Charte du mobilier urbain (1) - Bordeaux
Charte du mobilier urbain (1) - Bordeaux
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1 - L’implantation des <strong>mobilier</strong>s <strong>urbain</strong>s dans l’espace public<br />
1.2 Les cas particuliers des voies sans partition<br />
trottoir/chaussée/trottoir et des voies piétonnes<br />
➡ Les voies sans partition trottoir/chaussée/trottoir<br />
Le centre ville de <strong>Bordeaux</strong> est constitué majoritaire m e n t<br />
de voies étroites (6 à 8 mètres de large) où le piéton n’a<br />
d ’ a u t re choix que de circuler sur la chaussée <strong>du</strong> fait de l’ét<br />
roitesse et de l’encombrement des trottoirs par les véhicules<br />
en stationnement illicite.<br />
Ce constat con<strong>du</strong>it la Ville de <strong>Bordeaux</strong> à réaliser un certain<br />
nombre d’aménagements plus favorables à une<br />
cohabitation des usagers.<br />
La composition de ces rues diffère de la partition traditionnelle<br />
trottoir / chaussée / trottoir et suppose d’autres<br />
dispositifs de partage de l’espace. L’installation de<br />
grands linéaires d’éléments de protection sur un ou deux<br />
côtés de la rue est alors nécessaire afin de créer des<br />
zones “ refuges ” et de préserver les façades <strong>du</strong> stationnement<br />
illicite.<br />
Ces principes d’aménagement doivent être réserv é s<br />
aux voies étroites où le trafic automobile est limité à<br />
la desserte riveraine et ayant le statut de zone 30.<br />
Dans le cas de voies à plus fort trafic (itinéraires continus<br />
d’évitement ou de traversées de quartiers), on<br />
atteint les limites de l’efficacité de tels dispositifs qui<br />
sont aussi source de danger. L’accumulation pro g re s-<br />
sive des <strong>mobilier</strong>s de protection tra<strong>du</strong>it alors ces dysfonctionnements<br />
dans l’espace public.<br />
L’implantation de <strong>mobilier</strong>s <strong>urbain</strong>s dans ce type de voie<br />
est de fait limitée par la largeur des rues. Hormis les éléments<br />
de protection et de signalisation routière (à défaut<br />
d’être appliqués en façades), les <strong>mobilier</strong>s de plus fort<br />
encombrement ne peuvent y prendre place sans entraver<br />
les cheminements piétons balisés. De plus, ces <strong>mobilier</strong>s<br />
ne sont pas protégés des chocs causés par les véhicules,<br />
chaque implantation nécessite alors des éléments de protection<br />
pro p res peu esthétiques (barrières ponctuelles,<br />
a rc e a u x , . . . ) .<br />
Les règles d’occupation <strong>du</strong> trottoir en section courante<br />
de voirie s’appliquent dans les voies sans part i t i o n<br />
t ro t t o i r / c h a u s s é e / t rottoir quand la limite de l’espace<br />
r é s e rvé aux piétons est matérialisée par des files d’éléments<br />
de pro t e c t i o n . Ceux-ci sont alors assimilés<br />
aux bor<strong>du</strong>res de trottoirs. A défaut d’une largeur suffisante,<br />
seuls les <strong>mobilier</strong>s adossés aux façades dans<br />
la limite d’une épaisseur de 0,40 m seront admis.<br />
La charte des <strong>mobilier</strong>s <strong>urbain</strong>s de la ville de <strong>Bordeaux</strong> - Juin 2007<br />
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