Le Ragot des Yvelines numéro 36 - ANCGG

Le Ragot des Yvelines numéro 36 - ANCGG Le Ragot des Yvelines numéro 36 - ANCGG

19.01.2015 Views

le ra Des Yvelines Bulletin de l’ Association des Chasseurs de Grand Gibier des Yvelines got A C G G Y Poste de Bel Ebat 78125 ORCEMONT Tel . 01 30 59 85 07 E-mail : acggy@ancgg.org Bulletin n° 36 Juillet 2010 Table des matières: Le mot du président. 1 DEPARTEMENT Adjudications ONF 2010. 3-5 Nouvelles du Département 6 Tableaux de chasse GG 7-10 Conférence sur le cerf 11 Présentation par l’ONF 12 Répartition du cerf 13 Résultats des recherches 2010 14 ASSOCIATION Assemblée Générale ACGGY 15-19 Résultats Brevet grand Gibier 20 Salon de la Chasse. 21 AGENDA Réglage de carabine 22 Sangler courant 22 Si nous y retournions 23-24 ON EN PARLE Prévenir vaut mieux que subir 25-26 Rédacteur en Chef Hélène Bonnans Montage Marcel Vallerault Rédaction Gérard Bédarida - Hélène Bonnans Elyane Foret - Alain Lesourd Elisabeth Martin - Rousiot Lors du précédent numéro du Ragot, nous vous avions alerté sur la diminution avérée des cerfs dans les Yvelines et la nécessité de réduire les plans de chasse pour stabiliser la population. Ces observations étaient partagées non seulement par les chasseurs et la Ficevy, mais aussi par les associations de protection de la nature, naturalistes, et promeneurs. De son coté, l’agence de l’Office National des Forêts, soucieuse de répondre le mieux possible aux objectifs économiques qui lui sont fixés, souhaitait maintenir des plans de chasse élevés pour poursuivre la baisse des populations de cervidés. Sensibles à ces appels et conscient de la nécessité d’aboutir à une solution concertée, Gérard Larcher, président du Sénat et maire de Rambouillet, a pris l’initiative de convoquer une conférence agro-sylvo-cynégétique sur la gestion du cerf en forêt de Rambouillet. Sous l’autorité de Madame Prime, sous préfète de Rambouillet, la DDEA et les différents partenaires ont pu confronter leurs points de vue et construire un accord positif. Cet accord comporte 3 volets : • Reconnaissance et partage des principaux indicateurs utilisés : réalisation des plans de chasse, suivi par indice nocturne au phare, niveaux de dégâts agricoles et indice de consommation en forêt. • Stabilisation des populations de cerf au niveau actuel se traduisant par une baisse des plans de chasse de 18% sur le massif Ouest et de 30% sur les massifs Est et Nord. • Engagement de poursuivre la collaboration entamée au sein de cette conférence dans le cadre d’une recherche commune d’un équilibre agro-sylvo-cynégétique partagé. La mise au point de cet accord appelle plusieurs remarques. • Premièrement, l’engagement de l’autorité politique, Monsieur Larcher, et administrative, Madame Prime, a été un élément décisif. Notre association les remercie chaleureusement pour cette contribution positive qui a permis de recadrer le dialogue et aboutir à des solutions. • Tout le monde a joué le jeu : DDEA, ONF et CRPF, Chambre d’agriculture et syndicats agricoles, FICEVY et ACGGY. • Enfin, le compromis est comme tout compromis, il a ses imperfections pour chacune des parties. La baisse de 18% est peut-être insuffisante. Mais il faut savoir honorer sa parole et accomplir le plan de chasse prévu. Nous reverrons ce plan de chasse l’an prochain à la lumière des résultats de cette saison. Dans cet ordre d’idée, il nous parait essentiel de mettre en garde tous les détenteurs de territoire sur la nécessité de déclarer exactement ce qui aura été tiré. Il est indispensable de ne pas déclarer des réalisations fictives dans le but illusoire d’augmenter son plan de chasse personnel. Le taux de réalisation individuel à l’échelle du territoire n’a pas d’influence sur les attributions futures. En revanche, des taux de réalisation artificiellement gonflés par des sur-déclarations à l’échelle de l’unité de gestion déclencheront inévitablement une réduction des populations. La transparence est un facteur majeur de la réussite de cette nouvelle démarche. Bon début de saison à tous en tir d’été et rendez vous en septembre pour les réglages de carabines. Gérard Bedarida

le ra<br />

Des <strong>Yvelines</strong><br />

Bulletin de<br />

l’ Association <strong>des</strong><br />

Chasseurs de Grand Gibier<br />

<strong>des</strong> <strong>Yvelines</strong><br />

got<br />

A C G G Y<br />

Poste de Bel Ebat<br />

78125 ORCEMONT<br />

Tel . 01 30 59 85 07<br />

E-mail : acggy@ancgg.org<br />

Bulletin n° <strong>36</strong><br />

Juillet 2010<br />

Table <strong>des</strong> matières:<br />

<strong>Le</strong> mot du président. 1<br />

DEPARTEMENT<br />

Adjudications ONF 2010. 3-5<br />

Nouvelles du Département 6<br />

Tableaux de chasse GG 7-10<br />

Conférence sur le cerf 11<br />

Présentation par l’ONF 12<br />

Répartition du cerf 13<br />

Résultats <strong>des</strong> recherches 2010 14<br />

ASSOCIATION<br />

Assemblée Générale ACGGY 15-19<br />

Résultats Brevet grand Gibier 20<br />

Salon de la Chasse. 21<br />

AGENDA<br />

Réglage de carabine 22<br />

Sangler courant 22<br />

Si nous y retournions 23-24<br />

ON EN PARLE<br />

Prévenir vaut mieux que subir 25-26<br />

Rédacteur en Chef<br />

Hélène Bonnans<br />

Montage<br />

Marcel Vallerault<br />

Rédaction<br />

Gérard Bédarida - Hélène Bonnans<br />

Elyane Foret - Alain <strong>Le</strong>sourd<br />

Elisabeth Martin - Rousiot<br />

Lors du précédent numéro du <strong>Ragot</strong>, nous vous avions alerté sur la diminution avérée<br />

<strong>des</strong> cerfs dans les <strong>Yvelines</strong> et la nécessité de réduire les plans de chasse pour stabiliser<br />

la population.<br />

Ces observations étaient partagées non seulement par les chasseurs et la Ficevy, mais aussi<br />

par les associations de protection de la nature, naturalistes, et promeneurs.<br />

De son coté, l’agence de l’Office National <strong>des</strong> Forêts, soucieuse de répondre le mieux<br />

possible aux objectifs économiques qui lui sont fixés, souhaitait maintenir <strong>des</strong> plans<br />

de chasse élevés pour poursuivre la baisse <strong>des</strong> populations de cervidés.<br />

Sensibles à ces appels et conscient de la nécessité d’aboutir à une solution concertée, Gérard<br />

Larcher, président du Sénat et maire de Rambouillet, a pris l’initiative de convoquer<br />

une conférence agro-sylvo-cynégétique sur la gestion du cerf en forêt de Rambouillet.<br />

Sous l’autorité de Madame Prime, sous préfète de Rambouillet, la DDEA et les différents<br />

partenaires ont pu confronter leurs points de vue et construire un accord positif.<br />

Cet accord comporte 3 volets :<br />

• Reconnaissance et partage <strong>des</strong> principaux indicateurs utilisés : réalisation <strong>des</strong><br />

plans de chasse, suivi par indice nocturne au phare, niveaux de dégâts agricoles<br />

et indice de consommation en forêt.<br />

• Stabilisation <strong>des</strong> populations de cerf au niveau actuel se traduisant par une baisse <strong>des</strong><br />

plans de chasse de 18% sur le massif Ouest et de 30% sur les massifs Est et Nord.<br />

• Engagement de poursuivre la collaboration entamée au sein de cette conférence dans<br />

le cadre d’une recherche commune d’un équilibre agro-sylvo-cynégétique partagé.<br />

La mise au point de cet accord appelle plusieurs remarques.<br />

• Premièrement, l’engagement de l’autorité politique, Monsieur Larcher, et administrative,<br />

Madame Prime, a été un élément décisif. Notre association les remercie<br />

chaleureusement pour cette contribution positive qui a permis de recadrer le dialogue<br />

et aboutir à <strong>des</strong> solutions.<br />

• Tout le monde a joué le jeu : DDEA, ONF et CRPF, Chambre d’agriculture et syndicats<br />

agricoles, FICEVY et ACGGY.<br />

• Enfin, le compromis est comme tout compromis, il a ses imperfections pour chacune<br />

<strong>des</strong> parties. La baisse de 18% est peut-être insuffisante. Mais il faut savoir<br />

honorer sa parole et accomplir le plan de chasse prévu. Nous reverrons ce plan<br />

de chasse l’an prochain à la lumière <strong>des</strong> résultats de cette saison.<br />

Dans cet ordre d’idée, il nous parait essentiel de mettre en garde tous les détenteurs<br />

de territoire sur la nécessité de déclarer exactement ce qui aura été tiré. Il est indispensable<br />

de ne pas déclarer <strong>des</strong> réalisations fictives dans le but illusoire d’augmenter son<br />

plan de chasse personnel.<br />

<strong>Le</strong> taux de réalisation individuel à l’échelle du territoire n’a pas d’influence sur les<br />

attributions futures. En revanche, <strong>des</strong> taux de réalisation artificiellement gonflés par<br />

<strong>des</strong> sur-déclarations à l’échelle de l’unité de gestion déclencheront inévitablement une<br />

réduction <strong>des</strong> populations.<br />

La transparence est un facteur majeur de la réussite de cette nouvelle démarche.<br />

Bon début de saison à tous en tir d’été et rendez vous en septembre pour les réglages de carabines.<br />

Gérard Bedarida


JOURNEE SPECIALE CHASSE LE 17 SEPTEMBRE 2010


Bulletin de l’A. C. G. G. Y.<br />

DEPARTEMENT<br />

Adjudications 2010<br />

de l’Office National <strong>des</strong> Forêts<br />

dans les <strong>Yvelines</strong><br />

Pendant le mois de mars 2010, l’Office<br />

National <strong>des</strong> Forêts a procédé aux adjudications<br />

partielles <strong>des</strong> lots de chasse<br />

pour les 6 années à venir. Ces adjudications<br />

correspondaient aux baux de 6 ans venant<br />

à échéance, aux baux de 12 ans dénoncés<br />

à mi-parcours et à quelques nouveaux lots<br />

auparavant exploités directement par l’ONF.<br />

Adjudications au niveau national<br />

En France, 512 lots représentant un total de l’ordre de<br />

300.000 hectares ont été ainsi proposés lors de 14 séances<br />

d’adjudications régionales.<br />

Annoncée comme une mesure <strong>des</strong>tinée à favoriser la régulation<br />

<strong>des</strong> ongulés en forêt, le nombre de maximum de<br />

fusils a été porté, sauf conditions particulières, à 40 pour les<br />

lots inférieurs à 700 hectares et 60 pour les lots au <strong>des</strong>sus.<br />

Cette mesure a été souvent perçue comme une tentative<br />

artificielle de faire monter les prix, d’autant que l’Office a<br />

refusé de l’appliquer aux baux en cours.<br />

La méthode choisie lors de ces adjudications était celle<br />

<strong>des</strong> soumissions cachetées. <strong>Le</strong>s personnes intéressées<br />

devaient déposer un dossier de candidature un mois à<br />

l’avance. Pour toute proposition de plus de 8.000 euros,<br />

elles étaient tenues de présenter une promesse de caution<br />

égale au montant du loyer annuel auprès d’un établissement<br />

bancaire.<br />

<strong>Le</strong>s candidats ont eu souvent beaucoup de mal à obtenir de<br />

telles promesses, les banquiers faisant preuve de beaucoup<br />

de méfiance et allant souvent jusqu’à exiger un dépôt de la<br />

même somme sur un compte bloqué pendant la durée du<br />

bail. Il serait souhaitable de rechercher avec l’Office <strong>des</strong><br />

formes de garanties plus faciles à mettre sur pied.<br />

Lors de la séance d’adjudication, pour chaque lot, le responsable<br />

de l’Office invitait les candidats à remettre leur<br />

enveloppe contenant leur offre. Il annonçait ensuite le prix<br />

de retrait en <strong>des</strong>sous duquel le lot ne pourrait être adjugé.<br />

A l’issue du dépouillement, l’offre la plus forte était retenue<br />

à condition que celle-ci soit supérieure au <strong>des</strong>sus du<br />

prix de retrait. Enfin, le locataire sortant, s’il y en avait un,<br />

était invité à faire valoir son droit de priorité pour prendre<br />

le lot au prix le plus fort ou à défaut au prix de retrait si<br />

aucune offre valable n’avait été retenue.<br />

Un tel processus poussait inévitablement les candidats à<br />

effectuer d’entrée de jeu une soumission au prix le plus<br />

haut compatible avec leurs moyens et leur volonté.<br />

Sur l’ensemble de la France, seuls 48% <strong>des</strong> lots de chasse<br />

à tir de grand gibier ont été adjugés (contre 80% en 2004).<br />

46% <strong>des</strong> lots ont été retirés et 6% <strong>des</strong> lots n’ont fait l’objet<br />

d’aucune offre. <strong>Le</strong> niveau <strong>des</strong> prix de retrait a été la cause<br />

principale de cette mévente.<br />

Adjudications dans les <strong>Yvelines</strong><br />

Dans les <strong>Yvelines</strong>, la totalité <strong>des</strong> lots venait en renouvellement<br />

car l’ensemble <strong>des</strong> baux précédents était d’une durée<br />

de 6 ans à l’exception du lot de vénerie du cerf conclu en<br />

2004 pour 12 ans.<br />

<strong>Le</strong> catalogue de l’ONF avait reconduit les lots existants :<br />

1 lot de 440 ha en forêt de Beynes, un de 198 ha au Bréau<br />

et les 10 anciens lots en forêt de Rambouillet.<br />

Il n’y a pas eu de compétition sur ces lots. <strong>Le</strong>s adjudicataires<br />

en place étaient les seuls candidats. Il est en effet<br />

difficile de constituer de nouvelles équipes capables d’assurer<br />

un budget conséquent et d’accepter <strong>des</strong> contraintes<br />

importantes :<br />

chasse uniquement le lundi, pas de possibilité d’installation<br />

de miradors de battue, plan de chasse délégué, réduction<br />

<strong>des</strong> populations de grand gibier.<br />

<strong>Le</strong>s prix de retrait sur les lots adjugés ont été augmentés en<br />

moyenne de 37% par rapport aux mises à prix de 2004 et<br />

de 11% par rapport aux derniers loyers. Cette augmentation<br />

a été acceptée par les 2/3 <strong>des</strong> adjudicataires sortants.<br />

Elle traduit bien le bras de fer qui oppose tout propriétaire<br />

(ou gestionnaire de biens) au locataire en place au moment<br />

du renouvellement d’un bail, si le seul but recherché<br />

est la maximalisation du loyer.<br />

<strong>Le</strong> succès d’une telle politique ne peut se mesurer que<br />

dans le temps. Il faut en effet vérifier si les adjudicataires<br />

restent soli<strong>des</strong> pendant la durée du bail et si cela n’engendre<br />

pas d’importants mouvements de protestation aux<br />

3<br />

<strong>Le</strong> ragot N° <strong>36</strong>


DEPARTEMENT<br />

adjudications suivantes. C’est ce qui s’est passé cette année<br />

en Lorraine, en Alsace ou en Rhône-Alpes où les taux d’adjudications<br />

ont été inférieurs à 30%..... Il n’y a même pas eu un<br />

lot d’adjugé dans le département de Meurthe et Moselle.<br />

Jean-Jacques Clément titulaire du lot <strong>des</strong> Rabières et président<br />

du GACFOR qui s’était vu refuser l’exercice de son<br />

droit de priorité en tant que sortant pour <strong>des</strong> raisons de pure<br />

forme, a été contraint de soumettre une offre à un prix élevé.<br />

L’Office proposait 2 nouveaux lots. <strong>Le</strong> lot du Bocquet situé<br />

dans le massif Ouest de la forêt de Rambouillet couvre<br />

423 hectares. <strong>Le</strong> bois de Maincourt occupe 122 hectares<br />

près de Dampierre.<br />

Bulletin de l’A. C. G. G. Y.<br />

Ces 2 lots ont fait l’objet de plusieurs offres et sont partis<br />

naturellement au-delà du prix standard de marché, le système<br />

<strong>des</strong> soumissions cachetées imposant un effort maximum<br />

à celui qui veut prendre un territoire.<br />

Quatre lots n’ont pas été reconduits par leurs adjudicataires.<br />

Il s’agit principalement de lots de moyenne ou faible superficie<br />

: Beynes (440 ha), Bréau (198 ha), La Claye (316<br />

ha) et les Plainvaux (381 ha) proposés à un prix élevé<br />

compte tenu de leur potentiel cynégétique.<br />

Compte tenu <strong>des</strong> relocations à l’amiable qui seront sans<br />

doute effectuées en <strong>des</strong>sous du prix de retrait, le prix<br />

moyen standard en forêt domaniale dans les <strong>Yvelines</strong> devrait<br />

être légèrement inférieur à 50 € par hectare.<br />

<strong>Le</strong> ragot N° <strong>36</strong><br />

4


Bulletin de l’A. C. G. G. Y.<br />

DEPARTEMENT<br />

Résultat <strong>des</strong> adjudications 2010 de l’ONF dans les <strong>Yvelines</strong><br />

et comparaison avec celles de 2004<br />

Désignation Lot n°<br />

Surface<br />

Ecart<br />

Mise<br />

à prix<br />

ONF<br />

Prix de<br />

retrait<br />

ONF<br />

Variation<br />

prix<br />

minimum<br />

ONF en<br />

%<br />

Prix<br />

adjudication<br />

2004 2010 2004 2010 2004 2010<br />

FD Beynes Unique 435 440 1% 22 000 29 200 33% 25 200 Retiré<br />

Variation en<br />

% entre le<br />

prix adjugé<br />

en 2004 et<br />

celui en 2010<br />

Variation<br />

nette<br />

hors<br />

inflation<br />

Prix à<br />

l’ hectare<br />

2010<br />

FD Bréau Unique 198 198 0% 5 500 6 000 9% Retiré Retiré<br />

FD Rambouillet 1-Etang neuf 1243 1311 5% 45 000 62 000 38% 45 400 62 000 37% 24% 47,29<br />

FD Rambouillet 2-Longues Mares 747 746 0% 28 000 46 500 66% 40 000 46 500 16% 3% 62,33<br />

FD Rambouillet 3 - chêne baudet 863 832 -4% 32 000 46 800 46% 40 400 46 800 16% 3% 56,25<br />

FD Rambouillet 4 - La Charmoie 609 607 0% 29 000 34 000 17% 29 400 34 000 16% 3% 56,01<br />

FD Rambouillet 5 - Biennouvienne 790 1029 30% 30 000 45 000 50% 30 400 45 000 48% 35% 43,73<br />

FD Rambouillet 6 - Butte ronde 622 647 4% 29 000 35 000 21% 29 400 35 000 19% 6% 54,10<br />

FD Rambouillet 7 - <strong>Le</strong>s Rabières 796 798 0% 29 000 33 700 16% 29 400 60 000 104% 91% 75,19<br />

FD Rambouillet 8 - La Claye 316 317 0% 12 600 17 400 38% 15 000 Retiré<br />

FD Rambouillet 9 - Haut Besnières 1220 1293 6% 45 000 55 700 24% 45 400 55 700 23% 10% 43,08<br />

FD Rambouillet 10 - Plainvaux 333 381 14% 9 600 21 000 119% 16 400 Retiré<br />

FD Rambouillet 11 - Bocquet 423 19 000 30 500 72,10<br />

FD Rambouillet 12 -Maincourt 122 4 900 7 520 61,64<br />

5<br />

<strong>Le</strong> ragot N° <strong>36</strong>


DEPARTEMENT<br />

Nouvelles du département.<br />

Mise en place d’un plan de gestion « Sanglier »<br />

dans le département <strong>des</strong> <strong>Yvelines</strong>.<br />

Bulletin de l’A. C. G. G. Y.<br />

Ce plan de gestion spécifique vient renforcer le schéma départemental<br />

de gestion cynégétique et s’inscrit dans le cadre du<br />

plan de maîtrise du sanglier.<br />

Il reprend les dispositions du schéma concernant l’agrainage<br />

et l’interdiction du tir à balles sur <strong>des</strong> parcelles de moins de 5<br />

hectares d’un seul tenant.<br />

Ce plan de gestion prévoit la définition annuelle de prélèvements<br />

minimaux par unité de gestion.<br />

Ces minima seront discutés en commission grand gibier fédérale<br />

cet été puis proposés par la FICEVY à la nouvelle DDT.<br />

Transformation de la DDEA en DDT.<br />

La Direction Départementale de l’Equipement et de l’Agriculture<br />

(DDEA) a été transformée en Direction Départementale<br />

<strong>des</strong> Territoires à compter du 1er juillet 2010.<br />

La DDT concentre l’essentiel <strong>des</strong> services de l’Etat dans<br />

le département dans <strong>des</strong> domaines tels que l’aménagement,<br />

l’urbanisme, l’agriculture et l’environnement. Cette<br />

transformation rentre dans le cadre de la RGPP (Révision<br />

Générale <strong>des</strong> Politiques Publiques).<br />

La DDT <strong>des</strong> <strong>Yvelines</strong> est dirigée par Anne Meignien.<br />

Jonathan Dion, qui dirigeait le bureau chasse et forêt à la<br />

DDEA quitte le département <strong>des</strong> <strong>Yvelines</strong> pour rejoindre<br />

celui de l’Ain à partir du 1er septembre. Nous ne connaissons<br />

pas encore le nom de son successeur. Dans l’immédiat,<br />

Frédéric Roy et Pascal Richard sont les interlocuteurs<br />

en matière de chasse sous la direction d’Anne-Marie Ropert,<br />

responsable du service Environnement.<br />

Publication <strong>des</strong> sanctions relatives au non respect du schéma<br />

départemental de gestion cynégétique.<br />

<strong>Le</strong> SDGC est un document d’orientation politique. Il n’a<br />

pas pour but d’instituer un niveau supplémentaire de réglementation.<br />

Toutefois les différentes Lois chasse votées<br />

ces dernières années lui ont donné un caractère impératif<br />

en matière d’agrainage puis de sécurité.<br />

Jusqu’à présent, ces dispositions du SDGC ne pouvaient<br />

être sanctionnées.<br />

Ceci a été rectifié par le décret du 29 juin 2010 qui stipule<br />

que le fait de contrevenir aux prescriptions du SDGC relatives<br />

• à l’agrainage et l’affouragement,<br />

• à la chasse à tir du gibier d’eau à l’agrainée,<br />

• aux lâchers de gibier,<br />

• à la sécurité <strong>des</strong> chasseurs et <strong>des</strong> non-chasseurs<br />

est désormais passible d’une contravention de 4ème classe<br />

(timbre amende à135 euro).<br />

Plan départemental de maîtrise du sanglier dans les <strong>Yvelines</strong><br />

La première partie du plan de maîtrise du sanglier dans les<br />

<strong>Yvelines</strong> a été présenté lors de la dernière CDCFS.<br />

Ce document dresse l’état <strong>des</strong> lieux <strong>des</strong> points noirs actuels :<br />

Compte tenu de la situation de notre département, les<br />

points noirs concernent <strong>des</strong> secteurs géographiques limités<br />

où l’effet réserve joue un rôle essentiel.<br />

7 points noirs ont été identifiés .<br />

Un seul concerne un secteur, la boucle de Moisson, où la<br />

population de sangliers est trop importante et où la pression<br />

de chasse est insuffisante.<br />

<strong>Le</strong>s autres points noirs n’abritent pas en permanence de<br />

fortes populations, mais constituent <strong>des</strong> zones sensibles<br />

par le niveau de dégâts ou de nuisances engendrées par la<br />

présence de sangliers.<br />

Il s’agit notamment de 2 franges forestières difficilement<br />

chassables au contact <strong>des</strong> villes, d’une emprise routière et<br />

d’une réserve naturelle nationale. Deux secteurs insuffisamment<br />

chassés sont en cours de résolution. Ce classement<br />

sera revu chaque année.<br />

La définition de ces points noirs s’inscrit donc de manière<br />

dynamique en tant que plan de prévention <strong>des</strong> risques<br />

L’analyse <strong>des</strong> accidents de la circulation n’a pas permis<br />

de mettre en place un indice de suivi localisé. Un grand<br />

nombre de déclarations d’accidents situent la collision au<br />

domicile de l’assuré . <strong>Le</strong> fonds de garantie <strong>des</strong> assurances<br />

obligatoires (FGAO) s’efforce désormais de contrôler<br />

toutes les déclarations et de deman<strong>des</strong> <strong>des</strong> précisions complémentaires.<br />

<strong>Le</strong> ragot N° <strong>36</strong><br />

6


Bulletin de l’A. C. G. G. Y.<br />

DEPARTEMENT<br />

90/91 91/92 92/93 93/94 94/95 95/96 96/97 97/98 98/99 99/00 00/01 01/02 02/03 03/04 04/05 05/06 06/07 07/08 08/09 09/10<br />

ATTRIBUE 294 310 475 548 722 752 1057 1468 1493 1034 643 689 812 1002 1255 1270 1432 1490 1487 1535<br />

REALISE 270 239 <strong>36</strong>2 429 648 679 957 1103 971 542 435 524 639 798 903 1049 1121 1140 1114 964<br />

% Réalisé 91,84% 77,10% 76,21% 78,28% 89,75% 90,29% 90,54% 75,14% 65,04% 52,42% 67,65% 76,05% 78,69% 79,64% 71,95% 82,60% 78,28% 76,51% 74,92% 62,80%<br />

Evolution <strong>des</strong> Plans de Chasse Cerf<br />

A la lumière de ce diagramme, on constate que le taux de réalisation du plan de chasse de<br />

la dernière saison s’effondre à 62,8 % alors que les attributions étaient en augmentation sur<br />

l’année précédente. Il démontre l’écart qui se creuse entre les attributions et leur réalisation.Ceci<br />

confirme la nécessité d’adapter le plan de chasse à l’état <strong>des</strong> populations. Nous ne<br />

développerons pas plus avant ce sujet, vous renvoyant à l’étude plus approfondie du numéro<br />

spécial du RAGOT 35 de mars 2010 et aux préconisations de l’analyse de ces résultats.<br />

7<br />

<strong>Le</strong> ragot N° <strong>36</strong>


DEPARTEMENT<br />

Bulletin de l’A. C. G. G. Y.<br />

90/91 91/92 92/93 93/94 94/95 95/96 96/97 97/98 98/99 99/00 00/01 01/02 02/03 03/04 04/05 05/06 06/07 07/08 08/09 09/10<br />

ATTRIBUE 718 757 901 1038 1101 1048 1143 1411 1553 1668 1783 1791 1958 2245 2592 2719 2883 2892 2797 2839<br />

REALISE 640 651 801 867 937 899 999 1170 1325 1295 1472 1472 1670 2046 2261 2325 2421 2309 2274 2149<br />

% Réalisé 89,14% 86,00% 88,90% 83,53% 85,10% 85,78% 87,40% 82,92% 85,32% 77,64% 82,56% 82,19% 85,29% 91,14% 87,23% 85,51% 83,98% 79,84% 81,30% 75,70%<br />

Evolution <strong>des</strong> Plans de Chasse Chevreuil<br />

Il semble à l’étude du plan de chasse chevreuil qu’il relève de la même mécanique que celui <strong>des</strong><br />

grands cervidés mais dans un moindre écart. En effet le taux de réalisation est de 75,70 % ce qui est<br />

déjà un peu juste.<br />

Il serait utile de se poser la question sur l’augmentation permanente et au fil <strong>des</strong> années de ce plan<br />

de chasse qui amène à s’interroger sur un éventuel effet de seuil qui semble se <strong>des</strong>siner. Il serait peutêtre<br />

temps d’ajuster les attributions aux réalités <strong>des</strong> populations. Il faut toutefois considérer et en<br />

tenir compte de la grande diversité de répartition territoriale <strong>des</strong> densités.<br />

<strong>Le</strong> ragot N° <strong>36</strong><br />

8


Bulletin de l’A. C. G. G. Y.<br />

DEPARTEMENT<br />

90/91 91/92 92/93 93/94 94/95 95/96 96/97 97/98 98/99 99/00 00/01 01/02 02/03 03/04 04/05 05/06 06/07 07/08 08/09 09/10<br />

REALISE 500 530 830 1000 900 1430 1859 1888 1567 1185 2033 2400 <strong>36</strong>00 3245 3220 3400 2722 3196 3090 2712<br />

Evolution <strong>des</strong> Prélèvements Sanglier<br />

Sur ce diagramme on constate un léger fléchissement <strong>des</strong> réalisations qui se<br />

rapprochent de celles de la saison 2006 – 2007 tout en restant un prélèvement<br />

important autour de 2700 animaux.<br />

Compte tenu du côté prolifique de l’espèce, il semble adapté de continuer l’effort<br />

allant dans le sens d’une diminution <strong>des</strong> populations, d’autant que la saison<br />

2009 – 2010 a été une année favorable en ressources alimentaires ( glandée<br />

… ) pour l’espèce.<br />

On constate là aussi une répartition territoriale très inégale.<br />

9<br />

<strong>Le</strong> ragot N° <strong>36</strong>


DEPARTEMENT<br />

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010<br />

Surf. détruites 328,12 475,86 549,48 726,88 648,88 712,51 719,00 934,00 726,00 619,17 670,00<br />

Montant versé 216000 330000 <strong>36</strong>2000 466000 455000 432000 507000 607000 760000 509000 493000<br />

Evolution <strong>des</strong> dégats Grand Gibier<br />

dans les <strong>Yvelines</strong><br />

Tout ceci amène à une considération <strong>des</strong> dégâts et <strong>des</strong> surfaces détruites qui sont en légère augmentation<br />

par rapport à 2008 sans commune mesure avec les années précédentes 2004 à 2007. Il<br />

serait important d’étudier<br />

plus finement l’origine <strong>des</strong> dégâts afin de les coroller avec l’analyse <strong>des</strong> données. Il est à noter<br />

également que si les dégâts sont en légère augmentation, leur coût est en régression, ceci étant<br />

dû à la diminution du prix <strong>des</strong> denrées ( voir tableau d’indemnisation de la FICEVY )..<br />

Bulletin de l’A. C. G. G. Y.<br />

<strong>Le</strong> ragot N° <strong>36</strong><br />

10


Bulletin de l’A. C. G. G. Y.<br />

Cette conférence agro-sylvo-cynégétique<br />

a été initiée par Gérard Larcher, président<br />

du Sénat et maire de Rambouillet.<br />

<strong>Le</strong>s différents acteurs, n’étant même pas d’accord sur les<br />

constats (la population est elle ou non en baisse, ) et l’interprétation<br />

<strong>des</strong> indicateurs, tout dialogue était d’avance<br />

voué à l’échec.<br />

Madame Prime, sous-préfète de Rambouillet, a été chargée<br />

de préparer les travaux de cette conférence, et d’inciter les<br />

partenaires à élaborer un compromis. La conférence proprement<br />

dite s’est tenue à Rambouillet le 26 avril dernier.<br />

La DDEA a présenté l’état <strong>des</strong> lieux. Agriculteurs, chasseurs<br />

et représentants de la forêt publique ou privée ont<br />

exposé les problèmes rencontrés et leurs souhaits en matière<br />

de gestion du cerf.<br />

<strong>Le</strong>s forestiers ont fait état <strong>des</strong> risques encourus en matière<br />

de régénération naturelle. <strong>Le</strong>s agriculteurs ont souligné le<br />

rôle important <strong>des</strong> colza en tant que biotope estival du cerf.<br />

<strong>Le</strong>s chasseurs enfin, ont rappelé la nécessité de conserver<br />

une faune sauvage riche et variée dans un environnement<br />

non seulement soumis aux pressions économiques mais<br />

aussi constamment menacé par la sur-fréquentation et<br />

l’urbanisation.<br />

<strong>Le</strong>s différents partenaires se sont entendus sur la reconnaissance<br />

et le suivi <strong>des</strong> indicateurs suivants :<br />

•<br />

•<br />

•<br />

•<br />

•<br />

Dégâts aux cultures par commune.<br />

<strong>Le</strong>s attributions et les réalisations de plan de chasse<br />

par unité de gestion<br />

<strong>Le</strong>s dégâts forestiers (indice de consommation de la<br />

flore)<br />

<strong>Le</strong> suivi par indice nocturne (comptage au phare)<br />

<strong>Le</strong>s collisions automobiles.<br />

DEPARTEMENT<br />

Résultats de la conférence<br />

agro-sylvo-cynégétique sur le cerf<br />

dans les <strong>Yvelines</strong>.<br />

Texte : Gérard Bédarida<br />

L’imputation <strong>des</strong> dégâts aux cerfs ou aux sangliers est<br />

souvent imparfaite. Cette distinction revêt un caractère<br />

secondaire dans le processus d’indemnisation, mais reste<br />

déterminante pour le suivi <strong>des</strong> populations de chaque<br />

espèce. La FICEVY a pris l’excellente initiative de faire<br />

intervenir un technicien pour déterminer sur le terrain la<br />

ventilation <strong>des</strong> dégâts entre cerfs et sangliers.<br />

<strong>Le</strong>s objectifs sont fixés par pério<strong>des</strong> de 3 ans, pour permettre<br />

un accomplissement progressif en laissant le temps aux<br />

différents indicateurs de réagir et confirmer les tendances.<br />

Dans l’immédiat l’objectif fixé pour les 3 ans à venir consiste<br />

à stabiliser la population de grands animaux actuels.<br />

Pour l’an prochain, la baisse du plan de chasse sera de<br />

30% sur le massif Est (entre N10 et A10) et de 18% pour<br />

le massif Ouest.<br />

Sur ce massif, l’ONF a accepté de diminuer son plan de<br />

chasse de 18% au lieu <strong>des</strong> 12% initialement prévus. Une<br />

baisse de 18% moyenne sera appliquée sur les territoires<br />

privés, sachant que de nombreux territoires ont présenté<br />

<strong>des</strong> deman<strong>des</strong> en baisse de plus de 30%.<br />

Il est tout à fait possible que l’état actuel <strong>des</strong> populations<br />

ne permette pas ici ou là de réaliser correctement certains<br />

plans de chasse.<br />

<strong>Le</strong>s résultats seront analysés en fin de saison à la lumière<br />

de l’évolution <strong>des</strong> autres indicateurs.<br />

Afin de mieux partager la situation, l’ONF s’est engagée à<br />

présenter sur le terrain, conformément aux promesses antérieures,<br />

les travaux menés pour mesurer l’impact <strong>des</strong> cervidés<br />

et permettre une régénération naturelle satisfaisante.<br />

Notre association se réjouit <strong>des</strong> mesures prises et contribuera<br />

positivement à aider tous les chasseurs à mieux apprécier<br />

les situations locales et prévenir ainsi les excès.<br />

11<br />

<strong>Le</strong> ragot N° <strong>36</strong>


DEPARTEMENT<br />

Monsieur James, directeur de l’agence de<br />

Versailles de l’Office National <strong>des</strong> Forêts<br />

a organisé le 21 juin à Rambouillet une rencontre<br />

sur le terrain pour mieux faire comprendre<br />

les risques encourus en matière de<br />

régénération naturelle.<br />

Gérard Larcher, maire de Rambouillet, et Francine Prime,<br />

sous-préfète de Rambouillet ont tenu à participer à cette<br />

réunion. Etaient également présents Mylène Gentil, Henri<br />

Arrigoni et Richard Tobias de l’ONF, Fréderic Roy de la<br />

DDEA, Daniel Aubry, président de la Ficevy, Eric Dion de<br />

l’ONCFS et Gérard Bedarida, président de l’ACGGY.<br />

<strong>Le</strong> suivi par l’Indice de consommation<br />

Mylène Gentil, responsable de la Forêt Domaniale, a présenté<br />

le concept d’indicateur de consommation, indicateur<br />

utilisé par l’ONF pour mesurer l’impact <strong>des</strong> ongulés en<br />

forêt.<br />

Cet indice remplace depuis 2005, l’indice de pression sur<br />

la flore (IPF) utilisé précédemment.<br />

La méthodologie de l’IC consiste à définir un nombre<br />

minimal de 100 placettes par secteur étudié. Sur chacune<br />

de ces placettes, l’opérateur analyse un carré de 1m2 et<br />

comptera le nombre d’espèces lignifiées présentes ainsi<br />

que le nombre d’espèces consommées par les cervidés sur<br />

une hauteur inférieure ou égale à 1,80 mètres lorsque le<br />

cerf est présent. Cette évaluation est réalisée en fin d’hiver,<br />

juste avant la période de débourrement.<br />

L’appréciation de l’impact ne se fait pas au travers du degré<br />

de consommation, ce qui est très difficile à évaluer<br />

et reste très dépendant de l’opérateur, mais au travers du<br />

nombre d’espèces consommées, ce qui est plus facile à<br />

mesurer.<br />

Il est à noter que cet indice est plus adapté à la gestion du<br />

chevreuil qu’à celle du cerf, le chevreuil étant un animal<br />

sélectif dans son alimentation.<br />

Entre 2008 et 2009, l’indice de consommation sur le massif<br />

Ouest s’est amélioré en passant de 0,79 à 0,64.<br />

D’une manière générale, l’ONF privilégie la régénération<br />

naturelle sans recourir aux engrillagements.<br />

L’Office engrillage les parcelles que lorsque l’indice de<br />

consommation fait apparaître une menace importante sur<br />

la régénération.<br />

<strong>Le</strong>s engrillagements représentent un coût important tant<br />

en pose qu’en dépose.<br />

Bulletin de l’A. C. G. G. Y.<br />

Présentation par l’ONF du suivi de<br />

l’impact <strong>des</strong> ongulés sur la sylviculture.<br />

<strong>Le</strong> constat sur le terrain<br />

Mylène Gentil nous a menés en forêt pour nous faire apprécier<br />

les dégâts causés par le cerf sur les régénérations<br />

de chêne sessile.<br />

<strong>Le</strong> chêne est sensible à la dent du cerf lorsque sa hauteur<br />

est comprise entre 30 cm et 2 mètres. En <strong>des</strong>sous de<br />

30 cm, il n’intéresse pas le cerf, au <strong>des</strong>sus de 2 mètres le<br />

bourgeon apical est sorti d’affaire.<br />

Pendant la phase critique, le chêne a besoin de pousser le<br />

plus rapidement possible pour se situer hors d’atteinte <strong>des</strong><br />

gelées et de la dent <strong>des</strong> animaux. Une tige viable est une<br />

tige vigoureuse qui présente une dominance apicale, c’està-dire,<br />

lorsqu’une <strong>des</strong> pousses prend nettement le pas sur<br />

les autres pousses.<br />

L’abroutissement <strong>des</strong> pousses adjacentes retarde la croissance<br />

<strong>des</strong> semis naturels mais ne remet pas en cause la<br />

survie de la tige. L’abroutissement de la pousse dominante<br />

puis de celles qui en prennent le relais finit par modeler<br />

une boule qui perd toute chance de constituer un arbre. La<br />

répétition de ces abroutissements sur la parcelle compromet<br />

l’avenir de la régénération tout entière.<br />

Ces abroutissements ont un impact plus important sur les<br />

milieux pauvres puisque la densité de semis naturels est<br />

plus faible.<br />

La visite de 3 situations différentes a mis en évidence<br />

l’impact d’autres facteurs : richesse de la station, aléas<br />

climatiques, fréquentation humaine, proximité de zones<br />

refuges pour les animaux, conséquences <strong>des</strong> choix ou <strong>des</strong><br />

pratiques sylvicoles antérieurs.<br />

Cette visite n’avait pas pour objectif de trouver <strong>des</strong> solutions<br />

miracles à un débat qui fait couler beaucoup d’encre<br />

depuis de nombreuses années. Elle a évidemment soulevé<br />

<strong>des</strong> questions sans réponse telles que la conservation <strong>des</strong><br />

animaux dans une forêt de production. Mais elle a, dans<br />

un premier temps permis, de mieux comprendre les soucis<br />

de l’Office <strong>des</strong> Forêts et d’apprécier la complexité <strong>des</strong><br />

situations.<br />

Cette expérience est très positive et nous souhaitons répéter<br />

cette expérience avec l’ONF pour en faire bénéficier<br />

tous nos adhérents.<br />

Dans le même ordre d’idée, nous signalons la sortie très<br />

récente du « Guide pratique d’évaluation <strong>des</strong> dégâts en<br />

milieu forestier » par Jean-Pierre Hamard et Philippe Ballon<br />

du Cemagref. Ce rapport est téléchargeable sur le site<br />

du ministère de l’agriculture à l’adresse suivante : http://<br />

agriculture.gouv.fr/sections/thematiques/foret-bois/gestion-durable/<br />

Gérard Bédarida<br />

<strong>Le</strong> ragot N° <strong>36</strong><br />

12


Bulletin de l’A. C. G. G. Y.<br />

DEPARTEMENT<br />

Aire de répartition du cerf élaphe dans le<br />

département <strong>des</strong> <strong>Yvelines</strong><br />

13<br />

<strong>Le</strong> ragot N° <strong>36</strong>


DEPARTEMENT<br />

UDUCR 78<br />

Bulletin de l’A. C. G. G. Y.<br />

La Recherche du Grand Gibier Blessé<br />

Bilan <strong>des</strong> recherches saison 2009-2010<br />

Texte : Elyane Foret - Déléguée pour les <strong>Yvelines</strong><br />

Département 78 REUSSITES ECHECS Contrôles de tir + TOTAL<br />

CERF 27 32 1 60<br />

CHEVREUIL 33 44 6 83<br />

SANGLIER 65 95 18 178<br />

AUTRES (DAIMS) 1 1<br />

TOTAL 125 172 25 322<br />

Il est de tradition de faire après la fermeture<br />

de la chasse le bilan <strong>des</strong> interventions<br />

<strong>des</strong> conducteurs de chiens de rouge. Bilan<br />

toujours un peu « douloureux » pour la plupart<br />

d’entre nous, car nous préférons être<br />

sur le terrain derrière nos chiens que devant<br />

notre ordinateur ou nos feuilles à remplir les<br />

statistiques chères à l’UNUCR !<br />

Que nous apprennent celles de cette année En premier<br />

lieu, il n’y a pas de grands changements d’une<br />

saison à l’autre, que se soit sur le plan quantitatif que sur<br />

le plan qualitatif. <strong>Le</strong> nombre de recherches est quasiment<br />

inchangé par rapport à l’an dernier, légèrement en baisse,<br />

sans que cela soit très significatif.<br />

C<br />

’est plutôt sur les espèces recherchées que nous notons<br />

un changement : nous avions tiré la sonnette d’alarme<br />

depuis quelque temps sur le peu<br />

de recherches sur chevreuil : il<br />

semblerait que nous ayons été<br />

entendus, puisque nous enregistrons<br />

trente interventions<br />

de plus, alors que le chiffre <strong>des</strong><br />

prélèvements est quasiment<br />

identique. Il reste certes encore<br />

<strong>des</strong> efforts à faire dans ce<br />

domaine, en particulier auprès<br />

<strong>des</strong> chasses communales dont<br />

c’est souvent l’unique « grand<br />

gibier » et qui n’ont pas forcément<br />

le réflexe de faire appel à<br />

une équipe de recherche. Mais<br />

nous progressons.<br />

Une autre réflexion à l’examen<br />

<strong>des</strong> rapports. Il semble<br />

bien qu’une équipe qui<br />

se « spécialise » sur une espèce<br />

(certains sortent plus sur<br />

grands animaux, d’autres sur sangliers etc...) obtient de<br />

meilleurs résultats sur l’espèce concernée. Cela peut paraître<br />

une évidence, mais lorsque les chiffres le confirment,<br />

c’est encore mieux.<br />

Nous nous sommes tous plaints cette année de mauvais<br />

résultats sur les recherches du lendemain. La météo a<br />

joué en défaveur de la voie, trop chaud au début, venteux<br />

ensuite. La fin de saison a été meilleure sur ce plan là.<br />

Nous voici déjà à la veille de l’ouverture <strong>des</strong> tirs d’été,<br />

mais sans attendre les quelques opportunités de<br />

sortie, nous continuons d’entraîner régulièrement nos<br />

chiens sur <strong>des</strong> pistes artificielles, nous réunissant chaque<br />

semaine. De nouvelles recrues ou simplement <strong>des</strong> gens<br />

interessés par le travail <strong>des</strong> chiens se joignent à nous. Si<br />

cela vous tentent, n’hésitez pas à nous contacter nous<br />

sommes toujours ravis de faire partager notre passion.<br />

<strong>Le</strong> ragot N° <strong>36</strong><br />

14


Bulletin de l’A. C. G. G. Y.<br />

<strong>Le</strong> 12 juin 2010 à 9 heures s’est tenue au<br />

domaine de VOISINS, l’ Assemblée Générale<br />

ordinaire de l’Association <strong>des</strong> Chasseurs<br />

de Grand Gibier <strong>des</strong> <strong>Yvelines</strong>.<br />

<strong>Le</strong> quorum étant atteint, l’ Assemblée est présidée par<br />

Monsieur Gérard BEDARIDA, le Président, qui déclare<br />

la séance ouverte pour délibérer de l’ordre du jour :<br />

•<br />

•<br />

•<br />

•<br />

•<br />

•<br />

•<br />

Bilan financier et approbation <strong>des</strong> comptes au 31 décembre<br />

2009 du Trésorier.<br />

Présentation du projet de budget 2010.<br />

Renouvellement de 5 administrateurs.<br />

Rapport moral et d’activités du Président.<br />

Approbation <strong>des</strong> comptes et quitus au bureau de sa gestion.<br />

Questions diverses.<br />

Débat sur la gestion du cerf dans les <strong>Yvelines</strong>.<br />

L’ASSOCIATION<br />

ASSEMBLEE GENERALE<br />

ORDINAIRE DE l’ ACGGY<br />

du samedi 12 juin 2010<br />

Texte : Elisabeth Martin-Rousiot<br />

<strong>Le</strong> Président remercie les membres de leur présence et le<br />

domaine de VOISINS de nous accueillir une nouvelle fois.<br />

Il salue JM. DALLEMAGNE, vice-Président de la FICE-<br />

VY, C. AUGER, Trésorier de la FICEVY,<br />

V. BENOIST, représentant la Chambre d’Agriculture ainsi<br />

que P. PAILLEAU qui met en œuvre notre présence ici.<br />

Madame PRIME sous-Préfète de RAMBOUILLET qui<br />

viendra à 10 H 30 et Monsieur JF. POISSON député de la<br />

X° circonscription qui viendra en fin de matinée.<br />

Nous avions reçu les excuses de G. LARCHER, sénateur<br />

maire, C. BOUTIN, Madame A. MEIGNEN directrice<br />

de la DDEA, O. JAMES chef d’agence interdépartementale<br />

de l’ ONF,JJ. CLEMENT, Président du GACFOR ,<br />

E. FORÊT, déléguée départementale UNUCR, R. DE-<br />

LOROZOY et Th. CLERC, retenus par d’autres occupations.<br />

15<br />

<strong>Le</strong> ragot N° <strong>36</strong>


L’ASSOCIATION<br />

1.<br />

•<br />

•<br />

•<br />

•<br />

Présentation <strong>des</strong> comptes 2009<br />

et du budget 2010 par L. BOUTIN, Trésorier.<br />

<strong>Le</strong>s comptes 2009 réalisés sont très proches du budget voté.<br />

<strong>Le</strong> bilan est équilibré.<br />

La Trésorerie est positive.<br />

<strong>Le</strong> budget prévisionel 2010 sera sensiblement identique<br />

à celui de 2009.<br />

La cotisation ne bougera pas en 2010, mais GRANDE<br />

FAUNE a augmenté de 2 €.<br />

Ce qui donne donc un total de : 52 €<br />

•<br />

•<br />

Cotisation de membre actif de l’ ACGGY et de<br />

membre de l’ <strong>ANCGG</strong> : ( 20€ + 05 € )<br />

Abonnement à GRANDE FAUNE : ( 27 € )<br />

2. Approbation <strong>des</strong> comptes<br />

•<br />

•<br />

Approbation <strong>des</strong> comptes 2009 à l’unanimité moins<br />

les administrateurs qui s’abstiennent.<br />

Approbation du budget 2010 à l’unanimité moins<br />

les administrateurs qui s’abstiennent.<br />

3. Rapports Moral et d’ Activités<br />

Pour l’année 2009, présentés par G. BEDARIDA, Président.<br />

Activités<br />

• <strong>Le</strong>s candidats au BGG 2010 sont encore 25 cette année.<br />

•<br />

•<br />

•<br />

<strong>Le</strong> Brevet Grand Gibier 2009 avait concerné 30 candidats(<br />

+ 13 d’autres AD ) qui avaient obtenu 17 médailles<br />

d’OR ( + 08 ), 02 médailles OR ARCHERIE et<br />

03 médailles d’ ARGENT ( + 01 ). le résultat définitif<br />

sera de 18 BGG OR et 04 BGG ARGENT soit 73 %<br />

de reçus.<br />

Il remercie les membres du CA pour leur présence et<br />

l’organisation du Brevet.<br />

La SEINE ET MARNE se charge cette année de l’organisation<br />

du BGG rattrapage Ile de France : le 11<br />

septembre 2010 au siège de la Fédération au BREAU.<br />

• <strong>Le</strong> WE <strong>des</strong> 05 et 06 septembre 2009, se sont tenues<br />

les traditionnelles journées de réglage de carabine<br />

et sanglier courant.<br />

•<br />

<strong>Le</strong> samedi 12 septembre 2009, avec le concours de<br />

Christian HOUEE, adhérent de l’ ACGGY et boucher,<br />

l’association a organisé à la FAISANDERIE une journée<br />

de formation pratique à la découpe de la venaison<br />

à laquelle ont participé une vingtaine de personnes.<br />

L’arrêté concernant la venaison est enfin paru<br />

le 18.12.2009<br />

<strong>Le</strong>s validations <strong>des</strong> formations ont été effectuées par le<br />

Ministère de l’Agriculture et chacun a reçu un document.<br />

Cette année nous organiserons cette activité durant la saison<br />

de chasse, en Novembre ou Décembre,<br />

Il sera ainsi plus facile d’obtenir <strong>des</strong> carcasses.<br />

•<br />

Chasse de TUCHAN, sur une idée de G. BEDARIDA<br />

et P. PERIE, Président du Club national du sanglier,<br />

organisée par M. VALLERAULT pour 10 membres de<br />

l’association. L’ ACCA de TUCHAN dans l’ AUDE,<br />

chasse sur 5000 ha et réalise 250 sangliers par an. Nos<br />

chasseurs furent très bien accueillis et ce déplacement<br />

a été très apprécié.<br />

Il est question de renouveler cette expérience en octobre<br />

prochain.<br />

•<br />

•<br />

•<br />

<strong>Le</strong> RAGOT est paru régulièrement et nous devons remercier<br />

M. VALLERAULT qui en est le réalisateur.<br />

<strong>Le</strong>s 04, 08, 11 et 17 mars 2010, ont eu lieu 4 soirées<br />

de comptage aux phares, organisées par la FICEVY<br />

et l’ ONF, auxquelles <strong>des</strong> membres de l’association<br />

ont pu participer.<br />

<strong>Le</strong> Salon Grand Gibier auquel nous avons participé<br />

du 26 au 29 mars 2010 a encore bénéficié<br />

d’une grande participation du public.<br />

Après de nombreux changements de programme ( dus à<br />

nos amis écolo ), il s’est tenu dans le cadre <strong>des</strong> haras <strong>des</strong><br />

BREVIAIRES, l’accès en était difficile et le problème <strong>des</strong><br />

parking ( toujours la pluie ) toujours identique, ce sera<br />

mieux l’année prochaine …<br />

•<br />

Bulletin de l’A. C. G. G. Y.<br />

<strong>Le</strong> programme sera sensiblement le même l’année<br />

prochaine avec en plus une visite de la réserve nationale<br />

de SAINT QUENTIN, sous la houlette de Laurent<br />

DUFRESNE.<br />

Il sera intéressant d’observer les passages d’oiseaux migrateurs<br />

en mars 2011.<br />

NOUVELLES MESURES<br />

REGLEMENTAIRES<br />

1. Utilisation du téléphone.<br />

Cette mesure sera utile aux chefs de ligne et de traque.<br />

Elle servira indirectement la sécurité. Elle ne doit rien<br />

changer au mode de chasse <strong>des</strong> chasseurs.<br />

2. Réglementation sur l’hygiène de la venaison.<br />

L’arrêté est paru le 18.12.2009 avec les dispositions à<br />

prendre contre les cas de trichine.<br />

3. Une contravention pour entrave à la chasse a été<br />

signée le 07 juin 2010.<br />

Une amende de 1500€ doit sanctionner cet acte.<br />

<strong>Le</strong> ragot N° <strong>36</strong><br />

16


Bulletin de l’A. C. G. G. Y.<br />

EVOLUTION DE L’ <strong>ANCGG</strong><br />

L’ Association Nationale a posé sa candidature à la reconnaissance<br />

d’utilité publique.<br />

<strong>Le</strong> Ministère de l’intérieur l’a accepté, le dossier doit passer<br />

ensuite devant le Conseil d’Etat.<br />

Tous les membres adhérents sont considérés désormais<br />

comme membres actifs et ont donc un droit de vote à<br />

l’ Assemblée Générale, il y aura donc 8000 votants.<br />

DOSSIERS DE L’ ANNEE<br />

A) PLAN NATIONAL DE MAITRISE<br />

DU SANGLIER<br />

L’ <strong>ANCGG</strong> a été associée aux différents groupe de travail,<br />

représentée par A. FRANCOIS et G. BEDARIDA,<br />

ce dernier a été nommé comme l’un <strong>des</strong> 3 rédacteurs<br />

du plan avec Benoît GUILBERT ( FNC ) et François<br />

KLEIN ( ONCFS ).<br />

Celui-ci prévoit 4 phases :<br />

C) POINTS NOIRS :<br />

L’ASSOCIATION<br />

Une liste a été établie par la direction départementale de<br />

la DDEA.<br />

La définition est dans le SDGC : il n’y a pas de points<br />

noirs dans les <strong>Yvelines</strong>, à la différence de la Sologne et de<br />

la Meuse où <strong>des</strong> populations artificielles sont maintenues.<br />

Mais un plan de risque est envisagé, <strong>des</strong> secteurs bien délimités<br />

verront leur classement revu chaque année.<br />

<strong>Le</strong>s zones à risques sont :<br />

• <strong>Le</strong> long de la N 12 vers PONTCHARTRAIN (<strong>des</strong> arbustes<br />

et <strong>des</strong> clôtures percées permettent la remise <strong>des</strong><br />

sangliers).<br />

• MAURECOURT (vers CERGY PONTOISE) (une<br />

carrière de gypse, interdite car dangereuse)<br />

• St GERMAIN EN LAYE – MAISONS LAFITTE<br />

(zones de maraîchage)<br />

• 2 territoires non chassés<br />

D) LOUVETIERS<br />

Dossier passionnel et sensible, de grosse dissensions existent<br />

entre la DDEA et la FICEVY, ainsi qu’entre les personnes.<br />

•<br />

•<br />

•<br />

•<br />

•<br />

•<br />

•<br />

•<br />

Etablissement d’un état <strong>des</strong> lieux par département.<br />

Définition <strong>des</strong> objectifs par unité de gestion.<br />

Mise en place d’un plan d’action.<br />

Synthèse nationale.<br />

Plan départemental :<br />

L’ état <strong>des</strong> lieux a été dressé.<br />

La stratégie a été de définir les points noirs (il s’agit<br />

essentiellement de zones non chassées).<br />

<strong>Le</strong>s mesures, déjà prises dans le schéma départemental.<br />

Agrainage (15 territoires seulement continuent à agrainer).<br />

Plan national :<br />

2 groupes de travail ont été créés :<br />

• Agrainage.<br />

• Sangliers périurbains.<br />

• Animateur : G. BEDARIDA avec Fédération : D.<br />

AUBRY – ONF : R. TOBIAS – Réserve naturelle :<br />

L. DUFRESNE<br />

Beaucoup de Préfets sont désemparés par ce problème de<br />

prolifération <strong>des</strong> sangliers.<br />

L’analyse <strong>des</strong> accidents n’apporte pas de données pertinentes,<br />

les statistiques sont inexploitables car mal définies.<br />

B) S.D.G.C.<br />

Schéma départemental de la gestion cynégétique :<br />

• Agrainage : la Fédération a durci le taux <strong>des</strong> amen<strong>des</strong><br />

qui est passé de 11 € à 135 €.<br />

• Plan de chasse attribué à <strong>des</strong> territoires de plus de 5 ha.<br />

17<br />

8 louvetiers ont été nommés par le Préfet pour 5 ans.<br />

Ils se sont réunis en association afin d’unifier leurs actions.<br />

G. BEDARIDA s’est présenté afin d’intervenir uniquement<br />

sur le milieu péri-urbain et compléter l’étude du sanglier<br />

dans ce même milieu péri-urbain.<br />

E) ADJUDICATIONS 2010<br />

A l’échelon national, une fronde s’est établie contre<br />

l’ONF , 52 % <strong>des</strong> territoires n’ont pas été attribués.<br />

En Moselle, aucun lot n’est parti.<br />

La procédure de soumission cachetée ne facilite pas les<br />

choses.<br />

Un prix de retrait est établi par l’ ONF ( donné après les<br />

soumissions ), ce qui ne permet pas la visibilité.<br />

En concertation avec l’ ONF, l’ <strong>ANCGG</strong> entame une étude<br />

pour une réforme <strong>des</strong> contrats de location.<br />

<strong>Le</strong>s prix à l’hectare vont de 15 € dans le Sud à 80 à 100<br />

€ à l’hectare dans le Nord ( 200 € dans le Pas de Calais ).<br />

Dans les <strong>Yvelines</strong>, la moyenne est de 55 € à l’hectare .<br />

Dans les <strong>Yvelines</strong>, il n’y a pas eu de concurrence féroce,<br />

les groupes sont restés constitués. Pour les lots qui n’ont<br />

pas été attribués, <strong>des</strong> négociations sur les prix de retrait, se<br />

sont engagées avec l’ ONF.<br />

4. Approbation <strong>des</strong> rapports moral<br />

et d’activité à l’unanimité moins les<br />

administrateurs qui s’abstiennent.<br />

<strong>Le</strong> ragot N° <strong>36</strong>


L’ASSOCIATION<br />

5. Dossier Cerf<br />

<strong>Le</strong> taux de réalisation du plan de chasse est de 63 % dans<br />

les <strong>Yvelines</strong>.<br />

<strong>Le</strong>s comptages aux phares ont constaté une diminution<br />

<strong>des</strong> grands cervidés :2007 : 780 – 2008 : 580 – 2009 :<br />

650 (bien que les conditions aient été favorables).<br />

L’exposition de trophées du salon était très pauvre : un<br />

seul trophée remarquable était présenté.<br />

L’évolution de l’indice nocturne indique une diminution<br />

de 30 à 40 % sur 3 ans.<br />

En 2010, les deman<strong>des</strong> ont été réduites, d’eux-mêmes,<br />

par les chasseurs qui se sont adaptés à la diminution <strong>des</strong><br />

grands cervidés.<br />

<strong>Le</strong>s relations avec l’ONF sont difficiles.<br />

<strong>Le</strong> 23.02.2010 , G. BEDARIDA avait adressé une lettre<br />

à l’attention de Monsieur F. BLAND directeur territorial<br />

Nord-Ouest à l’ONF où il évoquait trois points posant<br />

problème en matière de chasse en forêt domaniale :<br />

•<br />

•<br />

•<br />

Une présentation unique <strong>des</strong> tableaux de chasse dans<br />

le parc de RAMBOUILLET (posant de multiples problèmes<br />

: concentration de véhicules chargés de carcasses,<br />

éviscération préalable, mobilisation <strong>des</strong> chasseurs<br />

et <strong>des</strong> agents de l’ONF …)<br />

Manque de dialogue (manque de transparence à propos<br />

<strong>des</strong> indices d’évolution de la population <strong>des</strong> cerfs).<br />

Pas de concertation, le débat n’est plus technique, il<br />

est devenu un rapport de force polémique.<br />

Cette lettre a permis une rencontre entre O. JAMMES et<br />

G. BEDARIDA.<br />

A pu y être débattu l’interrogation à propos de l’évolution du<br />

plan de chasse depuis 2000 et la possibilité de le voir baisser.<br />

G. BEDARIDA en profite pour souligner une fois de plus<br />

l’impérieuse nécessité de ne pas fermer les bracelets afin<br />

de ne pas créer <strong>des</strong> réalisations virtuelles.<br />

Madame PRIME, sous- Préfète de RAMBOUILLET a<br />

été chargée du dossier chasse de notre département.<br />

Un état <strong>des</strong> lieux a été fait le 26 avril 2010 lors d’une<br />

conférence forestiers – agriculteurs – chasseurs, une majorité<br />

de nos propositions énoncées dans le RAGOT 35 a<br />

été retenue.<br />

Nous avons signalé le taux de réalisation du plan de chasse<br />

pour la dernière saison de chasse soit :<br />

Massif NORD : 10 %<br />

Massif OUEST : 60 %<br />

Massif EST : 30 %<br />

A notre demande de baisse du plan de chasse de 30 à 40 %,<br />

un compromis a été trouvé d’une baisse entre 18 et 20 %<br />

que, en CDCFS, les agriculteurs n’ont pas appuyé…<br />

Quelles solutions peut-on envisager <br />

•<br />

•<br />

•<br />

Bulletin de l’A. C. G. G. Y.<br />

Un comptage avec <strong>des</strong> indices pertinents.<br />

Une meilleure communication avec l’ ONF.<br />

Un compromis entre une baisse du plan de chasse et<br />

une nécessité de réalisation.<br />

<strong>Le</strong>s incertitu<strong>des</strong> et enjeux sont que le capital a été attaqué.<br />

Une seconde phase de négociations aura lieu fin 2010.<br />

Une réunion de bilan sera organisée à la fin de la saison de<br />

chasse 2010 – 2011.<br />

Madame PRIME revient sur la réunion du 26 avril pour<br />

souligner que la forêt doit se partager entre les chasseurs,<br />

les usagers et les écologistes et qu’une démarche constructive<br />

ne pourra être que partenariale.<br />

G. BEDARIDA souligne l’attitude dynamique <strong>des</strong> partenaires.<br />

Il évoque également que les sanctions pour non<br />

réalisation puissent se gérer de façon triennale ( les causes<br />

pouvant être multiples et différentes suivant les années).<br />

<strong>Le</strong>s deman<strong>des</strong> <strong>des</strong> domaines privés sont respectées par la<br />

FICEVY, sauf si elles sont aberrantes et<br />

C. AUGER souligne qu’une pression est faite sur la Fédération<br />

pour augmenter les attributions afin de diminuer<br />

les dégâts.<br />

G. BEDARIDA regrette la disparition <strong>des</strong> sous-commissions<br />

tenues par <strong>des</strong> bénévoles plus indépendants. <strong>Le</strong>s<br />

massifs étaient alors à taille raisonnable et concernaient<br />

une trentaine de personnes qui pouvaient s’exprimer alors<br />

que les UG regroupent près de 80 personnes et la discussion<br />

y est difficile.<br />

L. BOUTIN souligne que l’augmentation du prix <strong>des</strong> locations<br />

entraîne une tendance à demander plus d’attributions.<br />

P. PAILLEAU dit que la veille, le 11 juin, s’est tenue au<br />

domaine de VOISINS, une réunion d’experts forestiers<br />

nationaux qui ont constaté une diminution de location<br />

<strong>des</strong> territoires ( <strong>des</strong> territoires de 1000 ha sont non loués<br />

donc sans activité de chasse ) ce qui entraîne une diminution<br />

de 15 à 20 % <strong>des</strong> revenus forestiers représentés par<br />

la chasse.<br />

JM. DALLEMAGNE dit que la pyramide <strong>des</strong> âges <strong>des</strong><br />

chasseurs s’inversant, ceci explique cela.<br />

G. BEDARIDA répond que dans cette optique il est indispensable<br />

de maintenir une pression uniforme sur les<br />

territoires car dans 20 ans, il y aura moins de chasseurs et<br />

plus d’hectares à chasser donc un plus grande possibilité<br />

de réalisation de chasse.<br />

<strong>Le</strong> ragot N° <strong>36</strong><br />

18


Bulletin de l’A. C. G. G. Y.<br />

JM. DALLEMAGNE rappelle que la Fédération possède<br />

du matériel de clôtures et que lorsque <strong>des</strong> agriculteurs refuse<br />

de les poser, elle impose un abattement <strong>des</strong> remboursements<br />

<strong>des</strong> dégâts.<br />

Madame PRIME revient sur les résolutions prises lors<br />

de la réunion du 26 avril et insiste sur le fait qu’un bilan<br />

sera établi lors d’une prochaine réunion en fin de saison de<br />

chasse 2010 – 2011.<br />

6.<br />

•<br />

•<br />

•<br />

Elections et Renouvellement de<br />

5 Administrateurs<br />

L. SEYWERT coopté durant l’année est élu administrateur<br />

à l’unanimité<br />

H. BONNANS ayant quitté la région pour <strong>des</strong> raisons<br />

professionnelles ne se représente pas<br />

G. BEDARIDA est réélu à l’unanimité<br />

•<br />

•<br />

•<br />

JB. MARTIN est réélu à l’unanimité<br />

A. LESOURD est réélu à l’unanimité<br />

M. LARIVET est réélu à l’unanimité<br />

L’ASSOCIATION<br />

<strong>Le</strong> Président termine en remerciant les membres du<br />

Conseil d’administration pour le travail effectué :<br />

G. BEDARIDA remercie Madame PRIME de sa présence<br />

et il clôt le débat.<br />

L’assemblée accueille alors Monsieur JF. POISSON député<br />

de la Xème circonscription, elle est ensuite conviée à<br />

un apéritif et un repas.<br />

L’après-midi est consacré à une présentation d’un « rond<br />

de chasse » faite par M. WEBER.<br />

S’ensuit un débat fort animé et dynamique.<br />

<strong>Le</strong> 17 septembre 2010 DECATHLON organise<br />

une journée spéciale chasse avant l‛ouverture.<br />

Retenez cette date et présentez-vous avec votre carte d‛adhérent qui vous<br />

donne droit à 10% sur vos achats hormis les articles en promotion<br />

19<br />

<strong>Le</strong> ragot N° <strong>36</strong>


L’ASSOCIATION<br />

Bulletin de l’A. C. G. G. Y.<br />

BREVET GRAND GIBIER 2010<br />

Résultats du 13 juin 2010<br />

Dans les YVELINES, ( 22 candidats et 9 extérieurs )<br />

ont passé l’épreuve du Brevet Grand Gibier<br />

16 ème session du 13 juin 2010<br />

Deuxième degré : médaille d’OR : 09+ 07<br />

DEMERENS Thierry ( major avec 161 points ) – GIBERT<br />

Patrick – CONCé Jean-Yves – STEPHEN Alain – DE-<br />

VALLAND Jean-Jacques – ROSARD Christophe – BOU-<br />

LAY Edouard – GINISTY Olivier – JASIAK Georges<br />

Deuxième degré : médaille OR Option ARC : 03<br />

THEROND Alain – DELISLE Romuald – COLINET Xavier<br />

Premier degré : médaille ARGENT : 01 + 02<br />

MALTEZEANU Vlad<br />

Ont obtenu un résultat positif à l’épreuve de connaissances<br />

et sous réserve de l’épreuve de tir :<br />

Niveau OR : CABANAU Jean-Claude et Claudine –<br />

NOEL Laure<br />

Niveau Argent : LAMOTTE Emeline<br />

Deuxième degré : OR<br />

Venant du VAL d’OISE :<br />

DAUDY Henri<br />

Venant de l’ ESSONNE :<br />

DUFRUIT Yannick – LABREGERE Frédéric –<br />

Venant de l’ EURE ET LOIR :<br />

AGNELET David - LAUNAY Romain Didier – BON-<br />

NICHON Jean Louis – RAPICAULT Serge<br />

Premier degré : ARGENT<br />

Venant de l’ ESSONNE<br />

ADAN Roméo - LEMOULE Fabrice<br />

Nous félicitons tous les candidats de cette promotion pour<br />

l’intérêt et la qualité de leur participation à cette<br />

16ème session du Brevet Grand Gibier, qui se sont traduits<br />

par <strong>des</strong> résultats dans la moyenne haute du Brevet.<br />

Nous les remercions à notre tour pour leur bon esprit et<br />

les témoignages qu’ils nous ont transmis, ce qui constitue<br />

pour nous un encouragement.<br />

Nous rappelons aux candidats, qui souhaiteraient<br />

repasser le second degré ou passer le BGG complet,<br />

que le Brevet Grand Gibier rattrapage ILE DE<br />

FRANCE sera organisé par la SEINE ET MARNE<br />

L’épreuve se déroulera le samedi 11 septembre à 13<br />

h 30 dans les locaux de la Fédération <strong>des</strong> chasseurs<br />

de Seine et Marne au BREAU.<br />

<strong>Le</strong> ragot N° <strong>36</strong><br />

20


Bulletin de l’A. C. G. G. Y.<br />

SALON de la CHASSE<br />

de<br />

RAMBOUILLET<br />

<strong>Le</strong> Salon de Chasse de Rambouillet délocalisé cette année sur le<br />

site du Haras National <strong>des</strong> Bréviaires c’est déroulé<br />

du 26 au 29 mars.<br />

Premier salon européen exclusivement<br />

consacré à la chasse (armement,<br />

voyages, équipements, institutions...)<br />

et à l’art de vivre cette passion, le salon<br />

a réunit pendant 4 jours près de<br />

400 exposants spécialisés et reçu la<br />

visite d’environ 45 000 personnes..<br />

Vous avez pu découvrir un espace<br />

conçu spécialement pour accueillir le<br />

rendez-vous de la chasse, sur 15 000<br />

m2 entièrement couverts et chauffés.<br />

Un parking de 5 ha aménagé dans<br />

un laps de temps trop court pour une<br />

telle surface, a posé quelques problème<br />

à cause du temps pluvieux qui est<br />

intervenu tout au long du week end.<br />

L’ASSOCIATION<br />

Durant les quatre journées consacrées au Salon international de la chasse à Rambouillet, les visiteurs ont eu le loisir de<br />

bénéficier de certaines animations très prisées, comme le ball trap ou le tir sur «sanglier courant».<br />

Ce salon constitue un rendez-vous incontournable de tous les passionnés de cynégétique.<br />

L<br />

’ACGGY était présente sur le stand de la FICEVY avec les autres associations spécialisées et avait placée à<br />

l’attention <strong>des</strong> visiteurs un grand écran afin de montrer les différentes activités de l’association.<br />

NOUVEAUX ADHERENTS 2010<br />

BAUWERAERTS Dominiek<br />

CANO PARDO Daniel<br />

CORDEBOEUF Pascal<br />

DE KINKELIN Pierre<br />

DELCOUR Jean-Marie<br />

FAURE Richard<br />

FONTAINE Claude<br />

GAUTIER Hervé<br />

GOBILLOT François<br />

GODBILLON Christian<br />

HOUEE Christian<br />

JOUANNY Eric<br />

KEMLIN Hervé<br />

LANGLAIS Emile<br />

21<br />

OZANNE Patrick<br />

PERAUD Lionel<br />

POTTIN Stéphane<br />

POUVREAU Pascal<br />

SEYWERT Lionel<br />

THEROND Alain<br />

DAUCHEZ Nicolas<br />

<strong>Le</strong> ragot N° <strong>36</strong>


AGENDA<br />

REGLAGE DE CARABINE<br />

SAMEDI 04 SEPTEMBRE<br />

2010<br />

Comme tous les ans, nous vous proposons de venir<br />

régler votre carabine avant la nouvelle saison de<br />

chasse.<br />

Nous vous attendrons à la carrière du ROSSAY ( domaine<br />

de VOISINS N 906 ( entre RAMBOUILLET et SAINT<br />

HILARION ) sur votre droite à 3 Km de GAZERAN en<br />

venant de RAMBOUILLET )<br />

Recommandation importante, le réglage doit<br />

se faire avec la munition que vous allez utiliser<br />

lors de vos journées de chasse (même marque<br />

et poids) et avec un nombre suffisant de cartouches<br />

de façon à avoir un réglage optimal.<br />

Devant la variété et la complexité de certains optiques,<br />

il est nécessaire dans la mesure du possible<br />

de vous munir <strong>des</strong> notices afférentes à votre<br />

optique ainsi que certains outils de réglages spécifiques.<br />

SANGLIER COURANT<br />

DIMANCHE 05 SEPTEMBRE 2010<br />

Bulletin de l’A. C. G. G. Y.<br />

Nous vous proposons également une journée de sanglier courant ( aurez-vous tiré depuis la fermeture )<br />

Au même endroit.<br />

Journée Venaison<br />

Vu le succès de l’année passée, nous organiserons également une matinée d’apprentissage de la<br />

découpe et de la préparation de la venaison.<br />

Nous le ferons un samedi matin, durant la saison de chasse, afin de bénéficier plus facilement de gibier.<br />

Important : Si vous êtes intéressés par ces activités et pour <strong>des</strong> raisons d’organisation, veuillez téléphoner<br />

au secrétariat, de plus pour les 4 et 5 sept nous avons besoin de planifier l’heure de votre venue.<br />

<strong>Le</strong> ragot N° <strong>36</strong><br />

22


Bulletin de l’A. C. G. G. Y.<br />

AGENDA<br />

ET SI NOUS Y RETOURNIONS ….<br />

DANS LE LANQUEDOC ROUSSILLON <br />

Texte : Alain <strong>Le</strong>sourd<br />

La dernière édition du<br />

<strong>Ragot</strong> nous a permis de<br />

faire partager notre séjour<br />

cynégétique de la saison<br />

passée à Tuchan, petit bourg<br />

d’environ huit cents habitants<br />

dans les corbières (département de l’Aude).<br />

Un authentique moment de plaisir et de convivialité entre<br />

chasseurs, qui démontre encore, si besoin était, qu’il n’est<br />

pas besoin de tableaux de chasse pharaoniques pour passer<br />

<strong>des</strong> moments inoubliables.<br />

Ce fut un épisode tellement agréable que chacun <strong>des</strong> participants<br />

a très vite regretté de n’en parler qu’au passé…<br />

Et tous se sont dit :<br />

« Pourquoi ne pas y retourner !!! »<br />

Pour revivre avec ses habitants leur passion que génère la<br />

chasse du grand gibier, peut-être aussi pour admirer de nouveau<br />

ces fabuleux paysages et réentendre les récris <strong>des</strong> chiens<br />

courants dans le maquis .Mais c’est aussi et surtout pour le<br />

formidable accueil que nous ont réservé ces chasseurs d’un<br />

autre monde, leur gentillesse, leur convivialité…Par rapport<br />

à nous ,gens du nord, ils le méritent leur « sus scorfa méridionalis<br />

» et pourtant il leur faut comme nous réguler les<br />

populations , comment s’y prendre lorsqu’un territoire aussi<br />

aride et austère que le leur, représente une superficie de 5000<br />

hectares, comment faire face au surnombre dans cette région<br />

de moyenne montagne aux accès inextricables <br />

Dans le numéro 121 de mars 2009 de notre revue nationale<br />

« GRANDE FAUNE » notre ami Pierre PERIE<br />

nous explique comment est difficile et complexe cette<br />

chasse au sanglier dans le Languedoc-Roussillon. L’abandon<br />

progressif <strong>des</strong> zones agricoles, la désertification <strong>des</strong><br />

campagnes au profit <strong>des</strong> villes, la <strong>des</strong>truction <strong>des</strong> vignes<br />

due à la crise viticole, le non entretien <strong>des</strong> parcelles d’<br />

accès difficile, autant de facteurs divers qui ont amené une<br />

transformation irréversible de l’environnement. Prélever<br />

plus d’animaux sous entend bien évidemment <strong>des</strong> moyens<br />

financiers toujours plus importants pour aménager les territoires<br />

de chasse, comme le souligne Pierre PERIE dans<br />

son article, lui qui connaît bien Tuchan, 800 miradors ou<br />

dispositifs surélevés seraient nécessaires pour bien chasser,<br />

mais les finances de l’ACCA ne permettent d’en réaliser<br />

qu’une trentaine par an (au moment du départ, après<br />

une brève concertation entre nous Marcel VALLERAULT<br />

leur a remis une enveloppe contenant un bon d’achat d’un<br />

mirador supplémentaire en remerciement de leur chaleureuse<br />

hospitalité)<br />

La chasse dans ce bourg <strong>des</strong> Hautes Corbières s’étale sur<br />

une période de 6 mois de fin Août au 28 Février à raison<br />

de 3 jours par semaine ( mercredi, samedi et dimanche)<br />

250 animaux sont prélevés en moyenne dans la saison.<br />

L’action de chasse s’effectue sur <strong>des</strong> portions de territoire<br />

d’au moins 500 hectares. On peut imaginer la pénibilité<br />

de la tâche <strong>des</strong> piqueux et <strong>des</strong> chiens dans cette végétation<br />

aussi dense et hostile.<br />

Sur <strong>des</strong> surfaces aussi importantes, en moyenne plus de 500<br />

hectares de battue d’un seul tenant, il n’est pas toujours évident<br />

de bien placer les postés d’autant plus que leur nombre<br />

parfois insuffisant peut varier de 15 à 30 participants.<br />

<strong>Le</strong>s recommandations du chef de battue, au « rond » le<br />

matin sont explicites et rigoureuses : l’angle <strong>des</strong> 30 degrés,<br />

les tirs fichants…etc devaient être impérativement<br />

respectés. Habitués à chasser sur <strong>des</strong> parcelles plus petites,<br />

nous étions un peu perdus après notre mise en place<br />

par notre chef de ligne, et le premier réflexe était de lui<br />

demander ou se trouvait notre plus proche voisin, quelque<br />

peu surpris, il nous répondait « ne vous inquiétez pas, il<br />

n’est pas loin, à quelques 2 ou 300 mètres » Ouf ! nous<br />

n’étions pas seul. On ne peut que féliciter toute l’équipe<br />

de l’ACCA pour son sérieux et sa grande rigueur dans l’<br />

organisation <strong>des</strong> battues, et d’avoir eu l’amabilité de répondre<br />

à toutes nos questions.<br />

L’émotion <strong>des</strong> chiens<br />

Si le cœur vous en dit et si votre condition physique est au<br />

top niveau, il vous est possible d’accompagner un piqueux<br />

et sa meute .Pour ma part j’en ai fait l’expérience lors de<br />

la deuxième journée, mais la végétation et la pente rébarbative<br />

m’ont rapidement fait déchanter. J’ai tout de même<br />

pu me rendre compte que leurs chiens étaient pourvus<br />

d’une extraordinaire endurance, passionnés comme leur<br />

maître, parfaitement créancés sur la voie du sanglier et<br />

bien gorgés .<strong>Le</strong> rabat composé de 4 à 5 piqueux et leur<br />

meute(environ 5 à 10 chiens par meute) et accompagnés<br />

de marcheurs bénévoles partait d’endroits différents par<br />

petits groupes si bien que l’ on pouvait percevoir <strong>des</strong> menées<br />

un peu partout :un régal pour les oreilles.<br />

Quelques meutes étaient composées de grands courants<br />

conformes au standard (lof) :grands Griffons vendéens<br />

d’autres de courants de taille moyenne comme les Beagles,<br />

quand aux rabatteurs certains étaient accompagnés de chiens<br />

de petit pied, terriers ou similaires. On pouvait également<br />

constater la présence de quelques meutes hétéroclites<br />

23<br />

<strong>Le</strong> ragot N° <strong>36</strong>


AGENDA<br />

composées de chiens issus de croisements de différentes<br />

races : chiens qu’on dénomme dans le midi de la France :<br />

Briquets ou chiens de pays.<br />

Ces croisements entre races de courants sont effectués en<br />

aucun cas pour <strong>des</strong> raisons d’esthétique mais par souci<br />

d’efficacité. Ces chiens sont souvent griffonnés dans ces<br />

régions accidentées et montagneuses, sont bien créancés<br />

sur la voie du sanglier, mais la cohésion en meute m’a<br />

laissé un peu dubitatif.<br />

<strong>Le</strong>s chiens de toutes ces meutes étaient équipés de collier de<br />

repérage qui facilite leur recherche en fin de journée( à noter<br />

: le coût de l’équipement assez élevé pour ces piqueux<br />

bénévoles, environ de 3000 euro pour chaque meute).<br />

Après les recherches, « mon piqueux » (qu’il m’excuse de<br />

l’avoir accompagné sur le terrain si peu de temps) m’a proposé<br />

de visiter son chenil. Des chenils, il en existent quelques<br />

uns disséminés aux alentours du village, ce n’est pas la<br />

place qui manque, leur propriétaires possèdent en moyenne<br />

20 à 30 chiens ; comment imaginer pouvoir chasser trois<br />

jours par semaine durant toute la saison avec les mêmes <br />

Ces piqueux ont tous une même passion, la chasse au sanglier,<br />

mais l’amour de leurs chiens en est une autre bien<br />

forte comme bon nombre de traqueurs de chez nous.<br />

L’organisation du prochain séjour<br />

<strong>Le</strong> président de l’A.C.C.A Diego Perez et le président de<br />

la section « grand gibier Saint- Hubert » , Pierre Perié président<br />

du club national du sanglier et tous les Tuchanais de<br />

l’équipe (à qui nous renouvelons tous nos remerciements au<br />

passage) espèrent notre venue pour la saison prochaine.<br />

La date prévue pour ce retour n’est pas encore fixée, la<br />

météo ne nous ayant pas été très favorable en novembre<br />

dernier, nous déciderons peut être de l’avancer, sûrement<br />

Bulletin de l’A. C. G. G. Y.<br />

avant l’ouverture générale dans les <strong>Yvelines</strong>, nous en discuterons<br />

ultérieurement ensemble.<br />

Une douzaine de places sera disponible et afin de mettre<br />

en place le projet d’un futur voyage, nous vous demandons<br />

de bien vouloir vous manifester auprès du secrétariat<br />

de l’association.<br />

Comme l’année dernière, nous pensons affréter un mini<br />

bus de 9 places : ce moyen de locomotion permet en outre<br />

de mieux faire la connaissance de vos futurs partenaires de<br />

chasse (Marcel Vallerault pourra bénéficier pour un éventuel<br />

prochain séjour d’un véhicule beaucoup plus spacieux).<br />

<strong>Le</strong> déplacement peut également s’effectuer en avion pour ceux<br />

qui disposent de moins de temps (250 euros environ l’aller-retour<br />

Paris-Orly Perpignan départ le vendredi après midi, retour<br />

le dimanche soir au lieu du lundi) Tuchan est situé à une trentaine<br />

de kilomètres au nord-ouest de Perpignan .<br />

Si vous n’êtes pas un fanatique <strong>des</strong> transports en commun,<br />

il vous est toujours possible de <strong>des</strong>cendre en solitaire avec<br />

votre propre véhicule.<br />

<strong>Le</strong> coût de ce voyage de 4 jours du vendredi matin au lundi<br />

soir, en minicar peut se décomposer comme suit :<br />

• Transport ( carburant, péage, repas froid du vendredi<br />

et lundi midi…)<br />

environ 125 Euros<br />

• Hôtel ( chambre à deux lits et petits déjeuners plus<br />

repas du dimanche soir)<br />

105 Euros<br />

• 2 jours de chasse avec l’ACCA, compris repas vendredi<br />

et samedi soir et les deux repas froid du samedi<br />

et dimanche midi<br />

150 Euros<br />

Il vous est possible à votre guise de préférer une chambre<br />

simple et de pouvoir rapporter quelques souvenirs ou<br />

babioles ( bouteilles de Fitou à ramener et à boire avec<br />

modération bien entendu…)<br />

Avec 400 Euros le<br />

budget peut être bouclé,<br />

à peine plus onéreux<br />

qu’une journée<br />

de chasse aux sangliers<br />

en enclos<br />

Et si par hasard vous<br />

vous posez encore<br />

quelques questions<br />

vous pouvez contacter<br />

les membres de l’A.<br />

C.G.G.Y présents à<br />

Tuchan en 2009 :<br />

Marc Weber<br />

Bernard Noël<br />

Christian <strong>Le</strong> Nestour<br />

Jérôme Pige<br />

Patrick Gallais<br />

Bernard <strong>Le</strong>scene<br />

Gérard Lina<br />

Marcel Vallerault<br />

Alain <strong>Le</strong>sourd<br />

<strong>Le</strong> ragot N° <strong>36</strong><br />

24


Bulletin de l’A. C. G. G. Y.<br />

ON EN PARLE<br />

PREVENIR VAUT MIEUX QUE SUBIR<br />

Texte : Hélène Bonnans.<br />

<strong>Le</strong>s années cynégétiques se suivent<br />

et se ressemblent par bien<br />

<strong>des</strong> points :<br />

Si la perspective de la nouvelle saison qui s’annonce est<br />

synonyme d’engouement et d’impatience <strong>des</strong> émotions<br />

à venir pour la majorité d’entre nous, elle véhicule également<br />

son lot de préoccupations et de tracas pour les<br />

gestionnaires de chasse qui jonglent toute l’année durant<br />

avec le difficile équilibre « population de grands animaux<br />

– dégâts » : un équilibre pour le moins précaire qui doit<br />

concilier la satisfaction <strong>des</strong> amateurs cynégétiques avec<br />

celle <strong>des</strong> mon<strong>des</strong> agricole et forestier.<br />

En étant « bassement matérialiste », les fantaisies alimentaires<br />

et comportementales de nos Grands Animaux<br />

toutes espèces confondues représentent quelques 30 à 40<br />

millions d’euro par an, tirés directement du porte monnaie<br />

du chasseur, que ce soit au travers de son permis de chasser<br />

ou par le versement à un fond d’indemnisation comme<br />

c’est le cas en Alsace Moselle.<br />

Notre Grande Faune étant sauvage, elle se trouve exposée<br />

aux aléas de la météo pour son approvisionnement en<br />

nourriture qui conditionne très largement son comportement.<br />

<strong>Le</strong>s conditions météorologiques permettent ainsi de<br />

prédire les « années à dégâts » : une pousse <strong>des</strong> semis et<br />

une levée rapide <strong>des</strong> maïs limite la période « sensible »;<br />

A l’inverse, un printemps pluvieux et froid donne l’assurance<br />

de dégâts abondants. La période où le blé est « lait »,<br />

véritable délice pour connaisseurs, s’étale plus ou moins<br />

longuement entre mi juin et mi juillet. L’humidité favorise<br />

les dégâts de prés que les sangliers retournent toute l’année,<br />

avec un pic d’activité de août à mars, laissant derrière<br />

eux la vision désolante de multiples cratères ou de larges<br />

labours. La chaleur maintient en règle générale les animaux<br />

en forêt en « limitant la casse», à moins qu’ils ne<br />

trouvent agréable de se rafraîchir sous les systèmes d’irrigation<br />

lorsqu’ils existent (!)<br />

La responsabilité humaine :<br />

Tout plaisir ou passion a un coût, et il est toujours préférable<br />

d’avoir <strong>des</strong> moyens à la hauteur de ses aspirations.<br />

C’est ainsi que le chasseur Français endosse parfaitement<br />

son rôle d’acteur incontournable <strong>des</strong> problèmes d’environnement,<br />

puisqu’il prend à son compte et sur ses propres<br />

deniers les dérives d’une faune sauvage si chère à la<br />

communauté, dont il est désigné comme seul responsable.<br />

Il éponge, entre autres, les lour<strong>des</strong> conséquences <strong>des</strong> tempêtes<br />

dévastatrices telles que Lothar et Klaus, associées à<br />

l’explosion <strong>des</strong> populations dans les zones rendues inaccessibles<br />

à l’homme.<br />

S’il est établi que <strong>des</strong> actions de chasse malencontreuses<br />

peuvent amplement favoriser les dégâts, comme la <strong>des</strong>truction<br />

de la cellule matriarcale par le tir d’une laie en<br />

avril ou mai laissant les jeunes en errance se rabattre sur<br />

une nourriture facile, c’est la conjonctions de multiples<br />

autres facteurs humains qui conduit aux situations de crise<br />

que nous connaissons aujourd’hui. <strong>Le</strong> dérangement par<br />

<strong>des</strong> sorties non encadrées de VTT, motocross et autres engins<br />

motorisés en forêt ne favorisent pas la quiétude <strong>des</strong><br />

animaux. Sans revenir sur l’exploitation de parcelles de<br />

culture gigantesques et imprenables qui sont autant de délicieuses<br />

et tranquilles remises, ou les zones de forêt non<br />

entretenues et laissées en l’état qui offrent <strong>des</strong> couverts<br />

impénétrables où toute forme de chasse est illusoire.<br />

« ça dépend du temps »:<br />

Comment empêcher le gibier de sévir <br />

<strong>Le</strong>s causes <strong>des</strong> comportements alimentaires « déviant » du<br />

grand Gibier telles qu’énoncées plus haut, qu’il y ait ou<br />

non une forte densité, sont reconnues depuis longtemps.<br />

<strong>Le</strong>s ébauches de solutions pour y remédier également,<br />

bien que moins consensuelles et assez variées, vaste palette<br />

d’options allant du nourrissage démesuré à la solution «<br />

sans retour » qui ne peuvent satisfaire grand monde.<br />

La vérité se trouvant probablement entre les deux, modulable<br />

en fonction <strong>des</strong> régions et <strong>des</strong> biotopes, une parution<br />

très récente, « Prévenir les dégâts de sanglier et autres<br />

grands gibiers »*, vient apporter un éclairage raisonné,<br />

pratique et étayé sur la question.<br />

25<br />

<strong>Le</strong> ragot N° <strong>36</strong>


ON EN PARLE<br />

Bulletin de l’A. C. G. G. Y.<br />

autant dispenser d’un suivi au<br />

minimum bihebdomadaire<br />

pour s’assurer de l’efficacité<br />

du dispositif.<br />

Si les contrôles réguliers de<br />

la clôture sont trop contraignants,<br />

ou que celle-ci se révèle<br />

inadaptée en raison d’une<br />

trop forte densité d’animaux,<br />

il est possible d’avoir recours<br />

à du grillage lourd Ursus. Sa<br />

pose, en adéquation avec les<br />

effets recherchés, est là encore<br />

du ressort de spécialistes.<br />

L’avantage évident est sa longévité<br />

(une dizaine d’année),<br />

et le peu d’entretien qu’il demande.<br />

Un mot clé : la dissuasion<br />

Des moyens plus anecdotiques.<br />

<strong>Le</strong> principe de la dissuasion alimentaire (moins élégamment<br />

appelé « agrainage ») est simple: apporter le couvert,<br />

de préférence une bonne table, là où les animaux doivent<br />

se tenir. <strong>Le</strong> menu est à base de production végétale locale<br />

: maïs, betterave, avoine, orge, en dehors bien sûr<br />

de toute alimentation carnée pour <strong>des</strong> raisons sanitaires<br />

évidentes. L’agrainage linéaire sur de longues distances<br />

est largement préférable, car il contraint les animaux à «<br />

chercher » leur nourriture, ce qui les occupe pendant la<br />

nuit et leur permet de trouver au cours de leurs investigations,<br />

quelques compléments alimentaires tels que vers et<br />

souris. En période sensible, et s’il ne reste plus de maïs le<br />

matin, une augmentation <strong>des</strong> quantités dispersées associée<br />

à une tranquillité totale permettent véritablement de fixer<br />

les animaux, même si le maïs est en lait à proximité du<br />

massif forestier.<br />

Divers aménagements peuvent compléter efficacement le<br />

dispositif de dissuasion alimentaire, tels que <strong>des</strong> cultures à<br />

gibier qui créent <strong>des</strong> zones tampon entre la forêt et les cultures<br />

(les sangliers semblent raffoler du trèfle), ainsi que l’implantation<br />

d’arbres fruitiers à certains points du territoire.<br />

L’absence totale d’agrainage dans certaines zones signifie<br />

qu’il faudra supporter pendant quelques années de gros<br />

dégâts, puis l’anéantissement <strong>des</strong> populations par d’autres<br />

moyens que la chasse.<br />

Des moyens plus musclés.<br />

<strong>Le</strong>s clôtures électriques autour <strong>des</strong> zones à protéger se<br />

révèlent extrêmement efficaces, et garantissent une quasi<br />

absence de dégâts, sous réserve qu’elles soient bien sûr<br />

correctement posées, et simultanées à une démarche<br />

d’agrainage linéaire. <strong>Le</strong>ur hauteur, leur visibilité et l’intensité<br />

<strong>des</strong> chocs électriques sont une affaire de spécialistes.<br />

Des nouveautés telles qu’un paillage en plastique écologique<br />

disposé sous la clôture évite de désherber, sans pour<br />

<strong>Le</strong> ragot N° <strong>36</strong><br />

26<br />

La <strong>des</strong>cription de l’arsenal de dissuasion dont dispose le<br />

chasseur – gestionnaire aujourd’hui ne serait pas complète<br />

sans parler de moyens plus anecdotiques et à priori nettement<br />

moins efficaces, surtout s’ils sont utilisés seuls. <strong>Le</strong>s<br />

répulsifs olfactifs dérangent efficacement les animaux,<br />

mais leur effet supporte mal la pluie, ou simplement le<br />

temps qui passe: il faut renouveler l’opération tous les<br />

mois, s’il ne pleut pas.<br />

La dissuasion acoustique n’est guère pérenne non plus.<br />

Il faut en général quelques jours aux animaux pour comprendre<br />

que le bruit n’est associé à aucun danger. Tout au<br />

plus est-il un peu gênant, comme dans le cas <strong>des</strong> canons à<br />

gaz, où les animaux s’éclipsent avant les détonations pour<br />

revenir immédiatement ensuite…<br />

Et la chasse <br />

Sans parler de l’action de dissuasion « ultime » qu’est la<br />

battue administrative, une gestion réfléchie et raisonnable<br />

devrait permettre de réguler les populations en satisfaisant<br />

les chasseurs tout en respectant le travail du monde agricole<br />

et forestier. En période sensible, une priorité absolue<br />

doit être donnée à la quiétude <strong>des</strong> animaux.<br />

En matière de dégâts, le meilleur <strong>des</strong> moyens reste la prévention.<br />

Comme on l’a vu précédemment, c’est souvent la<br />

combinaison de plusieurs moyens de dissuasion qui se révèle<br />

la plus efficace. Ne faire que subir et vouloir réparer<br />

à posteriori coûtera de plus en plus cher, et isole le monde<br />

cynégétique dans une approche égocentrique et difficilement<br />

défendable.<br />

*« Prévenir les dégâts de sanglier et autres grands gibiers ».<br />

Pascal Perrotey-Dorridant, directeur du fonds départemental<br />

d’indemnisation <strong>des</strong> dégâts de sanglier du Bas-<br />

Rhin. Editions L’AME.


ARMURERIE DE MANTES<br />

M. Collin Pascal<br />

CHASSE - COUTELLERIE - REPARATION<br />

Entre 5% et 10 % de remise aux membres<br />

de l’association, sur présentation de la<br />

carte adhérent .<br />

52 rue Porte-aux-Saints - 78200 MANTES-LA-JOLIE<br />

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Ouvert de 9h à 12h et de 14 h 30 à 19 h<br />

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Ouverture du lundi au samedi<br />

8h30 - 12h30 / 14h00 - 19h00<br />

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Dessin : Blaise Prud’hom

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