21.01.2015 Views

pharmacologie de la signalisation cholinergique. - Faculté de ...

pharmacologie de la signalisation cholinergique. - Faculté de ...

pharmacologie de la signalisation cholinergique. - Faculté de ...

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

MB4 – Pharmacologie médicale et thérapeutique générale Année Universitaire 2007-2008<br />

Pharmacologie <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>signalisation</strong> <strong>cholinergique</strong> – B<strong>la</strong>yac<br />

PHARMACOLOGIE DE LA SIGNALISATION<br />

CHOLINERGIQUE.<br />

I] TRANSMISSION CHOLINERGIQUE<br />

Acétylcholine(ach): médiateur<br />

-dans synapses effectrices du SNA Para sympathique (terminaison post ganglionnaire)<br />

-dans synapses ganglionnaires du SNA PS et S<br />

-transmission neuromuscu<strong>la</strong>ire (p<strong>la</strong>que motrice)<br />

-nombreuses synapses du SNC<br />

A] Principales étapes :<br />

-synthèse du médiateur à partir <strong>de</strong> <strong>la</strong> choline et <strong>de</strong> l’acétylcoA<br />

-stockage du neuromédiateur dans <strong>de</strong>s vésicules<br />

-libération du médiateur<br />

-liaison à <strong>de</strong>s récepteurs post synaptiques.<br />

-arrêt <strong>de</strong> <strong>la</strong> communication par hydrolyse par l’acétylcholinestérase.<br />

B] Récepteurs<br />

-muscariniques (bloqués par l’atrophine)<br />

-nicotiniques : - neuronaux (bloqués par ganglioplégique)<br />

-muscu<strong>la</strong>ires (bloqués par curares)<br />

II] AGENTS PHARMACOLOGIQUES :<br />

Cholinomimétiques (ou parasympathomimétiques) :<br />

reproduisent ou renforcent les effets <strong>de</strong> l’ach :<br />

- Soit par action directe (agonistes)<br />

- Soit par action indirecte (anticholinestérasiques qui bloquent l’inhibition du signal)<br />

2- Anti<strong>cholinergique</strong>s (ou parasympatholytiques) : bloquent ou inhibent les effets <strong>de</strong> l’ach (antagoniste : Substance<br />

qui a <strong>de</strong> l’affinité pour le récepteur et qui n’induit aucune action propre mais occupant le récepteur ce qui empêche<br />

l’action <strong>de</strong> l’agoniste naturel)<br />

De nombreux médicaments interfèrent avec <strong>la</strong> transmission <strong>cholinergique</strong> . Leurs effets sont multiples compte tenu <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> diversité <strong>de</strong>s structures innervées par ce système.<br />

2.1.1] CHOLINOMIMETIQUES D’ACTION DIRECTE.<br />

Action directe sur le récepteur <strong>de</strong> l’organe effecteur (ou neurone post synaptique)<br />

- médiateur naturel (ach)<br />

- esters synthétiques <strong>de</strong> <strong>la</strong> choline<br />

- alcaloï<strong>de</strong>s naturels et autres dérivés synthétiques<br />

Ach : ester d’un alcool aminé (choline) avec aci<strong>de</strong> acétique.<br />

Deux choses importantes dans cette structure :<br />

1) <strong>la</strong> charge positive + sur l’azote qui donne un ammonium quaternaire : c’est un pôle cationique important pour <strong>la</strong><br />

liaison au récepteur et il empêche le passage transmembranaire à cause <strong>de</strong> l’ionisation (en particulier le passage <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> barrière hémato encéphalique). Il est donc dépourvu d’effets centraux.<br />

2) <strong>la</strong> fonction ester (COO) : importante pour <strong>la</strong> liaison avec le récepteur. Permet une hydrolyse rapi<strong>de</strong> par <strong>la</strong><br />

cholinestérase. L’ach a une fonction fugace : c’est un problème pour l’utilisation thérapeutique car il se dégra<strong>de</strong> trop<br />

rapi<strong>de</strong>ment.<br />

Septembre 2006<br />

Sources Étudiantes<br />

1<br />

Faculté <strong>de</strong> Mé<strong>de</strong>cine Montpellier-Nîmes


MB4 – Pharmacologie médicale et thérapeutique générale Année Universitaire 2007-2008<br />

Pharmacologie <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>signalisation</strong> <strong>cholinergique</strong> – B<strong>la</strong>yac<br />

A] EFFETS MUSCARINIQUES<br />

Ou parasympathomimétiques.<br />

Supprimés par le blocage <strong>de</strong>s récepteurs (par l’atropine).<br />

1- L’Oeil :<br />

-Myosis actif : contraction du sphincter irien (innervation PS) diminution du diamètre pupil<strong>la</strong>ire.<br />

-Accomodation : contraction <strong>de</strong>s muscles ciliaires. Augmentation <strong>de</strong> <strong>la</strong> courbure<br />

du cristallin (puissance dioptrique) permettant <strong>la</strong> vision <strong>de</strong> près.<br />

-Stimu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s g<strong>la</strong>n<strong>de</strong>s <strong>la</strong>crymales.<br />

2- Cardiovascu<strong>la</strong>ire :<br />

-Effets chronotrope négatif (action sur fréquence cardiaque) et dromotrope négatif (diminution <strong>de</strong> <strong>la</strong> vitesse <strong>de</strong><br />

conduction électrique intracardiaque ou auriculoventricu<strong>la</strong>ire)<br />

-Vasodi<strong>la</strong>tation et baisse <strong>de</strong> <strong>la</strong> pression artérielle (notons l’absence d’innervation <strong>cholinergique</strong> <strong>de</strong>s vaisseaux)<br />

3- Digestif<br />

-Augmentation du péristaltisme et relâchement <strong>de</strong>s sphincters : accélère le transit.<br />

-Augmentation <strong>de</strong>s sécrétions du tube digestif et g<strong>la</strong>n<strong>de</strong>s annexes (salivaires, stimu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécrétion d’insuline)<br />

4- Respiratoire :<br />

-Bronchoconstriction ; augmentation <strong>de</strong>s sécrétions bronchiques donc contre indication chez le sujet asthmatique.<br />

5- Appareil urinaire :<br />

-Contraction du muscle vésical et <strong>de</strong> l’urètre et relâchement du sphincter vésical : miction<br />

6- G<strong>la</strong>n<strong>de</strong>s sudoripares :<br />

−<br />

Stimu<strong>la</strong>tion, innervées par les fibres sympathiques dont l’Ach est le médiateur.<br />

B] EFFETS NICOTINIQUES GANGLIONNAIRES<br />

On ne peut les voir qu’en conditions expérimentales : fortes doses d’ach et blocage <strong>de</strong>s récepteurs muscariniques<br />

-Augmentation par stimu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s ganglions sympathiques et <strong>de</strong> <strong>la</strong> medullo-surrénale (entrainant <strong>la</strong> sécrétion<br />

d’adrénaline)<br />

-Bloqués par les ganglioplégiques<br />

NB : à l’état normal, seuls les effets parasympathomimétiques se manifestent.<br />

C] EFFETS SUR LA PLAQUE MOTRICE<br />

Contraction muscu<strong>la</strong>ire<br />

- A forte dose : paralysie par persistance <strong>de</strong> <strong>la</strong> dépo<strong>la</strong>risation (et défaut <strong>de</strong> repo<strong>la</strong>risation)<br />

(si le système est bloqué en dépo<strong>la</strong>risation, il ne peut plus répondre à une stimu<strong>la</strong>tion extérieure )<br />

- Blocage <strong>de</strong> <strong>la</strong> contraction par les curares (pour re<strong>la</strong>xer, utilisation +++ en anesthésie), on en trouve <strong>de</strong>ux types :<br />

- les non dépo<strong>la</strong>risants (occupent le récepteur : antagonistes)<br />

- les dépo<strong>la</strong>risants (agissent comme l’ach mais bloquent le système en dépo<strong>la</strong>risation)<br />

Septembre 2006<br />

Sources Étudiantes<br />

2<br />

Faculté <strong>de</strong> Mé<strong>de</strong>cine Montpellier-Nîmes


MB4 – Pharmacologie médicale et thérapeutique générale Année Universitaire 2007-2008<br />

Pharmacologie <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>signalisation</strong> <strong>cholinergique</strong> – B<strong>la</strong>yac<br />

D] EFFETS CENTRAUX<br />

En temps que neuromédiateur du SNC , l’ach intervient dans diverses fonctions cérébrales (ex : implication dans <strong>la</strong><br />

mémoire)<br />

E] AUTRES AGONISTES CHOLINERGIQUES<br />

Plus stables : ils résistent à l’hydrolyse pour une action plus longue<br />

Plus sélectifs : notamment spécificité aux récepteurs muscariniques (application thérapeutique)<br />

<br />

les esters synthétiques <strong>de</strong> choline : carbacol (dérivé <strong>de</strong> l’aci<strong>de</strong> carbanique)<br />

alcaloï<strong>de</strong>s naturels : substance azotée basique (amine) d’origine végétale.<br />

muscarine (amanita muscarina : champignon), pilocorpine (pilocorpus jaborendi) (utilisé en médicament)<br />

F] UTILISATION CLINIQUE<br />

Indications :<br />

- Myotique parasympathomimétique (ophtalmologique) antig<strong>la</strong>ucomateux : g<strong>la</strong>ucome augmente <strong>la</strong> pression intra<br />

ocu<strong>la</strong>ire. Le myosis provoque un étirement <strong>de</strong> l’iris ce qui ouvre l’angle irido-cornéen ce qui facilite le drainage <strong>de</strong><br />

l’humeur aqueuse et diminue <strong>la</strong> pression intra ocu<strong>la</strong>ire.<br />

- Sècheresses buccales et ocu<strong>la</strong>ires du syndrome <strong>de</strong> Gougerot-Sjogren<br />

Effets indésirables :<br />

(effets <strong>de</strong> l’ach en excès)<br />

Myosis (gène vision), modification du champ visuel, augmentation <strong>de</strong>s sécrétions <strong>la</strong>crymales, vasodi<strong>la</strong>tation<br />

conjonctivale, spasme du muscle ciliaire (accommodation)<br />

NB : si instil<strong>la</strong>tion répétées, on peut avoir un passage dans <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>tion générale.<br />

Interaction médicamenteuses :<br />

Notamment les curarisants dépo<strong>la</strong>risants (risque <strong>de</strong> potentialisation) : prévenir l’anesthésiste en cas d’intervention.<br />

2.1.2] CHOLINOMIMETIQUES D’ACTION INDIRECTE<br />

A] CLASSIFICATION<br />

Ce sont <strong>de</strong>s inhibiteurs réversibles<br />

Type ésérine (physostigmine), non utilisée en clinique<br />

-Sels d’ammonium quaternaire, ne franchissent pas <strong>la</strong> BHE, utilisés dans <strong>la</strong> myasthénie : Néostigmine (Prostigmine®),<br />

Pyridostigmine (Mestinon®), Ambénonium (Myte<strong>la</strong>se®)<br />

- Anticholinestérase réversible d’action centrale : utilisés dans le traitement symptomatique <strong>de</strong>s troubles cognitifs <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

ma<strong>la</strong>die d’Alzheimer : Donépézil (Aricept®), Nivastrigmine (Evelon®), Gatantamine (Reminyl®)<br />

Septembre 2006<br />

Sources Étudiantes<br />

3<br />

Faculté <strong>de</strong> Mé<strong>de</strong>cine Montpellier-Nîmes


MB4 – Pharmacologie médicale et thérapeutique générale Année Universitaire 2007-2008<br />

Pharmacologie <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>signalisation</strong> <strong>cholinergique</strong> – B<strong>la</strong>yac<br />

2.1.3] LES INHIBITEURS REVERSIBLES<br />

Organophosphorés = insectici<strong>de</strong>s, gaz <strong>de</strong> combat<br />

Interaction avec le site estérasique <strong>de</strong> l’enzyme : augmentent <strong>la</strong> présence d’ach ; toxicité au niveau <strong>de</strong> <strong>la</strong> p<strong>la</strong>que<br />

motrice par maintient <strong>de</strong> <strong>la</strong> dépo<strong>la</strong>risation ce qui entraîne une paralysie (très dangereux s’il s’agit du diaphragme :<br />

asphyxie)<br />

Traitement pharmacologiques d’une intoxication par <strong>de</strong>s dérivés organophosphorés anticholinestérasiques : par<br />

Antidote <strong>de</strong> ces substances : Pralidoxime qui défixe l’organophosphoré du site enzymatique) et antagonistes<br />

muscariniques : Atropine<br />

A] JONCTION NEUROMUSCULAIRE<br />

Les anticholinestérasiques facilitent <strong>la</strong> contraction <strong>de</strong>s muscles striés et induisent <strong>de</strong>s fascicu<strong>la</strong>tions muscu<strong>la</strong>ires à<br />

forte dose :<br />

-phase <strong>de</strong> Stimu<strong>la</strong>tion<br />

-puis phase <strong>de</strong> paralysie (blocage en dépo<strong>la</strong>risation)<br />

B] UTILISATION CLINIQUE<br />

<br />

Indication<br />

- Antimyasthéniques : myasthénie = ma<strong>la</strong>die autoimmune <strong>de</strong> <strong>la</strong> jonction muscu<strong>la</strong>ire. Touche les récepteurs<br />

<strong>cholinergique</strong>s. Fatigabilité muscu<strong>la</strong>ire.<br />

Les anticholinestérasiques favorisent l’accumu<strong>la</strong>tion d’ach au niveau <strong>de</strong> <strong>la</strong> jonction neuromuscu<strong>la</strong>ire et augmentent<br />

<strong>la</strong> force muscu<strong>la</strong>ire<br />

-Troubles cognitifs d’Alzheimer : troubles mnésiques . Les anticholinestérasiques renforcent <strong>la</strong> transmission<br />

<strong>cholinergique</strong>. Améliore <strong>la</strong> mémoire. Il s’agit d’un traitement uniquement symptomatique.<br />

- Décurarisation post-opératoire : après curarisant non dépo<strong>la</strong>risant (antagoniste). Les anticholinestérasiques<br />

provoquent une compétition entre Ach et curarisant.<br />

<br />

Effets indésirables<br />

Les anticholinestérastiques provoquent <strong>de</strong>s effets <strong>cholinergique</strong>s : nausées, hypersalivation, bradycardie, myosis,<br />

crampes abdominales, fascicu<strong>la</strong>tion.<br />

A + forte dose : vomissements, diarrhées, réactions syncopales.<br />

Risques :<br />

Aggravation d’un asthme ou d’une ma<strong>la</strong>die <strong>de</strong> Parkinson. Risque toxique d’arrêt respiratoire, risque <strong>de</strong> renforcement<br />

<strong>de</strong> l’effet dépresseur respiratoire <strong>de</strong>s dérivés morphiniques.<br />

2.2.1] ANTICHOLINERGIQUES<br />

Ou parasympatholytiques<br />

Ils s’opposent à l’action <strong>de</strong> l’ach sur les récepteurs muscariniques.<br />

Son action n’est pas confinée au SN parasympathique (récepteurs centraux)<br />

L’atropine est le chef <strong>de</strong> file <strong>de</strong>s antimuscariniques.<br />

Septembre 2006<br />

Sources Étudiantes<br />

4<br />

Faculté <strong>de</strong> Mé<strong>de</strong>cine Montpellier-Nîmes


MB4 – Pharmacologie médicale et thérapeutique générale Année Universitaire 2007-2008<br />

Pharmacologie <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>signalisation</strong> <strong>cholinergique</strong> – B<strong>la</strong>yac<br />

A] CLASSIFICATION<br />

<br />

1) Alcaloï<strong>de</strong>s naturels<br />

Atropine : ester à fonction amine tertiaire (alcaloï<strong>de</strong>s <strong>de</strong> <strong>la</strong> belle done : atrope bel<strong>la</strong>dona)<br />

Scopo<strong>la</strong>mine : analogue structural (alcaloï<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> jusquiame, hyocyanus niger)<br />

<br />

2) Substance <strong>de</strong> synthèse<br />

Amine tertiaires (passage <strong>de</strong> <strong>la</strong> BHE) : trihexyphénidyle (Artane®)<br />

Ammonium quaternaire (pour effet périphérique)<br />

<br />

3) Substances à action secondaire<br />

Il existe <strong>de</strong> nombreux médicaments appartenant à <strong>de</strong>s c<strong>la</strong>sses thérapeutiques diverses qui possè<strong>de</strong>nt une activité<br />

spécifique et en plus <strong>de</strong>s propriétés anti<strong>cholinergique</strong>s ou antimuscariniques. Ceci explique les effets indésirables,<br />

interactions et contre indications.<br />

Ex : certains antidépresseurs tricycliques, antihistaminiques H1, neuroleptiques, anti-arythmique.<br />

B] FFETS PERIPHERIQUES DES PARASYMPATHOLYTIQUES.<br />

Œil :<br />

-Blocage <strong>de</strong> l’activation <strong>de</strong>s muscles constricteurs pupil<strong>la</strong>ires (sous contrôle <strong>cholinergique</strong>s) sans action sur l’activité<br />

du di<strong>la</strong>tateur irien (qui est sous contrôle sympathique).<br />

- Di<strong>la</strong>tation pupil<strong>la</strong>ire (mydriase passive)= action durable chez le sujet avec angle irido-cornéen étroit, l’iris rétracté et<br />

épaissi peut gêner mécaniquement le drainage <strong>de</strong> l’humeur aqueuse (augmentation pression intraocu<strong>la</strong>ire). Il y a<br />

risque <strong>de</strong> g<strong>la</strong>ucome par fermeture <strong>de</strong> l’angle (contre indication <strong>de</strong>s anti<strong>cholinergique</strong>s).<br />

-Paralysie du muscle ciliaire (cycloplégie) et perte <strong>de</strong> l’accommodation du cristallin (troubles <strong>de</strong> <strong>la</strong> vision rapprochée)<br />

et réduction <strong>de</strong>s sécrétions <strong>la</strong>crymales (sensation <strong>de</strong> sable dans les yeux)<br />

Appareil cardio- vascu<strong>la</strong>ire :<br />

Légère bradycardie initiale d’action centrale (stimu<strong>la</strong>tion du centre cardio modérateur bulbaire) puis tachycardie qui est<br />

fonction du <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> blocage muscarinique du nœud sinusal (augmentation fréquence <strong>de</strong> repos). Aux doses<br />

habituelles pas d’effet significatifs sur les vaisseaux.<br />

Appareil respiratoire :<br />

Bronchodi<strong>la</strong>tation ; moins marquée toutefois qu’avec les agonistes βadrénergique, réduction <strong>de</strong>s sécrétions<br />

bronchiques.<br />

Appareil digestif :<br />

Baisse <strong>de</strong>s contractions péristaltiques, action spasmolytique, baisse <strong>de</strong>s sécrétions salivaires (sensation <strong>de</strong> bouche<br />

sèche) et gastriques. (Effet indésirable : constipation).<br />

Appareil uro-génital :<br />

Baisse du tonus muscu<strong>la</strong>ire lisse <strong>de</strong> l’urètre et vessie. Risque <strong>de</strong> rétention urinaire en cas d’hypertrophie prostatique<br />

(contre indication).<br />

Autres effets :<br />

Baisse <strong>de</strong>s sécrétions sudorales : sècheresse peau et en cas d’intoxication, augmentation <strong>de</strong> <strong>la</strong> température<br />

corporelle.<br />

Septembre 2006<br />

Sources Étudiantes<br />

5<br />

Faculté <strong>de</strong> Mé<strong>de</strong>cine Montpellier-Nîmes


MB4 – Pharmacologie médicale et thérapeutique générale Année Universitaire 2007-2008<br />

Pharmacologie <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>signalisation</strong> <strong>cholinergique</strong> – B<strong>la</strong>yac<br />

C] EFFETS CENTRAUX<br />

Effets généraux = variables selon substance<br />

Atropine, doses usuelles : stimule légèrement certains centres médul<strong>la</strong>ires. Aux doses toxiques, stimu<strong>la</strong>tion centrale<br />

avec agitation, hallucination, délire, intoxication grave : existence <strong>de</strong> phase <strong>de</strong> dépression avec coma.<br />

La scopo<strong>la</strong>mine a une action sédative et amnésiante.<br />

D] ACTION VESTIBULAIRE<br />

Inhibition du mal <strong>de</strong>s transports.<br />

E] MOTRICITE EXTRA PYRAMIDALE<br />

Noyaux gris centraux = activité motrice extrapyramidale régulée par <strong>de</strong>s voies <strong>cholinergique</strong>s (excitatrices) et<br />

dopaminergiques (inhibitrices)<br />

Une déficience dopaminergique (parkinson) entraîne <strong>la</strong> prédominance <strong>de</strong>s voies <strong>cholinergique</strong>s. Les<br />

anti<strong>cholinergique</strong>s permettent <strong>de</strong> rétablir l’équilibre et d’améliorer certains symptômes <strong>de</strong> <strong>la</strong> ma<strong>la</strong>die (ex :<br />

tremblement)<br />

F] EFFETS INDESIRABLES ET RISQUES :<br />

- Effets périphériques : troubles accommodation, sècheresse buccale, tachycardie, constipation, trouble miction.<br />

- Effets centraux : syndrome confusionnel et agitation, favorisé par le surdosage, interaction médicamenteuse ou<br />

terrain fragilisé (âge). Marge thérapeutique étroite.<br />

- Interaction médicamenteuse : additivité <strong>de</strong>s effets indésirables et risque <strong>de</strong> toxicité avec toute autres substances<br />

ayant <strong>de</strong>s propriétés atropiniques<br />

G ] UTILISATION CLINIQUE<br />

Neurologie :<br />

- Antiparkinsonien : car induits par les neuroleptiques (tremblement). Trihexyphenidyle (Artane®)<br />

- Antimimétique : prévention mal <strong>de</strong>s transports : scopo<strong>la</strong>mine (Scopo<strong>de</strong>rmTTS®)<br />

Pneumologie :<br />

Bronchospasme réversible <strong>de</strong> l’asthme ou bronchopneumopathie chronique obstructive. : Iprotropium (Atrovent®<br />

aérosol)<br />

Gastro entérologie :<br />

- Antisapsmodique: manifestation spasmodique et douloureuses fonctionnelles d’origine gastro-duodénale biliaire ou<br />

colique : Tiémonium ( viscéralgine®)<br />

- Antidiarrhéique : Atropine associée à d’autres principes actifs comme ralentisseur du transit (Diansed®)<br />

Urologie :<br />

Incontinence ou impériosité urinaire. Oxybutyrine (Ditropan®)<br />

Ophtalmologie :<br />

Mydriatique (collyres) : Tropicami<strong>de</strong><br />

Septembre 2006<br />

Sources Étudiantes<br />

6<br />

Faculté <strong>de</strong> Mé<strong>de</strong>cine Montpellier-Nîmes

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!