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La comédie des erreurs - Théâtre du Passage

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3 mai 2012<br />

jeudi | 20h<br />

© Mario Del Curto<br />

<strong>La</strong> comédie <strong>des</strong> <strong>erreurs</strong><br />

de William Shakespeare<br />

mise en scène Dan Jemmett<br />

Saison 2011-2012 | Dossier de presse<br />

Benoît Frachebourg · chargé de communication | benoit@theatre<strong>du</strong>passage.ch | +41 (0) 32 717 82 05<br />

Théâtre <strong>du</strong> <strong>Passage</strong> | 4, passage Maximilien-de-Meuron · CP 3172 · 2000 Neuchâtel | www.theatre<strong>du</strong>passage.ch


Dossier<br />

de presse<br />

Du 30 novembre au 22 décembre 2010<br />

Chapiteau Vidy-L<br />

<strong>La</strong> comédie <strong>des</strong><br />

<strong>erreurs</strong><br />

de William Shakespeare<br />

© Mario Del Curto<br />

Vidy-L<br />

Théâtre Vidy-<strong>La</strong>usanne<br />

Presse et communication<br />

Sarah Turin/Anne-Lise Tacheron<br />

Av. E. Jaques-Dalcroze 5<br />

1007 <strong>La</strong>usanne<br />

Tél. 021/619 45 21/67<br />

s.turin@theatrevidy.ch<br />

anne-lise.tacheron@vidy.ch<br />

www.vidy.ch


Du 30 novembre au 22 décembre 2010<br />

Chapiteau Vidy-L<br />

<strong>La</strong> comédie <strong>des</strong> <strong>erreurs</strong><br />

de William Shakespeare<br />

Mise en scène,<br />

adaptation :<br />

Dan Jemmett<br />

Tra<strong>du</strong>ction,<br />

assistante<br />

à la mise en scène :<br />

Mériam Korichi<br />

Scénographie et<br />

accessoires:<br />

Dick Bird<br />

Lumières :<br />

Arnaud Jung<br />

Costumes :<br />

Sylvie Martin Hyszka<br />

Régie générale :<br />

Stephane Sagon<br />

Avec :<br />

David Ayala<br />

Antipholus de Syracuse et<br />

Antipholus d’Ephèse<br />

Vincent Berger<br />

Dromio de Syracuse et<br />

Dromio d’Ephèse<br />

Thierry Bosc<br />

Le Duc, Angelo et Pinch<br />

Maryse Pouhle<br />

Adriana et L’entraîneuse<br />

Julie-Anne Roth<br />

Egéon, Luciana et<br />

l’Abbesse<br />

Durée :<br />

environ 1h50<br />

Age conseillé :<br />

dès 16 ans<br />

Genre :<br />

comédie<br />

Mardi 30.11. 20h30<br />

Mercredi 01.12. 20h30<br />

Jeudi 02.12. 20h30<br />

Vendredi 03.12. 19h00<br />

Samedi 04.12. 20h30<br />

Dimanche 05.12. relâche<br />

Lundi 06.12. relâche<br />

Mardi 07.12. 20h30<br />

Mercredi 08.12. 20h30<br />

Jeudi 09.12. 20h30<br />

Vendredi 10.12. 19h00<br />

Samedi 11.12. 20h30<br />

Dimanche 12.12. 17h00<br />

Lundi 13.12. relâche<br />

Mardi 14.12. 20h30<br />

Mercredi 15.12. 20h30<br />

Jeudi 16.12. 20h30<br />

Vendredi 17.12. 19h00<br />

Samedi 18.12. 20h30<br />

Dimanche 19.12. 17h00<br />

Lundi 20.12. relâche<br />

Mardi 21.12. 20h30<br />

Mercredi 22.12. 20h30<br />

Copro<strong>du</strong>ction :<br />

C.I.C.T. Théâtre <strong>des</strong> Bouffes <strong>du</strong> Nord<br />

Théâtre Vidy-<strong>La</strong>usanne


<strong>La</strong> comédie <strong>des</strong> <strong>erreurs</strong><br />

de William Shakespeare<br />

«<strong>La</strong> comédie <strong>des</strong> <strong>erreurs</strong>» - comédie légère écrite en<br />

1593-1594<br />

Cette pièce est basée sur une farce longtemps jouée sur les scènes italiennes dont le thème<br />

est de confondre un jumeau pour un autre.<br />

Égéon, un riche marchand de Syracuse, raconte ses malheurs au <strong>du</strong>c Éphèse. Père de jumeaux<br />

identiques nommés Antipholus, il avait acheté à une pauvre femme les jumeaux Dromio,<br />

eux aussi identiques, pour être au service de ses fils. Au cours d’un naufrage survenu<br />

vingt-trois ans auparavant, les quatre enfants sont séparés. Ainsi un Antipholus et un Dromio<br />

se retrouvent avec Égéon, tandis que les deux autres sont apparemment per<strong>du</strong>s avec la<br />

femme d’Égéon, Aemilia. Le fils jumeau d’Égéon, Antipholus, a décidé, le jour de ses dix-huit<br />

ans, d’aller à la recherche de son frère. Il part donc vers la ville d’Éphèse avec son serviteur<br />

Dromio ne sachant pas que l’autre paire de jumeaux y vit.<br />

Les imbroglios et les situations cocasses ne se font pas attendre puisque les maîtres et leurs<br />

serviteurs se confondent et que soudainement ils se retrouvent tous dans la maison d’Adriana,<br />

la femme d’Antipholus d’Éphèse.<br />

Même Luce, la cuisinière d’Adriana, refuse l’entrée à Antipholus d’Éphèse dans sa propre<br />

maison, prétextant qu’il est déjà là.<br />

Mais on réussit à «démêler» l’histoire… et les jumeaux, puisque les quatre jeunes gens finissent<br />

par se retrouver dans une même pièce, sont enfin réunis. Égéon retrouve enfin ses fils<br />

et même sa femme qu’il croyait morte.<br />

Note d’intention<br />

J’ai interprété le personnage de Dromio d’Epheus à l’école. J’avais 12 ans et nous sommes<br />

allés jouer notre «Comédie <strong>des</strong> <strong>erreurs</strong>» en Allemagne. Je ne me souviens pas vraiment <strong>du</strong><br />

spectacle, mais cette expérience et ce texte sont restés gravés dans ma mémoire pendant<br />

plus de 30 ans. <strong>La</strong> pièce de jeunesse de Shakespeare a, pour la première fois, fait naître en<br />

moi un profond désir de théâtre. Sur une petite scène, avec un décor bien pauvre et <strong>des</strong><br />

accessoires sans doute en carton, je découvrais tout un monde fait d’une humanité riche et<br />

complexe, toute une vie à la fois douce et violente, drôle et cruelle. Par la suite, je suis devenu<br />

metteur en scène pour un public d’a<strong>du</strong>ltes. Les pério<strong>des</strong> élisabéthaine et jacobéenne<br />

n’ont jamais cessé de me fasciner : j’ai monté <strong>des</strong> œuvres de Marlowe, de Middleton et<br />

même de Shakespeare. Aujourd’hui, j’ai envie de renouer avec les origines de ma vocation<br />

et de tenter une «Comédie <strong>des</strong> <strong>erreurs</strong>». Comme le préconisait Copeau, je vais travailler avec<br />

«cinq ou six acteurs et un tréteau nu pour représenter toute l’humanité». Et si les accessoires<br />

ne seront peut-être pas en carton, ils resteront pourtant très simples…<br />

Dan Jemmett<br />

Pittsburgh, juin 2009


<strong>La</strong> comédie <strong>des</strong> <strong>erreurs</strong><br />

de William Shakespeare<br />

Dan Jemmett<br />

Dan Jemmett est un metteur en scène de théâtre britannique<br />

né en 1967.<br />

Il fonde avec Marc von Henning, Primitive Science, une<br />

compagnie de théâtre expérimentale qui présente à Londres<br />

«Médée-Matériau» de Heiner Müller (Soho Poly Theater),<br />

«Antigone» de Brecht (Battersea Arts Centre), «Quartett» de<br />

Heiner Müller (Lilian Baylis Theatre), «Fatzer», fragments de<br />

Bertolt Brecht, montage de Heiner Müller (Gate Theatre),<br />

«Hunger» d’après <strong>des</strong> textes de Franz Kafka («Purcell<br />

Room»), «Imperfect Librarian» d’après <strong>des</strong> nouvelles de<br />

Borgès (Young Vic Theatre).<br />

Sa première mise en scène, «Ubu roi» d’Alfred Jarry, est présentée<br />

au Young Vic Theatre. En 1998, la pièce est reprise<br />

au Théâtre de la Cité internationale à Paris où il vit depuis.<br />

2002 : «Presque Hamlet» d’après William Shakespeare,<br />

Théâtre Vidy-<strong>La</strong>usanne, Théâtre national de Chaillot<br />

2002 : «Shake» d’après «<strong>La</strong> nuit <strong>des</strong> rois» de William Shakespeare,<br />

Théâtre de la Ville<br />

2003 : «Dog Face» d’après «The Changeling» de Thomas<br />

Middleton, Théâtre Vidy-<strong>La</strong>usanne, Théâtre <strong>des</strong> Abbesses<br />

2003 : «L’amour <strong>des</strong> trois oranges» de Carlo Gozzi, Théâtre<br />

71, Théâtre de Sartrouville, tournée en France<br />

2004 : «L’Occasione fa il ladro» de Gioacchino Rossini,<br />

Théâtre de Sartrouville<br />

2004 : «Femmes, gare aux femmes» de Thomas Middleton,<br />

Théâtre <strong>des</strong> Abbesses, Théâtre Vidy-<strong>La</strong>usanne<br />

2005 : «William Burroughs surpris en possession <strong>du</strong> chant<br />

<strong>du</strong> vieux marin» de Samuel Taylor Coleridge de Johny<br />

Brown, Théâtre <strong>des</strong> Abbesses, Théâtre Vidy-<strong>La</strong>usanne<br />

«The Little Match Girl» d’après le conte de Christian Andersen,<br />

«<strong>La</strong> petite fille aux allumettes», créé en collaboration<br />

avec le groupe anglais The Tiger Lilies au festival de Syracuse<br />

2006 : «Le musée <strong>du</strong> désir» de John Berger<br />

2007 : «L’Ormindo» de Francesco Cavalli et Giovanni Faustini,<br />

Théâtre Silvia Monfort<br />

2007 : «Les précieuses ridicules» de Molière, Comédie-Française<br />

Théâtre <strong>du</strong> Vieux-Colombier<br />

2009 : «<strong>La</strong> grande magie» d’E<strong>du</strong>ardo de Filippo, Comédie-<br />

Française Salle Richelieu<br />

2010 : «Béatrice et Bénédict», Opéra Comique de Paris


<strong>La</strong> comédie <strong>des</strong> <strong>erreurs</strong><br />

de William Shakespeare<br />

David Ayala<br />

• Formation :<br />

David Ayala s’est formé au Conservatoire national de région<br />

de Montpellier, Atelier Jacques Bioulès (formation Jacques<br />

Lecoq), ainsi qu’au Théâtre Ecole <strong>du</strong> <strong>Passage</strong> (Niels Arestrup).<br />

Il est titulaire d’une licence de Lettres modernes. En<br />

stages, il travaille entre autres sous la direction d’Ariane<br />

Mnouchkine, Alain Françon, Joël Jouanneau, Edward Bond<br />

(dont il a été aussi l’assistant), etc.<br />

© DR<br />

• Mise en scène :<br />

Fondateur et directeur artistique de la Compagnie <strong>La</strong> Nuit<br />

Remue, depuis douze ans, basée à Montpellier, il signe les<br />

mises en scène de «Armatimon - Furie <strong>des</strong> nantis» d’après<br />

«Timon d’Athènes» de Shakespeare et «<strong>La</strong> furie <strong>des</strong> nantis»<br />

d’Edward Bond, «En attendant Godot» de Samuel Beckett,<br />

«Docteur Faustroll» d’Alfred Jarry, «Paradoxe sur le comédien»<br />

de Diderot, «Nomen Nescio» de Clarinval, «Plume»<br />

d’Henri Michaux, «Moha le fou, Moha le sage» de Tahar Ben<br />

Jelloun, «Sous le phare obsédant de la peur» d’après Henri<br />

Michaux, etc.<br />

• Théâtre (interprète) :<br />

Depuis 1990, il travaille notamment sous la direction de Jean<br />

Boillo, Dan Jemmett, Jacques Bioulès «Folianne», «Rideau»,<br />

«<strong>La</strong> vedette», «Le roi Gordogane» et Lionel Parlier «Toto le<br />

mômo» (Théâtre Vidy-<strong>La</strong>usanne, novembre 2005), dont il est<br />

aussi le concepteur, Joël Dragutin «Le mariage de Figaro»,<br />

«<strong>La</strong> baie de Naples», «<strong>La</strong> double inconstance», «Messieurs<br />

les ronds de cuir», Sandrine Barciet «<strong>La</strong> mouette», Paul<br />

Golub «Le songe d’une nuit d’été», «Macbeth», «Hamlet sur<br />

la route», «Celle qui courait après la peur», Marie Montegani<br />

«Andromaque», Geneviève Rosset «Britannicus», «L’école<br />

<strong>des</strong> femmes».<br />

2003-2004 : «Dog Face» m.s. Dan Jemmett<br />

2004-2005 : «Coriolan» de Shakespeare, m.s. par Jean<br />

Boillot<br />

2005 : «Fantomas revient» de Gabor Rassov, m.s. Pierre<br />

Pradinas «Toto le Mômo» (repris en 2007)<br />

2006 : «Jean la chance» de Bertolt Brecht, m.s. Jean-<br />

Claude Fall<br />

2007 : «Hedda Gabler» de Henrik Ibsen, m.s. Richard Brunel<br />

«Maldoror» de <strong>La</strong>utréamont, m.s. Pierre Pradinas<br />

2009 : «Scanner», pièce pamphlétaire pour trois films et sept<br />

acteurs d’après l’oeuvre critique et cinématographique de<br />

Guy Debord<br />

• Audiovisuel :<br />

Plusieurs rôles à la télévision et au cinéma (B. Jacquot,<br />

Lionel Delplanque, etc.)


<strong>La</strong> comédie <strong>des</strong> <strong>erreurs</strong><br />

de William Shakespeare<br />

© DR<br />

Vincent Berger<br />

Il suit une formation à l’Ecole Supérieure d’Art Dramatique <strong>du</strong> Théâtre National de Strasbourg.<br />

Au théâtre, il travaille sous la direction de Jacques Osinski dans «Dehors devant la<br />

porte» de Wolfgang Borchert, «Woyzeck» de Georg Büchner, «L’usine» de Magnus Dahlström,<br />

«Dom Juan» de Molière et «L’ombre de Mart» de Stig Dagerman, Irina Brook dans «Le<br />

songe d’une nuit d’été» de William Shakespeare, Dan Jemmet dans «Femmes gare aux femmes»<br />

de Thomas Middleton, Alain Bezu dans «L’illusion comique» de Corneille, «Le barbier<br />

de Séville» de Beaumarchais, «Jacques le fataliste» et «Le fils naturel» de Diderot, «Britannicus»<br />

de Racine, «<strong>La</strong> nuit <strong>des</strong> rois» de William Shakespeare, «<strong>La</strong> prisonnière», spectacle<br />

musical de Beethoven avec un livret de Marcel Proust, Jacques Rebotier dans «Quelques<br />

nouvelles <strong>du</strong> facteur», Jean-Louis Martinelli dans «Germania III» de Heiner<br />

Müller, Jean-Yves Ruf dans «Savent-ils souffrir» et «Comme il vous plaira» de William<br />

Shakespeare, Adel Hakim dans «Les deux gentilshommes de Verone» de William Shakespeare,<br />

Serge Tranvouez dans «Gauche uppercut» de Joël Jouanneau, Catherine Delattre<br />

dans «Le véritable ami / Les amoureux» de Carlo Goldoni, Charles Tordjman dans «Bruits»<br />

de François Bon, Christophe Lemaître dans «Les noces <strong>du</strong> pape» d’Edward Bond.<br />

Au cinéma et à la télévision, il joue notamment dans «<strong>La</strong> jungle» de Mathieu Delaporte,<br />

«L’âge <strong>des</strong> possibles» de Pascale Ferran, «Culpabilité zéro» de Cédric Kahn et «<strong>La</strong> mort de<br />

Jeanne» de Daniel Jeannau. On le retrouve aussi dans un court métrage de Arnauld Mercadier<br />

«Fruits et légumes».<br />

Il est membre <strong>du</strong> collectif artistique <strong>du</strong> Centre dramatique national <strong>des</strong> Alpes depuis<br />

2008.<br />

© DR<br />

Thierry Bosc<br />

Tout récemment, Thierry Bosc a interprété Hamm dans «Fin de partie» et Estragon dans<br />

«En attendant Godot» (deux mises en scène de Bernard Lévy), Gloucester dans «Le roi<br />

Lear» (mis en scène par André Engel), Créon et Egée dans «Médée» d’Euripide (mise en<br />

scène de <strong>La</strong>urent Fréchuret).<br />

On l’a déjà vu dans deux mises en scènes de Dan Jemmett, «Ubu de Jarry» et «Femmes<br />

gare aux femmes» d’après Middleton. Ces dernières années, il a joué dans «Bobby Fischer<br />

vit à Pasadena» de <strong>La</strong>rs Noren mise en scène de R.-M. Leblanc, «<strong>La</strong> vie est un songe» mise<br />

en scène de Guillaume Delaveau, «Danser à Lughnasa» de B. Friel et «Résonnances» de C.<br />

Burger (deux mises en scène d’Irina Brook), «Andromaque» d’Euripide mise en scène par<br />

J.-C. Saïs, «Pieds nus dans le parc» de Neil Simon mis en scène par Steve Suissa ou encore<br />

«Les crabes» de Dubillard mis en scène par C. Gozzi.<br />

Pour ses débuts, on retiendra les quelques onze ans de troupe au Théâtre de l’Aquarium,<br />

avec Jacques Nichet, Jean-Louis Benoit et Didier Bezace dans les années soixante-dix. Puis<br />

il jouera aussi notamment sous la direction de Stuart Seide, Matthias <strong>La</strong>nghoff, Claude Yersin,<br />

Jean-Pierre Vincent, Jean-Paul Wenzel, Christian Caro, Jean-Louis Hourdin, Dominique<br />

Lurcel, Thierry Roisin, Hélène Vincent, Bérangère Jannelle.<br />

Au cinéma il a tourné dans «Adieu» et «Drancy Avenir» d’Arnaud <strong>des</strong> Pallières, avec Arnaud<br />

Desplechin, Gilles Marchand, Costa Gavras, Roger Planchon, Jean-Pierre Thorn, Didier<br />

Bourdon, Serge <strong>La</strong>lou, Christine <strong>La</strong>urent, Frank Macuso, Fabien Gorgeart, Loïc Portron.


<strong>La</strong> comédie <strong>des</strong> <strong>erreurs</strong><br />

de William Shakespeare<br />

© DR<br />

Maryse Poulhe<br />

• Théâtre :<br />

2011<br />

«Norma Jean»<br />

de Joyce Caroll Oates<br />

m.s. John Arnold<br />

2008-2009<br />

«Le soldat rose»<br />

de Louis Chedid et<br />

Pierre-Dominique Burgaud<br />

m.s. Corinne et Gilles<br />

Benizio<br />

2007<br />

«<strong>La</strong> fin d’une liaison»<br />

de Graham Greene<br />

m.s. Alain Mollot<br />

2007-2008<br />

«Les Caméléons d’Achille»<br />

m.s. Corinne et Gilles<br />

Benizio<br />

2006-2007<br />

«Après la pluie»<br />

de Sergi Belbel<br />

m.s. Guy Freixe<br />

2005<br />

«Les 7 péchés capitaux»<br />

de Kurt Weil et<br />

Bertold Brecht<br />

m.s. Hans Peter Cloos<br />

m.s. Jean-Claude Gallotta<br />

«De la sé<strong>du</strong>ction<br />

<strong>des</strong> anges»<br />

de Bertold Brecht<br />

m.s. Hans Peter Cloos<br />

m.s. Jean-Claude Gallotta<br />

<strong>La</strong> bonne âme<br />

<strong>du</strong> Setchouan»<br />

de Bertold Brecht<br />

m.s. Lisa Wurmser<br />

2004<br />

«Foi amour espérance»<br />

de Horvath<br />

m.s. Cécile Garcia-Fogel<br />

2003<br />

«Foi amour espérance»<br />

de Horvath<br />

m.s. Cécile Garcia-Fogel<br />

«Danser à Lughnasa»<br />

de B. Friel<br />

m.s. Guy Freixe<br />

2002<br />

«L’annonce faite à Marie»<br />

de P. Claudel<br />

m.s. Frédéric Fisbach<br />

«<strong>La</strong> locandiera»<br />

de Goldoni<br />

m.s. Jean Claude Brialy<br />

2001<br />

«Varieta - Achille Tonic»<br />

m.s. Gilles et Corinne<br />

Benizio<br />

«Chat en poche»<br />

de G. Feydeau<br />

m.s. François Kergourlay<br />

«Cabaret Feydeau»<br />

m.s. François Kergourlay<br />

«Cabaret russe»<br />

m.s. Julia Zimina<br />

et Vadim Sher<br />

«Home»<br />

de David Storey<br />

m.s. Lionel Parlier<br />

2000<br />

«Le maître et Marguerite»<br />

de M. Boulgakhov<br />

m.s. Lisa Wurmser<br />

«Cabaret russe»<br />

m.s. Julia Zimina<br />

et Vadim Sher<br />

1998<br />

«<strong>La</strong> flute enchantée»<br />

de W.A. Mozart<br />

m.s. François Joxe<br />

«Erg»<br />

de Marc Michel Georges<br />

1993-1994<br />

«Les libertins»<br />

de Roger Planchon<br />

m.s. Roger Planchon<br />

1991-1992<br />

«L’éveil <strong>du</strong> printemps»<br />

de Frank Wedekind<br />

m.s. Guy Freixe<br />

1990<br />

«Comme un lundi»<br />

de Stéphane Müh<br />

1989-1990<br />

«Le baladin<br />

<strong>du</strong> monde occidental»<br />

de J.M. Synge<br />

m.s. Guy Freixe<br />

• Cinéma :<br />

2005<br />

«Cabaret paradis»<br />

Corinne et Gilles Benizio<br />

• Mise en scène :<br />

«Celeri remoulade»<br />

de Marc Michel Georges<br />

«L’ours»<br />

de Tchekhov<br />

«Frisette»<br />

de Eugène <strong>La</strong>biche<br />

«Les abominalbes soeurs<br />

Jekill» et «<strong>La</strong> quinzaine <strong>du</strong><br />

Paradis»<br />

texte et m.s. Maryse Poulhe<br />

1998-1999 et 2002<br />

«Il est où Kader»<br />

texte et m.s. Maryse Poulhe<br />

2009-2010<br />

«Le songe d’une nuit d’été»<br />

de William Shakespeare<br />

«Danser à Lughnasa»<br />

de B. Friel<br />

m.s. Guy Freixe<br />

«<strong>La</strong> bonne âme<br />

<strong>du</strong> Setchouan»<br />

de Bertold Brecht<br />

m.s. Lisa Wurmser<br />

1997<br />

«Romeo et Juliette»<br />

de William Shakespeare<br />

m.s. François Joxe<br />

1996<br />

«Le cabaret<br />

de l’impossible»<br />

m.s. André Riot-Sarcey<br />

2010-2011<br />

«<strong>La</strong> bonne âme <strong>du</strong> Setchouan»<br />

de Bertold Brecht<br />

«Que d’espoir, la putain<br />

de l’Ohio, Kroum<br />

l’ectoplasme»<br />

de Hanock Levin


<strong>La</strong> comédie <strong>des</strong> <strong>erreurs</strong><br />

de William Shakespeare<br />

© DR<br />

Julie-Anne Roth<br />

• Cinéma :<br />

2009<br />

«Ici»<br />

d’Angelo Cianci<br />

«Faites demi-tour<br />

dès que possible»<br />

d’Hélène Angel<br />

2008<br />

«Un chat un chat»<br />

de Sophie Fillières<br />

«36 vues <strong>du</strong> Pic<br />

Saint-Loup»<br />

de Jacques Rivette<br />

«Intimité»<br />

de Lise Macheboeuf<br />

(court métrage)<br />

«Looking for Steven<br />

Spielberg»<br />

de Benjamin Guillard<br />

(court métrage)<br />

2006<br />

«The little cat is dead»<br />

de Pierre Coré<br />

(court métrage)<br />

2004<br />

«Gentille»<br />

de Sophie Fillières<br />

«Le démon de midi»<br />

de Marie-Pascale<br />

Ostherieth<br />

«Asphalte»<br />

(court métrage)<br />

2003<br />

«<strong>La</strong> fiancée Syrienne»<br />

de Eran Riklis<br />

«Madame Edouard»<br />

de Nadine Monfils<br />

2001<br />

«Le grand soir»<br />

de Stéphane Brisset<br />

(court métrage)<br />

«Requiem»<br />

de Hervé Renoh<br />

1998<br />

«C’est quoi la vie »<br />

de François Dupeyron<br />

1997<br />

«<strong>La</strong> guêpe»<br />

de Paul Vechialli<br />

1994<br />

«C’est quelqu’un»<br />

de Marie Vermillard<br />

(court métrage)<br />

1993<br />

«Le péril jeune»<br />

de Cédric Klapish<br />

«<strong>La</strong> reine Margot»<br />

de Patrice Chéreau<br />

1990<br />

«Jeune fille en<br />

désordre»<br />

de Hélène Angel<br />

(court métrage)<br />

• Théâtre :<br />

2007-2009<br />

«Mesure pour mesure»<br />

de Shakespeare<br />

m.s. Adel Hakim<br />

2007-2008<br />

«<strong>La</strong> place royale»<br />

de Corneille<br />

m.s. Catherine<br />

Delattres<br />

2004-2005<br />

«Femmes gare aux<br />

femmes»<br />

de Middleton<br />

m.s. Dan Jemmett<br />

2001-2003<br />

«Shake» d’après<br />

«<strong>La</strong> Nuit <strong>des</strong> Rois»<br />

de Shakespeare<br />

m.s. Dan Jemmett<br />

2000<br />

«Baal»<br />

de Brecht<br />

m.s. Patrick Verschuren<br />

1999-2000<br />

«Roméo et Juliette»<br />

de Shakespeare<br />

m.s. Stuart Seide<br />

1998<br />

«Les géants de la<br />

Montagne»<br />

de Pirandello<br />

m.s. Klaus Mickael<br />

Grüber<br />

1996<br />

«Sylvia de Gurney»<br />

m.s. <strong>La</strong>rs Schmidt<br />

1995<br />

«Le roi Lear»<br />

de Shakespeare<br />

m.s. Pierre Debauche<br />

«Peter Pan au jardin»<br />

m.s. Eric de Dadelsen<br />

1994<br />

«Le songe d’une nuit d’été»<br />

de Shakespeare<br />

m.s. Pierre Debauche<br />

«<strong>La</strong> fille bien gardée»<br />

de <strong>La</strong>biche<br />

m.s. Françoise Danell<br />

«Ruy Blas»<br />

de Victor Hugo<br />

m.s. Pierre Debauche<br />

«L’assemblée <strong>des</strong><br />

femmes»<br />

d’Aristophane<br />

m.s. Alan Boone<br />

1993<br />

«L’homosexuel»<br />

de Copi et Escurial de<br />

Ghelderode<br />

m.s. Gildas Milin<br />

• Télévision :<br />

2009<br />

«Les associés»<br />

de Alain Berliner<br />

«Les vivants et les morts»<br />

de Gérard Mordillat<br />

2008<br />

«Paradis criminel»<br />

de Serge Meynard<br />

«Sang d’encre»<br />

de Charlotte Brändström<br />

2006


<strong>La</strong> comédie <strong>des</strong> <strong>erreurs</strong><br />

de William Shakespeare<br />

Julie-Anne Roth<br />

(suite)<br />

«Sécurité Intérieure»<br />

de Patrick Grandperret<br />

«Jeff et Léo, flics et<br />

jumeaux»<br />

de Olivier Guignard<br />

2005<br />

«Toutes peines<br />

confon<strong>du</strong>es»<br />

de Bertrand<br />

Van Effenterre<br />

2002<br />

«Les enfants de<br />

Charlotte»<br />

de François Luciani<br />

2001<br />

«L’année <strong>des</strong> gran<strong>des</strong><br />

filles»<br />

de Jacques Renard<br />

«Marilyne et ses enfants»<br />

de Charli Béléteau<br />

1998<br />

«De mère inconnue»<br />

de Émmanuelle Cuau<br />

1997<br />

«Les moissons de l’océan»<br />

de François Luciani<br />

«Trois saisons»<br />

de Edwin Baily<br />

1996<br />

«Le choix de la nuit»<br />

de Thierry Binisti<br />

1995<br />

«Une femme dans<br />

la forêt»<br />

de Arnaud Sélignac<br />

«Le sang <strong>du</strong> renard»<br />

de Serge Meynard<br />

1994<br />

«Des enfants dans les<br />

arbres»<br />

de Pierre Boutron<br />

«Balle per<strong>du</strong>e»<br />

de Etienne Perrier<br />

1993<br />

«Pleine lune»<br />

de Alain Schwarstein<br />

1992<br />

«Gabriel»<br />

de Mounir Dridi<br />

«L’instit : Chiens et loups»<br />

de François Luciani<br />

1991<br />

«L’affaire Seznec»<br />

de Yves Boisset<br />

1990<br />

«Flora»<br />

de Michel Spinosa<br />

1989<br />

«Les vagabonds<br />

de la Bastille»<br />

de Michel Andrieu


Fiche<br />

pédagogique<br />

A l’usage <strong>du</strong> corps enseignant<br />

11<br />

Saison 2010-2011<br />

Du 30 novembre au 22 décembre 2010<br />

Chapiteau Vidy-<strong>La</strong>usanne<br />

Durée: environ 2h<br />

Age conseillé: tout public<br />

Genre: comédie<br />

<strong>La</strong> comédie <strong>des</strong><br />

<strong>erreurs</strong><br />

De William Shakespeare<br />

Mise en scène de Dan Jemmett<br />

Résumé <strong>du</strong> spectacle<br />

«<strong>La</strong> Comédie <strong>des</strong> <strong>erreurs</strong>» est une pièce en cinq actes en prose mêlée de vers écrite aux<br />

environs de 1591.<br />

Cette pièce est basée sur une farce longtemps jouée sur les scènes italiennes dont le thème<br />

est de prendre un jumeau pour un autre.<br />

Égéon, un riche marchand de Syracuse, raconte ses malheurs au <strong>du</strong>c Éphèse. Père de jumeaux<br />

identiques nommés Antipholus, il avait acheté à une pauvre femme les jumeaux Dromio, eux<br />

aussi identiques, pour être au service de ses fils. Au cours d’un naufrage survenu vingt-trois<br />

ans auparavant, les quatre enfants sont séparés. Ainsi un Antipholus et un Dromio se retrouvent<br />

avec Égéon, tandis que les deux autres sont apparemment per<strong>du</strong>s avec la femme d’Égéon,<br />

Aemilia. Le fils jumeau d’Égéon, Antipholus, a décidé, le jour de ses dix-huit ans, d’aller à la<br />

recherche de son frère. Il part donc vers la ville d’Éphèse avec son serviteur Dromio ne sachant<br />

pas que l’autre paire de jumeaux y vit.<br />

Les imbroglios et les situations cocasses ne se font pas attendre puisque les maîtres et leurs<br />

serviteurs se confondent et que soudainement ils se retrouvent tous à la maison d’Adriana, la<br />

femme d’Antipholus d’Éphèse.<br />

Même Luce, la cuisinière d’Adriana, refuse l’entrée à Antipholus d’Éphèse dans sa propre<br />

maison, prétextant qu’il est déjà là.<br />

Mais on réussit à «démêler» l’histoire… et les jumeaux, puisque les quatre jeunes gens finissent<br />

par se retrouver dans une même pièce, sont enfin réunis. Égéon retrouve enfin ses fils et même<br />

sa femme qu’il croyait morte.<br />

Thématiques<br />

Vidy-L<br />

Cette pièce de Shakespeare est l’une <strong>des</strong> seules à respecter les fameuses règles <strong>du</strong> théâtre<br />

classique:<br />

Le théâtre de la seconde moitié <strong>du</strong> XVIIe siècle est souvent appelé théâtre classique parce<br />

qu’il répond à un ensemble de règles inspirées <strong>du</strong> théâtre antique. D’abord tacites, ces règles,<br />

connues sous le nom de règles <strong>des</strong> trois unités, régentent une bonne part <strong>du</strong> langage théâtral<br />

de l’époque, elles sont caractéristiques de ce qu’on appela plus tard le théâtre classique.<br />

En un jour : l’unité de temps<br />

L’action ne doit pas dépasser une « révolution de soleil » (Aristote) et de 12 à 30 heures selon<br />

les théoriciens. L’idéal <strong>du</strong> théâtre classique voulait que le temps de l’action corresponde au<br />

temps de la représentation. C’est Racine qui s’en est le plus approché, dans Athalie.<br />

En un lieu : l’unité de lieu<br />

Toute l’action doit se dérouler dans un même lieu (un décor de palais par exemple pour une<br />

tragédie ou un intérieur bourgeois pour une comédie). Cette règle a connu une évolution vers<br />

une plus grande rigueur après 1645. Auparavant, l’action pouvait avoir lieu dans différents lieux<br />

d’un même lieu d’ensemble, une ville par exemple. Par la suite, l’unité de lieu s’est resserrée<br />

autour d’un lieu unique représenté par la scène.<br />

Un seul fait accompli : l’unité d’action<br />

Tous les événements doivent être liés et nécessaires, de l’exposition jusqu’au dénouement de la<br />

pièce. L’action principale doit être ainsi développée <strong>du</strong> début à la fin de la pièce, et les actions<br />

accessoires doivent contribuer à l’action principale et ne peuvent être supprimées sans lui faire<br />

perdre son sens. Aucun meurtre, assassinat, suicide, décès, mort,... ne doit être montré sur<br />

la scène. Tout doit être fait par sous-enten<strong>du</strong>s.<br />

Rôles de la règle <strong>des</strong> trois unités<br />

Cette règle avait pour but de ne pas éparpiller l’attention <strong>du</strong> spectateur avec <strong>des</strong> détails comme<br />

le lieu ou la date, l’autorisant à se concentrer sur l’intrigue pour mieux le toucher et l’édifier. Elle<br />

permettait à la fois de respecter la bienséance (et ainsi de ne pas choquer le spectateur) et de<br />

donner un caractère vraisemblable aux faits représentés. Tout cela pour satisfaire le spectateur<br />

<strong>du</strong> XVIIème siècle.


Dan Jemmett<br />

Dan Jemmett est un metteur en scène de théâtre britannique né en 1967.<br />

Il fonde avec Marc von Henning, Primitive Science, une compagnie de théâtre expérimentale<br />

qui présente à Londres «Médée-Matériau» de Heiner Müller (Soho Poly Theater), «Antigone»<br />

de Brecht (Battersea Arts Centre), «Quartett» de Heiner Müller (Lilian Baylis Theatre), «Fatzer»,<br />

fragments de Bertolt Brecht, montage de Heiner Müller (Gate Theatre),<br />

«Hunger» d’après <strong>des</strong> textes de Franz Kafka («Purcell Room»), «Imperfect Librarian» d’après<br />

<strong>des</strong> nouvelles de Borgès (Young Vic Theatre).<br />

Sa première mise en scène, «Ubu roi» d’Alfred Jarry, est présentée au Young Vic Theatre. En<br />

1998, la pièce est reprise au Théâtre de la Cité internationale à Paris où il vit depuis.<br />

2002 : «Presque Hamlet» d’après William Shakespeare, Théâtre Vidy-<strong>La</strong>usanne, Théâtre national<br />

de Chaillot<br />

2002 : «Shake» d’après «<strong>La</strong> nuit <strong>des</strong> rois» de William Shakespeare, Théâtre de la Ville<br />

2003 : «Dog Face» d’après «The Changeling» de Thomas Middleton, Théâtre Vidy-<strong>La</strong>usanne,<br />

Théâtre <strong>des</strong> Abbesses<br />

2003 : «L’amour <strong>des</strong> trois oranges» de Carlo Gozzi, Théâtre 71, Théâtre de Sartrouville, tournée<br />

en France<br />

2004 : «L’Occasione fa il ladro» de Gioacchino Rossini, Théâtre de Sartrouville<br />

2004 : «Femmes, gare aux femmes» de Thomas Middleton, Théâtre <strong>des</strong> Abbesses, Théâtre<br />

Vidy-<strong>La</strong>usanne<br />

2005 : «William Burroughs surpris en possession <strong>du</strong> chant <strong>du</strong> vieux marin» de Samuel Taylor<br />

Coleridge de Johny Brown, Théâtre <strong>des</strong> Abbesses, Théâtre Vidy-<strong>La</strong>usanne<br />

«The Little Match Girl» d’après le conte de Christian Andersen, «<strong>La</strong> petite fille aux allumettes»,<br />

créé en collaboration avec le groupe anglais The Tiger Lilies au festival de Syracuse<br />

2006 : «Le musée <strong>du</strong> désir» de John Berger<br />

2007 : «L’Ormindo» de Francesco Cavalli et Giovanni Faustini, Théâtre Silvia Monfort<br />

2007 : «Les précieuses ridicules» de Molière, Comédie-Française Théâtre <strong>du</strong> Vieux-Colombier<br />

2009 : «<strong>La</strong> grande magie» d’E<strong>du</strong>ardo de Filippo, Comédie-Française Salle Richelieu<br />

William Shakespeare<br />

William Shakespeare, né probablement le 23 avril 1564, baptisé le mercredi 26 avril 1564 en<br />

l’église de la Sainte-Trinité de Stratford, mort le 23 avril 1616 (52 ans) est considéré comme l’un<br />

<strong>des</strong> plus grands poètes, dramaturges et écrivains de la culture anglaise. Il est réputé pour sa<br />

maîtrise <strong>des</strong> formes poétiques et littéraires. Sa capacité à représenter les aspects de la nature<br />

humaine est souvent mise en avant par ses amateurs.<br />

Figure éminente de la culture occidentale, Shakespeare continue d’influencer les artistes<br />

d’aujourd’hui. Il est tra<strong>du</strong>it dans un grand nombre de langues et ses pièces sont régulièrement<br />

jouées partout dans le monde. Shakespeare est l’un <strong>des</strong> rares dramaturges à avoir pratiqué<br />

aussi bien la comédie que la tragédie.<br />

Shakespeare écrivit trente-sept œuvres dramatiques entre les années 1580 et 1613. Mais la<br />

chronologie exacte de ses pièces est encore sujette à discussion. Cependant, le volume de<br />

ses créations n’apparaît pas comme exceptionnel en regard <strong>des</strong> critères de l’époque.<br />

On mesure l’influence de Shakespeare sur la culture anglo-saxonne en observant les nombreuses<br />

références qui lui sont faites, que ce soit à travers <strong>des</strong> citations, <strong>des</strong> titres d’œuvres<br />

ou les innombrables adaptations de ses travaux. L’anglais est également surnommé « la langue<br />

de Shakespeare ».<br />

Sources:<br />

www.wikipedia.org<br />

Dictionnaire <strong>des</strong> oeuvres, <strong>La</strong>ffont-Bompiani, Robert <strong>La</strong>ffont, 1968.<br />

Vidy-L<br />

Fiche élaborée par Carina Carballo


<strong>La</strong> comédie <strong>des</strong> <strong>erreurs</strong><br />

de William Shakespeare<br />

Du 30 novembre<br />

au 22 décembre 2010<br />

Chapiteau Vidy-L<br />

Mise en scène<br />

et adaptation scénique :<br />

Dan Jemmett<br />

Tra<strong>du</strong>ction<br />

et collaboration artistique :<br />

Mériam Korichi<br />

Scénographie :<br />

Dick Bird<br />

Lumières :<br />

Arnaud Jung<br />

Costumes :<br />

Sylvie Martiniczka<br />

Régie générale :<br />

Denis Tisseraud<br />

Avec :<br />

David Ayala<br />

Vincent Berger<br />

Thierry Bosc<br />

Valérie Crouzet<br />

Julie-Anne Roth<br />

Durée :<br />

environ 2h<br />

Age conseillé :<br />

tout public<br />

Genre :<br />

comédie<br />

Pro<strong>du</strong>ction :<br />

Théâtre Vidy-<strong>La</strong>usanne<br />

Théâtre <strong>des</strong> Bouffes <strong>du</strong> Nord – Paris<br />

Mardi 30.11. 20h30<br />

Mercredi 01.12. 20h30<br />

Jeudi 02.12. 20h30<br />

Vendredi 03.12. 19h00<br />

Samedi 04.12. 20h30<br />

Dimanche 05.12. relâche<br />

Lundi 06.12. relâche<br />

Mardi 07.12. 20h30<br />

Mercredi 08.12. 20h30<br />

Jeudi 09.12.<br />

20h30<br />

Vendredi 10.12.<br />

19h00<br />

Samedi 11.12. 20h30<br />

Dimanche 12.12. 17h00<br />

Lundi 13.12. relâche<br />

Mardi 14.12. 20h30<br />

Mercredi 15.12. 20h30<br />

Jeudi 16.12. 20h30<br />

Vendredi 17.12. 19h00<br />

Samedi 18.12. 20h30<br />

Dimanche 19.12. 17h00<br />

Lundi 20.12. relâche<br />

Mardi 21.12. 20h30<br />

Mercredi 22.12. 20h30<br />

COMPLET<br />

Légère, riche en quiproquos avec ses deux paires de jumeaux, <strong>La</strong> comédie<br />

<strong>des</strong> <strong>erreurs</strong> est une pièce assez rarement montée en Suisse et en France.<br />

Le metteur en scène Dan Jemmett nous invite à découvrir, avec un plaisir<br />

certain, une version inédite de cette œuvre de jeunesse de Shakespeare.<br />

Quasiment Parisien, ce natif de Londres que seul un léger accent trahit n’est<br />

pas étranger à Vidy. Il y a déjà présenté deux adaptations de Shakespeare :<br />

Shake (2001) et Presque Hamlet (2002) ; mais également Dog Face (2003)<br />

puis Femmes gare aux femmes (2004), d’après Thomas Middleton ; et, en<br />

2005, William Burroughs surpris en possession <strong>du</strong> « Chant <strong>du</strong> vieux marin »<br />

de Samuel Taylor Coleridge, de Johnny Brown. Rencontre.<br />

Pourquoi avoir choisi ce texte de Shakespeare <br />

Pleine d’humour, cette comédie proche de la farce est régulièrement mise<br />

en scène en Angleterre. J’y ai moi-même joué cette pièce alors que j’étais<br />

à l’école. Je me souviens que ses personnages et son univers m’avaient<br />

enchanté. J’interprétais alors le rôle de l’un <strong>des</strong> serviteurs jumeaux,<br />

Dromio d’Ephèse. J’ignore pourquoi, mais il m’arrive souvent de repenser<br />

à ces textes que j’avais joués dans mon adolescence. J’ai eu envie de<br />

revisiter cette expérience théâtrale initiale. Suite à ces premiers pas sur<br />

scène – à l’adolescence –, l’idée de devenir acteur a germé en moi.<br />

S’agit-il pour vous d’un « retour aux sources » <br />

Après vingt ans de métier, j’avais besoin de me ressourcer. Mes parents<br />

étaient comédiens mais, à ma naissance, ils avaient déjà cessé de jouer.<br />

Ils m’emmenaient rarement voir <strong>des</strong> pièces, néanmoins je parlais souvent<br />

de théâtre avec mon père. J’ai grandi dans une sorte de nostalgie pour le<br />

théâtre. Mais c’est de manière autonome que je l’ai découvert.<br />

Est-ce important de garder ce regard d’enfant <br />

Absolument. Si on n’éprouve plus d’enchantement ni de curiosité devant<br />

les mystères, si on ferme les portes, et qu’on pense maîtriser les choses,<br />

c’est mort.<br />

Malgré les années d’expérience, parvenez-vous à retrouver cette<br />

fraîcheur <strong>du</strong> regard à chaque nouvelle mise en scène <br />

Ces dernières années, j’ai beaucoup travaillé sur de gran<strong>des</strong> formes<br />

théâtrales, enchaînant les mises en scène. Sans prendre le temps de se<br />

recharger, le risque de perdre cette curiosité et cette fraîcheur nous<br />

guette. C’est pourquoi j’avais besoin de me replonger dans cet univers lié<br />

à mon enfance.<br />

<strong>La</strong> tra<strong>du</strong>ction française permet-elle de prendre davantage de distance<br />

par rapport au texte original <br />

Oui, sans doute. Mais cet aspect joue sans doute un moins grand rôle<br />

dans le cas de <strong>La</strong> comédie <strong>des</strong> <strong>erreurs</strong>, qui est dépourvue de passage<br />

célèbre – contrairement à Hamlet ou à d’autres œuvres shakespeariennes.<br />

En réalité, je n’ai monté aucune pièce de Shakespeare en Angleterre. Tous<br />

les petits Anglais lisent cet auteur à l’école, il y a quelque chose d’inscrit<br />

culturellement dans ce pays. Ici, c’est di±érent : peu de gens connaissent<br />

<strong>La</strong> comédie <strong>des</strong> <strong>erreurs</strong>, ce qui m’autorise une certaine liberté vis-à-vis<br />

<strong>du</strong> public. Grâce à cette nouvelle tra<strong>du</strong>ction 1 , que nous allons découvrir<br />

ensemble, on est d’emblée délivré d’un langage un peu daté.<br />

Vous n’hésitez pas à réadapter très librement les classiques. S’agit-il<br />

d’une envie de les désacraliser <br />

Sans doute. Cela peut parfois sembler insolent vis-à-vis <strong>des</strong> classiques. En<br />

revanche, je suis resté très fidèle au texte original de <strong>La</strong> grande magie 2 .<br />

Certaines œuvres, et notamment celles de Shakespeare, sont assez<br />

résistantes au changement. Par exemple, dans Shake d’après <strong>La</strong> nuit <strong>des</strong><br />

rois, que j’avais passablement modifiée, on reconnaissait malgré tout le<br />

texte original. Avec d’autres pièces, il est plus di≤cile de procéder à de<br />

tels changements. Mais je n’éprouve pas un désir profond de désacraliser<br />

les textes. Peut-être davantage quand j’étais plus jeune…<br />

Shakespeare est un matériau pour moi. Il s’agit souvent de trouver<br />

un angle d’approche ; comme, ici, le fait d’aborder la mise en scène avec<br />

une distribution de cinq acteurs.<br />

Que retenez-vous de votre expérience de marionnettiste de rue <br />

J’aime beaucoup les marionnettes. Elles sont indispensables. <strong>La</strong> marionnette<br />

est une tentative de représenter l’être humain, c’est fort… Celles<br />

que j’aime le plus sont les marionnettes à gaine – dans la tradition de<br />

Polichinelle –, que j’ai pratiquées en Angleterre. Ces marionnettes sont<br />

liées à un théâtre rudimentaire, de la rue, <strong>des</strong> tréteaux. Evitant toute<br />

approche psychologique, ce moyen d’expression a quelque chose de<br />

viscéral – j’aime moins quand les pantins deviennent trop articulés,<br />

« intelligents ».<br />

<strong>La</strong> question de la matière inerte qu’on anime m’intéresse. C’est<br />

évidemment plus compliqué lorsqu’on travaille avec les acteurs, qui ne<br />

sont pas <strong>des</strong> bouts de bois ! En interprétant un rôle, on accepte l’idée que<br />

c’est joué. L’acteur porte une sorte de « masque » et, en même temps, il est<br />

lui-même sur scène. Le théâtre élisabéthain de Shakespeare a peut-être<br />

un lien avec la marionnette.<br />

Les personnages marginaux ont tendance à vous attirer…<br />

Les gens un peu iconoclastes m’intéressent beaucoup. Peut-être<br />

qu’aujourd’hui ils ont le rôle <strong>des</strong> bou±ons au temps de Shakespeare : ce<br />

sont eux qui disent la vérité. J’aime bien les performers marginaux, qui<br />

pratiquent <strong>des</strong> arts un peu oubliés, comme les marionnettistes de rue.<br />

J’aime bien tout ce qui va à l’encontre de la vitesse propre à notre société ;<br />

les choses maladroites et lentes… sauf au théâtre, c’est di±érent.<br />

Qu’aimez-vous faire hors de la scène <br />

Le cinéma. J’ai commencé à réaliser quelques courts métrages, et projette<br />

de tourner un long métrage. Récemment, j’ai revu To Be or not to Be,<br />

un chef-d’œuvre de Lubitsch. J’aime beaucoup les films de Cassavetes,<br />

Bergman, Fassbinder, Orson Welles, Fellini… En général, les films qui<br />

comportent une bonne dose de théâtre me plaisent. Sinon, je fais <strong>du</strong> sport,<br />

j’aime cuisiner… la vie, quoi !<br />

Propos recueillis par Marie Bertholet<br />

1<br />

Réalisée par Mériam Korichi (en cours au moment de cet entretien), et adaptée par<br />

Dan Jemmett.<br />

2<br />

D’E<strong>du</strong>ardo de Filippo (une pièce présentée à la Comédie-Française <strong>du</strong> 19 septembre<br />

au 19 décembre 2010).<br />

Théâtre Vidy-L<br />

Novembre/décembre 10<br />

N˚ 30 | Page 14<br />

Justement, les cinq comédiens devront assumer une bonne dizaine<br />

de rôles. Comment allez-vous relever ce défi, couplé à celui de faire<br />

apparaître, sur scène, deux paires de jumeaux <br />

Je ne sais pas, cela me semble impossible. Mon travail débute par une<br />

erreur (rires) ! « Erreur choisie »… Je ne me souviens plus qui a dit ça, mais<br />

c’est joli. Je crois qu’en réalité cela libère mon esprit : d’emblée, il faut<br />

qu’on cherche ensemble, avec les comédiens, <strong>des</strong> astuces ludiques. Cela<br />

permet de s’ouvrir à <strong>des</strong> univers que l’on croyait impossibles. Je trouve<br />

cela beaucoup plus intéressant que d’illustrer simplement le texte. Si on<br />

enlève la puissance aux mots, on crée davantage d’espace pour l’acteur et<br />

l’imagination.<br />

Comment concevez-vous votre rôle de metteur en scène <br />

J’accompagne les comédiens dans un travail qui, pour moi, est quelque<br />

chose de très concret. Mon approche n’est ni intellectuelle, ni abstraite,<br />

mais profondément enracinée dans la salle de répétition – l’espace, les<br />

planches, le corps, la voix, la musique. Souvent, on improvise à partir<br />

d’une idée que je suggère. Mais peu importe si elle évolue dans un autre<br />

sens que celui que j’avais imaginé. Avec les acteurs, nous nous sentons<br />

totalement disponibles pour travailler, avec l’idée qu’il faut trouver<br />

quelque chose conjointement. Au départ, tout est ouvert. Il n’y a pas de<br />

règle. Si on reste curieux, c’est miraculeux de créer ensemble. Il faut que<br />

la création soit joyeuse.<br />

Vous aviez déjà dirigé auparavant tous les acteurs de cette distribution.<br />

Qu’aimez-vous chez eux <br />

J’avais envie de retrouver <strong>des</strong> compagnons de route. J’aime leur disponibilité<br />

d’esprit dans les répétitions, nous partageons ce désir de travailler ensemble<br />

et de rester ouverts. Dans le jeu, il ne faut pas se protéger. Parfois les acteurs<br />

ont peur – à juste titre, car c’est eux qui devront défendre le projet sur<br />

scène –, et il arrive qu’ils projettent leurs craintes lors <strong>des</strong> répétitions. Si<br />

l’on demeure fermé, on ne peut pas avancer. Je voulais travailler avec <strong>des</strong><br />

gens qui possèdent, au contraire, une générosité d’esprit.<br />

Dan Jemmett


Shakespeare<br />

délire !!!<br />

Farce et chausse-trapes<br />

Dan Jemmett met<br />

en scène <strong>La</strong> Comédie<br />

<strong>des</strong> Erreurs de Shakespeare.<br />

Un sans-faute.<br />

la pièce la plus courte<br />

de Shakespeare*. <strong>La</strong> plus<br />

C’est<br />

drôle aussi. Et son intrigue<br />

est simple : Antipholus et<br />

son domestique Dromio vivent<br />

à Ephèse. Dromio a un frère jumeau,<br />

qui s’appelle aussi Dromio<br />

et qui est aussi le domestique<br />

d’Antipholus, le frère jumeau homonyme<br />

<strong>du</strong> premier Antipholus.<br />

Tout ce petit monde a été<br />

séparé à la naissance, lors d’un<br />

naufrage vers Syracuse, et le<br />

deuxième couple « Antipholus-<br />

Dromio » débarque un beau jour à<br />

Ephèse… Vous n’y voyez goutte <br />

C’est pourtant limpide : ces quatre<br />

jumeaux, qui se ressemblent<br />

comme deux<br />

fois deux gouttes d’eau,<br />

vont vivre une succession<br />

de quiproquos<br />

délirants et tenter de retrouver la<br />

raison, coûte que coûte.<br />

D’abord, la mise en scène surprend<br />

: une ambiance de festival<br />

en plein air, <strong>des</strong> tentes, de gran<strong>des</strong><br />

tables avec <strong>des</strong> bancs en bois, <strong>des</strong><br />

chiottes chimiques, une sono avec<br />

Ça tourne<br />

rond<br />

de la musique disco,<br />

<strong>des</strong> pompes à bière…<br />

Ça, <strong>du</strong> Shakespeare !<br />

Puis tout devient évident.<br />

Les personnages<br />

se croisent, entrent, sortent, boivent<br />

<strong>des</strong> canons dans <strong>des</strong> verres<br />

en plastique, dansent <strong>des</strong> slows<br />

ou s’agitent, frénétiques, à la recherche<br />

de la vérité. Ils se grisent<br />

,car le sens <strong>des</strong> événements leur<br />

échappe : l’alcool fait voir double,<br />

mais il procure aussi l’ivresse<br />

de la parole. Dans ce grand<br />

carnaval où maîtres et valets se<br />

croisent, se confondent et jouent<br />

avec les mots, les acteurs deviennent<br />

<strong>des</strong> clowns et livrent <strong>des</strong><br />

morceaux d’une drôlerie parfois<br />

anthologique. Un pur délire, un<br />

pur nectar.<br />

Milou<br />

* nom connu de la rédaction<br />

<strong>La</strong> Comédie <strong>des</strong> Erreurs de William<br />

Shakespeare, mise en scène de Dan<br />

Jemmett. Théâtre de Vidy, <strong>La</strong>usanne,<br />

jusqu’au 22.12.10. Nuithonie,<br />

Villars-sur-Glâne, 11-12.01.11.<br />

Bénédicte


S C E N E W E B . F R<br />

M e r c r e d i 1 9 j a n v i e r 2 0 1 1


U N F A U T E U I L P O U R L ’ O R C H E S T R E . C O M<br />

V e n d r e d i 2 1 j a n v i e r 2 0 1 1


T E L E R A M A . F R<br />

D i m a n c h e 2 3 j a n v i e r 2 0 1 1


P A R I S - T H E A T E R . C O M<br />

D i m a n c h e 2 3 j a n v i e r 2 0 1 1


R H I N O C E R O S . E U<br />

L u n d i 2 4 j a n v i e r 2 0 1 1


W E B T H E A . C O M<br />

M a r d i 2 5 j a n v i e r 2 0 1 1


E V E N E . F R<br />

M a r d i 2 5 j a n v i e r 2 0 1 1


P A R I S V O I C E . C O M<br />

M a r d i 2 5 j a n v i e r 2 0 1 1


L E S E C H O S<br />

L u n d i 3 1 j a n v i e r 2 0 1 1


P E R F O R M A R T S . N E T<br />

L u n d i 3 1 j a n v i e r 2 0 1 1


L ’ A V A N T - S C E N E T H E A T R E<br />

J a n v i e r 2 0 1 1


L A T E R R A S S E<br />

F é v r i e r 2 0 1 1


J D D . F R<br />

L u n d i 1 e r f é v r i e r 2 0 1 1


L E F I G A R O . F R - L E G R A N D T H E A T R E D U M O N D E<br />

M e r c r e d i 2 f é v r i e r 2 0 1 1


P A R I S C O P E<br />

M e r c r e d i 3 f é v r i e r 2 0 1 1


M E T R O<br />

J e u d i 3 f é v r i e r 2 0 1 1


R U E D U T H E A T R E . E U<br />

J e u d i 3 f é v r i e r 2 0 1 1


LA COMEDIE DES ERREURS<br />

de William Shakespeare<br />

Mise en scène Dan Jemmett<br />

Avec David Ayala, Vincent Berger, Thierry Bosc, Valérie Crouzet, Fany Mary<br />

Copro<strong>du</strong>ction<br />

Théâtre <strong>des</strong> Bouffes <strong>du</strong> Nord<br />

Théâtre Vidy-<strong>La</strong>usanne<br />

Égéon, un riche marchand de Syracuse, raconte ses malheurs au <strong>du</strong>c Éphèse. Père de jumeaux identiques<br />

nommés Antipholus, il a acheté à une pauvre femme les jumeaux Dromio afin qu’ils soient au service de ses<br />

fils. Au cours d’un naufrage survenu vingt-trois ans auparavant, les quatre enfants sont séparés. Seront-ils<br />

réunis à nouveau Peut-être, mais après bien <strong>des</strong> quiproquos, méprises et situations cocasses<br />

invraisemblables. <strong>La</strong> Terrasse<br />

Le thème <strong>des</strong> jumeaux n’est pas aisé à traiter au théâtre : comment créer l’illusion de l’identique entre deux<br />

personnages autrement qu’en les habillant de la même façon Jemmett résout la difficulté en demandant à<br />

ses comédiens d’endosser chacun deux rôles : David Ayala est à la fois Antipholus de Syracuse et<br />

Antipholus d’Ephèse, Vincent Berger devient Dromio de Syracuse et Dromio d’Ephèse. Le parti pris<br />

fonctionne, grâce à la virtuosité <strong>des</strong> deux interprètes.<br />

Dans sa distribution, Jemmett s’est offert un casting délirant à souhait pour les rôles principaux, à qui il fait<br />

prendre leurs personnages à bras le corps, dans un esprit farcesque on ne peut plus pertinent. Ayala et<br />

Berger forment un merveilleux tandem. Quant à Valérie Crouzet, qui joue Adriana la femme d’Antipholus<br />

d’Ephèse, elle est une formidable furie : folle de jalousie face à son mari qui la trompe, elle se lance dans<br />

<strong>des</strong> tira<strong>des</strong> épiques qui réussissent à être à la fois justes et à pleurer de rire.<br />

Quand Dan Jemmett s'empare de <strong>La</strong> Comédie <strong>des</strong> <strong>erreurs</strong>, il garde Shakespeare mais en le poussant <strong>du</strong><br />

côté <strong>des</strong> Monty Python. Grand délire sur la scène avec <strong>des</strong> comédiens survoltés. Un bon moment<br />

assuré. Rue <strong>du</strong> Théâtre<br />

<strong>La</strong> recette de William est inusable quand c'est lui qui s'en sert : une paire de jumeaux séparés se retrouve au<br />

même endroit. L'un est marié volage, l'autre désargenté. On imagine la confusion. David Ayala qui joue la<br />

paire est impayable. Corps enrobé, chemises étroites, fantaisie, hip et hop, c'est pesé... L'Express<br />

Voir un extrait <strong>du</strong> spectacle

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