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Les étourneaux ont quitté le centre-ville En décembre 1905 ... - Laval

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L V L infos<br />

MENSUEL D’INFORMATIONS DE LA VILLE DE LAVAL N°108 DECEMBRE 2005 / 1e<br />

V<br />

V<br />

Joyeux Noël<br />

ÉVÉNEMENT<br />

<strong>Les</strong> étourneaux <strong>ont</strong><br />

quitté <strong>le</strong> <strong>centre</strong>-vil<strong>le</strong><br />

C’ÉTAIT LAVAL…<br />

<strong>En</strong> décembre <strong>1905</strong><br />

EMPLOI<br />

Le groupe Gruau va<br />

recruter 40 personnes<br />

à tous !


DECEMBRE 2005<br />

S O M M A I R E<br />

Dans la série Plus y’a de radars et plus y’a de sous à entrer<br />

dans <strong>le</strong>s caisses de l’Etat, signalons l’installation d’une<br />

boîte grise qu’il est sage d’avoir repérée quand on circu<strong>le</strong><br />

avenue de Chanzy…<br />

4<br />

Evénements<br />

<strong>Les</strong> étourneaux<br />

Yoya<br />

8<br />

«Ala Une »<br />

15<br />

<strong>Les</strong> élus<br />

au charbon !<br />

André Troadec et<br />

Située à Grenoux, à deux pas de l’église, la rue Michel-<br />

Knindick a été inaugurée en présence de nombreux Jeunes<br />

Chambres et, bien sûr, des cinq femmes ayant <strong>le</strong> plus<br />

compté dans la vie du fondateur de la JCE à <strong>Laval</strong>…<br />

nous <strong>ont</strong> quittés<br />

Le groupe Gruau va<br />

recruter 40 personnes<br />

Estel<strong>le</strong> Rocher<br />

Lollipop Tattoo<br />

Eugène Hairy II<br />

16<br />

Dossier<br />

Lees festivités de<br />

Une fresque<br />

et Hot piercing<br />

Mise au point<br />

Noël et du Nouvel An<br />

19<br />

International<br />

qui plaît beaucoup<br />

Trois élèves de l’ESIEA<br />

Le 7 janvier, à la sal<strong>le</strong> po, de 14 h à 18 h, <strong>le</strong> Bureau<br />

Information Jeunesse organise un forum nommé Charivari<br />

et consacré aux jobs d’été, séjours à l’étranger et initiatives<br />

jeunes. Trente partenaires ser<strong>ont</strong> présents d<strong>ont</strong> un<br />

groupe musical qui clôturera ce rendez-vous par un<br />

concert…<br />

Avis à ceux qui <strong>ont</strong> <strong>le</strong>s moyens de s’offrir un hôtel particulier<br />

: celui du 34, rue du Cardinal-Suhard, qui accueillit<br />

naguère la cantine et la bibliothèque de l’éco<strong>le</strong> Eugène<br />

Hairy, sera mis en vente par la Vil<strong>le</strong> début 2006. Autre vente<br />

attendue : cel<strong>le</strong> du bâtiment d’à côté (n° 24) qui, lui, abritait<br />

<strong>le</strong>s classes de cette même éco<strong>le</strong>…<br />

Service Foncier : 02 43 49 45 08.<br />

Rejoignez la banda<br />

de Saint-Nicolas !<br />

Un beau manège<br />

dans <strong>le</strong> <strong>centre</strong>-vil<strong>le</strong><br />

LAVAL<br />

infos<br />

10, place Saint-Tugal<br />

10<br />

11<br />

C’est bon<br />

pour la culture !<br />

Le site internet<br />

des musées de <strong>Laval</strong><br />

<strong>Laval</strong>-infos mensuel d’informations édité par la<br />

Vil<strong>le</strong> de <strong>Laval</strong>. Directeur de publication : Catherine<br />

Fayal. Comité de rédaction : Catherine Fayal,<br />

Arnaud Derrien, Stéphane Butny. Rédacteur (en<br />

chef) : Jean-Christophe Gruau. Photos : Jacques<br />

Lugue, Laurent Ory. Photo de une : Jacques Lugue. Mise en page, photogravure<br />

: IME Baume-<strong>le</strong>s-Dames. Impression : Publigraphic <strong>Laval</strong> 02 43 02 93 35.<br />

Distribution : La Poste. ISSN : 1274-7003. Dépôt légal : déc. 95. <strong>Laval</strong>-infos -<br />

Vil<strong>le</strong> de <strong>Laval</strong> - Direction de la Communication - BP 1327 - 53013 <strong>Laval</strong> Cedex.<br />

Tél. (rédaction) 06 84 77 63 70 et (administration) 02 43 49 43 81. Tirage :<br />

31 000 exemplaires.<br />

reviennent du Japon<br />

20<br />

C’était <strong>Laval</strong><br />

Décembre <strong>1905</strong> et<br />

la loi de séparation…<br />

22<br />

Temps libre<br />

Un mammouth au<br />

Musée des Sciences


E D I T O<br />

Joyeuses fêtes<br />

Avec la fin de l’année,<br />

<strong>Laval</strong> s’illumine et se<br />

transforme, pour notre<br />

plus grand plaisir, en<br />

une vil<strong>le</strong> aux mil<strong>le</strong><br />

cou<strong>le</strong>urs. Illuminations,<br />

marché de noël, crèche,<br />

patinoire… rythment<br />

la fin de l’année d’une<br />

vil<strong>le</strong> que des visiteurs,<br />

toujours aussi<br />

nombreux, viennent<br />

admirer.<br />

Mais si Noël est pour<br />

beaucoup un moment<br />

joyeux, nous ne devons<br />

pas oublier cel<strong>le</strong>s et<br />

ceux qui connaissent<br />

des moments diffici<strong>le</strong>s…<br />

A ceux-là, je profite de<br />

ce temps de Noël pour<br />

<strong>le</strong>ur adresser un<br />

message d’espoir et<br />

<strong>le</strong>ur rappe<strong>le</strong>r que la<br />

vil<strong>le</strong> de <strong>Laval</strong>, avec ses<br />

élus et ses différents<br />

services, est là, tout au<br />

long de l’année, pour<br />

<strong>le</strong>s aider et <strong>le</strong>s<br />

soutenir.<br />

<strong>En</strong> conclusion,<br />

je vous souhaite<br />

à toutes et à tous<br />

de passer<br />

d’excel<strong>le</strong>ntes<br />

fêtes de Noël 2005 !


ÉVÉNEMENT<br />

EVENEMENT<br />

Cela devenait une plaie pour <strong>le</strong>s riverains et <strong>le</strong>s<br />

commerçants de l’allée de la Résistance :<br />

40 000 étourneaux avaient pris <strong>le</strong>urs quartiers<br />

d’automne dans <strong>le</strong>s arbres du secteur ! Chargée<br />

de rég<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s problèmes occasionnés par cette<br />

invasion fort pénib<strong>le</strong> (la fiente d’étourneaux,<br />

bonjour <strong>le</strong>s dégâts sur <strong>le</strong>s sols et <strong>le</strong>s voitures !),<br />

la Vil<strong>le</strong> a procédé à un “effarouchement”<br />

début novembre. Conduite par un adjoint au<br />

maire déterminé, l’écologiste Félix Houdbine,<br />

l’opération Sus aux étourneaux a atteint son<br />

but : <strong>le</strong>s zoziaux <strong>ont</strong> déménagé !<br />

JCG<br />

Pan !<br />

Bonne nouvel<strong>le</strong> :<br />

Effarouchés,<br />

nos étourneaux<br />

<strong>ont</strong> quitté <strong>le</strong> <strong>centre</strong>-vil<strong>le</strong> !<br />

Une invasion aujourd’hui oubliée…<br />

Le problème<br />

Depuis trois, quatre ans, dès la fin de<br />

l’été, des milliers d’étourneaux <strong>ont</strong><br />

pris l’habitude de venir dormir dans<br />

<strong>le</strong>s arbres du cours de la Résistance.<br />

Pourquoi là Parce que cette allée est<br />

bien éclairée et à l’abri du vent….<br />

Félix Houdbine : «Le problème avec <strong>le</strong>s<br />

étourneaux, c’est qu’ils vivent en groupe, ne<br />

s’éparpil<strong>le</strong>nt pas et aiment être <strong>le</strong> plus serré<br />

possib<strong>le</strong> <strong>le</strong>s uns <strong>le</strong>s autres. » Résultat :<br />

<strong>le</strong>ur nombre impressionnant (la colonie<br />

lavalloise était estimée à<br />

40 000 volati<strong>le</strong>s !) provoque des<br />

dégâts importants. Non sur <strong>le</strong>s tympans<br />

des riverains (<strong>le</strong>s gazouillis de ces<br />

zoziaux est musique agréab<strong>le</strong>). Mais<br />

sur <strong>le</strong>s voitures en stationnement et <strong>le</strong>s<br />

trottoirs très fréquentés par <strong>le</strong>s passants,<br />

rapport aux kilos de fiente qui<br />

p<strong>le</strong>uvent comme à Gravelotte. « Pour<br />

nettoyer <strong>le</strong> sol, il faut, tous <strong>le</strong>s matins, pendant<br />

deux heures, pas moins de huit agents<br />

du service propreté de la Vil<strong>le</strong> ! », poursuit<br />

l’adjoint au maire.<br />

Que faire <br />

<strong>Les</strong> plaintes de riverains et de commerçants<br />

s’accumulant sur <strong>le</strong> bureau de<br />

Félix Houdbine, icelui décide de<br />

prendre <strong>le</strong> taureau par <strong>le</strong>s cornes (ou, si<br />

l’on préfère, <strong>le</strong>s oiseaux par <strong>le</strong>s plumes).<br />

Le hic, c’est que la chasse aux étourneaux<br />

est un art diffici<strong>le</strong>, qu’aucune<br />

commune n’a réussi à maîtriser. « Il a<br />

fallu enquêter, notamment sur internet, et<br />

col<strong>le</strong>cter, à droite et à gauche, des techniques<br />

pouvant être efficaces ! » L’adjoint s’est<br />

éga<strong>le</strong>ment rapproché de la Fédération<br />

Départementa<strong>le</strong> des Groupements de<br />

Défense c<strong>ont</strong>re <strong>le</strong>s Organismes Nuisib<strong>le</strong>s<br />

présidée par M. de Guerdavid. Il<br />

a aussi reçu des sociétés capab<strong>le</strong>s d’effaroucher,<br />

en particulier <strong>le</strong>s fauconniers.<br />

Mais là encore, il a fallu déchanter !<br />

Dans <strong>le</strong>s vil<strong>le</strong>s où l’expérience a été<br />

tentée, <strong>le</strong> faucon a dû jeter l’éponge dès<br />

<strong>le</strong> <strong>le</strong>ndemain de sa première journée de<br />

travail : <strong>le</strong>s étourneaux l’avaient tous<br />

pris en chasse…<br />

A l’attaque !<br />

Tout en poursuivant ses recherches,<br />

Félix décide de faire élaguer <strong>le</strong>s arbres<br />

de l’allée de la Résistance, « un élagage<br />

sur mesure afin que <strong>le</strong>s étourneaux aient des<br />

difficultés à se positionner ». Puis, après<br />

avoir fait la synthèse des infos col<strong>le</strong>ctées<br />

sur <strong>le</strong> sujet, il met au point avec<br />

Yves Cuvelier, « agissant au titre de spécialiste<br />

de la fourrière anima<strong>le</strong> » et l’é<strong>le</strong>ctricien<br />

Georges Rousset, un plan d’attaque<br />

baptisé Sus aux étourneaux !<br />

Lequel est mené <strong>le</strong>s mercredi 2, jeudi<br />

3 et vendredi 4 novembre, de 18 h à<br />

20 h. Autour de Félix Houbdine, une<br />

dizaine de professionnels interviennent,<br />

« tous très motivés » : des policiers<br />

municipaux (« pour assurer la déviation<br />

de circulation »), des agents du service<br />

propreté, de la voirie, de l’éclairage<br />

public… Agissant dans l’obscurité<br />

(l’éclairage public a été éteint), ils utilisent<br />

des tirs fusées, des pisto<strong>le</strong>ts à<br />

pétards, des sonos, un bâton laser…<br />

Victoire !<br />

Le premier soir, <strong>le</strong>s oiseaux s<strong>ont</strong> partis<br />

se réfugier un peu partout dans <strong>le</strong><br />

<strong>centre</strong>-vil<strong>le</strong> poursuivis par quatre pisto<strong>le</strong>ts…<br />

Le <strong>le</strong>ndemain, tous s<strong>ont</strong> revenus<br />

pour recevoir… <strong>le</strong> même accueil<br />

pétaradant. «Mais cette fois, il n’y<br />

avait plus que deux ou trois nichoirs<br />

sur la vil<strong>le</strong>. » <strong>Les</strong>quels furent “attaqués”<br />

avec trois pisto<strong>le</strong>ts en plus. Le<br />

troisième soir, <strong>le</strong>s étourneaux avaient<br />

tous disparus… Mais certains avaient<br />

émigré dans d’autres quartiers d’où<br />

<strong>le</strong>s chassèrent la fine équipe des<br />

étourneauphobes. Prudent, l’adjoint<br />

souhaita qu’une veil<strong>le</strong> fût effectuée<br />

<strong>le</strong>s soirs suivants… Si aujourd’hui, la<br />

victoire est au rendez-vous, Félix<br />

Houdbine reste néanmoins modeste :<br />

« Je n’ai rien inventé, seu<strong>le</strong>ment combiné<br />

quelques techniques. » <strong>En</strong>fin,<br />

une chose est sûre, rassurante :<br />

«Quand ils reviendr<strong>ont</strong> l’an prochain,<br />

au moins saura-t-on comment <strong>le</strong>s<br />

chasser avec efficacité… » ■<br />

Si, dans cette chasse aux étourneaux,<br />

toute l’équipe des “effaroucheurs” est à<br />

féliciter, <strong>le</strong> tireur Cuvelier (pétard vers <strong>le</strong><br />

ciel) mérite une mention spécia<strong>le</strong> …<br />

… « Sans lui et sa grande expérience<br />

des animaux, on n’y serait sans<br />

doute pas parvenu… », indique<br />

Félix Houbdine (photo, au <strong>centre</strong>).<br />

Trois effaroucheurs<br />

4<br />

<strong>Laval</strong> infos


Suite à un nouveau gros marché<br />

<strong>En</strong> 2006 Gruau va recruter 40 personnes !<br />

Le carrossier Gruau vient<br />

de décrocher un important<br />

marché pour <strong>le</strong> compte<br />

des constructeurs<br />

Peugeot, Citroën et Fiat :<br />

78 000 véhicu<strong>le</strong>s utilitaires<br />

d’un tout nouveau<br />

modè<strong>le</strong> (encore top<br />

secret !) à transformer<br />

entre 2007 et 2016 sur <strong>le</strong><br />

site de <strong>Laval</strong>. Résultat :<br />

40 postes à créer. A<br />

compter d’avril 2006…<br />

10 ans !<br />

Ce marché à long terme – 10 ans, <strong>le</strong><br />

pied pour un chef d’entreprise ! – a<br />

été obtenu dans <strong>le</strong> cadre d’un appel<br />

d’offres lancé il y a deux ans auprès<br />

de nombreux carrossiers européens<br />

(italiens, al<strong>le</strong>mands et français). La<br />

transformation réalisée par Gruau<br />

sera effectuée sur un tout nouveau<br />

modè<strong>le</strong> PSA-Fiat qui sera présenté<br />

publiquement dans quelques mois<br />

par ses constructeurs. La sortie des<br />

premiers véhicu<strong>le</strong>s est prévue fin<br />

2006, sur la base de 40 véhicu<strong>le</strong>s par<br />

jour pour un c<strong>ont</strong>rat global de<br />

78 000 unités.<br />

<strong>Laval</strong> !<br />

Ce nouveau marché est une bonne<br />

nouvel<strong>le</strong>, car il sera réalisé sur <strong>le</strong> site<br />

de <strong>Laval</strong>. Et non sur un site proche<br />

de celui des constructeurs ! « Nous<br />

devons cette solution mayennaise à la<br />

compétitivité de notre site lavallois »,<br />

indique Patrick Gruau. Une compétitivité<br />

qui s’appuie sur une expérience<br />

reconnue du carrossier dans la<br />

réalisation de petites séries pour<br />

d’autres constructeurs (Renault :<br />

rallongement de Kangoo…), sa<br />

“capacité industriel<strong>le</strong> f<strong>le</strong>xib<strong>le</strong> et évolutive”,<br />

ses ressources en recherche<br />

et développement…<br />

Ce bâtiment en construction<br />

accueil<strong>le</strong>ra prochainement<br />

40 emplois supplémentaires.<br />

Travaux !<br />

Pour ce marché, un bâtiment de<br />

5 000 m 2 est en construction. « C’est<br />

pourquoi nous communiquons maintenant,<br />

confesse Patrick Gruau : <strong>le</strong>s gens<br />

qui passent près de chez nous se posent des<br />

questions... » Autres transformations<br />

en cours : en lien direct avec la<br />

rocade et l’autoroute, Gruau fait<br />

construire de nouvel<strong>le</strong>s voies d’accès<br />

et de nouveaux parkings de stockage.<br />

Plus fonctionnel<strong>le</strong>, plus verte,<br />

plus aérée… la future configuration<br />

du site ne manquera pas de réjouir<br />

<strong>le</strong>s 400 collaborateurs de Gruau<br />

<strong>Laval</strong>… ■<br />

<strong>Laval</strong>, une vil<strong>le</strong> où il<br />

fait bon entreprendre !<br />

Dans son palmarès des vil<strong>le</strong>s <strong>le</strong>s<br />

plus attractives pour <strong>le</strong>s sociétés,<br />

<strong>le</strong> magazine L’<strong>En</strong>treprise de<br />

novembre dernier à classé notre<br />

cité en tête de cel<strong>le</strong>s ayant entre<br />

70 000 à 100 000 habitants.<br />

Preuve que malgré <strong>le</strong>s difficultés<br />

actuel<strong>le</strong>s, des raisons de garder<br />

<strong>le</strong> moral existent. Surtout dans la<br />

high tech…<br />

Diversité<br />

Dans son artic<strong>le</strong>, Olivia Bassi vante la<br />

diversité des entreprises présentes dans<br />

l’agglomération. L’une de nos forces,<br />

dixit François d’Aubert : « Quand un secteur<br />

comme l’é<strong>le</strong>ctronique souffre, notre<br />

économie tient <strong>le</strong> coup. » « Tranquil<strong>le</strong><br />

vil<strong>le</strong> de province, poursuit Olivia Bassi,<br />

<strong>Laval</strong> sort peu à peu de l’anonymat pour<br />

gagner ses galons de capita<strong>le</strong> européenne<br />

de l’image de synthèse. » Et de<br />

vanter cette niche high tech qui a créé<br />

une centaine d’emplois (pour l’instant)<br />

en attirant des spécialistes de la réalité<br />

virtuel<strong>le</strong> (Haption, Animazoo…) et a permis<br />

l’éclosion de start up (Nautilus…).<br />

Sans oublier la “plate-forme technologique”<br />

de l’ingéniérium déjà utilisée par<br />

DCN, Renault, Gruau et Tha<strong>le</strong>s pour<br />

“valider des projets professionnels” on<br />

ne peut plus pointus…<br />

Parlons sous !<br />

L’investissement global de Gruau<br />

pour cette nouvel<strong>le</strong> production est<br />

de 7,5 M€ intégrant, d’une part, des<br />

investissements capacitaires et<br />

spécifiques (4 M€) et, d’autre part,<br />

des investissements immobiliers<br />

(3,5 M€) d<strong>ont</strong> une partie est portée<br />

par la SACOLA.<br />

Ces 40 nouveaux postes v<strong>ont</strong> s’ajouter<br />

aux 100 créés par Mann + Hummel…<br />

Un carrossier qui termine<br />

2005 en beauté…<br />

Plus de 11 M€<br />

pour l’emploi !<br />

L’emploi a été <strong>le</strong> grand sujet du<br />

conseil municipal du 25 novembre.<br />

Après avoir mentionné la cellu<strong>le</strong><br />

mise en place à la préfecture sur<br />

la filière é<strong>le</strong>ctronique, François<br />

d’Aubert a évoqué <strong>le</strong>s engagements<br />

de l’Etat et des col<strong>le</strong>ctivités<br />

loca<strong>le</strong>s via un “c<strong>ont</strong>rat de site”<br />

chargé de “revitaliser” <strong>le</strong> “bassin<br />

d’emplois” lavallois dans <strong>le</strong>s trois<br />

ans à venir. Totalisant 11,6 M€, <strong>le</strong>s<br />

subventions pour ce “c<strong>ont</strong>rat de<br />

site” viendr<strong>ont</strong> de l’Etat (2,5 M€<br />

– Fonds National Aménagement du<br />

Territoire – et 1,5 M€ – crédits<br />

déconcentrés), du Conseil Général<br />

(2 M€), du Conseil Régional (2M€)<br />

et de <strong>Laval</strong> Agglomération (3,6M€).<br />

Fort d’une solide expérience en la<br />

matière, <strong>le</strong> maire de <strong>Laval</strong> a rappelé<br />

sa détermination à faire venir chez<br />

nous de nouvel<strong>le</strong>s entreprises. A<br />

cet égard, gageons que sa récente<br />

nomination au poste d’ambassadeur<br />

du projet ITER nous réservera<br />

quelques bonnes surprises…<br />

High Tech<br />

L’artic<strong>le</strong> explique aussi que <strong>Laval</strong> veut<br />

“initier <strong>le</strong> grand public” à la réalité virtuel<strong>le</strong><br />

en ouvrant “un parc de loisirs de<br />

28 ha” capab<strong>le</strong> d’attirer “50 000 visiteurs<br />

par an”. Autre ambition, “<strong>Laval</strong><br />

entend tirer profit des pô<strong>le</strong>s de compétitivité<br />

images et réseaux et ensemb<strong>le</strong>s<br />

métalliques et composites comp<strong>le</strong>xes.<br />

Pour ce dernier, l’agglo mettra en chantier<br />

début 2006 un <strong>centre</strong> européen de<br />

matériaux composites avancés pour <strong>le</strong>s<br />

transports… “<strong>En</strong>fin, l’artic<strong>le</strong> s’achève<br />

sur “la qualité de la main-d’œuvre qui a<br />

convaincu l’équipementier al<strong>le</strong>mand<br />

Mann + Hummel “de regrouper à Louverné<br />

ses activités plutôt que de délocaliser<br />

sa production en République<br />

tchèque”. Un chiffre est éga<strong>le</strong>ment<br />

vanté : 13,9 %, celui de la taxe professionnel<strong>le</strong>,<br />

“l’un des plus bas des<br />

94 vil<strong>le</strong>s passées à la loupe…”.<br />

<strong>Laval</strong> infos 5


ÉVÉNEMENT<br />

EVENEMENTS<br />

Quand la société Nautilus<br />

recrée <strong>le</strong> Palais de l’Industrie<br />

Avant la sal<strong>le</strong> polyva<strong>le</strong>nte, ce palais<br />

fut place de Hercé de 1901 à 1976.<br />

Chaque année désormais, l’entreprise de<br />

réalité virtuel<strong>le</strong> Nautilus offrira aux <strong>Laval</strong>lois<br />

la reconstitution, en images de synthèse, d’un<br />

ancien bâtiment de la vil<strong>le</strong>. Un bâtiment qui<br />

eut son heure de gloire et son utilité avant de<br />

disparaître un beau jour à grands coups de<br />

pel<strong>le</strong>teuses…<br />

Le Palais de l’Industrie, par exemp<strong>le</strong>.<br />

Premier cadeau<br />

«Cette idée de “cadeau historique” à offrir aux <strong>Laval</strong>lois a germé lors des<br />

Journées du Patrimoine où notre 1 re réalisation, <strong>Laval</strong> en 1750, a eu un grand<br />

succès », indique <strong>le</strong> patron de Nautilus, Pascal Sultan. Choisi pour être <strong>le</strong><br />

premier cadeau de Nautilus, <strong>le</strong> Palais de l’Industrie a été détruit en 1976.<br />

De ce fait, il est encore bien présent dans la mémoire d’innombrab<strong>le</strong>s<br />

<strong>Laval</strong>lois qui l’<strong>ont</strong> fréquenté en masse pour applaudir <strong>le</strong>s meil<strong>le</strong>urs boxeurs<br />

des Trente Glorieuses, fréquenter la “foire-expo” ou assister à des kermesses<br />

ou autres réunions politiques… Actuel<strong>le</strong>ment en cours de finition… dans<br />

l’ordinateur de Sébastien Mes<strong>le</strong>t, il apparaîtra dans <strong>le</strong> film que la Vil<strong>le</strong><br />

présentera lors des cérémonies de vœux qui se tiendr<strong>ont</strong>, en janvier<br />

prochain, au Palais de l’Industrie, pardon à la sal<strong>le</strong> polyva<strong>le</strong>nte…<br />

Des mosaïques !<br />

Pour reconstituer <strong>le</strong> Palais, Sébastien Mes<strong>le</strong>t a joué à l’historien. Il a<br />

consulté nombre de plans, photos, dessins, maquettes, cartes posta<strong>le</strong>s…<br />

que lui <strong>ont</strong> fourni <strong>le</strong>s archives municipa<strong>le</strong>s et des col<strong>le</strong>ctionneurs privés.<br />

«Quelqu’un m’a même apporté des morceaux de mosaïque de ce même palais, ce qui<br />

m’a permis de retrouver des cou<strong>le</strong>urs ne<br />

figurant sur aucun document. » Bref,<br />

cette reconstitution réjouit autant<br />

son concepteur que ceux qui se<br />

souviennent. Vivement 2006 qu’on<br />

puisse, nous aussi, profiter de ce<br />

cadeau qui sera suivi de beaucoup<br />

d’autres. Et l’an prochain, cher<br />

Pascal Sultan, quel bâtiment Nautilus<br />

a-t-il prévu de reconstituer <br />

«Plusieurs idées s<strong>ont</strong> dans nos cartons,<br />

mais nous consulterons <strong>le</strong>s <strong>Laval</strong>lois<br />

prochainement pour savoir <strong>le</strong>quel ils<br />

Seb Mes<strong>le</strong>t<br />

préfèrent ». A suivre…<br />

Se redire “oui” et “oui”<br />

65 ans après…<br />

Ils l’<strong>ont</strong> déjà dit une première fois <strong>le</strong> 11 novembre 1940. Et une deuxième,<br />

60 ans plus tard, <strong>le</strong> 11 novembre 2000. Cinq ans après, <strong>le</strong> 11 novembre<br />

dernier, <strong>le</strong>s anciens fromagers des hal<strong>le</strong>s et de la préfecture, Marcel et Solange<br />

Hucheloup, l’<strong>ont</strong> redit dans la sal<strong>le</strong> des mariages de l’hôtel de vil<strong>le</strong> : OUI et<br />

OUI. Sans hésitation, et avec une émotion encore plus vive que <strong>le</strong>s fois<br />

précédentes... <strong>En</strong> présence de François d’Aubert, de <strong>le</strong>ur (grande) fil<strong>le</strong> unique<br />

et conseillère municipa<strong>le</strong>, Geneviève Paquet, de son mari Christian et de <strong>le</strong>urs<br />

deux petits-enfants, Pascal et Clara. A l’heure où <strong>le</strong>s coup<strong>le</strong>s <strong>ont</strong> un sérieux<br />

problème de durée, ce troisième oui-oui hucheloupien fait figure d’exploit, de<br />

performance ! Car s’aimer est une chose, mais “tenir la route” à deux jusqu’à<br />

fêter ses noces de palissandre – 65 ans ! – en est une autre, que peu d’humains<br />

<strong>ont</strong> ou aur<strong>ont</strong> la chance de vivre ! Ne serait-ce que parce qu’ils se s<strong>ont</strong><br />

renc<strong>ont</strong>rés trop tard… Longue vie aux “jeunes mariés” Hucheloup !<br />

On ne change pas une<br />

équipe qui gagne !<br />

Vous habitez Saint-Nicolas, vous aimez<br />

la musique… Rejoignez la banda !<br />

Jouer dans <strong>le</strong>s rues est un plaisir…<br />

A Saint-Nicolas, dans <strong>le</strong> cadre d’un projet C<strong>ont</strong>rat de Vil<strong>le</strong>, l’Eco<strong>le</strong> Nationa<strong>le</strong><br />

de Musique et de Danse a décidé de former une “banda” de quartier, à savoir<br />

une sorte de fanfare comme on en trouve en Amérique latine. Composée de<br />

18 musiciens, cette banda loca<strong>le</strong> se produira plusieurs fois dans l’année<br />

pour accompagner <strong>le</strong>s grands spectac<strong>le</strong>s col<strong>le</strong>ctifs qui se dérou<strong>le</strong>nt dans la<br />

rue (Ubur<strong>le</strong>sques…). Pour la rejoindre, pas besoin d’avoir un instrument ni<br />

de connaître <strong>le</strong> solfège… Il suffit d’être âgé d’au moins 8 ans, d’habiter<br />

Saint-Nicolas et de vouloir jouer dans une fanfare… <strong>Les</strong> instruments s<strong>ont</strong><br />

fournis – trombone, trompette, cor, percussion… – et <strong>le</strong>s répétitions aur<strong>ont</strong><br />

lieu à la Plaine d’Aventure. La banda étant actuel<strong>le</strong>ment en période de<br />

recrutement, n’hésitez pas à vous inscrire en appelant, au choix :<br />

l’Eco<strong>le</strong> de Musique (02 43 01 28 31), la Maison des Services Publics<br />

(02 43 59 09 80) ou la Plaine d’Aventures (02 43 56 17 92).<br />

6<br />

<strong>Laval</strong> infos


Bou<strong>le</strong>vard du P<strong>ont</strong> d’Avesnières<br />

Quand 230 enfants<br />

embellissent un tunnel…<br />

Une nouvel<strong>le</strong><br />

ga<strong>le</strong>rie d’art…<br />

Généra<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s tunnels piétonniers s<strong>ont</strong> des endroits sinistres, qu’on<br />

fréquente en marchant <strong>le</strong> plus vite possib<strong>le</strong> <strong>le</strong>s yeux sur ses chaussures. Tel<br />

n’est plus <strong>le</strong> cas de celui qui, situé près de la sal<strong>le</strong> de L’Etoi<strong>le</strong>, traverse <strong>le</strong><br />

bou<strong>le</strong>vard du P<strong>ont</strong> d’Avesnières avec, à chaque issue, la rue de L’Huisserie.<br />

<strong>En</strong> effet, suite à une vaste opération de peinture col<strong>le</strong>ctive menée par<br />

230 enfants du quartier, ce tunnel est devenu une sorte de ga<strong>le</strong>rie d’art<br />

ouverte 24 h/24.<br />

Un superbe manège 1900<br />

sur la place du jet d’eau<br />

Quoi qu’il fasse dans l’avenir, Philippe<br />

Ganneau restera dans l’histoire de <strong>Laval</strong><br />

comme <strong>le</strong> conseil<strong>le</strong>r municipal ayant fait venir<br />

chez nous deux superbes manèges : l’un à La<br />

Perrine (février 2003) et l’autre dans <strong>le</strong> <strong>centre</strong>vil<strong>le</strong>.<br />

« Je trouvais que <strong>le</strong> petit qui, pendant <strong>le</strong>s<br />

vacances, tournait place du jet d’eau n’était pas<br />

assez beau pour une vil<strong>le</strong> comme la nôtre », indique<br />

cet élu de la cuvée 2001. Lequel, après trois<br />

ans de démarches diverses et variées (« Faire<br />

venir un manège, c’est plutôt galère ! »), peut se<br />

Le forain du<br />

conseil municipal<br />

m<strong>ont</strong>rer satisfait : <strong>le</strong> grand manège 1900 qu’il a fait spécia<strong>le</strong>ment construire<br />

pour nous à Saint-Gobain et acheter par la SACOLA (« qui a confié son exploitation<br />

à un forain du coin, Patrick Hyvon »), ce manège vitré de « 13 m de<br />

diamètre », plaît déjà énormément aux enfants. Mais aussi aux parents et<br />

grands-parents que ce genre d’installation fait encore rêver.<br />

Autre satisfaction : à deux pas de la “pissette à Pinçon”, « il donne une physionomie<br />

plus agréab<strong>le</strong> au <strong>centre</strong>-vil<strong>le</strong> ». <strong>En</strong>fin, il va faciliter <strong>le</strong> travail des historiens<br />

et archivistes locaux : toutes <strong>le</strong>s photos de la place où ce manège n’apparaît<br />

pas s<strong>ont</strong>, à coup sûr, antérieures au 26 novembre 2005… ■<br />

<strong>Les</strong> œuvres se trouvent<br />

derrière <strong>le</strong>s officiels…<br />

On ne peut plus branché, cet endroit a été officiel<strong>le</strong>ment inauguré <strong>le</strong><br />

samedi 26 novembre dernier en présence d’une brochette de personnalités<br />

ayant soutenu à fond cette entreprise publique d’embellissement :<br />

François d’Aubert ; l’adjointe déléguée à l’<strong>En</strong>fance et à la Jeunesse, Marie-<br />

Céci<strong>le</strong> Clavreul ; l’élu du quartier, Jean-Paul Goussin ; <strong>le</strong> président de la<br />

CAF, Guy Demy ; la présidente du CAVAA, Marie-Annick Macquaire…<br />

Mélina Marie et <strong>le</strong>s artistes<br />

Chauveau et Rihard.<br />

A <strong>le</strong>urs côtés, enchantés d’avoir embelli avec <strong>le</strong>urs pinceaux un passage<br />

très… passant, se trouvaient de nombreux jeunes peintres mais éga<strong>le</strong>ment<br />

<strong>le</strong>s deux artistes qui <strong>le</strong>s <strong>ont</strong> aidés techniquement (Pierre Chauveau et<br />

Char<strong>le</strong>s Rihard), des parents très fiers de <strong>le</strong>ur rejeton et, bien sûr, la conceptrice<br />

et organisatrice de cette mosaïque très appréciée, l’une des animatrices<br />

de la maison de quartier d’Avesnières, la sympathique Mélina Marie.<br />

■ ILS ARRIVENT !<br />

Ismaïl Dramé.<br />

Louann Loison. Isaac<br />

Bacondro. Cassandra<br />

Lequil<strong>le</strong>r. A<strong>le</strong>xandre<br />

Baudet. Nolhan Le<br />

Floch. Abygaël<strong>le</strong><br />

Chancerel. Julien<br />

Gendry. Gurvan<br />

Prigent. Gautier<br />

Crespel. Kaylia Rocher.<br />

Clémence Murzyn.<br />

Margot Paran.<br />

Baptiste Bruneau.<br />

Othman Aït Said.<br />

Siham Saddouki.<br />

Louis Maillard—<br />

Martineau. Lara<br />

Geslot. Wi'ëm Chairi.<br />

Alice Leroy. Djamil Ali.<br />

Alicia Robillard. Clara<br />

Dubosq. Mohamed<br />

Diakhaby. Iselae<strong>le</strong><br />

ETAT CIVIL NOVEMBRE 2005<br />

Felomaki. Juline Hardy.<br />

Maël Daligault.<br />

Mathéo Gil<strong>le</strong>s.<br />

Morgane Garnier.<br />

Nolan Bacar—<br />

Hoareau. Léo Dufeu.<br />

Luna Da Silva. Gabriel<br />

<strong>Les</strong>ne. Giuseppe Galli.<br />

Zakarya Sbai. Clarisse<br />

Venot. Mathéo<br />

Chartrain. Victor<br />

Lemercier. Hüseyin<br />

Ozturk. Hamza<br />

Aarizou. Brieuc<br />

Orvoen. Elyse Duranty.<br />

Alicia Perray.<br />

■ ILS SE SONT<br />

DIT “OUI”<br />

POUR LA VIE<br />

Hervé Travers et<br />

Sylvie Monsimer.<br />

Yacine Chekheb et<br />

Naïma Hamadaïne.<br />

Ce manège est ouvert<br />

365 jours par an.<br />

Ermin Sumic et Ismira<br />

Ozegovic.<br />

■ ILS NOUS<br />

ONT QUITTÉS…<br />

Martial F<strong>le</strong>ury.<br />

A<strong>le</strong>xandrine Lambert.<br />

Emi<strong>le</strong> Guimbal.<br />

Marcel Aloche-<br />

Chevreuil. Christine<br />

Couvri. Anne Moineau.<br />

Jacques Rayssiguier.<br />

Anne-Marie Denieul.<br />

Joseph Desnos.<br />

Yvonne Rocancourt.<br />

Denise Quélin.<br />

Mustapha Boukef.<br />

Ju<strong>le</strong>s Chevalier.<br />

Pau<strong>le</strong>tte Rocton.<br />

Germaine Courtais.<br />

Valérie Roguet.<br />

Solange Martin.<br />

Maxime Delondre.<br />

<strong>Laval</strong> infos 7


«À LA UNE »<br />

7, rue du Dauphin (face à Speed Vidéo)<br />

Lollipop Tattoo…<br />

Aline et une<br />

cliente…<br />

tigrée à vie !<br />

Longtemps doté d’une image viri<strong>le</strong> et un peu glauque (dur à cuire, prostituées…),<br />

<strong>le</strong> tatouage séduit désormais M. et Mme Tout <strong>le</strong> Monde. « C’est<br />

un petit bijou qu’on garde pour la vie ! », indique la patronne de Lollipop, Aline<br />

Dupin. Situés en haut du dos, dans <strong>le</strong> bas des reins ou sur l’avant-bras, <strong>le</strong>s<br />

dessins conçus par cette « graphiste et infographiste d’origine », permettent à<br />

ceux qui <strong>le</strong>s portent 24 h/24 et 7 jours sur 7 « d’exprimer des choses », de «se<br />

souvenir d’une personne », d’exciter <strong>le</strong> petit copain du moment… Pratiquée<br />

« selon <strong>le</strong>s normes hospitalières » (aiguil<strong>le</strong> stéri<strong>le</strong> à usage unique, matériel passé<br />

en déc<strong>ont</strong>amination et stérilisation en autoclave), l’opération « n’excède<br />

jamais deux heures » et nécessite quinze jours de soins (« Rien de douloureux,<br />

ça chauffe un peu, c’est tout ! »). Bien sûr, el<strong>le</strong> a été précédée d’une petite discussion<br />

avec Mme Lollipop. Pour tester la motivation du futur tatoué<br />

(réfléchissez : c’est pour la vie !) et – surtout – choisir <strong>le</strong> dessin original et<br />

personnalisée qui sera «réalisé avec une encre de qualité »…<br />

… et Hot Piercing<br />

Et un nombril de percé, un !<br />

Installé dans <strong>le</strong> même local, Sébastien Lefranc tient, lui, l’enseigne Hot Piercing.<br />

Propulsée, entre autres, par la chanteuse Britney Spears, la mode du<br />

piercing est toujours suivie par une multitude de jeunes gens, « des fil<strong>le</strong>s principa<strong>le</strong>ment<br />

». Si l’oreil<strong>le</strong> reste une zone privilégiée pour y exhiber un ou plusieurs<br />

bijoux, d’autres parties du corps <strong>ont</strong> éga<strong>le</strong>ment la cote : la langue par<br />

exemp<strong>le</strong> (« particulièrement demandée en ce moment »), <strong>le</strong>s lèvres («enfin, juste en<br />

dessous »), <strong>le</strong> nombril, <strong>le</strong> nez ou <strong>le</strong>s arcades sourcilières… Là encore, comme<br />

pour <strong>le</strong>s tatouages, l’opération est accomplie dans <strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>s de l’art et de<br />

l’hygiène (avec une aiguil<strong>le</strong> stéri<strong>le</strong> à usage unique…). Perceur depuis deux<br />

ans, Sébastien Lefranc a des centaines de trous à son actif et dix années de<br />

piercing… dans <strong>le</strong>s oreil<strong>le</strong>s. Quant à ses études supérieures, si el<strong>le</strong>s ne lui s<strong>ont</strong><br />

d’aucun secours quand il est en action, el<strong>le</strong>s lui s<strong>ont</strong> fort uti<strong>le</strong>s quand il s’agit<br />

d’établir <strong>le</strong>s comptes de la micro-société Hot Piercing : notre PP (perceurpercé)<br />

est détenteur d’un master Administration et Gestion des entreprises… JCG<br />

02 43 02 68 80<br />

Jeff de Bruges<br />

55, rue de la Paix<br />

Né en 1986, Jeff de Bruges-une fois vient de s’instal<strong>le</strong>r dans l’ancien magasin<br />

de chaussures Sandra M. Tenue par Thierry Delanoue et Pasca<strong>le</strong> Luard, cette<br />

nouvel<strong>le</strong> boutique présente, dans un cadre très chic mariant <strong>le</strong> turquoise au<br />

marron foncé (<strong>le</strong>s cou<strong>le</strong>urs de la mode et de Yoya, voir p. 9), de délicieux chocolats<br />

belges-une fois mais adaptés au goût français : ni trop sucrés ni trop<br />

crémeux… Garnies de ganache ou de praliné, <strong>le</strong>s bouchées Jeff de Bruges-une<br />

fois voisinent avec <strong>le</strong>s marrons glacés, chardons à la liqueur, orangettes, pâtes<br />

d’amande, truffes, calissons d’Aix, dragées Martial (<strong>le</strong>s plus anciennes de<br />

France)… Sur <strong>le</strong>s rayonnages, la gamme cuisine comprend, el<strong>le</strong>, du chocolat<br />

en poudre, des pâtes à tartiner, des chocolats à pâtisser et à décorer…<br />

Dernier point : ici comme dans <strong>le</strong>s 245 autres franchises du pays, il fait 19°<br />

chez Jeff de Bruges-une fois… pour toutes ! ■<br />

Chez Jeff <strong>le</strong>s tabliers<br />

aussi s<strong>ont</strong> chocolat !<br />

L’Instant Coiffure<br />

37, rue du Val de Mayenne<br />

Que souhaiter à la jeune et dynamique Eloïse Maignan Que son nouveau<br />

salon créé en août dernier, L’Instant Coiffure, dure au moins aussi longtemps<br />

que celui qu’il remplace, <strong>le</strong> Club 53, que ses anciens patrons, Jean-Pierre et<br />

Christiane Herrouin, <strong>ont</strong> tenu pendant 32 années ! A priori c’est bien parti !<br />

« On a gardé la clientè<strong>le</strong> ! », confie, avec un sourire grand comme ça, la nouvel<strong>le</strong><br />

patronne (aux cheveux rouges, photo). Laquel<strong>le</strong> n’a pas hésité à refaire entièrement<br />

son salon (il est plus clair, il fait plus jeune). Pour la plus grande joie de<br />

son équipe composée du trio Céline, Emilie, Charlène, qui assure la journée<br />

c<strong>ont</strong>inue tous <strong>le</strong>s jours, du mardi au samedi (9 h-19 h avec une prolongation<br />

<strong>le</strong> vendredi, 20 h). Que dire de plus Que L’Instant Coiffure accueil<strong>le</strong> toutes<br />

<strong>le</strong>s générations des deux sexes. Et que <strong>le</strong> salon vend désormais des chapeaux<br />

d<strong>ont</strong> certains, « à la demande et personnalisés », peuvent être confectionnés par<br />

Eloïse Maignan...<br />

Avec ou sans rendez-vous<br />

(02 43 53 54 04).<br />

8<br />

<strong>Laval</strong> infos


Le Grenier d’Anaïs<br />

Habits<br />

Située au 47, rue du Val-de-<br />

Mayenne, la petite boutique jouxtant<br />

<strong>le</strong> Grenier d’Anaïs présente<br />

de jolis vêtements pour femmes<br />

conçus, pour la plupart, par une<br />

<strong>Laval</strong>loise, Annie André, sous la<br />

marque Rajanie (un nom indien,<br />

car ceux-ci s<strong>ont</strong> confectionnés au<br />

pays des vaches sacrées). Ega<strong>le</strong>ment<br />

de provenances lointaines :<br />

babouches de Marrakech (avec<br />

bouts arrondis), bonnets péruviens,<br />

chaussons du Kirghizstan...<br />

Tenue par la très agréab<strong>le</strong> Nurcan<br />

Erdem, ce petit grenier vend<br />

aussi des écharpes, sacs, per<strong>le</strong>s,<br />

m<strong>ont</strong>res et autres bijoux «d<strong>ont</strong><br />

quelques-uns en pâte Fimo »…<br />

Nurcan se repose<br />

<strong>le</strong> lundi…<br />

Une épicerie<br />

Franco-Portugaise<br />

Rue du Pin Doré, dans sa petite épicerie<br />

ouverte tous <strong>le</strong>s jours sauf<br />

entre 14 h et 16 h (« l’heure de la<br />

sieste »), Nora Lorbach vend des<br />

produits originaires du pays de son<br />

ami Manuel Rodrigues, l’entraîneur<br />

de l’équipe de foot des Portugais.<br />

Sardines, thon, charcuterie, bière,<br />

porto, vin vert, acras, beignets,<br />

natas (petit flan), moutarde,<br />

vinaigre, olives, haricots rouges,<br />

pudding, morue séchée… on trouve<br />

de tout chez dame Nora ! Y compris<br />

des produits français qui, comme<br />

<strong>le</strong>s autres, peuvent nous dépanner<br />

<strong>le</strong> soir où l’on n’a plus rien à se<br />

mettre sous la dent…<br />

Nora et son<br />

Kévin préféré<br />

Yoya vêtements d’enfants<br />

20, rue du Val-de-Mayenne<br />

La très souriante Estel<strong>le</strong> Rocher souhaitait exercer <strong>le</strong> métier de son choix<br />

avant de souff<strong>le</strong>r ses 30 bougies. C’est chose faite ! Après neuf années à satisfaire<br />

la clientè<strong>le</strong> photo et bijoux de Carrefour (voilà pourquoi son visage et ses<br />

dents du bonheur vous disent quelque chose), cette jeune mère de famil<strong>le</strong><br />

vient d’ouvrir la boutique de ses rêves rue du Val-de-Mayenne – Yoya – dans<br />

l’ancien local occupé naguère par Manuela puis, un temps, par La Fringa<strong>le</strong> des<br />

fringues. Une boutique avec « de la place pour <strong>le</strong>s mamans et <strong>le</strong>s poussettes », et<br />

agréab<strong>le</strong>ment décorée en deux tons qui v<strong>ont</strong> bien ensemb<strong>le</strong> : <strong>le</strong> b<strong>le</strong>u turquoise<br />

et <strong>le</strong> chocolat (c’est la mode, voir p.8, Jeff de Bruges !). Une boutique où l’on<br />

est sûr de dénicher la tenue qui habil<strong>le</strong>ra avec goût <strong>le</strong>s petits d’hommes et <strong>le</strong>s<br />

p’tites gazel<strong>le</strong>s de 0 à 14 ans. Avec des marques que la jeune patronne est ravie<br />

d’avoir chez el<strong>le</strong> : Lili Gaufrette, Jean Bourget, Catimini, Chipie…<br />

Mise au point<br />

26, Place Saint-Tugal<br />

Estel<strong>le</strong> et ses dents<br />

du bonheur<br />

C’est une boutique immense et bel<strong>le</strong> qui gagne à être connue et fréquentée.<br />

Surtout au moment des fêtes de Noël : on y trouve toutes sortes d’objets<br />

et de produits agréab<strong>le</strong>s à l’œil, au nez et au toucher… <strong>En</strong> lieu et place<br />

de feu Troc Mode, el<strong>le</strong> est tenue par une ancienne m<strong>ont</strong>euse des journaux<br />

de TF1 (oui, el<strong>le</strong> a bossé avec Pernault et PPDA !), une Mayennaise ravie<br />

d’être revenue au pays, « une passionnée d’encadrement », Jocelyne Lissilour.<br />

Baptisé Mise au Point, son commerce comprend quatre secteurs : celui des<br />

produits de beauté L’Occitane, pour hommes et femmes, qui présente aussi<br />

senteurs et bougies ; celui de la déco, avec des lampes, des cadres faits par<br />

la patronne, « des tentures indiennes issues du commerce équitab<strong>le</strong> » ; celui de la<br />

vaissel<strong>le</strong> avec trois gammes d<strong>ont</strong> la célèbre Tohu Bohu ; enfin, réservé aux<br />

femmes aimant s’habil<strong>le</strong>r chic, <strong>le</strong> coin vêtements propose deux marques<br />

qui ne passent jamais inaperçues : Aska et B<strong>le</strong>u Blanc Rouge.<br />

Excelflor<br />

9, place Jean-Moulin<br />

Depuis de longues années, <strong>le</strong> magasin<br />

de f<strong>le</strong>urs Excelflor satisfait<br />

chaque jour (sauf <strong>le</strong> dimanche<br />

après-midi) tous ceux qui viennent y<br />

trouver de quoi témoigner de la tendresse<br />

à l’être aimé, saluer la<br />

mémoire d’un disparu, réjouir une<br />

maîtresse de maison (qui dira : Fallait<br />

pas, avec un regard enjoué)…<br />

Après 22 ans de maison, Caro<strong>le</strong><br />

Garry a décidé de reprendre l’affaire<br />

de son ancien patron Gilbert<br />

Dubois, avec une autre salariée<br />

(« depuis 17 ans dans <strong>le</strong> métier d<strong>ont</strong><br />

trois chez Excelflor »), sa nièce,<br />

Mary Garot. Membres agréées<br />

Interflora, ces f<strong>le</strong>uristes <strong>ont</strong> une<br />

autre qualité : el<strong>le</strong>s mettent autant<br />

de soin pour préparer un petit bouquet<br />

qu’une composition somptueuse.<br />

<strong>En</strong> respectant <strong>le</strong>s goûts et la<br />

bourse de chacun…<br />

La tante et la nièce<br />

Découverte<br />

126, rue de Paris<br />

C’était un studio photos, c’est une boutique<br />

de mobilier de jardin en fer forgé !<br />

Mais la patronne est la même :<br />

Sandrine B. d<strong>ont</strong> <strong>le</strong> mari, paysagiste,<br />

dirige Espaces Verts L’Epinette. Tombé<br />

sous <strong>le</strong> charme, lors d’un voyage au<br />

Maroc, de meub<strong>le</strong>s en fer forgé confectionnés<br />

par quatre artisans de chez<br />

“M6”, <strong>le</strong> coup<strong>le</strong> L’Epinette a choisi d’en<br />

faire profiter <strong>le</strong>s <strong>Laval</strong>lois qui veu<strong>le</strong>nt<br />

voir <strong>le</strong>ur jardin orné par de beaux et<br />

solides objets : chaises, tonnel<strong>le</strong>s,<br />

tab<strong>le</strong>s, transats et autres luminaires originaux.<br />

<strong>Les</strong>quels <strong>ont</strong> un avantage sur<br />

<strong>le</strong>urs concurrents en PVC : ils peuvent<br />

aussi embellir l’intérieur des habitations...<br />

Et ceux d’une boîte de nuit, Le<br />

Donjon en l’occurrence, d<strong>ont</strong> <strong>le</strong>s<br />

chaises, lampes et tabourets viennent<br />

de chez Découverte.<br />

Désormais Sandrine B.<br />

rime avec fer forgé…<br />

<strong>Laval</strong> infos 9


ANNIVERSAIRE<br />

<strong>Les</strong> 80 ans de Méduane Habitat<br />

Le logement social se porte bien à <strong>Laval</strong> !<br />

Quelques-uns des futurs<br />

logements de Théval<strong>le</strong>s…<br />

Un président actif<br />

<strong>Les</strong> 80 bougies que Méduane a soufflées en novembre dernier, nous donnent l’occasion<br />

d’évoquer ce bâil<strong>le</strong>ur social très présent dans notre cité (18 000 locataires !) mais aussi<br />

dans 12 communes de l’agglo. Il nous permet éga<strong>le</strong>ment, cet anniversaire, de signa<strong>le</strong>r que<br />

l’habitat social concerne plus de 30 % des logements lavallois. Un chiffre très supérieur<br />

au seuil municipal des 20 % imposé par la loi…<br />

Sur l’agglo<br />

<strong>En</strong> 2002, Méduane Habitat remplaçait<br />

la SA-HLM qui, en 1952, avait pris<br />

la place de la Société Anonyme d’Habitation<br />

à Bon Marché (née en 1925).<br />

«L’ancien nom de la rivière La Mayenne<br />

a aussi été choisi pour m<strong>ont</strong>rer que la compétence<br />

de Méduane ne se limitait plus à<br />

<strong>Laval</strong> mais aux 20 communes de<br />

l’agglo », indique <strong>le</strong> président Paul<br />

Lépine. Lequel, par une présence quotidienne<br />

et un goût prononcé pour<br />

l’approche socia<strong>le</strong>, a su privilégier<br />

trois thèmes depuis 1995 : Service,<br />

Sécurité, Adaptabilité des logements.<br />

Quelques chiffres<br />

<strong>En</strong> 2005 <strong>le</strong> parc de Méduane est passé<br />

de 4 880 à 4 940 logements. Ce qui<br />

représente 18 000 <strong>Laval</strong>lois logés<br />

(près de 600 nouveaux locataires par<br />

an). 5 e entreprise du bâtiment de la<br />

Mayenne (en CA), Méduane emploie<br />

137 salariés : 60 personnes à la régie<br />

de travaux (tous corps d’état, avec<br />

des astreintes, notamment en plomberie-chauffage<br />

7j/7) mais aussi des<br />

administratifs proches des locataires,<br />

des médiateurs de jour comme de<br />

nuit, un personnel d’immeub<strong>le</strong>s très<br />

présent sur <strong>le</strong> terrain…<br />

La qualité d’abord !<br />

Si 86 % des locataires se déclarent<br />

satisfaits, c’est parce que Méduane<br />

Habitat a <strong>le</strong> souci de la qualité du service<br />

et du confort. «Cela se traduit par<br />

des programmes conçus par des architectes<br />

qui privilégient <strong>le</strong> bien-être des futurs<br />

occupants », indique Paul Lépine ; «et<br />

par une politique active de rénovation des<br />

logements », complète <strong>le</strong> directeur<br />

Christian Lefort. Deux tendances se<br />

dessinent, d’un côté augmenter l’offre<br />

de pavillons et accroître <strong>le</strong> nombre de<br />

logements adaptés pour faire face au<br />

vieillissement de la population ; de<br />

l’autre, permettre à certains locataires<br />

d’accéder à la propriété en instaurant<br />

un PRS, un “parcours résidentiel<br />

sécurisé”.<br />

<strong>En</strong> cours…<br />

<strong>En</strong> 2005-2006, Méduane a fait naître<br />

252 logements à <strong>Laval</strong> et 258 dans<br />

l’agglo, soit 510 petits nouveaux.<br />

D’autre part, el<strong>le</strong> a réhabilité<br />

8 immeub<strong>le</strong>s au Bourny (205 logements)<br />

et <strong>le</strong> parvis du Murat… <strong>En</strong><br />

2006, de nombreux projets verr<strong>ont</strong><br />

<strong>le</strong> jour. Côté constructions, 8 logements<br />

col<strong>le</strong>ctifs s<strong>ont</strong> attendus rue de<br />

Rennes (Le Griffon) ; 23, éga<strong>le</strong>ment<br />

col<strong>le</strong>ctifs, aux Tisserands sud et 30,<br />

individuels ceux-là, à Théval<strong>le</strong>s où<br />

aura éga<strong>le</strong>ment lieu une démolition/<br />

reconstruction de 20 logements col<strong>le</strong>ctifs<br />

(PRI). Une acquisition amélioration<br />

est éga<strong>le</strong>ment prévue au<br />

n° 175, rue du Vieux-Saint-Louis,<br />

ainsi qu’une accession de 12 logements<br />

col<strong>le</strong>ctifs rue de Rennes… ■<br />

Le siège de Méduane,<br />

15, quai Gambetta<br />

<strong>En</strong> 2004, <strong>le</strong>s locataires de Méduane appartenaient aux trois populations suivantes :<br />

personne seu<strong>le</strong> (45 %) ; famil<strong>le</strong> monoparenta<strong>le</strong> (21 %) ; coup<strong>le</strong> avec ou sans rejeton (34 %).<br />

<strong>En</strong> 2003, inauguration des travaux<br />

de rénovation du foyer Thérèse Vohl<br />

10<br />

<strong>Laval</strong> infos


C’est bon pour la CULTURE !<br />

(Spectac<strong>le</strong>s, concerts, expositions, conférences...)<br />

Des estampes<br />

japonaises<br />

à la Perrine<br />

Une mère et<br />

son enfant<br />

Images populaires du Japon,<br />

<strong>le</strong>s estampes <strong>ont</strong> été diffusées<br />

auprès des amateurs<br />

éclairés occidentaux, à<br />

partir de 1835, quand <strong>le</strong><br />

pays du So<strong>le</strong>il Levant ouvre<br />

peu à peu ses fr<strong>ont</strong>ières.<br />

Très bel<strong>le</strong>s, cel<strong>le</strong>s que La<br />

Perrine expose jusqu’au<br />

29 janvier <strong>ont</strong> des auteurs<br />

célèbres (au Japon, bien<br />

sûr, Hokusaï, Hiroshige,<br />

Utamaro…) et comme sujets<br />

de représentation <strong>le</strong><br />

théâtre mais aussi la<br />

beauté et la sensualité des<br />

geishas, <strong>le</strong>s mères, des<br />

personnages historiques…<br />

L’expo propose éga<strong>le</strong>ment<br />

un parcours permettant de<br />

découvrir <strong>le</strong>s techniques<br />

xylographiques des estampes<br />

japonaises. Mais<br />

aussi de curieux objets<br />

prêtés par des col<strong>le</strong>ctionneurs<br />

privés…<br />

Rassurez-vous, il est en bois…<br />

Dans la série Tout sur <strong>le</strong> ouèbe<br />

LES MUSÉES DE LAVAL<br />

ONT LEUR PROPRE SITE<br />

A l’instar des plus grands (Louvre, Orsay, Tate Gal<strong>le</strong>ry…),<br />

<strong>le</strong>s musées de notre cité <strong>ont</strong> droit désormais à un site internet<br />

indépendant.<br />

Pratique<br />

Uti<strong>le</strong> aux <strong>Laval</strong>lois qui ne peuvent plus vivre sans surfer devant un écran d’ordinateur<br />

(qu’on s’en réjouisse ou non l’espèce est en voie de développement), cette nouveauté<br />

permet aussi aux amateurs d’art résidant aux quatre coins du globe, de<br />

connaître <strong>le</strong>s expositions que la Vil<strong>le</strong> organise (la permanente du Vieux-Château dédiée<br />

à l’art naïf, notre spécialité) et <strong>le</strong>s temporaires (dans l’ex-Scomam, à la Perrine...).<br />

Des infos<br />

Ce nouveau site permet éga<strong>le</strong>ment d’avoir des informations sur <strong>le</strong>s différentes activités<br />

liées au monde de l’art (conférences, nouvel<strong>le</strong>s acquisitions…) et à l’Association des<br />

Amis du Musée, d’envoyer des cartes posta<strong>le</strong>s origina<strong>le</strong>s… <strong>En</strong>fin, ce nouveau site permet<br />

de se faire une idée des milliers de trésors que recè<strong>le</strong>nt nos musées dans <strong>le</strong>urs impressionnantes<br />

réserves situées dans plusieurs endroits de <strong>Laval</strong>…<br />

<strong>Les</strong> concepteurs du site,<br />

tous surfeurs certifiés…<br />

Bien conçu<br />

Conçu par deux services municipaux (Musées et Systèmes d’information et des télécommunications),<br />

ce site met parfaitement en va<strong>le</strong>ur <strong>le</strong>s toi<strong>le</strong>s qu’il présente. Résultat : tous<br />

ses auteurs méritent un bravo : Gaëtane Libaud, Mathieu Lebreton et Arnaud<br />

Gaugain (absent sur la photo), Estel<strong>le</strong> Fresneau, Chrystel<strong>le</strong> Laurent et <strong>le</strong>s élues Joël<strong>le</strong><br />

Kanellopoulos (Nouvel<strong>le</strong>s Technologies) et Catherine Fayal (Culture).<br />

Et maintenant, l’info que <strong>le</strong>s surfeurs attendent :<br />

www.mairie-laval.fr/musees/<br />

Le Tôkaidô<br />

de Martin Lersch<br />

au Vieux-Château<br />

Détail du<br />

relais 33<br />

Impressionné par une œuvre<br />

de Hiroshige (la route du<br />

Tôkaidô), <strong>le</strong> peintre d’origine<br />

al<strong>le</strong>mande Martin Lersch a<br />

souhaité rendre hommage<br />

au grand artiste japonais en<br />

réinterprétant cette œuvre<br />

composée de plusieurs<br />

estampes. « Ma route du<br />

Tôkaidô est une invitation au<br />

voyage dans un monde pictural<br />

aux carrefours des univers<br />

artistiques et culturels<br />

de l’Orient et de l’Occident »,<br />

confie Martin Lersch. Lequel<br />

donnera une conférence sur<br />

<strong>le</strong> sujet, <strong>le</strong> mercredi 14 décembre,<br />

au Vieux-Château,<br />

de 18 h à 19 h 30. <strong>En</strong>trée<br />

gratuite.<br />

Une autre conférence aura<br />

lieu <strong>le</strong> mercredi 11 janvier,<br />

par Catherine <strong>Les</strong>seur,<br />

conservateur aux musées<br />

d’Angers sur <strong>le</strong> thème : A<br />

travers la col<strong>le</strong>ction des<br />

musées d’Angers, <strong>le</strong>s estampes<br />

japonaises rac<strong>ont</strong>ent<br />

<strong>le</strong> pays du So<strong>le</strong>il<br />

Levant… (18 h-19 h 30).<br />

<strong>En</strong>trée gratuite<br />

Martin Lersch<br />

<strong>Laval</strong> infos<br />

11


Conférences de l’Orpal<br />

de 14 h 30 à 16 h<br />

24, rue Mazagran<br />

Mercredi 14 décembre<br />

Quand une monnaie rac<strong>ont</strong>e<br />

un empire : la numismatique romaine<br />

Stéphane Hiland<br />

Jeudi 15 décembre<br />

L’année 1962 en Mayenne<br />

et l’arrivée des rapatriés<br />

Michel Dloussky<br />

Clair Obscur<br />

H.-C. Andersen<br />

Un sacré c<strong>ont</strong>eur<br />

Pour fêter <strong>le</strong> centenaire de la mort de<br />

Hans Christian Andersen, un spectac<strong>le</strong><br />

a été programmé <strong>le</strong> 20 décembre, à<br />

18 h, à la bibliothèque. <strong>En</strong>trée<br />

gratuite. Baptisé Clair Obscur, il s’agit<br />

de “Théâtre c<strong>ont</strong>é avec des silhouettes<br />

découpées en papier”… L’artiste se<br />

nomme Hélène Philippe et son spectac<strong>le</strong><br />

réjouit autant <strong>le</strong>s adultes que <strong>le</strong>s<br />

enfants (à partir de 11 ans).<br />

Vil<strong>le</strong>s Internet<br />

<strong>Laval</strong> garde ses @@@<br />

<strong>En</strong> 2004, <strong>Laval</strong> se voyait attribuer<br />

trois @@@ par <strong>le</strong> “jury des vil<strong>le</strong>s<br />

internet” (constitué, entre autres, par<br />

trois ministères : Vil<strong>le</strong>, Culture, Affaires<br />

étrangères). De portée nationa<strong>le</strong>, cette<br />

distinction venait récompenser <strong>le</strong>s<br />

actions municipa<strong>le</strong>s en faveur du<br />

ouèbe : création d’un cyber espace<br />

(dans la ga<strong>le</strong>rie Saint-Louis), mise en<br />

place d’un modu<strong>le</strong> de formation, création<br />

d’un nouveau site internet<br />

(www.mairie-laval.fr)… Récemment,<br />

<strong>le</strong> même jury a de nouveau salué notre<br />

cité en lui maintenant ses trois @@@.<br />

Un seul regret : si cette attribution<br />

avait eu lieu après la naissance du site<br />

des Musées, nous aurions peut-être<br />

récolté un @ de plus…<br />

<strong>En</strong> décembre à la Caisse d’Epargne<br />

Lerivrain nous offre des bouquets de visages<br />

<strong>En</strong> ce dernier mois de l’an 2005, <strong>le</strong><br />

slogan de la célèbre banque du<br />

quai Gambetta n’est plus : Là où<br />

est l’écureuil… mais : Là où est<br />

Lerivrain ! <strong>En</strong>fin… là où s<strong>ont</strong><br />

quelques œuvres, une vingtaine,<br />

de ce sculpteur qui a choisi de nous<br />

présenter des bouquets de…<br />

visages (et non de f<strong>le</strong>urs ou… de<br />

chaînes numériques !). « Mon but<br />

est de m<strong>ont</strong>rer que chaque visage peut<br />

revêtir plusieurs expressions »,<br />

indique Robert Lerivrain. Le résultat<br />

est réussi : on apprécie de<br />

c<strong>ont</strong>emp<strong>le</strong>r chacune des faces<br />

humaines sculptées de façon à<br />

représenter qui la colère, qui la<br />

joie, qui la crainte, qui <strong>le</strong> désir, qui<br />

la peur… Des faces humaines qui<br />

<strong>ont</strong> aussi inspiré <strong>le</strong> critique lavallois<br />

Claude-Jean Launay :<br />

« Surprenante floraison humaine surgie de notre intime variété d’expressions possib<strong>le</strong>s, successives ou simultanées, écrit <strong>le</strong> mari<br />

de Josépha. El<strong>le</strong> s’érige sur la tige fragi<strong>le</strong> mais enracinée dans la substance tellurique, condition originel<strong>le</strong> des âmes qui<br />

aspirent à la paro<strong>le</strong> et à notre écoute. »<br />

Une poétesse a reçu la médail<strong>le</strong> de la Vil<strong>le</strong><br />

Comme George Sand, Sylvie<br />

Forveil<strong>le</strong>-Nugue « assimi<strong>le</strong> l’écriture<br />

à la vie de tous <strong>le</strong>s jours », ce<br />

qui veut dire que notre<br />

<strong>Laval</strong>loise, qui travail<strong>le</strong> au<br />

Tribunal de Grande Instance,<br />

poétise au quotidien. «De la poésie<br />

libre, sp<strong>ont</strong>anée », car Sylvie<br />

avoue ne « pas pouvoir s’enfermer<br />

dans une discipline » (<strong>le</strong>s rimes par<br />

exemp<strong>le</strong>, qui firent tant pour la<br />

gloire – et la reconnaissance – des<br />

grands poètes classiques du<br />

temps jadis). «L’important est de<br />

faire ce qu’on ressent, d’être sincère…»,<br />

poursuit l’artiste.<br />

Des expressions<br />

terrib<strong>le</strong>ment humaines<br />

Sylvie Nugue a publié<br />

10 recueils en 10 ans.<br />

Laquel<strong>le</strong>, bien sûr, ne publie pas l’intégralité de sa production, seu<strong>le</strong>ment ce qu’el<strong>le</strong> «trouve <strong>le</strong> plus réussi ».<br />

Et <strong>le</strong>s réussites ne manquent pas : dix recueils en dix ans ! Tous publiés à compte d’auteur, dans la col<strong>le</strong>ction<br />

Poésie sauvée « qu’on trouve chez Siloë ». « Pour se faire connaître », Sylvie adresse aussi ses œuvres aux<br />

innombrab<strong>le</strong>s jurys de poésie situés aux quatre coins du pays. <strong>Les</strong>quels goûtent fort <strong>le</strong> sty<strong>le</strong> Nugue (son nom<br />

de plume et celui de sa mère). «J’ai reçu environ 150 récompenses d<strong>ont</strong> une vingtaine de prestigieuses, comme la<br />

médail<strong>le</strong> d’argent de l’Académie des Lettres d’Arras… »<br />

Dernière en date, la médail<strong>le</strong> de la Vil<strong>le</strong> lui a été remise <strong>le</strong> 13 octobre par l’adjointe à la Culture.<br />

12<br />

<strong>Laval</strong> infos


Roland Beunaiche expose à la maison d’Hilard<br />

Un mois/une œuvre<br />

C’est la 3 e fois que ce peintre du<br />

dimanche expose à la Maison<br />

de quartier d’Hilard et c’est<br />

toujours avec <strong>le</strong> plus grand<br />

plaisir qu’il y revient (il habite<br />

<strong>le</strong> secteur et a longtemps<br />

enseigné au collège de Martonne).<br />

Un plaisir partagé, car<br />

ce jeune retraité ne manque<br />

pas de ta<strong>le</strong>nt. A vous d’en juger<br />

jusqu’au 23 décembre…<br />

Agréab<strong>le</strong>, non !<br />

Dans l’ex-Scomam<br />

Olivier Heinry<br />

jusqu’au 15 janvier<br />

Nourris par <strong>le</strong>s pixels des images numériques,<br />

<strong>le</strong>s sujets d’Olivier Heinry <strong>ont</strong> la<br />

particularité de se transformer en fonction<br />

du positionnement du visiteur et de sa façon<br />

de <strong>le</strong>s observer attentivement. Normal ! ils<br />

accordent une large place à la perforation de<br />

papier Canson et à la “mousse polyuréthane<br />

encollée de confettis”…<br />

Le peintre aime beaucoup<br />

<strong>le</strong> Vieux-Château…<br />

Des citrouil<strong>le</strong>s !<br />

Elève très doué (de Michel Dubois et de notre dessinateur<br />

de BD Frédéric Vigneaud), rapide et sp<strong>ont</strong>ané, Roland<br />

Beunaiche expose désormais aux quatre coins du département<br />

et participe aux concours Peintres dans la rue des<br />

petites cités de caractère (3 e prix à Lassay, 2 e à F<strong>ont</strong>aine-<br />

Daniel…). Ses œuvres s’inspirent souvent de photos que<br />

ce membre de <strong>Laval</strong> images prend lui-même. C’est <strong>le</strong> cas<br />

des citrouil<strong>le</strong>s que l’artiste a choisies non parce qu’il est un<br />

adepte d’Allo Ouine, mais parce qu’el<strong>le</strong>s furent prises dans<br />

<strong>le</strong> studio du club…<br />

Le Vieux-<strong>Laval</strong><br />

Quel<strong>le</strong> que soient <strong>le</strong>s techniques utilisées (encre, aquarel<strong>le</strong>,<br />

peinture à l’hui<strong>le</strong>, pastel sec), <strong>le</strong>s beunaicheries exposées à la<br />

maison d’Hilard représentent des f<strong>le</strong>urs (un clin d’œil à la<br />

rubrique jardinage que Roland tient dans Brin de causette),<br />

des légumes, des maisons à l’ancienne, des vues du Vieux-<br />

<strong>Laval</strong>, bref rien que des choses superbes sur <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s<br />

notre regard se pose avec bonheur en se disant que la<br />

nature offre de biens beaux modè<strong>le</strong>s et que <strong>le</strong>s architectes<br />

du passé avaient un sacré ta<strong>le</strong>nt…<br />

Le plasticien et quelques<br />

soldats de mousse…<br />

Le martyre de saint André<br />

André Bauchant<br />

(1873-1958)<br />

Proche suiveur du douanier Rousseau,<br />

André Bauchant, peintre consacré de<br />

l’art naïf, peut être considéré comme un<br />

cas d’espèce. Ancien pépiniériste qui<br />

révè<strong>le</strong> ses qualités de dessinateur durant<br />

la Première Guerre mondia<strong>le</strong> – il est<br />

alors chargé des re<strong>le</strong>vés topographiques –,<br />

Bauchant aborde en effet <strong>le</strong>s thèmes<br />

principaux de la “grande peinture”.<br />

Tout en bou<strong>le</strong>versant <strong>le</strong>s codes de représentation<br />

en usage, il compose ainsi des<br />

scènes d’inspiration historique, mythologique<br />

ou religieuse, thèmes rarement<br />

évoqués par <strong>le</strong>s autres peintres naïfs de<br />

sa génération.<br />

Une partie du tab<strong>le</strong>au<br />

Probab<strong>le</strong>ment inspiré du Pasca<strong>le</strong> vitrail en de petit saint<br />

André de l’église de chaperon Château-Renault,<br />

rouge<br />

<strong>le</strong> Martyre de saint André, peint en 1948,<br />

réunit l’ensemb<strong>le</strong> des caractéristiques<br />

qui f<strong>ont</strong> de la peinture de Bauchant une<br />

œuvre tout à fait singulière. S’y retrouvent<br />

<strong>le</strong>s paysages immuab<strong>le</strong>s inspirés<br />

des m<strong>ont</strong>agnes grecques, <strong>le</strong>s personnages<br />

hiératiques aux corps schématisés<br />

et comme apposés sur la toi<strong>le</strong>, la composition<br />

origina<strong>le</strong> répartie ici suivant<br />

une diagona<strong>le</strong> et <strong>le</strong>s constrastes audacieux<br />

de cou<strong>le</strong>urs.<br />

Momentanément absente des cimaises<br />

du Vieux-Château, l’œuvre est visib<strong>le</strong><br />

sous forme de reproduction à Saint-<br />

Nicolas : dans <strong>le</strong>s éco<strong>le</strong>s de La Sal<strong>le</strong>,<br />

Jarry, Gerbault et Verne, et deux halls<br />

d’immeub<strong>le</strong> de Méduane Habitat :<br />

38, rue Mortier et 13, rue Bessière. Cette<br />

présentation populaire s’inscrit dans <strong>le</strong><br />

cadre d’une opération organisée par <strong>le</strong><br />

C<strong>ont</strong>rat de Vil<strong>le</strong> : Peintures hors <strong>le</strong>s murs.<br />

Antoinette Le Falher<br />

Attachée de conservation<br />

aux Musées de <strong>Laval</strong><br />

<strong>Laval</strong> infos 13


DIVERS<br />

Pour <strong>le</strong>urs actions en<br />

faveur du tourisme,<br />

cinq Mayennais <strong>ont</strong><br />

été médaillés <strong>le</strong><br />

19 novembre… Sous<br />

<strong>le</strong> regard enamouré<br />

de <strong>le</strong>ur conjoint(e)…<br />

<strong>Les</strong> médaillés du tourisme 2005<br />

Bernard Mottais<br />

Administrateur de l’Office depuis<br />

20 ans, vice-président du bureau,<br />

Bernard Mottais peut éga<strong>le</strong>ment<br />

se prévaloir d’avoir créé un BTS<br />

Tourisme dans <strong>le</strong> lycée privé<br />

qu’il a longtemps dirigé, <strong>le</strong><br />

Cours d’Avesnières. Médail<strong>le</strong><br />

d’argent.<br />

Guy Lemercier<br />

Avec son Bistro de Paris, il attire à<br />

<strong>Laval</strong> plus de touristes que<br />

Gerbault, Paré et Rousseau réunis !<br />

Grand chef modeste et sympathique,<br />

que Michelin honore tous <strong>le</strong>s<br />

ans depuis 1983. Meil<strong>le</strong>ur Ouvrier<br />

de France. Médail<strong>le</strong> d’argent.<br />

<strong>Les</strong> médaillés, <strong>le</strong>ur conjoint(e)<br />

et <strong>le</strong>s médail<strong>le</strong>urs…<br />

Martine Mariel<br />

Administratrice de l’Office depuis<br />

20 ans, el<strong>le</strong> dirige, avec son maître<br />

queux de mari, <strong>le</strong> restaurant dans<br />

<strong>le</strong>quel sa maman, Henriette<br />

Natier, tint el<strong>le</strong>-même <strong>le</strong>s fourneaux<br />

de 1958 à 1979, A La Bonne<br />

Auberge. Médail<strong>le</strong> de bronze.<br />

Bernard Genuist<br />

Administrateur de l’office depuis<br />

20 ans, cet ancien employé de<br />

banque né à <strong>Laval</strong> a participé à la<br />

commission Budget-Finances et au<br />

groupe de travail sur <strong>le</strong> Tourisme<br />

Urbain au sein du conseil d’administration.<br />

Médail<strong>le</strong> de bronze.<br />

Christiane Picquet<br />

Mariée et mère de cinq enfants, la<br />

retraitée Christiane Picquet a<br />

exercé plusieurs métiers d<strong>ont</strong> celui<br />

d’éclusière : aux écluses de Bootz<br />

et d’Avesnières (fin des années 80)<br />

et à cel<strong>le</strong> de Cum<strong>ont</strong> (entre 1990<br />

et 2004). Médail<strong>le</strong> de bronze.<br />

Le point de vue des élus de l’opposition<br />

Agir pour l’emploi<br />

Avec la disparition de plus de<br />

1000 emplois chez F<strong>le</strong>xtronics, <strong>le</strong>s<br />

Coutils, Géodis…, l’agglomération de<br />

<strong>Laval</strong> est confr<strong>ont</strong>ée à une saignée économique<br />

et une très grave crise socia<strong>le</strong> :<br />

c’est un drame pour cel<strong>le</strong>s et ceux qui<br />

se retrouvent au chômage.<br />

La signature d’un “c<strong>ont</strong>rat de site” doit<br />

être efficace pour ouvrir de nouvel<strong>le</strong>s<br />

perspectives de développement économique<br />

dans <strong>le</strong> département, et pour<br />

mettre en place des solutions rapides et<br />

durab<strong>le</strong>s pour <strong>le</strong>s salariés licenciés.<br />

L’Etat, <strong>le</strong> département, la région, la<br />

communauté d’agglomération mobilisent<br />

d’énormes sommes d’argent. Dans<br />

<strong>le</strong> même temps, <strong>le</strong> groupe F<strong>le</strong>xtronics<br />

réalise des bénéfices, au profit de ses<br />

actionnaires, mais licencie, et apportera<br />

une très faib<strong>le</strong> participation pour<br />

la revitalisation du bassin de <strong>Laval</strong>.<br />

Nous nous engageons en tant qu’élus :<br />

•à demander la participation de tous<br />

<strong>le</strong>s acteurs locaux (en particulier <strong>le</strong>s<br />

organisations de salariés) dans la mise<br />

en place et <strong>le</strong> suivi des actions engagées<br />

et des sommes utilisées.<br />

•à soutenir la création de pô<strong>le</strong>s d’excel<strong>le</strong>nce,<br />

conjuguant recherche et<br />

développement, formation des salariés,<br />

pour préparer <strong>le</strong>s emplois de demain<br />

dans l’agro-alimentaire, l’imprimerie,<br />

la plasturgie, l’environnement, <strong>le</strong>s services<br />

publics et valoriser “des niches” à<br />

forte va<strong>le</strong>ur ajoutée dans l’é<strong>le</strong>ctronique.<br />

•mettre en œuvre une puissante politique<br />

de formation, pour faciliter <strong>le</strong>s<br />

adaptations et reconversions professionnel<strong>le</strong>s,<br />

et pour mettre au point une<br />

“garantie-formation”, de tel<strong>le</strong> sorte<br />

qu’aucun demandeur d’emploi ne soit<br />

privé de formation faute de moyens<br />

financiers. <strong>Les</strong> salariés licenciés <strong>ont</strong><br />

acquis de réel<strong>le</strong>s compétences professionnel<strong>le</strong>s<br />

: ne <strong>le</strong>s gâchons pas !<br />

<strong>Les</strong> élus de l’opposition municipa<strong>le</strong><br />

Pour connaître <strong>le</strong>s permanences de l’élu de votre quartier ou prendre rendez-vous : Bureau de l’opposition - 10, rue de Strasbourg 02 43 59 25 95<br />

Guillaume Garot, Janine Salbert, Loïc Bedouet, Françoise Marchand,<br />

Jacques Poirier, Rémy Simon, Nico<strong>le</strong> Peu, Georges Minzière, Yan Kiessling<br />

14<br />

<strong>Laval</strong> infos


<strong>Les</strong> élus au charbon !<br />

André Troadec et l’éco<strong>le</strong><br />

Eugène Hairy II (suite et fin)<br />

Rue de C<strong>le</strong>rm<strong>ont</strong>, entre <strong>le</strong><br />

cabinet d’orthod<strong>ont</strong>iste et<br />

l’IUFM, une nouvel<strong>le</strong> éco<strong>le</strong><br />

flambant neuve a été inaugurée<br />

<strong>le</strong> 5 novembre, Eugène<br />

Hairy II. Troisième grande<br />

opération de rénovation scolaire<br />

menée par la Vil<strong>le</strong><br />

depuis 1995 (après Jacques<br />

Prévert et Ju<strong>le</strong>s Verne), <strong>le</strong><br />

transfert de cette éco<strong>le</strong><br />

naguère installée rue du<br />

Cardinal-Suhard, est <strong>le</strong> résultat<br />

d’une longue concertation<br />

orchestrée par André<br />

Troadec, l’adjoint au maire<br />

chargé de l’<strong>En</strong>seignement.<br />

Dans son discours, André Troadec<br />

a évoqué l’historique du transfert<br />

d’Eugène Hairy…<br />

Le transfert<br />

« Nous inaugurons ce jour la partie visib<strong>le</strong><br />

de l’éco<strong>le</strong> Eugène Hairy, mais permettez que<br />

je vous résume l’historique de la partie<br />

cachée… » Dans son allocution, l’adjoint<br />

au maire à l’enseignement est<br />

revenu avec force détails sur <strong>le</strong>s<br />

grandes dates qui <strong>ont</strong> jalonné l’histoire<br />

du transfert de l’éco<strong>le</strong> Eugène<br />

Hairy. Un transfert qui n’était pas<br />

envisagé au départ : « <strong>En</strong> 1997 quand<br />

j’ouvre ce dossier, je constate qu’il est en<br />

attente de solutions depuis au moins<br />

5 ans. » Le problème principal de<br />

l’éco<strong>le</strong>, c’est <strong>le</strong> manque de place, qu’on<br />

ne peut hélas résoudre sur <strong>le</strong> site du<br />

Cardinal-Suhard... «<strong>Les</strong> premières<br />

réunions de concertation étaient un peu tendues,<br />

se souvient André Troadec, jusqu’au<br />

jour où <strong>le</strong> maire me demande, c’était<br />

en 1999, d’étudier <strong>le</strong> transfert de l’éco<strong>le</strong> sur<br />

<strong>le</strong> site de l’IUFM », <strong>le</strong>quel, à l’époque<br />

(c’est vieux tout ça !), devait déménager<br />

sur <strong>le</strong> site de la Maillarderie…<br />

L’impasse<br />

Bien acceptée par <strong>le</strong>s parents d’élèves<br />

et enseignants concernés, cette option<br />

déménagement (« On va mettre des<br />

roues sous votre éco<strong>le</strong> et la déplacer»)<br />

manque néanmoins de tomber dans<br />

<strong>le</strong>s oubliettes six mois après sa naissance<br />

: c<strong>ont</strong>rairement à ce qui avait<br />

été prévu, <strong>le</strong> transfert de l’IUFM est<br />

annulé pour raisons budgétaires… La<br />

Vil<strong>le</strong> ayant pu acheter, rue de Nantes,<br />

une maison d<strong>ont</strong> <strong>le</strong> jardin permet<br />

l’accès à celui de l’IUFM, André<br />

Troadec demeure persuadé qu’il<br />

« peut être possib<strong>le</strong> d’intégrer l’éco<strong>le</strong> sur <strong>le</strong><br />

site ». Il envisage alors des négociations<br />

avec l’IUFM, auquel il demande<br />

de céder à la vil<strong>le</strong> « moyennant quelques<br />

aménagements », une partie de ses bâtiments<br />

tout en restant sur place.<br />

Hélas… <strong>le</strong>s négociations échouent…<br />

Et notre adjoint au maire se voit<br />

c<strong>ont</strong>raint de revenir à la solution la<br />

moins agréab<strong>le</strong> : Eugène Hairy à vie<br />

rue du Cardinal Suhard…<br />

La victoire<br />

Mais après la pluie <strong>le</strong> beau temps (comme<br />

aurait dit la comtesse de Ségur, née<br />

Rostopchine, si el<strong>le</strong> avait dû rac<strong>ont</strong>er<br />

l’histoire de l’éco<strong>le</strong> Eugène Hairy) :<br />

voici que la Vil<strong>le</strong> entre en possession<br />

d’une seconde maison avec jardin<br />

jouxtant l’IUFM («la maison Dinety »).<br />

Et qu’el<strong>le</strong> est en mesure d’acheter au<br />

Conseil général un terrain de<br />

1 000 m 2 sur <strong>le</strong> site de ce même<br />

IUFM. Dès lors – et pour de bon cette<br />

fois ! – <strong>le</strong> transfert de l’éco<strong>le</strong> Eugène<br />

Hairy est possib<strong>le</strong>. Ainsi que son installation<br />

dans un bâtiment neuf…<br />

Dans cette affaire, on peut écrire<br />

qu’une fois encore, après cel<strong>le</strong>s concernant<br />

la rénovation de Jacques Prévert<br />

et la naissance de Ju<strong>le</strong>s Verne, André<br />

Troadec a réussi une opération délicate<br />

: « Aboutir à une solution satisfaisant<br />

toutes <strong>le</strong>s parties en présence : l’Education<br />

nationa<strong>le</strong> et l’IUFM, <strong>le</strong>s parents<br />

d’élèves et <strong>le</strong>s enseignants d’Eugène Hairy,<br />

la Vil<strong>le</strong> et l’architecte. »<br />

Une réussite<br />

Commencés en mars 2004, achevés en<br />

juin dernier, <strong>le</strong>s travaux <strong>ont</strong> coûté<br />

12 millions de francs. Comme prévu,<br />

ils <strong>ont</strong> donné naissance à deux beaux<br />

bâtiments 100 % aux normes 2005.<br />

Visib<strong>le</strong> de la rue de C<strong>le</strong>rm<strong>ont</strong>, <strong>le</strong> premier<br />

accueil<strong>le</strong>, sur deux étages, <strong>le</strong>s<br />

cinq classes, une sal<strong>le</strong> polyva<strong>le</strong>nte de<br />

Au micro de <strong>le</strong>ur directrice Co<strong>le</strong>tte Bidan<br />

(qui a participé à toutes <strong>le</strong>s étapes du<br />

transfert de “son” éco<strong>le</strong>), plusieurs<br />

élèves <strong>ont</strong> vanté Eugène Hairy II…<br />

100 m 2 , un atelier informatique, une<br />

bibliothèque et <strong>le</strong>s autres lieux nécessaires<br />

aux enseignants, au secrétariat<br />

et à l’accueil des élèves. Situé du côté<br />

de la petite cour de Pauline Kergomard,<br />

<strong>le</strong> second bâtiment est réservé au restaurant<br />

scolaire. Etrennés en septembre,<br />

ils plaisent beaucoup à <strong>le</strong>urs<br />

utilisateurs et en particulier aux écoliers,<br />

qui <strong>le</strong>s <strong>ont</strong> vantés au micro <strong>le</strong><br />

5novembre : « <strong>Les</strong> classes s<strong>ont</strong> très<br />

jolies. » « <strong>Les</strong> sanitaires s<strong>ont</strong> agréab<strong>le</strong>s et<br />

bien éclairés. » « La sal<strong>le</strong> polyva<strong>le</strong>nte est<br />

grande. » « La façade est bel<strong>le</strong>. » Etc. La<br />

vérité sortant de la bouche des<br />

enfants, André Troadec peut être de<br />

chez satisfait… ■<br />

<strong>Laval</strong> infos 15


DOSSIER<br />

Illuminations 2005<br />

Sous <strong>le</strong> signe de Ju<strong>le</strong>s Verne…<br />

Que la lumière soit…<br />

Depuis que l’enfant cidessus,<br />

membre du<br />

conseil municipal des<br />

jeunes, a appuyé sur <strong>le</strong><br />

gros bouton rouge<br />

Illuminations, notre cité<br />

a “revêtu ses habits de<br />

lumière”. Et, une fois<br />

de plus, nous sommes<br />

heureux et fiers de<br />

vivre dans une vil<strong>le</strong><br />

aussi bel<strong>le</strong>. Et d’entrer<br />

dans cette période de<br />

Noël qui donne lieu à<br />

plusieurs animations<br />

municipa<strong>le</strong>s…<br />

Faites des courses<br />

rue Bernard-Le-Pecq !<br />

<strong>Les</strong> récents travaux de canalisation ayant fait baisser <strong>le</strong>ur chiffre d’affaires,<br />

<strong>le</strong>s commerçants de la rue Bernard-Le-Pecq comptent beaucoup sur <strong>le</strong>s<br />

fêtes de Noël et du Nouvel An pour rem<strong>ont</strong>er la pente… C’est pourquoi,<br />

toujours prêt à donner un coup de pouce à ceux qui f<strong>ont</strong> vivre commercia<strong>le</strong>ment<br />

<strong>le</strong> <strong>centre</strong>-vil<strong>le</strong>, <strong>Laval</strong> Infos se permet d’indiquer à ses <strong>le</strong>cteurs<br />

que la rue précitée, conformément à ce qui était prévu, est, depuis <strong>le</strong><br />

15 novembre, de nouveau en circulation (il ne reste plus que certains trottoirs<br />

à finir) ; et que sa vingtaine de commerçants (tapissier, coiffeurs, cafetiers,<br />

esthéticienne, marchand de meub<strong>le</strong>s…) n’attend qu’une seu<strong>le</strong><br />

chose : réserver <strong>le</strong> meil<strong>le</strong>ur des accueils à tous ceux qui aur<strong>ont</strong> la bonne<br />

idée de franchir la porte de <strong>le</strong>ur boutique…<br />

Un coup<strong>le</strong>-tamponneur<br />

nommé Rochette de Lempdes…<br />

Pour tout savoir<br />

procurez-vous ce guide…<br />

Très comp<strong>le</strong>t, ce prospectus nous renseigne<br />

sur la crèche de Noël, qu’on pourra admirer<br />

du 17 décembre au 1 er janvier, promenade<br />

Anne d’Allègre. Cette année, <strong>le</strong> santonnier<br />

Gérard Moine a décidé de nous emmener à<br />

Venise en reconstituant la célèbre cité<br />

lacustre…<br />

Il nous donne aussi, ce petit guide, <strong>le</strong>s dates<br />

des promenades en calèche et cel<strong>le</strong>s des<br />

croisières, à effectuer sur <strong>le</strong> bateau Pays de<br />

<strong>Laval</strong> entre 17 h et 18 h (croisière-promenade)<br />

et de 20 h à 23 h (croisière-gastronomique)…<br />

Bien sûr, il nous dit tout sur <strong>le</strong>s tarifs et <strong>le</strong>s<br />

horaires de la patinoire installée au square de<br />

Boston, laquel<strong>le</strong> organisera un après-midi récréatif pour <strong>le</strong>s enfants<br />

(5-12 ans) <strong>le</strong> mercredi 11 janvier, de 14 h à 17 h…<br />

Pour en savoir plus :<br />

02 43 49 46 46<br />

Cette année, <strong>le</strong> p<strong>ont</strong>-neuf est en b<strong>le</strong>u…<br />

16<br />

<strong>Laval</strong> infos


<strong>Les</strong> messes de Noël<br />

Noël, pour <strong>le</strong>s chrétiens, c’est la naissance du divin enfant, du Rédempteur,<br />

du sauveur des hommes… Deux “séries” de messes : cel<strong>le</strong>s du 24, dites de<br />

minuit : 18 h 30 (Avesnières) ; 19 h (Saint-Jean) ; 22 h (Saint-Paul) ;<br />

22 h 30 (Saint-Pierre, Sainte-Thérèse et Cathédra<strong>le</strong>) ; 23 h 30 (Carmel) et<br />

minuit (La Coudre) ; cel<strong>le</strong>s du 25 : 9 h (Carmel) ; 9 h 30 (Grenoux) ;<br />

10 h 30 (Saint-Vénérand et Sainte-Thérèse) ; 11 h (Saint-Jean, Avesnières<br />

et La Coudre) ; 18 h (Cathédra<strong>le</strong>).<br />

Merci aux illuminateurs !<br />

Un homme du service Eclairage<br />

Quoi de plus agréab<strong>le</strong> qu’une croisière-promenade <br />

Une croisière-gourmande (renseignez-vous).<br />

Depuis <strong>le</strong> 26 novembre, <strong>Laval</strong> by night est redevenu un spectac<strong>le</strong> qu’on<br />

vient voir de loin. Ce divertissement lumineux, que nombre de vil<strong>le</strong>s<br />

aimeraient pouvoir offrir à <strong>le</strong>urs administrés, est l’œuvre de plusieurs<br />

acteurs auxquels nous adressons nos félicitations. On pense à l’Office de<br />

Tourisme, bien sûr, qui assure éga<strong>le</strong>ment la mise en scène, mais aussi aux<br />

commerçants, au C<strong>ont</strong>rat de Vil<strong>le</strong> (qui coordonne <strong>le</strong>s illuminations dans “<strong>le</strong>s<br />

quartiers”) et – surtout – aux services techniques municipaux ; en particulier,<br />

à l’atelier Eclairage public qui a œuvré durant deux mois de jour<br />

comme de nuit, et à l’atelier Serrurerie, qui a dû résoudre tous <strong>le</strong>s problèmes<br />

de supports et de fixations des décors. <strong>En</strong>fin, citons, pour <strong>le</strong>ur efficace<br />

collaboration, <strong>le</strong>s services Fêtes, Espaces verts et Communication.<br />

Une idée cadeau 100 % loca<strong>le</strong><br />

Le DVD que tout bon Mayennais se doit de posséder…<br />

Michel<strong>le</strong> Perdereau, la présidente de la Fédération des Associations Arts et coutumes de<br />

la Mayenne, peut désormais “mourir en paix” : <strong>le</strong> très important travail de<br />

col<strong>le</strong>ctage des différentes danses traditionnel<strong>le</strong>s de notre cher département<br />

a droit à son dévédé (25 €, et sa VHS, 20 €). Réalisé par Prisma<br />

Productions Vidéo avec <strong>le</strong> soutien du Conseil général, cet enregistrement<br />

exceptionnel – fruit de 20 ans de recherches ! – a permis à sept<br />

troupes du cru de présenter une trentaine de danses d<strong>ont</strong> <strong>le</strong>s pas<br />

s<strong>ont</strong> expliqués dans un livret de 24 pages remis avec <strong>le</strong> dévédé.<br />

Ainsi peut-on, grâce aux Boëtons de Ballée et autres Papillons<br />

d’Azur de <strong>Laval</strong>, savoir à quoi ressemb<strong>le</strong> la Gigouil<strong>le</strong>tte et la Salade<br />

des polkas, la Scandaise<br />

et la Paligourdine, la<br />

Ga<strong>le</strong>tte et la mazurka<br />

T’es saoul bonhomme…<br />

Des danses que nos<br />

aïeux <strong>ont</strong> pratiqué dans<br />

<strong>le</strong>ur jeune temps et qui<br />

permettent de “goûter à l’infini<br />

renouvel<strong>le</strong>ment de la relation à<br />

Une présidente comblée<br />

l’autre ou aux autres…”<br />

<strong>Laval</strong> infos 17


PRATIQUE<br />

De très bons conducteurs<br />

<strong>ont</strong> reçu des médail<strong>le</strong>s<br />

Au Vieux-Château, <strong>le</strong>s 17 et 18 novembre, via une distribution<br />

de volants et de palmes, l’Automobi<strong>le</strong> Club<br />

de l’Ouest et la Prévention Routière <strong>ont</strong> récompensé<br />

des conducteurs qui n’<strong>ont</strong> pas eu d’accident de <strong>le</strong>ur<br />

faute depuis une éternité : 25, 40, 55 ans ! Parmi eux,<br />

17 <strong>Laval</strong>lois d<strong>ont</strong> l’exemplaire comportement routier<br />

profite éga<strong>le</strong>ment aux autres conducteurs…<br />

Première fournée<br />

Le 17 novembre, l’Automobi<strong>le</strong> Club de l’Ouest présidée par Pierre<br />

Barreaud, a remis 9 volants en argent (25 ans de conduite), 16 en or<br />

(40 ans de conduite) et 8 en platine (55 ans de conduite !). Parmi <strong>le</strong>s<br />

volantés (ou <strong>le</strong>s volansacrés), 10 <strong>Laval</strong>lois : Claude Vivet et Didier Lang<strong>le</strong>t<br />

(argent) ; Paul Foucher, Roger Menez, Georges Meslier, Jean Vil<strong>le</strong>brun et<br />

Albert Rousseau (or) ; et Paul Buron, Yves Loxq et Jean Ory (platine).<br />

Rebelote !<br />

Le président Barreaud et<br />

un volant de papier<br />

Le 18 novembre, <strong>le</strong> Comité Département de la Prévention Routière présidé par<br />

Jean-Michel Le Duigou, a remis 34 palmes. Parmi <strong>le</strong>s palmés 7 <strong>Laval</strong>lois :<br />

Georges Rivière et Francine Lanoë (palme d’or, 25 ans de conduite) ; Jean-<br />

Louis Blanc, Jean-Yves Forman, Alfred Garnier et (un président qui<br />

m<strong>ont</strong>re l’exemp<strong>le</strong> !) Jean-Michel Le Duigou (palme de platine, 40 ans de<br />

conduite) ; Joseph Perrier (deux ans de conduite après la palme de platine).<br />

Le président-médaillé Le Duigou<br />

félicite <strong>le</strong> conducteur Perrier.<br />

Fêtards de la Saint-Sylvestre,<br />

faites-vous raccompagner !<br />

<br />

La bonne année : un grand<br />

moment de fraternité citoyenne !<br />

Dans la nuit de la Saint-Sylvestre, il arrive fréquemment que certains fêtards,<br />

ayant abusé de la dive bouteil<strong>le</strong>, ne soient plus en état de conduire <strong>le</strong>ur voiture<br />

pour rentrer chez eux achever la première nuit du nouvel an. C’est pourquoi,<br />

chaque 31 décembre, lors de cette nuit “alcooliquement incorrecte”, une<br />

professionnel<strong>le</strong> du transport disposant d’un véhicu<strong>le</strong> de 16 places, Bernadette<br />

Gauvin, joue <strong>le</strong>s saint-bernard de la route : en proposant de raccompagner<br />

gratuitement tous ceux qui lui demandent de <strong>le</strong> faire. Il suffit de la prévenir <strong>le</strong><br />

plus tôt possib<strong>le</strong> en composant (à jeun, bien sûr) <strong>le</strong> 06 23 77 09 34.<br />

Parents qui cherchez une baby sitter pour la Saint-Sylvestre, c<strong>ont</strong>actez <strong>le</strong><br />

Bureau Information Jeunesse : 02 43 49 01 30.<br />

Devant Jacques Prévert et ail<strong>le</strong>urs<br />

trop de chiens f<strong>ont</strong> <strong>le</strong>urs besoins…<br />

Avant de sourire devant l’objectif,<br />

tous <strong>ont</strong> regardé où ils mettaient <strong>le</strong>s pieds…<br />

<br />

Evoquer de nouveau <strong>le</strong>s crottes de chiens qui salissent nos trottoirs, n’a<br />

vraiment rien de grisant car ce sujet est au ras des paquerettes sans toutefois<br />

avoir la fraîcheur de ces dernières. Néanmoins nous y revenons, et<br />

cette fois à la demande d’une directrice d’éco<strong>le</strong> d’origine polonaise mariée<br />

à un Breton, Frédérique Le Paih-Banak, laquel<strong>le</strong> est lassée de voir tous <strong>le</strong>s<br />

matins, midis et soirs, autant de déjections canines devant l’entrée de son<br />

établissement préféré, Jacques Prévert (rue Magenta). Premier grief : «<strong>le</strong>s<br />

enfants arrivent à l’éco<strong>le</strong> avec de la crotte sous <strong>le</strong>s chaussures » ; second grief, ces<br />

déjections beurrant éga<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s rues a<strong>le</strong>ntour, quand <strong>le</strong>s petits Prévertiens<br />

effectuent une sortie “avec l’éco<strong>le</strong>”, <strong>le</strong>s plus distraits <strong>ont</strong> <strong>le</strong>urs souliers<br />

crottés et <strong>le</strong>s plus prévoyants… risquent de se faire écraser par une voiture<br />

(car pour éviter <strong>le</strong>s étrons, ils marchent sur la chaussée).<br />

Propriétaires de chiens, vous savez ce qu’il vous reste à faire… JCG<br />

18<br />

<strong>Laval</strong> infos


INTERNATIONAL<br />

Trois étudiants de l’ESIEA<br />

<strong>ont</strong> brillé au pays<br />

du So<strong>le</strong>il Levant<br />

Un bon plan pour l’été 2006<br />

Travail<strong>le</strong>r deux mois au Québec !<br />

Celui qui reconnaît Juki<br />

et Djumpe a gagné !<br />

Il était une fois trois étudiants de l’ESIEA qui,<br />

dans <strong>le</strong> cadre de <strong>le</strong>urs fameux TPFH 1 , conçurent<br />

une luge virtuel<strong>le</strong>. Laquel<strong>le</strong>, une fois réalisée,<br />

ne <strong>le</strong>ur fit pas seu<strong>le</strong>ment descendre de fausses<br />

pistes enneigées. El<strong>le</strong> <strong>le</strong>s a aussi conduits au<br />

Japon… Retour sur une aventure insolite.<br />

Et bien réel<strong>le</strong>, cel<strong>le</strong>-là !<br />

Une idée<br />

Avis aux amateurs de chronologie :<br />

l’aventure japonaise de Sylvain<br />

Mercier, Arnaud Aubry et Julien<br />

Baessens commence en septembre<br />

2004, dans <strong>le</strong> bureau de <strong>le</strong>ur professeur<br />

Franck Crison quand ceux-là<br />

demandent à celui-ci : « Monsieur, on<br />

aimerait bien faire de la réalité<br />

virtuel<strong>le</strong>… » <strong>En</strong>seignant-chercheur<br />

en é<strong>le</strong>ctronique et en réalité<br />

virtuel<strong>le</strong>, <strong>le</strong>dit Franck trouve un bon<br />

moyen de satisfaire ces trois bosseurs<br />

et de valoriser l’ESIEA : un projet de<br />

luge virtuel<strong>le</strong>, qui sera présenté au<br />

grand public en avril 2005, lors des<br />

7 es Renc<strong>ont</strong>res de la Réalité Virtuel<strong>le</strong><br />

à la sal<strong>le</strong> po…<br />

Un trophée<br />

Très apprécié, ce simulateur de luge<br />

renc<strong>ont</strong>re <strong>le</strong> succès et décroche un<br />

trophée <strong>Laval</strong> Virtual 2005. Une<br />

récompense flatteuse accompagnée<br />

d’un merveil<strong>le</strong>ux cadeau : la participation<br />

– tous frais payés – au salon<br />

japonais IVRC, la plus grande compétition<br />

nippone de réalité virtuel<strong>le</strong>…<br />

C’est ainsi que, du<br />

23 octobre au 2 novembre derniers,<br />

nos lugeurs d’opérette <strong>ont</strong> vécu à<br />

l’heure japonaise. Escortés par deux<br />

étudiants du cru <strong>le</strong>ur servant de traducteurs<br />

(en anglais of course), Yuki et<br />

Djumpé, ils <strong>ont</strong> séjourné à Osaka,<br />

Une consommatrice dans<br />

Nara, Guifou (où eut lieu <strong>le</strong> salon) et<br />

une grande surface<br />

Tokyo, la capita<strong>le</strong>.<br />

1. Travaux Pratiques de Formation Humaine<br />

Travail<strong>le</strong>r durant ses vacances d’été à <strong>Laval</strong>-Québec (photo)<br />

tout en étant logé et nourri dans une famil<strong>le</strong> d’accueil…<br />

<strong>Les</strong> étudiants que ce programme intéresse doivent retirer<br />

un dossier au service communication de la Vil<strong>le</strong>, situé au<br />

premier étage de l’Office de Tourisme. Et ce avant <strong>le</strong><br />

31 janvier auprès de Céci<strong>le</strong> Le Goff : 02 43 49 46 42.<br />

Un voyage<br />

« On a obtenu <strong>le</strong> 3 e prix du public et un<br />

prix d’encouragement », indique l’un des<br />

membres du trio, Sylvain Mercier.<br />

Une participation qui mérite des<br />

éloges mais qui a bien failli virer au<br />

fiasco intégral… Non parce que nos<br />

trois élèves ingénieurs avaient abusé<br />

du saké en compagnie d’une pléiade<br />

de geishas la veil<strong>le</strong> de l’épreuve…<br />

Mais parce que l’énorme boîte c<strong>ont</strong>enant<br />

tout <strong>le</strong> matériel destiné à la<br />

simulation de luge n’est arrivée<br />

qu’une heure avant <strong>le</strong> passage du<br />

jury… Par voie maritime, son voyage<br />

al<strong>le</strong>r a duré un mois (et <strong>le</strong> retour,<br />

deux). « Il y avait vraiment de quoi être<br />

nerveux », ajoute Sylvain Mercier. ■<br />

Super-battante<br />

dans une rue<br />

de Tokyo<br />

Le Japon vu par Sylvain Mercier<br />

«Ce qui surprend <strong>le</strong> plus c’est la propreté des rues sans crottes de chiens, sans<br />

mégots, sans papiers… » Autre surprise : la discipline : « Dans <strong>le</strong>s fi<strong>le</strong>s<br />

d’attente du métro par exemp<strong>le</strong>, pas question de resquil<strong>le</strong>r comme dans certains<br />

pays… » Autre qualité : <strong>le</strong>s Japonais s<strong>ont</strong> serviab<strong>le</strong>s. Toujours dans <strong>le</strong><br />

métro, « quand ils voient un étranger qui regarde un plan avec une mine étonnée,<br />

ils viennent <strong>le</strong> guider ». Mais il est vrai qu’il y a peu d’étrangers : <strong>le</strong>s rues<br />

s<strong>ont</strong> p<strong>le</strong>ines de Japonais qui ressemb<strong>le</strong>nt à… d’autres Japonais !<br />

Photo Guy Le Bras<br />

<strong>Laval</strong> infos 19


C’ÉTAIT LAVAL<br />

<strong>En</strong> <strong>1905</strong>, l’évêché est vide…<br />

<strong>En</strong> Décembre <strong>1905</strong><br />

La loi de séparation<br />

passe très mal en Mayenne…<br />

Si, cent ans après sa<br />

naissance, la loi de séparation<br />

des Eglises et de l’Etat est bien<br />

acceptée du côté catholique,<br />

ce n’était pas <strong>le</strong> cas lors de son<br />

vote en décembre <strong>1905</strong>.<br />

Organisée par l’Association<br />

des Catholiques de la<br />

Mayenne, une pétition c<strong>ont</strong>re<br />

el<strong>le</strong> recueil<strong>le</strong> 123 983 adhésions<br />

! Oui, 123 983, vous avez<br />

bien lu ! <strong>En</strong> feuil<strong>le</strong>tant <strong>le</strong>s<br />

exemplaires de L’Echo de la<br />

Mayenne parus en décembre<br />

<strong>1905</strong>, tentons de retrouver <strong>le</strong><br />

climat de l’époque. Et <strong>le</strong>s<br />

petits événements d<strong>ont</strong> on<br />

par<strong>le</strong> dans <strong>le</strong>s chaumières…<br />

par J.-C. Gruau<br />

Car l’ancien occupant,<br />

Mgr Geay, l’a quitté en 1904…<br />

Il sera remplacé en 1906 par<br />

Mgr Grellier…<br />

Un peu d’histoire…<br />

<strong>En</strong> <strong>1905</strong>, l’agriculture et <strong>le</strong> catholicisme s<strong>ont</strong> <strong>le</strong>s deux mamel<strong>le</strong>s de notre<br />

département, “un vieux pays de chouannerie” (d’après André Siegfried).<br />

Depuis 20 ans, la droite -– <strong>le</strong>s “conservateurs” – et la gauche – <strong>le</strong>s “républicains”<br />

– s’affr<strong>ont</strong>ent à chaque é<strong>le</strong>ction, qui voit la première triompher<br />

en Mayenne et la seconde… gouverner à Paris. A chaque fois, la question<br />

scolaire et la question religieuse servent de ligne de partage, écrit Michel Denis<br />

dans <strong>le</strong> livre La Mayenne, des origines à nos jours (1984). Autre petit rappel :<br />

en <strong>1905</strong>, <strong>le</strong> diocèse de <strong>Laval</strong> n’a plus d’évêque depuis un an ! Nommé par<br />

<strong>le</strong> Gouvernement en 1896, <strong>le</strong> dernier en date, un chaud partisan de la politique<br />

du Ralliement des catholiques à la République, Mgr Geay, s’est<br />

heurté à de vio<strong>le</strong>ntes oppositions des Mayennais. Convoqué à Rome par <strong>le</strong><br />

pape Pie X, il doit démissionner et cet épisode sera la cause immédiate de<br />

la rupture des relations diplomatiques de la France avec <strong>le</strong> Vatican.<br />

Le décor planté, ouvrons L’Echo de la Mayenne du 1 er décembre…<br />

<strong>Les</strong> fumeurs<br />

Bonne nouvel<strong>le</strong> pour <strong>le</strong>s fumeurs ! <strong>Les</strong><br />

nouveaux paquets de tabac ser<strong>ont</strong><br />

désormais “de forme plate et oblongue,<br />

plus pratique sinon plus élégante”.<br />

Ainsi en a décidé la régie, “émue des<br />

plaintes sou<strong>le</strong>vées dans <strong>le</strong> public par la<br />

forme incommode des paquets de<br />

Scarfelati et de Maryland – obésité des<br />

poches, gibbosité des formes”. Est-ce à<br />

dire que tout est réglé Non. <strong>Les</strong><br />

nouveaux paquets ne s<strong>ont</strong> vendus qu’à<br />

Paris et <strong>le</strong> changement “ne se généralisera<br />

que lorsque tous <strong>le</strong>s anciens stocks<br />

ser<strong>ont</strong> épuisés”…<br />

Capitaine Jean<br />

Autre bonne nouvel<strong>le</strong> : “<strong>Les</strong> gendarmes<br />

de la compagnie de la<br />

Mayenne qui étaient partis aux grèves<br />

de Lorient s<strong>ont</strong> rentrés hier à <strong>Laval</strong>.”<br />

Ils étaient accompagnés du capitaine<br />

Jean, <strong>le</strong>quel, quelques jours plus tard,<br />

aura droit aux félicitations de L’Echo de<br />

la Mayenne. Est-ce parce qu’il a évité<br />

une bavure en faisant m<strong>ont</strong>re d’un<br />

sang froid exceptionnel lors des<br />

manifs bretonnes Non. Il vient<br />

d’être “pourvu de sa licence de droit<br />

par la faculté de Rennes”. Un diplôme<br />

sacrément prestigieux en <strong>1905</strong>…<br />

Rien ne presse…<br />

Au Palais de justice, on apprend que<br />

Maître Gallard, du barreau de Paris,<br />

a plaidé aujourd’hui devant <strong>le</strong> tribunal<br />

civil de <strong>Laval</strong> une affaire rem<strong>ont</strong>ant<br />

à une quinzaine d’années<br />

environ. Commentaire du journaliste<br />

: “Ce qui prouve qu’à <strong>Laval</strong><br />

personne n’est pressé et que tout<br />

vient à point à qui sait attendre.” A<br />

la rubrique fait divers : Jean Portais,<br />

40 ans, domestique de ferme à La<br />

Grande Née à <strong>Laval</strong>, a eu “la jambe<br />

gauche brisée” ; il est tombé de son<br />

véhicu<strong>le</strong> hippomobi<strong>le</strong> et ce dernier<br />

lui est passé dessus…<br />

C’est chaud !<br />

Le 2 décembre, <strong>le</strong> directeur-propriétaire<br />

du journal, Louis Auvray,<br />

évoque la loi de séparation des<br />

Eglises et de l’Etat, en discussion au<br />

sénat. Il rend compte de la réaction<br />

d’un sénateur nommé Vallé, qui<br />

affecta de rire quand des orateurs<br />

catholiques <strong>le</strong> pressèrent de questions<br />

sur la fermeture des églises : Eh bien si<br />

l’église est fermée il restera l’éco<strong>le</strong> ! (Sous<br />

entendu : pour moraliser la jeunesse.)<br />

Indigné, Louis Auvray se lance dans<br />

un long commentaire qui m<strong>ont</strong>re à<br />

quel point <strong>le</strong> sujet est sensib<strong>le</strong>...<br />

Foi laïque<br />

“Nous avons souvenance des discours<br />

prononcés naguère au Corps<br />

Législatif du Second Empire par<br />

MM. Ju<strong>le</strong>s Favre et Ju<strong>le</strong>s Simon au<br />

sujet des bienfaits de l’éco<strong>le</strong> laïque,<br />

gratuite et obligatoire… Une éco<strong>le</strong> de<br />

plus, une prison de moins, s’écriait<br />

triompha<strong>le</strong>ment Ju<strong>le</strong>s Simon. On a<br />

construit des éco<strong>le</strong>s. Il n’y a pas de<br />

petite bourgade qui n’ait la sienne.”<br />

Conclusion : "Y a-t-il une prison en<br />

moins ” Très rem<strong>ont</strong>é c<strong>ont</strong>re cette<br />

loi, Auvray aurait souhaité que <strong>le</strong>s<br />

é<strong>le</strong>cteurs, majoritairement c<strong>ont</strong>re,<br />

aient <strong>le</strong>ur mot à dire…<br />

Mimi<strong>le</strong><br />

<strong>Les</strong> présidentiel<strong>le</strong>s étant prévues en<br />

1906, <strong>le</strong> président en exercice, Emi<strong>le</strong><br />

Loubet, est interrogé sur une éventuel<strong>le</strong><br />

nouvel<strong>le</strong> candidature. Sa<br />

réponse mériterait d’être gravée sur la<br />

façade de l’Elysée : C’est non ! car je ne<br />

crois pas qu’il soit conforme à la règ<strong>le</strong><br />

d’un état démocratique d’établir (…) une<br />

sorte de c<strong>ont</strong>inuité présidentiel<strong>le</strong>, d’instituer<br />

par l’usage sinon par la constitution<br />

la présidence à vie. Et Mimi<strong>le</strong> d’ajouter<br />

: S’il me reste un peu de temps sur<br />

terre, j’ai <strong>le</strong> désir de vivre dans l’oubli et<br />

<strong>le</strong> repos ! Paro<strong>le</strong>s de sage…<br />

20<br />

<strong>Laval</strong> infos


Trop long !<br />

Mais revenons à des sujets qui touchent<br />

<strong>le</strong>s <strong>Laval</strong>lois. Le prix du gaz<br />

d’éclairage, par exemp<strong>le</strong>, qu’on va<br />

retrouver maintes fois à la une au<br />

cours du mois de décembre. Because<br />

la dernière hausse municipa<strong>le</strong> passe<br />

mal, très mal, si mal qu’une pétition<br />

circu<strong>le</strong> auprès des commerçants. <strong>En</strong><br />

revanche, ce qui a été apprécié, c’est<br />

<strong>le</strong> récent concert que la Lyre a donné<br />

dans la sal<strong>le</strong> des fêtes de la mairie.<br />

Un seul reproche toutefois : celui<br />

“d’avoir commencé à 9 h et de s’être<br />

achevé à minuit vingt…”<br />

“Crétin, va !”<br />

Idiots de <strong>Laval</strong>lois, c’est l’injure qui,<br />

depuis quelques jours, “salit l’urinoir<br />

de la rue de Joinvil<strong>le</strong>”. Son auteur<br />

(un étranger ) a droit au commentaire<br />

suivant (impensab<strong>le</strong> en 2005 :<br />

<strong>le</strong>s tags et autres graffiti ne suscitant<br />

plus que l’indifférence) : “Cette<br />

petite malpropreté anonyme ne fait<br />

pas honneur à celui qui l’a tracée. Il<br />

crevait peut-être de faim dans son<br />

pays, il vient dans <strong>le</strong> nôtre pour se<br />

refaire et il nous injurie par-dessus <strong>le</strong><br />

marché.” Et <strong>le</strong> journaliste de<br />

conclure : “Crétin, va ! et Lâche !”<br />

Un gang<br />

Une série de vols défraie la chronique,<br />

qui ne vise que <strong>le</strong>s boucheries<br />

! A <strong>Laval</strong>, quatre d’entre<br />

el<strong>le</strong>s <strong>ont</strong> eu <strong>le</strong>urs gril<strong>le</strong>s forcées<br />

par des cambrio<strong>le</strong>urs “d’une audace<br />

extrême” : Hamel, carrefour-aux-<br />

Toi<strong>le</strong>s, Quinton, rue du P<strong>ont</strong>-de-<br />

Mayenne, Péan, rue de l’Hôtel-de-<br />

Vil<strong>le</strong> et Fougeray, place des Trois-<br />

Croix, à qui “on a volé 10 F mais<br />

laissé de côté une somme de 72 F<br />

placée dans un coin de la caisse”. Ce<br />

gang anti-bouchers (des végétariens<br />

) a aussi frappé à Château-<br />

G<strong>ont</strong>ier, La Flèche, Redon…<br />

La maçonnerie<br />

Le 7 décembre, <strong>le</strong>s <strong>le</strong>cteurs apprennent<br />

que la loi de séparation a été<br />

votée au sénat. “Le concordat de<br />

1801 a vécu par la vol<strong>ont</strong>é des<br />

vieillards sectaires du bloc sénatorial”,<br />

écrit <strong>le</strong> directeur de L’Echo. Et<br />

d’ajouter : “La maçonnerie a remporté<br />

une victoire éclatante puisque<br />

ce texte a été apporté sur l’ordre du<br />

Grand Orient par M. Rouvier, avec<br />

l’injonction de ne rien changer.”<br />

Mais, en Mayenne, <strong>le</strong>s frères n’<strong>ont</strong><br />

pas eu <strong>le</strong> dessus : nos trois sénateurs<br />

– MM. Boissel, Denis et Duboys<br />

Fresney – <strong>ont</strong> voté c<strong>ont</strong>re.<br />

Le foot<br />

Néanmoins, la vie c<strong>ont</strong>inue… Le 8,<br />

“devant un public nombreux”, aux<br />

hal<strong>le</strong>s centra<strong>le</strong>s, a eu lieu l’adjudication<br />

des places de marchands de<br />

légumes et de poissons, de bouchers<br />

et charcutiers… Le sur<strong>le</strong>ndemain, <strong>le</strong><br />

Stade <strong>Laval</strong>lois perd son match<br />

c<strong>ont</strong>re <strong>le</strong>s footbal<strong>le</strong>urs du lycée de<br />

<strong>Laval</strong> (2 à 0). Un résultat qui en<br />

entraîne un autre : <strong>le</strong>s stadistes se<br />

“f<strong>ont</strong> traiter d’idiots ou quelque<br />

chose approchant sur <strong>le</strong>s murs de<br />

l’urinoir du théâtre”. Par <strong>le</strong> même<br />

anonyme précité Le journaliste de<br />

L’Echo de la Mayenne <strong>le</strong> pense…<br />

Buffalo Bill<br />

Le <strong>le</strong>ndemain, on apprend que Buffalo<br />

Bill a dû tuer 126 chevaux en<br />

10 jours à Marseil<strong>le</strong>. Parce que sa<br />

cava<strong>le</strong>rie a été décimée par la morve.<br />

Pourquoi cette brève concernant un<br />

pipeul Parce que <strong>le</strong> roi des trappeurs,<br />

<strong>le</strong> colonel Cody, fut dernièrement<br />

applaudi à <strong>Laval</strong>… (qui,<br />

aujourd’hui, publicité gratuite,<br />

accueil<strong>le</strong> Buffalo Grill). Autre info<br />

étonnante : “Le sexe fort plaît aussi<br />

au sexe faib<strong>le</strong> par l’habil<strong>le</strong>ment”…<br />

D’où ce conseil : "Tous <strong>le</strong>s jeunes<br />

Photo-souvenir du grand séminaire<br />

de <strong>Laval</strong> détruit dans <strong>le</strong>s années 70.<br />

Dans sa dernière livraison, L’Oribus évoque <strong>le</strong>s inventaires des biens<br />

et des bâtiments religieux. Nous y reviendrons, en 2006…<br />

gens <strong>ont</strong> intérêt à se faire habil<strong>le</strong>r<br />

par la boutique Crémieux…<br />

On gè<strong>le</strong> !<br />

Le 19 décembre, <strong>le</strong> concert du Rallye<br />

Cor se dérou<strong>le</strong> au Palais de l’Industrie.<br />

Malgré “<strong>le</strong>s appareils de chauffage<br />

fournis par <strong>le</strong> sieur Bihoreau”, <strong>le</strong><br />

public a eu froid. “Est-ce à dire que<br />

la ga<strong>le</strong>rie de ce palais soit inapte à<br />

toute manifestation d’art Non,<br />

mais il faudrait absolument une cloison<br />

en bois, un chauffage approprié,<br />

une organisation spécia<strong>le</strong> d<strong>ont</strong> <strong>le</strong>s<br />

frais devraient en partie, sinon en<br />

totalité, être supportés par la Vil<strong>le</strong>.”<br />

Bref, déjà à l’époque, la sal<strong>le</strong> de la<br />

place de Hercé a des détracteurs…<br />

Noël<br />

Le 28, de nombreux artic<strong>le</strong>s reviennent<br />

sur <strong>le</strong> succès des messes de<br />

Noël. “La fête qui a <strong>le</strong> mieux gardé<br />

l’empreinte du primitif esprit chrétien<br />

où se mêlait avec <strong>le</strong> mysticisme<br />

naïf et doux <strong>le</strong> goût des réjouissances<br />

populaires.” A <strong>Laval</strong>, “dans toutes<br />

<strong>le</strong>s églises” – Cathédra<strong>le</strong>, Avesnières,<br />

Saint-Vénérand, Cordeliers et Saint-<br />

Pierre – “grande était l’affluence des<br />

croyants”, note <strong>le</strong> reporter. Et de<br />

conclure : ‘Succès partout ! Et l’on<br />

ose par<strong>le</strong>r de l’agonie du catholicisme<br />

à <strong>Laval</strong>. Quel<strong>le</strong> impudence !”<br />

Une croix<br />

Dans chaque numéro, sous <strong>le</strong> titre<br />

Esprit du jour, figure une histoire, <strong>le</strong><br />

plus souvent humoristique. La dernière<br />

de l’année, cel<strong>le</strong> du 31,<br />

témoigne de la tension relative à la<br />

loi de séparation. El<strong>le</strong> met en scène<br />

un paysan analphabète invité à<br />

signer un document présenté par un<br />

député anticlérical. L’homme fait<br />

une croix : Une croix, dit <strong>le</strong> député,<br />

haussant <strong>le</strong>s épau<strong>le</strong>s, il n’en faut<br />

plus ! Et <strong>le</strong> paysan de répondre :<br />

Excusez-moi, monsieur <strong>le</strong> député, mais je<br />

ne sais pas faire de guillotine… ■<br />

Le sénateur Boissel<br />

a voté c<strong>ont</strong>re la loi.<br />

<strong>Laval</strong> infos 21


PASSION<br />

temps libre<br />

«Nous parlons de tuer <strong>le</strong> temps<br />

comme si, hélas ! ce n’était pas<br />

lui qui nous tuait. »<br />

Alphonse Allais.<br />

Non au risque zéro !<br />

L’incertitude, liée jadis à la vie, et qui<br />

pouvait dans bien des cas en faire <strong>le</strong><br />

charme, est bannie. Le militantisme de<br />

la prévention la remplace. C’est aussi<br />

en vertu de ce principe devenu artic<strong>le</strong><br />

de foi que <strong>le</strong>s plaintes s’accumu<strong>le</strong>nt à<br />

propos de n’importe quoi. Celui ou<br />

cel<strong>le</strong> qui en appel<strong>le</strong> aux tribunaux pour<br />

stress et avanies diverses dans l’exercice<br />

de ses fonctions, ou pour tension<br />

nerveuse et brimade potentiel<strong>le</strong>, est<br />

un guerrier de la croisade pour ce<br />

risque zéro d<strong>ont</strong> l’horizon obsède nos<br />

temps post-historiques. Mais ce n’est<br />

plus un tombeau dans cette croisade,<br />

qu’il s’agit d’al<strong>le</strong>r reconquérir. Ce n’est<br />

même plus un cimetière. C’est la paix<br />

des cimetières. Car nul<strong>le</strong> part ail<strong>le</strong>urs<br />

que là ne réside <strong>le</strong> risque zéro, c’est-àdire<br />

la paix intégra<strong>le</strong>.<br />

Philippe Muray,<br />

Moderne c<strong>ont</strong>re Moderne<br />

(<strong>Les</strong> Bel<strong>le</strong>s Lettres)<br />

La Mayenne au temps des mammouths<br />

La nouvel<strong>le</strong> grande expo du CCSTI est formidab<strong>le</strong> !<br />

Nous sommes encore nombreux<br />

à avoir connu “<strong>Laval</strong> au temps<br />

du Mammouth” (celui qui écrasait<br />

<strong>le</strong>s prix bou<strong>le</strong>vard Félix-<br />

Grat…). <strong>En</strong> revanche personne<br />

n’a pu vivre en Mayenne au<br />

temps des mammouths, <strong>le</strong>s<br />

vrais, <strong>le</strong>s féroces, <strong>le</strong>s puants,<br />

<strong>le</strong>s poilus, ceux qui séjournèrent<br />

sur notre sol il y a<br />

40 000 ans… Au Musée des<br />

Sciences, <strong>le</strong> CCSTI nous propose<br />

de découvrir ce monde préhistorique<br />

jusqu’au 7 mai, dans une<br />

grande exposition à visiter seul<br />

ou en famil<strong>le</strong>…<br />

Préhistorique<br />

Dans sa nouvel<strong>le</strong> exposition, <strong>le</strong><br />

CCSTI met en va<strong>le</strong>ur <strong>le</strong>s col<strong>le</strong>ctions<br />

de palé<strong>ont</strong>ologie du Musée des<br />

Sciences qui regorgent de curiosités<br />

recueillies sur <strong>le</strong> site des grottes de<br />

Saulges et du Rey. Toutes témoignent<br />

de la vie préhistorique en<br />

Mayenne : objets palé<strong>ont</strong>ologiques<br />

m<strong>ont</strong>rant la faune et la flore de<br />

l’époque, objets lithiques illustrant<br />

la vie des hommes dans notre département<br />

il y a environ 40 000 ans…<br />

«L’objectif de cette exposition est de<br />

transposer <strong>le</strong>s Mayennais à l’époque préhistorique,<br />

indique Sandrine Labbé,<br />

directrice du CCSTI : un environnement<br />

immersif et très interactif <strong>le</strong>ur permet<br />

de ressentir l’environnement tel qu’il<br />

était avec son climat glacial (ère glaciaire),<br />

sa faune effrayante (mammouth,<br />

ours, renne, lynx…) et sa flore étonnante<br />

(la steppe). »<br />

Animations<br />

<strong>Les</strong> mercredis et pendant <strong>le</strong>s vacances<br />

(à 16 h), <strong>le</strong>s 2 e et 3 e dimanches du<br />

mois (11 h, 15 h, 16 h et 17 h), <strong>le</strong>s<br />

médiateurs du CCSTI mènent l’enquête<br />

sur nos origines. Grâce, en<br />

particulier, à la “mal<strong>le</strong> pédagogique”<br />

du Centre de Recherche<br />

Préhistorique de Tautavel, ils nous<br />

f<strong>ont</strong> rem<strong>ont</strong>er <strong>le</strong> couloir du temps<br />

(qu’est-ce que la Préhistoire ). Ils<br />

nous m<strong>ont</strong>rent <strong>le</strong>s différents visages<br />

de l’homme (en comparant plusieurs<br />

vieux crânes). Ils nous disent ce que<br />

mangeaient nos ancêtres, comment<br />

ils chassaient, où ils habitaient…<br />

Ce mammouth se plaît au<br />

musée des sciences…<br />

autant de renseignements que nous<br />

pouvons glaner en observant nousmêmes<br />

<strong>le</strong>s outils, <strong>le</strong>s peintures, <strong>le</strong>s<br />

sépultures… <strong>En</strong>fin, ils lèvent <strong>le</strong><br />

voi<strong>le</strong> sur <strong>le</strong>s énigmes de l’évolution<br />

de l’homme avec la découverte du<br />

feu, <strong>le</strong>s voyages, l’art rupestre…<br />

Conférences<br />

Parallè<strong>le</strong>ment à l’exposition, <strong>le</strong><br />

CCSTI propose des conférences (qui<br />

viennent en complément du modu<strong>le</strong><br />

Sciences de l’Université populaire).<br />

Traitant de L’art préhistorique en<br />

Mayenne, la première a eu lieu <strong>le</strong><br />

9 décembre. Le mardi 3 janvier, la<br />

deuxième permettra d’entendre<br />

Pierre Elie Moullé, du Musée de<br />

Préhistoire régiona<strong>le</strong> de Menton, qui<br />

répondra à la question suivante : A<br />

quoi sert l’étude des fossi<strong>le</strong>s d’animaux<br />

du quaternaire Puis viendr<strong>ont</strong>, dans<br />

<strong>le</strong>s mois à venir : Que nous révè<strong>le</strong>nt <strong>le</strong>s<br />

pol<strong>le</strong>ns préhistoriques (Delphine<br />

Barbier, de l’Institut National de la<br />

Recherche Agronomique) et L’actualité<br />

sur <strong>le</strong>s recherches préhistoriques dans<br />

L’équipe du musée<br />

et <strong>le</strong>ur nouveau<br />

pensionnaire…<br />

Ateliers Jeunes<br />

Le CCSTI propose deux ateliers<br />

pour <strong>le</strong>s jeunes <strong>le</strong>s mercredis et<br />

pendant <strong>le</strong>s vacances scolaires.<br />

L’atelier Art rupestre permet<br />

d’expérimenter <strong>le</strong>s techniques de<br />

peinture utilisées par <strong>le</strong>s hommes<br />

préhistoriques sur <strong>le</strong>s parois des<br />

grottes. Réservé aux 5-8 ans, cet<br />

atelier aura lieu au Musée des<br />

Sciences <strong>le</strong> mercredi 21 décembre,<br />

de 14 h 30 à 16 h. Destiné aux 10-<br />

15 ans, l’atelier Production de feu<br />

permettra d’apprendre comment<br />

<strong>le</strong>s hommes préhistoriques faisaient<br />

du feu. Il se tiendra au Bois<br />

de L’Huisserie, <strong>le</strong>s mercredis<br />

11 janvier, 8février, 15 mars et<br />

26 avril, de 14 h à 16 h. Attention !<br />

Le nombre de places étant limité,<br />

inscrivez-vous par téléphone, sur<br />

place ou par mail dès que possib<strong>le</strong>.<br />

2 euros la place.<br />

la vallée de l’Erve (Stéphane Hinguant,<br />

de l’Institut National de Recherches<br />

Archéologiques Préventives). Tenezvous<br />

informés… ■<br />

22<br />

<strong>Laval</strong> infos


Pour accéder à la F1, Yann Clairet a besoin de sponsors !<br />

Certains jeunes <strong>Laval</strong>lois vivent des a aventures sportives formidab<strong>le</strong>s !<br />

S’il est un jeune sportif à<br />

suivre de près (dans <strong>le</strong>s<br />

journaux ou mieux, en<br />

direct, au bord des pistes où<br />

il tourne à plus de 200 à<br />

l’heure !), c’est <strong>le</strong> pilote<br />

automobi<strong>le</strong> Yann Clairay<br />

d<strong>ont</strong> l’objectif avoué est de<br />

rou<strong>le</strong>r un jour en Formu<strong>le</strong><br />

1… Un objectif qui<br />

peut aussi intéresser de<br />

nombreux sponsors…<br />

Graine de champion<br />

Très fortement encouragée par un père « qui faisait du rallye<br />

en amateur », la vocation de Yann Clairet pour <strong>le</strong>s<br />

courses de voitures s’est d’abord exprimée sur <strong>le</strong>s pistes de<br />

karting. Où, très doué, ce fils unique remporte, en dix ans<br />

de compétition, d’innombrab<strong>le</strong>s prix régionaux, nationaux<br />

et internationaux… <strong>En</strong> 2001, à 17 ans, avec <strong>le</strong> soutien<br />

moral et financier de papa Joël, entrepreneur en<br />

agro-alimentaire zone des Touches (SIT), Yann décide de<br />

se lancer dans <strong>le</strong> sport automobi<strong>le</strong>. Successivement trois<br />

teams v<strong>ont</strong> lui permettre de faire ses preuves au volant de<br />

Formu<strong>le</strong>s Renault 2.0 : Po<strong>le</strong> Service, Graff Racing puis,<br />

« ces deux dernières années », SG Formu<strong>le</strong> A sous <strong>le</strong>s cou<strong>le</strong>urs<br />

de laquel<strong>le</strong> il décrochera <strong>le</strong> titre de vice-champion<br />

de France 2004 et, « avec 4 courses seu<strong>le</strong>ment sur 8 » (bravo<br />

l’artiste !), la 10 e place du championnat d’Europe. Fort de<br />

ces résultats, Yann est, si l’on peut dire, m<strong>ont</strong>é en grade :<br />

managé par Stéphane Guérin, il pilote cette saison à deux<br />

échelons de la Formu<strong>le</strong> 1…<br />

C<strong>ont</strong>act : 06 10 65 30 16 ■<br />

Un pilote qui promet et mérite<br />

d’être soutenu…<br />

Le nerf de la guerre<br />

<strong>En</strong>tre deux prix, Yann Clairet entretient sa condition<br />

physique. Il court une heure par jour, joue au squash, soulève<br />

des haltères, fait du VTT… Une obligation. Car il<br />

faut une forme olympienne pour rou<strong>le</strong>r à 260 à l’heure<br />

comme il l’a fait à Monza la saison dernière. « Dans la<br />

voiture, on est sanglé comme un pilote de chasse, confie notre<br />

Michel Vaillant. On n’a pas <strong>le</strong> droit de bouger d’un centimètre<br />

! Seuls <strong>le</strong>s bras et <strong>le</strong>s pieds doivent pouvoir manœuvrer <strong>le</strong><br />

volant, la boîte de vitesses, <strong>le</strong>s péda<strong>le</strong>s… » Sa devise « Freiner<br />

<strong>le</strong> plus tard possib<strong>le</strong>, accélérer <strong>le</strong> plus tôt possib<strong>le</strong>. » Mais il<br />

y a une autre obligation à satisfaire pour exercer ce sport<br />

ô combien coûteux : trouver des sponsors… prêts à<br />

rejoindre <strong>le</strong> camp des fidè<strong>le</strong>s formés par <strong>le</strong> Crédit Mutuel<br />

et <strong>le</strong>s groupes Actual Intérim, SIT, Le Faillitaire… Avis<br />

aux amateurs : tous <strong>le</strong>s donateurs s<strong>ont</strong> <strong>le</strong>s bienvenus,<br />

même <strong>le</strong>s plus modestes qui, comme <strong>le</strong>s plus généreux,<br />

aur<strong>ont</strong> droit, eux aussi, à un retour sur <strong>le</strong>ur investissement<br />

Clairet…<br />

Nos cordons b<strong>le</strong>us<br />

s<strong>ont</strong> formidab<strong>le</strong>s…<br />

La canette<br />

aux pêches<br />

de Brigitte<br />

Un boîte 4/4 d’oreillons de<br />

pêches ; une canette découpée en<br />

morceaux ; 1 cuillère à soupe<br />

d’hui<strong>le</strong> ; 1/2 citron pressé ; 2 cl de<br />

cognac, 1 dl de jus de pêche ; 80 g<br />

de beurre ; 1/2 cc de poivre vert ;<br />

sel ; poivre du moulin.<br />

1. Sa<strong>le</strong>z et poivrez <strong>le</strong>s morceaux de<br />

canette et faites-<strong>le</strong>s revenir dans<br />

l’hui<strong>le</strong> à feu vif. Baissez <strong>le</strong> feu, couvrez<br />

et terminez la cuisson à feu doux.<br />

Comptez 5 à 8 minutes. 2. Pendant ce<br />

temps, portez à ébullition <strong>le</strong> jus de<br />

citron et <strong>le</strong> cognac dans une petite<br />

sauteuse, parfumez avec <strong>le</strong> jus de<br />

pêche, sa<strong>le</strong>z, ajoutez <strong>le</strong> poivre vert et<br />

laissez réduire. M<strong>ont</strong>ez ensuite au<br />

beurre bien froid, ajouté par petits<br />

morceaux, en imprimant à la sauteuse<br />

un mouvement de rotation.<br />

Ajoutez <strong>le</strong>s oreillons de pêche et laissez<br />

mijoter <strong>le</strong> tout 2 minutes.<br />

3. Répartissez la sauce sur <strong>le</strong>s<br />

assiettes, découpez <strong>le</strong>s morceaux de<br />

canette selon votre goût et garnissez<br />

l’assiette avec vos morceaux de<br />

pêche. Hum… Merci, Brigitte !<br />

<strong>Laval</strong> infos 23

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