Optimiser l'impact nutritiOnnel des interventiOns sécurité alimentaire ...

consommés ou vendus au marché.
Encouragez les techniques de transformation optimales pour préserver la qualité et la teneur
en nutriments des récoltes, augmenter la durée de conservation et faciliter le transport et la
vente. N’oubliez pas que vous devez comprendre les pratiques locales et actuelles s’il est
question d’en promouvoir de nouvelles au cours de l’intervention. Voici quelques bonnes
pratiques :
• Les cultures doivent être transformées dans les 48 heures après la récolte.
• Le séchage au soleil est à éviter, car il accroît la perte en nutriments (vitamines A et C en
particulier). Le produit doit être séché à l’ombre grâce à un système de séchage ouvert
artisanal.
• Les légumes verts doivent être blanchis avant d’être séchés.
• La farine, le porridge et le lait peuvent être conservés plus longtemps lorsqu’ils sont caillés ou
fermentés. Cela permet une meilleure digestion de ces aliments et accroît l’absorption du fer
qu’ils contiennent. Le lait ne doit pas être exposé à la lumière du jour, qui fait baisser la quantité
de riboflavine.
• Les céréales sont légèrement moulues car la mouture réduit la quantité de protéines, fibres,
vitamines et minéraux. Sinon, la farine est fortifiée en cas de lourd processus de mouture.
Encouragez des pratiques de stockage adéquates :
• Les produits frais sont lavés dans une eau propre et bien séchés avant d’être stockés.
• Le stockage s’effectue dans un endroit frais, sombre, bien ventilé et protégé des insectes et
des souris.
• Les installations de stockage améliorées sont à préférer aux installations traditionnelles.
Consultez des agents locaux de vulgarisation agricole, les coopératives d’agriculteurs, la FAO, les
Ministères de l’Agriculture et de la Santé, les universités, les ONGs ou les organisations spécialisées
pour identifier les problèmes potentiels et trouver des solutions innovantes basées sur l’expérience
des populations.
n 6.2.5 Do no harm!
L’agriculture comporte des risques naturels puisque les agriculteurs sont exposés à des
maladies et à la pollution. La Figure 9 ci-dessous montre comment les infections et la sous-nutrition
se perpétuent dans un cercle vicieux.
Optimiser l’impact nutritionnel des interventions sécurité alimentaire et moyens d’existence 59