Optimiser l'impact nutritiOnnel des interventiOns sécurité alimentaire ...

perspective des OMD. Ce manuel ne fournit pas de conseils sur l’élaboration d’un plan de plaidoyer
ou sur la manière d’offrir davantage de visibilité au problème de la sous-nutrition à l’échelle politique
nationale. Consultez le chef de mission de votre pays ainsi que les différents sièges pour un plus
grand soutien sur le sujet.
Encadré 1 : le Bangladesh intensifie avec succès ses efforts pour combattre la sous-nutrition
Dans une publication récente intitulée « Undernutrition – What works », ACF analyse les principaux
ingrédients qui aident à mieux réduire la sous-nutrition au Bangladesh. Au cours des vingt dernières
années, le Bangladesh a fait des pas de géant en matière de réduction de la pauvreté. Bien qu’une
grande partie de la population souffre encore de sous-nutrition, les taux ont été réduits de manière
significative.
Le Bangladesh s’est engagé à mettre l’accent sur la sécurité nutritionnelle. La dimension politique
importante donnée à la lutte contre la faim apparaît clairement dans le « Document de stratégie de
réduction de la pauvreté » qui, en tant que cadre principal de référence en matière de politiques
sociales, compte la nutrition parmi ses piliers. En établissant un lien entre l’adaptation aux changements
climatiques et les politiques et programmes de sécurité alimentaire et de nutrition et en encourageant
la coordination des initiatives d’expansion de l’agriculture, les offres d’emploi au sein d’infrastructures
rurales et non agricoles (visant l’égalité des sexes) ainsi que les filets de protection sociale et autres
programmes spécifiques pour la réduction de la pauvreté, ce cadre de référence a contribué à offrir
une cohérence dans la politique menée au Bangladesh et a ainsi permis une plus grande réduction de
la sous-nutrition.
n 1.3 Identifier et lister les interventions nutritionnelles directes et indirectes en cours
afin d’établir une carte des besoins
Plusieurs acteurs (notamment le gouvernement, les ONGs ou les organisations à base communautaire)
sont amenés à mener des interventions en matière de nutrition. Ces dernières peuvent être curatives
et/ou préventives et englobent :
• L’accès et la couverture des services de santé et de nutrition, la prise en charge de la
malnutrition aiguë, le suivi de croissance et de développement de l’enfant, les soins pré
et post-nataux, le contrôle des maladies, le planning familial et les Actions Essentielles en
Nutrition 24
• Les conseils en allaitement maternel et alimentation de complément
• Les programmes de supplémentation et de fortification en micronutriments
• L’assistance alimentaire et les filets de sécurité
• Le matériel d’Information, d’Education et de Communication (IEC) ou les autres programmes
visant à modifier les comportements.
• Le plaidoyer sur la nutrition
• Les interventions destinées aux femmes en âge de procréer
• Les interventions destinées aux personnes vivant avec le VIH (PVVIH) qui regroupent les
soins prénataux, la prévention de la Transmission Mère Enfant, l’accès aux traitements
antirétroviraux, et le conseil pour une nutrition optimale. L’Encadré 2 illustre les liens entre
nutrition et VIH/SIDA.
24/ Les Actions Essentielles en Nutrition (AEN) constituent un ensemble d’interventions pour combattre la malnutrition.
Les AEN appuient la réalisation de six comportements à visée nutritionnelle prioritaires : allaitement exclusif jusqu’à
six mois ; alimentation complémentaire adéquate et allaitement de six mois à deux ans; soins appropriés aux enfants
malades et sévèrement malnutris ; consommation adéquate de vitamine A pour les femmes et les enfants; consommation
adéquate de fer pour les femmes et les enfants; consommation adéquate d’iode pour tous les membres de la famille.
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Optimiser l’impact nutritionnel des interventions sécurité alimentaire et moyens d’existence