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Entreprendre sept 08.. - BECI

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Septembre 2008 • n° 9<br />

Magazine de Beci<br />

Brussels Enterprises Commerce & Industry<br />

DOSSIER ENERGIE<br />

Nucléaire belge :<br />

stop ou encore <br />

DOSSIER<br />

Le Facility<br />

Management<br />

en 7 questions!<br />

POLÉMIQUE<br />

17 bandes de<br />

circulation et<br />

sans concertation<br />

Spécial<br />

C Managers<br />

Sophie Dutordoir, CEO de Fluxys<br />

« Le management au féminin n’existe pas »


edito<br />

Des réformes pour gérer le pays<br />

et servir le citoyen !<br />

Les augures de l’évolution économique n’incitent pas<br />

à l’optimisme: une inflation qui en Belgique dépasse<br />

5% inquiète la BCE ; des signes de récession apparaissent<br />

dans plusieurs pays qui sont nos clients ; le secteur<br />

bancaire est sous pression ; le problème de l’utilisation<br />

durable de nos réserves énergétiques (ce qui a des ramifications<br />

technologiques, financières et géopolitiques) et<br />

l’évolution démographique sont lancinants.<br />

La vraie valeur ajoutée de Bruxelles, c’est son rôle de centre<br />

urbain important au cœur de l’Europe du XXI ème siècle.<br />

Soyons clairs. Les réformes sont nécessaires dans notre<br />

pays, mais doivent avoir pour seul objectif d’améliorer<br />

sensiblement la gestion du pays et servir les citoyens. Et<br />

pas se focaliser sur des problèmes politiquement réducteurs<br />

et générateurs de nouvelles divisions futures.<br />

Voilà suffisamment de soucis qui<br />

accablent quotidiennement population<br />

et acteurs économiques. Ils<br />

devraient donc aussi préoccuper<br />

ceux qui sont chargés de la gestion<br />

de notre pays. Ils n’ont d’ailleurs<br />

pas le choix : ne pas s’occuper de<br />

ces problèmes s’apparenterait au<br />

déni de gestion et constituerait<br />

une faute grave politique.<br />

Vue de l’extérieur de nos frontières,<br />

la Belgique paraît pourtant<br />

avoir aujourd’hui d’autres priorités plus importantes,<br />

notamment d’ordre institutionnel. Notre pays est surtout<br />

connu pour ses avatars politico-linguistiques. La question<br />

de sa subsistance est évoquée à l’échelle planétaire (en Europe,<br />

aux Etats-Unis, en Bolivie et même en Chine ).<br />

Personne n’a à gagner quoi que se soit à la persistance<br />

de ce mouvement de dérision, lié à l’incapacité – devenue<br />

chronique - de nos dirigeants politiques à générer les<br />

conditions permettant d’adopter les réformes nécessaires<br />

au bon fonctionnement de l’Etat.<br />

Ces réformes de nos institutions sont en effet indispensables.<br />

Pour réintroduire la cohésion, et non générer le déchirement.<br />

La répartition des compétences doit tendre à<br />

l’organisation de blocs homogènes de compétences au sein<br />

d’un Etat fédéral fort. Le rôle et l’importance de Bruxelles,<br />

dans le pays et en Europe, doivent être reconnus et promus.<br />

Bruxelles doit disposer des moyens de valoriser pleinement<br />

son rôle d’attraction internationale, au bénéfice du<br />

pays et de l’ensemble de ses entités fédérées.<br />

Les réformes sont nécessaires<br />

dans notre pays, mais<br />

doivent avoir pour seul<br />

objectif d’améliorer<br />

sensiblement la gestion du<br />

pays et servir les citoyens<br />

Au mois de mars de cette année,<br />

Beci, associée aux organisations<br />

patronales des deux autres régions<br />

et la FEB, énonçait en un<br />

« pacte de solidarité » commun,<br />

les conditions nécessaires à la<br />

croissance économique et au développement<br />

de l’emploi. Pour<br />

souligner aussi que l’objectif du<br />

Pacte exige la coopération entre<br />

l’ensemble des niveaux de pouvoirs,<br />

pour qu’ils se soutiennent<br />

et collaborent efficacement.<br />

Les trois organisations patronales et la FEB se consacrent<br />

actuellement à la mise au point d’un plan d’action à dix<br />

ans, visant à valoriser le potentiel économique de Bruxelles<br />

à l’échelle de son hinterland : c’est le futur « Business<br />

Route 2018 for Brussels Metropolitan Region (BMR) ».<br />

Les organisations d’entreprises, suivant en cela le mandat<br />

de l’unanimité de leurs membres, prennent donc leurs<br />

responsabilités et montrent la voie de la cohérence.<br />

Les mandataires publics ne peuvent-ils en faire autant <br />

3<br />

N° 9 - SEPTEMBRE 2008 - ENTREPRENDRE<br />

Nous n’hésitons pas à le dire, le plus grand enjeu de cette<br />

réforme doit être la bonne gestion de la zone centrale du<br />

pays. Cette zone métropolitaine bruxelloise représente<br />

30 % de notre PIB, 25 % de l’emploi, et constitue une « marque<br />

globale », qui représente selon des calculs de certains<br />

économistes 456 milliards de dollars.<br />

Yvan Huyghebaert,<br />

Président de Beci -<br />

Chambre de Commerce<br />

de Bruxelles<br />

Emmanuel van Innis,<br />

Président de Beci -<br />

Union des Entreprises<br />

de Bruxelles


sommaire SEPTEMBRE 08<br />

BRUSSELS ENTERPRISES COMMERCE<br />

& INDUSTRY<br />

3 Edito<br />

6 Enjeux<br />

17 bandes de circulation, sans concertation<br />

10 Espace membres<br />

16 Job Days<br />

Promouvoir la mobilité des citoyens européens<br />

18 Album<br />

Job Day au Port de Bruxelles<br />

19 International<br />

Le Brussels Infrastructure Business Club<br />

est sur les rails<br />

58 PV de l’Assemblée générale de Beci-UEB,<br />

16 avril 2008<br />

60 Index publicitaire<br />

61 Bloc-notes<br />

62 Demandes d’admission<br />

L’ENTREPRISE AU QUOTIDIEN<br />

20 Spécial C Managers<br />

Femmes : une nouvelle façon de diriger <br />

26 Boîte à outils<br />

31 Repères<br />

32 BizzBox News<br />

60 Petites annonces<br />

<strong>Entreprendre</strong> est le mensuel de Beci<br />

(Chambre de Commerce & Union<br />

des Entreprises de Bruxelles)<br />

Avenue Louise 500 • 1050 Bruxelles<br />

t +32 2 648 50 02 • F +32 2 640 93 28<br />

www.beci.be<br />

Editeur responsable<br />

Olivier Willocx ow@beci.be<br />

Rédaction<br />

Responsable : Karima Amrous<br />

directrice de la Communication ka@beci.be<br />

Secrétaire de rédaction :<br />

Stéphanie Brisson sb@beci.be<br />

Collaborateurs : Patrick Anspach • Guy Bernard •<br />

Jean Blavier • Thandiwé Cattier • Vincent Delannoy<br />

• Arnaud Dellicour • Olivier Duquesne • Olivier<br />

Kahn • Hélène Legrand • Jacqueline Remits • Luc<br />

Rivet • Harold Schuiten • Carline Taymans<br />

Production & Abonnements<br />

Administration: Didier Amandt da@beci.be<br />

Design : Megalunatriumviraat<br />

Graphisme – Impression: DB Print<br />

Traduction: BLS / Data Translation<br />

Photo de couverture : Fluxys<br />

ISSN 0770 - 2264<br />

Tous droits réservés – Reproductions interdites sans autorisation<br />

écrite de l’éditeur<br />

Abonnements<br />

Prix : 80 € pour 10 numéros + Who’s who Beci.<br />

Infos : da@beci.be • t 02 643 78 34<br />

DOSSIER<br />

Energie<br />

Partenaires structurels de Beci<br />

35 Nucléaire belge : stop ou encore <br />

40 La libéralisation du marché bruxellois a-t-elle<br />

vraiment eu lieu <br />

44 Economies d’énergie :<br />

comment responsabiliser le personnel <br />

DOSSIER<br />

Outsourcing & facility management<br />

47 Réduire ses frais en s’occupant de ses affaires !<br />

50 Le Facility Management en 7 questions<br />

52 AOS Studley : des bâtiments pensés en<br />

fonction de leurs occupants<br />

54 Vedior ou les HR à la carte<br />

56 Sodexo est sorti de ses cuisines<br />

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par plus de 21.000 décideurs.<br />

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Novembre 2008<br />

• Bruxelles, ses Entreprises et leur Environnement<br />

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enjeux<br />

Plus de trafic pour plus<br />

de business <br />

POLÉMIQUE<br />

17 bandes de circulation et<br />

sans concertation<br />

6<br />

N° 9 - SEPTEMBRE 2008 - ENTREPRENDRE<br />

C’est en pleine crise du gouvernement fédéral que le gouvernement flamand a dévoilé son<br />

intention d’élargir le Ring autour de Bruxelles. Une étude qui vient de débuter répondra à la<br />

question de savoir si 17 bandes de circulation sont réellement nécessaires sur des tronçons du<br />

ring. Beci déplore une nouvelle fois la non-consultation du monde bruxellois de l’entreprise.<br />

En des temps où le prix du pétrole<br />

reste élevé en permanence,<br />

où les constructeurs automobiles<br />

s’attachent à mettre au point<br />

des voitures propres et économes, où<br />

les moyens de transport sont repensés<br />

en profondeur et où même le vélo<br />

connaît un regain d’intérêt, chercher<br />

la solution au problème grandissant<br />

de la mobilité auprès d’un élargissement<br />

des autoroutes paraît quelque<br />

peu dépassé. On voit en effet les<br />

autoroutes s’étrangler partout dans<br />

le monde, quel que soit le nombre de<br />

bandes de circulation. Les experts en<br />

mobilité pourraient aisément calculer<br />

en combien de temps 17 bandes<br />

de circulation seraient saturées. Plus<br />

d’espace implique en effet plus de<br />

voitures et de camions !<br />

Restent les transports<br />

en commun<br />

A Bruxelles et dans le reste du monde,<br />

on a peu à peu considéré au cours des<br />

dernières années que la solution au<br />

problème de la mobilité réside dans<br />

un transport public efficace et rapide.<br />

Où le réseau de métro serait étendu,<br />

où le RER serait réalisé aussi vite que<br />

possible et où les solutions créatives<br />

gagneraient en intérêt. L’Europe<br />

plaide toujours plus en faveur d’un<br />

transport de marchandises durable<br />

et intermodal (combiner route, chemin<br />

de fer et voies navigables). Si des<br />

voitures supplémentaires atteignent<br />

Bruxelles à cause du projet du gouvernement<br />

flamand, cette nouvelle<br />

dynamique risque d’être sérieusement<br />

compromise.<br />

Plus alarmant encore, ce projet ne<br />

tient pas compte du million de personnes<br />

qui habitent dans la capitale<br />

et qui devront supporter les conséquences<br />

d’un plus grand afflux de véhicules,<br />

tout comme les navetteurs.<br />

Personne n’a cherché à obtenir l’avis<br />

des stakeholders bruxellois, et en particulier<br />

des employeurs. L’équilibre<br />

entre le caractère viable et l’accessibilité<br />

de la Région de Bruxelles-Capitale<br />

est déjà mis à l’épreuve depuis des<br />

années sous les coups d’une mobilité<br />

à moteur croissante. Toujours plus de<br />

personnes recourent aux transports<br />

en commun. Des projets de transport<br />

d’entreprise ambitieux ont été<br />

conçus.<br />

Résoudre des absurdités<br />

D’autres problèmes devraient être<br />

résolus avant cela. Le fait que la nouvelle<br />

ligne de tram vers l’OTAN ne<br />

puisse être tracée jusque Zaventem<br />

– pour les tronçons qui traverseraient<br />

le territoire flamand – est en fin de<br />

compte d’une absurdité qui dépasse<br />

l’entendement. Le Réseau Express Régional<br />

doit être mis sur pied plus rapidement<br />

et avec plus de vision et de<br />

concertation. Il faudrait prévoir aussi<br />

plus de places de parking dans chaque<br />

station du RER, mais personne<br />

ne semble y penser. Il faudra tout de<br />

même que quelqu’un finance ce projet.<br />

C’est un projet de plusieurs millions,<br />

mais il semble impossible de<br />

trouver des informations actualisées<br />

le concernant.<br />

Il conviendrait également d’examiner<br />

l’impact de l’achèvement du ring,


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enjeux<br />

qui n’est toujours pas effectué au sud<br />

de Bruxelles. Intervenir au niveau du<br />

réseau routier de la capitale est quasiment<br />

impossible, au vu de la densité<br />

de population élevée de la ville.<br />

Bruxelles sera transformée en goulot<br />

d’étranglement.<br />

des véhicules d’entreprises nous paraissent<br />

être des moyens plus indiqués<br />

de créer une ville viable, où les<br />

émissions de CO2 et d’oxyde d’azote<br />

restent dans les limites autorisées et<br />

où il est possible de vivre et d’entreprendre<br />

de manière durable.<br />

créatives et innovantes aux problèmes<br />

de mobilité, les gouvernements<br />

régionaux continuent à faire cavaliers<br />

seuls, vivant sur l’effet NIMBY (Not In<br />

My BackYard), sans égard aucun pour<br />

les autres minuscules régions de notre<br />

minuscule pays.<br />

8<br />

N° 9 - SEPTEMBRE 2008 - ENTREPRENDRE<br />

Des formes progressives<br />

de mobilité <br />

La question qui se pose dès lors est<br />

de savoir s’il ne serait pas plus sensé<br />

et plus économique d’investir dans<br />

des formes créatives et progressives<br />

de mobilité. Toutes les prédictions et<br />

projections des experts en mobilité<br />

démontrent que le transport motorisé<br />

ne fera qu’augmenter si la politique<br />

menée jusqu’à présent n’est pas<br />

revue. Ne serait-il pas plus sensé d’inciter<br />

les gens à revenir habiter dans la<br />

capitale, d’examiner les possibilités<br />

de télétravail, d’évaluer l’impact futur<br />

du réseau RER et de l’adapter par<br />

la concertation <br />

Le recours stratégique à des encouragements<br />

fiscaux ou l’utilisation<br />

Communiqué<br />

Encore plus de coopération !<br />

Il doit tout d’abord y avoir plus de<br />

coopération entre les Régions pour<br />

une approche intégrée de la mobilité.<br />

Sans coopération, toute régionalisation<br />

est vouée à l’échec. Faire entrer<br />

encore plus de véhicules dans la ville<br />

ne pourra que renforcer l’exode urbain<br />

des Bruxellois et leur aspiration<br />

à vivre au vert, augmentant ainsi les<br />

embouteillages qui comptent déjà<br />

des centaines de milliers de navetteurs<br />

en provenance de Flandre et de<br />

Wallonie.<br />

Alors que les mondes flamand, wallon<br />

et bruxellois de l’entreprise coopèrent<br />

étroitement depuis des mois<br />

dans le cadre du projet Business Route<br />

2018, for Metropolitan Brussels, en<br />

cherchant notamment des solutions<br />

La mobilité n’est pas seulement une<br />

question intéressant la Flandre,<br />

Bruxelles ou la Wallonie. C’est une<br />

question qui intéresse tout le pays.<br />

Les problèmes de mobilité et d’environnement<br />

dépassent les frontières<br />

des Régions et doivent être appréhendés<br />

de concert. Le fait que cette piste<br />

soit étudiée n’est certainement pas<br />

une mauvaise idée, mais qu’il n’ait<br />

pas été tenu compte de l’autre, est<br />

contre-productif. ●<br />

Tom Smeets<br />

Conseiller<br />

Centre de connaissance<br />

<strong>BECI</strong><br />

ts@beci.be<br />

Commerce Design Brussels<br />

Colloque et lancement du concours annuel<br />

23.9.2008, Flagey,<br />

Bruxelles<br />

Cette journée d’actualité et d’échanges vise à ouvrir<br />

de nouvelles réflexions et dynamiques à Bruxelles dans<br />

l’aménagement des espaces commerciaux (magasins et<br />

boutiques tous secteurs confondus, restaurants, bars, cafés,<br />

commerces de services et centres commerciaux…).<br />

Inscrivez-vous au colloque et au lancement du concours<br />

Commerce Design, le mardi 23 <strong>sept</strong>embre 2008<br />

à Flagey, Bruxelles. Conférences en français et/ou<br />

néerlandais. Conférence de Patrick Jouin à 20h.<br />

Les membres Beci bénéficient d’une remise de -15 % HTVA sur le prix de la journée (190 € HTVA), en vous inscrivant<br />

sur le site et en introduisant le code: Eugène.<br />

Un événement organisé par Pro Materia & Design September, avec le soutien de Beci.<br />

Info: Pro Materia, t. +32 (0) 2 768 25 10 - + 32 (0) 475 53 19 88<br />

info@commercedesignbrussels.be<br />

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2 m 05<br />

A quelle hauteur placez-vous la barre <br />

“A Pékin, j’ai franchi 2 m 05. C’est exactement dix centimètres de plus qu’il y a quatre ans. Quatre années<br />

d’entraînement intensif, de suivi, de coaching et de travail d’équipe, quatre années de progrès personnels<br />

qui m’ont fait gagner dix centimètres, et la médaille d’or. Vous aussi, donnez la priorité à l’humain.”<br />

Médaille d’or, Pékin 2008<br />

STARTERS INDÉPENDANTS PME MANAGERS RH<br />

Prioritealhumain.be<br />

Quels que soient vos défis professionnels, ils reposent en priorité sur le facteur humain. C’est celui-ci qui détermine à quelle<br />

hauteur vous placez la barre. Prenez donc soin de votre capital humain et valorisez-le de façon optimale. Comment Cliquez sur<br />

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d’une quinzaine de lignes accompagné d’une photo, à sb@beci.be<br />

Attention : les textes publicitaires ne sont pas publiés. La rédaction se réserve le droit d’écourter les textes trop longs.<br />

10<br />

N° 9 - SEPTEMBRE 2008 - ENTREPRENDRE<br />

B-management rachète CDK<br />

B-management SA,<br />

l’un des acteurs majeurs<br />

en Belgique de<br />

l’interim management,<br />

franchit une<br />

nouvelle étape de<br />

son développement<br />

et de sa croissance en<br />

rachetant CDK & Associates,<br />

une société<br />

belge active dans le<br />

même positionnement<br />

du top mana-<br />

Joseph Sadis,<br />

administrateur délégué gement. En rachetant<br />

de B-management<br />

CDK & Associates, B-<br />

management s’arme<br />

pour accroître son efficacité sur le<br />

plan opérationnel, afin de répondre<br />

encore mieux aux besoins des entreprises<br />

en termes de solutions flexibles<br />

pour leur capital humain. Grâce<br />

à cette acquisition, B-management<br />

souhaite encore améliorer l’adéquation<br />

de sa réponse et sa vitesse d’exécution.<br />

Depuis le début de cette année,<br />

la société augmente ses propres<br />

effectifs aux niveaux des front et back<br />

offices avec l’arrivée de nouveaux<br />

Joël Claisse à l’Académie !<br />

Joel Claisse a été nommé membre de l’Académie royale de Belgique le 16 mai 2008 en<br />

présence de Monsieur Hervé Hasquin, secrétaire perpétuel, et des présidents des différentes<br />

classes. ●<br />

Joël Claisse Architectures<br />

Avenue Wielemans Ceuppens 45/2<br />

1190 Bruxelles<br />

t +32 346 13 26<br />

f +32 346 13 03<br />

contact@claisse-architecte.be<br />

www.claisse-architecte.be<br />

consultants et le renforcement de ses<br />

capacités de recherche et de sélection.<br />

« En rachetant CDK, dont l’approche<br />

professionnelle et le niveau d’éthique<br />

et d’excellence nous ont séduits, nous<br />

fusionnons non seulement les portefeuilles<br />

clients des deux sociétés,<br />

mais nous conjuguons aussi quarante<br />

ans d’expérience dans le secteur,<br />

gage de valeur ajoutée pour servir au<br />

mieux les clients et attirer et fidéliser<br />

les meilleurs interims managers», explique<br />

Joseph Sadis, administrateur<br />

délégué de B-management, et l’un<br />

des fondateurs de B-management<br />

en 2004 avec Frank Van Steelandt.<br />

Grâce à ce nouveau développement,<br />

B-management doublera son niveau<br />

d’activité, et dépassera les 10 millions<br />

d’euros de CA à très court terme. ●<br />

B-management<br />

Rue du Monastère 10<br />

1000 Bruxelles<br />

t +32 2 641 1101 – f +32 2 640 2202<br />

info@b-management.be<br />

www.b-management.be<br />

Indass crée<br />

un logiciel pour<br />

gérer le parc<br />

automobile<br />

Aujourd’hui, les nombreuses modifications<br />

légales et la complexification<br />

du traitement des véhicules de<br />

société (règle des 40 jours, limite de<br />

déduction selon le taux de CO2, tests<br />

d’aptitude,…) imposent à l’entreprise<br />

une vigilance accrue. En effet, les aspects<br />

fiscaux et sociaux relatifs aux<br />

voitures de société ne sont-ils pas susceptibles<br />

de devenir le premier critère<br />

d’achat d’une voiture <br />

Le groupe Indass a développé un logiciel<br />

de calcul (ISCAR) qui assure une<br />

gestion complète et automatisée des<br />

voitures de société mises à la disposition<br />

des travailleurs pour leur utilisation<br />

privée. Ce didacticiel traite, en<br />

fonction des données personnelles<br />

de l’entreprise et de ses travailleurs,<br />

l’ensemble des obligations fiscales et<br />

sociales de l’entreprise liées aux voitures<br />

de société. De plus, les dispositions<br />

légales et les calculs effectués<br />

sont précieusement conservés, ce qui<br />

apporte une plus-value au logiciel en<br />

cas de contrôle. ISCAR est envoyé gratuitement<br />

dès ce mois de <strong>sept</strong>embre<br />

2008, à l’initiative du groupe Indass et<br />

par d’importants acteurs du marché<br />

automobile, aux 20.000 entreprises<br />

belges de plus de 20 travailleurs. ●<br />

Indass<br />

Rue Oscar Kaisin 1<br />

5150 Floreffe<br />

t +32 81 44 74 30<br />

f +32 81 44 74 39<br />

www.indass.be<br />

Joël Claisse nommé à l’Académie royale


espace membres<br />

Xavier Mezquita et Bernard Clerfayt<br />

Mezquita & Associates<br />

inaugure le concept<br />

de HR Garden Party<br />

Cabinet d’Executive Search, Mezquita<br />

& Associates inaugure le<br />

concept de « HR Garden Party », associant<br />

caractère informel et convivialité.<br />

Objectif Répondre à une<br />

tendance lourde du recrutement,<br />

qui privilégie les valeurs à l’analyse<br />

des seules compétences-clés.<br />

« Aujourd’hui, les séminaires RH<br />

ne manquent pas », commente Xavier<br />

Mezquita, patron et fondateur<br />

de Mezquita & Associates. « Ce qui<br />

fait défaut, en revanche, ce sont<br />

des moments de rencontre véritablement<br />

informels, sans enjeu<br />

commercial immédiat, qui permettent<br />

tout simplement d’échanger<br />

des idées sans aucun ordre du jour<br />

établi. »<br />

Vu le succès rencontré par cette première<br />

édition, l’initiative devrait<br />

faire florès. « La seconde édition<br />

est déjà programmée », se réjouit<br />

Xavier Mezquita qui organise déjà<br />

régulièrement depuis cinq ans des<br />

« Private Wine Degustation », selon<br />

le même concept, à l’attention d’un<br />

public plus orienté CEO - la 15ème<br />

édition, qui a rassemblé 150 invités,<br />

s’est déroulée en mars dernier.<br />

Mais pourquoi privilégier, explicitement,<br />

le côté informel de la manifestation<br />

« On sent très bien<br />

aujourd’hui que les entreprises<br />

ne cherchent plus chez le candidat<br />

uniquement des compétences-clés,<br />

mais aussi et surtout une<br />

personnalité et une adéquation<br />

avec des valeurs. On évolue ici clairement<br />

dans un autre registre que<br />

l’analyse de CV, mais dans celui<br />

beaucoup diffus, presque informel<br />

précisément, des relations et des<br />

perceptions entre une personne<br />

en particulier et une entreprise en<br />

particulier.» ●<br />

Mezquita & Associates<br />

Boulevard Lambermont 418<br />

1030 Bruxelles<br />

t +32 2 726 88 78<br />

f +32 2 726 89 02<br />

xm@mezquita.be<br />

www.mezquita.be<br />

Little Van Gogh ou<br />

l’art contemporain<br />

en entreprise<br />

Depuis 1996, Little Van Gogh propose aux<br />

entreprises un système de décoration original<br />

tout en faisant la promotion de l’art<br />

contemporain. Les entreprises deviennent<br />

les mécènes de plusieurs artistes en<br />

exposant leurs toiles dans le hall d’accueil<br />

et les couloirs de la société. Tous les mois,<br />

les oeuvres d’un nouvel artiste sont accrochées.<br />

Si un membre du personnel ou<br />

un visiteur a un coup de coeur, toutes les<br />

toiles exposées sont à vendre et 80% du<br />

produit de la vente revient à l’artiste.<br />

Little Van Gogh se propose d’installer<br />

dans votre entreprise une ou plusieurs<br />

séries de dix œuvres d’art originales de<br />

qualité, signées par des artistes belges ou<br />

étrangers. Tous les mois, nous remplaçons<br />

la série. Nous vous conseillons dans<br />

la sélection et nous choisissons avec vous<br />

les lieux<br />

d’exposition, halls, bureaux, salles de<br />

réunion et nous prenons tout le reste en<br />

charge : transport, assurance, accrochage,<br />

décrochage, etc. ●<br />

Little Van Gogh<br />

Boulevard Lambermont 192<br />

1030 Bruxelles<br />

t +32 2 652 43 43<br />

f +32 2 652 40 62<br />

home@littlevangogh.com<br />

www.littlevangogh.com<br />

11<br />

N° 9 - SEPTEMBRE 2008 - ENTREPRENDRE<br />

Herman Vyverman, nouveau président de la<br />

Communauté Portuaire Bruxelloise<br />

L’Assemblée Générale<br />

de la Communauté<br />

Portuaire Bruxelloise<br />

a nommé Herman<br />

Vyverman, nouveau<br />

président, succédant<br />

ainsi à Yvan Huyghebaert,<br />

président de Beci (Chambre de<br />

Commerce). La Communauté Portuaire<br />

Bruxelloise représente plus de 350<br />

entreprises établies dans et autour<br />

du port de Bruxelles et environ 13.000<br />

emplois directs et indirects.<br />

L’Assemblée Générale a offert l’occasion<br />

de présenter le plan d’action du<br />

Centre de Référence logistique IRIS<br />

TL, ainsi que le plan de réaménagement<br />

de l’Avenue du Port.<br />

Herman Vyverman a aussi rappelé<br />

l’intérêt de l’arrivée de Katoennatie<br />

dans le port, de la construction du<br />

BILC qui renforce le rôle du port de<br />

Bruxelles ainsi que la nécessité de<br />

communiquer avec les autres ports<br />

belges d’Anvers, Gand, Charleroi ou<br />

encore Liège. Les possibilités d’élargissement<br />

sont, selon le nouveau président,<br />

une condition incontournable<br />

pour le développement des activités<br />

portuaires, mettant ainsi tous ses espoirs<br />

dans la concrétisation du site de<br />

Schaerbeek-formation. ●<br />

Communauté Portuaire Bruxelloise<br />

Avenue du Port 104-106 Bte 12<br />

1000 Bruxelles<br />

t +32 2 426 72 88<br />

f +32 2 426 25 19<br />

c.e.p.b@skynet.be


vous bougez !<br />

12<br />

N° 9 - SEPTEMBRE 2008 - ENTREPRENDRE<br />

Nectil propose un bureau virtuel<br />

nouvelle génération<br />

Nectil, éditeur de logiciel en<br />

ligne bruxellois, lance un<br />

bureau virtuel de nouvelle<br />

génération: Officity. Officity<br />

est l’évolution d’une<br />

solution en gestion de publication<br />

et d’e-marketing,<br />

aboutissement de quatre<br />

années de développement<br />

et de commercialisation.<br />

François Dispaux Cette solution de gestion<br />

d’environnement bureau<br />

permet de communiquer par e-mails<br />

via une messagerie multi-comptes et<br />

par messagerie instantanée ; de partager<br />

son agenda et ses fichiers ; d’organiser,<br />

classifier et catégoriser ses<br />

contacts et groupes de travail ; de programmer<br />

des campagnes d’e-mailing<br />

ou d’e-marketing ; de construire des<br />

applications en ligne et de publier<br />

son site internet ; de développer des<br />

applications taillées à la mesure de<br />

vos besoins.<br />

Officity tire toutes ses ressources de<br />

Sushee, un Office Management Framework<br />

open source édité par Nectil<br />

: un ensemble d’outils spécialisé<br />

dans la gestion d’activités (entreprises,<br />

associations, professions libérales,<br />

…) destiné au développement<br />

d’applicatifs sur mesure et à l’intégration<br />

d’Officity dans vos systèmes<br />

informatiques. Officity se décline en<br />

trois canaux de distribution : en SaaS<br />

(Software as a Service ou ASP), en<br />

location de licence, et en vente de licence<br />

classique. ●<br />

Nectil<br />

Rue Charles Demeer 21A<br />

1020 Bruxelles<br />

t +32 2 427 04 84<br />

hello@nectil.com – www.nectil.com<br />

Unique vous aide à trouver<br />

des stagiaires en quelques clics !<br />

Unique, réseau national d’agences<br />

spécialisées en recrutement, travail<br />

intérimaire et services RH, lance<br />

www.stageshopping.be, une « boutique<br />

de stages » en ligne, entièrement<br />

gratuite, sur laquelle les entreprises<br />

peuvent publier leurs offres de stages<br />

et consulter les fiches des stagiaires<br />

correspondant à leurs critères. Le<br />

concept est simple et efficace : les entreprises<br />

recherchent fréquemment<br />

des stagiaires, mais ne trouvent pas<br />

de candidats; les étudiants veulent<br />

décrocher un stage intéressant, mais<br />

ne savent pas à qui s’adresser. Unique<br />

a donc développé un site web dynamique<br />

qui devient le point de rencontre<br />

des entreprises et des stagiaires.<br />

Pour l’entreprise, le stage est un<br />

bon moyen pour se profiler comme<br />

un employeur attractif, faire mieux<br />

connaître son secteur, et partager<br />

pendant quelques mois son image et<br />

sa culture avec un stagiaire qualifié.<br />

Le site est pratique et original : les<br />

entreprises ont un accès direct à leur<br />

fiche d’entreprise en créant un login<br />

et peuvent ensuite publier leurs offres<br />

ou utiliser un moteur de recherché<br />

bien affûté; les étudiants quant à<br />

eux passent par la « boutique » où le<br />

sympathique Oscar les accueille avec<br />

humour et savoir-faire. Oscar, shop<br />

manager et « consultant » de service,<br />

est la mascotte du site web et de la<br />

campagne, toujours prêt à conseiller<br />

les étudiants et accessible 24h/24:<br />

oscar@stageshopping.be ●<br />

Unique Interim<br />

Avenue Louise 521<br />

1050 Bruxelles<br />

t +32 2 647 56 50<br />

f + +32 2 647 69 47<br />

Bruxelles-louise@unique.be<br />

www.unique.be<br />

Une boutique Lagoon<br />

Mench Industry<br />

introduit Lagoon sur<br />

le marché belge<br />

Après la France et l’Italie, Mench Industry lance<br />

« Lagoon » en Belgique, une invention signée<br />

Electrolux Laundry Systems. L’avancée technologique<br />

du système a été applaudie par l’Institut<br />

Hohenstein (Krefeld, Allemagne), centre qualifié<br />

sur la recherche scientifique concernant<br />

le traitement textile. Ecologique et hygiénique,<br />

Lagoon remet à l’honneur l’eau comme vecteur<br />

clé du processus de lavage avec l’utilisation de<br />

produits détergents et adoucissants biodégradables.<br />

C’est le grand retour d’un vrai lavage en<br />

profondeur : les tissus sentent désormais la propreté,<br />

sont lisses, souples et gardent leur coloris<br />

d’origine. Conçu dans le respect de l’environnement<br />

et de la santé de ses utilisateurs, le système<br />

rencontre les objectifs de développement<br />

durable puisqu’il met fin à tout rejet de solvants<br />

et de déchets dangereux dans l’air comme dans<br />

le sol. Les seuls déchets qui subsistent sont des<br />

fibres textiles non dangereuses et qui peuvent<br />

être éliminées avec les déchets courants.<br />

Compte tenu du contexte social, environnemental<br />

et économique lié au nettoyage à sec,<br />

les paris sont lancés en Belgique pour le développement<br />

de l’enseigne Lagoon. En Italie, 800<br />

enseignes ont été créées en l’espace de 4 années<br />

et en France, 250 sur deux ans. Le facteur<br />

pollution exclu, une enseigne Lagoon présente<br />

encore un avantage considérable puisque l’investissement<br />

est de 50% moins cher. Mench Industry<br />

mise sur 90 installations pour 2012. Un<br />

marché prometteur dans le « haut de gamme »<br />

du nettoyage textile. ●<br />

Mench Industry SA<br />

Avenue Georges Rodenbach 61<br />

1030 Bruxelles<br />

t +32 2 215 64 04 – f +32 2 245 59 78<br />

mench.industry@skynet.be<br />

www.mench-industry.be


PLUS DE COULEURS<br />

À MOINDRE COUT.<br />

LA SERIE OFFICEJET PRO.<br />

5 raisons pour les choisir :<br />

La marque d’imprimantes la + fiable<br />

au monde<br />

Une meilleure qualité de couleurs que<br />

les imprimantes laser*<br />

Jusqu’à 50% d’économie pour le coût<br />

par page couleur que les imprimantes<br />

laser<br />

Plus rapide que les imprimantes laser<br />

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Consomme de manière significative<br />

moins d’énergie que les imprimantes<br />

laser concurrentes***<br />

*Utilise les papiers “coated”.<br />

**Basé sur les vitesses d’impression couleur les plus rapides.<br />

***Basé sur la consommation d’énergie pendant l’impression.<br />

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Imprimantes couleur rapide.<br />

Prix TVA incl recupel : 169 <br />

Spécifications :<br />

Informations générales L7590 & K5400n<br />

Vitesse : 35 ppm en noir et blanc, 34 ppm en couleur<br />

Capacité maximale : 7.500 pages par mois.<br />

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vous bougez !<br />

Ambiance<br />

en cuisine…<br />

L’atelier des Chefs :<br />

la nouvelle génération de cours de cuisine<br />

Voici plus d’un an que L’atelier des Chefs s’est<br />

installé à Bruxelles. Fort d’un succès retentissant<br />

en France, les frères Bergerault ont choisi<br />

notre capitale pour leur première incursion<br />

internationale. Une expérience qui leur a<br />

donné des ailes. L’année qui a suivi Lille, Londres<br />

et Nantes se sont aussi mis à la cuisine.<br />

Sans compter un nouvel atelier à Paris prévu<br />

en <strong>sept</strong>embre. Et à l’horizon : des franchises,<br />

un pays du Moyen-Orient et les Etats-Unis !<br />

Pourquoi un développement aussi rapide <br />

« Tout simplement parce que notre formule<br />

marche : une cuisine, des chefs professionnels<br />

motivés, une ambiance détendue », souligne<br />

Nicolas Bergerault. « Nous avons actuellement<br />

entre 400 et 500 clients par jour. Le public<br />

semble avoir compris le besoin de se remettre<br />

à la cuisine. Les attentes sont les mêmes en France,<br />

en Belgique ou encore en Angleterre.» L’atelier des<br />

Chefs est devenu l’acteur incontournable de la nouvelle<br />

génération des cours de cuisine en quatre petites<br />

années seulement. Ce qui n’était hier qu’un pari<br />

un peu fou lancé par deux frères est désormais une<br />

PME de 50 salariés (plus d’un emploi créé par mois<br />

depuis sa création) réalisant un chiffre d’affaires de<br />

4,7 millions € en 2007. Un chiffre que ses créateurs<br />

comptent multiplier par quatre en 2010. ●<br />

L’Atelier des Chefs<br />

Rue des Chartreux 17<br />

1000 Bruxelles<br />

t + 32 2 511 51 17<br />

f + 32 2 511 58 17<br />

www.atelierdeschefs.com<br />

14<br />

N° 9 - SEPTEMBRE 2008 - ENTREPRENDRE<br />

Febelgra Bruxelles à l’appui<br />

des formations graphiques<br />

Dans le cadre du soutien qu’apporte la fédération aux formations<br />

graphiques dans la Région de Bruxelles-Capitale, Febelgra Bruxelles<br />

a remis, fin juin, des prix aux élèves méritants dans les écoles d’enseignement<br />

graphique à Bruxelles, sous forme d’un certificat et d’un<br />

chèque cadeau.<br />

Il s’agit des écoles suivantes : Haute Ecole Francisco Ferrer (Enseignement<br />

Supérieur technique), Institut Diderot (secondaire professionnel<br />

et technique), Institut Don Bosco (7ème complémentaire en techniques<br />

graphiques), Institut Diderot (promotion sociale).<br />

Febelgra est la fédération professionnelle représentative des industries<br />

graphiques belges. Elle représente toutes les entreprises indépendantes<br />

des secteurs de l’imprimerie, du prépresse et de la finition.<br />

Ce secteur exige beaucoup de main d’oeuvre et de capitaux et occupe<br />

15.997 personnes. Le secteur graphique est un secteur résolument<br />

‘PME’ et réalise un chiffre d’affaires de 3,85 milliards d’euros dont 40 %<br />

sont issus de l’exportation. ●<br />

Febelgra<br />

Rue Belliard 20<br />

Bte 16<br />

1040 Bruxelles<br />

t +32 2 411 22 96<br />

f +32 2 513 56 76<br />

febelgra.bru@skynet.be<br />

www.febelgra.be<br />

Bobex : la plus grande place de<br />

marché en ligne pour entreprises<br />

La société belge Bobex est la plus grande place de marché européenne<br />

pour les entrepreneurs. Après la mise en place des plates-formes<br />

belge, britannique, française, allemande, néerlandaise<br />

et luxembourgeoise, Bobex lance aujourd’hui une plate-forme<br />

d’achats en Suède. Bobex est une place de marché en ligne qui réunit<br />

des entrepreneurs et des PME. Des entreprises y envoient leurs<br />

demandes de prix et d’autres entreprises réagissent par des propositions<br />

sur mesure. La place de marché Bobex permet aux deux<br />

parties de se trouver facilement, moyennant des contrôles qualité.<br />

Un nombre croissant d’entreprises réalisent une partie non négligeable<br />

de leur chiffre d’affaires par le biais de ce canal unique. La<br />

version belge de la place de marché compte plus de 37.000 PME.<br />

Lancée en 2000 par Jean-Louis Van Marcke et David Schnall, la<br />

société poursuit donc son développement naturel sur le marché<br />

européen. « Bobex a été lancée sur le marché belge en guise de<br />

test, il était entendu que si le projet réussissait au niveau belge, il<br />

en irait de même dans d’autres pays. Entre-temps, notre système<br />

a fait ses preuves au Benelux, où nous sommes aujourd’hui leader<br />

incontesté du marché. La poursuite de notre développement<br />

international nous est donc apparue comme l’étape logique suivante.»,<br />

explique Jean-Louis Van Marcke, CEO<br />

de Bobex. ●<br />

Bobex<br />

Centre Dansaert<br />

Rue d’Alost 7<br />

1000 Bruxelles<br />

t +32 2 502 66 68 – f +32 2 502 45 15<br />

info@bobex.com – www.bobex.com<br />

Les élèves méritants de<br />

la Haute Ecole Francisco<br />

Ferrer : Jérôme Liesse,<br />

Myriam Santos-Neves et<br />

Vincent Marion<br />

Jean-Louis Van Marcke, CEO de Bobex<br />

Pages coordonnées par Stéphanie Brisson


Gagnez de l’argent sur vos paiements<br />

avec le Compte Confort Business KBC.<br />

Pour votre affaire, votre cabinet ou votre entreprise, vous utilisez presque quotidiennement votre compte à vue, votre<br />

carte bancaire ou de crédit, les opérations bancaires électroniques, … Pour chacun de ces services vous payez séparément<br />

et généralement à différents moments. Il en devient difficile d’estimer le coût total sur base annuelle. En tant que chef<br />

d’entreprise, vous appréciez cependant la clarté et le confort de paiement. C’est pourquoi, en fonction de notre expérience<br />

et des conseils de chefs d’entreprise, nous avons conçu l’idée de regrouper les paiements les plus courants et de les proposer<br />

moyennant une redevance fixe avantageuse. Avec le Compte Confort Business KBC, vous économisez donc non seulement<br />

de l’argent, mais vous pouvez aussi l’étendre à d’autres services bancaires à votre mesure. Surfez donc rapidement sur le site<br />

web et voyez ce que vous pouvez économiser dans la pratique. Ou n’hésitez pas à venir nous en parler, car la parole est d’or.<br />

www.kbc.be/kbcbusiness/compteconfort<br />

c’est vous qui comptez<br />

Société du groupe KBC


job days<br />

EMPLOI<br />

Promouvoir la mobilité<br />

des citoyens européens<br />

Depuis 2 ans, la Commission européenne organise des European Job Days dans plus de 200<br />

villes d’Europe. Associée à Beci pour le lancement du Job Day Europe à Bruxelles, la Commission<br />

y voit une opportunité de favoriser la mobilité des travailleurs. Jimmy Jamar, responsable de<br />

la Communication à la Direction générale Emploi, Affaires sociales et Egalité des Chances à la<br />

Commission européenne, nous en dit plus sur l’emploi et la mobilité des citoyens européens.<br />

16<br />

N° 9 - SEPTEMBRE 2008 - ENTREPRENDRE<br />

La Commission européenne organise<br />

depuis trois ans des European<br />

Job Days partout en Europe.<br />

Pourquoi cette initiative <br />

Jimmy Jamar : L’idée est venue en<br />

2006, lors de l’Année européenne de<br />

la mobilité des travailleurs et sur proposition<br />

de Beci pour nous associer à<br />

ses Brussels Job Days et en particulier<br />

au Job Day Europe qu’ils lançaient à<br />

cette occasion. Nous avons constaté<br />

que des bourses de l’emploi sont organisées<br />

à différents moments de<br />

l’année dans tous les pays de l’Union.<br />

Afin de donner un impact véritablement<br />

européen à ces initiatives, et de<br />

mieux mesurer l’efficacité des efforts<br />

déployés au niveau européen en faveur<br />

de l’emploi et de l’amélioration<br />

des compétences, nous avons proposé<br />

d’organiser simultanément des bourses<br />

de l’emploi dans l’ensemble des<br />

pays européens au début de l’automne.<br />

Dès la première année, plus de 200<br />

villes ont répondu à notre invitation.<br />

Cette année, nous devrions compter<br />

près de 250 villes et plus de 200.000<br />

participants. Mais surtout, cette initiative<br />

devrait permettre de créer plusieurs<br />

milliers d’emplois.<br />

Jimmy Jamar<br />

responsable de la Communication<br />

à la Direction générale Emploi, Affaires sociales<br />

et Egalité des Chances à la Commission européenne<br />

Quel est l’apport<br />

spécifique de la<br />

Commission dans<br />

cette initiative <br />

Indiscutablement, l’élément<br />

de mobilité. La valeur<br />

ajoutée de la Commission<br />

européenne est<br />

de mettre l’accent sur les<br />

bénéfices que peuvent<br />

retirer les citoyens européens<br />

d’une expérience de travail à<br />

l’étranger. Cet apport se traduit sur<br />

tous les plans : apprentissage d’une<br />

nouvelle langue, d’une nouvelle<br />

culture, d’un nouvel environnement<br />

de travail. Mais attention : nous disons<br />

aussi que pour qu’une mobilité<br />

soit pleinement efficace, elle doit être<br />

à la fois bien préparée et bien accompagnée.<br />

Ce sont les deux missions<br />

d’EURES.<br />

EURES, c’est le portail européen<br />

de la mobilité. Quelle est sa<br />

spécificité <br />

EURES c’est à la fois un portail et un<br />

réseau. En tant que portail, il permet<br />

à tout citoyen d’accéder directement,<br />

dans sa propre langue, à près d’1,5<br />

millions d’emplois en ligne tous les<br />

jours. C’est le résultat d’un travail<br />

énorme, mené durant trois ans, avec<br />

30 services publics de l’emploi européens.<br />

Aujourd’hui, par exemple,<br />

toute offre publiée par l’un des trois<br />

services publics belges de l’emploi<br />

– VDAB, Le Forem, ACTIRIS – est automatiquement<br />

reprise sur le portail<br />

européen. EURES, c’est aussi la possibilité<br />

pour tout citoyen européen<br />

de publier gratuitement son CV en<br />

ligne – il y en a chaque jour plus de<br />

300.000 -, et pour tout employeur<br />

de publier ses offres – plus de 12.000<br />

d’entre eux font aujourd’hui usage<br />

de cette opportunité. Enfin, EURES,<br />

c’est aussi un réseau de près de 800<br />

conseillers répartis dans toutes les<br />

régions de l’Union, pour aider concrètement<br />

les travailleurs et leurs familles<br />

dans toutes les démarches qui<br />

concernent leur mobilité.<br />

Les résultats en termes de<br />

mobilité ne sont-ils pas malgré<br />

tout un peu décevants <br />

Il est vrai qu’en termes bruts, les chiffres<br />

paraissent un peu maigres. Les<br />

statistiques dont nous disposons estiment<br />

à 2 % le nombre de citoyens<br />

européens qui vivent et travaillent<br />

dans un autre Etat membre, ce qui représente<br />

tout de même aux alentours<br />

de 8 millions de personnes! Attention :<br />

ces estimations sont tirées de statistiques<br />

annuelles. Elles ne tiennent pas<br />

compte des mobilités saisonnières, qui<br />

peuvent être très importantes dans<br />

certains pays et dans certains secteurs<br />

(hôtellerie, construction, agriculture).<br />

Elles ne tiennent pas compte non plus<br />

du million de travailleurs transfrontaliers,<br />

qui représentent, dans certains<br />

pays comme le Luxembourg, une fraction<br />

importante du marché du travail.<br />

Que peut faire concrètement<br />

l’Union pour améliorer les<br />

opportunités de mobilité en<br />

Europe<br />

Nous travaillons d’arrache pied à l’élimination<br />

des obstacles à la mobilité,<br />

qui peuvent résulter de causes multiples<br />

: obstacles juridiques et administratifs,<br />

mais aussi d’ordre pratiques,<br />

liés notamment au problème des<br />

langues, du logement ou de l’accès au<br />

marché du travail pour la famille des<br />

travailleurs en mobilité. Il y a d’autres<br />

facteurs encore, comme le manque de<br />

valorisation de périodes de mobilité<br />

dans les parcours professionnels, ou<br />

la difficulté de réintégrer le marché du<br />

travail au retour des travailleurs dans<br />

leur pays d’origine. Comme vous voyez,


job days<br />

nous avons encore beaucoup de travail<br />

à faire avant de pouvoir parler d’une<br />

véritable culture de la mobilité au sein<br />

du marché du travail européen!<br />

Que signifie l’engagement de<br />

la Commission européenne par<br />

rapport aux Job Days bruxellois<br />

Cette démarche est symbolique. Nous<br />

voulons montrer que la Commission<br />

européenne se préoccupe directement<br />

de ce que toutes les enquêtes citoyennes<br />

placent au premier rang de<br />

la préoccupation des gens, à savoir la<br />

recherche d’un emploi. C’est pourquoi<br />

nous avons voulu marquer symboliquement<br />

en 2007 les 50 ans du Traité<br />

de Rome en invitant 50 employeurs à<br />

faire du recrutement direct à la Commission.<br />

Cette initiative a dépassé<br />

toutes nos espérances, puisque nous<br />

avons eu près de 10.000 participants<br />

et nous avons permis à environ 1000<br />

personnes de trouver un emploi ! Le<br />

succès de cette initiative nous a encouragés<br />

à renouveler l’expérience.<br />

Nous vous donnons donc rendezvous<br />

le 27 <strong>sept</strong>embre prochain au<br />

Berlaymont pour l’édition 2008 du<br />

Job Day Europe! ●<br />

Isabella Lenarduzzi<br />

l’album<br />

Job Day au<br />

Port de Bruxelles<br />

18<br />

A la mi-juin a eu lieu un Job Day d’un genre un peu<br />

particulier. Petite visite des coulisses du Job Day<br />

consacré aux entreprises du Port de Bruxelles.<br />

N° 9 - SEPTEMBRE 2008 - ENTREPRENDRE<br />

Le Brussels Job Day « Domaine portuaire » a eu lieu<br />

ce vendredi 13.06 sur le Bateau Biouel, amarré le long du<br />

quai Béco.<br />

Plus de huit cents candidats ont pu passer des interviews<br />

d’embauche auprès d’une vingtaine d’entreprises, tant<br />

portuaires (Pavan, Mory Europe, SITA Recycling Services,...)<br />

qu’issues des secteurs du transport, de la logistique ou de la<br />

distribution (ABX Logistics, STIB, Colruyt, Besix,...).<br />

L’accueil et l’orientation des candidats étaient assurés,<br />

comme à chaque édition des Brussels Job Days, par les<br />

conseillers à l’emploi d’Actiris.<br />

Une conférence de<br />

presse, présidée par<br />

Mme Grouwels, ministre<br />

de tutelle du Port de<br />

Bruxelles ainsi que par<br />

Mme Bovy, présidente<br />

du Port de Bruxelles,<br />

fut également organisée<br />

pour l’occasion.<br />

Pour certains, les entretiens d’embauche se sont<br />

particulièrement bien passés…puisqu’il s’est avéré en fin<br />

de journée, que près de 300 candidats allaient être<br />

recontactés pour une seconde étape de sélection.<br />

Job Day Europe, le 27/09/08 au Berlaymont. Infos et inscriptions via www.jobdays.eu<br />

© Photos : Job Day


international<br />

Le Brussels Infrastructure Business<br />

Club est sur les rails<br />

Photos : Thierry Dauwe<br />

En mai, Beci a lancé officiellement le Brussels Infrastructure<br />

Business Club, qui réunit des entreprises de Bruxelles<br />

proposant des produits, équipements, services pour la<br />

construction d’infrastructures en Afrique.<br />

Déjeuner sous les lustres du Plaza<br />

A<br />

l’occasion de ce lancement,<br />

Beci a organisé le 23 mai un<br />

Forum « Infrastructure for<br />

Africa », rehaussé par la présence de<br />

Louis Michel, Commissaire européen<br />

en charge du Développement.<br />

Le Brussels Infrastructure Business<br />

Club compte actuellement une trentaine<br />

de sociétés membres et son ambition<br />

est de regrouper une centaine<br />

de sociétés d’ici 2009.<br />

Le site internet du Club www.brussels-ibc.be<br />

a pour vocation de donner<br />

de la visibilité aux membres mais<br />

également de leur donner des informations<br />

de première main sur des<br />

pays cibles en Afrique, sur des projets<br />

d’infrastructures, sur des contacts de<br />

références, ainsi que sur les bailleurs<br />

de fonds finançant des projets en<br />

Afrique.<br />

Les secteurs cibles du Club au niveau<br />

du développement d’infrastructures<br />

en Afrique sont les transports, l’environnement<br />

(eau et déchets), l’énergie,<br />

l’ICT, la santé, le tourisme, l’industrie et<br />

l’éducation. L’Afrique dans son ensemble<br />

est concernée par cette initiative. ●<br />

Vous désirez rejoindre le Club <br />

Contactez Jean-Philippe Mergen<br />

02 210 01 77 – jpm@beci.be<br />

Vous désirez connaître les<br />

prochaines activités internationales<br />

de Beci Consultez notre agenda<br />

en page 61<br />

Des représentants d’ambassades de pays africains en<br />

discussion avec le Commissaire européen<br />

Louis Michel a insisté sur l’importance du secteur privé<br />

19<br />

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L’atout maître pour<br />

les envois internationaux<br />

de petites<br />

marchandises.<br />

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et des petits colis: Business to Consumer International.<br />

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livraison et incluant le suivi des envois (Track & Trace)<br />

ainsi que la gestion des retours. Besoin d’un conseil<br />

personnalisé Contactez-nous au 078 15 21 45 ou<br />

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mencé à travailler, j’ai également<br />

évolué dans des milieux a priori<br />

masculins : la politique, au début des<br />

années 80, en tant que porte-parole<br />

ministérielle, et, ensuite, le secteur de<br />

l’électricité pour aboutir au domaine<br />

gazier. Quand je fais le bilan, personnellement,<br />

je ne sens aucune différence<br />

professionnelle entre les hommes<br />

et les femmes. Je suis convaincue<br />

que la façon dont une entreprise est<br />

gérée ou perçue est plutôt imputable<br />

aux valeurs et priorités prônées par<br />

l’entreprise elle-même, c’est-à-dire<br />

par les valeurs et principes décidés<br />

en équipe au sein du comité de direcspécial<br />

C managers<br />

Femmes : une nouvelle<br />

façon de diriger <br />

20<br />

N° 9 - SEPTEMBRE 2008 - ENTREPRENDRE<br />

Existe-t-il un management<br />

typiquement féminin Comment les<br />

femmes sont-elles perçues par leurs<br />

collègues, hommes et femmes<br />

Peut-on rester féminine lorsqu’on<br />

est manager En écho au Congrès<br />

mondial des Femmes Chefs<br />

d’Entreprise qui se tiendra à<br />

Bruxelles du 15 au 20 octobre,<br />

<strong>Entreprendre</strong> donne la parole<br />

à des femmes qui ont brisé<br />

le «plafond de verre» en<br />

accédant à des postes de<br />

hautes responsabilités.<br />

Dont Sophie Dutordoir,<br />

«patronne» de Fluxys, et<br />

pour qui le leadership<br />

est tout sauf… une<br />

question de genre.<br />

SOPHIE DUTORDOIR, CEO DE FLUXYS<br />

« Le management au féminin n’existe pas »<br />

Une jupe à volant, mais sage.<br />

Le maquillage très discret, le<br />

sourire d’emblée complice, la<br />

voix enjouée, le regard très profond.<br />

Sophie Dutordoir règne sur Fluxys à<br />

partir de son bureau lumineux, accueillant<br />

et sobre, où une large carte<br />

détaillée des gazoducs rappelle aux<br />

visiteurs l’enjeu et l’ambition du travail<br />

réalisé à ses côtés. Dans un coin<br />

du grand cadre, un dessin d’enfant,<br />

rouge comme un coeur, rond comme<br />

un ballon, a été simplement épinglé.<br />

Comme un clin d’œil vers d’autres<br />

réalités. Femme, Sophie Dutordoir<br />

l’est jusque dans ces détails-là.<br />

Pourtant, elle rejette l’idée de quelque<br />

implication de sa féminité dans<br />

ses méthodes de direction. « C’est une<br />

question de nature, dit-elle, pas de<br />

genre »<br />

Pensez-vous qu’il existe un<br />

management typiquement<br />

féminin <br />

Je dois avouer que le débat hommesfemmes<br />

ne me passionne pas vraiment.<br />

J’ai grandi entre une sœur et<br />

quatre frères, où chacun occupait une<br />

place équitable, disposait des mêmes<br />

chances et a pu faire son chemin en<br />

pleine autonomie. Dès que j’ai com-


spécial C managers<br />

tion que par le sexe de la personne<br />

qui siège à la tête de cette entreprise.<br />

Si quelque chose compte, ce sont ses<br />

propres valeurs et leur adéquation<br />

avec celles de l’entreprise.<br />

Paroles de C<br />

Paroles de C<br />

Pouvez-vous néanmoins<br />

indiquer quelques<br />

caractéristiques féminines<br />

importantes pour les postes de<br />

direction <br />

La première est, indubitablement, le<br />

sens de l’organisation, qui mène à<br />

une plus grande efficacité. Comme<br />

toutes les femmes ont plusieurs<br />

choses à gérer, en particulier une<br />

famille et une profession, elles détestent<br />

perdre du temps en choses<br />

inutiles. Une de mes premières décisions<br />

lorsque je suis arrivée à la tête<br />

de Fluxys est l’horaire des réunions.<br />

Les fixer en soirée est plutôt une<br />

exception. De même, j’attache énormément<br />

d’importance à une grande<br />

flexibilité. Cependant, en tant que<br />

patron, je tiens à ce que ce soit sous<br />

le principe du donnant-donnant : les<br />

collaborateurs doivent aussi se montrer<br />

accessibles à tout moment et<br />

donner le meilleur d’eux-mêmes en<br />

échange d’une flexibilité donnée par<br />

l’employeur.<br />

L’autre caractéristique des femmes<br />

est, je crois, leur côté direct. Cet élément<br />

est également lié au sens de<br />

l’efficacité. Aller droit au fait permet<br />

de gagner beaucoup de temps et de<br />

redresser la barre quand la discussion<br />

s’écarte du point central, par<br />

exemple, ou quand les gens se perdent<br />

dans des détails de moindre importance.<br />

J’ai une confiance absolue<br />

dans les qualités intellectuelles des<br />

gens qui travaillent dans cette entreprise.<br />

Sur 1000 personnes, du reste,<br />

300 sont ingénieurs. Cependant, les<br />

réunions sont faites pour traiter un<br />

sujet précis, pas pour étaler toutes<br />

ses connaissances. Il faut pouvoir<br />

réorienter les gens vers le problème<br />

Peut-on rester féminine lorsqu’on est manager <br />

Je crois qu’on peut tous rester TOUT ce qu’on EST quand<br />

on est manager. J’entends par là, dans mon cas : féminine,<br />

indépendante, citoyenne, incorruptible, gaie, souriante,<br />

bienveillante, différente... Notre féminité est un plus pour<br />

notre société et pour le monde !<br />

Les femmes sont moins autoritaires que les hommes mais elles<br />

se sentent extrêmement responsables. Elles vont s’impliquer<br />

personnellement dans l’entreprise, dans le bien-être des<br />

collaborateurs et dans l’obtention des résultats. Elles sont moins<br />

politiques et carriéristes, vont se concentrer sur les résultats et<br />

partager les succès avec leurs équipes.<br />

Paroles de C<br />

Marylin Droog<br />

Administrateur délégué (Abunde scrl)<br />

Dominique Leroy<br />

Country Manager & VP customer Development (Unilever Belgium)<br />

à traiter et les inciter à venir avec des<br />

pistes de solution.<br />

De même, j’ai horreur des communications<br />

écrites dès qu’elles dépassent<br />

le cadre de brèves instructions<br />

Les femmes qui dirigent sont en général et en majorité plutôt<br />

pragmatiques. Elles ont dû, pour la plupart, apprendre à être efficaces<br />

pour pouvoir gérer à la fois les tâches domestiques, l’éducation des<br />

enfants et leur activité professionnelle. N’ayant pas de temps à<br />

perdre, elles ont tendance à aller droit au but, à dire la vérité, et ne<br />

pratiquent pas la stratégie d’évitement, ni la langue de bois.<br />

Catherine Calmels<br />

Spécialiste en communication corporate et Public Affairs)<br />

ou de messages brefs. Pour le reste,<br />

j’estime qu’il faut avoir le courage de<br />

se dire les choses en face. Les femmes<br />

le font peut-être plus naturellement<br />

que les hommes, et les problèmes se<br />

règlent plus vite de cette manière.<br />

En outre, j’admets que les femmes<br />

sentent davantage quand quelqu’un,<br />

dans l’entourage direct, traverse une<br />

passe difficile, professionnellement<br />

ou dans sa vie privée.<br />

Quelles ont été les réactions de<br />

vos collaborateurs à l’arrivée<br />

d’une femme aux commandes<br />

Je n’ai pas perçu personnellement<br />

de grande surprise ou réticence. Il<br />

y a évidemment l’habituelle et humaine<br />

réaction aux premières manifestations<br />

de la personnalité du<br />

21<br />

N° 9 - SEPTEMBRE 2008 - ENTREPRENDRE


spécial C managers<br />

22<br />

N° 9 - SEPTEMBRE 2008 - ENTREPRENDRE<br />

Paroles de C<br />

Pour le magazine Trends/<br />

Tendances, Sophie Dutordoir est<br />

une des trois femmes d’affaires les<br />

plus puissantes de Belgique.<br />

Oui, il existe un management typiquement féminin. La cause<br />

profonde est une autre relation avec le pouvoir. La femme<br />

se bat pour atteindre ses objectifs et mettra tout en œuvre<br />

pour les atteindre tout en respectant les avis de ses collègues<br />

même subalternes et en s’enquérant de leurs souhaits,<br />

prenant contact avec eux et ensuite des décisions collégiales.<br />

Je ne dis pas que l’homme ne respecte pas ses collègues, il est<br />

plus décidé à mettre en exergue ses propres idées.<br />

Evelyn Gessler<br />

Managing Director (Decider’s)<br />

nouveau patron, qu’il soit homme<br />

ou femme.<br />

Par exemple, j’ai pris quelques décisions<br />

relatives à des détails, mais qui<br />

ont leur importance en matière d’organisation<br />

et donc d’efficacité, encore<br />

une fois. J’ai demandé quelques<br />

changements dans la cantine, pour<br />

que les collaborateurs aient envie<br />

de s’y rendre. Un autre changement<br />

que j’ai réalisé est la modification de<br />

la fête de fin d’année. Traditionnellement,<br />

une réception était organisée<br />

en journée. J’ai préféré un moment<br />

festif en soirée. J’accorde également<br />

beaucoup d’importance au style et à<br />

la rigueur et ai lancé une réflexion à<br />

ce sujet avec les membres du Comité<br />

de Direction et les cadres dirigeants<br />

de Fluxys. Je sais que ces décisions<br />

ont provoqué quelques commentaires<br />

dans l’entreprise, mais ce n’était<br />

pas parce qu’elles venaient d’une<br />

femme, c’était parce qu’elles marquaient<br />

un changement vis-à-vis de<br />

vieilles habitudes.<br />

Je suppose également que certaines<br />

remarques ont été formulées suite au<br />

fait que je n’avais pas de formation<br />

d’ingénieur. Qu’allait donc faire une<br />

romaniste fiscaliste dans cette galère,<br />

pensaient certains Je leur ai démontré<br />

que j’étais tout à fait capable d’endosser<br />

ce nouveau rôle.<br />

Pourquoi, d’après-vous,<br />

avez-vous été pressentie pour<br />

ce poste <br />

Pour ma passion pour le secteur de<br />

l’énergie. Il s’y passe tellement de choses<br />

: des développements techniques,<br />

des implications du contexte sociopolitique,<br />

des enjeux économiques et<br />

stratégiques. J’ai démontré, au cours<br />

de mes expériences professionnelles<br />

précédentes, que je pouvais affronter<br />

des situations complexes et délicates,<br />

et prendre des décisions, définir une<br />

vision stratégique pour l’entreprise et<br />

les gens qui la font. J’ai une attitude<br />

dirigée vers les résultats et l’efficacité,<br />

et une connaissance du monde politique<br />

belge, qui s’avèrent utiles pour ce<br />

secteur. Rien de plus et rien de moins.<br />

Je suis sûre que le fait que je sois une<br />

femme n’a pas joué dans la balance.<br />

Pouvez-vous assurer que les<br />

relations avec vos collaborateurs<br />

se déroulent de la même<br />

manière avec vous, qui êtes<br />

une femme, qu’avec vos<br />

prédécesseurs, qui étaient des<br />

hommes <br />

Comme un homme, j’accompagne<br />

une patrouille en hélicoptère et je<br />

descends en bottes de sécurité dans<br />

le réservoir du terminal à Zeebrugge.<br />

Je visite mes collaborateurs dans l’ensemble<br />

des sièges de Fluxys.<br />

Chez Fluxys, un facteur très important<br />

est la transversalité. Une des<br />

principes essentiels du management<br />

est d’encourager les gens à se parler<br />

et à être directs. Il faut que les gens<br />

osent s’exprimer et qu’ils forment<br />

une équipe afin de pouvoir prendre<br />

des décisions favorables à l’ensemble,<br />

même si elles impliquent des conséquences<br />

moins souhaitées pour leur<br />

département propre.


spécial C managers<br />

La première tâche d’un patron est de<br />

donner envie aux gens de se réunir<br />

et d’alimenter les collègues par un<br />

apport personnel. Il faut, pour arriver<br />

à cela, oser déléguer et donner aux<br />

gens des responsabilités. Le travail en<br />

équipes doit être instauré, encouragé<br />

et entretenu. J’y tiens beaucoup, mais<br />

au même tire que mes prédécesseurs.<br />

C’est une question de personne, pas<br />

de genre : il faut avoir le don de la<br />

communication en soi. Il n’est pas<br />

l’avatar des seules femmes, mais elles<br />

y excellent sans doute davantage. ●<br />

Paroles de C<br />

Le management au féminin C’est … Une grande force de<br />

travail et capacité à gérer plusieurs tâches/responsabilités en<br />

même temps : il faut combiner en permanence les objectifs<br />

professionnels et la vie privée (principalement les enfants).<br />

C’est aussi un management «engagé» ... voire «passionné» :<br />

la vie professionnelle est un lieu d’épanouissement avec un<br />

sain équilibre vie professionnelle/vie privée.<br />

Monique Corda,<br />

Regional Manager (Randstad Belgium)<br />

Carline Taymans<br />

Des quotas de femmes dans les CA 23<br />

Olivier Willocx,<br />

administrateur délégué<br />

de Beci<br />

A la question très controversée<br />

des quotas de<br />

femmes dans les comités<br />

de direction d’entreprises,<br />

Olivier Willocx, administrateur<br />

délégué de<br />

Beci, répond d’abord par<br />

un regard horrifié. Non<br />

qu’il se prononce contre<br />

la présence de femmes<br />

aux postes de direction,<br />

au contraire, mais la<br />

simple idée qu’elle puisse un jour représenter une<br />

obligation légale l’effraie. « Ce serait dévaloriser<br />

à la fois les femmes, qui pourraient avoir l’impression<br />

de ne se trouver là que pour aider la société à<br />

atteindre ses quotas en dépit de leurs qualités propres,<br />

et les entreprises, qui donneraient l’impression<br />

de ne choisir les candidats qu’en fonction de<br />

leur sexe et non de leurs compétences. » Pourtant,<br />

reconnaît-il, l’instauration, il y a quelques années,<br />

de quotas en politique, bien que crainte pour des<br />

raisons similaires, a provoqué une ouverture bienfaisante,<br />

dont les organisations privées pourraient<br />

également bénéficier. « Il y a des choses à faire»,<br />

dit-il simplement. Et de plaider, dans un premier<br />

temps, pour une meilleure connaissance des caractéristiques<br />

féminines, positives ou négatives.<br />

Si elles ne représentent encore que 12% des administrateurs<br />

de sociétés, ce serait, notamment, d’après<br />

Olivier Willocx, parce qu’elles n’attachent pas<br />

autant que les hommes la même valeur à ces positions.<br />

« Avant d’accepter, une femme se demande<br />

toujours ce que cette nomination lui rapporterait»,<br />

assure-t-il, en regrettant, en outre, la survie d’un<br />

certain sexisme, y compris de la part des femmesmême.<br />

Aux entreprises qui se poseraient la question<br />

de nomination de femmes, il suggère plutôt de lancer<br />

un débat sur la question : « Est-il normal qu’une<br />

10,23%<br />

Pourcentage de femmes dans les conseils<br />

d’administration des sociétés bruxelloises<br />

dont le un chiffre d’affaires dépasse les 10<br />

millions € (11.161 mandats analysés).<br />

Flandre et Wallonie font mieux avec 12,60 %<br />

et 11,50 % d’administratrices.<br />

entreprise comme la nôtre n’ait pas(ou peu) de femmes<br />

dans son conseil d’administration ». D’après<br />

lui, elles arriveraient vite à certaines conclusions….<br />

« Certaines sociétés qui ont entamé cette réflexion<br />

ont ainsi, par exemple, supprimer les réunions le<br />

mercredi après-midi, moment familial par excellence<br />

favorisé par beaucoup de mamans. »<br />

➡<br />

N° 9 - SEPTEMBRE 2008 - ENTREPRENDRE


Communiqué<br />

GLOBAL : le monde évolue, les bureaux aussi !<br />

Restructurations, acquisitions, turn-over, nouvelles technologies... Le changement fait aujourd’hui partie de la vie<br />

de toute entreprise. C’est dans ce contexte que doivent s’inscrire les espaces de travail, véritables supports de<br />

croissance tant ils influent sur la flexibilité et donc la durabilité de l’entreprise. Le bureau d’études GLOBAL partage<br />

cette vision. Il bouscule d’ailleurs allègrement les limites de la gestion d’ouvrage...<br />

© Photo Marc Detiffe<br />

GLOBAL est né en 1992. Le bureau d’études, alors constitué d’une<br />

poignée de passionnés, se défi nit d’emblée autour de deux axes<br />

essentiels : les espaces de travail comme spécialité maison et une<br />

méthode, inédite dans le milieu. Au fi l des ans, GLOBAL se diversifi<br />

e pour couvrir également la demande dans les secteurs du logement,<br />

des commerces et de l’hôtellerie. Avec, à la clé, plusieurs<br />

réalisations de belle facture pour le groupe Accor (Mercure / Sofi -<br />

tel), nH ou encore le nouveau venu en restauration rapide, Woké.<br />

Umicore sa, rue du Marais, 31 à 1000 Bruxelles<br />

Mais le cœur de business de Global reste grandement lié à ses<br />

premiers amours. Umicore, Wilmer Hale, Dexia, Jones Day, SPE,<br />

McKinsey, Hunton&Williams, Bain&Company … GLOBAL présente<br />

une expertise unique en sélection et en aménagement d’espaces<br />

de travail grâce à sa connaissance approfondie du monde de l’entreprise<br />

et des enjeux et problématiques qui y sont liés.<br />

Avant l’action, la réflexion<br />

Déménagement, fusion, réaménagement… Peu importe le contexte, toute nouvelle mission, selon la méthode GLOBAL, passe par un<br />

ensemble de filtres avant que soit évoqué un premier concept créatif. Alain le Grelle, Managing Director : «GLOBAL écoute, creuse et<br />

analyse le quotidien de ses clients, leur identité et leurs objectifs opérationnels. Cette phase d’analyse, à caractère introspectif pour<br />

nos clients, est essentielle pour inscrire les bureaux dans la continuité de la stratégie de l’entreprise.» Quant aux nouvelles règles du<br />

marché économique, Alain le Grelle poursuit : «On ne peut plus concevoir des espaces de travail en tenant uniquement compte de<br />

critères esthétiques ou financiers. Le monde évolue de plus en plus vite et la performance d’une entreprise se mesure de plus en plus<br />

à sa capacité d’adaptation face au changement. La rentabilité des espaces de travail tient aujourd’hui autant à leur flexibilité dans le<br />

long terme qu’à la qualité du confort proposé aux collaborateurs ou leur adéquation aux valeurs de l’entreprise. Parvenir à fédérer<br />

autour de cette vision globale aux multiples facettes est un travail complexe mais indispensable.»<br />

Chef d’orchestre<br />

Une fois la phase d’analyse terminée, GLOBAL élabore un concept faisant intervenir un éventail complet de compétences. Design,<br />

mobilier, techniques, ergonomie, éclairage, acoustique. Tous ces paramètres entrent en ligne de compte et orientent, après approbation,<br />

le choix des fournisseurs les mieux profilés au cas par cas. L’heure est alors à l’action, un<br />

terrain que GLOBAL connaît dans les moindres détails. Le bureau d’études assure «la coordination<br />

des corps de métier et le contrôle de qualité. Nous veillons au respect du planning et des budgets<br />

et gérons les relations avec les instances offi cielles pour l’obtention des permis nécessaires.<br />

Au besoin, nous assurons également les déménagements nécessaires, voire le ré-hébergement de<br />

l’entreprise pendant la durée des travaux. GLOBAL prend en charge tous les aspects du projet et<br />

reste l’interlocuteur unique du client jusqu’à la remise de chantier.»<br />

© Photo Dimitri Lowette<br />

En 15 années d’existence, GLOBAL a bâti sa notoriété tant sur ses compétences en project management<br />

que sur son aptitude à accompagner ses clients dans une réfl exion qui va au-delà de<br />

l’aménagement à strictement parler. Dans cette lignée, le bureau d’études investigue aujourd’hui,<br />

via sa société Vert-Immo, le domaine de l’immobilier résidentiel à basse consommation d’énergie.<br />

Objectif : récupérer ces solutions vertes innovantes pour les implémenter dans les espaces de travail.<br />

Alain le Grelle conclut : «Notre richesse tient au brassage de toutes ces expériences que nous<br />

menons et qui nous permettent d’évoluer sans cesse… et de proposer les plus hauts standards de<br />

qualité à nos clients.»<br />

Alain le Grelle,<br />

administrateur délégué<br />

de global<br />

Global scrl<br />

Chaussée de la Hulpe 181 – 1170 Bruxelles<br />

Tél. : 02 676 71 71<br />

e-mail : global@global-dpm.be<br />

Web : www.global-dpm.be


spécial C managers<br />

Programme du Congrès des Femmes chefs d’entreprises<br />

Du 15 au 18 octobre 2008 à Bruxelles<br />

Mercredi 15 octobre 2008<br />

19h00 à 20h00 Cocktail de bienvenue «En plein ciel» -<br />

Bruxelles en lumière<br />

Jeudi 16 octobre 2008<br />

10h00 à 10h45<br />

11h15 à 12h00<br />

12h15 à 14h00<br />

14h30 à 15h15<br />

15h45 à 16h30<br />

18h45 à 20h30<br />

21h00 à 23h30<br />

Vendredi 17 octobre 2008<br />

10h00 à 10h45<br />

Le Leadership au féminin : organisation de<br />

tables d’échanges sur le partenariat féminin<br />

- dialogue informel avec des personnalités<br />

du monde de l’entreprise et de la finance<br />

Human Resources : les femmes ont-elles un<br />

meilleur relationnel Sont-elles plus enclines<br />

à pratiquer un management participatif<br />

GRH, est-ce l’équilibre entre l’intelligence<br />

rationnelle et émotionnelle<br />

Déjeuner «Business»<br />

Doing Business in EU: <strong>BECI</strong> - «How to do business<br />

or export your products to Brussels,<br />

gateway to Europe»<br />

Visibilité pour les PME dans les médias<br />

Circuit de visites de la ville de Bruxelles<br />

Cocktail “Business”<br />

Dîner “Business”<br />

Métier d’homme - métier de femme : Femmes<br />

d’exception ayant relevé le défi des<br />

carrières “masculines”. Certains schémas<br />

restent-ils ancrés <br />

11h15 à 12h30<br />

13h00 à 14h30<br />

15h00 à 16h30<br />

19h00 à 20h30<br />

20h30 à 21h00<br />

21h00 à 23h30<br />

Samedi 18 octobre 2008<br />

9h30 à 11h00<br />

13h00 à 14h30<br />

15h00 à 17h30<br />

20h00 à 24h00<br />

Perspectives du futur : face aux changements<br />

mondiaux qui s’annoncent, quelles<br />

sont les formes de progrès que nous pouvons<br />

développer En quoi, la place et le rôle<br />

de la femme dans la société constituent-ils<br />

des indicateurs de progrès<br />

Déjeuner «Networking»<br />

Business to Business (B2B) networking: présentation<br />

et exposition des produits et des<br />

services des entreprises participantes<br />

Cocktail à l’Hôtel de Ville de Bruxelles<br />

Visite du festival du chocolat belge<br />

Dîner «Prestige» des 60 ans de la Fondation<br />

de l’Association Belge à la Grand Place de<br />

Bruxelles<br />

Cérémonie officielle du Congrès Mondial<br />

(cérémonie aux drapeaux) en présence des<br />

personnalités belges et européennes du<br />

monde économique et politique<br />

Déjeuner «Le Monde»<br />

Assemblée Générale<br />

Discours de clôture et recommandations<br />

Dîner de Gala avec animation musicale<br />

Plus d’infos et inscriptions :<br />

www.fcem-congress20<strong>08.</strong>be<br />

25<br />

N° 9 - SEPTEMBRE 2008 - ENTREPRENDRE<br />

<br />

Main Partners<br />

Partners Groot-Bijgaarden


oîte à outils<br />

ENTREPRISES FAMILIALES<br />

Comment trouver un successeur légitime et crédible <br />

En Belgique, deux entreprises sur trois sont familiales et contribuent pour plus de 60% de<br />

l’emploi et du PNB. Elles se caractérisent par l’intrication de deux systèmes (l’entreprise<br />

et la famille) dans lesquels les objectifs, les logiques et les intérêts peuvent tantôt converger,<br />

tantôt s’opposer avec véhémence. Ce qui fait leur force et leur dynamisme peut tout<br />

autant générer des conflits destructeurs.<br />

26<br />

N° 9 - SEPTEMBRE 2008 - ENTREPRENDRE<br />

le plus crucial pour<br />

une entreprise familiale est<br />

L’événement<br />

sans aucun doute la succession<br />

de son dirigeant qui en est souvent<br />

aussi son fondateur. Ce phénomène<br />

inéluctable (transmettre son entreprise)<br />

est une tâche complexe qui nécessite<br />

un long processus de préparation,<br />

et de mise au point. Bon nombre d’entreprises<br />

créées par la génération des<br />

« Baby-boomers » devront être transmises<br />

dans les dix prochaines années.<br />

Vu leur importance économique, la<br />

réussite de ces transmissions est un<br />

enjeu politique majeur.<br />

Passage de pouvoir délicat<br />

La succession intergénérationnelle<br />

peut être source de difficultés psychologiques<br />

et relationnelles. La plupart<br />

des dirigeants propriétaires souhaitent<br />

que ce soit son enfant (ou leurs<br />

enfants) qui reprennent l’entreprise<br />

et la perpétue. Mais la succession intergénérationnelle<br />

peut être source<br />

de nombreuses difficultés d’ordre psychologique<br />

et relationnel. Un des moments<br />

les plus délicats se révèle être la<br />

passation effective du pouvoir. Même<br />

si un successeur a été choisi et désigné,<br />

on constate souvent que la transmission<br />

ne s’opère pas et que le dirigeant<br />

demeure toujours en place dans un climat<br />

souvent délétère et préjudiciable à<br />

l’entreprise.<br />

La passation de pouvoir comporte en<br />

fait une double bascule. L’une au niveau<br />

familial où la relation asymétrique parent-enfant<br />

se transforme en relation<br />

entre adultes demandant aux deux<br />

parties des changements d’attitude et<br />

l’abandon de certains a priori du passé.<br />

L’autre bascule, plus radicale, réside<br />

dans la modification de l’autorité décisionnelle<br />

de l’entreprise. Comme tout<br />

changement, ces nouveaux rôles et statuts<br />

posent aux personnes concernées<br />

des problèmes sous des formes et à des<br />

degrés divers.<br />

Il en est ainsi pour le successeur, qui<br />

en plus des difficultés inhérentes à la<br />

direction d’une entreprise, peut être<br />

confronté à la peur de devoir exercer le<br />

pouvoir, d’entrer en conflit avec le père,<br />

de décevoir sa famille ou de ne pas être<br />

à la hauteur ou encore l’idéalisation<br />

paralysante de l’ancien dirigeant, une<br />

incapacité de communiquer ouvertement<br />

avec son prédécesseur.<br />

Soutenir le successeur<br />

Comment se prémunir contre ces désagréments,<br />

et bien d’autres par la même<br />

occasion<br />

Un principe à retenir est de s’assurer<br />

qu’envers toutes les parties prenantes<br />

(famille, actionnaires, personnel,<br />

clients, banque,...), le successeur soit<br />

perçu comme légitime et crédible, et<br />

aussi que lui-même se sente légitime<br />

et crédible.<br />

C’est une condition essentielle pour<br />

qu’il obtienne la confiance de tous et<br />

que se crée autour du projet successoral<br />

une adhésion générale. Pour cela il faut<br />

que le dirigeant sortant lui apporte un<br />

soutien explicite et sincère (mais réaliste!).<br />

Ce qui ne pourra se faire que s’il est<br />

convaincu d’avoir un bon successeur,<br />

et qu’il a décidé en toute conscience et<br />

sérénité de se retirer. Aucun successeur<br />

ne sera crédible s’il reste dans l’ombre!<br />

En d’autres termes, si vous avez élevé,<br />

formé, choisi, initié et désigné votre<br />

successeur, ne serait-il pas logique de<br />

le laisser diriger ..<br />

Incarner des valeurs<br />

Pour asseoir sa légitimité, le successeur<br />

devra être l’incarnation des valeurs<br />

familiales afin d’assurer la cohésion<br />

au sein des actionnaires familiaux,<br />

comme dans l’entreprise. De plus, sa<br />

formation et son parcours devront<br />

correspondre aux exigences reprises<br />

dans la Charte familiale (diplômes,<br />

stages, expériences extérieures,...).<br />

Parmi les nombreuses qualités qu’il<br />

devra posséder, le successeur a besoin<br />

de se sentir à l’aise dans l’exercice du<br />

pouvoir. L’entreprise familiale demeure<br />

une structure plutôt pyramidale, et<br />

il faut donc veiller à ce que celui qui<br />

en reprend les rênes soit capable non<br />

seulement de motiver et d’encadrer<br />

ses collaborateurs mais aussi de les<br />

évaluer et de pouvoir les récompenser,<br />

ou les sanctionner, avec justesse<br />

et pertinence. C’est un des aspects les<br />

plus difficiles du pouvoir que celui du<br />

bon exercice de l’autorité. Et à nouveau,<br />

ce rôle indispensable n’est possible<br />

que par un successeur<br />

légitime et crédible. ●<br />

Charles Sasse<br />

Président de l’Association<br />

Belge de Psychothérapie<br />

et administrateur de<br />

l’Institut de l’Entreprise<br />

Familiale.<br />

En savoir plus <br />

«7 Règles d’Or de la transmission de<br />

l’entreprise familiale»<br />

de Charles Sasse,<br />

paru chez Anthémis, 20<strong>08.</strong>


oîte à outils<br />

CONSEIL <strong>BECI</strong><br />

Le droit Intellectuel, un actif de croissance !<br />

Votre entreprise investit dans le futur et innove tous azimut Vous imaginez une marque<br />

attractive et exprimant votre identité En bref, vous êtes créatif. Cette créativité, il vous<br />

faut la protéger et la valoriser.<br />

L<br />

a propriété intellectuelle est un<br />

ensemble de droits protégeant<br />

la création et l’innovation.<br />

Brevets, marques, dessins et modèles,<br />

droits d’auteur sont l’ADN qui permet<br />

de reconnaître ou d’identifier les inventions<br />

des entreprises, l’originalité<br />

et l’origine de leurs produits et services,<br />

ainsi que la créativité d’un individu.<br />

C’est en, quelque sorte l’expression<br />

d’un droit à la différence, protégeant<br />

l’innovation, ossature même du développement<br />

économique.<br />

Le droit intellectuel empêche les tiers<br />

d’exploiter votre innovation sans votre<br />

accord. En d’autres termes, c’est un<br />

droit au monopole, certes limité dans<br />

le temps et l’espace, mais licite. A ce titre,<br />

c’est donc une exception majeure<br />

au principe général de la libre concurrence<br />

et de la libre circulation, qui régit<br />

normalement la vie économique.<br />

Un droit intellectuel n’est pas l’autre.<br />

Obtenir un brevet pour protéger une<br />

innovation technique est une chose,<br />

mais donner une marque distinctive à<br />

la nouvelle machine qui résulte de votre<br />

invention peut également s’avérer<br />

nécessaire.<br />

Préservez votre avance<br />

Une fois créés, les droits intellectuels<br />

vivent. La plupart d’entre eux requièrent<br />

un entretien durant toute leur durée<br />

de vie. Vous devez, par exemple, enregistrer<br />

tout changement d’adresse ou<br />

toute cession de vos droits. Une petite<br />

modification de votre logo peut impliquer<br />

un nouveau dépôt et le paiement<br />

de taxes périodiques est indispensable<br />

au maintien de vos droits. Rester vigilant<br />

vous permet donc de préserver<br />

votre avance. Car vos concurrents ne<br />

baissent pas les armes.<br />

Une radioscopie régulière de vos droits<br />

intellectuels vous permet de réduire<br />

vos coûts. Car votre entreprise et votre<br />

marché évoluent en permanence. Imaginez<br />

: vous changez de stratégie de<br />

marque et optez pour un nom fort et<br />

unique. Que faites-vous de vos autres<br />

marques L’évolution technologique<br />

peut aussi rattraper votre invention.<br />

Un brevet a-t-il alors encore économiquement<br />

un sens Un audit régulier<br />

rationalise ainsi votre portefeuille et<br />

en renforce l’efficacité.<br />

D’autre part, la valorisation de vos<br />

droits peut révéler d’importantes plusvalues<br />

latentes. L’expression comptable<br />

ou financière peut alors soutenir utilement<br />

la croissance de votre entreprise,<br />

vos acquisitions, vos fusions ou encore<br />

le prix de cession de votre portefeuille.<br />

Généralement évoquée en termes de<br />

coût fréquemment jugé excessif, la<br />

propriété intellectuelle doit être considérée<br />

aujourd’hui comme un actif prioritaire<br />

parce que le droit intellectuel est<br />

un titre de propriété. Il constitue en<br />

outre une des composantes d’autant<br />

plus significatives du patrimoine de<br />

la société qu’il encadre l’expression<br />

des cerveaux des chercheurs ou<br />

des compétences marketing et<br />

commerciales des entreprises.<br />

Un élément de<br />

motivation<br />

Si le capital humain est incontestablement<br />

le premier<br />

actif d’une entreprise, il doit<br />

être motivé, fédéré, reconnu,<br />

en d’autres termes, valorisé.<br />

Le droit intellectuel est par essence<br />

l’expression de cette valorisation<br />

en ce qu’il traduit et<br />

exprime la puissance créatrice<br />

des collaborateurs. Une société<br />

titulaire d’un portefeuille dynamique<br />

de brevets et de marques motivera ses<br />

employés et attirera naturellement à<br />

soi de nouveaux cerveaux. La propriété<br />

intellectuelle se trouve ainsi consacrée<br />

comme un actif à la fois de reconnaissance<br />

et de croissance. ●<br />

Dominique Hubart<br />

Groupe GEVERS<br />

dominique.hubart@gevers.eu<br />

Ce sujet vous intéresse <br />

Beci organise un séminaire consacré à la propriété<br />

Intellectuelle, le 16 octobre 2008 en collaboration<br />

avec GEVERS.<br />

Plus d’infos et inscription :<br />

Talin Afsar<br />

t 02 643 78 21<br />

ta@beci.be<br />

Mirella Zaccagnini<br />

t 02 643 78 46<br />

mz@beci.be<br />

27<br />

N° 9 - SEPTEMBRE 2008 - ENTREPRENDRE


oîte à outils<br />

DETTES<br />

Comment se protéger <br />

Les dettes de responsabilités qui peuvent grever le patrimoine d’une entreprise et celui de<br />

ses dirigeants sont de plus en plus nombreuses et peuvent bien souvent mettre en péril la<br />

poursuite de toute activité. Pour éviter cela, les entreprises souscrivent généralement une<br />

police d’assurance regroupant plusieurs garanties.<br />

28<br />

N° 9 - SEPTEMBRE 2008 - ENTREPRENDRE<br />

Parmi ces garanties : la « R.C.<br />

exploitation », une autre « R.C.<br />

après livraison de produits ou<br />

prestations de services », ainsi qu’une<br />

garantie « R.C. incendie objective ». Les<br />

dirigeants les mieux avisés veillent<br />

également à bénéficier d’une assurance<br />

« R.C. dirigeants de sociétés ».<br />

Assurances « R.C. exploitation »<br />

et « R.C. après livraison »<br />

L’assurance « R.C. exploitation » vise à<br />

couvrir la responsabilité que l’entreprise<br />

peut engager à l’égard des tiers<br />

dans les divers aspects de l’exercice<br />

de son activité quotidienne. Cette assurance<br />

peut ainsi intervenir pour<br />

couvrir les dommages causés à des<br />

clients victimes d’un accident sur un<br />

site industriel, les conséquences d’une<br />

pollution accidentelle se produisant<br />

au cours du processus de fabrication<br />

d’un produit, etc.<br />

L’assurance R.C. « après livraison »<br />

couvre quant à elle les dommages qui<br />

seraient causés par des produits défectueux<br />

après leur livraison ou par<br />

des travaux après leur réception. Elle<br />

prend donc le relais de l’assurance « R.<br />

C. exploitation » pour couvrir l’entreprise<br />

contre les risques que son activité<br />

engendre après la livraison de ses produits<br />

ou l’exécution des travaux qui lui<br />

ont été commandés.<br />

Si ces deux garanties d’assurance sont<br />

largement répandues aujourd’hui en<br />

Belgique, leur contenu reste encore<br />

mal connu des entreprises qui les souscrivent<br />

et, partant, source de litiges.<br />

Pour éviter toute désillusion en cas<br />

de sinistre, différents points doivent<br />

attirer l’attention de l’entreprise au<br />

moment de la souscription de ce type<br />

de garanties : la détermination des<br />

activités couvertes, la couverture des<br />

dommages causés à des biens confiés à<br />

l’assuré, l’identification des personnes<br />

assurées, la couverture des frais de rappel<br />

de produit, etc.<br />

L’assurance « R.C. objective<br />

incendie »<br />

A la suite de plusieurs incendies dramatiques,<br />

le législateur a décidé de faire<br />

peser sur l’exploitant de tout établissement<br />

« habituellement accessible au<br />

public » une responsabilité objective,<br />

c’est-à-dire non subordonnée à la démonstration<br />

d’une faute ou d’une négligence<br />

coupable dans son chef. Cette<br />

responsabilité objective, qui est limitée<br />

à certaines catégories de dommages et<br />

plafonnée par sinistre, doit obligatoirement<br />

être couverte par une assurance.<br />

de sinistre justifie que l’on s’attarde sur<br />

la nature des établissements visés par<br />

cette obligation d’assurance ainsi que<br />

sur l’ampleur de la responsabilité qui<br />

pèse sur eux en cas d’incendie ou d’explosion.<br />

Les sanctions encourues en<br />

cas de non respect des dispositions légales<br />

étudiées doivent également être<br />

connues par les sociétés concernées.<br />

L’assurance « R.C. dirigeants de<br />

sociétés »<br />

L’époque où la constitution d’une personne<br />

morale apparaissait comme un<br />

moyen suffisant de placer son patrimoine<br />

personnel à l’abri d’une dette de<br />

responsabilité est aujourd’hui révolue.<br />

Que ce soit à l’égard de la société qu’il<br />

dirige, des clients de celle-ci ou des tiers,<br />

on ne compte en effet plus les hypothèses<br />

dans lesquelles un administrateur<br />

est susceptible d’engager sa responsabilité<br />

personnelle – et donc son propre<br />

patrimoine - pour les fautes commises<br />

dans la gestion de son entreprise.<br />

Cette aggravation de la responsabilité<br />

civile des dirigeants renforce l’intérêt<br />

de l’assurance « R.C. dirigeants de société<br />

», qualifiée également d’assurance<br />

« D&O (Directors and Officers<br />

liability) ou R.C. mandataires sociaux».<br />

L’efficacité de ce type de garantie nécessite<br />

évidemment une excellente<br />

description du risque à assurer et un<br />

suivi attentif de son évolution. ●<br />

Paul-Henry Delvaux<br />

et Vincent Callewaert<br />

Avocats<br />

Même si le champ d’application de<br />

l’assurance « R.C. objective incendie »<br />

est relativement limité et que sa mise<br />

en œuvre est assez rare, la nature particulière<br />

de la responsabilité que le législateur<br />

fait peser sur l’exploitant en cas<br />

Ce sujet vous intéresse <br />

Ces multiples questions seront examinées de manière<br />

approfondie lors du séminaire « Quelles assurances<br />

pour les responsabilités de l’entreprise et<br />

de ses dirigeants », le 30 <strong>sept</strong>embre 2008 à 14h.<br />

Assurer ses responsabilités, une nécessité<br />

Infos : Eric Brabant,<br />

t 02 643 78 18 ou via mail eb@beci.be


oîte à outils<br />

DROIT SOCIAL<br />

Quelles responsabilités pour les dirigeants de société <br />

Depuis le 1er <strong>sept</strong>embre 2006, les gérants et administrateurs de sociétés peuvent devenir<br />

« responsables », c’est-à-dire co-débiteurs du paiement des cotisations de sécurité sociale<br />

dues par la société qu’ils dirigent.<br />

Cette nouvelle responsabilité<br />

vise également les dirigeants<br />

de fait, ces derniers étant définis<br />

comme « toute autre personne qui<br />

a effectivement détenu le pouvoir de<br />

gérer la société » (Art. 409 § 1er et 530 §<br />

1er du Code des Sociétés).<br />

Le mécanisme nouveau est conditionné<br />

tantôt par l’existence de la « faute<br />

grave » du dirigeant (faillites), tantôt<br />

par le défaut d’information (ou l’information<br />

tardive ou incomplète) du dirigeant<br />

chargé de la gestion journalière<br />

des sociétés et des « grandes ASBL »,<br />

quant aux propres débiteurs de leur<br />

société ou association.<br />

Ces responsabilités solidaires et personnelles<br />

présentent un caractère<br />

d’automaticité à ce point redoutable<br />

qu’il paraît indispensable que chaque<br />

dirigeant de société en connaisse les<br />

conditions de mise en œuvre de façon<br />

à prévenir toute faute (notamment de<br />

distraction ou de réticence administrative).<br />

Exemple de nouvelles<br />

obligations solidaires des<br />

dirigeants de société ou<br />

d’associations: en cas de faillite,<br />

des fautes graves présumées<br />

lourdes de conséquences !<br />

La loi programme du 20 juillet 2006 a<br />

complété respectivement les articles<br />

265 (SPRL), 409 (SCRL) et 530 (SA) du<br />

Code des Sociétés pour donner à l’ONSS<br />

un responsable personnel et solidaire<br />

pour la totalité ou une partie des cotisations<br />

dues au moment de la faillite.<br />

Dans quelles hypothèses cette voie<br />

s’ouvre-t-elle à l’ONSS Chaque fois<br />

que la personne physique, mandataire<br />

sociale de la société a commis une faute<br />

grave qui était à la base de la faillite<br />

ou si au cours de la période de cinq ans<br />

qui précède le prononcé de la faillite,<br />

cette même personne s’est trouvée impliquée<br />

dans au moins deux faillites,<br />

liquidations ou opérations similaires<br />

entraînant des dettes à l’égard d’un<br />

organisme de recouvrement de cotisations<br />

de sécurité sociale.<br />

Le dirigeant de société devient le débiteur<br />

solidaire pour l’ensemble des<br />

cotisations sociales, majorations, intérêts<br />

de retard et également éventuelles<br />

indemnités forfaitaires spéciales. La<br />

seule limitation concerne la date d’exigibilité<br />

de ces cotisations : l’action spécifique<br />

en paiements procurée à l’ONSS<br />

vise la totalité de ces sommes dues au<br />

moment du prononcé de la faillite. La<br />

prescription de l’action est de cinq ans<br />

aux termes de l’article 199 du Code des<br />

sociétés.<br />

Est considérée comme faute grave notamment<br />

toute forme de fraude fiscale<br />

grave et organisée au sens de la législation<br />

propre au blanchiment.<br />

Quelles responsabilités des<br />

dirigeants de sociétés engagés<br />

dans le cadre d’un contrat de<br />

travail <br />

La jurisprudence admet aujourd’hui<br />

que le mandat social, autant que la seule<br />

délégation à la gestion journalière,<br />

puissent constituer l’objet du contrat<br />

de travail.<br />

La vie économique connaît ces administrateurs<br />

qui sont des cadres-employés,<br />

dépêchés comme administrateurs<br />

dans une société filiale, ces cadres<br />

dont l’activité subordonnée consiste<br />

exclusivement dans leur chef d’assumer<br />

la gestion journalière de la société,<br />

par exemple. Il est essentiel dans ces<br />

hypothèses, relativement répandues,<br />

de situer le cadre fonctionnel dans lequel<br />

l’acte fautif aurait été commis. Ou<br />

encore, si l’activité est exclusivement<br />

logée dans le contrat de travail, d’invoquer<br />

le « bouclier salarial » au plan de<br />

la responsabilité civile.<br />

Faute grave ou faute lourde <br />

Cette particularité en soi importante,<br />

est à confronter aux nouvelles responsabilités<br />

solidaires. Par exemple, la<br />

« faute grave » présumée par le nouveau<br />

texte et qui engage la responsabilité<br />

du dirigeant – employé n’est pas<br />

nécessairement la faute lourde fatidique<br />

de l’article 18.<br />

L’appréciation de la faute lourde qui<br />

est une faute grossière et inexcusable,<br />

résultera du contrat de travail ou<br />

des normes légales auxquelles le travailleur<br />

est tenu dans l’exécution de<br />

son contrat de travail. Elle sera souvent<br />

fonction des responsabilités ou<br />

du poste occupé par le travailleur.<br />

Le droit du travail nous paraît en effet<br />

maintenir ses faveurs à l’égard du dirigeant<br />

employé ; les dettes solidaires<br />

ne peuvent à nos yeux être récupérées<br />

directement auprès des dirigeants<br />

de sociétés ayant agi<br />

dans la sphère d’exécution de<br />

leur contrat de travail que dans<br />

les seules hypothèses évoquées<br />

(dol, faute lourde, fautes légères<br />

mais répétées). ●<br />

Jacques van Drooghenbroeck<br />

Avocat<br />

Janson Baugniet<br />

Ce sujet vous intéresse <br />

Participez au séminaire « Les dirigeants de sociétés<br />

: responsables et débiteurs personnels –<br />

Aspect de droit social », le lundi 13 octobre 2008,<br />

de 14h00 à 17h00.<br />

29<br />

N° 9 - SEPTEMBRE 2008 - ENTREPRENDRE<br />

Infos : Frédéric Simon<br />

t 02 643 78 17 ou via mail fs@beci.be


oîte à outils<br />

FISCALITÉ<br />

Comment gérer ses biens immobiliers <br />

La gestion du patrimoine industriel d’une entreprise n’est pas une sinécure. Une solution<br />

avantageuse pour une entreprise ne le sera pas forcément pour une autre. Il s’avère utile<br />

de séparer biens immeubles et exploitation. La déductibilité de la TVA est maintenue.<br />

30<br />

N° 9 - SEPTEMBRE 2008 - ENTREPRENDRE<br />

Depuis des lustres, les chefs<br />

d’entreprise s’emploient à<br />

sécuriser leur patrimoine<br />

industriel et à le séparer de l’exploitation<br />

proprement dite. Ils ne tiennent<br />

pas à l’exposer au risque d’entreprise.<br />

De par le passé, l’intégration des biens<br />

immeubles dans une société patrimoniale<br />

était souvent considérée comme<br />

une bonne solution dans le cadre des<br />

successions familiales. Les enfants<br />

non actifs recevaient alors des parts du<br />

bien immeuble, tandis que les enfants<br />

actifs acquéraient l’entreprise proprement<br />

dite. Cette répartition permettait<br />

de réduire considérablement les<br />

frais de rachat dans le chef des enfants<br />

non actifs. Pour les enfants assurant<br />

la reprise, l’opération était par contre<br />

plus abordable.<br />

La scission est-elle<br />

systématique <br />

Face à la multiplication des cessions<br />

en dehors de la famille, cette scission<br />

a perdu de son attrait. L’acheteur, intéressé<br />

par une offre globale, veut être<br />

assuré de pouvoir disposer des sites<br />

de l’entreprise. Nous avons cependant<br />

constaté que le désenchantement était<br />

souvent au rendez-vous. En cause : le<br />

mode d’évaluation des entreprises actuellement<br />

en vigueur. Très en vogue,<br />

la méthode d’évaluation sur la base de<br />

l’EBITDA (multiplication du cash flow<br />

d’exploitation par un certain facteur,<br />

moins les dettes nettes) ne tient en<br />

effet pas compte de la valeur intrinsèque<br />

du bien immeuble. Une entreprise<br />

dont le patrimoine immobilier<br />

est lourdement amorti ne valorise dès<br />

lors pas ses terrains et ses bâtiments.<br />

Le cédant a plus à y gagner avec une<br />

entreprise sans biens immeubles, et<br />

dont la rentabilité est plus faible, en<br />

raison des charges locatives. La baisse<br />

de valeur de l’entreprise est dans ce<br />

cas (sur)compensée par la valeur de la<br />

société patrimoniale qu’il conserve.<br />

Les repreneurs les plus aisés déplorent<br />

rarement que les biens immeubles ne<br />

fassent pas partie de la reprise. Qui<br />

plus est, ils optent souvent eux-mêmes<br />

pour la séparation, pour des impératifs<br />

financiers.<br />

Si le patrimoine industriel<br />

doit échapper au risque<br />

d’exploitation, quelles sont<br />

les solutions envisageables en<br />

matière de TVA <br />

La location du bâtiment, par la société<br />

patrimoniale, à une société d’exploitation<br />

s’impose d’emblée. Néanmoins,<br />

en pareil cas, la TVA n’est pas déductible<br />

en raison de l’exonération des<br />

charges locatives du bâtiment. Elle<br />

devient alors un poste de coût pur et<br />

simple, ce qui n’est pas intéressant.<br />

Indépendamment du fait que la location<br />

ordinaire de bâtiments industriels<br />

soit exonérée de TVA, la location d’entrepôts<br />

et de garages y est, pour sa part,<br />

soumise. Dans ce cas, on part du principe<br />

qu’un bail ordinaire a été conclu.<br />

Quelles solutions pour<br />

récupérer la TVA sur la<br />

construction ou l’achat de ce<br />

bâtiment <br />

En vertu de ce principe, le bâtiment est<br />

construit par la société patrimoniale,<br />

mais il est loué à la société d’exploitation<br />

dans le cadre d’un contrat de location-financement<br />

dans le domaine<br />

d’application du code TVA (leasing<br />

immobilier). Cette convention, pour<br />

autant qu’elle satisfasse à un certain<br />

nombre de conditions strictes, est donc<br />

soumise à la TVA et permet ainsi à la<br />

société patrimoniale de déduire totalement<br />

la TVA due. La société d’exploitation,<br />

pour sa part, récupère la TVA de<br />

toute indemnité de leasing qui lui est<br />

portée en compte dans ce contexte.<br />

Il existe par ailleurs un droit réel sur un<br />

« nouveau» bâtiment existant. À titre<br />

d’exemple, il est possible de grever un<br />

« nouveau » bâtiment d’un usufruit,<br />

en faveur de la société d’exploitation.<br />

Cet usufruit est soumis à la TVA (de<br />

plein droit ou par option) et autorise<br />

la déduction de la TVA dans le chef du<br />

cédant.<br />

L’acquéreur du droit réel, qui emploie<br />

le bâtiment pour son activité économique,<br />

peut lui aussi récupérer la TVA qui<br />

lui est portée en compte.<br />

Autres formules<br />

Depuis le 1er avril 2007, le législateur<br />

a introduit la notion d’« unité TVA ».<br />

Selon celle-ci, plusieurs personnes<br />

peuvent, ensemble, constituer un<br />

seul et même contribuable. Dans ce<br />

contexte, il importe surtout que les<br />

opérations effectuées entre les membres<br />

ne soient plus soumises à la TVA<br />

(neutralité).<br />

La location exonérée d’un bâtiment<br />

par une société patrimoniale à une société<br />

d’exploitation peut, dans ce cas,<br />

sortir du cadre de la TVA, étant donné<br />

que les deux parties constituent un<br />

seul et même contribuable. Les autres<br />

conventions d’utilisation du bâtiment<br />

par la société d’exploitation, comme<br />

la mise à disposition et l’usage communs,<br />

les centres d’entreprise et les<br />

centres de services, et d’éventuelles<br />

autres conventions, sont d’un abord<br />

moins évident. Elles sont soumises à<br />

des conditions strictes et offrent dès<br />

lors moins de garanties. ●<br />

Dominique Deliège - Emmanuel Rivera


epères<br />

par Stéphanie Brisson<br />

Un mois de design à Bruxelles<br />

Service et accueil au client renforcés !<br />

Depuis le début du mois et jusqu’au<br />

30 <strong>sept</strong>embre, Bruxelles vivra à l’heure<br />

design. En effet, le festival Design<br />

September rassemble une cinquantaine<br />

d’événements portant sur le<br />

design. De nombreuses associations,<br />

institutions et organisations indépendantes<br />

proposent, entre le 7 et le<br />

30 <strong>sept</strong>embre 2008, diverses activités :<br />

expositions, conférences, design dans<br />

l’assiette, ateliers, parcours dans la<br />

ville, rencontres avec des designers…<br />

Un événement devenu annuel qui<br />

offre la possibilité aux créateurs de<br />

mettre en valeur leurs initiatives et<br />

projets à Bruxelles.<br />

www.design<strong>sept</strong>ember.be<br />

Mode et design à Bruxelles<br />

© BITC - O. van de Kerchove<br />

Une formation pour<br />

les commerçants<br />

Le ministre de l’Economie de la Région<br />

de Bruxelles-Capitale a lancé le projet<br />

« Commerce 2020 ». Le projet est piloté<br />

par l’Union des Classes Moyennes<br />

(UCM), en partenariat avec les Vitrines<br />

de Bruxelles et les diverses associations<br />

commerçantes de Bruxelles. Le but de<br />

cette initiative est d’aider les commerçants<br />

indépendants et les PME commerciales<br />

à augmenter leur professionnalisme,<br />

via des formations personnalisées<br />

adaptées aux besoins de chacun. Il<br />

renforce le programme « Etincelles de<br />

la qualité », lancé en 2004 et qui offre<br />

la possibilité aux commerçants de<br />

s’améliorer sur le plan de l’accueil et du<br />

service à la clientèle. « Commerce 2020<br />

» s’articule autour de cinq volets indépendants<br />

: l’obtention du label de l’accueil-service<br />

‘Etincelles de la Qualité’,<br />

modules d’initiation et de promotion<br />

des métiers de la vente, en partenariat<br />

avec Actiris et Bruxelles-Formation, ateliers<br />

pratiques de marketing, de vente<br />

et de gestion sur des thématiques liées<br />

au métier du commerce, mise en oeuvre<br />

d’un projet pilote d’audit de l’innovation<br />

commerciale dans les petites entreprises,<br />

et le recours à un consultant<br />

individuel.<br />

www.ucm.be<br />

Brussels<br />

Exclusive Labels<br />

Telle est la nouvelle appellation<br />

de la Chambre du Haut<br />

Commerce d’Art et de Luxe.<br />

Cette entité rassemble les enseignes<br />

les plus prestigieuses<br />

de la capitale. Parmi d’autres :<br />

Delvaux, Marcolini, De Greef,<br />

Serneels, Godiva. L’association<br />

a publié « The Guide – Brussels<br />

Exclusive Labels », édition<br />

2008-2009, en collaboration<br />

avec le BITC.<br />

www.brusselsexclusive-labels.be<br />

Tuyau pratique<br />

Sur www.micecalendar.be ,<br />

vous trouverez tous les salons,<br />

foires et expos qui auront lieu<br />

à Bruxelles jusqu’en 2010 !<br />

61.202<br />

Bruxellois travaillent en<br />

dehors de la Région de<br />

Bruxelles-Capitale.<br />

Nouveau à Bruxelles :<br />

le cluster du secteur<br />

agroalimentaire<br />

Selon l’Observatoire bruxellois du Marché du<br />

Travail et des Qualifications, une entreprise<br />

alimentaire sur cinq réalise des activités de<br />

R&D. Malgré cela, l’ABE a constaté que les entreprises<br />

alimentaires peinaient à conquérir<br />

de nouveaux marchés et travaillent peu avec<br />

les organismes de recherche. L’Agence bruxelloise<br />

pour l’entreprise a donc décidé de créer<br />

AgroBruSyn, un groupement d’intérêts qui<br />

rassemblera les différents intervenants de la<br />

chaîne de valeur agroalimentaire dont l’objectif<br />

est de créer des synergies entre les différents<br />

intervenants du secteur.<br />

www.abe.be<br />

DIXIT<br />

« Bruxelles, c’est la Belgique en miniature.<br />

Il faut nous reconnaître, voire s’inspirer du<br />

fonctionnement de Bruxelles. Depuis que la<br />

Région existe et malgré toutes les tensions<br />

communautaires, nous parvenons à maintenir un<br />

équilibre. Pourtant, il n’y aurait rien de plus facile<br />

que de faire monter la pression communautaire<br />

à Bruxelles. Avec notre gouvernement, nous<br />

sommes parvenus à démontrer qu’il y a moyen de<br />

gérer Bruxelles correctement ».<br />

Guy Vanhengel, (VLD) ministre du gouvernement de<br />

la Région de Bruxelles-Capitale, chargé des Finances<br />

31<br />

N° 9 - SEPTEMBRE 2008 - ENTREPRENDRE


Un présentoir Bizzbox dans votre entreprise <br />

bizzbox news l’actualité économique bruxelloise<br />

Communiquer via le réseau Bizzbox <br />

02 345 74 55 - info@bizzbox.be<br />

INFORMER. COMMUNIQUER.<br />

Les entreprises ont enfin leur réseau.<br />

BIZZ<br />

BOX<br />

Grâce à 200 points de diffusion disséminés dans 390 entreprises à Bruxelles, les présentoirs Bizzbox<br />

diffusent l’information économique et institutionnelle des acteurs bruxellois. Créé en association<br />

avec Beci, le réseau veut renforcer les relations entre institutions de la capitale et promouvoir l’activité<br />

économique bruxelloise. La rubrique Bizzbox News entend renforcer cet objectif.<br />

Pour ce mois de <strong>sept</strong>embre 2008, nous changeons exceptionnellement la formule de la Bizzbox<br />

News et vous présentons quelques-unes des actions de certains de nos partenaires pour ce dernier<br />

trimestre 20<strong>08.</strong><br />

32<br />

N° 9 - SEPTEMBRE 2008 - ENTREPRENDRE<br />

Software in Brussels :<br />

guide des solutions IT<br />

gratuit sur demande<br />

Vous voulez rendre votre entreprise<br />

plus compétitive en investissant dans<br />

les dernières solutions ICT et avoir<br />

une vision complète des logiciels proposés<br />

« Software in Brussels », édité<br />

par l’Agence Bruxelloise pour l’Entreprise<br />

(ABE), présente les solutions<br />

de 57 éditeurs de logiciels bruxellois.<br />

Vous y retrouverez aussi les institutions<br />

publiques et centres de recherche<br />

qui soutiennent ce secteur.<br />

Votre exemplaire gratuit Envoyez<br />

votre adresse postale par mail à rgy@<br />

abe.irisnet.be<br />

Aides au développement<br />

de partenariats<br />

avec des entreprises<br />

québécoises<br />

Savez-vous que la Direction des Relations<br />

extérieures (Région bruxelloise)<br />

soutient le programme de coopération<br />

industrielle et technologique mis<br />

sur pied avec le Québec Pour vous<br />

aider à développer vos partenariats,<br />

elle propose l’assistance d’experts<br />

sectoriels pour la rédaction, la préparation<br />

et la soumission de vos profils<br />

technologiques.<br />

Intéressé <br />

Informations auprès de l’ABE :<br />

t + 32 2 422 00 21,<br />

ou jev@abe.irisnet.be<br />

Management environnemental :<br />

Séminaires ‘à la carte’<br />

Bruxelles Environnement et Ichec-<br />

Entreprises proposent cet automne,<br />

quatre formations : la sensibilisation<br />

environnementale du personnel,<br />

les restaurants d’entreprise,<br />

la gestion des produits et déchets<br />

dangereux dans les bureaux, et les<br />

achats durables dans le secteur tertiaire.<br />

Bus des musées décoré !<br />

Ces formations, bilingues et très<br />

abordables (50€/séminaire), peuvent<br />

s’envisager au sein du programme<br />

bruxellois de labellisation<br />

« Entreprise écodynamique ».<br />

Infos et Inscriptions :<br />

ICHEC-Entreprises - t 02/739 37 49 -<br />

claire.ghysselinckx@ichec.be, ou sur<br />

www.bruxellesenvironnement.be<br />

Networking lors de la Semaine européenne des<br />

régions et villes : du 6 au 9 octobre<br />

Du 6 au 9 octobre, le Comité des Régions de l’Union européenne organise à<br />

Bruxelles la 5 ième Semaine européenne des Régions et des Villes. Bruxelles-<br />

Capitale y contribue au sein du réseau BIRTH (Bringing Innovative Regions<br />

Together for Health) et organisera deux séminaires sur les technologies innovantes<br />

dans le domaine de la santé et leur financement.<br />

Citons également le ‘Investors Café’, networking pour sociétés privées, experts<br />

régionaux, politiciens et investisseurs, qui a attiré 4.000 visiteurs en<br />

2007.<br />

Plus d’info :<br />

http://ec.europa.eu/regional_policy/conferences/od2008/index.cfm<br />

C’est maintenant avec bulles et humour aux fenêtres que les bus historiques<br />

de la ligne BM (Bus des Musées) relient les principaux musées de<br />

la capitale. Décorés par Johan De Moor, en collaboration avec le Centre<br />

Belge de la Bande Dessinée, les personnages évoquent les collections des<br />

musées. Ces bus circulent de 13h30 à 17h30 les samedis et les dimanches,<br />

jusqu’au 26 octobre.<br />

«Do You Speak European»: concours et informations sur l’Europe<br />

Ce concours d’expression publique lancé par l’Assemblée des Régions d’Europe se tiendra le 3 décembre prochain<br />

dans les Halles Saint-Géry (Bruxelles). Au terme d’une sélection européenne, des équipes de jeunes (14 à 18 ans)<br />

répondront à la question « Que signifie l’Europe pour vous » <br />

La Direction des Relations extérieures (Bruxelles-Capitale), qui coordonne l’événement, organisera à l’occasion une<br />

journée d’information sur ce que l’Europe peut apporter aux jeunes (emploi, formations, études, etc.).<br />

Plus d’info : www.dyse.irisnet.be


EVÉNEMENT<br />

15 visions de l’entreprise en Belgique<br />

Communiqué<br />

<strong>Entreprendre</strong>, c’est « mystérieux », affi rme l’OCDE. Même les plus grandes théories ne parviennent<br />

pas à lever ce mystère. Mais une chose est certaine, les entrepreneurs sont des êtres humains.<br />

Leur motivation est donc avant tout humaine. Les théories ne peuvent que lever un coin du voile.<br />

Les académiciens peuvent contempler le monde du haut de leur tour d’ivoire, mais les entrepreneurs doivent être dans le monde.<br />

Parmi leurs semblables. Comment font-ils Pourquoi font-ils ce qu’ils font La seule façon de le savoir, c’est de leur donner la parole.<br />

Quinze visionnaires racontent succinctement, chacun en quinze minutes, plus de 500 ans d’expérience de vie. Une vision de l’entreprise<br />

unique, souvent sensationnelle, mais toujours enrichissante ! Découvrons ensemble ce qu’ils ont à nous apprendre…<br />

Conseil 1 :<br />

« Une seule stratégie : entreprendre de manière durable et rentable »<br />

Même face aux nouveaux défis, Julien Dewilde reste fidèle à ce principe. Après Bekaert, il est à présent aux commandes d’Agfa-Gevaert.<br />

« Avec moi, l’entreprise ne fera pas faillite », affi rme-t-il haut et fort. Pourtant, les actionnaires frémissent à cette pensée : l’action<br />

ne vaut plus qu’un cinquième de son prix d’introduction. Et les Belges ont souscrits massivement à cette action.<br />

Un chef d’entreprise doit tenir compte des différentes parties prenantes. Un entrepreneur doit savoir ce qui se passe chez ses clients,<br />

collègues, voisins, fournisseurs… <strong>Entreprendre</strong> de manière durable, en tenant compte de tous les actionnaires, n’est pas incompatible<br />

avec la rentabilité. Songeons à la défunte Anita Roddick, fondatrice du Bodyshop. Le Business Angel qui a injecté £4.000 dans son<br />

entreprise, pour réaliser ensuite plus d’un million de bénéfi ce, ne contredira certainement pas cette stratégie.<br />

Conseil 2 :<br />

De bonnes relations humaines sont cruciales<br />

L’établissement de réseaux est la meilleure façon d’apprendre les uns des autres. Une vision peut ainsi<br />

déboucher sur l’action. « J’accorde beaucoup d’importance à la qualité des relations humaines au travail »,<br />

explique Adrienne Axler, directrice de Sodexo, d’origine tchèque, mais qui parle parfaitement le français et le<br />

néerlandais. « Une entreprise ne vaut que par les valeurs des gens qui y travaillent. Appliquer une approche<br />

qualitative à cette ‘matière’ volatile et de plus en plus rare est vital pour une entreprise. »<br />

Conseil 3 :<br />

De la motivation, de la motivation et encore de la motivation<br />

L’autonomie, et non l’appât du gain, est souvent la plus grande motivation pour lancer une entreprise.<br />

Pour la fondatrice de Père Olive, c’était l’amour des olives. Katia Gilliot, la force motrice de la réussite de<br />

Noukie’s, décrit sa motivation comme suit : « Je voulais travailler moins et consacrer plus de temps à ma<br />

famille. J’ai créé une entreprise ».<br />

Conseil 4 :<br />

<strong>Entreprendre</strong>, c’est être socialement responsable<br />

L’entreprise est un bienfait au niveau humain, mais également à l’échelon social, comme source d’emplois. Pourtant, le mot ‘entreprendre’<br />

a souvent une connotation négative. Une enquête de la VRT a révélé qu’une personne interrogée sur quatre considère les<br />

entrepreneurs comme des voleurs. Et selon une enquête de la Delta Lloyd, 66% des fonctionnaires sont contre l’entreprenariat.<br />

Il faut « communiquer son enthousiasme dans la création de l’entreprise parce qu’on n’a encore rien trouvé de mieux pour créer de<br />

l’emploi », explique l’ancien avocat et fondateur du parc Paradisio, Eric Domb.<br />

Ils donnent leur vision<br />

Beci soutient 15x15 !<br />

Avec de nombreux autres, tous ces entrepreneurs<br />

viendront partager leur expérience et leur savoir<br />

avec nous lors de 15x15. Quinze entrepreneurs et<br />

managers donneront en une journée leur vision de<br />

l’entreprenariat. Une expérience unique, à vivre le<br />

mardi 30 <strong>sept</strong>embre au Kursaal d’Ostende<br />

Infos et inscriptions : www.15x15.be<br />

Johnny Thijs CEO de La Poste, Julien Dewilde président Agfa-Gevaert,<br />

Christian Jourquin Président du Comité exécutif de Solvay,<br />

Marc Michils CEO Saatchi & Saatchi, Amid Faljaoui Directeur des<br />

magazines francophones du groupe Roularta, Jean-Pierre Delwart<br />

CEO Eurogentec, Katia Gilliot CEO Amtoys (Noukie’s), Flor Joosen<br />

administrateur délégué sa Joosen-Luckx Aqua Bio (Royal Belgian<br />

Caviar), Inge Geerdens CEO CVWarehouse, Alain Courtois Administrateur<br />

de sociétés, Luc Bertrand CEO Ackermans & van Haaren,<br />

Julie Bajart CEO Entreprise Bajart, Pierre Wynants Comme chez<br />

Soi, Adrienne Axler Directrice générale Sodexho, Eric Domb Directeur<br />

et fondateur du Parc Paradisio


entreprise durable, gestion durable de l’environnement<br />

Salon professionnel de la Technologie<br />

Environnementale, de la Protection<br />

de l’Environnement et de l’Énergie<br />

21-23 octobre 2008<br />

10:00 – 18:00 | mer. 10:00 – 20:00<br />

Flanders Expo | Gand | Belgique<br />

Ifest s’est développé comme le salon d’affaire qui donne le ton autour des techniques de<br />

l’environnement dans le Benelux. Un point de rencontre fi xe pour tous les professionnels venant<br />

du secteur des technologies de l’environnement, de la gestion de l’environnement et de l’énergie.<br />

Mais Ifest est bien plus qu’un salon d’affaire! Ainsi, les tendances sont suivies de près: séminaires<br />

organisés et awards partagés. En vue de l’événement de demain,<br />

les toutes dernières nouvelles technologies seront présentées<br />

et de nouveaux chiffres d’affaires discutés.<br />

Plus d’info et enrégistrement gratuit: www.ifest.be<br />

NOUVEAU<br />

Congrès de l’environnement •<br />

CEO VIP-Event • Journée spéciale VIP<br />

pouvoirs publics • Pré-enregistrement<br />

gratuit via site web


Titre Energie Dossier<br />

Titre article 1<br />

Nucléaire belge : stop ou encore 35<br />

Titre article La libéralisation 2 du marché bruxellois<br />

Titre a-t-elle article 3vraiment eu lieu 40<br />

Titre De article la bouteille 4 plastique<br />

au sac réutilisable 43<br />

Titre article 5<br />

Economies d’énergie : comment<br />

Titre responsabiliser article 6 les travailleurs 44<br />

DÉBAT<br />

DOSSIER Nucléaire belge :<br />

Nom auteur<br />

stop ou encore <br />

Faut-il remettre en cause la sortie du nucléaire à des fins de production industrielle<br />

d’électricité, consacrée par la loi du 31 janvier 2003 Cette loi prévoit la fermeture<br />

progressive de l’ensemble des centrales nucléaires situées en Belgique entre 2015 et 2025.<br />

Depuis, de nombreux arguments sont venus dénoncer l’irréalisme de cet objectif.<br />

Dans l’intervalle, Kyoto est<br />

revenu sur le devant de la<br />

scène, avec son objectif<br />

de réduction des gaz à effet<br />

de serre (GES) et ses contraintes<br />

financières à la clé (droits<br />

d’émissions de CO2). Qui, dans<br />

l’immédiat, va payer la facture<br />

D’autant plus que, en termes<br />

de GES, le nucléaire n’est<br />

pas un vilain petit canard.<br />

Et l’emballement du prix des<br />

produits pétroliers fournit à<br />

ses partisans un argument de<br />

poids : depuis 2003, le prix du<br />

baril de pétrole a été multiplié<br />

par 14 !<br />

Le retour de l’atome<br />

Une série de facteurs, de protagonistes<br />

et d’études ont redoré<br />

la cause nucléaire et du coup,<br />

battu en brèche l’objectif de<br />

sortie totale à l’horizon 2025.<br />

Ainsi, soulignant la nécessité<br />

d’assurer la sécurité d’approvisionnement<br />

et de lutter activement<br />

La sortie du nucléaire pour demain <br />

contre les émissions de GES, la Commission<br />

européenne vante les qualités<br />

nucléaires, notamment<br />

son coût moins élevé et relativement<br />

stable (rapport du 10<br />

janvier 2007). Egalement dans<br />

la perspective de recourir aux<br />

sources d’énergie sobres en<br />

carbone, le GIEC (groupe d’experts<br />

intergouvernemental sur<br />

l’évolution du climat) évoque<br />

dans ses rapports l’usage des<br />

sources renouvelables et de<br />

l’atome.<br />

Par ailleurs, le régulateur belge<br />

du marché de l’électricité et du<br />

gaz (CREG) attirait déjà l’attention<br />

en <strong>sept</strong>embre 2007 sur la<br />

sous-capacité de production<br />

d’électricité en Belgique, « qui<br />

pourrait entraîner une augmentation<br />

générale des prix de<br />

l’électricité dans notre pays. »<br />

Diagnostic de sous-capacité<br />

35<br />

N° 9 - SEPTEMBRE 2008 - ENTREPRENDRE


dossier<br />

energie<br />

36<br />

N° 9 - SEPTEMBRE 2008 - ENTREPRENDRE<br />

confirmé par les chiffres du 1er trimestre<br />

2008, au cours duquel la Belgique<br />

a importé quelque 17% de son<br />

électricité, avec des pointes allant<br />

jusqu’à 31%. Envisagé par les acteurs<br />

de l’Orange bleue, l’examen de la révision<br />

de la fermeture des réacteurs<br />

à partir de 2015 a été reporté par le<br />

ministre fédéral de l’Energie et du<br />

Climat, Paul Magnette (PS), à l’après<br />

élections régionales de juin 2009.<br />

Or, actuellement, plus de 55% de la<br />

production électrique belge est d’origine<br />

nucléaire.<br />

A quelle étude se vouer <br />

Selon les sensibilités, le nucléaire<br />

belge serait tantôt superflu, tantôt<br />

indispensable. Les argumentaires<br />

se multiplient et ne se rencontrent<br />

pas, car basés sur des scénarios, des<br />

intérêts et des projets politiques non<br />

conciliables. Quoi qu’il en soit, les<br />

recommandations vont bon train. Le<br />

rapport de la Commission Energie<br />

2030, réalisé à la demande de l’ex-ministre<br />

de l’Energie Marc Verwilghen<br />

(Open VLD) et présenté en juin 2007,<br />

préconise le prolongement de la vie<br />

des centrales pour lutter contre le réchauffement<br />

climatique et pour stabiliser<br />

le prix de l’électricité.<br />

En Belgique, la part d’électricité produite à<br />

partir de sources renouvelables a fort peu<br />

progressé et reste très faible, alors qu’elle avait<br />

librement souscrit, dès 2001, à l’objectif de 6%<br />

à l’horizon 2010<br />

Le Bureau fédéral du Plan (dans une<br />

étude d’octobre 2007), qui intègre le<br />

cadre légal de sortie du nucléaire et<br />

qui exploite le résultat d’études antérieures,<br />

prévoit dans son scénario<br />

de référence une augmentation des<br />

émissions de CO2 énergétiques de<br />

25,2 millions de tonnes entre 2000 et<br />

2030, soit 32% de plus par rapport à<br />

1990, année de base du protocole de<br />

Kyoto. Le scénario le plus optimiste<br />

en termes de rejet de CO2 calcule une<br />

augmentation d’environ 3%, principalement<br />

imputable, dans tous les<br />

cas de figure, aux secteurs des transports<br />

et des bâtiments.<br />

Sur ces entrefaites, le gouvernement<br />

fédéral a décidé en juin 2008<br />

Depuis 2003, le prix du baril de pétrole a été multiplié par 14<br />

de commander une nouvelle étude<br />

sur le nucléaire qui, selon le ministre<br />

Magnette « n’est pas un cinquième<br />

rapport mais celui qui doit tirer<br />

la synthèse des quatre premiers ».<br />

Rendez-vous est pris en 2009 pour<br />

confirmer ou non la sortie totale du<br />

nucléaire, à la lumière de ce énième<br />

rapport !<br />

La montée des énergies vertes<br />

Même si la Belgique n’est pas spécialement<br />

gâtée par la nature, sa<br />

part d’électricité produite à partir de<br />

sources renouvelables a fort peu progressé<br />

et reste très faible (2% en 2007<br />

contre 1,1% en 1999), alors qu’elle<br />

avait librement souscrit, dès 2001, à<br />

l’objectif de 6% à l’horizon 2010. D’ici<br />

2020, la Commission européenne,<br />

poussée par des préoccupations de<br />

réduction de GES, de sécurité d’approvisionnement<br />

et de stabilité des<br />

prix, s’est assignée un objectif de<br />

20%, la Belgique étant invitée à atteindre<br />

les 13%.<br />

Selon Edora (Fédération de l’Energie<br />

d’origine renouvelable et alternative),<br />

un pourcentage de 14,11% est<br />

réalisable, en mettant en oeuvre une<br />

politique nettement volontariste,<br />

également basée sur une réduction<br />

des consommations. S’agissant de<br />

production d’électricité, Edora avance<br />

18,24% d’origine renouvelable répartis<br />

comme suit : éolien offshore<br />

(5,8%), éolien onshore (4,8%), hydraulique<br />

(0,6%), solaire photovoltaïque<br />

(0,6%), biomasse (6,5%). D’ici 2010, le<br />

parc à éoliennes offshore, à 46 km de<br />

nos côtes, devrait offrir une capacité<br />

de 846 MW. Soutenue par le système<br />

des certificats verts, la production


Repérez 6 autres<br />

façons d’économiser de l’énergie.<br />

Vous n’y êtes pas arrivé Pas de problème.<br />

L’audit énergétique d’Electrabel va vous y aider.<br />

Bien sûr, nous pouvons tous trouver facilement quelques solutions pour économiser<br />

de l’énergie. Mais dans bien des cas, l’aide d’un spécialiste s’avère réellement précieuse.<br />

C’est pourquoi, chez Electrabel, nous vous proposons un audit énergétique de votre entreprise.<br />

Nos experts examinent et analysent en profondeur votre consommation et vos installations<br />

et vous donnent des conseils pratiques, concrets et adaptés à votre situation. Vous économisez<br />

ainsi non seulement de l’énergie mais aussi de l’argent. Et vous pouvez alors pleinement vous<br />

concentrer sur l’essentiel : votre business.<br />

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dossier<br />

energie<br />

d’électricité éolienne est passée en<br />

Belgique de 9,3 MW en 1999 à 167,4<br />

MW en 2005.<br />

La biomasse (le bois, entre autres)<br />

présente l’avantage d’être stockable<br />

et constitue la principale source<br />

d’énergie renouvelable valorisée<br />

en Belgique. Quelles difficultés rencontrent<br />

les investisseurs verts dans<br />

notre pays Dénicher les terrains<br />

disponibles et connectés au distributeur<br />

d’électricité, Elia ; obtenir les<br />

autorisations, d’abord au niveau fédéral,<br />

ensuite régional (permis d’environnement).<br />

●<br />

Vincent Delannoy<br />

2<br />

questions<br />

à Pierre Tonon,<br />

Membre permanent de la Commission Energie 2030, commissaire<br />

du gouvernement de l’AFCN (Agence fédérale de contrôle nucléaire),<br />

administrateur de Belgonucléaire et de l’IRE (Institut national des<br />

radioéléments).<br />

38<br />

N° 9 - SEPTEMBRE 2008 - ENTREPRENDRE<br />

Une rupture d’approvisionnement<br />

menace-t-elle la Belgique <br />

Le pays n’a pas suffisamment investi en moyens de production<br />

électrique ces dernières années. Des capacités<br />

supplémentaires doivent donc être programmées pour<br />

couvrir la période 2008-2017. Même en tenant compte du<br />

prolongement d’activité des vieilles unités thermiques<br />

polluantes et de faible rendement, la situation resterait<br />

préoccupante dans les prochaines années sans recourir<br />

à l’importation d’énergie. Celle-ci reste plus que jamais<br />

indispensable. Mais peut-elle être assurée à « bon prix » <br />

Rien n’est moins sûr. L’ensemble des pays européens<br />

avoisinants est également confronté à un très important<br />

besoin d’investissement de moyens de production. Les<br />

premiers décidés seront les premiers servis et les autres<br />

seront sujets à la pression des prix.<br />

Viendrait s’ajouter à cette situation déjà risquée, un accroissement<br />

des besoins en « d’autre production complémentaire»<br />

de l’ordre de 3000 à 3600 MW pour compenser<br />

l’arrêt des premières unités nucléaires à partir de 2015. Il<br />

est donc raisonnable de se poser la question d’un risque<br />

de rupture d’approvisionnement de production électrique.<br />

Tout ceci sans perdre de vue bien sûr que les unités<br />

nucléaires seraient remplacées par des centrales TGV<br />

(turbine gaz vapeur) entraînant une augmentation drastique<br />

des coûts d’émission de CO2 et d’une perte de 40%<br />

de disponibilité annuelle (5000h/an pour les TGV contre<br />

8000h/an pour le nucléaire).<br />

A ce jour, il peut être considéré que la moitié seulement de<br />

la puissance nucléaire perdue serait compensée. Revenant<br />

sur l’inéluctable importation d’électricité, il n’échappera<br />

à personne la situation ubuesque à laquelle notre pays<br />

serait confronté en cas d’arrêt de nos unités nucléaires<br />

simultanément compensé par de l’électricité importée depuis<br />

une nouvelle centrale nucléaire française construite<br />

à quelques km de notre frontière !<br />

Le coût de la sortie du nucléaire a-t-il été<br />

correctement évalué <br />

Les deux raisons principales de l’augmentation des prix<br />

de l’électricité proviendraient d’une part de l’augmentation<br />

du prix du gaz, principal substitut au nucléaire, et de<br />

l’accroissement substantiel des obligations de réduction<br />

de GES auxquelles notre pays devrait faire face à l’horizon<br />

2030.<br />

De plus, l’appel à beaucoup plus de gaz augmente fortement<br />

notre dépendance d’importation à des prix non<br />

maîtrisés. Enfin, l’arrêt des centrales nucléaires nous fait<br />

perdre un accroissement de provision pour démantèlement<br />

évalué à 1 milliard d’euros. Il ne faut pas sous-estimer<br />

l’ampleur du coût des obligations de réduction de GES<br />

(et donc CO2) appliqué aux filières de production énergétique.<br />

Le coût de la réduction des GES intégrant les arrêts successifs<br />

de centrales nucléaires en 2015, 2023 et 2025 (principalement<br />

remplacées par des centrales au gaz) et la période<br />

post-nucléaire jusqu’en 2030 représentent pour notre pays<br />

un montant de l’ordre de 15 à 20 milliards d’euros.<br />

Tenant compte de tels montants, plusieurs scénarios intermédiaires<br />

seront certainement affinés dans l’année qui<br />

vient de manière à permettre au pouvoir politique de décider<br />

avant fin 2009, date ultime de commande et réservation<br />

des capacités de fabrication du combustible nucléaire<br />

nécessaire à la continuation de production après 2015, l’arrêt<br />

ou non des premières unités nucléaires.<br />

V.D.


GALERIA<br />

96% * des clients d’EDF Belgium sont<br />

satisfaits de leur fournisseur d’électricité.<br />

On parie que nos clients "gaz" afficheront<br />

le même sourire<br />

Si nos clients se déclarent particulièrement heureux de la qualité des relations commerciales<br />

nouées avec leur expert EDF Belgium et ravis de l’efficacité de notre service client,<br />

c’est parce qu’EDF Belgium est un fournisseur d’énergie au service exclusif des entreprises.<br />

Envie de découvrir ce que vous pouvez gagner à nos côtés<br />

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* Enquête téléphonique réalisée en avril 2007 par BizXsell auprès d’un échantillon aléatoire de 90 entreprises. Détails de l’enquête disponibles sur simple demande au 070 35 21 21.<br />

** Du lundi au vendredi de 9 à 18h00


dossier<br />

energie<br />

CONCURRENCE<br />

La libéralisation du marché bruxellois<br />

a-t-elle vraiment eu lieu <br />

Légalement, oui, depuis le 1er janvier 2007 pour tous les clients. Mais dans la pratique,<br />

les nouveaux fournisseurs montrent à peine le bout de leur nez, du moins sur le marché<br />

résidentiel. D’où vient cette frilosité <br />

40<br />

N° 9 - SEPTEMBRE 2008 - ENTREPRENDRE<br />

Dernière étape du processus<br />

de libéralisation en Belgique,<br />

le marché de l’électricité et du<br />

gaz naturel est ouvert aux clients résidentiels<br />

(et aux clients mixtes tels que,<br />

par exemple, les professions libérales)<br />

depuis le 1er janvier 2007. Depuis, les<br />

clients bruxellois en ont-ils profité<br />

pour choisir judicieusement leur fournisseur<br />

La distribution vers le client<br />

final restant le monopole de Sibelga<br />

(en Région bruxelloise), le transport<br />

d’Elia (électricité) et de Fluxys (gaz).<br />

En termes de volume d’énergie livrée<br />

sur les réseaux de distribution et de<br />

transport local, Bruxelles représentait<br />

en 2007, 9,2% du total national pour<br />

l’électricité (5,9 TWh) et 5,2% pour le<br />

gaz naturel (9,9 TWh). Sur ce dernier<br />

segment, avec 95,1%, le fournisseur<br />

par défaut (ECS) sur le marché des 19<br />

communes se taille la part du lion.<br />

Bruxelles peu courtisée<br />

Toujours selon le critère du volume livré<br />

d’électricité, Bruxelles est la région<br />

Bruxelles est la région où les fournisseurs<br />

alternatifs sont les moins représentés : 8,3%,<br />

contre 31,2 en Wallonie et 29,4% en Flandre<br />

Les différences entre fournisseurs passent<br />

aussi par les énergies alternatives<br />

où les fournisseurs alternatifs sont<br />

les moins représentés : 8,3% (6,7% en<br />

2006), contre 31,2 en Wallonie et 29,4%<br />

en Flandre. Dans le segment libéralisé<br />

en 2007, celui des consommateurs résidentiels,<br />

les fournisseurs alternatifs,<br />

Lampiris en tête, représentent un petit<br />

1,2% du volume fourni. Sur le segment<br />

professionnel, libéralisé depuis le 1er<br />

juillet 2004, les sociétés SPE, Nuon Belgium<br />

et EON Belgium sont les principales<br />

alternatives au fournisseur historique<br />

en électricité.<br />

Petite progression du volume de gaz<br />

livré par les fournisseurs alternatifs<br />

(principalement SPE, Nuon Belgium<br />

et Essent Belgium), passant de 2,6%<br />

en 2006 à 3,3% en 2007. Et dans le nouveau<br />

segment des consommateurs résidentiels,<br />

cette part représente 1,4%,<br />

Lampiris en tête, après le fournisseur<br />

historique bien entendu.<br />

Le gestionnaire du réseau régional, Sibelga,<br />

note que « sur le marché bruxellois,<br />

les fournisseurs concurrents ont<br />

été relativement discrets dans les mois<br />

qui ont précédé la libéralisation et lors<br />

de l’ouverture du marché proprement<br />

dite. Pourtant, progressivement, ils<br />

ont accru leur activité. En fin d’année<br />

(2007), 11.488 points de fourniture en<br />

électricité et 9.288 points de fourniture<br />

en gaz naturel avaient changé de<br />

fournisseurs. » Bien maigres résultats<br />

toutefois, si on les rapporte au nombre<br />

total de points de fourniture. Proportionnellement,<br />

les changements<br />

de fournisseurs concernent 1,7% des<br />

points de fourniture en électricité et<br />

1,9% en gaz. Si les fournisseurs ne se<br />

bousculent pas au portillon bruxellois,<br />

c’est qu’il présente un potentiel plus<br />

limité, en particulier sur le segment<br />

résidentiel. Autres facteurs indéniables<br />

: la composition sociologique de<br />

la population bruxelloise et le statut<br />

de « client protégé » (défini dans<br />

deux ordonnances : toute personne<br />

bénéficiant du tarif social spécifique<br />

ou engagée dans un processus de médiation<br />

de dettes) qui, s’il constitue un<br />

garde-fou social, n’en cesse pas pour


Avez-vous la moindre idée de comment l’électricité voyage<br />

Elia, propriétaire et gestionnaire du réseau à haute tension belge, a pour mission<br />

le transport de l’électricité. Depuis un parc éolien en mer, un barrage dans les<br />

Alpes ou une centrale en Belgique jusqu’au grand consommateur industriel ou<br />

jusqu’à votre distributeur qui l’acheminera, à son tour, jusqu’à votre salle de bain<br />

ou votre frigo. Nos équipes de spécialistes utilisent pour cela des technologies<br />

avancées et respectueuses de l’environnement, pour votre plus grand confort.<br />

Acteur clé du marché de l’électricité, nous travaillons également chaque jour<br />

à son amélioration, en développant les outils qui permettent d’aller chercher<br />

l’électricité là où elle est, au meilleur prix, partout en Europe.<br />

Pour tout savoir sur Elia, rendez-vous sur www.elia.be.


dossier<br />

energie<br />

42<br />

N° 9 - SEPTEMBRE 2008 - ENTREPRENDRE<br />

autant de refroidir l’enthousiasme des<br />

fournisseurs.<br />

Différences capitales<br />

« Notre statut d’opérateur historique<br />

nous confère une responsabilité que<br />

nous assumons pleinement. A Bruxelles,<br />

par rapport aux deux autres régions,<br />

le marché est particulièrement<br />

encadré. Ainsi, les contrats y sont<br />

d’une durée de trois ans et ne sont<br />

opposables qu’aux seuls fournisseurs.<br />

Autre élément original : la rupture de<br />

contrat ne peut intervenir qu’après<br />

une décision judiciaire, commente<br />

Fernand Grifnée, directeur communication<br />

d’Electrabel Customer Solutions.<br />

En Flandre et en Wallonie, des<br />

compteurs à budget permettent aux<br />

clients de gérer leur consommation.<br />

A Bruxelles, en revanche, le système<br />

de limiteur de puissance n’incite pas<br />

forcément le client à maîtriser sa facture.<br />

Le risque d’impayé y est donc objectivement<br />

plus grand qu’ailleurs ».<br />

Même son de cloche chez SPE-Luminus<br />

qui pour ces raisons, n’est pas présent<br />

sur le segment résidentiel à Bruxelles,<br />

Du côté des entreprises<br />

en espérant que l’ordonnance soit revue<br />

« afin qu’une vraie libéralisation<br />

puisse s’y faire ». Ajoutons également<br />

que le vote tardif de l’ordonnance<br />

bruxelloise (le 14 décembre 2006),<br />

deux semaines avant la libéralisation<br />

complète, n’a pas non plus été de nature<br />

à favoriser l’entrée de nouveaux<br />

acteurs sur le marché bruxellois.<br />

Ceci étant, la tendance à mesurer le<br />

degré de libéralisation à la perte de<br />

parts de marché de l’opérateur historique<br />

présente quelques limites. En<br />

effet, si des clients d’Electrabel le sont<br />

par défaut, la majorité l’est par choix<br />

(taux de contractualisation de plus de<br />

70% en Flandre, plus de 50% en Wallonie<br />

et d’environ 40% à Bruxelles). Des<br />

indicateurs tels que la diminution des<br />

prix, la qualité de service, la liberté de<br />

choix s’avèrent nettement plus pertinents.<br />

Le juste prix <br />

Une forte composante, à savoir 55%<br />

environ, du prix de l’électricité payé<br />

par le consommateur résidentiel est<br />

fixe pour l’ensemble des fournisseurs.<br />

Elle comprend le coût de transport<br />

(Elia), de distribution (Sibelga) et de<br />

la composante fiscale. Et la marge des<br />

fournisseurs pour se faire concurrence<br />

s’en trouve proportionnellement limitée.<br />

De fait, les tarifs proposés par les<br />

différents fournisseurs ne présentent<br />

pas d’écarts importants.<br />

Les prix belges seraient-ils trop élevés<br />

« S’ils l’étaient, commente Fernand<br />

Grifnée, il y aurait une possibilité<br />

pour tous les fournisseurs de se<br />

ruer sur la Belgique. Or ce n’est pas<br />

le cas. Les prix français sont plus bas<br />

que les nôtres parce que c’est une politique<br />

du gouvernement français et<br />

d’EDF, avec pour conséquence qu’il<br />

n’y a pas de concurrence possible.<br />

Les prix anglais sont bas en raison de<br />

leur taux de TVA limité à 5,5%. Pour<br />

le reste, à niveau de TVA comparable<br />

(Pays-Bas et Allemagne), les prix<br />

étrangers sont nettement plus élevés<br />

qu’en Belgique ». ●<br />

Vincent Delannoy<br />

Pour la clientèle professionnelle, que représente la libéralisation<br />

initiée depuis maintenant quatre ans Questions<br />

à un client bruxellois, Vedior, et à un fournisseur alternatif,<br />

SPE-Luminus.<br />

Quels sont vos besoins en électricité et comment<br />

jugez-vous la libéralisation <br />

Madame Bergiers (Vedior) : Nous avons deux bâtiments<br />

alimentés en haute tension : notre siège social<br />

et notre agence à de Brouckère. Nos six autres agences<br />

bruxelloises comptent chacune 4 à 5 collaborateurs. Pour<br />

nous, cette libéralisation s’avère très bénéfique. Mon seul<br />

regret, c’est la disparité des situations en Belgique. Nous<br />

avons commencé en Flandre, ensuite à Bruxelles et en<br />

Wallonie. En Flandre et à Bruxelles, Nuon est notre fournisseur.<br />

C’est Electrabel en Wallonie.<br />

Pourquoi ces choix <br />

Madame Bergiers (Vedior) : Chez Nuon, nous avons obtenu<br />

une garantie de prix sur un horizon de 5 ans. C’était<br />

un bon calcul : entre-temps, les prix ont flambé. Nous<br />

avons une seule facture, bien détaillée, sans jamais d’erreur,<br />

pour toutes nos agences. Au plan administratif, c’est<br />

appréciable. A l’ouverture d’une nouvelle antenne, notre<br />

fournisseur s’occupe du dossier. C’est très simple. Pour la<br />

Wallonie, le facteur prix a penché en faveur d’Electrabel.<br />

Pour la fourniture d’électricité aux<br />

clients professionnels, la part des<br />

fournisseurs alternatifs passe de 6,7%<br />

en 2006 à 8,3% en 2007. Comment<br />

analysez-vous cette évolution <br />

Jan Robberechts (SPE-Luminus) : Avec 2,2%,<br />

soit 130 GWh en 2007, SPE est le premier<br />

concurrent d’Electrabel. Pour les grands<br />

comptes, nous sommes surtout compétitifs pour les sites<br />

multiples et les institutions publiques : écoles, communes,<br />

ambassades, etc. Notre succès provient de notre approche<br />

centrée sur le client (NDLA : ce qui est confirmé par une<br />

enquête de Test-achats sur le service à la clientèle qui place<br />

Luminus et Nuon devant Essent, Lampiris et Elecrabel et<br />

après Ecopower, Ebem, et Belpower.<br />

Pourquoi votre départ plus tardif à Bruxelles <br />

Jan Robberechts (SPE-Luminus) : C’est une question de<br />

priorités. Depuis janvier 2007, nous avons été très occupés<br />

en Flandre et en Wallonie où nous avons acquis 600.000<br />

nouveaux clients. Mais il est vrai que, depuis 6 mois, SPE-<br />

Luminus est devenu très actif sur le marché PME et SoHo<br />

(Small office and Home office) à Bruxelles avec environ<br />

4.000 nouveaux clients sur un semestre. D’ici 2009, nous<br />

espérons aussi être actif sur le marché résidentiel si la législation<br />

évolue favorablement.


dossier energie<br />

I’LL BE BAG<br />

De la bouteille plastique<br />

au sac réutilisable<br />

En 2003, la société Promodéfi est à la recherche de créneaux porteurs et durables. La<br />

société se lance alors dans la fabrication de sacs réutilisables. Non sans raison : à l’époque,<br />

des discussions entre gouvernements et distributeurs sont entreprises afin de réduire<br />

significativement le nombre de sacs jetables mis sur le marché.<br />

La production de sacs réutilisables<br />

à peine commencée,<br />

le succès est immédiat ! A un<br />

point tel que, dès 2004, l’activité devient<br />

une division à part entière de<br />

Promodéfi, astucieusement baptisée<br />

« I’ll be bag ».<br />

Très rapidement, la gamme de sacs<br />

s’élargit et le nombre de clients se<br />

multiplie. En 2007, « I’ll be bag » commence<br />

à jouir d’un rayonnement<br />

international et les commandes affluent<br />

si bien qu’il devient difficile<br />

de toutes les satisfaire. Une usine en<br />

Chine et des commandes aux Etats-<br />

Unis et au Canada complètent cette<br />

évolution. Entre 2005 et 2007, le chiffre<br />

d’affaire a cru de 66%. Il s’élève<br />

actuellement à 5,5 millions d’euros<br />

et devrait atteindre, selon les estimations,<br />

9,5 millions d’ici la fin de l’année<br />

20<strong>08.</strong><br />

Sac jetable: 400 ans pour se<br />

décomposer<br />

Les matières « plastiques », fabriquées<br />

à partir de matières fossiles, jouissent<br />

d’une longévité extraordinaire.<br />

Leurs molécules finiront par se biodégrader…<br />

après plusieurs siècles! Peu<br />

résistants lorsqu’on les utilise, très<br />

résistants lorsqu’on les abandonne,<br />

la surconsommation de ces sacs est la<br />

cause de nombreux problèmes environnementaux.<br />

Le sac réutilisable offre l’exemple inverse.<br />

Constitué à 100% de PET (Polyéthylène<br />

Téréphtalate) recyclé, ce sac<br />

offre une seconde vie aux bouteilles<br />

en plastique. Celles-ci sont collectées,<br />

traitées et transformées jusqu’à l’obtention<br />

d’une toile imprimable en sérigraphie<br />

et bientôt en quadrichromie.<br />

Une gamme de sac - 80% PET -, « customisable<br />

» à l’envi avec une impression<br />

« qualité photo », est également disponible.<br />

Ultra résistant, le sac en PET<br />

est conçu pour supporter une charge<br />

de 25 kg en mouvement. Réutilisable<br />

et personnalisable, il constitue un bon<br />

vecteur de communication pour les<br />

sociétés. Il représente également un<br />

véritable engagement pour un développement<br />

durable : 1 sac « I’ll be bag »<br />

utilisé 100 fois évitera la production<br />

de 400 sacs plastique jetables, soit<br />

une économie significative de matière<br />

première et d’énergie.<br />

Bien sûr, il faudrait encore un changement<br />

de mentalité pour que le sac<br />

réutilisable soit vraiment un réflexe.<br />

En effet, un sac en plastique plus épais<br />

et payant, disponible en grande surface,<br />

requiert au moins cinq utilisations<br />

avant de présenter un meilleur écobilan<br />

que celui de son prédécesseur jetable.<br />

Or aujourd’hui, il est rarement<br />

utilisé plus de deux fois !<br />

43<br />

N° 9 - SEPTEMBRE 2008 - ENTREPRENDRE<br />

S.B.<br />

www.illbebag.com<br />

Toutes les combinaisons sont possibles<br />

à partir des bouteilles recyclées


dossier<br />

energie<br />

ECONOMIES D’ÉNERGIE<br />

Comment responsabiliser le personnel <br />

La vie en entreprise génère d’énormes gaspillages d’énergie. Alors que les prix de l’électricité<br />

ne cessent de croître, comment responsabiliser les employés à une gestion responsable de<br />

l’énergie et les aider à devenir acteurs dans la lutte contre le réchauffement climatique<br />

44<br />

N° 9 - SEPTEMBRE 2008 - ENTREPRENDRE<br />

Eviter les gaspillages<br />

énergétiques<br />

ne signifie pas se<br />

retrouver frigorifié dans<br />

le noir! Grâce à de bonnes<br />

pratiques, la consommation<br />

d’énergie peut être<br />

sérieusement revue à<br />

la baisse. Comment implanter,<br />

avec succès, une<br />

culture d’entreprise encourageant<br />

l’économie<br />

d’énergie<br />

Avant tout, en planifiant<br />

bien les mesures à mettre en<br />

œuvre. Elaborez soigneusement un<br />

programme de sensibilisation des<br />

employés. Il est important, en effet,<br />

que tous soient informés des objectifs<br />

précis de cette efficacité énergétique,<br />

ainsi que des améliorations qui seront<br />

mises en oeuvre pour les atteindre.<br />

Ensuite, créez un slogan efficace.<br />

« Eteindre quand c’est nécessaire<br />

Une bonne affaire!», «Personne dans<br />

les environs Eteignons!», «Eteindre,<br />

ça rapporte», «L’économie d’énergie,<br />

c’est l’affaire de tous», etc.<br />

Un réflexe simple <br />

Eteindre son PC à la fin de la journée !<br />

Des concours et une journée<br />

spéciale<br />

La mise en œuvre d’un plan d’économies<br />

d’énergie requiert l’engagement<br />

de chacun, de l’enthousiasme<br />

et de l’imagination. Demandez à votre<br />

équipe de vous suggérer des activités<br />

en ce sens. Tenez régulièrement<br />

des séances de discussion ouvertes<br />

pour communiquer vos plans à court<br />

et long terme. Lancez des concours<br />

assortis de récompenses et de prix,<br />

pour voir quel service, ou quelle section,<br />

économisera le plus d’énergie<br />

ou présentera les meilleures suggestions.<br />

Organisez des journées ou des<br />

semaines de sensibilisation. Distribuez<br />

des brochures et des dépliants<br />

à tous vos employés ou déposez-en<br />

dans l’entrée et à la cafétéria.<br />

Impliquez les employés en organisant<br />

un événement spécial d’une journée<br />

axé sur des mesures claires en matière<br />

d’efficacité énergétique. Mettez<br />

sur pied un comité de promotion de<br />

la sensibilisation. Il planifiera cette<br />

journée et organisera le lancement de<br />

votre programme. Cet événement de<br />

marque permettra la participation de<br />

tous les employés et sera l’occasion de<br />

présenter votre programme d’amélioration<br />

de l’efficacité énergétique.<br />

Au quotidien<br />

Effectuez une vérification de l’efficacité<br />

énergétique des postes de travail<br />

en fin de journée et notez ceux dont<br />

les ordinateurs et les lumières sont<br />

restés allumés. Par la suite, approchez<br />

les employés qui y travaillent et<br />

informez-les, de façon amicale, de la<br />

quantité d’énergie qu’ils pourraient<br />

économiser en éteignant les appareils<br />

et les lumières le soir. Placez des<br />

affiches sur les moteurs en mentionnant<br />

qu’on peut, ou qu’on ne peut<br />

pas, les éteindre lorsqu’ils ne sont pas<br />

utilisés.<br />

A intervalles réguliers,<br />

attribuez des prix. Déposez<br />

un formulaire de<br />

concours aux postes de<br />

travail où les ordinateurs<br />

et les lumières sont<br />

éteints. Le lendemain, ces<br />

employés pourront soumettre<br />

leur formulaire<br />

pour gagner des prix liés<br />

à la promotion de l’efficacité<br />

énergétique. Organisez<br />

des compétitions<br />

amicales entre groupes et,<br />

si l’entreprise a plus d’un<br />

site, entre les différents bâtiments.<br />

Chaque mois, choisissez un message<br />

clé, différent à chaque fois. Par<br />

exemple, consacrez le premier mois<br />

à examiner les questions de gestion<br />

de l’énergie et à en apprendre davantage<br />

sur les coûts et autres facteurs en<br />

cause. Le deuxième mois, consacrez-le<br />

aux appareils d’éclairage et aux initiatives<br />

de sensibilisation s’y rattachant.<br />

Le troisième mois, optez pour les moteurs<br />

et l’équipement. Le quatrième<br />

mois, faites le bilan et soulignez les<br />

succès en organisant un barbecue ou<br />

une fête pour le personnel, et attribuez<br />

des prix pour les meilleures suggestions<br />

des employés.<br />

Tout au long de l’année, organisez divers<br />

événements pour appuyer votre<br />

campagne. Cela peut être faire naître<br />

des efforts continus pour obtenir des<br />

suggestions de la part des employés,<br />

organiser des conférences sur le sujet,<br />

des ateliers, des défis et des compétitions.<br />

De telles mesures tout au long<br />

de l’année devraient permettre de<br />

faire de l’efficacité énergétique un véritable<br />

enjeu pour votre entreprise. ●<br />

Jacqueline Remits


:<br />

<br />

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ASSISTERA(ONT) À LA SOIRÉE DU 15 OCTOBRE 2008<br />

FRAIS DE PARTICIPATION : 80


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global<br />

Recherche et étude de site, création des espaces,<br />

gestion de projet, acquisition de mobilier, organisation<br />

de déménagements, … Du bureau au logement,<br />

de l’hôtel au commerce, Global se fond dans<br />

votre univers pour mieux saisir les enjeux qui vous<br />

l’espace prend son sens<br />

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concernent et, au final, vous remettre les clés de<br />

locaux les mieux profilés pour votre développement.<br />

Avec pour feuille de route toujours le même<br />

credo: la qualité, la rigueur financière et le souci<br />

d’accompagner, de rassurer et d’étonner le client.


Outsourcing<br />

& Facility<br />

management<br />

Réduire ses frais en s’occupant de ses affaires ! 47<br />

Le Facility Management en 7 questions 50<br />

AOS Studley : des bâtiments pensés<br />

en fonction de leurs occupants 52<br />

Vedior ou les HR à la carte 54<br />

Sodexo est sorti de ses cuisines 55<br />

DOSSIER<br />

Hélène Legrand<br />

SERVICES AUX ENTREPRISES<br />

Réduire ses frais<br />

en s’occupant de ses affaires !<br />

L’aménagement des espaces, la gestion de l’air conditionné, le service de pressing, l’entretien<br />

de la flotte de véhicules, la sécurité du parking, le déménagement des bureaux :<br />

voilà une série de services indispensables à la vie de l’entreprise mais qui sont loin de son<br />

core-business. Un seul mot d’ordre : opter pour le facility management. En interne ou en<br />

externe A chacun sa religion, du moment que les économies sont à la clé !<br />

47<br />

N° 9 - SEPTEMBRE 2008 - ENTREPRENDRE<br />

Tout le monde en parle. Tout le<br />

monde sait combien c’est important.<br />

Mais personne ne sait<br />

dire exactement de quoi il s’agit. Le<br />

Facility Management (FM), c’est une<br />

branche d’activité qui intègre toutes<br />

les disciplines susceptibles d’optimaliser<br />

l’environnement de travail, au<br />

sein d’une organisation.<br />

Avec cela on a tout dit et rien dit.<br />

Alors un peu de pragmatisme ! « On<br />

pourrait dire qu’il s’agit de la gestion<br />

des bâtiments et des services qui ne<br />

font pas partie du core business de<br />

l’entreprise », explique Gert Potoms,<br />

président de l’IFMA (International<br />

Facility Management Association).<br />

Encore plus concret : le rôle du facility<br />

manager est de s’assurer que tout<br />

est disponible et fonctionnel au sein<br />

d’une entreprise pour que le personnel<br />

puisse travailler efficacement. Le<br />

champ d’action du FM est donc plutôt<br />

large. Le nettoyage des bureaux,<br />

le catering, l’aménagement de l’espace,<br />

la gestion de l’air conditionné,<br />

l’entretien de la flotte de véhicules,<br />

le pressing, la photocopieuse… La<br />

liste est interminable. Mais le point<br />

de contact doit être unique pour que<br />

l’efficacité soit maximale. C’est pourquoi<br />

facility manager est devenu un<br />

métier à part entière. Et le marché est<br />

juteux. On parle d’un chiffre d’affaires<br />

global de 12 milliards d’euros, promis<br />

à une croissance de 12% pour les<br />

trois prochaines années.<br />

Le marché des « facilités » est juteux. On parle<br />

d’un chiffre d’affaires global de 12 milliards<br />

d’euros, promis à une croissance de 12% pour les<br />

trois prochaines années.


dossier<br />

outsourcing & facility management<br />

48<br />

N° 9 - SEPTEMBRE 2008 - ENTREPRENDRE<br />

De mal nécessaire en ressource<br />

Pourquoi ce boom Sur les dix dernières<br />

années, les mentalités ont<br />

amorcé un virage à 360 degrés sur la<br />

question. Considéré jusqu’il y a peu<br />

comme un mal nécessaire, le facility<br />

management est maintenant devenu<br />

une ressource de l’entreprise qui<br />

permet d’améliorer sa compétitivité.<br />

« Bien utilisé, le facility management<br />

permet de réaliser des économies de<br />

10 à 15% par an », explique un expert<br />

du secteur. Et quand on sait que le<br />

coût des facilités est généralement<br />

le deuxième poste des dépenses dans<br />

une entreprise, juste derrière les salaires,<br />

on comprend pourquoi sa gestion<br />

est devenue un enjeu fondamental<br />

pour les sociétés.<br />

Deux écoles s’affrontent<br />

Tordons ici le coup à une idée reçue.<br />

Qui dit facility management pense<br />

généralement outsourcing (soustraitance).<br />

« Globalement, seuls 43%<br />

du facility management sont soustraités<br />

», explique-t-on du côté de<br />

l’IFMA. Bien que ce pourcentage varie<br />

fortement en fonction du secteur<br />

d’activité concerné.<br />

En effet, dans le secteur des services,<br />

les facilités représentent environ 10%<br />

du chiffre d’affaires, dont 40% sont<br />

sous-traités. Dans l’industrie et la logistique,<br />

par contre, les dites facilités<br />

ne représentent que 5% du chiffre<br />

d’affaires mais dont 60% sont soustraités<br />

en logistique et 40% dans le<br />

secteur industriel.<br />

Recourir au facility management permet au personnel<br />

de travailler efficacement<br />

Si le facility management commence<br />

à avoir bel et bien ses lettres de noblesse<br />

parmi les entreprises belges,<br />

l’outsourcing y dispose quant à lui<br />

d’une présence royale ! Selon une<br />

récente étude réalisée par le cabinet<br />

d’audit Ernst & Young, 81% des entreprises<br />

belges y ont recourt. Et pas<br />

dans la moindre mesure !<br />

En effet, la Belgique externalise la<br />

plus grande variété de fonctions parmi<br />

les pays ayant pris part à l’étude.<br />

En moyenne cinq fonctions par entreprise<br />

sont confiées à des tiers.<br />

Les fonctions le plus souvent externalisées<br />

sont l’entretien (76%), la logistique<br />

(73%) et les fonctions liées à l’ICT<br />

(68%), indique l’European Outsourcing<br />

Survey 2008 d’Ernst & Young.<br />

Raison principale du choix de soustraiter<br />

Le gain de qualité inhérent<br />

à l’expertise (33%), l’amélioration de<br />

l’organisation stratégique (28%) et<br />

l’accroissement de la flexibilité (25%),<br />

sont cités par les répondants. Revers<br />

de la médaille « Perte de contrôle et<br />

régression qualitative du service »,<br />

répondent les dirigeants belges participant<br />

à l’enquête.<br />

Pour les aficionados de l’outsourcing,<br />

les raisons de ce choix sont claires :<br />

concentration sur le core-business,<br />

flexibilité maximale et économies de<br />

coûts.<br />

Face à ces deux écoles, on a vu la<br />

naissance d’un nouveau métier : le<br />

consultant en facility management.<br />

« Il s’agit d’un consultant qui vient<br />

pendant quelques semaines dans<br />

une entreprise et qui tire un bilan de<br />

la gestion de ses facilités. Il propose<br />

des solutions permettant de les gérer<br />

de manière plus efficace », explique<br />

Gert Potoms. ●<br />

Hélène Legrand


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dossier<br />

outsourcing & facility management<br />

EN SAVOIR PLUS<br />

Le Facility Management en 7 questions<br />

Alain Delahaut, maître assistant des formations continues en facility management de la<br />

Haute Ecole de la Province de Liège, fait le point sur cette discipline qui modifie drastiquement<br />

la vie des entreprises.<br />

50<br />

N° 9 - SEPTEMBRE 2008 - ENTREPRENDRE<br />

Recourir à un facility manager<br />

représente des frais. Comment<br />

expliquer qu’à la fin du<br />

processus, l’addition soit<br />

pourtant moins salée pour<br />

l’entreprise <br />

Alain Delahaut : Tout d’abord en<br />

centralisant la gestion de toute une<br />

série de services, on peut naturellement<br />

créer des économies d’échelle.<br />

Ensuite, on obtient une vision globale<br />

des facilités de l’entreprise. Prenons<br />

un exemple. Un responsable informatique<br />

dans une entreprise estime<br />

qu’il faut renouveler le parc d’ordinateurs.<br />

Il choisit les ordinateurs qu’il<br />

estime être les meilleurs. Mais, limité<br />

par son budget, il achète des écrans<br />

normaux, plutôt que des écrans plats.<br />

De son côté, le responsable du budget<br />

qui n’a pas été consulté dans cette<br />

décision puisqu’elle ne concerne<br />

pas son département, voit sa facture<br />

énergétique s’alourdir. Si l’entreprise<br />

avait opté pour une gestion globale<br />

de ses facilités, elle aurait sans doute<br />

décidé d’investir davantage en informatique,<br />

dans ses écrans plats, et de<br />

réduire sa consommation d’énergie.<br />

Voilà, concrètement ce que le facility<br />

management peut apporter à une entreprise.<br />

On confond souvent facility<br />

management et sous-traitance…<br />

Effectivement ! Pourtant, ce n’est pas<br />

la même chose. Sous-traiter, c’est déléguer<br />

une activité à une société spécialisée<br />

dans ce domaine. Par exemple,<br />

on choisit de déléguer la maintenance<br />

de l’informatique à un tiers.<br />

Par contre, dans le facility management,<br />

on aborde l’ensemble des services<br />

qui ne font pas partie du core business<br />

de la société. Par exemple, une<br />

école pourrait demander à un facility<br />

manager de se charger de tout ce qui<br />

n’est pas propre à l’enseignement.<br />

Ce facility manager devrait veiller à<br />

ce que les bâtiments soient chauffés,<br />

entretenus, que des bancs et des fournitures<br />

soient disponibles,…<br />

En poussant l’exemple<br />

à l’extrême, on pourrait<br />

imaginer une situation de<br />

« sous-sous-traitance » dans<br />

laquelle une entreprise de<br />

facility management soustraiterait<br />

une partie de ses<br />

activités <br />

Oui bien sûr. C’est une tendance que<br />

l’on constate aux Etats-Unis, notamment.<br />

Certaines grosses multinationales<br />

choisissent de tout déléguer<br />

à une entreprise de facility management.<br />

Les facilités sont même gérées<br />

à un niveau mondial. Elles sont<br />

ensuite sous-traitées à des acteurs<br />

locaux.<br />

On en arrive à des situations où,<br />

au sein de la compagnie, une personne<br />

n’est en fait plus responsable<br />

que de la gestion du contrat qui lie<br />

l’entreprise à la société de facility<br />

management. Certaines entreprises<br />

ne comptent pratiquement plus de<br />

personnel de type ouvrier sur leur<br />

pay-roll.


dossier outsourcing & facility management<br />

Pourquoi l’externalisation à<br />

l’extrême n’est-elle pas tenable<br />

à long terme <br />

Je pense qu’il y a un risque de perte<br />

de know-how au sein de l’entreprise.<br />

En plus, la société peut se retrouver<br />

dans une situation de dépendance<br />

vis-à-vis d’un tiers qui dès lors peut<br />

fixer arbitrairement ses prix.<br />

Si elle lui a tout délégué, il devient<br />

dès lors difficile de faire marche arrière.<br />

La société se retrouve pieds et<br />

poings liés et le sous-traitant peut<br />

en abuser. Il faut donc conserver une<br />

certaine frilosité par rapport à cette<br />

externalisation à tout crin.<br />

Une autre limite du facility<br />

management <br />

Pour que ce soit parfaitement efficace,<br />

la gestion des facilités doit être soutenue<br />

à 100% par la direction. Car il n’y<br />

a pas que le côté économie qui joue au<br />

sein de l’entreprise. Il y a également la<br />

dimension humaine qui intervient.<br />

Et quand on commence avec des<br />

<br />

<br />

concepts de bureaux partagés, par<br />

exemple, il faut absolument que la<br />

direction appuie et soutienne le projet,<br />

sinon on court droit à la catastrophe,<br />

avec une résistance à tous les<br />

niveaux.<br />

Le facility management est<br />

né dans le giron de la soustraitance<br />

informatique. Cette<br />

discipline explore-t-elle d’autres<br />

sphères, aujourd’hui <br />

La tendance principale que l’on voit<br />

émerger maintenant est la dimension<br />

économie d’énergie. On se dirige<br />

notamment vers la création de bâtiments<br />

à énergie passive, voire à énergie<br />

positive. C’est une tendance qui<br />

nous vient du Canada, très en avance<br />

en la matière, et qui arrive chez nous<br />

par le nord de l’Europe.<br />

Alain Delahaut, maître assistant des formations<br />

continues en facility management de la Haute Ecole de la<br />

Province de Liège<br />

Et le facility management en<br />

Belgique, il en est où <br />

On peut dire qu’à Bruxelles et en<br />

Flandre, il connaît une belle croissance<br />

depuis six ou <strong>sept</strong> ans. La Wallonie<br />

est un peu à la traîne en la matière.<br />

Mais, là aussi, les mentalités commencent<br />

à évoluer. ●<br />

Hélène Legrand<br />

51<br />

N° 9 - SEPTEMBRE 2008 - ENTREPRENDRE<br />

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<br />

Les virtuoses des Ressources Humaines


dossier<br />

outsourcing & facility management<br />

ESPACE DE TRAVAIL<br />

AOS Studley : des bâtiments pensés en<br />

fonction de leurs occupants<br />

Un bureau pour chacun alors que les commerciaux passent la plupart de leur temps sur<br />

la route Faire partager l’espace de travail à des papy-boomers Les besoins de chaque<br />

entreprise varient en fonction de leurs collaborateurs ou de leur activité primaire. Avant<br />

de louer ou d’acheter, une petite étude s’impose. Histoire d’éviter les frais inutiles.<br />

52<br />

N° 9 - SEPTEMBRE 2008 - ENTREPRENDRE<br />

Connue depuis des années dans<br />

le paysage belge sous le nom<br />

de DB Associates, l’entreprise<br />

a récemment été rebaptisée en AOS<br />

Studley, du nom du groupe français<br />

qui l’a rachetée. Mais le cœur du métier<br />

est resté le même : aider les entreprise<br />

à optimiser leur environnement.<br />

Et plus particulièrement : concevoir<br />

les espaces de bureaux pour leur utilisateur.<br />

« Notre objectif est d’écouter<br />

les besoins de l’utilisateur et ensuite<br />

de chercher un bâtiment<br />

qui corresponde<br />

à ses besoins »,<br />

explique Lionel Andries,<br />

manager de<br />

AOS Studley.<br />

Lionel Andries,<br />

manager de AOS Studley.<br />

Au même titre qu’un<br />

agent immobilier <br />

« Absolument pas !<br />

Imaginons qu’une<br />

entreprise cherche à<br />

déménager. Elle va<br />

estimer le nombre de<br />

mètres carrés dont<br />

elle pense avoir besoin<br />

et ensuite entrer<br />

en contact avec un agent immobilier<br />

qui, lui, va rechercher dans son parc les<br />

bâtiments qui pourraient convenir à<br />

son client», explique Lionel Andries.<br />

Selon le dirigeant, l’approche d’un facility<br />

manager est toute autre. « Nous<br />

allons d’abord examiner les besoins<br />

réels de l’utilisateur, en fonction de<br />

l’activité primaire de l’entreprise.<br />

S’agit-il d’une société avec beaucoup<br />

de délégués commerciaux qui sont sur<br />

la route Faut-il penser à des espaces<br />

de concentration A des salles de réunion<br />

Ensuite, en fonction de toutes<br />

ces données, nous recherchons l’espace<br />

réellement nécessaire. En mètres<br />

carrés nets et non en mètres bruts. »<br />

Selon Lionel Andries, c’est à ce niveau<br />

que se situe la différence entre un facility<br />

manager et un agent immobilier.<br />

« L’agent immobilier loue des mètres<br />

carrés bruts, peu importe l’épaisseur<br />

des murs ou la longueur des couloirs.<br />

Nous nous attachons aux mètres carrés<br />

nets, ceux véritablement utilisables<br />

par notre client ».<br />

Rencontrer les besoins<br />

Une fois les besoins identifiés et le<br />

bâtiment trouvé, AOS Studley établit<br />

alors le projet d’aménagement. « Nous<br />

pouvons lancer des appels d’offre pour<br />

trouver des sous-traitants », explique<br />

Lionel Andries. « Notre but n’est pas de<br />

réaliser un projet artistique, mais bien<br />

de créer un outil primaire qui rendra<br />

efficace l’utilisation des bâtiments ».<br />

« Finalement, nous pouvons aussi accompagner<br />

la société dans la gestion<br />

de ses facilités. Conclure un contrat<br />

avec une entreprise de nettoyage,<br />

décider si la gestion des facilités doit<br />

se faire en interne ou en externe ».<br />

Après, à l’entreprise de suivre sa route<br />

en solo et de profiter de ses économies.<br />

« Si une entreprise fait appel à nous et<br />

que rien n’a encore été fait pour gérer<br />

ses facilités, elle peut espérer 30%<br />

d’économies sur ses coûts. Si on parle<br />

uniquement de gestion des espaces<br />

de bureaux, là on arrive à 10 ou 15%<br />

d’économies », estime-t-on chez AOS<br />

Studley.<br />

Encore des freins<br />

Pourtant toutes les entreprises qui déménagent<br />

ne font pas appel à un facility<br />

manager. Pourquoi « Je pense<br />

qu’il existe encore deux contraintes.<br />

La première est financière, la seconde<br />

humaine ».<br />

Financièrement parlant, on a déjà<br />

évoqué la différence entre les mètres<br />

carrés bruts et nets, qui permet de générer<br />

des économies à long terme.<br />

En moyenne, une société ne déménage<br />

qu’une fois tous les six ans. Alors<br />

autant bien choisir ses nouveaux locaux<br />

! « Lorsque nous avons choisi le<br />

bâtiment qui correspond aux besoins<br />

de l’utilisateur, nous négocions bien<br />

entendu le prix avec le bailleur. Nous<br />

disposons d’une expertise dans ce domaine<br />

que la société ne possède pas<br />

spécialement. » Investir dans de nouveaux<br />

locaux n’est effectivement pas<br />

du business habituel et certainement<br />

pas le core-business de beaucoup d’entreprises!<br />

Le taux d’occupation des postes de travail dans une entreprise<br />

n’est que de 60 à 70%. Le reste du temps, les collaborateurs sont<br />

sur la route, en réunion, en vacances, malades,…<br />

Et quand on sait qu’un poste de travail coûte grosso modo 12.200<br />

euros/m2, envisager l’espace partagé n’est pas anodin. Quant<br />

au prix au mètre carré, il représente 35 à 40% du coût total<br />

d’occupation. A bon entendeur,…


J-PH.<br />

dossier outsourcing & facility management<br />

L’autre frein reste encore la dimension<br />

humaine. « Il faut qu’au sein de<br />

l’entreprise, on comprenne l’utilité<br />

d’avoir recours à un facility manager.<br />

Longtemps, les sociétés confiaient la<br />

gestion des services annexes à un responsable<br />

de l’économat. La plus souvent,<br />

à un employé en fin de carrière.<br />

Mais on ne peut pas dire qu’il y avait<br />

réellement un plan de développement<br />

au sein des sociétés pour ce type de<br />

services ». Ni une approche transversale<br />

des services.<br />

Adapter les bureaux aux<br />

métiers<br />

Toujours dans l’aspect humain de l’approche<br />

: choisir l’organisation en fonction<br />

des personnes qui y travaillent<br />

est primordial. « Nous n’allons pas<br />

instaurer un concept de bureaux partagés<br />

dans une entreprise qui emploie<br />

essentiellement des papy-boomers »,<br />

explique Lionel Andries. « Cela peut<br />

se faire aujourd’hui parce que la technologie<br />

le permet et que les mentalités<br />

des jeunes sont prêtes », selon le<br />

dirigeant. Pour lui, le jeune diplômé<br />

est mobile dans l’âme. Finies les photos<br />

de la famille posées sur le bureau<br />

à côté des souvenirs de vacances. Le<br />

bureau de la génération d’aujourd’hui<br />

est un espace disponible dans l’entreprise,<br />

mais aussi la salle de réunion du<br />

client ou la table d’un Starbucks Caffé.<br />

Grâce au triangle magique gsm, pc<br />

portable, wifi !<br />

Dernière tendance observée par Lionel<br />

Andries : la restructuration du marché.<br />

« Jusqu’ici, on distinguait trois niveaux<br />

dans le facility management :<br />

l’opérationnel, le tactique et le<br />

stratégique », explique-t-il.<br />

Or, aujourd’hui, un certain<br />

glissement est observé<br />

d’une catégorie vers<br />

l’autre. Des entreprises<br />

qui<br />

étaient jusqu’ici<br />

actives lisé dans la recherche de<br />

AOS Studley s’est spécia-<br />

bureaux adaptés au type<br />

essentiellement<br />

dans<br />

de personnel<br />

l’opérationnel<br />

tentent<br />

de passer au<br />

niveau tactique, voire stratégique et<br />

d’offrir des services complémentaires<br />

aux clients. « Je ne pense pas qu’il<br />

s’agisse d’un choix très judicieux. Cela<br />

n’apporte aucune valeur pour le client<br />

final », conclut Lionel Andries. ●<br />

Hélène Legrand<br />

53<br />

N° 9 - SEPTEMBRE 2008 - ENTREPRENDRE<br />

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dossier<br />

outsourcing & facility management<br />

SPÉCIALISATION<br />

Vedior ou les HR à la carte<br />

A mi-chemin entre la sous-traitance et le facility management, Vedior HR Services se met<br />

à disposition des entreprises, des indépendants spécialisés dans une série de domaines.<br />

Pratique en cas de surcharge de travail ou pour les missions ponctuelles que le département<br />

des ressources humaines ne peut prendre en charge. Explications.<br />

54<br />

N° 9 - SEPTEMBRE 2008 - ENTREPRENDRE<br />

Au sein de la société Vedior,<br />

largement connue pour ses<br />

agences d’interim, une nouvelle<br />

division Vedior HR Services a<br />

été créée afin de se centrer essentiellement<br />

sur les ressources humaines.<br />

A tous les stades du développement<br />

d’une carrière : du recrutement à la<br />

sélection, en passant par l’évaluation<br />

ou la formation, et même de l’outplacement.<br />

A côté de ces services devenus maintenant<br />

classiques, Vedior HR Services<br />

a développé une entité baptisée Outsourcing.<br />

A mi-chemin entre le facility<br />

management et la sous-traitance.<br />

« L’idée est de mettre à disposition de<br />

l’entreprise un spécialiste en ressources<br />

humaines durant une période<br />

déterminée. Cela peut concerner différents<br />

types de missions. Par exemple<br />

: une entreprise veut recruter un<br />

nouveau candidat. Notre spécialiste<br />

peut prendre en charge l’ensemble<br />

du processus. Depuis le préscreening,<br />

jusqu’à la sélection finale. Pendant<br />

cette période, il adopte la casquette de<br />

l’entreprise concernée et se présente<br />

comme tel aux candidats potentiels»,<br />

explique Delphine Lareppe, key account<br />

manager de Vedior HR Services.<br />

Spécialisé en matériel de haute technologie<br />

Une fois l’engagement<br />

conclu, ce spécialiste<br />

quitte l’entreprise qui<br />

n’a étoffé son effectif<br />

que pendant le laps de<br />

temps nécessaire.<br />

Faire face au<br />

surcroît de travail<br />

Autres cas de figure.<br />

En période d’élections<br />

sociales, par exemple.<br />

Le département des ressources<br />

humaines d’une<br />

société ne peut faire face au surcroît<br />

de travail que cette obligation légale<br />

Delphine Lareppe, Key<br />

Account Manager de<br />

Vedior HR Services<br />

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dossier outsourcing & facility management<br />

nécessite. Elle peut à ce moment-là<br />

faire appel aux services de Vedior qui<br />

lui déléguera pendant un temps déterminé<br />

une personne à part entière.<br />

Ce type de services est actuellement<br />

en plein boom puisqu’il représente<br />

aujourd’hui 30 à 40% du chiffre d’affaires<br />

de Vedior HR Services.<br />

« L’entreprise est assurée d’avoir du<br />

personnel compétent car nous faisons<br />

appel à un ensemble de spécialistes,<br />

tous d’un niveau senior. Nous<br />

avons à notre disposition un catalogue<br />

très large d’indépendants avec<br />

lesquels nous travaillons », ajoute<br />

encore la responsable. Pas encore du<br />

facility management à 100% mais<br />

plus de la sous-traitance classique<br />

non plus. Dans les ressources humaines,<br />

comme ailleurs, les mentalités<br />

évoluent. Signe du temps. ●<br />

H. L.<br />

Jusqu’ici, la société de ressources humaines<br />

ne s’est pas encore substituée<br />

totalement au département RH d’une<br />

société. Mais l’envisage. « Par contre,<br />

régulièrement, nous plaçons des<br />

interim managers le temps qu’une<br />

réorganisation soit menée dans une<br />

entreprise ou qu’un nouveau manager<br />

soit nommé. Pendant ce temps,<br />

nous prenons en charge l’ensemble<br />

du département ressources humaines<br />

», explique encore Delphine Lareppe.<br />

Avantage pour l’entreprise<br />

qui fait appel à ce type de services :<br />

disposer de personnel pendant une<br />

durée déterminée, pour une mission<br />

ponctuelle. Un peu comme pour de<br />

l’interim classique.<br />

ÇA SE VOIT QUAND VEDIOR VOUS EMPLOIE<br />

Décentraliser les RH,<br />

vous y aviez déjà pensé<br />

55<br />

N° 9 - SEPTEMBRE 2008 - ENTREPRENDRE<br />

LES PRINCIPALES RAISONS QUI VOUS AMÈNENT À TRAVAILLER AVEC VEDIOR<br />

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Un service de qualité<br />

Le souci permanent d’une qualité intégrale fait partie de nos objectifs primordiaux<br />

et ce, dans tous les services et dans toutes les activités de l’entreprise. Nos<br />

investissements en collaborateurs et en technologies nouvelles ont pour but<br />

de faire parfaitement correspondre nos services à vos souhaits, jour après jour.<br />

Vedior vient à vous, faisant appel à son réseau en fonction des besoins de votre<br />

organisation. Une connaissance pointue du marché de l’emploi et une vaste banque<br />

de données de candidats rapidement opérationnels nous permettent de répondre<br />

à toute demande dans les meilleurs délais, que ce soit pour des profils courants<br />

ou plus spécifiques. En dehors du département Office et Industry, Vedior vous offre<br />

différentes divisions spécialisées: Vedior Call Center, Vedior Executive Secretaries,<br />

Vedior Finance, Vedior Medica, Vedior Home Care, Vedior Technica, Vedior Logistics,<br />

Vedior Inhouse Services.<br />

Vedior simplifie la gestion de vos ressources humaines<br />

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et formalités liées à la mise au travail d’intérimaires: de la sélection au paiement des<br />

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Vedior Anderlecht, place de la Vaillance 25, 1070 Anderlecht. Tél.: 02 555 04 40.<br />

Vedior Brouckère, place de Brouckère 7, 1000 Bruxelles. Tél.: 02 250 32 40.<br />

Vedior Jette, rue Leopold I 458, 1090 Jette. Tél.: 02 421 76 10.<br />

Vedior Louise, avenue Louise 104, 1050 Bruxelles. Tél.: 02 626 07 50.<br />

Vedior Montoyer, rue Montoyer 41, 1000 Bruxelles. Tél.: 02 289 07 25.<br />

Vedior Ukkel, chaussée d’Alsemberg 731, 1180 Uccle. Tél.: 02 340 18 40.<br />

Vedior Woluwe, rue de Linthout 159, 1200 Woluwe-Saint-Lambert. Tél.: 02 739 43 80.<br />

Vedior Executive Secretaries, chaussée d’Alsemberg 731, 1180 Uccle. Tél.: 02 645 78 03.<br />

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dossier<br />

outsourcing & facility management<br />

DIVERSIFICATION<br />

Sodexo est sorti de ses cuisines<br />

Une lame de fond dans le facility management : les sociétés opérationnelles élargissent leur<br />

champ d’action, multiplient les services offerts et se hissent au niveau tactique, voire stratégique<br />

de cette discipline. Illustration avec Sodexo qui fait bien plus que bouillir la marmite !<br />

56<br />

N° 9 - SEPTEMBRE 2008 - ENTREPRENDRE<br />

Sodexho, tout le monde<br />

connaît. Ses cuisines,<br />

ses plats froids,<br />

son steak-frites. Pourtant<br />

l’offre de la société va bien<br />

plus loin que les milliers<br />

de repas qu’elle livre chaque<br />

jour aux entreprises et<br />

autres collectivités.<br />

© Sodexo<br />

Depuis quelques années,<br />

Sodexo a ajouté d’autres<br />

cordes à son arc. A côté de<br />

la restauration, l’entreprise<br />

propose du vending (distributeurs<br />

automatiques), de<br />

la maintenance multi-technique<br />

des bâtiments, des services de<br />

réception et d’accueil, etc. Ou même<br />

la mise à disposition d’un handy man,<br />

comprenez un homme qui s’occupera<br />

de tous les petits travaux indispensables<br />

au sein de la société comme<br />

changer les ampoules et resserrer les<br />

boulons !<br />

Pourquoi pas un «handy man» qui s’occupera de toutes les<br />

petites réparations du bâtiment <br />

« Cette évolution correspond à une demande<br />

de nos clients », explique Hilde<br />

Eygemans, communication director<br />

de Sodexo Belgique. « Nous avons<br />

d’abord accédé à la demande d’un<br />

premier client, puis d’un deuxième,<br />

et ainsi de suite…» Au point que l’ancienne<br />

activité de catering répond<br />

maintenant au doux nom de Sodexo<br />

Food and Facilities Management Services,<br />

que cette division est présente<br />

sur 1200 sites et qu’elle affiche un chiffre<br />

d’affaires de 250 millions d’euros.<br />

Diversification nécessaire<br />

« Il s’agissait pour nous de l’extension<br />

naturelle de nos activités », explique<br />

encore la responsable. De plus, le besoin<br />

de diversification se faisait sentir<br />

pour Sodexo qui jusque-là partageait<br />

le marché du catering avec trois ou<br />

quatre concurrents. « Le marché du<br />

catering est finalement relativement<br />

limité. Nous devions nous diversifier<br />

pour continuer à grandir », ajoute encore<br />

Hilde Eygemans.<br />

Sodexo Belgique ne s’est pas lancé<br />

tête baissée dans l’aventure du facility<br />

management. « Nous<br />

avons la chance de faire<br />

partie d’un groupe international<br />

et d’avoir pu profiter<br />

de l’expérience d’autres<br />

pays en la matière », ajoute<br />

encore la RP.<br />

Depuis ses premiers pas<br />

dans ce nouveau marché,<br />

Sodexo a bien étoffé sa<br />

palette et outre l’offre classique,<br />

propose quatre grandes<br />

catégories de services :<br />

optimisation de la qualité<br />

des services, optimisation<br />

du budget et de la dépense<br />

globale, définition structurée des<br />

tâches et des services, mesurage du<br />

niveau de service et contrôle de la<br />

qualité.<br />

Comme déjà expliqué, un des avantages<br />

du facility management est les<br />

économies générées grâce notamment<br />

aux effets de volume. « Mais,<br />

selon Hilde Eygemans, il faut également<br />

se rendre compte que les synergies<br />

entre les différents métiers<br />

sont nombreuses et certaines tâches<br />

(administratives, gestion du personnel)<br />

sont couvertes de manière transversale<br />

». D’où une nouvelle source<br />

d’économie. CQFD. ●<br />

H. L.<br />

Une externalisation des appels performante <br />

Le secteur des centres de contact souffre parfois d’une<br />

mauvaise image. Pour renforcer les compétences de ses<br />

acteurs, l’association professionnelle Contactcenters.be et<br />

l’institut Impact Cooremans ont décidé de mettre en place<br />

une formation d’opérateur de centres de contacts.<br />

La formation prépare les participants à un examen conçu<br />

par Contactcentres.be, sur base d’un programme répondant<br />

aux exigences de l’association professionnelle. L’objectif<br />

est d’acquérir des compétences dans les domaines<br />

suivants : connaissance des langues, apprentissage de la<br />

gestion « real time » du couplage téléphonie-informatique,<br />

conduite efficace de la conversation, communication<br />

ciblée, gestion du stress, méthodologie de travail, assurance<br />

dans la conduite de conversations diverses (conseil,<br />

vente, réclamation,etc.).<br />

La formation s’adresse aux étudiants mais aussi aux employés<br />

de centres de contacts tant francophones que néerlandophones.<br />

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PROCES- VERBAL DE L’ASSEMBLÉE<br />

Les entreprises suivantes sont représentées<br />

Abatan, Accor Hopitality Belgium, Agora, Agoria, AIB-Vincotte, Allianz belgium, Assuralia, Astro Belgium, Audi<br />

Belgium, Besix, Carrefour Belgium, CBC-Banque, CCIB, Cegelec, Centre Européen des Fruits & Légumes, Chanel,<br />

Conféderation Construction Bruxelles-Capitale, Cofinimmo, Comelec, Compagnie D’Entreprises CFE, Compagnie<br />

Immobiliere de Belgique, Daoust Interim, Decitime, DHL, Dialogic, D’Ieteren, Entreprises Jacques Delens, Essenscia<br />

Bruxelles, Ethias, Etilux, Febiac, Fédération des Entreprises de Belgique, Fédération Industrie du Verre, Fedustria, FIB<br />

Belgium, Fischbein, Fortis Banque, Fortis Real Estate, Fost Plus, Getronics, Gillion & Fils, Ibm, IRIS, KBC Bank, L.C.A.,<br />

Majerus, Métropole Hôtel, Mitiska, Mitsui & C° Benelux, MOST, ORI, Petresa International, Robert, Walters, Rohm &<br />

Haas, Schindler, Schneider, Securex, Siemens, Sitomeca, Smith & Nephew, SNC Lavalin sa, Societe Espace Leopold,<br />

Sodexo, Solvay, Sterop Overseas, Suez-Tractebel, Touring, UCB, Usine Union, Vermatex, Viangros, V. Joseph & Cie<br />

Secrétariat : M. P. Thonon, Administrateur<br />

Directeur général.<br />

La séance débute à 15h45’, sous la présidence<br />

de Monsieur Emmanuel van<br />

Innis.<br />

1. Approbation du procès-verbal de<br />

l’Assemblée générale du 24 avril<br />

2007.<br />

Autre projet commun, les organisations<br />

régionales, les classes moyennes<br />

et la FEB ont signé un « Pacte de<br />

solidarité » visant à la création de<br />

500.000 emplois à l’horizon 2020,<br />

et définissant les conditions que requiert<br />

cet objectif aux plans économique<br />

et social. Le texte de ce Pacte<br />

est annexé au rapport annuel.<br />

ainsi que l’enseignement et la formation,<br />

dont la qualité conditionne<br />

« l’employabilité » des Bruxellois.<br />

A l’invitation du Président, l’Assemblée<br />

générale approuve ce rapport<br />

annuel à l’unanimité.<br />

3. Approbation des comptes<br />

de l’exercice 2007.<br />

58<br />

N° 9 - SEPTEMBRE 2008 - ENTREPRENDRE<br />

Ce procès-verbal est approuvé à<br />

l’unanimité.<br />

2. Approbation du rapport annuel.<br />

Le rapport des activités de l’exercice<br />

2007-2008 a été adressé aux membres<br />

par courrier.<br />

Le Président en évoque les principaux<br />

événements, et met plus particulièrement<br />

l’accent sur le projet<br />

« Business Route 2018 for Metropolitan<br />

Brussels », commun aux trois<br />

organisations patronales régionales<br />

et la FEB. Ce projet portera une<br />

vision cohérente des entreprises sur<br />

les principaux enjeux de développement<br />

de Bruxelles, définie à l’échelle<br />

de son hinterland. Le rapport de<br />

conclusions sera établi et rendu public<br />

au début de l’automne.<br />

Dans le cadre des institutions<br />

consultatives, au sein desquelles<br />

l’organisation constitue le porte-parole<br />

des entreprises, <strong>BECI</strong> s’est exprimée<br />

sur les problématiques et dossiers<br />

prioritaires tels notamment<br />

la simplification administrative en<br />

matière d’urbanisme et d’environnement,<br />

le développement international<br />

de Bruxelles et la planification<br />

stratégique des implantations<br />

européennes dans la capitale. Les<br />

principaux dossiers sont synthétisés<br />

dans le rapport d’activité.<br />

Les activités à venir porteront plus<br />

particulièrement sur la mobilité et<br />

l’accessibilité, matières auxquelles<br />

les entreprises attachent un caractère<br />

stratégique pour la viabilité<br />

et l’épanouissement de Bruxelles,<br />

3.1. Présentation des comptes<br />

Les comptes de l’exercice 2007 sont<br />

en possession des membres de l’Assemblée<br />

générale. Ils sont commentés<br />

par l’Administrateur-Trésorier,<br />

Monsieur Philippe Biart, qui souligne<br />

le bon résultat de l’exercice,<br />

qui dépasse de 139.656 € le résultat<br />

de 2006 et qui devrait permettre<br />

d’apurer la dette consolidée de<br />

l’UEB d’ici la fin de l’année 20<strong>08.</strong><br />

3.2. Rapport du Commissaire Réviseur<br />

A l’invitation du Président, BDO Réviseurs<br />

d’Entreprises, représentée<br />

par Monsieur Ghilain DOCHEN, Réviseur<br />

d’entreprise, donne lecture<br />

de son rapport sur les comptes annuels<br />

de l’exercice 2007. Au terme<br />

de celui-ci, le Réviseur délivre une<br />

Assemblée générale<br />

<strong>BECI</strong> – Union des Entreprises de Bruxelles<br />

Nos membres sont invités à assister à l’Assemblée Générale de <strong>BECI</strong> – Union des Entreprises de Bruxelles qui<br />

se tiendra au 500 Avenue Louise (salles de réunion) le<br />

Ordre du jour<br />

2 octobre 2008 à 16 heures 30<br />

• Approbation du Procès-verbal de l’Assemblée Générale du 16 avril 2008<br />

• Rapport du Conseil d’Administration<br />

• Rapport du Commissaire réviseur<br />

• Approbation des comptes de l’exercice social 2008, clôturés au 30 juin 2008<br />

• Approbation du projet de budget et fixation du montant de la cotisation pour l’exercice 2008-2009<br />

• Décharge aux Administrateurs et Commissaire réviseur<br />

• Nominations statutaires<br />

• Allocution du Président<br />

Emmanuel van Innis<br />

Président


GÉNÉRALE STATUTAIRE DU 16 AVRIL 2008<br />

1<br />

attestation sans réserve des comptes,<br />

à l’exception du compte de résultats<br />

de l’exercice et des chiffres<br />

comparatifs, qui font l’objet d’une<br />

déclaration d’abstention.<br />

Cette abstention est motivée par le<br />

fait que « les comptes de l’exercice<br />

précédent n’ont pas été contrôlés<br />

par un commissaire » et que le nouveau<br />

Réviseur, nommé le 24 avril<br />

2007, « n’a pu obtenir l’assurance<br />

raisonnable que le compte de résultats<br />

de l’exercice clôturé le 31<br />

décembre 2007 et les chiffres comparatifs<br />

ne contiennent pas d’anomalies<br />

significatives ».<br />

Monsieur Franzen observe que les<br />

comptes de 2006, tout comme les<br />

comptes des années précédentes,<br />

ont bien été supervisés et font l’objet<br />

d’un rapport du Commissaire Réviseur<br />

qui en était chargé à l’époque,<br />

Monsieur F. Wilmet. Le Commissaire<br />

de BDO Réviseurs d’Entreprises,<br />

s’informera sur ce point auprès de<br />

Monsieur Wilmet 1 .<br />

A l’invitation du Président, l’Assemblée<br />

générale approuve à l’unanimité<br />

les comptes de l’exercice 2007.<br />

Réponse reçue de M.Wilmet: « Notre rapport<br />

de révision des comptes de l’UEB a<br />

toujours été adressé à l’administrateur<br />

délégué de l’entreprise. En l’occurrence,<br />

la mission de révision ne s’inscrivait pas<br />

dans le cadre d’un mandat de commissaire<br />

désigné par l’AG. »<br />

4. Approbation du budget de l’exercice<br />

20<strong>08.</strong><br />

Le Trésorier souligne que le projet de<br />

budget de l’exercice 2008 portera sur<br />

une période de 6 mois, au terme de<br />

laquelle, conformément aux modifications<br />

statutaires qui font l’objet du<br />

point 6 de l’ordre du jour, l’exercice<br />

social de l’UEB sera aligné sur celui<br />

de la Chambre de Commerce de<br />

Bruxelles, qui débute au 1er juillet et<br />

prend fin le 30 juin.<br />

Ce budget est présenté avec un résultat<br />

positif de 49.300 €, en ligne<br />

avec le résultat de l’exercice 2007.<br />

A l’invitation du Président, l’Assemblée<br />

approuve à l’unanimité le budget<br />

de l’année 20<strong>08.</strong><br />

5. Décharge aux Administrateurs et<br />

Commissaire Réviseur.<br />

A l’intervention du Président, et à<br />

l’unanimité des membres présents,<br />

l’Assemblée générale donne décharge<br />

aux Administrateurs.<br />

Elle donne également décharge au<br />

Commissaire Réviseur.<br />

6. Modifications statutaires.<br />

L’Assemblée générale, après avoir<br />

constaté que les conditions de majorités<br />

requises pour la modification<br />

des statuts sont réunies, approuve à<br />

l’unanimité les propositions suivantes,<br />

visant les articles 25, 26, 34 et 35<br />

des statuts de l’Union des Entreprises<br />

de Bruxelles, asbl.<br />

Les articles 25 et 26 des statuts de<br />

l’UEB sont supprimés.<br />

Motifs :<br />

Le contenu de ces dispositions est<br />

visé par les dispositions impératives<br />

de l’article 17 § 5 de la loi du<br />

27 juin 1921, modifiée par la loi du 2<br />

mai 2002.<br />

A l’article 34 des statuts, 1er alinéa,<br />

le mot « janvier » est remplacé par<br />

le mot « juillet », et les mots « 31<br />

décembre » sont remplacés par les<br />

mots « 30 juin ».<br />

Un troisième alinéa est ajouté à<br />

l’article 34, et prévoit : « l’exercice<br />

social de l’année 2008 commence<br />

le 1er janvier et s’achève le 30 juin<br />

2008 ».<br />

Motifs :<br />

La gestion conjointe des asbl UEB et<br />

CCIB nécessite l’harmonisation des<br />

exercices sociaux.<br />

Le Conseil d’Administration propose,<br />

pour des motifs pratiques, que<br />

l’exercice social de l’UEB s’aligne<br />

sur l’exercice social de la CCIB.<br />

A titre transitoire, pour l’année<br />

2008 et en vue de permettre cette<br />

adaptation, l’exercice social de<br />

l’UEB aura une durée de 6 mois et<br />

s’achèvera le 30 juin 20<strong>08.</strong><br />

L’article 35 : les mots « loi du 27<br />

juin 1921 sur les associations sans<br />

but lucratif » sont remplacés par<br />

« la loi du 27 juin 1921 sur les associations<br />

sans but lucratif, les asso-<br />

59<br />

N° 9 - SEPTEMBRE 2008 - ENTREPRENDRE<br />

Assemblée générale<br />

<strong>BECI</strong> - Chambre de Commerce de Bruxelles<br />

Changement de date !<br />

Nos membres sont invités à assister à l’Assemblée Générale de <strong>BECI</strong> - Chambre de Commerce de Bruxelles qui<br />

se tiendra au 500 Avenue Louise (salles de réunion) le<br />

2 octobre 2008 à 16 heures<br />

(au lieu du 6 octobre 2008 comme annoncé dans la revue <strong>Entreprendre</strong> de juin 2008)<br />

Ordre du jour<br />

• Approbation du Procès-verbal de l’Assemblée Générale ordinaire du 1er octobre 2007<br />

• Rapport du Conseil d’Administration<br />

• Rapport du Commissaire réviseur<br />

• Approbation des comptes pour l’exercice 2007-2008<br />

• Approbation du projet de budget et fixation du montant de la cotisation pour l’exercice 2008-2009<br />

• Décharge aux Administrateurs et Commissaire réviseur<br />

• Nomination du Conseil d’Administration<br />

• Nomination du Commissaire réviseur<br />

• Allocution du Président<br />

• Attribution de la Médaille de <strong>BECI</strong><br />

Yvan Huyghebaert<br />

Président


60<br />

ciations internationales sans but<br />

lucratif, et les fondations ».<br />

Motifs :<br />

Cette modification vise à reprendre<br />

dans les statuts, le nouvel intitulé<br />

de la loi telle que modifiée par la loi<br />

du 2 mai 2002.<br />

7. Nominations statutaires.<br />

Se conformant aux dispositions de<br />

l’article 14 des statuts, le Conseil a<br />

désigné aux fonctions d’Administrateur,<br />

en cours d’exercice, Messieurs<br />

Michel DE BIEVRE, CEO de<br />

Project T & T, Paul DOR, CEO Specialised<br />

Financial Services de Fortis,<br />

Guy JOURQUIN, Senior Vice President<br />

Human Resources and Organizational<br />

Development Delhaize<br />

Group, Philippe LACROIX, Président<br />

de Federgon Bruxelles et General<br />

Manager de Manpower Belgium.<br />

A l’invitation du Président, l’Assemblée<br />

générale entérine ces nominations<br />

à l’unanimité.<br />

Le Conseil propose de nommer ou<br />

de nommer à nouveau aux fonctions<br />

d’administrateur, pour un<br />

mandat de 6 ans, Messieurs Bernard<br />

COLS, Directeur de la Compagnie<br />

François d’Entreprises, Gaëtan<br />

PIRET, Administrateur de l’Immobilière<br />

de Belgique, Jean-Mary VI-<br />

VIER, Administrateur délégué de<br />

L’Oréal Belgilux.<br />

A l’invitation du Président, l’Assemblée<br />

générale entérine ces nominations<br />

à l’unanimité.<br />

Le Conseil a accepté en cours d’exercice,<br />

la démission pour convenances<br />

personnelles, de Messieurs Claude<br />

ALLARD, Executive Vice President<br />

de Delhaize Group, Jean-Marc BEN-<br />

KER, Président de Fédergon Bruxelles,<br />

Managing Director Robert<br />

Walter, Paul JACQUES, Directeur<br />

Entreprises Région de Bruxelles de<br />

Fortis Banque, Robert FRANSSEN,<br />

Bestuurder AGF Belgium, Barry F.<br />

JEWITT, Administrateur délégué de<br />

Johnson Mattey, Jean-Marie SCHE-<br />

PENS, Directeur de Base.<br />

A l’invitation du Président, l’Assemblée<br />

générale prend acte de ces démissions.<br />

Sur proposition du Conseil d’Administration,<br />

l’Assemblée générale<br />

confère à Messieurs Paul HATRY et<br />

Raymond VAXELAIRE, le titre honorifique<br />

de leur fonction.<br />

8. Divers.<br />

Aucun autre point n’étant soulevé,<br />

le Président lève la séance à 16h30’<br />

et invite les membres présents à assister<br />

à la séance plénière de clôture<br />

et à entendre les conclusions des<br />

groupes de travail qui se sont réunis<br />

dans le cadre du colloque participatif<br />

: « Tous ensemble, dessinons<br />

l’avenir de Bruxelles ».<br />

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à vos questions juridiques tous<br />

les premiers mercredis du mois en<br />

dehors des heures de bureau à partir<br />

de 17h30<br />

Infos<br />

Eric Brabant<br />

t 02 643 78 18<br />

eb@beci.be<br />

Séances d’info<br />

de Beci Starters<br />

Mercredi 17/9 et 24/9, de 10 à 11h30<br />

Mercredi 1/10, de 14 à 15h30<br />

Infos<br />

Mirella Zaccagnini<br />

t 02 643 78 46<br />

mz@beci.be<br />

Activités du département<br />

international<br />

• Missions économiques : Beci accompagne<br />

les entreprises bruxelloises dans<br />

la délégation, les représente dans les<br />

rencontres officielles et leur organise<br />

des rencontres avec des Chambres de<br />

Commerce ou fédérations locales et<br />

leurs membres.<br />

• 5-10/10/08 Mission princière en<br />

Argentine et en Uruguay<br />

• 5-10/10/08 Mission Bruxelles Export<br />

en Turquie (Istanbul – Izmir – Manisa)<br />

• 22-29/11/08 Mission princière en<br />

Indonésie et à Singapour<br />

• Voyages de prospection : Beci organise<br />

un voyage pour les sociétés bruxelloises<br />

en leur concoctant un programme de<br />

rendez-vous d’affaires sur mesure en<br />

collaboration avec des partenaires sur<br />

place. Le programme de contacts est<br />

préparé avec chaque participant sur<br />

base de son profil d’activité et de ses<br />

souhaits de contacts.<br />

• Chine<br />

• Maroc - Rabat<br />

• Ukraine<br />

• France – Est (Strasbourg-Colmar)<br />

• Midis de l’export : séminaire<br />

d’information sur un pays<br />

• 23/09/08 Indonésie<br />

• 21/10/08 Ukraine<br />

• 18/11/08 Arabie Saoudite<br />

• 9/12/08 Russie<br />

• Accueil de délégations<br />

étrangères<br />

• 26/09/08 République Démocratique<br />

du Congo<br />

Délégation d’hommes d’affaires<br />

congolais actifs dans la construction<br />

et les infrastructures<br />

• 14/11/08 Slovaquie<br />

Importante délégation de sociétés<br />

slovaques à la recherche de partenaires<br />

(import, export, partenariat)<br />

emmenée par la CCI de Slovaquie.<br />

• Export day – 14 octobre<br />

Ateliers thématiques sur l’exportation<br />

Infos<br />

Jean-Philippe Mergen<br />

t 02 210 01 77<br />

jpm@beci.be<br />

Affaires européennes<br />

8/10/08<br />

Séance d’information sur la réglementation<br />

REACH<br />

Enterprise Europe Brussels organise<br />

durant les mois d’octobre et de novembre<br />

2008 des séminaires portant<br />

sur les programmes et mécanismes<br />

de financements européens.<br />

Qu’est ce qu’un financement<br />

européen Comment accéder aux<br />

financements européens Comment<br />

monter un projet européen <br />

Comment gérer et réussir un projet<br />

européen <br />

Vous souhaitez connaître les<br />

réponses à ces questions Être<br />

tenu informé de l’agenda de ses<br />

séminaires N’hésitez pas à nous<br />

faire part de votre intérêt par email à<br />

sa@beci.be.<br />

Job Days<br />

• Samedi 27/09/08 Brussels Job Day<br />

« Europe », au Berlaymont, en partenariat<br />

avec la Commission européenne<br />

• Vendredi 7/11/08 Brussels Job Day<br />

« Vente, finance et administration »,<br />

en partenariat avec GDF SUEZ<br />

• Vendredi 12/12/08 Brussels Job Day<br />

« IT, ingénieurs et techniciens », au<br />

Diamant Center, en partenariat avec<br />

AGORIA<br />

Events<br />

18 / 09 / 2008 • soirée info<br />

24 / 09 / 2008 • starters Night<br />

02 / 10 / 2008 • Speed Business Lunch<br />

13 / 11 / 2008 • Speed Business Lunch<br />

13 / 11 / 2008 • 1000 Brussels<br />

Infos :<br />

www.beci.be/events<br />

events@beci.be<br />

61<br />

N° 9 - SEPTEMBRE 2008 - ENTREPRENDRE


DEMANDES D’ADMISSION À <strong>BECI</strong><br />

PAR PRESENTATION AU CONSEIL D’ADMINISTRATION *<br />

62<br />

N° 9 - SEPTEMBRE 2008 - ENTREPRENDRE<br />

3D Live / Eureka Conseils SPRL, Grand Rue 19 -<br />

6927 Resteigne CODE NACE : 73110 - Activités des<br />

agences de publicité del. : Collin Pierre<br />

A-First - Anpi ASBL, Rue Grandbonpré 1 - 1348<br />

Louvain La Neuve CODE NACE : 71209 - Autres<br />

activités de contrôle et analyses techniques del. :<br />

Antonis Mark<br />

A.BILL.T.Transformations SPRL, Rue de la Molignée<br />

46 - 1160 Bruxelles CODE NACE : 41201 - Construction<br />

générale de bâtiments résidentiels del. :<br />

Thoorens Bernard<br />

ADW Concept SPRL, Avenue de Meysse 109 - 1020<br />

Bruxelles CODE NACE : 7420102 - l’Exploitation<br />

de machines automatiques de photographie<br />

7722001 - la location de vidéocassettes et bandes-vidéo<br />

82300 - Organisation de salons professionnels<br />

et de congrès 9329901 - l’exploitation<br />

d’écoles de danse et les activités des professeurs<br />

de danse del. : De Waele Alain<br />

Africa Promotion Centre ASBL, Avenue Louise<br />

500 - 1050 Bruxelles del. : Mwinyimbegu Khamis<br />

Shaban<br />

Alternatyvesoutc PPE, Avenue de la Constitution<br />

1 - 1083 Bruxelles CODE NACE : 59113 - Production<br />

de films autres que cinématographiques et pour<br />

la télévision 74103 - Activités de design graphique<br />

90031 - Création artistique, sauf activités de<br />

soutien del. : Capelle Yves<br />

Atenor Group SA, Avenue Reine Astrid 92 - 1310<br />

La Hulpe CODE NACE : 64200 - Activités des<br />

sociétés holding del. : Lerinckx William<br />

Atypic SPRL, Rue Grandbonpré 6 - 1348 Louvainla-Neuve<br />

CODE NACE : 18130 - Activités de<br />

prépresse 71121 - Activités d’ingénierie et de<br />

conseils techniques, sauf activités des géomètres<br />

73110 - Activités des agences de publicité 73200<br />

- Études de marché et sondages d’opinion del. :<br />

Paulus Simon<br />

Belgium Copy SPRL, Boulevard Anspach 132<br />

- 1000 Bruxelles CODE NACE : 18130 - Activités<br />

de prépresse 82190 - Photocopie, préparation de<br />

documents et autres activités spécialisées de<br />

soutien de bureau del. : Balon-Perin Hubert<br />

Bibliotheca Wittockiana ASBL, Rue du Bemel 23<br />

- 1150 Bruxelles del. : Dekemel Wittock Julie<br />

Biconsulting SPRL, Rue Van Bortonne 107 - 1090<br />

Bruxelles CODE NACE : 2829901 - la fabrication<br />

d’appareils de distillation ou de rectification pour<br />

les raffine 70220 - Conseil pour les affaires et<br />

autres conseils de gestion del. : Blommaert Jos<br />

Bizzbooster SPRL, Avenue Reine Elisabeth 42<br />

- 5000 Beez del. : De Ridder Patrick<br />

C.G.D. Compagnie Générale de Désinfection SPRL,<br />

Boulevard du Roi Léopold III 56 - 1780 Wemmel<br />

CODE NACE : 81220 - Autres activités de nettoyage<br />

des bâtiments; nettoyage industriel del. :<br />

Depuydt Gilbert<br />

CAP Aster SPRL, Rue Pierre Delacroix 13 - 1150<br />

Bruxelles CODE NACE : 46190 - Intermédiaires du<br />

commerce en produits divers 46341 - Commerce<br />

de gros de vin et de spiritueux 47640 - Commerce<br />

de détail d’articles de sport en magasin spécialisé<br />

62090 - Autres activités informatiques del. :<br />

Parmentier Antoine<br />

Casa Clean SPRL, Avenue Huart Hamoir 40 - 1030<br />

Bruxelles CODE NACE : 3832203 - La récupération<br />

de métaux ferreux et non ferreux recyclables par<br />

le compactage 8122001 - Le nettoyage intérieur<br />

de bâtiments de tous types, y compris les bureaux,<br />

les usines del. : Kabny Mohamed<br />

Casa Mamma SARL, Rue du Maire André 30<br />

- 59000 Lille- France del. : Lorant Anne<br />

CGP Europe SA, Rue Saint-Georges 97 - 1050<br />

Bruxelles CODE NACE : 70210 - Conseil en<br />

relations publiques et en communication 70220<br />

- Conseil pour les affaires et autres conseils de<br />

gestion del. : Gutman Charlotte<br />

Chambre Nationale des Experts Immobiliers<br />

de l’UPI - CNEI ASBL, Avenue Albert 29 - 1190<br />

Bruxelles CODE NACE : 94110 - Activités des<br />

organisations patronales et économiques del. :<br />

Sleuwaegen Theo<br />

Chantal Moens & Partners PPE, Avenue Louise<br />

65 bte 11 - 1050 Bruxelles CODE NACE : 47791<br />

- Commerce de détail d’antiquités en magasin<br />

del. : Moens Chantal<br />

Chroma SPRL, Chaussée de Wavre 1227 - 1160<br />

Bruxelles CODE NACE : 4753002 - le commerce<br />

de détail de revêtements de sols en plastique,<br />

caoutchouc, liège 47591 - Commerce de détail de<br />

mobilier de maison en magasin spécialisé 47784<br />

- Commerce de détail d’articles de droguerie et de<br />

produits d’entretien en magasin spécialisé del. :<br />

Frenay Michel<br />

Cogam SA, Gieterijstraat 49 - 1601 Ruisbroek<br />

CODE NACE : 46450 - Commerce de gros de parfumerie<br />

et de produits de beauté del. : Snollaerts<br />

Xavier<br />

Corné Dynastie SA, Avenue de l’Aéroplane 24<br />

- 1150 Bruxelles CODE NACE : 1082001 - La fabrication<br />

de cacao, de beurre de cacao, de graisse<br />

de cacao et d’huile de cacao 47241 - Commerce<br />

de détail de pain et de pâtisserie en magasin<br />

spécialisé (dépôt) 47242 - Commerce de détail de<br />

chocolat et de confiserie en magasin spécialisé<br />

del. : Corné Jean<br />

CPM Belgium SA, Boulevard Louis Schmidt 3<br />

- 1040 Bruxelles CODE NACE : 78100 - Activités<br />

des agences de placement de main-d’oeuvre del. :<br />

Aussems Jean-Jacques<br />

Debailleul Products SA, Rue de Ganshoren 27-39<br />

- 1081 Bruxelles CODE NACE : 10712 - Fabrication<br />

artisanale de pain et de pâtisserie fraîche 10820<br />

- Fabrication de cacao, de chocolat et de produits<br />

de confiserie del. : Pauwels Hans<br />

Digital Print Center Atlas Copy BVBA, Heistraat<br />

26 - 9062 Luynaarde CODE NACE : 18120 - Autre<br />

imprimerie (labeur) 1814001 - Le pliage, l’assemblage,<br />

l’agrafage, la reliure, le collage, le massicotage<br />

46510 - Commerce de gros d’ordinateurs,<br />

d’équipements informatiques périphériques et<br />

de logiciels del. : De Groeve Patrick<br />

Es.Sense SPRL, Avenue de l’Aviation 10 - 1150<br />

Bruxelles CODE NACE : 70210 - Conseil en<br />

relations publiques et en communication 70220<br />

- Conseil pour les affaires et autres conseils de<br />

gestion del. : Sormin Pierre<br />

Eurologos SA, Chaussée de Louvain 550 - 1030<br />

Bruxelles CODE NACE : 74300 - Traduction et<br />

interprétation del. : Playoult Mathieu<br />

Europages Benelux SPRL, Boulevard Lambermont<br />

430 - 1030 Bruxelles CODE NACE : 7312001 - Les<br />

régies publicitaires de médias pour la vente<br />

de temps d’antenne et d’espace del. : Houben<br />

Jean-Philippe<br />

Gold Worldwide/Club Gold PPE, Avenue Brugmann<br />

217 A - 1050 Bruxelles CODE NACE : del. :<br />

Deschepper Martine<br />

Group Search, Rue des Chevaliers 24 - 1050<br />

Bruxelles CODE NACE : del. : Wayenberghe Josse<br />

Herald Consulting SPRL, Avenue Winston<br />

Churchill 76 - 1180 Bruxelles CODE NACE : 79110<br />

- Activités des agences de voyage del. : Morlet<br />

Katiouchka<br />

Info Congo Consulting SPRL, Avenue Louise 500<br />

- 1050 Bruxelles CODE NACE : del. : N’Gibo-N’Gibo<br />

Julie<br />

Inforcompta PPE, Rue du Beffroi 44 - 1000<br />

Bruxelles CODE NACE : 69201 - Activités des<br />

experts-comptables et des conseils fiscaux del. :<br />

Declerck Bertrand<br />

LFC SPRL, Chaussée d’Alsemberg 610 - 1180<br />

Bruxelles CODE NACE : 46190 - Intermédiaires<br />

du commerce en produits divers 4671002 - Le<br />

commerce de gros de combustibles nucléaires<br />

del. : Van Dooren Frank<br />

LGB888 SPRL, Rue du Paradis 23 - 1420 Brainel’Alleud<br />

CODE NACE : 43211 - Travaux d’installation<br />

électrotechnique de bâtiment 46510 - Commerce<br />

de gros d’ordinateurs, d’équipements informatiques<br />

périphériques et de logiciels 62020<br />

- Conseil informatique 62090 - Autres activités<br />

informatiques 70220 - Conseil pour les affaires<br />

et autres conseils de gestion 95110 - Réparation<br />

d’ordinateurs et d’équipements périphériques<br />

del. : Gao Lan<br />

Mannaz SA, Boulevard Brand Whitlocklaan 87 -<br />

1200 Bruxelles CODE NACE : 70220 - conseil pour<br />

les affaires et autres conseils de gestion del. :<br />

Lawlor Elisabeth<br />

Maprobel SPRL, Avenue de la Galaxie 21 - 1410<br />

Waterloo CODE NACE : 6420011 - Le placement<br />

en actions 70210 - Conseil en relations publiques<br />

et en communication 7111101 - Les activités de<br />

conseil en matière d’architecture au maître<br />

d’ouvrage del. : Vandeputte Luc<br />

Marchand Bruno SPRL, Avenue de Mercure 8<br />

- 1180 Bruxelles CODE NACE : del. : Marchand<br />

Bruno<br />

MD2S Group SPRL, Avenue Van Bever 1B - 1180<br />

Bruxelles CODE NACE : 7022001 - Les conseils<br />

et l’assistance aux entreprises et aux services<br />

publics en matière 71112 - Activités d’architecture<br />

d’intérieur del. : Deslignes Michael<br />

Michiels Ixelles SA, Rue Victor Greyson 91 - 1050<br />

Bruxelles CODE NACE : 46496 - Commerce de<br />

gros d’articles de sport et de camping, sauf<br />

cycles 47786 - Commerce de détail de souvenirs<br />

et d’articles religieux en magasin spécialisé del. :<br />

Michiels Walter<br />

Néo Concept Group SPRL, Rue Folle France 6<br />

- 1325 Chaumont-Gistoux CODE NACE : 46431<br />

- Commerce de gros d’appareils électroménagers<br />

et audio-vidéo 47540 - Commerce de détail d’appareils<br />

électroménagers en magasin spécialisé<br />

68311 - Intermédiation en achat, vente et location<br />

de biens immobiliers pour compte de tiers 82300<br />

- Organisation de salons professionnels et de<br />

congrès del. : Burlet Pascale<br />

Promotions SCRL, Rue de la Vénerie 4 - 1170<br />

Bruxelles CODE NACE : 73110 - Activités des agences<br />

de publicité del. : Jacob Valérie<br />

Reporters SA , Rue de la Glacière 21 - 1060 Bruxelles<br />

CODE NACE : 63910 - Activités des agences<br />

de presse 74201 - Production photographique,<br />

sauf activités des photographes de presse del. :<br />

Schroeder Alain<br />

Résabel SPRL, Rue des Fidèles 15 - 1180 Bruxelles<br />

CODE NACE : 6810001 - Les activités de transactions<br />

sur biens immobiliers tels que: immeubles<br />

résidentiels 68201 - Location et exploitation de<br />

biens immobiliers résidentiels propres ou loués,<br />

sauf logements sociaux del. : Barbot Gérard<br />

Roos Raphaëlle PPE, Drève du Bois 1a - 1325<br />

Chaumont-Gistoux CODE NACE : 73200 - Études<br />

de marché et sondages d’opinion 82190 - Photocopie,<br />

préparation de documents et autres<br />

activités spécialisées de soutien de bureau del. :<br />

Roos Raphaelle<br />

Sabrina Fiorelli PPE, Avenue de Jette 98 - 1081<br />

Bruxelles CODE NACE : del. : Fiorelli Sabrina<br />

Senselight SCRL, Rue Victor Allard 39 - 1180<br />

Bruxelles CODE NACE : 46473 - Commerce de gros<br />

d’appareils d’éclairage 6420011 - Le placement en<br />

actions del. : Safarian André<br />

Signa Screen SA, Boulevard de l’Abattoir 35 - 1000<br />

Bruxelles CODE NACE : 1812001 - l’Impression de<br />

magazines,autres périodiques,livres,... sur des<br />

presses typographiques 96099 - Autres services<br />

personnels del. : Chaillet Patrick<br />

SMEX SA, Avenue Louise 326 - 1050 Bruxelles<br />

CODE NACE : 46120 - Intermédiaires du commerce<br />

en combustibles, métaux, minéraux et<br />

produits chimiques del. : Deriouguine Anatoli<br />

Softkinetic SA, Avenue Léon Mommaerts 24 - 1140<br />

Bruxelles CODE NACE : 62010 - Programmation<br />

informatique 62020 - Conseil informatique del. :<br />

Tombroff Michel<br />

SO R.T PPE, Rue des Echevins 63 - 1050 Bruxelles<br />

CODE NACE : 82990 - Autres activités de soutien<br />

aux entreprises n.c.a. 90031 - Création artistique,<br />

sauf activités de soutien del. : Reinert Stéphanie<br />

Sport Business Club / Sport Plus Belgium SPRL,<br />

Route de Genval 155 - 1380 Ohain CODE NACE :<br />

93199 - Autres activités sportives n.c.a. del. :<br />

Teerlinck Luc<br />

Starpole SA, Chaussée de Wavre 1501 - 1160<br />

Bruxelles CODE NACE : 47640 - Commerce de<br />

détail d’articles de sport en magasin spécialisé<br />

del. : Impens Jean-Philippe<br />

Strict BV, Lange Dreef 11-f - 4131 NJ Vianen<br />

- Nederlands del. : Bastiaenen J.L.M.<br />

Team-Manager SPRL, Avenue Emile de Béco 1<br />

- 1050 Bruxelles del. : Foret Patrick<br />

The African House SPRL, Rue de Neck 69 - 1081<br />

Bruxelles del. : Adeoti Naima<br />

Trade Co SPRLU, Rue Joseph Stevens 33 - 1000<br />

Bruxelles del. : Temofyeyev Andriy<br />

Tranzitions PPE, Ruelle Collin 3 - 1320 Tourinnes-la-Grosse<br />

CODE NACE : 70100 - Activités<br />

des sièges sociaux 70210 - Conseil en relations<br />

publiques et en communication 70220 - Conseil<br />

pour les affaires et autres conseils de gestion<br />

78100 - Activités des agences de placement de<br />

main-d’oeuvre del. : Guillaume Anne<br />

V.D.I.C. SPRL, Avenue Werner Marchand 19 - 1450<br />

Chastre CODE NACE : 26510 - Fabrication d’instruments<br />

et d’appareils de mesure, d’essai et de<br />

navigation 7022001 - Les conseils et l’assistance<br />

aux entreprises et aux services publics en matière<br />

de planification, d’organisation, de recherche de<br />

rendement, de contrôle, d’information, de gestion<br />

etc.del. : Verbinnen Dominique<br />

Vandendooren Joris PPE, Avenue Georges<br />

Eekhoud 7 - 1030 Bruxelles del. : Vandendooren<br />

Joris<br />

Virtual Words Translations SPRL, Rue Pierre Van<br />

Obberghen 87-89 - 1140 Bruxelles CODE NACE :<br />

82190 - Photocopie, préparation de documents et<br />

autres activités spécialisées de soutien de bureau<br />

90011 - Réalisation de spectacles par des artistes<br />

indépendants del. : Léonard Pierre<br />

Weizman Ilana SPRL, Avenue du Prince de Ligne<br />

14 - 1180 Bruxelles del. : Weizman Ilana<br />

Zeggar Kamel Chawki PPE, Rue l’Arbi Ben Mhidi<br />

41 - 16000 Alger - Algérie del. : Zeggar Kamel<br />

Chawki kamel<br />

* Ceux de nos membres qui auraient des<br />

doutes quant à la parfaite honorabilité<br />

des candidats présentés sont instamment<br />

priés de nous en avertir d’urgence, en nous<br />

communiquant tous renseignements susceptibles<br />

de nous éclairer. La présente liste<br />

a simplement pour but de signaler à nos<br />

adhérents les candidatures des nouveaux<br />

membres. Elle ne préjuge en rien quant à<br />

l’admission, celle-ci n’étant acquise qu’après<br />

approbation par le Conseil d’Administration<br />

de Beci. Les candidats seront avisés individuellement<br />

de l’admission.


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