Hiver 2010 - CSSS de Bordeaux-Cartierville - Saint-Laurent

L’interface ⏐ Page 1
L’interface
Bulletin d’information du CSSS de Bordeaux-Cartierville–Saint-Laurent
Volume 5, numéro 1 • Hiver 2010
Un
troisième
groupe de
médecine
de famille
voit le jour!
csssbordeauxcartiervillesaintlaurent.ca

L’interface
Volume 5, numéro 1
Éditrice
Louise Mercier
Sommaire
3 Un troisième GMF voit le jour
4 Qu’en pense le DG
Rédactrice en chef
Denise Gagnon
Collaborateurs
Alex Battaglini
François Beauvais
Pierrette Bertrand
Danièle Brassard
Léola Danylo
Philippe Déry
France Desroches
Louise De Villers
Danielle Dubois
Denise Gagnon
Normand Gagnon
Frédéric Gilbert
Karine Girard
Michèle Lachance
Julie Langevin
Julie Paquette
Martin St-Amour
Philippe Trudeau
Révision
Philippe Déry
Photographie
Robert Julien
Graphisme
Patricia Décarie
Publié par le CSSS de
Bordeaux-Cartierville–Saint-Laurent
555, boulevard Gouin Ouest
514 331-3025, poste 1004
Commentaires :
denise_gagnon@ssss.gouv.qc.ca
ISSN : 1718-3324
5 L’agrément
6 Les bourses Marie-Anne-Lavallée
8 Droits au but
9 Défi : J’arrête - J’y gagne
9 Les projets de construction et
d’aménagement
10 OACIS
11 TransMissions
15 Projets qualité
15 AQESSS, audiences publiques sur le projet de
loi No. 67
16 Une journée dans la vie de…
18 Bilan de la pandémie de grippe A(H1N1)
20 Un coup d’œil chez nos partenaires
22 Nouveaux cadres
22 À votre agenda
23 Remerciements de la part des familles et
proches

L’interface ⏐ Page 3
Dr Dominique Pilon, médecin responsable du GMF-UMF, Christine St-Pierre, Ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Geneviève Hotte, présidente du conseil
d’administration, Dre Louise Ayotte, directrice des affaires médicales et universitaires de l’Agence de la santé et des services sociaux de Montréal, Daniel Corbeil, directeur général
Un troisième GMF
voit le jour
Par Denise Gagnon, conseillère aux communications
Le 11 janvier dernier nous avons eu le plaisir d’accueillir
la ministre de la Culture, des Communications et de
la Condition féminine, M me Christine St-Pierre, qui
est venue annoncer officiellement l’accréditation
de l’Unité de médecine familiale (UMF) du CLSC de
Bordeaux-Cartierville, à titre de groupe de médecine
de famille (GMF). En présence de près de 50 invités, la
ministre a rappelé l’intérêt de la formule des GMF, à
savoir une organisation clinique fondée sur la pratique
de groupe et l’interdisciplinarité. On mise en particulier
sur la collaboration professionnelle entre les infirmières
et les médecins de famille. Cette approche favorise la
continuité des soins, notamment au profit des malades
chroniques. Treize médecins sont membres de ce
nouveau groupe de médecine de famille. Rappelons
que les personnes inscrites auprès d’un médecin du
nouveau GMF auront droit à une gamme complète de
services de première ligne : consultations médicales
sur rendez-vous et sans rendez-vous, réponse adaptée
aux personnes dont l’état de santé, tel qu’évalué par
leur médecin, peut requérir des modalités particulières
d’accès aux services. Cette réponse est assurée 7 jours
par semaine par une garde médicale du GMF, avec la
collaboration d’Info-santé.
La consolidation des services médicaux de première
ligne est une priorité pour le gouvernement et par
conséquent pour notre établissement. La présidente
du conseil d’administration a d’ailleurs rappelé lors
de son allocution que : « dès la création du CSSS en
2004, le conseil d’administration a adopté six grandes
priorités dont l’une d’entre elles était le renforcement
des services médicaux de première ligne… ». Alors,
grâce à l’équipe de l’UMF du CLSC de Bordeaux-
Cartierville, un autre grand pas est franchi vers l’atteinte
de cet objectif. Il s’agit en effet du troisième GMF sur
notre territoire de services.
Le Québec compte déjà plus de 200 groupes de
médecine de famille. « C’est exactement ce genre
d’initiative qui permet d’améliorer l’accessibilité aux
soins de santé pour le citoyen », a conclu la Ministre

L’interface ⏐ Page 4
Qu’en pense
le DG
Un troisième groupe de
médecine de famille (GMF)
sur le territoire
Daniel Corbeil, directeur général
En entrevue avec Denise Gagnon, conseillère en communication, le directeur général
commente la venue d’un troisième groupe de médecine de famille (GMF) sur le territoire.
Quels sont les avantages liés à l’accréditation
d’un troisième GMF pour la population de notre
territoire
Cela signifie une plus grande prise en charge et une
meilleure continuité de services pour la clientèle,
notamment la clientèle vulnérable. En effet, en ce qui
concerne l’UMF-GMF du CLSC de Bordeaux-Cartierville,
près de deux infirmières seront ajoutées, ce qui permet
de dégager les médecins en favorisant une plus grande
collaboration interprofessionnelle. Celles-ci pourront
par exemple œuvrer sur des éléments de prévention
ou auprès des malades chroniques pour les personnes
inscrites. En résumé, cela se traduira par un peu plus
de services pour les patients inscrits, un peu plus de
clientèle desservie et un peu plus de prise en charge
des clientèles vulnérables.
Est-que que le fait de devenir GMF se traduira
par l’ajout de médecins et ainsi facilitera l’accès
à un médecin de famille pour la population du
territoire
Non, cela ne se traduit pas nécessairement par
l’ajout de ressource médicales, mais précisons que ce
nouveau concept de services peut avoir un pouvoir
d’attraction, et ce, même du point de vue médical.
Mais en ce qui concerne l’UMF-GMF du CLSC de
Bordeaux-Cartierville, pour l’instant l’équipe médicale
continue d’être composée de treize médecins qui, en
plus de continuer leur mandat à titre de médecins
enseignants, ajoutent la responsabilité de GMF : cela
implique qu’une fois la clientèle enregistrée, celle-ci
aura un médecin de famille attitré, ce qui n’est pas
nécessairement le cas actuellement. Par ailleurs, le fait
que les plages horaires seront augmentées en soirée
la semaine accroîtra l’accès aux services. Il ne faut pas
oublier également que l’UMF du CLSC de Bordeaux-
Cartierville est toujours en partenariat avec la clinique
médicale de Salaberry pour desservir la clientèle en
sans-rendez-vous les fins de semaine surtout. Une
fiche de référence est remplie et cela assure ainsi une
meilleure liaison.
Est-ce plus avantageux pour notre CSSS que ce
troisième GMF accrédité soit l’une des installations
de notre établissement
Dans un sens je dirais que oui. Par sa responsabilité
populationnelle, le CSSS est appelé à tisser des liens
avec tous les partenaires médicaux du territoire.
Alors, le fait d’avoir déjà au départ une meilleure
connaissance de l’équipe en place facilitera très
certainement la collaboration essentielle à la continuité
et l’accessibilité des services médicaux de première
ligne pour la clientèle de notre territoire. L’autre
aspect intéressant, qui n’est pas à dédaigner, est le
fait qu’étant une unité de médecine familiale doublée
d’une nouvelle mission de GMF, cela aura facilité
l’acceptation par l’Agence régionale de projets de
rénovation de locaux dans les espaces disponibles au
Centre d‘hébergement Saint-Joseph-de-la-Providence.
D’un projet à l’autre, que ce soit les services courants,
les bureaux médicaux, le service de prélèvements, les
archives, etc., cela aura totalisé 2,5 M $ d’améliorations
aux lieux physiques pour accueillir la clientèle. Ce
que nous n’aurions pas eu aussi facilement, compte
tenu qu’il faut toujours argumenter pour obtenir du
financement additionnel, peu importe la qualité des
projets.
En résumé, il faut comprendre que tout ajout de
services médicaux de première ligne, qu’ils soient à
l’intérieur de notre établissement ou ailleurs sur le
territoire, contribue à supporter le CSSS dans sa mission
d’améliorer la santé et le bien-être de sa population en
rendant accessible une gamme de services de qualité,
continus, intégrés et complémentaires. Mais il faut
retenir surtout que c’est le citoyen de notre territoire
qui en sort gagnant

L’interface ⏐ Page 5
L’agrément : le CSSS priorise la
mobilisation au travail, la qualité et la sécurité
des soins et services !
Par François Beauvais, directeur général adjoint et
Karine Girard, coordonnatrice de la démarche
d’agrément et des activités d’enseignement
Dans le cadre de notre démarche d’agrément, le
CSSS évalue ses pratiques par rapport aux normes
officielles de qualité et de sécurité reconnues pour
tous les établissements de santé et de services
sociaux. Afin de tracer un portrait juste et fiable de
la situation, le CSSS recueille donc actuellement
des renseignements sur la mobilisation au travail, la
qualité et la sécurité des soins et
services à l’aide des trois sondages
suivants.
La satisfaction de la
clientèle et des résidents
Au cours du mois de novembre
2009, on a procédé à
l’administration du sondage sur
la satisfaction de la clientèle en
CLSC et en hébergement. Pour ce
faire, un sondage téléphonique a
eu lieu auprès de 652 personnes
ayant utilisé les services de
première ligne, et ce, au cours des
six derniers mois. De plus, au sein
des cinq centres d’hébergement,
85 résidents, 236 proches et 530
membres du personnel ont donné
leur opinion sur la qualité des
services offerts dans chacun de ces milieux de vie.
Les informations recueillies permettront de mettre
de l’avant des propositions appropriées et concrètes
pour améliorer la qualité et la sécurité des soins
et services que nous offrons aux résidents et à la
clientèle du CSSS.
La mobilisation au travail
À la fin du mois de janvier 2010, tous les membres
du personnel, incluant le personnel cadre et les
médecins, ont été invités à compléter le sondage
sur le degré de mobilisation au sein de notre
établissement. Ce sondage traite notamment du
climat organisationnel, de la motivation au travail
et du fonctionnement des équipes de travail.
Ainsi, nous pourrons identifier les forces de notre
organisation et les pistes d’amélioration sur
lesquelles nous travaillerons! Tous les membres
de l’organisation seront mis à contribution afin
d’améliorer ces aspects de notre organisation.
La culture de sécurité
Le sondage sur la culture de
sécurité met notamment de l’avant
l’importance accordée à la gestion
de tout incident et accident qui a
nui ou qui pourrait nuire à la santé
de la clientèle, qu’il entraîne ou non
des conséquences pour celle-ci. Ce
sondage qui sera réalisé au cours
du mois de mars 2010 fournira de
précieux renseignements sur les
perceptions du personnel à l’égard
de la sécurité de la clientèle et des
résidents, ainsi qu’une indication
des points forts et des possibilités
d’amélioration.
Les informations recueillies par
ces trois sondages seront donc
prises en considération lors de la mise à jour des
plans d’action de chacune des directions du CSSS.
Enfin, sur la base de l’actualisation de ces plans
d’amélioration, les visiteurs d’Agrément Canada
décideront de la pertinence de nous octroyer un
statut d’agrément, un gage de qualité pour notre
clientèle et nos résidents, et ce, suite à leur visite du
12 au 17 septembre 2010.
Merci aux nombreuses personnes qui participent
activement à cette démarche. Nous diffuserons
et mettrons à profit les faits saillants de ces
sondages, qu’ils se traduisent en forces ou en pistes
d’amélioration pour notre organisation !

L’interface ⏐ Page 6
Sept nouveaux
récipiendaires d’une
bourse Marie-Anne-Lavallée
Par Julie Paquette, coordonnatrice des activités
de recherche et de transfert des connaissances
Les bourses Marie-Anne-Lavallée s’adressent au personnel du CSSS de Bordeaux-Cartierville–Saint-Laurent, ainsi qu’aux
étudiants qui poursuivent des études de 2 e et 3 e cycle universitaire en lien avec la mission et la programmation de
recherche de l’établissement. Cette année, 7 bourses ont été octroyées à des membres du personnel de l’établissement
afin de soutenir un projet d’études universitaires ou la réalisation d’activités de recherche.
L’accès à ce type de bourses est un privilège peu commun qui témoigne d’une volonté de soutenir le développement
des connaissances et des compétences au sein de notre CSSS. Ce programme de bourses contribue à l’amélioration des
services et des interventions dispensés à la clientèle. Il favorise également le développement la mission universitaire du
CSSS en offrant de nouvelles opportunités de recherche.
C’est en mémoire de leur fondatrice, Sœur Marie-Anne Lavallée, que la communauté les Oblates franciscaines de Saint-
Joseph a créé un fonds dédié pour soutenir un programme de bourses d’étude. La Fondation Gracia a maintenant le
privilège de gérer ce fonds. Depuis sa création, le programme de bourses Marie-Anne-Lavallée a octroyé 59 bourses,
dont 46 à des membres du personnel de notre établissement. L’ensemble de ces bourses totalise aujourd’hui une
somme de 183 000 $
Georges Fournier
Conseiller en santé publique (6-25 ans), Direction de santé publique et
développement des communautés
Bourse soutenant la réalisation d’un projet de recherche (2 000 $)
Présentation d’une communication scientifique à l’international des
résultats d’une recherche sur l’initiative « Un milieu ouvert sur ses écoles ».
* L’octroi de cette bourse est conditionnel à l’acception d’une proposition de communication
dans un colloque international.
Catherine Franzidis
Organisatrice communautaire, Direction de santé publique et
développement des communautés
Bourse pour des études de 2 e cycle en gestion (1 000 $)
Programme court en management public
École nationale d’administration publique

L’interface ⏐ Page 7
Sébastien Bergeron
Agent de gestion du personnel, Direction
des ressources humaines et du
développement organisationnel
Bourse pour des études de 2 e cycle en
gestion (1 000 $)
Diplôme d’études supérieures en gestion
et changement des organisations
Université Laval
Marie Lahaye
Conseillère en soins infirmiers, Direction
des soins infirmiers
Bourse pour des études de 2 e cycle à
demi-temps (1 000 $)
Diplôme d’études supérieures en
prévention et contrôle des infections
Université de Montréal
Joanie Pigeon
Infirmière clinicienne, Direction de la
prévention, des services généraux et
spécifiques
Bourse pour des études de 2 e cycle en
gestion (1 000 $)
Microprogramme en administration
des services infirmiers
Université de Montréal
Caroline Chantal
Infirmière, Direction des services aux
personnes en perte d’autonomie
Bourse pour des études de 1 er cycle à demitemps
(1 000 $)
Baccalauréat en sciences infirmières
Université du Québec en Outaouais
Une histoire
de cœur
En créant, il y a 10 ans,
un fonds dédié au
perfectionnement du
personnel de la santé à
l’Hôpital Saint-Joseph
de la Providence, les
Oblates Franciscaines de
Saint-Joseph répondaient
à un vœu de leur
fondatrice, Marie-Anne
Lavallée : « investir
pour un service de
qualité auprès des
malades ». Aujourd’hui
encore, elles sont fières
de poursuivre leur
mission en permettant
à la Fondation Gracia
d’offrir des bourses de
perfectionnement au
personnel du CSSS de
BordeauxCartierville–
Saint-Laurent et aux
étudiants universitaires
orientés vers des études
en lien avec la vocation
de l’établissement.
Diane Patenaude
Éducatrice spécialisée, Direction de
l’hébergement
Bourse pour des études de 1 er cycle à demitemps
(1 000 $)
Certificat d’intervention en déficience
intellectuelle
Université de Montréal

L’interface ⏐ Page 8
Chronique Droits
au but
« Le droit des usagers…
douze mois par année »
France Desroches, commissaire locale aux
plaintes et à la qualité des services
Récemment dans ces pages, nous faisions état du rôle
commun des comités de résidents, du comité des
usagers et de la commissaire locale aux plaintes et à
la qualité des services relativement à la promotion
des droits des usagers. À cet effet, au printemps 2009,
la pièce de théâtre « Les petits détours », création du
théâtre Parminou, avait été présentée aux résidents
des centres d’hébergement du CSSS de Bordeaux-
Cartierville–Saint-Laurent
Cette promotion des droits doit continuellement
être renouvelée et doit cibler l’ensemble des usagers
du CSSS, incluant les usagers des CLSC. Bien que nul
ne soit sensé ignorer la loi, très peu de gens ont lu la
« Loi sur les services de santé et les services sociaux »
ou se rappellent l’ensemble de leurs droits lors de la
prestation des soins et services.
C’est dans ce contexte qu’un calendrier pour l’année
2010, faisant la promotion des droits, a été produit et
distribué à tous les résidents des centres d’hébergement
et des ressources intermédiaires du CSSS. Un envoi a
été effectué aux usagers à domicile en collaboration
avec la direction concernée et une distribution sera
effectuée en janvier aux usagers des services courants
des CLSC. La conception graphique de ce calendrier a
été réalisée par « Le Zeste graphique ».
Le concept du calendrier est de présenter à chaque
mois un droit par une image graphique. Le résultat final
est visuellement très attrayant et les commentaires
reçus positifs. À la fin du calendrier, les usagers peuvent
retrouver la description des fonctions des comités des
résidents et des usagers tout comme le libellé de leurs
droits tels qu’indiqués dans la « Loi sur les services
de santé et les services sociaux ». Des résidents ont
exprimé leur satisfaction de recevoir un tel document.
Chaque droit peut s’appliquer différemment selon
le service, le lieu où le soin est dispensé. Nos
prochaines chroniques permettront d’approfondir plus
amplement la notion de chacun des droits énoncés
Voici DEUX EXEMPLES des droits représentés
Janvier
« Le résident
doit recevoir
des soins
sécuritaires
en tout
temps
et toute
occasion »
Mai
« Un usager a
le droit d’être
accompagné
de la personne
de son choix
quand il désire
obtenir des
services ou
porter plainte »
Bon début d’année 2010!

L’interface ⏐ Page 9
Défi J’arrête, j’y
gagne!
Par Louise de Villers, infirmière
en prévention, Centre
d’éducation pour la santé
Un soutien individuel
est disponible au
centre d’abandon du
tabagisme du CSSS .
Pour information ou
prendre un rendezvous,
composez le
numéro de téléphone
suivant :
514 331-2572 poste
4455
Les projets de construction
et d’aménagement
Par Normand Gagnon, adjoint à la Direction
des services techniques-immobilisations
PROJETS
SITE ÉTUDE PLANS ET DEVIS APPEL
D’OFFRES
TRAVAUX
FIN DES TRAVAUX
UMF ( aile A ) 1 er étage CLSC- BC Complété
UMF ( aile A ) 2 e étage CLSC- BC Complété
Accueil-archives ( aile C ) CLSC- BC mars 10
Prélèvements ( aile D ) CLSC- BC sept 10
Ajout ventil-clim, 1er et 2e étages UMF et réfection
de la toiture - aile A
CLSC- BC janvier 10
Ajout de portes dans les unités de vie STL-NDM-CART mars 10
Ajout de leviers sur rails NDM janvier 10
Remplacement de la signalisation intérieure Tous mars 10
Réaménagement de la salle no 3 CART mars 10
PROGRAMME DE MAINTIEN DES ACTIFS
Réfection d’ascenseurs NDM-CART février 10
Réfection maçonnerie, bloc G STL Complété
Réfection maçonnerie, façade aile A SJP Complété
Modification système d’alarme-incendie CART janvier 10
Réfection des finis intérieurs CART avril 10
Réfection de la salle de repos des employés CART février 10

L’interface ⏐ Page 10
OACIS... le projet d’implantation
du dossier clinique informatisé
Par Martin St-Amour, directeur des ressources informationnelles, en collaboration avec
Denise Gagnon, conseillère aux communications
D’ici quatre ans, tous
les établissements
de santé de Montréal
disposeront du logiciel
OACIS, qui a pour
principal objectif de
faciliter grandement
la gestion des soins
cliniques. OACIS est un
système d’information
Martin St-Amour, responsable du projet
qui permettra aux
intervenants autorisés d’accéder de façon rapide et
conviviale aux dossiers cliniques informatisés des
patients ou résidents. Ce système est déjà utilisé,
notamment au CHUM et au CUSM, depuis quelques
années. Le but de cette démarche est d’améliorer
considérablement la qualité et l’efficacité du travail des
intervenants. Rappelons que dans son plan stratégique
2009-2012, notre CSSS a identifié comme l’une de ses
priorités organisationnelles, l’amélioration de l’accès,
de la disponibilité et de la circulation de l’information
clientèle. Un tel projet facilitera grandement l’atteinte
de cet important objectif.
En bout de ligne il faut comprendre que c’est le patient
ou le résident qui en sort gagnant car ce logiciel, tout
en assurant une performance accrue, améliore la
qualité de la pratique et la sécurité des soins et services.
La Direction des ressources
informationnelles est à pied d’œuvre
M. Martin St-Amour, directeur des ressources
informationnelles, chapeaute cet important dossier. Il
faut comprendre qu’un projet tel qu’OACIS nécessite
toute une séquence d’étapes importantes avant son
déploiement final. Notre CSSS en est à l’étape d’analyse
des coûts financiers afférents et à mettre en place une
gouvernance locale. Parallèlement, l’équipe concentre
aussi ses efforts à la planification de deux autres étapes
essentielles, à savoir l’harmonisation des outils de
travail et la numérisation des dossiers.
Un dossier majeur pour notre organisation dont vous
serez informés au fur et à mesure de son évolution
Un outil efficace et sécuritaire
OACIS a été conçu pour garantir la sécurité des
renseignements personnels. Grâce à un accès
sécurisé à distance, les intervenants autorisés peuvent
aussi accéder à OACIS même de l’extérieur de
l’établissement. Avec ce logiciel, ils pourront visionner
à l’écran, pour chacun de leurs patients ou résidents,
une foule de renseignements issus de plusieurs
sources ou documents numérisés en provenance de
différents services qui seront définis ultérieurement.
Ces renseignements pertinents permettront de réduire
considérablement le risque d’erreurs ou de répétitions
inutiles. Il va de soi qu’une formation sera donnée en
temps et lieu aux utilisateurs.

Nouvelles des activités de recherche et d’enseignement du CSSS
de Bordeaux-Cartierville–Saint-Laurent, centre affilié universitaire
Volume 7, numéro 1 • Hiver 2010
Notre mission universitaire, une valeur ajoutée et de multiples retombées !
La désignation de centre affilié universitaire octroyée au CSSS de Bordeaux-Cartieville–Saint-Laurent l’engage à assurer l’intégration
d’activités d’enseignement et de recherche dans sa mission première de soins et de services. Ce statut favorise également l’atteinte
de standards élevés de qualité et d’excellence des services dispensés. Comme en témoigne un vox-pop réalisé dans l’établissement,
cet engagement se traduit au quotidien par de multiples retombées.
La mission universitaire, que signifie-t-elle pour vous
Geneviève Hotte, présidente du conseil d’administration
« Notre désignation de centre affilié universitaire est une
distinction de prestige, reconnue après des efforts concertés et
développée au fil des années par de solides partenariats avec des
chercheurs et le milieu universitaire. C’est une entrée privilégiée
pour le transfert et l’application des résultats des recherches dans
nos pratiques et c’est une ouverture à accueillir des stagiaires qui
seront la main d’œuvre de demain. »
Lucie Godin, auxiliaire aux services de santé et sociaux, Direction des
services aux personnes en perte d’autonomie
« Les activités d’enseignement favorisent l’acquisition d’habiletés
professionnelles afin que les étudiants deviennent de bons
auxiliaires (ASSS). Ces activités facilitent la formation selon les
exigences et à l’image de notre CSSS, en plus d’assurer une relève
au sein de notre équipe. »
Anne-Marie Gagné, chef d’administration de programmes (services
spécifiques aux jeunes), Direction de la prévention, des services généraux
et spécifiques
« La réalisation de projets de recherche permet d’obtenir des
informations plus précises concernant certaines problématiques
rencontrées auprès de notre clientèle ou sur le fonctionnement
et les perceptions de nos pratiques professionnelles. Cette
collaboration apporte aussi un soutien très concret à l’intervention,
comme par exemple, le développement d’outils, qui nous permet
d’être plus efficaces. »
Jean-Pierre Chartier, infirmier clinicien, Direction des services aux
personnes en perte d’autonomie et président du conseil des infirmières et
infirmiers du CSSS
« L’accompagnement de stagiaires constitue une belle opportunité
de mettre à jour et de maintenir mes propres compétences
professionnelles. Les expériences vécues avec les étudiants
permettent des échanges constructifs avec les futures générations
de praticiens. J’ai à cœur de favoriser le recrutement et le
développement d’une main-d’œuvre qualifiée. »
Hélène Matteau, ergothérapeute, Direction des services aux
personnes en perte d’autonomie
« Les activités de transfert des connaissances, comme les
conférences-midi, me permettent d’aborder plus facilement la réalité
complexe et souvent difficile du travail de terrain. Les mots et les
concepts des chercheurs m’aident à mieux qualifier les phénomènes
que je rencontre au quotidien et me proposent aussi parfois sur des
pistes de solution. J’aime beaucoup ce temps d’arrêt et de réflexion,
à côté de l’agitation de notre travail quotidien. »
Claire Lemieux, travailleuse sociale, Direction de la prévention, des
services généraux et spécifiques
« Les activités d’enseignement me permettent de répondre à ma
préoccupation de former une relève solide en travail social. Elles
m’apportent une diversité d’interactions professionnelles avec des
jeunes et des collègues. Mon engagement auprès des stagiaires
me stimule, m’amène à me questionner sur ma pratique et à me
renouveler. »
Isabelle Gervais, ergothérapeute, Direction de l’hébergement
« Les stages en ergothérapie me poussent à aller plus loin dans mes
réflexions sur mon rôle d’ergothérapeute et à réviser constamment
mes acquis. Je réalise par ces expériences que j’ai fait du chemin
professionnellement et que j’aime toujours mon travail ainsi que la
clientèle que je sers. »
Daniel Corbeil, directeur général
« Pour un centre de santé et de services sociaux comme le nôtre,
une mission universitaire, c’est clairement une valeur ajoutée. C’est
un moyen de participer à la formation de la relève de demain,
de contribuer concrètement à la production de connaissances
scientifiques dans le domaine social et de stimuler une réflexion
continue afin d’améliorer la qualité des pratiques et des services. »

Notre programmation de
recherche 2009-2012
Par Julie Paquette, coordonnatrice des activités
de recherche et de transfert des connaissances
Lors du dernier processus de renouvellement de sa
désignation de centre affilié universitaire, le CSSS de
Bordeaux-Cartierville–Saint-Laurent s’est doté d’une toute
nouvelle programmation de recherche.
Cette nouvelle programmation définit à la fois les
objets d’étude et les grandes orientations du centre de
recherche du CSSS. Elle a été élaborée à l’aide d’une série
de forums d’échange. Rassemblant des intervenants,
des gestionnaires et des chercheurs du CSSS, ces forums
ont permis d’identifier des questions de recherche
directement en lien avec des enjeux et des défis relevant
de la prestation des services.
La problématique centrale de cette programmation est
l’articulation locale de diverses sources de soutien. Celle-ci
se décline en trois axes de recherche.
Le développement de cette
nouvelle programmation
a été orchestré par
Marie-Claire Laurendeau
(Ph.D., sociologie, INSPQ)
qui a assumé de façon
remarquable la direction
scientifique du centre de
recherche du CSSS de 2006
à 2009. Cette dernière
vient tout juste de passer
le flambeau à Deena White
(Ph.D., sociologie, UdeM) que
nous accueillons avec grand
enthousiasme.
TransMissions • Volume 7 numéro 1 • Hiver 2010
Axe 1
Les pratiques de
solidarité familiale
Objectif : analyser des pratiques
de soutien au sein des
familles en regard des
caractéristiques
et des besoins
des familles,
Jean-Luc Bédard de
différents
moments de la vie et explorer
la rencontre de ces pratiques
avec les autres ressources
d’aide utilisées par les
Santé et
familles.
bien-être
Frédéric Gilbert
Familles
Qualité et amélioration des pratiques
CSSS
Axe 2
Les pratiques de
solidarité communautaire
Objectif : examiner
différentes initiatives
communautaires
jugées
favorables
sur le plan
de la santé
et du
bien-être – en particulier des
pratiques collaboratives – et
évaluer leurs retombées sur
les milieux de vie de même
que sur le bien-être des
familles.
Ressources du territoire
Angèle Bilodeau
Axe 3
Les pratiques de solidarité publique
Objectif : étudier le déploiement de pratiques de solidarité publique
assumées localement par les CSSS, c’est-à-dire la prestation de services
directs à la population, mais aussi leur coordination en collaboration avec
l’ensemble des acteurs interpellés (ex. : proches, ressources communautaires,
cliniques médicales, écoles, municipalités, etc.).

Pourquoi étudier les solidarités
Parce que l’on assiste à une transformation des
rapports entre famille, communauté et État
• Les familles sont de plus en plus sollicitées pour
soutenir leurs membres.
• De plus grandes attentes sont formulées à l’égard
des ressources communautaires pour contribuer
à la santé et au bien-être des individus.
• Le rôle de l’État se transforme, car ce dernier n’est
plus en mesure d’assumer seul les obligations
dont il s’était investi par le passé.
Car les CSSS doivent assumer une nouvelle
responsabilité populationnelle
• Amène les CSSS à travailler plus étroitement avec
leurs partenaires locaux.
• Exige de nouvelles formes de collaboration
(ex. : réseaux de services).
• Positionne les intervenants et les gestionnaires
des CSSS au carrefour des diverses sources
de soutien : ces derniers doivent dispenser
les services de santé et les services sociaux
en tenant compte des ressources disponibles
en provenance du réseau familial, du milieu
communautaire et des instances publiques.
Compte tenu des caractéristiques du territoire de
Bordeaux-Cartierville et Saint-Laurent
• La présence d’un nombre important et croissant
de jeunes enfants et de personnes âgées; des
groupes d’âge pour lesquels le soutien familial
ainsi que les ressources communautaires et
publiques sont les plus sollicités.
• La forte proportion d’immigrants: une population
confrontée aux nombreux défis de l’intégration,
dont le recours aux ressources communautaires
et publiques ainsi que la reconstruction d’un
réseau de soutien.
Une équipe de recherche bien garnie!
Cette nouvelle programmation de recherche est portée par une équipe composée de dix-sept chercheurs réguliers
et de huit praticiens-chercheurs. Une quinzaine de chercheurs collaborateurs (associés) et des professionnels de
recherche participent aussi activement aux travaux du centre.
Chercheurs réguliers
Praticiens-chercheurs *
Geneviève Audet
UdeM, CSSS BCSTL
Annie Bisaillon
CSSS BCSTL, UdeM
Alex Battaglini
Jean-Luc Bédard
Jean Bélanger
Angèle Bilodeau
Yves Couturier
Carl-Ardy Dubois
Annie Gauthier
Frédéric Gilbert
Marianne Kempeneers
Solène Lardoux
Marie-Claire Laurendeau
Suzanne Mongeau
Raynald Pineault
Mathieu Philibert
Georgia Vrakas
Deena White
CSSS BCSTL, UdeM
CSSS BCSTL, INRS-UCS
UQAM
DSP-MTL, UdeM
UdeS
UdeM
INRS-UCS
UQAM
UdeM
UdeM
INSPQ
UQAM
UdeM, DSP-MTL
INSPQ
INSPQ, CSSS BCSTL
UdeM
Daniel Corbeil
Serge Dumont
Jean-Philippe Ferland
Georges Fournier
Frédérick Gagnon
Valérie Michaud
Michel Tassé
CLIC
Conseil local des intervenants
communautaires de Bordeaux-
Cartierville
CSSS BCSTL
Centre de santé et de services
sociaux de Bordeaux-Cartierville–
Saint-Laurent
DSP-MTL
Direction de santé publique de
Montréal
INRS-UCS
Institut national de recherche
scientifique – Urbanisation, Culture
et Société
CSSS BCSTL
CSSS BCTSL, UdeM
CSSS BCTSL
CSSS BCTSL
CSSS BCSTL
CLIC
CSSS BCTSL, UdeM
* Titre accordé à des intervenants ou des gestionnaires qui s’impliquent de façon
soutenue dans le développement et la réalisation des activités du centre de recherche.
INSPQ
Institut national de santé publique
UdeM
Université de Montréal
UdeS
Université de Sherbrooke
UQAM
Université du Québec à Montréal
TransMissions • Volume 7 numéro 1 • Hiver 2010

Infirmières et infirmières auxiliaires en formation au Centre d’hébergement Saint-Joseph-de-la-Providence
L’enseignement dans notre CSSS :
plus qu’un stage !
Par Karine Girard, coordonnatrice de la démarche
d’agrément et des activités d’enseignement
TransMissions • Volume 7 numéro 1 • Hiver 2010
Chez nous l’enseignement est …
…ancré aux orientations stratégiques du
CSSS
La mission enseignement est ancrée aux orientations
stratégiques d’amélioration de la qualité des pratiques
professionnelles, de formation et d’attraction d’une
relève qualifiée. Ces responsabilités d’établissement
et d’équipe sont reconnues dans une politique des
activités d’enseignement présentant les principes
directeurs de reconnaissance de la mission
enseignement et d’intégration à la mission de services
du CSSS. Elle vise notamment à promouvoir la
contribution des équipes à la formation de stagiaires
de niveau universitaire, collégial et secondaire.
…structuré, soutenu et documenté
La Direction de la qualité et de la mission universitaire
gère l’ensemble des activités d’enseignement du CSSS.
La coordonnatrice des activités d’enseignement a
entre autres comme responsabilité de développer des
partenariats avec les établissements d’enseignement
ainsi qu’avec les directions du CSSS afin de
susciter une appropriation collective de la mission
enseignement. De plus, un comité consultatif des
activités d’enseignement, formé de représentants des
directions, participe notamment à toute consultation
en matière d’orientation, de politique, de cadre
de référence et de plan d’action liés aux activités
d’enseignement.
Un cadre de référence des activités d’enseignement a
d’ailleurs été élaboré afin de présenter le partage des
responsabilités ainsi que les modalités de gestion, de
soutien et de reconnaissance associées aux activités
d’enseignement. Parmi celles-ci, mentionnons la
démarche de planification annuelle des activités de
stage, la procédure d’accueil des stagiaires, l’accès
à des formations, à la supervision et le soutien dans
l’apprentissage du rôle de superviseur.
Dans une perspective de suivi de performance, une
base de données a été développée afin de documenter
les activités d’enseignement. Ainsi, on constate qu’à
chaque année, le CSSS accueille un nombre important
de stagiaires de plus de quarante domaines de
pratique du réseau de la santé et des services sociaux.
Ces activités sont réalisées en collaboration avec près
d’une quarantaine d’établissements d’enseignement.
Nb de stagiaires
2008-2009
Nb de jours en stage
Universitaire 135 3616
Collégial 219 2216
Secondaire (DEP) 508 5792
Total 862 11624
...intégré aux activités de recherche et de
transfert de connaissances
Les stagiaires participent
aux conférences organisées
par le CSSS et profitent des
services offerts dont l’accès à
un centre de documentation.
En plus de collaborer à
des projets de recherche
associés à l’enseignement,
on accueille des stagiaires
au sein de l’équipe de
recherche du CSSS. Enfin,
des bourses sont offertes
aux étudiants s’intéressant
à des thématiques liées à la
programmation de recherche
de l’établissement
www.csssbordeauxcartiervillesaintlaurent.ca
Collaborateurs
Alex Battaglini
Danielle Dubois
Frédérick Gilbert
Karine Girard
Julie Paquette
ISSN : 1708-8100 (imprimé)
ISSN : 1708-8178 (en ligne)
Publié par le CSSS de
Bordeaux-Cartierville–
Saint-Laurent
555, boulevard Gouin
Ouest
514 331-3025, poste 1004
Commentaires :
gbinette@ssss.gouv.qc.ca

L’interface ⏐ Page 15
Projets qualité
Léola Danylo, conseillère et répondante de la
pratique psychosociale
Léola Danylo
À chaque année les projets qualité continuent de susciter
un engouement auprès des employés. De nombreuses
raisons expliquent cela : la réalisation des projets suscite
un sentiment de fierté chez les personnes, ils donnent
l’occasion de s’impliquer, ils permettent l’innovation et
l’originalité, ils subventionnent des activités qui sinon ne
se concrétiseraient pas.
Pour l’année 2009-2010, 27 projets ont été acceptés. Et,
comme à chaque année, le choix est toujours difficile car
les projets répondent habituellement à au moins un des
critères. Depuis quelques années, nous privilégions un
comité de sélection des projets composé de personnes
provenant des diverses directions de l’établissement, qui
apportent chacune leurs expériences et leur connaissance
des différents milieux et permettent de faire des choix les
plus équitables possible.
La notion de qualité est très large et couvre différentes
facettes qui correspondent à différentes réalités. La
plupart des projets répondent à plus d’un critère. On
se rend compte que certains critères sont plus faciles à
mettre en valeur. Ainsi un projet rendant l’expérience du
bain plus agréable, l’aménagement d’une salle familiale
plus chaleureuse, l’organisation d’une salle d’entrevue
pour les jeunes plus accueillante répondent au critère de
satisfaction de la clientèle.
AQESSS
Audiences publiques
Le 12 janvier dernier, l’AQESSS (Association québécoise
d’établissements de santé et de services sociaux) a
présenté son mémoire concernant la création de l’Institut
national d’excellence en santé et en services sociaux
(INESSS). Notre directeur général, M. Daniel Corbeil faisait
partie de la délégation qui a défendu la position de
l’AQESSS lors de ces audiences publiques. Vous pouvez
consulter l’allocution de M me Lise Denis, directrice générale
de l’AQESSS, ainsi que le mémoire au www.aqesss.qc.ca
On peut parfois viser à l’amélioration des opérations.
La création d’un guide en cas de choc anaphylactique
ou l’accessibilité améliorée d’un lieu en sont de bons
exemples. L’utilisation optimale des ressources est
un autre critère que l’on peut exploiter. Par exemple,
centraliser et informatiser l’information pour la clientèle
en DI/TED favorisera une accessibilité plus grande de cette
information pour les travailleuses sociales. Il arrive que
des projets soient développés dans l’esprit d’améliorer
la qualité de vie au travail. Un soutien à un comité
milieu de vie ou l’amélioration d’une salle de repos en
constituent de bons exemples.
Par les projets qualité, c’est aussi possible de favoriser la
promotion et la prévention de la santé, le partenariat
ou l’implication dans la communauté. Faire participer
les usagers à la décoration d’une salle d’entrevue,
proposer une rencontre commémorative pour les
proches d’usagers des soins palliatifs ou développer
un guide d’alphabétisation avec des partenaires
communautaires nous donnent un autre aperçu de ce
qu’un projet qualité peut cibler.
Les projets qualité sont maintenant bien intégrés
dans notre quotidien. C’est une richesse que bien des
établissements nous envient. Soyons-en fiers !
Par Denise Gagnon, conseillère en communication

L’interface ⏐ Page 16
Une journée
dans la vie de…
Par
Julie Langevin, technicienne en communication et
Philippe Trudeau, chef des opérations alimentaires
Le rôle de la
technicienne en
diététique
Si l’on vous demandait
de nommer les acteurs
principaux que l’on
retrouve dans les
établissements de
santé, probablement
Philippe Trudeau
que les réponses les
plus populaires seraient,
médecins, infirmières et préposés aux bénéficiaires.
Plusieurs professions à travers les établissements de
santé sont moins connues, mais jouent un rôle tout
aussi important dans la qualité des soins offerts. C’est
le cas des techniciennes en diététique qui assurent
le respect des diètes des patients en plus de veiller
au bon déroulement des opérations dans le service
alimentaire.
Les techniciennes en diététique peuvent évoluer au
sein de deux services distincts soient : le département
de nutrition clinique et le service alimentaire. La
technicienne œuvrant en nutrition clinique a comme
tâches principales de rencontrer les résidents sur
les unités, apporter les corrections aux menus et
s’assurer que ces derniers ont une alimentation
M me Sophie Forest, technicienne en diététique et M me Agnès Dionne, résidente
complète tout en respectant leurs diètes. Pour sa
part, la technicienne en diététique travaillant dans
le service alimentaire occupe des fonctions bien
différentes. Elle s’assure de la qualité de la nourriture
en supervisant l’assemblage des plateaux, veille
au respect des normes d’hygiène et de salubrité et
gère le roulement des stocks par l’entremise de prise
d’inventaires.
Il arrive souvent que les gens confondent le service
de nutrition et le service alimentaire. Ils adressent
leurs commentaires ou leurs requêtes au mauvais
service. Un petit conseil, lorsque vous voulez faire
une plainte concernant la qualité ou encore le service
offert, adressez-vous au service alimentaire. Lorsque
cela concerne des changements au menu et des
changements de diètes, adressez-vous à la nutrition
clinique.
EXTRAIT D’UNE ENTREVUE AVEC SOPHIE FOREST
Pour Sophie Forest, technicienne en diététique au
service alimentaire du Centre d’hébergement de
Cartierville, une journée de travail est rapidement
bien remplie : « Au quotidien, je m’occupe des
inventaires et des commandes de nourriture, je
m’assure que le contenu des plateaux des résidents
respectent leur diète. Je vérifie également la texture,
la température des aliments et je veille à l’application
des normes d’hygiène. »
Ce qui motive Sophie
dans son travail
« J’aime le contact
avec les résidents. Ce
qui m’importe, c’est
de commander les
meilleurs produits, à
meilleur prix, pour
la satisfaction des
résidents. »
Sophie Forest

L’interface ⏐ Page 17
EXTRAIT D’UNE
ENTREVUE AVEC Estina
Laguerre
10 h 30. Estina Laguerre,
préposée au service
alimentaire du Centre
d’hébergement de
Cartierville, débute sa
journée de travail. Rôle
de soutien en cuisine,
ses tâches quotidiennes
consistent entre autres à
préparer des breuvages,
portions de desserts et
de fruits et participer au
montage des assiettes
qui seront livrées sur les
étages.
Une bonne partie de
son travail consiste
également à servir et
aider les résidents à la
salle à manger lors des
repas. « L’important, c’est
de prendre le temps pour
chacun, prendre le temps
de connaître les résidents »
rappelle Estina. Elle ajuste
son travail en fonction
de leurs goûts et leurs
besoins. Comme elle le dit
si bien « quand le résident
est satisfait de mon travail,
je suis contente! ».
Préposé au service alimentaire, un travail d’équipe!
En raison de sa taille, le service alimentaire est habituellement situé à l’écart des autres unités dans les
établissements. C’est peut-être pour cette raison que le travail des préposés au service alimentaire est peu connu.
Pourtant, leur travail est essentiel dans les services offerts aux résidents. Permettez-moi de vous faire connaître un
peu plus en quoi consiste le travail d’un préposé au service alimentaire.
Il y a beaucoup de tâches à effectuer dans un service alimentaire. Le portionnement des aliments, le nettoyage
de la vaisselle, le service à la salle à manger des résidents, le service cafétéria, le nettoyage des différentes aires de
travail et bien plus encore. Le défi principal est d’accomplir ces tâches dans un délai de temps précis et relativement
court. En effet, tout doit être fait et pensé en fonction des heures de courroie ou si vous préférez, les heures de
distribution des repas. Pour ce faire, le travail d’équipe ainsi que la coordination entre les différents postes doivent
être à point. Les préposés au service alimentaire doivent aussi se soumettre à des règles d’hygiènes strictes que
ce soit le port du filet à cheveux, le lavage des mains ou encore la manipulation des aliments. La minutie ainsi
que l’empathie envers les résidents sont des qualités très importantes pour la soixantaine de préposés au service
alimentaire travaillant chaque jour à travers les différents sites.
En résumé, le préposé au service alimentaire est une ressource très importante et a des responsabilités d’envergure
dans la qualité des soins offerts aux résidents

L’interface ⏐ Page 18
Bilan de la pandémie
de
Par Philippe Déry, agent d’information
Grippe
La deuxième vague de grippe pandémique est maintenant terminée au Québec.
Les scénarios les plus pessimistes ne se sont heureusement pas concrétisés ; la
vaccination rapide de millions de Québécois et la dangerosité moindre du virus ont
permis de limiter les dommages. Les établissements de santé et de services sociaux
ont néanmoins passé un automne et un début d’hiver particulièrement occupés.
Une deuxième vague qui monte, qui monte… avant de redescendre
La deuxième vague de grippe pandémique a officiellement débuté le 30 août
dernier. Plus de 1800 cas ont été déclarés à Montréal, dont 339 ont nécessité une
hospitalisation. 12 Montréalais sont décédés. Le pic de grippe a été atteint peu
après la première semaine de novembre, alors que de 80 à 90 nouveaux cas étaient
déclarés quotidiennement.
Pour éviter que les personnes infectées ne surchargent les urgences des hôpitaux
et risquent de contaminer les personnes présentes, des cliniques de grippe
ont été mises en place au mois de novembre. Ces SNT (site non traditionnel
de soins) revus et corrigés ont été mis en place dans des cliniques médicales,
qui réservaient une partie de leurs locaux à la clientèle infectée. Sur notre
territoire, c’est la clinique médicale Le Plein Ciel qui a rempli ce mandat. Plus de
1 300 personnes ont bénéficié de ses services.
70 000 fois merci!
En l’espace de six
semaines, le CSSS
de Bordeaux-
Cartierville–Saint-
Laurent a vacciné plus de
70 000 personnes. Cette
opération historique
s’est déroulée de façon
exemplaire, malgré de
nombreux défis, tels
que l’incertitude sur
la disponibilité des
doses, les changements
dans la séquence
de vaccination et la
pénurie de personnel.
Qu’à cela ne tienne,
des embauches ont été
effectuées en un temps
record, les intervenants
et gestionnaires ont
fourni temps et énergie
et les bénévoles,
disponibles et impliqués,
ont démontré, encore
une fois, qu’ils sont
des gens de cœur. Le
succès de l’opération est
attribuable à toutes ces
personnes.
Un événement
reconnaissance, tenu
le 3 février, est venu
souligner l’implication et
l’engagement de toutes
et tous.

L’interface ⏐ Page 19
Un virus différent
Le virus de la grippe A(H1N1), particulièrement
contagieux, s’est heureusement avéré moins
dangereux que le « virus type » sur lequel les
prédictions avaient été basées. Néanmoins, l’âge
moyen des personnes atteintes (25,4 ans), des
personnes hospitalisées (30 ans) ou admises aux soins
intensifs (45 ans), démontre que le virus attaquait des
personnes plus jeunes que ce qui est normalement
observé lors de la grippe saisonnière.
Une campagne de vaccination de masse
sans précédent
Le centre de vaccination pour la population, situé
au Centre des loisirs de Saint-Laurent, a vu plus
de 66 000 citoyens franchir ses portes en l’espace
de quelques semaines. La souplesse, l’implication
et la disponibilité
des intervenants, des
gestionnaires et des
nombreux bénévoles, ont
valu au CSSS de nombreux
commentaires élogieux.
Le sourire, la bonne
humeur et la politesse
des gens présents, ainsi
que l’efficacité de toute
l’opération, sont des aspects
qui ont particulièrement été
relevés. L’organisation de
cette opération a aussi été
grandement simplifiée par
la collaboration étroite de
l’arrondissement de Saint-
Laurent.
Le CSSS s’est également
assuré de diversifier ses
stratégies en se rendant
dans les cégeps pour
vacciner les élèves. La
vaccination massive des
élèves d’écoles primaires et secondaires, transportés
par autobus au centre de vaccination, a été rendue
possible grâce à une collaboration étroite entre le
CSSS et les commissions scolaires.
Les infirmières du programme de soutien à domicile
se sont quant à elles chargées de la vaccination des
personnes qui ne pouvaient se déplacer facilement,
comme les personnes hébergées dans des résidences
ou les usagers réguliers du soutien à domicile.
Les résidents des centres d’hébergement ont
également pu recevoir le vaccin. Le vaccin a par la
suite été inscrit à l’offre de vaccination des deux CLSC.
La vaccination en quelques chiffres
• 66 719 personnes vaccinées au centre de
vaccination pour la population
• 2 259 personnes vaccinées à domicile
• 880 résidents vaccinés en centre d’hébergement
• Plus de 70 000 doses administrées
Vaccination des travailleurs de la santé
En plus de planifier la campagne de vaccination pour
la population, le CSSS a également eu à planifier la
vaccination des travailleurs de la santé du territoire,
ainsi que de son propre personnel. C’est ainsi que les
employés de pharmacies, de cliniques dentaires ou de
cliniques médicales, les membres de communautés
religieuses et les employés d’Héma-Québec ont été
vaccinés par le CSSS.
À l’interne, un taux exceptionnel de vaccination de
79 % a été atteint auprès des employés, gestionnaires,
médecins, bénévoles et stagiaires du CSSS. C’est 25 %
de plus que le taux de vaccination habituel contre
l’influenza saisonnière
Source des données
Direction de santé publique de Montréal
Agence de la santé et des services sociaux de Montréal
Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec

L’interface ⏐ Page 20
Un coup d’œil chez nos
partenaires
Par Danièle Brassard, adjointe à la Direction des services aux personnes en
perte d’autonomie, en collaboration avec Philippe Déry, agent d’information
Les ressources intermédiaires : une
alternative entre le domicile et
l’hébergement
Le développement des ressources intermédiaires
au Québec remonte à une vingtaine d’années, alors
que le mouvement de désinstitutionalisation a
entraîné la création de nouveaux types de ressources
d’hébergement substituts. Ainsi, des ressources
intermédiaires ont été mises en place. Les divers
modèles implantés ont fait ressortir l’importance de
favoriser un milieu se rapprochant le plus possible du
domicile de la clientèle qui ne peut plus y demeurer.
Le CSSS de Bordeaux-Cartierville–Saint-Laurent a été
le premier établissement à Montréal à implanter une
ressource intermédiaire gérée par un programme de
soutien à domicile : il s’agit du Centre Notre-Dame-des-
Anges, inauguré en 2003.
communauté dans laquelle fait partie cette ressource.
Le fonctionnement de ce type de ressource exige donc
un partenariat étroit entre le CSSS et le promoteur, par
le biais de mécanismes de concertation encadrés dans
une entente contractuelle.
Un autre type de milieu de vie
Petit milieu de vie, la ressource intermédiaire vise à se
rapprocher le plus possible du mode de vie qu’avaient
les usagers à leur domicile. Ce gîte adapté aux besoins
des résidents permet de maintenir et d’améliorer leur
autonomie le plus longtemps possible.
Le soutien aux usagers dans leurs activités
quotidiennes, le respect de leur autonomie et de leur
unicité, ainsi que la participation de ces derniers et
de leurs proches dans les choix et décisions qui les
concernent, sont des principes fondamentaux qui
guident les actions du CSSS.
Critères d’admission
Ce programme s’adresse aux personnes âgées de plus
de 65 ans en perte d’autonomie qui présentent un ou
des problèmes de santé physique, des troubles cognitifs
ou une mobilité réduite. Ces personnes ne peuvent plus
demeurer à leur domicile pour diverses raisons et dans
le cadre du processus de l’alourdissement de la clientèle
admise dans les centres d’hébergement public, ne
peuvent plus y être hébergées.
Qu’est-ce que c’est
Selon l’article 301 de la Loi sur les services de santé et
les services sociaux, une ressource intermédiaire est
un partenariat entre un établissement de santé et un
promoteur, propriétaire du bâtiment qui n’est pas rattaché
au CSSS.
Le CSSS doit dispenser l’ensemble des services
professionnels (soins infirmiers, ergothérapeute,
physiothérapeute, travailleuse sociale et nutritionniste)
requis par l’usager, en assurer le suivi, s’assurer de la qualité
des services offerts et de la satisfaction de la clientèle. Pour
ce faire, le CSSS est associé à plusieurs directions, dont
les services techniques, les services professionnels, les
ressources financières, les soins infirmiers.
La ressource intermédiaire doit fournir les services
d’hébergement, les services de soutien et d’assistance
permettant de maintenir les usagers dans la
La clientèle admissible est orientée vers le CSSS par le
service régional des admissions de l’Agence de la santé
et des services sociaux de Montréal. L’équipe dédiée du
soutien à domicile procède à la gestion des listes d’attente
des usagers référés, à leur admission et à leur suivi.
Les ressources intermédiaires sur notre
territoire
Il y a 3 ressources intermédiaires sur le territoire :
• Centre Notre-Dame-des-Anges : 28 résidents
(depuis 2003)
• Résidence Tournesol : 40 résidents (depuis avril 2008)
• Pavillon Grenet : 38 résidents (depuis décembre
2008)
De plus, un projet a été déposé à l’Agence de la
santé et des services sociaux de Montréal pour le
développement d’une nouvelle RI avec un mandat
offrant des services en réponse aux besoins spécifiques
des membres de la communauté chrétienne originaire
du Moyen-Orient, tout en permettant l’accès à toute
personne désireuse d’y être orientée sans égard à
l’origine et à la religion.

L’interface ⏐ Page 21
Qui est Paul
Lefebvre
Entrevue avec Paul Lefebvre,
propriétaire des ressources intermédiaires
Notre-Dame-des-Anges et Pavillon Grenet
Par Philippe Déry, agent
d’information
Paul Lefebvre
est comptableagréé
et avocat.
Après avoir
mis sur pied
en 2001 une
résidence pour
personnes
âgées, il a été
le partenairepromoteur
du CSSS dans
la création,
en 2003, de
la première
ressource
intermédiaire à
Montréal gérée
par le soutien
à domicile,
le Centre
Notre-Damedes-Anges.
M. Lefebvre
est aussi le
propriétaire
du Pavillon
Grenet, une
ressource
intermédiaire
qui a vu le jour
en 2008.
Philippe Déry : M. Lefebvre, vous
êtes propriétaire d’une « ressource
intermédiaire » (RI) ; qu’est-ce que c’est
Paul Lefebvre : Je définirais une ressource
intermédiaire comme une résidence
publique pour personnes âgées, avec le
concept du privé. Les résidents ont accès
à la gamme habituelle des services (repas,
buanderie, entretien ménager, soins par
des préposés aux bénéficiaires) en plus
des services professionnels qui sont offerts
par le CSSS (soins infirmiers, nutrition,
ergothérapie, etc.). C’est comme un « hôtel
de luxe pour personnes âgées ».
Francine Mercier, chef d’administration de programme, CSSS
– Paul Lefebvre, propriétaire – Branca Rocha, coordonnatrice
PD : Quelle est la différence entre
une résidence pour personnes âgées
conventionnelle et une RI
PL : Les résidences privées hébergent une
clientèle très diversifiée, par son âge ou
sa condition de santé, dont les besoins
diffèrent beaucoup. Les prix varient aussi,
en fonction des services et des besoins de la
personne. Dans une ressource intermédiaire,
les résidents présentent un profil semblable,
puisqu’ils doivent répondre à des critères
d’admission précis. C’est plus facile de
répondre aux besoins de tout le monde.
C’est équitable : peu importe ton statut
social, tu as droit aux mêmes services.
PD : Vous avez signé une entente avec le
CSSS en 2003 pour établir une première
RI sur le territoire, et une deuxième RI
s’est ajoutée en 2008. Pourquoi avezvous
fait ce choix
PL : Il faut savoir que j’étais déjà propriétaire
d’une résidence pour personnes âgées
lorsque le CSSS m’a approché en 2003 pour
l’implantation de la première ressource, la
résidence Notre-Dame-des-Anges. Conclure
l’entente avec le CSSS et l’Agence m’a permis
d’assurer la qualité et la disponibilité des
services professionnels offerts. C’était un
« one-shot deal ». Je suis fier d’être affilié
avec le CSSS.
PD : Quel bilan tracez-vous de cette
entente
PL : Je suis très satisfait. La collaboration est
très bonne. Il faut savoir que lorsqu’on est
propriétaire d’une résidence pour personnes
âgées, on doit faire face aux problèmes
inhérents à la gestion d’une entreprise, en
plus de devoir faire face aux problèmes
de santé des résidents, un aspect plus
complexe. L’entente me permet de mettre
mes priorités aux bons endroits.
PD : Les ressources intermédiaires
semblent être des PPP (partenariats
publics-privés) qui fonctionnent bien,
comment expliquer ce succès
PL : Je ne crois pas qu’il existe de formule
gagnante, ou de recette magique. Dans
notre cas, le partenariat avec le CSSS est
ce qui nous convenait le mieux, en nous
permettant de nous concentrer sur l’aspect
« hôtellerie »; nous savons que le CSSS
se charge de l’aspect santé. Un PPP où le
CSSS agirait de son côté et où le promoteur
chercherait seulement à maximiser son
profit ne fonctionnerait pas très bien. Ce
n’est pas juste l’argent qui compte.

L’interface ⏐ Page 22
Nouveaux
cadres
Conseiller cadre à la
Direction des ressources
informationnelles
Par Michèle Lachance, chef du Service dotation et avantages sociaux,
Direction des ressources humaines et du développement organisationnel
Chef de secteur paiecomptabilité
depuis le 18 janvier 2010
Ménouar Bendali-Amor
Principalement affecté à titre de
chargé de projet pour le dossier
clinique informatisé OACIS.
M. Bendali-Amor est ingénieur
de formation. Il travaillait comme
chargé de projet à l’Hôpital
Maisonneuve-Rosemont où il y a
récemment implanté le système
de numérisation de radiologie.
Jacinthe Gratton
Détentrice d’un certificat en
gestion des services de santé et
des services sociaux, M me Gratton
travaille dans le réseau de la
santé depuis 25 ans. Elle était
conseillère à la budgétisation /
performance au CSSS de La Côtede-Gaspé
depuis 2005.
Lise Lamontagne
Coordonnatrice des activités
de recherche et de transfert des
connaissances
depuis le 5 janvier 2010
M me Lamontagne est détentrice
d’une maîtrise en administration
publique et graduée de l’École
du Barreau du Québec. Depuis
2006, elle était coordonnatrice
pour l’équipe d’évaluation du
programme de soutien aux jeunes
parents au CHU Sainte-Justine.
Patricia McDougall
Coordonnatrice des mesures
d’urgence et de la sécurité civile
depuis le 14 décembre 2009.
Détentrice d’un baccalauréat en
éducation et d’un certificat en
relations publique, M me McDougall
poursuit actuellement une maîtrise
en gestion et développement des
organisations. Elle était directrice
du placement chez Accès Services
Santé GSS inc. depuis 2006.
Chef de secteur salubrité,
sécurité, stationnement
depuis le 18 janvier 2010
Chef du Service paie
comptabilité
depuis le 25 octobre 2009
M. Leblanc était chef de section
au service d’hygiène-salubrité et
gestion des déchets biomédicaux
au CSSS de Laval depuis 2004.
Détentrice d’un baccalauréat en
administration, M me Labelle est à
l’emploi du CSSS depuis 1995. Elle
était chef du Service de la paie
depuis 2005.
Alain Leblanc
Christine Labelle
Mars 2010
Séance régulière du conseil
d’administration
Lundi le 22 mars 2010 à compter
de 18 h 30
Centre d’hébergement Saint-
Joseph-de-la-Providence
(auditorium)
Conférence scientifique
Mardi le 23 mars 2010 à compter
de 12 h
Centre d’hébergement de Saint-
Laurent (salle C-401)
Thème : Portrait des aînés résidant
sur le territoire de Saint-Laurent

L’interface ⏐ Page 23
Remerciements de la part
des familles et proches
Notre CSSS reçoit régulièrement des messages très appréciés de la part des familles, résidents, proches
ou des usagers externes de ses services, en voici quelques extraits.
La famille de M. Louis R. Dussault tient à remercier
sincèrement l’équipe de soutien à domicile du CLSC
de Bordeaux-Cartierville pour les bons soins
prodigués envers leur proche.
Un merci très éloquent en provenance des enfants de
M me Marie-Paule Tremblay est adressé au personnel
des soins palliatifs du Centre d’hébergement Notre-
Dame-de-la-Merci. Que ce soient les soins médicaux,
d’hygiène, de réconfort moral, le tout fut exécuté par une
équipe très dévouée, patiente et aimante.
Message de profonde reconnaissance de la part
de la famille de M me Pauline Lapierre-Hotte au
personnel du Centre d’hébergement Saint-Josephde-la-Providence
pour la qualité des soins et les
attentions délicates.
La famille de M me Pauline Trépanier Lalande
remercie tout le personnel du Centre d’hébergement
de Cartierville pour leur dévouement.
Un remerciement très chaleureux a été adressé au
personnel du Centre d’hébergement de Saint-
Laurent pour leur dévouement auprès de leur
chère parente M me Jeanne Larose Desforges.
Des commentaires élogieux nous sont parvenus de
M me Michèle D. Biron, pour exprimer sa satisfaction
des soins qu’elle a reçus par le personnel du CLSC
de Saint-Laurent.
Un message de profonde reconnaissance a été
acheminé aux médecins et personnel du Centre
d’hébergement Notre-Dame-de-la-Merci en
provenance de la famille du Dr Jacques Landry.
M me Denise Chodos de ville Saint-Laurent a témoigné son
appréciation du travail effectué par l’équipe du CLSC qui travaille
au guichet d’accès en vue de trouver un médecin de famille, car
à peine quatre semaines après en avoir fait la demande, elle a pu
bénéficier des services d’un médecin de famille.
La famille Tachdjian tient à remercier le personnel des centres
d’hébergement de Cartierville et Notre-Dame-de-la-Merci pour leur
soutien et l’excellence des soins prodigués à leur proche M. Sourein
Tachdjian.
Prochain numéro
Avril 2010
Tombée des articles: 5 mars 2010
Parution: 2 avril 2010