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Conseil Général de la Martinique
Journé¬e d’é¬changes
sur les risques
sismique et volcanologique
CDST - 27 octobre 2010
DOSSIER DE PRESSE

SOMMAIRE
Le contexte………………………………………………………………………………… 2
Le programme…………………………………………………………………………….. 3
Les interventions…………………………………………………………………………… 4
Les participants…………………………………………………………………………… 6
Les actions du Conseil Général……………………………………………………….. 7
Face au risque sismique…………………………. 7
Face au risque volcanique……………………… 9
Le renforcement parasismique des bâtiments départementaux……………… 11
Programmation à court terme…………………. 11
Autres actions programmées en 2010……..… 12
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LE CONTEXTE
Le Conseil Général, acteur majeur de la prévention des risques
naturels en Martinique met en oeuvre depuis 1992 une politique
active face aux risques sismiques.
Cette politique se caractérise notamment par la mise en place
d’un réseau performant de surveillance et d’analyse renforcé par
une collaboration scientifique avec des organismes tels que l’Institut
de Physique du Globe de Paris (IPGP), l’Institut National des
Sciences de l’Univers (INSU) et le Réseau Accélérométrique Permanent
(RAP).
Dans le cadre de cette collaboration scientifique, chaque année,
un comité de liaison Conseil Général, IPGP et INSU se réunit afin
de faire le point sur les actions en partenariat dans le domaine
sismique et volcanologique.
C’est dans la continuité de cette rencontre annuelle que s’est déroulée
en 2008 la première journée d’échanges scientifiques sur
les risques sismique et volcanologique.
Cette année, la deuxième édition a lieu le 27 octobre au Centre
de Découverte des Sciences de la Terre.
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LE PROGRAMME
9h00
9h30
10h15
10h30
10H45
11h15
11h45
12h15
12h30
12h45
14h30
15h15
16h
16h25
16h45
Introduction : Claude LISE, Sénateur de la Martinique, Président du Conseil
Général
Risques de tsunamis et variations eustatiques dans les Antilles : causes et
conséquences - Pascal SAFFACHE, Charley GRANVORKA - Université des
Antilles et de la Guyane
Pause-café
Renforcement parasismique, David BELLEGARDE - Conseil Général
Relations entre l'activité sismique et l'activité volcanique, de Montserrat à
la Dominique - Jean-Bernard de CHABALIER, Institut de Physique du
Globe de Paris - Observatoire Sismologique et Volcanologique de
Guadeloupe (OVSG)
L'activité volcanique récente de Montserrat - Steve TAIT - Institut de
Physique du Globe de Paris (IPGP)
Les sources chaudes de Martinique et la circulation hydrothermale de la
Pelée - Cyril AUBAUD - Institut de Physique du Globe de Paris -
Observatoire Sismologique et Volcanologique de Martinique (OVSM)
La mise en place de l’alerte tsunami : Le programme TSUAREG Interreg et
le CarTWS - Valérie CLOUARD - Institut de Physique du Globe de Paris -
Observatoire Sismologique et Volcanologique de Martinique (OVSM)
Echanges
Déjeuner
Changement climatique - Vincent COURTILLOT - Institut de Physique du
Globe de Paris (IPGP)
Contexte géodynamique et tectonique de la plaque Caraïbe - le séisme
d'Haïti du 12/01/2010 et la sismicité dans l'arc antillais - Valérie CLOUARD
- IPGP - OVSM
CarïbriskCluster - Arlette BRAVO-PRUDENT, Philippe MARIE-ROSE – Conseil
Général
Les lahars de la rivière du Prêcheur - Cyril AUBAUD - IPGP - OVSM
Echanges
Journée d’échanges sur les risques sismique et volcanologique
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LES INTERVENTIONS
Risques de tsunamis et variations eustatiques dans les Antilles : causes et conséquences
Pascal SAFFACHE, Maître de Conférence en Géographie et Aménagement - Président de l’Université
des Antilles et de la Guyane (UAG).
Charley GRANVORKA, Consultant, Pro’Service, Doctorante en Economie à l'UAG, Membre du
CEREGMIA, spécialisée en Economie de l'Environnement via l'analyse de coûts socio économiques
des risques naturels tels les tsunamis, les cyclones et les séismes en milieux insulaires caribéens.
En raison de sa position géographique la Caraïbe insulaire est, de facto, exposée à tous les risques
naturels majeurs ; les séismes, les cyclones et les inondations en sont les plus courants, mais
l’occurrence d’autres risques tout aussi dangereux n’est pas à écarter. Il s’agit d’abord du risque
eustatique, puis du risque de tsunami, dont l’imaginaire collectif régional semble occulter
l’existence. Cependant, ce risque est bien réel dans la région.
En situation d’occurrence, un risque naturel est déjà un risque économique (A. Sen, 1980). Il s’agit
alors pour la collectivité d’en évaluer la nature et l’étendue des dommages. Ces dommages
sont à la fois directs, indirects et secondaires. Si l’évaluation est nécessaire dans la phase
de réparation, elle est alors descriptive, elle l’est tout autant dans la phase prescriptive. Elle apparaît
donc comme un outil d’aide à la décision dans l’élaboration des politiques économiques,
environnementales et d’aménagement du territoire.
Renforcement parasismique des bâtiments départementaux
David BELLEGARDE, Chef d’unité au Service de Production des Ouvrages Neufs de la Direction
des Bâtiments et Collèges du Conseil Général.
Il s'agit d'exposer le plan pluriannuel d'amélioration parasismique des bâtiments départementaux
en déclinant ses différentes étapes et ses principaux objectifs. La première phase de ce
plan, consistant à renforcer 4 collèges du département, sera détaillée et une étude des solutions
techniques employées sera présentée. La prise en compte du risque sismique par le
Conseil Général sera abordée à travers les différentes actions menées et les outils dont dispose
le département.
Un bilan des actions et des projets en cours et à venir sera établit.
Relations entre l'activité sismique et l'activité volcanique, de Montserrat à la Dominique
Jean-Bernard de CHABALIER, Physicien adjoint, Directeur de l’Observatoire Volcanologique et
Sismologique de Guadeloupe, Institut de Physique du Globe de Paris.
La modernisation des réseaux de surveillance sismique, en cours actuellement sous l’impulsion
des observatoires de l’IPGP, a pour objectif une meilleure compréhension des mécanismes de
déformation sismo-tectoniques à l’échelle de l’arc des Petites Antilles et de leur relation avec le
volcanisme actif. Quelques exemples récents d'activité sismique dans la zone comprise entre
Montserrat et la Dominique illustrent cette problématique.
L'activité volcanique récente de Montserrat
Steve TAIT, Directeur des observatoires volcanologiques et sismologiques, Institut de Physique du
Globe de Paris.
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Les interventions
Les sources chaudes de Martinique et la circulation hydrothermale de la Pelée
Cyril AUBAUD, Physicien adjoint, Géochimiste, Observatoire Volcanologique et Sismologique de
Martinique, Institut de Physique du Globe de Paris.
Les sources chaudes sont un outil de surveillance majeur en volcanologie. Cette présentation a
pour but de synthétiser toutes les observations faites sur la Montagne Pelée depuis la dernière
éruption et de montrer les nouvelles découvertes faites à leur sujet.
La mise en place de l’alerte tsunami : Le programme Interreg et le CarTWS
Valérie CLOUARD, Physicien adjoint, Directrice de l’Observatoire Volcanologique et Sismologique
de Martinique (OVSM), Institut de Physique du Globe de Paris.
Depuis le séisme de Sumatra, l’Unesco a impulsé dans la Caraïbe la mise en place d’un système
d’alerte aux tsunamis, le CarTWS. La France y participe et en tant qu’opérateurs de réseau
sismologique pour les îles françaises, les observatoires de l’IPGP ont commencé la modernisation
des réseaux de surveillance pour la mise en place de la partie montante de l’alerte, qui se
fera en Martinique avec le programme Tsuareg.
Changement climatique
Vincent COURTILLOT, Directeur de l’IPGP, Professeur de géophysique à l'université Denis Diderot,
diplômé de l'Ecole des Mines de Paris et des universités de Stanford, Paris 6 et Paris 7. Il a enseigné
à Stanford, Santa Barbara et au CalTech. Il a été directeur de la recherche et des études
doctorales, président de l’European Union of Geosciences, conseiller spécial du Ministre de
l'Education Nationale, de la Recherche et de la Technologie puis directeur de la recherche du
Ministère. Depuis 2002, il préside le conseil scientifique de la Ville de Paris.
Le réchauffement climatique est-il global Sa cause est-elle aujourd'hui suffisamment bien
connue Cette présentation a pour objet de montrer les incertitudes restantes, l'importance
des observations et le rôle sans doute encore sous-estimé du soleil dans les évolutions récentes.
Contexte géodynamique et tectonique de la plaque Caraïbe - Le séisme d'Haïti du 12/01/2010
et la sismicité dans l'arc antillais
Valérie CLOUARD, Physicien adjoint, Directrice de l’Observatoire Volcanologique et Sismologique
de Martinique, Institut de Physique du Globe de Paris.
L’objectif de cette présentation est de faire le lien entre les rumeurs qui se sont propagées
avec le séisme d’Haïti et une approche scientifique des séismes, en répondant aux questions
que tout le monde se pose : Le séisme destructeur qui a eu lieu en Haïti en janvier dernier étaitil
prévisible Existe-t-il un lien avec la sismicité de l’arc Antillais et en particulier avec celle de la
Martinique
CaribriskCluster CaribriskCluster- Arlette BRAVO-PRUDENT, Docteur en civilisation anglophone -
Caraïbe, Philippe MARIE-ROSE, pilote du projet CARIBRISKCLUSTER, Conseil Général.
Présentation du projet Cluster Caraïbe des Risques Naturels et de la Mer lancé par Interreg IV
Caraïbes. Retenu en mai 2009, ce projet intitulé CARIBRISKCLUSTER permet au Conseil Général
de franchir avec l’Europe une nouvelle étape : faire progresser l’insertion et l’intégration de la
Martinique dans la dynamique caribéenne.
Les lahars de la rivière du Prêcheur
Cyril AUBAUD, Physicien adjoint, Géochimiste, Observatoire Volcanologique et Sismologique de
Martinique, Institut de Physique du Globe de Paris.
Les années 2009-2010 ont été le théâtre d'une crise majeure avec de nombreux éboulements
suivis de lahars dans la rivière du Prêcheur. Cette présentation a pour objet de rappeler les évé-
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LES PARTICIPANTS
Cette journée d’échanges s’adresse à un large public :
- élus (maires, conseillers généraux et régionaux),
- scientifiques (IPGP, INSU),
- acteurs économiques (entreprises, architectes, bureaux
d’études…),
- organismes concernés par les risques naturels : DIREN,
PNRM, BRGM, CEREGMIA, METEO FRANCE, Centre de Recherche
GEODE Caraïbe (Géographie Développement
Environnement de la Caraïbe),
- UAG, enseignants, étudiants.
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LES ACTIONS DU CONSEIL GENERAL
1 - FACE AU RISQUE SISMIQUE
Le Conseil Général mène depuis 1992 une politique active de prévention face au risque sismique
à différents niveaux...
I - Un réseau performant de surveillance sismique est implanté sur l’ensemble du territoire :
■ Trente accéléromètres implantés sur le patrimoine départemental permettent l’observation
en continu des évènements sismiques. Ils contribuent ainsi à l'étude de la sismicité de l'île, et à
une meilleure connaissance de la géophysique et géotechnique de la Martinique.
En 2009 un système d’acquisition de mesures accélérométriques a été mis en place pour la surveillance
sismique du bâtiment principal de l’hôpital Pierre Zobda Quitman.
■ Un marégraphe installé sur l’appontement départemental des Abymes au Prêcheur permet
d’observer en continu le niveau moyen de la mer sur le littoral, au voisinage de la Montagne
Pelée.
Cette station de mesure est destinée à enregistrer et analyser les surcôtes lors de marées de
tempêtes, à observer d’éventuels tsunamis.
II - Des collaborations ont été engagées avec l’Institut Physique du Globe de Paris (IPGP) et le
Réseau Accélérométrique Permanent (RAP)
Les compétences convergentes du Conseil Général et de l’IPGP, dans le domaine de la prévention
des risques sismiques et volcanologiques et de la diffusion des connaissances scientifiques,
la complémentarité d’actions et de moyens, les conduisent à développer des actions de
partenariat conformes à la volonté politique des élus départementaux. Une convention cadre
ayant pour objet de définir et de formaliser les modalités de cette collaboration a été signée en
septembre 2008.
Le Conseil Général a mis son réseau d’accéléromètres à disposition de la communauté scientifique
internationale par le biais du Réseau Accélérométrique Permanent (RAP), un Groupement
d’Intérêt Scientifique qui fédère les compétences et les moyens de différents organismes impliqués
dans l’analyse de l’aléa sismique.
Cette collaboration porte sur le développement d’un réseau accélérométrique du RAP, complémentaire
à celui du Département, et sur l’échange des données sismiques enregistrées.
III – Le Conseil Général veille à la protection antisismique de ses nouveaux équipements, et au
renforcement et à la sécurisation de son patrimoine bâti
Face au risque sismique, le Conseil Général a très tôt manifesté sa volonté de sécuriser les équipements
départementaux, en anticipant l’entrée en vigueur des normes para sismiques PS92
(1998) lors de la construction du collège Julia NICOLAS en 1997 et de l’extension des Archives
Départementales.
Le Centre de Découverte des Sciences de la Terre, construit par la collectivité en 2004 est un
espace dédié aux volcans et aux sciences de la terre.
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Les actions du Conseil Général
Cet ouvrage parasismique innovant utilise la technique de construction des ouvrages d’art
adaptée selon ces normes. De classe C d’un point de vue réglementaire, la structure répond
aux contraintes exigées pour les bâtiments de classe D.
Par l’édification de cet ouvrage, le Conseil Général a démontré qu’en respectant les normes et
en s’entourant des garanties nécessaires, la Martinique pouvait construire des ouvrages ambitieux
nécessaires à son développement.
L’usine de Vivé, dont le Conseil Général est propriétaire et maître d’ouvrage a quant à elle été
reconstruite en 2005 aux normes parasismiques afin de préserver l’ensemble des bâtiments, y
compris la prise en rivière, en cas de tremblement de terre (ouvrages de classe D conformément
au décret du 14 mai 1991 et à l’arrêté du 29 mai 1997).
Le Conseil Général avait établi un diagnostic des collèges avant le séisme du 29 novembre
2007, dans le but de connaître le degré de vulnérabilité de chaque bâtiment, les principes de
confortement envisageables, les priorités et les masses financières nécessaires. Sur la base de ce
diagnostic, la communauté scientifique a pu intensifier ses recherches et améliorer les outils d’évaluation
de la vulnérabilité des bâtiments existants.
Suite au séisme de 2007, les ingénieurs du Conseil Général ont modélisé les structures les plus atteintes
en sorte d’en caractériser le fonctionnement et de dimensionner les renforcements à
prévoir et un plan de renforcement parasismique des bâtiments et collèges du Conseil Général
a été approuvé par la commission permanente du 7 mai 2009.
Ce plan se décline en deux phases : d’une part le renforcement parasismique des collèges les
plus endommagés par le séisme de 2007 à savoir Dillon I, Marigot, Marin et Rivière-pilote et d’autre
part le renforcement parasismique conservatoire puis définitif de 60 sites départementaux.
La première phase débutera fin octobre pour les collèges Dillon I, Marigot, Marin et Rivière-pilote
et début 2011 pour le collège du Marin.
Les travaux de confortement des collèges de Dillon 1, Marigot, et Rivière-Pilote seront lancés fin
octobre 2010 et ceux du collège du Marin sont prévus pour 2011.
IV – Des actions sont engagées pour la diffusion et la vulgarisation de la culture du risque
Le plan départemental de développement de la culture de prévention des risques et de la résilience
au sein de la collectivité et de la population martiniquaise, adopté le 2 juin 2006 par les
élus dans le cadre de l’Agenda 21 départemental, traduit la détermination du Conseil Général
à privilégier la diffusion et la vulgarisation de la culture du risque auprès de la population martiniquaise.
Cet engagement se concrétise à travers divers outils de sensibilisation à caractère pédagogique
tels que la Caravane de la prévention « Pran douvan avan douvan pran’w » équipée du
simulateur de séisme, des supports de communication (dépliants, portail web inforisk :
www.cg972.fr/inforisk) et la participation à diverses manifestations (fête de la science, journées
de l’eau…) ou l’organisation d’évènements sur les risques sismique et volcanologique.
V – Des projets sont lancés par le biais des Pôles de compétitivité
Afin de préparer la constitution en Martinique d’un pôle d’excellence et de compétitivité sur les
risques, le Président du Conseil Général a proposé aux élus d’adosser le département à deux
pôles déjà existants, celui d'Aix en Provence traitant de la «gestion des risques et de la vulnérabilité
des territoires» (thèmes : inondations, sécheresse et séismes) et celui de Mer PACA pour le
thème Tsunami. Cette disposition a été approuvée par la commission permanente du 03 janvier
2008.
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Les actions du Conseil Général
Le développement de ces pôles génèrera la création d’emplois en associant des entreprises,
des bureaux d’études et l’exportation de compétences acquises au travers de projets, vers
d’autres îles de la Caraïbe connaissant les mêmes problématiques et les mêmes contraintes
que la Martinique.
VII – Des actions de Coopération Régionale sont mises en œuvre
Les pays de la Caraïbe étant exposés aux mêmes aléas que la Martinique, les élus départementaux
se sont engagés à intégrer la Martinique dans son environnement caribéen en partageant
le savoir faire de la collectivité départementale en matière de gestion et de prévention
des risques naturels. Les compétences développées par le Conseil Général dans le domaine
des risques sismiques font ainsi l’objet d’échanges et de partage des bonnes pratiques qui s’intensifient
avec nos voisins caribéens.
Par le biais du projet « CLUSTER CARAIBE DES RISQUES NATURELS ET DE LA MER » (intitulé CARI-
BRISKCLUSTER), retenu dans le cadre du 1 er appel à projets lancé par INTERREG IV Caraïbes, le
Conseil Général a franchi en mai 2009 une nouvelle étape : faire progresser l’insertion et l’intégration
de la Martinique dans la dynamique caribéenne.
CARIBRISKCLUSTER vise à renforcer la concertation et la coordination régionale.
Ce projet a pour objectif de sensibiliser les acteurs publics et privés de la Caraïbe notamment
les entreprises, les organismes de recherche, les organismes de formation, de les mobiliser et
mutualiser les efforts pour développer des activités économiques en matière de prévention et
de gestion des risques naturels.
Toutes ces réalisations, toutes ces actions engagées ont pour objectif de réduire la vulnérabilité
des personnes et des biens en Martinique et dans la Caraïbe.
2 - FACE AU RISQUE VOLCANOLOGIQUE
A travers la mise à disposition de ses équipements et ses investissements financiers, le Conseil
Général contribue également à la prévention de ce risque.
I - Le marégraphe côtier numérique
Outre l’amélioration des prévisions météorologiques marines, ce système de mesure installé au
prêcheur contribue également à la surveillance volcanologique par l’observation du niveau de
la mer au voisinage de la montagne Pelée.
Une démarche de collaboration est engagée avec l’Institut de Physique du Globe de Paris
(IPGP) pour la surveillance scientifique dans le domaine de la volcanologie (déformation géologique
de la montagne Pelée) et la surveillance de raz de marée d’origine sismique (tsunami).
2 - L’Observatoire Volcanologique du Morne des Cadets
Le Conseil Général est propriétaire de l’observatoire volcanologique du Morne des Cadets situé
sur le territoire de la commune de Fonds-Saint-Denis. Depuis 1935, cet observatoire est l’un
des trois observatoires de l’Institut de physique du Globe de Paris (IPGP), et ses missions portent
principalement sur la surveillance volcanologique et sismique, sur la participation à des activités
de recherche et sur l’information des autorités responsables de la sécurité des personnes et des
biens.
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Les actions du Conseil Général
Reconstruction de l’Observatoire du Morne des Cadets
Le Conseil Général a décidé en concertation avec l’IPGP, de procéder à la reconstruction de
l’Observatoire du Morne des Cadets. La délibération de la Commission permanente du 18 mai
2006, autorise la collectivité départementale à assurer la maîtrise d’ouvrage de l’opération.
Le projet de reconstruction vise à créer à proximité du site actuel un nouvel ensemble de locaux
plus adapté aux exigences de transmissions modernes, et aussi à valoriser l’actuel observatoire
en y développant des activités touristiques, pédagogiques et d’observations scientifiques.
Il s’agit d’offrir une meilleure accessibilité et un meilleur accueil aux délégations scientifiques
venant dans le cadre d’échanges et d’actions de coopération internationale.
Le montant global de l’opération est estimé à 12,65 M€.
Contribution financière du Conseil Général depuis 1992
Contribution au budget de l’Observatoire : 734 743 €
Travaux réalisés à l’Observatoire : 3,15 M€
Travaux routiers d’amélioration des accès à l’Observatoire (RD1, RD12) : 11,21 M€
Etudes et travaux programmés en 2010 : 39 485 €
Prévision 2011 : 100 000 €
Reconstruction : coût prévisionnel: 12,65 M€ HT
3 - La réalisation du Centre de Découverte des Sciences de la Terre - CDST
Construit par le Conseil Général en 2004, le CDST est un espace dédié aux volcans et aux sciences
de la terre.
Il a pour vocation la diffusion du savoir dans le domaine des sciences de la terre et des risques
majeurs naturels, et d'être un lieu de recueillement à la mémoire de la catastrophe du 8 mai
1902 (éruption de la montagne Pelée suivie de la destruction de la ville de Saint-Pierre).
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LE RENFORCEMENT PARASISMIQUE
DES BÂTIMENTS DEPARTEMENTAUX
L’opération globale de renforcement des bâtiments départementaux approuvée lors de la
commission permanente du 7 mai 2009 par les élus départementaux a pour but de réparer les
désordres structurels et procurer une résistance parasismique aussi proche que possible de celle
procurée par l’application des normes PS92.
Le plan de renforcement programmé sur 20 ans se décline en deux phases :
Phase 1 : confortement des quatre collèges ayant subi le plus de détériorations à la suite du
séisme : DILLON I, Rivière Pilote, Marin et Marigot.
Phase 2 : le renforcement parasismique conservatoire puis définitif des 60 sites départementaux
les plus importants, parmi lesquels des collèges.
PROGRAMMATION A COURT TERME
FIN OCTOBRE 2010 : LANCEMENT DE LA PREMIERE PHASE
Après une longue période de préparation, les travaux de confortement des collèges de Dillon
1 , Marigot, et Rivière-Pilote seront lancés fin octobre 2010 et ceux du collège du Marin sont
prévus pour 2011.
LES TECHNIQUES RETENUES
1– Renforcement par tabourets métalliques sur les collèges de Dillon I, Marigot et Rivière Pilote :
Cette solution technique de confortement à l’extérieur des bâtiments présente l’avantage de
ne pas remettre en question la distribution intérieure des locaux. La construction métallique permet
de plus le déroulement des travaux dans un délai court et permettrait donc de répondre
au mieux à la problématique d’une livraison des travaux dans les meilleurs délais.
2 - Renforcement par contrefort en béton armé et câbles Dywidag sur le collège du Marin
(Gérard Café) : cette solution consiste à mettre en place des contreforts en béton armé sur les
murs pignons des bâtiments. Ces éléments en béton armé fondés sur pieux ou micro pieux seront
couplés à des câbles de précontrainte ancrés dans les contreforts. Ces câbles seront mis
en tension visant à mettre en compression les planchers, pour assurer leur résistance sismique.
Les interventions qui se dérouleront à l’extérieur des bâtiments concernés présentent l’avantage
de ne pas remettre en question la distribution intérieure des locaux, et donc de limiter
les travaux de second œuvre qui pourraient en découler. De plus, elles n’occasionneront pas
de gêne pour la poursuite des cours.
Adaptables à plusieurs familles de structures, et donc applicables à d’autres collèges, ces
techniques de renforcement sont relativement économes (15% à 35% du prix de la reconstruction).
COÛT PREVISIONNEL DES TRAVAUX (confortement et second œuvre) : 10,35 M€ HT
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1- Renforcements conservatoires d’urgence
LES AUTRES ACTIONS PROGRAMMEES EN 2010
Lancement en 2010 des études de maîtrise d’œuvre sur une quinzaine des 60 principaux sites
recensés.
2- Renforcement définitif
Lancement en 2010 des études de maîtrise d’œuvre d’un collège.
3 - Identification des zones de moindre vulnérabilité
Etudes en cours sur l’Hôtel du Conseil Général, des immeuble Delgrès, Concorde, CADM.
4 - Confortement des fixations des éléments de second œuvre
Lancement d’une première tranche de travaux d’une quinzaine de bâtiments.
5 - Construction d’ouvrages liés à la sécurité
Reconstruction de l’Observatoire Volcanologique et Sismique de la Montagne Pelée (12.6 M€ y
compris la réhabilitation de l’observatoire actuel)
Activités : surveillance de l’activité sismique et volcanique - Recherche
Programmation en 2010 des phases acquisition du foncier et concours architectural.
- Reconstruction du Laboratoire Départemental d’Analyses - LDA (7.9 M€) :
Activité : sécurité sanitaire (eau, aliments, animal, végétaux, vaccination) particulièrement important
suite à un séisme
2010 : phase de lancement du concours d’architecture.
- Reconstruction de l’Etat Major du SDIS et de la caserne du Lamentin (13 M€) :
Activité : secours à la population (hors compétence du Conseil Général).
A court terme : construction de modulaires en 2010 (500 000 €)
Actuellement, mise à disposition de bâtiments départementaux pour le SDIS (Audenay, SCI Savane,
ateliers bassin de radoub)
2010 : Etudes préalables PPP et lancement procédure de dévolution du PPP
6 – Reconstruction et Extension d’ouvrages
- Reconstruction du collège du Morne Rouge
Etudes préalables PPP et lancement procédure de dévolution du PPP
- Extension et réhabilitation collège Placoly
Inscription de 600 000 € au BP 2010 pour démarrage des travaux (coût total 2.8M€) qui comprennent
un confortement des bâtiments existants.
7 – Banque de données séismes
Le renforcement parasismique des bâtiments départementaux
Cette banque est réalisée, en collaboration avec Victor Davidovici, sur la base de retours d’expériences
notamment. Elle consiste à mettre à disposition des professionnels et du grand public
des informations décrivant, analysant, et caractérisant, les problèmes rencontrés et les bonnes
pratiques. Ces informations seront à terme disponibles sur le site du Conseil général.
Déjà réalisé : maquette globale du projet et cahier des charges, acquisition de 2000 images de
dégâts d’ouvrages, faisabilité et 20 analyses à titre expérimental.
En 2010, réalisation de 50 analyses complémentaires. Poursuite prévue en 2011.
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