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V O U S , V O T R E V I E , V O S R Ê V E S : B I E N R É U S S I R V O T R E A D O L E S C E N C E
Dans le deuxième cas de viol, le violeur est quelqu’un de connu par la victime, tel qu’un ami,
un voisin ou un ami de la famille. Le viol marital se passe quand un un/e époux/se force
son/sa partenaire à engager une activité sexuelle sans son accord.
« Une amie m’a raconté son histoire. Elle m’a dit qu’un jour
son tonton lui a dit de rentrer dans sa chambre ramasser des
plats. Pendant qu’elle était dans la chambre le tonton l’y a
suivie et a essayé de la violer ! Ils se sont bagarrés mais le
tonton a pu faire ce qu’il voulait. La fille est rentrée à la maison,
sa maman a vu qu’elle était couverte de sang et elle a
demandé à mon amie pourquoi. Celle ci a tout expliqué à sa
maman. On l’a emmenée à l’hôpital pour la soigner. C’était
son premier rapport sexuel et ce n’était pas facile. Le tonton
a été banni de son village et ne part plus chez mon amie.
Après cela mon amie a dit que sa maman lui a donné des
conseils pour s’éloigner des garçons. »
Augustine, 18 ans, Burkina Faso
Le viol entre petits copains, le viol de connaissance et le viol marital sont des viols tout court.
Ils sont violents, blessants, bouleversants et néfastes. Même si le couple se touchaient auparavant,
une personne n’a pas le droit de forcer son/sa partenaire à aller plus loin qu’il/elle ne
le souhaite. Même si les deux ont déjà eu des rapports sexuels avant et que le/la partenaire
ne veut plus en avoir, personne n’a le droit de le/la forcer. Même si la personne porte des
habits sexy, personne n’a le droit de le/la forcer. Dans ces situations, l’acte reste viol et c’est
un acte répréhensible*.
« Une de mes amies a eu des rapports sexuels parce que son
copain l’a forcée. Elle ne voulait pas en avoir, mais elle n’a
pas été claire car lorsque son copain lui a caressé les seins
elle n’a pas refusé. Le copain a donc continué et elle
a fini par tomber enceinte. »
Nana, 16 ans, Ghana
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Si vous avez une relation physique avec quelqu’un, soyez sûr de donner des signes clairs.
Parfois, les personnes envoient des signaux contradictoires ce qui peut être très dangereux.
Elles agissent comme si elles appréciaient ce qui se passe et leurs partenaires ne les comprennent
pas quand elles disent qu’elles ne veulent pas aller plus loin. Même si la personne ne
manifeste pas de signes clairs, personne n’a le droit de la violer. Le viol n’est jamais une «
punition juste » pour une personne qui manifeste des signes qui ne sont pas clairs.
Certains garçons qui violent leurs copines ont une idée fausse selon laquelle un vrai homme fait
ce qu’il veut, sans se soucier du souhait de la fille. D’autres garçons pensent à tort que quand
les filles disent « Non » ce « Non » est un « Oui » déguisé. Aucune de ces choses n’est vraie.
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