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V O U S , V O T R E V I E , V O S R Ê V E S : B I E N R É U S S I R V O T R E A D O L E S C E N C E
Le temps nécessaire pour remarquer les signes du virus dépend de la force du système
immunitaire de la personne et du virus lui-même. Il y a différentes souches de VIH. Certaines
rendent malades plus rapidement que d’autres. Toutes les persones infectées ne développent
pas la maladie du SIDA, mais la plupart développent la maladie à la longue. En moyenne, si la
personne infectée ne reçoit pas de traitement, cela prend cinq à dix ans avant que
n’apparaissent les signes d’infection par le VIH.
Par ailleurs, étant donné que le virus s’attaque au système immunitaire de l’organisme et rend
la personne plus vulnérable* aux maladies infectieuses, les symptômes varient énormément en
fonction de l’infection ou la maladie. Cependant, certains des symptômes typiques sont :
• un gonflement des ganglions lymphatiques ;
• une importante perte de poids et de la fatigue ;
• une forte transpiration, notamment la nuit ;
• une fièvre récurrente ;
• une diarrhée grave et persistante ;
• la nausée et des vomissements ;
• une toux persistante ;
• des irritations de la peau et des plaies dans la bouche.
Il n’y a pas de médicament contre le VIH mais il existe des médicaments qui permettent aux
gens de vivre plusieurs années sans tomber malades ou de prolonger leur durée de vie une
fois qu’ils ont développé le SIDA. C’est le cas par exemple des médicaments anti-rétroviraux, des
médicaments empêchant la progression du virus mais ne le tuant pas.
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Bien que l’efficacité des anti-rétroviraux soit largement reconnue, et malgré qu’ils soient fournis à
coût subventionné à un nombre réduit de malades dans des pays tels que le Sénégal, la Côte
d’Ivoire et le Burkina Faso, le médicament reste encore cher pour la grande majorité des malades
en Afrique. Même si l'accès aux anti-rétroviraux a augmenté de manière significative ces dernières
années, on estimait qu’à la fin de l’année 2008, seules 44% des 6,7 millions de
personnes nécessitant le traitement des anti-rétroviraux en Afrique Sub-Saharienne les recevaient.
Il faut noter également que dans la plupart des pays africains, l’importation ou la production
des médicaments génériques* et bon marché pour le traitement des symptômes du SIDA se
heurte aux systèmes de protection des brevets détenus par les grandes firmes pharmaceutiques.
Certaines Organisations Non Gouvernementales militent pour promouvoir un plus large
accès des populations qui en ont besoin, aux anti-rétroviraux et pour réduire les barrières
financières qui rendent cet accès difficile, notamment en réduisant le coût de ces médicaments.
Le Sida est une maladie qui affecte tant de personnes, qu’il est important que les
gouvernements affectent des fonds aux traitements pour garantir que leurs citoyens puissent
y avoir accès.
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