Rapport de Phase I - Le monde des Pyrénées
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Figure 43 : Revenu par unité des orientations technico-économiques des exploitations agricoles (OTEX) et ovins viande Source : RICA 2004 Si cette activité semble être une des moins rémunératrices c’est aussi une filière qui doit faire face à des charges particulières augmentant d’autant ses coûts de production. Il s’agit notamment : Des charges d’alimentation dont le montant est dépendant des conditions météorologiques (sécheresse), de l’alourdissement du poids des carcasses et de l’augmentation de la production d’agneau en bergerie, Des coûts de certification dans les démarches de valorisation des produits, Des charges de mécanisation Des frais d’élevage qui, dépendant des réglementations sanitaires, se sont vus augmenter afin de prévenir ou gérer les crises sanitaires. Ces réglementations sont toutefois discutées car calquées sur celles des bovins. Les dépenses de ce poste sont par conséquent beaucoup plus difficiles à amortir pour les productions ovines dont le poids des carcasses est bien inférieur à celui des bovins. 3.3.3 Le manque de structuration de la filière La filière ovine est relativement peu organisée sur le plan économique. En effet, en 2005, selon le rapport d’information du Sénat, une soixantaine de regroupements de producteurs sont décomptés pour environ 13000 producteurs adhérents. Le principal mode de commercialisation reste donc les marchés. Le rapport sur l’avenir de l’élevage de Bailly 81 précise également « ce secteur souffre d’une certaine atomisation de la production. En élevage allaitant, les troupeaux sont à la fois nombres et de faible taille, et n’offrent bien souvent pas une capacité de production suffisante pour nouer des relations contractuelles stables avec l’aval ». De même les abattoirs voient leur effectif diminuer avec pour conséquence un accroissement des difficultés de leur accès. Le durcissement de la réglementation pourra avoir un effet amplificateur de cette tendance, avec une fermeture des abattoirs ne respectant pas les normes communautaires. 81 Bailly G., 2002-2003 « L’avenir de l’élevage : enjeu territorial, enjeu économique » ACTeon – Cemagref – Evaluation de l’impact socio économique du loup sur les systèmes pastoraux dans les Alpes Françaises Rapport Phase I - Dec 2009 136
CONCLUSION Frise historique ACTeon – Cemagref – Evaluation de l’impact socio économique du loup sur les systèmes pastoraux dans les Alpes Françaises Rapport Phase I - Dec 2009 137
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Source : RICA 2004<br />
Si cette activité semble être une <strong>de</strong>s moins rémunératrices c’est aussi une filière qui doit faire face à<br />
<strong>de</strong>s charges particulières augmentant d’autant ses coûts <strong>de</strong> production. Il s’agit notamment :<br />
Des charges d’alimentation dont le montant est dépendant <strong>de</strong>s conditions météorologiques<br />
(sécheresse), <strong>de</strong> l’alourdissement du poids <strong>de</strong>s carcasses et <strong>de</strong> l’augmentation <strong>de</strong> la<br />
production d’agneau en bergerie,<br />
Des coûts <strong>de</strong> certification dans les démarches <strong>de</strong> valorisation <strong>de</strong>s produits,<br />
Des charges <strong>de</strong> mécanisation<br />
Des frais d’élevage qui, dépendant <strong>de</strong>s réglementations sanitaires, se sont vus augmenter<br />
afin <strong>de</strong> prévenir ou gérer les crises sanitaires. Ces réglementations sont toutefois discutées<br />
car calquées sur celles <strong>de</strong>s bovins. <strong>Le</strong>s dépenses <strong>de</strong> ce poste sont par conséquent<br />
beaucoup plus difficiles à amortir pour les productions ovines dont le poids <strong>de</strong>s carcasses<br />
est bien inférieur à celui <strong>de</strong>s bovins.<br />
3.3.3 <strong>Le</strong> manque <strong>de</strong> structuration <strong>de</strong> la filière<br />
La filière ovine est relativement peu organisée sur le plan économique. En effet, en 2005, selon le<br />
rapport d’information du Sénat, une soixantaine <strong>de</strong> regroupements <strong>de</strong> producteurs sont décomptés<br />
pour environ 13000 producteurs adhérents. <strong>Le</strong> principal mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> commercialisation reste donc les<br />
marchés. <strong>Le</strong> rapport sur l’avenir <strong>de</strong> l’élevage <strong>de</strong> Bailly 81 précise également « ce secteur souffre d’une<br />
certaine atomisation <strong>de</strong> la production. En élevage allaitant, les troupeaux sont à la fois nombres et <strong>de</strong><br />
faible taille, et n’offrent bien souvent pas une capacité <strong>de</strong> production suffisante pour nouer <strong>de</strong>s<br />
relations contractuelles stables avec l’aval ».<br />
De même les abattoirs voient leur effectif diminuer avec pour conséquence un accroissement <strong>de</strong>s<br />
difficultés <strong>de</strong> leur accès. <strong>Le</strong> durcissement <strong>de</strong> la réglementation pourra avoir un effet amplificateur <strong>de</strong><br />
cette tendance, avec une fermeture <strong>de</strong>s abattoirs ne respectant pas les normes communautaires.<br />
81 Bailly G., 2002-2003 « L’avenir <strong>de</strong> l’élevage : enjeu territorial, enjeu économique »<br />
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