magazine de juin 2011 - Chambre des Métiers et de l'Artisanat

Artisanat
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Le magazine d’information de la Chambre i n°1 JUIN 2011
Pour l’amour
du métier
dossier
Se faire aider
pour développer
son entreprise
EXPÉRIENCE
Dynamiser
l’entreprise,
de père en fils
Formation
EFMA, se former
aujourd’hui pour
réussir demain

Prise de parole
Je suis très heureux de vous présenter le premier
numéro du magazine de la Chambre de Métiers et de
l’Artisanat de l’Isère. Le Bureau de la Chambre s’est
réuni pour lui donner un nom. C’est donc de manière
collégiale et consensuelle que ce journal a été baptisé
Artisanat 38. Ce nom symbolise à la fois l’objet de
ce magazine, l’artisanat, et l’unité du département de
l’Isère.
Ce journal a été pensé pour répondre aux
préoccupations et attentes d’informations des
artisans isérois. Ses rubriques mettront en avant des
artisans et des métiers, proposeront des informations
pratiques touchant aux questions juridiques, sociales
ou de gestion des entreprises.
Artisanat 38 fera également la part belle à la
formation avec une page réservée à la formation
continue des artisans et deux pages dédiées à l’EFMA,
l’Espace formation des métiers et de l’artisanat de
l’Isère. Une page sera également consacrée à l’activité
de la Chambre et au rôle de ses élus à travers leurs
missions. C’est d’ailleurs pour donner régulièrement
la parole à ces hommes et femmes qui œuvrent sur le
terrain au service des artisans que nous avons décidé
de troquer le traditionnel éditorial du président au
profit d’une “Prise de parole“. Chaque élu aura ainsi
l’occasion de s’exprimer et, par là-même, d’être plus
proche et mieux connu des artisans.
Je souhaite que ce nouveau journal réponde à vos
attentes, qu’il témoigne des liens qui unissent la CMA
Isère et les artisans et qu’il vous accompagne dans la
vie de votre entreprise.
Artisanat
Le magazine d’information
de la Chambre
Brèves 03
Vie de la Chambre 04
Infos de la Chambre 05
Métier 06
Expérience 07
Social 08
Gestion 09
Dossier 10
Se faire aider pour développer son
entreprise, une question de bon sens !
Brèves 14
Environnement 15
Formation 16
ZAC Bouchayer-Viallet
20, rue des Arts et Métiers
38026 Grenoble Cedex 1
Tél. 04 76 70 82 09
www.cma-isere.fr
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Directeur de la publication Georges Burba
Rédacteur en chef Audrey Stimamiglio
Rédaction Danielle Chanet Communication - 04 76 70 82 69
Conception La Firma - 04 76 12 28 20
Photos Jean-Sébastien Faure - 06 27 80 74 38
Impression et routage Les Deux Ponts - Eybens
Numéro 1 / Juin 2011
Tirage 24 000 exemplaires - ISSN : en cours
Imprimé sur papier 100 % recyclé
Georges Burba
Président de la Chambre de Métiers
et de l’Artisanat de l’Isère
Avec le soutien de nos partenaires privilégiés :
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www.cma-isere.fr

EIRL
Les artisans l’attendaient depuis longtemps,
l’Entreprise Individuelle à Risques Limités
(EIRL) a été créée le 15 juin 2010. Ce
nouveau statut d’entrepreneur individuel à
responsabilité limitée présente en effet des
avantages substantiels pour les artisans. Il
favorise la protection de leur patrimoine
privé et leur permet de bénéficier du régime
fiscal des sociétés. Les points clés à retenir :
Pour qui L’EIRL s’adresse aux
entrepreneurs individuels et aux
autoentrepreneurs artisans commerçants
qui désirent affecter un patrimoine à leur
activité professionnelle.
Quand Les artisans peuvent opter pour ce
statut dès le début ou en cours d’activité.
Quid du patrimoine personnel En
permettant de séparer son patrimoine privé
de son patrimoine professionnel, l’EIRL
limite la responsabilité de l’entrepreneur
individuel. L’artisan liste les biens qu’il
affecte à son activité professionnelle.
Ce “patrimoine d’affectation“, enregistré
au Répertoire des Métiers, s’apparente
à un “capital“ et constitue une garantie
pour les créanciers de l’entreprise. En
cas de difficultés, le patrimoine privé de
l’entrepreneur individuel ne peut être saisi.
Quel régime fiscal Le choix du régime
est laissé au chef d’entreprise. Il peut opter
soit pour l’impôt sur le revenu (IR) – il
est alors imposé à titre personnel sur le
résultat de l’EIRL –, soit pour l’impôt sur les
sociétés (IS) – l’EIRL est imposée sur la base
de son résultat et le chef d’entreprise a la
possibilité de se verser une rémunération
déductible des charges de l’EIRL. De même,
l’EIRL peut verser des dividendes au chef
d’entreprise.
Quelles obligations comptables L’EIRL
doit tenir une comptabilité autonome. Elle a
par ailleurs l’obligation (sauf régime micro
ou forfait) de déposer ses comptes annuels
au registre auprès duquel a été effectué le
dépôt de déclaration du patrimoine.
Comment la déclarer Le chef d’entreprise
doit suivre les formalités de création
d’une entreprise individuelle et accomplir
les formalités exigées pour affecter une
partie de son patrimoine à son activité.
Il doit également opter pour un régime
d’imposition.
Passer de l’EI à l’EIRL L’artisan qui
souhaite transformer son entreprise
individuelle (EI) en EIRL doit signifier son
patrimoine d’affectation et son régime
d’imposition.
Faire savoir le savoir-faire
Les artisans ont le savoir-faire, le
Fonds National de Promotion et de
Communication de l’Artisanat (FNPCA)
leur propose un kit de promotion pour
le faire savoir !
Grâce aux campagnes de promotion
de la première entreprise de France,
les artisans bénéficient d’un réel
capital de sympathie. Pour renforcer
cette image positive, le FNPCA propose
gratuitement aux artisans un ensemble
d’outils de communication aux couleurs
de l’artisanat. Ce kit de supports de
communication conçus et pensés pour
être placés dans les locaux ou sur les
véhicules est à commander sur
www.artisanat.info/kit
État des lieux des circuits courts
Afin d’aider les artisans à
mettre en place de nouveaux
circuits de distribution
répondant aux attentes des
consommateurs, la Chambre
de Métiers et de l’Artisanat
de l’Isère réalise un état des
lieux des pratiques en matière
Alliance artisanat
“sport, loisir et handicap“
La CMA Isère lance une étude afin d’identifier les artisans
susceptibles de développer des produits adaptés à la pratique du
sport et/ou des loisirs pour des personnes handicapées. Elle a pour
ambition de développer la filière “sport, loisir et handicap“ en
mettant en réseau ses différents acteurs : artisans, associations,
personnes handicapées, pôle de compétitivité…
Si vous développez des produits pour le sport : amateur ou
professionnel, le loisir : culture, art, transport, jeu et jouet, …
répondez à l’enquête en ligne sur www.cma-isere.fr
Plus d’informations
Laure Sanchez - Tél. : 04 76 70 82 39
laure.sanchez@cma-isere.fr
d’approvisionnement et de
valorisation des matières
premières agricoles locales.
Plus d’informations
Isabelle Pellerey - Tél. : 04 76 70 82 72
isabelle.pellerey@cma-isere.fr
Brèves
www.cma-isere.fr
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Vie de la Chambre
Les élus
aux avant-postes des Fisac
Un Fisac est une opportunité pour les
collectivités de dynamiser, rénover et
soutenir le commerce et l’artisanat sur un
territoire. Par sa présence dans les instances
locales et son expertise de terrain, l’élu
représentant la Chambre de Métiers et de
l’Artisanat de l’Isère joue un rôle déterminant
dans la défense des intérêts des artisans.
Pierre Patroncini, électricien à Tullins
Opération emblématique de dynamisation
du commerce et de l’artisanat, le Fisac
est l’illustration même des partenariats
exemplaires qui se nouent entre la CMA
Isère et les collectivités territoriales. Sur
chaque territoire du département, un élu de
la Chambre est chargé de la représenter et de
porter la parole des artisans, que ce soit en
matière d’urbanisme commercial (au sein de la
commission départementale d’aménagement
commercial), d’aménagement du territoire
(dans les conseils de communauté chargés
d’élaborer les SCOT) ou encore dans les
opérations de dynamisation du commerce local
comme les Fisac.
Artisan élu au Bureau de la CMA Isère,
Pierre Patroncini, électricien à Tullins, siège
au sein de la Commission développement
économique. Il représente la Chambre dans
les territoires du Pays voironnais, du Vercors
et du Sud-Grésivaudan et a eu l’occasion de
participer à de nombreux Fisac. Il répond à nos
questions.
À quelle phase du dispositif
intervenez-vous
Dans l’idéal, dès que la collectivité envisage de
monter un dossier Fisac. Elle réunit alors les
partenaires, les unions commerciales en premier
lieu, mais aussi les représentants locaux de la
Chambre de Métiers et de l’Artisanat et de la
Chambre de Commerce et d’Industrie afin de
constituer le comité de pilotage du Fisac. Un
diagnostic est lancé pour analyser les besoins
réels du territoire. Au vu de cet état des lieux,
un cahier des charges est établi qui précise
la nature des actions à prévoir. En amont, et
cela a notamment été le cas pour le Fisac de
la communauté de communes du massif du
Vercors, je participe à de nombreuses réunions
avec les élus du territoire de façon à proposer
des actions en phase avec les problématiques
locales de l’artisanat. Parallèlement, un
comité technique composé de techniciens des
différentes structures partenaires se réunit
afin d’élaborer les solutions pratiques aux
problématiques soulevées lors du diagnostic.
Le comité de pilotage valide ensuite ces
préconisations. En tant qu’élu de la CMA Isère,
j’ai un rôle actif de porte-parole des artisans
dès cette phase du dispositif. L’État accorde
des aides pour financer certains types d’actions
et les chambres consulaires proposent de
financer pour partie les actions (démarches
de progrès, études, diagnostics…) qui entrent
dans leur champ de compétences. En accord
avec les techniciens et le Bureau de la CMA
Isère, je peux également préconiser l’attribution
d’aides directes à des artisans pour couvrir
les dépenses d’investissement relatives à la
modernisation et à la sécurisation des locaux
d’activité, à la rénovation des vitrines ou à
la mise en conformité au regard des normes
d’accessibilité. Lorsque les actions proposées
par la Chambre de Métiers sont validées par le
comité de pilotage, une convention est signée
entre la Chambre et le territoire. À ce stade, j’ai
une mission d’information auprès des artisans
du secteur. Il m’incombe de faire circuler
l’information afin d’inciter ceux qui peuvent
bénéficier de ces aides à préparer un dossier
de demande de subventions avec l’aide de la
Chambre.
Quelles relations avez-vous avec les
collectivités dans le cadre d’un Fisac
J’assiste à toutes les réunions avec les élus
territoriaux et les techniciens afin de faire
prendre en compte les intérêts de l’artisanat.
L’enjeu est de mettre en adéquation ce
que recherchent, d’une part, les entreprises
et, d’autre part, les collectivités. Pour ne
citer que cet exemple, à l’occasion du Fisac
du Pays Voironnais, j’ai interpellé les élus
locaux sur la nécessité de coopérer avec les
artisans qui souhaitaient profiter des aides
du Fisac pour réaliser les travaux afin de
se mettre en conformité avec les normes
d’accessibilité. Pour élaborer leur projet, les
artisans avaient besoin de renseignements
touchant aux trottoirs. J’accompagne un Fisac
sur toute sa durée, soit environ trois ans. Ce
type d’opération illustre bien la compétence
territoriale de la CMA Isère en matière de
développement économique. En défendant les
intérêts généraux des artisans et en faisant la
promotion du développement des entreprises
artisanales, nous démontrons une fois encore
que l’artisanat est un acteur essentiel du
développement local.
Fisac
Le Fisac (Fonds d’Intervention pour les
Services, l’Artisanat et le Commerce)* est
un dispositif essentiellement destiné à
financer les opérations de création, maintien,
modernisation, adaptation ou transmission
des entreprises du commerce, de l’artisanat et
des services, afin de dynamiser ou développer
un tissu d’entreprises de proximité.
Mis en œuvre par un territoire, une
collectivité ou une intercommunalité, il
permet de financer des actions collectives
ou individuelles avec l’aide des partenaires
sollicités, l’Europe, l’État, la Région, le
Conseil général, la Chambre de Métiers et
de l’Artisanat, la Chambre de Commerce et
d’Industrie, les unions commerciales ainsi que
la collectivité concernée.
*Ce fonds est abondé indirectement par la taxe
sur les surfaces commerciales (Tascom), versée par
les grandes surfaces de plus de 400 m 2 .
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www.cma-isere.fr

Un nouveau siège
pour la CMA Isère
En août prochain, le nouveau siège de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de l’Isère
(CMA Isère) ouvrira ses portes, dans le quartier Bouchayer-Viallet, à Grenoble. Outre ses
qualités environnementales remarquables, ce nouveau site a été pensé pour offrir aux
25 000 visiteurs reçus chaque année un accueil qui réponde à leurs attentes.
Infos de la Chambre
Porteurs de projets, chefs d’entreprises
artisanales, jeunes en recherche d’orientation
ou de contrat d’apprentissage, apprentis,
stagiaires de la formation… la CMA Isère
est un lieu d’accueil essentiel à la vie des
entreprises artisanales. En 2003, l’avenir du
siège grenoblois s’est trouvé bouleversé par un
avis défavorable de la Commission de sécurité
estimant la poursuite du fonctionnement
du site actuel inenvisageable. Le Président
de la CMA Isère, Georges Burba, était à
l’époque membre de la Commission travaux
et investissements de la Chambre. « Nous
avons étudié de près les solutions de remise
aux normes du siège. Les chiffres parlaient
d’eux-mêmes, nous atteignions un budget de
4 millions d’euros sans garantie de réussite.
Cette solution était donc inenvisageable. Nous
sommes tous arrivés à la conclusion qu’il fallait
construire un nouveau siège qui garantisse
l’accueil des visiteurs dans les meilleures
conditions et qui ait une capacité suffisante au
regard de leur nombre croissant. »
En 2005, l’Assemblée générale valide le
transfert du siège sur la zone Bouchayer-
Viallet, ainsi que le projet de construire un
bâtiment exemplaire en terme de maîtrise de
l’énergie. Le site Bouchayer-Viallet, situé à
l’entrée de l’agglomération grenobloise, est
plébiscité pour son accessibilité optimale.
D’autre part, les valeurs de développement
durable que le site de la ZAC Bouchayer-
Viallet véhicule sont en adéquation avec le
projet de la CMA Isère.
Un bâtiment à énergie
positive tous usages
Le nouveau siège de la CMA Isère sera l’un
des cinq premiers bâtiments français à
respecter les normes RT 2020 du Grenelle 1.
Ainsi l’a décidé la Chambre de Métiers qui
a souhaité réaliser son siège selon une
démarche haute qualité environnementale
conforme aux valeurs de l’artisanat. Ce
projet novateur intègre le concept d’énergie
positive tous usages. Grâce à une toiture
photovoltaïque, il produit plus d’énergie
qu’il n’en consomme. Il s’inscrit dans une
nouvelle génération de bâtiments à énergie
positive tous usages : chauffage, climatisation,
ventilation, éclairage, eau chaude sanitaire
et informatique. Il concentre des innovations
techniques en matière d’énergie et d’isolation.
Ainsi, une dalle active permet de rafraîchir
ou de chauffer les pièces par le plafond et
par le plancher. « Ce projet a été exemplaire,
représentatif des savoir-faire des artisans de
la filière éco construction. Dans le cadre de
la promotion de cette filière et à l’occasion
de ce chantier, la Chambre a d’ailleurs donné
aux artisans la possibilité de se former
aux techniques fondamentales de l’éco
construction », précise Georges Burba.
Œuvre de l’architecte Enri Chabal, le nouveau
siège de la CMA Isère prend en compte le
confort des usagers et des personnels. Mais
si son esthétique et ses fonctionnalités sont
indéniables, ce bâtiment n’est pas pour autant
luxueux.
L’accent a été mis sur la
qualité de l’accueil des usagers
L’accueil du public a fait l’objet d’une profonde
réflexion. En effet, dès le premier accueil, les
artisans pourront avoir des réponses à leurs
questions les plus fréquentes en matière
de formalités, de création d’entreprise,
d’apprentissage… Le but est de réduire les
délais d’attente. Des bureaux garantissant la
confidentialité et l’accessibilité des personnes
à mobilité réduite sont situés en rez-dechaussée.
Nouvelle adresse
au 22 août
20, rue des Arts et Métiers
ZAC Bouchayer-Viallet
38026 Grenoble cedex 1
Tél. : 04 76 70 82 09
Dates à retenir
• 22 août : ouverture au
public
• 15 au 19 août : accueil
réduit du public au 32, rue
de New York (ancien siège)
• 8 au 12 août : fermeture de l’ancien siège
pour déménagement
© F.O. Garde/Manhattan Studio Productions
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Métier
Pour l’amour du métier
Christophe Duret est artisan boucher à Saint-Laurent-du-Pont. Dès son installation en
2001, bien avant que ne soit lancé le mouvement des “locavores“, il a opté pour le circuit
court et la consommation de proximité et de qualité. Un positionnement et une passion
pour son métier qui lui réussissent et qui lui assurent la fidélité de sa clientèle.
D’aucuns diront que « bon sang ne saurait
mentir » et Christophe Duret pense
effectivement que ses aïeuls, tous bouchers
ou paysans, lui ont transmis la passion du
métier. « Enfant je voulais devenir agriculteur.
Vers l’âge de 14 ans, j’ai choisi, par vocation,
de devenir boucher. » Il a exercé son métier
en hypermarché avant de décider de créer
son entreprise. « Je ne supportais plus cette
façon de travailler. Je savais exactement ce
que je voulais. » Son objectif : faire de la
qualité, toucher une clientèle qui recherche
avant tout l’excellence du produit, du service
et de l’accueil. « Le client me fait vivre et j’en
prends soin, car le servir c’est facile, le faire
revenir demande de l’attention. Seule une
exigence de qualité peut retenir la clientèle
dans le commerce de proximité. C’est mon
positionnement et l’image que je souhaite
donner de mon entreprise. »
Et pour atteindre son but, Christophe
Duret a une recette imparable. Il soigne
particulièrement l’accueil de ses clients et
leur propose des produits dont il peut garantir
l’origine et la traçabilité puisqu’il élève ses
propres bovins ! « J’ai une quarantaine de
vaches de race limousine que j’élève dans une
ferme située à Entre-Deux-Guiers, à quelques
kilomètres de la boucherie. Pour compléter
cet apport, j’achète des veaux de lait sur pied
chez des agriculteurs de la région. Je suis très
attentif à la manière dont les animaux ont été
élevés et nourris. J’assure ainsi à ma clientèle
une viande produite localement et élevée de
matière traditionnelle. Toutes ces bêtes sont
nourries comme autrefois, avec du foin, de
l’herbe, de l’orge, du maïs et du tourteau de
lin sans aucun produit supplémentaire. Nous
produisons notre propre foin qui pousse grâce
à des engrais naturels, sans aucun engrais
chimique. » Et son exigence est la même pour
les produits porcins qui lui servent à fabriquer
sa charcuterie et qu’il va chercher en Savoie,
chez un éleveur qui élève ses porcs avec une
nourriture à base de céréales. « Conformément
à la législation, j’affiche dans mon magasin
l’origine de la viande et, dans mon cas, c’est
très simple. Les clients sont ainsi informés et
rassurés. Ils comprennent qu’il s’agit d’une
filière courte, de proximité. »
La passion du métier
Christophe Duret est un homme heureux, il
exerce un métier qu’il aime et le fait avec
passion. « C’est beau de travailler un produit
qui vient de la terre et de le donner ensuite
à déguster à des gens en ayant la conviction
qu’on leur offre des produits sains. » Pour
autant, ce chef d’entreprise enthousiaste
reconnaît que ce bonheur a un prix. « Je ne
compte pas mes heures et n’ai guère de temps
pour les loisirs. J’ai la chance de travailler en
famille, avec ma mère et ma compagne et
j’ai deux autres salariés. Sans eux, ce serait
vraiment difficile de tenir cette cadence. »
Un rythme et des horaires qui expliquent sans
doute la pénurie de vocations pour le métier
de boucher. Christophe Duret a des difficultés
à trouver du personnel et met en cause son
éloignement d’une grande ville, mais pas
seulement : « Je crois fondamentalement que
les jeunes ne sont plus prêts à travailler avec
toutes les contraintes de notre métier comme
les horaires. Je commence à 6 heures du matin
et je travaille le week-end. Le magasin est
ouvert le dimanche matin ; cela fait partie
du service au client, mais c’est également un
bon jour en terme de rentabilité. J’ai formé
de nombreux apprentis qui sont aujourd’hui
responsables de rayon en grandes surfaces.
C’est une satisfaction, mais c’est aussi
inquiétant pour l’artisanat. » Dans l’arrièreboutique,
sa mère prépare les commandes,
devant, son ouvrier sert une cliente.
Christophe Duret s’apprête à le rejoindre non
sans avoir ajouté : « Si je devais inciter un
jeune à choisir ce métier, je lui dirais qu’il y a
un immense plaisir à régaler les gens. Je ne
suis jamais aussi content que lorsqu’un client
revient en me disant « Humm…votre côte de
bœuf… un délice ! »
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Dynamiser l’entreprise
de père en fils
Expérience
L’entreprise Fermembois située à Biol, au cœur des Terres froides, est une
entreprise familiale. Créée en 1949 par Jean Pellerin, elle est transmise à son
fils Jean-Marie, qui lui-même la transmettra dans un an à son fils Christophe.
De génération en génération, ces chefs d’entreprise ont su évoluer, innover et
dynamiser l’entreprise.
CMA Isère : Comment expliquez-vous
la longévité de votre entreprise
Jean-Marie Pellerin : Nous sommes
spécialisés dans la fabrication de fenêtres et
de portes en bois. Au fil des années, chaque
génération n’a cessé de faire évoluer nos
produits par l’acquisition régulière d’outils
performants et grâce à une dynamique
d’innovation. Ainsi, quand mon fils Christophe
m’a rejoint en 1998, il a développé de
nouvelles idées grâce notamment à
l’utilisation de la DAO, le dessin assisté par
ordinateur. Les avantages ont été immédiats :
plus de précision, la possibilité de présenter
un projet à nos clients et une meilleure
anticipation des achats.
Quelle est la place de l’innovation
dans votre entreprise
J.-M. Pellerin : Cette politique d’innovation
est une condition sine qua non pour se
différencier sur un marché très concurrentiel.
Grâce à elle, nous avons diversifié notre
clientèle. Une part de notre activité est
ainsi axée sur la fabrication de menuiseries
destinées aux bâtiments classés et, en
parallèle, nous concevons des fenêtres
très innovantes dédiées notamment au
marché de l’éco construction. Notre dernier
projet présente des nouveautés en matière
d’isolation thermique et phonique, de gestion
des économies d’énergie, de sécurité, de
longévité et de respect de l’environnement.
Ce projet innovant nous a valu d’être lauréat
du concours Eco-Energie Innov, lancé par le
cluster Rhône-Alpes Eco-énergies.
Comment avez-vous appréhendé
la reprise de l’entreprise familiale
Christophe Pellerin : Mes formations
initiales m’ont permis d’acquérir de bonnes
compétences techniques. Quand j’ai pris la
décision, il y a cinq ans, de succéder à mon
père à la tête de l’entreprise, j’ai souhaité
me former au management. Nous avons dix
salariés, la gestion des ressources humaines ne
s’improvise pas. D’autre part, je ne maîtrisais
pas forcément le discours d’un banquier.
J’ai donc suivi une formation diplômante
Management de la PME à la Chambre de
Métiers. Tous les volets de l’entreprise
– ressources humaines, stratégie commerciale,
analyse financière, etc. – ont été abordés.
Quels sont les bénéfices de cette formation
C. Pellerin : Cette expérience a été bénéfique
pour mon père et moi. Elle nous a permis de
mieux définir la stratégie de l’entreprise, en
terme de segmentation de nos fabrications.
Nous nous recentrons sur deux produits et
cherchons davantage à être à l’avant-garde de
ces activités. Cette formation a été l’occasion
de tout remettre à plat. Nous avons modifié
l’organisation des ressources humaines, mis en
place un chef d’atelier, mieux défini les postes.
J’envisage également d’installer un entretien
annuel d’évaluation pour chaque salarié et, à
Christophe succèdera à son père Jean-Marie dans un an.
terme, d’initier un système d’intéressement.
Suite à cette formation, nous avons également
révisé notre stratégie commerciale. Nous
travaillions essentiellement grâce au boucheà-oreille.
Aujourd’hui, nos clients sont moins
fidèles qu’avant, nous devons donc envisager
une démarche commerciale accompagnée
d’une communication plus efficace.
Vos salariés bénéficient-ils
également de formations
C. Pellerin : Au chef d’atelier qui venait d’être
nommé, nous avons proposé une formation
“Management de l’équipe“ organisée par
la CMA Isère. Il a renforcé ses capacités de
management, la façon de dynamiser l’équipe
pour gagner en efficacité et la gestion des
conflits. Il a envie d’aller plus loin et nous le
suivrons dans cette volonté. De même, nous
allons proposer une formation de maître
d’apprentissage à l’un de nos salariés.
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Social
Artisanat info juridique
Pour tous les artisans, information juridique gratuite par téléphone
Les formalités
d’embauche d’un salarié
Passage obligé dans la vie d’une entreprise qui se développe, l’embauche d’un
salarié est souvent associée à un pensum administratif. S’il est vrai qu’il existe
pléthore d’obligations, il est pourtant simple de s’y retrouver.
Quelles sont les premières
formalités d’embauche d’un
salarié
Avant l’embauche, le chef d’entreprise a
obligation d’établir la déclaration unique
d’embauche (DUE) afin que le salarié soit
couvert en cas d’accident. La DUE permet
d’effectuer les formalités suivantes :
la demande d’immatriculation de
l’employeur à la Sécurité Sociale en cas de
première embauche d’un salarié ;
la demande d’immatriculation du salarié à
la Sécurité sociale s’il s’agit de son premier
emploi ;
la demande d’affiliation au régime
d’assurance chômage ;
la déclaration nominative du salarié
préalablement à son embauche ;
la demande d’adhésion à un service médical
du travail.
Le formulaire dûment rempli doit être
envoyé à l’URSSAF locale, soit par courrier,
soit par Internet, soit par fax. Les petites
entreprises de moins de neuf salariés peuvent
également utiliser le TESE (titre emploi-service
entreprise) qui permet de satisfaire à toutes
les obligations sociales liées à l’embauche
d’un salarié. Le chef d’entreprise doit dans
ce cas remplir un formulaire d’adhésion,
un formulaire d’identification du salarié et
renvoyer tous les mois les volets sociaux afin
que l’URSSAF établisse le bulletin de paie. De
plus, la remise d’un contrat de travail écrit
est obligatoire. Il doit être transmis au salarié
au plus tard dans les deux jours suivant son
embauche.
Par ailleurs, dans les trois mois qui suivent
l‘embauche, l’employeur doit inscrire son
salarié à la Caisse de congés payés du
bâtiment (pour les entreprises du bâtiment)
ou s’immatriculer auprès de la caisse de
retraite complémentaire correspondant au
code APE de son entreprise. Il doit également
prendre rendez-vous pour la visite médicale
d’embauche de son salarié avant la fin de la
période d’essai (cette visite est obligatoire
avant l’embauche pour les salariés mineurs).
Enfin, l’artisan doit informer l’Inspection
du travail de l’embauche. À l’occasion de la
première embauche, la déclaration doit être
effectuée par lettre recommandée avec accusé
de réception et adressée à l’inspecteur du
travail.
Quels sont les documents
obligatoires à mettre en place
Le chef d’entreprise doit se procurer la
convention collective correspondant au
code APE de son activité soit en librairie,
soit auprès de la Documentation française.
Il doit également tenir dans l’entreprise un
registre unique du personnel où doivent
être inscrits l’état civil de la personne
embauchée, son emploi, sa qualification, la
date de son entrée dans l’établissement, la
mention éventuelle d’apprenti ou de contrat
de professionnalisation ainsi que la date de
sortie de l’établissement. L’artisan doit aussi
constituer le livre de paie afin de conserver un
double des bulletins de paie pendant 5 ans. Il
doit de plus tenir un registre des observations
et mises en demeure de l’Inspection du
travail et a également l’obligation de tenir
le document unique d’évaluation des risques
professionnels. Ce document est obligatoire
dès que l’entreprise a un salarié, un apprenti
ou un stagiaire. L’artisan encourt une amende
de 1 500 euros et une responsabilité aggravée
si ce document n’est pas dûment rempli. Il doit
répertorier tous les dangers pour la sécurité
et la santé des salariés et analyser les risques
professionnels dans l’entreprise. Le document
unique d’évaluation des risques doit être tenu
à jour au minimum tous les ans.
Quelles sont les
obligations d’affichage
Le chef d’entreprise a obligation d’afficher
certains documents dans un lieu de passage
où il sont visibles par les salariés ou dans
les véhicules de l’entreprise. Doivent être
affichés :
les coordonnées de l’inspecteur du travail,
du médecin du travail, des services de secours
et d’urgence et éventuellement de congés
payés ainsi que de la Halde (Haute Autorité
de lutte contre les discriminations et pour
l’égalité) ;
les horaires de travail des salariés, les dates
de congés (au moins deux mois à l’avance),
l’avis d’existence de la convention collective,
les modalités d’accès au document d’évaluation
des risques professionnels, le règlement
intérieur (pour les entreprises de 20 salariés),
les consignes de sécurité en cas d’incendie
(emplacement des extincteurs, responsable à
prévenir en cas d’urgence, personnes formées à
l’utilisation des extincteurs, sorties de secours,
plan d’évacuation…) ;
les textes concernant l’égalité
professionnelle entre les hommes et les
femmes (articles du code pénal et du code
du travail fournis par la CMA Isère) ainsi que
l’interdiction de fumer avec l’indication des
zones fumeurs et des zones non-fumeurs.
Plus d’informations :
Mélodi Scaramal
Tél. : 04 74 57 54 24
melodi.scaramal@cma-isere.fr
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Piloter son entreprise
grâce au tableau de bord
Gestion
Plébiscité par l’ADECA*, le tableau de bord est un excellent outil de gestion.
Tout au long de l’année, il permet au chef d’entreprise de vérifier la
concordance entre ses objectifs stratégiques et ses décisions opérationnelles.
Au quotidien, grâce à des indicateurs, le
tableau de bord permet de suivre et d’anticiper
l’activité de l’entreprise, de disposer d’une
information synthétique et d’indicateurs de
performance pertinents. Ces informations
cumulées et organisées dans le tableau de bord
permettent au dirigeant de garder son cap ou,
si besoin, de le modifier à temps.
Qu’est-ce qu’un tableau de bord
Il s’agit d’un outil de pilotage et d’aide à la
décision dont peut disposer toute personne,
dirigeant, bras droit ou chef d’entreprise. Il
permet à un gestionnaire de vérifier en temps
réel les écarts entre les objectifs de l’entreprise
et l’évolution des résultats en observant les
valeurs de référence les plus significatives. Le
tableau de bord est un document synthétique
régulièrement renseigné
par l’artisan.
Les principales données
enregistrées sont :
• les indicateurs
pertinents ;
• un graphique afin de
mettre en évidence
les évolutions ;
• des commentaires ;
• les paramètres et
sources d’informations.
Cet outil de gestion
s’adapte et s’élabore
au regard des objectifs
souhaités par son destinataire. Ainsi peut-il ne
comporter que quelques indicateurs (postes
de dépenses, communication…) ou prendre
en compte une vision globale de l’entreprise.
Les données inscrites sur le tableau de bord
peuvent donc être des données financières
(suivi de chiffre d’affaires, taux de marge,
postes de charges…) ou des données
statistiques (taux de retour client, taux de
fréquentation d’un établissement…).
Pourquoi un tableau de bord
Il n’est pas rare qu’à la clôture des comptes
le dirigeant s’aperçoive que des postes de
charges ont dépassé le niveau prévu en début
d’exercice. Il est alors trop tard pour intervenir
« Le tableau de
bord est l’outil
indispensable
aux dirigeants
avisés. »
et réparer les dérives du passé. La complexité
du marché économique, de la clientèle, de la
saisonnalité, fait qu’il est difficile d’évaluer
la performance de l’entreprise uniquement
d’après le bilan comptable de fin d’exercice.
Pour rester efficace, le chef d’entreprise doit
disposer de renseignements fiables sur le
fonctionnement de son entreprise et d’outils
pour les interpréter. Les entreprises qui suivent
régulièrement leurs résultats financiers, les
données de production ou de qualité et qui
se dotent de tableau de bord peuvent réagir
promptement.
Du tableau de bord
au contrôle budgétaire
Le contrôle budgétaire consiste à établir, dans
un premier temps, un budget prévisionnel
en début d’exercice. Ce
budget intègre le chiffre
d’affaires mensuel, les
marges, les frais de
structure, les charges de
personnel, les impôts,
les délais de règlement,
les emprunts en cours,
les amortissements
et leur financement.
Il convient ensuite de
comparer ce compte de
résultat prévisionnel avec
la réalité. En fonction
des écarts constatés et
à la condition que les comparaisons soient
régulières, le dirigeant peut mettre en œuvre
des actions pertinentes pour réduire les écarts
sans attendre la fin de l’exercice.
Un tableau de bord pour qui
Le tableau de bord s’adresse à tous les
types d’entreprises, à tous les dirigeants ou
responsables de la gestion. La vision limpide et
la simplicité du tableau séduisent les dirigeants.
Il peut de surcroît s’adapter à différents niveaux
de l’entreprise : répondre aux objectifs de
reporting pour une vision verticale et globale
des résultats ou aider au pilotage des services
en mesurant les résultats par service, à tous les
niveaux (social, management, production…).
Comment bâtir un
tableau de bord
Le dirigeant doit au préalable identifier les
indicateurs les plus sensibles et les plus
pertinents au regard des spécificités de
l’entreprise ou de son secteur d’activité.
Pour définir les critères et indicateurs qui
le constituent, le tableau de bord doit être
construit en prenant en compte les exigences
des gestionnaires. La stratégie globale de
l’entreprise doit ainsi être traduite en objectifs
concrets, quantitatifs et qualitatifs (chiffre
d’affaires, marge, rentabilité, prix de revient,
délais de paiement, nombre de pièces…) et ce
pour chaque service (financier, commercial,
production…). Le tableau de bord peut
également représenter un compte de résultat
mensuel afin de suivre l’activité économique
globale de l’entreprise.
Quelles sont les conditions
de succès d’un tableau de bord
Il faut impérativement favoriser la qualité
plutôt que la quantité. Il faut avoir à l’esprit
qu’un tableau de bord doit être un outil de
communication précis qui reflète fidèlement
les résultats de l’entreprise. Il convient donc
de respecter les règles lors de sa mise en place.
• Les informations doivent pouvoir être
récupérées rapidement afin que le tableau de
bord soit communiqué dans un délai court.
• Ne pas chercher une information précise
au centime d’euro. Le but est d’obtenir une
information pertinente et rapide afin de réagir
sans délai.
Pour qu’un tableau de bord soit efficient, il
faut garder à l’esprit que les indicateurs qui le
composent doivent être pertinents.
Dans un environnement économique instable,
l’utilisation du tableau de bord devrait être
systématique. Outil d’aide à la décision, il se
révèle également un indispensable outil de
communication apte à sécuriser la relation
avec les partenaires financiers. De même, en
cas de transmission d’entreprise, le tableau
de bord permet une connaissance rapide des
éléments financiers les plus récents.
* Association des experts-comptables des Alpes
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Dossier
Se faire aider
pour développer son entreprise,
une question de bon sens
S’ils maîtrisent mieux que quiconque les aspects techniques de leur métier,
les artisans n’ont pas nécessairement les bons réflexes quand il s’agit de gérer
leur entreprise. Difficultés à s’organiser dans le travail, à gérer les ressources
humaines, à tenir les comptes, à faire décoller l’action commerciale… Quel
que soit leur domaine d’activité, les problématiques sont récurrentes. Des
solutions existent pourtant pour aider les chefs d’entreprise.
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Dossier
De nombreuses années d’expérience au
service des artisans ont permis à la Chambre
de Métiers et de l’Artisanat de l’Isère (CMA
Isère) d’élaborer des accompagnements,
des conseils et des outils qui répondent
aux problématiques spécifiques du monde
de l’artisanat et à la gestion des petites
entreprises ou PME.
Votre entreprise manque
de dynamisme, que diriez-vous
d’un bilan de santé
Ce n’est pas la catastrophe, mais vous sentez
que ça pourrait être mieux. Oui, mais comment
faire Par quel bout commencer Embaucher
un salarié, faire un peu de communication,
lancer un nouveau produit Il est peut-être
temps de se poser les bonnes questions et
surtout de se faire aider ! En langage médical,
on appelle ça faire un check-up. En langage
Chambre de Métiers, cela se traduit par
“effectuer un diagnostic de l’entreprise“.
« Les artisans n’arrivent pas toujours à
identifier clairement ce qui ne marche pas
dans leur entreprise, ce qui les freine dans leur
volonté de la dynamiser. Ils ont simplement
la lucidité de se dire que quelque chose les
empêche soit d’être plus productif soit de
mieux rentabiliser leur travail, soit de mieux
gérer leurs salariés », explique Claire David-
Pion, chargée de développement économique
à la CMA Isère.
« Nous leur proposons donc de faire un
état des lieux objectif de leur entreprise.
Un questionnaire nous permet d’obtenir
une radiographie des différents champs de
l’entreprise, la technologie, l’environnement,
le marketing, la gestion financière, les
ressources humaines et bien sûr le pilotage
de l’entreprise. Cette analyse fait émerger des
dysfonctionnements de tous ordres et permet
d’élaborer un diagnostic précis. Nous discutons
alors des axes de progrès envisageables et
proposons des accompagnements ciblés pour
donner à l’artisan les moyens de mener une
réflexion et de trouver des solutions simples
pour régler les problèmes identifiés. »
Parmi les observations les plus fréquentes,
les techniciens de la CMA Isère relèvent des
problématiques de rentabilité, ainsi que des
problèmes récurrents d’organisation.
Savoir s’organiser
Les factures sont empilées et les bonnes
résolutions de ranger régulièrement les
dossiers clients et fournisseurs ont été
supplantées par la gestion des urgences.
« Les artisans sont trop souvent dépassés
par l’aspect production de leur métier, ils ne
peuvent plus gérer les tâches administratives
ou les problématiques de ressources humaines.
À y regarder de plus près, et c’est tout l’enjeu
du diagnostic d’entreprise, il s’avère que
les entreprises ont souvent un problème
d’organisation. Nous proposons donc des outils
efficaces qui permettent au chef d’entreprise
d’améliorer sa gestion du temps et son
organisation. »
Trouver une solution adéquate
Quelle que soit la problématique révélée lors
du diagnostic, qu’elle touche aux ressources
humaines (définir la fiche de poste pour
recruter, mettre en place des entretiens de
recrutement, se positionner en tant que chef
d’entreprise), aux aspects financiers (mettre
en place un tableau de bord, établir un prix
de vente) ou commerciaux (développer de
nouveaux produits, diversifier sa clientèle,
définir un plan de communication),
l’accompagnement personnalisé élaboré par
la CMA Isère est destiné à aider l’artisan à
résoudre ses difficultés grâce à des outils
simples et utilisables au quotidien. Le
technicien de la Chambre se déplace dans
l’entreprise et mène un travail de réflexion
avec l’artisan. Ils élaborent ensemble un plan
d’actions et des outils sur lesquels l’artisan va
s’appuyer pour mieux gérer son entreprise.
Bénéficier d’un regard
extérieur pour se remettre
en question
Les spécialistes de la communication parlent
souvent de l’image voulue et de l’image
perçue. Quel artisan peut vraiment savoir
comment son magasin ou son accueil sont
perçus par un client Les artisans l’avouent,
« quand on travaille tous les jours, on n’a
plus ce regard neuf qui permet de justes
remises en question, des améliorations de nos
commerces ». Une remarque qui a conduit la
CMA Isère à proposer aux chefs d’entreprise
une expérience déroutante, mais ô combien
instructive ! La démarche CAPEA Vitrine est
basée sur le fameux “regard extérieur“. Deux
clients “mystère“, des consultants extérieurs
à la Chambre, observent, à l’occasion de
deux visites-surprises, tous les aspects du
commerce, de la communication, de l’accueil,
du relationnel client, de la technique de
vente, de la qualité des produits, de leur
étiquetage, de l’esthétique de la vitrine et
de l’enseigne, de l’aménagement intérieur,
de l’éclairage… Et si les artisans qui se
lancent dans cette démarche y voient
l’occasion de changer leurs habitudes ou
de relancer l’activité pour transmettre leur
entreprise dans les meilleures conditions,
aucun n’imagine ce qui va résulter de ces
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11

Dossier
observations objectives mais rigoureuses.
Les clients “mystère“ font une restitution à
l’artisan et commentent leurs visites. Il s’ensuit
une véritable réflexion et un travail de fond à
l’occasion de plusieurs réunions individuelles
pour définir les changements envisagés
par l’artisan. Cet accompagnement révèle
souvent des problématiques de management,
de gestion globale de l’entreprise dont les
artisans peuvent discuter à l’occasion de
réunions collectives avec d’autres artisans qui
suivent la même démarche. Nous observons
que cette démarche de progrès dynamise
incontestablement les entreprises.
Structurer et
développer son entreprise
Tous secteurs d’activité confondus, le
dirigeant d’une entreprise artisanale est, un
jour ou l’autre, confronté à la question du
développement de son activité. Les dirigeants
souhaitent développer leur entreprise mais
ils se heurtent à des problématiques à la
fois organisationnelles et opérationnelles.
Cette démarche de progrès permet d’aborder
le développement de l‘entreprise dans sa
globalité en menant une réflexion générale
sur la stratégie de l’entreprise, sur sa
structuration, ses ressources humaines,
sa démarche commerciale. Cette réflexion
dévoile des problématiques variées. Certains
dirigeants ne parviennent pas à développer
leur entreprise, car ils rencontrent des
difficultés pour recruter des personnes ayant
les compétences requises. D’autres ont un
problème de positionnement : plus l’entreprise
est en période de croissance, plus ils se sentent
dépassés par le management. Enfin, certains
dirigeants ont un projet de transmission de leur
entreprise. Ils cherchent donc des solutions
pour la dynamiser afin de la céder dans les
meilleures conditions. Poussant cette logique
jusqu’au bout, un artisan a même souhaité
que ses deux repreneurs suivent une démarche
CAPEA Action pour se préparer au mieux au
management de l’entreprise. Son cas n’est pas
unique, nombre d’artisans décident aujourd’hui
de ne plus gérer leur entreprise au jour le
jour et dans l’urgence. Se donner le temps
de la réflexion et se faire accompagner pour
organiser le développement de l‘entreprise
permet de travailler avec davantage de
sérénité.
La démarche CAPEA Action de la CMA Isère
propose aux artisans une formation de
dix jours au cours desquels sont abordées
l’optimisation de la gestion de l’entreprise, la
gestion des ressources humaines, l’optimisation
de l’approche commerciale et la stratégie de
développement de l’entreprise. Un consultant
accompagne le chef d’entreprise dans la mise
en place des outils de pilotage. Cette formation
permet de mettre à plat les obstacles et a un
effet immédiat sur l’organisation globale de
l’entreprise.
Élaborer une stratégie
cohérente de développement
Parmi les accompagnements élaborés par la
CMA Isère, le Séminaire dirigeants s’adresse
à des chefs d’entreprise qui ont un projet de
développement, mais pour lesquels le passage
à l’acte est retardé faute de méthode dans sa
mise en œuvre.
Laurence Clanet, chargée de développement
économique à la CMA Isère, connaît bien
leurs problématiques : « Que ce soit pour
lancer un nouveau produit, pour développer
l’action commerciale, pour trouver de nouveaux
marchés, voire un projet immobilier, ces artisans
ont ébauché le projet mais n’arrivent pas à
le formaliser et encore moins à le mettre en
œuvre. Ce séminaire permet de réfléchir de
manière approfondie à ce qu’est une stratégie
de développement d’entreprise. Sept artisans
sont réunis pour cinq journées de formation
étalées sur plusieurs mois et un consultant les
suit individuellement pendant trois demijournées
au sein de leur entreprise afin de bâtir
avec eux une stratégie de développement et
un plan d’actions. Il s’agit d’aider les artisans
à formaliser les étapes du projet, à définir un
calendrier, une hiérarchisation des priorités
et à mettre en place les outils de pilotage
indispensables à la réalisation du projet de
développement. Cet accompagnement se
poursuit jusqu’à la mise en place des actions
définies lors de l’accompagnement ».
Organiser son
management environnemental
Parce qu’elles doivent être en conformité
avec des réglementations environnementales
pour prétendre répondre à des appels d’offres
ou pour être sous-traitantes d’entreprises
industrielles, les entreprises artisanales ont
besoin d’aide pour instaurer un Système de
Management de l’Environnement (SME). Le
SME est une organisation d’amélioration
continue. Il permet à une entreprise d’identifier
ses impacts sur l’environnement, puis de
mettre en œuvre les actions concrètes les plus
adaptées. Nous disposons du guide de l’AFNOR
qui propose la mise en œuvre d’un SME simple
et concret en trois niveaux, adapté à la taille
de l’entreprise. Un bilan de l’entreprise et
de ses impacts sur l’environnement permet
d’établir un plan d’actions pour réduire
ces impacts. La CMA Isère accompagne
les entreprises au niveau 1 de ce guide
jusqu’à l’obtention de la marque EnVOL
(Engagement volontaire de l’entreprise pour
l’environnement) qui valide le premier niveau.
Les entreprises peuvent poursuivre la démarche
jusqu’au niveau 3 qui permet d’obtenir la
certification ISO 14001.
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Les formations-actions proposées par la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de l’Isère dans le cadre
des démarches de progrès s’adressent aux chefs d’entreprises, aux dirigeants ou aux conjoints. Elles sont
animées par des conseillers de la CMA Isère ou des consultants spécialisés dans la petite entreprise.
Dossier
Diagnostic
d’entreprise
Cette démarche d’une journée
s’adresse aux chefs d’entreprises
artisanales qui souhaitent
bénéficier d’un diagnostic dans
leur entreprise.
Objectifs
• Vous faire bénéficier d’un regard
extérieur et objectif sur votre
fonctionnement.
• Faire un état des lieux de votre
entreprise.
• Identifier les compétences et les
outils manquants.
• Prendre du recul.
Les étapes
• Établir un diagnostic de votre
entreprise (marketing, commercial,
gestion financière, gestion du
personnel…).
• Vous évaluer sur les différents
thèmes abordés (auto-évaluation).
• Identifier les points forts et les
points d’efforts liés à votre mode de
fonctionnement actuel.
• Échanger sur des axes de progrès
envisageables.
Durée
1 à 2 jours (selon besoins), répartis sur
deux entretiens dans votre entreprise.
Les +
• Regard extérieur.
• Accompagnement individualisé.
• Accompagnement “à la carte“.
Accompagnement
personnalisé
Cette formation-action de
deux journées s’adresse aux
chefs d’entreprises artisanales
qui souhaitent bénéficier
d’un accompagnement et de
conseils dans leur entreprise.
Objectifs
• Travailler sur les axes de progrès
révélés grâce au diagnostic
d’entreprise.
• Utiliser des outils simples en vue de
structurer votre entreprise.
• Être plus autonome.
Les étapes
• Élaborer un plan d’actions.
• Bénéficier de deux rendez-vous
individuels pour faire le point sur
l’état d’avancement de votre plan
d’actions.
• Évaluer les actions mises en place.
Durée
4 entretiens dans votre entreprise
Les +
• Être acteur du changement de son
entreprise.
• Regard extérieur.
• Accompagnement individualisé.
• Accompagnement à la carte.
• Coût de la prestation.
Démarche de progrès :
CAPEA Vitrine
CAPEA Vitrine est une
formation-action pour
développer un commerce avec
vitrine, connaître la perception
de votre commerce par vos
clients.
Objectifs
• Identifier les points forts et les
points à améliorer.
• Analyser l’origine des problèmes et
réfléchir à des solutions réalistes.
• Augmenter votre chiffre d’affaires
par la conquête et la fidélisation de
nouveaux clients.
Les étapes
• Tester votre commerce avec la visite
de deux clients mystère, un homme et
une femme.
• Établir un diagnostic de votre point
de vente.
• Déterminer les axes de progrès pour
votre entreprise.
• Bénéficier d’interventions d’experts
en fonction de vos besoins et de vos
attentes.
• Hiérarchiser vos priorités.
• Planifier vos actions correctives.
Durée
4 jours étalés sur 12 mois avec
une alternance d’accompagnement
individuel (4 demi-journées) et de
réunions collectives (4 demi-journées).
Les +
• Croissance à terme du chiffre
d’affaires.
• Regard extérieur des clients
mystère.
• Suivi individuel et personnalisé.
• Richesse d’échanges.
• Coût de la formation.
Démarche de progrès :
CAPEA Action
Afin de maîtriser le pilotage
de votre entreprise, participez
à un parcours de formation
spécialement adapté à la
petite entreprise. En alternant
la formation collective et
l’accompagnement individuel en
entreprise, vous pourrez acquérir
tous les outils dont vous avez
besoin pour faire progresser
votre entreprise.
Objectifs
• Structurer et maîtriser la gestion de
votre entreprise.
• Acquérir des outils simples de
pilotage d’entreprise.
• Définir une stratégie de
développement.
Formation collective
5 jours répartis sur 12 mois pour :
• Préparer l’avenir de votre entreprise
(stratégie).
• Optimiser votre gestion.
• Motiver votre équipe (GRH).
• Améliorer votre organisation.
• Développer votre approche
commerciale.
Formation individuelle
10 demi-journées dans votre
entreprise avec le consultant pour
vous accompagner dans la mise en
place d’outils de pilotage.
Durée
10 jours (70 heures) : 5 jours de
formation collective + 10 demijournées
de formation individuelle.
Séminaire dirigeants
Spécialement adapté à la petite
entreprise, ce parcours de
formation est dédié à la gestion
de projet. Alternant formation
collective et accompagnement
individuel en entreprise, vous
allez acquérir tous les outils
dont vous avez besoin pour faire
progresser votre entreprise.
Objectifs
• Élaborer, structurer et hiérarchiser
vos projets.
• Construire un plan d’actions à l’aide
d’outils de pilotage simples.
Formation collective
5 jours répartis sur 5 mois.
Les thèmes abordés sont choisis en
fonction des centres d’intérêt des
participants tels que : élaborer une
stratégie de développement, réussir
le développement commercial d’un
projet innovant, savoir écouter ses
clients et proposer des services à
valeur ajoutée, etc.
Formation individuelle
3 demi-journées dans votre entreprise
avec un consultant pour :
• Connaître votre entreprise,
son fonctionnement et son
environnement.
• Valider et accompagner la mise en
place de votre plan d’actions à l’issue
de la formation collective.
• Assurer le suivi de votre plan
d’actions 3 mois après la fin de la
formation.
Durée
5 jours de formation collective
+ 3 demi-journées de formation
individuelle.
Les +
• Formation sur mesure en fonction
de vos questions.
• Formation spécialement adaptée
aux petites entreprises.
• Richesse des échanges.
• Regard extérieur du consultant
permettant une prise de recul sur
votre entreprise.
Système de
Management
Environnemental
Ouvert à toutes les entreprises,
ce système de management
permet aux entreprises
d’identifier leurs impacts sur
l’environnement, puis de mettre
en œuvre les actions concrètes
les plus adaptées. L’entreprise
applique cette logique chaque
année pour réduire de plus
en plus son impact sur
l’environnement. EnVol est une
démarche souple parfaitement
adaptée à de petites entreprises.
Contenu
• Un diagnostic des impacts
environnementaux suivi d’un plan
d’actions.
• Accompagnement sur 6 mois, visites
en entreprises.
• 2 réunions collectives.
L’accompagnement du niveau 1 est
gratuit.
Plus d’informations :
eco@cma-isere.fr
www.cma-isere.fr
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Brèves
2 300 €
à gagner
avec Artinov
Artinov, le concours de l’innovation
artisanale, récompense chaque
année la capacité d’innovation et
de développement technologique
des entreprises artisanales.
Vous souhaitez mettre en
avant l’esprit novateur et le
développement de votre entreprise,
développer votre activité et obtenir
une reconnaissance de votre
dynamisme Participez à Artinov
2011 du 1 er juin au 31 juillet 2011.
Les 4 entreprises lauréates se
verront remettre un chèque
d’encouragement de 2 300 €, un
trophée et un diplôme.
Vous avez le choix de concourir
dans quatre catégories, Métier,
Produit, Procédé de production,
Technologie et haute technologie.
Les lauréats sont désignés par un
jury et sélectionnés au regard de :
l’intégration d’un nouveau
savoir-faire, ou d’une nouvelle
technologie ;
le réalisme économique,
financier, commercial et
organisationnel du projet ;
l’aptitude du chef d’entreprise à
conduire le projet.
Le dossier de candidature est à
télécharger sur www.cma-isere.fr
Réunion d’information :
hygiène et sécurité
alimentaire
La CMA Isère propose aux artisans
qui créent ou reprennent une
entreprise dans le domaine de
l’alimentaire d’assister à une
réunion d’information. La chargée
de mission alimentaire les informe
sur la réglementation en vigueur,
l’hygiène et la sécurité alimentaire,
la déclaration obligatoire d’activité,
les bonnes pratiques d’hygiène et
les auto-contrôles.
Imprim’Vert® :
adhérer ou renouveler votre adhésion
Les entreprises labellisées Imprim’Vert® dont
la dernière visite de suivi ou d’adhésion
remonte à l’attribution 2009 doivent prévoir
une visite obligatoire de leur référent avant
la fin de l’année 2012 (condition pour
renouveler leur adhésion).
La marque impose en effet dans son
règlement une visite de suivi tous les 3
ans. Cette visite triennale a pour objet de
constater les évolutions de votre activité,
de vérifier le respect des critères de la
marque, de suivre les engagements pris par
l’entreprise et d’aider à l’intégration des
nouveaux critères.
Pour rejoindre les 39 entreprises iséroises
déjà adhérentes parmi les 223 entreprises
adhérentes de marque en Rhône-Alpes,
les entreprises non encore adhérentes
peuvent également effectuer une demande
d’adhésion à tout moment.
Marché de potiers
les 10 et 11 septembre
Organisé par
la CMA Isère
en partenariat
avec la Ville
de Grenoble,
le Marché
de potiers se
déroulera cette
année et pour
la première fois
dans le cadre
exceptionnel de
la Caserne de
Bonne à Grenoble.
Une quarantaine
de potiers professionnels sélectionnés
participent à cet événement où ils exposent
objets utilitaires et décoratifs.
Le concours “Ville Habitat“ met en avant
des pièces originales parmi lesquelles le
grand public est invité à désigner son coup
de cœur.
Le Marché de potiers est une opportunité
pour les artisans céramistes de promouvoir
le travail de la terre cuite auprès du public,
d’œuvrer au développement de la céramique
sur l’agglomération et dans le département.
Les critères sont les suivants :
gestion des déchets dangereux ;
sécurisation des stockages de produits
dangereux ;
interdiction d’utiliser des produits
toxiques ;
rédaction d’un plan de communication
et sensibilisation de la clientèle ;
réalisation d’un suivi des consommations
énergétiques.
En Isère, la CMA Isère est votre référent. Ses
chargés de mission sont à votre disposition
pour vous expliquer les modalités et le coût
de mise en œuvre de cette démarche.
Contacts Imprim’Vert®
Isabelle Pellerey - Tél. : 04 76 70 82 72
isabelle.pellerey@cma-isere.fr
Christophe Guivier - Tél. : 04 74 57 35 73
christophe.guivier@cma-isere.fr
Visites énergie
Chefs d’entreprises,
vos factures ne cessent
d’augmenter et vous
cherchez des solutions pour
les réduire
Des “visites énergies“ vous
sont proposées par la CMA
Isère afin de trouver des
solutions. Ces visites sont
réservées aux fleuristes et
aux métiers de bouche :
bouchers, charcutiers,
traiteurs, boulangers,
pâtissiers et chocolatiers.
D’une durée d’une heure,
elles sont gratuites et ne
vous engagent dans aucune
démarche commerciale.
Le chargé de mission
environnement de la CMA
Isère peut vous accompagner
jusque dans la mise en
œuvre des solutions. Le
nombre de “visites énergie“
est limité.
14
www.cma-isere.fr

Environnement
www.ecoconstruction-isere.fr
Un site pour tout comprendre
www.ecoconstruction-isere.fr est le site
dédié à l’éco construction et à l’éco
rénovation en Isère, lancé en avril dernier
par la Chambre de Métiers et de l’Artisanat
de l’Isère. Au menu de ce site, un annuaire
qualifié des professionnels impliqués
dans ce type de construction et une mine
d’informations sur la réglementation et
les techniques, sur les financements, les
formations, l’actualité et l’agenda de l’éco
construction en Isère.
Fruit d’une enquête et d’un travail de réflexion
afin d’identifier les outils et savoir-faire
existants dans l’éco construction, le site
Internet créé par la CMA Isère est l’outil
qui manquait pour centraliser et diffuser
l’information relative à l’éco construction et
à l’éco rénovation en Isère. Il répond ainsi aux
besoins exprimés par les professionnels de la
filière et s’adresse également au grand public
qui peut y puiser une multitude d’informations
à l’occasion d’un projet d’éco construction.
Un annuaire des professionnels
Le site propose un annuaire qualifié des
professionnels de l’éco construction et de
l’éco rénovation. Il favorise l’identification
et la mise en réseau des artisans et de tous
les acteurs de la filière : artisans, architectes,
bureaux d’études, fournisseurs de matériaux,
organismes de formation ou de structures
d’information référencés. Les particuliers,
ainsi que tous les acteurs locaux accèdent en
ligne aux coordonnées des professionnels afin
de trouver le bon interlocuteur pour mener à
bien un projet. Seuls les acteurs de la filière
éco construction dûment sélectionnés par
un comité de sélection sont référencés. À ce
jour, l’annuaire compte plus de 40 fiches de
professionnels qui détaillent leur activité, leurs
prestations, leur démarche qualité et donnent
des exemples de leurs réalisations.
Les autres rubriques du site
Véritable mine de renseignements, le site
propose les rubriques suivantes :
Financement : présentation des dispositifs
existants d’aides financières dans le domaine
de l’éco construction et de la maîtrise de
l’énergie (prêts des banques, avantages
fiscaux, aides des collectivités territoriales).
Réglementation : les professionnels et les
particuliers bénéficient d’un premier niveau
d’information pour répondre aux questions
qu’ils se posent au moment de la construction
ou de la rénovation.
Labels et certifications : performance
énergétique des bâtiments, normes ISO,
qualifications des professionnels, etc.,
l’internaute découvre des informations sur les
certifications et labels de l’éco construction.
Techniques : enveloppe, électricité, éclairage,
chauffage, gestion de l’eau, les différentes
techniques existantes sont présentées.
Actualité/Agenda : toute l’actualité liée à
l’éco construction et à l’éco rénovation.
La montée en puissance de l’éco construction
en Isère, comme partout en France, et la
nécessité de fédérer les acteurs de la filière
justifient la réalisation de ce site. L’objectif
est aussi de donner envie à tout un chacun
de se lancer dans ce type de construction
ou de rénovation, de disposer pour ce faire
des informations nécessaires et de la liste
des professionnels spécialisés. Le projet de
création de ce site a d’ailleurs été primé dans
le cadre du deuxième appel à projets du plan
climat local de la Métro en 2010.
Se référencer
dans l’annuaire
Complétez un questionnaire en ligne
portant sur les domaines suivants :
l’entreprise
l’activité
l’appartenance à un réseau d’acteurs
de la filière
les démarches environnementales
les formations
les réalisations
les domaines d’intervention
en éco construction
les labels et certifications.
À l’issue de la saisie, vous recevez un mail
vous indiquant les pièces à fournir à la
CMA Isère pour l’étude de votre dossier par
le comité de sélection.
Si votre dossier est validé, la fiche de votre
entreprise apparaît en ligne sur le site.
Le référencement est gratuit.
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Formation continue
Se former pour
gagner en efficacité
Do you speak English
Vous regrettez de ne pas
pouvoir répondre « yes » Alors
qu’attendez-vous pour vous y
mettre
Que ce soit avec une clientèle
de passage ou à l’occasion d‘un
contact professionnel, nombre
d’artisans sont limités dans
leurs relations commerciales
parce qu’ils ne maîtrisent
pas l’anglais. La langue de
Shakespeare est pourtant la plus
parlée dans le monde et quand
bien même ce ne serait que
pour des vacances à l’étranger,
il devient indispensable d’en
connaître les bases.
La CMA Isère vous propose
d’apprendre l’anglais quel que
soit votre niveau. De l’initiation
au perfectionnement, les
participants acquièrent des
structures linguistiques et un
vocabulaire, développent leurs
facultés d’expression orale et
écrite. L’objectif est de pouvoir
communiquer pour faire face
aux différentes situations
professionnelles.
Les cours sont accessibles
aux chefs d’entreprise, à leurs
collaborateurs et salariés.
Durée : 90 heures
C’est décidé, j’améliore
le management de ma PME
Vous avez le sentiment de gérer le quotidien sans jamais
avoir le temps de la réflexion ni d’une vision à long terme
de votre entreprise. Vous souhaitez prendre du recul pour
appréhender l’avenir et vous doter d’outils pour piloter votre
entreprise et son développement. La formation “Management
de la PME“ vous permet d’avoir une vision stratégique de
votre entreprise et vous donne le maximum d’atouts pour la
consolider et la développer. Avec l’appui de spécialistes de la
gestion, du management des hommes, de la communication
et du volet commercial, vous apprendrez à mieux comprendre
son environnement, à mettre en place et à maîtriser des
outils destinés à rationaliser sa gestion et par là-même
votre organisation. La validation de cette formation permet
l’obtention du certificat de compétence entrepreneuriat et
gestion de PME du CNAM (Conservatoire national des arts et
métiers) de niveau II (bac+3).
La formation s’effectue sur deux jours (vendredi et samedi)
toutes les trois semaines pendant deux ans. Elle s’adresse aux
dirigeants d’entreprise artisanale.
Et si l’informatique
devenait limpide
Vous en avez assez de vous énerver devant votre
ordinateur Vous aimeriez maîtriser davantage
de logiciels et choisir les mieux adaptés à votre
activité La formation “Bureautique“ vous permet
d’accéder à l’outil informatique de manière
pratique et opérationnelle et vous simplifie la
gestion et l’organisation de l’entreprise. Ce module
bureautique est également la porte d’entrée à une
formation diplômante de niveau IV (bac), l’ADEA
(Assistant(e) de dirigeant d’entreprise artisanale) qui
permet de maîtriser l’ensemble des connaissances
(communication et ressources humaines, secrétariat
et bureautique, gestion et management, stratégie
commerciale…) indispensables à la gestion de
l’entreprise.
Cette formation s’effectue à raison d’un jour par
semaine pendant 15 semaines. Elle est destinée
aux personnes qui collaborent aux fonctions
administratives de l’entreprise : conjoint-collaborateur,
salarié, dirigeant.
Comment gérer vos salariés
Embaucher un salarié relève du parcours du
combattant. Les obligations administratives
sont légion et la réglementation implacable.
La formation “Gestion du personnel“ proposée
par la CMA Isère vous permet d’acquérir les
données juridiques essentielles pour répondre à la
réglementation du travail à tous les stades de la
gestion des ressources humaines, de l’embauche
d’un salarié au choix d’un contrat de travail,
en passant par les conventions collectives, les
suspensions de contrats, les congés payés, les arrêts
maladie, le départ volontaire, voire le licenciement.
Au-delà de ces aspects réglementaires, cette
formation permet la mise en place d’outils simples
et efficaces pour structurer la gestion des salariés
pour une meilleure performance de l’entreprise.
La formation à la gestion du personnel d’adresse au
dirigeant ou à son collaborateur.
Durée : 4 jours
Élaborer un plan
d’action commerciale
Vous souhaitez développer un marché, lancer un
produit ou un service et vous ne savez pas comment
vous organiser. La formation “Élaborer votre plan
d’action commerciale“ vous aide à établir une politique
de vente gagnante, à analyser les points forts et les
points faibles de votre entreprise et à élaborer les
outils de communication adéquats pour atteindre vos
objectifs.
La formation se déroule sur deux jours + une demijournée
d’accompagnement individuel en entreprise.
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EFMA, se former aujourd’hui
pour réussir demain
Très connu des artisans du nord de l’Isère, l’Espace Formation des Métiers et de l’Artisanat
(EFMA), implanté à Bourgoin-Jallieu, l’est moins de ceux du sud du département. Seul Centre de
Formation d’Apprentis (CFA) de la région Rhône-Alpes à être géré par une Chambre de Métiers
et de l’Artisanat, l’EFMA est devenu en 35 ans un espace de formation prépondérant au plan du
département. Il forme chaque année plus de 1 000 jeunes apprentis aux métiers de l’artisanat.
Apprentissage
Créé en 1976 pour répondre aux besoins
du territoire en matière de formation
professionnelle, l’EFMA a évolué au fil des
années en diversifiant son offre de formation.
L’établissement propose aux entreprises de
l’Isère de former leurs futurs apprentis ou
stagiaires en contrat de professionnalisation.
L’établissement s’est aussi ouvert à d’autres
publics, désireux de se former tout au long
de leur vie professionnelle. L’établissement
accueille ainsi au total chaque année près de
1100 personnes en formation.
38 formations dans
5 secteurs professionnels
L’établissement propose 38 formations dans
5 secteurs professionnels : alimentation,
automobile, beauté, restauration, vente. Pour
chacune de ces filières, l’EFMA propose des
parcours complets de formation du niveau V
(CAP, Mention Complémentaire) au niveau III
(Brevet de Maîtrise), en passant par le niveau
IV (Bac Pro, Brevet Professionnel ou Brevet de
Technicien des Métiers).
Des parcours de
formation adaptés
« Nous avons sans cesse adapté notre offre
de formation aux besoins des entreprises.
Aujourd’hui, le CAP, autrefois majoritaire, n’est
généralement plus suffisant pour répondre
au niveau de qualification attendu par les
entreprises. Nous avons donc développé des
filières de formation permettant, après un CAP,
de préparer une Mention Complémentaire ou
un diplôme de niveau IV qui selon les métiers
peut être un Bac Pro, un BP ou un BTM »,
précise Thierry Joseph, directeur de l’EFMA.
Des relations fortes
avec les entreprises
Le succès de l’établissement s’est forgé
au travers de relations de proximité et de
partenariats construits avec les entreprises
et les différentes organisations et syndicats
professionnels. Depuis près de vingt ans,
l’EFMA fait partie du réseau des CFA pilotes
de l’ANFA (Association Nationale pour
la Formation Automobile) et a intégré, il
y a deux ans, le réseau d’établissements
partenaires animé et piloté par le FAFIH
(Fonds d’Assurance Formation de l’Industrie
Hôtelière). Ces relations privilégiées avec
les entreprises et les organisations qui
les représentent permettent à l’EFMA de
faire évoluer son offre de formation et de
développer des filières en adéquation avec
les besoins de qualification des entreprises.
De même, tout au long de la formation des
apprentis, l’EFMA veille à la complémentarité
de la formation dispensée au sein de
l’établissement avec celle reçue en entreprise
en s’appuyant notamment sur des visites en
entreprise assurées par les formateurs.
« Les enseignants profitent de ces visites (une
par apprenti et par an en moyenne) pour faire
le point avec les maîtres d’apprentissage et
pour tisser ainsi des relations privilégiées »
souligne Thierry Joseph. « Notre mission est
de former les jeunes que nous accueillons
en leur apportant le savoir et le savoir-faire
dont ils auront besoin pour démarrer leur vie
professionnelle. Quand ils commencent leur
formation ce sont des adolescents et quand
ils quittent l’établissement ce sont de jeunes
adultes. C’est pourquoi il y aussi dans notre
action une dimension éducative évidente qui
vise à travailler sur le “savoir-être“ de ces
jeunes afin de faciliter leur intégration durable
dans le monde du travail et à les préparer à
devenir des citoyens responsables ».
Cette double approche pédagogique,
professionnelle et citoyenne, est sans doute
à la base du remarquable taux d’insertion
professionnelle enregistré par l’établissement
et mesuré quelques mois après l’obtention de
leur diplôme. 90 % des jeunes interrogés ont
en effet trouvé un emploi.
Un espace ouvert au public
en situation de handicap
Depuis plus de 10 ans, l’EFMA s’est engagé, en
partenariat avec la SFPA (Service de Formation
Professionnelle Adaptée) de l’AFIPAEIM
(Association Familiale de l’Isère pour Enfants
et Adultes Handicapés Intellectuels), dans
l’accueil de publics en situation de handicap.
Dans le prolongement de cet engagement,
et dans le cadre du plan régional en faveur
de l’égalité entre les personnes handicapées
et les personnes valides, l’EFMA s’est engagé
dans la démarche H+, démontrant ainsi sa
connaissance du handicap et sa capacité
à intégrer et à former ces publics dans des
conditions satisfaisantes.
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Apprentissage
Rentrée 2011,
l’EFMA fait peau neuve,
s’agrandit et monte en puissance
35 ans après sa création, l’EFMA est engagé
dans un important projet de rénovation et
d’agrandissement. Débuté en septembre
2010, la construction d’un nouveau bâtiment
de 1 200 m 2 répondant aux nouvelles
normes BBC (bâtiment basse consommation)
va permettre à l’établissement d’étoffer
certaines filières de formation et d’en créer
de nouvelles. « Cet agrandissement financé
grâce au concours de l’État et du Conseil
régional Rhône-Alpes va nous permettre
de créer un pôle Beauté-Vente, explique le
directeur. Il s’agit de développer la filière
coiffure et de créer une filière esthétique. La
rentrée prochaine verra donc le démarrage de
nouvelles formations diplômantes : un CAP
et un BP esthétique et un Brevet de Maîtrise
coiffure de niveau III (formation de niveau BTS).
Ce bâtiment devrait également nous permettre
d’accueillir dans des conditions satisfaisantes
les formations proposées dans le domaine de la
vente et qui ne disposaient pas jusqu’à présent
d’un espace dédié. »
Une nouvelle formation
Le projet de créer des Universités Régionales
des Métiers et de l’Artisanat (URMA) fait
son chemin dans les différentes régions de
France, et en particulier, en région Rhône-
Alpes. « La CMA de l’Isère et l’EFMA ont
clairement l’ambition d’être des acteurs
majeurs dans la mise en place de cette future
URMA dans notre région. Cette volonté va se
concrétiser à la rentrée prochaine par la mise
en place d’une nouvelle formation de niveau
Bac +2, le TEPE (Titre d’Entrepreneur de la
Petite Entreprise). Il s’agit d’un Titre délivré
par le CNAM (Conservatoire National des
Arts et Métiers). » Cette nouvelle formation
en apprentissage s’adresse à des jeunes
titulaires d’une formation de niveau IV
(Bac Professionnel, Brevet Professionnel
ou équivalent) qui souhaitent acquérir des
compétences complémentaires dans le
domaine de la gestion et du management
d’une entreprise. « Ce TEPE devrait constituer
un vivier de jeunes ayant les compétences
requises pour conduire un projet de
développement, de création ou de reprise
d’entreprise. Ce type de formation pourrait,
à terme, apporter une solution à l’épineux
problème de la reprise des entreprises
artisanales », ajoute Thierry Joseph. Cette
formation à recrutement régional constitue la
première pierre de la toute nouvelle URMA de
la région Rhône-Alpes.
Rénovation du bâtiment existant
Bien qu’il ait su résister aux générations
d’apprentis qui se sont succédées, le bâtiment
actuel de l’EFMA méritait un coup de jeune.
« L’élévation de l’âge moyen de nos étudiants,
due à l’allongement des parcours de formation,
la diversification des publics accueillis nous
conduisent à repenser et à améliorer notre outil
de formation. Ces travaux permettront d’offrir
de meilleures conditions d’enseignement
et d’accueil aux étudiants de tous âges. Les
travaux portent sur l’enveloppe du bâtiment
permettant d’offrir des performances
énergétiques largement améliorées, sur le
confort des surfaces pédagogiques, mais aussi
sur la conception et la qualité des différentes
zones de vie de l’établissement (accueil, foyer,
self-service et abords de l’établissement). »
Plus d’informations
www.efma.fr
L’EFMA EN chiffres
+ de 1 000 apprentis
et stagiaires par an
5 secteurs professionnels
38 formations diplômantes
et qualifiantes
13 métiers
75 collaborateurs
83 % de réussite aux examens
90 % d’insertion professionnelle
réussie
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Le statut de
conjoint collaborateur
De nombreuses femmes d’artisans participent activement à la vie
de l’entreprise et bénéficient depuis la loi PME du 2 août 2005 d’un
nouveau statut, celui de conjoint collaborateur.
Ce statut leur confère une couverture maladie gratuite et en contrepartie
du versement de cotisations sociales, une retraite de base, une
retraite complémentaire et une garantie invalidité décès.
Sensible aux problématiques du secteur de l’artisanat, MAAF
Assurances a lancé un site dédié aux femmes :
www.femmesdelartisanat.com
Pédagogique, le site comporte des rubriques pratiques qui ont pour
objectif d’informer sur les aspects juridiques : Pourquoi se déclarer
Quel statut adopter Comment se déclarer Ce site comprend
un espace d’échanges qui a pour vocation de faciliter le partage
d’expérience et de conseils entre femmes d’artisans.
À ceux qui ont choisi le statut
de conjoint collaborateur, MAAF propose :
3 garanties d’assurance pour protéger la famille et les revenus des
conséquences financières d’une maladie ou d’un accident :
• l’assurance perte de revenus : elle permet de maintenir son niveau
de vie en cas d’accident ou de maladie, par le versement d’une
indemnité journalière ;
• l’assurance accident : en cas d’accident, elle prévoit un capital
incapacité permanente, un capital décès, des indemnités journalières ;
• l’assurance décès : l’avenir financier des proches est assuré grâce
à un capital librement choisi, exonéré d’impôts et de droits de
succession, et une rente éducation.
Les solutions MAAF PRO
pour le conjoint d’artisan
Quel que soit le statut, MAAF propose des solutions adaptées
à la situation du conjoint.
Dépendance : Apti vous aide
à préserver votre sérénité
Un grand débat national est en cours afin d’améliorer la prise en
charge de la dépendance. Pour se protéger face à ce risque qui
nous concerne tous, Apti vous propose des solutions entièrement
personnalisées.
La dépendance, enjeu de taille pour notre société
Aujourd’hui en France, environ 1 200 000 personnes sont dépendantes.
Le vieillissement général de la population et l’augmentation de
l’espérance de vie vont accroître considérablement ce nombre :
à l’horizon 2030, on parle ainsi de plus de 1 500 000 personnes
touchées.
Lorsqu’on la subit, la dépendance coûte cher : de 2 000 à 4 000 euros
par mois en moyenne, et parfois même davantage. L’APA (Allocation
personnalisée d’autonomie) versée par l’État est en général loin d’être
suffisante pour permettre aux personnes dépendantes de faire face
seules à leur situation.
La garantie dépendance d’Apti :
pour vivre plus serein
Si vous ne souhaitez pas être un jour à la charge de vos proches,
Apti vous propose une garantie dépendance, qui permet le versement
d’une rente viagère en cas de dépendance. Cette garantie est
personnalisable, selon 2 formules et 7 niveaux.
Autres points forts : un forfait annuel “repos de l’aidant“, ainsi que
des services d’assistance (conseils par téléphone, adaptation du
logement…). Enfin, c’est un contrat loi Madelin, qui permet aux
travailleurs indépendants de déduire les cotisations de leur revenu
imposable.
Vous aussi, découvrez le savoir-faire d’Apti
Une association fondée en 1972 par des artisans de l’Isère au service
d’autres artisans.
Publis Partenaires
Plus d’informations :
MAAF
Tél. : N° Cristal
0969.328.328
Plus d’informations
Apti Groupe Alptis (Association de Prévoyance
des Travailleurs Indépendants)
Tél. : 04 76 05 65 74
www.cma-isere.fr
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