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Terre sainte - European Theatre Convention

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Staged translations of contemporary French drama !<br />

Messe in scena di traduzioni di teatro francofono contemporaneo !<br />

Übersetzen und Inszenieren von Werken des zeitgenössischen französischsprachigen Theaters !<br />

3e édition Théâtres partenaires :<br />

THÉÂTRE LIBRE DE MINSK Biélorussie<br />

WEST YORKSHIRE PLAYHOUSE Royaume-Uni<br />

FONDAZIONE TEATRO DUE PARMA Italie<br />

THALIA THEATER HAMBURG Allemagne<br />

en collaboration avec<br />

la <strong>Convention</strong> Théâtrale Européenne, la Comédie de Valence,<br />

et la Direction des Affaires Culturelles Rhône-Alpes<br />

autour de<br />

<strong>Terre</strong> <strong>sainte</strong><br />

© L’Avant-Scène théâtre/Collection des Quatre-Vents, 2006<br />

de Mohamed Kacimi<br />

mention spéciale du jury du Grand Prix de littérature dramatique 2007, Paris.<br />

du 20 au 26 octobre 2007<br />

résidence de traducteurs et de metteurs en scène<br />

au Château de Goutelas<br />

et à La Comédie de Saint-Étienne


UN ESPACE D’EXPERIMENTATION ET D’ECHANGES<br />

ENTRE PRATICIENS DE LA TRADUCTION ET DE LA SCENE<br />

Lorsque nous avons pensé à ce que pourrait être une<br />

résidence de traducteurs littéraires dans la Loire,<br />

destinée à faire connaître les nouveaux textes du<br />

répertoire français, nous étions loin d’imaginer que ce<br />

petit projet déboucherait sur un tel laboratoire<br />

d’échanges interdisciplinaires et interprofessionnels.<br />

Trop souvent les traducteurs travaillent dans leur coin, les auteurs<br />

dans le leur… et ne parlons pas des gens de théâtre.<br />

Alors, pouvoir partager pendant dix jours ses expériences et ses<br />

pratiques remet nécessairement en cause l’habituelle division du<br />

travail dans les domaines de l’art, où justement celle-ci devrait être<br />

naturellement moins rigoureuse.<br />

Cette année, traducteurs et metteurs en scène viendront nous<br />

rejoindre des quatre coins de l’Europe pour plancher sur la pièce<br />

d’un auteur algérien qui nous parle d’une “terre <strong>sainte</strong>“ ravagée et<br />

saccagée.<br />

Que cette autre “terre <strong>sainte</strong>“, celle sur laquelle se rencontrent<br />

artistes d’origines et de disciplines différentes, soit protégée de la<br />

sauvagerie ambiante.<br />

Jean-Claude Berutti et François Rancillac<br />

2


POURQUOI SE RENCONTRER <br />

Il est toujours intéressant pour un auteur d’être traduit. Il n’y a pas grande nouveauté à<br />

reconnaître que les frontières du théâtre ne s’arrêtent pas à l’hexagone et que, vivant<br />

aujourd’hui sous la bannière européenne, les pièces françaises ont besoin de s’exporter, de<br />

rencontrer d’autres pratiques théâtrales, d’autres sensibilités artistiques pour gagner une autre<br />

dimension. Nos scènes françaises font fréquemment entendre des dramaturgies anglaises,<br />

allemandes, espagnoles… on peut considérer que les traductions du français vers l’étranger<br />

s’inscrivent dans le cadre d’échanges qu’il faut sans doute équilibrer, puisque les auteurs<br />

français sont assez peu joués à l’étranger. Le programme TRAMES, initié par la Comédie de<br />

Saint-Etienne, trouve sa nécessité dans ce simple constat.<br />

On peut pourtant s’interroger sur le bien fondé de cette semaine de travail associant auteur,<br />

traducteurs et metteurs en scène. Le mail, grand outil de communication de notre temps, ne<br />

suffit-il pas à régler les petits détails d’une traduction, chacun chez soi, aux quatre coins de<br />

l’Europe Pour la traduction en trois langues de Ma mère qui chantait sur un phare à l’automne<br />

2006, j’ai pu constater que la traduction théâtrale n’était pas qu’une question de vocabulaire<br />

mais bien une question de relations humaines. Relations humaines parce que le théâtre,<br />

littérature parlée, pour être bien traduit, doit s’appuyer sur la langue de l’auteur telle qu’il la<br />

parle au quotidien, telle qu’il peut s’en expliquer autour d’une table face à ses interlocuteurs.<br />

Relations humaines enfin parce qu’une traduction n’est rien d’autre qu’une brochure de<br />

cinquante pages qui dort sur un bureau au milieu d’autres brochures si elle n’est pas portée par<br />

un metteur en scène, un traducteur de retour dans son pays. Le théâtre contemporain français<br />

doit se lire dans d’autres langues mais il doit aussi se faire entendre ! Pour cela il a besoin de<br />

passeurs qui l’aident à pousser la porte des scènes étrangères. Ici, à Saint-Etienne, TRAMES<br />

c’est d’abord donner envie aux traducteurs et aux metteurs en scène accueillis de défendre nos<br />

pièces parce que nous savons que ce seront eux les meilleurs ambassadeurs de notre théâtre.<br />

Trois créations à la scène, cinq mises en espace, une réalisation radiophonique, un bilan<br />

honorable pour les deux premières éditions.<br />

Gilles Granouillet<br />

3


TRAMES – UN PROJET CONFIRME EN PLEIN ESSOR<br />

TRAMES est sorti du stade expérimental pour devenir un projet confirmé de La Comédie<br />

de Saint-Etienne, soutenu par la Comédie de Valence et la <strong>Convention</strong> Théâtrale<br />

Européenne.<br />

Nous continuons donc de réunir une fois par an, pendant une semaine, un auteur, des<br />

traducteurs et des metteurs en scène de différentes langues et nationalités autour d’une<br />

pièce de l’auteur accueilli afin d’en approfondir l’approche. Les comédiens de l’équipe de<br />

La Comédie participent à cette rencontre avec plaisir et à la mise en espace de la pièce<br />

qui a lieu en fin de résidence. Les metteurs en scène qui ont été nos hôtes<br />

représenteront ensuite les nouvelles traductions sur les planches des théâtres<br />

partenaires.<br />

Si les principes du projet sont restés les mêmes, la routine en est heureusement exclue.<br />

Nous nous rendons compte que chacune de ces expériences est particulière. Ainsi, la<br />

pièce choisie cette année a, par la qualité de son écriture certes, mais peut-être aussi<br />

par l’actualité de son sujet, suscité immédiatement un grand intérêt auprès des théâtres<br />

de la <strong>Convention</strong> Théâtrale Européenne. Pour notre plus grand plaisir, ce sont trois<br />

membres assez récents de la CTE qui sont les partenaires de cette édition (le Théâtre<br />

Libre de Minsk en Biélorussie, le Teatro Due de Parme en Italie et le West Yorkshire<br />

Playhouse à Leeds, au Royaume-Uni).<br />

Un imprévu de dernière minute s’est présenté : malgré la traduction allemande déjà<br />

existante de <strong>Terre</strong> <strong>sainte</strong>, le Thalia Theater de Hambourg (qui a été notre partenaire pour<br />

la première édition de TRAMES) nous envoie un jeune metteur en scène en vue d’une<br />

mise en espace ou d’une mise en scène dans ses murs. Afin d’optimiser l’expérience et<br />

le travail, la traductrice allemande l’accompagnera.<br />

Ce n’est pas tout, un cinquième metteur en scène se joindra à nous : Sophie Akrich, qui<br />

mettra en scène la création française de <strong>Terre</strong> <strong>sainte</strong> au Théâtre de la Tempête – Paris,<br />

au cours de l’année 2008.<br />

Ces deux participations inattendues à cette édition autour de <strong>Terre</strong> Sainte nous<br />

réjouissent d’autant plus qu’elles prouvent qu’il existe bel et bien une envie, voire un<br />

besoin, de la part des metteurs en scène d’avoir des contacts de travail avec l’auteur et,<br />

le cas échéant, avec son médiateur, c’est-à-dire le traducteur.<br />

Si les metteurs en scène sont cette année en majorité, cela ne minimise en rien<br />

l’importance de la traduction au sein du projet. Nous souhaitons, au contraire, rendre<br />

ces textes plus facilement accessibles à d’autres théâtres, c’est pourquoi nous<br />

envisageons de publier les traductions qui résultent de chaque résidence TRAMES via<br />

l’Internet. Si c’est encore à l’état de projet, les raisons en sont financières et juridiques.<br />

Mais nous sommes plus que jamais convaincus de la nécessité d’ajouter ce volet à<br />

TRAMES, afin d’en faire un projet complet qui s’inscrirait alors parfaitement dans le<br />

réseau européen TER (Traduire Editer Représenter).<br />

Nous attendons avec enthousiasme et impatience nos hôtes de cette troisième édition<br />

de TRAMES.<br />

Saint-Etienne, le 7 octobre 2007<br />

Silvia Berutti-Ronelt<br />

chargée de mission<br />

4


Mohamed KACIMI<br />

Poète, romancier et dramaturge, Mohamed Kacimi est né en 1955 à El Hamel, ville des<br />

hauts plateaux d’Algérie. Adolescent, il découvre Rimbaud et les surréalistes. Après des<br />

études de littérature française à Alger, il s’installe à Paris en 1982. En 1987, sort son<br />

premier roman, Le Mouchoir. Des essais, un second roman, Le Jour dernier,<br />

paraissent avant qu’il ne se tourne vers l’écriture théâtrale. 1962 est accueilli par Ariane<br />

Mnouchkine au Théâtre du Soleil, et La Confession d’Abraham fait l’ouverture de la<br />

saison 2002 du Théâtre du Rond-Point. Il a également signé l’adaptation de Nedjma, le<br />

roman de Kateb Yacine, au Studio de la Comédie-Française la même année.<br />

En 2004, il est le lauréat des missions Stendhal, puis il reçoit en 2005 le prix de la<br />

Francophonie de la SACD 1 et obtient la bourse année sabbatique du CNL 2 .<br />

Œuvres :<br />

THEATRE<br />

1962<br />

1998 création : Théâtre du Soleil, m.e.s.: Valérie Grail<br />

1998 Publication : Actes Sud - Papiers<br />

La Confession d’Abraham<br />

2000 Création, Papierthéâtre, m.e.s. : Alain Lecucq<br />

2000 Publication : Gallimard<br />

Nedjma (d’après le roman de Kateb Yacine)<br />

2002 Création, Vieux-Colombier Paris, m.e.s. : Ziani-Chérif Ayad<br />

Présences de Kateb Yacine<br />

2003 Création, Comédie-Française Paris, m.e.s. : Marcel Bozonnet<br />

Babel Taxi<br />

2004 Création, m.e.s. : Alain Timar<br />

2005 Publication: Editions Lansman<br />

<strong>Terre</strong> <strong>sainte</strong><br />

2005 Mise en espace, Panta Théâtre Caen, m.e.s. : Guy Delamotte<br />

Création en préparation<br />

Publication: L’Avant-scène Théâtre, 2006<br />

AUTRES TEXTES<br />

Le Mouchoir (Roman), L’Harmattan, 1987<br />

Arabe, vous avez dit arabe (Anthologie), Balland, 1990<br />

Naissance du désert (Essai), (ensemble avec Chantal Dagron) Balland, 1992<br />

Le Jour dernier (Roman), Stock, 1995<br />

Le Secret de la reine Saba (Roman), Dapper, 1999<br />

Le monde arabe (Encyclopédie), Milan, 2001<br />

1 SACD : Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques<br />

2 CNL : Centre National du Livre<br />

5


préface à <strong>Terre</strong> <strong>sainte</strong><br />

L’Avant-Scène théâtre,<br />

collection des Quatre-Vents 2006<br />

Un appel à l’humain<br />

par Paul Tabet<br />

UNE VILLE BLANCHE, comme trop éclairée, comme déjà disparue ; pas de couleurs, pas<br />

d’éléments extérieurs qui la nomment ; on sait seulement qu’on est en terre dite <strong>sainte</strong>, jadis<br />

<strong>sainte</strong>. Une ville dévastée, habitée par la guerre. Celle d’aujourd’hui, avec ses haines ethniques,<br />

religieuses, ses aveuglements, toute culture commune oubliée, fracassée.<br />

Au coeur de la fournaise, un père et sa fille. Ils sont, eux, sans dieu ni religion. Ils n’en veulent<br />

plus, ils ne veulent plus combattre en leurs noms : trop de sang déjà versé ; le fanatisme a<br />

déferlé, caché derrière le “bon“ Dieu, contrefaçon de la culture et de l’éducation ; en son nom, on<br />

viole, on tue… Et on banalise, et on s’absout sous prétexte qu’Il l’aurait voulu, autorisé. Ce dieu<br />

que le père et la fille expulseront du lieu de vie. Il parle de la nuit qui tombe, elle parle de<br />

l’apocalypse. Porteurs de l’eau des bénédictions laïques – qui pourraient être camusiennes – , je<br />

veux dire celle de la poésie, du désespoir et du regard. Elle est partout la poésie, leur poésie,<br />

dans l’histoire du chat d’Imen, dans les trous de chaussettes de Yad, dans l’ivresse de l’arak et<br />

du narguilé.<br />

Mais rien n’y fera, ni la générosité, ni la poésie, ni l’amour ; la raison ne peut être sauvée :<br />

homicide, parricide, fratricide, infanticide. La violence, la guerre, comme un univers, comme une<br />

respiration, partout, dans les corps, dans les mots, dans les choses.<br />

Mais pas chez Mohamed Kacimi, l’éveilleur, qui saura toujours déjouer les pièges de la<br />

malédiction, parce qu’il nous aime, nous les hommes, même pêcheurs, parce qu’il pourrait bien<br />

avoir l’audace de s’aimer. Voilà pourquoi j’ai cru lire dans cette pièce d’ombres et de lumière un<br />

appel à l’humain : rester homme et femme et faire de son mieux dans l’infime, le minuscule,<br />

l’éphémère.<br />

Cette pièce est une prière.<br />

Profane.<br />

Jamais profanatrice.<br />

P. T.<br />

le 25 décembre 2005<br />

6


THÉÂTRES EUROPÉENS PARTENAIRES<br />

• THEATRE LIBRE DE MINSK, BIELORUSSIE<br />

Le Théâtre libre de Minsk a été fondé en mars 2005 par le dramaturge biélorusse Nikolaï<br />

Khalézine, la directrice du théâtre Natalia Koliada et le metteur en scène Vladimir Scherban, qui<br />

a monté la plupart des spectacles du Théâtre libre. Aujourd’hui, la compagnie regroupe dix<br />

comédiens professionnels, quatre administrateurs et deux techniciens. Dans les conditions du<br />

système politique qui existe actuellement en Biélorussie, le Théâtre libre n’a pas<br />

d’enregistrement officiel (personnalité juridique), ni de lieu permanent. Les répétitions et les<br />

représentations, l’entrée auxquelles est toujours libre, sont conduites de manière secrète, dans<br />

des appartements privés, des clubs, des cafés, ainsi qu’en plein air, à la campagne. L’endroit<br />

précis où elles ont lieu est soigneusement dissimulé par précaution. Les membres de la<br />

compagnie subissent des pressions permanentes de la part des autorités et sont poursuivis<br />

pour leurs activités au sein du Théâtre libre.<br />

A compter de mai 2005, le Théâtre libre a réalisé huit différents spectacles basés, en tout, sur<br />

quinze pièces. Au cours de deux années d’activité, plus de 5000 spectateurs ont pu assister aux<br />

représentations du Théâtre libre en Biélorussie, et près de 4000 spectateurs en Europe. L’action<br />

du Théâtre libre s’inscrit dans le cadre d’un conflit esthétique avec le système symbolique<br />

d’inspiration soviétique, au service des autorités biélorusses ; elle vise à promouvoir un théâtre<br />

contemporain et un théâtre d’actualité. Le collectif fonctionne comme un pôle d’association<br />

pour de nombreux représentants de la contre-culture biélorusse pratiquant d’autres formes<br />

d’art. Depuis les trois dernières années, le Théâtre libre conduit un concours international<br />

annuel des dramaturgies contemporaines. Le second concours, dont la clôture a eu lieu le 28<br />

janvier 2007, a suscité la participation de 252 pièces et de 161 dramaturges venant de 12 pays<br />

différents. En avril 2007 le Théâtre libre s’est vu attribuer par le jury du 12e “Prix Europe pour le<br />

Théâtre“ une mention spéciale pour sa résistance à l’oppression du gouvernement biélorusse<br />

sous proposition de Vaclav Havel, Harold Pinter et Tom Stoppard.<br />

• FONDAZIONE TEATRO DUE PARMA<br />

Dans le contexte italien, Fondazione Teatro Due est une réalité atypique, due a plusieurs<br />

facteurs : sa situation géographique, sa forme juridique, son parcours historique et artistique, la<br />

continuité de ses projets, sa capacité d’innovation, de recherche et d’expérimentation de<br />

nouvelles techniques et nouveaux styles. Mais aussi grâce à son échange générationnel, à son<br />

soutien à la dramaturgie italienne et européenne, au théâtre classique, aux créations de<br />

spectacles interdisciplinaires et à ses liens avec l’Europe.<br />

7


Fondazione Teatro Due a créé le projet d’une structure théâtrale qui représente la rencontre de<br />

différents systèmes artistiques, méthodologiques, de marché et de public, donnant ainsi une<br />

forte impulsion a la vie théâtrale des jeunes (il existe en effet une saison universitaire qui est<br />

parallèle a celle de la prose) ce qui provoque une augmentation de spectateurs et l’ouverture de<br />

nouveaux espaces et activités théâtrales.<br />

Le trajet parcouru a plus de trente ans . Le groupe d’artistes qui est a la base de la Compagnia<br />

del Collettivo – qui devient ensuite Teatro Stabile di Parma – et enfin Fondazione Teatro Due,<br />

s’est formé dans les centres et les festivals universitaires des années 60, période durant laquelle<br />

ce furent réellement des lieux de rencontre et de formation, des lieux qui formeront certaines des<br />

plus importantes personnalités du théâtre européen comme Jerzy Grotowski, Tadeusz Kantor,<br />

Julien Beck, Peter Stein pour n’en citer que quelques-uns.<br />

• WEST YORKSHIRE PLAYHOUSE<br />

Depuis son ouverture en mars 1990, West Yorkshire Playhouse s’est forgé une réputation<br />

nationale et internationale comme l’un des théâtres les plus innovateurs et dynamiques du<br />

Royaume Uni, plusieurs fois primé pour ses productions et ses qualités vis-à-vis du public. La<br />

Playhouse n'est pas seulement un point de convergence pour les communautés de West<br />

Yorkshire, mais aussi des spectacles de haut niveau pour des publics partout dans la région et<br />

au delà<br />

.<br />

Le programme de nouvelles écritures à la Playhouse facilite le développement et production des<br />

meilleurs nouvelles pièces des auteurs régionaux, nationaux et internationaux. Depuis 2001, des<br />

activités ont été développées en collaboration avec la BBC. Cette collaboration a regroupé un<br />

corps d'auteurs qui ont produit des nouvelles œuvres de théâtre, de radio et de télévision, dont<br />

des succès tels Scuffer de Mark Catley, la saison “Northern Exposure“ des pièces nouvelles, et<br />

Writing the City, une coproduction avec BBC Radio 3. Au niveau international, la Playhouse<br />

produit et réalise un large éventail de projets, y compris Don Quixote de Colin Teevan et Pablo<br />

Ley, qui sera au festival de Madrid en octobre 2007, et le “Janus Project“, un projet qui a<br />

développé et présenté seize nouvelles pièces européennes en version anglaise.<br />

><br />

>À côté de ceci, des collaborations bien en vue avec des troupes telles que Kneehigh et<br />

Improbable apportent à la scène des nouvelles œuvres très originales. Des productions de la<br />

Playhouse partent régulièrement en tournée dans le pays et à l'étranger, et quelques unes ont<br />

connu des succès au West End de Londres dont récemment Bad Girls the Musical (une<br />

adaptation musicale de la série Les Condamnées) et Le Chien des Baskerville.<br />

><br />

>En plus de ses activités sur scène, le théâtre propose des programmes pédagogiques<br />

innovateurs pour enfants et pour adultes, il promeut un éventail d'actions sociales uniques, et il<br />

s'engage dans le développement des arts et des artistes culturellement variés.<br />

8


• THALIA THEATER HAMBURG<br />

Le Thalia Theater est, à côté du Schauspielhaus, la plus grande scène de théâtre parlé de Hambourg.<br />

Fondé en 1843 par Chérie Maurice comme scène commerciale, il était destiné à l’amusement léger<br />

(“Thalia“ est chez les Grecs anciens le nom de la muse de la comédie). Cette tradition d’un théâtre de<br />

comédies à été perpétuée, à quelques brèves interruptions près, jusqu’aux années 1970 où son<br />

directeur, Boy Gobert, a engagé des metteurs en scène tels Peter Zadek, Hans Neuenfels et Jürgen<br />

Flimm. C’est ainsi que le Thalia a ouvert ses portes à la mise en scène moderne tout en mettant au<br />

répertoire des pièces contemporaines exigeantes. Depuis la saison 2000, le Thalia Theater est dirigé<br />

par Ulrich Khuon. En novembre 2000, un deuxième lieu de représentation a été inauguré dans la<br />

“Gau4stra4e“. Le travail théâtral du Thalia se distingue par ses mises en scène marquantes, ses<br />

collaborations continues avec des auteurs jeunes et importants ainsi que sa confiance en la force de<br />

l’ensemble dynamique de ses comédiens. Parmi les metteurs en scène qui ont créé le style particulier<br />

de ce théâtre, on peut citer le metteur en scène principal (Oberspielleiter) Andreas Kriegenburg à côté<br />

de Stephan Kimmig, Martin Kusej, Armin Petras et Michael Thalheimer. Parmi les auteurs maison on<br />

trouve Dea Loher, Fritz Kater, John von Düffel et Moritz Rinke. Le Thalia a environ 350 employés dont<br />

40 comédiens. Il présente à son public environ 18 nouvelles productions par saison. Dans l’enquête<br />

du magazine allemand Theater heute, le Thalia a été élu “Théâtre de l’année“ en 2003.<br />

9


TERRE SAINTE<br />

LES TRADUCTEURS<br />

• Colin TEEVAN<br />

Colin Teevan est l’auteur de nombreuses pièces de théâtre dont : How Many Miles to Basra <br />

(West Yorkshire Playhouse), The Bee (Soho <strong>Theatre</strong> / Setagaya <strong>Theatre</strong>,Tokyo), Missing<br />

Persons : Four Tragedies and Roy Keane (Assembly Rooms, Edinburgh / Trafalgar Studios),<br />

Cock of the North (Live <strong>Theatre</strong>, Newcastle), Monkey (Young Vic / Dundee Rep), The Walls<br />

(National <strong>Theatre</strong>), Svejk (The Gate / The Duke, New York), Vinegar and Brown Paper (Abbey,<br />

Dublin), The Big Sea (Galloglass, Ireland / Riverside Studios).<br />

Il compte parmi son oeuvre des pièces radiophoniques, dont Iph… Tricyces, The RoyKeaneiad<br />

Parts I&II, Medea : The Last Word, How Many Miles to Basra , Glass Houses.<br />

Parallèlement à son activité d’auteur, Colin Teevan se consacre à la traduction de pièces de<br />

théâtre, parmi lesquelles Bacchai (National <strong>Theatre</strong> / Epidaurus, Grèce), Cuckoos (The Gate /<br />

Barbican), Marathon (The Gate), IPH... (Lyric <strong>Theatre</strong>, Belfast).<br />

Sa nouvelle version de Peer Gynt d’Ibsen pour le National <strong>Theatre</strong> of Scotland aura sa première<br />

au théâtre Dundee Rep en même temps que Don Quixote.<br />

Colin Teevan a été dramaturge de production et metteur en scène associé de Sir Peter Hall pour<br />

Tantalus (Royal Shakespeare Company / Denver Center for Performing Arts). Il a été “Writer in<br />

Residence“ à la Queen’s University de Belfast, “Screen East Writing Fellow“ à l’Université<br />

d’East Anglia ainsi que “North Eastern Literary Fellow“ aux Universités de Newcastle et<br />

Durham. Actuellement il enseigne l’écriture dramatique à l’Université de Newcastle.<br />

Récemment, il a été invité à devenir artiste associé au West Yorkshire Playhouse.<br />

Toutes ses œuvres sont publiées chez Oberon Books.<br />

• Yuriy VAVOKHIN<br />

Né le 31 octobre 1977 à Minsk (Biélorussie). En 2000, il est diplômé de la Faculté francobiélorusse<br />

de sciences politiques au sein de l’Université européenne des sciences humaines de<br />

Minsk. Entre 2001 et 2004, il est allocataire de recherche à l’Institut d’études politiques de Paris<br />

pour un travail de thèse portant sur le système sémantique des ouvriers russo-soviétiques.<br />

Entre 2002 et 2004, il est enseignant de sociologie politique à la Faculté franco-biélorusse de<br />

sciences politiques au sein de l’Université européenne de Minsk, puis, après l’exil de cette<br />

Université à Vilnius, et jusqu’à ce jour, il est enseignant au Centre franco-biélorusse d’études<br />

européennes. En 2005 il reçoit le Prix de la Fondation Saint-Simon pour son projet de recherche<br />

doctorale. Traducteur de plusieurs articles scientifiques, il traduit en russe Le président est<br />

mort, il faut le remplacer de Lionel Spycher, co-traduit en français avec Alexis Vadrot<br />

Génération jeans de Nikolaï Khalézine, puis participe à un atelier de traduction animé par la<br />

Maison Antoine Vitez, la Maison d’Europe et d’Orient et le Théâtre-Studio d’Alfortville sur un<br />

Verbatim de Pavel Rassolko mariant plusieurs registres de langage.<br />

• Monica CAPUANI<br />

Monica Capuani est traductrice ; éditrice de textes théâtraux, elle a récemment ouvert une<br />

maison d'édition.<br />

• Barbara ENGELHARDT<br />

Barbara Engelhardt est auteur, éditrice et traductrice. Elle est actuellement rédactricecorrespondante<br />

pour la revue Theater der Zeit depuis la France. Critique pour de nombreuses<br />

revues internationales et conseillère artistique pour divers projets théâtraux, elle est également<br />

chargée de cours en Etudes théâtrales à Paris III. Collaboratrice de plusieurs maisons d'édition<br />

en Allemagne, elle dirige notamment la collection Scène au Verlag der Autoren - Francfort. Sa<br />

traduction de <strong>Terre</strong> <strong>sainte</strong>, Heiliges Land, a été créée le 23 septembre 2007 au théâtre de<br />

Kaiserslautern en Allemagne.<br />

10


TERRE SAINTE<br />

LES METTEURS EN SCÈNE missionnés par les théâtres partenaires européens<br />

• Alex CHISHOLM<br />

Alex Chisholm a étudié l’histoire à l’Université d’Oxford. Elle a passé une année d’étude avec<br />

Ian McKellen, professeur de théâtre contemporain, avant de suivre une formation postuniversitaire<br />

de mise en scène au Drama Studio de Londres.<br />

En décembre 2001, Alex Chisholm a été engagée comme conseillère littéraire au West<br />

Yorkshire Playhouse dont elle est devenue directrice associée en janvier 2007. Pour ce théâtre,<br />

elle a mis en scène Scuffer et Sunbeam Terrace de Mark Catley, Non-Contact Time de Jodie<br />

Marshall, Huddersfield de Ugljesa Sajtinac, version anglaise de Chris Thorpe, ainsi que deux<br />

pièces radiophoniques en coproduction avec la BBC : Night Lights and Writing the City. En<br />

janvier 2005, elle a été invité par le « Jugoslovensko Dramsko Pozorište » à Belgrade pour<br />

mettre en scène la création serbe de Huddersfield. Cette production est toujours dans le<br />

répertoire de ce théâtre et a obtenu huit prix nationaux.<br />

Auparavant, Alex Chisholm a travaillé pendant sept années comme metteuse en scène<br />

indépendante, assistante à la mise en scène et animatrice culturelle dans des compagnies<br />

diverses comme Birmingham Rep, Chichester Festival <strong>Theatre</strong>, Royal National <strong>Theatre</strong>, Red<br />

Shift et Paines Plough.<br />

En 1997, elle a fondé la Convivio <strong>Theatre</strong> Company, dont les productions incluent Pelléas et<br />

Mélisande dans une traduction de Timberlake Wertenbaker et A Night with Constantine Cavafy<br />

qu’elle a adapté elle-même. En 1999, elle a dirigé des chantiers de mise en scène de Zog de<br />

l’auteur néerlandais, Peer Wittenbols, en langue grecque à Athènes et en anglais à Londres<br />

dans le cadre d’un projet d’écriture en collaboration avec le Theseum d’Athèes et De Federatie<br />

aux Pays-Bas. En 1995 et 1997, elle a dirigé le <strong>European</strong> <strong>Theatre</strong> Directors Forum à Cambridge<br />

et à Athènes pour le compte de l’association britannique des metteurs en scène.<br />

• Vladimir SCHERBAN<br />

Né le 7 juillet 1975 à Donetsk (Ukraine). En 1997, il est diplômé de l’Académie des Arts<br />

biélorusse, spécialisation Mise en scène. Entre 1997 et 1999, il travaille au Théâtre dramatique<br />

régional de Moguilev (Biélorussie). A partir de 1999, il exerce les fonctions de metteur en scène<br />

au Théâtre académique national Koupala, principal théâtre de langue biélorusse dans le pays,<br />

où il est à l’origine d’un mouvement de promotion des écritures contemporaines, notamment à<br />

travers ses mises en scène de Athol Fugard, de Tennessee Williams, de Tom Stoppard ou de<br />

jeunes auteurs biélorusses. En 1997 et 2000, il est récompensé au Festival dramatique<br />

républicain des jeunes talents pour ses mises en scène d’auteurs classiques. Cependant, dès<br />

2004, il se heurte à la censure et réunit une équipe non officielle de jeunes comédiens avec qui<br />

il monte, dans un appartement privé, Some explicit polaroids de Marc Ravenhill. En avril 2005,<br />

il rejoint le Théâtre libre de Minsk, participe activement à la formation de cette troupe<br />

clandestine et y monte, un mois plus tard, 4.48 Psychose de Sarah Kane. En juillet, 2006 il est<br />

renvoyé du Théâtre national Koupala à cause de son travail au sein du Théâtre libre de Minsk.<br />

En avril 2007, son spectacle Etre Harold Pinter a été classé “cinq étoiles“ par un compte-rendu<br />

du quotidien britannique The Guardian.<br />

• Massimiliano FARAU<br />

Massimiliano Farau est né en 1966 à Latina. Il est licencié en littérature italienne de l’Université<br />

de Rome, La Sapienza, et diplômé en mise en scène de l’Accademia Nazionale d’Arte<br />

Drammatice Silvio D’Amico. Après ces études, il se perfectionne à la Guildhall School of Music<br />

and Drama, à Londres. Au “Centre Européen de la Jeune Mise en Scène” de Pélussin, il a<br />

participé à la Classe de Maîtrise de Mise en Scène et a suivi les séminaires de Josef Svoboda,<br />

Trish Baillie (Voice and Speech Centre, Londres), Charmian Hoare (Royal Shakespeare<br />

Company), Alan Woodhouse (London Academy of Music and Dramatic Art).<br />

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Il a travaillé comme assistant et collaborateur à la mise en scène avec Lorenzo Salveti, Mario<br />

Ferrero et Peter Clough à Londres.<br />

Parmi ses nombreux mises en scène (depuis 1993), mentionnons : The License de Luigi<br />

Pirandello, Gennareniello de Eduardo De Filippo et The Virtuous Burglar de Dario Fo (American<br />

Conservatory <strong>Theatre</strong>, San Francisco, 2006), Manto di Luna de Philip Ridley et Rifugio de<br />

Simon Bent (Accademia Nazionale d’Arte Drammatica “Silvio D’Amico”, 2005), Les Femmes<br />

savantes de Molière (Accademia Nazionale d’Arte Drammatica “Silvio D’Amico”, 2005), La<br />

Memoria dell’Acqua de Shelagh Stephenson (Fondazione Teatro Due – Parme, et tournée,<br />

2003/2004), The Woods de David Mamet (en langue anglaise) (Teatro dell’Orologio, Rome,<br />

2003), Far Away de Caryl Churchill (Teatro Festival Parma, 2003), Qui de Michael Frayn<br />

(Fondazione Teatro Due - Parme, 2003), The Fever de Wallace Shawn (Centro Servizi e<br />

Spettacoli di Udine, 2002), Ione de Euripide (Teatro Stabile Abruzzese, 1997) Abelardo Eloisa<br />

Eloim de Maricla Boggio (Taormina Arte, 1997), The Man of Destiny de George Bernard Shaw<br />

(Wimbledon Studio <strong>Theatre</strong>, London 1996) Molière de Carlo Goldoni (Teatro Stabile Abruzzese<br />

e Teatro Valle, E.T.I.) etc.<br />

A côté de son activité de metteur en scène, Massimiliano Farau a traduit de nombreuses<br />

œuvres littéraires d’Euripide, de David Mamet, Michael Frayn, Shelagh Stephenson, Edward<br />

Albee, Robert Farquhar, Caryl Churchill, Bryony Lavery, Richard Greenberg, Claire Dowie,<br />

Tanika Gupta. Ses traductions de Reunion et de Dark Pony de David Mamet sont publiées dans<br />

la collection Passato et Presente de Besa Editrice, celle de Polvere alla polvere de Robert<br />

Farquhar dal Melangolo ainsi que celles de Sto diventando un uomo de C. Dowie, de Frozen de<br />

Bryony Lavery et de La sala d’attesa de Tanika Gupta par le Reading <strong>Theatre</strong>.<br />

Massimiliano Farau enseigne le jeu théâtral à l’Accademia Nazionale d’Arte Drammatica Silvio<br />

D’Amico, au Centro Sperimentale di Cinematografia, au Centro Internazionale La Cometa et à la<br />

Bernstein School of Musical <strong>Theatre</strong>. Il dirige des ateliers à “Prima del Teatro”, Scuola Europea<br />

per l’Arte dell’Attore, ainsi qu’à la National School of Drama (New Delhi) et à l’Amercian<br />

Conservatory Theater de San Francisco. Il a également dirigé l’atelier des arts scéniques du<br />

Teatro Stabile Abruzzese.<br />

• Kai OHREM<br />

Kai Ohrem est né en 1978 à Düren en Allemagne. Il a suivi des études de littérature comparée<br />

et de musicologie à Berlin, tout en étant boursier de la « Studienstiftung des deutschen<br />

Volkes ». En 2001, il collabore au Thalia Theater de Hambourg avec le metteur en scène<br />

polonais Krystian Lupa. Cette collaboration se renouvelle en 2003 au Teatr Rozmaitosci à<br />

Varsovie. Entre 2003 et 2005, Kai Ohrem est assistant à la mise en scène au Thalia Theater de<br />

Hambourg où il travaille régulièrement avec Michael Thalheimer, Andreas Kriegenburg et<br />

Stephan Kimmig. Depuis 2005, il est metteur en scène indépendant à Berlin et à Hambourg,<br />

tout en enseignant à l’école supérieur d’art dramatique « Ernst Busch » de Berlin. Parmi ses<br />

propres mises en scènes, mentionnons quelques-unes réalisées au Thalia Theater de<br />

Hambourg : en 2002 la mise en espace de Maisch/Bayeux de Daniel Mursa dans le cadre du<br />

festival des auteurs, en 2004 une autre mise en espace : In der Fremde zuhause, en 2005 la<br />

mise en scène de La Dernière Bande de Samuel Beckett, en 2005 la mise en espace de<br />

Groenland de Pauline Sales. La même année, Kai Ohrem met en scène au Theater Eigenreich à<br />

Berlin Malina, Ivan und ich d’après le roman Malina d’Ingeborg Bachmann. En 2006 suit, en<br />

coproduction entre le Thalia Theater de Hambourg et le Theater Eigenreich Berlin, Der<br />

Sandkasten von Michal Walczak et en 2007, de nouveau au Theater Eigenreich Berlin, Die<br />

Schere de Dea Loher.<br />

SOPHIE AKRICH<br />

Elle suit une formation de comédienne au Conservatoire de Montréal en 1988 et à Paris auprès<br />

d’Antoine Campo, Clémence Massart, Sotigui Kouyate, Redjep Mitrovitsa… Elle joue au théâtre<br />

notamment sous la direction d’Antoine Campo, Baki Boumaza, Alain Khouani, Thierry Serva, la<br />

Compagnie Opaline. Elle est assistante à la mise en scène de La Mise au Monstre d’un Nouveau<br />

Monde et La Novice et la Vertu de Jean-Louis Bauer et sur Tistou les Pouces Verts, un opéra<br />

d’Henry Sauguet, trois mises en scène Antoine Campo.<br />

Elle met en scène les Bonnes de Jean Genet en 1996, dirige la Compagnie Opaline avec laquelle<br />

elle crée Je t’embrasse pour la vie, Rêves, création après un travail de recherche sur le<br />

traitement scénique des rêves. Etre le loup de Bettina Wegenast, spectacle jeune public, Le<br />

Gardeur de silences de Fabrice Melquiot, Lettres à l’humanité de José Pliya (reprise avril 2008<br />

au Musée Dapper). Elle collabore à l’adaptation de trois romans avec Philippe Adrien, L’Ivrogne<br />

dans la brousse d’après Amos Tutuola, Cola Cola Jazz d’après Kangni Alem et Un avant poste<br />

du progrès d’après Joseph Conrad. Dernièrement, elle a mis en lecture une pièce d’Elie Paul<br />

Rouch, Personne mais en mieux au Studio de la Comédie-Française. Depuis 1998, elle dirige la<br />

Compagnie les Aimants, anime différents ateliers en milieu scolaire, amateur et professionnel.<br />

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LE COMITÉ DE LECTURE<br />

DE LA COMÉDIE DE SAINT-ÉTIENNE<br />

Depuis sept ans, notre Comité de lecture lit chaque année plus d’une centaine de pièces<br />

contemporaines d’auteurs français ou traduites en français. Organisé autour de Jean-<br />

Claude Berutti et François Rancillac, il réunit des metteurs en scène, des comédiens,<br />

des universitaires, des élèves de l’école du Centre Dramatique National, une traductrice.<br />

Pensé comme un lien entre la page et le plateau, un maillon important entre écrivain et<br />

public, c’est aussi un lieu de réflexion, de confrontation de différentes approches du<br />

théâtre à travers des textes dramatiques. Les réunions mensuelles du Comité<br />

permettent un échange sensible, qui replace le verbe au centre de la création théâtrale.<br />

Ses objectifs :<br />

• Découvrir des pièces en vue de leur création au sein du CDN.<br />

• Faire découvrir ces pièces à d'autres théâtres, en France ou à l'étranger.<br />

• Constituer chaque année un répertoire des sélections, accessible au plus grand<br />

nombre.<br />

• Organiser régulièrement des lectures publiques pour faire entendre ses coups de<br />

cœur.<br />

• Promouvoir la traduction et la création du théâtre contemporain français à<br />

l'étranger, à travers le projet / programme TRAMES.<br />

Jean Cagnard, Emmanuel Darley, Jacques Develay, Laurent Gaudé, Daniel Keene,<br />

Emmanuelle Marie, Fabrice Melquiot, William Pellier, Roland Schimmelpfennig,<br />

Christian Siméon, Bertrand Sinapi, Naomi Walace, pour n'en citer que quelques-uns,<br />

font partie de nos coups de cœur de ces dernières saisons.<br />

Le Comité de lecture travaille en réseau avec des partenaires qui partagent le même<br />

goût pour le théâtre contemporain un peu partout en France (comités rattachés à<br />

d'autres théâtres, éditeurs, metteurs en scènes, centre de traduction, de promotion des<br />

écritures d'aujourd'hui, metteurs en scène indépendants…). Des pièces s'échangent,<br />

des avis se confrontent, des projets prennent forme.<br />

Gilles Granouillet<br />

auteur associé à La Comédie de Saint-Etienne<br />

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LA CONVENTION THEATRALE EUROPEENNE<br />

La <strong>Convention</strong> Théâtrale Européenne (CTE) regroupe aujourd'hui plus de 40<br />

théâtres de création, subventionnés par les pouvoirs publics, dans 25 pays<br />

d'Europe. Cette association demeure originale par sa cartographie européenne,<br />

et importante quant au nombre de pays et de langues représentés. C'est ainsi<br />

une association "multilingue" qui traite de l'art de la parole.<br />

Partout, de Hambourg à Chypre, des acteurs, des techniciens, travaillent de<br />

manière permanente à la création d'œuvres théâtrales, et tous, nous jouons le<br />

répertoire européen ancien et moderne. Quels que soient nos goûts, nous<br />

présentons tous, dans nos théâtres, Goldoni, Brecht, Ionesco, Eschyle, Tabori,<br />

Tchekhov, Beckett, qui en leur temps, ont parcouru l'Europe pour aller vivre et<br />

travailler loin de chez eux, et écrire souvent dans d'autres langues que la leur.<br />

Mais nous savons aussi combien, dans l'Europe d'aujourd'hui, la création de<br />

nouveaux textes est indispensable, et nous nous employons à promouvoir de<br />

jeunes auteurs européens.<br />

Par ailleurs, nous nous posons tous la question de l'élargissement de nos<br />

publics, de la démocratisation de la culture et de l'éducation des publics de<br />

demain. Pourtant, chacun a une approche particulière et trouve des réponses<br />

adaptées à son territoire. La rencontre de nos équipes de communication, la<br />

mobilité de nos artistes, doivent être renforcées pour améliorer nos propres<br />

dispositifs d'éducation des publics.<br />

Enfin, nous aidons à former, les uns et les autres, une nouvelle génération<br />

d'artistes européens, et nous nous devons de développer des projets qui, audelà<br />

de la seule mobilité, impliquent d'authentiques métissages pour des<br />

spectacles spécifiques, et des workshops, regroupant de jeunes interprètes en<br />

fin de formation et venant des quatre coins de l'Europe.<br />

Aujourd'hui, après bientôt vingt ans d'existence, et quelles que soient les<br />

avancées des politiques culturelles européennes, la CTE se trouve devant de<br />

nouveaux enjeux, dont le principal est d'interroger les politiques européennes,<br />

d'abord en terme d'engagement vis-à-vis de l'exception culturelle, qui demeure<br />

le principal enjeu de demain, face au grand marché.<br />

Jean-Claude Berutti<br />

Président de la CTE<br />

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les contacts<br />

LA COMEDIE DE SAINT-ETIENNE<br />

centre dramatique national<br />

7, avenue Emile Loubet<br />

42000 Saint-Etienne<br />

tél. + 33 (0) 4 77 25 01 24<br />

e.mal : comedie@comedie-de-saint-etienne.fr<br />

CONVENTION THEATRALE EUROPEENNE<br />

Délégation générale c/o Centre National du Théâtre<br />

134 rue Legendre<br />

75017 Paris<br />

tél. + 33 6 75 22 32 14<br />

e.mal : delegate@etc-centre.org<br />

LA COMEDIE DE VALENCE<br />

Place Charles-Huguenel<br />

26000 Valence<br />

tél. + 33 04 75 78 41 71<br />

e.mail : accueil@comediedevalence.com<br />

THEATRE LIBRE DE MINSK<br />

c/o Nikolai Khalezin & Natalia Koliada<br />

Ph: +375 29 613 34 17<br />

Fax: n/a<br />

e-mail : nksbel@yahoo.com<br />

Site : www.dramaturg.org<br />

FONDAZIONE TEATRO DUE PARMA<br />

Viale Basetti 12a<br />

43100 Parma<br />

Italy<br />

Ph: + 39 521 282212<br />

Fax: + 39 521 231232<br />

email : f.gandini@teatrodue.org<br />

Site : www.teatrodue.org<br />

WEST YORKSHIRE PLAYHOUSE<br />

Playhouse Square<br />

Quarry Hill<br />

LS2 7UP Leeds<br />

United-Kingdom<br />

Ph: +44 (0)113 213 7800<br />

Fax: +44 (0)113 213 7250<br />

email : info@wyp.org.uk<br />

Site: www.wyp.org.uk<br />

THALIA THEATER HAMBURG<br />

Alstertor<br />

20095 Hamburg<br />

Allemagne<br />

T: +49-40 328 14 101<br />

F: +49-40 328 14 102<br />

e-mail: christa.mueller@thalia-theater.de<br />

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Dans le cadre de la résidence<br />

de traducteurs et metteurs en scènes TRAMES<br />

<strong>Terre</strong> <strong>sainte</strong><br />

de Mohamed Kacimi<br />

mise en espace Jean-Claude Berutti<br />

avec<br />

Shams El Karoui ………….….. IMEN, la jeune fille<br />

Danielle Chinsky ……….. ALIA, la femme de Yad<br />

Louis Bonnet ……………………. YAD, le mari<br />

Anthony Breurec ………………….. AMIN, leur fils<br />

François Font ….. IAN, le soldat, habillé en civil<br />

vendredi 26 octobre 2006 à 20 h<br />

à L’Usine<br />

La Comédie de Saint-Etienne<br />

7 avenue Emile Loubet<br />

42000 Saint-Etienne<br />

entrée libre<br />

réservation 04 77 25 14 14<br />

et en collaboration avec<br />

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