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C H A P I T R E 1 3 I L’ A B U S D E D R O G U E
« J’ai arrêté de prendre de la drogue quand ma meilleure
amie m’a informée des dangers. Mon amie m’a dit de ne pas
en prendre pendant une semaine, mais je lui ai dit que je
ne pouvais pas m’en passer. Toutefois, grâce à Dieu, je suis
parvenue à ne pas en prendre cette semaine-là, et maintenant
je sais que je peux m’en passer. »
Julia, 17 ans, Ghana
Vaincre une toxicomanie est très difficile et les gens ont des expériences très variées. Certaines
personnes sont capables d’arrêter de prendre de la drogue une fois pour toute. D’autres ont
besoin d’arrêter lentement en diminuant progressivement la quantité de drogue consommée.
Cela protège le corps contre le choc d’un arrêt soudain. Arrêter progressivement peut
permettre au corps de se passer lentement de la drogue.
Où chercher et trouver de l’aide lorsque l’on
a un problème de drogue ou d’alcool
Souvent, une personne qui est devenue trop dépendante de la drogue ou de
l’alcool ne sait plus comment s’en défaire, et ce même avec la meilleure volonté.
Elle a alors besoin d’aide pour se désaccoutumer de sa dépendance. Dans la plupart
des pays développés, il existe des centres de désintoxication ou réhabilitation qui
prennent en charge les alcooliques et toxicomanes sur le plan thérapeutique et
psychologique*. En Afrique, ce genre de structures est rare ou très souvent hors
de la portée financière de ceux qui en ont besoin. Cependant, il en existe quelques
unes qui ont pour mission l’accueil, l’écoute, l’information, l’orientation et le
traitement des jeunes alcooliques et toxicomanes en difficulté (rupture scolaire,
familiale, institutionnelle, etc.). Il existe également des associations religieuses ou
de prévention qui sont souvent en mesure d’apporter des informations sur les
effets des drogues et de l’alcool ainsi que des conseils et du soutien au toxicomane
ou à l’alcoolique et à son entourage. Certaines de ces structures offrent aussi des
possibilités d’hébergement à court ou moyen terme pour les toxicomanes sans
domicile fixe. Si vous êtes en situation de dépendance, cherchez à savoir si l’une
ou l’autre des structures citées ci-dessus existe et adressez-vous à elle. Ne vous
découragez jamais à l’avance ou ne décidez pas de ne pas les fréquenter sur la
base de rumeurs ou des dires des autres : le chemin thérapeutique de chaque
toxicomane et alcoolique est différent et ce qui n’a pas marché pour certains peut
marcher pour d’autres.
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