EDITO Bon envol au Bruant Wallon - Natagora

Le Bruant Wallon - nr 1 - décembre 2008
Bon envol au
Bruant Wallon !
Photo : Johan Stenlund
Chroniques ornithos et
RHOE 2007-2008
Décanteurs de Genappe :
un site sauvé
Les bruants du BW
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Le Bruant Wallon - nr 1 - décembre 2008
EDITO
Bon envol au Bruant Wallon !
C’est pour moi un réel plaisir que d’inaugurer par ces quelques
lignes la toute première édition des chroniques ornithologiques
du Brabant wallon : le Bruant Wallon.
La création, le 11 février dernier, de la toute jeune Régionale
Natagora Brabant wallon fut une occasion rêvée pour diversifier
les activités de Natagora dans la région, notamment par le
lancement d’un Groupe de Travail de la Régionale, le GTR
Ornitho. Constitué de membres actifs de la Régionale, ce
GTR s’est fixé de nombreux objectifs : étude et protection de
l’avifaune du Brabant wallon, organisation d’activités pour les
ornithologues brabançons, sensibilisation à la protection des
oiseaux près de chez nous, etc.
Et voici la première publication du GTR Ornitho, ces chroniques
du Bruant Wallon. Elles ont pour ambition de faire la synthèse,
sur une période donnée (dans ce cas-ci, de décembre 2007
à février 2008), de l’essentiel des observations ornithologiques
faites en Brabant wallon. Nous espérons qu’elles motiveront
les ornithologues de terrain à transmettre leurs données
d’observations afin de les partager entre tous, et ainsi éviter qu’elles
ne disparaissent dans le fond d’un tiroir comme c’est parfois
le cas. Ces chroniques, destinées avant tout aux ornithologues
brabançons, mordus ou débutants, sont également un moyen
rêvé pour éveiller tout un chacun au monde de l’ornithologie, à
deux pas de chez soi. Elles sont téléchargeables librement sur
le site web de la Régionale Natagora BW (http://www.natagora.
be/Brabant_wallon).
Vous découvrirez dans ces quelques pages, bien sûr les
chroniques proprement dites, mais également de nombreuses
informations naturalistes, et notamment plusieurs articles
de fond. Après une explication concernant les tenants et
aboutissants des recensements hivernaux des oiseaux d’eau
(RHOE), vous partirez à la découverte de la plus grande et la
plus jeune réserve naturelle de la province, le site de grand
intérêt ornithologique des décanteurs de Genappe, avant de
faire le point sur vos connaissances à propos des bruants qu’on
peut rencontrer dans la région, sans oublier quelques actualités
ornithologiques récentes et l’annonce des activités organisées
prochainement par la Régionale Natagora BW.
Afin de permettre l’essor du Bruant Wallon, je compte sur votre
participation, par l’envoi de vos données d’observations aux
coordinateurs du GTR Ornitho via les formulaires ad hoc ou via
le nouvel outil www.observations.be ainsi qu’en partageant vos
observations récentes sur le tout jeune forum de discussion de
la Régionale, accessible en suivant le lien http://fr.groups.yahoo.
com/group/NatagoraBW/
SOMMAIRE
CHRONIQUES ORNITHOLOGIQUES DU BRABANT
WALLON : DECEMBRE 2007 - FEVRIER 2008...........page 3
LES OISEAUX DE CHEZ NOUS ; LES BRUANTS......page 14
LES SITES DE GRAND INTÉRÊT BIOLOGIQUE DU BRABANT
WALLON : LES DECANTEURS DE GENAPPE.........page 19
BALLET AERIEN...................................................page 21
RHOE 2007-2008..................................................page 22
FOCUS ASSOC’ : PLUMALIA................................page 24
AGENDA...............................................................page 25
L’EQUIPE DE REDACTION :
Bernard Danhaive, Nicolas Dutoit, Philippe Hermand, Claire
Huyghebaert, Thierry Maniquet, Hervé Paques, François
Paulus, Vincent Rasson et Julien Taymans
MISE EN PAGE : Hervé Paques
Le saviez-vous
T. Maniquet
Que la grive draine soit, avec la fauvette à tête noire, un des principaux
responsables de la dispersion du gui, en raison de sa grande consommation
des baies produites par cette plante hémiparasite, le fait est bien connu. On
l’appelle d’ailleurs la « grive du gui ».
Les graines non digérées sont rejetées dans les fientes. Pour peu que cela se
passe sur la branche d’un arbre, la graine a la possibilité de germer.
Malheureusement, au cours de l’histoire, la grive draine a aussi été victime de
cette plante, dont les baies visqueuses , contenant une substance collante,
étaient utilisées pour fabriquer la glu qui, disposée sur les branches par les
tendeurs, servait à la capturer.
Ce fait n’avait pas échappé aux Romains qui avaient traduit cette tragédie
par le proverbe suivant : « Malum sibi avem cacare », ce qui se traduit par
« L’oiseau chie (sic !) son propre malheur ».
Le saviez-vous
Source : G Lemoine, “Au gui, l’an neuf, La Garance Voyageuse”
Alors, à vos carnets et claviers, mais surtout, à vos jumelles !
Ce petit juvénile de Bruant Wallon vient tout juste de sauter du
nid… Souhaitons-lui un bon envol et de belles aventures!
Julien TAYMANS
Ornitho brabançon
Président de la Régionale Natagora BW
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Le Bruant Wallon - nr 1 - décembre 2008
Chroniques ornithologiques du
Brabant wallon
Décembre 2007 – Février 2008
Rédacteurs : B. Danhaive, N. Dutoit, P. Hermand, C. Huyghebaert, T.
Maniquet, F. Paulus, V. Rasson et J. Taymans ; avec le concours, pour les
données de baguage, de V. Bulteau et O. Poncin.
Avec 2,1°C de plus en moyenne que la normale à Uccle,
l’hiver 2007-2008 fut particulièrement doux. Le mois de
janvier fut d’ailleurs l’un des plus chauds depuis 1833.
En cette saison, ce sont les oiseaux des milieux humides,
avec leurs cortèges d’individus hivernants, qui se taillent
généralement la part belle des chroniques ; situation
renforcée par les recensements d’oiseaux d’eau effectués
durant la même période.
Epinglons quelques espèces en particulier : la Grande Aigrette,
hivernante en augmentation depuis quelques années, fut
contactée sur une vingtaine de sites brabançons durant la
période considérée. L’observation d’une Aigrette garzette à
Gastuche et La Hulpe durant le mois de février est aussi à
souligner, cet autre « héron blanc » étant rarement signalé
en dehors du Hainaut occidental. Le farouche Butor étoilé,
souvent difficile à repérer, hiverna à Laurensart et dans la
réserve du Nysdam, à La Hulpe.
Les effectifs du Tadorne de Belon atteignirent à peine les
15 individus pour l’ensemble de la province en décembre
et janvier, puis décollèrent en février grâce à l’apport des
migrateurs de passage pour dépasser la quarantaine
d’oiseaux rien que sur le site de Gastuche, record du mois
pour l’espèce en Wallonie. Près de 10% de la population
hivernante wallonne de Sarcelles d’hiver passa la mauvaise
saison sur le site des décanteurs de Genappe. A noter
également le bon hivernage du Chevalier culblanc dans notre
province avec 10 exemplaires répartis sur 6 sites.
Cet hiver, à nouveau, de nombreux Laridés vinrent se nourrir
sur la décharge de Mont-Saint-Guibert, pour la plupart des
Mouettes rieuses et des Goélands argentés, mais aussi
quelques Goélands pontiques et, plus remarquables encore,
un Goéland marin adulte et un Goéland bourgmestre de
premier hiver. Ces deux derniers furent également observés
sur le lac de Genval qui servit de dortoir à des milliers de
mouettes et des centaines de goélands.
Comme faits marquants concernant les rapaces, signalons
la belle présence du Busard Saint-Martin dans le centre
et l’est de la province, surtout en février, et l’hivernage
partiel d’un Faucon pèlerin à Thorembais-Saint-Trond. La
proportion élevée d’oiseaux juvéniles parmi les Faucons
crécerelles capturés et bagués entre décembre et février
semble indiquer un bon succès de reproduction pour cette
espèce en 2007 © Institut Royal des Sciences Naturelles de
Belgique (IRScNB).
Côté passereaux, l’hiver fut marqué par une « invasion »
de Tarins des aulnes, jusque dans nos jardins. Peut-être en
rapport avec l’afflux de Mésanges bleues également constaté,
mentionnons les reprises à Mont-Saint-Guibert et La Hulpe
d’oiseaux bagués en Pologne et en Lituanie © IRScNB.
Evènement peu fréquent en Brabant wallon, une Pie-grièche
grise hiverna à Chaumont-Gistoux. Non moins exceptionnelle
fut la présence de deux Cincles plongeurs à Genappe durant
une partie du mois de décembre. Vu la situation précaire de
l’espèce, relevons ce beau groupe de 75 Bruants proyers se
nourrissant dans un champ de maïs près de Jodoigne en
janvier.
Février est le mois des premiers passages de migrateurs
prénuptiaux : un groupe de 9 Grandes Aigrettes à Rosières,
un Huitrier-pie à Rixensart, plus de 80 Pluviers dorés à
Ramillies furent notamment observés.
Fin janvier, les Hérons cendrés commencèrent à regagner
leur colonie de Rixensart, signe précurseur d’une nouvelle
saison de nidification…et de chroniques à venir.
Photo : Dimitri Crickillon
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Le Bruant Wallon - nr 1 - décembre 2008
Observations détaillées
Grèbe castagneux (Tachybaptus rufficolis) : l’espèce n’est
pas présente en très grand nombre. Quelques observations
d’individus isolés à Genval, Genappe (décanteurs), Louvainla-Neuve
(Bois de Lauzelle), Chaumont-Gistoux et Dion-
Valmont durant la période considérée. Un maximum de 6
individus est observé le 27/01 à La Hulpe et 5 exemplaires le
16/02 à Gistoux (étang du Bloquia). Sur les 3 week-ends de
recensement hivernal des oiseaux d’eau (RHOE) des mois de
décembre, janvier et février, on ne compte que 23 mentions
sur l’ensemble des sites investigués.
Grèbe huppé (Podiceps cristatus) : cette espèce n’est pas
très présente non plus en Brabant wallon. En général, 1 à
4 individus à Wavre (Bierges), Sart-Dame-Avelines (étang
Materne), Laurensart, Louvain-la-Neuve, Braine-l’Alleud,
Rosières ou La Hulpe. Une mention de 48 ex. le week-end
du 16-17/12 (RHOE) au lac de Genval. Sur l’ensemble des
sites visités ce même week-end, 55 ex. ont été observés. Le
lac de Genval serait donc le principal site d’hivernage du
Grèbe huppé en Brabant wallon. Les autres week-ends de
RHOE, on y a dénombré 11 et 14 ex. (12-13/01 et 16-17/02)
sur un total de 20 et 31 observations sur l’ensemble des sites
prospectés.
Grand Cormoran (Phalacrocorax carbo) : les plus grands
groupes sont observés à La Hulpe (Grand Etang) le weekend
des 15-16/12 (104 ex.), le 25/12 (40 ex), le week-end
des 12-13/01 (37 ex) puis le week-end des 16-17/02 (22
ex). Ailleurs en Brabant wallon, des individus isolés ou en
groupe de maximum 15 ex. sont notés durant la période sur
différents sites comme Genappe (décanteurs), Gastuche,
Wavre, Pécrot, Court-Saint-Etienne, Rosières, Braine-l’Alleud.
289 ex. sont totalisés sur les trois week-ends de RHOE avec
respectivement 130 ex, 97 ex. et 62 ex. en décembre, janvier
et février.
Butor étoilé (Butorus stellaris) : un ex. est vu sur l’étang de
Laurensart à Wavre début janvier. 3 ex. ont hiverné à La
Hulpe (Nysdam).
Aigrette garzette (Egretta garzetta) : 1 observation d’un
individu le 10/02/2008 à Wavre (Gastuche). 1 ex. le weekend
des 16-17/02 à l’étang du Gris Moulin à La Hulpe.
Photo : Bruno Marchal, ASBL Plumalia
Grande Aigrette (Casmoderius albus) : de plus en plus
observée chaque hiver en Europe de l’ouest : le Brabant
wallon ne fait pas exception à la règle. Un peu plus de 30
mentions, la plupart d’individus isolés ou de paires, un peu
partout : Genappe, Noirhat, Court-Saint-Etienne (Chevlipont),
Gentissart, Maransart, La Hulpe, Rosières, Genval, Rixensart,
Wavre, Ottignies-Louvain-la-Neuve (Bois de Lauzelle),
Chaumont-Gistoux, Pécrot, Opprebais, Grand-Rosière
Hottomont, Ramillies, L’Ecluse, Hamme-Mille, Tourinnesla-Grosse,
Nodebais. A noter un groupe de 10 individus le
12/02 à Rosières (9 en halte migratoire et l’hivernant local).
Photo : Bruno Marchal, ASBL Plumalia
Photo : Hervé Paques
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Le Bruant Wallon - nr 1 - décembre 2008
Appel aux observateurs
La présence de la Grande Aigrette dans la région en hiver se confirmant
d’année en année, j’aimerais faire le point sur sa présence en journée et
sur les dortoirs qu’elle fréquente. A cet effet, puis-je vous demander d’en
communiquer plus particulièrement vos observations
Outre votre nom, vous mentionnerez le lieu précis de l’observation, le jour,
l’heure, le nombre d’individus, s’ils étaient sur place ou en vol et dans ce
dernier cas, la direction du vol.
Ces observations peuvent être communiquées soit via le fichier d’encodage
des observations à envoyer à Philippe Hermand à l’adresse philippe.
hermand[at]gmail.com, soit chez moi à l’adresse clairehuy[at]hotmail.com
(remplacer [at] par @).
Déjà un grand merci pour votre collaboration
Claire Huyghebaert
Bernache du Canada (Branta canadensis) : 103 ex. le 27/12
puis plus de 180 ex. les 2/02 et 9/02 à Pécrot. D’autres
observations de petits groupes de 1 à 5 ex. sur le lac de
Genval, à Chaumont-Gistoux, Rosières, Braine-l’Alleud et
Genappe durant la période que couvre cette chronique.
Lors des RHOE, 48 ex. les 12-13/01 et 30 ex. les 16-17/02
à Nivelles (golf de la Tourette). A Bierges, 71 ex., 163 ex. et
126 ex. pour les week-ends de décembre, janvier et février ;
57 ex. les 16-17/02 à La Hulpe (étang de la Ferme), 67, 37
et 60 ex. lors des trois week-ends de RHOE sur la Lasne en
amont du village de Lasne. La synthèse des observations de
cette espèce lors des week-ends de RHOE donne un total
de 1002 mentions réparties selon les différents week-ends
comme suit : 251, 398 et 353.
Héron cendré (Ardea cinerea) : les premiers retours à la colonie
de Glaxo-Smithkline à Rixensart sont notés le 28/01 (5 ex.)
soit un jour plus tôt qu’en 2007. Le 6/02, la colonie double son
effectif (11 ex.). A Bonlez, la colonie compte 10 ex. le 24/02.
Lors des RHOE de décembre, janvier et février, 125 ex. ont
été renseignés sur l’ensemble des sites répertoriés pour les 3
week-ends (35, 40 et 50 ex. aux différentes dates).
Cigogne blanche (Ciconia ciconia) : 3 données d’un ex. :
le 7/01 à Wauthier-Braine, le 26/01 à Wavre et le 19/02 à
Braine-l’Alleud.
Cygne tuberculé (Cygnus olor) : présent essentiellement à
Gastuche, sur le complexe des étangs du domaine Solvay à
La Hulpe et sur le lac de Genval. Quelques individus isolés
ou en couples sur quelques autres sites. Lors des RHOE, 66
ex. ont été renseignés sur les 3 week-ends (25, 25 et 16 ex.
selon les week-ends).
Cygne de Bewick (Cygnus columbianus) : 6 ex. le 2/02 à
Pécrot, entre l’étang et la Dyle (probablement les hivernants
de la réserve du Grootbroek à Sint-Agatha-Rode).
Oie cendrée (Anser anser) : 2 ex. le 27/01 à La Hulpe. Les
seuls oiseaux mentionnés lors du RHOE sont les 5 oies férales
du lac de Genval.
Oie à tête barrée (Anser indicus) : 7 ex. de cette espèce
exotique sont notés le 10/02 à Gastuche. Vu la proximité des
sites, les 7 ex. observés à Bierges le 17/02 sont sans doute
les mêmes oiseaux.
Photo : Hervé Paques
Bernache nonnette (Branta leucopsis) : 1 oiseau est observé
sur l’étang Champia à Court-Saint-Etienne le 02/02.
Ouette d’Egypte (Apolochen aegyptiacus) : 369 mentions sur
l’ensemble des week-ends de RHOE (respectivement 168,
135 et 66 ex.). Les sites où les plus grands groupes sont notés
sont Laurensart à Wavre avec 86, 35 et 19 ex. et Bierges avec
45, 49 et 10 ex., durant les week-ends de décembre, janvier
et février.
Tadorne casarca (Tadorna ferruginea): 1 ex. en compagnie de
Bernaches du Canada à Pécrot le 27/12 et 1 ex. les 3/02 et
10/02 à Bierges.
Tadorne de Belon (Tadorna tadorna) : la majorité des
observations de cette espèce se limitent aux sites de
Gastuche, Laurensart et Genappe (décanteurs). En décembre
et janvier, on ne relève pas plus de 10-15 ex. à Laurensart
et Gastuche. Ailleurs, il ne s’agit que d’oiseaux isolés ou en
couple. En février, le nombre de Tadornes de Belon sur le site
de Gastuche s’élève à 37 ex. le 2/02, 33 le 9/02 et 42 ex. le
week-end des 16-17/02 (RHOE).
Canard mandarin (Aix galericulata) : un ex. femelle sur le lac
de Genval en décembre. 7 ex. en janvier et février lors des
RHOE.
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Le Bruant Wallon - nr 1 - décembre 2008
Canard siffleur (Anas penelope) : une seule mention d’un ex.
le 1/12 aux décanteurs de Genappe.
Canard chipeau (Anas strepera) : aucune mention en
décembre ni avant la mi-janvier. L’essentiel des observations
est concentré sur le mois de février, sur les sites de Genappe
(décanteurs), La Hulpe et Gastuche. Le plus grand nombre
d’oiseaux est observé à La Hulpe (Gris Moulin) le 6/02 (10
ex.). A noter aussi 8 ex. le 29/01 à Laurensart (Wavre) et 5
ex. le 26/01 aux décanteurs de Genappe. Lors des RHOE, on
a relevé seulement 8 ex. en janvier et par contre 19 ex. en
février sur la totalité des sites prospectés.
Fuligule milouin (Aythia ferina) : les groupes les plus importants
sont observés à Basse-Wavre (Gastuche et Laurensart) le
9/02 (66 ex), le 2/02 (40 ex), le 10/2 (36 ex.). Ailleurs, 30
ex. le 27/01 à La Hulpe et 31 ex. le 19/12 au lac de Genval.
Il est observé sur d’autres sites mais en nombres plus
faibles: décanteurs de Genappe, Gistoux et Braine-l’Alleud
(7 Fontaines). Les RHOE ont donné 56, 86 et 60 ex. sur
l’ensemble des sites du Brabant wallon lors des trois weekends
de la période concernée par la chronique. Excepté lors
du comptage de décembre, le sexe-ratio est plutôt en faveur
des mâles.
Sarcelle d’hiver (Anas crecca) : le site des décanteurs de
Genappe est celui qui regroupe le plus grand nombre d’ex.
en hivernage en Brabant wallon avec plus de 180 ex. le 6/12
ou 154 ex. le 30/12. En janvier le nombre d’oiseaux observés
avoisine la centaine. A la mi-février, on compte encore 50 ex.
Ailleurs en Brabant wallon, l’espèce est notée à Laurensart
(27 ex. le 1/12, 20 ex. le 29/01), Gastuche (10 ex. le 9/02),
Walhain (8 ex. le 18/12 dans une carrière inondée). Lors des
RHOE, on a relevé 425 ex. répartis selon les week-ends de la
manière suivante : 145, 195 et 85.
Canard colvert (Anas platyrhynchos) : les relevés des RHOE ont
donné respectivement 1142, 1503 et 920 ex. en décembre,
janvier et février. Les sites suivants ont compté lors d’ un des
week-ends au moins 100 ex. : Genappe, Laurensart, Louvainla-Neuve,
Dion-Valmont, Bousval. Les nombres de mâles et
de femelles sont du même ordre de grandeur.
Canard pilet (Anas acuta) : une seule observation d’un mâle le
week-end des 15-16/12 à l’étang de la papeterie à Nivelles.
Canard souchet (Anas clypeata) : le plus grand nombre
d’oiseaux est observé à Basse-Wavre (étang de Laurensart) :
42 ex. le 1/12. On note 21 ex. le 19/12 au lac de Genval, 13
ex. le 12/02 à Gastuche. L’espèce est également observée
mais en plus petits nombres aux décanteurs de Genappe.
Lors des RHOE, les comptages ont donné 52, 25 et 9 ex.
en décembre, janvier et février. Ils semblent plus nombreux
en début de période. Les groupes les plus importants sont
trouvés sur les sites de Laurensart et de La Hulpe (Grand
Etang) avec respectivement 25 ex. et 15 ex. le week-end du
15-16/12.
Fuligule morillon (Aythya fuligula) : les plus grands nombres
sont observés aux décanteurs de Genappe : notamment 36
ex. le 9/02, 34 ex. le 16/02, 42 ex. le 24/02. Ailleurs, 30 ex.
le 27/01 à La Hulpe et 31 ex. le 2/02 à Gastuche. L’espèce
est encore observée mais en moins grand nombre au lac
de Genval et à Laurensart. Lors des RHOE, les comptages
ont donné 40, 74 et 118 ex. Le nombre d’individus est plus
élevé en fin d’hiver. Le sexe-ratio est favorable aux individus
mâles, excepté lors du week-end de décembre comme pour
le milouin.
Photo : Hervé Paques
Busard Saint-Martin (Circus cyaneus) : observations de plus
en plus fréquentes au fur et à mesure de l’avancement de
l’hiver : de 6 observations en décembre à 10 en janvier et 16
en février. L’espèce est observée aux décanteurs de Genappe
(maximum 3 ex. le 12/01), à Corroy-le-Grand (maximum 3
ex. le 10/01), à Malèves-Sainte-Marie-Wastines, Chastre,
Ramillies-Offus, Perwez, Maransart, Nil-Saint-Vincent,
Bonlez, Thorembais-les-Béguines, Corbais, Chaumont-
Gistoux et Tourines-Saint-Lambert.
Photo : Bruno Marchal, ASBL Plumalia
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Le Bruant Wallon - nr 1 - décembre 2008
Autour des palombes (Accipiter gentilis) : une seule donnée
de cette espèce discrète : un ex. le 17/02 au Bois de Lauzelle
à Ottignies – Louvain-la-Neuve.
Epervier d’Europe (Accipiter nisus) : outre 6 données
d’individus isolés à Wavre et aux décanteurs de Genappe,
quelques oiseaux s’invitent dans les jardins à l’occasion de
l’opération « Devine qui vient manger chez nous aujourd’hui »
des 2 et 3/02: 2 à Nivelles et Baulers et 3 à Saint-Rémy-
Geest.
Buse variable (Buteo buteo) : espèce fréquemment observée
avec un maximum de 7 exemplaires le 24/02 en direction
du nord aux décanteurs de Genappe, 4-5 ex. le 10/01 à
Corroy-le-Grand et plus de 4 ex. le 17/02 à Tourinnes-Saint-
Lambert.
Faucon crécerelle (Falco tinnunculus) : assez fréquent.
Maximum de 4 ex. le 10/01 à Corroy-le-Grand. Un individu
occupe un nid sur pylône, le 31/01 à Glabais. De décembre
2007 à février 2008, 15 ex. sont capturés et bagués s’ils
ne l’étaient pas encore. Sur les 15 individus, 11 sont des
individus de « premier hiver ». Cette proportion importante
d’oiseaux juvéniles semble indiquer un bon succès de
reproduction pour cette espèce en 2007. Un ex. bagué à
Lichtaart (province d’Anvers) le 12/06/2007 comme poussin
au nid est repris à Sart-Risbart le 25/12 soit 6 mois et 12 jours
plus tard à 60 km de son lieu de baguage © IRScNB.
Photo : Hervé Paques
Faucon émerillon (Falco columbarius) : une donnée : une
femelle adulte le 16/02 à Ramillies-Offus.
Faucon pèlerin (Falco peregrinus) : 5 données dont un ex.
hivernant de novembre 2007 à janvier 2008 à Thorembais-
Saint-Trond ; en janvier, un mâle adulte est observé le 11 et
une femelle sur sa proie (pigeon féral) le 26 à Ramillies-Offus,
ainsi qu’un adulte le 31 à Louvain-la-Neuve (Morimont). Le
02/02 enfin, une femelle est observée à Ramillies-Offus.
Perdrix grise (Perdix perdix) : seulement 4 mentions à Corbais
(20 ex. le 18/12), Ramillies (7 ex. le 04/01), Corroy-le-Grand
(6 ex. le 10/01) et Gistoux (2 ex. le 16/02).
Faisan de Colchide (Phasianus colchicus) : à noter plus de 30
ex. entre Céroux-Mousty et Plancenoit le 22/01.
Râle d’eau (Rallus aquaticus) : hivernant régulier dans la vallée
de la Lasne, notamment dans la roselière du Pré du Coucou
à Genval, où 2 ex. sont entendus le 11/12, et à la réserve du
Confluent, toujours à Genval, où il est observé le 30/12 et le
17/02. L’espèce est également contactée dans la vallée de
la Dyle, le 09/02, aux étangs de Gastuche/Laurensart et de
Pécrot, ainsi que dans la vallée de l’Argentine les 16-17/02
dans le domaine de Nysdam à La Hulpe. De 3 à 5 ex. sont
observés quotidiennement à Nodebais © IRScNB.
Gallinule poule d’eau (Gallinula chloropus) : hivernante assez
commune en Brabant wallon, présente sur 36 sites et jusque
sur les plus petites pièces d’eau, mais généralement en
faibles nombres. Elle est néanmoins observée en nombre sur
les étangs de Dion-Valmont (62 ex. les 15-16/12), dans les
marais de Laurensart (25 ex. les 16-17/02), sur les étangs de
Bierges (21 ex. les 12-13/01) et dans la vallée du Pinchart à
Ottignies (19 ex. les 12-13/01). Le week-end des 12 et 13/01,
183 ex. ont été recensés sur l’ensemble des sites brabançons
concernés par le RHOE.
Foulque macroule (Fulica atra) : habituée des grands
rassemblements hivernaux. Ainsi, jusqu’à 83 ex. sont
observés sur le Lac de Genval le 27/12, 79 ex. sur les étangs
du domaine Solvay à La Hulpe les 15-16/12 et 70 ex. sur
les étangs du Smohain à Ohain les 12-13/01. Les autres
sites concernés par de tels rassemblements sont l’étang du
Gris Moulin à La Hulpe, les étangs de Bierges, les étangs
de Bousval, l’étang de Pécrot, les marais de Laurensart et le
Grand Etang de La Hulpe. L’espèce est encore signalée sur
14 autres sites dont les maxima sont bien moins importants.
Le week-end des 12 et 13/01, 403 ex. ont été recensés sur
l’ensemble des sites brabançons concernés par le RHOE.
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Le Bruant Wallon - nr 1 - décembre 2008
Huitrier pie (Haematopus ostralegus) : voici la première donnée
intéressante de limicole de notre toute jeune chronique : un
Huitrier pie aurait été observé le 12/02 sur des prés inondés à
Rixensart (Vallée de la Lasne) à une date tout à fait classique
de halte lors de la migration prénuptiale.
Pluvier doré (Pluvialis apricaria) : en cette fin d’année, 1 ex.
hivernant est signalé les 04 et 05/12 à Mont-Saint-Guibert. Il
s’agit là des seules données d’hivernage reçues. La migration
prénuptiale est décelée à partir de la mi-février (date classique
pour l’espèce) avec 53 ex. les 15 et 16/02 à Malèves-Sainte-
Marie-Wastines et 13 ex. le 16/02 à Ramillies-Offus. Ce
dernier site accueillera encore un beau groupe de 84 et 86
ex. en halte respectivement les 25 et 28-02.
Le reste du passage prénuptial se déroulant en mars, il en
sera question dans notre prochaine chronique.
Vanneau huppé (Vanellus vanellus) : la période concernée par
cette première chronique ne récolte que très peu de données,
concernant de petits nombres, qui pourraient laisser croire à
un faible hivernage cette année ; mais est-ce réellement le
cas ou bien cela est-il dû à un désintérêt vis-à-vis de cette
espèce commune chez nous Voici les données exploitables
récoltées : 500 ex. les 09/12 et 16/02 respectivement à
Chastre et Malèves-Sainte-Marie-Wastines et 150 ex. le 07/12
à Plancenoit. Les autres groupes notés çà et là ne dépassent
pas la 50aine d’individus.
Bécassine des marais (Gallinago gallinago) : la majorité des
données récoltées pour cette espèce provient des décanteurs
de la sucrerie de Genappe où des Bécassines des marais sont
présentes durant toute la période et dont les maximas sont de
9 ex. le 10/02, 8 ex. le 04/01 et 7 ex. le 29/12. L’espèce est
également présente à la sablière de Mont-Saint-Guibert avec
1 individu observé lors du RHOE de décembre.
Bécasse des bois (Scolopax rusticola) : seules 3 données
d’isolés sont renseignées : 1 ex. le 16/12 à Beauvechain, le
12/01 à Ottignies et le 02/02 à Genappe (décanteurs).
Chevalier culblanc (Tringa ochropus) : bonne surprise pour
cette toute jeune chronique car malgré une sous-estimation
probable de chaque espèce, le nombre d’hivernants renseigné
est de 10 culblancs présents sur 6 sites, ce qui semble être
un chiffre non négligeable pour la région (à confirmer l’année
prochaine) !! Voici le détail des observations : de 1 à 4 ex.
durant toute la période à Genappe (décanteurs), 2 ex. à
Laurensart (Gastuche) les 12-13/01 (RHOE) et des isolés à
Rixensart le 11/12, à Gistoux le 16/02, à Nethen les 16-17/02
(RHOE) et à Rosières le 27/02.
Mouette rieuse (Larus ribidundus) : 1957 individus pour 31
sites pour les 3 mois dans le RHOE. Relevons également les
2500 ex. qui sont régulièrement observés dans le cadre du
RHOE durant toute la période sur les sites proches de Mont-
Saint-Guibert et du dortoir de Laridés du lac de Genval.
Goéland cendré (Larus canus) : fut peu présent sur les sites
« à Laridés » de la province : seulement quelques individus à
la décharge de Mont-Saint-Guibert le 04/02 et 20 ex. le 05/02
au dortoir du lac de Genval. L’observation la plus importante
est celle de 50 ex. le 07/02 à Sart-Risbart. Le RHOE rencense
un total de 21 ind. sur 7 sites.
Goéland brun (Larus fuscus) : une seule mention de l’espèce
durant la période considérée : 6 ex. le 05/02 au dortoir du
lac de Genval.
Goéland argenté (Larus argentatus) : on retiendra 2 données
intéressantes : 2500 ex. à la décharge de Mont-Saint-Guibert
le 04/02 et environ 500 ex. le lendemain (05/02) au dortoir
du lac de Genval. Un total de 5 sites ont été occupés durant
le RHOE.
Goéland leucophée (Larus michahellis) : pour cette espèce
également, très peu de données sont renseignées. On notera
cependant un minimum de 2 ex. le 28/11 au dortoir du lac de
Genval et 1 ex. le 20/01 à Orbais.
Goéland pontique (Larus cachinans) : l’intégralité des
données qui nous sont rapportées provient de la décharge
de Mont-Saint-Guibert : 1 ex. les 04 et 05/12 ainsi que 3 ex.
le 07/12.
Photo : Michel d’Oultremont
Bécassine sourde (Lymnocryptes minimus) : l’espèce est
présente classiquement dans les sites de retenue d’eau de
Hamme-Mille et Nodebais de la mi-octobre à la mi-mars.
A Nodebais, 1 ex. bagué en octobre 2006 est présent sur
le site durant tout l’hiver. Cet exemple montre une certaine
philopatrie d’hivernage ©IRScNB.
Goéland marin (Larus marinus) : enfin une bonne nouvelle
dans la famille des Laridés puisqu’ un adulte est observé du
16/11 au 14/12 à la décharge et la sablière de Mont-Saint-
Guibert pendant la journée et au dortoir du lac de Genval en
soirée.
8

Le Bruant Wallon - nr 1 - décembre 2008
Goéland bourgmestre* (Larus hyberboreus) : voici certainement
une des bonnes espèces de l’hiver 2007-2008 puisque
1 jeune Goéland bourgmestre de 1er hiver est observé du
28/11 au 14/12 sur les mêmes sites que le Goéland marin,
c’est-à-dire : la décharge et la sablière de Mont-Saint-Guibert
ainsi que le dortoir du lac de Genval. (* Espèce soumise à
homologation en dehors de la Région flamande)
Chevêche d’Athéna (Athene noctua) : encore une espèce
dont le nombre d’observations communiquées est très endessous
de la présence réelle, avec 1 ex. noté du 3 au 6/12
à Opprebais.
Chouette hulotte (Strix aluco) : une seule observation de 2 ex.
le 29/02 à Braine-l’Alleud.
Hibou moyen-duc (Asio otus) : 2 mentions pour la période, 13
ex. au dortoir le 30/12 aux décanteurs de Genappe et 2 ex. le
10/02 à Tourinnes-Saint-Lambert.
Photo : Bruno Marchal, ASBL Plumalia
Pigeon colombin (Columba œnas) : quelques mentions cet
hiver, avec de petits nombres : 1 chanteur le 27/01 dans le
Bois de Lauzelle à Ottignies, 4 ex. le 16/02 aux décanteurs de
Genappe et enfin 1 chanteur le 17/02 à Bousval.
Pigeon ramier (Columba palumbus) : cette espèce très
fréquente est peu mentionnée dans les relevés en dehors des
périodes de migration. Une seule mention pour cette période:
100 ex. au dortoir le 04/01 aux décanteurs de Genappe.
Tourterelle turque (Streptopelia decaocto) : encore une espèce
abondante mais peu citée dans les rapports d’observation.
Une seule mention, 1 chanteur le 02/01 à Wavre.
Perruche à collier (Psittacula krameri) : de très nombreuses
mentions de cet oiseau exotique pour cet hiver, mentions
provenant pour la plupart de l’opération “Devine qui vient
manger chez nous aujourd’hui” des 2 et 3 février 2008. On
les retrouve seules ou en petits groupes à Tubize, Clabecq,
Braine-le-Château, Braine-l’Alleud, Archennes, Waterloo, La
Hulpe, Lasne, Ohain, Rixensart, Rosières, Genval, Limelette
et Court-Saint-Etienne. Le plus grand groupe qui comportait
12 oiseaux a été vu à Braine-l’Alleud.
Grand-duc d’Europe (Bubo bubo) : une observation de ce
grand seigneur, dans le centre de la province.
Martin-pêcheur d’Europe (Alcedo atthis) : d’assez nombreuses
mentions tout au long de l’hiver pour cet oiseau pourtant
difficile à observer. Observations à Genval (sur la Lasne, à
la réserve du Confluent et aux étangs du Lido), à Rixensart
(prairie du Coucou), à Court-Saint-Etienne, à Virginal, à
Braine-l’Alleud, à l’étang de la Motte à Bousval, au Nysdam
à La Hulpe et à Rosières (Grand Cortil et marais). Une partie
de ces observations ont été faites lors du RHOE. En général,
il s’agit d’oiseaux isolés. Seules 2 observations mentionnent
2 oiseaux, en novembre aux étangs du Lido à Genval et mifévrier
aux 7 Fontaines à Braine-l’Alleud.
Pic vert (Picus viridis) : malgré son omniprésence, seulement
quelques observations nous sont parvenues : 1 ex. à Bousval
mi-janvier, 3 chanteurs fin janvier à La Hulpe et plusieurs
observations aux décanteurs de Genappe tout au long de la
période.
Pic noir (Dryocopus martius) : espèce assez bien observée cet
hiver par différents observateurs dans la région de Louvain-la-
Neuve / Wavre et environs. Très présent au Bois de Lauzelle
(Louvain-la-Neuve) : 5 observations en janvier et février avec
1 chanteur et des cris nuptiaux. Autres observations : 1 ex.
fin décembre à Rixensart (réserve du Confluent), 1 ex. au
Bois des Rêves (Mousty), 1 ex. à La Hulpe et 3 ex. à Ottignies
fin janvier, 1 ex. au Bois de Glabais (Bonlez) fin février.
Pic épeiche (Dendrocopos major) : espèce bien représentée
tout au long de la période. On peut remarquer l’apport de
l’opération “Devine qui vient manger chez nous aujourd’hui”
de début février avec notamment des observations de 3 ex.
à Wavre, Bonlez, Longueville et Tourinnes-la-Grosse. Un
premier tambourinage est signalé le 03/01 à Court-Saint-
Etienne puis il faut attendre le 09/02 à Thorembais-les-
Béguines et le 17/02 à Ottignies.
Pic mar (Dendrocopos medius) : espèce régulièrement
observée au Bois de Lauzelle à Louvain-la-Neuve. Des
chanteurs y ont été entendus en février: 2 le 10 et 1 le 14
et le 17.
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Le Bruant Wallon - nr 1 - décembre 2008
Pic épeichette (Dendrocopos minor) : espèce discrète ;
néanmoins 10 observations sont signalées lors de l’opération
“Devine qui vient manger chez nous aujourd’hui”: 1 ex.
à Rixensart, Bonlez, Archennes, Couture-Saint-Germain,
Wavre, Ottignies, Braine-le-Château, Baisy-Thy, Villers-la-
Ville et 2 ex. à Lasne. Une seule observation en dehors de
l’opération à l’étang de Pécrot début février.
13/01 à Mont-Saint-Guibert, 122 ex. le 06/02 à la ferme de
Lauzelle à Louvain-la-Neuve et 10 ex. le 17/02 près de la
chapelle Sainte-Wivine à Chaumont.
Cincle plongeur (Cinclus cinclus) : donnée exceptionnelle
pour le Brabant wallon : 2 individus sont présents dans la
zone de captage près des décanteurs de Genappe, le long
du Ri de Fonteny, durant le mois de décembre; la dernière
observation a lieu le 20/12 ; ils ne sont pas revus en janvier.
Troglodyte mignon (Troglodytes troglodytes) : un individu
chanteur le 12/02 à Rosières (marais). A noter, le 02/02, 8
ex. au nourrissage à Limelette.
Accenteur mouchet (Prunella modularis) : plusieurs chanteurs
mentionnés entre le 22/01 et le 17/02, notamment à Dionle-Mont,
Ottignies et Waterloo. Un groupe de 12 ex. au
nourrissage à Saintes le 02/02.
Photo : Hervé Paques
Alouette des champs (Alauda arvensis) : espèce peu
renseignée : 3 ex. observés le 20/12 à Corbais, ensuite il faut
attendre février avec 4 ex. le 08 à Ramillies (plaine de Boneffe
Nord), un premier chanteur le 09 à Corbais et ensuite 60 ex.
dont 1 chanteur le 17 à Malèves-Sainte-Marie-Wastines.
Pipit farlouse (Anthus pratensis) : 2 observations en décembre
pour ce migrateur partiel, 10 ex. le 02 à Rixensart dans les
prés inondés de la vallée de la Lasne et 10 également le 04,
toujours à Rixensart. Ensuite il faut attendre février avec 1 ex.
en migration active vers le sud-est le 10 aux décanteurs de
Genappe, 20 ex. le 17 à Malèves-Sainte-Marie-Wastines et
20 ex. le 24 à Bonlez.
Pipit spioncelle (Anthus spinoletta) : le dortoir de Nodebais
est actif durant toute la période couverte par cette chronique
et compte de 5 à 35 ex. © IRScNB. En dehors de ce site,
citons 5 ex. le 15/12 aux décanteurs de Genappe, ensuite
plusieurs observations tout début février, 10 aux étangs de
Gastuche et de Basse-Wavre (Laurensart), minimum 40 à
l’étang de Pécrot et 6 au dortoir dans le marais de Limelette.
Bergeronnette des ruisseaux (Motacilla cinerea) : présente
avec jamais plus d’un ex. à la fois sur de nombreux cours
et plans d’eau tout au long de l’hiver: aux décanteurs de
Genappe, au Grand Cortil et au marais de Rosières, à Genval
(lac et réserve du Confluent), sur la Dyle à Wavre, à l’étang
de Bloquia à Gistoux, aux pêcheries de Lasne, sur les prairies
humides près de la E411 à Rosières, à Pécrot.
Rougegorge familier (Erithacus rubecula) : plusieurs chanteurs
sont entendus entre le 09/02 et le 20/02, notamment à
Rosières, Ottignies et Braine-l’Alleud (7 Fontaines).
Rougequeue noir (Phoenicurus ochruros) : un couple
mentionné en décembre à Baisy-Thy.
Merle noir (Turdus Merula) : concernant le plus commun des
turdidés, une observation remarquable quand même : un
individu leucique observé à Piétrebais le 29/01. Signalons 17
ex. au nourrissage à Ittre le 02/02.
Grive litorne (Turdus pilaris) : un beau passage hivernal avec
pas moins de 400 ex. répertoriés entre la mi-décembre et
la fin février. Deux groupes très importants ont été observés
le 28/01, au moins 60 ex. à Nil-Saint-Vincent et 100 ex. à
Tourinnes-Saint-Lambert.
Grive musicienne (Turdus philomelos) : 3 individus sont
mentionnés entre le 27/01 et le 19/02, à La Hulpe, Walhain
et Dion-Valmont. Présence de 8 ex. au nourrissage à Saintes
le 02/02.
Grive mauvis (Turdus iliacus) : 2 groupes sont notés : l’un (11
ex.) à Mousty (Bois des Rêves) le 27/01 et l’autre (20 à 100
ex.) le 08/02 à Louvain-la-Neuve (quartier des Bruyères), ce
dernier observé régulièrement depuis la mi-janvier. Egalement
4 ex. à la mangeoire le 02/02 à Villers-la-Ville.
Grive draine (Turdus viscivorus) : 2 mentions le 9/02 (2 ex. à
Thorembais-les-Béguines et 1 ex. à Corbais).
Bergeronnette grise (Motacilla alba) : signalée en petits
nombres au long de l’hiver à Wavre, Ottignies, Nil-Saint-
Vincent. Et quelques nombres plus importants: 20 ex. le
10

Le Bruant Wallon - nr 1 - décembre 2008
Roitelet huppé (Regulus regulus) : le plus petit oiseau
d’Europe est signalé un peu partout dans la province, avec
un maximum de 4 individus le 27/01 à La Hulpe. Le premier
chanteur est entendu le 19/01 à Genval.
Roitelet à triple bandeau (Regulus ignicapillus) : hivernant
moins régulier que le Roitelet huppé, le triple bandeau est
signalé à deux reprises au mois de janvier, le 26 à Louvain-la-
Neuve (bois de Lauzelle) et le 27 à La Hulpe. Un groupe de
4 individus est noté le 02/02 à Braine-l’Alleud.
Mésange à longue queue (Aegithalos caudatus) : le groupe le
plus important (15 ex.) est observé le 27/01 à La Hulpe. Des
bandes atteignant la dizaine d’individus sont mentionnées en
janvier et février à Genappe (décanteurs), Braine-l’Alleud (7
Fontaines) et Limelette.
Mésange bleue (Parus caeruleus) : peut-être en rapport
avec l’afflux d’oiseaux observé cet hiver, des bandes de 30
individus sont notées aux décanteurs de Genappe le 11/12
et à La Hulpe le 27/01. Un individu (femelle de première
année) bagué en Pologne le 06/10/2007 est repris à Mont-
Saint-Guibert le 16/12/2007 soit 2 mois et 10 jours plus tard
à 859 km de son lieu de baguage ©IRScNB. Un jeune mâle
bagué en Pologne le 25/09/2007 est contrôlé à 2 reprises à
La Hulpe (à distance linéaire de 1093 km en 54 jours) : le
28/11/2007 au Chemin Long et le 10/12/2007 au Champ
des Mottes. Une jeune femelle contrôlée le 23/02/2008 au
Champ des Mottes à La Hulpe a été baguée le 21/09/2007
à Ventes Ragas en Lituanie soit à une distance de 1255km
©IRScNB.
Mésange charbonnière (Parus major) : comme en 2007, la
Mésange charbonnière devance le Merle noir au classement
des espèces les plus fréquentes dans les jardins de Wallonie
et de Bruxelles lors du recensement « Devine qui vient
manger chez nous aujourd’hui » des 2 et 3 février 2008.
Cependant, elle n’est que deuxième si on limite l’analyse au
Brabant wallon et à Bruxelles. A signaler, un groupe de 25 ex.
noté à Mont-Saint-Guibert lors de l’opération.
Mésange noire (Parus ater) : 10 oiseaux sont présents à
la mangeoire le 02/02 à Waterloo et Ittre. Un chanteur est
mentionné pour la première fois à Villers-la-Ville le 17/02.
Sittelle torchepot (Sitta europaea) : des groupes de 5 et
6 ex. sont observés respectivement à La Hulpe le 27/01
et Wauthier-Braine le 02/02. Le premier chanteur se fait
entendre le 12/02 à Rosières.
Grimpereau des bois (Certhya familiaris) : un individu de
cette espèce rare en Brabant wallon est observé le 07/02 à
Limelette.
Grimpereau des jardins (Certhya brachydactyla) : peu de
mentions de cette espèce commune. Un premier chanteur
le 12/02 à Rosières.
Pie-grièche grise (Lanius excubitor) : un ex. passe l’hiver à
Chaumont-Gistoux, ce qui est exceptionnel en Brabant wallon.
Cet individu est bagué le 30/12 le long des sablières Hoslet, il
s’agissait d’un oiseau de première année © IRScNB.
Geai des chênes (Garrulus glandarius) : peu de mentions de
ce corvidé pourtant peu discret. Signalons 6 oiseaux observés
ensemble à Dongelberg le 02/02.
Pie bavarde (Pica pica) : les comptages dans les dortoirs
hivernaux confirment l’abondance de l’espèce : 50 ex. aux
décanteurs de Genappe le 04/01, 100 ex. à Dion-Valmont
le 02/02 et 250 ex. dans le marais de Limelette le 07/02.
Signalons aussi la présence d’un individu leucique à Limal
durant tout l’hiver.
Choucas des tours (Corvus monedula) : des rassemblements
de 1500 individus sont notés à Beaurieu le 02/12 et, non loin
de là, à Mont-Saint-Guibert le 03/12. Environ 200 oiseaux sont
comptés au dortoir des décanteurs de Genappe le 04/01.
Mésange nonnette (Parus palustris) : un groupe de 10 ex.
est signalé à Waterloo le 02/02. Les premiers chanteurs sont
entendus le 12/02 à Rosières.
Mésange boréale (Parus montanus) : cette espèce en
régression est bien présente aux décanteurs de Genappe
avec 4 chanteurs le 10/02, et dans les marais de Rosières où
4 individus sont observés le 12/02.
Mésange huppée (Parus cristatus) : peu de mentions de cette
jolie mésange : 10 individus fréquentent la mangeoire le
02/02 à Céroux-Mousty et Wauthier-Braine.
Photo : Hervé Paques
11

Le Bruant Wallon - nr 1 - décembre 2008
Corbeau freux (Corvus frugilegus) : la bande la plus importante
de ce corvidé grégaire est signalée à Plancenoit (40 ex.)
le 02/02. Il est également mentionné à Corbais (18 ex. le
23/01), Gastuche (15 ex. le 29/01) et Ramillies-Offus (20 ex.
le 02/02).
Corneille noire (Corvus corone) : 500 ex. sont observés
ensemble le 02/12 à Beaurieu et le lendemain à Mont-Saint-
Guibert au centre d’enfouissement technique. Entre le 01/01
et le 29/02, 26 ex. sont bagués sur ce dernier site. Sur ces 26
individus, 15 étaient des oiseaux de premier hiver, 11 étaient
des adultes © IRScNB.
Etourneau sansonnet (Sturnus vulgaris) : un groupe d’au moins
500 individus fréquente le centre d’enfouissement technique
de Mont-Saint-Guibert pendant tout l’hiver. La seule autre
mention concerne une bande d’une centaine d’oiseaux vue
à Chastre le 09/12.
Moineau domestique (Passer domesticus) : aucune mention
de cette espèce fréquente ne nous est parvenue excepté
celles de l’opération « Devine qui vient manger chez nous
aujourd’hui », avec un maximum de 53 ex. comptés à
Waterloo.
Moineau friquet (Passer montanus) : toutes les mentions à
l’exception de deux (plus de 11 ex. le 18/12 et 4 ex. le 28/01,
chaque fois à Corroy-le-Grand) proviennent de l’opération
« Devine qui vient manger chez nous aujourd’hui » avec
notamment des groupes de 20-25 ex. observés à Loupoigne,
Huppaye, Malèves-Sainte-Marie-Wastines, Ittre et Corbais.
Pinson du Nord (Fringilla montifringilla) : Toutes les mentions à
l’exception d’une seule (2 ex. à Court-Saint-Etienne le 09/02)
proviennent de l’opération « Devine qui vient manger chez
nous aujourd’hui » avec un maximum de 14 ex. à Chastre.
Serin cini (Serinus serinus) : 2 observations durant la période :
2 ex. le 05/12 à Mont-Saint-Guibert et 1 femelle capturée et
baguée à Nodebais le 10/02 ©IRScNB.
Verdier d’Europe (Carduelis chloris) : Les seules observations
proviennent de l’opération « Devine qui vient manger chez
nous aujourd’hui ». Le nombre le plus important (20 ex.)
est relevé à Malesves-Sainte-Marie-Wastines. Les premiers
chanteurs sont notés les 09/02 et 17/02.
Chardonneret élégant (Carduelis carduelis) : une douzaine
de mentions entre la troisième décade de décembre et
début février de groupes comptant entre 10 et 50 individus,
à Genappe (décanteurs), Court-Saint-Etienne, Mont-Saint-
Guibert (sablière) et Louvain-la-Neuve. Relevons la présence
de 40 ex. dans un groupe de 200 passereaux granivores
(Linottes mélodieuses, Pinsons des arbres, Bruants jaunes
et Bruants des roseaux) le 04/02 au centre d’enfouissement
technique de Mont-Saint-Guibert.
Photo : Hervé Paques
Photo : Vincent Rasson
Linotte mélodieuse (Carduelis cannabina) : 4 mentions en
février : 6 ex. à Ramillies le 02/02, une observation non
chiffrée le 04/02 à Mont-Saint-Guibert, 10 ex. en 2 groupes
à Sart-Risbart le 09/02 et 13 ex. à Chaumont-Gistoux le
17/02.
Pinson des arbres (Fringilla coelebs) : signalons 2 groupes
de 100 individus observés à Corroy-le-Grand le 20/12 et le
28/01. A Houtain-le-Val passage de 4 groupes de 10 à 20
ex. en migration active le 08/02. Les premiers chanteurs sont
entendus le 17/02 à Dion-Valmont et Bousval.
12

Le Bruant Wallon - nr 1 - décembre 2008
Tarin des aulnes (Carduelis spinus) : nombreuses observations
à partir de janvier, souvent de groupes importants (122 ex. à
Mont-Saint-Guibert le 16/01 et 100 ex. à Court-Saint-Etienne
le 03/02). Les observations sont récurrentes aux mangeoires
(Court-Saint-Etienne). Cette espèce est aussi notée à
Genappe (décanteurs), Louvain-la-Neuve et environs, Sart-
Dames-Avelines (plus de 50 le 06/01) et La Hulpe. Sur les
sites de baguage de La Hulpe, les tarins sont apparus en
février. 72 individus (55% de mâles et 84% de jeunes) sont
bagués durant cette période. En plus de ceux-ci, un tarin
bagué en Suisse comme jeune mâle le 13/10/2005 (472km)
est contrôlé le 17/02/2008 au Chemin Long et le 23/02/2008
au Champ des Mottes ©IRScNB.
Bouvreuil pivoine (Pyrrhula pyrrhula) : l’espèce est présente
les 21 (1 ex.), 29 (3 ex.) et 30/12 (3 ex.) à Genappe ; elle y
sera encore observée le 10/02. Le Bouvreuil est aussi noté
à Ottignies (1 ex. le 23/01), à Gistoux (2 ex. le 09/02) et à
Bonlez (4 ex. le 24/02).
Grosbec casse-noyaux (Coccothraustes coccothraustes) : Les
seules observations disponibles proviennent de l’opération
« Devine qui vient manger chez nous aujourd’hui » : l’espèce
est notée à Rixensart, Genval, Ottignies et Braine-l’Alleud
(jamais plus d’un individu à la fois).
Bruant jaune (Emberiza citrinella) : deux beaux groupes sont
recensés, l’un à Walhain (40 ex.) le 04/01 et l’autre à Corbais
(plus de 30 ex.) le 28/01. Une autre bande de 18 ex. est
notée à Nil-Saint-Vincent le 28/01. D’autres observations sont
faites à Wavre et Chaumont-Gistoux.
Bruant des roseaux (Emberiza schoeniclus) : Un groupe de
30 ex. est observé à Limelette le 07/02. Un autre groupe (7
ex.) est vu à Chaumont-Gistoux le 17/02. Encore 3 autres
mentions, à Rosières, Genappe et Rixensart. Le dortoir
classique de Nodebais compte quotidiennement de 25 à 50
ex. sur la période de la dite chronique dont 15 sont bagués
le 10/02 (IRScNB).
Bruant proyer (Miliaria calandra) : Un groupe de 75 ex. est
observé à Jodoigne le 22 janvier dans un champ de maïs.
Deux autres ex. sont vus à Ramillies-Offus le 25/02. Un
chanteur est entendu à Ramillies-Offus le 10/02 (dans des
moutardes) et le 12/02 (avec 2 ex. cherchant de la nourriture
dans un champ hersé en compagnie de 50 Grives litornes).
Et chez nos voisins
En l’absence de véritable « rareté », nous nous contenterons
de signaler quelques espèces n’ayant fait l’objet d’aucune
mention sur le territoire brabançon wallon durant la période
considérée :
Un Garrot à œil d’or (Bucephala clangula) est présent les 02
et 27/02 au Grootbroek à Sint-Agatha-Rode.
Un Harle piette (Mergellus albellus) est signalé sur le même
site le 12/01; ce sont deux ex. de cette espèce qui sont
ensuite observés les 20/01 et 02/02.
Un Jaseur boréal (Bombycilla garrulus) est aperçu à Bruxelles
le 13/12 dans un jardin proche du parc du Cinquantenaire.
Remerciements
Cette chronique a été écrite grâce aux observations postées
sur internet ou fournies par les personnes dont les noms sont
mentionnés ci-dessous. Nous les en remercions vivement,
ainsi que l’Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique
qui nous a permis d’inclure des données de baguage et Marc
De Sloover (Natagora-Aves) qui nous a aimablement transmis
les données de l’opération « Devine qui vient manger chez
nous aujourd’hui ». Un grand merci également à Claire
Huyghebaert pour avoir synthétisé les données brabançonnes
wallonnes du recensement hivernal des oiseaux
d’eau (RHOE). Certaines informations de cette chronique
proviennent de la rubrique « Observations Récentes » du site
d’Aves (http://www.aves.be).
Bertels A., Blondel G., Brochier B., Brunin C., Bulteau V., Coppens B., Cornet
P., Crickillon D., Cucurnia P., d’Oultremont M., Daillencourt M., Dandois J.,
De Boeck B., Dumortier C., Dutoit N., Geyer C., Gruslin F., Hamende F.,
Hanlet J.-P., Hermand J.-G., Hermand P., Heymans E., Huyghebaert C.,
Jacquet R., Leclercq L., Lefin J.-P., Maniquet C., Maniquet T., Marchal B.,
Marchal F., Mariage T., Mathieu G., Meeùs T., Nef B., Orru M., Ory T.,
Oversteyns J., Panier O., Paques H., Paquet C., Pascal P., Paulus F., Picard
O., Pochet G., Poncin O., Prignon M., Rasson V., Réga A., Reiter A., Richir
F., Rousseau-Piot J.-S., Ruelle J.-L., Ryckbosch M., Smetz J., Soeffers C.,
Taymans J., Trigallez G., Van Cutsem M., Van Laethem P., Vandevondele P.,
Vassart E., Verhegghen E..
Pour enrichir les prochaines chroniques, n’hésitez pas à
communiquer vos observations, soit en complétant le fichier
accessible via le lien www.natagora.be/Brabant_wallon et en
l’envoyant à l’adresse philippe.hermand@gmail.com, soit en
les postant sur le site www.observations.be.
Merci d’avance pour votre collaboration !
Philippe Hermand
13

Le Bruant Wallon - nr 1 - décembre 2008
LES OISEAUX DE CHEZ NOUS
Cette partie est dédiée spécialement à une espèce ou une
famille d’oiseaux présents en Brabant wallon. Nous ne
pouvions passer à côté de l’occasion de vous présenter pour
ce premier numéro la famille de passereaux qui a inspiré le
titre de notre publication.
Les trois espèces de Bruants les plus communes sont
présentées ici en détail. Trois espèces qui affectionnent des
milieux très différents, témoins de la richesse de notre nature,
de sa fragile santé également.
La fiche descriptive comporte systématiquement une
description physique de l’oiseau dans ses différents
plumages (avec une photo prise en général sur nos terres
brabançonnes), son chant, quelques éléments de son
comportement et son habitat. Nous aurions souhaité être
en mesure de vous communiquer les derniers chiffres du
prochain Atlas des oiseaux nicheurs de Wallonie, mais il va
falloir attendre sa publication imminente.
Nous avons en attendant repris les cartes de répartition
nationales des oiseaux nicheurs de 1988 comme support
visuel.
En dehors de la nidification, ils peuvent être observés en
bandes en compagnie d’autres granivores. Ils occupent ainsi
des dortoirs hivernaux de plusieurs dizaines d’individus.
Liés aux espaces agricoles, le Bruant jaune et –surtout- le
Bruant proyer sont en régression. En effet, l’urbanisation
croissante, l’uniformité des espaces cultivés, la régression
des friches et une diminution des ressources alimentaires
défavorisent ces deux espèces.
Avec la taille des haies dans les cultures, l’arrachage de
plantes sauvages et les herbicides, il lui manque une bonne
partie de son milieu de vie.
(Voir : les subventions à l’entretien et à la plantation des haies attribuées par
la Région wallonne : http://environnement.wallonie.be/dnf/dcnev/consnat/
Subventions_haies.htm)
Enfin, l’efficacité du moissonnage ne laisse guère plus que
des miettes aux granivores. Le moineau peut ‘cueillir’ les
graines mais pas le bruant, il ramasse ce qui reste... Des
projets ont été lancés pour nourrir les bruants en hiver avec
des graines, afin de compenser très partiellement ce manque
de nourriture.
Les Bruants en Brabant wallon
Hervé Paques, Vincent Rasson
L’été tant attendu s’est enfin installé. Les Alouettes envahissent
le ciel et une petite ritournelle accompagne la course du
soleil : six notes brèves et une septième plus longue. Cette
chansonnette, souvent émise d’une branche haute, est
celle du Bruant jaune, bel oiseau jaune et roux , familier des
campagnes ouvertes bordées de haies. Il a deux cousins, le
Bruant proyer, beaucoup plus discret, plus rare et le Bruant
des roseaux qui, lui, apprécie les zones humides.
C’est une grande famille que celle des Bruants : le guide
ornithologique du Paléarctique occidental compte plus d’une
trentaine d’espèces ; dans le monde, on compte près de
400 espèces. Très proches de la famille des pinsons, les
Fringillidae, ils sont tout aussi colorés et loquaces. Ils doivent
d’ailleurs leur nom à leur voix : bruant n’est que le participe
présent du verbe bruire.
Photo : Bruno Marchal, ASBL Plumalia
(jeune Bruant jaune)
Les bruants ont quelques caractéristiques en commun :
• Leur bec, court, conique et puissant, les désigne
comme granivores : c’est d’ailleurs souvent au sol
qu’on peut les observer se nourrir de graines.
• Un espace sous-mustacien (une ligne sous la
moustache) plus clair.
• Le dimorphisme sexuel très marqué : autant le mâle
est spectaculairement coloré (principalement la tête et
la poitrine) autant la femelle est sobre.
• Les bords de la queue, blancs.
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Le Bruant Wallon - nr 1 - décembre 2008
FICHE N°001
Bruant jaune - Emberiza citrinella
Taille : 16 à 17 cm
Poids : 24 à 30 g
Longévité : 12 ans
http://biodiversite.wallonie.be/cgi/sibw.oiseaux1.pl
11/04/2003 - MRW/DGRNE/OFFH (M. Dufrêne)
Photo : Vincent Rasson
Description :
Un peu plus grand que notre moineau, le Bruant jaune
en plumage nuptial est, comme son nom l’indique,
majoritairement jaune avec un beau brun/roux sur le croupion
ainsi que quelques stries noires sur les ailes et les flancs. La
femelle et le juvénile sont un peu plus ternes et plus striés.
Comme pratiquement tous les bruants, il possède une queue
assez longue bordée de blanc, très visible en vol.
Chant :
Il émet 6 notes identiques assez aigues (« tsi-tsi-tsi-tsi-tsitsi
») suivies d’une longue note plus grave (« tzuut »). On
pourrait dire qu’il inspire six fois et expire une fois à la fin.
A ne pas confondre :
Serin cini
Tarin des aulnes
Bruant zizi
Comportement :
Le Bruant jaune aime se percher sur les clôtures, sur le
sommet des arbres, les toits des fermes, etc. Il est plus
proche des hommes que nos autres bruants. Pour se nourrir,
il descend au sol, des bandes se forment ainsi dès la fin de
l’été.
Habitat :
Oiseau typiquement campagnard avec une prédilection pour
les espaces ouverts (champs, prairies) ponctués d’arbres bas
(arbustes, haies, buissons, lisière de forêt).
En Belgique, on le trouve donc un peu partout sur nos
chemins de campagne. Chez nous, le Bruant jaune est
sédentaire, occasionnellement migrateur.
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Le Bruant Wallon - nr 1 - décembre 2008
FICHE N°002
Bruant proyer - Miliarla calandra
Taille : 16 à 19 cm
Poids : 38 à 55 g
Longévité : 10 ans
http://biodiversite.wallonie.be/cgi/sibw.oiseaux1.pl
11/04/2003 - MRW/DGRNE/OFFH (M. Dufrêne)
Photo : Hervé Paques
Description :
Au premier abord, ce grand bruant brun ne semble pas
avoir de signe distinctif particulier. Malgré tout, il présente
l’espace sous la moustache plus clair typique des bruants,
tout comme le bec conique qui le différencie des alouettes
de plumage assez proche.
Une différence par rapport aux autres Emberizidae, ses
rectrices ne sont pas bordées de blanc.
A ne pas confondre :
Bruant des roseaux (femelle)
Moineau domestique (femelle)
Pipit farlouse
Alouettes
Chant :
Suite de petites notes qui s’accélèrent. Comme une pièce de
monnaie qui tombe par terre en tournant.
Comportement :
Le Bruant proyer est surtout visible perché, en plein champ,
d’où il chante et observe...
Il est par ailleurs polygame, une autre particularité. Est-ce
une manière de faire survivre les populations en période
difficile
Pour se nourrir, il descend au sol également.
Habitat/répartition :
Ce rare bruant est inféodé aux plaines agricoles et autres
champs de cultures bordés de quelques arbustes de
préférence.
Chez nous, le Bruant proyer est sédentaire, occasionnellement
migrateur.
16

Le Bruant Wallon - nr 1 - décembre 2008
FICHE N°003
Bruant des roseaux - Emberiza schoeniclus
En Brabant wallon, il est commun dans les zones
marécageuses, notamment dans la vallée de la Dyle. Il se
maintient bien dans les zones protégées de l’assèchement
des sols.
Taille : 15-16 cm
Poids : 15-22 g
Longévité : 11 ans
Photo : Vincent Rasson
Description :
De taille moyenne, le Bruant des roseaux a un petit bec. Le
mâle en plumage nuptial se caractérise par une tête toute
noire bordée d’un cou entièrement blanc qui remonte en
moustaches jusqu’au bec.. Sa gorge est noire également. Son
dos est brun-roux, rayé de noir. La femelle est plus terne : la
tête est moins foncée, le collier plus beige et la moustache
bien blanche. Le plumage hivernal est beaucoup moins
tranché qu’en été.
http://biodiversite.wallonie.be/cgi/sibw.oiseaux1.pl
11/04/2003 - MRW/DGRNE/OFFH (M. Dufrêne)
A ne pas confondre :
Bruant proyer
Alouettes
Pipit farlouse
Chant :
Du haut d’un roseau ou d’une branche, le Bruant des roseaux
lance son chant, rythmé et répété (4-5 notes), comparable à
celui d’un moineau enrayé. Son cri, un ‘tssit’, est sonore.
Comportement :
Le Bruant des roseaux est facile à repérer grâce à son chant
émis dans la roselière, souvent bien en vue, même s’il y
plonge régulièrement. Il vole souvent sur de courtes distances
et rejoint son poste de chant. Il peut hocher la queue. En
hiver, il se montre plus grégaire.
Habitat/répartition :
Moins campagnard que ses cousins wallons, il fréquente
–son nom l’indique à bon escient- les zones humides, les
roselières, les étangs bordés de joncs et de saules. En hiver,
il peut fréquenter des zones plus variées et dégagées comme
des friches herbeuses ou des champs. Chez nous, il est
sédentaire.
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Le Bruant Wallon - nr 1 - décembre 2008
FICHE N°004
Les Bruants occasionnels
Quelques bruants ‘exotiques’ fréquentent occasionnellement
notre pays et notre province du Brabant wallon. En général
de passage en hiver, ils nichent ensuite soit dans le Nord-
Est (Russie, Scandinavie) soit dans le Sud (France, Espagne,
Afrique).
Voici un aperçu des dernières ‘découvertes’ :
Conclusion
Le Brabant wallon est une région qui se transforme beaucoup.
La pression immobilière et les pratiques agricoles ne sont
pas favorables aux oiseaux ruraux. Le choix de Bruant Wallon,
outre le jeu de mots, se veut symbolique : il marque notre
espoir de voir notre fragile campagne rester vivante et riche
de son avifaune.
Bruant ortolan Emberiza hortulana :
Ce beau bruant estival a été vu, chez nous, encore ce 12
septembre près d’Houtain-le-Val. Ailleurs, en Wallonie, il
peut être observé de manière sporadique. L’espèce n’est
désormais plus nicheuse en Belgique.
Bruant des neiges Plectrophenax nivalis :
Venant du froid comme son nom le laisse entendre, le Bruant
des neiges est exceptionnel en Belgique. on peut l’aperçevoir
de passage en hiver le long des côtes. Il a cependant déjà
été observé à l’intérieur des terres et notamment à Noduwez
en 2006 et à Wavre par notre président Julien Taymans en
2003. Rien n’est impossible !
Photo : Julien Taymans
Bruant lapon Calcarius lapponicus :
A déjà été vu notamment en 2003 à Beauvechain. Peut être
très discret et indétectable au sein de groupes d’autres oiseaux
(alouettes par exemple). De passage assez occasionnel.
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Le Bruant Wallon - nr 1 - décembre 2008
Les sites de grand intérêt
biologique du Brabant wallon
Cette rubrique a pour but de mieux faire connaître les
sites semi-naturels remarquables du Brabant wallon, leurs
richesses biologiques et les enjeux de leur protection.
Les décanteurs de Genappe 1 :
un site ornithologique majeur…
désormais sauvé
Philippe Hermand
Fermée depuis la fin de l’année 2003, la sucrerie de Genappe
a été rachetée par la Région wallonne en mars dernier, ce qui
constitue un tournant dans l’histoire de ce site ornithologique
majeur du Brabant wallon.
Une grande diversité d’habitats
La sucrerie de Genappe est actuellement constituée d’environ
26 ha de zone industrielle, 16 ha de zone verte et 60 ha de
bassins de décantation.
L’accès y étant limité, elle est moins connue du public
naturaliste que les sites du même type situés à Eghezée-
Longchamps ou Hollogne-sur-Geer, alors que la richesse de
son avifaune est tout aussi importante.
Cette richesse est due à la grande diversité des habitats
qu’on y trouve: une douzaine de plans d’eau dont certains
relativement vastes, des vasières plus ou moins exondées,
un marais entouré de roseaux, de massettes et de carex, un
bois de feuillus, des haies, des taillis, des talus. Ceux-ci ont
accueilli l’Hirondelle de rivage – Riparia riparia - jusqu’en
2001.
La localisation du site entre une grande plaine agricole
largement ouverte et la vallée de la Dyle contribue aussi à y
attirer de nombreux oiseaux, tout particulièrement en période
de migration.
Une avifaune riche
Depuis 1990, plus de 200 espèces d’oiseaux ont été observées
sur le site, autant qu’à Virelles par exemple.
Plusieurs espèces rares et vulnérables y nichent régulièrement.
Citons le Tadorne de Belon (Tadorna tadorna), le Fuligule
morillon (Aythya fuligula), le Grèbe castagneux (Tachybaptus
rufficolis), le Râle d’eau (Rallus aquaticus), le Petit Gravelot
(Charadrius dubius), la Mouette rieuse (Larus ridibundus),
le Martin-pêcheur d’Europe (Alcedo atthis), la Rousserolle
effarvatte (Acrocephalus scirpaceus) et le Bruant des roseaux
(Emberiza schoeniclus).
Le site accueille également la nidification de passereaux
comme l’Hypolaïs ictérine (Hippolais icterina), le Pouillot
fitis (Phylloscopus trochilus) ou la Mésange boréale (Poecile
montana), dont les populations ont régressé ces dernières
années en Wallonie, voire en Europe.
Une particularité du site est la présence de nombreux couples
de Rousserolles verderolles (Acrocephalus palustris) et de
Fauvettes grisettes (Sylvia communis).
Photo : Dimitri Crickillon
Les espèces de passage sont également nombreuses sur le
site.
Tous les canards de surface et les principaux fuligules
peuvent y être observés en hiver ou lors des migrations,
avec des effectifs parfois très élevés. Plus de 200 Sarcelles
d’hiver (Anas crecca) durant la mauvaise saison soit 10%
de la population hivernante wallonne ; près de 100 Fuligules
morillons (Aythya fuligula) au début du printemps.
Des espèces rares comme le Grèbe jougris (Podiceps
grisegena), la Marouette ponctuée (Porzana porzana) ou
le Phalarope à bec étroit (Phalaropus lobatus) s’y arrêtent
également.
Des rapaces dont le Faucon hobereau (Falco subbuteo), le
Balbuzard pêcheur (Pandion haliaetus) ou le Busard des
roseaux (Circus aeruginosus) sont visibles en passage. Le
Busard Saint-Martin (Circus cyaneus) est régulièrement
observé en hiver.
GOOGLE MAPS copyright 2008
19

Le Bruant Wallon - nr 1 - décembre 2008
Malgré l’assèchement de plusieurs bassins, le site reste
attractif pour les limicoles. La plupart des espèces de
chevaliers, le Combattant varié (Philomachus pugnax) et le
Bécasseau cocorli (Calidris ferruginea), pour ne citer que
ces espèces, ont fait halte à Genappe lors des migrations de
2007 et 2008. Le Chevalier culblanc (Tringa ochropus), la
Bécassine sourde (Lymnocryptes minimus) et la Bécassine
des marais (Gallinago gallinago) hivernent chaque année sur
le site.
Côté passereaux, des bandes de Pipits farlouses (Anthus
pratensis) et de Merles à plastron (Turdus torquatus) sont
contactées en halte migratoire, tout comme le Traquet
motteux (Oenanthe oenanthe). En hiver, on note la présence
de groupes parfois importants de Pipits spioncelles (Anthus
spinoletta), de Bruants des roseaux (Emberiza schoeniclus)
et de Chardonnerets élégants (Carduelis carduelis).
…sans oublier les insectes, les amphibiens
Le site présente un intérêt entomologique non négligeable
avec une vingtaine d’espèces de libellules et une vingtaine
d’espèces de papillons diurnes qui y ont été recensées,
dont plusieurs sont rares ou menacées en Wallonie : Agrion
nain (Ischnura pumilio) et Orthétrum bleuissant (Orthetrum
coerulescens) parmi les premières, ou le Collier de corail
(Aricia agestis) parmi les seconds.
Les Amphibiens sont également bien représentés : Grenouille
rousse (Rana temporaria), Crapaud commun (Bufo bufo),
Tritons alpestre (Ichthyosaura alpestris), ponctué (Lissotriton
vulgaris) et palmé (Lissotriton helveticus) entre autres.
…et la flore
Plusieurs espèces rares ou dignes d’intérêt ont été relevées,
dont la Fausse-gesse (Vicia lathyroides) et l’Erythrée petite
centaurée (Centaurium erythreae), deux espèces de la liste
rouge de la flore menacée de Wallonie, ainsi que l’Odontite
rouge (Odontites vernus), l’Inule conyze (Inula conyza),
l’Epipactis à larges feuilles (Epipactis helleborine), l’Origan
(Origanum vulgare) et le Populage des marais (Caltha
palustris).
A la croisée des chemins
Lorsque la Région wallonne est devenue propriétaire de
la sucrerie de Genappe, le Ministre Antoine 2 , qui pilote
la réaffectation du site, indiqua que la zone accueillerait à
terme « des activités économiques, du logement et des
espaces verts ». Qu’entendait le Ministre par espace vert
Quelles seraient les surfaces respectives des différentes
affectations Autant de questions sans réponses à l’époque.
L’incertitude était d’autant plus importante que la Région
wallonne peut désormais déroger au plan de secteur grâce
aux simplifications administratives adoptées dans le cadre du
plan Marshall (procédure SRPE 3 ).
Des naturalistes et deux associations locales, Environnement-
Dyle et Les Amis de Bousval, unirent alors leurs efforts
pour défendre la mise en réserve naturelle des bassins de
décantation et du marais. Un rapport 4 fut envoyé aux Ministres
Demotte, Antoine et Lutgen, ainsi qu’aux administrations
concernées (Direction Générale des Ressources Naturelles
et de l’Environnement, Direction Générale de l’Aménagement
du territoire, du Logement et du Patrimoine), soutenant
non seulement la sauvegarde des bassins mais aussi une
réaffectation du site qui intègre les dimensions économique,
sociale, urbanistique et environnementale dans un projet de
développement durable qui soit exemplaire en Wallonie.
Un comité d’accompagnement fut mis en place par la Région,
sous la coordination de la SARSI (Société d’Assainissement
et de Rénovation des Sites Industriels du Brabant wallon),
pour recueillir l’analyse et les attentes de chacun des acteurs
de la reconversion de l’ancienne sucrerie. Le groupe des
naturalistes et des associations locales y est représenté par
Michèle Fourny, présidente d’Environnement-Dyle. Lors de
la réunion inaugurale de ce comité, le Ministre Lutgen, via un
membre de son cabinet, émit le souhait de créer sur le site
de Genappe une réserve naturelle domaniale gérée par la
Division de la Nature et des Forêts. C’était évidemment une
bonne nouvelle même si l’étendue de cette réserve restait
indéterminée.
Un bureau d’étude fut récemment désigné avec pour
missions de dresser un état des lieux à partir de l’ensemble
des données disponibles et de proposer plusieurs scénarios
de réaffectation. L’état des lieux confirma, si besoin était,
la qualité biologique remarquable du site, ainsi que la
faisabilité du projet économique. Restait à définir les surfaces
respectives de la zone d’activité économique, de l’habitat et
de la réserve naturelle.
La grande nouvelle, alors que nous bouclons ce premier
numéro du Bruant Wallon, est que la Région wallonne vient
de décider la mise en réserve naturelle de la totalité des
bassins de décantation. Avec ses 66 ha, cette réserve sera la
plus grande du Brabant wallon. Nul doute qu’elle participera
au développement de la biodiversité dans la Province et la
Région.
Nous ne manquerons pas de vous informer de la suite des
évènements dans de prochains numéros.
1 Les décanteurs de Genappe sont repris dans la base de données des
Sites de Grand Intérêt Biologique (SGIB) de la Région wallonne (http://
biodiversite.wallonie.be/cgi/sibw.sgib.form.plSGIBCODE=1798).
2 En charge du logement, des transports et du développement territorial
dans le gouvernement de la Région wallonne.
3 La procédure SRPE (Site de Réhabilitation Paysagère et Environnementale)
permet d’accélérer l’assainissement des chancres industriels. Elle permet
de déroger au plan de secteur et les permis sont du ressort du seul
fonctionnaire-délégué.
4 Disponible sur http://www.environnement-dyle.be/genappe-sucrerie.pdf
20

Le Bruant Wallon - nr 1 - décembre 2008
Cela s’est passé près de chez vous
Ballet aérien
Dimitri Crickillon
Le temps de la moisson est juste derrière nous, les campagnes
ont revêtu leur tapis de fines paillettes dorées. Le rat des
moissons est à son affaire tandis que buses et crécerelles
s’en régalent allègrement. Ce matin de fin août le ciel est le
théâtre d’un ballet aérien. Une septantaine de cerfs-volants
font la ronde et doucement, par la magie des ascendances
thermiques, prennent de l’altitude et parcourent le firmament
d’un bout à l’autre de l’horizon.
Photo : Dimitri Crickillon
La blanche, celle qui apporte les bébés, depuis toujours la
fidèle compagne de l’homme, bâtit son nid au sommet des
cheminées. Si différentes et pourtant, cette jeune Cigogne
noire a rejoint le groupe pour le long voyage vers les terres
d’Afrique. Taupes, musaraignes, campagnols, grenouilles,
tout est bon pour faire le plein d’énergie afin que l’envergure
de leurs ailes leur permettent de se laisser porter par ces
courants d’air chaud qui montent vers les couches supérieures
de l’atmosphère.
Photo : Dimitri Crickillon
Le col d’Organbidexka, les portes de la Méditerranée ou
encore Eilat, auraient pu être le lieu d’un pareil spectacle.
Ce 20 août, je me trouvais à Genappe en Brabant wallon.
72 Cigognes blanches nous ont fait le plaisir de choisir notre
petite commune pour y passer la nuit. Clochers, toitures,
réverbères ! Sur chacun d’eux une dame blanche profite
d’un repos bien mérité, la tête plongée dans le fin duvet et
perchée sur une patte, pareille au funambule.
Le matin du grand départ, quelle ne fut pas ma surprise
de découvrir au beau milieu des élégantes blanches une
belle gitane : une jeune Cigogne noire. La gitane qui estive
dans les grandes forêts de l’Est. En recherche de la quiétude
absolue, loin de toute humanité, elle bâtit un immense nid à
l’enfourchure d’un vieux chêne.
Photo : Dimitri Crickillon
Un tel événement est rare dans notre Brabant wallon, les
groupes de cigognes y excèdent rarement les 20 individus.
La migration de la Cigogne blanche a battu des records cette
année et cela entre le 15 août et le 1er septembre. Etre le
témoin de pareils instants est un bref retour à nos origines,
celles qui nous transcendent et contribuent au développement
de notre spiritualité intérieure.
Vivez dans chaque saison qui passe, respirez l’air,
goûtez au breuvage, mordez le fruit,
soumettez-vous aux influences de chaque chose.
Que les saisons soient votre fortifiant et vos remèdes.
“Henry David Thoreau”
21

Le Bruant Wallon - nr 1 - décembre 2008
Ornitho de saison
Le RHOE 2007-2008
Claire Huyghebaert, coordinatrice pour le Brabant wallon
Qu’est-ce que le RHOE
Il s’agit du Recensement Hivernal des Oiseaux d’Eau.
Pour citer le site web d’AVES, “ Le but majeur de ces
recensements lancés il y a quarante ans est de contribuer
le plus possible à la connaissance et à la conservation des
espèces et de leurs habitats. Il s’agit donc d’un système
de surveillance à long terme centré sur l’hivernage de ces
oiseaux.”
Les oiseaux d’eau, étant relativement faciles à observer et
à recenser, constituent de bons indicateurs à suivre pour
connaître la valeur des zones humides. D’autre part, ces
recensements permettent également de connaître la bonne
ou mauvaise santé des espèces concernées.
Au début européen, le projet s’est petit à petit étendu jusqu’à
regrouper actuellement une centaine de pays.
Les résultats
Sur les 56 sites recensés l’année précédente, 48 sites ont été
recensés en 2007-2008. 44 sites ont été recensés en janvier
et 34 sites les 4 mois.
Vous trouverez ci-dessous l’ensemble des sites recensés en
2007-2008 classés suivant le nombre total d’espèces pour
le site :
Comment se déroule un RHOE
Les recensements ont lieu à date fixe en novembre, décembre,
janvier et février, sur une liste précise de sites répartis sur
l’ensemble de la Wallonie et Bruxelles. Seul le recensement
de janvier participe au projet international.
Les espèces recensées reprennent toutes les espèces
d’oiseaux d’eau sauvages, même si pour certaines de ces
espèces il n’est pas toujours facile de faire la distinction entre
échappés de captivité et oiseaux sauvages. Certaines espèces
introduites ont été ajoutées à la liste officielle des oiseaux à
recenser, ce sont celles qui sont observées chaque année en
Belgique et qui se sont reproduites au moins une fois à l’état
libre en Wallonie ou à Bruxelles.
Pour en savoir plus sur ces recensements, consultez le site
web d’AVES : http://www.aves.be/index.phpoption=com_co
ntent&task=view&id=134&Itemid=
En Brabant wallon
Sur les 300 sites concernés, 66 se situent en Brabant
wallon. Il s’agit généralement de petits plans d’eau, souvent
privés, parfois difficiles à recenser précisément en raison
de ce caractère privatif. Quelques sites de plus grande taille
sont aussi concernés, tels que les décanteurs de Genappe
ou l’ensemble des étangs de la Dyle et de la Lasne par
exemple.
17 observateurs ont participé aux recensements de la
période concernée, 12 comme observateurs principaux et 5
accompagnants. Je les remercie chaleureusement de rendre
ce suivi possible.
La météo, cet hiver, a été tout en paradoxes: malgré une
température généralement clémente, de nombreux plans
d’eau étaient très largement gelés en novembre, décembre
et février.
Avant de passer aux résultats, je tiens à préciser que je ne
parlerai pas des recensements des dortoirs de cormorans et
de laridés car je ne m’en suis pas occupée et je n’en possède
donc pas les données.
22

Le Bruant Wallon - nr 1 - décembre 2008
37 espèces ont été dénombrées sur les sites recensés, pour
un total de :
• 3052 individus en novembre pour 37 sites recensés
• 2452 individus en décembre pour 36 sites recensés
• 3624 individus en janvier pour 44 sites recensés
• 2716 individus en février pour 35 sites recensés
TOP 20 des espèces suivant le nombre de sites fréquentés :
Nous ne serons pas étonnés de trouver le Canard colvert en
tête des deux classements. C’est l’espèce à la fois la plus
abondante et présente sur la totalité des sites où des oiseaux
d’eau ont pu être observés.
Pour les autres espèces, on peut constater que certaines
sont présentes sur un grand nombre de sites mais en petit
nombre, c’est le cas du Héron cendré et, dans une moindre
mesure, de la Gallinule poule d’eau.
Par contre, la Bernache du Canada est troisième dans le
classement du nombre d’individus mais n’est présente que
sur une petite moitié des sites.
Classement des espèces suivant le nombre d’individus
présents en janvier :
Pour le classement du nombre d’individus, les espèces
classées en tête du TOP 20 ne nous étonneront pas.
Il est symptomatique d’y trouver la Bernache du Canada
en troisième position. Il serait intéressant de connaître sa
progression au fil des années.
L’espèce venant en cinquième position du classement est par
contre plus inattendue, la Sarcelle d’hiver étant fort discrète
et par conséquent souvent sous-évaluée. La majeure partie
des individus présents a été recensée aux décanteurs de
Genappe : en janvier, 158 individus sur un total de 195 pour
l’ensemble des sites.
Photo : Bruno Marchal, ASBL Plumalia
Au niveau des nombres peu importants, outre les exotiques,
on remarquera la présence du Vanneau huppé et du
Chevalier guignette sur un seul site, du Goéland à pattes
jaunes (leucophée ou pontique) sur 2 sites, du Râle d’eau, de
la Bécassine des marais et du Chevalier culblanc sur 3 sites.
Confirmant sa présence de plus en plus régulière, la Grande
Aigrette est par contre présente sur 6 sites.
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Le Bruant Wallon - nr 1 - décembre 2008
Au niveau des “raretés”, épinglons l’Aigrette garzette
observée à La Hulpe (Etang du Gris Moulin) et la Bécassine
sourde observée aux décanteurs de Genappe.
Au niveau des “exotiques”, outre la Bernache du Canada et
l’Ouette d’Egypte qui font désormais partie des classiques
sur nos plans d’eau, quelques espèces observées ont
presque certainement une origine non sauvage, ainsi pour
les Fuligule nyroca, Tadorne casarca, Cygne noir, et autres.
Un certain nombre
d’espèces comprises
dans la liste des espèces
à recenser n’étaient pas
présentes en Brabant
wallon lors du RHOE.
Si certaines de ces
espèces ont effectivement
peu de chance d’être
observées dans notre
région, d’autres ont été
observées dans le passé
ou à d’autres moments de
l’année sur certains des
sites recensés. Ici aussi,
il serait intéressant de
pouvoir comparer avec les
recensements des années
précédentes.
Je n’aborderai pas ici les commentaires spécifiques sur les
différentes espèces observées car ils sont traités dans les
chroniques détaillées de ce numéro du Bruant Wallon.
Conclusion
Pour compléter ces résultats, il serait bien sûr intéressant
de pouvoir faire une analyse des sites sur une plus longue
période en se servant des données des années précédentes.
Jusqu’il y a peu, cela m’était impossible car je ne disposais
pas de ces données. Je les ai à présent reçues de la Centrale
Ornithologique. Je vous donne donc rendez-vous l’année
prochaine pour un article à ce sujet.
FOCUS ASSOC’
Plumalia, une association
qui a du grain
Le but de l’asbl Plumalia est de promouvoir les oiseaux
sauvages dans toutes les propriétés, tant privées, que
professionnelles, que communales... Il s’agit de sauvegarder,
protéger et recréer un environnement favorable à l’accueil
de l’oiseau. La première réserve naturelle : c’est notre jardin!
Notre rôle est d’informer toute personne désireuse de faire
un geste pour la nature que ce soit sous forme de conseils ou
d’actions concrètes telles que:
-Fabriquer et placer des nichoirs et mangeoires, réalisés avec
des matériaux de récupération si possible,
-Sensibiliser les enfants dans les écoles et leur faire construire
des nichoirs et mangeoires avec l’aide des professeurs, des
parents, grands-parents…
-Recenser des espèces,
-Gérer et entretenir des sites pour qu’ils soient accueillants pour
les oiseaux,
-S’impliquer dans le PCDN (Plan Communal de Développement
de la Nature) de Rixensart,
-Participer comme guide ornitho avec notamment des balades
organisées par l’ASBL Trait d’Union dans un attelage tiré par un
cheval de trait,
-Echanger des informations avec d’autres asbls indispensables
à l’évolution de nos connaissances,
-Donner des conseils en matière de plantations végétales en
accord avec notre avifaune,
-Réaliser des expositions photos d’oiseaux du Brabant wallon
et des stands, pour sensibiliser le grand public. Ces stands
sont souvent réalisés en synergie avec d’autres asbls
ayant le même but : la sauvegarde de notre nature indigène.
L’asbl se veut être une association de proximité.
Avenue de Mérode 141 à 1330 Rixensart
0475/710.456
www.plumalia.eu
Je voudrais terminer en vous lançant un appel : si vous
avez un peu de temps libre en hiver et que les oiseaux
d’eau vous intéressent, rejoignez l’équipe, soit pour prendre
la responsabilité d’un ou plusieurs sites, soit pour donner
un coup de main et dépanner à l’occasion. Je vous en
remercie déjà. Vous pouvez me contacter par e-mail à
l’adresse clairehuy[at]hotmail.com ou par téléphone au
0484/027723.
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Le Bruant Wallon - nr 1 - décembre 2008
La Régionale Natagora Brabant wallon,
en quelques lignes…
Le but de la Régionale Natagora Brabant wallon est de
rassembler toutes les personnes qui désirent s’investir
dans l’organisation d’activités d’information et de
sensibilisation du public à la nature, ainsi que dans le
partage des connaissances naturalistes et la découverte
de la nature (par exemple, activités d’observation de la
faune et de la flore locales, protection de sites naturels
tels que les zones humides et les batraciens qui y
vivent, promotion de l’accueil de la nature au jardin,
…). Ces activités sont développées dans un souci
constant de formation et d’éducation, mais aussi de
communication et d’écoute du public et des acteurs
socio-économiques locaux.
La Régionale s’organise en Groupes de Travail de
la Régionale (GTR). Actuellement, plusieurs GTR
existent :
· GTR Mammifères
· GTR Vigilance
· GTR Sensibilisation
· GTR Invasives
· GTR Gestion
· GTR Jardin naturel
De plus amples informations sont disponibles sur son site
internet : http://www.natagora.be/Brabant_wallon
Si vous êtes intéressés de participer plus activement
à nos activités, contactez-nous par email à l’adresse
bw(AT)natagora.be (en remplaçant le (AT) par @).
Agenda des activités de la Régionale
Natagora Brabant wallon
(décembre 2008 – mars 2009)
Balades ornithologiques
SAMEDI 13 DECEMBRE (1 matinée)
Promenade à la découverte des oiseaux d’eau en hiver.
Prévoir : bottes ou chaussures de marche, vêtements de
circonstance, jumelles si possible.
RDV à 9h00, au parking latéral de la gare de La Hulpe, retour
vers 12h30. Inscriptions souhaitées au plus tard la veille.
P.A.F. : gratuit pour les membres Natagora, 3 € pour les non
membres. Contact : Claire Huyghebaert 0484/02.77.23 ou
clairehuy(AT)hotmail.be
DIMANCHE 21 DECEMBRE (1/2 journée)
La vallée de la Marbaise et de la Dyle : l’hiver des oiseaux
aquatiques.
Prévoir : bottes ou chaussures de marche, vêtements de
circonstance, jumelles si possible.
RDV à 9h devant la gare de Pécrot, fin vers 12h30-
13h. Inscriptions souhaitées au plus tard la veille. P.A.F.:
gratuit pour les membres Natagora, 3 € pour les non
membres. Contact : Thierry Maniquet 0494/15.95.07 ou
thicorhel(AT)skynet.be
DIMANCHE 11 JANVIER (1/2 journée)
De Schoorbroekbeek : une gestion au bénéfice des oiseaux.
Prévoir : bottes ou chaussures de marche, vêtements de
circonstance, jumelles si possible.
RDV à 9h devant l’église de l’Ecluse(1320), fin vers 12h30-
13h. Inscriptions souhaitées au plus tard la veille.
P.A.F. : gratuit pour les membres Natagora, 3 € pour les non
membres. Contact : Thierry Maniquet 0494/15.95.07 ou
thicorhel(AT)skynet.be
SAMEDI 14 MARS (1 soirée)
Promenade nocturne à la découverte des chouettes, des
batraciens et du ciel.
P.A.F. : gratuit pour les membres Natagora, 3 € pour les non
membres. Inscription obligatoire
Contact : Christiane Percsy 02/654.18.44
DIMANCHE 15 MARS (matinée)
Le Bois du Sartage : pic et pic et colegram : c’est la fête des
picidés
Prévoir : bottes ou chaussures de marche, vêtements de
circonstance, jumelles si possible.
RDV à 7h30 devant l’église de Mellery, fin vers 10h.
Inscriptions souhaitées au plus tard la veille. P.A.F. : gratuit
pour les membres Natagora, 3 € pour les non membres.
Contact : Thierry Maniquet 0494/15.95.07 ou
thicorhel(AT)skynet.be
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Le Bruant Wallon - nr 1 - décembre 2008
Les gestions dans nos réserves
naturelles
SAMEDI 24 JANVIER (1/2 ou 1 journée)
Gestion au « Refuge Naturel RNOB » de la Marache.
Travaux d’hiver, taille des arbres ; emporter bottes, gants de
travail, pique-nique et éventuellement scies et sécateurs.
RDV à partir de 10h00, en face du restaurant “LES 3
CANARDS”, hameau de la Marache (Lasne, Ohain). Gratuit.
Contact : Christiane Percsy 02/654.18.44
SAMEDI 7 FEVRIER (1 journée)
Gestion de la réserve naturelle de Nysdam.
Elagage d’arbres et travaux divers ; emporter gants de travail,
bottes, pique-nique éventuel.
RDV à 10h00 à l’entrée du Parc Solvay, Chaussée de Bruxelles
à La Hulpe. Fin des activités à votre convenance. Gratuit.
Contact : Manu Prignon 0478/56.29.55
DIMANCHE 22 MARS (1 journée)
Gestion de la réserve naturelle du Carpu.
Débroussaillement, fauchage ; emporter gants et piquenique,
bottes conseillées.
RDV 9h30 gare de Genval, fin prévue vers 15h30.
Gratuit. Contact : Julien Taymans 0485/14.69.47 ou
julien.taymans(AT)natagora.be
Lancement d’Observations.be !
Fini de multiplier les encodages !
Depuis la fin novembre, le site observations.be est en ligne et
ouvert à tous ! Encodez et partagez toutes vos observations
facilement dans un outil centralisé.
C’est le fruit d’une collaboration inédite entre Natuurpunt
et Natagora. Les deux sites partagent la même base de
données, donc les observations encodées dans un système
sont visibles et partagées par l’autre !
Cartes, photos, moteur de recherche, tout y est pour vous
faciliter la vie. Il existe bien entendu divers moyens de
“mettre à l’abri” des regards certaines localisations d’espèces
sensibles
Bonnes observations et à bientôt sur www.observations.be !
info@observations.be
NB : Même login et mot de passe sur observations.be et sur Waarnemingen.
Le Forum de discussion NatagoraBW
Afin de permettre le partage des nombreuses
observations ornithologiques, mais aussi naturalistes
au sens large, effectuées en Brabant wallon, un nouvel
outil a été créé par la Régionale Natagora Brabant
wallon : le forum de discussion NatagoraBW.
Les thèmes abordés sur ce forum sont divers et
variés : compte-rendu d’observations ou partage
d’expériences et d’informations, etc. Ces thèmes
doivent concerner la nature au sens large en Brabant
wallon : la biodiversité, l’ornithologie, l’herpétologie, la
mammalogie, l’entomologie, la botanique, la mycologie
ou encore l’aménagement du territoire, les enquêtes
publiques concernant des projets susceptibles d’avoir
un impact sur la nature, etc.
Nous vous attendons nombreux sur le forum pour de
fructueux échanges. Pour s’y inscrire, envoyez un mail à
NatagoraBW-subscribe@yahoogroupes.fr ou surfez sur
http://fr.groups.yahoo.com/group/NatagoraBW/
Ex : carte des observations de la Grande aigrette depuis septembre 2008.
Un GRAND MERCI pour leurs photos à :
Dimitri Crickillon
Michel d’Oultremont
Bruno Marchal
Hervé Paques
Vincent Rasson
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