18.01.2015 Views

Optimiser l'impact nutritiOnnel des interventiOns sécurité alimentaire ...

Optimiser l'impact nutritiOnnel des interventiOns sécurité alimentaire ...

Optimiser l'impact nutritiOnnel des interventiOns sécurité alimentaire ...

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Recommandation pratique n°3 – Identifier les groupes<br />

les plus vulnérables sur le plan nutritionnel<br />

Comme décrit auparavant, la période de conception et les deux premières années de vie représentent<br />

une période cruciale pour le développement physique, moteur et intellectuel de l’enfant. La prévention<br />

de la sous-nutrition dispose d’un créneau critique durant lequel <strong>des</strong> interventions efficaces<br />

en faveur de la nutrition offrent aux enfants les meilleures chances de survie. La terminologie<br />

« 1000 jours » fait référence à la période qui va du début de la grossesse de la mère jusqu’à ce que<br />

l’enfant ait 2 ans et représente le moment critique pour agir et combattre la sous-nutrition.<br />

Il est nécessaire d’investir en priorité dans <strong>des</strong> interventions nutritionnelles <strong>des</strong>tinées aux femmes en<br />

âge de procréer, aux femmes enceintes et allaitantes ainsi qu’aux nourrissons et aux jeunes enfants<br />

(voir section 1 pour de plus amples détails). Cela ne veut évidemment pas dire qu’il faille exclure les<br />

autres groupes vulnérables <strong>des</strong> interventions de SAME et de nutrition, et le critère de vulnérabilité<br />

reste primordial pour la sélection <strong>des</strong> bénéficiaires de ces programmes. Cette fiche complète les<br />

Recommandations pratiques n°1 et n°2 et vise à examiner de façon systématique les besoins de ces<br />

groupes à risques.<br />

n 3.1 Collecter <strong>des</strong> informations relatives aux statut et besoins nutritionnels <strong>des</strong> femmes<br />

en âge de procréer, <strong>des</strong> femmes enceintes et allaitantes et <strong>des</strong> enfants de moins de deux ans.<br />

Les informations à collecter sont les suivantes :<br />

• Les données anthropométriques pour les enfants âgés de moins de cinq ans, telles que le poids/<br />

taille, taille/âge, poids/âge et/ou la mesure du périmètre brachial (MUAC). Il est conseillé de<br />

détailler les résultats par classes d’âge lorsque cela est faisable (ex. nourrissons, enfants entre<br />

6 et 23 mois). Cela permet d’identifier <strong>des</strong> tendances car généralement le nombre d’enfants<br />

qui compose l’échantillon n’est pas suffisamment important pour assurer la représentativité<br />

<strong>des</strong> résultats.<br />

• Les données anthropométriques pour les femmes en âge de procréer, telles que l’indice de<br />

masse corporel.<br />

• Les taux d’insuffisance pondérale à la naissance. Cette information n’est pas toujours<br />

accessible car de nombreux accouchements ont lieu à la maison ou en dehors du système de<br />

santé.<br />

• L’apport calorique <strong>des</strong> enfants de moins de deux ans (ou cinq ans) et <strong>des</strong> femmes en âge de<br />

procréer par rapport aux apports journaliers recommandés.<br />

• Le score de diversité <strong>alimentaire</strong> pour les enfants de moins de deux ans (ou cinq ans) et <strong>des</strong><br />

femmes en âge de procréer.<br />

• Les taux d’allaitement maternel exclusif.<br />

• Les statuts en vitamine A, fer et iode pour les enfants et les femmes en âge de procréer par<br />

rapport aux standards publiés par l’OMS et la FAO.<br />

Vous pouvez vous référer au guide de l’OMS et de la FAO sur les besoins nutritionnels humains<br />

publié en 2004, qui détaille les apports journaliers recommandés par âge et par genre. A noter que<br />

les recommandations nutritionnelles sont différentes pour les personnes vivant avec le VIH. Voir<br />

l’Encadré 6 pour les besoins nutritionnels spécifiques <strong>des</strong> femmes enceintes et allaitantes infectées<br />

par le VIH ainsi que la liste de lectures additionnelles recommandées.<br />

Encadré 6 : Besoins nutritionnels <strong>des</strong> femmes séropositives enceintes et allaitantes<br />

Des conseils et/ou du soutien en nutrition peuvent protéger le statut de la mère et améliorer l’issue de<br />

la grossesse. Pour ce faire, il est indispensable que la femme connaisse son statut VIH, ce qui dépend<br />

de l’accès de plus en plus important aux services de Conseil et de Dépistage Volontaires. Aucune<br />

donnée n’existe actuellement sur l’impact du VIH/SIDA sur les besoins en énergie pendant la grossesse<br />

et l’allaitement.<br />

Les femmes séropositives, tout comme les autres adultes séropositifs, devraient accroître leur apport<br />

énergétique en fonction du stade de l’infection en plus <strong>des</strong> besoins énergétiques supplémentaires<br />

<strong>Optimiser</strong> l’impact nutritionnel <strong>des</strong> interventions <strong>sécurité</strong> <strong>alimentaire</strong> et moyens d’existence 35

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!