Investissements étrangers en Allemagne Foreign Investments in ...
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Fiscalité Taxation dd) Documentation du transfert de prix Le droit fiscal allemand exige que le contribuable, en cas de transactions transfrontalières interentreprises, tienne sa propre documentation de transfert de prix àpropos dutype et du contenu de ses relations d’affaires avec des parties liées, incluant des détails sur lecalcul des prix detransfert. Pour les relations commerciales importantes, la société doit remplir ses obligations dedocumentation dans undélai donné (6mois après la fin de l’exercice comptable), dans d’autres cas, à la demande des autorités fiscales uniquement. Si aucune documentation n’existe ou si elle est insuffisante, les autorités fiscales ont le droit d’adopter (estimer) une assiette d’imposition plus grande au niveau de la société allemande, et en plus, des pénalités seront imposées. 3. Imposition des fiducies de placement immobilier (FPI) allemandes) (ou REIT) Comme dans denombreux autres pays, la mise en place de fiducies de placement immobilier est désormais disponible également en Allemagne. La loi allemande de 2007 sur les Fiducies deplacement immobilier acréé d’importantes opportunités pour les entités détenant des valeurs immobilières et pour les investisseurs dans l’immobilier allemand. Les fiducies de placement immobilier sont des sociétés détenant des valeurs immobilières, revêtant la forme juridique d’une AG cotée en bourse. L’objet de l’entreprise d’une fiducie de placement immobilier se limite à l’acquisition, la détention, la gestion etlavente de parts dans des sociétés encommandite commerciales en immobilier. Les structures decession-bail sont permises également. Le revenu des fiducies d’investissement immobilier est exempt de l’impôt sur le revenu /l’impôt sur les sociétés au niveau de l’entité si certaines conditions sont satisfaites (telles qu’un taux de change variable minimum de 15 %(25 %aumoment de l’inscription àla cote), la participation individuelle maximum de 10%, la distribution minimum des bénéfices de 90 %). Toutefois, les distributions d’une fiducie deplacement immobilier sont entièrement passibles d’impôts au niveau de l’investisseur (sans exonérations fiscales) et déclenchent un impôt retenu àlasource de26,4 % dd) Transfer Pricing Documentation German tax law requires that the taxpayer maintains proper transfer pricing documentation in cases ofintercompany cross-border transactions with regard to the type and content of his business relationships with related parties, including details on the calculation oftransfer prices. For material business transactions, the entity must fulfill the documentation requirements in atimely manner (6 months after the end of the financial year), in other cases upon request by the tax authorities only. If no or insufficient documentation is available, the tax authorities are authorized toassume (estimate) ahigher tax base atthe German entity’s level and, inaddition, penalty payments will be assessed. 3. Taxation of German Real Estate Investment Trusts (REIT) As in many other countries, the establishment of real estate investment trusts isnow also available in Germany. The German Real Estate Investment Trusts Act of 2007 created significant opportunities for real estate holding entities and investors in German real estate. Real estate investment trusts are real estate holding companies in the legal form of an AG listed onastock exchange. The business purpose of areal estate investment trust is limited to acquiring, holding, managing byrenting out and leasing, and selling real estate (or rights of use ofreal estate), and acquiring, holding, managing, and selling shares inreal estate business partnerships. Sale-and-lease-back structures are also permitted. Income of real estate investment trusts isexempt from income tax/corporate income tax at the entity level ifcertain requirements are met (such as a minimum free float rate of 15 %(25 %atthe time of listing), maximum individual shareholder participation of 10 %, minimum profit distribution of 90 %). However, distributions of a real estate investment trust are fully subject to taxation on the investor level (without tax exemptions) and trigger withholding tax of26.4 %. 65
Management Management F. Management F. Management I. Conflits d’intérêt dans les transactions de fusions-acquisitions Quoi que fasse un manager, s’il s’abstient d’une action ou tolère certaines mesures, il ou elle doit exercer toute la vigilance voulue. Les dirigeants doivent identifier et peser le pour etlecontre des intérêts contradictoires. Dans ce domaine le droit allemand se distingue des principes juridiques généraux du droit anglo-saxon et procède d’une manière qui lui est propre. La primauté des actionnaires n’existe pas en tant que règle dedroit –le dirigeant d’une entreprise peut ne pas prendre uniquement en compte les intérêts des actionnaires. Au contraire, puisque le dirigeant de la société cible est responsable de la société cible, il doit prendre en compte les intérêts légitimes de la société cible etdetous ses actionnaires (cad ne pas prendre en compte exclusivement les intérêts des actionnaires) – qui sont les employés, les créanciers etlepublic. Même dans des situations d’offre publique d’achat (cf. C.V.), on peut prétendre que les dirigeants delasociété cible ne sont pas strictement obligés d’agir comme des commissaires-priseurs dans le seul but d’obtenir le meilleur prix pour les actionnaires. Les dirigeants ont un pouvoir discrétionnaire, et ce pouvoir est protégé par larègle du jugement des affaires. Tant que les dirigeants décident sur unproblème entrepreneurial et peuvent raisonnablement considérer, sur la base d’informations appropriées, qu’ils agissent dans lemeilleur intérêt de l’entreprise, lejuge ne remettra pas en cause la décision de la direction. Cependant, un juge examinera si un dirigeant a légalement déterminé aumieux les intérêts de la société, c'est-à-dire si les intérêts de tous les composantes del’entreprise ont été pris encompte et que le dirigeant n’a pas, àtort, été uniquement mu par l’intérêt des actionnaires (ou, pire, par son propre intérêt comme titulaire présent ou future d’une participation). Du point devue des dirigeants, les transactions de fusions-acquisitions entraînent souvent la perte d’un poste lucratif, soit en étant licenciés, soit en étant obligés de travailler dans des conditions moins avantageuses. Cette situation de « fin de partie »incite les gérants àévaluer d'autres scénarios et à abandonner une partie de leur loyauté envers la société cible. Finalement, ce changement de loyauté peut même aboutir àentraver la transaction dans son ensemble. Pour cette raison, les membres de la direction peuvent souvent être considérés comme des «tiers »àlatransaction. Du point de vue des parties qui restent dans la société, il semble raisonnable de contractualiser la loyauté de la direction. I. Conflicts of Interest within M&A Transactions Whatever amanager does, whether heabstains from an action ortolerates certain measures, he or she must exercise due care. Managers must identify and weigh pros and cons and balance conflicting interests. In this area, German law differs from general Anglo-American legal principles and practice in adistinct way. Shareholder primacy does not exist as arule of law –the manager of acompany may not take only the interests of the company’s shareholders into account. Rather, as the target’s manager isresponsible to the target itself, he must consider the legitimate interests ofthe target and ofall its shareholders (i.e. not only the interests of the shareholders) – that is employees, creditors and the general public. Even in public tender offer situations (see C.V.), the managers of the target company are arguably not strictly obliged toact like auctioneers to achieve the highest price possible for the shareholders. Managers have broad discretion and this discretion is protected by the business judgment rule. As long asthe managers decide on an entrepreneurial issue and can reasonably assume that, based on an appropriate basis of information, they are acting inthe best interests of the company, the judge will not second-guess the managerial conclusion. However, a judge would consider whether amanager lawfully determined the best interests of the company, i.e. whether the interests of all corporate constituencies were taken into account and that the manager was not erroneously driven only byshareholder interests (or worse, by his or her own interests asapresent or future participation holder). From the perspective of the managers, M&A transactions often entail the loss of a lucrative position, either by being laid off or by being forced to work under worse conditions. This “end game” situation induces managers to evaluate alternative employment scenarios and give up some of their loyalty tothe target company. Eventually, this shift of loyalty may even result in an obstruction ofthe entire transaction. For this reason, members of management can often be regarded as the “third party” ofthe transaction. From the perspective of the remaining parties, it seems reasonable to contract for the management’s loyalty. 66
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Managem<strong>en</strong>t<br />
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F. Managem<strong>en</strong>t F. Managem<strong>en</strong>t<br />
I. Conflits d’<strong>in</strong>térêt dans les transactions<br />
de fusions-acquisitions<br />
Quoi que fasse un manager, s’il s’absti<strong>en</strong>t d’une<br />
action ou tolère certa<strong>in</strong>es mesures, il ou elle doit<br />
exercer toute la vigilance voulue. Les dirigeants<br />
doiv<strong>en</strong>t id<strong>en</strong>tifier et peser le pour etlecontre des<br />
<strong>in</strong>térêts contradictoires. Dans ce doma<strong>in</strong>e le droit<br />
allemand se dist<strong>in</strong>gue des pr<strong>in</strong>cipes juridiques<br />
généraux du droit anglo-saxon et procède d’une<br />
manière qui lui est propre. La primauté des actionnaires<br />
n’existe pas <strong>en</strong> tant que règle dedroit –le<br />
dirigeant d’une <strong>en</strong>treprise peut ne pas pr<strong>en</strong>dre<br />
uniquem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> compte les <strong>in</strong>térêts des actionnaires.<br />
Au contraire, puisque le dirigeant de la<br />
société cible est responsable de la société cible, il<br />
doit pr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> compte les <strong>in</strong>térêts légitimes de la<br />
société cible etdetous ses actionnaires (cad ne<br />
pas pr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> compte exclusivem<strong>en</strong>t les <strong>in</strong>térêts<br />
des actionnaires) – qui sont les employés, les<br />
créanciers etlepublic. Même dans des situations<br />
d’offre publique d’achat (cf. C.V.), on peut prét<strong>en</strong>dre<br />
que les dirigeants delasociété cible ne sont<br />
pas strictem<strong>en</strong>t obligés d’agir comme des commissaires-priseurs<br />
dans le seul but d’obt<strong>en</strong>ir le meilleur<br />
prix pour les actionnaires. Les dirigeants ont<br />
un pouvoir discrétionnaire, et ce pouvoir est protégé<br />
par larègle du jugem<strong>en</strong>t des affaires. Tant que<br />
les dirigeants décid<strong>en</strong>t sur unproblème <strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>eurial<br />
et peuv<strong>en</strong>t raisonnablem<strong>en</strong>t considérer, sur<br />
la base d’<strong>in</strong>formations appropriées, qu’ils agiss<strong>en</strong>t<br />
dans lemeilleur <strong>in</strong>térêt de l’<strong>en</strong>treprise, lejuge ne<br />
remettra pas <strong>en</strong> cause la décision de la direction.<br />
Cep<strong>en</strong>dant, un juge exam<strong>in</strong>era si un dirigeant a<br />
légalem<strong>en</strong>t déterm<strong>in</strong>é aumieux les <strong>in</strong>térêts de la<br />
société, c'est-à-dire si les <strong>in</strong>térêts de tous les composantes<br />
del’<strong>en</strong>treprise ont été pris <strong>en</strong>compte et<br />
que le dirigeant n’a pas, àtort, été uniquem<strong>en</strong>t mu<br />
par l’<strong>in</strong>térêt des actionnaires (ou, pire, par son<br />
propre <strong>in</strong>térêt comme titulaire prés<strong>en</strong>t ou future<br />
d’une participation).<br />
Du po<strong>in</strong>t devue des dirigeants, les transactions de<br />
fusions-acquisitions <strong>en</strong>traîn<strong>en</strong>t souv<strong>en</strong>t la perte<br />
d’un poste lucratif, soit <strong>en</strong> étant lic<strong>en</strong>ciés, soit <strong>en</strong><br />
étant obligés de travailler dans des conditions<br />
mo<strong>in</strong>s avantageuses. Cette situation de « f<strong>in</strong> de<br />
partie »<strong>in</strong>cite les gérants àévaluer d'autres scénarios<br />
et à abandonner une partie de leur loyauté<br />
<strong>en</strong>vers la société cible. F<strong>in</strong>alem<strong>en</strong>t, ce changem<strong>en</strong>t<br />
de loyauté peut même aboutir à<strong>en</strong>traver la transaction<br />
dans son <strong>en</strong>semble. Pour cette raison, les<br />
membres de la direction peuv<strong>en</strong>t souv<strong>en</strong>t être<br />
considérés comme des «tiers »àlatransaction.<br />
Du po<strong>in</strong>t de vue des parties qui rest<strong>en</strong>t dans la<br />
société, il semble raisonnable de contractualiser la<br />
loyauté de la direction.<br />
I. Conflicts of Interest with<strong>in</strong> M&A<br />
Transactions<br />
Whatever amanager does, whether heabsta<strong>in</strong>s<br />
from an action ortolerates certa<strong>in</strong> measures, he<br />
or she must exercise due care. Managers must<br />
id<strong>en</strong>tify and weigh pros and cons and balance<br />
conflict<strong>in</strong>g <strong>in</strong>terests. In this area, German law<br />
differs from g<strong>en</strong>eral Anglo-American legal pr<strong>in</strong>ciples<br />
and practice <strong>in</strong> adist<strong>in</strong>ct way. Shareholder<br />
primacy does not exist as arule of law –the manager<br />
of acompany may not take only the <strong>in</strong>terests<br />
of the company’s shareholders <strong>in</strong>to account.<br />
Rather, as the target’s manager isresponsible to<br />
the target itself, he must consider the legitimate<br />
<strong>in</strong>terests ofthe target and ofall its shareholders<br />
(i.e. not only the <strong>in</strong>terests of the shareholders) –<br />
that is employees, creditors and the g<strong>en</strong>eral public.<br />
Ev<strong>en</strong> <strong>in</strong> public t<strong>en</strong>der offer situations (see<br />
C.V.), the managers of the target company are<br />
arguably not strictly obliged toact like auctioneers<br />
to achieve the highest price possible for the<br />
shareholders. Managers have broad discretion<br />
and this discretion is protected by the bus<strong>in</strong>ess<br />
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an <strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>eurial issue and can reasonably<br />
assume that, based on an appropriate basis of<br />
<strong>in</strong>formation, they are act<strong>in</strong>g <strong>in</strong>the best <strong>in</strong>terests of<br />
the company, the judge will not second-guess the<br />
managerial conclusion. However, a judge would<br />
consider whether amanager lawfully determ<strong>in</strong>ed<br />
the best <strong>in</strong>terests of the company, i.e. whether the<br />
<strong>in</strong>terests of all corporate constitu<strong>en</strong>cies were<br />
tak<strong>en</strong> <strong>in</strong>to account and that the manager was not<br />
erroneously driv<strong>en</strong> only byshareholder <strong>in</strong>terests<br />
(or worse, by his or her own <strong>in</strong>terests asapres<strong>en</strong>t<br />
or future participation holder).<br />
From the perspective of the managers, M&A<br />
transactions oft<strong>en</strong> <strong>en</strong>tail the loss of a lucrative<br />
position, either by be<strong>in</strong>g laid off or by be<strong>in</strong>g forced<br />
to work under worse conditions. This “<strong>en</strong>d game”<br />
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employm<strong>en</strong>t sc<strong>en</strong>arios and give up some of their<br />
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of loyalty may ev<strong>en</strong> result <strong>in</strong> an obstruction ofthe<br />
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managem<strong>en</strong>t can oft<strong>en</strong> be regarded as the “third<br />
party” ofthe transaction. From the perspective of<br />
the rema<strong>in</strong><strong>in</strong>g parties, it seems reasonable to<br />
contract for the managem<strong>en</strong>t’s loyalty.<br />
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