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de leurs arrivées en 1992 et 69 salariés. “Les faiblesses de l’équipement
résident dans le déficit hôtelier sur le Val André. C’est pour
cela que nous avons assez vite préempté une pension religieuse
qui se libérait à côté de nous. Nous avons parallèlement lancé une
étude sur le développement du Pôle touristique. Notre projet a
été retenu.” D’où la présence des grues “avec 220 places de
parking qui sortent de terre et accès direct au casino. C’est à Las
Vegas que j’ai vu ça, sauf que là bas c’est pour se protéger du
soleil, pas de la pluie (rires). D’une façon générale, le casino est
moteur dans la station mais il lui faut des options : il faut jouer l’aspect
“resort avec thalasso à eau de mer” (Ingéniérie Phytomer.
NDLR), ou encore via une résidence de 395 couchages, en
partenariat avec le groupe HMC.”
Montant global de ces investissements Non communiqué. Ce
qui n’empêche pas Patrice Le Brun de parler “sous” : “rappelez
bien à vos lecteurs que le CA d’un casino, c’est l’ensemble des
CA des différentes activités + le produit net des jeux. Et non pas
le produits brut que certains journaux donnent et sur lequel l’Etat
prenait il y a encore peu 50 %.”
Casino de La Trinité-sur-Mer (56) :
100 000 euros sur la table
L’année 2009 du côté du casino de La Trinité-sur-Mer
“Excellente, s’enthousiasme Julien Van De Rosieren, directeur,
avec 55 % de progression du CA, dont 83 % sur le seul mois
d’août. Prenez notre hôtel de 15 chambres, il a très bien fonctionné
à compter de juillet avec un taux d’occupation de 80 %.”
Avec ses 36 salariés, son restaurant de 50 couverts et sa salle
Le casino de la Trinité-sur-Mer a enregistré
cet été un taux d’occupation de 80 %
pour les 15 chambres de son hôtel
de réception de 35 places, le casino de La Trinité est un “petit”
équipement (ouvert en 2004) “mais avec ses 40 machines à
sous, notre place n’est pas anecdotique. Je ne vous cache pas
que lorsque je suis arrivé à mon poste en novembre dernier,
j’entendais autour de moi : “ah bon Il y a un casino à La Trinité
L’établissement communiquait fort peu. J’ai lancé une campagne
dans les abris-bus de Lorient et de Vannes, adressé le programme
des animations par e-mailing et déposé dans les commerces.
Notre site Internet est régulièrement mis à jour.” Soit un
investissement de 100 000 euros.
Les jeux en ligne “Une vraie campagne de pub pour le poker
et pour nos établissements ! Je pense qu’on en est encore aux
balbutiements. La vraie ouverture aura lieu l’an prochain. Proposer
directement en ligne des jeux peut nous rapporter des clients,
souvent plus jeunes. Pour notre part, chez Partouche, on est déjà
ACTUALITÉS
BRETAGNE ÉCONOMIQUE • N°196 • OCTOBRE-NOVEMBRE 2009
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