Optimiser l'impact nutritiOnnel des interventiOns sécurité alimentaire ...

Les légumes ne doivent pas être trop cuits et doivent de préférence être cuits à la vapeur jusqu’à
devenir tendres. Pour préserver les nutriments contenus dans les légumes, il est également conseillé
de les cuisiner pochés (fris tout doucement à feu chaud) ou sautés (cuits dans la graisse ou dans l’huile
sur une casserole ou sur une plaque chauffante)
Les légumes et les fruits doivent être consommés crus pour accroître les apports en vitamines et en
minéraux et garder de l’énergie
Le lait doit être bouilli sauf s’il provient d’une source sûre. Le lait caillé peut être plus sûr que le lait frais.
Ne pas ajouter trop de sel ni de sucre
Les aliments doivent être consommés rapidement après avoir été cuisinés
Les aliments ne doivent pas être réchauffés après avoir été cuisinés
n 8.4 Utiliser des moyens et canaux de communication variés
Bien qu’il existe plusieurs façons d’améliorer les pratiques et d’accroître les connaissances, deux
recommandations principales doivent être observées en la matière. Premièrement, il faut s’appuyer sur les
capacités, les infrastructures et les traditions locales existantes. Deuxièmement, il faut multiplier les canaux
de communication et de diffusion ainsi que les contacts avec les interlocuteurs clés :
Visites à domicile : les travailleurs en santé communautaires, les infirmières, les accoucheuses
traditionnelles, les agents de vulgarisation agricole ou encore les volontaires formés au conseil à la nutrition,
peuvent effectuer des visites à domiciles. A cette occasion, l’intervenant formule des messages individuels
et adaptés aux besoins de chacun. Ces visites à domicile peuvent être organisées conjointement avec
d’autres personnes – notamment les travailleurs sociaux formés au soutien de la famille.
Utilisation de réunions de groupes informels existants tels que les groupes de femmes (groupes
d’épargne, groupe de mères) pour diffuser les messages d’alimentation et de nutrition des jeunes enfants.
Une femme du groupe, un auxiliaire de soin de santé ou un membre de la communauté peuvent animer le
groupe.
Organisation de réunions communautaires mensuelles pendant lesquelles les bénéficiaires du projet
assistent à des séances courtes de promotion nutritionnelle. Il est recommandé que ces séances soient
organisées conjointement avec d’autres services de santé tels que les campagnes de vaccination, la
supplémentation en micronutriments et le suivi de la croissance. Il est intéressant d’identifier de nouvelles
occasions et de nouveaux moyens de faire passer les messages (ex. le jour du marché, les fêtes religieuses,
les écoles primaires ou autre lieux de regroupements communautaires).
Pièces de théâtre, narration d’histoires et autres activités sont des moyens divertissants permettant de
partager des informations avec la communauté. C’est également l’occasion d’ouvrir le débat et d’échanger
sur les difficultés à adopter de nouveaux comportements, notamment d’un point de vue culturel. Les médias
tels la télévision, radio, panneaux d’affichage et autres posters contribuent également à la sensibilisation de
la communauté et complétent les activités de changement de comportements individuels. L’Encadré 40
donne des conseils pour organiser les sessions de promotion à la nutrition.
Encadré 40 : Conseils issus des expériences terrain pour promouvoir la nutrition
• Identifier des endroits sûrs et calmes pour tenir une séance
• Présenter le thème de la nutrition de manière active et participative afin de maintenir l’intérêt de
votre public
• Faire en sorte que les parties théoriques soient courtes (maximum 15 minutes) et informatives
• Essayer d’introduire autant de séances pratiques, de démonstrations, d’activités de groupe et
d’exercices que possible.
• Avoir un maximum de 15 à 20 participants
Optimiser l’impact nutritionnel des interventions sécurité alimentaire et moyens d’existence 83