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Optimiser l'impact nutritiOnnel des interventiOns sécurité alimentaire ...

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En tant que travailleur en <strong>sécurité</strong> <strong>alimentaire</strong>, vous ne pouvez pas travailler seul. <strong>Optimiser</strong> l’impact<br />

nutritionnel exige de travailler en proche collaboration avec les autres départements techniques et<br />

les différentes parties prenantes. Et c’est ce qui rend la chose difficile. Il est donc primordial de<br />

consulter les équipes de nutrition, de santé mentale et pratiques de soin, et d’eau, assainissement<br />

et hygiène, dès le démarrage du projet et de partager les tâches et les responsabilités en fonction<br />

de l’expertise de chacun. Dans certains cas, l’appui <strong>des</strong> autres départements sera limité et ponctuel<br />

(par exemple, afin d’obtenir <strong>des</strong> conseils pour préparer un questionnaire d’évaluation de besoins).<br />

Dans d’autres cas, leur implication sera plus importante (par exemple, pour conduire une enquête<br />

nutritionnelle ou bien encore mettre sur pied une stratégie de changement <strong>des</strong> comportements). Voir<br />

la Recommandation pratique n°8 plus loin.<br />

ACF travaille également en partenariat avec de nombreux acteurs tels que les ministères, les ONGs<br />

et les organisations à base communautaire. Maximiser l’impact nutritionnel implique de travailler de<br />

concert avec les ministères notamment celui de l’agriculture, <strong>des</strong> affaires sociales et le département<br />

nutrition au sein du ministère de la santé. Cela implique également d’identifier les zones d’intervention<br />

prioritaires, les besoins et opportunités qui se <strong>des</strong>sinent en lien avec les politiques, les actions et<br />

les mo<strong>des</strong> d’intervention existants et enfin de soutenir les capacités nationales et locales afin de<br />

promouvoir <strong>des</strong> interventions pérennes.<br />

n A - Planifier l’intervention<br />

Recommandation pratique n°1 - Identifier l’étendue et les causes de la<br />

sous-nutrition<br />

Comprendre la sous-nutrition est un premier pas indispensable pour concevoir <strong>des</strong> programmes<br />

pertinents et augmenter les synergies entre les différentes initiatives visant à améliorer la nutrition.<br />

Le chef de mission supervise ce travail de concertation entre tous les départements techniques au<br />

niveau de la mission et du terrain. L’équipe de nutrition fournira la majeure partie <strong>des</strong> informations.<br />

D’autres acteurs sont également en mesure de donner <strong>des</strong> informations, notamment le cluster<br />

Nutrition, l’UNICEF, ainsi que le département Nutrition au sein du ministère de la santé et/ou le groupe<br />

consultatif technique nutrition dans votre pays d’intervention.<br />

n 1.1 Collecter <strong>des</strong> informations sur l’ampleur et la sévérité de la sous-nutrition, ses causes<br />

et ses variations dans le temps.<br />

Il est plus pertinent d’analyser les tendances de la sous-nutrition dans le temps plutôt qu’à un<br />

instant donné. Voir le Tableau 1 ci-<strong>des</strong>sous sur les indicateurs de la sous-nutrition. Les variations<br />

dans le temps peuvent révéler une amélioration ou une dégradation de la situation nutritionnelle et<br />

montrer son évolution au fil <strong>des</strong> saisons. Il est utile de définir un calendrier saisonnier qui couvre<br />

plusieurs années/cycles pour mieux comprendre les tendances et les relations entre les différents<br />

évènements saisonniers.<br />

Il est évident que les tendances et les fluctuations de la sous-nutrition influeront sur la façon<br />

de procéder et sur la période de démarrage du programme de <strong>sécurité</strong> <strong>alimentaire</strong>. Par exemple,<br />

une détérioration rapide de la situation nutritionnelle peut être le signe précurseur d’une crise<br />

humanitaire. En revanche, une détérioration plus lente et endémique peut nécessiter une intervention<br />

sur le plus long terme. Gardez à l’esprit que les indices anthropométriques sont le reflet de l’état<br />

nutritionnel et de la santé d’une population, et reflètent de manière cumulative et indirecte leur accès<br />

à la nourriture, à la santé, à l’éducation et à un environnement sain. Ils indiquent non seulement la<br />

<strong>sécurité</strong> nutritionnelle et le bien-être <strong>des</strong> individus mais également la situation de pauvreté à laquelle<br />

ils sont confrontés.<br />

Il est recommandé de désagréger les données (ex. par âge, genre, statut socio-économique, zones<br />

de moyens d’existence) quand cela est possible. Cela permettra d’identifier et de cibler les groupes<br />

<strong>Optimiser</strong> l’impact nutritionnel <strong>des</strong> interventions <strong>sécurité</strong> <strong>alimentaire</strong> et moyens d’existence 23

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