Au programme - Les Subsistances

Laboratoire international de création artistique 

Les Subsistances 

La création dans tous ses états 

08/09 

théâtre 

danse 

cirque 

« Itinéraire d'un danseur grassouillet », création 09 de Thomas Lebrun / Cie Illico. Photo Angèle Micaux. 

Programme 

sept 08 . avril 09

2 | 3 

Les Subsistances, 

un lieu culturel hors normes 

L’équipe 

Serge Gaubert_ président 

Guy Walter_ directeur* 

Cathy Bouvard_ directrice déléguée* 

Raphaële Fillon_ administratrice* 

Jean-Luc Gros_ directeur technique* 

Guilhaine Albert-Tisserant_ 

chargée de production* 

Elodie Bersot_ 

responsable relations publiques* 

Emanuel Campo_ 

assistant relations publiques* 

Anne Duffner_ 

assistante communication & webmaster* 

Sandrine Dutreuil_ 

responsable accueil et billetterie* 

Carine Faucher-Barbier_ 

responsable communication* 

Véronique Fayard_ assistante de direction* 

Lise Gaillard_ secrétaire de direction* 

Sylvain Hasse_ chargé accueil et billetterie / 

individuels et professionnels* 

Michel Kanzler_ 

adjoint administratif / finances* 

Emilie Perron_ comptable* 

Monique Vargas-Porcheret_ 

intendante résidence 

Jean-François Guillemaud_ 

régisseur général* 

Robert Benthin_ chef électricien 

Albin Chavignon_ 

assistant direction technique* 

Hervé Grand_ machiniste 

Johan Guyon_ sonorisateur 

Yves Lornage_ machiniste 

Igor Lyon-Caen_ stagiaire technique 

Jocelyn Rousseau_ électricien 

Et l’équipe des techniciens intermittents 

du spectacle vivant. 

Christian Pico_ 

responsable technique du site 

Marie Christine Chanoz_ 

assistante comptable du site 

Philipe Sera_ agent technique du site 

Emilie Parendeau_ agent de diffusion 

Camille Chaslot, Sophie Delafaye, 

Juliette Pirengelo, Sally Poulin_ 

agents d’accueil 

Sidki et Mme Doumir_ 

agents d'entretien (Sté ISS) 

Long Island_ communication graphique 

www.longisland.fr 

Stéphane Blanc_ 

concepteur-développeur site internet 

Chloé Pellegrin_ traduction du site internet 

* Pour envoyer un mail : 

prenom.nom@les-subs.com 

Laboratoire international de création artistique consacré aux nouveaux 

langages du spectacle vivant (danse, théâtre, cirque, théâtre d’objet…), 

Les Subsistances sont un lieu transdisciplinaire de travail, de création, 

d’expérimentation et de dialogue avec le public. 

Aux artistes, elles offrent un lieu et un temps de 

résidence, accompagnement intellectuel, administratif, 

technique et financier adapté à chaque 

projet. Les Subsistances développent une relation 

de compagnonnage avec les artistes et compagnies 

invitées, prolongeant la collaboration audelà 

de la présentation du spectacle dans un 

soutien à la diffusion. 

Au public, elles offrent un lieu et un temps 

de partage artistique. Les Subsistances développent 

des nouvelles relations avec le public. Elles 

favorisent la confrontation, la réflexion, la pratique 

artistique et le dialogue, inventent de nouvelles 

formes de rencontre en associant le public à 

chaque étape de création : chantiers, débats, 

répétitions publiques, Week_Ends de création, 

ateliers avec les artistes. 

Sur un site de 22 000 m 2 , 

Les Subsistances disposent de : 

. 3 salles de spectacles, 

. 1 verrière 

. 3 espaces de travail 

(dont 1 consacré à la pratique amateur) 

. 1 espace d'exposition 

. 1 résidence d’artistes 

(14 chambres + 3 studios) 

Depuis 2007, sont installés sur le site, l'Ecole 

nationale des beaux-arts de Lyon, Cap Canal, 

le Pôle Enfance Art et Langages de la Ville 

de Lyon et le restaurant Le Quai des Arts. 

N° Siret : 450 389 101 000 12. Entrepreneur du spectacle 135 063 – 135 064 – 135 065. 

"Les Nouvelles Subsistances" sont une association loi 1901 subventionnée et conventionnée par la Ville de Lyon. Elles reçoivent 

le soutien de la Région Rhône-Alpes. Elles bénéficient d’une aide de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Rhône-Alpes, 

la DMDTS (Direction de la Musique, de la Danse, du Théâtre et des Spectacles). Programme réalisé sur papier recyclé. 

Crédits photos : p.2 : © Bruno Amsellem - p.4 : © Fleur Arens - p.5 : © Thierry Chassepoux / Elodie Bersot - p.7 : © Andrea Salzmann - p.8 : © Alain Buffard – p.9 : © Roland 

Seidel / Julie pagnier – p.10 : © Christophe Raynaud de Lage / Alain Chambareatud – p.11 : © Michel Wiart – p.12 : © Ali Thabet – p.13 : © Julien Oppenheim / François Desautels 

– p.14 et 15 : © Laurent Friquet – p.16 : © Bruno Amsellem / Turak Théâtre – p.18 et 19 : © Cie Les Endimanchés – p.20 et 21 : © Angèle Micaux – p.22 : © Andrea 

Salzmann – p.23 : © DR – p.24 : © Bruno Amsellem - p.25 : © Bruno Amsellem / Fleur Arens / Daniel Aschwanden - p.26 : © Fleur Arens – p.27 : © Thierry Chassepoux – 

p.28 : © Fleur Arens – p.29 : © Audrey Correnoz / Fleur Arens – p.30 : © DR – p.31 : © Fleur Arens – p.32 : © Christian Mercier / Thierry Chassepoux / Jean-Luc Gros – p.33 : 

© Fleur Arens – 4ème de couverture : © Emmanuel Prestat. 

Tel. administration : 04 78 30 37 24 

Tel. billetterie / réservations : 04 78 39 10 02 

www.les-subs.com

Programme 08/09 

de septembre à avril 

Visites guidées Journées Européennes du Patrimoine 20.21 Sept 08 

des Subsistances « Patrimoine et création » 

page 5 

Avec : L’agence Monik LéZart 

Événement Week_End Ça Valse ! 10.11.12 Oct 08 

Créations / Performances / Avec : Alexandre Roccoli, Alain Buffard / Pi:Es, Anne Juren / Mkf, page 6 

Spectacles 

Chris Haring / Liquidloft, Sébastien Meunier, Asha Mines, House of the very 

island’s..., Brigitte Felderer, Julia Cima, Yasmeen Godder, Mathurin Bolze 

& Hedi Thabet / Cie Mpta, Antoine Rigot / Les Colporteurs, Christophe Huysman / 

Les Hommes penchés, Doris Uhlich, Antonia Baehr, Makadam Kanibal, Thomas 

Lebrun / Cie Illico, Magali Chabroud / BlÖffique Théâtre, ildi!eldi, Danièle Charotte 

Théâtre-arts visuels « Gombrowiczshow » 5.6.7 Nov 08 

Création 

Sophie Perez & Xavier Boussiron / Cie du Zerep 

page 14 

Théâtre d’objet- « À notre insu » Du 2 au 13 Déc 08 

musique / Création Turak / Michel Laubu / Musique de Rodolphe Burger 

page 16 

Théâtre musical- « Tuer la misère » Du 27 au 31 Janv 09 

art brut / Création Alexis Forestier & Charlotte Ranson / 

page 18 

Les Endimanchés & André Robillard 

Danser en rond « Itinéraire d’un danseur grassouillet » du 5 au 10 Mars 09 

2 créations / 2 artistes Thomas Lebrun / Cie Illico 

+ « Plus qu'il n'en faut » (titre provisoire) 

Doris Uhlich 

page 20 

Événement Week_End Ça Tchatche ! 23.24.25.26 Avril 09 

Créations / Performances / Avec : Big Dance Theater, Jade Duviquet & Cyril Casmèze / 

page 24 

Spectacles / 3 projets participatifs Cie du singe debout, Dan Safer, Joachim Latarjet / Cie Oh ! oui !, Yuval Pick / 

The Guests Company, Massimo Furlan, Odile Darbelley & Michel Jacquelin / 

Cie Arsène... 

...

4 | 5 

Résidences / Rendez-vous 

autour de la création 

Les 

artistes en 

résidence 

08/09 

. Big Dance Theater 

. Mathurin Bolze / Cie Mpta 

. Magali Chabroud / 

BlÖffique Théâtre 

. Martin Chaput 

& Martial Chazallon / 

Cie Projet In Situ 

. Julia Cima 

. Jade Duviquet & 

Cyril Casmèze / 

Cie du singe debout 

. Alexis Forestier & Charlotte 

Ranson / Les Endimanchés 

. Massimo Furlan 

. Yasmeen Godder 

. Chris Haring / Liquidloft 

. ildi!eldi 

. Pascale Henry / Cie 

les Voisins du dessous 

. Michel Jacquelin & Odile 

Darbelley / Cie Arsène 

. Anne Juren / Mkf 

. Joachim Latarjet / 

Cie Oh ! Oui 

. Michel Laubu / Turak 

. Angela Laurier 

. Thomas Lebrun / Cie Illico 

. Rémi Luchez 

. Nicolas Mathis / 

Collectif Petit Travers 

. Georges Matichard / 

Agence Monik LéZard 

. Jeanne Mordoj / Cie BAL 

. Sophie Perez & Xavier 

Boussiron / Cie du Zerep 

. Yuval Pick / 

The Guests Company 

. Martine Pisani 

& Martin Nachbar 

. André Robillard 

. Alexandre Roccoli 

. Dan Safer 

. Doris Uhlich 

... 

Agenda des rendez-vous 

publics [et petit lexique] 

Soupe à la répèt 

Une soirée en deux temps : une répétition publique, puis une rencontre entre le public et l’équipe artistique 

autour d’un menu soupe (9 1). 

Turak / Lundi 24 nov 08 à 19h30 

« A notre insu » / Théâtre d’objet .................................................................................................... p 16.17 

Alexis Forestier & André Robillard / Lundi 19 jan 09 à 19h30 

«Tuer la misère » / Théâtre musical-art brut ..................................................................................... p 18.19 

Doris Uhlich / Jeudi 26 fév 09 à 20h30 

« Plus qu’il n’en faut » / Danse ....................................................................................................... p 22.23 

Visite (ré)créative 

Une visite patrimoniale et historique des Subsistances suivie du chantier d’un artiste en résidence. 

Turak / Samedi 15 nov 08 à 16h 


Alexis Forestier & André Robillard / Samedi 10 jan 09 à 16h 

« Tuer la misère » / Théâtre musical-art brut .................................................................................... p 18.19 

Babel 

Rencontre avec l’équipe artistique à l’issue d’une représentation (sauf Mathurin Bolze). 

Sophie Perez & Xavier Boussiron / Jeudi 6 nov 08 

« Gombrowiczshow » / Théâtre-arts visuels ..................................................................................... p 14.15 

Turak / Jeudi 4 déc 08 


Mathurin Bolze / Mardi 9 déc 08 à 18h30 

« Du goudron et des plumes » / Cirque ................................................................................................. p 11 

Alexis Forestier & André Robillard / Jeudi 29 jan 09 

« Tuer la misère » / Théâtre musical-art brut .................................................................................... p 18.19 

Thomas Lebrun & Doris Uhlich / Lundi 9 mars 09 

À l’issue du spectacle de Thomas Lebrun / Danse ............................................................................ p 20.21 

Chantier 

Etape de travail, en fin d’un temps de résidence. 

Collectif Petit travers / Mardi 27 jan 09 19h 

« Pan-Pot » / Cirque-jonglage 

Un chantier avant une nouvelle création pour faire émerger un jonglage singulier, 

une théâtralité singulière. 

Angela Laurier / Jeudi 26 fév 09 à 19h30 

« J’aimerais pouvoir rire » / Cirque-contorsion 

Après « Déversoir », pièce créée en janvier 2008 où elle abordait ses rapports 

familiaux avec son père et son frère, Angela Laurier poursuit la réflexion sur sa 

famille en introduisant les personnages de sa sœur et son neveu. Entre contorsion, 

témoignages sonores et filmés, elle s’interroge sur la fragilité et la folie 

dans la famille. 

Ateliers artistiques 

Des week-ends de pratique et des ateliers trimestriels 

avec les artistes en résidence (tarifs + descriptifs p 26.27) 

gratuit sur 

réservation 

Antonia Baehr / Samedi 4 oct 08 de 14h à 17h 

Atelier du rire ........................................................................................................................................ p 9

+++ 

Journées Européennes du 

Patrimoine « Patrimoine et création » 

Samedi 20 et dimanche 21 septembre 08 

Ouverture du site de 10h à 19h30 

Visites libres / 10h à 18h 

Le circuit historique : suivez le parcours numéroté sur le site et découvrez 

l’histoire des Subsistances. 

« Les Visites Zartistiques 

de Monik LéZart » / 10h à 18h 

Visites commentées. Conception : Georges Matichard. Avec Pascale Rémi, 

Danièle Charotte, Guillaume Grisels, Georges Matichard. 

Du couvent des nonnes au Laboratoire de création artistique, vivez l’histoire 

en direct en quatre épisodes et quatre lieux symboliques. Le principe de ces 

visites : raconter l’Histoire de manière imagée et ludique pour glisser ensuite 

vers l’écriture d’une “légende” où à chaque séquence, le public participe et 

écrit son point de vue sur le patrimoine... L’histoire reste authentique, mais 

laisse voir ses coutures... 

Exposition / 10h à 19h30 

« Lyon, Septembre de la Photographie, Identité(s) » du 16 septembre au 

31 oct 08. Exposition organisée par l’École nationale des beaux-arts de Lyon. 

Inscriptions le jour même à l’entrée 

du site / gratuit 

Départs : 10h / 10h30 / 11h / 11h30 / 12h / 14h / 14h30 / 15h / 16h / 

16h30 / 17h. Durée : 1h20 

Projets en réseau 

11 octobre 08 à 16h 

Conférence Un espace pour la 

performance / “A space for live art” 

Animée par David Zerbib (sous réserve) avec Alexandre Roccoli et Antonia 

Baehr. La performance, discipline artistique qui résiste à toute définition, 

connaît un remarquable renouveau depuis quelques années. Huit structures 

et lieux en Europe se sont associés dans le cadre d’un projet d’une durée 

de cinq ans, pour la création et la diffusion de la performance. Des performances 

européennes dans le cadre du Week_End Ça Valse ! en octobre 

+ une conférence autour de l’emploi du corps dans la performance. 

Les Structures : ANTIFESTIVAL (Kuopio – Finlande) / Les Subsistances 

(Lyon – France) / City of Women (Ljubljana – Slovénie) / Acción!08MAD 

(Madrid – Espagne) / New Territories (Glasgow – Grande-Bretagne) / 

TROUBLE (Bruxelles – Belgique) / Interakcje (Piotrkow Trybunalski - Pologne) / PANORAMA (Hambourg – 

Allemagne). Avec le soutien du programme Culture 2007-2013 de la Commission européenne. 

27.28.29 octobre 08 

27 et 28 octobre aux Subsistances, 

29 au CCN de Rillieux-la-Pape / Cie Maguy Marin 

Colloque danse « Danser, faire danser. 

Pour une pédagogie du sensible : 

la posture de l’enseignant » 

Organisé par l’AEEPS (Association des Enseignants d’Éducation Physique et 

Sportive). 3 jours d’ateliers de pratique, conférences, tables rondes avec des 

théoriciens et des artistes, pour tous ceux qui s’intéressent à la transmission 

en danse, professeurs des écoles, professeurs d’EPS, artistes... 

http://danser-fairedanser.over-blog.com 

Janvier 09 

Conférence “Les Singuliers de l’art” 

En collaboration avec la Villa Gillet. 

Du 27 avril au 9 mai 09 

Workshop 

Université 

de Dallas et 

Conservatoire 

de Lyon 

Pour la seconde année consécutive avec 

la section théâtrale de l’Université de 

Dallas et la section Art dramatique du 

Conservatoire de Lyon, un workshop de 

2 semaines avec des artistes en résidence 

aboutira à un rendu public. Après “Identité 

et Intimité” en 08, ils aborderont la question 

du “geste quotidien dans l’art” en 09. 

Les Subsistances font partie 

du réseau Territoires de Cirque. 

www.territoiresdecirque.com

6 | 7 

Week - End Ça Val 

10.11.12 octobre 2008 

Lyon invite des artistes viennois et européens. 

16 créations courtes, performances ou spectacles ! 

VALSE... 

3 variations contemporaines autour de la valse = 1 spectacle 

« Collectif Valse ! » 

Thomas Lebrun & Julia Cima 

& Yasmeen Godder 

3 regards d’aujourd’hui sur une danse d’hier, une danse de couple et de corps, 

une danse née populaire, ayant conquis les salons pour retourner au musette. 

Au programme : 3 standards (Strauss, Sibelius, Chostakovitch) revisités par 

3 chorégraphes contemporains + des valses libres choisies par les artistes. 

THOMAS LEBRUN 

Thomas Lebrun aime la danse, l’humour et la 

chorégraphie. Interprète hors pair, il a tracé 

son sillon de chorégraphe dans des univers 

très divers, du chic-toc-strass merveilleusement 

dansé à la chorégraphie contemporaine 

plus conceptuelle, de la performance échevelée 

à des spectacles chorégraphiques plus 

classiques. La liberté et l’énergie qui façonnent 

sa danse nous ont donné envie de le 

faire valser. 

JULIA CIMA 

Julia Cima a dansé avec Odile Duboc, Laure 

Bonicel ou Benoît Lachambre. Elle a longtemps 

collaboré avec Boris Charmatz (“Con 

forts fleuve”, “héâtre-élévision” ou “Régi” 

créé en 2006 aux Subsistances avec Raimund 

Hoghe). Interprète précise, sensible, 

elle est devenue chorégraphe en 2005 avec 

“Visitations” qui a reçu le Prix de la Révélation 

du Syndicat de la Critique. Depuis, elle 

poursuit un travail qui fait souvent place au 

texte, que ce soit en tant qu’interprète avec 

Gildas Milin (“Machine sans cible”) ou dans 

sa dernière mise en espace “Brut de lettres” 

avec Denis Lavant, au Festival d’Avignon 

2008. Elle souhaite poser des mots sur la 

valse, pour cela elle a fait appel à l’écrivain 

Olivia Rosenthal. 

YASMEEN GODDER 

Yasmeen Godder, Israélienne, est l’une des 

chorégraphes les plus prometteuses de la 

nouvelle génération. Sa manière de traiter les 

corps, de les faire bouger, de ne leur imposer 

aucune limite en font une chorégraphe très 

singulière. Elle fut danseuse de la Bastheva 

compagnie avant de développer son propre 

univers. Ses spectacles ont reçu de nombreux 

prix internationaux. Sa dernière création 

“Singular Sensation” a été présentée au 

Festival Montpellier Danse 2008. Sa radicalité 

et l’intensité de sa recherche nous l’ont 

fait inviter à la valse. 

Coproduction et résidence : Les Subsistances / Lyon / France, Kunstfest Weimar Gmbh (création Yasmeen 

Godder). Avec le soutien du Programme Culture 2007-2013 de la Commission Européenne. 

Horaires ven 19h30, sam 17h45 et dim 14h45 / Durée 1h30 / Tarif 51 / Résidence Thomas Lebrun / Julia Cima : du 22 sept 

au 13 oct 08. Yasmeen Godder : du 6 au 13 oct 08 www.cieillico.fr (Thomas Lebrun) www.yasmeengodder.com

se ! 

Au programme : 

Valse + Pointes 

Mode + Danse + Performances 

Cirque + Rue + Théâtre 

Hors-les-murs 

+ POINTES * 

1 spectacle 

sur les codes 

du ballet classique 

« Spitze * » 

Doris Uhlich danse 

Doris Uhlich, chorégraphe et 

danseuse contemporaine, invite 

sur scène Christian Rovny et Susanne 

Kimbauer, anciens solistes 

à l’Opéra de Vienne (A). Trente ans 

les séparent, des années de carrière 

aussi. Et tous les codes du ballet 

classique qui les ont fait vivre 

et dans lesquels elle n’a jamais 

imaginé danser : une esthétique 

des corps, des images, des figures 

dansées, des hiérarchies et un 

imaginaire. 

Danièle Charotte, l'Aboyeuse des Subsistances 

Conférence autour de la performance 

“A space for live art” (page 5) 

Soirée Valse Mix ! Sam 11 oct dès 23h 

Exposition « Lyon, Septembre de la Photographie, 

Identité(s) » (Enba) 

Distribution 

Sur une idée originale de : Doris Uhlich. Avec : Susanne Kirnbauer, 

Christian Rovny, Doris Uhlich. Avec l’aide de l’ONDA (demande en 

cours). 

Horaires ven et sam 19h45 et dim 15h 

Durée 50 min / Tarif 51

8 | 9 

MODE + DANSE + PERFORMANCES 

« 2 nd Skin » 

Lyon (France) / Vienne (Autriche) 

résidence 

création 

3 performances + 1 film = 4 créations 

Que peuvent partager des stylistes et des chorégraphes Les Subsistances et le Tanzquartier de 

Vienne invitent dans le cadre de la saison culturelle européenne 4 chorégraphes français et autrichiens, 

3 stylistes et 1 théoricienne de la mode, à travailler en tandem. “2 nd skin” est un temps pour élaborer 

une idée commune, des langages communs entre des artistes européens. Après 1 an et 3 temps de 

création, chaque tandem livre à sa manière sa vision des liens entre le vêtement et le mouvement. 

Lors de ces temps de résidence, ils ont réfléchi et exploré ensemble l’idée de vêtement aujourd’hui 

et la place qu’il peut prendre sur le plateau afin qu’il perturbe, interroge, enrichisse le mouvement 

de la danse contemporaine. 

FILM / 1 chorégraphe (F) + 1 styliste (F) 

« EAT » 

Alain Buffard + Sébastien Meunier 

“Des aliments en guise de vêtements, ou plutôt d’objets fétichistes, dévorés et aussitôt recrachés 

comme une manifestation de contre-productivité par rapport à des activités conformes 

au système de production. Une métaphore de la notion de cannibalisme, ici détournée à 

propos du vêtement et de sa présentation performative ; ou une manière pour Sébastien 

Meunier, styliste, et moi-même, chorégraphe et danseur, de liquider la présentation de soi 

à travers le vêtement et la performance.” Alain Buffard. 

Horaires ven dès 19h, sam dès 17h30 et dim dès 14h 

Durée 24 min vidéo en boucle / Tarif gratuit / Résidence du 21 au 26 avril 08 

www.alainbuffard.eu 

DANSE-PERFORMANCE / 1 chorégraphe (F) + 1 styliste (USA-F) 

« Last last » 

Alexandre Roccoli + Asha Mines 

Le vêtement crée sculpture et architecture du corps. Le vêtement comme créateur 

du corps et de son mouvement ou de son illusion de mouvement. 

Horaires ven 22h, sam 21h et dim 17h15 

Durée 40 min / Tarif 5 1 

Résidence du 21 au 26 avril 08, 

et du 21 au 26 juillet 08 

« EAT » 

Vidéo de et avec : Alain Buffard 

& Sébastien Meunier. Caméra & 

montage : Amaury Augier-Aurel. 

« Last last » 

De et par : Alexandre Roccoli & 

Asha Mines. Création lumière : 

Séverine Rième. Vidéo : Amaury 

Augier-Aurel. 

« Magical » 

De : Anne Juren. Aide à la 

réalisation : Loïc Azlo et Brigitte 

Felderer. 

« Mode française » 

Chorégraphie et interprétation : 

Chris Haring, Markus Hausleitner, 

Martina Egger. 

Coproduction et résidence : 

Les Subsistances / Lyon / France, 

Tanzquartier / Vienne / Autriche. Avec 

le soutien de : CulturesFrance, Europe 

(A space for live art), Forum Culturel 

Autrichien. 

Ce projet bénéficie du soutien de la Saison 

culturelle européenne, organisée dans le 

cadre de la Présidence française de l'Union 

européenne (1 er juillet-31 décembre 2008).

Week_End Ça Valse ! 10.11.12 octobre 2008 

DANSE-MAGIE / 1 chorégraphe (A) 

+ 1 théoricienne de la mode (A) + 1 magicien (F) 

« Magical » 

Anne Juren + Brigitte 

Felderer + Loïc Azlo 

Se vêtir, se dévêtir, quels mouvements pour mettre et ôter un vêtement 

En faisant appel à l’illusionniste Loïc Azlo, Anne Juren et Brigitte Felderer 

bouleversent nos repères physiques. 

Horaires ven 21h15, sam 19h30 et dim 16h30 / Durée 30 min 

Tarif 5 1 / Résidence du 21 au 26 avril 08, et du 29 sept au 

12 oct 08 

DANSE / 1 chorégraphe (A) + 1 collectif de stylistes (A) 

« Mode française » 

Chris Haring + House of 

the very island’s royal club 

division middle sex klassenkampf 

but the question is 

where are you, now 

Le collectif de stylistes autrichiens “House of the very island’s...” axe son travail 

autour de l’identité sexuelle et du vêtement. Avec Chris Haring, ils placent leurs 

questionnements dans l’espace et le mouvement. 

Horaires ven 22h45, sam 22h30 et dim 18h / Durée 30 min 

Tarif 5 1 (gratuit pour les personnes munies d’un billet “Magical” ou “Last last”, 

dans la limite des places disponibles) / Résidence du 21 au 26 avril 08, 

et du 1 er au 13 oct 08 

www.liquidloft.com (Chris Haring) 

www.houseofthe.com (House of the 

very island’s...) 

En écho : 2 performances 

DANSE-JUKEBOX VINYLE 

« Solo WYW » 

Thomas Lebrun / Cie Illico 

Envie d’un tube Sous des allures de cabaret, Thomas Lebrun, danseur, 

invente l’instantané chorégraphique improvisé. Vous choisissez un vinyle 

dans sa disco-mobile et il invente un solo. Bourré d’humour, ce danseur 

virtuose se lance dans une série d'improvisations, crée des personnages : 

tour à tour meneuse de revue, femme de chambre, champion de cyclisme, 

crooner américain... sur des chorégraphies chaque fois inventives. Tubes 

internationaux, bandes originales de films, choisissez une musique et 

pourquoi pas dansez tous ensemble ! 

“Le solo WYW garde le concept général des Soirées “What You Want ” 

Il s’agit d’une proposition entièrement basée sur l’improvisation et le rapport 

avec le public. Le danseur (costumé, bien sûr !) commence par une petite 

intro danse (improvisée) et propose alors au public différents 45 tours qu’il 

aura sélectionnés au préalable. Chaque solo WYW est différent... car son 

personnage principal n’est jamais le (ou la) même... Et sa discothèque 

ne sera pas toujours appropriée”. Thomas Lebrun. 

Distribution 

Conception, scénographie et chorégraphie : Thomas Lebrun. Musiques : Musique des 

années 40 à nos jours sur support vinyle. Lumières et régie générale : Jean-Marc Serre. 

Costumes : Thomas Lebrun. 

Avec l’aide de l’ONDA (demande en cours). 

THÉÂTRE 

« Rire » 

Antonia Baehr 

Pour son anniversaire, Antonia Baehr a demandé à ses 

amis de lui offrir des “partitions de rire” de leur invention. 

Des rires à reproduire ou à construire 

comme une partition musicale. Parce 

que rire, c’est elle, tout autant 

que ses mots ou ses 

gestes, ses histoires 

ou ses déclarations. 

“J'aime rire. Je ris souvent. 

On me voit souvent rire.” 

Antonia Baehr. 

Appel ! Atelier du rire Sam 4 octobre 08 / 14h-17h / Gratuit 

Antonia Baehr propose un atelier qui s’adresse à tous les “bons rieurs” et 

“bonnes rieuses” locaux. Information et inscription auprès de la billetterie. 

Distribution 

Concept, interprétation, composition et chorégraphie : Antonia Baehr. Collaboration artistique 

et chorégraphie : Valérie Castan. Dramaturgie : Lindy Annis. Création son et composition 

: Manuel Coursin. Création lumière : Sylvie Garot. Administration : Ulrike Melzwig. 

Avec l’aide de l’ONDA (demande en cours). 

Horaires ven et sam 21h et dim 16h15 / Durée 30 min 

Tarif gratuit / Résidence du 22 sept au 12 oct 08 

www.cieillico.com 

Horaires ven et sam 21h30 et dim 16h45 

Durée 1h30 (avec entracte) / Tarif 5 1 

www.make-up-productions.net

10 | 11 

CIRQUE + RUE 

« Mâtitube, 

pièce tout terrain » 

Christophe Huysman / Les Hommes penchés 

tout public 

cirque-mât 

Trois drôles d’hommes perchés sur un mât parlent, 

parlent, parlent… de ce qu’ils font ensemble, 

de ce qu’ils perçoivent de la vie. Le trio est 

peu à peu entraîné dans un enfer métronomique, 

pris par la vitesse, le danger, les mots. Ils volent 

soudain, marchent sur l’air... A leur suite les paroles 

prennent tangente, mouvance. “Mâtitube, 

pièce tout terrain” est une pièce de place publique, 

un manège parlant. Christophe Huysman, 

auteur, metteur en scène, homme de théâtre, 

revient aux Subsistances après avoir créé en 

2006 “HUMAN (articulations)”. Par le cirque, 

il cherche à offrir aux corps d’autres moyens 

de se saisir de la parole. 

Distribution 

Un spectacle des Hommes penchés. Texte et direction artistique : Christophe Huysman. 

Avec : Antoine Raimondi, Tsirihaka Harrivel et William Valet. Inventeur de 

l'agrès : William Valet. Assisté d'Alexandre Demir pour la réalisation. Conseiller 

cirque : Gérard Fasoli. Dispositif sonore : Thibault Hédoin. Lumières : Emma Juliard. 

Réalisation de la bâche : Erwan Belland et Nadia Percevault. Bourrelier : Gaëtan 

Foucaud. Gainage du contrepoids réalisé grâce à la Fondation d'entreprise 

Hermès. Production/diffusion : Et bientôt… 

Avec l’aide de l’ONDA. 

Horaires ven 20h30, sam 17h et 20h15, dim 15h30 et 19h 

Durée 30 min / Tarif 3 1 www.leshommespenches.com 

« Les étoiles » 

Les Colporteurs 

tout public 

cirque-fil 

Un drôle d’objet pour funambules, une structure de câbles et tubes qui peut être plantée partout 

pour raconter légèrement de petites histoires sur le fil, en suspens. Après l’incroyable “Le fil sous 

la neige”, Les Colporteurs, funambules virtuoses, reviennent aux Subsistances avec leurs “Etoiles”. 

Là, ils inventent des petits contes de cordes suspendus au-dessus de nous, à deux doigts de 

nos têtes. Ils volent sur leurs fils et n’en font pas une histoire, mais des petites histoires légères, 

des croquis en l’air. 

2 pièces / 2 histoires : 

Hautes pointures : Duo burlesque ou quand deux funambules 

chaussent leurs talons aiguilles. 

Tarina : Duo poétique et sensuel ou quand la fragilité d’une rencontre 

nous est contée. 

Distribution 

Mise en scène : Antoine Rigot. Avec : Florent Blondeau, Sanja Kosonen et Agathe Olivier. 

Création sonore et régie son : Stéphane Comon. Scénographie : Patrick Vindimian, 

Antoine Rigot. Construction : Patrick Vindimian et Sylvain Georget. 

Horaires ven 22h, sam 21h45 et 18h15, dim 17h15 

Durée 55 min (2 x 20 min + entracte) / Tarif 3 1 

www.lescolporteurs.com


« Gavalo Kanibal » 

Makadam Kanibal 

résidence 

création 

à partir 

de 6 ans 

cirque forain 

Affreux, méchants, mais bourrés de tendresse et de vie, les Makadam Kanibal provoquent une 

nouvelle fois l’hilarité avec talent. Après leur premier spectacle “Cirque des curiosités”, c’est autour 

d’une scène ronde qu’ils enfourchent des chevaux mécaniques et adoptent des postures farouches 

et acrobatiques. Ce duo de romanos, de bonimenteurs excentriques, remet au goût du jour les numéros 

de cirque forain du début du siècle : avaleur de sabres ou de parapluies, lanceur de couteaux 

et de haches, montreur de tour de force, homme enflammé... Un spectacle savoureusement cruel 

pour le plus grand bonheur des enfants. 

Interview 

Comment est né ce spectacle Est-ce la 

suite de ce que vous avez déjà montré 

Jean-Alexandre Ducq : Cette création parle davantage 

de la relation de couple, des sentiments. Il est moins 

“sociologique” et performatif que le premier spectacle, 

nous parlons moins de la vie dans la rue, c’est une 

évolution pour nous. Nous aimerions arriver 

à un jeu épuré, essayer de passer par 

l’émotion pure, par le ressenti sans 

être obligé d’empiler les numéros. 

Vous employez des techniques foraines 

anciennes, d’où vient ce goût Comment 

avez-vous appris ça 

JAD : Dans les squats, j’ai appris seul les techniques de 

fakirisme et le feu. Mais je les utilise toujours de manière très 

détournée. Ce que j’aime dans ces techniques, c’est qu’elles 

suscitent à la fois le dégoût, le rejet et l’attraction. Ce qu’il y 

a d’étonnant, c’est que ce sont les enfants qui semblent les 

plus libres, c’est un peu comme les Contes de Perrault. 

Les adultes, eux, ont plus de mal à supporter. 

« Ce qu’il y a d’étonnant, c’est que ce 

sont les enfants qui semblent les plus libres, 

c’est un peu comme les Contes de Perrault. 

Les adultes, eux, ont plus de mal à supporter. » 

Quel ressenti 

Qu’avez-vous envie 

de raconter 

JAD : Nos spectacles sont 

très liés à ce que nous vivons 

dans le présent ou dans un 

passé proche. Dans “Cirque 

des curiosités”, nous parlions 

de la rue, de la misère de vivre 

dans la rue et de ce qui pouvait s’y 

vivre aussi. J’ai été 7 ans S.D.F., ce sont des 

faits qui me sont très proches. Aujourd’hui, 

nous vivons comme des forains, en roulotte. 

Nous avons moins de problèmes, ou plutôt 

d’autres, mais nous avons plus de temps 

à consacrer à notre relation de couple. 

Nous ne sommes plus dans la survie. 

Distribution 

Ecriture, mise en scène : Makadam 

Kanibal. Jeu : Jean-Alexandre Ducq, Elodie 

Meissonnier. Technicien : Jérémie Bruyère. 

Scénographie : Collectif de la Villa Rennes. 

Coproduction et résidence : 

Les Subsistances / Lyon / France, Bonlieu 

Scène nationale (Annecy), Furies (Châlons-en- 

Champagne), l’Abattoir (Chalon-sur-Saône), 

l’Atelline (Villeneuve-lès-Maguelone). Coproduction 

: L'ODAC (Haute Savoie), la DRAC 

Bourgogne. Avec le soutien de : La Villa 

(lieu autogéré à Rennes), le C.A.E.S. (lieu 

autogéré à Ris-Orangis). 

Vous disiez que ce spectacle tourne 

plus autour de l’amour et moins autour 

de la rue, qu’il est moins “sociologique”, 

qu’est-ce que cela signifie 

JAD : On est plus à nu. On a épuré pour qu’il y ait des 

moments où il n’y ait que nous et le public. C’est notre 

authenticité face à celle des gens. Ils peuvent se barrer, 

intervenir et c’est génial ! Aujourd’hui j’ai envie de faire 

passer des émotions. 

Horaires ven 19h30, sam 16h et dim 14h30 

Durée 45 min / Tarif gratuit 

Résidence du 3 au 31 oct 07 et du 1 er 

au 12 oct 08 www.makadamkanibal.com 

Parcours 

Jean-Alexandre Ducq a fait ses débuts dans la 

rue comme cracheur de feu il y a plus de dix ans. Il y 

rencontre Elodie Meissonnier avec qui il élabore 

un langage explorant le fakirisme et le body performance. 

En 2004, ils proposent à 2 rien merci une collaboration 

artistique riche en croisements et apports mutuels. 

De cette collaboration, naît le spectacle "Cirque des 

curiosités" présenté en mars 2006 lors du Week_End 

Ça Compte ! aux Subsistances.

12 | 13 

CIRQUE + THÉÂTRE 

« Ali » 

résidence 

Mathurin Bolze & Hedi Thabet / Cie Mpta cirque acro 

« Une rencontre à deux têtes, 

trois jambes, quatre bras et 

deux béquilles. » 

« Ali », c’est un numéro long, un rendez-vous 

sans un mot entre Mathurin 

Bolze et Hedi Thabet, deux acrobates 

hors pair. Tout est dans la rapidité, la 

dextérité et ce qu’elle représente là, 

pour ces deux corps qui appréhendent 

l’équilibre de manière dissemblable. 

Une rencontre du troisième type pour 

tenter de ne faire qu’un à deux têtes, 

trois jambes, quatre bras et deux béquilles. 

Une pièce courte pour rire 

de l’effrayant, se jouer du “pas 

comme les autres”, parce qu’il y 

a là une bête de foire vivace en 

chacun de nous. 

Distribution 

Avec : Mathurin Bolze et Hedi Thabet. Régie : Jérome Fèvre 

ou Anna Samoilovich. Diffusion : Julie Grange. 

Production : Compagnie les mains les pieds et la tête aussi. Avec le soutien : 

Les Subsistances / Lyon / France, Centre des arts du cirque de Basse Normandie 

(Cherbourg), Le Studio Lucien (Lyon). 

Horaires ven 21h15, sam 19h30 et dim 16h30 

Durée 25 min / Tarif 5 1 

Résidence du 10 au 22 déc 07 

Et la création 2009 

En plus de “Ali”, Mathurin Bolze met en chantier 

sa prochaine création “Du goudron et des 

plumes”, tirée du roman de Steinbeck “Des 

souris et des hommes”. Résidence aux Subsistances 

pour une création à l’automne 2009. 

Avez-vous une idée de ce que sera votre création 

“Du goudron et des plumes” en 2009 

Mathurin Bolze : J’ai le désir d’essayer de nouvelles choses, de creuser 

de nouveaux rapports de jeu. “Du goudron et des plumes” part de quatre ou 

cinq interprètes et de la lecture de “Des souris et des hommes” de Steinbeck. 

Et en particulier du duo de Lennie et de George. 

Qu’est-ce qui vous intéresse dans ce rapport 

Le rapport de disproportion entre les personnages 

MB : Pas vraiment, je souhaite montrer les petites différences de cette petite 

humanité, cinq personnes embarquées dans cet espace de scène, qui est une 

sorte de sol suspendu, un bateau, un radeau incertain, pas fixe ou qui peut 

devenir instable. J’ai envie que nous travaillions sur ce qu’il y a de Lennie et 

de George en chacun de nous. Et tout particulièrement, ce qui fait que ces 

deux-là s’entendent alors que tout devrait les pousser à faire chacun leur 

route, seuls. C’est le jeu entre les deux qui me semble être très fertile, rapide, 

plein d’humour et d’incompréhension. 

Parcours 

Formé au Centre National des Arts 

du cirque, Mathurin Bolze a 

collaboré avec le collectif Anomalie 

au spectacle “Le Cri du Caméléon” 

chorégraphié par Joseph Nadj puis 

aux créations collectives “33 Tour 

de piste-concert cirque” et “Et 

après on verra bien...”. Parallèlement, 

il collabore aux côtés de 

François Verret et Kitsou Dubois. 

En 2002, il crée “Fenêtres” puis 

en 2005 “Tangentes” aux 

Subsistances. 

Formé à l’acrobatie et au jonglage, 

Hedi Thabet interroge le jeu 

d'acteur et le mouvement. En tant 

que metteur en scène, il conduit un 

projet de création en Tunisie puis 

initie un travail avec Mathurin Bolze 

en 2007. En 2008, il porte son regard 

sur le spectacle “Sway” de la 

Cie Les mains sales (dans 

le cadre de Jeunes Talents 

Cirque 08). 

Ce n’est pas une adaptation du roman, 

d’où cela part-il 

MB : Le point de départ de ce travail est l’injonction de Lennie qui nous dit : 

“Et si vous regardiez le monde avec des yeux différents ”. J’ai l’impression là 

de continuer un travail. J’ai envie d’explorer aussi un rapport très clownesque 

entre un loyal et un auguste. Entre George qui va essayer de recadrer Lennie, 

de le remettre dans le droit chemin et Lennie qui va s’émerveiller de chaque 

chose mais qui va détruire, qui ne va pas contrôler sa puissance, pas savoir 

comment prendre le monde en compte. 

Physiquement que va-t-il se passer sur le plateau 

MB : Le texte ne sera pas présent sur le plateau, aujourd’hui je parle de la 

rampe de lancement, de la base de travail. Il y aura de l’acrobatie, des portés 

mais pas de trampoline. J’aimerais qu’il y ait un peu de manipulation d’objets 

et que beaucoup de sons émanent du plateau. Le défi est de recréer de la vie, 

des émotions autrement. 

Rendez-vous publics 

Babel : mar 9 déc 08 à 18h30 

Résidence 

du 2 au 23 jan 08 

du 18 nov au 9 déc 08


« Vice-Versa » théâtre 

Collectif ildi!eldi / d’après le texte de Will Self 

Bull est un bon gars, rugbyman. Alan Margoulis est son médecin. 

Il a une charmante secrétaire. Bull débarque un jour 

avec une drôle de plaie derrière le genou… L’intrigue peut 

sembler mince, très vaudeville. C’est sans compter sur 

l’esprit délirant de Will Self, romancier anglais qui convoque 

de manière farfelue certains de nos fantasmes les plus… 

tortueux. ildi!eldi fait de ce roman surréaliste une mécanique 

de théâtre hilarante et de haute précision. Une reprise, donc, 

après le succès de cette création aux Intranquilles 2008. 

Distribution 

Libre adaptation du texte de Will Self : Sophie Cattani, François Sabourin. Avec : Sophie Cattani, Antoine 

Oppenheim, François Sabourin. Chargé de diffusion : Gilles Morel. Création lumière : Ludovic Bouaud. 

Graphisme : Sébastien Paquereau. 

Production, création et résidence : Les Subsistances / Lyon / France. 

Horaires ven 23h, sam 22h45 et dim 18h30 / Durée 45 min / Tarif 5 1 

Résidence du 10 au 19 sept 07 et du 4 au 20 juin 08 

Hors les murs ! Avant WE ! du 7 au 10 oct 08 

théâtre en immeuble 

« République la libre (en partie brisée). 

Partie 4 : Embaraquez-vous ! » 

Magali Chabroud / Cie BlÖffique Théâtre 

création 

Dans deux immeubles du quartier de la Guillotière, les 

habitants, les spectacteurs, les visiteurs arpentent les cages 

d'escalier, les couloirs, les ascenseurs, ou les sous-sols où 

des humains apparaissent, s’éveillent étrangement comme 

en errance, surgissent, parlent puis disparaissent sans laisser 

de trace. Magali Chabroud poursuit son travail après le premier 

volet “Débaraquer !” créé à l’occasion du festival les Intranquilles 

2007. 

Distribution 

Auteurs : Henri Michaux, Valère Novarina, Samuel Daiber, Katalin Molnar, Constance Schwartzlin-Berberat. Conception/mise 

en scène : Magali Chabroud. Scénographie : Aude Vanhoutte. Direction technique/création vidéo : 

Thomas Nomballais. Création sonore : groupe Orbes avec Manu Holberbach (artiste sonore) et Sophie Durand (comédienne). 

Création lumière : Marie Boethas. Costumes : Anne Dumont. Comédiens : Christine Brotons, Fanny 

Decoust, Denis Déon, Ghislaine Gil, Serge Pillot. Production/ diffusion : Marion Astier. 

Coproduction et résidence : Les Subsistances / Lyon / France. Avec le soutien de : Conseil Régional FIACRE et CUCS. En partenariat 

avec l’Arche de Noé et l’OPAC du Rhône. 

Horaires & lieux 2 représentations par jour : 

les 7 (18h & 19h30) & 8 oct (16h & 18h) au 2/4 rue Tourville Lyon 7 ème 

les 9 (18h & 19h30) & 10 oct (16h & 18h) au 42 rue de la Madeleine Lyon 7 ème 

Durée 1h environ / Tarif gratuit sur réservation 

Résidence du 15 sept au 3 oct 08

14 | 15 

théâtre-arts visuels 

création 

« Gombrowiczshow » 

Sophie Perez & 

Xavier Boussiron / Cie du Zerep 

Non, Perez et Boussiron ne “montent” pas Gombrowicz ou, s’ils le font, c’est à cru, s’emparant de 

l’œuvre comme on dompte une bête avec poigne, tendresse et un brin de sauvagerie. Ces enfants 

terribles du théâtre et des arts visuels posent sur l’œuvre de celui que l’on considère comme l’un des 

plus grands dramaturges du XX e siècle un regard renouvelé. “Gombrowiczshow” se présente comme 

un essai, une chronique ou une vaste allusion à l’ouvrage “Les envoûtés”. Un show où est convoqué 

Gombrowicz sous toutes les coutures. Une revue ayant pour étrange mission de distraire ses semblables, 

une “fête à Witold” à l’occasion du quarantième anniversaire de sa mort, intense, profonde 

et déconnante. 

représentations du 5 au 7 novembre 08 à 20h 

Durée 

1h30 environ 

Tarifs 

121 / 91 / 61 

PASS’ 2 SPECTACLES 201 / 161 


Babel : jeu 6 nov à l'issue 

de la représentation 

Résidence 

du 1 er au 13 oct 07 

du 24 au 28 juin 08 

du 27 oct au 7 nov 08

Interview 

Pourquoi vouloir travailler 

sur Gombrowicz 

Sophie Perez : Ça fait belle lurette que nous avions 

envie de nous plonger dans son œuvre. Lorsque nous nous 

sommes rencontrés il y a dix ans, nous étions tous les deux 

fans d’Elvis et de Gombrowicz. On a tout lu. Depuis qu’on se 

connaît et qu’on travaille ensemble, il y a toujours des bribes 

de ses textes qui traversent notre travail, il y a toujours un 

peu de Gombrowicz. 

Qu’est-ce qui vous intéresse dans l’œuvre 

de Gombrowicz 

Xavier Boussiron : Une posture qui dépasse la littérature, 

une drôle de manière de gérer la philosophie et son 

écriture font de lui plus un artiste qu’un écrivain. Il ressort de 

son fonctionnement une énergie très forte. Nous avons pris 

“Les envoûtés” comme base du “Gombrowiczshow”. “Les envoûtés” 

manient un esprit parodique très fort : faire un roman 

dans le ton d’un roman de gare (comme il le dit lui-même) 

mais dans lequel il arrive à réinsuffler les choses essentielles 

à sa démarche artistique. Dans “Les envoûtés” on retrouve 

les notions propres à Gombrowicz : une espèce de drôle de 

matière psychique qui est à l’œuvre, une espèce de maturité 

qui est l’apanage de tous, que ce soit les personnages haut 

placés ou les plus fragiles. Ce serait une sorte de lutte des 

classes de la psychologie. 

Vous souhaitez traiter l’ensemble de 

l’œuvre, comment l’adapterez-vous 

au théâtre 

SP : Paradoxalement, ce qui nous intéressait était en dehors 

du théâtre : c’est ce qui avait rapport avec du Goya, de la 

cascade, de l’épuisement, avec du symbolisme, avec ce qu’il 

appelle le déferlement de gueules. Je trouve que ce sont des 

choses proches de ce que l’on traverse habituellement dans 

notre théâtre. Les rapports de manipulation entre les êtres, 

« Ce n’est pas 

un hommage, 

c’est comme 

si on bossait 

avec un 

collègue. Sauf 

qu’il est mort 

et que nous ne 

l’avons pas 

connu... 

mais au fond 

nous l’avons 

très bien 

compris. » 

l’idée de la peinture, les rythmes étranges, les accumulations 

puis les choses très étirées. Le point de départ de “Les envoûtés”, 

c’est lorsqu’avec un copain, Gombrowicz s’est dit : 

on va gagner du fric, on va écrire un roman de gare. Tout 

d’un coup faire une œuvre populaire s’est avéré pour lui 

beaucoup plus complexe que d’écrire pour une “élite”. Je 

trouve que c’est assez parallèle avec le travail que l’on fait 

qui peut être très critique mais aussi très simple à appréhender. 

En fait Gombrowicz parle toujours du problème de la 

forme, mais il y a aussi une sorte d’avalanche de mots, 

d’idées complexes. Pour l’écriture de notre spectacle, nous 

allons utiliser des extraits des “Envoûtés” (fil rouge de la 

pièce), des extraits des “Entretiens (Testament)”, une interview 

par Michel Polac et nos textes. Cette création est un 

hommage à Gombrowicz, une fresque autour de cet auteur. 

C’est une histoire de Gombrovicz 

XB : Ce n’est pas une biographie non plus, on ne raconte 

pas sa vie, mais il s’agit de raconter le fonctionnement de son 

œuvre. Il y a une forte pratique du mot bien sûr, mais il y a 

aussi une forte pratique de la mise en scène et de l’intrigue, 

dans la manière dont il exploite les formes préexistantes à la 

fois pour les ratatiner ou les développer. Et là c’est tout le 

problème de la parodie, savoir si nous faisons reposer notre 

travail sur des choses que nous aimons fondamentalement 

ou que nous détestons fondamentalement. 

La parodie, vous l’avez explorée avec Musset, 

ce sera de la parodie de Gombrowicz 

XB : Musset, on avait une dent contre ce qu’il représentait. 

On y allait à rebrousse poil. Le risque avec Gombrowicz, c’est 

qu’on a un très fort intérêt pour lui. Moi, je ne connais vraiment 

qu’une dizaine d’auteurs et il en fait partie. Entre Jarry, 

Brautigan, Schopenhauer, Gross. Comment le traiter C’est 

ce qu’on va essayer de résoudre. Ce n’est pas un hommage, 

c’est comme si on bossait avec un collègue. Sauf qu’il est 

mort et que nous ne l’avons pas connu... mais au fond nous 

l’avons très bien compris. 

Parcours 

Xavier Boussiron, diplômé des 

Beaux-Arts de Bordeaux, a créé notamment 

des concerts performances 

de “série B” sous le titre “Menace de 

mort et son orchestre”. 

Sophie Perez, diplômée de l’ESAT 

et ancienne pensionnaire de la Villa 

Médicis de Rome, développe un travail 

autour de lieux et de textes atypiques. 

Ensemble, ils conçoivent, réalisent 

entre autres “Leutti” (conférence sur 

les maladies nerveuses), “Le coup du 

cric andalou” au Manège de Maubeuge 

et au Centre Georges Pompidou, 

“Laisse les gondoles à Venise” au 

Théâtre National de Chaillot, puis “Enjambe 

Charles” au Centre Pompidou 

en 2007 et 2008. En 2007, ils ont créé 

aux Subsistances “Faire mettre” lors 

du Week_End Ça Change ! Au Festival 

d’Avignon 2008, ils collaborent à la 

création d’Olivier Dubois intitulée 

“Faune(s)”. 

Ecrivain polonais d'avant-garde, exilé 

en Argentine à 35 ans, Witold 

Gombrowicz (1904-1969) revendique 

les libertés et la créativité individuelles 

dans ses œuvres. Ses romans 

et pièces de théâtre sont caractérisés 

par une analyse psychologique profonde, 

un certain sens du paradoxe, 

un ton anti-nationaliste et absurde, 

voire insolemment léger et gai. Auteur 

des romans “Ferdydurke” en 1936, 

“La Pornographie” en 1960, “Cosmos”, 

1964 (Prix International de Littérature 

en 1967) et des pièces “Yvonne, 

Princesse de Bourgogne” en 1938, 

“Le mariage” en 1965, “Opérette” 

en 1967. 

Distribution 

Conception : Sophie 

Perez et Xavier Boussiron. 

Textes : Witold Gombrowicz, 

Sophie Perez, Xavier 

Boussiron. Scénographie : 

Sophie Perez et Xavier 

Boussiron. Costumes : 

Sophie Perez et Corine 

Petitpierre. Musique : 

Xavier Boussiron. Images 

et régie générale : Laurent 

Friquet. Lumière : Fabrice 

Combier. Avec : Sophie 

Lenoir, Stéphane Roger, 

Gilles Gaston-Dreyfus, 

Françoise Klein, Marlène 

Saldana ; et les musiciens : 

Marie-Pierre Brébant, Xavier 

Boussiron (distribution en 

cours). Régie lumière : 

Jérôme Delporte. Son : 

Sébastien Villeroy. Régie 

plateau : Anne Wagner dit 

Reinhardt. Administration : 

Sophie Pulicani. 

Coproduction et résidence : Les 

Subsistances / Lyon / France. 

Création et résidence : Compagnie 

du Zerep, Théâtre National 

de Chaillot, Nouveau Théâtre 

d'Angers – Centre Dramatique 

National des Pays de la Loire, 

CNDC Centre national de danse 

contemporaine - Angers, Centre 

National de Création et de Diffusion 

Culturelles de Châteauvallon. 

Avec le soutien d’ARCADI.

16 | 17 

théâtre d’objet 

« À notre insu » 

Turak / Michel Laubu / 

Musique de Rodolphe Burger 

création 

tout public 

Des couteaux qui chutent, des disparitions, dans chaque maison des indices. “A notre insu” est 

construit comme une intrigue policière, comme une reconstitution des faits dont les spectateurs 

deviennent les témoins, voire les suspects. Mais pas d’angoisse dans ce monde de suspens. 

Michel Laubu possède une tendresse inégalée pour ce petit monde qu’est l’île ou le quartier, pour 

les trognes et leurs vieilles habitudes, leurs collections de vieilles casseroles et de toiles cirées. 

Il poursuit son chemin avec Rodolphe Burger qui a écrit des morceaux de musique pour chaque 

indice. Sur scène des marionnettes, des comédiens, des musiciens pour démêler avec 

émerveillement les écheveaux de nos petits meurtres intimes. 

représentations du 2 au 13 décembre 08 à 20h (relâche les 7 et 8) 

Durée 

1h environ 

Tarifs 

121 / 91 / 61 



Stage théâtre d'objet (p.26) : 

ven 17 & sam 18 oct 08 

Visite (ré)créative : 

sam 15 nov à 16h 

Soupe à la répèt' : 

lun 24 nov à 19h30 

Babel : jeu 4 déc à l'issue 


Résidence 

du 3 nov au 13 déc 08 

www.turak-theatre.com

Interview 

Pouvez-vous nous raconter ce que vous 

savez d’“A notre insu” 

Michel Laubu : Au-delà du travail habituel, celui de réunir 

des objets, des dessins, comme lorsqu’on fait de l’archéologie, 

le travail plus spécifique lié à cette pièce est en cours. 

C’est une enquête policière et l’on travaille comme si l’on 

menait l’enquête : on a des pièces à conviction, des présomptions 

d’innocence... C‘est le prolongement de l’aventure 

autobiographique d’“Intimae” où je parle d’une île en Moselle, 

à force de travailler là-dessus j’apprends à aimer cet endroitlà. 

Le point de départ est une fiction, une île rebaptisée “l’île 

aux poignardés” parce qu’un jour les gens sont retrouvés 

couchés au sol avec un couteau de cuisine ordinaire dans le 

dos. On sait que personne n’a quitté l’île, ils sont donc tous à 

la fois victimes et suspects. C’est un peu la population de la 

Moselle, au moment où on a fermé tous les puits de mine : 

une population poignardée. Tout à coup des couteaux sont 

tombés du ciel et les ont cloués sur place. Souvent je travaille 

de manière assez naïve, je construis et je comprends les 

choses dans un deuxième temps. Là, j’ai réalisé assez vite ce 

dont je voulais parler. Avec le développement industriel, mes 

grands-parents maternels sont venus d’ex-Yougoslavie dans 

des conditions terribles pour travailler dans les mines de 

charbon. Et puis on a fermé les puits de mine et on les a laissés. 

Plus besoin d’eux, on les a abandonnés. Je crois qu’inconsciemment, 

j’avais envie de parler de ça. 

Comment se construit l’intrigue policière 

ML : Sur cette île il y a quatre maisons et je me suis inspiré 

des voisins des quatre maisons autour de celle de mes parents 

: M et Mme Schlichter, M Kieffer, Mme Héléna. Sur le 

principe de l’enquête policière, on va faire une reconstitution 

de ce qui s’est passé dix minutes avant le crime pour chercher 

une piste mais on ne va en trouver que des fausses. Les 

personnages manipulent sans arrêt des couteaux de cuisine 

mais le danger est ailleurs, ils ne le sentent pas venir. On va 

faire quatre fois la reconstitution, les dix mêmes minutes vues 

dans chaque maison. 

C’est la première fois que vous vous 

confrontez à la narrativité, n’est-ce pas 

ML : Oui et ça permet de rester sans texte, pour moi c’est 

un exercice. Comment raconter, donner les signes. J’aime 

bien ce côté elliptique, puzzle. Il y a un côté amusant de la 

reconstitution parce qu’on travaille avec des marionnettes. 

Finalement tous nos spectacles sont des reconstitutions. 

« S’amuser 

à décaler, 

mettre en 

mouvement, 

regarder 

comment 

s’écrit 

l’image. 

C’est pour 

cela je crois 

que le théâtre 

d’objet 

m’intéresse : 

écrire avec 

le hors cadre, 

montrer 

les outils. » 

S’amuser à décaler, mettre en mouvement, regarder comment 

s’écrit l’image. Dans le théâtre d’objet, on travaille sur 

le hors cadre du récit : le spectateur voit ce qui permet de 

raconter et cela raconte d’autres choses. On fait les nuages 

mais les nuages se fabriquent avec un bout de coton. Le bout 

de coton tient avec une vieille pince multiprise et la poésie 

même naît de ça : du coton et de la pince. C’est pour cela je 

crois que le théâtre d’objet m’intéresse : écrire avec le hors 

cadre, montrer les outils. 

Et côté musique 

ML : C’est Rodolphe Burger qui a écrit la musique. C’est 

un opéra noir, comme roman noir mais aussi comme gueule 

noire. La dramaturgie est complètement liée à la partition et 

ce n’est pas une musique écrite sur un spectacle, la musique 

le précède. C’est aux acteurs d’essayer de rentrer là-dedans, 

on va fouiller et utiliser cette musique comme pièce à conviction. 

Rodolphe a écrit quatre morceaux de dix minutes pour 

les quatre reconstitutions. Physiquement, il ne peut pas être 

sur le plateau durant les représentations, on a donc imaginé 

une bande son avec deux musiciens qui jouent en direct, en 

dialogue avec celle-ci. Quatre bandes sont les ambiances de 

chaque maisonnée. Il a posé quatre événements sonores qui 

arrivent exactement au même moment sur chaque morceau. 

Les comédiens devront travailler avec cette contrainte. 

Cela fait beaucoup de contraintes de jeu 

ML : Oui, des contraintes... et des zones d’ombre mais elles 

sont très définies. D’habitude tout s’écrivait avec les comédiens 

sur le plateau, au premier jour des répétitions tout était 

encore possible... Ce cadre fixe, c’est une nouvelle manière 

d’écrire. 

Distribution 

Auteur, metteur en scène, scénographe 

: Michel Laubu Avec la 

complicité d’Emili Hufnagel. Interprètes 

: Acteurs / Laurent Bastide, 

Carlo Bondi, Henri Bruère-Dawson, 

Jean-Pierre Hollebecq ; Acteurs-musiciens 

/ Frédéric Roudet, 

Laurent Vichard. Construction 

décors et personnages : Emmeline 

Beaussier, Charly Frénéa. 

Composition musicale : Rodolphe 

Burger, avec la participation 

de Marco De Oliveira. 

Lumières, son et régie générale : 

distribution en cours. Production : 

Turak Théâtre. 

Coproduction et résidence : Les Subsistances 

/ Lyon / France. Production : 

Turak Théâtre. Coproduction : Le 

Volcan - Scène nationale du Havre, La 

Comédie de Béthune - Centre Dramatique 

National, Le Bateau Feu - Scène 

nationale de Dunkerque, L'Allan - Scène 

nationale de Montbéliard. Création en 

résidence : Les Subsistances / Lyon / 

France, L'Allan - Scène nationale de 

Montbéliard. Avec le soutien de : 

l'ADAMI et du CNT - aide à la création - 

(demande en cours). Le Turak est en 

convention avec le ministère de la Culture 

et de la Communication, D.R.A.C. Rhône- 

Alpes et la Région Rhône-Alpes. 

Il est subventionné par la Ville de Lyon et 

reçoit régulièrement le soutien de Culturesfrance 

pour ses projets à l'étranger. 

Parcours 

Michel Laubu est le guide officiel 

de la Turakie, ethnologue, linguiste, 

archéologue et en tout cela artiste. Il 

invente un théâtre mêlant la marionnette 

et le théâtre d’objet. Dès son 

premier spectacle, le Turak impose sa 

vision d’un théâtre au foisonnement 

imaginaire rare. Depuis quelques années, 

Michel Laubu s’interroge sur 

le renouvellement des dispositifs 

scéniques, il affirme sa volonté de 

développer de nouveaux champs 

d’écritures, de nouveaux outils permettant 

au théâtre d’objet de garder 

ses qualités d’intimité tout en développant 

des formes de plus grande 

envergure. Ce qui intéresse particulièrement 

Michel Laubu dans le travail 

avec les marionnettes, c’est la 

silhouette qui est derrière, l’ombre 

de celui qui tient l’objet, qui le met 

en mouvement. Les comédiensmarionnettistes 

font corps avec leurs 

créations et l’on peut admirer la 

coordination de leurs gestes, l’habileté 

et la grâce de leurs mouvements, 

leur façon de faire jaillir la poésie 

et la magie de presque rien.

18 | 19 

théâtre musical-art brut 

création 

« Tuer la misère » 

Alexis Forestier & Charlotte Ranson / 

Les Endimanchés & André Robillard 

Un monde de créatures étranges, des langues extra-terrestres, des machines de guerre faites de 

bois et de matériaux de récupération : c’est l’univers d’André Robillard, artiste de l’art brut révélé 

par Jean Dubuffet. Ce monde à part, immense, construit dans l’intimité d’une chambre ne pouvait 

qu’entrer en écho avec celui d’Alexis Forestier. Sa musique et son théâtre sont faits depuis longtemps 

d’obsessions douces, d’échos sensibles et de grammaires plantés sur scène. Avec Charlotte 

Ranson, Alexis Forestier invite Robillard au centre du plateau et accompagne son foisonnant imaginaire. 

Une traversée fertile du langage en terres erratiques pour ces trois artistes hors normes. 

représentations du 27 au 31 janvier 09 à 20h 

Durée 

1h30 environ 

Tarifs 

121 / 91 / 61 



Visite (ré)créative : 

sam 10 jan 09 à 16h 


lun 19 jan 09 à 19h30 

Babel : jeu 29 jan à l'issue 


Résidence 

du 5 au 31 jan 09

Interview 

Comment est né le projet « Tuer la misère » 

entre André Robillard & Les Endimanchés 

Alexis Forestier : Il est né de la rencontre insoupçonnée 

avec André Robillard. Charlotte Ranson m’a parlé de Robillard 

qu’elle avait rencontré à Fleury-les-Aubrais en banlieue d’Orléans. 

Je connaissais ses œuvres de même que certains de 

ses enregistrements. On s’est donc rendu chez lui, en visite, 

à Fleury-les-Aubrais, il vit dans l’enceinte de l’hôpital psychiatrique 

où il a été placé à l’âge de neuf ans par ses parents 

et a passé sa vie. Dans les années soixante, on lui a 

« Il se saisit des conflits de l’histoire pour faire 

œuvre, les sublimer et puis tuer la misère : tuer 

la misère intime et régler quelque chose de la 

misère du monde. » 

Distribution 

Avec : Alexis Forestier, Emma 

Juliard, Charotte Ranson, Antonin 

Rayon, André Robillard. 

Conception : Alexis Forestier, 

Charlotte Ranson, en collaboration 

avec André Robillard. 

Lumière : Emma 

Juliard. Musiques originales 

: Alexis Forestier. Dispositif 

sonore et musical : 

Antonin Rayon. Régie Plateau 

: Laure Couturier. 

Coproduction : Compagnie Les 

Endimanchés, ARCADI (Action 

Régionale pour la Création Artistique 

et la Diffusion en Ile de 

France). Coproduction & résidence 

: Les Subsistances / 

Lyon / France. Avec le soutien 

de : La Fonderie au Mans. La 

compagnie Les Endimanchés est 

conventionnée par la DRAC Ilede-France 

- ministère de la Culture 

et de la Communication. 

Parcours 

Alexis Forestier, metteur 

en scène et musicien, et sa 

compagnie Les Endimanchés, 

mènent depuis plusieurs 

années une recherche 

théâtrale autour de la relation 

texte / musique. 

A partir de textes de Gertrude 

Stein, Franz Kafka, 

Henri Michaux, René Char..., 

ils explorent des territoires 

qui les conduisent vers des 

formes scèniques proches 

du concert et de la performance. 

En 2005, ils créent 

aux Subsistances “Sunday 

Clothes”, présentent “Elisavieta 

Bam” (de Danii Harms) 

proposé de travailler pour la station d’épuration de la clinique, 

dès lors il a commencé à dessiner ou à construire des engins 

de guerre et des fusées, à bâtir son œuvre. Avec des matériaux 

ramassés à droite et à gauche, il a commencé à fabriquer 

ses premiers fusils. Aujourd’hui, il vit dans une petite 

maison-atelier, un trois pièces totalement saturé de ce qu’il 

ramasse et conserve avec soin. “Il ramasse tous les débris du 

monde”, comme le dit Jean Oury à propos d’Auguste Forestier, 

pour se réengendrer, se reconstruire lui-même. Je suis 

arrivé au cœur de cette complicité entre Charlotte et André. 

J’ai été invité à y entrer et à former avec eux cette petite 

constellation. 

Comment s’est formé votre projet 

commun 

AF : La rencontre avec André a provoqué une chose assez 

curieuse, c’était comme si je retrouvais certains arrièremondes 

qui avaient constitué Les Endimanchés à leur 

origine : l’imaginaire lié à l’enfance, une curiosité pour les 

musiques traditionnelles ou folkloriques, un attrait pour la 

culture populaire. Aussitôt, une sympathie s’est instaurée 

parce qu’André est extrêmement accueillant, prêt à déployer 

le monde qui est le sien, formé de ressassements, de stéréotypies 

et débordant à la fois d’une générosité, d’une drôlerie 

sans égal. C’est comme si j’avais eu des dispositions particulières 

dans la mesure où son univers m’était familier. Il a une 

propension naturelle à se mettre en jeu, il est toujours en 

train de raconter des histoires qui contiennent ou déploient 

et reprennent “Claire” de 

René Char au Festival 

d’Avignon 2007. 

Depuis 1999, Charlotte 

Ranson met en scène ses 

propres textes au sein du 

Théâtre de la valse. Courant 

2006, elle rencontre André 

Robillard à l’hôpital psychiatrique 

de Fleury-les-Aubrais 

(banlieue d’Orléans). Entre 

eux se bâtit une grande amitié. 

En 2007, elle présente 

André Robillard à Alexis 

Forestier. 

André Robillard appartient 

à la “constellation de 

l’art brut”, dont les œuvres 

ont très tôt intégré les collections 

rassemblées par 

Jean Dubuffet. Elles sont 

exposées à Lausanne au 

Musée de l’Art Brut, mais 

également présentes dans 

les collections de l’Aracine 

et de l’abcd. Outre ses fusils 

faits de matériaux de récupération, 

ses collections 

d’objets divers et insolites 

constituent un espace imaginaire 

en équilibre instable... 

Musicien autodidacte, il 

pratique l’accordéon et 

s’accompagne d’un chant 

à la fois guttural et curieusement 

mélodieux. 

sa propre histoire. C’est en partie pour cela que nous avons 

appelé le spectacle “Tuer la misère”, car il raconte toujours 

et sous différentes formes une existence mal engagée et 

cette possibilité soudainement aperçue d’accéder à la création 

qui lui permet de s’extraire, “de balayer” la souffrance. 

Elle constitue chez lui un territoire abandonné ou du moins 

mis à distance grâce à la création. 

C’est votre travail au service de l’œuvre 

de Robillard 

AF : Nous éprouvions la nécessité de convoquer des arrièreplans 

qui allaient donner la mesure de ce qui peuple l’imaginaire 

d’André. Un imaginaire rempli de souvenirs de la 

guerre, sous la forme de signifiants un peu usés, de signes 

déposés par l’Histoire, d’éléments dont il se saisit pour élaborer 

ses fusils, construire ses dessins : l’aviation russe, les 

allemands, Hitler. Il a une mémoire de la guerre, de ce qui 

lui a été contemporain mais ce n’est pas une conscience 

politique, c’est une accumulation d’événements qui manifeste 

une persistance des blessures de l’Histoire. Il se saisit des 

conflits de l’histoire pour faire œuvre, les sublimer et puis 

tuer la misère : tuer la misère intime et régler quelque chose 

de la misère du monde. 

Comment se fera la construction entre 

votre univers et celui d’André Robillard 

AF : Nous cherchons à construire une unité de langage à 

partir d’éléments hétérogènes. La musique y prend une place 

essentielle grâce à la complicité aïgue d’Antonin Rayon. C’est 

une sorte de va-et-vient entre une parole brute et un montage 

complexe dans ses articulations. Il faut que l’on puisse 

voir l’arrière-plan de l’Histoire sur un autre mode que celui 

d’André. Il y a des lieder de Eisler, les bruissements de la 

guerre, le murmure des chants révolutionnaires. Leur présence 

révèle la faculté d’André à se saisir de ces motifs pour 

en faire un support de jeu et d’invention. Avant même de 

commencer le travail, nous nous étions penchés, Charlotte et 

moi, sur des textes de Celan. Certains poèmes avaient une 

résonance très forte avec les obsessions d’André, et sa capacité 

de résistance, l’expérience de la Shoah ayant chez Celan 

altéré les paysages intimes. Ce qui est communément perceptible 

dans l'écriture de Celan et la vie de Robillard est 

cette part irréductible du vivant, dès lors que s'est joué un 

combat pour tenir par-delà les secousses de l'histoire. Le 

combat d'André se situe à cet endroit où il n'a cessé de 

“contre-attaquer pour détruire la misère” et d'élargir son territoire 

de par les ramifications liées à son œuvre : aller vers le 

monde, faire venir le monde à lui, imaginer au-delà du monde 

palpable.

20 | 21 

« Danser en rond » 

2 créations / 2 artistes 

Singulier, rond, grassouillet, potelé… que de circonvolutions pour dire le “gros”, qui plus est s’il est 

danseur. Thomas Lebrun et Doris Uhlich, tous deux danseurs et chorégraphes enthousiasmants, ne 

correspondent pas aux canons esthétiques en vigueur. Ils ont décidé de placer cette non-conformité 

aux normes au centre de leurs créations. En avant pour de la danse qui libère les corps, tous les 

corps, avec humour et virtuosité. 

1. « Itinéraire d’un 

danseur grassouillet » 

Thomas Lebrun / Cie Illico 

création 

Combien y a-t-il de danseurs gros Avez-vous connu 

un ancien danseur gros Trouvez-vous normal qu'il y 

ait des danseurs gros Vous regardez quoi, chez un 

danseur Un danseur doit être beau de gueule, mais 

surtout de corps, car c'est son corps que l'on regarde. 

Il faut quand même qu'il nous fasse fantasmer un minimum... 

non Et on ne va pas fantasmer sur un corps 

"gras" puisqu'on n'aimerait pas l'avoir. Est-ce que le 

spectateur se pose ces questions Thomas Lebrun 

est danseur… on le dit, il se dit gros. Il est aussi virtuose 

et bourré d’humour. C’est pourquoi, il nous invite à sa 

conférence documentaire dansée sur le danseur en 

surcharge pondérale. Un moment de danse en forme 

de manifeste délirant contre la normalité des corps. 

représentations du 5 au 10 mars 09 à 21h (relâche le 8) 

Durée 

1h15 environ 

Tarifs 

121 / 91 / 61 



Stage danse contemporaine 

(p.26) : ven 3 et sam 4 oct 

Babel : lun 9 mars à l’issue 


Résidence 

du 9 fév au 10 mars 09 

www.cieillico.com

« Danser en rond » du 5 au 10 mars 2009 

Interview 

Comment ce projet est-il né 

Thomas Lebrun : J’ai commencé la danse en amateur 

quand j’avais 7 ans, et tout le monde se foutait de moi parce 

que j’étais un garçon et que j’avais toujours l’air con dans les 

costumes. C’était rude à assumer. Dans n’importe quelle association, 

quand la petite grosse monte sur le plateau ça fait 

rire tout le monde. Quand j’ai voulu passer la “médaille d’or” 

au Conservatoire, j’ai été obligé de porter un justaucorps académique 

bleu, à l’époque, je devais faire une centaine de 

kilos. On m’a demandé de mettre une ceinture pour tenir mon 

ventre quand je courais, sauf que je ne pouvais plus bouger 

car la ceinture me serrait mortellement. Dès que je m’inclinais, 

j’étais coincé par mes bourrelets qui se bloquaient sur 

ma ceinture. Pour le solo de variation libre, j’avais un beau 

costume en soie noire, il a craqué, je me suis retrouvé la 

cuisse et le début des fesses à l’air pendant l’examen... mais 

je ne m’en étais pas rendu compte. J’ai quand même eu mon 

examen et j’étais très fier : je me suis dit même les gros peuvent 

avoir la médaille d’or ! Je militais pour mon état en 

quelque sorte. Encore aujourd’hui, même en tant que professionnel, 

les gens continuent de m’embêter avec ça. On dit 

que la danse contemporaine est ouverte à tous mais ce n’est 

pas toujours le cas, à tous niveaux. 

C’est une manière de régler vos 

comptes, ce spectacle 

TL : Un danseur gros fait tout de suite rire alors que je 

suis persuadé qu’il y aurait beaucoup plus de danseurs 

gros si on les laissait danser. Au Conservatoire ou 

à l’Ecole Supérieure, on vous répète tout le 

temps qu’il faut être mince pour être beau sur 

scène. 

Mais ça peut être beau un 

gros danseur, non 

TL : Bien sûr ! Mais pour cela il faut 

d’abord qu’on le laisse se sentir beau. Et on 

entend si souvent que c’est moche et qu’il 

ne faut pas être comme ça, que c’est difficile 

d’être un danseur généreux et rond. 

C’est cette trajectoire-là que 

vous aviez envie de raconter 

TL : C’est raconter ça bien sûr, mais pas 

forcément dans un style narratif. C’est plutôt 

mettre en jeu des situations, des petites 

histoires. 

Des situations de danse 

TL : Il y aura beaucoup de danse mais 

aussi des petits débats, des tables rondes 

(rires) souvent accompagnés de preuves 

à l’appui. Des situations qui amèneront 

des questionnements dont on parlera ou pas, 

car le plus souvent on ne parle pas de ces 

choses-là. Le danseur gros, c’est un tabou. 

C’est l’envie de modifier le 

regard ou de s’amuser avec 

soi-même 

TL : Les deux. Je ne pense pas que mon spectacle 

va modifier les regards. Questionner, gêner, peut-être. 

Quand j’en parle à des professionnels, souvent j’entends 

“oh moi les trucs d’humour j’aime pas trop” avant même que 

les choses soient faites. L’humour est facile, soi-disant. Faire 

rire ou savoir faire rire n’est pas toujours considéré comme 

un vrai travail, une écriture, surtout en danse. Moi je 

défends l’inverse. 

« Faire rire 

ou savoir 

faire rire 

n’est pas 

toujours 

considéré 

comme un 

vrai travail, 

une 

écriture, 

surtout en 

danse. Moi 

je défends 

l’inverse. » 

Ressentez-vous ce spectacle comme une 

prise de risque par rapport à ce que vous 

faites d’habitude 

TL : Je ne le vois pas comme une prise de risque. C’est un 

spectacle engagé, excentrique, et où la finesse n’est pas la 

première chose que l’on voit. Ça fait longtemps que lorsque 

je danse, je ne cherche plus à être beau. On m’a demandé 

pendant longtemps d’arriver à être séduisant, attirant mais 

mon corps est mon atout et mon désavantage à la fois. Avec 

le corps que j’ai, j’arrive quand même à faire mon métier et à 

l’aimer. 

Et à vous faire aimer aussi… 

TL : Oui et pour différentes choses. Une minute de danse 

peut générer une multitude de lectures. Pour moi c’est le 

risque de toute création que d’essayer d’être au plus près de 

ce que j’ai envie de faire et me laisser surprendre aussi, pour 

aller ailleurs. J’ai des idées de départ mais ensuite tout dépendra 

de la réaction des gens dans la salle. 

L’idée de départ était celle d’une 

“conférence dansée”. Est-ce d’actualité 

dans ce spectacle 

TL : Tout à fait. Il y a un conférencier critique, dont c’est le 

métier, mais lui va danser aussi. Il y aura deux lieux sur le 

plateau : celui du débat et celui du spectacle. Il y a une mise 

en scène, un texte, ce n’est pas seulement chorégraphique, 

c’est un peu un jeu de rôles… En tout cas on sera toujours 

en académique, donc prêt à danser ! Ce sera très ludique, 

mais pas seulement. A la fois amusant et pathétique. 

Pourquoi pathétique 

TL : Parce que je le veux ! Au regard des gens, c’est une 

situation pathétique d’être un danseur gros et de s’amuser 

avec. C’est de l’intime que l’on expose et ça peut être gênant, 

ou vu comme du rentre-dedans. Pourtant le corps, tel qu’il 

est, est toujours moteur de la façon dont on danse. Que tu 

aies un corps enveloppé, rond ou sec, c’est ton bagage, 

ta matière première. 

Parcours 

Distribution 

Un spectacle initié par : Thomas Lebrun. Conception, 

chorégraphie et mise en scène : Thomas 

Lebrun. Avec au plateau : Raphaël Cottin, Angèle 

Micaux, Marlène Saldana, Philippe Verrièle et Thomas 

Lebrun. Tournage, montage et réalisation du 

documentaire : Charlotte Rousseau. Commentaires 

et textes : Philippe Verrièle et Thomas Lebrun. 

Création lumières : Jean Marc Serre. Création 

costumes : Jeanne Guelaff. Scénographie : Thomas 

Lebrun. Administration et chargée de production : 

Frédérique Marin. 

Production : Compagnie Illico/Thomas Lebrun. Coproduction 

& résidence : Les Subsistances / Lyon / France. Coproduction : 

Centre de Développement Chorégraphique de Roubaix/Danse à 

Lille, Centre Culturel Daniel Balavoine d’Arques. Avec le soutien 

de : CDC, Biennale nationale de la danse du Val de Marne - 

Théâtre de Choisy le Roy, Micadanses (Paris) pour l’accueil 

studio/résidence de recherche. La compagnie Illico est subventionnée 

par la DRAC Nord/Pas de Calais, et soutenue par le 

Conseil Régional du Nord/Pas de Calais, le Conseil Général 

du Nord. 

La compagnie Illico/Thomas Lebrun est associée au CDC / 

Roubaix / Danse à Lille . 

Après des études au Conservatoire National de Région de 

Lille, Thomas Lebrun danse auprès de Bernard Glandier, 

Daniel Larrieu, Christine Jouve et Christine Bastin. Il fonde la 

compagnie Illico en 1998, compagnie actuellement en résidence 

au CDC de Roubaix – Danse à Lille. Il collabore aussi 

avec d'autres chorégraphes (Foofwa d'Imobilité, Cécile Loyer), 

chanteurs et musiciens (Seb Martel, Camille) et affine son 

goût pour le théâtre, notamment auprès de Sophie Perez et 

Jean Lacornerie.

22 | 23 

2. « Plus qu’il n’en faut » (titre provisoire) 

Doris Uhlich 

création 

Son corps, non-conforme aux canons de la danse, la jeune chorégraphe Doris Uhlich en a fait la 

matière centrale de sa danse. Non pour théoriser, contester ou amuser : elle transmet avec vivacité 

son expérience d’un corps dansant autrement. Ses chorégraphies interrogent de manière singulière 

les notions d’équilibre ou de beauté. Elle déplace les habituels centres de gravité de la danse 

contemporaine. 

représentations du 5 au 10 mars 09 (relâche le 8) à 19h30 

Durée 

1h environ 

Tarifs 

121 / 91 / 61 




jeu 26 fév 09 à 20h30 

Babel : lun 9 mars 09 

à l’issue de la représentation de 

Thomas Lebrun 

Résidence 

du 9 fév au 10 mars 09

« Danser en rond » du 5 au 10 mars 2009 

Interview 

Pouvez-vous parler de votre travail 

de danseuse et de chorégraphe 

Doris Uhlich : J’ai étudié la danse contemporaine au 

Conservatoire de Vienne (Autriche). Je travaille depuis 2002 

avec la compagnie “Theatercombinat” basée à Vienne et 

depuis 2006, je crée mes propres projets. Je me demande 

souvent ce qui caractérise mon travail... Je suis intéressée 

par les “concepts de vie” de personnes qui ne sont ni acteurs, 

ni performeurs, ni danseurs mais “experts” dans un autre 

secteur que la danse. Je m’intéresse au mouvement et au 

corps comme source de communication et de confrontation 

avec eux. Lorsque je travaille avec ces personnes, j’entre en 

conversation avec elles et je rends cette rencontre lisible sur 

scène. Par exemple, j’ai travaillé sur les codes du ballet 

classique (“Spitze”). J’ai alors appris la danse sur pointe à 30 

ans, et j’ai recherché une ballerine âgée qui a rechaussé ses 

chaussons pour l’occasion ainsi qu’un danseur de ballet qui a 

dansé un pas de deux avec moi. Une autre fois, j’ai travaillé 

avec un jardinier sur les thèmes des “jeunes plants” et de 

“croître” – je dansais “flashdance” pour lui et il me donnait 

son feedback, un feedback botanique sur la notion de croître 

mais qui pouvait faire référence aux jeunes chorégraphes. 

Dans quelle mesure la non-conformité 

du corps concerne votre danse 

DU : Je ne suis pas mince. Je pèse plus que la plupart des 

danseuses que je connais. Quand j’ai eu mon diplôme, le directeur 

du Conservatoire m’a dit : “Doris, pourquoi es-tu si 

grosse Tu es bonne mais trop grosse. J’ai toujours cru que 

tu voulais devenir danseuse.” Moi, j’ai toujours pensé : “Pourquoi 

devrais-je perdre du poids Je peux faire tout ce que 

les danseuses minces font.” Aujourd’hui, je suis danseuse, 

performeuse et chorégraphe. Je travaille souvent avec des 

non-professionnels, des personnes âgées ou n’étant jamais 

montées sur scène. J’imagine que c’est un moyen pour moi 

de chercher à transformer la non-conformité, inhabituelle sur 

scène, en “normalité”. Cette "normalité" issue de la nonconformité 

est un état très délicat et instable sur scène. Il est 

intéressant de voir où va le travail lorsque la non-conformité 

n’est plus aussi présente. 

« La beauté en danse n’a rien 

à voir avec un corps parfait qui 

bouge parfaitement. » 

Quel est votre projet pour 

Les Subsistances 

DU : Je vais continuer à travailler sur un projet que j’ai montré 

une fois à Vienne début 2007. C’est le premier projet dans 

ma carrière où mon nom était écrit dans la presse et où j’ai 

eu un article. J’étais un peu surprise – je ne comprenais pas 

pourquoi le critique trouvait important d’insister sur le fait que 

mon corps était rond. Je pense que dans certains de mes 

projets, la masse de mon corps est un matériau et un fait qui 

sont fondamentaux, mais ce n’était pas le cas là. J’y travaillais 

avec des personnes âgées sur des gestes de “toucher” 

dans les films, des gestes de stars de cinéma, ou sur des 

films de leur jeunesse. C’est le point de départ du projet pour 

Les Subsistances. 

Parcours 

Doris Uhlich, née en 1977, étudie la 

pédagogie de la danse contemporaine au 

Conservatoire de Vienne (A) de 1997 à 2001. 

Elle est membre de la compagnie Theatercombinat 

depuis 2002. Elle participe à de 

nombreux projets chorégraphiques au Hebbeltheater 

de Berlin. Elle remporte la Bourse 

danceWEB à Impulstanz en 2004, est 

accueillie en résidence en 2005/2006 au 

imagetanz/dietheater de Vienne (A) pour l’un 

de ses projets solos “insert.eins/eskapade”, 

puis au Impulstanz pour “Dans in Kortrijk” 

en novembre 2005. Au Brut (Vienne), elle 

a présenté “Spitze” en 2008. 

La danse a-t-elle un lien avec la beauté 

Si oui, lequel 

DU : Il est intéressant de réfléchir à ce qui est considéré 

comme magnifique sur scène : la synchronicité de nombreux 

danseurs, l’expression d’émotion personnelle… et à quelle 

période ça l’est. Penser aux “magnifiques corps sur scène”... 

le danseur professionnel est aussi un être humain privé qui 

est influencé par les médias. Je pense que l’idéal de “beauté” 

à notre époque est tourné vers les corps, et donc vers les 

corps de la plupart des danseurs. D’un côté, la beauté est un 

terme subjectif ; de l’autre, elle a des critères très clairs. 

C’est pareil avec le terme “danse” – pour moi, la danse peut 

commencer quand vous marchez, quand la marche est inscrite 

dans une chorégraphie et marque sur scène un mouvement 

qui crée du temps et de l’espace. Pour d’autres 

personnes, la danse est autre chose. “La beauté en danse” 

n’a rien à voir avec un corps parfait qui bouge parfaitement. 

Je recherche une forme de beauté qui apparaît par concentration 

ou confrontation. Par exemple, j’ai travaillé une fois sur 

une chorégraphie au sol avec un très vieil homme. La chorégraphie 

était très fragile. Sa concentration pour réaliser les 

mouvements et la danse m’ont amenée à dire : “c’est magnifique”. 

Distribution 

Chorégraphie : Doris 

Uhlich. Avec : Frédéric 

Nedoma-Ohnhäuser, Doris 

Uhlich, Werner Vockenhuber... 

(distribution en cours). 

Coproduction et résidence : Les 

Subsistances / Lyon / France

Week - End Ça Tcha 

24 | 25 

23.24.25.26 avril 09 Créations / Perfo 

2 ème Week_End des Langues 

Des artistes français ou étrangers, des 

lyonnais d’ici ou d’ailleurs parlant créole, 

ouzbek, arabe ou anglais… 

Au programme 

. Plus de 10 créations en 

danse, théâtre, cirque : 

Big Dance Theater (US), Jade 

Duviquet & Cyril Casmèze / 

Cie du singe debout (F), Dan 

Safer (US), Joachim Latarjet / 

Cie Oh ! Oui (F), Yuval Pick / 

The Guests Company (F-IL), 

Massimo Furlan (CH), Odile 

Darbelley & Michel Jacquelin / 

Cie Arsène... 

. Des projets avec 

les habitants : 

- Une trentaine de cours 

de langue minute 

- Des yourtes à contes 

- Les ritournelles en 

langues maternelles 

. Et cette année, quelques 

rudiments et création 

autour du langage des 

animaux 

L’édition précédente en images : 

Programmation en cours 

Documents 

disponibles 

à partir de 

février 2009

tche ! 

rmances / Spectacles 

projets artistiques / édition 09 

Appel aux participants ! 

Lyonnais d’ici ou d’ailleurs, votre langue maternelle nous 

intéresse. Nous vous invitons à participer à l’un des projets 

qui feront la richesse du Week_End Ça Tchatche ! 2009 

Rétrospective des projets réalisés 

lors de l’édition précédente : 

je souhaite participer à : 

« Les Boîtes » 

réalisé par Daniel 

Aschwanden & Peter 

Stamer avec plus 

100 bénévoles / 

participants. 

« Les lois de 

l’hospitalité » 

d’après un texte 

d’Olivia Rosenthal 

et mise en scène 

de Marie Vialle (avec 

plus de 20 bénévoles / 

comédiens non 

professionnels). 

« Les cours de 

langue minute » 

avec plus de 

20 professeurs 

bénévoles. 

« Ritournelles » 

avec Joachim Latarjet 

Berceuses ou chants de protestation, autour des ritournelles 

de l’enfance en langues maternelles, Joachim Latarjet invente 

des séquences de chant et de théâtre qui seront jouées lors 

du Week_End Ça Tchatche ! 

« La yourte à contes » 

Vous connaissez des contes de votre pays d’origine et vous 

avez envie de les raconter La yourte à contes est faite pour 

vous. 

« Les cours de langue minute » 

Ouzbek, créole, mooré, afghan, francoprovençal, hongrois, 

polonais, berbère, grec, patois lyonnais, bulgare, mandarin... 

En 20 min maximum, apprenez aux spectateurs dix expressions 

incontournables pour se débrouiller dans votre langue 

maternelle. Une trentaine de professeurs amateurs et 

bénévoles parlant les langues les plus diverses viennent 

les partager avec les spectateurs et échanger un peu de 

leur culture. 

Vous souhaitez chanter, 

raconter, transmettre... Contactez-nous au 

04 78 30 37 39 / tchatche@les-subs.com

26 | 27 

Pratique artistique pour artistes a 

Ateliers / stages : Théâtre d’objet / Magie / Manipulation de matières / Acro 

Les Week_Ends de pratique / à partir de 15 ans 

Pratique artistique pluridisciplinaire : 

2 cycles aux Subsistances 

d’octobre 08 à janvier 09 / ven 19h-22h + sam 10h-17h / tous niveaux 

1 cycle = 3 week-ends de pratique artistique autour d’un même thème avec les artistes qui font la saison des Subsistances : 

une manière d’envisager la pratique amateur comme une véritable invitation à la création. Vous pouvez choisir un ou plusieurs 

week-ends, ou mieux un cycle entier ou plus. 

Cycle “L’art de la manipulation” 

Théâtre d’objet_ 

Laurent Bastide / Turak 

17/18 octobre 08 

Une proposition autour d’un travail gestuel où 

le corps du comédien se mélange à des formes 

marionnettiques “habitables”. Un travail technique, 

de cœur et d’écoute aboutira à des improvisations 

individuelles et collectives, pour 

créer un langage imaginaire. 

Cycle “Mouvement et intimité” 

Danse contemporaine_ 

Thomas Lebrun 

3/4 octobre 08 

Seront explorées différentes possibilités de 

chercher, donner et exposer l'intime dans 

l'écriture chorégraphique et l'improvisation 

dansée, par l'humour, le décalé, le mensonge, 

la sincérité... 

Magie_ 

Thierry Collet 

21/22 novembre 08 

Il s’agira de s’initier à la prestidigitation considérée 

comme un art théâtral, en tissant des 

passerelles entre les techniques de manipulations 

magiques d’objets et la rêverie poétique 

de chacun induite par l’improvisation théâtrale. 

Théâtre_ 

David Bobee & Fred Deslias 

8/9 novembre 08 

Attention ! Sam 8 : 13h-18h, Dim 9 : 13h-18h 

+ présentation publique le 9 à 17h30. 

Inventer au fur et à mesure de la parole, du 

mouvement, de la musique, de la lumière... 

La créativité de l'interprète sera l'objet de 

ce travail sur deux jours, pour se risquer 

très vite à une présentation publique. 

Jonglage d’objets_ 

Jean-Christophe Chapon 

12/13 décembre 08 

Ouvrir des temps d’expression par la technique 

jonglée, par le déplacement d’objets dans l’espace 

et entre personnes. Des temps d’écriture 

permettront à chacun de construire un monde 

poétique, sensible, et de le mettre en forme 

pour inviter au partage. 

Manipulation de matières_ 

Philippe Ménard / 

Cie Non Nova 

9/10 janvier 09 

Donner une définition de l’intime par un processus 

ludique, au travers de pratiques chorégraphiques, 

de manipulations et d’analyse d’objets 

personnels ou du quotidien dits “injonglables” 

(chaussures, vêtements, cactus...). 

Cirque : 2 cycles techniques 

à l’École de cirque de Lyon* 

de janvier à avril 09 / sam 13h-17h + dim 10h-17h 

tous niveaux 

La pratique des arts du cirque implique un apprentissage technique et corporel, 

couplé à des approches d’expression singulières. Deux cycles permettent de découvrir 

ou se perfectionner à des disciplines acrobatiques d’une part, et des techniques 

de jeu d’autre part. Ils sont encadrés par des artistes professionnels. 

Cycle “Disciplines acrobatiques” 

» 

Équilibre_ Pascal Nolin 

31 janvier / 1 février 09 

Aériens_ Myriam Prager 

28 février / 1 mars 09 

Portés acrobatiques_ 

Cie Prise de Pieds 

28/29 mars 09 

*Renseignements / inscription 

École de cirque de Lyon 

Cycle “Techniques de jeu” 

Mimodanse_ 

Sébastien Hémery 

7/8 février 09 

Jeu clownesque_ 

Christophe Guétat 

7/8 mars 09 

Mise en jeu_ 

Jean-Christophe Chapon 

25/26 avril 09

mateurs 

batie / Danse / etc... 

Infos pratiques 

Les week-ends de pratique 

Les ateliers de 

création trimestriels 

ateliers hebdomadaires 

début janvier à fin mars 09 

Théâtre_ Gilles Pastor / 

KastôrAgile 

Lundi de 19h à 22h + présentation 

de travaux le 30 mars 09 à 20h. 

Niveau avancé. 

Un théâtre comme expression d’une identité, 

de nos identités invitant chacun à découvrir les 

possibilités de mettre en jeu des territoires personnels 

avec distance, autour d’improvisations 

et de textes. 

Cirque_ Johan Lescop 

Mardi de 19h à 22h. Nécessité de 

pratiquer au moins une technique. 

À partir de 15 ans. 

En partenariat avec l’Ecole de cirque de Lyon. 

Développer la créativité de chacun au sein d’un 

collectif, confronter, expérimenter, improviser, 

construire... des formes, des essais, des 

brouillons, des cathédrales... Relier le savoirfaire 

technique à la présence sur scène pour 

l'élaboration d'un langage. Jouer à inventer. 

Atelier de danse contemporaine_ 

Martin Chaput 

et Martial Chazallon / 

Compagnie Projet In Situ 

Mercredi de 19h à 21h + samedi 28 

fév de 10h à 16h30 + présentation 

de travaux le 1 er avril 09 à 20h. 

Tous niveaux. 

Une invitation à explorer la relation corpsespace 

: la position de chacun dans un espace 

de représentation, celle du spectateur, de l’artiste, 

la circulation des corps dans des espaces 

occupés par d’autres corps... Positionnezvous 

! Un travail en résonance avec le projet 

de création 2009-2010 de la compagnie. 

Pratique artistique 

pluridisciplinaire : 

2 cycles aux Subsistances 

Tarifs 

1 week-end : .................................... 70 1 

1 cycle de 3 week-ends :................. 180 1 

Matériel fourni. 

Assurance comprise. 

+ 1 invitation à 1 spectacle par week-end. 

+ 1 accès privilégié aux répétitions 

publiques, filages, rencontres avec 

les artistes durant toute la saison. 

Renseignements / inscription 

Accueil/billetterie : 

04 78 39 10 02 dès le 8 septembre 08 

Du mardi au samedi de 14h à 19h 

Cirque : 2 cycles techniques 

à l’École de cirque de Lyon 

Tarifs 

1 week-end : .................................... 70 1 

1 cycle de 3 week-ends :................. 180 1 

+ Licence Fédération Française 

des Écoles de cirque obligatoire (2,5 1/WE) 

+ Adhésion MJC (2,5 1) 

+ Certificat médical (moins de 2 mois). 


École de cirque de Lyon 

07 72 38 81 61 à partir du 8 octobre 08. 

Les ateliers de création trimestriels 

aux Subsistances 

Date 

début janvier à fin mars 09 

Tarifs 

par atelier :.................................... 210 1* 


Accueil/billetterie : 

04 78 39 10 02 dès le 8 septembre 08 

Du mardi au samedi de 14h à 19h 

* Pour l’atelier cirque de Johan Lescop 

tarif réduit 105 4 pour les personnes pratiquant une activité à l’année à l’École de cirque de Lyon 

et pour les personnes prenant 2 cycles 3 week-ends aux Subsistances ou à l’École de cirque de Lyon. 

+ Licence Fédération Française des Écoles de cirque obligatoire (10 4) 

+ Certificat médical (moins de 2 mois). 

théâtre / danse / cirque 

Assurance comprise (sauf cirque). 

+ 1 invitation à 2 spectacles. 

+ 1 accès privilégié aux répétitions 

publiques, filages, rencontres avec 

les artistes durant toute la saison. 

+ le tarif réduit sur les autres spectacles 

de la saison. 

Enfants / Ateliers d’initiation aux arts du cirque 

Acrobatie, aérien, jonglage 

et équilibre_ Pascal Nolin 

Les mercredis de Sept. 08 à Juin 09 

Tous niveaux / de 5 à 12 ans 

L’atelier est basé sur la créativité et la pratique 

corporelle, sur la découverte des différentes 

techniques des arts du cirque. 

En partenariat avec l’Ecole de cirque de Lyon. 

Les mercredis après-midi 

à partir du 24 Sept. 08 

14h-15h15 / 5-7 ans / tous niveaux 

15h15-16h30 / 8-12 ans / débutants 

16h30-18h / 8-12 ans / avancés 

COMPLET

28 | 29 

Médiation... Une question de rencon 

Enseignement - Structures sociales - Associations - Entreprises 

Les Subsistances accueillent des artistes en résidence tout au long 

de la saison. C’est à partir de leurs recherches et leurs réflexions 

que s’élaborent les mesures d’accompagnement à la création pour 

les publics les plus larges, avec l’exigence d’être au plus proche 

des préoccupations de chacun. C’est ainsi que nous imaginons des 

propositions de rencontres avec les arts vivants, à travers la découverte 

d’un univers artistique, d’une thématique, d’une discipline pour 

vous apporter un autre regard, un regard décalé sur les enjeux de l’art 

ou des questions de société. Et c’est aussi à travers ces échanges 

que les artistes nourrissent leur travail créatif. C’est un cheminement 

à double sens où chacun apporte à l’autre, et c’est dans ce double 

enjeu que la rencontre, l’émotion et le sensible surgissent. 

Des propositions 

Présentation de saison 

à domicile 

Nous venons dans votre association, CE, 

classe... présenter la saison des Subsistances. 

Une façon vivante de faire son choix 

dans la programmation ou de mobiliser vos 

publics pour une sortie spectacle. 

Pratique artistique 

Dans le cadre d’un partenariat construit dans 

la durée, la pratique permet d’entrer dans 

ce qui fait l’énergie et le sens de la création 

contemporaine. Ces ateliers, encadrés par 

des artistes, ont lieu dans l’un des studios 

de pratique. 

Dossier pédagogique 

Un dossier illustré pour préparer la venue 

d’un groupe. Vous trouverez des repères sur 

le spectacle, les artistes, l’histoire de la discipline 

utilisée et des pistes pédagogiques. 

Visite du site 

D’hier à aujourd’hui. Un voyage dans le 

temps entre personnages historiques hauts 

en couleurs, légendes et actualité artistique, 

pour aller à la rencontre d’un lieu atypique. 

Existe en version “jeune public” (à partir de 

6 ans). 

Répétition publique / 

Rencontre avec une équipe 

artistique 

Elles permettent de voir les artistes au travail, 

de comprendre l’élaboration d’un spectacle 

dans ses phases de réflexion comme de fabrication. 

La culture : 

des métiers – des thèmes 

Pour découvrir comment se construit 

un spectacle, un événement artistique, 

comment travaillent les artistes, une 

personne des Subsistances rencontre 

votre classe ou votre groupe. 

Formation 

Avec l'enseignement supérieur, les salariés 

en formation continue ou les associations, 

des actions de formation “à la carte” apportent 

des connaissances autant théoriques 

que pratiques en matière de création 

contemporaine et de montage de projets. 

Retrouver ces outils : 

. Sur le site Internet des Subsistances / 

pages médiation : 

www.les-subs.com/mediation-culturellesubsistances-lyon.htm 

. À l’accueil des Subsistances / 

centre ressources. 

. Directement auprès du service relations 

publiques. 

Petit bilan chiffré des 

partenariats 07/08 

. 1500 personnes ont bénéficié des 

partenariats mis en place avec une 

quarantaine de structures de tous types 

(social, enseignement, santé, communautaire, 

handicap, insertion, entreprise...). 

. 52 visites guidées du site. 

. 21 répétitions publiques ou 

rencontres thématiques contituées 

pour les groupes avec des artistes. 

. 33 présentations de saison 

dans des lycées, établissements 

supérieurs, associations, entreprises. 

. 3 cycles/formations auprès d’enseignants, 

relais sociaux, formateurs cirque. 

. 15 ateliers de pratique 

artistique à court, moyen ou long terme.

tre 

Des projets 08/09 

Tarifs Collectivités 

Spectacle : 

9 3 (Association de loisirs, Comité d’entreprise, 

Enseignement supérieur) 

6 3 (Groupe scolaire primaire et secondaire, 

Association d’insertion, Enseignement artistique) 

Pass’ 2 spectacles 16 3 

Carte M’RA 

La plupart des mesures d’accompagnement sont gratuites. 

Culture à l’hôpital 

Après deux projets théâtre menés par Éric 

Massé ces deux dernières saisons avec des 

patients en souffrance psychique du CATTP 

de Tassin la Demi Lune, une convention de 

3 ans Culture à l’Hôpital est en cours de 

réflexion avec le Centre Hospitalier St 

Jean de Dieu, auquel est rattaché le CATTP. 

Une façon de pérenniser un partenariat fort 

et développer d’autres projets avec différents 

secteurs de l’hôpital. Projets in situ, hors-lesmurs 

de l’hôpital, avec des enfants, des 

ados, des adultes, tout est à inventer avec 

les artistes et les équipes soignantes. 

Projets Soprano de la 

Région Rhône-Alpes 

Ils permettront à 5 classes de lycées ou 

Instituts spécialisés pour le handicap de 

s’initier au cirque contemporain. Des 

conventions pédagogiques tripartites seront 

signées entre l’Ecole de cirque de Lyon pour 

la pratique, la structure éducative et les Subsistances 

pour l’accès aux processus de 

création et aux spectacles. Au regard des 

compagnies en résidence aux Subsistances, 

deux thématiques seront plus particulièrement 

favorisées : “Corps et mouvements” 

autour du travail acrobatique et d’équilibre 

avec Angela Laurier et “Corps et objets” autour 

du jonglage et de la manipulation d’objets 

avec le Turak et le Collectif Petit travers. 

Contacts 

Parcours autour de la programmation 

et des artistes en résidence, pratique 

artistique, projet Soprano, découverte 

d’une discipline, projet participatif... 

Contactez-nous pour envisager ensemble 

un partenariat ou tout simplement 

assister à un spectacle ! 

. Elodie Bersot 

responsable des relations publiques 

04 78 30 37 26 

elodie.bersot@les-subs.com 

. Emanuel Campo 

assistant relations publiques 

04 78 30 37 39 

emanuel.campo@les-subs.com 

Appel à partenariat 

pour projets participatifs 

Week_End des Langues 

Ça Tchatche ! avril 2009 

Après l’active participation d’une quinzaine de 

structures éducatives, sociales ou communautaires 

aux projets des “Boîtes” et “Les lois de l’hospitalité” 

en avril 2008, nous vous proposons de vous investir 

avec nous sur l’un des 3 projets participatifs autour 

des langues : 

. Joachim Latarjet « Ritournelles » 

Chanson/Théâtre - Quartier de la Guillotière 

. « La yourte à contes » 

Contes de tous les pays 

. Les cours de langue minute 

pages 24/25

30 | 31 

Médiation... Retour sur quelques ex 

« J’ai l’impression maintenant 

d’appartenir à ce monde.» 

Chloé, élève au lycée St Exupéry 

« Ce sont les 

sensations et les 

émotions 

véhiculées que 

je retiens le 

plus (…). 

Je reconnais 

désormais 

le travail des 

artistes 

contemporains 

à leur juste 

valeur et moins 

comme un art 

trop simple et 

sans âme. » 

Clara, élève au lycée 

St Exupéry 

Là Hors De / théâtre-vidéo 

En octobre 2007, Là Hors De crée “San 

Diego” après 2 mois de résidence. Cette 

compagnie lyonnaise fondée par Nathalie 

Veuillet (metteur en scène) et Wilfrid Haberey, 

(compositeur et concepteur multimédia) 

rassemble une vingtaine d’artistes 

pluridisciplinaires autour de la création théâtrale 

contemporaine, la recherche esthétique 

plurielle (installation, performance, vidéo...) 

et l’action citoyenne. 

Immersion : Lors d’une semaine de résidence 

de la Classe à PAC (Projet Artistique 

et Culturel) du Lycée St Exupéry aux Subsistances 

sur la thématique du geste, les élèves 

s’initient au travail de plateau pluridisciplinaire. 

La répétition publique prévue avec 

Là Hors De devient un temps d’atelier de 

danse et de théâtre avec training, chorégraphie 

collective, essais vidéos et 

création de saynètes dans le décor… 

une immersion avec les artistes qui a permis 

aux élèves de comprendre et vivre les enjeux 

d’une création contemporaine. 

Réflexion : Comment permettre à des 

étudiants d’appréhender plus concrètement 

le rôle de la culture dans la cité 

Des étudiants de Lyon II en Licence 3 Arts 

du Spectacle dans le cadre d’un cours 

“Dramaturgie et écriture scénique”, ont 

travaillé durant deux mois autour des projets 

transdisciplinaires de la compagnie et en 

particulier autour de la création “San Diego” : 

temps de pratique théâtrale, découverte des 

processus de création et cours théoriques 

sur les notions d’enjeux territoriaux de la culture. 

Et pour clôturer le projet, participation 

des étudiants à la conception d’un appartement 

du Musée Ephémère du projet Sputnik, 

dirigé par Là Hors De à la Duchère autour de 

techniques en arts plastiques.

périences 07/08 

Philippe Ménard / cirque-jonglage 

Le cirque pour percevoir l’autre autrement 

: Philippe Ménard est un jongleur 

virtuose, il développe un travail autour de 

la création et la transmission du jonglage, 

mais aussi de la danse et de la performance. 

Avec “P.P.P”, créé en janvier 2008 après un 

mois de résidence, il va bien au-delà. Il jongle 

avec de la glace, matière instable, 

comme peut l’être l’identité. Comment l’art 

peut-il bousculer cette question identitaire 

et en particulier celle du genre Qu’est-ce 

que c’est que d’être différent 

Autour de la notion d’équilibre, d’identité, 

de risque, d’engagement corporel 

et intime, plusieurs partenariats ont été 

engagés. La majorité a été imaginée en 

commun avec l’Ecole de cirque de Lyon 

auprès de publics très divers ayant déjà une 

pratique du cirque ou débutants. Elèves de 

la formation préparatoire de l’Ecole de cirque 

travaillant quotidiennement, personnes handicapées 

mentales de l’Arapham pratiquant 

une fois par semaine depuis 2 ans, débutants 

: une classe du lycée St Marc et une 

quinzaine d’adolescents de l’IMpro de Cluze, 

chacun a pu associer sa pratique à la découverte 

de l’univers de glace et des préoccupations 

de Philippe Ménard. Répétition 

publique, rencontre, ateliers et vision du 

spectacle : tous en ont gardé un souvenir 

marquant. 

Par ailleurs, Philippe Ménard est intervenu 

durant une demi-journée en atelier pratique 

auprès de 25 formateurs des Ecoles de 

cirque de la Région Rhône-Alpes. Il s’agissait 

de partager des compétences pédagogiques 

mais aussi d’enrichir d’un 

regard artistique singulier la formation 

professionnelle en cirque. 

« Nous avions envie de proposer aux élèves une activité qui 

les mette en déséquilibre, déséquilibre par rapport à leur place 

dans la classe (...). La prise en charge de l’erreur était aussi 

une autre expérience concrète. Ils ont tous perdu l’équilibre, 

ils sont tous tombés du monocycle ou du rouleau américain, 

ils ont tous fait tomber leurs balles, mais ils ont aussi tous 

recommencé. » Cécile Bodin, professeur au Lycée St Marc 

« Merci pour cette 

première des “Singuliers 

de l’art” à 

la mesure de l’effet 

Subs, ou l’art de 

tisser le présent avec 

le passé : les nonnes, 

l’armée et la 

Révolution 

culturelle ! » 

Claude Chalaguier, metteur en scène 

du Groupe Signes 

Alexandre Roccoli / danse 

Faire évoluer des pratiques : Alexandre 

Roccoli, chorégraphe franco-berlinois 

accueilli à plusieurs reprises en résidence 

lors de créations, a travaillé durant 3 

semaines intensives avec les comédiens 

du Groupe Signes, compagnie 

de théâtre qui rassemble des acteurs 

dont certains en situation de handicap. 

Proposant une autre vision et d’autres techniques 

au groupe, ils ont travaillé sur la 

notion de groupe, de chœur et de miroir 

de l’autre. Ce travail de recherche a abouti 

à une présentation publique dans le cadre 

des Singuliers de l’art, manifestation créée 

autour de l’art, la création et le handicap en 

mai 08. Durant la saison, il avait expérimenté 

cette même thématique et d’autres : le trouble 

de l'âge/le vieillissement, la schizophrénie, 

le travestissement, la métamorphose… 

avec des étudiants en formation théâtrale 

français et américains par le biais de différents 

workshops mis en place avec la section 

Art dramatique du Conservatoire de Lyon et 

l’Université de Dallas. Une manière de partager 

ses recherches et ses questionnements 

avec des étudiants en formation 

artistique prêts à vivre ces expériences.

32 | 33 

Accueil des Subsistances 

Ouvert du mardi au samedi de 14h à 19h 

Contacts 

. Sandrine Dutreuil 

responsable accueil et billetterie 

04 78 30 37 73 

sandrine.dutreuil@les-subs.com 

. Sylvain Hasse 

chargé accueil et billetterie / 

individuels et professionnels 

04 78 30 37 71 

sylvain.hasse@les-subs.com 

A partager 

« Gens de paroles » 

Vous avez peut-être discuté avec Jacqueline, 

Catherine, Nadine ou Patrice les “Gens de 

Paroles 07-08” à la sortie des spectacles, 

ou croisé notre “Homme post-it” lors de 

Week_Ends de création. Vous souhaitez 

intégrer les “Gens de Parole 08-09”, pour 

être un spectateur engagé au cœur de la 

création Vous souhaitez mieux comprendre 

les processus d’élaboration des œuvres 

contemporaines Interroger les artistes 

“Gens de paroles” est un groupe de spectateurs 

qui se font passeurs entre les artistes 

et les autres spectateurs. Un espace de parole 

privilégié, quelques heures chaque mois, 

pour comprendre les enjeux des langages 

artistiques d’aujourd’hui. 

Contactez Sandrine Dutreuil 

Tél. : 04 78 30 37 73 

gensdeparoles@les-subs.com 

À lire / à feuilleter 

. Tous les jours, la presse locale et nationale 

(Libération, Le Monde, Le Progrès...) 

. Une sélection mensuelle de magazines et 

de revues français et étrangers (Mouvement, 

Stradda, Wad, Numéro, Wallpaper...) 

. Un secteur librairie au plus près des parutions 

: ouvrages de choix sur le spectacle 

vivant et en écho à la création, des livres 

sélectionnés par les artistes en résidence. 

À consulter 

Á votre disposition, les dossiers de presse, 

dossiers pédagogiques, revues de presse en 

lien avec le travail des artistes accueillis en 

résidence, mais aussi les “post-it” collectés 

auprès des spectateurs à l’issue des représentations 

par le groupe “Gens de Paroles”. 

En libre service, une borne internet 

et une zone Wifi. 

À emporter 

. Découvrez le projet éventaire : le collectif 

Rhinocéros vous propose des revues d’art 

contemporain gratuites (Point d’Ironie, 

Les Laboratoires d’Aubervilliers...). 

. Et ailleurs Emportez les programmations 

de multiples lieux de créations en France : 

Le Parc et la Grande Halle de la Villette, 

le Festival d’Automne, le Théâtre de 

la Cité Internationale... 

À visiter 

Possibilité de visiter les Subsistances 

pour les groupes constitués sur réservation 

(à partir de 10 personnes). 

Des partenaires 

toute l’année 

. Librairie Passages 

11 rue de Brest Lyon 2 e 

04 72 56 34 84 

. Harmonia Mundi 

21 rue du Pdt E. Herriot Lyon 2 e 

04 78 39 08 39 

. Fnac billetterie 

www.fnac.com

Infos pratiques 

Tarifs et réservations 

Tarifs 

1 spectacle 

“Gombrowiczshow”, “À notre insu”, “Tuer la 

misère”, “Itinéraire d’un danseur grassouillet”, 

“Plus qu’il n’en faut”. 

12 4 

9 4 Tarif réduit + 

6 4 Tarif réduit ++ 

Rendez-vous autour des créations 

Gratuit (sur réservation) : Visite (ré)créative / 

soupe à la répèt’ (menu soupe 9 1) / Chantier / 

Babel. 

Tarifs particuliers 

Week_End Ça Valse ! 

Gratuit / “EAT” (2 nd Skin), “Gavalo Kanibal”, 

“Solo WYW”, “République la libre”. 

3 4 / “Mâtitube, pièce tout terrain”, “Les Etoiles”. 

5 4 / “Ali”, “Spitze”, “Rire”, “Vice/versa”, 

“Collectif valse”, “Last last” (2 nd skin), “Magical” 

(2 nd skin), “Mode française” (2 nd skin) / gratuit pour les 

personnes munies d’un billet “Magical” ou “Last last”, dans la limite de splaces disponibles). 

Réservations 

Tarif réduit + 

Moins de 25 ans, demandeur d’emploi, professionnel, 

famille de 4 personnes, groupe de 10 

personnes, les amis de la Villa Gillet, adhérents 

Théâtre du Point du Jour, abonnés Théâtre 

de la Renaissance, Carte Loisirs, Carte Cézam, 

Passeport CANALCE. 

Tarif réduit ++ 

Groupes scolaires primaires et secondaires, 

RMIstes, -12 ans. 

Lycéens 

Vous pouvez régler avec votre carte M’RA toutes 

vos sorties aux Subsistances, à l’unité ou en 

achetant un Pass’ 2 spectacles. 

Etudiants 

Un coupon du Pass’culture vous permet d’assister 

à un spectacle de la saison ou à 2 spectacles 

lors des Week_Ends Ça Valse ! ou Ça Tchatche ! 

Encore moins cher : 

le Pass’ 2 spectacles ! 

20 4 

16 4 Tarif réduit + 

. Achat des Pass’ à l’accueil, par courrier 

ou par téléphone. 

. Il est valable de novembre 2008 à mars 

2009 sur les 5 créations, lors d’une seule 

soirée ou sur plusieurs. 

. Une place par spectacle et par personne 

. La réservation des places est possible dès 

maintenant dans la limite des places disponibles. 

Si vous avez terminé votre Pass’ 

durant la saison, achetez-en un autre ! 

. Vous bénéficiez du tarif réduit, sur 

présentation de votre Pass’ au Théâtre 

du Point du Jour (Lyon 5 e ), au Théâtre 

de la Renaissance (Oullins). 

Accueil / billetterie : du mardi 

au samedi de 14h à 19h 

Réservation par téléphone : 

04 78 39 10 02 

ou par mail : 

resa@les-subs.com 

Les places sont à confirmer sous 3 jours par un 

règlement. Les billets réglés peuvent être retirés 

à l’accueil 15 min avant la représentation ou envoyés 

à votre domicile si vous nous adressez une enveloppe 

timbrée. 

Points de vente extérieurs 

(spectacles) 

. Harmonia Mundi 

21 rue du Pdt E. Herriot Lyon 2 e 

04 78 39 08 39 

. Fnac billetterie 

www.fnac.com 

Mode de règlement 

En espèces, cartes bancaires (à distance 

ou sur place), chèques à l'ordre de 

l'association “Les Nouvelles Subsistances”, 

chèques vacances, carte M'RA, chèque 

culture, Pass’culture. 

Professionnels / Diffuseurs 

Renseignements et réservations : 

. Sylvain Hasse 

chargé accueil et billetterie / 

individuels et professionnels 

04 78 30 37 71 

sylvain.hasse@les-subs.com 

Week_End Ça Valse ! 

Achetez vos billets à l’avance 

du vendredi 12 sept 08 14h 

jusqu’au mardi 7 oct 08 19h 

Attention les places non payées 

le 7 oct 08 seront libérées. 

Lors du Week_End, sur place, achetez 

vos billets pour le jour même : 

ven 10 octobre : à partir de 17h 

sam 11 octobre : à partir de 15h 

dim 12 octobre : à partir de 13h 

Nouveau ! Les Subsistances sont partenaires du Parcours spectateurs sourds initié par le Nouveau Théâtre du 8 ème . 

Plusieurs spectacles des Week_Ends Ça Valse ! et Ça Tchatche ! sont proposés ainsi que la création “À notre insu” du Turak. 

+ d'infos sur : http://spectateursourd.over-blog.com / Réservations : resa@les-subs.com

34 | 35 

Ce formulaire peut-être photocopié. 

Places, Pass’ 2 spectacles... 

Formulaire de réservation 

Je souhaite commander 1 Pass’ 2 spectacles 

Valable de novembre 08 à mars 09 

Tarif plein 

Tarif réduit* 

Pass’ 2 spectacles .......... x 20 1 .......... x 16 1 

Total règlement ......................... 1 

J’achète mes places dès maintenant : 

Si vous achetez un Pass’, ne remplissez que le champ “date” des spectacles auxquels vous souhaitez assister, dans le formulaire ci-dessous : 

Spectacle Date Place à l'unité Total 

Collectif valse ! .......... oct 08 .......... x 5 1 ......................... 1 

Last last .......... oct 08 .......... x 5 1 ......................... 1 

Magical .......... oct 08 .......... x 5 1 ......................... 1 

Mode française .......... oct 08 .......... x 5 1** ......................... 1 

Vice/versa .......... oct 08 .......... x 5 1 ......................... 1 

Spitze .......... oct 08 .......... x 5 1 ......................... 1 

Rire .......... oct 08 .......... x 5 1 ......................... 1 

Ali .......... oct 08 .......... x 5 1 ......................... 1 

Les Etoiles .......... oct 08 .......... x 3 1 ......................... 1 

Mâtitube .......... oct 08 .......... x 3 1 ......................... 1 

Gombrowiczshow .......... nov 08 .......... x 12 1 /.......... x 9 1* /.......... x 6 1* ......................... 1 

A notre Insu .......... déc 08 .......... x 12 1 /.......... x 9 1* /.......... x 6 1* ......................... 1 

Tuer la misère .......... janv 09 .......... x 12 1 /.......... x 9 1* /.......... x 6 1* ......................... 1 

Itinéraire d’un danseur grassouillet .......... mars 09 .......... x 12 1 /.......... x 9 1* /.......... x 6 1* ......................... 1 

Plus qu’il n’en faut .......... mars 09 .......... x 12 1 /.......... x 9 1* /.......... x 6 1* ......................... 1 

Total règlement 

* Réduit+ ou réduit++, je joins un justificatif. ** Gratuit pour les personnes munies d’un billet de “Magical” ou “Last last”. 

Je retire mes places / mon Pass’ le soir de ma venue 

Je joins une enveloppe timbrée pour l’envoi à mon domicile 

......................... 1 

Le formulaire est à renvoyer avec votre règlement (à l’ordre des Nouvelles Subsistances) à l’adresse suivante : 

Les Subsistances / Billetterie – 8 bis quai Saint-Vincent 69001 Lyon 

Nom : ................................................................................................................ Prénom : ..................................................................................................... 

Adresse : ............................................................................................................................................................................................................................... 

Code Postal : ...................................................................................................... Ville : ......................................................................................................... 

Tél. fixe : ............................................................................................................ Mobile : ...................................................................................................... 

Mél. : ..................................................................................................................................................................................................................................... 

A savoir : 

. Changement de date : sur présentation du billet, uniquement pour le même spectacle, dans la limite des places disponibles. 

. Entrée du public : les places ne sont pas numérotées. 

. Retardataires : en raison de la configuration des salles, l’accès est soumis à certaines conditions ou refusé après le début de la représentation. 

. Handicapés : la plupart des salles sont équipées et peuvent accueillir des personnes à mobilité réduite. Merci de nous prévenir 48 heures avant votre venue. 

. Restaurant : Le Quai des Arts est ouvert du lundi au samedi à midi, les jeudi, vendredi et samedi soir, afterwork du jeudi au samedi de 18h à 1h, le dimanche 

pour les brunchs de 11h à 15h, ainsi qu’avant et après les spectacles ou rendez-vous autour des créations. Réservation : 04 72 00 97 36.

Calendrier 

Attention, calendrier susceptible de modifications. Pour suivre l’actualité des Subsistances, abonnez-vous à la newsletter sur www.les-subs.com / rubrique contact 

septembre 08 

sam 20, dim 21 10h-19h30 Journées Européennes du Patrimoine Agence Monik LéZart / ENBA Visites Zartistiques / Exposition 

octobre 08 

ven 3 19h-22h Stage danse contemporaine Thomas Lebrun Cycle “Mouvement et intimité” 

sam 4 10h-17h Stage danse contemporaine Thomas Lebrun Cycle “Mouvement et intimité” 

sam 4 14h-17h Atelier du rire Antonia Baehr Atelier artistique / Théâtre 

ven 10, sam 11, dim 12 Week_End Ça Valse ! Théâtre, danse, cirque 

ven 17 19h-22h Stage théâtre d’objet Turak Cycle “L’art de la manipulation” 

sam 18 10h-17h Stage théâtre d’objet Turak Cycle “L’art de la manipulation” 

novembre 08 

mer 5 20h Gombrowiczshow Sophie Perez & Xavier Boussiron Spectacle / Théâtre-Arts visuels 

jeu 6 20h Gombrowiczshow + Babel Sophie Perez & Xavier Boussiron Spectacle / Théâtre-Arts visuels 

ven 7 20h Gombrowiczshow Sophie Perez & Xavier Boussiron Spectacle / Théâtre-Arts visuels 

sam 8, dim 9 13h-18h Stage théâtre David Bobee & Fred Deslias Cycle “Mouvement et intimité” 

sam 15 16h Visite (ré)créative Turak Visite-chantier / Théâtre d'objet 

ven 21 19h-22h Stage magie Thierry Collet Cycle “L’art de la manipulation” 

sam 22 10h-17h Stage magie Thierry Collet Cycle “L’art de la manipulation” 

lun 24 19h30 Soupe à la répèt’ Turak Répétition publique-rencontre / Théâtre d'objet 

décembre 08 

mar 2 20h À notre insu Turak Spectacle / Théâtre d'objet 

mer 3 20h À notre insu Turak Spectacle / Théâtre d'objet 

jeu 4 20h À notre insu + Babel Turak Spectacle / Théâtre d'objet 

ven 5 20h À notre insu Turak Spectacle / Théâtre d'objet 

sam 6 20h À notre insu Turak Spectacle / Théâtre d'objet 

mar 9 18h30 Babel “Du goudron et des plumes” Mathurin Bolze Rencontre / Cirque 

20h À notre insu Turak Spectacle / Théâtre d'objet 

mer 10 20h À notre insu Turak Spectacle / Théâtre d'objet 

jeu 11 20h À notre insu Turak Spectacle / Théâtre d'objet 

ven 12 20h À notre insu Turak Spectacle / Théâtre d'objet 

19h-22h Stage jonglage d’objets Jean-Christophe Chapon Cycle “L’art de la manipulation” 


sam 13 10h-17h Stage jonglage d’objets Jean-Christophe Chapon Cycle “L’art de la manipulation” 


janvier 09 

du 5 jan au 30 mars les lundis 19h-22h Atelier de création Gilles Pastor Atelier artistique / Théâtre 

du 6 jan au 31 mars les mardis 19h-22h Atelier de création Johan Lescop Atelier artistique / Cirque 

du 7 jan au 1 er avril les mercredis 19h-21h Atelier de création Martin Chaput & Martial Chazallon Atelier artistique / Danse 

ven 9 19h-22h Stage Manipulation de matières Philippe Ménard Cycle “Mouvement et intimité” 

sam 10 10h-17h Stage Manipulation de matières Philippe Ménard Cycle “Mouvement et intimité” 

16h Visite (ré)créative Alexis Forestier Visite-chantier / Théâtre musical-Art brut 

lun 19 19h30 Soupe à la répèt’ Alexis Forestier Répétition publique-rencontre / 

Théâtre musical-Art brut 

mar 27 19h Chantier Pan pot Collectif Petit travers Chantier / Cirque-Jonglage 

20h Tuer la misère Alexis Forestier Spectacle / Théâtre musical-Art brut 

mer 28 20h Tuer la misère Alexis Forestier Spectacle / Théâtre musical-Art brut 

jeu 29 20h Tuer la misère + Babel Alexis Forestier Spectacle / Théâtre musical-Art brut 

ven 30 20h Tuer la misère Alexis Forestier Spectacle / Théâtre musical-Art brut 

sam 31 20h Tuer la misère Alexis Forestier Spectacle / Théâtre musical-Art brut 

février 09 

jeu 26 19h30 Chantier J’aimerais pouvoir rire Angela Laurier Chantier / Cirque-Contorsion 

20h30 Soupe à la répèt’ Doris Uhlich Répétition publique-rencontre / Danse 

mars 09 

jeu 5 19h30 Plus qu’il n’en faut Doris Uhlich Spectacle / Danse 

21h Itinéraire d'un danseur grassouillet Thomas Lebrun Spectacle / Danse 

ven 6 19h30 Plus qu’il n’en faut Doris Uhlich Spectacle / Danse 


sam 7 19h30 Plus qu’il n’en faut Doris Uhlich Spectacle / Danse 


lun 9 19h30 Plus qu’il n’en faut Doris Uhlich Spectacle / Danse 

21h Itinéraire d'un danseur grassouillet + Babel Thomas Lebrun Spectacle / Danse 

mar 10 19h30 Plus qu’il n’en faut Doris Uhlich Spectacle / Danse 


avril 09 

jeu 23, ven 24, sam 25, dim 26 Week_End Ça Tchatche ! Théâtre, danse, cirque, musique 

Rendez-vous autour des créations / Ateliers artistiques

2 

1 

2 

3 

4 

5 

6 

3 

Accueil / billetterie 

Boulangerie 

Verrière 

Administration 

Plateaux 1 & 2 

Enba 

6 

7 

8 

9 

10 

11 

12 

4 

1 

5 

10 

8 

9 

7 

11 

12 

Atelier 7 

Réfectoire des Nonnes 

Résidence 

Restaurant 

Hangar Jardin Salle Paul 

Hangar Saône 

Gremeret 

WWW. 

LES-SUBS 

.COM 

Venir aux Subsistances 

A pied : 

depuis les Terreaux 

(15 min) : rejoindre le quai 

Saint-Vincent et remonter 

la Saône. 

Bus : 

Bus 19-31-44, arrêt 

Subsistances ou Homme de 

la Roche dans l’autre sens. 

Bus 13-18, arrêt Duroc. 

2 roues : parking à 

l’intérieur des Subsistances. 

Parking : 

Lyon Parc Auto Terreaux. 

Station Vélo’V 

à proximité : 

Lyon 1 er : la plus proche ! 

Quai Saint-Vincent, devant 

la passerelle Homme de 

la Roche (2 min à pied 

des Subsistances) 

actu dernière minute 

photos / vidéos / audio 

paroles de spectateurs 

outils pédagogiques 

modules de recherche 

all information available 

in english on the website 

MADE IN LONG.ISLAND 

LABORATOIRE INTERNATIONAL 

DE CRÉATION ARTISTIQUE 

8 BIS, QUAI ST-VINCENT LYON 1 ER 

TÉL. 04 78 39 10 02 

THÉÂTRE, DANSE, CIRQUE

Au programme - Les Subsistances

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