partie 1 - SDIS 25

SDACR 25 • 2007 • Chapitre IV • Analyse et couverture des risques particuliers • Partie 2 • Analyse et couverture
s PARTIE 2 : ANALYSE ET COUVERTURE
❶ - Les risques naturels
Ce sont des évènements qui mettent en jeu l’énergie libérée par les éléments naturels : l’eau, l’air, la terre et le feu.
Ils correspondent à des phénomènes naturels, à des transformations structurelles de la terre qui ne deviennent
dommageables que dans la mesure où ils atteignent une collectivité humaine, des biens ou l’environnement.
1.1 Le risque mouvement de terrain
1.1.1 Définition
Les mouvements de terrain concernent l'ensemble des déplacements du sol ou du sous-sol, qu'ils soient d'origine naturelle
ou anthropique (occasionnés par l'homme). Parmi ces différents phénomènes observés, on distingue :
q les affaissements et les effondrements de cavités ou d’anciennes mines ;
q les chutes de pierre et éboulements ;
q les glissements de terrain ;
q les modifications des berges de cours d'eau ;
q les tassements de terrain provoqués par les alternances de sécheresse et de réhydratation des sols.
Une fois déclarés, les mouvements de terrain peuvent être regroupés en deux grandes catégories, selon le mode d'apparition
des phénomènes observés. Il existe, d'une part, des processus lents et continus (affaissements, tassements, dissolution,
érosion…) et d'autre part, des événements plus rapides et discontinus, comme les effondrements, les éboulements, les chutes
de pierres, etc.
1.1.2 Localisation – bassins de risque
Le recensement des communes dans lesquelles des zones urbanisées sont exposées à un risque de mouvement de terrain
a été établi dans le DDRM du Doubs de 2003.
(Cf. ci-après la carte « Communes exposées à un risque de mouvement de terrain »)
Aléa fort : zone instable où des mouvements de terrain peuvent se produire spontanément et dont l’occurrence est difficile
à anticiper.
Aléa moyen : terrain stable dans les conditions naturelles mais pouvant être le siège de glissements suite à l’intervention
de l’homme.
On peut constater que le risque est diffus.
Toutes les zones surplombant les routes et les habitations, tous les ouvrages de type « murs de soutènements, grands
remblais et grands déblais » présentent ce type de risque.
1.1.3 Identification des critères de risque
Basé sur la typologie géologique du sol et du sous-sol du Doubs, le DDRM identifie 3 catégories de risques dans le département :
q les glissements de terrain dans les coteaux constitués de marnes recouvertes d’argile et d’éboulis qui se trouvent
déstabilisés à la suite de pluie ; ces glissements peuvent concerner aussi des terrains susceptibles de glisser par suite de l’intervention
de l’homme ;
q les chutes de pierres et de blocs et les éboulements liés aux falaises et aux versants rocheux très pentus initiés par les
pluies, les alternances gel/dégel et le développement végétal ;
q les effondrements qui ont pour origine la remontée en surface de vides naturels ou artificiels à l’intérieur des sols et
d’apparition lente ou rapide. Dans le département ces risques existent du fait de l’évolution de cavités karstiques et de l’existence
d’anciennes exploitations minières de fer dans le Pays de Montbéliard.
Il peut résulter de ces phénomènes :
q des habitations fortement endommagées, voire effondrées, avec des victimes à l’intérieur ;
q des interruptions sensibles de distribution d’énergie ou de fluide et des réseaux de communication ;
q des voies de communication obstruées ;
q des accidents de moyens de transport.
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