Les Ã©tourneaux ont quittÃ© le centre-ville En dÃ©cembre 1905 ... - Laval

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DIVERS Pour leurs actions en faveur du tourisme, cinq Mayennais ont été médaillés le 19 novembre… Sous le regard enamouré de leur conjoint(e)… Les médaillés du tourisme 2005 Bernard Mottais Administrateur de l’Office depuis 20 ans, vice-président du bureau, Bernard Mottais peut également se prévaloir d’avoir créé un BTS Tourisme dans le lycée privé qu’il a longtemps dirigé, le Cours d’Avesnières. Médaille d’argent. Guy Lemercier Avec son Bistro de Paris, il attire à Laval plus de touristes que Gerbault, Paré et Rousseau réunis ! Grand chef modeste et sympathique, que Michelin honore tous les ans depuis 1983. Meilleur Ouvrier de France. Médaille d’argent. Les médaillés, leur conjoint(e) et les médailleurs… Martine Mariel Administratrice de l’Office depuis 20 ans, elle dirige, avec son maître queux de mari, le restaurant dans lequel sa maman, Henriette Natier, tint elle-même les fourneaux de 1958 à 1979, A La Bonne Auberge. Médaille de bronze. Bernard Genuist Administrateur de l’office depuis 20 ans, cet ancien employé de banque né à Laval a participé à la commission Budget-Finances et au groupe de travail sur le Tourisme Urbain au sein du conseil d’administration. Médaille de bronze. Christiane Picquet Mariée et mère de cinq enfants, la retraitée Christiane Picquet a exercé plusieurs métiers dont celui d’éclusière : aux écluses de Bootz et d’Avesnières (fin des années 80) et à celle de Cumont (entre 1990 et 2004). Médaille de bronze. Le point de vue des élus de l’opposition Agir pour l’emploi Avec la disparition de plus de 1000 emplois chez Flextronics, les Coutils, Géodis…, l’agglomération de Laval est confrontée à une saignée économique et une très grave crise sociale : c’est un drame pour celles et ceux qui se retrouvent au chômage. La signature d’un “contrat de site” doit être efficace pour ouvrir de nouvelles perspectives de développement économique dans le département, et pour mettre en place des solutions rapides et durables pour les salariés licenciés. L’Etat, le département, la région, la communauté d’agglomération mobilisent d’énormes sommes d’argent. Dans le même temps, le groupe Flextronics réalise des bénéfices, au profit de ses actionnaires, mais licencie, et apportera une très faible participation pour la revitalisation du bassin de Laval. Nous nous engageons en tant qu’élus : •à demander la participation de tous les acteurs locaux (en particulier les organisations de salariés) dans la mise en place et le suivi des actions engagées et des sommes utilisées. •à soutenir la création de pôles d’excellence, conjuguant recherche et développement, formation des salariés, pour préparer les emplois de demain dans l’agro-alimentaire, l’imprimerie, la plasturgie, l’environnement, les services publics et valoriser “des niches” à forte valeur ajoutée dans l’électronique. •mettre en œuvre une puissante politique de formation, pour faciliter les adaptations et reconversions professionnelles, et pour mettre au point une “garantie-formation”, de telle sorte qu’aucun demandeur d’emploi ne soit privé de formation faute de moyens financiers. Les salariés licenciés ont acquis de réelles compétences professionnelles : ne les gâchons pas ! Les élus de l’opposition municipale Pour connaître les permanences de l’élu de votre quartier ou prendre rendez-vous : Bureau de l’opposition - 10, rue de Strasbourg 02 43 59 25 95 Guillaume Garot, Janine Salbert, Loïc Bedouet, Françoise Marchand, Jacques Poirier, Rémy Simon, Nicole Peu, Georges Minzière, Yan Kiessling 14 Laval infos
Les élus au charbon ! André Troadec et l’école Eugène Hairy II (suite et fin) Rue de Clermont, entre le cabinet d’orthodontiste et l’IUFM, une nouvelle école flambant neuve a été inaugurée le 5 novembre, Eugène Hairy II. Troisième grande opération de rénovation scolaire menée par la Ville depuis 1995 (après Jacques Prévert et Jules Verne), le transfert de cette école naguère installée rue du Cardinal-Suhard, est le résultat d’une longue concertation orchestrée par André Troadec, l’adjoint au maire chargé de l’Enseignement. Dans son discours, André Troadec a évoqué l’historique du transfert d’Eugène Hairy… Le transfert « Nous inaugurons ce jour la partie visible de l’école Eugène Hairy, mais permettez que je vous résume l’historique de la partie cachée… » Dans son allocution, l’adjoint au maire à l’enseignement est revenu avec force détails sur les grandes dates qui ont jalonné l’histoire du transfert de l’école Eugène Hairy. Un transfert qui n’était pas envisagé au départ : « En 1997 quand j’ouvre ce dossier, je constate qu’il est en attente de solutions depuis au moins 5 ans. » Le problème principal de l’école, c’est le manque de place, qu’on ne peut hélas résoudre sur le site du Cardinal-Suhard... «Les premières réunions de concertation étaient un peu tendues, se souvient André Troadec, jusqu’au jour où le maire me demande, c’était en 1999, d’étudier le transfert de l’école sur le site de l’IUFM », lequel, à l’époque (c’est vieux tout ça !), devait déménager sur le site de la Maillarderie… L’impasse Bien acceptée par les parents d’élèves et enseignants concernés, cette option déménagement (« On va mettre des roues sous votre école et la déplacer») manque néanmoins de tomber dans les oubliettes six mois après sa naissance : contrairement à ce qui avait été prévu, le transfert de l’IUFM est annulé pour raisons budgétaires… La Ville ayant pu acheter, rue de Nantes, une maison dont le jardin permet l’accès à celui de l’IUFM, André Troadec demeure persuadé qu’il « peut être possible d’intégrer l’école sur le site ». Il envisage alors des négociations avec l’IUFM, auquel il demande de céder à la ville « moyennant quelques aménagements », une partie de ses bâtiments tout en restant sur place. Hélas… les négociations échouent… Et notre adjoint au maire se voit contraint de revenir à la solution la moins agréable : Eugène Hairy à vie rue du Cardinal Suhard… La victoire Mais après la pluie le beau temps (comme aurait dit la comtesse de Ségur, née Rostopchine, si elle avait dû raconter l’histoire de l’école Eugène Hairy) : voici que la Ville entre en possession d’une seconde maison avec jardin jouxtant l’IUFM («la maison Dinety »). Et qu’elle est en mesure d’acheter au Conseil général un terrain de 1 000 m 2 sur le site de ce même IUFM. Dès lors – et pour de bon cette fois ! – le transfert de l’école Eugène Hairy est possible. Ainsi que son installation dans un bâtiment neuf… Dans cette affaire, on peut écrire qu’une fois encore, après celles concernant la rénovation de Jacques Prévert et la naissance de Jules Verne, André Troadec a réussi une opération délicate : « Aboutir à une solution satisfaisant toutes les parties en présence : l’Education nationale et l’IUFM, les parents d’élèves et les enseignants d’Eugène Hairy, la Ville et l’architecte. » Une réussite Commencés en mars 2004, achevés en juin dernier, les travaux ont coûté 12 millions de francs. Comme prévu, ils ont donné naissance à deux beaux bâtiments 100 % aux normes 2005. Visible de la rue de Clermont, le premier accueille, sur deux étages, les cinq classes, une salle polyvalente de Au micro de leur directrice Colette Bidan (qui a participé à toutes les étapes du transfert de “son” école), plusieurs élèves ont vanté Eugène Hairy II… 100 m 2 , un atelier informatique, une bibliothèque et les autres lieux nécessaires aux enseignants, au secrétariat et à l’accueil des élèves. Situé du côté de la petite cour de Pauline Kergomard, le second bâtiment est réservé au restaurant scolaire. Etrennés en septembre, ils plaisent beaucoup à leurs utilisateurs et en particulier aux écoliers, qui les ont vantés au micro le 5novembre : « Les classes sont très jolies. » « Les sanitaires sont agréables et bien éclairés. » « La salle polyvalente est grande. » « La façade est belle. » Etc. La vérité sortant de la bouche des enfants, André Troadec peut être de chez satisfait… ■ Laval infos 15
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