partie 1 - SDIS 25

SDACR 25 • 2007 • Chapitre IV • Analyse et couverture des risques particuliers • Partie 2 • Analyse et couverture
Toutefois en cas d’incendie :
q les sapeurs-pompiers ne peuvent pas matériellement mettre en œuvre un dispositif d’extinction pour un feu de cuvette
de 10 000 m 2 du site de Gennes qui nécessiterait 25 lance-canons mousse, 50 lignes d’alimentation en tuyaux de 110 mm et 25
pompes de 120 m3/h ;
q les sapeurs-pompiers ne peuvent pas s’opposer au BLEVE d’une citerne GPL. Une telle situation nécessite de tenir les
moyens de secours à distance dans l’attente de son effectivité.
2.3.6 Limite d’action du SDIS du Doubs
Lorsque l’ICPE sera soumise à l’établissement d’un POI dans les formes prévues par l’article 17 du décret 77-1133 du 21
septembre 1977 pris pour application de la loi 76-663 du 19 juillet 1976 relative aux ICPE, le SDIS du Doubs définira, en liaison
avec l’exploitant, son champ de compétences face aux risques rencontrés.
Il appartiendra à l’exploitant de définir :
q les mesures d’organisation ;
q les méthodes d’intervention ;
q les moyens nécessaires ;
qu’il doit mettre en œuvre pour protéger le personnel, les populations et l’environnement.
L’engagement du SDIS du Doubs pour des missions autres que celles pour lesquelles il est dédié, notamment
pour des missions d’assistance aux populations, se traduit par une diminution de ses capacités opérationnelles.
Si cet engagement est décidé par l’autorité de police dans la phase aiguë de la crise, un désengagement progressif
devra être opéré au plus vite, afin de récupérer le potentiel opérationnel.
2.4 Les irradiations ou contaminations liées aux matières radioactives
2.4.1 Définition
Un événement radiologique constitue un incident, accident, acte malveillant ou terroriste, qui est susceptible de conduire
à une émission anormale de matières radioactives, à une irradiation anormale sans rejet de matières radioactives ou à un taux
anormal de radioactivité susceptible de porter atteinte à la santé publique.
2.4.2 Localisation – bassins de risque
Au sein du département du Doubs, les risques sont identifiés principalement sur les deux aires urbaines de Besançon et
Montbéliard qui totalisent respectivement 66 et 18 autorisations administratives de détention de sources essentiellement scellées
utilisées dans les domaines hospitalier, de la recherche et de l’industrie.
Par ailleurs, 3 Usines d’Incinération des Ordures Ménagères (UIOM de Besançon, Montbéliard et Pontarlier) et deux Centres
d’Enfouissement Techniques (CET Nicollin à Corcelles-Ferrières et Fontaine-les-Clerval) sont dotés de portiques de détection
de la radioactivité qui sont sources d’interventions des équipes « risques radiologiques » du SDIS du Doubs, conformément aux
protocoles établis entre les parties.
Enfin, compte tenu de l’historique du département (écoles d’horlogerie, industrie notamment), le risque de récupération
d’objets anciens chez les particuliers ou de paratonnerres radioactifs par exemple sur les bâtiments publics, représente toujours
un potentiel non négligeable.
2.4.3 Identification des critères de risque
Les effets potentiels de ce type d’événements sont :
q l’exposition des personnes aux rayonnements ionisants ;
q la contamination interne/externe des personnes ;
q le fort impact médiatique.
2.4.4 Évaluation du niveau de risque
Compte tenu des retours d’expérience, la fréquence d’occurrence la plus importante dans ce domaine de risque est constituée
par les déclenchements de portiques de détection de la radioactivité au sein des UIOM et/ou CET.
L’événement majorant est un accident sur un colis de type B ou un incendie mettant en cause un tel emballage.
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