Brochure Prestige - Breed Nutrition - Royal Canin

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E nglish
Bulldog
Nutrition sur mesure
pour le Bulldog
Anglais
La recherr
echerche scientifique Royal Canin
innove en Nutrition-Santé

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Le Bulldog Anglais : un animal unique
S o m m a i r e
Points clés à propos du Bulldog
4
Courageux et puissant, le Bulldog anglais est à la fois un bon gardien
et un compagnon affectueux, d’une grande douceur avec les enfants.
En un mot, le Bulldog est un animal unique.
Un chien calme qui supporte mal
les efforts prolongés et la chaleur
Protéger son cœur
et ses articulations
Un système respiratoire
et un système digestif intimement liés
Faciliter la digestion
pour limiter les fermentations
Un type brachycéphale
très marqué
Une croquette adaptée aux mâchoires
et à la dentition du Bulldog
Une peau plissée
très sensible aux infections
Aider la peau à se défendre
contre les agressions extérieures
Un programme nutritionnel pour
chaque étape de la vie du Bulldog
L’histoire du Bulldog
Les standards de la race
Références
Glossaire scientifique
Historique de quelques
innovations-clés de Royal Canin
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Depuis 2 ans, Royal Canin a franchi une nouvelle étape grâce à l’étude
approfondie de certaines races. Ces études ont mis en évidence des
sensibilités particulières qui vont bien au-delà de la taille. Par exemple,
un Bulldog anglais adulte a un poids proche de celui d’un Colley ou
d’un Siberian Husky, mais qui oserait dire qu’ils se ressemblent
- L’opposition entre le type brachycéphale du Bulldog et le type dolichocéphale
du Colley nous conduisent à adapter la présentation de
l’aliment, avec l’objectif de concevoir une croquette qui facilite la préhension
pour le chien, et qu’il puisse manger sans lassitude.
- Le Bulldog anglais est réputé pour son calme et s’adapte bien à la vie
à l’intérieur : il faut en tenir compte dans la composition énergétique
du produit afin qu’il conserve un poids compatible avec sa santé.
C’est grâce à la contribution décisive des éleveurs passionnés par cette
race que Royal Canin a pu mettre au point l’aliment Bulldog 24 qui
prend en compte les spécificités de cet animal tant au niveau digestif,
dermatologique que morphologique.
I 2

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L’objectif de cette brochure est d’expliquer à quel point Royal Canin est
soucieux d’aller le plus loin possible dans une approche nutritionnelle
sur mesure.
Notre volonté est d‘apporter la réponse nutritionnelle la plus précise
possible aux besoins de chaque chien pour garantir leur bien-être et
leur longévité. Aujourd’hui, nos aliments vont au delà de “nourrir” le
chien en couvrant ses besoins de base : ils jouent un rôle majeur dans
la prévention des risques potentiels spécifiques à certaines races, améliorant
ainsi santé et longévité.
© Yves Lanceau
C’est un défi permanent pour Royal Canin de satisfaire au quotidien les
besoins nutritionnels de chiens aussi différents que le Yorkshire Terrier,
le Berger allemand, le Labrador, le Caniche, le Teckel, et maintenant le
Bulldog.
À animal unique, aliment unique : Bulldog 24, la meilleure réponse
Nutrition Santé au service de ce compagnon d’exception.
Alain Guillemin
Président Directeur Général
Groupe Royal Canin
I 3

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LE BULLDOG…
Un animal unique
1 UN CHIEN CALME QUI SUPPORTE MAL LES EFFORTS
PROLONGÉS ET LA CHALEUR
2 UN SYSTÈME RESPIRATOIRE ET UN SYSTÈME
DIGESTIF INTIMEMENT LIÉS
3 UN TYPE BRACHYCÉPHALE TRÈS MARQUÉ
4 UNE PEAU PLISSÉE TRÈS SENSIBLE
AUX INFECTIONS
I 4

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BULLDOG 24 :
La réponse nutritionnelle spécifique !
1 Protéger son cœur et ses articulations (p. 8)
● limiter le risque d’excès de poids grâce à un taux modéré de matières grasses
● préserver les cartilages grâce à la présence de chondroprotecteurs (glucosamine-chondroïtine)
et l’apport d’acides gras oméga 3 issus de l’huile de poisson (EPA-DHA)
● lutter contre le stress oxydatif grâce à un complexe synergique d’antioxydants
2 Faciliter la digestion pour limiter
les fermentations (p. 12)
● réduire au minimum la quantité de protéines non digérées
● offrir du riz comme unique source d’amidon
● garantir l’équilibre entre fibres fermentescibles et non-fermentescibles
3 Une croquette adaptée aux mâchoires
et à la dentition du Bulldog (p. 16)
● faciliter la préhension grâce à une croquette présentant plusieurs points d’appui
● encourager le chien à croquer
● ralentir la minéralisation de la plaque dentaire grâce au polyphosphate trisodique
● prévenir le déficit en acide folique chez la chienne reproductrice pour lutter
contre le risque de fentes palatines des races bachycéphales
4 Aider la peau à se défendre
contre les agressions extérieures (p. 20)
● renforcer l’efficacité de la barrière cutanée
● contrôler l’inflammation grâce à un apport d’acides gras essentiels
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1
Un
chien calme qui supporte mal
les efforts prolongés et la chaleur
Spontanément, le Bulldog a une nature très calme : son aspect bourru cache un caractère doux et
gentil. Il se dépense peu, passant volontiers ses journées à somnoler.
Comparaison de l’activité spontanée du Bulldog et du Boxer
Activité (Vm)
Boxer
7000
5000
3000
1000
réveil
coucher
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24
Temps (heures)
Mesures obtenues grâce
à l’enregistrement en continu
par un accéléromètre fixé au collier
du chien. Grâce à un système
piézoélectrique, l’accéléromètre
comptabilise les mouvements
cumulés du chien sur 3 axes
et les transcrit selon un vecteur/force
(Vecteur Magnitude).
Activité (Vm)
Bulldog
7000
5000
3000
1000
réveil
coucher
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24
Temps (heures)
Dans des conditions
d’environnement similaires
(chien seul dans la journée),
le Bulldog montre une activité
spontanée globale équivalente
à 60 % seulement de celle du Boxer.
Ce degré d’activité moindre est
surtout évident au moment du retour
du maître le soir.
I 6

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Le Bulldog doit paraître imposant sans être gras. Sa
silhouette trapue et compacte est très caractéristique. Il
s’agit d’un chien large et puissant, même si son poids
moyen le fait classer dans la catégorie “Medium”. Le
standard FCI donne une fourchette de 51 à 55 livres
comme poids indicatif, soit 23 à 25 kg.
Les ancêtres du Bulldog utilisés dans les combats contre
les taureaux étaient des chiens plus légers et plus agiles.
Devenu chien de compagnie, sa silhouette a beaucoup
évolué, sa démarche a changé : le chien semble marcher
à petits pas rapides sur la pointe des pieds, les
pieds postérieurs n'étant pas levés haut et semblant
raser le sol. Quand le chien court, les épaules s’avancent
considérablement.
Poids moyen du Bulldog adulte
Sources internes Royal Canin
Mâle
Femelle
Nombre 51 56
Âge moyen 25 mois 31 mois
Poids moyen 26,2 +/- 2,7 kg 22,5 +/- 2,9 kg
Les pesées faites en expositions (France) montrent
un dimorphisme entre le mâle et la femelle :
cette dernière n’est pas aussi impressionnante que le mâle.
Un minimum d’activité est cependant indispensable
pour lui éviter de prendre du poids.
Il est recommandé de le faire marcher au
moins deux fois par jour, en évitant les
périodes chaudes, surtout s’il doit faire un
trajet en voiture pour aller se promener. C’est
en effet un chien qui supporte très mal la
chaleur à cause de ses voies respiratoires
supérieures très courtes : l’air a moins le
temps d’être rafraîchi et humidifié (Hendricks
& coll, 1993). D’autre part, le halètement (ou
polypnée thermique) utilisé normalement par
le chien pour réguler sa température interne
représente un effort important pour lui, car
l’air circule moins facilement que chez
d’autres chiens. Lutter contre la chaleur le
fatigue, sa respiration bruyante en témoigne.
Lorsqu’il dort, il fait facilement des apnées. Il est d’ailleurs considéré comme un modèle pour
l’apnée du sommeil chez l’homme (Veasey & coll, 2001 ; Panckeri & coll, 1996).
Son manque d’endurance peut aussi être causé par des troubles du système nerveux neurovégétatif
(Fabries, 2002).
© Yves Lanceau
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PROTÉGER SON CŒUR
ET SES ARTICULATIONS
1 er objectif : limiter le risque d’excès de poids
Sa tendance à l’hypersomnolence entraîne un risque d’obésité lorsque son maître ne surveille pas
assez l’évolution de son poids. Un déséquilibre peut s’installer entre ses faibles dépenses énergétiques
et un apport calorique excessif.
Les chiens obèses sont plus exposés au risque de coup de chaleur suite à une augmentation de la
température extérieure (Flournoy & coll, 2003). Si le chien est trop lourd, l’intolérance à l'effort
et les troubles respiratoires sont plus marqués (De Rick & de Schepper, 1980). Il
existe aussi une relation entre la fréquence d'apparition du collapsus trachéal* et
l'obésité (White & Williams, 1994).
© Yves Lanceau
Pour apporter moins de calories sans avoir à trop réduire le volume de la
ration, il faut limiter la concentration énergétique de celle-ci en plafonnant
le taux de matières grasses. A poids égal, les matières grasses
apportent en effet deux fois plus de calories que les glucides
ou les protéines.
contient seulement 14 % de
matières grasses et apporte moins de 4000 kcal/kg.
2 e objectif : préserver les cartilages articulaires
Le Bulldog fait partie des races chondrodystrophiques* chez lesquelles les cartilages de croissance
s’ossifient prématurément entraînant un arrêt précoce de la croissance des membres. À cause de
ses aplombs particuliers, ses articulations ont tendance à fatiguer plus vite que dans d’autres races,
surtout si son poids est trop important. La rupture des ligaments croisés est une affection assez
classique chez lui (Veterinary Medical Data Base 1981-2001).
Le sulfate de chondroïtine est un composant du cartilage et du liquide synovial contribuant
à la lubrification de l’articulation. Son incorporation dans l’aliment freine l’action des enzymes à
l’origine de la destruction du cartilage. Il possède une forte capacité de rétention d’eau, facilitant
ainsi une bonne hydratation du cartilage.
* voir glossaire p. 30
I 8

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La glucosamine (précurseur des
constituants principaux des cartilages
articulaires) stimule le renouvellement du
cartilage en favorisant notamment la
synthèse du collagène.
Les acides gras oméga 3
(EPA/DHA)* issus de l’huile de poisson
ont une action anti-inflammatoire favorable
à la santé des articulations (Innes,
2001). en contient
0,4 %.
3 e objectif : lutter
contre le stress
oxydatif
Du fait de la respiration particulière du
Bulldog, l’oxygénation des cellules peut
parfois laisser à désirer et induire certaines
lésions tissulaires avec production
accrue de radicaux libres. L’administration
d’antioxydants dans l’alimentation
fait partie des mesures conseillées pour
lutter contre le stress oxydatif, particulièrement
au niveau cardiaque. Les principaux
antioxydants présents dans l’aliment
Bulldog 24 sont :
Structure d’un cartilage articulaire
Surface
articulaire
Zone I : cellules (chondrocytes)
et fibres de collagène parallèles
à la surface articulaire
Zone II : fibres de collagène
dirigées obliquement
Zone III : chondrocytes et fibres
de collagène disposés en
colonnes perpendiculaires à la
surface
Zone IV : zone de transition
avec l’os, la plus riche en
protéoglycanes
(ex : chondroïtine – fixée sur
une protéine centrale).
La chondroïtine et la glucosamine (500 mg/kg dans
) s’incorporent
aux protéoglycanes, permettant ainsi au cartilage de mieux jouer
son rôle d’absorbeur des chocs (Innes, 2001).
● la vitamine E : les chiens insuffisants cardiaques produisent d'avantage d'oxydants et présentent des
taux plus faibles de vitamine E (Freeman & coll, 1999),
● la vitamine C : sa présence, facultative chez le chien, potentialise l’effet de la vitamine E,
● la lutéine, pigment jaune de la famille des caroténoïdes, protège les membranes lipidiques,
● les polyphénols de thé vert et de raisin : une relation inverse existe entre l’apport en flavonoïdes*
alimentaires et les maladies cardiovasculaires (Urquiaga & Leighton, 1999),
● la taurine* : outre son effet positif sur la contractilité cardiaque, elle a aussi des propriétés antioxydantes.
I 9 * voir glossaire p. 30

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2
Un
système respiratoire
et un système digestif
intimement liés
Si les particularités respiratoires du Bulldog sont bien connues (ronflements, intolérance à l’effort et
à la chaleur), on parle moins des signes digestifs qui sont souvent associés : régurgitations très
fréquentes, par exemple lorsque le chien s’excite au cours d’un jeu, borborygmes et flatulences au
cours du transit digestif.
Les races brachycéphales* présentent des particularités anatomiques qui peuvent entraîner une
diminution du débit dans les voies aériennes ; exemples :
● rétrécissement (sténose) des narines à cause des plis cutanés autour du nez,
● épaisseur très importante de la langue,
● longueur excessive du voile du palais par rapport à la cavité pharyngée, créant des turbulences
au passage de l’air,
● diminution du diamètre des anneaux trachéaux (ou hypoplasie de la trachée).
Les efforts inspiratoires que le chien doit faire sont sans doute responsables de compressions abdominales
qui, à plus ou moins long terme, peuvent entraîner des modifications du transit digestif
comme par exemple :
● des reflux gastro-oesophagiens fréquents, augmentant le risque d’oesophagite accompagnée de
régurgitations et éventuellement pneumonie d’aspiration dans les cas les plus graves (Lorinson
& Bright, 1998). Les régurgitations sont facilitées par deux caractéristiques du Bulldog : l’œsophage
a un trajet légèrement sinueux au lieu d’être droit, et le cardia (sphincter d’entrée de l’estomac)
est souvent atone ;
● une rétention anormalement prolongée du contenu stomacal, pouvant favoriser l’apparition
d’une gastrite. Très souvent, le Bulldog présente une sténose du pylore, sphincter de sortie de
l’estomac : cette particularité peut perturber la vidange normale de l’estomac.
* voir glossaire p. 30
I 10

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Comparaison de l’anatomie des voies aériennes supérieures chez un chien
non-brachycéphale et chez le Bulldog
Cloison
pharyngée
Voile du palais
Mandibule
Œsophage
Œsophage
Langue
Langue
Épiglotte
Épiglotte
Chez un chien non-brachycéphale, l’extrémité caudale du voile du palais est très étroite
et laisse une ouverture large pour le passage de l’air. Chez le Bulldog, le voile du palais
est beaucoup plus large et s'étend loin en arrière, la langue est plus épaisse, la trachée plus
étroite, ce qui diminue le diamètre des voies aériennes.
Voies aériennes
Tissu mou
Ces lésions digestives peuvent être mises en évidence lors de l’examen endoscopique, même en
l’absence de signes cliniques.
75 % des chiens brachycéphales présentés pour des troubles respiratoires montrent des lésions
digestives modérées à sévères (Poncet & coll, 2002). Une intervention chirurgicale au niveau des
narines et/ou du voile du palais permet d’améliorer considérablement la ventilation, et par voie
de conséquence, de faciliter la motricité digestive. Lorsque l'intervention chirurgicale est associée
à un traitement médical, les troubles digestifs tendent à disparaître en quelques mois, et ne récidivent
pas (Freiche, communication non publiée, 2004).
I 11

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FACILITER LA DIGESTION POUR
LIMITER LES FERMENTATIONS
Le choix des sources de protéines et d’amidon est déterminant pour une bonne tolérance digestive.
1 er objectif : réduire au minimum la quantité
de protéines non digérées
L’utilisation de protéines d’une haute valeur biologique et très digestibles limite la quantité de substrat
disponible pour les populations bactériennes du côlon*. Un afflux de protéines non digérées
peut en effet perturber la flore et orienter son profil vers des souches potentiellement pathogènes
(Zentek & coll, 1998). Les fermentations protéiques génèrent des gaz (flatulences) et des molécules
à l’origine d’une forte odeur des selles et qui peuvent aussi avoir un effet toxique sur la muqueuse
colique (Rowland, 1999). Enfin, l’augmentation de la biomasse bactérienne tend à accroître la
quantité et l’humidité des selles, tout en dégradant leur qualité (Martineau & coll, 2000).
Digestibilité des principales sources
de protéines dans
Sources : Royal Canin
Gluten
de blé*
Indigéré protéique
Poudre
d’œuf
Protéines
de porc
déshydratées
Protéines digestibles
Protéines
de volaille
déshydratées
Résultats obtenus in vitro par tests enzymatiques. Ces résultats montrent
une bonne corrélation avec les valeurs obtenues chez l’animal.
On oppose souvent à tort les protéines végétales
aux protéines animales en considérant ces dernières
comme qualitativement très supérieures.
En fait, il s’agit simplement d’éliminer la matrice
fibreuse qui diminue l’accessibilité des protéines
végétales aux enzymes digestives. Le choix des
matières premières et la maîtrise du processus de
fabrication permet d’atteindre avec les protéines
végétales un niveau d’indigestible protéique souvent
inférieur à celui des protéines animales.
utilise les meilleures sources de
protéines disponibles : avec 2 % seulement de
protéines indigestibles, cet aliment offre une
amélioration de la digestibilité protéique de
30 % par rapport à un aliment classique, ce qui
a des conséquences immédiatement visibles sur
la qualité des selles.
* voir glossaire p. 30
I 12

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2 e objectif : offrir du riz
comme unique source
d’amidon
Lorsqu’il est mal digéré, l’amidon des céréales
devient un substrat très fermentescible pour la
flore intestinale. Parmi les produits de dégradation
figure l’acide lactique. Cet acide est peu
résorbé par la muqueuse intestinale et possède un
fort pouvoir osmotique, favorisant l’apparition de
selles molles.
Parmi les différentes céréales utilisées en alimentation
canine, le riz se révèle la plus digestible
(Mathews & coll, 1999). Sa meilleure tolérance
est attribuable à plusieurs caractéristiques du riz :
teneur en fibres alimentaires moins élevée que
d’autres céréales (< 2 %), faible pouvoir osmotique,
et structure de l’amidon très accessible aux
enzymes digestives. L’amidon est en effet d’autant
mieux digéré que sa cuisson est bien maîtrisée.
Influence du riz sur la digestibilité globale
D’après Belay & coll, 1997
% de
digestibilité
94
92
90
88
86
84
82
80
Aliment 1
Aliment 2
Aliment 3
Aliment 4
Aliment 5
% de substitution du maïs par le riz
Digestibilité
des matières
grasses
Digestibilité
de l’énergie
Digestibilité
de la matière
sèche
Digestibilité
protéique
Lorsque le riz est l’unique source d’amidon (aliment 5),
on observe une meilleure digestibilité globale par rapport à un régime
isoénergétique formulé uniquement à base de maïs entier (aliment 1).
Le riz permet d’obtenir une diminution du volume fécal et une meilleure
digestibilité de la matière sèche par rapport à un régime isoénergétique
formulé à base de maïs.
3 e objectif : garantir l’équilibre entre fibres
fermentescibles et non-fermentescibles
Les fibres alimentaires jouent un rôle important sur le transit et la tolérance digestive.
● Les fibres non-fermentescibles se retrouvent quasi intactes dans les selles : elles captent
l’eau et favorisent la production de selles moulées.
● Les fibres fermentescibles (ex. : FOS ou fructo-oligosaccharides) sont dégradées par
la microflore et fournissent l’énergie nécessaire à la flore et aux cellules de la
muqueuse du côlon pour assurer leur renouvellement.
Pour un chien comme le Bulldog dont l’activité fermentaire est déjà très importante naturellement,
il est indispensable d'associer des fibres rapidement dégradées (FOS) à des
fibres de dégradation plus lente (pulpe de betterave) pour maintenir un bon écosystème
colique tout en permettant d’obtenir des selles de bonne qualité (Silvio & coll,
2000).
I13

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3
Un
© Yves Lanceau
La face très courte
du Bulldog
a entraîné le
raccourcissement
de la mâchoire
supérieure,
l’empêchant de
se servir de ses
incisives en ciseau
pour attraper ses
aliments.
type brachycéphale
très marqué
Le Bulldog illustre parfaitement le type brachycéphale avec une face et un museau
courts. La tête est pratiquement aussi large que longue. Il possède de fortes mâchoires dont l’orientation
est très particulière : le maxillaire avance devant la mandibule en se recourbant vers le haut.
On parle de caractère prognathe* ou de chien “grignard”, mais on devrait plutôt utiliser le terme
rétrognathie puisque la sélection a favorisé des chiens dont la mâchoire supérieure est plus courte
que la mâchoire inférieure.
Chez un chien à tête allongée, les deux arcades dentaires se superposent en lames de ciseaux,
l’arcade inférieure étant toujours en retrait de quelques millimètres par rapport à l’arcade supérieure.
Le raccourcissement de la face entraîne un type particulier d’implantation des dents dans la
mâchoire supérieure. Les prémolaires qui sont alignées longitudinalement chez les chiens non-brachycéphales
tendent à se placer transversalement ce qui pose d’évidents problèmes d’occlusion
dentaire et de préhension des aliments. En l’absence d’affrontement des incisives, le chien est obligé
de se servir soit de sa langue, soit de ses dents latérales pour attraper des croquettes. Un risque
d’étouffement est toujours à craindre lorsque le chien mange trop vite.
Implantation respective des dents de la mâchoire supérieure
chez le Berger allemand et chez le Bulldog anglais
PM 3
PM 3
Le caractère prognathe a
progressivement provoqué un
déplacement et une rotation
des prémolaires 3 et 4 chez
le Bulldog, qui rend plus
difficile l’occlusion dentaire
et la mastication des aliments.
Maxillaire supérieur de Berger Allemand
Maxillaire supérieur de Bulldog
* voir glossaire p. 30
I 14

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Crâne de Bulldog
Correct
Incorrect
L’implantation des incisives est rectiligne
chez le Bulldog. D’après le standard
du Bulldog 2003 (The Bulldog Breed
Council)
Comme tous les chiens, le Bulldog est menacé par la maladie parodontale*, qui résulte de
l’attaque du tissu de soutien des dents par les bactéries de la plaque dentaire. Mais bien des propriétaires
hésitent à demander des détartrages réguliers au vétérinaire à cause du risque particulier
que constitue l’anesthésie chez un chien où la fonction cardio-respiratoire est un point sensible.Tout
ce qui peut être fait à titre préventif pour ralentir la formation du tartre prend donc une
importance particulière.
C’est dans les races brachycéphales que l’on observe le plus souvent une anomalie des lèvres ou
du palais à la naissance : les fentes labiales et palatines, résultant d’une absence de fusion
des bourgeons nasaux et maxillaires lors du développement embryonnaire. Ce défaut très grave
entraîne souvent l’euthanasie du chiot en raison du risque de développement d’une pneumonie par
aspiration dû au passage d’aliment dans les cavités nasales. La carence en acide folique joue un
rôle important dans l’apparition de ces fentes labiales et palatines chez l’homme et chez l’animal.
I 15 * voir glossaire p. 30

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MISE AU POINT D’UNE CROQUETTE
ADAPTÉE AUX MÂCHOIRES ET
À LA DENTITION DU BULLDOG
L’ergonomie et la texture de la croquette ont été étudiées en fonction de la dentition et des
mâchoires particulières du Bulldog.
1 er objectif : faciliter la préhension
Le comportement alimentaire de 24 Bulldogs a été observé face à 10 modèles de croquettes différents.
Un système vidéo permettait de filmer les chiens par dessous. La croquette retenue (en
vague) satisfait aux 3 objectifs majeurs :
● offrir une prise facile au chien,
● ne pas rouler dans la gamelle,
● limiter au maximum l’émiettement et les poussières pour éviter les fausses déglutitions pouvant
conduire à des pneumonies d’aspiration.
Influence de la forme et de la taille de la croquette
sur la consommation alimentaire (étude sur 26 Bulldogs)
Temps
de croquage
(s)
Croquette
trop petite
Croquette
standard
Lassitude
Croquette
optimale
Facilité de préhension
I 16

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2 e objectif : encourager le chien à croquer
Si le chien croque, la croquette exerce un léger effet abrasif qui contribue à la désorganisation du
biofilm bactérien de la plaque dentaire. La forme de la croquette
encourage le
chien à croquer pour obtenir cet effet mécanique. Sa taille et son volume ont été décidés après
avoir vérifié qu’il n’existait pas de risque d’étranglement ni de lassitude à long terme. La texture
souple encourage la salivation, facteur de nettoyage naturel des couronnes dentaires.
3 e objectif : ralentir la minéralisation
de la plaque dentaire
Bulldog 24 contient du polyphosphate trisodique,
qui joue le rôle d’un agent chélateur
du calcium présent dans la salive. Ce composé
est d’ailleurs utilisé dans de nombreux
dentifrices (Sowinski & coll, 1998). L’ion calcium
(Ca ++ ) prend la place de 2 ions sodium
(Na + ) et devient ainsi indisponible pour la
formation du tartre. Le calcium est ensuite
libéré et métabolisé normalement au niveau
digestif.
4 e objectif :
prévenir le déficit
en acide folique
pour lutter contre
le risque de fentes
palatines
Une étude faite chez le Boston Terrier a montré
qu’une supplémentation en acide folique pendant
la gestation (5 mg/jour/chien) diminuait
le risque de fente palatine de 76 % (Elwood &
Colqhhoun, 1997)
contient
15 mg d’acide folique/kg, soit 10 fois plus
qu’un aliment classique.
Action du polyphosphate
de sodium
Sans polyphosphate de sodium
Avec polyphosphate de sodium
Calcium
disponible
Calcium
piégé
Le polyphosphate de sodium limite la quantité de calcium
salivaire disponible pour la formation du tartre et contribue
à une bonne hygiène bucco-dentaire.
Croquette
E
L
H
I 17

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5
Une
peau plissée très sensible
aux infections
Les affections cutanées (incluant les otites externes) sont présentes dans 35 % des cas lors d’examen
vétérinaire. C’est le premier motif de consultation du Bulldog entre 1 et 4 ans (Veterinary Medical
Data Base 1981-2001).
La peau lâche et plissée du Bulldog explique cette prédisposition : les plis de peau emprisonnent
l’humidité et la chaleur, créant ainsi un milieu propice au développement des infections bactériennes
(folliculite ou furonculose bactérienne), fongiques (dermatite à Malassezia) ou parasitaires (démodécie)
(Démodécie) (Scott & coll, 2001). Ces plis cutanés freinent également la cicatrisation des
plaies.
La profondeur des plis au-dessus du
museau varie de 0,5 à 2,5 cm ; la largeur
moyenne varie de 3 à 11 cm. Pour limiter
le risque d’infection, un nettoyage quotidien
des plis et des oreilles est nécessaire,
ainsi qu’un shampooing hebdomadaire
à action émolliente.
© Yves Lanceau
I 18

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Les Bulldogs figurent également parmi les races prédisposées à l’atopie* (Willemse, 2000). C’est
la deuxième maladie cutanée allergique la plus courante chez le chien après l’hypersensibilité aux
piqûres de puce.
L’irritation cutanée provoque un prurit variable en fonction de la période de l’année. Si le prurit est
important, il peut provoquer des lésions dans les espaces interdigités, sur la face interne des oreilles
et dans le conduit auditif, sur le ventre, sur la face et sur le cou.
Plus de 55 % des chiens atopiques présentent une otite (Harvey & Mc Keever, 2000), celle-ci constitue
même un signe d’appel dans 45 % des cas (Willemse, 2000).
Réaction de l’épiderme lors de prurit important
Épiderme
Squames
(crôutes)
Derme
Peau saine
En cas de prurit, les lésions de grattage endommagent
l’épiderme ce qui diminue sa fonction de barrière. Une peau
agressée ne peut pas limiter ses pertes en eau. La pénétration
des allergènes et des agents infectieux est facilitée.
Peau écorchée
I 19
* voir glossaire p. 30

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AIDER LA PEAU À SE DÉFENDRE
CONTRE LES AGRESSIONS
EXTÉRIEURES
Chez les chiens atopiques, la barrière cutanée ne contient pas assez de lamelles lipidiques
(céramides)* entre les cellules. À cause de ce “ciment” insuffisant, la peau ne joue pas correctement
son rôle protecteur et facilite la pénétration des allergènes (Inman & coll, 2001).
1 er objectif : renforcer l’efficacité de la barrière
cutanée
27 substances susceptibles d’avoir un effet bénéfique sur la fonction de barrière cutanée ont été
passées au crible par le Centre de Recherche de Waltham. Les critères de sélection reposaient sur
la limitation des pertes en eau par l’épiderme, et la synthèse des lipides cutanés.
- La niacine (ou nicotinamide) est synthétisée à partir
du tryptophane. Elle est essentielle à la respiration cellulaire.
En cas de carence, elle provoque une dermite prurigineuse
de l’abdomen et des membres postérieurs chez le chien (on parle
de pellagre chez l’homme).
- L’acide pantothénique est impliqué comme co-enzyme
dans de nombreuses synthèses, dont celles des acides gras.
- Choline et inositol travaillent en tandem et jouent un rôle
dans l’édification des membranes cellulaires. Combinée au
phosphore, la choline forme les phospholipides.
- L’histidine est indispensable à la croissance et à la maturation
des cellules de l’épiderme, les kératinocytes.
4 vitamines du groupe B et 1 acide aminé*
agissant en synergie ont été retenus (Watson &
coll, 2003a). Les vitamines du groupe B sont
des vitamines hydrosolubles : même utilisées
à forte dose, elles ne sont pas stockées dans
l’organisme. En général, une alimentation
équilibrée et la synthèse faite par les bactéries
intestinales garantissent un apport suffisant.
L’apport peut cependant devenir marginal lors
de pertes hydriques importantes ou de traitement
antibiotique.
L’effet bénéfique de l’administration de ce complexe
s’installe en deux mois environ, en raison
du temps nécessaire au processus de différenciation
des cellules de l’épiderme.
* voir glossaire p. 30
I 20

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Barrière cutanée
1 - Brique
2 - Ciment
3 - Cellule de la peau
4 - Céramides
(lipides cutanés)
À l’image du ciment liant les briques
entre elles, les céramides assurent
la cohésion des cellules de la peau.
2 e objectif : contrôler l’inflammation
grâce aux acides gras essentiels
Certains acides gras sont dits “essentiels” parce que
l’organisme est incapable de les synthétiser. En cas de
carence, la peau présente une desquamation importante
et une altération de la fonction de barrière cutanée
(Scott & coll, 2001).
L’action des acides gras essentiels est double : ils rééquilibrent
la composition du film lipidique superficiel pour
limiter les phénomènes de sécheresse cutanée (Watson
& coll, 2003b), et freinent d’autre part la synthèse des
médiateurs de l’inflammation. Les propriétés antiinflammatoires
des acides gras oméga 3 à longue chaîne
(EPA/DHA) sont d’ailleurs largement utilisées en dermatologie
humaine et vétérinaire (Byrne & coll, 2000).
Leur administration régulière permet souvent de diminuer
les doses de médicaments nécessaires pour calmer
certaines irritations cutanées (Prélaud, 1999).
Huiles
végétales
Graisse de
volaille
Apport d’acides
gras insaturés
Oméga 6*
Acide linoléique
Acide γ-linolénique
Acide arachidonique
Beauté du poil
Oméga 3*
Acide α-linolénique
EPA - Acide
Eicosapentaénoïque
DHA - Acide
Docosahexaénoïque
Rôle
anti-inflammatoire
Huile de
poisson
L’apport direct d’EPA et DHA permet de compenser la saturation
rapide des enzymes intervenant dans la transformation de
l’acide α-linolénique.
I 21 * voir glossaire p. 30

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UN PROGRAMME NUTRITIONNEL POUR
C
2-12
mois
PHASE CROISSANCE
Medium junior
La haute nutrition du chiot Bulldog, qui couvre
parfaitement ses besoins de croissance
© Yves Lanceau
CROISSANCE OPTIMALE
SÉCURITÉ DIGESTIVE
RENFORCÉE
DÉVELOPPEMENT OPTIMAL
DU SQUELETTE
OPTIMAL GROWTH
Concentration
en énergie et en
nutriments
indispensables
pour couvrir les
besoins d’une
croissance
exigeante.
ENHANCED DIGESTIVE SAFETY
Renforcement
de la sécurité
digestive : protège
la muqueuse
intestinale, assure
l’équilibre de la flore
et un transit digestif
régulier.
OPTIMAL SKELETON
DEVELOPEMENT
Le juste équilibre
en calcium et
en phosphore
pour une bonne
minéralisation
osseuse.
Pour la naissance et le sevrage du Bulldog
1 st Age Milk : en complément ou remplacement du lait de la chienne
(de la naissance jusqu’à 5 semaines)
Starter Puppy : pour le sevrage optimal des chiots Bulldog (de 5 à 8 semaines,
période de fragilité liée au “trou immunitaire”).
I 22

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CHAQUE ÉTAPE DE LA VIE DU BULLDOG
À partir de
12
mois
PHASES ADULTE ET MATURE
BULLDOG 24
Aliment nutritionnel
Sur-Mesure
exclusivement formulé
pour le Bulldog 24.
© Yves Lanceau
Minimise la quantité
de résidus non
digérés pour limiter
les fermentations
intestinales.
Forme et texture
étudiées pour
faciliter la
préhension et inciter
le chien à croquer.
Renforce
l’efficacité de la
barrière cutanée.
I 23

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L’histoire du Bulldog…
De l’arène de combat au macadam des villes
À l’origine, le Bulldog était un chien spécialisé dans le combat contre les taureaux (bull-baiting). Il
devait attraper le taureau par le nez et ne plus le lâcher. Le premier exemple de bull-baiting décrit
en Angleterre remonte au XII e siècle, dans la ville de Stamford, où des taureaux furent poursuivis à
travers la ville par les chiens des bouchers.
Les bases de sa sélection morphologique remontent à cette époque : un nez court et large pour lui
permettre de respirer sans lâcher sa prise, des plis autour du cou pour protéger les organes vitaux,
des membres courts et solides pour lui donner de la stabilité en restant hors d’attaque des cornes.
Le “bull-baiting” sera tellement prisé que chaque ville anglaise aura son “bull-ring”, sorte d’arène
pour les combats. Cependant, au fil des siècles, les voix qui s’élevaient contre la cruauté de ces
combats finiront par se faire entendre et en 1835, le Parlement interdit les combats entre animaux.
Même s'ils continuèrent illégalement, la disparition progressive de ces combats faillit entraîner
l'éradication du Bulldog.
Heureusement, certains cynophiles anglais n’étaient pas prêts à laisser se perdre leur molosse
national et ses nombreuses qualités. Les éleveurs ont favorisé la relance de la race en sélectionnant
les chiens sur leur bon caractère tout en accentuant encore sa musculature. Certaines races furent
croisées avec le Bulldog et donnèrent le Bullmastiff ou le Bull-terrier.
Le Bulldog est à l’origine de la cynophilie moderne puisque son standard a été le premier à être
rédigé en 1876, à l’initiative du Bulldog Club créé en mars 1875.
En moins d’un siècle de travail, le Bulldog est devenu un vrai agneau tant il est doux et gentil, même
s’il a gardé son aspect bourru et sa musculature de sportif.
I24

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Sa stabilité de caractère, sa sociabilité et son attachement au maître sont ses traits de caractère
marquants. Très affectueux, il aime sans compter tous les membres de la famille et plus particulièrement
les enfants vers lesquels il est naturellement attiré. C’est un vrai tendre, même s’il peut encore
faire peur aux passants avec son air renfrogné.
Le Bulldog a un aspect d’aspect dissuasif pour les intrus, il a un bon instinct de gardien, mais ce
n'est pas un vrai un chien de garde. Cependant, il est très vigilant à tout ce qui l'entoure et dominant
à l'égard de ses congénères, même sur leur territoire. Son caractère est bien trempé et il est
franchement têtu. S’il estime avoir été injustement puni, il est capable de bouder plusieurs jours
d’affilée. Aussi, faut-il très rapidement éduquer le chiot afin qu’il comprenne la signification du
“non” le plus tôt possible. Une éducation et un maximum d’expériences et de rencontres permettront
d’atténuer d’éventuels conflits.
Actuellement, le Bulldog est de plus en plus à la mode et la progression des naissances est exponentielle.
L’explosion des demandes ces dernières années a suscité de nombreuses vocations et a
multiplié par deux le nombre des naissances en cinq ans.
© Yves Lanceau
I 25

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Le Bulldog du bout des pattes...
(d’après le standard FCI N° 149, actualisé en 2004
Groupe : Molossoïdes de type Dogue (Groupe II - Section 2.1)
Aspect général
Chien à poil lisse, trapu, plutôt près de terre,
large, puissant, compact. Aucun caractère ne
doit être accusé par rapport aux autres au point
de détruire l’harmonie générale ou de donner
au chien une apparence difforme ou de gêner
le mouvement. Donne une impression de détermination
et de force. La correction des allures
est de la plus extrême importance.
Tête et crâne
Tête assez forte par rapport à la taille du chien:
le périmètre du crâne (pris devant les oreilles)
doit égaler approximativement la hauteur au
garrot. Le front n’est pas proéminent et ne surplombe
pas la face. Du stop, un sillon à la fois
large et profond s'étend jusqu'au milieu du
crâne. La peau du front et de la tête est finement
ridée.
La face est courte, le museau large, tronqué et
incliné vers le haut. La détresse respiratoire est
un défaut éliminatoire.
Les narines sont grandes, larges, ouvertes, et
présentent entre elles une ligne droite verticale,
bien définie. Le museau est court, large, retroussé
et très épais de la commissure de l’œil à la
commissure des lèvres. Le bourrelet derrière la
truffe ne doit pas nuire au profil incliné de la
face (“layback”).
Les mâchoires sont larges, massives et carrées.
La mâchoire inférieure avance devant la
mâchoire supérieure et se courbe vers le haut.
Les babines sont épaisses, larges, pendantes,
couvrant complètement la mâchoire inférieure
sur les côtés.
Les yeux ronds, de couleur très sombre, sont
situés bas, bien éloignés des oreilles, sur une
même ligne droite que le stop, perpendiculaire
au sillon frontal. Absence de tare oculaire manifeste.
Les oreilles sont petites et minces, très écartées,
placées aussi haut et aussi loin des yeux que
possible. L’oreille en rose est correcte c’est-àdire
qu’elle se replie vers l’intérieur dans sa
partie postérieure, le bord antéro-supérieur se
recourbant vers l’extérieur et vers l’arrière,
découvrant en partie l’intérieur du conduit
externe de l’oreille.
Cou
Épais, puissant et fort à l’attache. Il est convexe
dans son profil supérieur et présente beaucoup
de peau lâche, épaisse et ridée dans la région
de la gorge formant un fanon de chaque côté.
Corps
Le corps est court, bien soudé sans tendance à
être obèse, large aux épaules et relativement
plus étroit au niveau du rein.
I 26

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... au bout de la truffe
Le dos offre une légère déclivité juste derrière le
garrot. La colonne vertébrale remonte ensuite
jusqu’au rein dont le sommet est plus haut que
le garrot. Le dos s'incurve à nouveau jusqu’à la
queue en formant une arcure (dos de carpe),
trait distinctif de la race. Côtes bien cerclées vers
l’arrière du thorax. Le ventre est rentré.
La poitrine est vaste et ronde, de diamètre
important, très haute du sommet de l’épaule à
la région sternale. Elle est bien descendue entre
les membres antérieurs.
L’arrière-main est haute et forte mais un peu
plus légère en comparaison de l'avant main
bâtie en force.
Queue
Attachée bas, la queue part en saillie, puis s’incline
vers le bas. Elle est ronde, lisse et dépourvue
de frange ou de poils rudes. De longueur
modérée, épaisse à la base, elle s’amincit rapidement
en une fine pointe.
Hauteur :
Minimum
I 27
Maximum
31 cm (12 pouces) 36 cm (14 pouces)
Poids indicatif : 25 kg chez le mâle, 23 kg chez la femelle
Membres
Les membres antérieurs sont très forts et solides,
bien écartés, épais, musclés et droits. Ils présentent
un contour plutôt incurvé mais les os sont
droits. Les membres antérieurs sont courts par
rapport aux postérieurs mais pas au point de
faire paraître le dos long ou de nuire à l’activité
du chien.
Les épaules sont larges, obliques, très puissantes
et musclées. Les coudes sont bas et bien détachés
des côtes. Les pieds antérieurs sont tournés
très légèrement vers l’extérieur.
Les membres postérieurs sont forts et musclés,
proportionnellement plus longs que les antérieurs
afin de relever le rein. Les jarrets sont
légèrement coudés, bien descendus. Les
membres sont courts et droits dans leur partie
inférieure. Les grassets sont ronds et légèrement
écartés du corps. Les jarrets sont ainsi rapprochés
et les pieds tournés vers l’extérieur.
Poil et couleur
De texture fine et lisse, il n’est dur que parce
qu'il est court et serré (ce n’est pas un poil “fil
de fer”).
Robe unicolore ou “suie” (c’est-à-dire unicolore
avec le masque ou le museau noir). Il n’y a que
des couleurs uniformes (qui doivent être
brillantes et pures), à savoir : rouge dans ses
différents tons, fauve, fauve pâle, etc., bringé,
blanc et robe panachée (combinaison de blanc
avec l’une quelconque des couleurs précédentes).
Les couleurs foie, noir, noir et feu sont
absolument à écarter.

BULLDOG-FR V2 21/04/05 11:56 Page 28
Références
Protéger son cœur et ses articulations
1. Fabries L - Arythmies et prédispositions raciales chez le chien. Comptes-rendus
congrès AFVAC-CNVSPA ; Paris 2002: 62-63.
2. Flournoy WS, Wohl JS, Macintire DK - Heatstroke in dogs: pathophysiology
and predisposing factors. Comp Cont Educ 2003; 6: 410-418.
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in the dog. Vlaams Diergeneesk Tijdschr 1980; 49: 307-21.
4. Freeman LM, Brown DJ, Rush JE - Assessment of degree of oxidative stress
and antioxidant concentrations in dogs with idiopathic dilated cardiomyopathy.
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hyperactivity during non-rapid eye movement sleep in English bulldogs. Am
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the BSAVA congress 2001; Birmingham, UK: 261-263.
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breathing. Sleep 1996; 19(8): 626-31.
8. Urquiaga I, Leighton F - Symposium: “Biology and Pathology of Free
Radicals: Plant and Wine Polyphenol Antioxidants”, Santiago Chile, 1999.
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breathing in the English Bulldog. Sleep 2001; 24(2):155-60.
10. Veterinary Medical Data Base Publishing Award - 1248 Lynn Hall,
Purdue University; West Lafayette, IN 47907, time period: Jan 01, 1981
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Faciliter la digestion pour limiter les fermentations
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I 28

BULLDOG-FR V2 21/04/05 11:56 Page 29
Une croquette adaptée aux mâchoires et à la dentition du Bulldog
20. Elwood JM, Colqhhoun TA - Observations on the prevention of cleft palate
in dogs by folic acid and potential relevance to humans. New Zeal Vet J
1997; 45: 254-256.
21. Sowinski J, Petrone DM, Battista G et al - Clinical comparison of two tartar
control dentifrices: a twelve-week study. J Clin Dent 1998; 9(4):101-
104.
Aider la peau à se défendre contre les agressions extérieures
22. Byrne K Campbell KL, Davis C et al - The effects of dietary n-3 vs n-6 fatty
acids on ex-vivo LTB4 generation by canine neutrophils. Vet Dermatology
2000; 11: 123-131.
23. Harvey RG, Mc Keever PJ - Manuel de dermatologie canine et féline,
2000. Masson Ed: 20-27.
24. Inman AO, Olivry T, Dunston SM et al - Electron microscopy of stratum
corneum intercellular lipids in normal and atopic dogs. Vet Pathol 2001;
38: 720-723.
25. Prélaud P - Cas cliniques de dermatites allergiques. Réunion GTV 56, 31p,
3 mai 1999.
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6th Edition, 2001, Saunders.
27. Watson AL, Baker CD, Bailey J et al (a) - Dietary constituents can improve
canine epidermal barrier function in vitro. Waltham International
Symposium, Oct 2003; Bangkok, Thailand: 11.
28. Watson AL, Baker CD, Bailey J et al (b) - Dietary constituents can increase
epidermal lipid synthesis by canine keratinocytes in vitro. Waltham
International Symposium, Oct 2003; Bangkok, Thailand: 10.
29. Willemse T - Maladies cutanées allergiques chez le chien. Congrès Mondial
WSAVA-FECAVA 2000; Amsterdam, NL: 84-8
I 29

BULLDOG-FR V2 21/04/05 11:56 Page 30
Glossaire scientifique
Acide aminé : molécule contenant de l’azote, élément de base des protéines. Il existe 22 acides aminés
dont 10 sont indispensables car ils doivent être présents dans l’alimentation du chien.
Acides gras oméga 3 : acides gras qui possèdent un pouvoir anti-inflammatoire utilisé en dermatologie. Les plus intéressants
sont les acides gras à longue chaîne (EPA/DHA), abondants dans les huiles de poisson.
Acides gras oméga 6 : acides gras insaturés indispensables au renouvellement des membranes cellulaires ; exemples :
acide linoléique (abondant dans les huiles végétales).
Atopie : tendance du système immunitaire à réagir de manière excessive à la présence d’allergènes,
comme les acariens de la poussière de maison et les pollens.
Brachycéphale : éthymologiquement “chien à tête courte”. Les chiens brachycéphales (Boxer, Pékinois, Shih Tzu..)
présentent une face écrasée avec un museau très aplati lorsqu’on regarde le profil. Ce caractère
s’accompagne d’un raccourcissement des voies respiratoires supérieures, d’où une respiration
souvent bruyante.
Céramides : lipides cutanés nécessaires à l’intégrité de la couche supérieure de l’épiderme.
Chondrodystrophie : affection héréditaire (fixée chez le Teckel, Basset Hound, Bulldog…) qui provoque des déformations
et des raccourcissements des os des membres.
Collapsus trachéal : affaissement des anneaux cartilagineux de la trachée.
Côlon : partie centrale du gros intestin : entre le caecum et le rectum. C’est la partie de l’intestin la plus
riche en bactéries : il contient 10 10 à10 11 bactéries/g contre 10 5 à 10 9 /g dans l’intestin grêle.
Flavonoïdes : famille majeure parmi les polyphénols que l’on trouve en abondance dans les plantes. Catéchine,
épicatéchine (…) sont des molécules flavonoïdes particulièrement actives que l’on retrouve dans
le thé vert et le raisin.
Gluten de blé : partie protéique du grain de blé. Il tire son nom du fait que les protéines du blé contiennent
près de 40 % de glutamine, acide aminé jouant un rôle important dans le maintien de l’intégrité
digestive. Le gluten de blé contient très peu de fibres alimentaires et possède une excellente
digestibilité.
Maladie parodontale : attaque des tissus de soutien de la dent par les bactéries de la plaque dentaire.
Prognathisme : modification de la longueur respective des mâchoires. Lorsque le maxillaire supérieur est en retrait
par rapport à la mandibule, on parle de prognathisme inférieur ou de chien “grignard”.
Taurine : acide aminé soufré, composant majeur des cellules immunitaires, concentré au niveau de la rétine
et du coeur. Possède également un pouvoir antioxydant.
I30

BULLDOG-FR V2 21/04/05 11:56 Page 31
Historique de quelques
innovations-clés de Royal Canin
Un engagement historique à mieux connaître et respecter les besoins des chiens
de petite, moyenne et grande tailles.
1980
Lancement de l’AGR, premier aliment spécifique
pour les chiots de grande race, et de la
première gamme “cynotechnique” destinée
aux éleveurs.
1990
Lancement des premiers aliments haute nutrition
RCCI pour chiens, aliments vendus en circuits
spécialisés dont PR27 – spécial petites
races.
1997
Lancement de RCCI SIZE, premier programme
alimentaire au monde pour chiens tenant
compte de l’âge, de l’activité, et surtout du
rapport taille/poids des différentes races
canines.
1999
Lancement du premier aliment de sevrage
STARTER destiné aux éleveurs.
2000
Lancement de SIZE NUTRITION, 3 programmes
nutritionnels adaptés aux besoins et
caractéristiques physiologiques des chiens de
petite, moyenne et grande taille.
2001
Lancement de GIANT, le premier programme
nutritionnel spécialement conçu pour les
chiens de taille géante (> 45 kg).
2002
Lancement du premier programme qui aide à
renforcer les défenses naturelles des chiens à
chaque étape de leur vie (MEDIUM IMMUNI-
TY PROGRAM).
Royal Canin innove en mettant au point un
aliment Sur-Mesure pour le Yorkshire Terrier :
MINI YORKSHIRE 28.
2003
La précision nutritionnelle au service du Berger
Allemand, emblème de la Marque depuis le
premier jour (GERMAN SHEPHERD 24), et du
Labrador (LABRADOR RETRIEVER 30).
2004
SIZE HEALTH NUTRITION propose des clés
nutritionnelles inédites pour la croissance des
chiots de grandes races et de races géantes,
grâce aux aliments Maxi Baby Dog et Giant
Baby Dog.
Lancement de deux aliments Sur-Mesure
dédiés aux races Caniche et Teckel : POODLE
30 et DACHSHUND 28.
Lancement de deux aliments Sur-
Mesure dédiés aux races Boxer et
Bulldog : BOXER 26 et .
I 31
Brochure éditée par
Aniwa Publishing
pour le compte de Royal Canin.
Réalisation : Diffomédia Paris.
Imprimé en UE.
© Royal Canin 07/2004
Direction artistique :
Élise Langellier, Guy Rolland
© Illustrations :
Diffomédia/Élise Langellier,
Mickaël Masure, Alizon Rafani
Coordination éditoriale :
Céline Davaze, Valérie de Leval
Photo couverture : Yves Lanceau

BULLDOG-FR V2 21/04/05 11:56 Page 32
CONNAISSANCE ET RESPECT
Groupe Royal Canin
650, avenue de la Petite Camargue
BP 4 – 30470 Aimargues - France
Tél. : 33 (0)4 66 73 03 00
www.royalcanin.fr
www.royalcanin.be