Optimiser l'impact nutritiOnnel des interventiOns sécurité alimentaire ...

• Dans quelle mesure cela peut-il affecter l’environnement de santé
• Dans quelle mesure cela peut-il affecter les biens et les stratégies d’existence
• Voir la Politique ACF en matière de Gestion des risques de catastrophe, ainsi que le manuel
technique.
n 2.6 Estimer la nécessité d’effectuer une évaluation poussée des carences en
micronutriments
Les micronutriments englobent toutes les vitamines et les minéraux. Bien que le corps en ait besoin
en infime quantité, ils sont indispensables à la vie et au fonctionnement optimal du corps. Si vous
travaillez dans une zone où il existe des carences en micronutriments, vous pouvez envisager
d’effectuer une évaluation plus spécifique des apports alimentaires afin de déterminer le risque de
carences en micronutriments - notamment en vitamine A, fer et zinc. Il existe des outils pour capturer
ces informations, tels que les questionnaires de fréquence de consommation des aliments. Des
études sont en cours pour développer des méthodologies plus facilement réalisables sur le terrain et
permettant d’évaluer simultanément les carences en plusieurs micronutriments.
Helen Keller International (HKI) a publié un questionnaire de consommation alimentaire simplifié pour
identifier les groupes à risques quant aux carences en vitamine A. Le questionnaire est disponible
en Annexe 6.
HarvestPlus a publié des recommandations pratiques pour estimer les apports en fer et zinc 32 . La
méthodologie est disponible en Annexe 7.
Bien que longs à mettre en place, il existe des questionnaires de fréquence de consommation des
aliments standardisés combinés à un logiciel de nutrition qui se révèlent être des outils efficaces pour
estimer les apports en micronutriments sur une longue période.
Il existe d’autres méthodes pour mesurer les carences en micronutriments qui ont l’avantage d’être
fiables et objectives mais coûteuses et incluant des techniques invasives. Les bio-marqueurs sont
des indicateurs qui reflètent les apports alimentaires individuels ou l’impact de la consommation de
nutriments. Il existe des options moins coûteuses tels que les tests pour mesurer la teneur du sel en
iode, l’utilisation de l’HemoCuepour mesurer l’anémie liée à des carences en fer ou l’analyse du
sérum rétinol pour détecter les déficiences en vitamine A. Ces tests peuvent être réalisés lors d’une
enquête nutritionnelle.
Lectures additionnelles et sites internet
• ACF, Manuel d’Analyse des Causes de la Malnutrition – Publication prévue début 2012
Infant and Young Children Nutrition Project at http://www.iycn.org/
• FAO, 2005, Protecting and promoting good nutrition in crisis and recovery, FAO, Rome, at
http://www.fao.org/docrep/008/y5815e/y5815e00.htm
• Programme CE-FAO : Faire le lien entre l’information et la prise de décision pour améliorer
la sécurité alimentaire at http://www.foodsec.org/web/fsi4dm-about/fsi4dm-overview/fr/
• Measuring child care practices at
http://www.ifpri.org/publication/measuring-childcare-practices
• Projet Sphère, Manuel Sphère, La Charte humanitaire et les standards minimums de
l’intervention humanitaire, 2011 at http://www.sphereproject.org/sphere/fr/
32/ La mesure de l’apport en fer et zinc est complexe car l’analyse doit inclure la mesure de la consommation de
modificateurs alimentaires connus pour influencer la biodisponibilité de ces deux minéraux. Par exemple, l’absorption du
fer par l’organisme est renforcée par la consommation de vitamine C, et inversement, elle est réduite lorsque consommé
avec des aliments contenant des tanins tels que thé et café.
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Optimiser l’impact nutritionnel des interventions sécurité alimentaire et moyens d’existence