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C H A P I T R E 1 0 I P R E N D R E S O I N D E V O T R E S A N T É S E X U E L L E
POURQUOI DEVRIEZ-VOUS VOUS SOUMETTRE AU TEST DE DÉPISTAGE DU VIH
Il y a beaucoup de raisons qui peuvent vous amener à faire un test de dépistage du VIH. Si
vous pensez souvent à l’infection du VIH et que vous vous faites du souci au premier petit
bouton qui apparaît sur votre corps ou dès que vous toussez, la seule façon de calmer votre
esprit c’est d’avoir un test de dépistage du VIH. Si vous avez eu des rapports sexuels avec
quelqu’un qui est tombé malade et que vous apprenez qu’il a le SIDA, vous allez sûrement
beaucoup vous inquiéter. La meilleure manière de soulager votre esprit c’est de faire un test
de dépistage pour savoir si vous êtes sain ou non. Ne supposez jamais que vous êtes infecté
par le VIH. Faites toujours un test pour savoir si vous êtes infecté ou non.
N’importe qui peut être infecté par le VIH sans aucun symptôme apparent.
Ne vous fiez pas seulement aux apparences pour affirmer qu’une personne n’est pas porteuse du virus.
Savez-vous ce qui se passe lors d’un test de dépistage du VIH
Fatima une fille de 19 ans a décidé de faire le test de dépistage du VIH et
raconte ce qui s’est passé :
« J’ai découvert que mon copain avait eu des rapports sexuels avec une
autre fille pendant que nous étions encore ensemble. Je l’ai plaqué, mais
j’avais peur d’être infectée par le VIH. Nous avions eu des rapports
sexuels non protégés. Nous nous connaissions depuis longtemps et
avions confiance l’un en l’autre et nous n’avions pas utilisé de préservatifs.
C’était une grande erreur, je le sais maintenant.
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J’avais si peur du VIH. Je savais qu’il n’existait qu’une seule façon de calmer
mon esprit : faire un test de dépistage du VIH. Un jour, j’ai eu
finalement le courage de le faire. Je me suis rendue au Centre de
Dépistage et de Counseling Volontaire à Bamako. Quand je suis arrivée à
la porte, j’avais si peur. Je me suis arrêtée pendant un long moment et
j’ai fini par entrer.
On m’a inscrite et donné un numéro puis on m’a demandé de m’asseoir et d’attendre
l’agent socio-sanitaire. Au bout de 5 minutes, elle est arrivée et m’a demandé, ainsi qu’à
quatre autres candidats, de la suivre dans une autre salle. On a reçu un counseling de
groupe. Elle nous a posé des questions sur ce que nous savions du VIH/SIDA et elle a
ensuite répondu à nos questions.
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