Les étourneaux ont quitté le centre-ville En décembre 1905 ... - Laval

Conférences de l’Orpal
de 14 h 30 à 16 h
24, rue Mazagran
Mercredi 14 décembre
Quand une monnaie raconte
un empire : la numismatique romaine
Stéphane Hiland
Jeudi 15 décembre
L’année 1962 en Mayenne
et l’arrivée des rapatriés
Michel Dloussky
Clair Obscur
H.-C. Andersen
Un sacré conteur
Pour fêter le centenaire de la mort de
Hans Christian Andersen, un spectacle
a été programmé le 20 décembre, à
18 h, à la bibliothèque. Entrée
gratuite. Baptisé Clair Obscur, il s’agit
de “Théâtre conté avec des silhouettes
découpées en papier”… L’artiste se
nomme Hélène Philippe et son spectacle
réjouit autant les adultes que les
enfants (à partir de 11 ans).
Villes Internet
Laval garde ses @@@
En 2004, Laval se voyait attribuer
trois @@@ par le “jury des villes
internet” (constitué, entre autres, par
trois ministères : Ville, Culture, Affaires
étrangères). De portée nationale, cette
distinction venait récompenser les
actions municipales en faveur du
ouèbe : création d’un cyber espace
(dans la galerie Saint-Louis), mise en
place d’un module de formation, création
d’un nouveau site internet
(www.mairie-laval.fr)… Récemment,
le même jury a de nouveau salué notre
cité en lui maintenant ses trois @@@.
Un seul regret : si cette attribution
avait eu lieu après la naissance du site
des Musées, nous aurions peut-être
récolté un @ de plus…
En décembre à la Caisse d’Epargne
Lerivrain nous offre des bouquets de visages
En ce dernier mois de l’an 2005, le
slogan de la célèbre banque du
quai Gambetta n’est plus : Là où
est l’écureuil… mais : Là où est
Lerivrain ! Enfin… là où sont
quelques œuvres, une vingtaine,
de ce sculpteur qui a choisi de nous
présenter des bouquets de…
visages (et non de fleurs ou… de
chaînes numériques !). « Mon but
est de montrer que chaque visage peut
revêtir plusieurs expressions »,
indique Robert Lerivrain. Le résultat
est réussi : on apprécie de
contempler chacune des faces
humaines sculptées de façon à
représenter qui la colère, qui la
joie, qui la crainte, qui le désir, qui
la peur… Des faces humaines qui
ont aussi inspiré le critique lavallois
Claude-Jean Launay :
« Surprenante floraison humaine surgie de notre intime variété d’expressions possibles, successives ou simultanées, écrit le mari
de Josépha. Elle s’érige sur la tige fragile mais enracinée dans la substance tellurique, condition originelle des âmes qui
aspirent à la parole et à notre écoute. »
Une poétesse a reçu la médaille de la Ville
Comme George Sand, Sylvie
Forveille-Nugue « assimile l’écriture
à la vie de tous les jours », ce
qui veut dire que notre
Lavalloise, qui travaille au
Tribunal de Grande Instance,
poétise au quotidien. «De la poésie
libre, spontanée », car Sylvie
avoue ne « pas pouvoir s’enfermer
dans une discipline » (les rimes par
exemple, qui firent tant pour la
gloire – et la reconnaissance – des
grands poètes classiques du
temps jadis). «L’important est de
faire ce qu’on ressent, d’être sincère…»,
poursuit l’artiste.
Des expressions
terriblement humaines
Sylvie Nugue a publié
10 recueils en 10 ans.
Laquelle, bien sûr, ne publie pas l’intégralité de sa production, seulement ce qu’elle «trouve le plus réussi ».
Et les réussites ne manquent pas : dix recueils en dix ans ! Tous publiés à compte d’auteur, dans la collection
Poésie sauvée « qu’on trouve chez Siloë ». « Pour se faire connaître », Sylvie adresse aussi ses œuvres aux
innombrables jurys de poésie situés aux quatre coins du pays. Lesquels goûtent fort le style Nugue (son nom
de plume et celui de sa mère). «J’ai reçu environ 150 récompenses dont une vingtaine de prestigieuses, comme la
médaille d’argent de l’Académie des Lettres d’Arras… »
Dernière en date, la médaille de la Ville lui a été remise le 13 octobre par l’adjointe à la Culture.
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