Optimiser l'impact nutritiOnnel des interventiOns sécurité alimentaire ...

Tableau 6: Exemple de cadre logique d’une intervention
de sécurité alimentaire de courte durée
AMÉLIORER LA NUTRITION GRÂCE À L’ÉLEVAGE
OBJECTIFS DU CADRE LOGIQUE
INDICATEURS OBJECTIVEMENT VÉRIFIABLES
OBJECTIF
GÉNÉRAL
Contribuer à
l’amélioration du statut
nutritionnel et de la
sécurité alimentaire de la
population ciblée grâce
à une intervention basée
sur l’élevage
Non applicable
OBJECTIF
SPÉCIFIQUE
Améliorer la
consommation
d’aliments riches
en micronutriments
provenant de sources
animales de x % chez
les ménages vulnérables
dans les zones rurales de
l’Etat du Shan.
- % de ménages ayant amélioré leur
SDAM de x à y groupes alimentaires
- % d’individus ayant amélioré leur SDAI
de x à y groupes alimentaires
- % de jeunes enfants de 6 à 23 mois
ayant atteint un score de diversité
alimentaire > 4 groupes alimentaires
- % de jeunes enfants ayant amélioré
leur consommation d’aliments riches ou
fortifiés en fer
- % de mères ayant connaissance d’au
moins 4 messages nutritionnels promus
- Manuels SDAM publiés par
FANTA et par la FAO/EU 34 .
- Manuels SDAI publiés par
FANTA 35 et par la FAO/EU
- Manuels IYCF publiés par
FANTA, l’OMS et l’UNICEF
- Liste de présence aux
sessions de promotion
nutritionnelle et matériel IEC
utilisé.
- Tests de connaissance Avant/
Après
- Résultats des enquêtes CAP
Avant/Après
Attention aux principales limites des Scores de Diversité Alimentaire :
• Le SDA ne fournit aucune information sur la quantité de nourriture consommée et l’apport
énergétique que cela représente.
• Le SDA ne rend pas compte des potentiels effets de substitution. Par exemple, un ménage peut
avoir augmenté sa consommation d’aliments d’origine animale et dans le même temps réduit sa
consommation de lentilles qui est une excellente source de protéines végétales, ce qui aura pour
conséquence de ne pas modifier le SDA.
• Les besoins nutritionnels ne sont pas les mêmes et varient entre autres selon l’âge et le genre.
Il est donc recommandé de désagréger les données par groupes d’âge - pour les nourrissons,
les jeunes enfants de 6 à 12 mois, et ceux entre 12 et 24 mois notamment. Comme mentionné
précédemment, cela permet uniquement d’extrapoler des tendances, car l’échantillon n’est alors
pas suffisamment important pour assurer la représentativité des résultats désagrégés.
• Le SDA est une mesure supplétive (« proxy ») qui ne rend pas compte de l’utilisation et de
l’absorption des nutriments par le corps. Par exemple, les parasites comme les ascaris ou
les ankylostomes empêchent l’absorption optimale du fer par le corps. Les jeunes enfants
peuvent manger plus fréquemment des aliments riches en fer dans le cadre du projet sans que
l’on observe pour autant de réelles améliorations sur leur état de santé général et leur statut
nutritionnel.
n 4.2.2 Utiliser des mesures anthropometriques pour mesurer l’impact des
interventions longue-durée de sécurité alimentaire.
Conjointement aux Scores de Diversité Alimentaire, les mesures anthropométriques sont utilisées
pour mesurer l’impact nutritionnel dans le cadre d’interventions intégrées et de longue durée. Comme
indiqué précédemment, cela suppose qu’un certain nombre de conditions soit remplies (ex. stabilité du
34/ A noter que la FAO et l’UE ont publié des guidelines pour la mesure de la diversité Alimentaire des ménages et des
individus en 2011. Les changements principaux avec les protocols FANTA sont i) un nouveau SDAI basé sur les résultats
du Women’s Dietary Diversity Project, et ii) une annexe classant les différents par groupes alimentaires.
35/ Voir les Annexes 3, 4 et 5 pour les manuels SDAM, SDAI et IYCF
40
Optimiser l’impact nutritionnel des interventions sécurité alimentaire et moyens d’existence