La Gazette de Dijon Â«New York Special EditionÂ» - March 1-4, 2010

La Gazette de Dijon «New York Special Edition» - March 1-4, 2010 

FREE

DIJON MUST’ART 

FRANÇOIS REBSAMEN, senator – mayor of Dijon 

La Gazette "New York Special Edition" - March 1-4, 2010 2 

The senator – mayor of Dijon, to whom we owe the Dijon Must’Art project, and who will be of 

course present during the week when the Mourners will arrive at the MET, explains the reasons 

behind this ambitious, groundbreaking initiative. 

a Gazette : Where did the 

idea of Dijon Must’Art 

come from 

Having given its past luster 

back to this masterpiece 

of our heritage made up of the Dukes’ 

tombs, four years ago, it is the showcase 

containing them, Dijon’s Museum of Fine 

Art, that we’ll be now renovating. For part 

of the renovation time, the Dukes’ tombs 

will be placed in sarcophagi for protection, 

while the Mourners, which are movable, 

will be available for presentation to the 

public. What may have seemed like a problem 

at the beginning has turned out to be 

a unique opportunity to present to the Dijon 

public and to our visitors the original series 

of Philip the Bold’s tomb Mourners in an 

original stage design, which will be set up 

in another museum room, and which will 

allow people to discover, for the first time, 

the hitherto non-visible parts of the alabaster 

statuettes. 

So why send them outside the country 

It’s all about sharing, when it comes to 

culture. Along with Sophie Jugie, I wanted 

our collections to be seen by a new public. 

Ever since my 

election, I’ve 

been committed 

to making 

Dijon shine 

and to fostering 

its 

activities 

That’s why the procession of the tombs of 

John the Fearless and those of Margaret of 

Bavaria will cross the Atlantic for a large 

American tour. 

How was this tour organized 

Thanks to an audacious and voluntary loaning 

policy, a number of temporary exhibitions 

will take place in the greatest American 

museums that are part of the FRAME 

(French Regional and American Exchange) 

network. There will also be, to kick off 

this tour, a presentation at the prestigious 

Metropolitan Museum of Art. 

For more than two years, and throughout 

the United States, Dijon and its Museum 

of Fine Art will shine at every step of this 

tour, which will also go through the cities 

of Saint-Louis, Dallas, Minneapolis, Los 

Angeles, San Francisco and Richmond. The 

Mourners will then return to France, first at 

the Cluny Museum in Paris, in Spring 2012, 

then back to the Dijon Museum of Fine Art, 

where they’ll stay for a long time. 

I imagine this whole operation costs some 

 

This series of major exhibitions is completely 

financed by the FRAME network and 

the patrons of the arts therein. I’d like to 

really thank them, because they have made 

it possible for the American public to better 

know our rich historical heritage. Moreover, 

every museum receiving the works will be 

also presenting the city of Dijon using films, 

books and local products. 

What brought about this initiative 

Ever since my election, I’ve been committed 

to making Dijon shine and to fostering 

its activities. We must be actively involved 

in enhancing our past and present historical 

heritage, in promoting our classic and 

contemporary culture, and also in sharing 

our way of life. That’s the meaning I wanted 

to give to this operation, in New York, 

which we’re undertaking with our partners. 

We’ve called it Dijon Must Art as a hint 

for Americans, who know us especially for 

our Dijon Mustard. This original concept 

consists in presenting in one or several 

cities receiving this exhibition the best of 

Dijon’s art, culture and gastronomy. It’s 

an opportunity to show that, in addition to 

its exceptional historical heritage, today’s 

Dijon also has a cultural wealth expressed in 

various areas .

3 La 

Gazette "New York Special Edition" - March 1-4, 2010 

> 

FRANCOIS REBSAMEN, sénateur - maire de la ville de Dijon 

Le sénateur - maire de la ville de Dijon, à qui nous 

devons le projet Dijon Must’Art et, bien sûr, présent 

durant la semaine d’entrée au MET des Pleurants, nous 

explique les raisons d’une initiative aussi ambitieuse 

qu’innovante. 

a Gazette : Quel est le point 

de départ de Dijon Must’Art 

Après avoir redonné son lustre 

passé à ce joyau de notre patrimoine 

que sont les tombeaux 

des Ducs, il y a quatre ans, c’est son écrin tout 

entier, le Musée des beaux-arts de Dijon, que 

nous rénovons demain. Pendant une partie des 

travaux, les tombeaux des Ducs de Bourgogne 

seront placés dans des sarcophages pour être 

protégés, alors que les Pleurants, amovibles, 

seront disponibles pour être présentés autrement 

au public. Ce qui pouvait au départ sembler un 

handicap se révèle être une chance unique de 

présenter au public dijonnais et à nos visiteurs, 

la série originelle des Pleurants du tombeau 

de Philippe le Hardi, dans une scénographie 

inédite qui sera installée dans une autre salle 

du musée, ce qui permettra de découvrir pour 

la première fois les parties non visibles des statuettes 

d’albâtre. 

Mais alors pourquoi ce déplacement 

En matière de culture tout est partage. Avec 

Sophie Jugie, j’ai souhaité que nos collections 

aillent à la rencontre de nouveaux publics. 

C’est pourquoi, la procession des Pleurants du 

tombeau de Jean sans Peur et de Marguerite de 

Bavière franchira l’Atlantique pour une vaste 

tournée américaine. 

Comment s’est organisée cette tournée 

Grâce à une politique de prêt audacieuse et 

volontariste, une série d’expositions temporaires 


aura lieu dans les plus grands musées américains 

du réseau FRAME (French Regional and 

American Exchange) et pour inaugurer cette 

tournée, une présentation dans le prestigieux 

Metropolitan Museum of Art. 

Pendant plus de deux ans, partout aux États- 

Unis, Dijon et son Musée des beaux-arts rayonneront 

au rythme de cette tournée qui traversera 

également les villes de Saint Louis, 

Dallas, Mineapolis, Los Angeles, San Francisco 

et Richmond. C’est à Paris, au Musée de Cluny 

au printemps 2012, que les Pleurants retrouveront 

le sol français avant de rejoindre pour 

longtemps le Musée des beaux-arts de Dijon. 

J’imagine aisément que cette opération a un 

 

Le réseau FRAME et ses mécènes financent 

intégralement cette série d’expositions majeures 

et je les en remercie sincèrement, car ils rendent 

possible cette opportunité de faire mieux 

connaître au public américain la richesse de 

notre patrimoine. Chaque musée d’accueil présentera 

d’ailleurs, sous la forme de films, d’ouvrages 

ou de produits locaux, la ville de Dijon 

aux visiteurs. 

Qu’est-ce qui a motivé cette initiative 

Dès mon élection, je me suis engagé pour 

que Dijon rayonne et renforce son attractivité. 

C’est activement que nous devons participer à 

la valorisation de notre patrimoine, présent et 

passé, à la promotion de notre culture classique 

et contemporaine, ou encore au partage de 

notre art de vivre. C’est le sens que j’ai souhaité 

donner à l’opération que nous menons à 

New York, conjointement avec nos partenaires. 

Appelé Dijon Must Art, clin d’œil à ce que les 

Américains connaissent encore le mieux de nous 

la Dijon Mustard, ce concept novateur consiste 

à présenter dans une ou plusieurs villes d’accueil 

de l’exposition, le meilleur de l’art, de la 

culture et de la gastronomie dijonnaise. Ce sera 

l’occasion de montrer qu’en plus d’un patrimoine 

historique exceptionnel, Dijon compte 

aujourd’hui une véritable richesse culturelle 

dans des expressions diverses . 

Obamaille 

Lors de son vol inaugural 

à bord de l’Air Force 

 

moment-là fraîchement 

élu président des Etats- 

 

qui l’interrogeait sur ce 

qu’il désirait manger, 

qu’il souhaitait accompagner 

son repas de 

« Dijon mustard », puis il 

 

L’anecdote a pu paraître 

 

président mais il n’en est 

rien. Le sénateur - maire 

de Dijon saisit l’occasion 

pour lui présenter la ville 

à travers un présent des 

plus originaux. En effet, 

après avoir visionné la 

scène du président américain 

réclamant de la moutarde 

lors d’une émission 

consacrée à Air Force 

One, François Rebsamen 

 

de moutarde à laquelle il 

joignit une lettre expli- 

 

Cet attachement à un produit 

de grande consommation, un 

simple condiment, peut vous 

sembler futile, il ne l’est pas 

tant que cela. À travers lui, 

c’est le patrimoine gastronomique de Dijon 

que nous souhaitons promouvoir, notre histoire 

industrielle que nous voulons défendre. C’est 

pourquoi, j’ai le plaisir de vous adresser une 

sélection de ce produit, fruit d’une longue tradition 

et d’un savoir-faire unique au monde qui 

vous convaincra, s’il en était besoin, qu’il n’est 

de moutarde que de Dijon. » . 

 

 

 

 

 

 

 

for mustard during a broadcast dedicated to Air Force One, François Rebsamen 

 

Our attachment to this 

high-distribution consumer 

product that is a simple 

condiment, may seem quite 

insignificant to you, but it 

actually isn’t that insignificant. Through 

this product, we’re trying to promote 

Dijon’s gastronomic heritage and to defend 

our industry’s history. That’s why, it gives 

me great pleasure to send you this selection 

of our product, that is the result of a long 

tradition and a world-unique know-how that 

will convince you, if ever need be, that there 

is no mustard but Dijon mustard.” .



Dijon Must’Art 

ijon has taken the opportunity given it this year, thanks to the renovation work on its Museum of Fine Art, in order to 

have other people discover its exceptional collections. The Guards’ Room, which is the most famous of the museum’s, 

will indeed be inaccessible to visitors during the renovation of the northern façade and the interior of the Dukes’ Palace. 

The tombs, which will be protected inside solid boxes, will no longer be visible. But since the Mourners can be unmounted, 

it’s a wonderful opportunity to see them in a different way, outside their architectural frame. 

Dijon’s residents will be able, from 2011 to 2013, to see more closely and admire those of Phillip the Bold. 

As for the figures from the tomb of John the Fearless they are leaving their arcature a bit earlier than planned (in order to have 

the best environmental conditions for the museum, studies are being made, which have delayed the beginning of renovation work 

a little...). 

Indeed, the museum took advantage of its belonging to the FRAME (French Regional and American Museum Exchange) network 

and suggested to American Museums to house them, which the museums enthusiastically accepted. The Mourners will then be 

our ambassadors in New York, Saint-Louis, Dallas, Minneapolis, Los Angeles, San Francisco and Richmond, before crossing the 

Atlantic again in 2012 for a final presentation in Paris at the Cluny Museum. The city of Dijon, the tourist office, artists, musicians, 

master-chefs and economic actors have all been mobilized to turn this exceptional trip into an opportunity for Dijon, Burgundy and 

France to shine in the United States. Dijon’s name is known in the United States, as it is associated with mustard and gastronomy, 

while the name of Burgundy is known in its wine association. But such familiarity with these names does not mean that we have a 

solid reputation. Hence, the exhibition will offer the opportunity to organize in New York, this week, a series of events, which will 

enhance the rich historical heritage, social diversity and artistic vitality of Dijon as well as the quality of its gastronomy. 

Contemporary artists, such as Yan Pei Ming, and musicians, such as Thierry Caens, Daniel Fernandez, Yves Jamait and Vitalic 

have been mobilized. Our best master-chefs are also part of this trip. The entire operation is called Dijon Must Art, hinting at what 

Americans know best about us: Dijon mustard. There will be, in addition to things associated with the museums’ “opening events” 

(FRAME’s official dinner and the Met’s inaugural cocktail, prepared by our chefs), public tastings (at Central Station) and inside and 

outside concerts given by Dijon musicians. This operation is supported by companies from the food-processing industry wishing to 

develop their exports to the United States: Amora, Maille, Seb, prestigious wine estates, the BIVB (the Inter-professional Office of 

Burgundy Wines), Boudier blackcurrant liqueurs, Flavigny aniseed candy makers, Dijon Cereals and the Vitagora competitiveness 

organism, which best represent our gastronomic, culinary and wine heritage. 

The United States are the third nationality represented in Dijon. The Dijon tourist office and the regional tourism committee are 

actively involved in this operation. A short clip presenting Dijon has been made by the tourist office to be presented at the exhibitions 

or the FRAME and museums’ Internet sites. Road shows have been organized in association with Atout France in the USA, meant 

for the American press and tour operators, as well as press exchanges between France and the United States . 

Dijon Must’Art 

ès cette année, Dijon profite de l’opportunité unique que lui offre la rénovation de son Musée des beaux-arts pour faire découvrir 

à de nouveaux publics ses collections exceptionnelles. En effet la Salle des Gardes, la plus célèbre du musée, sera inaccessible 

aux visiteurs pendant le temps du chantier sur la façade nord et à l’intérieur du Palais des Ducs. Protégés par un solide coffrage, 

les tombeaux ne seront plus visibles. Mais, les Pleurants pouvant être démontés, c’est l’occasion rêvée de les voir autrement, 

hors de leur cadre architectural. 

Les Dijonnais pourront, de 2011 à 2013, admirer de plus près ceux de Philippe le Hardi. 

Quant aux figures du tombeau de Jean sans Peur, avec un peu d’avance sur ce calendrier (la volonté d’atteindre la meilleure qualité environnementale 

pour ce musée amène à approfondir les études en cours, ce qui a quelque peu décalé le début des travaux...), elles sortent d’ores 

et déjà de leurs arcatures. 

Le musée a en effet mis à profit son appartenance au réseau FRAME (French Regional and American Museums Exchange) pour proposer aux 

musées américains de les accueillir – proposition acceptée avec enthousiasme ! - Les Pleurants seront donc nos ambassadeurs à New York, 

Saint-Louis, Dallas, Minneapolis, Los Angeles, San Francisco et Richmond, avant de retraverser l’Atlantique en 2012 pour une dernière présentation 

à Paris, au Musée de Cluny. La ville de Dijon, l’office de tourisme, artistes, musiciens, chefs cuisiniers et acteurs économiques sont 

mobilisés pour faire de cette sortie exceptionnelle un moment de rayonnement de Dijon, de la Bourgogne et de la France aux États-Unis. 

Le nom de Dijon est connu aux États-Unis pour la moutarde, la gastronomie et celui de la Bourgogne pour le vin. Mais cette familiarité des noms 

ne signifie pas une notoriété solide. Aussi l’exposition est elle l’occasion d’organiser à New York, cette semaine, une série de manifestations, 

qui mettront en valeur la richesse patrimoniale, la diversité culturelle, la vitalité artistique de Dijon ainsi que la qualité de sa gastronomie. 

Sont mobilisés des artistes contemporains, comme Yan Pei Ming, des musiciens avec Thierry Caens, Daniel Fernandez, Yves Jamait ou encore 

Vitalic. Les meilleurs représentants de nos chefs cuisiniers étoilés sont également du voyage. L’ensemble de l’opération est dénommé Dijon 

must art, clin d’œil à ce que les américains connaissent le mieux de nous : la Dijon mustard. Outre des manifestations associées aux « opening 

evenents » des musées (dîner officiel de FRAME et cocktail inaugural du Met préparé par nos chefs) des dégustations publiques (à Central 

Station) et concerts de musiciens dijonnais dans et hors les murs sont offerts au public. Cette opération est soutenue par les entreprises 

agroalimentaires souhaitant développer leurs exportations aux États-Unis : Amora, Maille, Seb, de prestigieuses maisons de vin, le BIVB, les 

cassis Boudier, les anis de Flavigny, Dijon Céréales ou encore le pôle de compétitivité Vitagora, qui sont les meilleurs représentants de notre 

patrimoine gastronomique, culinaire et viticole . 

Les États-Unis sont la troisième nationalité représentée à Dijon. L’office de tourisme de Dijon et le comité régional du tourisme sont partie 

prenante de l’opération. Un clip de présentation de Dijon a été réalisé par l’office de tourisme pour être présenté dans les expositions ou sur 

les sites Internet de FRAME et des musées. En lien avec Atout France aux USA, des road shows sont organisés en direction de la presse américaine 

et des tours opérateurs ainsi que des échanges presse entre la France et les États Unis .



> 


The Dukes of Burgundy 

(1363 – 1477) 

n 1361, the family line of 

Burgundy’s Capetian dukes 

came to an end. The dukedom 

then fell to the king 

of France John the Good, 

who offered it as an exclusive possession 

to his son. Philip the Bold ruled from 

1364 to 1404. His marriage to Margaret of 

Flanders laid the foundations to the States 

of Burgundy. 

He was a fine politician as well as a great 

amateur of art. He was a patron of the arts 

who threw lavish receptions and ordered 

artistic works on a large scale from the best 

artists of the time. 

His son, John the Fearless tried to keep the 

dukedom’s influence on the king of France. 

But that led him to a confrontation with his 

cousin Louis of Orleans, brother of Charles 

VI, who in turn led the kingdom into civil 

war: John the Fearless ordered the death of 

Louis of Orleans in 1407, and that death 

was in turn avenged in 1419 when John the 

Fearless was assassinated by order of the 

future Charles VII. 

Philip the Good, the only son of John the 

Fearless, ruled from 1419 to 1467. He tried 

to make an alliance with England against 

France in order to avenge his father’s 

murder. His policy was geared toward 

increasing his estates and so led the dukedom 

of Burgundy to the peak of its power. 

The northern part of the dukedom became 

the political center of the States and the 

locus of exceptional artistic blossoming. 

But the duke did not forget Dijon: he had 

an elegant ducal dwelling erected. He 

also established at Dijon’s Sainte-Chapelle 

(Holy Chapel) the headquarters of the 

order of the Golden Fleece created in 1430 

to revive chivalric values and the idea of 

crusading. 

The last duke, Charles the Bold, ruled for 

ten years. 

Like his predecessors, he used art lavishly 

to enhance his prestige. While trying to 

conquer new territories to ensure the dukedom’s 

almighty power, he was killed 

before the city of Nancy in 1477. The king 

of France took advantage of that death to 

incorporate Burgundy into France, thus 

putting an end to the existence of the 

dukedom of Burgundy . 

Les Ducs de 

Bourgogne 

(1363-1477) 

n 1361 la lignée des ducs capétiens 

de Bourgogne s’éteignit. 

Le duché revint alors au roi de 

France Jean le Bon qui l’offrit 

en apanage à son fils. Philippe 

le Hardi régna de 1364 à 1404. Son mariage avec 

Marguerite de Flandre jeta les bases des États de 

Bourgogne. 

Fin politique, il se révéla également grand 

amateur d’art. Mécène fastueux, il entreprit de 

grandes commandes artistiques, s’adressant aux 

meilleurs artistes de son temps. 

Son fils, Jean sans Peur, tenta de maintenir 

l’influence du duché auprès du roi de France. 

Mais ceci le conduisit à un affrontement avec 

son cousin Louis d’Orléans, frère de Charles VI, 

qui entraîna le royaume dans la guerre civile : 

Jean sans Peur commandita le meurtre de Louis 

d’Orléans en 1407, mort vengée en 1419 quand 

Jean sans Peur fut assassiné sur ordre du futur 

Charles VII. 

Fils unique de Jean sans Peur, Philippe le Bon 

régna de 1419 à1467. Il rechercha l’alliance avec 

l’Angleterre contre la France afin de venger le 

meurtre de son père. Le duc mena une politique 

d’accroissement de ses domaines et conduisit 

ainsi le duché de Bourgogne au faîte de sa puissance. 

La partie septentrionale du duché devint 

le centre politique de ses États et le cadre d’une 

exceptionnelle floraison artistique. Mais le duc 

n’oublia pas Dijon avec l’élévation d’un élégant 

logis ducal. C’est aussi à la Sainte-Chapelle de 

Dijon qu’il fixa le siège de l’ordre de la Toison 

d’Or créé en 1430 afin de raviver les valeurs 

chevaleresques et relancer l’idée de croisade. 

Le dernier duc, Charles le Téméraire, connut un 

règne de dix ans. Comme ses prédécesseurs, il 

mit le faste artistique au service de son prestige. 

Tentant de conquérir de nouveaux territoires 

pour asseoir la toute puissance du duché, il fut 

tué devant la ville de Nancy en 1477. Le roi de 

France profita de cette mort pour rattacher la 

Bourgogne à la France mettant ainsi un terme à 

l’existence du duché de Bourgogne . 

The Dukes’ tombs, 

the Mourners’ cradle 

hilip the Bold’s tomb 

was commissioned in 

1381, made under the 

successive supervisions 

of the figurine 

sculptors Jean de Marville, Claus 

Sluter and Claus de Werve and set 

up at the Champmol Charterhouse in 

1410. That of John the Fearless, who 

wanted his tomb to be modeled after 

his father’s, was made between 1443 

and 1470 by John of Huerta then by 

Antoine le Moiturier. 

The tombs of the Dukes of Burgundy, 

particularly that of Philip the Bold, 

are considered among the most 

remarkable funerary monuments. 

They constitute a renewal of traditional 

tomb compositions, which had 

consisted, from the middle of the 

XIIIth century on, in a recumbent 

figure with a procession of Mourners. 

At the base, the mourners were no 

longer isolated, in semi-relief, in their 

arcature, but seemed to slide into the 

galleries of a cloister. All of them 

express pain in their traits, a gesture 

towards the one next to them or the 

eloquence of their garments’ folds. 

The angels became more prominent, 

as they were now shown kneeling on 

the tombstone, watching at the duke’s 

bedside, at the same time afflicted 

and serene. The recumbent figure was 

no longer a vertical laid figure but a 

truly recumbent, stretched-out body, 

as is highlighted by the cloak’s folds 

spread over it. But just as unusual are 

the tomb’s monumental size, making 

the prince’s face almost inaccessible 

to the viewer, and its sumptuousness: 

fine precious marble and alabaster, 

exquisite polychrome colors, vibrant 

gold. 

1791-1799: Destruction 

The two monuments stayed in the choir 

of the Champmol Charterhouse’s 

church until the Revolution. When 

the Charterhouse was sold as a national 

possession, the tombs were very 

carefully brought up into the old 

Saint-Bénigne Abbey-church, which 

had become a cathedral. But in the 

following year, a decision was made 

to destroy “the tyrants’ monuments”. 

The dukes’ and duchess’ recumbent 

figures were destroyed, and the other 

part were unmounted and placed in 

the old Saint-Bénigne Abbey palace. 

Some elements disappeared at that 

time, including some architectural 

fragments and ten mourners, which 

were later found with collectors. 

1819-1827: Restoration 

In 1819, the architect Claude Saint- 

Père took the initiative of restoring 

the tombs. With the help of Févret 

of Saint-Mémin, curator of the Dijon 

museum, he brought together the 

pieces stored away and looked for 

the fragments which were with 

various individuals. He completed 

the missing parts with the sculptor 

Joseph Moreau, for the statues, 

and the ornamentalist sculptor Louis 

Marion, for the architecture. The first 

restorers did not have all the illustrated 

documents that have been discovered 

since, and so the recumbent 

figures’ reconstitution was not very 

accurate. However, the work done 

on the arcatures – decorative arcades 

– was so good that we can’t tell 

the difference just by looking. The 

modern painted and gold highlights, 

sometimes laid on older traces of 

paint, give a very revealing image of 

the original colors. 

The two tombs were brought up 

to the Gards’ Room of the Dukes’ 

Palace, which had been connected 

to the museum for a few years. The 

new presentation was inaugurated 

in 1827. 

It immediately made an impression, 

for at that time people were starting 

to rediscover the Middle Ages .


Les tombeaux des Ducs, 

berceaux des Pleurants 

e tombeau de Philippe le Hardi 

commandé dès 1381, réalisé 

sous les directions successives 

des « imagiers » (sculpteurs) 

Jean de Marville, Claus Sluter 

et Claus de Werve, est mis en place à la 

Chartreuse de Champmol en 1410. Celui de 

Jean sans peur, qui avait exprimé sa volonté de 

se faire construire un tombeau sur le modèle 

de celui de son père, est réalisé entre 1443 et 

1470 par Jean de La Huerta puis Antoine Le 

Moiturier. 

Les tombeaux des Ducs de Bourgogne, en particulier 

celui de Philippe le Hardi, comptent 

parmi les monuments funéraires les plus remarquables 

du Moyen Âge. Ils renouvellent la 

composition traditionnelle du tombeau depuis 

le milieu du XIIIe siècle avec un gisant et un 

cortège de pleurants. Au soubassement, les 

pleurants ne sont plus isolés, en demi-relief, 

dans leur arcature, mais semblent glisser dans 

les galeries d’un cloître. Tous expriment leur 

douleur par leur expression, un geste vers un 

voisin ou par l’éloquence de leurs drapés. 

Les anges reçoivent une importance nouvelle, 

agenouillés sur la dalle, ils veillent au chevet 

du duc, à la fois affligés et sereins. Le gisant 

n’est plus une statue verticale couchée, mais 

réellement un corps allongé, ce que confirme le 

système des plis de son manteau, étalés autour 

de lui. Mais tout aussi hors du commun sont la 

monumentalité du tombeau, qui place l’image 

du prince presque hors d’atteinte du regard, et 

sa somptuosité : préciosité du marbre et de l’albâtre, 

raffinement de la polychromie, vibration 

de l’or. 


1791-1799 : La destruction 

Les deux monuments restent dans le chœur de 

l’église de la Chartreuse de Champmol jusqu’à 

la Révolution. Lors de la vente de la chartreuse 

comme bien national, les tombeaux sont très 

soigneusement remontés dans l’ancienne église 

abbatiale de Saint-Bénigne, devenue cathédrale. 

Mais dès l’année suivante, on décide de détruire 

« les monuments des despotes ». Les gisants des 

ducs et de la duchesse sont détruits, les autres 

parties sont démontées et entreposées dans 

l’ancien palais abbatial de Saint-Bénigne. Un 

certain nombre d’éléments disparaissent alors, 

dont des fragments d’architecture et une dizaine 

de pleurants, que l’on retrouvera ensuite chez 

des collectionneurs. 

1819-1827 : La restauration 

En 1819, l’architecte Claude Saint-Père prend 

l’initiative de restaurer les tombeaux. Avec 

l’aide de Févret de Saint-Mémin, conservateur 

du musée de Dijon, il regroupe les pièces 

conservées dans les dépôts et recherche les 

fragments qui étaient passés en mains privées. 

Les parties manquantes sont complétées par le 

sculpteur Joseph Moreau pour la statuaire et 

par le sculpteur ornemaniste Louis Marion pour 

l’architecture. Les premiers restaurateurs n’ont 

pas disposé de tous les documents figurés que 

l’on a repérés depuis, aussi la reconstitution des 

gisants n’est pas tout à fait exacte. En revanche, 

le travail sur les arcatures – arcade décorative – 

est si soigné qu’on ne distingue pas la différence 

à l’œil nu. Les rehauts modernes de peinture 

et de dorure, parfois sur des traces anciennes, 

donnent une image très suggestive de la polychromie 

d’origine. 

Les deux tombeaux sont remontés dans la Salle 

des Gardes du palais des Ducs, rattachée depuis 

quelques années au Musée des beaux-arts. La 

nouvelle présentation est inaugurée en 1827. 

Elle marque immédiatement les esprits, à une 

époque où l’on commence à redécouvrir le 

Moyen Âge . 

Innovative mourners as 

a sign of artistic novelty 

n artistic and technical 

feat: 

Just like at the door 

to the Charterhouse’s 

church, Claus Sluter 

had to adapt his 

sculptures to an architectural frame 

(arcades, small loggias and Marville 

bays) which he had not himself made. 

Comparing this row of arcades to a 

cloister’s galleries, were the mourners 

could freely move, would give a wrong 

idea on the problem facing Sluter. The 

statuettes needed only be moved by 

a few centimeters to hit the pillars or 

capitals. For indeed the architecture 

there was not of human size. It limited 

the space available. So Sluter had 

to meet such demands and adapt his 

sculpted figures to such dimensions. 

Some difficulty also came from the 

alternating double bays and triangular 

recesses. He also had to work around 

the pillars which half-hid twelve of the 

mourners. Moreover, it’s not correct to 

say that with Sluter, sculpture left the 

architectural framework and became 

independent. 

The procession or the forty mourners: 

The clergy’s presence before the 

mourning figures indicates the procession’s 

direction. 

klers, 

carrying a bucket of holy water 

and a sprinkler. They open the procession. 

 

(now gone). 

 

 

 

 

zable 

from their scapular. 

 

family, dressed in a roomy mourning 

cloak or a fleecy-lined dress with large 

sleeves, and wearing a cornet hood 

covering their shoulders. 

 

 

PHOTO XG 

New iconographic development: 

Never had the mourners theme, where 

most often figures repeated the same 

gestures, known such iconographic 

development, nor such diversity of 

expression, from the most silent to the 

most emotional, to translate mournful 

feelings. 

Each of the figures – facing each 

other to exchange some words about 

the deceased or making a consoling 

gesture, or staying aloof in a reflexive, 

meditative position or praying in exaltation 

– shows its own pain in an astonishing 

variety of attitudes. 

Mourning is expressed less through 

the faces’ expression, which are often 

completely hidden under the hood 

flaps than through the cloaks’ folds, 

the interplay between the big rolls and 

the deeper folds of thick material. Such 

volume effects give the figures a new 

build.



> 

Des pleurants 

novateurs et synonymes 

de nouveauté artistique 

ne prouesse artistique et technique 

: 

Comme au portail de l’église 

de la Chartreuse, Claus Sluter 

est contraint d’adapter ses 

sculptures à un cadre architectural (arcades, 

logettes et travées de Marville) dont il n’est pas 

l’auteur. Comparer cette suite d’arcades à des 

galeries de cloître, où pourraient librement se 

mouvoir les pleurants, donne une idée fausse 

du problème qui se pose à Sluter. Il suffit que 

ces statuettes soient déplacées de quelques 

centimètres pour qu’elles se heurtent aux piliers 

ou aux chapiteaux. En effet, l’architecture n’est 

pas à l’échelle de l’homme. Elle limite l’espace. 

Sluter doit donc se plier à leurs exigences 

et adopter pour ses personnages une égale 

dimension. Un certain rythme lui est également 

imposé par l’alternance des travées doubles 

et les niches triangulaires. Il doit aussi s’accommoder 

des piliers qui masquent à demi une 

douzaine de pleurants. Aussi n’est-il pas tout à 

fait exact de dire qu’avec Sluter, la sculpture est 

sortie du cadre architectural pour prendre son 

indépendance. 


Un développement iconographique nouveau : 

Jamais le thème des pleurants, où le plus 

souvent les personnages répètent les mêmes 

gestes, n’a connu un tel développement iconographique, 

ni une telle diversité d’expression, 

de la plus silencieuse à la plus pathétique, pour 

traduire les sentiments de deuil. 

Tournés l’un vers l’autre pour échanger quelques 

paroles sur le défunt ou esquisser un geste de 

consolation, ou bien repliés sur eux-mêmes dans 

le recueillement, la méditation ou l’exaltation 

de la prière, chacun des personnages manifeste 

sa propre douleur avec une étonnante variété 

d’attitudes. 

Plus encore que par l’expression du visage, qui 

se trouve souvent complètement masqué sous 

le chaperon rabattu, c’est par le drapé que se 

traduit le deuil, par le jeu des plis en gros bourrelets 

et des replis profonds d’une étoffe épaisse. 

Ces effets de volume donnent une carrure nouvelle 

aux personnages. 

Le cortège ou les quarante pleurants : 

La présence du clergé en avant des deuillants 

indique quel est le sens du cortège. 

En tête se présente l’aspergeant, porteur du 

seau d’eau bénite et du goupillon. Il ouvre la 

marche. 

Viennent les deux petits enfants de chœur 

(aujourd’hui disparus). 

Le porte-croix. 

Le diacre. 

L’évêque. 

Trois chantres. 

Deux chartreux : reconnaissables à leur scapulaire. 

Viennent les membres de la famille du duc, 

revêtus d’un ample manteau de deuil ou d’une 

robe fourrée à larges manches, coiffés du chaperon 

à cornette qui leur couvre les épaules. 

Les officiers du duc. 

Les gens de la maison du duc. 

Open Public Events 

On March 2, 2010, from 5.30 to 6.30 pm, Brass Band 

March: March on 5th Avenue with musicians from the 

Manhattan School of Music, led by T. Caens. Medieval 

music and music from Dijon. 

Starting point at 972, 5th Avenue, in front of the French 

Cultural division of the French Embassy then up to the 

MET. 

Through May 23 

The Mourners 

MEDIEVAL TOMB SCULPTURES 

FROM THE COURT OF BURGUNDY 

On March 3, 2010, from 6.30 am to 6.30 pm, Public Event 

at Grand Central Terminal, Vanderbilt Hall: 

Presentation of Dijon Must’Art, gastronomic tasting, as 

well as wine and spirits tasting (Maille, Cassis Boudier 

(Boudier Blackcurrant Liqueurs), Anis de Flavigny 

(Flavigny Aniseed Candy...); 

T-fal and Lapierre Bicyles presentation; 

Promoting Dijon; 

Concerts by Dijon artists: T. Caens, Y. Jamait, D. 

Fernandez, Something A la Mode. 

From March 3 2010 to May 23 2010: The Mourners exhibition 

at the MET, 1000, 5th Avenue. 

Programme Ouvert au public 

Le 02 mars 2010, de 17h30 à 18h30, Brass Band March : Marche sur 

la 5ème Avenue, avec les musiciens de la Manhattan School of Music 

conduite par T. Caens. Musique médiévale et musique dijonnaise. 

Départ du 972 5ème avenue, devant le poste culturel français de 

l’ambassade de France, jusqu’au MET. 

Le 03 mars 2010 de 6h30 à 18h30, « Public Event » à Grand Central 

Terminal, Vanderbilt Hall : 

Présentation de Dijon Must’Art, dégustation gastronomique, de 

vins, de spiritueux (Maille, Cassis Boudier, Anis de Flavigny…) ; 

Démonstration T-fal, cycles Lapierre ; 

Promotion de Dijon ; 

Concerts des artistes dijonnais : T. Caens, Y. Jamait, D. Fernandez, 

Something à la mode 

Du 03 mars 2010 au 23 mai 2010 : Exposition « The Mourners » au 

MET, 1000 5ème avenue. 

Banners 

provided by

DIJON MUST SEE 

SOPHIE JUGIE, curator of the Dijon Museum of Fine Art. 


 

without Mourners 

As the Mourners’ tour in America gets underway, the Dijon Museum of Fine Art to which they 

belong is starting to renovate the room containing the tombs of the Dukes of Burgundy. The 

 

a Gazette : Is the restoration 

of the Museum of 

Fine Art really necessary 

Sophie Jugie :Yes! To start, 

we were faced with a terrible 

lack of space. Up till now we’ve had 

7500 m², while we actually need double 

that surface! We cannot receive people properly 

because of a lack of space, we have 

no conference hall and too many objects 

in our reserve stock... The space dedicated 

to the works of our permanent collection 

will increase from 3500 to 5200 m². Also, 

the buildings need an overall renovation... 

Moreover, we’re planning to make adjustments 

in order to better serve people with 

reduced walking capacities. 

This museum has high potential and a very 

important collection. It is very attractive, 

since it is based in a historical monument: 

the palace of the Dukes of Burgundy. 

How long will this renovation work last, 

and how will it proceed 

Studies began in 2003 and renovation in 

2008. It’s expected to go on till 2018. Work 

is done on two levels: renovation of the historical 

monuments and construction of new 

reserves. We have planned three renovation 

steps which allow us to treat one part after 

the other, thus never closing the museum. 

Are the Mourners, in your opinion, worthy 

representatives of Dijon 

My concern was to make the museum’s 

renovation visible. It seemed interesting to 

me to keep one of the two Mourners series 

in Dijon and to send the other one out, 

since this work is representative of Dijon. 

This 

museum 

has high 

potential 

and a very 

important 

collection 

With that in mind, I got in touch with the 

FRAME (French Regional and American 

Museum Exchange) network, as our city is 

twinned with Dallas. 

Is there any planned exhibition of an 

American collection 

Yes, it’s planned, but as long as renovation 

work is not finished, the dates remain 

uncertain. However, we do have some possibilities 

already. 

How is the Mourners’ tour organised 

We will start at the MET. It’s a great present 

from the FRAME network. It will be 

a great way to enhance the presence of 

our works, the museum and the city... We 

will then exhibit at Saint-Louis, Dallas, 

Minneapolis, Los Angeles, San Francisco 

and Richmond... We will send a learning 

kits case to Dallas with Mourners costumes 

for children. 

Are you anxious about the statuettes’ 

transport 

Yes, it’s always very stressful. We have 

to be anxious! It’s a kind of preventive 

measure. I follow them everywhere: on the 

plane, in the truck... everywhere! We’re 

trying to anticipate things, while using 

different procedures and ensuring security. 

We’re working with the Dallas museum 

management, which will allow us also to 

reinvigorate our twinning. I need to go to 

Dallas to set up the collection and visit the 

museum. We’re trying to be open to the 

city, because in so doing we’ll be able to 

establish contacts with artists, university 

scholars, etc. 

We’re also considering different possibilities 

concerning work on the mourning 

and death of great princes with American 

museums, as their collections comprise 

many more civilisations . 

SOPHIE JUGIE, conservatrice du Musée des beaux-arts de Dijon 

Gisants sans 

Pleurants 

Tandis que la tournée américaine des Pleurants 

 

partie, entame la rénovation de la salle des tombeaux 

des Ducs de Bourgogne. Les deux gisants n’ont plus 

personne pour les pleurer, mais c’est pour la bonne 

cause… 

a Gazette :La restauration du 

Musée des beaux arts étaitelle 

nécessaire 

Sophie Jugie : Oui ! Tout 

d’abord nous étions confrontés 

à un terrible manque de place. Jusqu’à 

maintenant nous disposions de 7 500 m2 avec 

une nécessité du double ! L’accueil du public 

est déficient par manque de place, il n’y a pas 

de salle de conférence et nous avons beaucoup 

trop de choses en réserve… En ce qui concerne 

l’espace dédié aux œuvres de la collection permanente, 

nous passons de 3 500 à 5 200 m2. Et 

puis, les bâtiments ont besoin d’une rénovation 

globale… De plus, un nouvel aménagement pour 

les personnes à mobilité réduite est prévu. 

Ce musée a un potentiel et une collection très 

importants. Il est très attractif du fait qu’il est 

basé dans un monument historique, à savoir le 

palais des Ducs de Bourgogne. 

Combien de temps cette rénovation va-t-elle 

durer et comment va-t-elle s’articuler 

Les études ont commencé en 2003 et la rénovation 

en 2008. Elle devrait s’étendre jusqu’en 

2018. Les travaux sont menés sur deux fronts : 

la rénovation des monuments historiques et la 

construction de nouvelles réserves. Nous avons 

prévu trois phases de rénovation qui nous permettent 

de traiter chaque partie tour à tour et 

ainsi de ne jamais fermer le musée. 

Les Pleurants sont-ils, selon vous, les dignes 

ambassadeurs de Dijon 

Mon souci était de donner de la visibilité à la 

rénovation du musée. Il m’a semblé intéressant 

de conserver une des deux séries de Pleurants à 

Dijon, et de faire voyager la seconde, car il s’agit 

là d’une œuvre représentative de Dijon. Je me 

suis donc adressée au réseau FRAME (French 

Regional and American Museum Exchange), 

puisque la ville est jumelée avec Dallas. 

L’exposition d’une collection américaine à 

Dijon est-elle prévue 

Oui, c’est prévu, mais tant que les travaux ne 

sont pas terminés le calendrier est incertain. 

Cela dit, nous avons d’ores et déjà des pistes. 

Comment s’organise la tournée des Pleurants 

Nous commençons par le MET. C’est un 

très beau cadeau que nous devons au réseau 

FRAME. Cela représente une très belle mise 

en valeur des œuvres, du musée, de la ville… 

Ensuite nous exposons à Saint Louis, Dallas, 

Minneapolis, Los Angeles, San Francisco et 

Richmond… Nous allons faire partir une malle 

pédagogique à Dallas avec des costumes de 

pleurants pour les enfants. 

Le transport des statuettes vous angoisse-t-il 

Oui, c’est toujours très angoissant. On se doit 

d’être angoissé ! C’est une culture de la prévention. 

Je les suis partout : dans l’avion, dans le 

camion… partout ! Nous essayons d’anticiper 

avec les procédures et la sécurité. Nous travaillons 

avec la régie du musée de Dallas, ce 

qui permet également de relancer notre jumelage. 

Je dois me rendre à Dallas pour installer 

la collection et visiter le musée. Nous essayons 

d’être ouverts sur la ville car cela nous permet 

d’établir des contacts avec les artistes, les universités 

etc. 

Nous étudions aussi plusieurs pistes concernant 

un travail sur le deuil et la mort des grands 

princes avec les musées américains dont les 

collections représentent beaucoup plus de civilisations 

.



> 

DIJON MUST ENJOY 

Something A la mode... 

of our own! 

The SALM electric group, comprising Thomas Roussel and Yannick Grandjean, both having 

classical training, will be giving concerts in New York on the 2nd, 3rd and 4th of March. The 

two musicians, who hail from Dijon, will thus present their album, which will be released in 

America this year. 

a Gazette : You have 

recorded a track entitled 

Rondo Parisiano, in 

which we can hear Karl 

Lagerfeld. It’s quite unexpected, 

isn’t it 

Thomas Roussel: He’s an old childhood 

friend! (Laughs) Actually, a year ago one 

of our demos was used for a Chanel hautecouture 

fashion show. We then contacted 

Chanel to thank them. We realized that one 

of our designer friends had the track on his 

iPod. Afterwards, we were told that Karl 

wanted to meet us. He suggested we composed 

music for his Venice fashion show 

and played live on stage during the show. 

It was a magical moment. We suggested 

adding his voice. Later, we asked him if we 

could keep it on the album, and he accepted. 

That’s how Ronda Parisiano was born. 

 

Generally, people say that it’s a mix of 

classical and electronic music, but that’s 

not how we meant it to be. At first, it was 

just electronic music. Then later we started 

using our instruments – violin and cello. 

Apart from the track Schubert à la mode 

there isn’t really any mixing with classical 

music. We our original because we do everything 

ourselves. 

 

Yes, be it in a professional or a private 

capacity. But it couldn’t happen at any better 

time, since our album was released in 

Europe in 2009 and will be out this year in 

the USA, Japan and England... Apart from 

this, I did have the opportunity to go the 

Unite States many times with friends, but 

I’ve always wanted my first trip to NYC 

to be professional. I’m making this dream 

come true. Moreover, I’ll be returning there 

again with the Philharmonic orchestra of 

France Radio, with an opera I composed 

called Cellar Door... . 

Something A La Mode… 

de chez nous ! 

Le groupe électro SALM, composé de Thomas Roussel 

et Yannick Grandjean, tous deux de formation classique, 

sera en concert à New York les 2, 3 et 4 mars. 

Les deux musiciens originaires de Dijon présenteront 

ainsi leur album dont la sortie américaine est prévue 

pour cette année. 

a Gazette :Vous 

avez enregistré un 

morceau intitulé 

Rondo Parisiano, 

dans lequel on peut 

entendre Karl Lagerfeld. C’est assez 

improbable, non 

Thomas Roussel : C’est un vieux pote 

d’enfance ! (Rires) En fait, il y a un 

an une de nos démo a été utilisée au 

cours d’un défilé haute couture hiver 

de la maison Chanel. Nous avons 

contacté Chanel pour les remercier. 

Nous nous sommes rendu compte 

qu’un de nos amis styliste avait ce 

morceau dans son iPod. Ensuite, on 

nous a dit que Karl souhaitait nous 

rencontrer. Il nous a proposé de composer 

la musique pour son défilé 

à Venise et de jouer en live sur le 

podium au cours du défilé. Ça a été 

un moment magique. Nous lui avons 

proposé d’y ajouter sa voix. Par la 

suite, nous lui avons demandé de la 

conserver pour l’enregistrement de 

l’album et il a accepté. C’est comme 

ça qu’est né Rondo Parisiano. 

Comment définiriez-vous votre 

musique 

En général les gens en parlent 

comme d’un mélange de classique 

et d’électro, mais nous ne 

l’avons pas conceptualisée comme 

cela. Au départ, c’était juste de 

l’électro. Ensuite on s’est mis à 

jouer de nos instruments qui sont 

le violon et le violoncelle. A part 

dans Schubert à la mode il n’y a 

pas vraiment de mélange avec le 

classique. L’originalité vient du 

fait que nous faisons tout nousmêmes. 

C’est votre première fois aux USA 

Oui, que ce soit pour le professionnel 

ou le personnel. Mais cela 

tombe très bien puisque notre 

album est sorti en 2009 en Europe 

et qu’il sort cette année aux 

USA, au Japon et en Angleterre... 

Au-delà de ça, j’ai eu de multiples 

occasions d’aller aux États-Unis 

avec des amis, mais j’ai toujours 

voulu que mon premier voyage à 

NYC soit professionnel. C’est un 

rêve que je concrétise. J’y retourne 

d’ailleurs avec l’Orchestre 

Philharmonique de Radio France 

dans le cadre d’un opéra que j’ai 

composé, Cellar Door… .


Yves JAMAIT 


Yves Jamait, a workman with a most peculiar 

 

 

 

- 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

a Gazette : Your history is 

most unusual, isn’t it 

I started singing at the age 

of 40. I wrote songs for 

myself. Using my severance 

pay (I was a workman), I released 

my first record which obtained the golden 

record award, just like my second and 

third albums... It all happened naturally, 

nothing was premeditated. My reputation 

came from my concerts. I’m interested in 

mixing things, just like, for example, what 

I’ll be doing with Daniel Fernandez and 

Thierry Caens. 

 

 

My English is closer to that of Maurice 

Chevalier than of Jane Birkin. This adventure 

will give me the opportunity to be more 

typical. 

 

you 

I had never dreamed of going to New York, 

because I’m a very sedentary kind of person 

and travel very little. I quickly feel too far 

from my wife and my children. This being 

said, New York is a very culturally open 

city. 

Daniel 

FERNANDEZ 

 

 

- 

 

 

 

 

 

 

For professional reasons, 

yes. But I’ve already been 

there for personal reasons. 

Almost exactly a year ago to the day, I 

was invited by Moroccan acrobats from 

Tangiers to attend their Broadway show. 

It’s funny how it was Morocco that made 

me go to New York. I have good memories 

of that trip, as I played with some gypsies 

whom I ran into. 

 

I’m a Spanish expatriate. I grew up in a 

neighborhood where there were expatriates 

from all kinds of origins. Obviously, that’s 

why my music is very colorful, because I 

don’t particularly have a French culture. I 

sing in French and Spanish. Thanks to my 

music I managed to work in several African 

countries, and that’s how I’ve brought back 

so many travel stories... I don’t write any 

Arab-Andalusian music, since I hear it 

quite often. I write music about traveling 

and meeting people. I feel more human than 

French or Spanish. What I like about New 

York is that it’s a microcosm of the whole 

world. I was moved by that. 

New York is a 

microcosm of 

the whole world. 

 

by that 

 

I’m working on a DVD retracing the last ten 

years I’ve spent with the band, as well as a 

live CD. I’m also going on a four or five 

month tour with Yves Jamait, Jamait meets 

Fernandez. I’m also planning a project with 

Thierry Caens which will be called Quartier 

Latin. 

Thierry CAENS 

«From Dijon 

to New York» 

hierry Caens was born 

in Dijon and followed 

a classical training at the 

Conservatoire. He then 

embarked on a career with 

prestigious orchestras, most notably the 

Paris Opera. Finally he went solo. That’s 

when it all started... “My ambition is to 

extend the trumpet’s musical field”, he 

declared. Quite a program! He thus opened 

himself up to all musical areas and 

even composed for the cinema (Cyrano de 

Bergerac). 

He then met, in Dijon, Yves Jamait and 

Daniel Fernandez. “That meeting allowed 

us to create instrumental and song mixes 

that functioned quite well.” 

Moreover, the trio played in New York for 

the Mourners tour. 

But those new affinities he discovered 

with Dijon artists did not mean that Caens 

would forget his training and attachment to 

classical music, which he has managed to 

associate very well with the most modern 

instrument arrangements. 

“I’ve written music for a big band: the Must 

Art Band, which is made up of one hundred 

brass players from New York. This brass 

band is inspired by Guillaume Dufay’s 

themes – he was the Dukes of Burgundy’s 

composer – and by Broadway musicals. We 

mixed medieval music and musicals. The 

work is called From Dufay to Broadway. It 

was really fun to write. It was also a lot of 

work but a very interesting adventure. I had 

never done anything like that and never at 

that scale.” .

11 > 

La Gazette "New York Special Edition" - March 1-4, 2010 

Yves JAMAIT 

Yves Jamait, ancien ouvrier à la destinée hors du commun, 

voit le jour en 1961. Après avoir enchaîné les petits 

boulots dans divers domaines (tour à tour cuisinier, animalier 

en laboratoire pharmaceutique ou bien encore 

infographiste), à bientôt 49 ans, le Dijonnais compte trois 

albums à son actif, tous disques d’or. Ce chanteur représentatif 

de la capitale des Ducs et plus globalement de la 

France, sillonne l’Hexagone armé de ses chansons et de 

son béret. À l’occasion du concert prévu à New York le 3 

mars, Jamait interprétera Dijon traduite en anglais spécialement 

pour l’événement. 

a Gazette : Votre parcours est 

étonnant, non 

J’ai commencé la chanson à 

l’âge de 40 ans. J’écrivais des 

chansons pour moi. Grâce à 

ma prime de licenciement (j’étais ouvrier) je me 

suis offert mon premier disque qui a été disque 

d’or tout comme les deuxième et troisième 

albums… Tout s’est fait très naturellement, rien 

n’était prémédité. Ce sont les concerts qui m’ont 

fait. Ce qui m’intéresse, ce sont les mélanges 

comme par exemple ce qu’on va faire ici, Daniel 

Fernandez, Thierry Caens et moi. 

 

 

Mon anglais est plus proche de celui de Maurice 

Chevalier que de Birkin. J’ai l’avantage pour 

cette aventure de faire typique. 

 

kaise 

Je n’avais jamais rêvé d’aller à New York, car 

je suis quelqu’un de très sédentaire et je voyage 

assez peu. Je me sens vite loin de ma femme et de 

mes enfants. Cela dit, c’est une ville très ouverte 

culturellement… 


 

 

Professionnellement oui. 

Personnellement non, puisque 

il y a un an quasiment jour 

pour jour, j’ai été invité par des acrobates 

marocains de Tanger pour assister à leur show 

sur Broadway. C’est drôle, finalement c’est le 

Maroc qui m’a emmené à New York. J’en garde 

un très bon souvenir car j’ai joué avec des gitans 

que j’ai rencontrés par hasard. 

 

Je suis émigré d’origine espagnole et j’ai grandi 

dans un quartier où des émigrés de tous horizons 

se côtoient, donc, naturellement, ma musique 

est très colorée car je n’ai pas spécialement de 

culture française. Je chante en français et en 

espagnol. Grâce à la musique que je fais j’ai 

Daniel 

FERNANDEZ 

Amateur de contrées nouvelles, cet artiste est fait pour 

vous plaire. De ses origines et de sa curiosité passant 

les frontières, il a fait un art, une musique, mélangeant 

les couleurs de ses voyages pour un rendu unique. 

Dijon l’a adopté et il le lui rend bien. 

réussi à travailler dans plusieurs pays d’Afrique 

et c’est comme ça que je ramène des carnets 

de voyage… Je ne fais pas de musique araboandalouse 

comme je l’entends souvent. Je fais 

de la musique de voyages, de rencontres. Je me 

sens humain avant d’être français ou espagnol. 

C’est ce qui me plait à NY, c’est un concentré du 

monde entier et ça m’a touché. 

 

Je prépare un DVD retraçant les dix années avec 

le groupe et un CD live. Je pars également pour 

une tournée de quatre ou cinq mois avec Yves 

Jamait, Jamait rencontre Fernandez. J’ai aussi 

un projet de duo avec Thierry Caens qui s’appellera 

Quartier Latin 

Thierry 

CAENS 

«From Dijon 

to New York» 

é à Dijon en 1958, Thierry Caens 

s’engage dans un parcours classique 

au Conservatoire. Il entame 

ensuite une carrière au sein d’orchestres 

prestigieux et notamment 

à l’Opéra de Paris. Puis il se lance comme soliste. 

C’est là que tout commence… « Mon ambition est 

d’étendre le domaine musical de la trompette » 

déclare-t-il. Rien que ça. Il s’ouvre donc à tous les 

univers musicaux et compose même pour le cinéma 

(Cyrano de Bergerac). Puis, c’est la rencontre à 

Dijon avec Yves Jamait et Daniel Fernandez. « Cette 

rencontre nous a permis de créer un mélange 

d’instrumentals et de chansons qui fonctionne 

assez bien. » 

Le trio se produit d’ailleurs à New York à l’occasion 

de la tournée des Pleurants. Mais cette nouvelle 

complicité des artistes dijonnais ne fait en aucun cas 

oublier à Caens sa formation et son attachement au 

classique qu’il parvient à associer à merveille aux 

instrumentals les plus modernes. 

« J’ai écrit une musique pour une grande bande : 

le Must Art Band composé de cent cuivres new 

yorkais. Cette fanfare est inspirée des thèmes de 

Guillaume Dufay - qui était le compositeur des 

Ducs de Bourgogne - et des thèmes de comédies 

musicales de Broadway. On mélange musique du 

Moyen-Âge et comédies musicales, cela s’appelle 

From Dufay to Broadway. Ça a été très drôle à 

écrire, cela représente beaucoup de travail mais ce 

fut une aventure très intéressante. Je n’avais jamais 

fait quelque chose qui ressemble à cela, et jamais à 

cette échelle. » 

LA CLOCHE : 125 ANS EN BEAUTÉ 

Au fil de sa longue histoire Dijonnaise, l’hôtel de La Cloche a toujours su 

marier tradition et modernité, en cultivant l’art de recevoir. 

Pour fêter ses 125 ans, en rénovant ses espaces de réunion, ses 

appartements et ses suites, La Cloche réinvente l’élégance à la Française . 

L’ambiance raffinée 

d’un authentique hôtel 

de Charme 

Etape favorite des grands 

de ce monde, la Cloche veut 

maintenant permettre à tout 

à chacun de s’offrir, le temps 

d’un repas ou d’une nuit, une 

petite part de rêve. 

Du neuf, dans les 

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Le lieu destiné à tous vos 

événements : des salles 

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moderne (board meeting, 

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Tél. 03 80 30 12 32 - Fax. 03 80 30 04 15 

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douches hammam… tous ces 

équipements au service de 

votre bien-être. 

Gastronomie et 

douceur de vivre 

Le restaurant « Les jardins 

de la Cloche », sa verrière 

et sa terrasse offrent une 

splendide vue sur le jardin. 

Pour vous, chaque semaine 

le chef réinvente le menu 

« Affaires » à 27€ et le menu 

« Des jardins » à 32€.



YAN PEI MING 

Generation Ming 

Yan Pei Ming is an artist who hails from China and has adopted Dijon as his city for 30 years 

now. He is a world-renowned painter whose work mainly consists in representing Humanity 

through anonymous portraits (108 Brigands), portraits of men in power (Barack Obama) or 

also by using pre-existing works (Funeral of the Mona Lisa). One of his works is sent out with 

the Mourners on their road-trip. 

a Gazette : How did you 

discover the city of Dijon 

What did you like about 

it that made you stay here 

all these years 

I arrived in Dijon in the 80s to study at the 

school of Fine Art. I felt immediately at 

home here, and I haven’t found any valid 

reason to leave the city since then. I relocated 

before relocation got to be a trend. 

One of your works will accompany the 

Mourners. Wherefore this recumbent 

Christ 

I painted this work for this specific occasion. 

I’ve called it “Dead Christ”. When 

they talked to me about this project, I really 

took the time to think about the theme. I 

told myself that when the Mourners leave 

the tombs of the Dukes of Burgundy, all of 

Dijon is saddened.” 

When the 

Mourners leave 

the tombs of 

the Dukes of 

Burgundy, all 

of Dijon is 

saddened 

VITALIC 

Vitalic, whose real name is Pascal Arbez- 

died 

languages (English and Russian) and was 

initiated to classical music and trombone, then 

he became interested in electronic music. This 

Dijon artist, who is considered to be among the 

most impressive artists on today’s electronic 

music scene, distills a kind of music that is 

based on emotion and sensitivity. 

a Gazette : The United 

States is not foreign 

ground for you. When did 

 

I’ve been here several times 

for one shot concerts in NYC. Apart from 

that, I also did a tour in 2005 throughout 

the country. 

Is there a difference between the 

American audience and the French one 

I don’t know the American audience 

enough to be able to have a precise idea on 

how people will behave or what they may 

expect in one American city or another. But 

I do think that, all things considered, a live 

concert will be successful if it takes place 

in a beautiful location, with good sound 

and an enthusiastic audience, be it in Paris, 

Barcelona or Los Angeles... 

How is your music perceived in the 

United States 

I don’t know about that either. I just noticed 

that my second album, Flashmob, had captured 

the US audience’s attention more 

than before. I’ve received a lot of American 

reactions on Facebook and Myspace and 

quite a few requests to play here or there. I 

don’t know what to expect on this tour, but 

I’m very anxious to go 

YAN PEI MING 

Yan Pei Ming, artiste d’origine chinoise a adopté la ville de 

Dijon il y a presque trente ans maintenant. Peintre connu et 

reconnu à travers le monde, son œuvre consiste essentiellement 

à représenter l’humanité à travers des portraits d’anonymes 

(108 Brigands), des portraits d’hommes de pouvoir 

(Barack Obama) ou bien encore en reprenant des œuvres 

existantes (Les funérailles de Mona Lisa). Une de ses œuvres 

accompagnera les Pleurants pendant leur road trip. 

a Gazette : Comment avezvous 

découvert la ville de 

Dijon Qu’est-ce qui vous a 

plu au point d’y rester toutes 

ces années 

Je suis arrivé à Dijon dans les années 80 pour y faire mes 

études aux Beaux-Arts. Je m’y suis tout de suite senti bien, 

et je n’ai pas trouvé de raison valable pour quitter la ville. 

Je me suis délocalisé avant l’heure ! 

Une de vos œuvres servira d’escorte aux Pleurants. 

Pourquoi ce Christ gisant 

J’ai peint ce tableau pour l’occasion. C’est une œuvre que 

j’ai baptisée Christ mort. Lorsqu’on m’a parlé du projet, 

j’ai vraiment pris le temps de réfléchir à ce thème. Je me 

suis dit que lorsque les Pleurants quittent les tombeaux des 

Ducs de Bourgogne, c’est tout Dijon qui devient triste . 

Vitalic, de son vrai nom Pascal Arbez-Nicolas, est né en 

1976 à Dijon. Après des études en langues (anglais et 

russe) et une initiation à la musique classique et au trombone, 

il se tourne vers la musique électronique. Comptant 

parmi les plus impressionnants artistes de la scène électronique 

actuelle, le Dijonnais distille une musique basée 

sur l’émotion et la sensibilité. 

a Gazette : 

Vous n’en 

êtes pas à 

votre coup 

d’essai 

aux États-Unis. À quand 

remonte votre première 

tournée ici 

Je suis venu plusieurs fois 

pour des one shoots à NYC. 

Sinon, j’ai fait une véritable 

tournée en 2005, à travers 

tout le pays. 

Y a-t-il une différence entre 

le public américain et le 

public français 

Je ne connais pas vraiment 

assez le public américain 

pour avoir une idée précise 

des comportements ou 

attentes dans telle ou telle 

ville aux US. Mais je pense 

qu’au final, un live est réussi 

s’il se déroule dans un bel 

endroit, avec un bon son et 

un public enthousiaste, que 

cela soit à Paris, Barcelone 

ou Los Angeles... 

Comment votre musique estelle 

perçue aux États-Unis 

Je ne le sais pas vraiment 

non plus. J’ai juste remarqué 

que mon second album 

Flashmob avait récemment 

retenu l’attention du public 

US, plus que cela n’avait été 

le cas avant. J’ai beaucoup 

de réactions sur Facebook 

ou Myspace des US et pas 

mal de demandes de venir 

jouer ici ou là. Cette tournée, 

c’est un peu l’inconnu pour 

moi, mais avec de grandes 

attentes

DIJON MUST TASTE 

JEAN-PIERRE BILLOUX 


Bonnevay once said of him: “He has the gift of 

courage and the sense of moderation.” 

Jean-Pierre Billoux is a chef working at 

the Pré aux Clercs, a restaurant located at 

Libération Square and facing the famous 

Palace of the Dukes of Burgundy. He will be 

putting his talent to work at the reception 

given at Central Station. His starters are described 

as a homage to life’s enjoyment and 

rejoicing, and all of his cuisine as an extraordinary 

experience. 

a Gazette : Will you be 

putting your talent into 

action in New York 

We’ll be cooking for the 

Central Station reception. 

We’ll make small hors-d’œuvres using 

regional products. We’re creating a menu, 

which will be sold during a charity dinner 

at wine auction of the most exceptionnal 

wines of Burgundy. This menu will be 

prepared by a New York team, who’ll be 

consulting us as advisors. It’s a very special 

recognition and a nice challenge for us. 

Why have you decided to be part of 

something like the Dijon Must’Art event 

The city of Dijon is promoting itself and 

its museum in a very beautiful way. We 

thought it was very important then to accept 

the mayor’s invitation and to promote our 

respective establishments. We have centralized 

our efforts, so that each business 

could represent its dishes, its city and its 

establishment. It’ll be the first time I cook 

in New York. 

It’s an international city, so I think cuisine 

is very important there. We’ll try to acquire 

a reputation by offering little portions to 

sample. The brands that will be there will 

also bring along their know-how and their 

materials which will create a kind of osmosis 

with Dijon. 

Is the cohesion between the various chefs 

real 

Yes. Each one is bringing along ideas and 

knowledge. We have centralized all our 

recipes at Guy Rebsamen’s, and we have 

a contact in New York who’s in charge of 

buying things. He’s actually a French cook, 

Luc Pasquier, who worked at the Pré aux 

Clercs twenty years ago. 

Are the ingredients bought in Dijon or 

will you buy them there 

Flour is the only food ingredient we’re 

bringing with us. It’ll be sent over by Dijon 

Céréales. It’s very complicated to send over 

food. Blackcurrant liqueur and gin will be 

supplied there on-site by Boudier . 

PHOTO DR 

JEAN-PIERRE BILLOUX 

Bonnevay disait de lui : « Il a le don du courage et le 

sens de la mesure ». Jean-Pierre Billoux chef cuisi- 

 

place de la Libération et faisant face au célèbre Palais 

des Ducs de Bourgogne, exercera ses talents au cours 

d’une réception donnée à la Gare centrale. Ses entrées 

sont décrites comme un hommage à la joie de vivre et 

à la jouissance, et l’ensemble de sa cuisine comme une 

expérience extraordinaire. 

a Gazette :Allez-vous exercer 

vos talents à New-York 

Nous honorons une réception 

vendredi à la Gare centrale. 

Nous préparerons de petits 

encas à base de produits régionaux. Nous avons 

élaboré un menu de prestige dans le cadre d’une 

PATRICE GILLARD, wine expert 

a Gazette : What is your 

role in this delegation 

I was invited to this trip 

to support the tour’s winemakers 

and to talk about 

Burgundy. Our American clients are very 

vente aux enchères au profit du musée des Beaux 

Arts de Dijon. Ce menu sera préparé par une 

brigade new yorkaise ; nous participerons en 

tant que consultants. C’est une belle reconnaissance 

et un joli challenge pour nous. 

Pourquoi avez-vous décidé de participer à un 

événement tel que Dijon Must’Art 

Partice Gillard is a wine expert and maître 

d’hôtel. He is in charge of selecting the wines 

that will be offered for tasting. He has worked 

alongside the chef Jean-Pierre Billoux for 

 

Gare in Digoin, at the Hôtel de la Cloche or at 

 

alliance for excellence is quite a long time... 

sensitive to the soil and environment that 

make up our wines. For them Burgundy is 

magical, because all the Burgundy wines 

they have in their cellars are expensive 

and prestigious and they cannot easily find 

them. There will be a few cocktails served 

C’est la ville de Dijon qui fait une très belle 

promotion pour son musée et pour sa ville. Nous 

nous devions d’accepter l’invitation du maire 

et de promouvoir nos établissements respectifs. 

Nous avons centralisé nos efforts pour que 

chaque maison représente ses plats, sa ville et 

son établissement. C’est la première fois que je 

cuisine à New York. 

C’est une ville internationale, alors je pense 

qu’il y a une restauration importante. Nous 

essaierons à travers de petites portions de nous 

faire une réputation. Les marques qui seront sur 

place vont également apporter leur savoir-faire, 

leur matériel ce qui créera une osmose importante 

pour Dijon. 

La cohésion entre les différents chefs est-elle 

réelle 

as well as a wine tasting. 

How did you make your choice 

There are several of us working on selecting 

wines: Guy Rebsamen, a wine merchant 

from the Faiveley estate, and two winemakers, 

Humbert and Gallois. We knew 

we could not bring anything with us, as 

delivery time is too long and transport is too 

costly. So we’ve got a Gevrey-Chambertin 

importer on site, which will help us avoid 

customs problems. 

 

We would have probably done things differently 

had we been free to import as we 

wished, because there are very few vintages 

that are older than 2007 on site. However, 

2007 is still a charming wine, and it thus 

represents well the elegance and finesse of 

Burgundy reds. 

Oui, chacun apporte ses idées et son savoir. 

Nous avons centralisé chez Guy Rebsamen 

toutes les recettes et nous avons un interlocuteur 

basé à New York qui se charge de faire les 

achats. D’ailleurs, c’est un cuisinier français 

qui a exercé au Pré aux Clercs il y a une vingtaine 

d’années, Luc Pasquier. À présent il est 

consultant à New York. 

Les ingrédients sont-ils achetés à Dijon ou vous 

fournissez-vous sur place 

La farine est la seule denrée alimentaire que 

nous emportons avec nous, elle sera expédiée 

par Dijon Céréales. C’est extrêmement compliqué 

de faire voyager de la nourriture. Le cassis 

et le gin seront, eux fournis sur place par la 

maison Boudier . 

We’re also working with the Boudier blackcurrant 

products. We won’t be making real 

kirs, because Americans are not big on the 

aligoté grape variety. So we’ll be replacing 

it with a Chardonnay with blackcurrant 

cream. 

Have you worked abroad alongside Jean- 

Pierre Billoux before 

I’ve been working with Jean-Pierre Billoux 

for thirty-five years now. He’s been everywhere, 

but it’s the first time I travel with 

him. We’re aware of the work involved, 

but we want to show on-site the extent of 

the things we’d like to do. We hope it’ll be 

a success .



> 

PATRICE GILLARD, sommelier 


Patrice Gillard, sommelier 

et maître d’hôtel, 

est à la base de 

la sélection des vins 

qui seront offerts en 

dégustation. De l’Hôtel 

de la Gare à Digoin, à 

l’Hôtel de la Cloche, en 

passant par le fameux 

Pré aux Clercs, cela 

fait maintenant près 

de trente-cinq ans 

qu’il travaille aux 

côtés du chef Jean- 

Pierre Billoux. Trentecinq 

années d’alliance 

dans l’excellence, cela 

n’est pas rien… 

a Gazette : Quel est 

votre rôle au sein de 

cette délégation 

J’ai été convié à ce 

voyage pour m’associer 

aux vignerons de cette tournée 

et pour parler de la Bourgogne. 

Notre clientèle américaine est très 

sensible au terroir viticole et pour 

elle la Bourgogne est magique, car 

tous les vins qu’elle possède dans ses 

caves sont des vins chers et prestigieux 

qu’elle ne peut pas retrouver 

facilement. Il y aura certains cocktails 

servis en même temps qu’une dégustation 

de vins. 

Comment avez-vous fait votre choix 

Nous sommes plusieurs à avoir travaillé 

sur la sélection des vins. Guy 

Rebsamen, un négociant en vins du 

domaine Faiveley, et deux vignerons, 

Humbert et Gallois. L’impératif était 

que nous ne pouvions rien emporter. 

Les délais de livraison sont longs et les 

transports sont coûteux. On travaille 

donc avec un importateur sur place 

qui est celui de Gevrey-Chambertin et 

qui a un stock disponible, ce qui évite 

les problèmes de douanes. 

 

Nous aurions peut-être travaillé différemment 

si on avait pu importer à 

notre guise, car il y a très peu de millésimes 

antérieurs à 2007 sur place. 

Cela dit, 2007 est tout de même très 

charmeur, donc cela représente bien 

l’élégance et la finesse du bourgogne 

rouge. 

Nous travaillons également avec les 

produits de Cassis Boudier. Nous ne 

ferons pas de vrais kirs car les américains 

ne sont pas fans d’aligoté. Il sera 

donc remplacé par un chardonnay 

avec du cassis. 

Avez-vous déjà eu l’occasion de travailler, 

Jean-Pierre Billoux et vous, 

ensemble à l’étranger 

Cela fait trente-cinq ans que je travaille 

avec Jean-Pierre Billoux. Il est 

allé un peu partout, mais c’est la première 

fois que je pars avec lui. 

Nous avons conscience du travail, 

mais nous voulons donner la dimension 

de ce que nous avons envie de 

faire sur place. Nous souhaitons que 

ce soit une réussite . 

AURELIEN MAUNY, chef at the Jardins 

de la Cloche restaurant 

“It’s a very beautiful 

experience. I 

think it’s going to 

be intense. Do I feel 

pressure We’ll see 

once we get there.” 

his young chef was born in 

1986 in Saône-et-Loire. He 

acquired his know-how by 

working as an apprentice 

alongside Philippe Bouché 

at the Chalet Bleu restaurant in Autun. 

After obtaining his Professional Aptitude 

Certificate in 2004, he joined the kitchens 

of the Grand Hôtel of Cap Ferrat, which 

has a Michelin star. 

He then went to Paris, where he pursued 

his passion for gastronomy by working 

at the Hôtel Vernet, alongside Briffard, 

who is currently a chef at the prestigious 

George V. 

In 2007, he discovered Lyon’s gastronomy 

at the Mathieu Viannay restaurant in Lyon, 

where he worked as a specialized chef, 

until he joined the Jardins de la Cloche 

in 2008. He worked as an assistant chef 

in that restaurant, which is tied to the 

famous Sofitel Dijon’s la Cloche. But very 

quickly, by 2009, this young man became 

master-chef. The Jardins de la Cloche are 

known as the meeting place for amateurs 

of refined cuisine, a fact confirmed by 

Aurélien Maun’s dishes with their delicate 

and exquisite flavors . 

AURELIEN MAUNY, 

chef cuisinier du restaurant 

Les jardins de 

la Cloche 

« C’est une très belle expérience. 

Je pense que ça va 

être intense. La pression 

On verra sur place ! » 

e jeune chef, né en 1986 en 

Saône-et-Loire, a fait ses armes 

aux côtés de Philippe Bouché 

au restaurant Le Chalet Bleu 

à Autun, en tant qu’apprenti. 

Après l’obtention de son CAP en 2004, il rejoint 

les cuisines du Grand Hôtel de Cap Ferrat, étoilé 

au Michelin. 

Puis, c’est à Paris, au restaurant de l’Hôtel 

Vernet, aux côtés de Briffard, actuellement chef 

cuisinier du prestigieux George V, qu’il poursuit 

sa passion pour la gastronomie. 

En 2007, il découvre dans le restaurant de 

Mathieu Viannay à Lyon, la gastronomie lyonnaise 

en tant que chef de partie, jusqu’à ce qu’il 

rejoigne Les jardins de la Cloche en 2008. Ce 

restaurant, rattaché au fameux Sofitel Dijon la 

Cloche, l’accueille en tant que second de cuisine. 

Mais rapidement, le jeune prodige y devient chef 

de cuisine en 2009. Les jardins de la Cloche 

sont connus pour être un des meilleurs rendezvous 

pour les amateurs de cuisine raffinée, ce 

que confirment les mets aux saveurs délicates et 

recherchées d’Aurélien Mauny .


WILLIAM FRACHOT, chef at the Chapeau Rouge restaurant 


 

well with what I 

usually do. The difference 

is that this time 

I’m doing it with the 

city of Dijon. I travel 

twice to three times 

a year for various 

international events. 

I’m very happy to be 

doing it now with my 

fellow chefs.” 

e’ve stopped 

counting the 

awards or even 

the trips of this 

master-chef... William Frachot 

was born in 1970 and studied in 

Dijon, at the Saint Bénigne highschool 

between 1986 and 1991. 

His rise began in 1992 when 

he became cooking teacher at 

Wilmorton College in England 

until 1995. After almost three 

years of teaching, he came back 

to the Côte d’Or as a cook for 

Bernard Loiseau. The following 

year, he worked at the famous 

Lamoise restaurant. From 1996 to 

1998, he was a specialized chef at 

La Toque in Montreal, elected as 

best restaurant in that city for the 

years 1996-97. As for the awards 

he received, we can mention but 

a few, such as the Michelin star 

in 2003, the golden Gault Millau 

award in 2008, and he came third 

at the Bernard Loiseau trophy... 

William Frachot also traveled a 

lot: to Japan, Brazil, Mauritius... 

and throughout the world, from 

one kitchen and cuisine to another. 

In 1999, William, who was 

by then 29 years old, took over 

the Chapeau Rouge and thus 

became the establishment’s CEO 

and master-chef . 

WILLIAM FRACHOT, chef cuisinier du restaurant Le Chapeau Rouge 

« Dijon Must Art est dans la continuité de 

ce que j’ai l’habitude de faire, la différence 

c’est qu’aujourd’hui je le fais avec la ville de 

Dijon. Je sors deux à trois fois par an pour des 

manifestations internationales. Je suis très 

heureux de le faire avec mes confrères. » 

n ne compte plus les 

récompenses ni même 

les voyages de ce chef 

cuisinier… Né en 1970, 

William Frachot suit sa 

scolarité à Dijon, au lycée hôtelier Saint 

Bénigne de 1986 à 1991. L’ascension 

débute dès 1992, puisqu’il devient professeur 

de cuisine au Wilmorton College 

en Angleterre, et ce jusqu’en 1995. 

Après trois années passées à enseigner, 

il revient en Côte-d’Or en tant que cuisinier 

chez Bernard Loiseau. L’année suivante, 

il officie chez le fameux Lamoise. 

De 1996 à 1998, il est chef de partie à 

La Toque, à Montréal, établissement élu 

meilleur restaurant de la ville en 1996- 

97. Côté récompenses, pour ne citer que 

les plus importantes, en 2003 il est étoilé 

au Michelin, en 2008, il reçoit le Gault 

Millau d’or, il est troisième au trophée 

Bernard Loiseau… Les voyages sont, eux 

aussi, très nombreux : Japon, Brésil, Ile 

Maurice…William Frachot parcourt le 

monde, de cuisine en cuisine. 

En 1999, William, alors âgé de 29 ans, 

reprend le Chapeau Rouge et devient 

ainsi PDG et chef cuisinier de l’établissement 

. 

STÉPHANE DERBORD, master-chef at the Stéphane 

Derbord restaurant 

“It’s always a pleasure to travel abroad in 

order to represent everything about a city. 

Traveling alone is not as interesting. This trip 

will allow us to create different links and to 

get to know each other. It’s very important, 

and we rarely have the opportunity to work 

collectively in this way. We did that eight 

years ago at the London embassy.” 

téphane Derbord was born 

in 1960 and studied in 1976 

at the Simone Weil hotel 

school in Dijon. Afterwards, 

he had twenty-five years of 

experience in various restaurants, some 

unknown, others renowned. He went from 

the family company that is the Hôtel de 

Paris in Moulins to, among others, the very 

famous Fouquet’s in Paris, always going 

from one establishment to another, seeking 

culinary know-how and new flavours. In 

1991, he became owner of the Le Sévigné 

restaurant in the Nièvre (Burgundy), which 

received a Michelin star in 1993. He then 

left the Nièvre in 2001 and took over the 

Jean-Paul Thibert establishment in Dijon. 

The restaurant then took on his name, 

Stéphane Derbord, and received a Michelin 

star, then two Bottin Gourmand stars, two 

points in the Champerard and a 15 out of 20 

mark in the Gault and Millau . 

STÉPHANE DERBORD, chef cuisinier du 

restaurant Stéphane Derbord 

« C’est toujours un plaisir de partir pour représenter 

une ville dans son ensemble. Partir seul n’a pas 

le même intérêt. Cela va nous permettre de créer 

d’autres liens, d’apprendre à se connaître. C’est très 

important, et puis nous avons rarement l’occasion de 

travailler collectivement comme cela. Nous l’avons fait 

il y a huit ans à l’ambassade de Londres. » 

é en 1960, Stéphane Derbord fait ses études à 

l’école hôtelière Simone Weil, en 1976 à Dijon. 

Ensuite s’amorcent vingt-cinq ans d’expérience 

dans divers restaurants, tantôt anonymes, tantôt 

renommés. De l’entreprise familiale à l’Hôtel de 

Paris à Moulins, en passant par le célébrissime Fouquet’s à Paris, 

Stéphane Derbord ne cesse de voyager d’établissement en établissement, 

en quête de savoir culinaire et de saveurs nouvelles. 

En 1991, il devient propriétaire du restaurant Le Sévigné dans la 

Nièvre (Bourgogne), qui reçoit une étoile Michelin en 1993. Puis 

il quitte la Nièvre en 2001 et reprend l’établissement de Jean-Paul 

Thibert à Dijon. Le restaurant prend le nom de Stéphane Derbord 

et reçoit tour à tour un macaron Michelin, deux étoiles au Bottin 

Gourmand, deux points au Champerard et une note de 15 sur 20 

au Gault et Millau .



> 


Yves and Guy Rebsamen 

“Chez Guy and Family” 

“I’m very happy about this initiative. It’s a 

beautiful and great promotion of the city of 

Dijon” 

he fireplace and welcoming 

terrace of this beautiful 

Burgundy residence 

located in the heart of the 

little streets of the famous 

Gevrey-Chambertin village are a witness to 

the hospitality of two generations of cooks 

and to the cuisine that resembles them: 

generous, delicious, contemporary and most 

of all inspired by seasonal products... . 

Yves et Guy Rebsamen «Chez Guy and Family» 

« Je suis très heureux de cette initiative, c’est une 

belle et formidable promotion pour la ville de Dijon » 

ans une belle demeure bourguignonne 

située au cœur des 

petites rues du célèbre village 

viticole de Gevrey-Chambertin, 

l’imposante cheminée et la terrasse 

accueillante révèlent l’hospitalité de deux 

générations de cuisiniers, aux accents d’une 

cuisine qui leur ressemble : généreuse, savoureuse, 

contemporaine et surtout inspirée par les 

produits de saison… . 

DAMIEN CURIE, pastry confectioner at the 

“Chez Guy” restaurant 

astry confectioner Damien 

Curie, who is 33 years old, 

has been working at this 

restaurant since the beginning 

of 2009. Being from 

Dole originally, he has created hearty and 

very fine desserts such as lemon balm 

and mango Brunoise on candied lemon, or 

also crunchy pastry with chocolate cream, 

sabayon sauce and coffee granita ice-cream 

. 

DAMIEN CURIE, chef pâtissier du restaurant Chez Guy 

e restaurant accueille depuis 

le début de l’année 2009 le 

chef pâtissier Damien Curie, 

33 ans. Originaire de Dôle, il 

imagine des desserts gourmands et d’une très 

grande finesse, tels que la brunoise de mangue 

à la citronnelle sur citron confit, ou encore un 

croustillant de crème chocolat, sabayon et granité 

café . 

ALEXIS BILLOUX, 

Master-chef at the Pré aux Clercs restaurant 

s a worthy descendant of his 

father Jean-Pierre Billoux, 

Alexis works in this chic 

place that is a main part 

of Dijon’s historical square. 

When he took over his father’s restaurant, 

Alexis, who was then a young chef, 

managed to reach his aim of respecting 

his traditional restaurant’s heritage, while 

giving it his own creative mark . 

ALEXIS BILLOUX, 

chef cuisinier du restaurant le Pré aux Clercs 

n digne descendant de son père 

Jean-Pierre Billoux, Alexis 

officie dans le même lieu chic 

et incontournable de la place 

historique de Dijon. En reprenant le restaurant 

de son père, le jeune chef Alexis réussit le pari 

de respecter l’héritage de cette maison de tradition, 

tout en marquant l’établissement de son 

empreinte créatrice .



DOMAINE FAIVELEY 

Estates – those endless 

family stories... 

he Faiveley estate was 

founded in 1825 by Pierre 

Faiveley. 

Joseph Faiveley, who, 

although he came from a 

family that was passionate about wine, was 

not himself meant to work in that field (he 

was a doctor), saved the estate from phylloxera, 

which cost him his life. He died in 

1918 at the age of 59. 

As the 1929 crisis crossed the Atlantic 

and eventually hit Burgundy, wine was 

overstocked in cellars and lost all its value. 

Georges Faiveley did not give up, and he 

founded, with his friend Camille Rodier, 

the Confrérie des Chevaliers du Tastevin 

(Brotherhood of the Knights of Wine- 

Tasting Cups) with one main objective: 

“Since our wines are not getting sold, let’s 

invite our friends to drink them!” That 

incredibly simple idea gave Burgundy a big 

new push forward. 

Then Guy succeeded to him. He was especially 

intellectual and would manage the 

estate like a businessman, making it double 

in size. 

Then came François in 1975. He gave 

the estate a new impulse, in line with that 

period of time and the modern dimensions 

it brought with it. He’s now passed over the 

estate’s responsibility to Erwan, who, at the 

age of 25, has become the representative 

of the seventh generation to manage the 

Faiveley estate. 

The Faiveley estate (present essentially 

in the Côte de Nuits and the Côte chalonnaise), 

which has already acquired Volnay 

1st cru “Fremiets” and Pommard 1st cru 

“Rugiens” vineyards, is now extending into 

the Côte de Beaune: 

The Faiveley family now owns 12.5 acres 

in the most prestigious appellations of 

Puligny-Montrachet: 

- Bâtard-Montachet grand cru 

- Bienvenues-Bâtard-Montrachet grand cru 

- Puligny-Montrachet 1st cru “La Garenne” 

- Puligny-Montrachet 

Les domaines, 

ces histoires de famille… 

a Maison Faiveley fut fondée 

en 1825 par Pierre Faiveley. 

Issu d’une famille de passionnés 

du vin et des vignes, Joseph 

Faiveley, qui n’était pas destiné 

à cela (il était médecin) sauva le domaine du 

phylloxéra au prix de sa vie. Il mourut en 1918, 

à l’âge de 59 ans. 

Alors que la crise de 1929 traverse l’Atlantique 

et s’immisce en Bourgogne, le vin s’entasse 

dans les caves et perd toute sa valeur. Georges 

Faiveley ne désespère pas et fonde avec son ami 

Camille Rodier la Confrérie des Chevaliers de 

Tastevin avec un mot d’ordre : « Puisque nos 

vins ne se vendent plus, invitons nos amis pour 

les boire ! ». Cette idée d’une simplicité déconcertante 

offrira à la Bourgogne de l’époque un 

second souffle. 

Succède ensuite Guy, intellectuel avant tout, et 

qui gérera le domaine à la façon d’un homme 

d’affaires, le faisant ainsi doubler de taille. 

Vient ensuite François en 1975. Il donne au 

domaine une impulsion nouvelle, en phase avec 

son époque et la modernité qui en découle. Il 

passe à présent le relais à Erwan, qui, âgé de 25 

ans, devient la septième génération à diriger le 

domaine Faiveley. 

Après les récentes acquisitions de volnay 1er cru 

« fremiets » et de pommard 1er cru « rugiens » 

le domaine Faiveley (essentiellement présent en 

Côte de Nuits et Côte chalonnaise) étend de nouveau 

son vignoble en Côte de Beaune : 

La famille Faiveley devient aujourd’hui propriétaire 

de cinq hectares dans les plus prestigieuses 

appellations de puligny-montrachet : 

- Bâtard-montrachet grand cru 

- Bienvenues-bâtard- montrachet grand cru 

- Puligny-montrachet 1er cru « la garenne » 

- Puligny-montrachet



> 

DOMAINE HUMBERT 

The best of 

Gevrey Chambertin 

Wine in New York 


t’s in the heart wineyards where we find the most often emmanuel humbert 

wine-maker of the winhouse of the same name. Famous wines of 

Gevrey Chambertin, the Domain Humbert offers during the entire week 

of Dijon must’art the chance to taste their best Pinots noirs. 

Le meilleur des vins de 

Gevrey Chambertin de 

New York 

pinots noirs. 

’est au cœur de vignes que l’on trouve le plus souvent Emmanuel 

Humbert vigneron du domaine du même nom. Vins reconnus de Gevrey 

Chambertin, le domaine Humbert propose aux new yorkais pendant toute 

la semaine de l’opération Dijon Must Art de déguster le meilleur de ses 

DOMAINE GALLOIS 

n 1901 M. Bizot, 

Dominique Gallois’ greatgrandfather, 

built his cellar 

and house in Gevrey 

Chambertin. At that time, the estate had 

vine lots up to Volnay. As family descendants 

multiplied the inherited estate was 

divided among several families. M. Bizot’s 

daughter, Charlotte Gallois, inherited vines 

in Gevrey, which his son, Jean Gallois, 

started farming. 

That same year, Dominique Gallois decided 

to bottle and market his wine. 

The estate’s philosophy can be summarized 

in two words: respect and modesty. 

Respect for the soil, which is the envy of 

so many. Sensible control and plowing are 

as efficient as the overuse of pesticides and 

weeders. 

A wine’s quality depends first and foremost 

on the soil and climate, the vines’ age 

and weather conditions. 

Modesty is also a key word, because even 

the best wine-maker would be unable to 

produce great wines if he did not help 

nature give him good grapes. 

The estate now covers 2.5 acres for making 

Gevrey-Chambertin village wines, 2.5 acres 

for Gevrey Chambertin 1st cru (Combes 

aux Moines, Petits Cazetiers, Goulots), 

and 0.75 acres for grand cru “Charmes 

Chambertin”. 

’est en 1901 que Monsieur 

Bizot, l’arrière grand-père de 

Dominique Gallois, construisit 

sa cave ainsi qu’une maison 

d’habitation à Gevrey 

Chambertin. À cette époque, le domaine possédait 

des parcelles de vigne jusqu’à Volnay. Les 

multiples successions ont morcelé ce patrimoine 

entre plusieurs familles. La fille de M. Bizot, 

Charlotte Gallois, hérita des vignes de Gevrey, 

que son fils, Jean Gallois, exploita jusqu’en 

1989. 

Cette année-là, Dominique Gallois décide de 

commercialiser la production de vin en bouteilles. 

La philosophie du domaine tient en deux mots : 

respect et modestie. 

Respect pour ces terroirs que beaucoup nous 

envient. La lutte raisonnée et les labourages 

sont tout aussi efficaces que les abus de pesticides 

et de désherbants. 

La qualité d’un vin dépend avant tout du terroir, 

de l’âge de la vigne et de la météorologie. 

Modestie parce que le meilleur des vinificateurs 

ne pourra produire un grand vin s’il n’a pas 

aidé la nature à lui produire de beaux raisins. 

Le domaine s’étend aujourd’hui sur environ 4 

hectares, soit 0,50 hectares de « bourgogne », 

2,2 hectares de Gevrey-Chambertin village, 1 

hectare de gevrey-chambertin 1er cru : combes 

aux moines, petits cazetiers, goulots, et 0,30 

hectares de grand cru « charmes chambertin ». 

DISTRIBUTORS IN THE UNITED STATES 

The Wine house – J. Crapenter - 129 Carolina Street San 

Francisco - CA 94103 

B 21 WINES AND SPIRIT. Bacchus Wine – Mr R. Sprentall – 

po box 849 – Tarpon Springs – FL 34688-0849 

Frederick Wildman and Sons Ltd – John Little – 311 East 53 

rd Street – New York N.Y. 10022 

Boston Wine Company – Mr Greg Farris – 191 Inner Belt 

Road – Somerville - MA 02143 ( Massachusset) 

A. Bommarito Wines – Mr A. Bommarito - 2827 South 

Brentwood BLVD Saint Louis MO 63144 (Missouri)


MAILLE 

Only Maille 


suits my taste... 

The Maille company could not decline Dijon Must Art’s invitation and is thus traveling with its 

draft mustard tap to offer a tasting of its mustard, the product that is so connected with Dijon, 

to New York. It’s the perfect opportunity to stimulate your curiosity with a little bit of history. 

aille, which has nearly two 

centuries of history behind 

it, is one of the oldest and 

most prestigious French 

brands. 

Indeed, in 1720, while the city of Marseilles’ 

population, hit by the plague, was being 

decimated, Antoine Claude Maille invented 

the Quatre Voleurs (Four Thieves) vinegar, 

whose antiseptic properties would save 

the life of millions of people by protecting 

them from contagious diseases. 

In 1742, his son, also called Antoine Claude 

Maille, received the title of Master Mustard 

Maker and Master Vinegar Maker and laid 

the foundations of the brand’s solid reputation. 

Five years later, he founded the Maille 

business, a mustard and vinegar shop in 

Paris. 

Then, as soon as 1752, he became the official 

supplier of all European royal courts: 

Hungary, Austria, Russia... 

Antoine Maille opened his first Dijon shop 

in 1945, where he served his mustards in 

ladlefuls. The china, wooden shelves and 

other porcelain taps seen in the shop today 

seem to have kept the same atmosphere as 

the old shop’s. 

In 1930, when the last Maille descendant 

died (at the age of 102), Philippe 

de Rothschild bought over the brand and 

modernized everything while keeping the 

same know-how. 

In 1952, the brand merged with that of 

Grey-Poupon, founded in 1777. 

Today, a second shop has been opened in 

Paris, and products are now also available 

on the Internet. 

Since values and know-how are part of this 

long heritage, they are transferred from one 

successor to the other . 

Il n’y a 

que Maille 

qui m’aille… 

L’enseigne qui ne pouvait décliner l’invitation de Dijon 

Must Art, voyage avec sa pompe à moutarde et propose une 

dégustation au public new-yorkais, de ce produit tellement 

dijonnais. C’est l’occasion rêvée de piquer votre curiosité 

avec un peu d’histoire. 

vec près de deux siècles d’histoire, 

Maille est l’une des plus 

vieilles et des plus prestigieuses 

marques françaises. 

En effet, en 1720, alors que la 

ville de Marseille est frappée par la peste qui 

décime la population chaque jour, Antoine Claude 

Maille invente le vinaigre des Quatre Voleurs, 

dont les propriétés antiseptiques vont sauver la 

vie de milliers de personnes en les protégeant de 

la contagion. 

En 1742, Antoine Claude Maille fils est nommé 

maître moutardier et maître vinaigrier et pose les 

fondations de la solide réputation de la marque. 

Cinq ans plus tard, il fonde la Maison Maille, une 

boutique de moutardes et de vinaigres à Paris. 

Puis dès 1752, il devient le fournisseur officiel 

de toutes les grandes cours d’Europe : Hongrie, 

Autriche, Russie… 

Antoine Maille ouvre la première boutique dijonnaise 

en 1845, boutique dans laquelle il sert ses 

moutardes à la louche. Les faïences, étagères en 

bois et autres pompes en porcelaine de l’actuelle 

boutique, semblent avoir conservé l’atmosphère 

de la boutique d’autrefois. 

En 1930, à la mort du dernier descendant Maille 

(âgé de 102 ans), Philippe de Rothschild rachète 

la marque et la modernise tout en conservant le 

savoir-faire. 

En 1952, la marque s’unit à celle de la Maison 

Grey-Poupon, fondée en 1777. 

À l’heure actuelle, une deuxième boutique a été 

ouverte à Paris, et désormais les produits sont 

également disponibles sur Internet. 

Les valeurs et le savoir-faire faisant partie de 

l’héritage, ils se sont transmis d’un successeur 

à l’autre .

21 > 

La Gazette "New York Special Edition" - March 1-4, 2010 


PHILIPPE CREVOIZIER, Culinary-Electric Director 

SEB is all about 

healthier eating. 

The SEB company, known in the USA under the name T-fal, is more than 150 years old and 

will probably endure as many years more. In 1857, Antoine Lescure created his company 

in Selongey, 30 kms from Dijon. The tinware company he created passed from father to son 

for more than a century, in which many a revolution occurred, such as the production of the 

odor-free fryer (invented in 1967) or even the coffee-maker... In 1944, The company took on 

the name SEB, Société d’Emboutissage de Bourgogne (The Burgundy Stamping Company). 

Then, in 1968, it took over Tefal, the inventor of non-stick frying pans. SEB now, in 2010, has 

subsidiaries on all 5 continents and, with its acquisition of great brands such as Moulinex/ 

Krups and Rowenta, what was once a Dijon small family company has become one of the 

world leaders in the industry. In 1975, SEB shares went on the Stock-Market. Philippe 

Crevoizier is the company’s Culinary-Electric Director. 

a Gazette : How do 

you apply your commitment 

to healthier 

eating 

Our position lies in 

believing that our 

main focus is the end result – what 

the consumer has on their plate - and 

since he expects to have healthy food, 

it’s our job to make that happen. We 

were inspired by this kind of spirit 

when we designed the Actifry. 

French fries with no oil... not eve- 

 

 

The figures speak for themselves. 

Yesterday we made the two-millionth 

fryer of this type, which means that 

there are people out there who want 

it. Actifry is number one in fryer 

sales in more than twenty countries. 

Moreover, we’ll be given this weekend, 

the award for industrial innovation 

in Germany. It’s a very important 

award. 

You have been in the United States 

for quite some time now. Do you 

think the Actifry will be as successful 

as it is in Europe 

We have indeed been present for 

a Gazette : Comment se traduit 

votre engagement pour 

une alimentation plus saine 

Notre position est de nous dire 

que ce qui nous intéresse, c’est 

le résultat que le consommateur trouve dans 

son assiette, et comme il s’attend à trouver 

des aliments sains, nous nous devons de le lui 

permettre. C’est dans cet esprit que nous avons 

conçu l’Actifry. 

Des frites sans huile… ça n’est pas forcément 

du goût de tout le monde. La demande est-elle 

Consumers 

expect to 

have 

healthy 

food in their 

plates, it’s 

our job to 

make that 

happen 

 

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Hier nous 

avons fabriqué la deux millionième friteuse de 

ce type, cela veut bien dire qu’il y a largement 

preneur ! L’Actifry est numéro un des ventes de 

friteuses dans plus de vingt pays. Par ailleurs, 

nous recevons ce week-end le prix de l’innovation 

industrielle en Allemagne. C’est un prix 

très sérieux. 

Vous êtes implantés aux États-Unis depuis pas 

mal de temps maintenant. Pensez-vous que 

l’Actifry aura le même succès qu’en Europe 

quite some time in the USA under the 

name T-fal, and we’re launching our 

fryer there. I believe it’s quite suitable 

for that country and is well-adapted 

to the French fry consumption 

patterns of Americans. As a matter 

of fact, Americans call our “frites” 

French-fries, and we’re offering them 

the opportunity to eat healthy French 

fries. 

How do you view your presence in 

this Dijon delegation 

Well SEB is a Burgundian company, 

and Burgundy, and more precisely 

Dijon, will be offering, apart from its 

wines, its gastronomy. And beyond 

the dishes, the gastronomy, the cuisine, 

there are also the utensils which 

make cooking possible, hence what I 

said about the Actifry. Once we can 

see the link between SEB and Dijon, 

with its long history, and once we 

know that such products as fryers are 

made here, the picture becomes clear. 

A product like this one must be displayed 

and explained, and so we will 

. 

be part of a number of events. We are 

extremely enthusiastic to take part 

SEB c’est sain. 

La société Seb, plus connue aux États-Unis sous le nom de T-Fal, a plus de cent cinquante ans d’histoire derrière elle, 

et probablement autant devant elle. En 1857, Antoine Lescure créait son entreprise à Selongey, située à 30 km de Dijon. 

 

telles que la friteuse sans odeur (inventée en 1967) ou bien encore la cafetière… En 1944, la société prend le nom de 

SEB, Société d’emboutissage de Bourgogne. Et c’est en 1968 qu’elle acquiert Tefal, inventeur de la poêle antiadhésive. 

 

Moulinex/Krups et Rowenta, ce qui était à la base une petite entreprise familiale dijonnaise est devenu un des leaders 

mondiaux dans son domaine. 1975 marque l’introduction de l’action SEB en bourse.Philippe Crevoizier en est le directeur 

électrique culinaire. 

En effet, cela fait pas mal de temps que nous 

sommes présents aux USA sous le nom de T-Fal, 

et nous y lançons la friteuse. Je crois qu’elle a 

tout à fait sa place dans ce pays et qu’elle est 

tout à fait adaptée à la consommation en frites 

des Américains. D’ailleurs frites se dit french 

fries en américain, nous leur offrons donc la 

possibilité de manger des french fries saines. 

Comment vous situez-vous au sein de cette 

délégation dijonnaise 

Disons que Seb est une société bourguignonne et 

que la Bourgogne, et plus précisément Dijon, va 

offrir, au-delà de son vin, sa gastronomie. Et audelà 

des plats, la gastronomie, la cuisine c’est 

aussi les ustensiles qui permettent de cuisiner, 

j’en reviens donc à l’Actifry. 

Une fois qu’on voit le lien entre Seb et Dijon, 

c’est-à-dire une histoire de longue date, et qu’on 

sait que les produits tels que les friteuses y sont 

fabriqués, tout paraît plus clair. 

Un produit tel que celui-là doit être démontré et 

pour cela nous nous devons de participer à un 

certain nombre d’événements. Tout cela fonctionne 

très bien .



ETIENNE GENET, General Manager of Dijon Céréales 

Mr Miller, your mill 

is turning too fast! 

Étienne Genet is General Manager of Dijon Céréales. This company, with its 400 million Euros 

of turnover in 2007-2008 and its over 4000 members from the agricultural sector, is a major 

player in the food-processing industry in Burgundy and, to a wider extent, in France. 

a Gazette : What are Dijon 

Céréales’ main activities 

We are a French-style cooperative 

of farmers, which 

means that we have shareholding 

farmers who wish to make the best 

possible products and to promote them in 

the best possible way. Our members want 

to make sure they have a market, and a quality 

one, for that. We are currently working 

on an organic mill project. It’s a market that 

is growing in an interesting way. 

How many industry sectors are present 

in Dijon Céréales 

Our cooperative brings in a lot of cereals 

and has other activities such as those of milling, 

bringing in vegetables, onions, lettuce, 

etc. It’s an important cooperative even at 

the national level. 

Why have you decided to support the 

city 

First of all, of course, we wanted to support 

a cultural initiative. Then we also wanted 

to take advantage of the Mourners’ tour to 

promote our food-processing industry in 

the USA, especially French bread and flour, 

which go together. We work with a number 

of bakers, in the USA, who promote 

French bread. We have the best of French 

bread-making as represented by Paul for 

example, which is already well-established 

in the main capital-cities. Bread has developed, 

and we’ve gone from the traditional 

baguette to a lot more elaborate types of 

bread with more taste, better nutritional 

value and easier conservation. 

It seems to me that you’re particularly 

We try to 

anticipate 

things and to 

enjoy what 

we do by 

working 

for the 

planet and 

for our 

children.” 

ETIENNE GENET, directeur général Dijon Céréales 

a Gazette : Quelle est la vocation 

de Dijon Céréales 

Il s’agit d’une coopérative 

d’agriculteurs à la française, 

c’est-à-dire que nous avons 

des actionnaires-agriculteurs qui souhaitent 

faire pousser les meilleurs produits possible et 

en faire la meilleure promotion possible. Les 

adhérents veulent s’assurer d’avoir des débouchés 

et qu’ils soient de qualité. Nous sommes 

actuellement sur un projet de moulin à farine 

bio. C’est un marché qui se développe de façon 

intéressante. 

Combien de secteurs d’activités regroupe Dijon 

Céréales 

La coopérative collecte une grande partie des 

céréales et a bien d’autres activités telles que 

les activités de meunier, la collecte de légumes, 

d’oignons, de salade etc. C’est une coopérative 

qui compte à l’échelle nationale. 

Pourquoi ce soutien à la ville 

C’est avant tout pour soutenir une initiative 

culturelle bien sûr. Ensuite nous avons voulu 

profiter du départ des Pleurants pour promouvoir 

l’agro alimentaire aux États-Unis, et plus 

particulièrement le pain et la farine française 

qui forment un couple. Il y a un certain nombre 

d’artisans boulangers aux États-Unis avec qui 

nous travaillons et qui font la promotion du 

pain français. Nous avons la haute couture du 

attached to notions of traceability and 

security, am I right 

Yes, indeed. But it’s more than a question 

of traceability. The idea, with the creation 

of the next high-tech research and development 

facilities near Dijon, is to start 

from the field and go all the way to the 

consumer’s plate. We must continue the 

work we started, through research and new 

technologies. 

Do your activities extend beyond 

Burgundy 

DC sells its cereals between the Ardennes 

and Marseilles, thus covering a large area 

of the French territory. We have a mill, 

(Decollogne) near Paris, that is a leader in 

the organic flour industry and that we wish 

to further develop, as it is currently overloaded 

with work. 

We also export a lot. Indeed, we’re opening 

or rather enlarging a terminal we have, in 

order to export over the Mediterranean. 

Meunier ton moulin va trop vite ! 

Étienne Genet est directeur général de Dijon Céréales. 

Avec un chiffre d’affaires dépassant les 400 millions 

d’euros en 2007-2008 et ses 4000 agriculteurs adhérents, 

la société est un acteur majeur de l’agro alimentaire 

en Bourgogne et plus largement en France. 

pain français comme Paul par exemple, qui est 

déjà bien implanté dans les grandes capitales. 

Le pain a évolué, et nous sommes passés de la 

baguette traditionnelle à des pains beaucoup 

plus élaborés avec plus de goût, une meilleure 

valeur nutritionnelle et qui se conservent mieux. 

Les notions de traçabilité et de sécurité vous 

tiennent particulièrement à cœur il me semble 

Oui, en effet. Mais c’est au-delà de la traçabilité. 

Dans le cadre du prochain technopole qui 

va s’établir près de Dijon, l’idée est de partir du 

champ jusque dans l’assiette du consommateur 

ou presque. Il faut continuer ce travail qui a 

déjà commencé, à travers la recherche et les 

techniques nouvelles. 

Votre activité s’étend-elle au-delà des frontières 

bourguignonnes 

DC est une société qui vend ses céréales entre 

les Ardennes et Marseille, donc sur une large 

partie du territoire français. Nous avons un 

moulin (Decollogne) près de Paris, leader français 

de la farine bio, que nous souhaitons 

You seem to be very involved in questions 

of sustainable development... 

Yes, sustainable development has been one 

of our objectives for two years now. It’s 

important for us, first because we believe 

in it, and second because it’s part of a good 

citizen’s duties. This position translates into 

actions our members take. We encourage 

them, we help them work with less fertilizers 

and pesticides. Therefore we have 

field technicians who work with them, and 

advise and guide them the best they can. 

We try to anticipate things and to enjoy 

what we do by working for the planet and 

for our children, because that’s what it’s 

all about. Many mistakes were made in the 

past, and it is of little import to know who 

was responsible for them. I believe that 

we now have techniques and knowledge 

allowing us to work better and to correct 

our mistakes. And we should also democratize 

all of this to make it more accessible . 

développer puisqu’il est saturé. Il y a une vraie 

demande de bio. 

Et puis nous exportons beaucoup. D’ailleurs 

nous ouvrons ou plutôt agrandissons un terminal 

pour exporter sur la Méditerranée. 

Il semble que vous ayez un positionnement très 

fort en matière de développement durable… 

Oui, le développement durable est un de nos 

objectifs depuis déjà deux ans. C’est important 

pour nous, tout d’abord parce qu’on y croit 

et puis c’est un devoir de citoyen. Et cela se 

traduit par des actions des adhérents. Nous les 

encourageons, nous les aidons à travailler avec 

moins d’engrais, moins de pesticides. Pour cela 

nous avons des techniciens sur le terrain, auprès 

d’eux, qui les conseillent et les guident au mieux. 

Nous essayons d’anticiper et de nous faire plaisir 

en travaillant pour la planète et pour nos 

enfants, car c’est de cela qu’il s’agit. Beaucoup 

d’erreurs ont été commises par le passé et peu 

importe qui en est responsable. Je crois qu’à 

présent nous avons des techniques et un savoir 

qui permettent de faire mieux et de réparer ces 

erreurs. Et puis il faut démocratiser tout cela 

pour le rendre plus accessible .

DIJON AIRPORT, the business… and funniest airport, 

isn’t it Mr BONO 

 

No-one comes to Dijon Burgundy Airport by chance… 

Open to from the start, this airport has been able to develop a 

 

03 80 67 67 67 - www.dijon.aeroport.fr


JEAN BATTAULT, Chief Executive Officer of Cassis Boudier 


The Boudier company was created in 1874 by Gabriel Boudier and, with its large range of 

 

crème de cassis (blackcurrant cream), indispensable for kir making (a mix of white aligoté-variety 

wine and blackcurrant cream), that made its renown. In 1936, Marcel Battault 

bought over the company. Since then, the Boudier blackcurrant liqueur has become a family 

business, which of course respects tradition, but which also takes present situations into 

account. 

a Gazette : Your motto 

is “Quality is a principle 

that accepts no compromise”. 

How do you apply 

this in your company 

We can be 120 years old yet remain very 

demanding when it comes to quality. In our 

type of industry, we were the first to obtain 

the ISO standard certification for making, 

conditioning, commercializing, and delivery. 

We’ve forced ourselves to respect all 

standards. Three elements are involved in 

this: suppliers, industrialists and clients. We 

can’t do anything if one of them is missing. 

We must also add to this people’s security, 

quality and productivity, which are all inseparable 

factors. You know, there were fiftyfour 

blackcurrant liqueur makers before the 

First World War. Today, we are six. And 

among these remaining six we are the only 

ones who are at the same time significant 

and independent. All of our colleagues have 

been bought over by large groups, which 

I don’t mean to criticize: the more we are 

to defend a product the more it’s got the 

chance to survive. I refuse to place myself 

in a kind of stupid competition system, I 

don’t like jealousy. 

Your new baby is the Saffron Gin. It’s 

quite surprising coming from a Dijon 

blackcurrant liqueur maker, isn’t it 

There is little or no good quality French 

gin. During the Second World War, the 

American army based in France drank as 

much gin as we drink wine, they thus organized 

a kind of competition with the aim of 

finding the best French gin producer. My 

Quality is 

a principle 

that accepts 

no 

compromise 

uncle had a friend who was a general in 

the American army, and who gave him the 

Gin recipe. This ensured the survival of the 

company at that time, and it became very 

prosperous for the two or three following 

years, until the Americans left the French 

territories. And then, recently, an English 

friend asked me to make gin for England. 

And I found this saffron gin recipe. It’s very 

different, but it’s delicious. Moreover, it’s 

been quite successful abroad. 

You seem very attached to traditional 

and historical heritage values... 

My daughter, 

who works 

with me, is 

part of our 

fourth generation. 

We 

pass over 

our family 

values, 

because 

we’re doing 

what we like 

to do. Our 

approach to 

things is a 

little bit elitist, 

we’re 

present in 

the most chic 

places in the 

world. 

Every time 

Boudier 

appears in 

Singapore, 

London 

or Russia, 

people are reminded of Dijon. It’s the same 

case as mustard, except that mustard does 

not have to be made in Dijon to be called 

Dijon mustard. 

And why must blackurrant cream (crème 

de cassis) be made exclusively in Dijon 

We know that Dijon’s soil gives the plant 

its typical characteristics, which vary enormously 

depending on the land. So from one 

city to another, blackcurrant liqueur is not 

JEAN BATTAULT, président directeur général de Cassis Boudier 

Créée en 1874 par Gabriel Boudier, la maison Boudier 

est, à travers sa large gamme de liqueurs, présente 

dans soixante-huit pays. Mais c’est avant tout la 

fameuse crème de cassis, ingrédient indispensable du 

kir, qui a fait sa célébrité. En 1936, Marcel Battault en 

faisait l’acquisition. Depuis, le cassis Boudier est devenu 

une affaire de famille, respectueuse des traditions, 

certes, mais vivant avec son temps. 

a Gazette : Votre devise est 

« La qualité est un principe qui 

n’accepte aucun compromis ». 

Comment cela se traduit-il 

On peut avoir 120 ans d’âge 

et maintenir une très haute exigence de qualité. 

Nous sommes les premiers de notre secteur à 

avoir obtenu les normes ISO pour la fabrication, 

le conditionnement, la commercialisation et la 

livraison. Nous nous sommes contraints à respecter 

toutes les normes. Il y a trois éléments : les 

fournisseurs, les industriels et les clients ; on ne 

peut rien concevoir s’il en manque un. À cela, il 

faut ajouter la sécurité des personnes, la qualité 

et la productivité qui sont des facteurs indissociables. 

Vous savez, il existait cinquante-quatre 

fabricants de cassis avant la première guerre 

mondiale. À l’heure actuelle, nous sommes six. 

Et parmi les six restants, nous sommes les seuls 

à être à la fois significatifs et indépendants. Tous 

nos collègues ont été rachetés par de grands 

groupes, ce que je ne critique absolument pas. 

Plus on est d’intervenants pour défendre un produit 

et plus il a de chances de survivre. Je refuse 

de me situer dans un système de concurrence 

bête, je n’aime pas la jalousie. 

Votre nouveau bébé est le Saffron Gin. C’est 

assez improbable pour un fabricant de cassis 

dijonnais, non 

Il y a peu ou pas de gin français de bonne 

qualité. Pendant la seconde guerre mondiale, 

l’armée américaine basée en France buvait du 

gin comme nous buvons du vin, ils ont donc 

organisé une sorte de concours qui avait pour 

but de trouver le meilleur producteur de gin 

français. Mon oncle avait un ami général dans 

l’armée américaine, qui lui a donné la recette 

du Gin. Cela a assuré la survie de l’entreprise 

à cette époque, et elle a connu une grande prospérité 

durant les deux ou trois années qui ont 

suivi, jusqu’à ce que les Américains quittent le 

territoire français. Et puis, récemment, un ami 

d’origine anglaise m’a demandé de faire du gin 

pour l’Angleterre. Et j’ai retrouvé cette recette 

de gin au safran. C’est tout à fait particulier, 

mais c’est délicieux. D’ailleurs il rencontre un 

franc succès à l’étranger. 

Vous semblez très attaché aux valeurs familiales 

et au patrimoine… 

Ma fille, qui travaille avec moi, représente 

la quatrième génération. Nous 

transmettons nos valeurs familiales car 

nous faisons ce que nous aimons faire. 

Nous avons une approche un peu élitiste 

des choses, nous sommes dans les 

endroits les plus chics partout dans le 

monde. 

Chaque fois que Boudier apparaît à 

Singapour, à Londres ou en Russie, on 

dit Dijon. Comme pour la moutarde, 

sauf que la moutarde n’a pas besoin 

d’être fabriquée à Dijon pour en avoir 

le nom. 

Et pourquoi la crème de cassis doitelle 

obligatoirement être fabriquée à 

Dijon 

On sait que le sol dijonnais transmet des 

caractéristiques à la plante, qui varient 

énormément en fonction des terroirs. 

Donc d’une ville à l’autre le cassis n’est 

pas le même, et c’est à Dijon que la 

qualité est optimale. 

Votre notoriété est déjà faite un peu 

partout dans le monde, alors pourquoi 

soutenir l’événement Dijon Must Art 

Parce qu’il faut mettre un peu de 

rouge à lèvres à Dijon. La maison 

Boudier est très sensible à cette initiative 

qu’elle accompagne très volontiers. 

Effectivement Boudier est très connu à 

l’export et très content de se mettre au 

service de sa ville . 

the same, and it’s in Dijon that quality is 

highest. 

You’re already renowned everywhere in 

the world, so why support this event 

Because we need to give a beautiful image 

of Dijon. The Boudier company is very 

interested in this initiative which we’re 

gladly supporting. For indeed Boudier’s 

exports are very well-known, and we’re 

happy to work with our city .



> 

PIERRE GUEZ, CEO OF VITAGORA 


Dijon and its suburbs have become a competitive activity pole gathering many industrial premises 

and actors in research and training around an ambitious project to “contribute on a 

worldwide scale to the development of quality foods.” 

Observing worldwide nutrition reveals a mitigated situation with 840 million people suffering 

from malnutrition, while in the Western world, many fall victim to problems affecting their 

 

itself in a perspective combining quality food, taste and health. 

a Gazette : Why are you 

accompanying Dijon 

Must Art 

We’re accompanying this 

mission because many of 

the brands represented therein are part 

of the competitive activity pole, which 

will allow us to demonstrate our knowhow. 

I consider this to be a very good 

initiative. We’re taking the cultural road, 

which is a good way to go. 

What is your philosophy 

Vitagora’s aim is to help people get to 

know the activities involved in food, 

from the soil to the consumer’s plate. 

Thanks to the chefs present, we’ll be 

able to turn people’s attention toward 

Burgundy’s soil and climate. We can 

take Seb (T-fal)’s example, while keeping 

in mind Vittagora’s set of themes, which 

are health protection through healthy 

 

to Chicago about one month ago and 

was shocked when I found out that one 

out of two people suffered from obesity. 

That’s where, in Seb’s case, the Actifry 

can play a major role. When we know 

that Americans are big French fry consumers, 

a fryer that does not use oil will 

 

And what is Vitagora’s mission 

The competitive industrial pole connects 

companies with research and development. 

It also takes care of labeling projects. 

This pole works with more than 

one hundred and thirty companies in 

the region. We’re always looking for new 

 

years, we’ve had a large yearly event 

Vitagora’s 

set of themes 

are, notably, 

health 

protection 

through 

healthy eating 

 

against 

obesity 

in Dijon: the 

. 

big international congress 

called Taste-Nutrition-Health organized 

with Merk 

PIERRE GUEZ, PDG DE VITAGORA 

 

comme pôle de compétitivité en rassemblant de 

nombreux industriels locaux, les acteurs de la 

recherche et de la formation autour d’un projet 

ambitieux pour « contribuer au plan mondial, au 

développement d’une alimentation de qualité ». 

L’alimentation à l’échelle mondiale connaît une 

situation contrastée avec 840 millions de personnes 

qui souffrent de malnutrition, tandis que dans 

le monde occidental, beaucoup sont victimes de 

dérives affectant leur santé. Sur ce dernier point, 

Dijon se place résolument dans une perspective 

alliant qualité alimentaire, goût et santé avec le 

dossier déposé. 

a Gazette : Pourquoi accompagner 

Dijon Must Art 

Nous accompagnons cette mission 

car plusieurs des marques 

représentées font partie du 

pôle de compétitivité et cela permet de montrer 

notre savoir-faire. Je considère cela comme 

une très bonne initiative. Nous entrons par la 

culture, c’est une très belle porte. 

Quelle est votre philosophie 

L’objectif de Vitagora est de faire connaitre les 

activités de la fourche à la fourchette. À l’aide 

des chefs, nous allons mettre en avant le terroir 

de la Bourgogne. Si on prend l’exemple de Seb 

(T-fal), les thématiques de Vitagora sont la prévention 

de la santé par l’alimentation et la lutte 

contre l’obésité. Je me suis rendu à Chicago il y 

a environ un mois et j’ai été choqué d’apprendre 

qu’une personne sur deux souffre d’obésité. 

C’est là qu’intervient, dans le cas de Seb, l’Actifry. 

Quand on sait que les Américains sont de 

grands consommateurs de frites, une friteuse 

sans huile peut sûrement les interpeller… 

Et quelle est la mission de Vitagora 

Le pôle de compétitivité met en relation les 

entreprises avec la recherche et le développement. 

Il s’occupe également de labeliser les 

projets. Ce pôle travaille avec plus de cent trente 

entreprises dans la région. Nous cherchons 

constamment de nouveaux combats. D’ailleurs 

chaque année depuis cinq ans, a lieu une grande 

manifestation à Dijon. Il s’agit du grand congrès 

international Goût-Nutrition-Santé qui est organisé 

avec Merk .


G. LAPIERRE 

a Gazette : It seems like 

Lapierre has received a 

major blow in the last few 

years. Is it true 

Yes, indeed. I started working 

in my position on the 1st of January 

1996, and I’ve made quite a few changes 

since then. It’s a mid- and long-term policy. 

When I took over in 1996, I decided to 

invest massively, particularly in research, 

and to develop and improve the marketing 

approach, in order to reposition Lapierre in 

the top-quality bicycle market. 

The headquarters for research, development 

and production of top-quality products are 

in Dijon. 

How would you explain this constant 

development 

It’s the combination of several talents. A 

company that works well is a company 

that works in unison. Cycling involves 

passionate people. We emphasize education 

and training, and the people we hire carry 

indeed degrees from reputable schools and 

are very young. We foster an open attitude 

and dialogue, and we try to have cohesion 

inside our teams. We are French and proud 

of it, yet our management is 50% Anglo- 

Saxon. We are currently part of an Anglo- 

Saxon group, ACCELL GROUP, and this 

allows us to have the best of both worlds. 

Moreover, when we recruit at schools we 


La success story commence en 1946, lorsque Gaston Lapierre ouvre une entreprise de cycles 

à Dijon. Cette période qui est celle de l’après guerre, offre au marché du cycle, une belle 

croissance et les établissements Lapierre ne font pas l’exception. 

En 1972, la demande se fait tellement pressante qu’une nouvelle usine voit le jour à Dijon 

Sud. On y trouve un espace dédié à la vente de pièces détachées et un autre à l’exposition de 

vélos. La marque dijonnaise devient une référence chez les spécialistes des cycles. Lapierre 

poursuit sa croissance… Les années 80 marquent les débuts plus que prometteurs du VTT. 

 

quasiment tous les titres VTT. Dès lors, le palmarès du fabricant ne fait que s’enrichir. 

Collectionnant non seulement les titres avec le prestigieux team de la Française des Jeux, 

mais également les innovations… En 1993, trois ans seulement avant l’arrivée aux commandes 

de Gilles Lapierre, le groupe Accell acquiert 33% des parts des Cycles Lapierre. Puis 

en 1996, Lapierre cède l’intégralité de ses parts au groupe anglo-saxon. En cinquante ans, 

la production de vélos Lapierre est passée de 6000 à 90 000 vélos par an, tous fabriqués en 

France. Dijon, berceau des cycles Lapierre reste bien sur le site privilégié de développement 

technologique. 

give preference to bilingual applicants with 

experience abroad. 

Is it also to do with French know-how 

Yes, as well. The mounting process is entirely 

manual. All top-quality bicycles are 

assembled in Dijon by individual mounters, 

who sign a specification sheet for each product. 

This method has proved efficient for 

years now and has allowed us to control the 

quality of our products at each step of the 

mounting process. 

What about your partnership with the 

Française des Jeux 

We’ve been partners for nine passionate 

years of commitment... We push things in 

the same direction, and we share the same 

results, be they good or bad. The contract 

will end at the end of 2010, but we’re planning 

to renew it for two more years at least. 

What’s new 

We’ve got a new mountain bike platform. 

We’ve got a new frame for the road bicycle 

we produce, which will be seen during 

the Tour de France with the Française des 

Jeux... 

Moreover, we’re working on an electrically-assisted 

urban bicycle range called 

“Startandgo!” inspired by all of Lapierre’s 

know-how .


G. LAPIERRE 


> 


La success story commence en 1946, lorsque Gaston Lapierre ouvre une entreprise de cycles à Dijon. Cette 

période qui est celle de l’après guerre, offre au marché du cycle, une belle croissance et les établissements 

Lapierre ne font pas l’exception. En 1972, la demande se fait tellement pressante qu’une nouvelle usine voit le 

jour à Dijon Sud. On y trouve un espace dédié à la vente de pièces détachées et un autre à l’exposition de vélos. 

La marque dijonnaise devient une référence chez les spécialistes des cycles. Lapierre poursuit sa croissance… 

Les années 80 marquent les débuts plus que prometteurs du VTT. Les cycles Lapierre anticipent ce virage, inno- 

 

que s’enrichir. Collectionnant non seulement les titres avec le prestigieux team de la Française des Jeux, mais 

également les innovations… En 1993, trois ans seulement avant l’arrivée aux commandes de Gilles Lapierre, le 

groupe Accell acquiert 33% des parts des Cycles Lapierre. Puis en 1996, Lapierre cède l’intégralité de ses parts 

au groupe anglo-saxon. En cinquante ans, la production de vélos Lapierre est passée de 6000 à 90 000 vélos par 

an, tous fabriqués en France. Dijon, berceau des cycles Lapierre reste bien sur le site privilégié de développement 

technologique. 

a Gazette : On a l’impression 

que Lapierre a pris un coup de 

fouet depuis quelques années. 

C’est le cas 

Oui, en effet. Je suis entré 

en fonction le 1er janvier 1996 et depuis j’ai 

introduit pas mal de changement. Il s’agit d’une 

politique à moyen et long terme. Lorsqu’en 1996 

j’ai repris, j’ai décidé d’investir massivement 

et notamment dans la recherche, de développer 

et d’améliorer l’approche marketing afin de 

repositionner Lapierre au sein du cycle haut de 

gamme. 

Dijon est le quartier général recherche, développement 

et production de produits très haute 

gamme. 

Comment expliquez-vous cette constante évolution 

 

C’est la combinaison de plusieurs talents. Une 

société qui marche est une société qui marche à 

l’unisson. Le vélo est un domaine de passionnés. 

Nous mettons l’accent sur la formation et en 

effet, toutes les personnes que nous recrutons 

sont diplômées d’écoles réputées et sont très 

jeunes. Nous privilégions une logique d’ouverture 

et de dialogue, et nous aspirons à une 

cohésion au sein de nos équipes. Pour que les 

gens soient productifs, il faut qu’ils se sentent à 

l’aise dans leur environnement de travail. Nous 

sommes français et nous en sommes fiers, cela 

dit, notre management est à 50% anglo-saxon. 

Nous faisons actuellement partie d’un groupe 

anglo-saxon, ACCELL GROUP, et cela nous 

permet de prendre le meilleur de chaque côté. 

De plus, lorsqu’on nous recrutons dans les 

écoles, nous privilégions les candidats qui ont 

une expérience à l’étranger et qui sont bilingues. 

C’est aussi le savoir-faire à la française 

Aussi, oui. Le processus de montage est entièrement 

manuel. Tous les vélos haut de gamme sont 

assemblés à Dijon par des monteurs individuels 

qui signent une fiche propre à chaque produit. 

Cette méthode a fait ses preuves depuis des 

années et permet un contrôle de qualité de tous 

les instants lors du processus de montage. 

Et votre partenariat avec la Française des Jeux 

Neuf années de partenariat, de passion, de 

fidélité… Nous tirons dans le même sens, nous 

partageons les mêmes résultats qu’ils soient 

bons ou mauvais. Le contrat arrive à terme fin 

2010, mais il prévu qu’il soit reconduit pour au 

moins deux ans. 

Quelles sont vos nouveautés 

Les nouveautés sont une nouvelle plateforme 

pour le VTT. Un nouveau cadre pour le vélo de 

route qui sera visible durant le Tour de France 

avec la Française des Jeux… 

De plus, nous travaillons à une gamme de vélo 

urbain à assistance électrique « Startandgo ! » 

qui s’inspire de tout le savoir-faire de Lapierre .



PATRICE TAPIE 

Bring back a smile 

to the Mourners’ faces 

Patrice TAPIE is an advertising executive who also heads a network of communication agen- 

 

in the Côte-d’Or and Burgundy of a well-established employers’ syndicate: the General 

 

a Gazette : What do small 

and medium-size companies 

represent in France 

There are in France about 

two million small and 

medium-size companies, including traditional, 

retail and service companies. They 

contribute 60 % to the national wealth 

(Gross National Product) and include 70 

% of the nation’s salaried employees. 

Knowing that, quantitatively speaking, 97.5 

% of French companies have less than 

twenty salaried employees, we can easily 

imagine how important small and mediumsize 

companies are to elected officials, state 

services and administrations, considering 

the important issues linked to their activities 

and their socio-economic well-being: 

they create, among other things, wealth and 

employment. 

What is the role of the CGPME (General 

Confederation of Small and Medium-size 

Companies’ Employers’ Syndicate), the 

employers’ syndicate of reference 

While MEDEF (The Movement of French 

Companies) has traditionally represented 

larger groups (CAC 40), their salaried 

bosses and management employers, the 

CGPME has for its part, since 1946, ensured 

a positive image of “real employers” 

who are public-spirited and responsible and 

defend, within the framework of controlled 

free enterprise, the cause, interests and legitimate 

demands of patrimonial, independent 

and family companies. As president of 

this confederation in the Burgundy region, 

I cannot forget that the major economic and 

financial crisis which we’ve been going 

through for now almost two years in the 

United States, as well as in France, finds its 

origin in a ruthless search for profit and for 

excessive investment return rates. This has 

been the case for decades now. It has had 

to stop, and globalisation, inevitable as it 

may be, has had to be more controlled by 

the great powers. 

How important are you, in terms of 

representation 

The CGPME in Burgundy holds 550 representation 

mandates in four departments, 

mainly in chambers of commerce and 

industry, commercial courts, labor relations 

boards, collecting agencies for training, 

housing, and a large number of authorities 

where company directors may be useful. 

In Côte-d’Or, 800 company directors are 

effective members of CGPME (with, in 

all, 30 000 salaried employees). There are 

2000 of them in Burgundy. The CGPME 

is an operative employers’ organisation 

that can’t be overlooked and that is present, 

defending its members’ interests, on 

all fronts: training, employment, company 

handover and takeover, international assistance, 

event organisation, lobbying... 

You’re talking about an international 

dimension... 

About 1500 companies in Burgundy export, 

1/3rd of them regularly. In 2008, their 

exports to the USA were valued at 630 

million Euros (mainly from the foodprocessing 

and wine industries). Thanks 

to the talents they possess, their wealth, 

their obvious know-how in so many fields 

(industry health, nuclear, industrial subcontracting 

fields... ), Burgundy and Dijon 

can do more and better. 

What about Dijon... 

As quasi-mythical capital of the Dukes of 

Burgundy, fraught with art, culture and an 

unequalled historical heritage, Dijon has, 

for a few years now, acquired all, or nearly 

all, the advantages of a modern city, resolutely 

looking ahead to the future. Having 

wilfully embraced sustainable development 

and possessing modern infrastructures and 

first-rate highway and train links, Dijon, 

beyond the fact that it has become a reference 

in ecology, has emphasized its ambition 

to be further open to Europe and the 

world. 

And what about this American “Weeping 

Figures” tour 

It is part of this same ambition and fervor. 

It is not often that we have a delegation of 

70 people – comprising elected officials, 

company directors, artists, and great chefs, 

all united in their ambition to enhance their 

city and region – go to an international 

capital. They want to meet Americans, to 

show and help them discover our products, 

as well as convince them that the centuries-old 

friendship uniting us may also be 

extended to various avenues of business 

exchange. 

What is your view of the United States 

And of New York 

For people of my generation, the United 

States is the quintessential great country, 

where everything is possible. I can mention 

the Far West, the industrial revolution, 

Hollywood with its stars, Gable, Pacino, 

De Niro, Eastwood, and great writers such 

as Steinbeck, Tennessee Williams, then 

country music, blues and rock... to name 

but a few. I believe that New York, which 

I’ve visited several times, is more of an 

international than an American major city. 

New York, with its eclectic neighborhoods, 

its high-rise buildings, its yellow taxis, its 

various activities, is a true melting-pot. It 

is a creative city which continues to contribute 

to the mixing of cultures and origins 

– a city that never sleeps. It was a must 

for Dijon to get there, to a city where the 

“Weeping Figures” could very well start 

smiling again . 

Redonner 

le sourire aux 

pleurants ! 

Patrice TAPIE est publicitaire 

et dirige un réseau 

d’agences de conseil en communication 

(Transversales, 

cinq agences, soixante-cinq 

 

ailleurs Président Côte-d’Or 

et Bourgogne d’une organisation 

syndicale patronale, 

fortement implantée : la 

Confédération Générale 

 

 

a Gazette : Que représentent 

en France, les petites et 

moyennes entreprises 

Il existe en France, environ 

deux millions d’entreprises petites et moyennes, 

artisanales, commerçantes et de services. Elles 

contribuent pour 60 % à la richesse nationale 

(Produit Intérieur 

Brut), et assurent 70 % de l’emploi salarié. 

Sachant que 97,5 % quantitativement des entreprises 

françaises ont moins de 20 salariés, ...

29 La Gazette "New York Special Edition" - March 1-4, 2010 

... on imagine aisément l’importance que les la mondialisation, si inéluctable qu’elle soit, soit 

PME-PMI ont face aux élus, aux services de davantage contrôlée par les grandes puissances. 

l’État, aux administrations, à l’aune des enjeux Quelle est votre importance, en terme de représentation 

qui sont liés à leur activité et à leur santé socioéconomique 

 

: création de richesses et d’emplois La CGPME occupe en Bourgogne 550 mandats 

notamment. 

représentatifs, sur les quatre départements. 

Quel est le rôle de la CGPME, organisation Principalement dans les chambres de commerce 

patronale référente 

et d’industrie, les tribunaux de commerce, les 

Alors que le MEDEF, représente historiquement 

conseils des Prud’hommes, les organismes colgeants 

les grands groupes (CAC 40), leurs dirilecteurs 

pour la formation, le logement, et 

salariés et un patronat de gestion, la d’innombrables instances où l’expertise du chef 

CGPME, depuis 1946, impose quant à elle, d’entreprise est utile. En Côte-d’Or, 800 chefs 

l’image positive, d’un « patronat réel », civique d’entreprise adhèrent effectivement à la CGPME 

et responsable, qui défend dans le cadre d’un (30 000 salariés au global). En Bourgogne, près 

libéralisme tempéré la cause, les intérêts et les de 2 000. Organisation patronale, opérationnelle 

légitimes revendications de l’entreprise, patrimoniale, 

et incontournable, la CGPME est présente 

indépendante et familiale. En tant que au profit de ses adhérents, sur tous les fronts : 

président de cette confédération, pour la région formation, emploi, transmission-reprise d’entreprises, 

Bourgogne, je n’oublie pas non plus que la 

accompagnement à l’international, 

grande crise économique et financière que nous organisation d’événements, lobbying… 

subissons depuis bientôt deux années, aux États- Vous avez parlé d’international 

Unis, comme en France, trouve son origine dans Environ 1 500 entreprises exportent en 

une recherche effrénée du profit, d’un taux de Bourgogne, dont 1/3 de façon régulière. Pour 

rentabilité excessif. Et cela, depuis des décennies. 

2008, ces exportations vers les USA ont repré- 

Il fallait bien que cela cesse, et que senté 630 millions d’euros (principalement 

des 


produits des 

industries agroalimentaires et filière viticole). 

Forte de ses talents, de ses richesses, et de 

ses savoir-faire évidents dans d’innombrables 

secteurs : industrie, santé, nucléaire, soustraitance 

industrielle… la Bourgogne et Dijon 

peuvent faire plus et mieux. 

Et Dijon… 

Capitale mythique des Ducs de Bourgogne, 

ville empreinte d’art et de culture au patrimoine 

inégalé, terre de gastronomie, Dijon, depuis 

quelques années, s’est doté de tous les atours, 

ou presque, d’une ville moderne, résolument 

tournée vers demain. S’inscrivant délibérément 

dans une logique de développement durable, 

dotée d’infrastructures modernes, et de liaisons 

autoroutières et ferroviaires de premier plan, 

Dijon, au-delà du fait de s’imposer comme une 

référence écologique, affirme son ambition de 

s’ouvrir davantage à l’Europe et au monde. 

Et cette tournée américaine des « Pleurants » 

Elle s’inscrit dans cette ambition, et dans cet 

élan. Il n’est pas si fréquent qu’une délégation 

de plus de 70 personnes, composée d’élus, de 

chefs d’entreprises, d’artistes, de grands chefs 

cuisiniers, tous unis par l’ambition de valoriser 

leur ville et leur région, se rendent dans 

une capitale internationale. Pour rencontrer les 

Américains, leur montrer, et leur faire découvrir 

nos produits, les convaincre aussi que l’amitié 

multiséculaire qui nous unit peut aussi se prolonger 

par des courants d’affaires réciproques. 

Quelle vision avez-vous des États-Unis Et de 

New York 

Pour les gens de ma génération, les États-Unis, 

c’est le grand pays par excellence. Celui où tout 

est possible. La conquête de l’Ouest, la révolution 

industrielle, Hollywood et ses stars, Gable, 

Pacino, De Niro, Eastwood, les grands auteurs, 

Steinbeck, Tennessee Williams, la country, le 

blues, le rock… et j’en passe ! New York, où j’ai 

séjourné à plusieurs reprises, est à mon sens 

une capitale plus internationale qu’américaine. 

Forte de ses quartiers, de ses buildings, de ses 

taxis jaunes, de ses animations, New York est 

un véritable melting-pot ; une ville créative qui 

contribue au mélange des cultures, des origines… 

une ville qui ne dort jamais. Big Apple, est la 

ville où Dijon devait se rendre, une ville où les « 

Pleurants » risquent fort de retrouver le sourire . 

Did you know 

Le Saviez vous 

New York est 30 fois plus grande que Dijon 

et avec 8143200 habitants, elle compte près 

de 54 fois plus d’habitants.

DIJON MUST VISIT 


A small panorama of the most typical and representative places of Dijon. You may visit them 

alone, with the one you love, or as a family. Go see the lucky charm owl, then move on to the 

Darcy Garden, and walk through the small cobbled streets of the Dukes’ Capital. Discover 

their history and admire the historical monuments you see... follow the guide... 

Petit panorama des endroits les plus typiques et les plus représentatifs de Dijon, à visiter seul, en amoureux ou 

en famille. De la chouette porte-bonheur, en passant par le Jardin Darcy, empruntez les petites rues pavées de 

la capitale des Ducs, découvrez leur histoire et imprégnez-vous du patrimoine… Suivez le guide… 

A lucky charm owl – This owl, 

sculpted in stone on one of the 

west buttresses of the church of 

Our Lady’s chapel, is one of the 

symbols of the city of Dijon. Its 

origin is lost in time, but it is still 

very popular, and Dijon’s residents 

are very attached to it: it’s the 

city’s lucky charm which you must 

stroke with your left hand as you 

make a wish... 

Une chouette porte-bonheur - Sculptée 

dans la pierre, sur un contrefort ouest 

de la chapelle de l’église Notre-Dame, 

la chouette est l’un des symboles de la 

ville de Dijon. Si son origine s’est perdue 

avec le temps, elle connaît toujours 

un véritable succès populaire auquel 

les Dijonnais sont très attachés : c’est 

le porte-bonheur de la ville qu’il faut 

caresser de la main gauche en faisant 

un vœu… 

Glazed roof – The shiny polychrome tiled roofs, usually called “glazed 

roofs”, have been part of Burgundy’s landscape since the beginning of 

the XIVth century and are especially numerous in Dijon. They’re made 

up of patterns of golden V-shapes on black background, green, red 

or golden lozenges, with many variations, thus giving the city a very 

specific color. 

Toit vernissé – Les toitures en tuiles glaçurées polychromes, ordinairement 

appelés toits vernissés, font partie du paysage bourguignon depuis le début du 

XIVème siècle et sont particulièrement nombreux à Dijon. Chevrons dorés sur 

fond noir, losanges verts, rouges ou or, autant de motifs déclinés avec de multiples 

variations, ils donnent à la ville une coloration bien spécifique. 

Elithis Tower – This positive energy tower, the first in France, which has become a 

Burgundian beacon, is full of hope. It symbolizes the city of Dijon’s commitment to 

carrying out an urban ecology policy for years to come. 

Tour Elithis - Devenue le Phare bourguignon, cette tour à énergie positive, première en France, 

est porteuse de beaucoup d’espoirs. Elle symbolise l’engagement et la volonté de la ville de 

Dijon de mettre en œuvre une politique d’écologie urbaine pour les années à venir. 

Bareuzai Square – It’s the popular 

name given to the François Rude 

Square. In its middle, there is a 

fountain decorated with the sculpture 

of a young man treading on 

grapes kept in a vat. This “bareuzai” 

(pink-colored socks) reminds 

us that up till the XIXth century, 

wine-makers were numerous in 

Dijon itself. 

La place du Bareuzai - c’est le nom 

populaire de la place François Rude. 

En son centre, une fontaine est ornée 

de la sculpture d’un jeune homme qui 

foule aux pieds les raisins conservés 

dans une cuve. Ce « bareuzai » rappelle 

que jusqu’au XIXème siècle, les 

vignerons étaient nombreux dans la 

ville de Dijon elle-même. 

The Dukes’ Palace and Liberation Square – 

The palace, where the Dukes of Burgundy 

resided from the XIVth century onwards 

and whence the Sates of Burgundy ruled, 

opens unto today’s Liberation Square, previously 

called Royal Square. Today, this 

building houses the city hall and Dijon’s 

Museum of Fine Art. 

Palais de Ducs et place de la Libération – 

Résidence des Ducs de Bourgogne à partir du 

XIVème siècle et siège des Etats de Bourgogne 

au XVIIème, le palais ouvre sur l’actuelle 

Place de la Libération, ancienne place Royale. 

Aujourd’hui, le bâtiment abrite l’Hôtel de ville 

et le Musée des beaux-arts de Dijon.



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DIJON MUST VISIT 

The Pompon bear – This white bear, made in homage to the sculptor 

François Pompon, watches over the entrance to the Darcy garden, which 

was the first public garden to be created as such. The garden’s origin 

was a water reservoir designed by the engineer Darcy to bring the river 

Suzon’s water into the city of Dijon. 

L’Ours Pompon – Réalisé en hommage au sculpteur François Pompon, l’ours 

blanc veille à l’entrée du jardin Darcy, premier jardin public crée en tant que tel. 

Le jardin doit son origine au réservoir d’eau conçu par l’ingénieur Darcy pour 

amener l’eau du Suzon dans la ville de Dijon. 

The Zenith – On the 16th of October 2006, Dijon opened this concert hall, which can hold 1400 

to 7800 people. The Burgundian capital has used this structure to further foster its regional 

and national cultural influence. At the end of 2009, the Zenith celebrated the coming of its 

one millionth visitor. 

Le Zénith – Depuis le 16 octobre 2006, Dijon s’est doté d’une grande salle de spectacles d’une capacité 

d’accueil de 1400 à 7800 places. Avec cette structure, la capitale bourguignonne affirme son rayonnement 

culturel régional et national. Fin 2009, le Zénith a fêté son millionième visiteur. 

The Jacquemart family – To celebrate his victory 

on the Flemish in 1383, the then duke of Burgundy, 

Philip the Bold, took down the clock and the automaton 

of the Courtrai balfry and brought them with 

him to Dijon. Ever since that date, Jacquemart has 

been ringing the time on top of the church of Our 

Lady. He is accompanied by his wife Jacqueline and 

their two children, Jacquelinet and Jacquelinette. 

La famille Jacquemart - pour marquer sa victoire sur 

les Flamands, le duc de Bourgogne, Philippe le Hardi 

s’empare en 1383 de l’horloge et de l’automate du Beffroi 

de Courtrai et les ramène à Dijon. Depuis cette date, 

Jacquemart sonne les heures en haut de l’église Notre 

Dame. Il est accompagné de Jacqueline son épouse et de 

ses deux enfants, Jacquelinet et Jacquelinette. 

Moses’ Well – This masterpiece, 

made by Claus Sluter 

in the XIVth century, takes 

its name from one of the six 

statues set in the niches of 

the central support representing 

a prophet, Moses, 

who is easily identifiable 

with his furrowed face, his 

abundant hair and his beard. 

Puits de Moïse – Chef d’œuvre de 

Claus Sluter datant du XIVème 

siècle, le Puits de Moïse tient 

son nom d’une des six statues 

installées dans les niches de 

la pile centrale, représentant 

un prophète, celle de Moïse, 

facilement identifiable avec son 

visage raviné, son abondante 

chevelure et sa barbe. 

The Auditorium – This big glass, steel and Burgundy 

stone vessel was built between 1995 and 1998 by 

the Arquitectonica agency (Miami – Usa) and two 

Dijon architects, Dominique Bougeault and Pierre 

Walgenwitz. The hall can hold up to 1600 people and 

has perfect acoustics and visibility. 

L’auditorium – Ce grand vaisseau de verre, d’acier et de 

pierre de Bourgogne a été construit, entre 1995 et 1998, par 

l’agence Arquitectonia (Miami - USA) et deux architectes 

dijonnais Dominique Bougeault et Pierre Walgenwitz. La 

salle peut accueillir jusqu’à 1600 spectateurs et offre une 

accoustique et une visibilité parfaites. 

La Gazette de Dijon «New York Spécial Edition» 

Published by B. Press, Inc. 

5 à 7 allée André Bourland 

21000 Dijon 

de Dijon 

I.S.N.N: 1952-8965 

“New York Special Edition” 

Editor: Thomas Barbier 

Editorial staff: Andrea de Cesaris – Alexandra Villame 

Advertising: Aude Monréal - Cyndie Rousseau 

Editorial office: David Lazzaroni – Kreatitud 

French-English translation: Frank Darwiche-Wall Street Institute 

Computer Graphics: ProPulse

La Gazette de Dijon Â«New York Special EditionÂ» - March 1-4, 2010

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