12.01.2015 Views

MAI - Centre Pompidou

MAI - Centre Pompidou

MAI - Centre Pompidou

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Avec plus de 200 œuvres, du premier ready-made<br />

de Marcel Duchamp, le « portebouteilles<br />

» de 1914, aux sculptures de Miró<br />

de la fin des années 1960, l’exposition<br />

retrace l’histoire de la « mise au défi » surréaliste<br />

de la sculpture par l’objet quotidien.<br />

Elle met en lumière les étapes de<br />

l’invention, des métamorphoses et de l’exposition<br />

publique de l’objet surréaliste.<br />

En fondant le surréalisme en 1924, André<br />

Breton et ses amis avaient affirmé le projet<br />

d’un dépassement, d’une réinvention du<br />

réel. En 1924, le Manifeste fondateur du<br />

mouvement en appelait au « modèle intérieur<br />

». Le rêve, les puissances de l’inconscient<br />

inspiraient une poésie « à toute<br />

vitesse » vouée à déborder, à affoler le réel.<br />

Un second chapitre de l’histoire du surréalisme<br />

s’ouvre en 1927 avec l’engagement de<br />

ses membres les plus actifs, André Breton,<br />

Louis Aragon, Paul Éluard… dans les rangs<br />

du Parti communiste français. Ce rapprochement<br />

impliquait la prise en compte de<br />

la réalité et conduisait les surréalistes à la<br />

condamnation de la fétichisation marchande<br />

de l’œuvre d’art, à une suspicion à<br />

l’égard d’un « génie artistique » qui consacrait<br />

pour Breton la captation des puissances<br />

de création poétique au profit d’une<br />

caste sociale. L’objet, sur lequel allaient se<br />

cristalliser les réflexions du surréalisme<br />

militant, devait s’imposer comme la<br />

réponse à ce nouveau contexte philosophique<br />

et politique. André Breton résumait<br />

cette exigence nouvelle en appelant à la<br />

création d’une « physique de la poésie ».<br />

Dix ans avant la fondation du surréalisme,<br />

Giorgio De Chirico peint son premier mannequin.<br />

Le Manifeste du surréalisme de<br />

1924 présentera le mannequin comme un<br />

des objets les plus propices à provoquer le<br />

« merveilleux » surréaliste. Les figures de<br />

cire ou de plastique ne cesseront de ponctuer<br />

les manifestations du mouvement. Au<br />

début des années 1930, Hans Bellmer met<br />

en chantier sa Poupée articulée ; la première<br />

exposition internationale du surréalisme<br />

s’ordonne autour d’une « rue » bordée<br />

de seize mannequins de vitrine que<br />

détournent les surréalistes.<br />

En 1914, l’année où De Chirico représente<br />

pour la première fois un mannequin, Marcel<br />

Duchamp acquiert un Porte-bouteilles<br />

qui deviendra son premier « ready-made ».<br />

En 1938, le Dictionnaire abrégé du Surréalisme<br />

reconnaîtra la place fondatrice qui<br />

lui revient dans l’invention de l’objet surréaliste.<br />

S’ils relèvent du ready-made, en<br />

ce qu’ils « recyclent » les objets du quotidien,<br />

les premiers objets surréalistes tiennent<br />

aussi du collage, du jeu du cadavre<br />

exquis que pratiquent les surréalistes<br />

depuis 1925.<br />

« L’Exposition surréaliste d’objets », présentée<br />

à la galerie Ratton en mai 1936,<br />

entend démontrer la capacité du surréalisme<br />

à transfigurer le réel lui-même.<br />

André Breton présente les objets<br />

comme des blocs de « rêves solidifiés ».


Avec ces objets qui défient tout « talent<br />

artistique », c’est la puissance de désignation<br />

surréaliste qui constitue le véritable<br />

objet de l’exposition. Dans les vitrines, sur<br />

les murs, nulle trace du savoir-faire, de<br />

l’inspiration. Ready-made sortis momentanément<br />

de leur anonymat fonctionnel,<br />

ces objets résistent à toute spéculation.<br />

<br />

La démystification de l’œuvre d’art et le<br />

projet d’inscription du surréalisme dans le<br />

monde concret, auxquels répond l’invention<br />

de l’objet, s’expriment aussi par une<br />

conquête de l’espace réel, par la mise en<br />

scène des expositions surréalistes qui préfigure<br />

l’art de l’« installation » pour en<br />

faire, selon la définition de Breton, des<br />

« objets spatiaux surréalistes ». Pour<br />

l’« Exposition internationale du surréalisme<br />

» organisée en 1938 à la galerie des<br />

Beaux-Arts, chacun de ses seize participants<br />

« habille » un des mannequins qui<br />

bordent la Rue surréaliste. En proposant<br />

d’explorer l’univers mythique contemporain,<br />

l’exposition inaugurée à la galerie<br />

Maeght en 1947 reste fidèle au principe de<br />

dépassement de l’art. Organisée en 1959 à<br />

la galerie Daniel Cordier, la huitième<br />

« Exposition inteRnatiOnale du Surréalisme<br />

» (ÉROS) embrassera une vaste chronologie,<br />

de la Boule suspendue de Giacometti<br />

et La Poupée de Bellmer au Bed<br />

(1955) de Robert Rauschenberg et aux<br />

Cibles de Jasper Johns. Dans la « Crypte du<br />

fétichisme », conçue par Mimi Parent, sont<br />

présentés, dans des casiers muraux, des<br />

objets qui, près de trente ans après leur<br />

invention, rappellent les liens qui unissent<br />

l’objet surréaliste à l’érotisme. La critique,<br />

qui rapproche l’exposition ÉROS du musée<br />

Grévin ou de la boîte de nuit, ne fait que<br />

témoigner de la réussite de son « muséographe<br />

», Marcel Duchamp, désireux de<br />

défier avec elle les lois convenues de « l’accrochage<br />

».<br />

<br />

<br />

<br />

Le Téléphone aphrodisiaque est assemblé<br />

par Dalí en 1935. Reproduit dans<br />

American Weekly, il provoque la surprise<br />

et l’effroi de l’homme qui s’en<br />

saisit : « New York Dream – Il trouve un<br />

homard au lieu d’un téléphone. » Destiné<br />

initialement à l’appartement du<br />

collectionneur londonien Edward<br />

James, le Téléphone aphrodisiaque est<br />

présenté en 1938, dans la première<br />

« Exposition internationale du surréalisme<br />

» organisée à la galerie des<br />

Beaux-Arts. Dans le Dictionnaire<br />

abrégé du Surréalisme l’accompagnant,<br />

Dalí écrit : « Les appareils téléphoniques<br />

seront remplacés par des<br />

homards, dont l’état avancé sera rendu<br />

visible par des plaques phosphorescentes,<br />

véritables attrape-mouches truffières.<br />

»


Enfant, Victor Brauner scrute les séances<br />

spirites qu’organise son père, féru<br />

d’occultisme. Le Loup-table se rattache<br />

à la série des Lycanthropes (1938-39),<br />

tableaux de la « période floue » de<br />

Brauner qui montrent des ectoplasmes<br />

et autres apparitions fantomatiques.<br />

Apparaissant d’abord dans des dessins<br />

et des peintures, le « loup-table »<br />

constitue la figure centrale de Fascination<br />

(1939) et d’Espace psychologique<br />

(1939). Il exhibe déjà cette gueule<br />

menaçante, cette queue agressive et ces<br />

« bourses génitales bien remplies » qui<br />

impressionnent André Breton. Devenu<br />

objet pour figurer dans l’exposition « Le<br />

Surréalisme en 1947 » à la galerie Maeght,<br />

Loup-table paraît retourner son<br />

agressivité contre lui-même, la gueule<br />

tournée vers son énorme queue. À l’instar<br />

des objets « désagréables » de Giacometti,<br />

il joue sur les fantasmes<br />

d’autocastration. Revanche de la forêt<br />

sur la scierie, Loup-table transforme<br />

un « pied de table » en « patte de loup ».


L’amputation d’une lettre adressée en<br />

1916 par Marcel Duchamp à sa sœur est<br />

à l’origine du plus grand malentendu de<br />

l’histoire de l’art du 20 e siècle :<br />

« Prends pour toi ce porte-bouteilles,<br />

j’en fais un ready-made à distance. Tu<br />

inscriras en bas et à l’intérieur du cercle<br />

du bas […] l’inscription que je vais te<br />

donner ci-après… »<br />

En l’absence d’« inscription », la postérité<br />

mutile le sens du ready-made, le<br />

réduit au seul geste thaumaturgique<br />

d’un artiste, capable de changer en<br />

œuvre d’art un objet du quotidien. Cette<br />

réduction de l’art à la magie s’opère au<br />

détriment de la considération qu’il<br />

convient de porter aux « inscriptions »<br />

qui accompagnent les ready-made. En<br />

1959, le Porte-bouteilles réapparaît<br />

dans l’exposition « Art and the found<br />

object ». Robert Rauschenberg, qui<br />

l’acquiert, sollicite Duchamp pour qu’il<br />

le signe. Non content d’y apposer sa<br />

signature, il inscrit à la base de l’objet :<br />

« impossible de me rappeler de la<br />

phrase originale ». Quelle qu’ait pu être<br />

l’attention archéologique apportée à la<br />

reconstitution des ready-made lors de<br />

leur édition en 1964, l’oubli irrémédiable<br />

de la phrase originale devant figurer<br />

à la base du porte-bouteilles aura<br />

contribué à la mécompréhension de sa<br />

signification première.


Par les rencontres qu’il provoque, par la<br />

« pauvreté » de ses matériaux, le collage<br />

cubiste est présenté par André<br />

Breton comme modèle de l’œuvre surréaliste.<br />

« L’esprit d’évasion » de Pablo<br />

Picasso en fait, aux yeux du poète, un<br />

précurseur du surréalisme. De fait, le<br />

peintre espagnol participera à la première<br />

exposition du mouvement en<br />

1925. La diversité de son œuvre sculptée<br />

est révélée sur les photographies réalisées<br />

par Brassaï de l’atelier de Picasso à<br />

Boisgeloup. Elles montrent des sculptures<br />

d’assemblage combinant les<br />

objets les plus hétéroclites (une plante<br />

verte et un plumeau à poussière…). La<br />

« tête de taureau » assemblée par<br />

Picasso en 1942 associe objet trouvé et<br />

« collage », et relève de plein droit de<br />

l’esthétique surréaliste.


Et s’il existait de nouveau aujourd’hui un<br />

« art de l’oubli » comme, en des temps éloignés,<br />

il y en eut un, consubstantiel aux<br />

« arts de la mémoire » Et si l’art de notre<br />

temps, dans ses formes les plus diverses, y<br />

voyait après le philosophe Friedrich<br />

Nietzsche « un principe de création » Le<br />

<strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> présente la cinquième<br />

édition de son Nouveau festival : un rendez-vous<br />

de la pluridisciplinarité et des<br />

expériences inédites, un laboratoire des<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

nouvelles formes de la création contemporaine<br />

au gré de propositions d’artistes et de<br />

créateurs venus de multiples horizons. Une<br />

cinquième édition qui prend le risque de<br />

l’oubli et de la réminiscence !<br />

En Galerie sud, l’espace de l’exposition<br />

précédemment consacrée à l’œuvre de<br />

Pierre Huyghe est réutilisé : une manière<br />

de s’infiltrer dans le labyrinthe conçu par<br />

l’artiste et de prendre la mémoire en<br />

défaut. Dans cet espace, le chorégraphe<br />

Xavier Le Roy est invité à venir exposer la<br />

danse avec « Rétrospective » : pendant les<br />

trois semaines du Nouveau festival, les<br />

interprètes tentent de se souvenir et d’exécuter,<br />

face au public, des œuvres du répertoire<br />

de l’artiste. En écho au rendez-vous<br />

fixé par Xavier Le Roy, la Galerie sud<br />

accueille un ensemble d’œuvres passées et<br />

présentes, hantées à bien des égards par<br />

l’oubli. Marcel Duchamp, Ed Ruscha, Rémy<br />

Zaugg, Mel Bochner, Tim Maul, Stephen<br />

Prina, Pierre Bismuth, Wim Delvoye, Matthew<br />

Buckingham, Arno Gisinger, Olaf<br />

Nicolai, Mario Garcia Torres, Joachim<br />

Koester, Didier Rittener, parmi d’autres,<br />

côtoient les propositions de Tris Vonna-<br />

Michell, Alexandra Pirici et Manuel Pelmus<br />

et d’une génération mêlant toutes les disciplines<br />

propres à la création contemporaine<br />

avec Stefan Sulzer, Mark Geffriaud,<br />

Sébastien Rémy, Alex Cecchetti, Jeremiah<br />

Day, Simon Fujiwara, Marie Lund et Nina<br />

Beier, Meris Angioletti…<br />

Tel un espace accueillant archives et souvenirs,<br />

passé recomposé et mémoire vive,<br />

cette édition est l’occasion de redécouvrir<br />

l’expérience Furkart, un lieu « perdu » au<br />

cœur du Valais suisse où, pendant près de<br />

vingt ans, les artistes les plus exceptionnels<br />

sont venus inscrire la trace de leur<br />

passage. Au cœur du <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>, au<br />

Forum -1, le cinéaste Charles de Meaux est<br />

le conducteur inspiré d’un « Train fantôme<br />

». Les tuyaux que le public est invité à<br />

emprunter à la découverte du film conçu<br />

pour l’occasion sont la réminiscence d’un<br />

des signes emblématiques de l’architecture<br />

du <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>, resurgissant,<br />

comme une hydre, au beau milieu de l’espace.<br />

À l’arrivée du train, une sélection<br />

rare de films d’artistes complices de Charles<br />

de Meaux est offerte aux voyageurs/<br />

spectateurs.<br />

Vidéodanse est, cette année, étroitement<br />

liée au Nouveau festival du <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong><br />

qui l’accueille dans l’Espace 315. Y<br />

a-t-il en effet meilleure manière<br />

d’aborder l’histoire de la danse qu’à


travers le prisme d’un passé rappelé dans<br />

le présent Comme l’écrit justement Valérie<br />

Da Costa, commissaire de cette édition<br />

profondément renouvelée : « La relation<br />

entre la mémoire et l’oubli est probablement<br />

le nœud central à partir duquel s’établit<br />

tout geste chorégraphique. »<br />

Cette cinquième édition est aussi l’occasion<br />

de développer de nombreuses propositions<br />

dans les salles de spectacle avec<br />

des invitations faites ici encore à Xavier Le<br />

Roy ainsi qu’à Miguel Gutierrez et Ivo Dimchev.<br />

La parole y trouve cette fois encore sa<br />

pleine place : écrivains et philosophes,<br />

artistes et critiques explorent, au fil de<br />

rendez-vous quotidiens, les relations que<br />

la littérature et l’ensemble des sciences<br />

humaines entretiennent avec l’oubli et la<br />

réminiscence. Parmi les invités que Jean-<br />

Pierre Criqui voit volontiers « Éblouis par<br />

l’oubli » : Simon Daniel Kipman à la<br />

recherche de « La palette des oublis »,<br />

Sabina Loriga et « L’oubli historique »,<br />

Nathalie Quintane entre « Oubli ET littérature<br />

», Milad Doueihi attentif à « L’oubli<br />

numérique », Peter Szendy autour de « La<br />

musique et l’oubli »… Enfin, Jacques<br />

Aumont nous invite au cycle qu’il conçoit<br />

sur le thème de l’amnésie. Avec Alain Bergala,<br />

Laurent Jullier, Dork Zabunian, Hervé<br />

Aubron, Vinzenz Hediger et lui-même,<br />

revoyons une sélection de films de Nanni<br />

Moretti, George Stevens, le groupe Dziga<br />

Vertov, Matt Reeves, Jürgen Böttcher et<br />

Shôhei Imamura.<br />

La cinquième édition du Nouveau festival<br />

du <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>, ce sont trois semaines<br />

d’oubli dont vous vous souviendrez !<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Nombreux sont les artistes qui, au fil du<br />

temps, ont préféré l’oubli au souvenir !<br />

Nombreux sont ceux pour qui l’oubli est<br />

un principe de création. La généalogie<br />

de l’oubli est plus longue qu’il n’y paraît<br />

et la pensée, d’Homère à Ovide, de Platon<br />

à Hésiode, de Montaigne à Nietzsche,<br />

de Benjamin à Todorov, de Borges à<br />

Blanchot, de Freud à Ricœur, d’Eco à<br />

Weinrich ou Augé pour ne citer ici que<br />

les sciences humaines, n’a pas manqué<br />

de s’y arrêter.<br />

L’art de notre temps, toutes disciplines<br />

confondues, ne déroge pas à la règle.<br />

Quelque cinquante propositions composent<br />

ici une réflexion sur l’oubli, la<br />

réminiscence et le palimpseste.<br />

Du New <strong>Pompidou</strong>, 2014 de Simon<br />

Fujiwara à The Shape of Memory, (And<br />

the Space of Forgetfulness), n.d. de<br />

Mario Garcia Torres, d’Erased de Kooning,<br />

Robert Rauschenberg, 1953 by Xu<br />

Yang, 2010 de Pierre Bismuth à Une<br />

Fatigue, trop savoir, 1973-1989 de Rémy<br />

Zaugg, de The Six Grandfathers, Paha<br />

Sapa in the Year 502,002 C.E., 2002 de<br />

Matthew Buckingham à Invent arisiert,<br />

2000 d’Arno Gisinger, les œuvres de<br />

quelque cinquante artistes se côtoient.<br />

Performances, conférences, interventions<br />

dans l’espace de l’exposition et à<br />

sa périphérie complètent le projet dans<br />

lequel Alex Cecchetti, Jeremiah Day,<br />

Sébastien Rémy, Dario Robleto, Nina<br />

Beier et Marie Lund, Meris Angioletti<br />

parmi d’autres invité(e)s, se confrontent<br />

au sujet. Et Duchamp, toujours lui,<br />

écrit furtivement sur un fragment de<br />

papier échappé de ses notes, ces deux<br />

mots qui donnent son titre à la manifestation<br />

: « Allégorie d’oubli ».


travers le prisme d’un passé rappelé dans<br />

le présent Comme l’écrit justement Valérie<br />

Da Costa, commissaire de cette édition<br />

profondément renouvelée : « La relation<br />

entre la mémoire et l’oubli est probablement<br />

le nœud central à partir duquel s’établit<br />

tout geste chorégraphique. »<br />

Cette cinquième édition est aussi l’occasion<br />

de développer de nombreuses propositions<br />

dans les salles de spectacle avec<br />

des invitations faites ici encore à Xavier Le<br />

Roy ainsi qu’à Miguel Gutierrez et Ivo Dimchev.<br />

La parole y trouve cette fois encore sa<br />

pleine place : écrivains et philosophes,<br />

artistes et critiques explorent, au fil de<br />

rendez-vous quotidiens, les relations que<br />

la littérature et l’ensemble des sciences<br />

humaines entretiennent avec l’oubli et la<br />

réminiscence. Parmi les invités que Jean-<br />

Pierre Criqui voit volontiers « Éblouis par<br />

l’oubli » : Simon Daniel Kipman à la<br />

recherche de « La palette des oublis »,<br />

Sabina Loriga et « L’oubli historique »,<br />

Nathalie Quintane entre « Oubli ET littérature<br />

», Milad Doueihi attentif à « L’oubli<br />

numérique », Peter Szendy autour de « La<br />

musique et l’oubli »… Enfin, Jacques<br />

Aumont nous invite au cycle qu’il conçoit<br />

sur le thème de l’amnésie. Avec Alain Bergala,<br />

Laurent Jullier, Dork Zabunian, Hervé<br />

Aubron, Vinzenz Hediger et lui-même,<br />

revoyons une sélection de films de Nanni<br />

Moretti, George Stevens, le groupe Dziga<br />

Vertov, Matt Reeves, Jürgen Böttcher et<br />

Shôhei Imamura.<br />

La cinquième édition du Nouveau festival<br />

du <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>, ce sont trois semaines<br />

d’oubli dont vous vous souviendrez !<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Nombreux sont les artistes qui, au fil du<br />

temps, ont préféré l’oubli au souvenir !<br />

Nombreux sont ceux pour qui l’oubli est<br />

un principe de création. La généalogie<br />

de l’oubli est plus longue qu’il n’y paraît<br />

et la pensée, d’Homère à Ovide, de Platon<br />

à Hésiode, de Montaigne à Nietzsche,<br />

de Benjamin à Todorov, de Borges à<br />

Blanchot, de Freud à Ricœur, d’Eco à<br />

Weinrich ou Augé pour ne citer ici que<br />

les sciences humaines, n’a pas manqué<br />

de s’y arrêter.<br />

L’art de notre temps, toutes disciplines<br />

confondues, ne déroge pas à la règle.<br />

Quelque cinquante propositions composent<br />

ici une réflexion sur l’oubli, la<br />

réminiscence et le palimpseste.<br />

Du New <strong>Pompidou</strong>, 2014 de Simon<br />

Fujiwara à The Shape of Memory, (And<br />

the Space of Forgetfulness), n.d. de<br />

Mario Garcia Torres, d’Erased de Kooning,<br />

Robert Rauschenberg, 1953 by Xu<br />

Yang, 2010 de Pierre Bismuth à Une<br />

Fatigue, trop savoir, 1973-1989 de Rémy<br />

Zaugg, de The Six Grandfathers, Paha<br />

Sapa in the Year 502,002 C.E., 2002 de<br />

Matthew Buckingham à Invent arisiert,<br />

2000 d’Arno Gisinger, les œuvres de<br />

quelque cinquante artistes se côtoient.<br />

Performances, conférences, interventions<br />

dans l’espace de l’exposition et à<br />

sa périphérie complètent le projet dans<br />

lequel Alex Cecchetti, Jeremiah Day,<br />

Sébastien Rémy, Dario Robleto, Nina<br />

Beier et Marie Lund, Meris Angioletti<br />

parmi d’autres invité(e)s, se confrontent<br />

au sujet. Et Duchamp, toujours lui,<br />

écrit furtivement sur un fragment de<br />

papier échappé de ses notes, ces deux<br />

mots qui donnent son titre à la manifestation<br />

: « Allégorie d’oubli ».


Les tuyaux apparents –<br />

bleus, verts, rouges,<br />

blancs – caractérisent le<br />

bâtiment du <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>,<br />

imaginé par les<br />

architectes Richard<br />

Rogers et Renzo Piano au<br />

milieu des années 1970.<br />

Les tuyaux du <strong>Centre</strong><br />

<strong>Pompidou</strong> conservent<br />

sagement leur mystère.<br />

« D’où viennent-ils, où<br />

vont-ils », se demande<br />

Charles de Meaux, artiste<br />

cinéaste voyageur, à<br />

l’origine de la création du<br />

collectif Anna Sanders<br />

Films aux côtés de Philippe<br />

Parreno, Pierre Huyghe et Dominique<br />

Gonzalez-Foerster, dans les<br />

années 1990.<br />

Pour le Nouveau festival du <strong>Centre</strong><br />

<strong>Pompidou</strong>, Charles de Meaux visualise<br />

un trajet dans les entrailles de « Beaubourg<br />

», imagine qu’un des tuyaux ressort<br />

au Forum -1 et invite le visiteur à le<br />

parcourir. Une suite d’images, recréées<br />

à partir d’archives et d’extraits de films<br />

cultes, projetées sur une série d’écrans<br />

de part et d’autre des parois des tuyaux<br />

fabriqués spécialement pour l’occasion,<br />

défilent dans un mouvement continu,<br />

comme passe le paysage dans un train<br />

en marche. Elles façonnent une déambulation<br />

somnambulique, une invitation<br />

au voyage immobile aux confins de la<br />

mémoire des lieux et des êtres qui les<br />

investissent.<br />

« Les scènes se succèdent dans le parcours<br />

comme des flashs, des réminiscences.<br />

Les images viennent des profondeurs<br />

d’une mémoire commune. Non<br />

pas une mémoire qui trie, qui analyse,<br />

qui compare, simplement le souvenir<br />

d’une sensation. Comme dans la fête<br />

foraine, le train fantôme a recours à des<br />

codes, des images, faisant référence à<br />

des éléments déjà sus », explique Charles<br />

de Meaux, qui se souvient également<br />

que le <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> fut inauguré, en<br />

1977, par un autre train fantôme, dessiné<br />

par Jean Tinguely. Défi technique,<br />

évocation vertigineuse et poétique de la<br />

notion de mémoire, Le Train fantôme de<br />

Charles de Meaux poursuit la quête de<br />

cet artiste inclassable qui évolua le<br />

premier dans le territoire alors en friche<br />

du croisement entre cinéma et art<br />

contemporain.


« Le cinéma est fait d’images, et s’il y a<br />

une chose qu’il ne faut pas oublier<br />

concernant l’image, toute image, c’est<br />

le pouvoir qu’elle a d’oblitérer le jeu de<br />

la mémoire, en la figeant, en la réifiant.<br />

Qui plus est, l’image de film est faite de<br />

temps, d’un temps dérobé à la réalité,<br />

modelé et refait, qui se substitue plus<br />

violemment encore à notre temps propre<br />

et à ses plis mémoriels. L’image est<br />

un signe de notre expérience du monde,<br />

mais un signe ambigu qui choisit et nous<br />

impose certains aspects, pour en laisser<br />

d’autres dans l’invisible. Qu’est-ce qui<br />

s’oublie dans l’image Comment et<br />

pourquoi peut-elle oublier Si, comme<br />

le dit la psychologie, la capacité<br />

d’oublier est le signe d’un esprit sain,<br />

faut-il être rassuré de penser que le<br />

cinéma, lui aussi, est capable d’oubli <br />

Réponse en six films et six commentaires<br />

argumentés. »<br />

Essayiste et universitaire (Ehess),<br />

Jacques Aumont enseigne également<br />

aux Beaux-Arts de Paris. Il a publié<br />

cette année Les Limites de la fiction<br />

(Bayard).<br />

Avec Alain Bergala (22 février),<br />

Laurent Jullier (23 février),<br />

Dork Zabunyan (1 er mars),<br />

Hervé Aubron (2 mars),<br />

Vinzenz Hediger (8 mars)<br />

et Jacques Aumont (9 mars).<br />

En Cinéma 2.


Le parcours de Xavier Le Roy est peu<br />

conventionnel. Titulaire d’un doctorat<br />

en biologie moléculaire, il se met à la<br />

danse assez tardivement et développe<br />

son travail chorégraphique comme un<br />

chercheur, particulièrement attentif<br />

aux relations entre processus et produit,<br />

spectateurs et interprètes, objets<br />

et sujets. Ses recherches l’amènent à<br />

sortir du dispositif théâtral pour explorer<br />

d’autres modes de réception. C’est le<br />

cas de l’exposition « Rétrospective » qui<br />

expérimente la coexistence de différentes<br />

temporalités en détournant les<br />

règles propres à l’espace muséal.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Est-ce la « Rétrospective » de votre<br />

travail <br />

Le titre de cette exposition me semble<br />

explicite. Il ne s’agit ni de se soumettre<br />

à la rétrospective comme genre ou<br />

comme convention, ni de présenter dans<br />

un espace d’exposition une rétrospective<br />

de travaux initialement destinés à<br />

l’espace du théâtre. Ce travail est conçu<br />

comme une chorégraphie d’actions et<br />

de paroles interprétées par des artistes<br />

pendant toute la durée de l’exposition.<br />

À partir des matériaux chorégraphiques<br />

empruntés à mes solos, il s’agit de<br />

composer d’autres gestes, d’autres histoires,<br />

et ainsi mettre en relief les<br />

enjeux liés à ma pratique et à celles des<br />

artistes qui ont répondu à cette invitation.<br />

La notion de « rétrospective »<br />

devient ici un mode de production. Ce<br />

qu’il s’agit de produire, ce sont des fictions<br />

se composant à partir d’un entrelacs<br />

de présent et de passé : ceux des<br />

artistes comme ceux des visiteurs, du<br />

public. Au-delà, la situation ainsi<br />

construite permet de redistribuer les<br />

rapports entre dire et agir, entre parole<br />

et geste, tels qu’ils se jouent dans toute<br />

expérience artistique, qu’on la dise ou<br />

non « chorégraphique ».


Entre 1983 et 1999, sous l’impulsion de<br />

l’éditeur et galeriste neuchâtelois Marc<br />

Hostettler et avec la complicité de James<br />

Lee Byars, 63 artistes internationaux se<br />

sont rendus à l’hôtel Furkablik, au col<br />

de la Furka dans les Alpes suisses, à<br />

2436 mètres d’altitude, pour réaliser<br />

des œuvres. Abramovic & Ulay, Daniel<br />

Buren, Niele Toroni, Olivier Mosset,<br />

Terry Fox, Jenny Holzer, Richard Long,<br />

<br />

Claude Rutault, Lawrence Weiner ou<br />

Rémy Zaugg ont notamment fait partie<br />

de cette expérience singulière, très<br />

marquante, mais qui a eu peu d’échos<br />

hors de Suisse. Cette présentation au<br />

sein du Nouveau festival vise à redécouvrir<br />

ce projet presque oublié, par des<br />

œuvres et des documents rares ainsi<br />

qu’un ensemble de films dont la plupart<br />

sont encore inédits.


Cette édition profondément renouvelée de<br />

Vidéodanse, intitulée « Oublier la danse »,<br />

se tient cette année en lien avec le Nouveau<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

festival. Elle montre comment « le retour à<br />

l’Oublié » (Michel de Certeau) s’exprime<br />

dans la danse contemporaine. La relation<br />

entre la mémoire, l’oubli et la réminiscence<br />

est l’un des enjeux principaux à partir<br />

duquel s’établit tout geste chorégraphique<br />

dans la mise en tension d’un mouvement<br />

qui est toujours réinventé, à réinventer.<br />

Toute chorégraphie porte cette tension,<br />

dans ce qu’elle engage dans son rapport au<br />

temps et au corps. La danse contemporaine<br />

se construit aussi sur une diversité d’archives<br />

(notations écrites, images photographiques<br />

et vidéo). Elles sont souvent<br />

moins conservées et présentes, car à l’instar<br />

de la performance, la danse donne à la<br />

mémoire du corps une place centrale ; un<br />

corps qui est le vecteur d’une histoire et qui<br />

est lui-même « l’archive », et tout à la fois<br />

la mémoire et l’oubli du mouvement, le<br />

passé et le présent.<br />

À partir d’un choix de plus d’une quarantaine<br />

de films de danse de chorégraphes de<br />

différentes générations (Dominique<br />

Bagouet, Odile Duboc, Dominique Brun,<br />

Catherine Diverrès, Olivier Dubois, Cristian<br />

Duarte, Olga de Soto, Foofwa d’Imobilité,<br />

Loïc Touzé, Rita Quaglia, Rachid<br />

Ouramdane…) dans lesquels s’insère un<br />

choix de films relatifs à la création<br />

contemporaine et notamment à la performance,<br />

Vidéodanse aborde les questions<br />

de transmission, d’interprétation et de<br />

rapport à l’Histoire qu’engage la danse<br />

contemporaine : comment un chorégraphe<br />

envisage-t-il de transmettre la mémoire et<br />

l’héritage de son œuvre Comment choisit-il<br />

de relire et de devenir le « passeur »<br />

d’œuvres de répertoire, de créations de<br />

chorégraphes disparus ou encore de chorégraphies<br />

qui ont été marquantes pour<br />

lui Comment la danse œuvre-t-elle avec<br />

l’histoire personnelle et collective et en fait<br />

acte <br />

Chorégraphes, interprètes, historiens et<br />

critiques de danse ouvrent chaque séance<br />

quotidienne de projection de films : une<br />

parole vivante témoin d’une mémoire<br />

active.<br />

« Oublier la danse », ce titre à l’injonction<br />

barrée, qui doit se lire comme « ne pas<br />

oublier la danse », souhaite aller à rebours<br />

de l’oubli. Il prend comme axe de réflexion<br />

ce qu’écrivait l’historienne de la danse<br />

Laurence Louppe : « Le plus essentiel pour<br />

nous, évidemment, est ce qui est voué à<br />

l’oubli, la chair même de l’œuvre, son texte,<br />

le mouvement dansé, dont la matière tend à<br />

s’évader la première de la mémoire » (Poétique<br />

de la danse contemporaine, Contredanse,<br />

Bruxelles, 1997). Construit sur un<br />

choix de films montrés au sein d’un dispositif<br />

spécifique, « Oublier la danse » se<br />

propose de réfléchir au format de l’exposition<br />

en danse. Il place l’enjeu de la persistance<br />

de la mémoire et de ce que peut être<br />

une archive chorégraphique au cœur de sa<br />

réflexion pour repenser et dépasser l’idée<br />

d’une impossibilité de mémoire à laquelle<br />

on croit la danse vouée.


« Photographier c’est mettre sur la même<br />

ligne de mire la tête, l’œil et le cœur » disait<br />

Henri Cartier-Bresson. De la fin des années<br />

1920 à l’orée du 21 e siècle, le photographe<br />

s’est évertué à respecter ce principe de vie<br />

et de vue.<br />

Depuis que Cartier-Bresson a commencé à<br />

exposer et à publier ses images, certains<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

ont tenté de circonscrire ce qui faisait<br />

l’unité de ce principe. Son génie de la composition,<br />

son intelligence des situations ou<br />

sa dextérité à les saisir au bon moment, se<br />

sont dès lors le plus souvent trouvés résumés<br />

dans la notion d’« instant décisif ». Dix<br />

ans après la disparition du photographe en<br />

2004, maintenant que les milliers de tirages<br />

qu’il a laissés à la postérité ont été<br />

soigneusement réunis et classés par la fondation<br />

qui porte son nom, tandis que ses<br />

archives de notes, de lettres et de publications<br />

sont désormais accessibles aux chercheurs,<br />

il apparaît clairement que l’instant<br />

décisif, s’il permet de qualifier certaines de<br />

ses images les plus connues, est trop restrictif<br />

pour appréhender l’œuvre dans son<br />

ensemble. À rebours d’une vision unificatrice<br />

et simplificatrice, la rétrospective du<br />

<strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> se propose de montrer la<br />

richesse du parcours du photographe, ses<br />

réorientations successives et ses différents<br />

moments de développement. Elle a pour<br />

ambition de montrer qu’il n’y a pas eu un<br />

seul, mais bien plusieurs Cartier-Bresson.<br />

Si les plus grandes icônes du photographe<br />

sont évidemment présentées, il s’agissait<br />

aussi, afin de bien rendre compte de sa<br />

diversité, de prendre en considération des<br />

images moins connues, de réévaluer certains<br />

reportages et de faire émerger des<br />

ensembles de ses peintures, dessins, ou<br />

incursions dans le domaine du cinéma. Des<br />

tentatives qui en disent aussi beaucoup sur<br />

son rapport à l’image et, par défaut, sur ce<br />

qu’il cherchait en photographie.<br />

La première partie de l’exposition, retraçant<br />

les années 1926 à 1935, est marquée<br />

par la fréquentation du groupe surréaliste,<br />

les débuts photographiques et les grands<br />

voyages à travers l’Europe, le Mexique et<br />

les États-Unis. La deuxième période, qui<br />

commence en 1936 au retour des États-<br />

Unis et se clôt en 1946 avec un nouveau<br />

départ pour New York, est celle de l’engagement<br />

politique, du travail pour la presse<br />

communiste, de l’activisme antifasciste, du<br />

cinéma et de la guerre. Enfin, le troisième<br />

temps commence avec la création de<br />

l’agence Magnum Photos en 1947 et se termine<br />

au début des années 1970, au moment<br />

où Cartier-Bresson arrête le reportage.<br />

Du surréalisme à Mai 68, en passant par le<br />

conflit espagnol, la Seconde Guerre mondiale,<br />

la décolonisation, la guerre froide et<br />

les Trente glorieuses, la rétrospective du<br />

<strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> propose, loin des mythes<br />

et des raccourcis, une nouvelle lecture de<br />

l’œuvre du plus célèbre des photographes<br />

français. À travers plus de cinq cents photographies,<br />

dessins, peintures, films et<br />

documents, rassemblant images célèbres<br />

et inédites, l’exposition fait l’histoire de<br />

cette œuvre magistrale et, à travers<br />

elle, celle du 20 e siècle.


En octobre 1930, peu après la fin de son<br />

service militaire, Henri Cartier-Bresson,<br />

qui est alors âgé de 22 ans, s’embarque<br />

pour l’Afrique. Ce départ, que<br />

rien n’annonçait, répond autant à l’appel<br />

du continent noir qu’à un désir de<br />

rupture avec la bonne bourgeoisie<br />

industrielle dans laquelle le jeune<br />

homme avait été élevé. Une fois sur<br />

place, il voyage, chasse, lit Rimbaud ou<br />

l’Anthologie nègre de Blaise Cendrars,<br />

photographie beaucoup et réalise quelques<br />

collages. Peu avant son départ<br />

avait eu lieu à la galerie Goemans à<br />

Paris, la fameuse exposition de collages<br />

dans laquelle Aragon avait réuni les<br />

œuvres de Arp, Braque, Dalí, Duchamp,<br />

Miró, Magritte, Picabia ou Picasso. À<br />

cette époque, Cartier-Bresson fréquentait<br />

beaucoup Max Ernst qui pratiquait<br />

assidument le collage depuis de nombreuses<br />

années déjà. C’est dans l’esprit<br />

de ce dernier qu’il réalise le seul collage<br />

africain qui ait été<br />

conservé. Intitulé Pour<br />

l’amour et contre le travail industriel, il<br />

exprime le désir de rupture du jeune<br />

homme. Par ce collage réalisé au bord<br />

du fleuve Niger, avec de la sève d’hévéa<br />

en guise de colle, l’aîné des Cartier-<br />

Bresson entend bien dire non à la carrière<br />

toute tracée dans l’entreprise<br />

familiale que ses parents espèrent lui<br />

voir embrasser. À l’époque, l’un des<br />

principaux critères de distinction entre<br />

le « civilisé » et le « primitif » était l’utilisation,<br />

ou non, de la roue. La démultiplication<br />

de ce motif dans le collage de<br />

Cartier-Bresson symbolise une industrialisation<br />

à outrance qui finit par<br />

broyer les êtres vivants. Pour Cartier-<br />

Bresson, il s’agit bien, par ce collage, de<br />

renoncer à la roue, au « travail industriel<br />

» pour choisir « l’amour », autrement<br />

dit, ce qu’il aime. Après des<br />

années d’autorité parentale et scolaire,<br />

deux ans d’apprentissage rigoureux de<br />

la peinture à l’Académie d’André Lhote<br />

et douze mois de service militaire, Cartier-Bresson<br />

veut faire ce qui lui plaît :<br />

voyager, chasser, lire, photographier et<br />

faire des collages.


Vers 1926, Henri Cartier-Bresson est<br />

introduit auprès des surréalistes par<br />

son ami René Crevel qu’il avait rencontré<br />

chez le peintre Jacques-Émile Blanche.<br />

« J’allais régulièrement aux réunions<br />

du groupe surréaliste, au Café de<br />

la Dame Blanche, à Montmartre, racontera-t-il<br />

plus tard, assis au bout de la<br />

banquette, je n’y ai jamais pris la<br />

parole, ma timidité et mon jeune âge<br />

m’en empêchant ». De cette fréquentation<br />

des surréalistes, il retiendra surtout<br />

un plaisir de la déambulation<br />

urbaine. La rue est son « véritable élément<br />

», pour reprendre une formulation<br />

d’André Breton, il y prend « comme nulle<br />

part ailleurs le vent de l’éventuel ». La<br />

ville l’intéresse parce qu’elle est le lieu<br />

des rencontres fortuites, des heureuses<br />

coïncidences, ou des surgissements<br />

imprévus. C’est une source intarissable<br />

de merveilleux. Il y traque des jaillissements,<br />

guette les épiphanies, ces petits<br />

miracles instantanés qui peuvent surgir<br />

à chaque coin de rue. « Je marchais<br />

toute la journée l’esprit tendu, cherchant<br />

dans les rues à prendre sur le vif<br />

des photos comme des flagrants délits »<br />

explique-t-il. Comme ses amis surréalistes,<br />

il croit profondément aux forces<br />

du hasard. « Il faut être sensible, explique-t-il,<br />

essayer de deviner, être intuitif<br />

: s’en remettre au ‹ hasard objectif ›<br />

dont parlait Breton. Et l’appareil photographique<br />

est un merveilleux outil pour<br />

saisir ce ‹ hasard objectif › ». « Je ne<br />

crois qu’au hasard » précise-t-il<br />

ailleurs. Ses photographies transforment<br />

en somme le « hasard objectif »<br />

surréaliste en hasard de l’objectif. Une<br />

image prise à Livourne en Toscane, en<br />

1933, en témoigne parfaitement. Elle<br />

représente un homme qui lit son journal<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

dans l’embrasure d’une porte protégée<br />

par une tenture. Cartier-Bresson a saisi<br />

la scène à l’instant même où le rideau,<br />

sous l’effet d’un coup de vent, vient<br />

s’enrouler autour du visage du personnage,<br />

transformant celui-ci en une<br />

sorte de « tête de nœud ». Par l’effet du<br />

hasard, son image devient de ce fait un<br />

véritable jeu de mot visuel.


L’art d’Henri Cartier-Bresson s’est souvent<br />

trouvé résumé à la notion d’« instant<br />

décisif ». Elle est proposée par le<br />

photographe lui-même, en 1952, sous la<br />

forme de la citation des Mémoires du<br />

Cardinal de Retz – « Il n’y a rien en ce<br />

monde qui n’ait un moment décisif » –<br />

qui sert d’exergue à l’introduction<br />

d’Images à la sauvette, l’ouvrage qui le<br />

rendit célèbre. Pour l’observateur du<br />

monde en mouvement qu’est Cartier-<br />

Bresson, l’expression désigne une forme<br />

d’apogée : à un moment précis les choses<br />

s’organisent dans le viseur en un<br />

ordonnancement à la fois beau et signifiant.<br />

L’instant décisif est un équilibre<br />

formel et conceptuel qui révèle l’intensité<br />

d’une situation. C’est à cet instant-là<br />

qu’il faut déclencher. S’il est<br />

une image qui illustre parfaitement<br />

cette notion c’est bien celle réalisée<br />

derrière la gare Saint-Lazare en 1932.<br />

Si la photographie avait été prise un<br />

instant plus tôt, le sauteur n’aurait pas<br />

redupliqué par sa silhouette la figure en<br />

extension qui apparaît sur une affiche<br />

en arrière-plan à côté d’une annonce<br />

pour un concert du pianiste russe<br />

Alexander Brailowsky. Si elle avait été<br />

prise une seconde plus tard, le talon du<br />

sauteur serait venu brouiller son reflet<br />

dans l’eau et l’effet de redoublement sur<br />

lequel repose toute l’image. La notion<br />

d’instant décisif s’inscrit dans une tradition<br />

de la pensée sur l’art marquée<br />

par le philosophe allemand G. E. Lessing<br />

et sa fameuse analyse du Laocoon,<br />

selon laquelle le génie de l’artiste<br />

consiste à percevoir, puis à retranscrire,<br />

l’acmé d’une situation. Dans le domaine<br />

de la photographie, l’importance du<br />

déclenchement au « bon moment » était,<br />

quant à elle, débattue depuis l’avènement<br />

des premiers films instantanés à<br />

la fin du 19 e siècle. La convocation de<br />

l’instant décisif par Cartier-Bresson,<br />

dans son texte de 1952, correspond en<br />

somme à une forme d’entrée en art des<br />

problématiques de l’instantanéité photographique.


À partir de la fin des années 1940,<br />

parallèlement au travail pour la presse<br />

qu’il réalise au sein de l’agence<br />

Magnum, Cartier-Bresson entreprend<br />

de vastes enquêtes en profondeur sur<br />

quelques-uns des grands sujets de<br />

société de la seconde moitié du 20 e siècle<br />

: la manière dont l’homme habite<br />

l’espace urbain, le développement de la<br />

société de consommation, ou encore la<br />

mécanisation du travail. Ces recherches<br />

thématiques qu’il réalise sur le long<br />

terme, dans toutes les contrées où il se<br />

rend, sont une combinaison de reportage,<br />

de philosophie et d’analyse. Elles<br />

relèvent de ce que les sciences humaines<br />

appellent depuis quelques années<br />

l’« anthropologie visuelle », c’est-àdire<br />

une forme de connaissance de l’humain<br />

dans laquelle l’image joue un rôle<br />

prépondérant. « Je suis visuel, disait<br />

d’ailleurs Cartier-Bresson […]. J’observe,<br />

j’observe, j’observe. C’est par les<br />

yeux que je comprends ». Parmi toutes<br />

les enquêtes menées alors par le photographe,<br />

la plus aboutie est sans doute<br />

celle sur la représentation du travail.<br />

Dès l’immédiat après-guerre, il photographie<br />

les ouvriers devant leur<br />

machine dans à peu près tous les pays<br />

qu’il visite. Dans ses images, Cartier-<br />

Bresson ne glorifie pas le travail, pas<br />

plus d’ailleurs qu’il ne l’explique. Il ne<br />

montre pas la répétition gestuelle du<br />

travail à la chaîne, ni même des archétypes<br />

de travailleurs, comme Eugène<br />

<br />

<br />

<br />

Atget ou August Sander l’avaient fait<br />

avant lui. Partout où il va, il se focalise<br />

sur l’étroite relation physique qui s’établit<br />

entre l’homme et son outil de production.<br />

Ce qui l’intéresse, c’est l’engagement<br />

corporel, ou, pour employer une<br />

terminologie chorégraphique, le pas de<br />

deux qui s’esquisse entre l’ouvrier et sa<br />

machine. Réalisée à Stanford en Californie<br />

en 1967, l’image de cet homme<br />

presque englouti par sa machine est<br />

parfaitement représentative de ce que<br />

Cartier-Bresson cherche alors à montrer<br />

: à trop vouloir contrôler sa<br />

machine, l’homme finit par se laisser<br />

dévorer par elle.


En 1958, Georges Braque fait découvrir<br />

à Cartier-Bresson un petit ouvrage de<br />

philosophie bouddhiste intitulé Le Zen<br />

dans l’art chevaleresque du tir à l’arc.<br />

Écrit par Eugen Herrigel, un philosophe<br />

allemand spécialiste de la pensée<br />

extrême-orientale, le livre raconte<br />

l’initiation de son auteur à la méditation<br />

zen, à travers l’exercice du tir à l’arc.<br />

Cartier-Bresson retrouve dans cet<br />

ouvrage une conception de la concentration<br />

étonnamment semblable à celle<br />

qu’il pratique en photographie : l’oubli<br />

de soi, la mise en éveil de tous les sens,<br />

afin de pouvoir saisir ce qui s’offre.<br />

Mais surtout, il comprend qu’il y a, derrière<br />

ce qu’il considérait jusqu’alors<br />

comme un ensemble de gestes techniques,<br />

une véritable philosophie de la<br />

vie. « Quand Braque m’a offert Le Zen<br />

dans l’art chevaleresque du tir à l’arc de<br />

Herrigel, je me suis dit : ‹ Mais c’est un<br />

manuel de photographie ! › […] Très<br />

vite, je me suis rendu compte que bien<br />

au-delà, c’était une façon de vivre,<br />

d’être […] », explique-t-il. À partir des<br />

années 1960 et plus encore dans les<br />

décennies suivantes, Cartier-Bresson<br />

commence à photographier plus posément.<br />

Ses images sont plus calmes,<br />

intimes et contemplatives. Cela correspond<br />

aussi à la période où le photographe,<br />

qui aborde bientôt la soixantaine,<br />

abandonne progressivement le reportage<br />

de commande. Il est de plus en plus<br />

souvent en désaccord avec les nouvelles<br />

orientations de l’agence Magnum Photos<br />

qu’il juge opportunistes et mercantiles.<br />

La photographie d’un journal<br />

<br />

<br />

<br />

ouvert sur un lit défait, prise à Paris en<br />

1962, est parfaitement représentative<br />

de la dernière période du photographe.<br />

Elle aurait pu être prise un moment<br />

avant ou après et ne correspond par<br />

conséquent absolument plus au principe<br />

de l’« instant décisif » sur lequel le<br />

photographe avait construit une grande<br />

part de sa renommée.


À travers la présentation de plus de 1 000<br />

œuvres, 400 artistes et 47 pays de la collection<br />

du <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>, « Modernités<br />

plurielles » est une exposition-manifeste<br />

proposant une nouvelle vision, ouverte et<br />

décentrée, de l’art moderne. Cette présentation<br />

de la collection est inédite par son<br />

propos et son ampleur. Les œuvres des<br />

grandes figures de la modernité occidentale<br />

– Matisse, Mondrian, Picasso, Kandinsky,<br />

Duchamp – dialoguent avec les<br />

œuvres d’artistes africains, d’Amérique du<br />

Sud, du Maghreb ou d’Asie. L’exposition<br />

plonge le visiteur au cœur de la diversité<br />

exceptionnelle des formes artistiques de<br />

1905 aux années 1970, dans tous les champs<br />

de la création : arts plastiques, photographie,<br />

cinéma, architecture, design…<br />

Ouverte à différents pays du monde comme<br />

à des esthétiques très variées, « Modernités<br />

plurielles » dépasse la vision souvent<br />

ethnocentrée - partielle voire partiale - de<br />

l’histoire de l’art communément proposée.<br />

Le parcours offert aux visiteurs englobe<br />

des territoires et des pratiques périphériques<br />

et suscite de nombreuses découvertes<br />

et de nouvelles narrations. Les maîtres des<br />

avant-gardes et des mouvements fondateurs<br />

de l’histoire de l’art du 20 e siècle sont<br />

ainsi reconsidérés à travers le prisme des<br />

réseaux d’échanges et d’émulations artistiques<br />

caractéristiques de cette période<br />

foisonnante. Tressant une histoire commune<br />

élargie, attentive aux différentes<br />

expériences vécues par les artistes dans<br />

les pays occidentaux et non occidentaux,<br />

« Modernités plurielles » propose au visiteur<br />

des repères historiques. L’accrochage<br />

suit un parcours chronologique qui témoigne<br />

des liens, des discontinuités, voire des<br />

résistances que génèrent les échanges<br />

entre les différentes avant-gardes. La pluralité<br />

des esthétismes de la modernité s’en<br />

trouve dévoilée, à travers la présentation<br />

d’artistes ou de courants jusqu’alors laissés<br />

dans l’ombre ou sous-estimés. Le parcours<br />

présente, notamment, une exploration<br />

des différents réalismes des années<br />

1920-1940, des œuvres d’art brut et d’art<br />

naïf. L’intérêt manifesté par les artistes<br />

pour les arts non occidentaux, pour les arts<br />

populaires, ou encore pour la vie moderne<br />

et les arts appliqués, est également restitué<br />

dans plusieurs sections pour offrir ce<br />

« regard élargi » caractéristique de la<br />

période moderne.<br />

Un programme de recherche sur la riche<br />

collection du <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> a permis de<br />

redécouvrir certains artistes ou courants<br />

insuffisamment connus, qui font ainsi l’objet<br />

– souvent pour la première fois - d’une<br />

mise en lumière à travers « Modernités<br />

plurielles ». Les acquisitions, dons et<br />

œuvres inédites permettent aux visiteurs<br />

de découvrir plus de deux cents œuvres de<br />

la collection jamais exposées auparavant.<br />

La présentation révèle toute la diversité et<br />

l’ouverture d’une collection de premier<br />

rang mondial pour sa qualité, mais aussi,<br />

ce qui est moins connu, la première pour le<br />

nombre de pays et d’artistes représentés.


À travers la présentation de plus de 1 000<br />

œuvres, 400 artistes et 47 pays de la collection<br />

du <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>, « Modernités<br />

plurielles » est une exposition-manifeste<br />

proposant une nouvelle vision, ouverte et<br />

décentrée, de l’art moderne. Cette présentation<br />

de la collection est inédite par son<br />

propos et son ampleur. Les œuvres des<br />

grandes figures de la modernité occidentale<br />

– Matisse, Mondrian, Picasso, Kandinsky,<br />

Duchamp – dialoguent avec les<br />

œuvres d’artistes africains, d’Amérique du<br />

Sud, du Maghreb ou d’Asie. L’exposition<br />

plonge le visiteur au cœur de la diversité<br />

exceptionnelle des formes artistiques de<br />

1905 aux années 1970, dans tous les champs<br />

de la création : arts plastiques, photographie,<br />

cinéma, architecture, design…<br />

Ouverte à différents pays du monde comme<br />

à des esthétiques très variées, « Modernités<br />

plurielles » dépasse la vision souvent<br />

ethnocentrée - partielle voire partiale - de<br />

l’histoire de l’art communément proposée.<br />

Le parcours offert aux visiteurs englobe<br />

des territoires et des pratiques périphériques<br />

et suscite de nombreuses découvertes<br />

et de nouvelles narrations. Les maîtres des<br />

avant-gardes et des mouvements fondateurs<br />

de l’histoire de l’art du 20 e siècle sont<br />

ainsi reconsidérés à travers le prisme des<br />

réseaux d’échanges et d’émulations artistiques<br />

caractéristiques de cette période<br />

foisonnante. Tressant une histoire commune<br />

élargie, attentive aux différentes<br />

expériences vécues par les artistes dans<br />

les pays occidentaux et non occidentaux,<br />

« Modernités plurielles » propose au visiteur<br />

des repères historiques. L’accrochage<br />

suit un parcours chronologique qui témoigne<br />

des liens, des discontinuités, voire des<br />

résistances que génèrent les échanges<br />

entre les différentes avant-gardes. La pluralité<br />

des esthétismes de la modernité s’en<br />

trouve dévoilée, à travers la présentation<br />

d’artistes ou de courants jusqu’alors laissés<br />

dans l’ombre ou sous-estimés. Le parcours<br />

présente, notamment, une exploration<br />

des différents réalismes des années<br />

1920-1940, des œuvres d’art brut et d’art<br />

naïf. L’intérêt manifesté par les artistes<br />

pour les arts non occidentaux, pour les arts<br />

populaires, ou encore pour la vie moderne<br />

et les arts appliqués, est également restitué<br />

dans plusieurs sections pour offrir ce<br />

« regard élargi » caractéristique de la<br />

période moderne.<br />

Un programme de recherche sur la riche<br />

collection du <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> a permis de<br />

redécouvrir certains artistes ou courants<br />

insuffisamment connus, qui font ainsi l’objet<br />

– souvent pour la première fois - d’une<br />

mise en lumière à travers « Modernités<br />

plurielles ». Les acquisitions, dons et<br />

œuvres inédites permettent aux visiteurs<br />

de découvrir plus de deux cents œuvres de<br />

la collection jamais exposées auparavant.<br />

La présentation révèle toute la diversité et<br />

l’ouverture d’une collection de premier<br />

rang mondial pour sa qualité, mais aussi,<br />

ce qui est moins connu, la première pour le<br />

nombre de pays et d’artistes représentés.


Barren Land qui vient d’entrer dans la collection<br />

du <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> est l’une des<br />

œuvres parmi les plus ambitieuses de<br />

Sopheap Pich. C’est aussi la première fois<br />

que cet artiste est présent au sein de la<br />

collection d’un grand musée en Europe.<br />

<br />

<br />

Avec cette œuvre, il dépasse les limites de<br />

ses compositions minimalistes en couvrant<br />

une partie du réseau orthogonal de morceaux<br />

de toile de jute, découpés dans des<br />

sacs de riz usagés. Avec des références aux<br />

« Sacchi » d’Alberto Burri et à l’Arte povera,<br />

Pich crée une œuvre qui relève autant de la<br />

cartographie que de la peinture abstraite,<br />

faisant le lien entre les deux cultures dont<br />

il est issu.<br />

Cambodgien, Sopheap Pich est né en 1971<br />

dans un petit village près de Battambang<br />

au début de la guerre civile qui allait mener<br />

à la prise du pouvoir par Pol Pot et les<br />

Khmers rouges. Son père, fermier, fut<br />

enrôlé de force pour travailler comme<br />

infirmier. En 1979, la famille parvient à<br />

s’enfuir du Cambodge pour être recueillie<br />

dans un camp de refugiés en Thaïlande,<br />

près de la frontière cambodgienne. À l’âge<br />

de treize ans, en 1984, Sopheap Pich et sa<br />

famille obtiennent un visa pour rejoindre<br />

les États-Unis et sont autorisés à s’installer<br />

dans le Massachusetts.<br />

Pich, qui avait déjà appris l’anglais, commence<br />

sa scolarité américaine. Il s’inscrit à<br />

l’université pour suivre des études artistiques,<br />

qu’il poursuit à Miami, puis à Chicago<br />

à l’école de l’Art Institute, d’où il sort<br />

diplômé de la section peinture. Ne trouvant<br />

pas sa place dans le milieu artistique aux<br />

États-Unis, Sopheap Pich retourne au<br />

Cambodge en 2002. Il abandonne alors la<br />

peinture pour se saisir d’autres matériaux,<br />

qu’il peut aisément trouver sur place. À<br />

l’aide de rotin, de bambou, de cire, de<br />

laque, ou encore de toile de jute, l’artiste<br />

crée ses premières sculptures qu’il expose,<br />

dès 2003, à Phnom Penh. Ces œuvres s’inspirent<br />

d’objets artisanaux cambodgiens :<br />

des casiers et des nasses de pêcheurs.<br />

Sopheap Pich expose à Paris pour la première<br />

fois en 2005, dans une exposition de<br />

groupe. En 2009, une exposition personnelle<br />

lui est consacrée à New York. C’est<br />

lors de sa très remarquée participation à la<br />

Documenta 13 en 2012 qu’il se fera connaître<br />

par un plus vaste public : à cette occasion,<br />

l’artiste expose un ensemble de<br />

grands reliefs, de structure minimaliste,<br />

mais toujours faits de matériaux « pauvres<br />

», bambous, toile de jute, cire et résines<br />

naturelles. Deux expositions new-yorkaises,<br />

l’une au Metropolitan Museum, la<br />

seconde à la galerie Tyler Rollins, ont permis<br />

depuis lors de découvrir un ensemble<br />

important d’œuvres de Pich et d’en mesurer<br />

ainsi toute l’originalité et la qualité.<br />

L’artiste et ses assistants travaillent avec<br />

la précision d’artisans chevronnés selon un<br />

schéma artistique qui fait le lien entre<br />

canons esthétiques occidentaux et savoirfaire<br />

traditionnel extrême-oriental.


Barren Land qui vient d’entrer dans la collection<br />

du <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> est l’une des<br />

œuvres parmi les plus ambitieuses de<br />

Sopheap Pich. C’est aussi la première fois<br />

que cet artiste est présent au sein de la<br />

collection d’un grand musée en Europe.<br />

<br />

<br />

Avec cette œuvre, il dépasse les limites de<br />

ses compositions minimalistes en couvrant<br />

une partie du réseau orthogonal de morceaux<br />

de toile de jute, découpés dans des<br />

sacs de riz usagés. Avec des références aux<br />

« Sacchi » d’Alberto Burri et à l’Arte povera,<br />

Pich crée une œuvre qui relève autant de la<br />

cartographie que de la peinture abstraite,<br />

faisant le lien entre les deux cultures dont<br />

il est issu.<br />

Cambodgien, Sopheap Pich est né en 1971<br />

dans un petit village près de Battambang<br />

au début de la guerre civile qui allait mener<br />

à la prise du pouvoir par Pol Pot et les<br />

Khmers rouges. Son père, fermier, fut<br />

enrôlé de force pour travailler comme<br />

infirmier. En 1979, la famille parvient à<br />

s’enfuir du Cambodge pour être recueillie<br />

dans un camp de refugiés en Thaïlande,<br />

près de la frontière cambodgienne. À l’âge<br />

de treize ans, en 1984, Sopheap Pich et sa<br />

famille obtiennent un visa pour rejoindre<br />

les États-Unis et sont autorisés à s’installer<br />

dans le Massachusetts.<br />

Pich, qui avait déjà appris l’anglais, commence<br />

sa scolarité américaine. Il s’inscrit à<br />

l’université pour suivre des études artistiques,<br />

qu’il poursuit à Miami, puis à Chicago<br />

à l’école de l’Art Institute, d’où il sort<br />

diplômé de la section peinture. Ne trouvant<br />

pas sa place dans le milieu artistique aux<br />

États-Unis, Sopheap Pich retourne au<br />

Cambodge en 2002. Il abandonne alors la<br />

peinture pour se saisir d’autres matériaux,<br />

qu’il peut aisément trouver sur place. À<br />

l’aide de rotin, de bambou, de cire, de<br />

laque, ou encore de toile de jute, l’artiste<br />

crée ses premières sculptures qu’il expose,<br />

dès 2003, à Phnom Penh. Ces œuvres s’inspirent<br />

d’objets artisanaux cambodgiens :<br />

des casiers et des nasses de pêcheurs.<br />

Sopheap Pich expose à Paris pour la première<br />

fois en 2005, dans une exposition de<br />

groupe. En 2009, une exposition personnelle<br />

lui est consacrée à New York. C’est<br />

lors de sa très remarquée participation à la<br />

Documenta 13 en 2012 qu’il se fera connaître<br />

par un plus vaste public : à cette occasion,<br />

l’artiste expose un ensemble de<br />

grands reliefs, de structure minimaliste,<br />

mais toujours faits de matériaux « pauvres<br />

», bambous, toile de jute, cire et résines<br />

naturelles. Deux expositions new-yorkaises,<br />

l’une au Metropolitan Museum, la<br />

seconde à la galerie Tyler Rollins, ont permis<br />

depuis lors de découvrir un ensemble<br />

important d’œuvres de Pich et d’en mesurer<br />

ainsi toute l’originalité et la qualité.<br />

L’artiste et ses assistants travaillent avec<br />

la précision d’artisans chevronnés selon un<br />

schéma artistique qui fait le lien entre<br />

canons esthétiques occidentaux et savoirfaire<br />

traditionnel extrême-oriental.


Films, vidéos, installations, rendez-vous<br />

de l’image en mouvement, « Hors pistes<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

2014 » s’empare du biopic, un genre qui<br />

s’invite dans la création contemporaine,<br />

hors des sentiers battus. Entre autofiction<br />

et réalité, Chloé Delaume nous livre sa version<br />

du fait.<br />

« Élisabeth Ambrose est née latitude<br />

48N50, longitude 2E20 ; elle est Balance<br />

ascendant Lion, signe solaire prémédité.<br />

On pourrait ici insérer la capture argentique<br />

de ses taches de rousseur. Attester de<br />

la pâleur de ses lèvres est possible, la couleur<br />

de ses yeux s’avère, elle, trop changeante<br />

pour être photoshopée.<br />

Le 14 juillet 2013, Élisabeth Ambrose a<br />

vingt-cinq ans et demi, un M2 de climatologie,<br />

une thèse sur les catastrophes naturelles,<br />

un emploi de serveuse, des rêves<br />

prémonitoires, un perroquet gris du Gabon<br />

et deux mois de loyer de retard. Il est 13h et<br />

c’est dimanche, elle reçoit des amis, ils<br />

prennent l’apéritif devant François Hollande<br />

qui s’adresse aux Français dans la<br />

télévision. Le travelling est avant et la<br />

fenêtre ouverte. ‹ La politique, ce n’est pas<br />

de la magie › : Élisabeth Ambrose entend le<br />

président. Énième production détimbrée<br />

de la machine à fabriquer des histoires,<br />

diffusion du storytelling, le chant d’une<br />

fiction parmi d’autres. Prévoir fondu au<br />

noir et chutes sur pellicule ; modifier le réel<br />

par des vies minuscules, seul un écran<br />

pourrait abolir le hasard. ‹ La politique, ce<br />

n’est pas de la magie ›. Le réel reste hors<br />

contrôle. Voter, s’indigner, défiler ; militer,<br />

s’organiser, agir. Les modes traditionnels<br />

sont tous inefficaces, se résoudre s’impose.<br />

Accepter, être lucide : aucune alternative<br />

aux fictions dominantes. Ici un court montage,<br />

agences de notations, pertes du triple<br />

A, la voix off soulignerait les faits et événements<br />

du monde de la finance par Il était<br />

une fois.<br />

Élisabeth Ambrose est née à cause de Baudrillard<br />

: ‹ Nous ne voulons plus d’un destin.<br />

Nous voulons une histoire ›. Elle est liée<br />

à l’élément Air pour que des rituels soient<br />

possibles ; l’encens sur un autel, au centre<br />

du pentacle les quatre éléments. Maîtrise<br />

le pouvoir du vent, le langage des girouettes,<br />

les réseaux et les nids virtuels des<br />

ovipares. Croit en Christian Salmon : ‹ Le<br />

monde de demain sera le résultat d’une<br />

lutte entre les narrations imposées et les<br />

contre-narrations libératrices ›. N’a foi<br />

qu’en ce pourquoi elle a été conçue. Elle<br />

infiltre le réel, à travers une histoire. Une<br />

histoire de sorcières, fiction alternative,<br />

narration collective où la magie devient un<br />

geste politique. Enrayer la machine, un<br />

protocole précis. Élisabeth Ambrose,<br />

héroïne d’un appel, figure d’une tentative<br />

de contre-narration. Univers persistant,<br />

c’est un personnage jouable. Sa date de<br />

péremption le 1 er novembre 2015.<br />

Hiver 2014, rejoint Chloé Delaume, fonde le<br />

Parti du Cercle. Tient à jour VDS, Vie de<br />

sorcière : vos histoires de la vie quotidienne.<br />

Y collecte les sorts que ses sœurs<br />

ont ratés, et moult anecdotes liées au choc<br />

en retour. Élisabeth Ambrose, la filmer est<br />

possible. Pour cela il faut trois œufs de<br />

phénix, une très bonne connexion et du<br />

sang de banquier. »


Le <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> propose un nouveau<br />

programme, une invitation lancée à un<br />

artiste à parcourir le <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>, ses<br />

espaces, ses collections, ses disciplines,<br />

son actualité, et à imaginer des visites scénarisées<br />

à l’attention des visiteurs. Pour la<br />

première de ses « sessions », Valérie Mréjen<br />

a conçu un récit de quatre soirées, des<br />

« nocturnes » dont le thème est le voyage et<br />

l’exil en relation avec la nouvelle présentation<br />

des collections, « Modernités plurielles<br />

» . De 17h à minuit, rencontres,<br />

lectures, performances, ateliers,<br />

concerts, bal moderne rythment cette fiction.<br />

L’expérience ainsi proposée au public<br />

prend aussi la forme d’une narration<br />

transmédia : visiteurs et internautes peuvent<br />

- aux côtés de Valérie Mréjen -<br />

échanger des messages, collecter des<br />

indices et des contenus, créer de nouveaux<br />

points de vue. Un lien possible entre les<br />

épisodes de cette série… Valérie Mréjen<br />

développe un travail inspiré de situations<br />

de langage et utilise différents médiums<br />

liés à l’écriture. Dialogues absurdes, récits<br />

de souvenirs, échanges de formules toutes<br />

faites et folie ordinaire constituent le<br />

matériau qu’elle met en scène en vidéo et<br />

dans ses premiers récits. Entretien avec<br />

l’artiste.<br />

Comment inscrivez-vous<br />

votre travail d’artiste dans<br />

cette nouvelle proposition de soirées en<br />

nocturnes au <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> <br />

En regardant la programmation,<br />

je vais bien sûr aller assez<br />

naturellement vers des œuvres ou des événements<br />

qui m’attirent et peuvent résonner<br />

avec mes préoccupations, les thèmes qui<br />

me sont proches. Mais le critère ici est<br />

avant tout que ces choix permettent d’élaborer<br />

une narration, donc il faut trouver<br />

des points à relier entre eux pour finir par<br />

former un dessin, établir des ponts entre<br />

les œuvres. Plutôt que des ponts, ce seront<br />

d’ailleurs des escalators, que nous<br />

emprunterons physiquement et mentalement.<br />

Quel fil allez-vous suivre pour ces<br />

quatre rendez-vous de l’année <br />

Il est un peu trop tôt pour le dire à<br />

l’heure très avancée où s’impriment ces<br />

pages mais je pense qu’il sera notamment<br />

question de modernité, en écho avec la<br />

présentation des collections du <strong>Centre</strong><br />

<strong>Pompidou</strong>, « Modernités plurielles », ou<br />

encore des objets dans leurs usages<br />

détournés, puisqu’aura également lieu<br />

l’exposition « Le Surréalisme et l’objet »<br />

. Actuellement, je prépare un spectacle<br />

avec le <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>, Trois hommes<br />

verts, qui s’inspire du travail des bruiteurs<br />

et de leur façon totalement incongrue<br />

d’utiliser certains objets usuels pour produire<br />

des sons.


Dans ce projet, les Sessions, l’artiste<br />

invité a un rôle de médiateur. Quel<br />

médiateur êtes-vous <br />

Je vais le découvrir en élaborant cette<br />

série car ce sera une première pour le <strong>Centre</strong><br />

<strong>Pompidou</strong> comme pour moi. J’espère<br />

être aussi à l’aise qu’une Américaine faisant<br />

visiter les pièces de sa maison avec<br />

fierté et excitation, ou encore que Martial<br />

Canterel menant le tour guidé du parc de la<br />

villa de Montmorency pour quelques-uns<br />

de ses amis privilégiés dans Locus Solus.


ces « moments-seuils » qui marqua le<br />

changement dans l’histoire.<br />

À l’occasion des 25 ans de « Magiciens de la<br />

terre », le <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> organise une<br />

série d’événements – colloque international,<br />

édition d’un ouvrage de référence,<br />

exposition documentaire et université d’été<br />

– pour revisiter cette exposition majeure et<br />

pour réfléchir à la nouvelle géographie du<br />

monde de l’art moderne et contemporain.<br />

Questions à Jean-Hubert Martin et Annie<br />

Cohen-Solal.<br />

Quel portrait feriez-vous de cette exposition,<br />

vingt-cinq ans plus tard <br />

Le seul portrait<br />

que je peux imaginer est une image qui doit<br />

remplacer ce texte. Trop d’exégèse, pas<br />

assez de visuel !<br />

Pourquoi cette exposition a-t-elle marqué<br />

les esprits <br />

Parce qu’elle brisait un double<br />

tabou : celui selon lequel il n’existait de<br />

l’art contemporain qu’en Occident et celui<br />

qui interdisait de montrer des œuvres de<br />

cultures différentes côte à côte. Elle postulait<br />

une révision complète d’une histoire de<br />

l’art écrite dans le contexte colonial.<br />

<br />

<br />

Au <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> et à la Grande halle de<br />

la Villette, du 18 mai au 14 août 1989,<br />

« Magiciens de la terre » surprit tout à la<br />

fois les publics et les milieux de la critique,<br />

des musées et du marché. Dans un monde<br />

de l’art contemporain alors exclusivement<br />

limité au périmètre des frontières de l’Europe<br />

et de l’Amérique du Nord, Jean-Hubert<br />

Martin, son commissaire, avait invité<br />

des artistes de tous les continents, repérés<br />

un à un lors de longues missions de terrain<br />

accomplies durant des années à la recherche<br />

de pratiques enracinées dans des<br />

cultures ancestrales, résistantes au postcolonialisme,<br />

en lutte contre les totalitarismes<br />

et, surtout, curieuses de l’ouverture<br />

planétaire émergente. Ils y rencontrèrent<br />

d’autres curieux : quelques artistes occidentaux,<br />

pourtant parfaitement intégrés<br />

dans les réseaux dominants, mais habités<br />

par la nécessité du dialogue interculturel.<br />

Ces derniers produisirent des œuvres qui<br />

allaient résonner avec l’énergie singulière<br />

et le choc inédit que déclencheraient celles<br />

de ces « nouveaux artistes » jusqu’alors<br />

« invisibles ». Initiative pionnière, « Magiciens<br />

de la terre » fut bientôt perçue comme<br />

inaugurale. Aux prémices d’une mondialisation<br />

qui ne disait alors pas encore son<br />

nom, « Magiciens de la terre » déclencha<br />

des polémiques qui durent et qui prospèrent,<br />

suscita des vocations et des déceptions,<br />

produisit d’autres événements fondateurs<br />

et des imitations, influa sur nombre<br />

d’expositions à venir : ce fut donc l’un de<br />

Comment réactiver ses valeurs <br />

Il faut s’atteler aujourd’hui à l’élaboration<br />

d’une géographie historique de<br />

l’art qui valorise les arts indigènes et<br />

s’ouvre à toutes les expressions artistiques<br />

- y compris religieuses - en tordant le<br />

cou à l’hégélianisme ethnocentrique


qui fonde l’essentiel des pratiques artistiques<br />

avalisées en tant que telles.<br />

Pourquoi est-il important de réinterroger<br />

cette exposition aujourd’hui <br />

Parce que « Magiciens<br />

de la terre » était une exposition<br />

pionnière ! Elle a provoqué de nombreuses<br />

polémiques, créé un mythe dans le monde<br />

entier, alors que les étapes de sa genèse<br />

restaient inaccessibles et son catalogue<br />

était devenu introuvable. L’accès aux belles<br />

archives du <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> et aux<br />

ressources de la Bibliothèque Kandinsky<br />

engagée dans des programmes de recherches<br />

universitaires (« Mondialisation » et<br />

« Histoire des expositions ») nous a permis<br />

de restituer la dynamique de cet événement<br />

et d’éclairer le contexte de sa conception<br />

; comme les détails fascinants dans les<br />

voyages des commissaires à la recherche<br />

des artistes à travers tous les continents.<br />

Quels éléments cet anniversaire permet-il<br />

de révéler <br />

Vingt-cinq après, nous avons interrogé<br />

les artistes présents en 1989 au sujet<br />

de l’influence de « Magiciens de la terre »<br />

sur leur propre trajectoire. Beaucoup d’entre<br />

eux gardent un souvenir mémorable de<br />

cette manifestation interculturelle qui,<br />

pour certains, fut même révolutionnaire et<br />

suscita des prolongements féconds. Ainsi<br />

la rencontre entre Richard Long et Jivya<br />

Soma Mashe, qui s’est poursuivie par des<br />

collaborations en Europe et en Inde rurale !<br />

Quelle relecture peut-on faire<br />

aujourd’hui de « Magiciens de la terre », à<br />

l’heure de la globalisation du monde de<br />

l’art <br />

« Magiciens de la terre », 1989, qui<br />

était alors à contre-courant car ouvert à<br />

des artistes marginalisés géographique-<br />

<br />

<br />

<br />

Retour sur une expérience pionnière et<br />

sur les perspectives qu’elle a ouvertes.<br />

Il y a 25 ans le <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> présentait<br />

les « Magiciens de la terre », en<br />

collaboration avec la Grande halle de la<br />

Villette. Cette manifestation représentait<br />

un tournant dans l’art contemporain<br />

et pour l’histoire des expositions :<br />

par son invitation lancée à des artistes<br />

de tous les continents, elle signait l’entrée<br />

dans la mondialisation. Un colloque<br />

international réunit pendant deux jours<br />

commissaires d’exposition, universitaires,<br />

historiens d’art, sociologues et<br />

acteurs du monde de l’art.<br />

Jeudi 27 mars, 14h / Ouverture du colloque<br />

par Alain Seban, président du<br />

<strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>. Introduction par<br />

Jean-Hubert Martin, commissaire de<br />

l’exposition en 1989. Contributions de<br />

Laurent Jeanpierre (Université Paris 8),<br />

Daniel Soutif (critique d’art), Jonathan<br />

Mane-Wheoki (Elam School of Fine<br />

Arts, Auckland), Victoria Noorthoorn<br />

(commissaire d’exposition) et Niru<br />

Ratnam (Art 14 Art Fair, Londres).<br />

Vendredi 28 mars, 19h / Globalisation<br />

de l’art contemporain : dialogue entre<br />

Hans Belting (historien de l’art) et<br />

Saskia Sassen (sociologue et économiste),<br />

sous la modération d’Annie<br />

Cohen-Solal.


ment et culturellement, apparaît<br />

aujourd’hui comme l’un des moments fondateurs<br />

du processus de la globalisation de<br />

l’art contemporain. Ces artistes occupent<br />

désormais une place de choix dans les collections<br />

du <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>, comme en<br />

témoigne la nouvelle présentation des collections,<br />

une exposition-manifeste qui<br />

révise les canons de l’art au 20 e siècle.


Trente-six ans déjà de Cinéma du réel, et<br />

l’Autre, qu’il soit d’un autre peuple ou d’un<br />

autre genre, est un territoire à la fois<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

exploré en tous recoins et demeuré vierge.<br />

Un paradoxe qui donne au documentaire de<br />

création une fraîcheur renouvelée, parfois<br />

astringente. À nouveau, le festival, sous la<br />

direction de Maria Bonsanti, accroît les<br />

correspondances entre ses sections compétitives<br />

– matière vive de ses projections<br />

– et ses marges. Ce faisant, il campe<br />

loin d’une notion qui a le vent en poupe<br />

mais menace de muséifier la création : le<br />

patrimoine. Bien sûr, nombre des films<br />

reviennent sur l’Histoire, telle la programmation<br />

de Federico Rossin sur la révolution<br />

des Œillets. Mais celle-ci s’inscrit moins<br />

dans un volontarisme mémoriel que dans la<br />

démarche d’un Glauber Rocha qui, dans le<br />

film collectif As Armas e o Povo [Les Armes<br />

et le peuple], 1974, demandait aux Portugais<br />

« Que pensez-vous de l’avenir ».<br />

Antipatrimonial entre tous, Jean Rouch,<br />

mort il y a dix ans et initiateur du Bilan du<br />

film ethnographique (manifestation cousine<br />

de Cinéma du réel), règnera en esprit<br />

sur cette trente-sixième édition. D’abord<br />

parce que jamais son excellence méthodologique<br />

ne lui a fait perdre de vue l’exigence<br />

cinématographique de sa pratique. Ensuite<br />

parce qu’il a toujours plaidé pour une<br />

« anthropologie partagée » : la possibilité<br />

pour l’Autre de regarder en retour le film,<br />

voire de remettre en cause l’approche de<br />

l’ethnologue – bref d’être pleinement sujet<br />

et non objet filmé. De cette exigence éthique<br />

découle une ligne esthétique, car la notion<br />

de métissage peut aussi se traduire en des<br />

termes formels – sans doute Marie-Pierre<br />

Duhamel-Müller, dans son programme<br />

transversal « Pour une histoire de la nuit »,<br />

reviendra-t-elle sur la part de mystère de<br />

toute altérité, qui est à la fois à percer et à<br />

préserver. Les films choisis montreront<br />

comment le passage de la pellicule au<br />

numérique a modifié la texture du noir, de<br />

la nuit comme espace et comme durée.<br />

Rouch enfin, parce que la programmation<br />

que Nicole Brenez dédie à Raymonde<br />

Carasco (1939-2009) et à son époux, opérateur<br />

et monteur Régis Hébraud, convoque<br />

la voix du cinéaste-ethnologue dans Ciguri<br />

98, la danse du peyotl, l’un des films que<br />

Carasco, vingt ans durant, a consacrés aux<br />

Tarahumara du Mexique, croisant opportunément<br />

l’ethnologie et la poésie d’Antonin<br />

Artaud. Fausse objectivité documentaire,<br />

hypersubjectivité de la transe<br />

d’Artaud : c’est en salle qu’il faudra venir<br />

découvrir l’œuvre encore trop méconnue<br />

de Carasco, qui pousse très loin les liens<br />

entre poésie et réalité ethnographique.<br />

Rouch, encore lui, à un moment où la télévision<br />

s’offrait en mode de diffusion idéal<br />

pour le cinéma documentaire, rappelait<br />

combien la salle – et a fortiori la densité<br />

excitante d’un regroupement festivalier<br />

– restait pour un cinéaste « la possibilité<br />

fantastique et impitoyable d’assister<br />

en direct, caché au fond de la salle, à la<br />

réaction des spectateurs ».


La collection du <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> vient de<br />

s’enrichir de deux chefs-d’œuvre d’Henri<br />

Matisse grâce à la générosité de Madame<br />

Claude Duthuit, en mémoire de son mari<br />

Claude Duthuit, petit-fils de l’artiste. Le<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

portrait de Marguerite au chat noir, œuvre<br />

emblématique d’une période majeure du<br />

peintre, et Jérusalem céleste, une imposante<br />

composition en papiers gouachés et<br />

découpés, ont ainsi rejoint les cimaises du<br />

musée, au niveau 5 du <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> :<br />

les visiteurs peuvent aujourd’hui les admirer<br />

au sein de la nouvelle présentation des<br />

collections modernes, intitulée « Modernités<br />

plurielles ». La représentation déjà très<br />

riche de l’œuvre d’Henri Matisse dans la<br />

collection du <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>, une des<br />

deux plus importantes pour l’art moderne<br />

et contemporain au monde, se trouve<br />

aujourd’hui spectaculairement renforcée<br />

par l’arrivée de ces deux « icônes ».<br />

Marguerite au chat noir (1910, huile sur<br />

toile, 94 x 64 cm) représente la fille de l’artiste<br />

alors âgée de quinze ans, et fait partie<br />

de la série des grands portraits des années<br />

1908-1911, période radicale dans l’œuvre<br />

de l’artiste. Il s’inscrit dans une très belle<br />

série de représentations de jeunes femmes,<br />

toutes régies par le même type de composition<br />

: un modèle peint de face, sur fond<br />

plat, coloré, parfois très travaillé. Ces<br />

peintures de ses proches – sa fille, sa<br />

femme, ses étudiantes étrangères ou<br />

modèles - sont le territoire d’expérimentations<br />

plastiques très audacieuses dont<br />

l’effet se révèle, à l’époque et aujourd’hui<br />

encore, extrêmement puissant. Les<br />

contemporains de ces portraits les<br />

jugeaient frustres et choquants, en raison<br />

de leur radicalité résolue, de l’utilisation<br />

de cernes noirs épais, de couleurs particulièrement<br />

fortes. On trouve dans cette<br />

composition hiératique et imposante une<br />

intensité affective, magnifiée par une<br />

approche ambitieuse, par un travail de<br />

simplification et un chromatisme acidulé.<br />

Matisse amplifie ici la stylisation à l’œuvre<br />

dans des portraits antérieurs. Ce tableau<br />

était jusqu’à ce jour la dernière grande<br />

peinture de cette période à être conservée<br />

dans une collection particulière. Peint par<br />

Henri Matisse au début de l’année 1910, ce<br />

chef-d’œuvre a été très rarement montré<br />

au public.<br />

L’histoire d’Henri Matisse et de la Chapelle<br />

du Rosaire à Vence commence en 1942<br />

lorsque Matisse est soigné à Nice, par une<br />

infirmière qui sera également son modèle.<br />

Devenue religieuse quelques temps plus<br />

tard, elle vit au foyer Lacordaire, à proximité<br />

de la villa Le Rêve où Matisse est installé<br />

depuis 1943. Les sœurs dominicaines<br />

souhaitent alors faire édifier une nouvelle<br />

chapelle. Matisse s’engage progressivement<br />

dans le projet de conception de la<br />

chapelle jusqu’à décider de réaliser luimême<br />

sa décoration. Elle sera consacrée le<br />

25 juin 1951 par l’archevêque de Nice.<br />

Matisse travaille à son élaboration avec<br />

des papiers découpés, technique qu’il<br />

emploie, à partir du début des années 1930,


pour préparer certaines peintures. Pour les<br />

vitraux de la chapelle, Matisse exécute des<br />

maquettes de trois versions successives du<br />

projet. S’agissant du plus important d’entre<br />

eux, le grand vitrail, le <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong><br />

conserve, depuis 1982, la deuxième version,<br />

dite le « Vitrail bleu pâle » (don de<br />

Madame Jean Matisse et de Monsieur<br />

Gérard Matisse). C’est la première<br />

maquette – restée jusqu’à aujourd’hui<br />

dans la famille du peintre - qui vient d’entrer<br />

au musée, Jérusalem céleste. Ce premier<br />

projet, en demi-hauteur, montre une<br />

composition géométrique, aux formes<br />

essentiellement rectilignes, avec un chromatisme<br />

très lumineux aux dominantes<br />

jaunes et rouges. L’artiste écrivait à son<br />

propos : « En lui-même, je l’aime, mais par<br />

rapport à la chapelle il ne peut aller ». Tout<br />

en l’écartant, Matisse reconnaît donc pleinement<br />

les qualités intrinsèques de cette<br />

maquette, l’un de ses papiers découpés<br />

les plus singuliers.


Extrait de : Écrits et propos sur l’art,<br />

Henri Matisse, texte établi par Dominique<br />

Fourcade, Hermann, 2000, p 174 et<br />

suivantes.<br />

« N’est-ce pas l’œuvre qui traduit la sensibilité<br />

humaine du personnage représenté <br />

Le seul mot qu’on connaisse de Rembrandt<br />

est celui-ci : Je n’ai fait que des portraits.<br />

Est-ce que le portrait du Louvre peint par<br />

Raphaël et représentant Jeanne d’Aragon<br />

en robe de velours rouge est bien réellement<br />

ce qu’on peut appeler un portrait <br />

[…] L’exactitude n’est pas la vérité. […]<br />

L’étude du portrait paraît oubliée<br />

aujourd’hui. C’est pourtant une source<br />

d’intérêt inépuisable pour celui qui en a le<br />

don ou simplement la curiosité. On pourrait<br />

dire que le portrait photographique est<br />

suffisant. Pour l’anthropométrie, oui, mais<br />

pour l’artiste à la recherche du caractère<br />

profond d’un visage, il en va autrement : la<br />

consignation des traits du modèle décèle<br />

des sentiments inconnus bien souvent du<br />

sourcier même qui les a mis à jour. Si besoin<br />

en était, l’analyse d’un physiognomoniste<br />

serait presque nécessaire pour essayer de<br />

les traduire en langage clair, car ils synthétisent<br />

et contiennent beaucoup de choses<br />

que le peintre lui-même ne soupçonne<br />

pas tout d’abord. Les vrais portraits, c’està-dire<br />

ceux dont les éléments, de même<br />

que les sentiments, semblent sortir du<br />

modèle, sont assez rares. […] Le visage<br />

humain m’a toujours beaucoup intéressé.<br />

J’ai même une assez remarquable mémoire<br />

pour les visages, même pour ceux que je<br />

n’ai vus qu’une seule fois. En les regardant<br />

je ne fais aucune psychologie mais je suis<br />

frappé par leur expression souvent particulière<br />

ct profonde. Je n’ai pas besoin de<br />

formuler avec des mots l’intérêt qu’ils suscitent<br />

en moi; ils me retiennent probablement<br />

par leur particularité expressive et<br />

par un intérêt qui est entièrement d’ordre<br />

plastique. C’est du premier choc de la<br />

contemplation d’un visage que dépend la<br />

sensation principale qui me conduit<br />

constamment pendant toute l’exécution


d’un portrait. J’ai beaucoup<br />

étudié la représentation<br />

du visage humain<br />

par le dessin pur et pour<br />

ne pas donner au résultat<br />

de mes efforts le caractère<br />

de mon travail personnel<br />

- comme un portrait<br />

de Raphaël est avant<br />

tout un portrait de<br />

Raphaël - je me suis<br />

efforcé, vers 1900, de<br />

copier littéralement le<br />

visage d’après des photographies<br />

ce qui me<br />

maintenait dans les limites<br />

du caractère apparent<br />

d’un modèle. Depuis j’ai<br />

quelquefois repris cette<br />

marche de travail. Tout<br />

en suivant l’impression<br />

produite sur moi par un<br />

visage, j’ai cherché à ne<br />

pas m’éloigner de sa<br />

construction anatomique.<br />

J’ai fini par découvrir que<br />

la ressemblance d’un<br />

portrait vient de l’opposition<br />

qui existe entre le<br />

visage du modèle et les<br />

autres visages, en un mot<br />

de son asymétrie particulière.<br />

Chaque figure a<br />

son rythme particulier et<br />

c’est ce rythme qui crée<br />

la ressemblance. […] je<br />

crois que l’expression<br />

essentielle d’une œuvre<br />

dépend presque entièrement<br />

de la projection du<br />

sentiment de l’artiste ;<br />

d’après son modèle et non<br />

de l’exactitude organique<br />

de celui-ci. […] La conclusion de tout cela :<br />

le portrait est un art des plus singuliers. Il<br />

demande à l’artiste des dons particuliers et<br />

une possibilité d’identification presque<br />

complète du peintre et de son modèle. Le<br />

peintre doit se trouver sans idée préconçue<br />

devant son modèle. Tout doit venir à son<br />

esprit comme dans un paysage lui parviendraient<br />

toutes les odeurs de ces paysages :<br />

celles de la terre, des fleurs associées aux<br />

jeux des nuages, aux mouvements des<br />

arbres et aux différents bruits de la campagne.<br />

»


« Cinéastes en correspondance », la série<br />

engagée par le <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> qui a déjà<br />

réuni Abbas Kiarostami et Victor Erice,<br />

Jonas Mekas et José Luis Guerin, Albert<br />

Serra et Lisandro Alonso, présente<br />

aujourd’hui la correspondance filmée entre<br />

le cinéaste chinois Wang Bing et Jaime<br />

Photographe de formation, Wang Bing s’est<br />

imposé dès son premier film, le documentaire<br />

fleuve À l’ouest des rails, en 2004,<br />

comme un auteur majeur du cinéma<br />

contemporain. Sa démarche radicale et son<br />

regard fixé en permanence sur les destins<br />

humains documentent de films en films<br />

l’histoire et la mémoire de la Chine<br />

d’aujourd’hui. Des mineurs aux rescapés<br />

des camps de travail dans Fenming chronique<br />

d’une femme chinoise en 2007 et Le<br />

Fossé en 2010 ; des paysans des hautes<br />

montagnes dans Les Trois sœurs du Yunnan<br />

(en salles le 16 avril 2014), aux aliénés<br />

d’un hôpital psychiatrique dans Til Madness<br />

Do Us Part, le cinéaste chinois interroge<br />

sans relâche les vies dans le chaos de<br />

la modernité de son pays.<br />

Wang Bing et Jaime Rosales se retrouvent<br />

face au public, dans un moment de complicité<br />

aussi profond et singulier que le talent<br />

des deux cinéastes.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Rosales, cinéaste espagnol à l’œuvre de<br />

fiction engagée, composée à ce jour de<br />

quatre longs métrages, dont Rêve et silence,<br />

présenté au Festival de Cannes l’an passé.<br />

Le <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> invite parallèlement<br />

Wang Bing à présenter, au Forum -1, une<br />

installation inédite en France, Crude Oil,<br />

ainsi que d’autres œuvres inédites.<br />

Le <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> présente,<br />

à partir du 14 avril, les trois films<br />

de votre correspondance filmée. Qui<br />

êtes-vous l’un pour l’autre <br />

Wang Bing est un ami et<br />

un collègue. Nous nous sommes connus à<br />

Paris, en 2004, dans le cadre de la Résidence<br />

de la Cinéfondation du Festival de<br />

Cannes. Nous avons vécu dans le même<br />

appartement pendant quatre mois. Nous<br />

partagions des repas, des rencontres, des<br />

impressions sur le cinéma malgré les difficultés<br />

de communication. Nos deux premiers<br />

films, À l’ouest des rails et Les Heures<br />

du jour, étaient sortis en France à peu<br />

près à la même époque.<br />

Jaime parlait souvent de<br />

poésie et, dans ces moments, on se sentait<br />

tous très jeunes ! Pour ma part, c’était la<br />

première fois que je quittais la Chine, où<br />

j’habitais, et que je travaillais avec des<br />

étrangers. Jaime se souciait souvent de<br />

moi, se préoccupait de ma vie en Chine.<br />

Vous semble-t-il que vos filmographies<br />

se rejoignent <br />

Les films de Jaime sont très paisibles<br />

et calmes. Il traite de la relation étroite qui<br />

existe entre les explosions soudaines de<br />

violence dans l’existence et dans la vie des<br />

gens ordinaires. Sa façon de filmer est très


directe, il ajoute très peu d’ornements narratifs,<br />

comme si aucune direction ne structurait<br />

l’histoire. Ses films dégagent une<br />

sensation de froideur, comme s’ils étaient<br />

exempts de toute chaleur.<br />

Je dirais que nous tentons à peu près la<br />

même chose : rendre compte de la réalité<br />

par des moyens assez semblables.<br />

Jaime, comment est née l’idée de T4<br />

– Barajas Puerta J 50, la première lettre<br />

que vous avez adressée à Wang Bing <br />

À cette époque, en 2009, j’étais plus<br />

sensible à l’art contemporain. Comme toujours<br />

lorsque je commence un projet de<br />

film, il me faut résoudre une triple équation<br />

: thème, forme, budget. Je trouve toujours<br />

le thème sur lequel je vais parler<br />

parmi les choses qui me dérangent. Le<br />

rythme de la vie moderne, les produits en<br />

plastique, l’ensemble de la société de<br />

consommation en font partie. C’est devenu<br />

le thème du film : un grand aéroport avec<br />

beaucoup de monde qui consomme. Il fallait<br />

trouver une forme et un budget. Un plan<br />

séquence en panoramique avec un téléobjectif<br />

où le son ne suivait pas l’image.<br />

Tourné en 35 mm, en un seul jour. Voilà<br />

tout.<br />

Vous avez souhaité faire une réponse<br />

à Wang Bing. Contrairement à ce qui<br />

avait été décidé, qu’était-il important de<br />

poursuivre <br />

La lettre de Wang Bing m’a énormément<br />

plu. Je la trouve bouleversante.


Red Land est une réponse directe, ou peutêtre<br />

une réponse à l’œuvre de Wang Bing<br />

toute entière : le thème d’un temps qui<br />

n’existe plus. L’époque des ouvriers des<br />

industries lourdes est révolue. C’est pareil<br />

en Chine et en Espagne. C’est pareil partout.<br />

Et vous, Wang Bing, comment vous<br />

est venue l’idée de tourner Happy Valley <br />

En 2005, un ami m’a fait découvrir<br />

Histoire de dieu, le roman de Sun Shi Xiang<br />

Zhu, mort quelques années auparavant.<br />

J’ai lu pas mal de romans chinois mais<br />

celui-ci m’a beaucoup ému, je suis resté<br />

plongé dans le silence pendant plusieurs<br />

jours. Je pense que ce roman est une œuvre<br />

littéraire phare de la Chine contemporaine,<br />

négligée par la littérature actuelle. On peut<br />

dire que, comme mes propres films, elle<br />

n’est pas considérée. C’est pourquoi en<br />

2009, alors que je venais de terminer le<br />

tournage du Fossé, mon seul film de fiction,<br />

je me suis rendu dans la région natale de<br />

Sun Shi Xiang Zhu afin de me recueillir sur<br />

sa tombe. Sur le chemin du retour, je suis<br />

passé par « Xi Yang Tang » (Happy Valley).<br />

C’est là que j’ai rencontré ces trois fillettes.<br />

J’avais sur moi un mini caméscope et j’ai<br />

filmé quelques images en passant. Je ne<br />

savais pas encore que, quelques années<br />

plus tard, je reviendrais les suivre pour un<br />

long métrage, devenu Les Trois sœurs du<br />

Yunnan.<br />

Wang Bing, vous pouvez nous parler<br />

de vos projets à venir <br />

Je présente actuellement mon nouveau<br />

film, Til Madness Do Us Part, dans les<br />

différents festivals du monde entier :<br />

Venise, Lisbonne, Nantes. Il traite de la vie<br />

de quelques personnages dans un hôpital<br />

psychiatrique de la province du Yunnan, en<br />

Chine. C’est un film auquel je tiens beaucoup,<br />

que je porte en moi depuis de nombreuses<br />

années, sans jamais avoir eu l’occasion<br />

de le tourner. Il me semble qu’il est<br />

étroitement lié à la vie de tous les Chinois<br />

contemporains. Avec ce film, vous pouvez<br />

voir la Chine telle qu’elle est aujourd’hui.<br />

Mon film Les Trois sœurs du Yunnan, dont<br />

la correspondance filmée avec Jaime Rosales<br />

est en quelque sorte l’incipit, sortira sur<br />

les écrans français le 14 avril 2014. D’ici là,<br />

je vais tourner un nouveau documentaire,<br />

des histoires d’adolescents.


Red Land est une réponse directe, ou peutêtre<br />

une réponse à l’œuvre de Wang Bing<br />

toute entière : le thème d’un temps qui<br />

n’existe plus. L’époque des ouvriers des<br />

industries lourdes est révolue. C’est pareil<br />

en Chine et en Espagne. C’est pareil partout.<br />

Et vous, Wang Bing, comment vous<br />

est venue l’idée de tourner Happy Valley <br />

En 2005, un ami m’a fait découvrir<br />

Histoire de dieu, le roman de Sun Shi Xiang<br />

Zhu, mort quelques années auparavant.<br />

J’ai lu pas mal de romans chinois mais<br />

celui-ci m’a beaucoup ému, je suis resté<br />

plongé dans le silence pendant plusieurs<br />

jours. Je pense que ce roman est une œuvre<br />

littéraire phare de la Chine contemporaine,<br />

négligée par la littérature actuelle. On peut<br />

dire que, comme mes propres films, elle<br />

n’est pas considérée. C’est pourquoi en<br />

2009, alors que je venais de terminer le<br />

tournage du Fossé, mon seul film de fiction,<br />

je me suis rendu dans la région natale de<br />

Sun Shi Xiang Zhu afin de me recueillir sur<br />

sa tombe. Sur le chemin du retour, je suis<br />

passé par « Xi Yang Tang » (Happy Valley).<br />

C’est là que j’ai rencontré ces trois fillettes.<br />

J’avais sur moi un mini caméscope et j’ai<br />

filmé quelques images en passant. Je ne<br />

savais pas encore que, quelques années<br />

plus tard, je reviendrais les suivre pour un<br />

long métrage, devenu Les Trois sœurs du<br />

Yunnan.<br />

Wang Bing, vous pouvez nous parler<br />

de vos projets à venir <br />

Je présente actuellement mon nouveau<br />

film, Til Madness Do Us Part, dans les<br />

différents festivals du monde entier :<br />

Venise, Lisbonne, Nantes. Il traite de la vie<br />

de quelques personnages dans un hôpital<br />

psychiatrique de la province du Yunnan, en<br />

Chine. C’est un film auquel je tiens beaucoup,<br />

que je porte en moi depuis de nombreuses<br />

années, sans jamais avoir eu l’occasion<br />

de le tourner. Il me semble qu’il est<br />

étroitement lié à la vie de tous les Chinois<br />

contemporains. Avec ce film, vous pouvez<br />

voir la Chine telle qu’elle est aujourd’hui.<br />

Mon film Les Trois sœurs du Yunnan, dont<br />

la correspondance filmée avec Jaime Rosales<br />

est en quelque sorte l’incipit, sortira sur<br />

les écrans français le 14 avril 2014. D’ici là,<br />

je vais tourner un nouveau documentaire,<br />

des histoires d’adolescents.


Red Land est une réponse directe, ou peutêtre<br />

une réponse à l’œuvre de Wang Bing<br />

toute entière : le thème d’un temps qui<br />

n’existe plus. L’époque des ouvriers des<br />

industries lourdes est révolue. C’est pareil<br />

en Chine et en Espagne. C’est pareil partout.<br />

Et vous, Wang Bing, comment vous<br />

est venue l’idée de tourner Happy Valley <br />

En 2005, un ami m’a fait découvrir<br />

Histoire de dieu, le roman de Sun Shi Xiang<br />

Zhu, mort quelques années auparavant.<br />

J’ai lu pas mal de romans chinois mais<br />

celui-ci m’a beaucoup ému, je suis resté<br />

plongé dans le silence pendant plusieurs<br />

jours. Je pense que ce roman est une œuvre<br />

littéraire phare de la Chine contemporaine,<br />

négligée par la littérature actuelle. On peut<br />

dire que, comme mes propres films, elle<br />

n’est pas considérée. C’est pourquoi en<br />

2009, alors que je venais de terminer le<br />

tournage du Fossé, mon seul film de fiction,<br />

je me suis rendu dans la région natale de<br />

Sun Shi Xiang Zhu afin de me recueillir sur<br />

sa tombe. Sur le chemin du retour, je suis<br />

passé par « Xi Yang Tang » (Happy Valley).<br />

C’est là que j’ai rencontré ces trois fillettes.<br />

J’avais sur moi un mini caméscope et j’ai<br />

filmé quelques images en passant. Je ne<br />

savais pas encore que, quelques années<br />

plus tard, je reviendrais les suivre pour un<br />

long métrage, devenu Les Trois sœurs du<br />

Yunnan.<br />

Wang Bing, vous pouvez nous parler<br />

de vos projets à venir <br />

Je présente actuellement mon nouveau<br />

film, Til Madness Do Us Part, dans les<br />

différents festivals du monde entier :<br />

Venise, Lisbonne, Nantes. Il traite de la vie<br />

de quelques personnages dans un hôpital<br />

psychiatrique de la province du Yunnan, en<br />

Chine. C’est un film auquel je tiens beaucoup,<br />

que je porte en moi depuis de nombreuses<br />

années, sans jamais avoir eu l’occasion<br />

de le tourner. Il me semble qu’il est<br />

étroitement lié à la vie de tous les Chinois<br />

contemporains. Avec ce film, vous pouvez<br />

voir la Chine telle qu’elle est aujourd’hui.<br />

Mon film Les Trois sœurs du Yunnan, dont<br />

la correspondance filmée avec Jaime Rosales<br />

est en quelque sorte l’incipit, sortira sur<br />

les écrans français le 14 avril 2014. D’ici là,<br />

je vais tourner un nouveau documentaire,<br />

des histoires d’adolescents.


Red Land est une réponse directe, ou peutêtre<br />

une réponse à l’œuvre de Wang Bing<br />

toute entière : le thème d’un temps qui<br />

n’existe plus. L’époque des ouvriers des<br />

industries lourdes est révolue. C’est pareil<br />

en Chine et en Espagne. C’est pareil partout.<br />

Et vous, Wang Bing, comment vous<br />

est venue l’idée de tourner Happy Valley <br />

En 2005, un ami m’a fait découvrir<br />

Histoire de dieu, le roman de Sun Shi Xiang<br />

Zhu, mort quelques années auparavant.<br />

J’ai lu pas mal de romans chinois mais<br />

celui-ci m’a beaucoup ému, je suis resté<br />

plongé dans le silence pendant plusieurs<br />

jours. Je pense que ce roman est une œuvre<br />

littéraire phare de la Chine contemporaine,<br />

négligée par la littérature actuelle. On peut<br />

dire que, comme mes propres films, elle<br />

n’est pas considérée. C’est pourquoi en<br />

2009, alors que je venais de terminer le<br />

tournage du Fossé, mon seul film de fiction,<br />

je me suis rendu dans la région natale de<br />

Sun Shi Xiang Zhu afin de me recueillir sur<br />

sa tombe. Sur le chemin du retour, je suis<br />

passé par « Xi Yang Tang » (Happy Valley).<br />

C’est là que j’ai rencontré ces trois fillettes.<br />

J’avais sur moi un mini caméscope et j’ai<br />

filmé quelques images en passant. Je ne<br />

savais pas encore que, quelques années<br />

plus tard, je reviendrais les suivre pour un<br />

long métrage, devenu Les Trois sœurs du<br />

Yunnan.<br />

Wang Bing, vous pouvez nous parler<br />

de vos projets à venir <br />

Je présente actuellement mon nouveau<br />

film, Til Madness Do Us Part, dans les<br />

différents festivals du monde entier :<br />

Venise, Lisbonne, Nantes. Il traite de la vie<br />

de quelques personnages dans un hôpital<br />

psychiatrique de la province du Yunnan, en<br />

Chine. C’est un film auquel je tiens beaucoup,<br />

que je porte en moi depuis de nombreuses<br />

années, sans jamais avoir eu l’occasion<br />

de le tourner. Il me semble qu’il est<br />

étroitement lié à la vie de tous les Chinois<br />

contemporains. Avec ce film, vous pouvez<br />

voir la Chine telle qu’elle est aujourd’hui.<br />

Mon film Les Trois sœurs du Yunnan, dont<br />

la correspondance filmée avec Jaime Rosales<br />

est en quelque sorte l’incipit, sortira sur<br />

les écrans français le 14 avril 2014. D’ici là,<br />

je vais tourner un nouveau documentaire,<br />

des histoires d’adolescents.


Avec « Le Surréalisme et<br />

l’objet », première exposition<br />

d’ampleur consacrée<br />

aux pratiques sculpturales<br />

du surréalisme, le <strong>Centre</strong><br />

<strong>Pompidou</strong> invite le visiteur<br />

à renouveler son approche<br />

d’un mouvement majeur<br />

des avant-gardes du 20 e<br />

siècle, au moment où son<br />

importance historique ne<br />

cesse d’être réévaluée<br />

tandis que s’affirme son<br />

influence sur la création<br />

actuelle. Du premier ready-made<br />

de Marcel<br />

Duchamp, le fameux<br />

« porte-bouteilles » de<br />

1914, aux sculptures de<br />

Miró de la fin des années<br />

1960, l’exposition retrace à<br />

travers ses différentes<br />

étapes l’histoire de la<br />

« mise au défi » surréaliste<br />

de la sculpture par le<br />

recours à l’objet quotidien.<br />

À travers plus de 200<br />

œuvres, dont nombre de<br />

chefs-d’œuvre de Giacometti,<br />

Dalí, Calder,<br />

Picasso, Miró, Ernst ou<br />

Man Ray, « Le Surréalisme<br />

et l’objet » rend compte des<br />

moments-clés de cette<br />

réflexion.


Le <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> invite le visiteur à une lecture inédite et rétrospective de l’œuvre de<br />

Pierre Huyghe, autour d’une cinquantaine de ses projets. « Je me concentre sur quelque<br />

chose qui n’est pas joué, mais qui existe, en soi. […] Ce qui m’intéresse, c’est d’intensifier<br />

la présence de ce qui est. » Pierre Huyghe. Dans cette exposition, comme pour l’ensemble<br />

de son œuvre, l’artiste cherche à inventer des « situations live » à travers lesquelles<br />

il s’emploie à intensifier la présence et la vitalité du réel. L’exposition présente<br />

une recherche qui se déploie depuis plus de vingt ans et cherche à rendre sensible la<br />

dimension organique des propositions de l’artiste, qui envisage l’espace d’exposition<br />

comme un monde en soi, non orchestré, vivant selon ses propres rythmes.<br />

<br />

<br />

<br />

« Expérience 1. Une<br />

agence de voyages » (3-12 ans,<br />

en famille) <br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Claude Simon, l’inépuisable<br />

chaos du monde. Il<br />

ne vous reste que quelques<br />

jours pour découvrir l’œuvre<br />

de Claude Simon, mise<br />

en scène par le plasticien<br />

et vidéaste Alain Fleischer<br />

à la Bpi (Bibliothèque<br />

publique d’information).<br />

L’occasion d’appréhender<br />

l’immensité de ce travail<br />

littéraire, de son processus<br />

de création jusqu’à sa<br />

consécration par le Prix<br />

Nobel, à travers la présentation<br />

de manuscrits, pièces<br />

originales et dessins de<br />

l’auteur, de lectures de ses<br />

œuvres et de réalisations<br />

audiovisuelles d’Alain<br />

Fleischer. Entrée libre


« Expérience 1. Une agence<br />

de voyages » (3-12 ans,<br />

en famille) <br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Expérience 1. Une agence<br />

de voyages » (3-12 ans,<br />

en famille) <br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Expérience 1.<br />

Une agence de voyages »<br />

(3-12 ans, en famille)<br />

<br />

<br />

<br />

Exposition « Pierre Huyghe »<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Impromptu » (accueil continu,<br />

<br />

<br />

<br />

Daniel Dewar et Grégory Gicquel, lauréats du Prix Marcel<br />

Duchamp 2012, investissent l’Espace 315, avec le soutien<br />

de l’ADIAF (Association pour la diffusion internationale<br />

de l’art français). Puisant leur inspiration dans la matière<br />

même de leurs œuvres, dans l’espace temps du procédé et<br />

de la méthode, Daniel Dewar et Grégory Gicquel forcent<br />

les rencontres inédites de sujets et de matériaux. Les<br />

artistes ont imaginé plusieurs pièces de grandes dimensions<br />

utilisant leurs techniques fétiches : peinture sur<br />

soie, tapisserie et sculpture sur bois en taille directe. Intitulée<br />

Le Hall, l’installation provoque une rencontre entre<br />

le corps du spectateur et ces œuvres monumentales.<br />

<br />

<br />

<br />

« En rimes et en couleurs »<br />

(3-5 ans, en famille)<br />

<br />

<br />

<br />

Balades au musée<br />

<br />

<br />

<br />

Exposition<br />

« Le Surréalisme et l’objet »<br />

<br />

<br />

tout public, en famille) <br />

<br />

<br />

« Premiers<br />

dimanches au Musée »<br />

<br />

<br />

Exposition<br />

« Le Surréalisme et l’objet »


« Le laboratoire<br />

des matériaux » (6-12 ans,<br />

enfant seul) <br />

<br />

<br />

« Voyage<br />

sonore au <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> »<br />

(3-5 ans, en famille) <br />

<br />

<br />

Paolo Gioli <br />

<br />

<br />

<br />

<br />

De janvier à mars 2014, le <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> présente<br />

« Off&Pop », une plongée dans l’histoire du cinéma expérimental<br />

italien depuis le milieu des années 1960. Dédiée<br />

à Paolo Gioli, cette première séance propose un retour sur<br />

la production filmique de ce peintre converti aux supports<br />

photochimiques - photographie et cinéma - à la fin des<br />

années 1960 après un voyage aux États-Unis. Il est souvent qualifié d’alchimiste pour sa<br />

créativité et la richesse des procédés techniques convoqués dans la réalisation de ses<br />

films. L’œuvre de Paolo Gioli adopte une position critique à l’égard de la représentation<br />

analogique à l’époque de sa reproductibilité technique.<br />

Séance introduite par Philippe Dubois (professeur, université Sorbonne Nouvelle,<br />

Paris 3) et Sergio Toffetti (historien du cinéma et conservateur). <br />

<br />

<br />

<br />

En compagnie d’un conférencier,<br />

découvrez<br />

« Modernités plurielles »,<br />

le nouvel accrochage des<br />

collections modernes du<br />

<strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>, qui comprend<br />

plus de mille œuvres<br />

de 400 artistes représentant<br />

47 pays. Échangez sur<br />

cette vision inédite des<br />

collections, et voyagez en<br />

Chine, au Japon, à Cuba, au<br />

Brésil, en Russie, en Algérie,<br />

aux États-Unis, en<br />

Argentine, en Uruguay, en<br />

Guinée Équatoriale ou tout<br />

simplement à Paris.


Modernités plurielles (1).<br />

Confronter les modernités.<br />

Cycle de 6 séances,<br />

sur inscription. <br />

<br />

<br />

Les squats.<br />

Cycle Imaginaire des villes –<br />

Regards de cinéastes<br />

et d’artistes sur la ville<br />

<br />

<br />

<br />

Group Show :<br />

Meggie Schneider<br />

et Simon Fravega<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Soirée d’ouverture,<br />

semi-publique.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Cycle Imaginaire des villes – Regards de cinéastes et<br />

d’artistes sur la ville. Au cœur de nos cités, en pleine<br />

crise du logement, beaucoup dorment dans la rue ou dans<br />

des logements insalubres. De jeunes militants du collectif<br />

Jeudi Noir investissent ces lieux abandonnés avec l’objectif<br />

de les transformer en lieux de vie et de partage où<br />

s’inventent le vivre ensemble, l’ouverture à l’autre, le<br />

mélange social. Marie Maffre leur a consacré un film que<br />

projette ce soir la Bpi. Projection suivie d’une rencontre<br />

avec la réalisatrice et Romain Minod, architecte.<br />

Ainsi squattent-ils (2012, 70’), de Marie Maffre /<br />

Entrée libre. / <br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Pour sa 9 e édition, « Hors Pistes » se place sous le signe du<br />

biopic (biography picture), comprenez : le récit d’une vie<br />

en images. Ce thème donne le ton des projections en salles<br />

et des interventions dans le Forum-1. Dans les salles,<br />

chaque séance est dédiée à un artiste : de projections en<br />

performances, il donne à voir son travail autrement,<br />

dévoilant ses sources d’inspiration, son univers, bref son<br />

biopic. Au Forum -1, « Hors Pistes » a proposé à deux<br />

artistes, Meggie Schneider et Simon Fravega, de collaborer<br />

pour la première fois. Dans cet espace underground du<br />

<strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>, ils installent une « fabrique à biopic »,<br />

entre exposition et plateau de tournage, qui produira, à<br />

coups de nouvelles images, de la biographie « à la<br />

chaîne ». Avec la volonté d’explorer les nouvelles formes<br />

de l’image travaillées par toute la création contemporaine,<br />

et avec encore plus d’ambition, « Hors Pistes » tisse<br />

un rapport intime à la création en train de s’inventer.


Group Show :<br />

Meggie Schneider<br />

et Simon Fravega<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Cadavres exquis »<br />

(6-12 ans, en famille)<br />

<br />

<br />

<br />

« Les z’hybrides »<br />

(3-5 ans, en famille)<br />

<br />

<br />

<br />

Balades au musée<br />

<br />

<br />

<br />

Solo Show :<br />

Armand Morin.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Exposition<br />

« Le Surréalisme et l’objet »<br />

<br />

<br />

<br />

Group Show :<br />

Performance de Simon Fravega<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Group Show :<br />

Meggie Schneider et Simon<br />

Fravega. <br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Voyage au centre du <strong>Centre</strong> »<br />

(6-12 ans, en famille)<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Hors Pistes 2014 » revisite le genre du biopic (biography<br />

picture). À cette occasion, les deux artistes invités Meggie<br />

Schneider et Simon Fravega transforment l’espace<br />

underground du <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>, son Forum -1, en une<br />

« fabrique à biopic ». Véritable usine à produire des images,<br />

cette fabrique est à la fois exposition, plateau de<br />

tournage et plateforme interactive où travaillent et se<br />

croisent cinéastes, artistes, anonymes. Se jouant des<br />

rouages qui font les stars, elle célèbre l’anonyme, ses<br />

gestes et ses victoires. Dans cet espace, on oublie vite qui<br />

joue la comédie, qui vit pour de vrai, comment différencier<br />

images professionnelles et images amateurs. Chaque<br />

jour, une grande tablée déjeune et lit, discute devant les<br />

caméras des artistes, tandis que Simon Fravega ponctue<br />

le temps avec ses performances impliquant transformistes,<br />

mimes, sosies.<br />

Entrée libre <br />

<br />

<br />

« Mes premiers pas vers l’art »<br />

(3-5 ans, en famille) <br />

<br />

<br />

Solo Show :<br />

Shanti Masud. <br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Balades au musée<br />

<br />

<br />

<br />

Solo Show :<br />

Hélèna Villovitch. <br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Exposition « Le Surréalisme<br />

et l’objet » <br />

<br />

<br />

Solo Show : Cécile Paris.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Solo Show :<br />

Jean Christophe Meurice


Group Show :<br />

Meggie Schneider<br />

et Simon Fravega<br />

<br />

Isis & Osiris<br />

de Jacques Lenot,<br />

commande d’État, création.<br />

Avec l’Ensemble Multilatérale<br />

<br />

Solo Show :<br />

Jean-Marc Chapoulie<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Le <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong><br />

consacre une exposition à<br />

la donation d’œuvres sur<br />

papier, que lui ont généreusement<br />

consentie Florence<br />

et Daniel Guerlain.<br />

Cette collection de référence<br />

pour le dessin<br />

contemporain rassemble<br />

plus de deux cents artistes<br />

d’une trentaine de nationalités<br />

différentes. Dans<br />

les salles reconfigurées de<br />

la Galerie d’art graphique<br />

et de la Galerie du musée,<br />

réunies pour l’occasion,<br />

cette présentation inédite<br />

montre quelque 460 dessins<br />

choisis parmi l’ensemble<br />

de 1 200 œuvres<br />

que compte la donation.<br />

L’exposition est conçue<br />

autour des œuvres des<br />

quinze artistes nominés<br />

pour les cinq premiers prix<br />

de dessin de la fondation<br />

d’art contemporain Daniel<br />

et Florence Guerlain, initié<br />

par le couple de collectionneurs<br />

dès 2006.


Frère et sœur, figures de la gémellité, de la dévoration, effort surhumain et violent pour surmonter la dualité Isis &<br />

Osiris, la création de Jacques Lenot, se partage entre une symphonie d’instruments à vent, la Terre, et l’électronique, le<br />

Ciel. Le tout nouveau dispositif de spatialisation sonore multicanal de l’Espace de projection de l’Ircam combine deux<br />

systèmes de pointe en<br />

matière de reproduction du<br />

champ sonore, la WFS et<br />

Ambisonics, permettant<br />

d’expérimenter le véritable<br />

son 3D. Les musiciens,<br />

qui entourent le public,<br />

jouent sous un dôme où<br />

sont « suspendus » quatre<br />

orchestres virtuels, minutieusement<br />

distribués dans<br />

l’espace. De ce ciel, un<br />

poudroiement sonore se<br />

diffuse. Isis & Osiris<br />

de Jacques Lenot.<br />

Avec l’Ensemble<br />

Multilatérale /<br />

Réalisation informatique<br />

musicale Ircam/<br />

Serge Lemouton<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Jean-Marc Chapoulie, artiste, fait partie de ceux qui<br />

interrogent le cinéma. Pour son « solo show », il partage sa<br />

cuisine théorique avec l’écrivain Thomas Clerc. Cette<br />

performance réalisée avec le musicien André Minvielle<br />

est le théâtre d’événements imprévus. Le spectateur, la<br />

table de mixage, l’écran coexistent sur la même scène.<br />

Nous voilà plongés dans le présent de l’expérience,<br />

moment où le sujet-spectateur fait l’expérience de l’objet-image.<br />

N’essayons pas de tout comprendre : laissons<br />

le sensible s’épanouir et fasciner, éprouver, du fond de<br />

notre chair, la chair de l’image.


Group Show :<br />

Meggie Schneider<br />

et Simon Fravega<br />

<br />

<br />

Group Show :<br />

Meggie Schneider<br />

et Simon Fravega.<br />

<br />

Solo Show : Baden<br />

Pailthorpe. <br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Group Show : Meggie<br />

Schneider et Simon Fravega<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Exposer l’architecture /<br />

Colloque international<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Le laboratoire<br />

des matériaux »<br />

(6-12 ans, enfant seul)<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Un animal, des animaux »<br />

(3-5 ans, en famille)<br />

<br />

<br />

<br />

Michelangelo Pistoletto<br />

et ses doubles<br />

<br />

<br />

<br />

Exposition « Le Surréalisme<br />

et l’objet » <br />

<br />

<br />

Solo Show :<br />

Hélèna Villovitch<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Exposer l’architecture /<br />

Colloque international<br />

<br />

<br />

<br />

Modernités plurielles (2).<br />

La modernité et ses sources.<br />

Cycle de 6 séances,<br />

sur inscription.<br />

<br />

<br />

<br />

Solo Show :<br />

Baden Pailthorpe<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Solo Show :<br />

Ariane Michel<br />

<br />

<br />

<br />

Conférence sur canapé. Assise sur un sofa au pied de<br />

l’écran de projection, Hélèna Villovitch fait défiler des<br />

images : photos de famille, dessins, croquis, et surtout des<br />

sofas : sujet de recherche, titre de sa prochaine comédie,<br />

c’est aussi l’objet-sujet révélateur de la complexité des<br />

relations familiales. La cinéaste-écrivain associe les<br />

idées avec humour. Placé au cœur du public, un projecteur<br />

Super 8 diffuse des extraits de films de l’auteur, des<br />

acteurs de ses films passés et futurs interviennent en<br />

direct. Son cinéma se plie, se déplie, se déploie à l’infini.


Exposer l’architecture : espace discursif, espace scénographique. Ce colloque international se propose de réfléchir<br />

aux conditions à la fois historiques et théoriques de l’exposition de l’architecture dans les musées modernes. Il réunit<br />

commissaires d’exposition, universitaires et architectes. Avec Barry Bergdoll (Columbia University, New York) ;<br />

Marie-Ange Brayer<br />

(les Turbulences-FRAC<br />

<strong>Centre</strong>) ; Pierre Chabard,<br />

(ENSA Paris-La Villette) ;<br />

Jean-Louis Cohen<br />

(Institute of Fine Arts,<br />

New York) ; Tina DiCarlo<br />

(Archive of Spatial<br />

Aesthetics and Praxis) ;<br />

Jean-Philippe Garric<br />

(architecte) ; Olivier<br />

Cinqualbre (Mnam/Cci);<br />

Wallis Miller (Université<br />

du Kentucky) ; Felicity<br />

Scott (Columbia<br />

University, New York) ;<br />

et Mirko Zardini (<strong>Centre</strong><br />

canadien d’architecture).<br />

Conception scientifique :<br />

Stéphanie Dadour<br />

et Léa-Catherine Szacka<br />

(docteurs en<br />

architecture),<br />

sur une proposition<br />

de Jean-Pierre Criqui<br />

et Romain Lacroix<br />

(<strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>)<br />

<br />

<br />

<br />

En fondant en 1967 le collectif Zoo, Michelangelo Pistoletto cherche à soustraire de<br />

l’atelier ou de la galerie sa pratique artistique pour l’inscrire dans l’espace public. Alors<br />

qu’il est invité par la galerie L'Attico à Rome en février 1968 pour une exposition personnelle,<br />

l’artiste s’entoure d’une dizaine de jeunes réalisateurs turinois qui réalisent une<br />

série de films performatifs présentés le jour de clôture de l’exposition.<br />

Séance introduite par Dominique Païni (historien d'art et de cinéma, commissaire)


Personnes<br />

déficientes visuelles. Visite de<br />

l’exposition « Le Surréalisme<br />

<br />

<br />

« Cadavres exquis »<br />

(6-12 ans, en famille)<br />

<br />

<br />

« Les z’hybrides »<br />

(3-5 ans, en famille)<br />

<br />

Solo Show :<br />

François Bonenfant<br />

et Joao Vieira Torres<br />

et l’objet » <br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Personnes malentendantes.<br />

Visite en lecture labiale dans<br />

l’exposition « Le Surréalisme<br />

<br />

<br />

Personnes sourdes. Visite<br />

en langue des signes dans<br />

l’exposition « Le Surréalisme<br />

et l’objet » <br />

<br />

<br />

<br />

« Carnet de voyage »<br />

(3-5 ans, en famille)<br />

<br />

<br />

<br />

Group Show :<br />

Performance Simon Fravega<br />

<br />

<br />

et l’objet » <br />

<br />

<br />

<br />

Group Show :<br />

Meggie Schneider<br />

et Simon Fravega<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Dans le cadre de la 6 e Biennale<br />

de quatuors à cordes. Avec<br />

le Quatuor Béla. <br />

<br />

<br />

<br />

Solo Show :<br />

Eléonore Saintagnan<br />

et Grégoire Motte<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Balades au musée<br />

<br />

<br />

<br />

Exposition<br />

« Le Surréalisme et l’objet »<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Solo Show : Valérie Belin<br />

& I could never be a dancer.<br />

<br />

<br />

Solo Show :<br />

François Bonenfant<br />

et Joao Vieira Torres<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Rencontre avec<br />

Valérie Belin & I could never<br />

be a dancer. Entrée libre,<br />

accueil prioritaire pour<br />

les détenteurs de billets<br />

du spectacle. <br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Ce samedi, le <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> propose aux publics en<br />

situation de handicap des visites adaptées de l’exposition<br />

« Le Surréalisme et l’objet » - visite en langue des<br />

signes française, visite en lecture labiale et visite orale.<br />

Ces activités ont lieu un samedi par mois, dans le musée<br />

ou dans les expositions. Cellule accessibilité :<br />

www.handicap.centrepompidou.fr


Le travail photographique de Valérie Belin se donne à voir « en chair et en corps » dans<br />

une mise en scène issue de sa collaboration avec le duo de chorégraphes I COULD NEVER<br />

BE A DANCER. Le spectateur est invité à découvrir l’humanité des modèles de ses photographies,<br />

dans l’ambiguïté qui fonde la démarche de Belin, entre vivant et inanimé,<br />

entre original et imitation. Le dispositif concentre le regard sur la fabrication des images<br />

où l’humain fait place à l’artifice et révèle la puissance des icônes représentées. En<br />

choisissant de mettre en scène différents sosies de Michael Jackson, la performance se<br />

joue comme une série de portraits du même, une sorte de cirque humain. Elle rend par<br />

ailleurs sensibles les fondements du goût de la photographe pour la culture populaire et<br />

les effets « déréalisants » de la globalisation. http://valeriebelin.com/<br />

http://icouldneverbeadancer.com/<br />

<br />

<br />

Pour la première fois, en 2013, Valérie Belin prend au <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> le « risque de la<br />

scène » dans une collaboration avec I COULD NEVER BE A DANCER, qui se renouvelle<br />

cette année. À l’issue de leur spectacle-performance, Serge Laurent,<br />

chef du service des Spectacles vivants, s’entretiendra avec les artistes. <br />

<br />

<br />

Group Show :<br />

Meggie Schneider<br />

et Simon Fravega<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Tout commence<br />

par un film… »<br />

(6-12 ans, en famille)<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Mes premiers pas vers l’art »<br />

(3-5 ans, en famille)<br />

<br />

<br />

<br />

Solo Show : Marie Losier<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Balades au musée<br />

<br />

<br />

<br />

Solo Show :<br />

Jonathan Caouette<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Exposition<br />

« Le Surréalisme et l’objet »<br />

<br />

<br />

<br />

Solo Show : Jonathan<br />

Caouette et Marie Losier


Anthony Ramos est l’un des premiers artistes à utiliser la<br />

vidéo comme outil critique des médias et à examiner les<br />

représentations de la « vérité ». Dans ses œuvres – souvent<br />

méconnues et redécouvertes récemment – Ramos,<br />

artiste afro-américain né de parents capverdiens, a<br />

cherché à combiner l’art et l’activisme, à mettre en avant<br />

<br />

<br />

<br />

Group Show :<br />

Meggie Schneider<br />

et Simon Fravega<br />

<br />

<br />

<br />

Extension du domaine<br />

de la pub. Cycle Cultures<br />

numériques. <br />

<br />

Anthony Ramos, Black<br />

and White. <br />

<br />

<br />

Solo Show :<br />

Shanti Masud<br />

<br />

<br />

<br />

les individus et les communautés marginalisées. L’artiste a collaboré notamment avec Allan Kaprow puis avec Nam<br />

June Paik. Un ensemble de vidéos inédites, restaurées par le célèbre distributeur new-yorkais Electronic Art Intermix,<br />

est projeté ce soir. « Vidéo et après » est un cycle de rencontres avec des artistes et des historiens de l’art<br />

proposant projections, conférences, performances et discussions.


(sans titre) (2000) est la reprise d’une pièce chorégraphique<br />

solo de l’artiste anglo-allemand d’origine indienne,<br />

Tino Sehgal, aujourd’hui internationalement reconnu<br />

pour ses expositions vivantes et immatérielles. Son travail<br />

repose sur la création de situations, de rencontres<br />

entre des individus comme This situation présenté au<br />

Festival d’Avignon 2011, These Associations, créé pour la<br />

Tate Modern à Londres en 2012, ou encore son intervention<br />

à la dernière Biennale de Venise, récemment distinguée<br />

par un Lion d’Or. (sans titre) (2000) a pour projet<br />

d’exposer théâtralement la « danse scénique » du 20 e siècle,<br />

en transposant les pratiques des danseurs et les<br />

visions du corps qui y sont associées dans un ordre esthétique<br />

proche de celui du musée. La transmission de cette<br />

pièce treize ans après sa création à trois interprètes<br />

majeurs, Boris Charmatz, Frank Willens et Andrew Hardwidge,<br />

ouvre de nouvelles perspectives et confirme le<br />

caractère historique de ce solo.<br />

<br />

<br />

Proche des artistes de la scène romaine dans les années 1960, acteur dans Europe 51 (1951) de Roberto Rossellini, et<br />

ancien assistant de Jean Rouch, Sandro Franchina réalise avec Morire gratis (1968) un road movie singulier dans lequel<br />

Franco, artiste inquiet en<br />

plein désarroi – interprété<br />

le peintre Franco Angeli -<br />

relie Rome à Paris en voiture<br />

pour y livrer une<br />

sculpture de louve dissimulant<br />

de la drogue.<br />

Morire gratis (1968, 87’),<br />

de Sandro Franchina /<br />

Séance introduite<br />

par Antonio Somaini<br />

(professeur,<br />

université Paris 3,<br />

Sorbonne Nouvelle)<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Group Show :<br />

Meggie Schneider<br />

et Simon Fravega<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Le laboratoire<br />

des matériaux »<br />

(6-12 ans, enfant seul)<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Voyage sonore<br />

au <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> »<br />

(3-5 ans, en famille)<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Morire gratis (1968, 87’),<br />

de Sandro Franchina.<br />

<br />

<br />

<br />

Exposition<br />

« Le Surréalisme et l’objet »<br />

<br />

<br />

<br />

Solo Show :<br />

Eléonore Saintagnan<br />

et Grégoire Motte<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Tino Sehgal.<br />

(sans titre) (2000)


Group Show :<br />

Meggie Schneider<br />

et Simon Fravega<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

L’Encyclopédie des guerres<br />

(52 e séance) <br />

<br />

<br />

Modernités plurielles (3).<br />

La modernité en mouvement.<br />

Cycle de 6 séances,<br />

sur inscription. <br />

<br />

<br />

Solo Show :<br />

Asdis Sif Gunnarsdottir<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Tino Sehgal. (sans titre) (2000)<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Chaque mois, depuis septembre 2008, Jean-Yves Jouannais élabore son Encyclopédie<br />

des guerres, un ouvrage en train de s’écrire, séance après séance, durant lesquelles sont<br />

projetés divers types d’illustrations : cartes, photographies, tableaux, extraits de films,<br />

actualités d’époque, dessins animés, vidéos d’artistes, etc. Cette lecture illustrée,<br />

comme une encyclopédie en « pop-up », s’apparente à une performance, chaque entrée<br />

étant commentée en direct, critiquée, réécrite au fur et à mesure. Entrée « Insulter »,<br />

extrait : « L’obscurité se retirait. La canonnade par-dessus Reims commença. On ne<br />

bombardait pas la ville. Les deux positions ennemies, s’étant reconnues, avaient repris<br />

contact. Sous cette voûte de bruit, pendant deux heures nous parcourûmes la ville insultée.<br />

» (Albert Londres, La Grande Guerre, Éditions Arléa, 2010, recueil d’articles pour Le<br />

Matin, entre le 10 septembre 1914 et le 27 janvier 1915).<br />

<br />

<br />

<br />

Group Show :<br />

Meggie Schneider<br />

et Simon Fravega<br />

<br />

<br />

<br />

Solo Show :<br />

Lola Gonzàlez<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Tino Sehgal.<br />

(sans titre) (2000)<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

En novembre 2013, pour son « solo show », Isabelle Prim capte les premières images de son prochain film à la Comédie<br />

de Reims. Synopsis : le 28 décembre 1897 a lieu la première triomphale de Cyrano de Bergerac. Le soir même, le souffleur<br />

est retrouvé mort dans sa boîte. Est-ce parce qu’il est le véritable auteur de la pièce Sur scène, le comédien<br />

Laurent Poitrenaux conte toute cette mascarade grâce à des images d’archives et de fiction. Il prête ses mots aux personnages<br />

muets de l’écran, leur tend des costumes de parade. Comment raconter ce qui l’a déjà été tant et tant de fois,<br />

avec un souffle nouveau C’est ce pari que tient la réalisatrice.


Group Show :<br />

Meggie Schneider<br />

<br />

Group Show :<br />

Performance Simon Fravega<br />

<br />

Group Show :<br />

Meggie Schneider<br />

<br />

<br />

« Mes premiers pas vers l’art »<br />

et Simon Fravega<br />

<br />

et Simon Fravega<br />

(3-5 ans, en famille)<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Cadavres exquis »<br />

(6-12 ans, en famille)<br />

<br />

Solo Show :<br />

Isabelle Prim,<br />

L’affaire Cyrano, 90’<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Ismaël de la<br />

Serna, Europe, vers 1935. Par<br />

Philippe Dagen. <br />

<br />

<br />

<br />

Solo Show : Isabelle Prim<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Les z’hybrides »<br />

(3-5 ans, en famille)<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Méli-mélodies »<br />

(3-5 ans, en famille)<br />

<br />

<br />

<br />

Group Show :<br />

Ivan Argote et Pauline Bastard.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Out Show :<br />

Prix Hors Pistes Circuito Off<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Balades au musée<br />

<br />

<br />

<br />

Exposition « Le Surréalisme<br />

et l’objet » <br />

<br />

<br />

Balades au musée<br />

<br />

<br />

<br />

Solo Show : Isabelle Prim<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Exposition<br />

« Le Surréalisme et l’objet »<br />

<br />

<br />

<br />

Solo Show : Isabelle Prim<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Solo Show :<br />

Dorothée Smith.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

En écho à l’accrochage du musée « Modernités plurielles » . Avec ce tableau<br />

peint durant les années noires qui précèdent la guerre civile espagnole en 1934 et 1935,<br />

Ismaël de la Serna montre une vision dramatique de l’Europe. Dans la lignée du Greco et<br />

des artistes prophétiques, ce peintre originaire de Grenade livre ici une représentation<br />

hallucinée et fantastique d’une humanité asservie, guettée par le désastre et la mort.<br />

Par Philippe Dagen, historien et critique d’art, professeur d’histoire de l’art,<br />

Université Paris 1 – Panthéon Sorbonne.


1914 –<br />

1924 : Guerres et révolutions.<br />

Cycle Lire le monde<br />

<br />

Cycle Lire le Monde. 1914-2014 : la Grande Guerre a cent ans. Les éditions Autrement posent un regard élargi, ambitieux<br />

sur son histoire et son contexte, en proposant une collection originale de textes de l’époque. De Trotski à Romain<br />

Rolland, de T. E. Lawrence à Charles de Gaulle, le public est invité à redécouvrir leurs œuvres, notamment à travers le<br />

regard contemporain des préfaciers : Rémy Porte, Philippe Dagen ou Alain Krivine. <br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Artiste autodidacte, Mario Schifano (1934-1998) développe<br />

une œuvre pluridisciplinaire d’influence pop où les<br />

codes esthétiques publicitaires se confondent avec les<br />

enjeux sociopolitiques de son époque. Réceptif à l’idée<br />

que le film lui permettrait d’outrepasser les limites rencontrées<br />

en peinture, l’artiste romain réalise dans les<br />

années 1960 une série de courts métrages en 16mm dans<br />

lesquels transparaissent les références au cinéma underground<br />

américain, en particulier celui d’Andy Warhol.


Si avec SACRE, David Wampach s’attaque à la pièce<br />

emblématique d’Igor Stravinsky, pierre angulaire de<br />

l’histoire de la danse moderne, c’est pour mieux la réduire<br />

à l’état de duo, et explorer ses dimensions d’extase et<br />

d’ivresse. Des bribes narratives évoquent bien ça et là les<br />

tenants mystiques du Sacre originel, mais le chorégraphe<br />

se concentre sur la tension entre les corps et l’espace.<br />

Ainsi, deux personnages arpentent, éructant, un espace<br />

nu et froid. Le halètement qui soulève leurs corps confine<br />

à la performance respiratoire et devient musique. La partition<br />

est ainsi radicalement évacuée. Du mythique Sacre<br />

<br />

<br />

<br />

« Le laboratoire des<br />

matériaux » (6-12 ans, enfant<br />

seul) <br />

<br />

<br />

« Un animal, des animaux »<br />

(3-5 ans, en famille) <br />

<br />

<br />

Mario Schifano en 16mm<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Les enjeux de la littérature.<br />

Séance inaugurale.<br />

En partenariat avec<br />

la Maison des écrivains et de la<br />

littérature. <br />

<br />

Exposition « Le Surréalisme<br />

et l’objet » <br />

<br />

<br />

David Wampach. SACRE<br />

<br />

du printemps restent le rythme effréné, le crescendo, jusqu’au coup de grâce final qui n’est pas le classique sacrifice<br />

de l’élue. Fascinante d’inventivité et de rage, une relecture au parti pris esthétique singulier.<br />

http://www.davidwampach.eu/


À l’heure où le travail est au cœur des débats qui agitent la société contemporaine, le bureau est devenu l’un des décors<br />

de prédilection d’une nouvelle génération d’artistes. À travers la vidéo, ces derniers s’approprient les règles, le jargon<br />

et les codes vestimentaires de l’entreprise, réinterprétant ses interactions sociales afin d’en décrypter les mécanismes.<br />

Lors de cette séance, certains des films présentés adoptent un point de vue extérieur et une esthétique glacée,<br />

deviennent un espace cathartique pour un grand nombre de fantasmes. D’autres œuvres s’affirment par leur regard<br />

subjectif et explorent l’expérience vécue dans l’entreprise, avec humour, cynisme ou dérision. Avec : Josh Kline<br />

(États-Unis), Julika Rudelius (Allemagne), Pilvi Takala (Finlande), Andrew Norman Wilson (États-Unis).<br />

Programmation en cours / « Prospectif cinéma » est un rendez-vous mensuel qui met en lumière la production<br />

cinématographique d’artistes de la jeune génération française et internationale.


Tous éditeurs <br />

<br />

<br />

<br />

Modernités plurielles (4).<br />

L’art et la réalité. Cycle<br />

de 6 séances, sur inscription.<br />

<br />

<br />

<br />

La vie<br />

de bureau, une proposition<br />

de Julie Boukobza. <br />

<br />

<br />

David Wampach. SACRE<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

À l’occasion de la rétrospective que lui consacre le<br />

musée des Arts décoratifs, Philippe Apeloig revient sur<br />

trente années de création graphique. Tout commence<br />

avec une formation de graphisme à l’École Duperré,<br />

puis à l’Ensad. Apeloig est ensuite stagiaire chez Total<br />

Design à Amsterdam, une agence avant-gardiste fondée<br />

par Wim Crouwel. En 1988, il rejoint April Greiman,<br />

l’une des têtes de file du design californien new wave. À<br />

son retour en France, il crée son propre studio et enseigne<br />

à l’Ensad. De 1998 à 2003, il installe son atelier à<br />

New York et enseigne à la Cooper Union School of Art. Il<br />

poursuit aujourd’hui son travail à Paris.<br />

<br />

<br />

Technologies de traitement<br />

de la voix. Avec Xavier Rodet,<br />

Gérard Corbiau<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Philippe Apeloig<br />

<br />

<br />

David Wampach. SACRE<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

La Semaine du Son sensibilise le public et tous les acteurs de la société à l’importance<br />

des sons et de la qualité de notre environnement sonore. L’édition 2014 propose un état<br />

de l’art des recherches dans le domaine du traitement de la voix pour la création musicale<br />

et la production sonore (cinéma, théâtre, jeu vidéo) : conversion de locuteur, modification<br />

de l’expressivité, synthèse à partir de texte, casting vocal, synthèse de chœurs<br />

virtuels, etc. Un débat, associant Xavier Rodet, responsable de recherche à l’Ircam et<br />

Gérard Corbiau, réalisateur du film Farinelli : il castrato, retrace, vingt ans après, la<br />

genèse du projet de recherche destiné à faire revivre la voix de l’illustre castrat.<br />

Gratuit, sur réservation : www.lasemaineduson.org<br />

<br />

<br />

<br />

Les outils numériques ont d’abord bouleversé les façons<br />

de travailler des éditeurs, avant de modifier en profondeur<br />

les usages des lecteurs et de brouiller les rôles des<br />

acteurs de la chaîne de l’édition. Lors de cette séance, le<br />

<strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> présente un travail prospectif et pratique<br />

réalisé avec Wikimédia France dans le cadre de<br />

leur partenariat. Parole sera ensuite donnée à trois<br />

experts au cours d’une table ronde abordant le sujet de<br />

façon plus large.<br />

Voir www.centrepompidou.fr


Pourquoi l’objet quotidien s’est-il trouvé au cœur de la pratique artistique et des réflexions du surréalisme des années<br />

1930 Rassemblant une sélection exceptionnelle de sculptures des plus importantes figures du mouvement, André<br />

Masson, Joan Miró, Jean Arp, Hans Bellmer, Alexander Calder, Salvador Dalí, Marcel Duchamp, Man Ray, Claude<br />

Cahun…, du premier ready-made de Marcel Duchamp aux sculptures de Miró de la fin des années 1960, l’exposition<br />

« Le surréalisme et l’objet » retrace cette histoire et ses enjeux. Lors de sa fondation par André Breton en 1924, le surréalisme<br />

affirmait un dépassement, une réinvention du réel, en appelait aux puissances du rêve et de l’inconscient.<br />

Après l’adhésion des membres les plus éminents du groupe au communisme, leur conversion au « matérialisme dialectique<br />

» les invite à réhabiliter le réel. L’objet s’impose comme l’agent de ce dialogue avec la réalité.


« Cadavres exquis »<br />

(6-12 ans, en famille)<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Les z’hybrides »<br />

(3-5 ans, en famille)<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« En rimes et en couleurs »<br />

(3-5 ans, en famille)<br />

<br />

<br />

<br />

Balades au musée<br />

<br />

<br />

<br />

Exposition<br />

« Le Surréalisme et l’objet »<br />

<br />

<br />

<br />

Guitares. Concert de musique<br />

classique par le quatuor<br />

Éclisses<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Georges Yakoulov, Sulky, 1919.<br />

Par Jean-Claude Marcadé.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Impromptu » (accueil continu,<br />

tout public, en famille)<br />

<br />

<br />

<br />

« Premiers<br />

dimanches au Musée »<br />

<br />

<br />

Exposition « Le Surréalisme<br />

et l’objet » <br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Luigi Snozzi<br />

<br />

<br />

<br />

Blanchité, racisme, média.<br />

Cycle Lire le monde.<br />

<br />

Inspiré par le rationalisme du Mouvement moderne,<br />

Luigi Snozzi est un architecte convaincu de la complémentarité<br />

entre pensée politique et pensée architecturale.<br />

L’écriture, la conférence ou la polémique appartiennent<br />

à sa pratique au même titre que la conception<br />

d’un projet. Snozzi est une figure majeure de l’architecture<br />

suisse et il collabore avec Livio Vacchini, Bruno<br />

Jenni et ponctuellement avec Tita Carloni, Mario Botta,<br />

Aurelio Galfetti. Conférence de Luigi Snozzi.<br />

En coproduction avec le <strong>Centre</strong> culturel suisse, Paris<br />

<br />

<br />

En écho à l’accrochage du musée « Modernités plurielles » . Avec le décor du<br />

Café pittoresque à Moscou en 1917-1918, le peintre et philosophe de l’art russo-arménien<br />

Georges Yakoulov a été un des précurseurs du constructivisme soviétique apparu<br />

en 1921-1922. En 1927, il travaillera sur le ballet Pas d’acier de Prokofiev pour les Ballets<br />

russes. Ami du poète Essénine, il exécute pour le Café des poètes, rendez-vous des imaginistes,<br />

L’Étable de Pégase, deux panneaux sur contreplaqué, dont Sulky. Inspiré par<br />

l’art chinois, Yakoulov propose ici une réponse cubo-futuriste qui se distingue de la<br />

démultiplication du mouvement chez les futuristes italiens.<br />

Par Jean-Claude Marcadé, historien et critique d’art. <br />

<br />

<br />

<br />

Une formation singulière et encore méconnue : les jeunes<br />

guitaristes du quatuor Éclisses. Du tango argentin à<br />

l’opéra italien, de la musique baroque aux pièces contemporaines,<br />

ce concert au programme varié et original permet<br />

au public de les découvrir. Voir www.bpi.fr


« Le laboratoire<br />

des matériaux »<br />

(6-12 ans, enfant seul)<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Voyage sonore<br />

au <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> »<br />

(3-5 ans, en famille)<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Design au banc n°21<br />

<br />

<br />

<br />

L’école de Rome<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Exposition<br />

« Le Surréalisme et l’objet »<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Une tribune qui passe en revue les dernières productions<br />

du design contemporain. Un vrai débat contradictoire<br />

entre journalistes, professionnels et universitaires pour<br />

donner au public toute l’information autour de l’actualité<br />

du design (objet, aménagement intérieur, ouvrage, exposition,<br />

salon professionnel, diffusion, etc.).<br />

En coproduction avec le VIA (Valorisation<br />

de l'innovation dans l'ameublement). <br />

<br />

Rome est, dans les années 1960, le lieu où se rencontrent les artistes néo-avant-gardistes<br />

italiens et étrangers et où se fonde une communauté artistique en même temps qu'un<br />

terrain d’expérimentation commun où les médiums se mêlent. Réunis au sein de la Coopérative<br />

du cinéma indépendant, artistes, cinéastes et amateurs d’horizons différents se<br />

font les promoteurs d’une nouvelle esthétique cinématographique comme celle du peintre<br />

Luca Patella ; ou encore d’Alfredo Leonardi, porte-parole des cinéastes indépendants,<br />

qui convoque pour son film le poète Nanni Balestrini et l’artiste Pino Pascali ; et<br />

enfin celle du couple Lajolo-Lombardi où la rigueur de l’engagement politique vient<br />

mettre en crise le vitalisme de la contre-culture.<br />

Séance introduite par Bruno Di Marino (historien de l'image en mouvement)


Modernités plurielles (5).<br />

Une modernité politique <br />

Cycle de 6 séances,<br />

sur inscription.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Roman Signer <br />

Se déroulant dans la nature ou dans le cadre domestique, les performances réalisées par<br />

Roman Signer depuis une quarantaine d’années utilisent les lois physiques régissant les<br />

phénomènes naturels. L’artiste recrée, au sein de mises en scène minutieusement préparées,<br />

l’affrontement des énergies. Le caractère incongru et imprévisible des situations<br />

proposées s’inscrit avec ironie et poésie, légèreté et gravité, dans un procédé narratif<br />

de l’état transitionnel de la matière. Photographies, vidéos ou installations en<br />

témoignent et restituent la trace de l’action ou le dispositif préparatoire. Ce soir, Roman<br />

Signer présente une sélection de ses œuvres ainsi qu’une performance.<br />

« In Vivo » se consacre à la performance à travers l’intervention d’un artiste présent<br />

dans les collections contemporaines invité à s’exprimer sur son travail<br />

et/ou à montrer une performance.


Personnes déficientes<br />

visuelles. Visite des collections<br />

du musée « Modernités<br />

plurielles » <br />

<br />

<br />

<br />

Personnes<br />

malentendantes. Visite en<br />

lecture labiale des collections<br />

du musée « Modernités<br />

plurielles » <br />

<br />

<br />

<br />

« Cadavres exquis »<br />

(6-12 ans, en famille)<br />

<br />

<br />

<br />

Personnes<br />

sourdes. Visite en langue<br />

des signes des collections<br />

du musée « Modernités<br />

plurielles » <br />

<br />

<br />

<br />

« Les z’hybrides » (3-5 ans,<br />

en famille) <br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Méli-mélodies » (3-5 ans,<br />

en famille) <br />

<br />

<br />

Balades au musée<br />

<br />

<br />

<br />

Exposition « Le Surréalisme<br />

et l’objet » <br />

<br />

<br />

Gianfranco Baruchello.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Les Aveugles, d’après<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Maurice Maeterlinck, création.<br />

<br />

<br />

Cette exposition-atelier consacrée à l’univers de Frida<br />

Kahlo propose aux enfants de 5 à 10 ans et à leurs familles<br />

un voyage dans l’œuvre et la vie de l’artiste mexicaine. À<br />

travers ses autoportraits, les enfants sont invités à aborder<br />

les notions d’identités et de cultures, ainsi que les<br />

sources d’inspiration de l’artiste… Une série de dispositifs<br />

place les enfants en situation de manipulation, de<br />

création, de recherche, d’observation… <br />

<br />

<br />

<br />

<br />

En écho à l’exposition « Le Surréalisme et l’objet » (voir p 6). La Boîte alerte constitue le catalogue-objet de l’Exposition<br />

inteRnatiOnale du Surréalisme (EROS), événement organisé par André Breton et Marcel Duchamp à la galerie<br />

Daniel Cordier en 1960. Dans cette boîte en carton de couleur verte conçue par Duchamp et réalisée par Mimi Parent se<br />

trouve le catalogue proprement dit, augmenté d’un lexique de l’érotisme et de divers objets. Dans sa préface, Breton<br />

précise la conception surréaliste de l’érotisme : « Qui se flattera de braver à la fois, sans sourciller, le préjugé et l’interdit<br />

se trouvera hors d’état de traiter de l’érotisme, dont il aura méconnu, à travers sa propre conscience, le besoin fondamental<br />

de transgression. » Par Jean-Michel Goutier, écrivain.


Marcel Duchamp /<br />

Mimi Parent,<br />

La Boîte alerte<br />

(Missives lascives), 1959-1960.<br />

Par Jean-Michel Goutier.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Tout commence<br />

par un film… »<br />

(6-12 ans, en famille)<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Mes premiers pas vers l’art »<br />

(3-5 ans, en famille)<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Les Aveugles,<br />

d’après Maurice Maeterlinck,<br />

création.<br />

<br />

<br />

<br />

Balades au musée<br />

<br />

<br />

<br />

Exposition<br />

« Le Surréalisme et l’objet »<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

En 1975, le <strong>Centre</strong> d’animation culturelle de Montbéliard<br />

invite Armand Gatti à créer une œuvre en collaboration<br />

avec la population de la ville. Armand Gatti observe ainsi<br />

Montbéliard, deuxième ville de France au regard de la<br />

concentration ouvrière autour de Peugeot et de l’industrie<br />

automobile. La ville hébergeait alors près de 10 000 travailleurs<br />

migrants et leurs familles pour une population<br />

de 35 000 habitants. L’hypothèse première : « un film, le vôtre » - ou l’histoire d’une ville<br />

racontée par ses habitants - devient une histoire des habitants dont le point commun est<br />

l’exil. Séance présentée par Hélène Fleckinger (maitresse de conférences<br />

en cinéma, Paris 8), avec la participation d’Armand Gatti (sous réserve) et<br />

de Stéphane Gatti et Hélène Châtelain (La Parole Errante) / Dans le cadre du Labex<br />

Arts-H2H « Cinéma/vidéo, art et politique en France depuis 1968 : dispositifs,<br />

archives, numérique ». Entrée libre dans la limite des places disponibles.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Le métissage.<br />

Cycle Le multiculturalisme<br />

en questions.<br />

Avec Emmanuel Alloa.<br />

<br />

<br />

Armand Gatti, le lion,<br />

sa cage et ses ailes.


Dix ans après la disparition<br />

du photographe Henri<br />

Cartier-Bresson, le <strong>Centre</strong><br />

<strong>Pompidou</strong> consacre à son<br />

œuvre une première<br />

grande rétrospective. Elle<br />

propose une relecture des<br />

principaux événements et<br />

des questions de société du<br />

20 e siècle à travers le<br />

regard de celui que l’on<br />

surnomme « l’œil du siècle<br />

» : du surréalisme à la<br />

guerre froide, en passant<br />

par les congés payés et la<br />

guerre d’Espagne, la<br />

Seconde Guerre mondiale<br />

et la décolonisation. Au<br />

travers de plus de trois cent<br />

cinquante tirages, films et<br />

documents d’archives, la<br />

manifestation met en<br />

lumière, aux côtés des<br />

images les plus célèbres de<br />

l’artiste, des pans moins<br />

connus de son œuvre : son<br />

engagement politique, son<br />

travail de fond sur la<br />

société de la seconde moitié<br />

du siècle, mais aussi<br />

son regard plus intimiste,<br />

passionné de peinture et de<br />

dessin.


« Le laboratoire des<br />

matériaux » (6-12 ans, enfant<br />

seul) <br />

<br />

<br />

« Un animal, des animaux »<br />

(3-5 ans, en famille) <br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Cycle Imaginaire des villes<br />

– Regards de cinéastes<br />

et d’artistes sur la<br />

<br />

<br />

Henri Atlan,<br />

entre science et sagesse.<br />

<br />

<br />

L’école de Turin. <br />

<br />

<br />

Exposition « Le Surréalisme<br />

et l’objet » <br />

<br />

<br />

<br />

Les Aveugles, d’après<br />

Maurice Maeterlinck, création.<br />

<br />

<br />

ville. En 1944, le centre du Havre est détruit sous les bombardements<br />

en quelques jours. Dès 1948, une équipe d’architectes<br />

et d’urbanistes dirigée par Auguste Perret<br />

entreprend de reconstruire la ville. À quoi pense l’architecte<br />

devant un champ de ruines Qu’est-ce qu’une ville<br />

« idéale » Projection suivie d’une rencontre avec la réalisatrice<br />

et Jean Rolin, écrivain. Je vous écris du Havre<br />

(2011, 52’), de Françoise Poulin-Jacob / Entrée libre /<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

À Turin, dans les années 1960, se rencontrent et s’affrontent<br />

« Travail et Capital ». La ville est un laboratoire où,<br />

aux spectacles du Living Theater et aux projections du<br />

New American Cinema, militants politiques, tenants de la<br />

grande bourgeoisie, et artistes iconoclastes s’asseoient<br />

côte à côte. Tonino De Bernardi élargit la vision du film en<br />

démultipliant les écrans, Ugo Nespolo alterne films,<br />

peinture et installation et Pia Epremiam s’affirme en<br />

véritable « femme à la caméra » de l’avant-garde italienne.<br />

Séance introduite par Sergio Toffetti (historien<br />

du cinéma et conservateur) et Tonino De Bernardi<br />

(cinéaste). <br />

<br />

<br />

<br />

L’Encyclopédie des guerres<br />

(53 e séance)<br />

<br />

<br />

<br />

Modernités plurielles (6).<br />

En quête d’universalité.<br />

Cycle de 6 séances,<br />

sur inscription.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Entrée « Intonation », extrait : « Commandement à la<br />

voix. Règles d’intonation. Le ton du commandement doit<br />

être animé, distinct et d’une étendue de voix proportionnée<br />

à la troupe que l’on commande. On prononce le commandement<br />

d’avertissement : Garde à vous, dans le haut<br />

de la voix, en appuyant sur la première syllabe, en soutenant<br />

la voix pour attaquer les deux suivantes, et en prolongeant<br />

plus ou moins sur la dernière tout en laissant<br />

baisser la voix. Les commandements préparatoires ne<br />

doivent pas être entamés trop haut dans la voix, parce<br />

qu’il faut ensuite pouvoir monter pour le commandement<br />

d’exécution. » Manuel du gradé de l’artillerie, Librairie<br />

militaire Henri Charles-Lavauzelle & Cie, 53 e édition,<br />

1923, « Bases générales de l’instruction », p 11.<br />

<br />

<br />

Le Havre.<br />

Je vous écris du Havre (2011,<br />

52’), de Françoise Poulin-<br />

Jacob. Cycle Imaginaire des<br />

villes – Regards de cinéastes<br />

et d’artistes sur la ville.<br />

<br />

<br />

<br />

Les Aveugles, d’après<br />

Maurice Maeterlinck, création.


Mathilde Monnier. Soapéra,<br />

une installation. <br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Soapéra, une installation<br />

est une nouvelle version de<br />

la pièce chorégraphique<br />

Soapéra que la chorégraphe<br />

Mathilde Monnier et le<br />

peintre Dominique Figarella<br />

avaient créée en 2009.<br />

Les deux artistes poursuivent<br />

leur collaboration en<br />

proposant une adaptation<br />

plastique et performative<br />

dédiée à l’espace d’exposition<br />

où le spectateur est<br />

au cœur du dispositif.<br />

Mathilde Monnier et<br />

Dominique Figarella imaginent<br />

une transposition<br />

d’un matériau, la mousse,<br />

qu’ils placent au cœur de<br />

l’espace. Le spectateur est<br />

convié autour d’une œuvre<br />

éphémère et en évolution.<br />

Ce face à face modifie sa<br />

place et son regard, l’invite<br />

à adopter une nouvelle<br />

posture. Les formes qui<br />

surgissent sont manipulées<br />

en direct, avant de<br />

disparaître…<br />

<br />

<br />

<br />

« TDT » Tremplin des talents<br />

(Accueil continu, 13-16 ans)<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« En quête<br />

de fantômes » (6-12 ans,<br />

en famille) <br />

<br />

<br />

Exposition « Henri<br />

Cartier-Bresson » <br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Mathilde Monnier.<br />

Soapéra, une installation.<br />

<br />

<br />

<br />

Balades au musée<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Fantôme-art »<br />

(3-5 ans, en famille)<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Carnet de voyage »<br />

(3-5 ans, en famille)<br />

<br />

<br />

<br />

Exposition<br />

« Le Surréalisme et l’objet »<br />

<br />

<br />

<br />

Gianfranco Baruchello<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Mathilde Monnier.<br />

Soapéra, une installation.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Les Aveugles, d’après<br />

Maurice Maeterlinck, création.


« TDT » Tremplin des talents.<br />

(Accueil continu, 13-16 ans)<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« En quête<br />

de fantômes » (6-12 ans,<br />

en famille) <br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Pendant les vacances de février, le Studio 13/16 lance la première édition du « TDT »<br />

(Tremplin des talents) et offre une scène de choix aux ados passionnés et talentueux.<br />

Créatifs, scientifiques, sportifs, « modeux »… différentes<br />

tribus investissent les lieux pour partager leurs talents et<br />

communiquer leurs expertises. Acteurs ou spectateurs de<br />

ce premier tremplin, les jeunes à partir de treize ans sont<br />

invités à rencontrer des artistes et des personnalités<br />

reconnus dans leur domaine. <br />

<br />

<br />

Exposition<br />

« Henri Cartier-Bresson »<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Les Aveugles, d’après<br />

Maurice Maeterlinck,<br />

création.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Le <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> consacre une exposition à la donation<br />

d’œuvres sur papier généreusement consentie par<br />

Florence et Daniel Guerlain au <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>. Cette<br />

collection de référence pour le dessin contemporain rassemble<br />

plus de deux cents artistes d’une trentaine de<br />

nationalités différentes. Dans les salles reconfigurées de<br />

la galerie d’art graphique et de la galerie du musée, réunies<br />

pour l’occasion, cette présentation inédite montre<br />

quelque 460 dessins choisis parmi l’ensemble de 1 200<br />

œuvres que compte cette donation. L’exposition est<br />

conçue autour des œuvres des quinze artistes nominés<br />

pour les cinq premiers prix de dessin de la fondation d’art<br />

contemporain Daniel et Florence Guerlain, initié par le<br />

couple de collectionneurs dès 2006.<br />

<br />

<br />

« Fantôme-art » (3-5 ans,<br />

en famille) <br />

<br />

<br />

Balades au musée<br />

<br />

<br />

<br />

Exposition « Le Surréalisme<br />

et l’objet » <br />

<br />

<br />

<br />

« TDT » Tremplin des talents.<br />

(Accueil continu, 13-16 ans)<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« En quête<br />

de fantômes » (6-12 ans, enfant<br />

seul) <br />

<br />

<br />

« Fantôme-art » (3-5 ans,<br />

en famille) <br />

<br />

<br />

Cycle Lire<br />

le monde.


Durant trois semaines, le <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> présente son nouveau festival : du Forum -1 au Forum, des salles de spectacles<br />

à l’Espace 315 et à la Galerie sud, cette cinquième édition offre au visiteur un foisonnement de propositions :<br />

expositions, conférences, rencontres, performances et spectacles, et autant d’expériences inattendues, autour du<br />

thème de l’oubli, de la<br />

mémoire, de la réminiscence.<br />

Se souvenir avec<br />

Ryan Gander de l’exposition<br />

de Pierre Huyghe,<br />

venir à la rencontre de la<br />

danse exposée de Xavier<br />

Le Roy, renouer avec l’expérience<br />

Furkart, emprunter<br />

« Le Train fantôme » de<br />

Charles de Meaux, assister<br />

aux conférences autour<br />

des œuvres de la collection<br />

du <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> exposées<br />

en Galerie sud, suivre<br />

les entretiens de Vidéodanse,<br />

écouter Jacques<br />

Aumont nous éclairer sur<br />

l’oubli ! Venir et revenir au<br />

<strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> pendant<br />

ce nouveau festival,<br />

moment de création en<br />

libre accès pour toutes<br />

celles et tous ceux qui,<br />

pour paraphraser Marcel<br />

Duchamp, savent que<br />

« l’œuvre d’art est un rendez-vous<br />

».<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Le cycle « Éblouis par l’oubli » propose une première rencontre avec l’artiste mexicain Mario Garcia Torres dont le<br />

travail est irrigué par l’idée de disparition et d’effacement. Agissant tel un détective, Garcia Torres conduit des enquêtes<br />

sur des œuvres de Robert Barry, Michael Asher, John Baldessari, Alighiero Boetti, Daniel Buren ou encore Ed<br />

Ruscha. L’art conceptuel se réinvente ainsi en parcourant sa propre histoire.<br />

Conversation entre Mario Garcia Torres et Michel Gauthier.


« Allégories d’oubli » /<br />

« Rétrospective » par Xavier<br />

Le Roy / « Le Train fantôme »<br />

de Charles de Meaux /<br />

Vidéodanse : « Oublier<br />

la danse ». <br />

<br />

<br />

« TDT » Tremplin des talents<br />

(Accueil continu, 13-16 ans)<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« En quête<br />

de fantômes » (6-12 ans, enfant<br />

seul) <br />

<br />

<br />

Rencontre autour de<br />

Marcel Duchamp, par Bernard<br />

Blistène. <br />

Artiste inclassable, cinéaste, voyageur, producteur, Charles de Meaux a défriché le premier,<br />

au milieu des années 1990, un territoire aux confins du cinéma et de l’art contemporain.<br />

On connaît ses longs métrages, Le Pont du trieur, Shimkent Hotel, Stretch, et ses<br />

installations spectaculaires. En parallèle à son Train fantôme, présenté au Forum -1,<br />

Charles de Meaux propose « La face B », une sélection des films les plus rares des artistes<br />

qu’il a accompagnés : Dominique Gonzalez-Foerster, Apichatpong Weerasethakul,<br />

Melvil Poupaud, Lawrence Weiner. Une « face B » subjective, en référence aux « B sides<br />

and rareties », trésors oubliés des vinyls américains des années 1950.<br />

Soirée d’ouverture, projection surprise, présentée par Charles de Meaux. <br />

<br />

<br />

« Fantôme-art »<br />

(3-5 ans, en famille) <br />

<br />

<br />

<br />

Performance<br />

de Mark Geffriaud<br />

<br />

<br />

<br />

« Le Sacre du printemps ».<br />

Rencontre avec Dominique<br />

Brun, Xavier Le Roy, Raimund<br />

Hoghe, suivie d’une projection.<br />

<br />

<br />

<br />

Conversation entre<br />

Mario Garcia Torres et Michel<br />

Gauthier. <br />

<br />

Home Movie, le « Je »<br />

à la caméra. <br />

<br />

<br />

Exposition « Le Surréalisme<br />

et l’objet » <br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Soirée d’ouverture présentée<br />

par Charles de Meaux.<br />

<br />

<br />

<br />

Performance<br />

de Jeremiah Day.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Chorégraphie mythique de Vaslav Nijinski sur une musique d’Igor Stravinsky, Le Sacre<br />

du printemps est une œuvre de répertoire. Ayant fait l’objet, depuis sa création en 1913,<br />

de nombreuses interprétations, il ne reste pourtant rien du Sacre d’origine. Cas exemplaire<br />

d’une œuvre chorégraphique dont la mémoire originelle n’a pas été conservée, mais qui n’est cependant pas<br />

tombée dans l’oubli, cette journée consacrée au Sacre est un moyen de réunir les travaux de cinq chorégraphes (Pina<br />

Bausch, Dominique Brun, Carlotta Ikeda, Xavier Le Roy, Raimund Hoghe) qui en ont chacun proposé une lecture très<br />

différente. Rencontre avec les chorégraphes Dominique Brun, Raimund Hoghe et Xavier Le Roy


« Allégories d’oubli » /<br />

« Rétrospective »<br />

par Xavier Le Roy /<br />

« Le Train fantôme »<br />

de Charles de Meaux /<br />

Vidéodanse : « Oublier<br />

la danse ». <br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« TDT » Tremplin des talents<br />

(Accueil continu, 13-16 ans)<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« En quête<br />

de fantômes » (6-12 ans, enfant<br />

seul) <br />

<br />

<br />

Rencontre avec Jeremiah Day<br />

et Alain Cueff.<br />

<br />

<br />

<br />

Giszelle est une série de séquences dansées où apparaissent<br />

des figures en mouvements facilement identifiables<br />

et hautement symboliques de notre culture occidentale.<br />

L’interprétation de ces séquences s’opère dans une<br />

transposition calquée sur des procédés propres au montage<br />

cinématographique (accélération, ralenti, image par<br />

image…). Dans un second temps, pour « La face B de Giszelle<br />

», Xavier Le Roy choisit de montrer l’envers du décor<br />

du processus de création, en présentant les séquences qui<br />

n’ont pas été retenues pour créer la chorégraphie.<br />

Conception et chorégraphie : Xavier Le Roy et Eszter<br />

Salamon / Interprétation : Salka Ardal Rosengren.<br />

http://www.xavierleroy.com <br />

<br />

<br />

<br />

« Fantôme-art »<br />

(3-5 ans, en famille)<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Jennifer Lacey ».<br />

Rencontre avec Jennifer Lacey<br />

et Isabelle Launay,<br />

suivie d’une projection.<br />

<br />

<br />

<br />

« La Palette des oublis ».<br />

Conférence<br />

de Simon-Daniel Kipman<br />

<br />

<br />

<br />

Performance de<br />

Jeremiah Day<br />

<br />

<br />

<br />

Parc Central (2006, 50’),<br />

de Dominique Gonzalez-<br />

Foerster, précédé d’Antarctica<br />

(2005, 2’30), de Pierre Huyghe.<br />

Séance présentée<br />

par Dominique Gonzalez-<br />

Foerster (sous réserve)<br />

et Charles de Meaux.<br />

<br />

<br />

Xavier Le Roy.<br />

Giszelle. <br />

<br />

<br />

<br />

<br />

En 1997, Charles de Meaux, Pierre Huyghe, Philippe Parreno, accompagnés par Xavier Douroux et Franck Gautherot,<br />

rejoints par Dominique Gonzalez-Foerster, fondent une structure de production unique, Anna Sanders films. Cette<br />

entité, réelle ou imaginaire, ferait le lien entre les œuvres et ceux qui les développent, défrichant le territoire alors<br />

vacant du croisement entre cinéma et art contemporain pour faire éclore une conception radicalement neuve de<br />

l’image en mouvement. Dominique Gonzalez-Foerster réalise en 2005 Parc Central, film composé de onze séquences<br />

tournées entre Kyoto, Buenos Aires, Shanghai ou Rio. Parc Central de Dominique Gonzalez-Foerster (2006, 50’)<br />

est précédé d’Antarctica de Pierre Huyghe (2005, 2’30). Séance présentée par Dominique Gonzalez-Foerster<br />

(sous réserve) et Charles de Meaux. Gratuit


« Rétrospective » est une exposition conçue comme une chorégraphie d’actions, de gestes et de paroles. Une vingtaine<br />

d’interprètes s’approprient des éléments de dix années de solos de Xavier Le Roy créés entre 1994 et 2010, pour les<br />

transposer dans une mise en jeu des conventions de temps et d’espace d’une exposition. Plus que de retracer la carrière<br />

du chorégraphe et danseur, « Rétrospective » tisse un nouveau rapport entre des extraits d’œuvres, des visiteurs/spectateurs<br />

et des interprètes. Ce spectacle montre l’inscription du temps dans les œuvres et dans le regard du spectateur,<br />

et tente d’inventer un temps, le nôtre, où plusieurs temporalités cohabitent. http://www.xavierleroy.com<br />

Gratuit <br />

<br />

<br />

<br />

« À l’heure où l’on ne parle que de mémoire, collective ou individuelle, de commémoration et de célébration, quelles sont<br />

les forces positives de vies, de lien, de contact, propres à l’oubli. » S.-D. K. Conférence de Simon-Daniel Kipman,<br />

psychiatre, psychanalyste, président de l'Observatoire francophone de la médecine de la personne.


Acteur depuis l’âge de dix ans, découvert par Raoul Ruiz<br />

qui lui a offert son premier rôle, Melvil Poupaud est<br />

aujourd’hui l’un des acteurs les plus passionnants de sa<br />

génération. Lié par une amitié et une complicité cinématographique<br />

avec Charles de Meaux, il est à nouveau à<br />

<br />

l’affiche du prochain long métrage du cinéaste, tourné en Chine en 2013. Poupaud a très<br />

tôt expérimenté le cinéma de l’autre côté de la caméra et réalisé durant son adolescence<br />

une matière filmique qui documente son existence. « Melvil » est le nom d’un personnage<br />

qui évolue entre cinéma et réalité à la recherche d’une famille, d’une place à prendre,<br />

d’un rôle à jouer. Le film raconte sa trajectoire à travers trois aventures - « Le Fils », « Le<br />

Recours », « Le Cinéma » - trois genres de cinéma, trois types d’incarnation.<br />

Melvil (2006, 66’, inédit) de Melvil Poupaud /<br />

Séance présentée, sous réserve, par Melvil Poupaud. <br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Allégories d’oubli » /<br />

« Rétrospective » par Xavier<br />

Le Roy / « Le Train fantôme »<br />

de Charles de Meaux /<br />

Vidéodanse : « Oublier<br />

la danse ». <br />

<br />

<br />

Nanni Moretti fait de l’amnésie passagère de son personnage une table rase pour repenser<br />

le communisme en Italie à la fin des années 1980. Il en profite pour chercher de nouvelles<br />

formes burlesques et réinventer le geste politique et sportif du poing tendu. Un<br />

cycle conçu par Jacques Aumont. Conférence d’Alain Bergala (critique et essayiste),<br />

suivie de la projection de Palombella rossa (1989, 89’) de Nanni Moretti. <br />

<br />

<br />

« TDT » Tremplin des talents<br />

(Accueil continu, 13-16 ans)<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« En quête<br />

de fantômes » (6-12 ans, enfant<br />

seul) <br />

<br />

<br />

<br />

Rencontre avec Manuel Pelmus<br />

et Alexandra Pirici<br />

<br />

<br />

<br />

« Fantôme-art » (3-5 ans,<br />

en famille) <br />

<br />

<br />

<br />

« Les Carnets Bagouet ».<br />

Rencontre<br />

avec Olivia Grandville,<br />

suivie d’une projection.<br />

<br />

<br />

<br />

Rencontre<br />

avec Didier Rittener<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Atlantiques (2010, 16’) et Mille<br />

soleils (2013, 45’), de Mati Diop.<br />

Séance présentée<br />

par Mati Diop (sous réserve).<br />

<br />

<br />

<br />

Xavier Le Roy. Giszelle


« Allégories d’oubli » /<br />

« Rétrospective »<br />

par Xavier Le Roy /<br />

« Le Train fantôme »<br />

de Charles de Meaux /<br />

Vidéodanse : « Oublier<br />

la danse ». <br />

<br />

<br />

« TDT » Tremplin des talents<br />

(Accueil continu, 13-16 ans)<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Palombella Rossa<br />

ou l’amnésie communiste ».<br />

Conférence d’Alain Bergala,<br />

suivie de la projection<br />

de Palombella rossa (1989, 89’)<br />

de Nanni Moretti.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« En quête de fantômes »<br />

(6-12 ans, enfant seul)<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Exposition « Henri Cartier-<br />

Bresson » <br />

<br />

<br />

<br />

« Les Carnets Bagouet ».<br />

Rencontre avec<br />

Catherine Legrand,<br />

suivie d’une projection.<br />

<br />

<br />

<br />

« Fantôme-art » (3-5 ans,<br />

en famille) <br />

<br />

<br />

Balades au musée<br />

<br />

<br />

<br />

Exposition<br />

« Le Surréalisme et l’objet »<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Expérience Furkart ».<br />

Table ronde en présence<br />

de Daniel Buren,<br />

Max Wechsler,<br />

Jean-Paul Felley<br />

& Olivier Kaeser,<br />

Stefan Sulzer…<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Melvil (2006, 66’, inédit),<br />

de Melvil Poupaud.<br />

<br />

Créée en 1990 par Dominique Bagouet sur Strange Days, le mythique album des Doors, Jours étranges, est une évocation<br />

de la fragilité et de la complexité de l’adolescence. Vingt ans plus tard, les chorégraphes Catherine Legrand et Anne-<br />

Karine Lescop ont transmis la chorégraphie à onze adolescents dont la magnifique énergie et la présence donnent à<br />

Jours étranges une éternelle fraîcheur. Rencontre avec Catherine Legrand, chorégraphe et interprète.


La démarche de Xavier Le Roy interroge en permanence ce qui constitue les contours et la singularité des êtres. Solo<br />

quasi inaugural de son répertoire, créé en 1998, Self Unfinished scrute les situations qui peuvent transformer le corps<br />

humain. Est-il capable de devenir autre : machine, animal, étrange objet non identifié Ce spectacle désopilant engendre<br />

la confusion dans le public : où commence et où se termine le corps Où est l’avant, l’arrière, le dessus, le dessous <br />

Il explore le visible, régime spécifique d’expression et de perception, pour mieux nous perturber : voyons-nous réellement<br />

ce que nous voyons Conception et interprétation : Xavier Le Roy / http://www.xavierleroy.com/<br />

<br />

<br />

Peut-on, quand on s’élève jusqu’à une « place au soleil », oublier d’où l’on vient, et ce qu’il a fallu accomplir de dérangeant<br />

pour cela George, le héros du film, s’acharne à repartir de zéro chaque fois qu’il fait une rencontre décisive,<br />

mais le passé revient sans cesse… Les sentiments ne se laissent pas oublier si aisément : or le cinéma est le médium<br />

par excellence du mode sentimental. Laurent Jullier est musicien (de rock) et professeur d’université. Il a écrit de nombreux<br />

livres sur le cinéma, notamment sur nos manières de réagir à ce qui se passe sur l’écran, et sur les raisons que<br />

nous avons d’aimer les films de notre panthéon personnel. Cycle conçu par Jacques Aumont. Conférence<br />

de Laurent Jullier, suivie de la projection de A Place in the Sun (1951, 122’), de George Stevens.


« Allégories d’oubli » /<br />

« Rétrospective »<br />

par Xavier Le Roy /<br />

« Le Train fantôme »<br />

de Charles de Meaux /<br />

Vidéodanse : « Oublier<br />

la danse ». <br />

<br />

<br />

« TDT » Tremplin des talents<br />

(Accueil continu, 13-16 ans)<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« N’y pensons plus ».<br />

Conférence de Laurent Jullier<br />

(musicien et professeur<br />

d’université), suivie<br />

de la projection de<br />

A Place in the Sun (1951, 122’)<br />

de George Stevens.<br />

<br />

<br />

Exposition « Henri Cartier-<br />

Bresson » <br />

<br />

<br />

<br />

« Fantôme-art » (3-5 ans,<br />

en famille) <br />

<br />

<br />

Balades au musée<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Visite accompagnée<br />

du Nouveau festival.<br />

Une proposition<br />

de Sébastien Rémy.<br />

<br />

<br />

<br />

Xavier Le Roy. Self Unfinished<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Stretch (2011, 90’) de Charles<br />

de Meaux. Séance présentée<br />

par Charles de Meaux.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« En quête<br />

de fantômes » (6-12 ans, enfant<br />

seul) <br />

<br />

<br />

« Les Faunes ». Rencontre<br />

avec Olivier Dubois,<br />

suivie d’une projection.<br />

<br />

<br />

Exposition « Le Surréalisme<br />

et l’objet » <br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Dirty Eyes (2010, 54’, inédit)<br />

de Lawrence Weiner.<br />

Séance présentée par Charles<br />

de Meaux. <br />

<br />

L’Après-midi d’un faune, œuvre de répertoire immortalisée par Vaslav Nijinski sur une musique de Claude Debussy, a<br />

fait l’objet de maintes interprétations. Le chorégraphe Olivier Dubois livre un faune en quatre tableaux, tout à la fois<br />

polymorphe sous les regards du cinéaste Christophe Honoré, de la chorégraphe Dominique Brun, des metteurs en scène<br />

Sophie Perez et Xavier Boussiron et d’Olivier Dubois lui-même qui interprète les différents états d’un faune, excessif,<br />

drôle et profondément dionysiaque. Rencontre avec Olivier Dubois, chorégraphe et interprète.


« Allégories d’oubli » /<br />

« Rétrospective » par Xavier<br />

Le Roy / « Le Train fantôme »<br />

de Charles de Meaux /<br />

Vidéodanse : « Oublier<br />

la danse ». <br />

<br />

<br />

« TDT » Tremplin des talents<br />

(Accueil continu, 13-16 ans)<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« En quête<br />

de fantômes » (6-12 ans, enfant<br />

seul) <br />

<br />

<br />

Rencontre<br />

avec Simon Fujiwara<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Fantôme-art »<br />

(3-5 ans, en famille)<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Les Carnets Bagouet ».<br />

Rencontre avec Anne Abeille<br />

et Marie-Hélène Rebois,<br />

suivie d’une projection<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

My Mother’s Garden (2007, 7’)<br />

et Mysterious Object at Noon<br />

(2000, 85’), d’Apichatpong<br />

Weerasethakul. Séance<br />

présentée par Charles de<br />

Meaux. <br />

<br />

<br />

<br />

Apichatpong Weerasethakul a reçu la Palme d’or en 2010 pour son film Oncle Boonmee,<br />

celui qui se souvient de ses vies antérieures, sa cinquième collaboration avec Charles de<br />

Meaux. Ce dernier a produit, dès 2000, l’opus inaugural du cinéaste thaïlandais, Mysterious<br />

Object at Noon, film brillant, inédit en salles, construit sous la forme d’un cadavre<br />

exquis. My Mother’s Garden (2007, 7’) et Mysterious Object at Noon (2000, 85’),<br />

d’Apichatpong Weerasethakul / Séance présentée par Charles de Meaux. <br />

<br />

<br />

<br />

« N’importe quel poète vous dira qu’il n’est pas sûr que la poésie existe (c’est comme<br />

Dieu) ; ce qu’il y a, c’est une psychologie poétique (la psychologie des gens qui se posent<br />

la question de la poésie, disons). […] C’est dans ce vaste champ, non de la poésie, mais de<br />

la psychologie poétique, que paraissent les Remarques en 1997. Soit : un compte rendu<br />

des choses, compte tenu de la psychologie poétique. Observable, par exemple, dans cette<br />

remarque où je dis que quand je respire un brin de lavande, parfois, il entre dans ma<br />

narine. » Nathalie Quintane. Elle collabore régulièrement avec des artistes, notamment<br />

Stéphane Bérard, Xavier Boussiron et Sophie Perez, Stephen Loye.<br />

Conférence de Nathalie Quintane


Le Congo, pays natal de Faustin Linyekula est au centre de<br />

son travail chorégraphique. Depuis 2006, il a créé les studios<br />

Kabako à Kisangani, lieux d’accompagnement et de<br />

diffusion culturelle. Le Cargo (2011) appartient à ces<br />

œuvres chorégraphiques dans lesquelles le danseur<br />

<br />

<br />

<br />

« Allégories d’oubli » /<br />

« Rétrospective »<br />

par Xavier Le Roy /<br />

« Le Train fantôme »<br />

de Charles de Meaux /<br />

Vidéodanse :<br />

« Oublier la danse ».<br />

<br />

imbrique la mémoire collective et la mémoire personnelle pour parler de la situation<br />

humaine et politique du pays, des destins violentés et disparus, marqués par l’histoire<br />

du Congo. Rencontre avec Gérard Mayen (critique de danse). <br />

<br />

« TDT »<br />

Tremplin des talents (Accueil<br />

continu, 13-16 ans) <br />

<br />

<br />

<br />

« En quête<br />

de fantômes » (6-12 ans, enfant<br />

seul) <br />

<br />

<br />

Rencontre avec<br />

Pierre Huyghe (sous réserve)<br />

<br />

<br />

<br />

« Fantôme-art »<br />

(3-5 ans, en famille) <br />

<br />

<br />

<br />

« Faustin Linyekula » :<br />

Rencontre avec Gérard Mayen,<br />

suivie d’une projection<br />

<br />

<br />

<br />

« oubli ET littérature » :<br />

Rencontre avec<br />

Nathalie Quintane<br />

<br />

<br />

<br />

Massimo Bacigalupo<br />

<br />

<br />

<br />

Exposition « Le Surréalisme<br />

et l’objet » <br />

<br />

<br />

<br />

Épisode (2006, 30’),<br />

de Kerry Tribe.


« Allégories d’oubli » /<br />

« Rétrospective » par Xavier<br />

Le Roy / « Le Train fantôme »<br />

de Charles de Meaux /<br />

Vidéodanse : « Oublier<br />

la danse ». <br />

<br />

<br />

Rencontre avec Joachim<br />

Koester. <br />

<br />

<br />

« Bob Wilson/Suzuki<br />

Hanayagi ». Rencontre avec<br />

(sous réserve) Bob Wilson<br />

et Richard Rutkowski,<br />

suivie d’une projection.<br />

<br />

<br />

<br />

« De l’oubli historique ».<br />

Conférence de Sabina Loriga<br />

<br />

<br />

« Allégories d’oubli » /<br />

« Rétrospective » par Xavier<br />

Le Roy / « Le Train fantôme »<br />

de Charles de Meaux /<br />

Vidéodanse : « Oublier<br />

la danse ». <br />

<br />

« TDT »<br />

Tremplin des talents (Accueil<br />

continu, 13-16 ans) <br />

<br />

<br />

« Fantôme-art » (3-5 ans,<br />

en famille) <br />

<br />

<br />

<br />

« Babette Mangolte/<br />

Marina Abramović ».<br />

Présentation par<br />

Valérie da Costa,<br />

suivie d’une projection.<br />

<br />

« TDT »<br />

Tremplin des talents (Accueil<br />

continu, 13-16 ans) <br />

<br />

<br />

<br />

« En quête<br />

de fantômes » (6-12 ans, enfant<br />

seul) <br />

<br />

<br />

« Fantôme-art » (3-5 ans,<br />

en famille) <br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Les nez du café.<br />

<br />

<br />

<br />

Joachim Koester<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Miguel Gutierrez.<br />

Heavens What Have I Done<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« En quête<br />

de fantômes » (6-12 ans, enfant<br />

seul) <br />

<br />

<br />

Rencontre<br />

avec Meris Angioletti<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

L’artiste danois Joachim Koester développe ses œuvres<br />

comme des récits, entre documentaire et fiction. Dans<br />

Variations of Incomplete Open Cubes (2011), l’artiste<br />

filme en plan rapproché les mains d’un acteur qui tente de<br />

tracer dans l’espace les Incomplete Open Cubes réalisés<br />

par Sol LeWitt en 1974. Pour le film I Myself Am Only a<br />

Receiving Apparatus (2010), Koester pénètre dans l’espace<br />

de la reconstitution du Merzbau de Kurt Schwitters,<br />

un environnement total, protéiforme, pénétrable et habitable<br />

considéré par Schwitters comme une part de luimême.<br />

Joachim Koester présente en avant-première son<br />

nouveau film. Le travail de Joachim Koester<br />

est également montré en Galerie sud <br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Conversation<br />

entre Pierre Bismuth<br />

et Jean-Pierre Criqui.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Melvil (2006, 66’, inédit)<br />

de Melvil Poupaud<br />

<br />

<br />

<br />

Miguel Gutierrez.<br />

Heavens What Have I Done.


Exubérant et insatiable, le danseur et performer Miguel<br />

Gutierrez a l’humour féroce et l’énergie contagieuse. Il<br />

nous entraîne dans un monologue où la digression côtoie<br />

la dérision avant de se transformer en une danse furieuse<br />

de son personnage, coiffé d’une perruque à la Marie-Antoinette,<br />

aux yeux rehaussés de faux cils extralarges et au<br />

visage fardé. Agitateur de la scène new-yorkaise,<br />

Gutierrez s’amuse des héritages de la grande histoire<br />

chorégraphique et des lignes formelles séparant l’artiste<br />

du spectateur. Le public devient protagoniste, participant<br />

presque à son insu à ce qui se joue sur scène.<br />

www.miguelgutierrez.org <br />

<br />

<br />

<br />

En 2009, Robert Wilson réalise le spectacle Kool, Dancing in my Mind, en hommage à son amie et collaboratrice de longue<br />

date, la danseuse et chorégraphe japonaise, Suzuki Hanayagi, atteinte de la maladie d’Alzheimer. Le film, The<br />

Space in Back of You, réalisé en 2011 par Richard Rutkowski, sur l’idée originale de Robert Wilson, retrace le parcours<br />

de Suzuki Hanayagi que Robert Wilson appelait « mon professeur ».<br />

Rencontre avec (sous réserve) Robert Wilson et Richard Rutkowski. <br />

<br />

<br />

Un jeu serré d’apparitions, disparitions et substitutions<br />

règle depuis ses débuts l’œuvre de Pierre Bismuth.<br />

L’oubli, sous ses formes les plus diverses et les plus inattendues,<br />

joue un rôle moteur parmi tous ces faux souvenirs,<br />

doubles fantomatiques, suppléments aléatoires et<br />

autres trous de mémoire (ou trous dans les murs). Coscénariste<br />

du film de Michel Gondry Eternal Sunshine of the<br />

Spotless Mind (2004), Pierre Bismuth reçoit à ce titre un<br />

Oscar en 2005. Remplacer par le même, titre de l’une de<br />

ses séries, donne par antiphrase la clef d’une démarche<br />

où c’est toujours « autre chose », voire parfois une apparence<br />

de « rien », qui vient prendre la place d’un objet<br />

originel. Conversation entre Pierre Bismuth<br />

et Jean-Pierre Criqui.


À travers une exposition réunissant plus de cinq cents photographies, dessins, peintures, films et documents, le <strong>Centre</strong><br />

<strong>Pompidou</strong> consacre une rétrospective inédite à l’œuvre d’Henri Cartier-Bresson et invite le public à parcourir plus de<br />

soixante-dix ans d’un œuvre qui impose le photographe comme l’une des figures de la modernité. L’exposition pose un<br />

nouveau regard sur l’art de celui que l’on nomme « l’œil du siècle », grand témoin de l’Histoire du 20 e siècle. Si la plupart<br />

des chefs-d’œuvre et des images emblématiques de Cartier-Bresson sont présentés dans l’exposition, celle-ci met<br />

également en lumière des aspects moins connus : l’engagement politique, le travail sur les questions de société, le<br />

regard plus intimiste de la fin de sa carrière.


« Allégories d’oubli » /<br />

« Rétrospective » par Xavier<br />

Le Roy / « Le Train fantôme »<br />

de Charles de Meaux /<br />

Vidéodanse : « Oublier<br />

la danse ». <br />

<br />

<br />

« TDT » Tremplin des talents<br />

(Accueil continu, 13-16 ans)<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« L’oubli organisé ».<br />

Conférence de Dork Zabunyan<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« En quête de fantômes »<br />

(6-12 ans, en famille)<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Catherine Diverrès/<br />

Kazuo Ohno ». Rencontre<br />

avec Catherine Diverrès,<br />

suivie d’une projection.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Fantôme-art »<br />

(3-5 ans, en famille)<br />

<br />

<br />

<br />

Exposition<br />

« Henri Cartier-Bresson »<br />

<br />

<br />

<br />

Balades au musée<br />

<br />

<br />

<br />

Exposition<br />

« Le Surréalisme et l’objet »<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Dissonant (2010, 11’)<br />

et Resonating Surfaces (2005,<br />

39’), de Manon de Boer.<br />

Projection suivie<br />

d’une conversation<br />

avec l’artiste. <br />

<br />

<br />

<br />

Atlantiques (2010, 16’)<br />

et Mille soleils (2013, 45’),<br />

de Mati Diop.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Au début des années 1980, la chorégraphe Catherine<br />

Diverrès découvre le travail de Kazuo Ohno (1906-2010),<br />

maître de la danse Butô, dont elle suivra ensuite l’enseignement<br />

au Japon. Elle crée en 2011, un an après la mort<br />

de Kazuo Ohno, Ô Sensei. Ce solo qui est une forme<br />

d’hommage à son œuvre est aussi une plongée, trente ans<br />

plus tard, dans la mémoire de ce temps passé au Japon et<br />

dans l’apprentissage de l’art de Kazuo Ohno. Ô Sensei<br />

parle de ce moment déterminant qui a nourri le parcours<br />

de la chorégraphe. Rencontre avec la chorégraphe<br />

Catherine Diverrès. <br />

<br />

<br />

<br />

« En rimes et en couleurs »<br />

(3-5 ans, en famille)<br />

<br />

<br />

<br />

Le cinéma s’est souvent emparé de documents médiatiques pour révéler, en les retournant,<br />

l’organisation de l’oubli qu’ils favorisent. Cycle conçu par Jacques Aumont.<br />

Conférence de Dork Zabunyan (maître de conférences en études<br />

cinématographiques à l’université de Lille 3), suivie de la projection<br />

de Letter to Jane (1972, 52’), du Groupe Dziga Vertov, et d’une sélection<br />

de films du collectif syrien Abounaddara, 2013 et 2014.


« Allégories d’oubli » /<br />

« Rétrospective » par Xavier<br />

Le Roy / « Le Train fantôme »<br />

de Charles de Meaux /<br />

Vidéodanse : « Oublier<br />

la danse ». <br />

<br />

<br />

« TDT » Tremplin des talents<br />

(accueil continu, 13-16 ans)<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Filmer/effacer ». Conférence<br />

d’Hervé Aubron (critique<br />

de cinéma, rédacteur en chef<br />

adjoint du Magazine littéraire<br />

et enseignant, université Paris<br />

3-Sorbonne nouvelle) suivie<br />

de la projection de Cloverfield<br />

(2008, 85’), de Matt Reeves.<br />

<br />

<br />

<br />

« Impromptu » (accueil continu,<br />

tout public, en famille)<br />

<br />

<br />

<br />

Exposition<br />

« Henri Cartier-Bresson »<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Odile Duboc ». Rencontre<br />

avec Françoise Michel<br />

et Anne-Karine Lescop,<br />

suivie d’une projection.<br />

<br />

<br />

« Premiers<br />

dimanches au Musée »<br />

<br />

<br />

<br />

Visite<br />

accompagnée du Nouveau<br />

festival. Une proposition<br />

de Sébastien Rémy.<br />

<br />

<br />

Miguel<br />

Gutierrez. Storing the Winter<br />

<br />

<br />

<br />

Shimkent<br />

Hotel (2003, 90’), de Charles<br />

de Meaux. <br />

<br />

Exposition « Le Surréalisme<br />

et l’objet » <br />

<br />

<br />

<br />

<br />

My Mother’s Garden (2007, 7’)<br />

et Mysterious Object<br />

at Noon (2000, 85’, inédit),<br />

d’Apichatpong Weerasethakul<br />

<br />

Récemment présenté comme l’une des plus importantes découvertes de l’année par le New York Times, ce solo se souvient<br />

du lien entre son et mouvement, de la connivence entre danse et musique. Assis au premier rang, Mind over Mirrors,<br />

alias Jaime Fennelly, ajuste les sons de sa machine, tandis que Miguel Gutierrez, pieds nus, en jean et tee-shirt,<br />

se lance dans une danse d’une fluidité remarquable, oscillant au gré de la musique entre nappes harmonieuses et<br />

moments de rupture brutale. Le chorégraphe et danseur a écrit ce solo en complicité avec Fennelly, homme-orchestre<br />

combinant harmonium indien à pédale et sons électro. www.miguelgutierrez.org


« Allégories d’oubli » /<br />

« Rétrospective » par Xavier<br />

Le Roy / « Le Train fantôme »<br />

de Charles de Meaux /<br />

Vidéodanse : « Oublier<br />

la danse ». <br />

<br />

<br />

Rencontre<br />

avec Alex Cecchetti<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Le Surréalisme et l’objet » rend compte des différents<br />

moments de la réflexion surréaliste appliquée à l’objet.<br />

Autour d’une centaine de sculptures et d’une quarantaine<br />

de photographies, le parcours retrace l’histoire de ce<br />

mouvement fondateur de l’art du 20 e siècle. L’exposition<br />

met en lumière les principaux thèmes surréalistes et propose<br />

au visiteur de découvrir la pérennité des questions<br />

soulevées par le surréalisme autour de la sculpture et de<br />

l’objet à travers une sélection d’œuvres contemporaines.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Second long métrage de Charles de Meaux, Shimkent<br />

Hotel est tourné en Asie centrale et narre les aventures<br />

d’Alex, entre réel et fiction. Amnésique, alité dans une<br />

chambre d’hôtel, il est cerné par un médecin et un agent<br />

des services secrets français. « La réussite de Charles de<br />

Meaux, c’est d’être lui aussi du voyage : ne pas faire semblant<br />

d’en savoir plus long sur les clans, fratries, check<br />

points… Cadrer les choses de loin, parce qu’ainsi, en plan<br />

d’ensemble, on peut espérer entrevoir quelque chose du<br />

chaos », écrivait Philippe Azoury dans Libération.<br />

Shimkent Hotel (2003, 90’), de Charles de Meaux.<br />

<br />

<br />

<br />

« Loïc Touzé/Rita Quaglia ».<br />

Rencontre avec Loïc Touzé<br />

et Rita Quaglia,<br />

suivie d’une projection.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Dirty Eyes (2010, 54’, inédit),<br />

de Lawrence Weiner.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Te craindre en ton absence,<br />

de Marie NDiaye, musique :<br />

Hèctor Parra. Avec Astrid Bas<br />

et l’Ensemble<br />

intercontemporain.


performance d’Olaf Nicolai<br />

<br />

<br />

<br />

Dans une nouvelle de 1876, Mark Twain a mis en scène la force des vers d’oreille qui<br />

prennent possession de notre psyché : « à peine sur le trottoir, je m’aperçus que mes<br />

pieds marquaient la cadence de ces maudits vers. N’y tenant plus, je ralentis le pas ;<br />

mais rien n’y fit : le rythme de ces vers s’accommoda de ma nouvelle allure et continua à<br />

me poursuivre. Je rentrai chez moi et souffris de cette obsession pendant tout le reste de<br />

la journée. » Les souffrances du narrateur, ainsi que la solution qu’il finit par trouver<br />

pour oublier ce qui l’obsède, sont exemplaires de ce qui arrive à bien d’autres personnages,<br />

par exemple chez Hitchcock ou Fritz Lang. Nous suivrons leurs aventures et prêterons<br />

l’oreille à leur quête désespérée : comment oublier <br />

Une conférence de Peter Szendy. <br />

<br />

<br />

<br />

« Allégories d’oubli » /<br />

« Rétrospective » par Xavier<br />

Le Roy / « Le Train fantôme »<br />

de Charles de Meaux /<br />

Vidéodanse : « Oublier<br />

la danse ». <br />

<br />

<br />

« Radio 13/16 »<br />

(Accueil continu, 13-16 ans)<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Le laboratoire<br />

des matériaux »<br />

(6-12 ans, enfant seul)<br />

<br />

<br />

<br />

Conférence/<br />

<br />

La pratique du « found footage » - geste qui consiste à prélever puis à réassembler des<br />

images préexistantes - rencontre auprès des principaux acteurs de la scène expérimentale<br />

italienne des années 1960 et 1970 une attention particulière, où se développe,<br />

conjointement à la critique du spectacle cinématographique, une analyse précise des<br />

objets visuels recyclés. Séance introduite par Marco Bertozzi (cinéaste<br />

et professeur associé à l’université IUAV de Venise). <br />

<br />

<br />

« Voyage sonore<br />

au <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> »<br />

(3-5 ans, en famille)<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Cristian Duarte /<br />

Fabián Barba ».<br />

Rencontre avec Fabián Barba<br />

et Cristian Duarte,<br />

suivie d’une projection.<br />

<br />

<br />

<br />

« L’oubli numérique ».<br />

Conférence de Milad Doueihi<br />

<br />

<br />

La verifica incerta.<br />

<br />

<br />

<br />

Exposition<br />

« Henri Cartier-Bresson »<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

The Complete Works<br />

(2014, inédit), de Nina Beier.<br />

Projection suivie<br />

d’une conversation de l’artiste<br />

avec Simon Dybbroe Møller<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Te craindre en ton absence,<br />

de Marie NDiaye, musique :<br />

Hèctor Parra. Avec Astrid Bas<br />

et l’Ensemble<br />

intercontemporain


« Allégories d’oubli » /<br />

« Rétrospective » par Xavier<br />

Le Roy / « Le Train fantôme »<br />

de Charles de Meaux /<br />

Vidéodanse : « Oublier<br />

la danse ».<br />

<br />

<br />

<br />

Rencontre<br />

avec Sophie Calle<br />

(sous réserve)<br />

<br />

<br />

<br />

« Jan Lauwers ».<br />

Rencontre avec<br />

Viviane De Muynck,<br />

suivie d’une projection.<br />

<br />

<br />

<br />

« Les tubes de Léthé ».<br />

Conférence de Peter Szendy.<br />

<br />

<br />

<br />

Modernités plurielles (1).<br />

Confronter les modernités.<br />

Cycle de 6 séances,<br />

sur inscription.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Atlantiques (2010, 16’)<br />

et Mille soleils (2013, 45’),<br />

de Mati Diop.<br />

<br />

<br />

<br />

Ivo Dimchev. Fest<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Le Bulgare Ivo Dimchev doit son succès international à un charisme androgyne et à un<br />

théâtre exigeant, radical et émouvant qui transcende les genres et les tabous. Son<br />

audace transgressive n’a d’égal qu’un humour virulent. Dans sa dernière création, Dimchev<br />

porte un regard à la fois acerbe et burlesque sur le monde du spectacle. « Les festivals<br />

sont de tous les temps, mais peut-être surtout de notre époque. […] Les rapports<br />

entre les acteurs s’inscrivent dans un jeu qui suit certaines conventions et dans lequel<br />

chaque protagoniste tient un rôle précis en fonction des traditions ayant cours, des rapports<br />

de pouvoirs et des désirs de chacun ». Dans Fest, Ivo Dimchev joue avec des normes<br />

et conventions qu’il exhume de l’oubli, dans une provocation sans retenue.<br />

Certaines scènes de ce spectacle peuvent heurter la sensibilité du public<br />

et en particulier des plus jeunes. www.ivodimchev.com <br />

<br />

<br />

Mille soleils est la seconde collaboration entre Mati Diop et Charles de Meaux, après<br />

Atlantiques, en 2010. Hommage au mythique Touki Bouki, premier film de Djibril Diop<br />

Mambéty, oncle de la cinéaste, Mille soleils part à la rencontre de ses deux acteurs principaux,<br />

Magaye et Mareme Niang. Quarante ans plus tard, alors qu’un océan désormais<br />

les sépare, Mati Diop revient sur leurs destins, entre film de famille et réflexion sur le<br />

cinéma. Atlantiques (2010, 16’) et Mille soleils (2013, 45’), de Mati Diop.


« Allégories d’oubli » /<br />

« Rétrospective » par Xavier<br />

Le Roy / « Le Train fantôme »<br />

de Charles de Meaux /<br />

Vidéodanse : « Oublier<br />

la danse ». <br />

<br />

<br />

Rencontre avec Xavier Le Roy<br />

et Laurent Goldring<br />

<br />

<br />

<br />

« Rachid Ouramdane ».<br />

Rencontre avec<br />

Rachid Ouramdane,<br />

suivie d’une projection.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Rencontre avec<br />

Arno Gisinger, Annie Zadek<br />

et Clément Chéroux.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Dirty Eyes (2010, 54’, inédit)<br />

de Lawrence Weiner.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Te craindre en ton absence,<br />

de Marie NDiaye,<br />

musique de Hèctor Parra.<br />

Avec Astrid Bas et l’Ensemble<br />

intercontemporain.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Ivo Dimchev. Fest.<br />

<br />

<br />

<br />

Arno Gisinger expose son travail Invent arisiert, une installation photographique sur la<br />

spoliation des biens juifs à Vienne, créée en 2000 à la demande du Mobilier national<br />

autrichien. Pour une soirée lecture/projection, il s’associe à l’écrivain Annie Zadek dont<br />

le dernier texte, Nécessaire et urgent, cherche à évaluer la contamination du présent par<br />

un traumatisme majeur survenu dans notre passé et à mesurer son infiltration dans<br />

notre langage, notre mémoire, notre corps. Lecture/projection avec Arno Gisinger<br />

et Annie Zadek, suivie d’une conversation avec Clément Chéroux, conservateur<br />

au Mnam/Cci, commissaire de l'exposition « Henri Cartier-Bresson ».


Après la « Rétrospective<br />

immatérielle de la Biennale<br />

de Venise », 2013, le<br />

nouveau projet d’Alexandra<br />

Pirici & Manuel Pelmus<br />

prend le <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong><br />

comme point de départ.<br />

Tissant des liens avec les<br />

notions d’oubli et de réminiscence<br />

explorées par<br />

cette cinquième édition du<br />

Nouveau festival, les<br />

artistes tentent d’actualiser<br />

la mémoire du musée<br />

avec comme seuls moyens<br />

quelques corps humains.<br />

<br />

<br />

Figure majeure de l’art conceptuel, l’Américain Lawrence Weiner utilise le mot comme matière artistique de premier<br />

ordre. Depuis le début des années 1970, les retranscriptions murales de ses « statements » ont été son médium principal,<br />

mais il travaille également avec un grand nombre de médias, dont la vidéo, le film, la performance, l’installation ou<br />

encore le dessin. Dans son dernier film, Dirty Eyes, produit par Charles de Meaux, Lawrence Weiner nous parle d’art, de<br />

poésie mais surtout de New York, la ville qu’il aime. Dirty Eyes (2010, 54’, inédit) de Lawrence Weiner.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Des témoins ordinaires (2009), de Rachid Ouramdane,<br />

parle du déplacement et de l’exil de ceux qui ont dû quitter<br />

leur pays. Ces récits et témoignages, accompagnés par<br />

le corps des danseurs, posent la question de l’oubli, du<br />

souvenir et de la résurgence du passé. Quels sont les mots,<br />

les gestes qui nous ramènent vers la mémoire et permettent<br />

de témoigner de la douleur d’une situation passée <br />

Comment la danse peut-elle parler de la guerre, du génocide<br />

et de la torture Rencontre avec le chorégraphe<br />

Rachid Ouramdane.


« Allégories d’oubli » /<br />

« Rétrospective » par Xavier<br />

Le Roy / « Le Train fantôme »<br />

de Charles de Meaux /<br />

Vidéodanse : « Oublier<br />

la danse ». <br />

<br />

<br />

« Fabio Mauri ».<br />

Rencontre avec Achille Mauri,<br />

suivie d’une projection.<br />

<br />

<br />

<br />

« Seventeen »<br />

(Accueil continu, 13-16 ans)<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Spectres de l’histoire ».<br />

Conférence de Vincenz Hediger<br />

(enseignant en cinéma<br />

à la Goethe Universität<br />

à Francfort/Main) suivie<br />

de la projection de Die Mauer<br />

(1990, 99’), de Jürgen Böttcher.<br />

<br />

<br />

<br />

Exposition<br />

« Henri Cartier-Bresson »<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Un lien : le dessin »<br />

(6-12 ans, en famille)<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Olga de Soto ». Rencontre<br />

avec Olga de Soto,<br />

suivie d’une projection.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Méli-mélodie » (3-5 ans,<br />

en famille) <br />

<br />

<br />

<br />

« Chacun son point<br />

de vue ! » (3-5 ans en famille)<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Pina Bauch conçoit en 1985 un film qui constitue l’unique<br />

enregistrement de Café Müller, une chorégraphie de 1978.<br />

Cette œuvre parle notamment de la mémoire de la jeunesse<br />

de la chorégraphe, dans l’Allemagne de l’après<br />

–guerre. Le rôle dansé par Pina Bauch est confié à Anne<br />

Martin, danseuse de la compagnie, dans un désir de<br />

transmission. Rencontre avec Anne Martin<br />

(danseuse, chorégraphe, chanteuse)<br />

et Jean-Marc Adolphe (rédacteur en chef<br />

de la revue Mouvement). <br />

<br />

Balades au musée<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Représentation<br />

de « Seventeen » (Accueil<br />

continu, 13-16 ans) <br />

<br />

<br />

<br />

T.S.O.Y.W. (2007, 3h20’)<br />

de Amy Granat<br />

et Drew Heitzler. Séance<br />

présentée par Olivier Mosset.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

My Mother’s Garden (2007, 7’)<br />

et Mysterious Object at Noon<br />

(2000, 85’, inédit),<br />

d’Apichatpong Weerasethakul.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Te craindre en ton absence,<br />

de Marie NDiaye,<br />

musique : Hèctor Parra.<br />

Avec Astrid Bas et l’Ensemble<br />

intercontemporain.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Comment faire exister un personnage de film in absentia <br />

Un homme a disparu, il s’est « évaporé », et de lui ne restent<br />

que des récits douteux, malveillants, de plus en plus<br />

irréels. Dans l’opération, le cinéma se révèle pour ce qu’il<br />

est aussi : un fauteur d’oubli.<br />

Cycle conçu par Jacques Aumont. Conférence<br />

de Jacques Aumont (essayiste et universitaire, Ehess),<br />

suivie de la projection de L’Évaporation d’un homme<br />

(1967, 130’), de Shôhei Imamura.


Concerto offre une interprétation très personnelle du<br />

concept de concert live. Se muant subtilement en star du<br />

rock ou en prima donna, Ivo Dimchev se met dans la peau<br />

de personnages extravagants pour accompagner les<br />

modulations de son chant. Nina Simone ou Antony<br />

Hegarty, répertoire masculin ou féminin, Dimchev semble<br />

capable de tout chanter ! Troublant, ce spectacle où le<br />

rêve se mêle à l’effroi, nous confronte à l’éclatement du<br />

moi dans une esthétique à la David Lynch.<br />

www.ivodimchev.com<br />

<br />

<br />

<br />

« Allégories d’oubli » /<br />

« Rétrospective » par Xavier<br />

Le Roy / « Le Train fantôme »<br />

de Charles de Meaux /<br />

Vidéodanse : « Oublier<br />

la danse ». <br />

<br />

<br />

« Trisha Brown ». Rencontre<br />

avec Babette Mangolte,<br />

suivie d’une projection<br />

<br />

<br />

<br />

« Seventeen » (Accueil continu,<br />

13-16 ans) <br />

<br />

<br />

<br />

« L’absence, l’oubli ».<br />

Conférence<br />

de Jacques Aumont, suivie de<br />

la projection de L’Évaporation<br />

d’un homme (1967, 130’)<br />

de Shôhei Imamura.<br />

<br />

<br />

<br />

« Voyage au centre<br />

du <strong>Centre</strong> » (6-12 ans,<br />

en famille) <br />

<br />

<br />

Exposition « Henri Cartier-<br />

Bresson » <br />

<br />

<br />

Au cours d’une émission de radio, un conteur vient parler de son pays, le Pamir. Tel est<br />

l’incipit du Pont du trieur, aussi mystérieux que le pays dévoilé par le premier film de<br />

Charles de Meaux, coécrit avec Philippe Parreno. « Reste un film énigmatique, une méditation<br />

sur l’objectivité spectaculaire, l’effet de réel et les rites incantatoires du reportage<br />

», écrivait Vincent Dieutre en 2000.<br />

Le Pont du trieur (2000, 74’) de Charles de Meaux et Philippe Parreno. <br />

<br />

<br />

« Pina Bausch ».<br />

Rencontre avec Anne Martin<br />

et Jean-Marc Adolphe,<br />

suivie d’une projection.<br />

<br />

<br />

<br />

« Mes premiers pas vers l’art »<br />

(3-5 ans, en famille) <br />

<br />

<br />

Balades au musée<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Visite accompagnée<br />

du Nouveau festival.<br />

Une proposition de Sébastien<br />

Rémy. <br />

<br />

Ivo Dimchev.<br />

Concerto <br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Représentation<br />

de « Seventeen » (Accueil<br />

continu, 13-16 ans) <br />

<br />

<br />

<br />

Le Pont<br />

du trieur (2000, 74’), de Charles<br />

de Meaux et Philippe Parreno.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Melvil (2006, 66’, inédit),<br />

de Melvil Poupaud.


« Allégories d’oubli » /<br />

« Rétrospective » par Xavier<br />

Le Roy / « Le Train fantôme »<br />

de Charles de Meaux /<br />

Vidéodanse : « Oublier<br />

la danse ». <br />

<br />

<br />

Rencontre avec Mark<br />

Geffriaud. <br />

<br />

<br />

Performance<br />

de Mark Geffriaud<br />

<br />

<br />

Artiste française d’origine algérienne, Halida Boughriet explore à travers son œuvre une<br />

multiplicité de médiums, accordant une place centrale à la performance, à partir de<br />

laquelle s’articule et se décline son langage artistique. Au croisement d’une préoccupation<br />

esthétique, sociale et politique, ses travaux s’attachent à saisir les tensions dans les<br />

rapports humains que la société fait émerger. Le corps, comme instrument d’expérimentation<br />

de gestes poétiques, y est omniprésent. Outre la présentation d’un ensemble<br />

de vidéos et de photographies, Halida Boughriet transposera pour cette séance le nœud<br />

dramatique de ses dernières performances avec ses interprètes.<br />

Séance présentée par Halida Boughriet. <br />

<br />

<br />

« Merce Cunningham, Foofwa<br />

d’Imobilité, Boris Charmatz ».<br />

Rencontre avec<br />

Foofwa d’Imobilité,<br />

suivie d’une projection.<br />

<br />

<br />

Halida Boughriet. <br />

<br />

<br />

<br />

Marfa<br />

Mystery Lights, a concert<br />

for the UFO’s (2008, 66’) de<br />

Charles de Meaux, précédé de<br />

Block Party (2002, 6’) de Pierre<br />

Huyghe.


Danseur pour la Merce Cunningham Dance Company à New York de 1991 à 1998, Foofwa<br />

d’Imobilité filme en face à face Merce Cunningham. À travers un jeu de caméras qui<br />

montre tout à la fois le danseur et le chorégraphe, cet entretien livre un regard intime et<br />

proche sur l’univers du grand chorégraphe américain, et pose aussi la question de son<br />

héritage et de sa transmission.<br />

Rencontre avec Foofwa d’Imobilité, chorégraphe et interprète. <br />

<br />

<br />

<br />

« Oups ! On allait oublier… C’est donc le dernier jour de cette 5 e édition du Nouveau<br />

festival. Et les images comme les œuvres que nous souhaitions présenter reviennent à la<br />

mémoire, celles qui de fait rendent l’étude du sujet infini. Mais le Nouveau festival n’est<br />

pas le lieu de l’exhaustivité, encore moins de la mélancolie. Il est celui de la stimulation<br />

des idées, de la diversité des formes : un petit laboratoire où artistes et créateurs de tous<br />

horizons se retrouvent, un espace où faire bouger les lignes, fidèle à la définition fondatrice<br />

du <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>. » Bernard Blistène, directeur artistique du Nouveau festival<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Le laboratoire<br />

des matériaux »<br />

(6-12 ans, enfant seul)<br />

<br />

<br />

<br />

« Un animal, des animaux »<br />

(3-5 ans, en famille)<br />

<br />

<br />

<br />

Anna (1972-1975, 225’),<br />

d’Alberto Grifi<br />

et Massimo Sarchielli.<br />

<br />

<br />

Exposition<br />

« Henri Cartier-Bresson »


Entrée « Jibaku », extrait : « La répétition d’échecs<br />

conduisit certains pilotes à envisager le Jibaku (plongeon<br />

final dans un but tactique) comme la seule ressource pour<br />

retrouver l’efficacité perdue et causer de grands dommages<br />

à l’ennemi. Beaucoup en arrivaient à cette conclusion<br />

: ‹ Perdu pour perdu, autant… ›. Malgré l’aspect<br />

monstrueux que ce geste délibéré a pour nous, il fallait<br />

bien reconnaître que cette pratique avait une ‹ rentabilité<br />

› exceptionnelle. En effet, un seul pilote dans un seul<br />

avion pouvait obtenir des résultats tactiques certains,<br />

alors que des escadrilles entières échouaient. » Bernard<br />

Millot, L’Épopée kamikaze, Éditions Robert Laffont, 1970,<br />

Paris, chapitre 1, « Le Chemin du sacrifice ».<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

La chorégraphe marocaine a construit sa pièce en s’inspirant<br />

des « Aïta » (le cri, l’appel), un art populaire à la<br />

fois poétique et musical, où la danse peut prendre de multiples<br />

formes. Quatre interprètes féminines d’âge mûr<br />

rendent hommage aux chanteuses du plus vieux cabaret<br />

de Marrakech. Les corps expriment la douleur, la colère,<br />

le rire, la liberté ou la fierté de son histoire, d’être femme.<br />

Madame Plaza (2009, 50’), de Valérie Urréa /<br />

Projection suivie d’une rencontre avec la chorégraphe<br />

et la réalisatrice / En écho à « Modernités plurielles »,<br />

nouvel accrochage de la collection moderne <br />

<br />

<br />

<br />

Cycle Imaginaire des villes – Regards de cinéastes et<br />

d’artistes sur la ville. Braddock, Pennsylvanie, ville naufragée<br />

où survivent quelques rescapés teigneux qui trouvent<br />

la force de s’accrocher à ce lieu ingrat car ils ont<br />

conscience que cette infime parcelle du territoire américain<br />

porte en elle les traces d’événements essentiels qui<br />

font l’histoire de leur nation. Projection suivie d’une rencontre<br />

avec les réalisateurs et un invité.<br />

Braddock America (2012, 93’), de Jean-Loïc Portron<br />

et Gabriella Kessler. Entrée libre.


L’Encyclopédie des guerres<br />

(54 e séance)<br />

<br />

<br />

<br />

Modernités plurielles (2).<br />

La modernité et ses sources.<br />

Cycle de 6 séances,<br />

sur inscription.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Braddock. Cycle<br />

Imaginaire des villes –<br />

Regards de cinéastes<br />

et d’artistes sur la ville.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Bouchra<br />

Ouizguen. Madame Plaza,<br />

(2009, 50’), de Valérie Urréa.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

La rétrospective consacrée à Henri Cartier-Bresson pose un nouveau regard sur l’œuvre du célèbre photographe français<br />

pour montrer qu’il n’y a pas eu un seul, mais bien plusieurs Cartier-Bresson. Au travers de trois cent cinquante<br />

tirages, films et documents d’archives, elle présente toute la richesse du parcours du photographe, de la capture des<br />

grands événements et des grandes questions de société du 20 e siècle, à la place de certains thèmes ou séries parfois<br />

moins connus. La rétrospective montre aussi des œuvres plus intimistes et met en lumière la passion de Cartier-Bresson<br />

pour la peinture et le dessin.


Personnes déficientes<br />

visuelles. Visite de l’exposition<br />

« Henri Cartier-Bresson »<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Personnes malentendantes.<br />

Visite en lecture labiale<br />

dans l’exposition<br />

« Henri Cartier-Bresson »<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Un lien : le dessin »<br />

(6-12 ans, en famille)<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Personnes sourdes.<br />

Visite en langue des signes<br />

dans l’exposition<br />

« Henri Cartier-Bresson »<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Exposition<br />

« Henri Cartier-Bresson »<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Chacun son point de vue ! »<br />

(3-5 ans, en famille)<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Balades au musée<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Tout commence<br />

par un film… »<br />

(6-12 ans, en famille)<br />

<br />

<br />

<br />

Exposition<br />

« Henri Cartier-Bresson »<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Mes premiers pas vers l’art »<br />

(3-5 ans, en famille)<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Balades au musée<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Les mooks. Lancement du cycle<br />

Place aux revues.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

La 36 e édition du festival Cinéma du réel propose une rencontre<br />

privilégiée avec la production la plus récente de<br />

documentaires internationaux à travers quatre sections<br />

compétitives : longs métrages, premiers films, courts<br />

métrages et sa Compétition française. Au croisement des<br />

générations, des cinématographies et des régions du<br />

monde, le programme hors compétition revisite la diversité<br />

de la production documentaire d’hier et d’aujourd’hui :<br />

une mise en lumière du travail d’auteurs singuliers que<br />

leur radicalité a parfois tenus loin de la reconnaissance et<br />

dont l’œuvre constitue un apport majeur à l’histoire du<br />

cinéma. Au travers de différentes déclinaisons autour du<br />

cinéma anthropologique - son héritage, ses nouvelles<br />

expressions - le festival interroge les formes de croisement<br />

culturel et le statut de la figure humaine dans le<br />

cinéma contemporain. Dix jours de rétrospectives, de<br />

sections thématiques, de rencontres professionnelles, de<br />

master class, et de débats animés par de grands invités.


« Le laboratoire<br />

des matériaux » (6-12 ans,<br />

enfant seul) <br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Voyage sonore<br />

au <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> » (3-5 ans,<br />

en famille) <br />

<br />

<br />

Exposition « Henri Cartier-<br />

Bresson » <br />

<br />

<br />

Le Studio 13/16, espace dédié aux adolescents et à la rencontre avec la création contemporaine,<br />

accueille pendant sept semaines des installations transdisciplinaires en format<br />

extra ! Extra-vagants, extra-ordinaires et peut-être extra-terrestres, les artistes invités<br />

proposent aux adolescents de s’immerger dans leurs dispositifs et de participer, « en<br />

extra » à l’environnement en cours de construction, en les encourageant à laisser libre<br />

cours à leur imagination. <br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Auteure, compositrice, performeuse ou chercheuse, Sir<br />

Alice a parcouru le monde entre conférences universitaires,<br />

clubs loufoques, centres chorégraphiques et musées<br />

d’art contemporain. Connue pour incarner sa musique<br />

électronique lors de shows extatiques, la « Madonna de<br />

l’avant-garde » revient sur scène accompagnée de Bernhard<br />

Willhelm. Ce styliste prolifique, diplômé de l’Académie<br />

royale des beaux-arts d’Anvers, passe du prêt-àporter<br />

aux costumes de scènes avec un sens inné de la<br />

performance. Pas étonnant que ces deux personnalités<br />

qui préservent le geste artistique dans le monde de la<br />

mode et de la musique se rejoignent au <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>,<br />

pour eux territoire de liberté loin des codes de la représentation<br />

du concert ou du défilé. Ils y opèrent une hybridation<br />

in situ pour une immersion dans les abysses, hypnotique<br />

et exacerbée.<br />

Dans le cadre de la manifestation « Les femmes<br />

s’en mêlent ». http://www.lfsm.net<br />

<br />

<br />

<br />

Cinéma du réel. 36 e édition<br />

du Festival international<br />

du film documentaire<br />

<br />

<br />

La loi,<br />

un jeu d’enfants et de grands.<br />

<br />

<br />

<br />

Multiculturalisme et cinéma.<br />

Cycle Le multiculturalisme<br />

en questions. Dans le cadre<br />

du Cinéma du réel<br />

<br />

<br />

<br />

Modernités plurielles (3).<br />

La modernité en mouvement.<br />

Cycle de 6 séances,<br />

sur inscription.<br />

<br />

<br />

<br />

Sir Alice/ Bernhard Willhelm


36 e édition du Cinéma du réel<br />

<br />

<br />

<br />

36 e édition du Cinéma du réel<br />

<br />

Exposition<br />

« Henri Cartier-Bresson »<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

36 e édition du Cinéma du réel<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Multiculturalisme et cinéma.<br />

Cycle Le multiculturalisme<br />

en questions.<br />

Dans le cadre<br />

du Cinéma du réel<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Un lien : le dessin »<br />

(6-12 ans, en famille)<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Chacun son point de vue ! »<br />

(3-5 ans en famille)<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Carnet de voyage » (3-5 ans,<br />

en famille) <br />

<br />

<br />

Balades au musée<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Voyage au centre<br />

du <strong>Centre</strong> » (6-12 ans,<br />

en famille) <br />

<br />

<br />

Exposition<br />

« Henri Cartier-Bresson »<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Mes premiers pas<br />

vers l’art » (3-5 ans, en famille)<br />

<br />

<br />

<br />

Balades au musée<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Le <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> consacre une exposition à la donation<br />

d’œuvres sur papier consentie par Florence et Daniel<br />

Guerlain au <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>. Dans les salles reconfigurées<br />

et exceptionnellement réunies de la Galerie d’art<br />

graphique et la Galerie du musée, cette présentation inédite<br />

dévoile plus de quatre cents dessins choisis parmi<br />

l’ensemble de 1 200 œuvres que compte cette exceptionnelle<br />

donation. Conçue autour des quinze artistes nominés<br />

pour le prix de dessin de la fondation d’art contemporain<br />

Daniel et Florence Guerlain depuis 2006, l’exposition<br />

rassemble les œuvres de plus de deux cents artistes d’une<br />

trentaine de nationalités différentes.


36 e édition du Cinéma du réel<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

36 e édition du Cinéma du réel<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Le laboratoire<br />

des matériaux » (6-12 ans,<br />

enfant seul) <br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

À travers un nouvel accrochage<br />

de ses collections, le<br />

<strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> présente<br />

une nouvelle géographie<br />

de l’art moderne de 1905 à<br />

1970. Ce parcours sans<br />

précédent rassemble une<br />

sélection de plus de 1 000<br />

œuvres de 400 artistes,<br />

représentant 47 pays, et<br />

propose une lecture<br />

décentrée et enrichie de<br />

l’histoire de l’art au 20 e<br />

siècle. Cette présentation<br />

orchestre des rencontres<br />

inédites entre les chefsd’œuvre<br />

les plus célèbres<br />

de la collection et de nouvelles<br />

acquisitions ou des<br />

œuvres jamais montrées<br />

auparavant et qui sont<br />

aujourd’hui mises en<br />

lumière pour mieux plonger<br />

le visiteur au cœur de<br />

la diversité exceptionnelle<br />

des formes artistiques de<br />

la modernité.<br />

<br />

<br />

<br />

« Un animal, des animaux »<br />

(3-5 ans, en famille) <br />

<br />

<br />

Exposition « Henri Cartier-<br />

Bresson »


36 e édition du Cinéma du réel<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Magiciens de la Terre /<br />

Colloque international<br />

<br />

<br />

<br />

La loi, un jeu d’enfants<br />

et de grands.<br />

<br />

<br />

<br />

Modernités plurielles (4).<br />

L’art et la réalité.<br />

Cycle de 6 séances,<br />

sur inscription.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Il y a 25 ans le <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> présentait « Magiciens de la terre », en collaboration avec la Grande halle de la Villette.<br />

À l’initiative de Jean-Hubert Martin, cette manifestation représentait un tournant dans l’art contemporain et pour<br />

l’histoire des expositions : son invitation lancée à des artistes de tous les continents signait l’entrée dans la mondialisation.<br />

Retour sur cette expérience pionnière et sur les perspectives qu’elle a ouvertes. Jeudi 27 mars - Ouverture :<br />

Alain Seban / Introduction : Jean-Hubert Martin / Contributions de Laurent Jeanpierre (Université Paris 8),<br />

Daniel Soutif (critique d’art), Jonathan Mane-Wheoki (Elam School of Fine Arts, Auckland), Victoria Noorthoorn<br />

(commissaire d’exposition) et Niru Ratnam (Art 14 Art Fair, Londres). Vendredi 28 mars - Globalisation de l’art<br />

contemporain : dialogue entre Hans Belting (historien de l’art) et Saskia Sassen (sociologue et économiste), sous<br />

la modération d'Annie Cohen-Solal. Colloque conçu par Annie Cohen-Solal et Jean-Hubert Martin en liaison avec<br />

le Service de la parole (Département du développement culturel).


36 e édition du Cinéma du réel<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Magiciens de la terre /<br />

Colloque international<br />

<br />

<br />

<br />

Le 36 e festival Cinéma du réel propose une programmation<br />

de documentaires internationaux à travers quatre<br />

sections compétitives : longs métrages, premiers films,<br />

courts métrages et sa Compétition française. Il met également<br />

en lumière hors compétition le travail d’une sélection<br />

d’auteurs. Les formes de croisement culturel et le<br />

statut de la figure humaine dans le cinéma contemporain<br />

sont au cœur du festival. Rétrospectives, sections thématiques,<br />

rencontres professionnelles, master class et<br />

débats animés par des invités.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

36 e édition du Cinéma du réel<br />

<br />

<br />

<br />

« Un lien :<br />

le dessin » (6-12 ans,<br />

en famille) <br />

<br />

<br />

Exposition « Henri Cartier-<br />

Bresson » <br />

<br />

<br />

<br />

« Chacun son point de vue ! »<br />

(3-5 ans, en famille)<br />

<br />

<br />

<br />

Balades au musée<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

36 e édition du Cinéma du réel<br />

<br />

<br />

<br />

« Tout commence<br />

par un film… » (6-12 ans,<br />

en famille) <br />

<br />

<br />

Exposition « Henri Cartier-<br />

Bresson » <br />

<br />

<br />

Balades au musée<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Mes premiers pas vers l’art »<br />

(3-5 ans, en famille)


Le <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> consacre une grande rétrospective à Henri Cartier-Bresson, dix ans après sa disparition. À travers<br />

plus de cinq cents photographies, dessins, peintures, films et documents, elle invite le public à parcourir plus de<br />

soixante-dix ans d’un œuvre qui impose le célèbre photographe français comme l’une des figures de la modernité.<br />

L’exposition pose un nouveau regard sur l’art de celui que l’on nomme « l’œil du siècle », grand témoin de l’Histoire du<br />

20 e siècle, à partir des années 1930. Aux côtés des œuvres les plus iconiques de l’artiste, l’exposition redonne toute leur<br />

place à des images moins connues, des reportages demeurés plus confidentiels, des œuvres plus intimistes, en dévoilant<br />

aussi peintures, dessins et quelques tentatives dans le champ du cinéma.


« Le laboratoire des<br />

matériaux » (6-12 ans, enfant<br />

seul) <br />

<br />

« Voyage<br />

sonore au <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> »<br />

(3-5 ans, en famille) <br />

<br />

<br />

Martin Kersels <br />

<br />

Hugues Reip. « Phantasmata »<br />

<br />

<br />

<br />

Exposition « Henri Cartier-<br />

Bresson » <br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Reprenant à leur compte certains procédés techniques et<br />

formels hérités des origines du cinéma et des avant-gardes<br />

artistiques du 20 e siècle, les expériences filmiques<br />

d’Hugues Reip, souvent de très courte durée, sont autant<br />

d’évocations d’univers fantastiques et fantasmés.<br />

Séance introduite par Hugues Reip<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Depuis une vingtaine d’années, l’artiste californien<br />

Martin Kersels utilise son corps et ses « dérivés », ou<br />

« objets performatifs ». Dans l’acte de tomber ou de lancer<br />

ses proches dans les airs, son corps décrit des actions à<br />

l’apparence simple, presque banale, qui possèdent en<br />

réalité une forte tension et se révèlent comiques et dérangeantes<br />

à la fois. Ses installations géantes au fonctionnement<br />

détourné (Loud House, 1998), ou ses performances<br />

restituées à travers la photographie, explorent un univers<br />

de l’excès. On y retrouve un lointain rappel du dépassement<br />

des limites propre à l’artiste américain Chris Burden,<br />

dont Martin Kersels a été élève et assistant et dont il<br />

se démarque par une approche distanciée à l’humour<br />

doux amer : « Mes meilleures œuvres ont un humour en<br />

forme de clin d’œil mélangé à un élément tragique. »<br />

Martin Kersels présente ce soir une sélection de ses<br />

œuvres ainsi qu’une performance.


« Modernités plurielles », la présentation profondément renouvelée des collections du<br />

<strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>, vous propose de découvrir une sélection inédite d’un millier d’œuvres.<br />

Elle orchestre de nouvelles rencontres entre les chefs-d’œuvre les plus célèbres de la<br />

collection et certaines œuvres jamais exposées auparavant. L’exposition réunit 400<br />

artistes représentant 47 pays, dans tous les champs de la création : arts plastiques, photographie,<br />

cinéma, architecture, design… Elle pose un nouveau regard sur l’histoire de<br />

l’art moderne, de 1905 à 1970, substituant à la perspective habituelle, centrée sur les<br />

figures et les mouvements européens, un parcours dévoilant le réseau mondial des<br />

« modernités », une cartographie des connexions, des influences et des résistances qui<br />

traversent tout l’art du 20 e siècle. <br />

<br />

<br />

<br />

Design au banc n° 22<br />

<br />

<br />

<br />

Modernités plurielles (5).<br />

Une modernité politique <br />

Cycle de 6 séances,<br />

sur inscription.


Personnes<br />

déficientes visuelles.<br />

Visite de l’exposition<br />

« Henri Cartier-Bresson »<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Personnes malentendantes.<br />

Visite en lecture labiale dans<br />

l’exposition « Henri Cartier-<br />

Bresson » <br />

<br />

<br />

<br />

« Un lien :<br />

le dessin » (6-12 ans,<br />

en famille) <br />

<br />

<br />

Exposition « Henri Cartier-<br />

Bresson » <br />

<br />

<br />

<br />

« Chacun son point de vue ! »<br />

(3-5 ans, en famille)<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Méli-mélodie »<br />

(3-5 ans, en famille)<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Balades au musée<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Ateliers-concerts Cursus 1.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Le <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> invite bdv (structure d’édition, de<br />

diffusion et de production d’œuvres vidéo) à présenter le<br />

quatrième titre d’une série intitulée « Archives »et<br />

consacrée à l’histoire des expositions. Cette séance prend<br />

pour thème la Biennale de Paris de 1985, une manifestation<br />

qui a compté parmi les expositions les plus marquantes<br />

des années 1980. La vidéo de Jef Cornelis, réalisée<br />

principalement lors du montage et du vernissage,<br />

présente ses commissaires (dont Georges Boudaille, Kasper<br />

König, Alanna Heiss et Achille Bonito Oliva), les<br />

œuvres et les artistes exposés (Jenny Holzer, Daniel<br />

Buren, Richard Deacon, Keith Haring, David Hockney…)<br />

et documente les conversations tenues à l’époque sur le<br />

renouveau de l’art figuratif, le rôle des musées et de la<br />

télévision. Projection suivie d’une discussion<br />

entre Kasper König (commissaire de Manifesta 10)<br />

et Yves Aupetitallot (directeur du Magasin, Grenoble).<br />

Séance présentée par bdv. <br />

<br />

Exposition « Henri Cartier-<br />

Bresson » <br />

<br />

<br />

<br />

« Impromptu » (accueil continu,<br />

tout public, en famille) <br />

<br />

<br />

« Premiers<br />

dimanches au Musée »<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Pour marquer la fin de la première année du Cursus de<br />

composition et d’informatique musicale de l’Ircam, les<br />

étudiants proposent dix études pour instruments solistes<br />

et électronique. Ces concerts-ateliers permettent de<br />

découvrir les réalisations des jeunes compositeurs,<br />

interprétées par les élèves du Conservatoire national<br />

supérieur de musique et de danse de Paris.<br />

Gratuit, sur réservation : 01 44 78 12 40<br />

<br />

<br />

Carte blanche à BDV<br />

(Bureau des vidéos)<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Les images de la science.<br />

Cycle Place aux revues.<br />

<br />

<br />

Exposition « Henri Cartier-<br />

Bresson » <br />

<br />

<br />

<br />

Revue critique du design, cette tribune réunit les<br />

meilleurs professionnels autour d’un produit, d’un événement<br />

(un ouvrage, une exposition, un salon professionnel,<br />

etc.) ou d’un aménagement intérieur (un restaurant, une<br />

boutique, un musée, etc.) tiré de l’actualité. Des étudiants<br />

d’une école de design participent au débat.<br />

Modération : Michel Bouisson (VIA) et Romain Lacroix<br />

(<strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>) / En coproduction avec le VIA<br />

(Valorisation de l’innovation dans l’ameublement)


« Le laboratoire des<br />

matériaux » (6-12 ans, enfant<br />

seul) <br />

<br />

<br />

« Un animal, des animaux »<br />

(3-5 ans, en famille)<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Graphisme en France, 20 ans<br />

<br />

<br />

Le Club des Sous l’Eau.<br />

Pénurie d’extérieurs<br />

<br />

<br />

<br />

Thomas Hauert<br />

et Fredy Vallejos. MONO<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Mettre en mouvements une pièce radiophonique, « à écouter » : depuis son enfance en Suisse, Thomas Hauert est fasciné<br />

par ces programmes qui nous font accéder à des mondes sans images. Pour sa nouvelle création, il est entouré du<br />

compositeur Fredy Vallejos, rencontré à l’Ircam lors de l’académie ManiFeste-2012, d’une altiste et de sept danseurs<br />

de sa compagnie. Ensemble, ils inventent une pièce polyphonique et abstraite, où les sons et les mouvements dessinent<br />

un nuage de sensations. Court-circuiter nos pensées, notre raison Stimuler nos corps par immersion et empathie <br />

Entre improvisation et composition, le chorégraphe nous invite à apprivoiser la volatilité de nos consciences.<br />

En collaboration avec l’Ircam. www.zoo-thomashauert.be


Dédiée à la créativité, la diversité et la vitalité du « graphisme en France », cette soirée est organisée à l’occasion du<br />

vingtième anniversaire de la revue du même nom, éditée chaque année par le <strong>Centre</strong> national des arts plastiques<br />

(CNAP). Elle s’inscrit dans une programmation d’événements qui se déroule pendant toute l’année 2014 et réunit, en<br />

présence des contributeurs de la revue, l’ensemble des acteurs de la scène française du graphisme contemporain.<br />

En coproduction avec le CNAP.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Inspiré par le premier club de plongée sous-marine fondé en 1934 par le réalisateur Jean<br />

Painlevé et le commandant Yves Le Prieur, le Club des Sous l’Eau est un collectif composé<br />

d’artistes, d’historiens d’art et d’amateurs. Au cours de cette séance, au croisement du<br />

cinéma scientifique et expérimental, l’aquarium et le scaphandre sont envisagés comme<br />

des dispositifs générant un autre rapport au réel.<br />

Séance présentée par Fanny Schulmann (historienne de l’art) et Gallien Déjean<br />

(critique et commissaire d’exposition).


L’Encyclopédie des guerres<br />

(55 e séance)<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Entrée « Joie », extrait : « Le canon me semblait la voix de Bonaparte, et, tout enfant que j’étais, quand il grondait, je<br />

devenais rouge de plaisir, je sautais de joie, je lui battais des mains, je lui répondais par de grands cris. Ces premières<br />

émotions préparèrent l’enthousiasme exagéré qui fut le but et la folie de ma vie. » Alfred de Vigny (1797-1863), Servitude<br />

et grandeur militaire, Livre troisième, ch. 3, in Œuvres complètes, Alphonse Lemerre, éditeur, Paris, 1884.<br />

<br />

<br />

<br />

Personnes sourdes.<br />

Visite en langue des signes<br />

dans l’exposition<br />

« Henri Cartier-Bresson »<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Modernités plurielles (6).<br />

En quête d’universalité. Cycle<br />

de 6 séances, sur inscription.<br />

<br />

<br />

<br />

Sarajevo.<br />

Cycle Imaginaire des villes –<br />

Regards de cinéastes<br />

et d’artistes sur la ville.<br />

Dans le cadre du Printemps<br />

balkanique. <br />

<br />

<br />

Thomas Hauert<br />

et Fredy Vallejos.<br />

MONO<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Rencontre<br />

avec Thomas Hauert.


Thomas Hauert<br />

et Fredy Vallejos.<br />

MONO<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Dans sa recherche sur le mouvement, Thomas Hauert demeure fasciné par les tensions fécondes entre liberté et<br />

contrainte, individu et groupe, ordre et désordre, forme et informe. Créateur, il est tout autant pédagogue, puisque ces<br />

deux missions sont pour lui étroitement liées. Danseur et chorégraphe, Thomas Hauert est le directeur artistique de la<br />

compagnie ZOO avec laquelle il a créé une vingtaine de spectacles.<br />

À l’issue de la représentation de MONO, rencontre avec Thomas Hauert, la Compagnie ZOO et Serge Laurent,<br />

programmateur des Spectacles vivants, pour une conversation et un échange avec le public. <br />

<br />

<br />

<br />

Cycle Imaginaire des villes – Regards de cinéastes et d’artistes sur la ville. Le siège de Sarajevo fut le plus long de<br />

l’histoire de la guerre moderne. Alors que toutes les caméras du monde ont détourné leurs objectifs, qui sont aujourd’hui<br />

les Sarajéviens Comment se projeter dans le futur lorsque les fondements de la société ont éclaté Cette séance fait<br />

parler la mémoire des habitants, évoque leurs espoirs et leurs doutes dans une ville en pleine mutation. Une quête<br />

cinématographique pour dévoiler une image contemporaine de Sarajevo.<br />

Sarajéviens (2013, 104’),<br />

de Damien Fritsch<br />

(en avant-première),<br />

suivi d’une rencontre<br />

avec le réalisateur<br />

et avec, sous réserve,<br />

Jean Hatzfeld (journaliste<br />

et écrivain).<br />

En collaboration<br />

avec le Printemps<br />

balkanique /<br />

Entrée libre


Press start. Festival<br />

du jeu vidéo. Du 12 avril<br />

au 12 mai. <br />

<br />

<br />

« Un jardin<br />

numérique » (6-12 ans,<br />

en famille) <br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Un jardin numérique »<br />

(6-12 ans, en famille)<br />

<br />

<br />

<br />

Exposition<br />

« Henri Cartier-Bresson »<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

3-5 ans, en famille. Pour fêter le printemps, l’Atelier des<br />

enfants se transforme en jardin atypique. Jardiniers ou<br />

paysagistes, les enfants, à l’aide de matériaux peu ordinaires,<br />

créent des plantes et composent des parcelles qui<br />

évoluent de jour en jour. Sur une idée de l’artiste Christophe<br />

Dalecki, des plantes en plastique voient le jour sous<br />

la main des tout petits et de leurs parents. Passoires, pinces<br />

à linge et autres objets du quotidien servent de<br />

matière première pour la création d’essences extravagantes.<br />

6-12 ans. À travers un jeu de l’oie réinventé, Laureline<br />

Galliot, jeune designer, propose aux plus grands d’expérimenter<br />

la réalité augmentée dans laquelle se superposent<br />

images virtuelles et éléments réels. Le jardin se<br />

compose au fil du jeu, entre la 2D et la 3D, les arts plastiques<br />

et les arts numériques. <br />

<br />

Exposition « Henri Cartier-<br />

Bresson » <br />

<br />

<br />

<br />

« Un jardin en plastique »<br />

(3-5 ans, en famille) <br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« En rimes et en couleurs »<br />

(3-5 ans, en famille)<br />

<br />

<br />

<br />

Balades au musée<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Un jardin en plastique »<br />

(3-5 ans, en famille)<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Balades au musée<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Festival du jeu vidéo. Le jeu vidéo sous toutes ses formes<br />

prend possession de la bibliothèque. Dédiée aux aspects<br />

cachés de la création de jeu vidéo, cette manifestation,<br />

gratuite et ouverte à tous, propose ateliers et démonstrations,<br />

temps de jeux, et rencontres avec des créateurs et<br />

experts ! Venez découvrir les aspects conceptuels, techniques,<br />

créatifs de cet univers, ainsi que ses nouvelles<br />

tendances. Programme détaillé sur www.bpi.fr


Poursuivant la série « Cinéastes en correspondance », le<br />

<strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> présente la correspondance filmée<br />

entre Wang Bing et son ami Jaime Rosales. Le premier est<br />

reconnu depuis À l’ouest des rails (2004) comme l’un des<br />

cinéastes contemporains les plus importants sur la scène<br />

internationale. Le second a réalisé à ce jour quatre longs<br />

métrages, présentés dans les plus grands festivals, dont<br />

Rêve et silence, au Festival de Cannes, en 2012. Parallèlement<br />

aux rétrospectives intégrales que le <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong><br />

propose de l’œuvre des deux cinéastes, Wang Bing<br />

présente une installation inédite et des œuvres créées<br />

exclusivement pour l’événement. Pour l’ouverture – qui<br />

réunit, chose rare !, les deux artistes – sont projetés Red<br />

Land, la lettre de Jaime Rosales à Wang Bing, ainsi que<br />

Les Trois sœurs du Yunnan, de Wang Bing, qui retrace le<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Projection de<br />

la Correspondance filmée entre<br />

Wang Bing et Jaime Rosales<br />

et installations inédites<br />

de Wang Bing. <br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Press start. Festival<br />

du jeu vidéo <br />

<br />

<br />

<br />

« Un jardin numérique »<br />

(6-12 ans, enfant seul)<br />

<br />

<br />

quotidien de Ying Ying et de ses deux sœurs dans les très hautes montagnes chinoises.<br />

Red Land (2011, 20’), de Jaime Rosales / Les Trois sœurs du Yunnan (2013, 153’),<br />

de Wang Bing, en avant-première / Séance d’ouverture présentée par Wang Bing<br />

et Jaime Rosales / Cinéastes en correspondances, du 14 avril au 26 mai <br />

<br />

<br />

<br />

« Un jardin en plastique »<br />

(3-5 ans, en famille)<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Les philosophes<br />

et l’écologie.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Cinéastes en correspondances.<br />

Séance d’ouverture<br />

présentée par Wang Bing<br />

et Jaime Rosales. Red Land<br />

(2011, 20’), de Jaime Rosales /<br />

Les Trois sœurs du Yunnan<br />

(2013, 153’), de Wang Bing,<br />

en avant-première.<br />

Séance semi-publique.


Projection et installations.<br />

<br />

<br />

<br />

« Un jardin<br />

numérique » (6-12 ans,<br />

enfant seul) <br />

<br />

<br />

<br />

« Un jardin en plastique »<br />

(3-5 ans, en famille) <br />

<br />

<br />

Christopher MacLaine. <br />

<br />

<br />

Exposition « Henri Cartier-<br />

Bresson » <br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Le cinéma de Christopher MacLaine (1923-1975) est sans<br />

doute l’expression la plus proche de la sensibilité du<br />

mouvement beat californien à son origine. Tombé dans la<br />

misère et dans l’oubli, il ne réalisa que quatre films à San<br />

Francisco dans les années 1950. Défendu par Stan<br />

Brakhage qui considérait Scotch Hop (1959) comme son<br />

ultime chef-d’œuvre, son nom reste associé à son premier<br />

film The End (1953) dans lequel il s’improvise prophète de<br />

la fin des temps. <br />

<br />

<br />

<br />

Projection et installations.<br />

<br />

<br />

<br />

« Un jardin<br />

numérique » (6-12 ans,<br />

enfant seul) <br />

<br />

<br />

<br />

« Un jardin en plastique »<br />

(3-5 ans, en famille) <br />

<br />

<br />

<br />

L’économie collaborative.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Rêve et silence (2012, 110’),<br />

de Jaime Rosales. Projection<br />

suivie d’une rencontre entre<br />

Jaime Rosales et Edouard<br />

Waintrop (sous réserve)<br />

<br />

<br />

<br />

Jaime Rosales s’est fait connaître en 2009 avec Un tir dans la tête, qui relatait les attentats<br />

de Madrid de façon assez polémique. Thème cher au réalisateur espagnol : l’irruption<br />

de la violence et de la mort dans le quotidien. Rêve et silence, qui évoque, dans un noir et blanc travaillé, le deuil<br />

d’une famille après la mort accidentelle d’une fillette, s’inscrit dans ce questionnement. « Pour Rosales, une fiction est<br />

plus que jamais la somme de différentes expériences artistiques. Il le prouve avec ce film taillé dans le granit, où son<br />

geste de ciseleur s’ajuste<br />

au mystère d’un rêve de<br />

pierre », écrivait Sandrine<br />

Marquès à propos de Rêve<br />

et silence (Le Monde, 2<br />

octobre 2012). Rêve et<br />

silence (2012, 110’), de<br />

Jaime Rosales / Séance<br />

suivie par une rencontre<br />

entre Jaime Rosales et,<br />

sous réserve, Edouard<br />

Waintrop.


Projection et installations.<br />

<br />

entre Wang Bing<br />

<br />

et Georges Didi-Huberman<br />

(sous réserve)<br />

<br />

<br />

<br />

Le <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> consacre au photographe français Henri Cartier-Bresson, figure emblématique de l’art moderne,<br />

la première grande rétrospective présentée en Europe. En réunissant plus de trois cent cinquante tirages, films, documents<br />

et archives, cette exposition inédite propose une relecture des grands événements du 20 e siècle à travers le<br />

regard de celui que l’on surnomme « l’œil absolu ». Si la plupart des chefs-d’œuvre et des images emblématiques de<br />

Cartier-Bresson sont présentés dans l’exposition, celle-ci met également en lumière des aspects moins connus de son<br />

œuvre : l’engagement politique du photographe, son travail de fond sur quelques-unes des grandes questions de<br />

société de la seconde moitié du 20 e siècle, mais aussi un regard plus intimiste et sa passion pour la peinture et le dessin.<br />

<br />

<br />

<br />

« Un jardin<br />

numérique » (6-12 ans,<br />

enfant seul) <br />

<br />

<br />

<br />

« Un jardin en plastique »<br />

(3-5 ans, en famille)<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

L’homme sans nom (2009, 92’),<br />

de Wang Bing. Projection<br />

suivie par une rencontre


Projection et installations.<br />

<br />

<br />

<br />

« Un jardin<br />

numérique » (6-12 ans<br />

en famille) <br />

<br />

<br />

Exposition « Henri Cartier-<br />

Bresson » <br />

<br />

<br />

<br />

« Un jardin en plastique »<br />

(3-5 ans en famille) <br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Un tir dans la tête (2009, 85’),<br />

de Jaime Rosales. Séance<br />

présentée par Jaime Rosales<br />

<br />

<br />

Balades au musée<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Projection et installations.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Un jardin numérique »<br />

(6-12 ans, en famille)<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Exposition « Henri Cartier-<br />

Bresson » <br />

<br />

<br />

<br />

« Un jardin en plastique »<br />

(3-5 ans, en famille) <br />

<br />

<br />

<br />

<br />

La Soledad (2007, 135’),<br />

de Jaime Rosales. Séance<br />

présentée par Jaime Rosales<br />

<br />

<br />

<br />

Balades au musée<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Fengming chronique<br />

d’une femme chinoise<br />

(2007, 192’), de Wang Bing.<br />

Séance présentée<br />

par Wang Bing<br />

<br />

<br />

<br />

Le Chinois Wang Bing et l’Espagnol Jaime Rosales se connaissent depuis leur séjour à<br />

Paris, à la Cinéfondation, en 2004. Si leurs échanges sont irréguliers, leur complicité<br />

perdure et constitue le socle de leur correspondance filmée. Tout au long de leur discussion<br />

publique, ils évoqueront leur travail de cinéaste, leur approche de sujets contemporains,<br />

leurs styles. En amont de ce rendez-vous rare, Jaime Rosales présente Un tir dans<br />

la tête, projeté à 15h30, son film le plus emblématique à ce jour, sur les attentats de<br />

Madrid. Wang Bing a choisi de montrer Le Fossé, projeté à 20h30, son unique fiction, qui<br />

dévoile le quotidien des camps de « rééducation » mis en place par le régime maoïste<br />

dans le désert de Gobi à la fin des années 1950. Rencontre entre Wang Bing<br />

et Jaime Rosales, autour de leur Correspondance filmée, présentée<br />

au <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> jusqu’au 26 mai prochain. <br />

<br />

<br />

<br />

Rencontre entre Wang Bing<br />

et Jaime Rosales, autour<br />

de leur Correspondance filmée.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Le Fossé (2010, 113’),<br />

de Wang Bing. Séance<br />

présentée par Wang Bing


Projection et installations.<br />

<br />

<br />

<br />

« Un jardin<br />

numérique » (6-12 ans,<br />

enfant seul) <br />

<br />

<br />

<br />

« Un jardin en plastique »<br />

(3-5 ans, en famille) <br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Las Horas del dia (2003, 103’),<br />

de Jaime Rosales. Séance<br />

présentée par Jaime Rosales<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Projection et installations.<br />

<br />

<br />

<br />

« Un jardin<br />

numérique » (6-12 ans,<br />

enfant seul) <br />

<br />

<br />

<br />

« Un jardin en plastique »<br />

(3-5 ans, en famille) <br />

<br />

<br />

Rune Islam. <br />

<br />

<br />

Exposition « Henri Cartier-<br />

Bresson » <br />

<br />

<br />

<br />

<br />

À travers des films généralement exposés sous forme<br />

d’installation, l’artiste anglaise Runa Islam réinvestit les<br />

modes de représentation et de perception, explore les<br />

bouleversements formels et conceptuels introduits par le<br />

médium filmique et le langage cinématographique. Runa<br />

Islam élabore une œuvre référencée et structurée autour<br />

des expériences de la vision. Séance commentée<br />

par Runa Islam. <br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Orchestrant des rencontres sans précédent entre les<br />

chefs-d’œuvre parmi les plus célèbres de la collection du<br />

<strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> - de Matisse à Foujita, de Mondrian à<br />

Frida Kahlo, de Picasso à Kupka - et un grand nombre<br />

d’œuvres inédites, le parcours proposé par « Modernités<br />

plurielles » dans les collections du <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> rassemble<br />

plus de 1 000 œuvres de 400 artistes représentant<br />

47 pays, dans tous les champs de la création : arts plastiques,<br />

photographie, cinéma, architecture, design… Cette<br />

présentation dessine une cartographie des connexions,<br />

des influences croisées et des résistances qui traversent<br />

toute l’aventure de la modernité et offre une relecture de<br />

l’histoire de l’art moderne, mondiale et ouverte. Elle<br />

plonge le visiteur au cœur de la diversité exceptionnelle<br />

des formes artistiques du 20 e siècle.


Projection et installations.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Un jardin numérique »<br />

(6-12 ans, enfant seul)<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Un jardin en plastique »<br />

(3-5 ans, en famille)<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

L’économie collaborative.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Peter Miller<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Saviez-vous que les astronautes de la Nasa ont laissé douze caméras Hasselblad 500C sur la Lune entre 1969 et 1972,<br />

emportant uniquement les films réalisés pour éviter le surpoids sur leur chemin de retour vers la Terre En jouant avec<br />

des trucages utilisés dans l’industrie cinématographique, l’artiste américain Peter Miller (*1978) défie les lois de la<br />

gravité et nous emmène sur la Lune (On the Logic of Dubious Historical Accounts, 1969-1972, 2008). Il réalise également<br />

des films avec des projecteurs (Projector Obscura, 2005) et des performances ressemblant à des tours de magie, toujours<br />

inspirées de l’univers du film. Diplômé de l’Art Institute de Chicago, Peter Miller vit et travaille actuellement à<br />

Paris grâce à une résidence à la Cité des Arts, après avoir bénéficié de résidences à Vienne (Fulbright Fellow), à Cologne<br />

(DAAD), ainsi qu’au Pavillon / Palais de Tokyo. Ses films sont présentés dans le cadre de nombreux festivals internationaux,<br />

dont la Viennale à Vienne et les festivals internationaux de Londres, Rotterdam et Toronto.


Projection et installations.<br />

<br />

<br />

<br />

« Un jardin<br />

numérique » (6-12 ans,<br />

enfant seul) <br />

<br />

<br />

<br />

« Un jardin en plastique »<br />

(3-5 ans, en famille) <br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Valérie Mréjen.<br />

Trois hommes verts.<br />

<br />

<br />

<br />

S’inspirant des bruiteurs et de leur façon de reproduire des sons, Valérie Mréjen révèle la face cachée des objets dans<br />

un conte poétique et familial. Un enfant endormi rêve que trois extraterrestres voyagent à bord d’une soucoupe volante<br />

et débarquent sur Terre. Émergeant de leur engin spatial, ils découvrent des objets de la vie quotidienne dont ils ne<br />

connaissent pas l’usage : des ustensiles, des outils, des aliments… Intéressés, ils cherchent à comprendre toutes ces<br />

choses. Au cours de leurs essais et manipulations, ils produisent des sons correspondant à des phénomènes bien<br />

connus des Terriens : le feu, la pluie, le vent… Dans son sommeil, l’enfant intègre ces bruits et se projette en rêve dans<br />

des situations inattendues, au milieu des objets qui ont changé d’échelle. Son rêve animé se réalise sous nos yeux.<br />

À partir de 5 ans. www.valeriemrejen.com <br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Trois films courts pour poursuivre la correspondance filmée<br />

entre Wang Bing et Jaime Rosales : T4 – Barajas<br />

Puerta J 50, de Jaime Rosales, est une séquence volubile et<br />

faussement légère, filmée dans un aéroport, Happy Valley,<br />

la réponse de Wang Bing, évoque le quotidien d’une<br />

famille de paysans dans les montagnes du Yunnan, et Red<br />

Land, ultime réponse de Rosales, se déroule dans un site<br />

industriel désaffecté, devenu un repère de touristes.<br />

Projection de la Correspondance filmée entre<br />

Wang Bing et Jaime Rosales et installations inédites<br />

de Wang Bing. Entrée libre


Projection et installations.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Un jardin numérique »<br />

(6-12 ans, en famille)<br />

<br />

<br />

<br />

Exposition<br />

« Henri Cartier-Bresson »<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Un jardin en plastique »<br />

(3-5 ans, en famille<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

L’Argent du charbon (2009, 52’),<br />

de Wang Bing. Séance<br />

présentée par Valérie Mréjen.<br />

<br />

<br />

<br />

Balades au musée<br />

<br />

<br />

<br />

Session Valérie Mréjen<br />

(2). Parcours dans le <strong>Centre</strong><br />

<strong>Pompidou</strong>, scénarisé<br />

par Valérie Mréjen.<br />

<br />

<br />

Valérie Mréjen.<br />

Trois hommes verts<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Projection et installations.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

À l’Ouest des rails (2004, 551’),<br />

de Wang Bing.<br />

Séance présentée Wang Bing<br />

et Jaime Rosales<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Un jardin numérique »<br />

(6-12 ans, en famille)<br />

<br />

<br />

<br />

Exposition<br />

« Henri Cartier-Bresson »<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« Un jardin en plastique »<br />

(3-5 ans, en famille) <br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Balades au musée<br />

<br />

<br />

<br />

Valérie Mréjen.<br />

Trois hommes verts<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Projection et installations.<br />

<br />

<br />

<br />

Cycle Mutation :<br />

enjeux internationaux.<br />

<br />

<br />

Sur le parcours du charbon, des mines du Shanxi au grand<br />

port de Tianjin, des chauffeurs au volant de camions de<br />

cent tonnes surchargés font la route, de nuit et de jour. Au<br />

bord du chemin : prostituées, flics, rançonneurs, garagistes,<br />

mécaniciens. Produit dans le cadre de la série,<br />

« L’usage du Monde », initiée par Stéphane Breton et le<br />

musée du quai Branly, L’Argent du charbon est présenté<br />

par Valérie Mréjen, qui intervient toute la journée dans le<br />

cadre de la Session que le <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> lui consacre.<br />

L’Argent du charbon (2009, 52’), de Wang Bing.<br />

Séance présentée par Valérie Mréjen. <br />

<br />

Inachevés et projetés en l’état, les films présentés dans ce programme trouvent leur<br />

unité dans la simple addition des éléments non montés, non identifiés, voire oubliés par<br />

les cinéastes eux-mêmes. Witch’s Cradle rassemble les prises de vue tournées en 1943<br />

par Maya Deren, avec la complicité de Marcel Duchamp ; Aleph (1956-1966), de Wallace<br />

Berman - membre de la « beat generation » - est désormais complété par Artifactual<br />

(2007), une compilation posthume des archives privées de l’artiste.<br />

Séance présentée par Enrico Camporesi (doctorant en cinéma, Paris 3).


Première grande rétrospective, en France, de l’œuvre de l’architecte et théoricien Bernard<br />

Tschumi, l’exposition présente près de 300 œuvres originales dont une grande<br />

partie d’inédits jamais exposés. À travers une scénographie conçue spécialement par<br />

l’architecte, le visiteur est invité à découvrir ses plus importants projets, avec les dessins,<br />

maquettes, croquis et collages originaux qui ont présidé à leur conception. Les<br />

<br />

<br />

<br />

Projection et installations.<br />

<br />

<br />

<br />

L’oubli numérique.<br />

<br />

<br />

<br />

« Le laboratoire<br />

des matériaux »<br />

(enfant seul, 6-12 ans)<br />

<br />

<br />

« Voyage<br />

sonore au <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> »<br />

(3-5 ans, en famille) <br />

<br />

<br />

Maya Deren / Wallace Berman.<br />

Inachevés<br />

<br />

<br />

<br />

Exposition<br />

« Henri Cartier-Bresson »<br />

<br />

<br />

thèmes qui structurent l’exposition explorent une définition de l’architecture, non pas du point de vue du style, mais à<br />

partir d’une série d’arguments conceptuels qui trouvent leur origine dans le cinéma, la littérature, les arts plastiques<br />

ou la philosophie. « Il n’y a pas d’architecture sans idée ou concept, écrit Bernard Tschumi, tout comme il n’y a pas d’architecture<br />

sans mode de notation. L’architecture n’est pas connaissance de la forme, mais une forme de connaissance. »<br />

La pratique de Bernard Tschumi a radicalement renouvelé les méthodes de conception architecturale. Bernard<br />

Tschumi a notamment contribué à introduire le concept de déconstruction dans le champ de l’architecture ce qui aura<br />

une répercussion déterminante sur la production et la théorie architecturale aux États-Unis.<br />

<br />

<br />

Ressenties comme « volatiles », les données numériques sont bien pérennes. « Personnelles », elles engendrent un<br />

débat et des prises de position sur le « droit à l’oubli ». Après la présentation d’une synthèse du travail mené en partenariat<br />

avec Wikimédia France, le <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> invite trois experts à discuter des logiques de flux et de persistance<br />

pour tenter de comprendre en quoi Internet est, ou non, le lieu de l’oubli.


JUSQU’AU 3 MARS<br />

<br />

12 FÉVRIER - 9 JUIN<br />

14 <strong>MAI</strong> - 22 SEPTEMBRE<br />

<br />

<br />

19 FÉVRIER - 10 MARS<br />

<br />

<br />

30 AVRIL - 28 JUILLET<br />

JUSQU’AU 31 MARS<br />

<br />

<br />

16 ET 17 JANVIER<br />

<br />

10 - 26 JANVIER<br />

<br />

<br />

19 FÉV. - 10 MARS<br />

<br />

<br />

27 ET 28 MARS<br />

<br />

<br />

20 - 30 MARS 2014<br />

<br />

<br />

JUSQU’À FIN JANVIER 2015<br />

<br />

<br />

14 AVRIL - 26 <strong>MAI</strong><br />

<br />

<br />

JUSQU’AU 8 AVRIL<br />

<br />

<br />

<br />

JUSQU’AU 17 MARS<br />

<br />

JUSQU’AU 2 FÉVRIER<br />

<br />

15 MARS - 4 <strong>MAI</strong><br />

12 AVRIL - 22 SEPTEMBRE


14 <strong>MAI</strong> - 22 SEPTEMBRE<br />

<br />

24 SEPTEMBRE - 5 JANVIER 2015<br />

26 NOVEMBRE - 27 AVRIL 2015<br />

<br />

<br />

30 AVRIL - 28 JUIL.<br />

<br />

<br />

2 JUILLET - 8 SEPTEMBRE<br />

<br />

2 JUILLET - 8 SEPTEMBRE<br />

<br />

8 OCTOBRE - 5 JANVIER 2015<br />

<br />

<br />

8 OCTOBRE - 5 JANVIER 2015<br />

<br />

<br />

15 OCTOBRE - 12 JANVIER 2015<br />

<br />

15 OCTOBRE - 24 NOVEMBRE<br />

<br />

<br />

JUSQU’À FIN JANVIER 2015<br />

<br />

<br />

À PARTIR DU 2 JUILLET<br />

<br />

<br />

<br />

12 AVRIL - 22 SEPTEMBRE<br />

18 OCTOBRE - MARS 2015


14 <strong>MAI</strong> - 22 SEPTEMBRE<br />

<br />

24 SEPTEMBRE - 5 JANVIER 2015<br />

26 NOVEMBRE - 27 AVRIL 2015<br />

<br />

<br />

30 AVRIL - 28 JUIL.<br />

<br />

<br />

2 JUILLET - 8 SEPTEMBRE<br />

<br />

2 JUILLET - 8 SEPTEMBRE<br />

<br />

8 OCTOBRE - 5 JANVIER 2015<br />

<br />

<br />

8 OCTOBRE - 5 JANVIER 2015<br />

<br />

<br />

15 OCTOBRE - 12 JANVIER 2015<br />

<br />

15 OCTOBRE - 24 NOVEMBRE<br />

<br />

<br />

JUSQU’À FIN JANVIER 2015<br />

<br />

<br />

À PARTIR DU 2 JUILLET<br />

<br />

<br />

<br />

12 AVRIL - 22 SEPTEMBRE<br />

18 OCTOBRE - MARS 2015


Être adhérent au <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>,<br />

c’est détenir toutes les clés pour<br />

vivre une expérience artistique<br />

sans contrainte, pour vivre l’art au<br />

gré de vos envies. Vous êtes chez<br />

vous au <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> : profitez<br />

d’avantages exclusifs, durant une<br />

année entière.<br />

<br />

<br />

• Accès gratuit et illimité<br />

à l’ensemble des expositions<br />

temporaires<br />

• Accès gratuit et illimité aux<br />

collections permanentes du Musée<br />

• Accès réservé à l’entrée<br />

du <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong><br />

(sans passage aux caisses)*<br />

• Des gratuités et des réductions<br />

pour le cinéma**<br />

• Des invitations et des réductions<br />

pour les spectacles<br />

• Gratuité aux conférences<br />

« Un dimanche, une œuvre »<br />

• Une information complète<br />

et dédiée par l’intermédiaire<br />

de la Newsletter adhérents<br />

et du magazine-programme<br />

Code couleur (voir au dos)<br />

• Des avantages offerts par<br />

de nombreux partenaires culturels<br />

• Une carte unique créée chaque<br />

année par un artiste<br />

• Un billet offert pour un billet<br />

acheté au <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>-Metz<br />

• Une carte de photocopie<br />

gratuite d’une valeur de 6€,<br />

délivrée à la Bpi<br />

<br />

<br />

- Laissez-passer solo 1 an : 48€<br />

- Laissez-passer solo 2 ans<br />

ou duo*** : 72€<br />

- Laissez-passer jeune<br />

ou artiste**** : 22€<br />

<br />

<br />

<br />

Le Laissez-passer « collector» »<br />

2014 du <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> a été créé<br />

par Martial Raysse. L’artiste a choisi<br />

d’illustrer la carte avec Yolanda,<br />

œuvre réalisée en 2011.


Adhérez ou réadhérez en quelques<br />

clics sur lp.centrepompidou.fr<br />

Vous êtes adhérent et vous nous<br />

avez transmis votre adresse électronique,<br />

connectez-vous directement<br />

sur lp.centrepompidou.fr à<br />

l’aide des codes que nous vous avons<br />

envoyés par e-mail.<br />

Vous êtes adhérent mais vous ne<br />

nous avez pas transmis votre<br />

adresse électronique,<br />

faites-le dès maintenant sur<br />

www.centrepompidou.fr, rubrique<br />

« Le <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> / Contact » en<br />

précisant vos nom, prénom et<br />

numéro d’adhérent, pour recevoir<br />

vos code et mot de passe ainsi que<br />

nos invitations et notre Newsletter.<br />

Vous n’êtes pas adhérent <br />

Rendez-vous directement sur<br />

lp.centrepompidou.fr, pour créer<br />

votre compte en ligne et recevoir<br />

votre Laissez-passer en quelques<br />

jours.<br />

<br />

<br />

Sur place à l’espace<br />

Laissez-passer<br />

Tous les jours sauf le mardi de 11h à<br />

19h. La présence du titulaire est<br />

indispensable puisqu’il sera pris en<br />

photo. Pour tout tarif réduit, un justificatif<br />

sera demandé.<br />

Par courrier<br />

Merci d’adresser le bulletin rempli<br />

, accompagné de votre<br />

règlement par chèque à l’ordre<br />

de l’Agent Comptable du <strong>Centre</strong><br />

<strong>Pompidou</strong> à :<br />

<strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>,<br />

Service Laissez-passer,<br />

75191 Paris cedex 04<br />

(prévoir un délai de 21 jours<br />

maximum)<br />

Pour tout tarif réduit, joindre<br />

une photocopie du justificatif.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Le <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> adopte<br />

une démarche écologiquement<br />

responsable qui s’étend<br />

progressivement à tous<br />

les domaines de son activité.<br />

Vous avez désormais<br />

la possibilité de consulter<br />

Code couleur en ligne sur le site<br />

www.centrepompidou.fr<br />

et d’obtenir un exemplaire papier<br />

sur simple demande à la banque<br />

d’accueil général ou à l’espace<br />

Laissez-passer<br />

du <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>.<br />

Si vous le souhaitez, vous pouvez<br />

également recevoir Code couleur<br />

à domicile, moyennant<br />

une contribution éco-responsable<br />

forfaitaire de 2€ pour 3 numéros<br />

par an, en cochant la case<br />

correspondante sur<br />

le bulletin d’adhésion*.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Plus d’informations sur<br />

le Laissez-passer au 01 44 78 14 63<br />

ou sur www.centrepompidou.fr


Adhérez ou réadhérez en quelques<br />

clics sur lp.centrepompidou.fr<br />

Vous êtes adhérent et vous nous<br />

avez transmis votre adresse électronique,<br />

connectez-vous directement<br />

sur lp.centrepompidou.fr à<br />

l’aide des codes que nous vous avons<br />

envoyés par e-mail.<br />

Vous êtes adhérent mais vous ne<br />

nous avez pas transmis votre<br />

adresse électronique,<br />

faites-le dès maintenant sur<br />

www.centrepompidou.fr, rubrique<br />

« Le <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> / Contact » en<br />

précisant vos nom, prénom et<br />

numéro d’adhérent, pour recevoir<br />

vos code et mot de passe ainsi que<br />

nos invitations et notre Newsletter.<br />

Vous n’êtes pas adhérent <br />

Rendez-vous directement sur<br />

lp.centrepompidou.fr, pour créer<br />

votre compte en ligne et recevoir<br />

votre Laissez-passer en quelques<br />

jours.<br />

<br />

<br />

Sur place à l’espace<br />

Laissez-passer<br />

Tous les jours sauf le mardi de 11h à<br />

19h. La présence du titulaire est<br />

indispensable puisqu’il sera pris en<br />

photo. Pour tout tarif réduit, un justificatif<br />

sera demandé.<br />

Par courrier<br />

Merci d’adresser le bulletin rempli<br />

, accompagné de votre<br />

règlement par chèque à l’ordre<br />

de l’Agent Comptable du <strong>Centre</strong><br />

<strong>Pompidou</strong> à :<br />

<strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>,<br />

Service Laissez-passer,<br />

75191 Paris cedex 04<br />

(prévoir un délai de 21 jours<br />

maximum)<br />

Pour tout tarif réduit, joindre<br />

une photocopie du justificatif.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Le <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> adopte<br />

une démarche écologiquement<br />

responsable qui s’étend<br />

progressivement à tous<br />

les domaines de son activité.<br />

Vous avez désormais<br />

la possibilité de consulter<br />

Code couleur en ligne sur le site<br />

www.centrepompidou.fr<br />

et d’obtenir un exemplaire papier<br />

sur simple demande à la banque<br />

d’accueil général ou à l’espace<br />

Laissez-passer<br />

du <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>.<br />

Si vous le souhaitez, vous pouvez<br />

également recevoir Code couleur<br />

à domicile, moyennant<br />

une contribution éco-responsable<br />

forfaitaire de 2€ pour 3 numéros<br />

par an, en cochant la case<br />

correspondante sur<br />

le bulletin d’adhésion*.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Plus d’informations sur<br />

le Laissez-passer au 01 44 78 14 63<br />

ou sur www.centrepompidou.fr


Seul, en famille ou entre amis, il y a<br />

mille façons de découvrir l’art<br />

moderne et la création contemporaine<br />

:<br />

- lors d’un parcours au musée en<br />

écoutant un conteur dévoiler les<br />

secrets de « Modernités plurielles »,<br />

- en atelier, en libérant son imagination<br />

pour réinventer un objet quotidien<br />

plus Dada que Dada,<br />

- à l’occasion d’une rencontre au<br />

Studio 13/16, en partageant avec un<br />

artiste une expérience collective de<br />

création.<br />

De la Galerie des enfants au Studio<br />

13/16, en passant par l’Atelier des<br />

enfants, le <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> propose<br />

des activités pour tous et pour tous<br />

les goûts !<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Un parcours inédit pour découvrir<br />

l’univers de Frida Kahlo, icône de<br />

l’art moderne mexicain. Grâce à des<br />

dispositifs interactifs et ludiques<br />

scénographiés par les Sismo Designers,<br />

traversez l’œuvre et la vie de<br />

de Frida Kahlo autour des thèmes de<br />

la famille, la nature, la douleur, le<br />

voyage, Diego Rivera et l’autoportrait.<br />

En partenariat avec l’Instituto<br />

Guerrerense de la Cultura, Guerrero,<br />

Mexique.


En famille. Guidés par des jeux de<br />

devinettes et grâce au pouvoir évocateur<br />

de séquences sonores, découvrez<br />

le bâtiment et ses mystères : les<br />

tuyaux colorés, les gerberettes qui<br />

s’assemblent comme un meccano<br />

géant, la vue du 6 e étage avec la tour<br />

Eiffel et les bruits de la ville…<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

En famille. À partir d’accessoires et<br />

de tissus à rayures, à taches, à pois,<br />

inventez un animal à dorloter. La<br />

visite du musée met l’accent sur<br />

l’étrangeté des animaux créés par<br />

les artistes, leur part de rêve et leurs<br />

formes hybrides. <br />

<br />

<br />

<br />

En lien avec l’exposition « Le Surréalisme<br />

et l’objet »<br />

En famille. Les z’hybrides sont des<br />

créatures mi-mi : mi-bêtes, mihommes,<br />

mi-objets, nées de l’association<br />

de mots-valises et de mots<br />

composés. À partir d’objets, d’ustensiles,<br />

de silhouettes, l’atelier fait<br />

surgir un monde surprenant : brosse<br />

à talons, chaussure à cheveux ou<br />

cafetière ailée… une faune surréaliste<br />

emménage à l’Atelier des<br />

enfants.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

En lien avec l’exposition « Henri<br />

Cartier-Bresson »<br />

En famille. Créer des mises en<br />

scène, cadrer, mettre en lumière…,<br />

toute une série d’exercices ludiques<br />

pour aiguiser le regard avant le dernier<br />

clic et la découverte d’une<br />

sélection de photographies dans<br />

l’exposition. Un atelier pour ne pas<br />

garder les yeux au fond de sa poche !<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

En famille. Comment parler d’art<br />

quand on n’a que trois ans En atelier,<br />

les enfants et leurs proches<br />

expérimentent les ressources de leur<br />

créativité, découvrent les secrets du<br />

musée. Les œuvres se racontent et<br />

les mystères se dévoilent !<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

En famille. À travers des jeux sonores,<br />

des rythmes, l’interprétation de<br />

partitions visuelles ou d’extraits<br />

musicaux joués en direct par une<br />

musicienne, petits et grands découvrent<br />

des œuvres de Pablo Picasso,<br />

de Fernand Léger, d’Yves Klein… et<br />

les sonorités musicales qui leur sont<br />

associées.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

En famille. Pour les tout-petits et<br />

leurs proches, une rencontre avec les<br />

œuvres du musée entre poésie et<br />

arts plastiques. En jouant avec les<br />

sonorités et les rythmes, la conteuse<br />

débusque, avec la complicité des<br />

enfants, les poésies nichées au cœur<br />

des œuvres. Découvrez en famille les<br />

« Bleus » de Miró, les papiers gouachés<br />

de Matisse, les mobiles de Calder…<br />

associés aux mots chuchotés,<br />

clamés ou mimés de Paul Verlaine,<br />

Eugène Guillevic, Andrée Chedid…<br />

<br />

<br />

<br />

En famille. Un comédien globetrotter<br />

part à la découverte des<br />

œuvres et des artistes du monde<br />

entier. Les formes, les couleurs, les<br />

images, mais aussi les odeurs composent<br />

un carnet de voyage aux quatre<br />

coins du musée ! Avec les artistes<br />

de tous les continents : Zao Wou-Ki<br />

(Asie), Marcel Gotene (Afrique),<br />

Mario Garcia Torres (Amérique),<br />

Sonia Delaunay (Europe)…


Enfant seul. La main réagit au<br />

matériau et le matériau réagit à la<br />

main. Les enfants sont invités à<br />

construire une installation collective<br />

à l’échelle du corps. Tel un microscope,<br />

une caméra filme alors en gros<br />

plan les matériaux manipulés et<br />

projette leur image en temps réel…<br />

Dans ce laboratoire, la matière est<br />

en champ-contrechamp ! Fils,<br />

résilles de plastique et frisures de<br />

papier : chaque mois un nouveau<br />

matériau !<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

En famille. Au cœur de cet atelier se<br />

trouve une vidéo ou un film de la collection<br />

du <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>. L’histoire<br />

racontée par le réalisateur est<br />

le point de départ d’une aventure<br />

plastique à construire en famille.<br />

Avec des ciseaux, du papier, de l’encre<br />

ou tout autre matériau à inventer,<br />

à vous de plonger au cœur du film<br />

pour en proposer une nouvelle<br />

dimension. Ce trimestre avec la<br />

vidéo Der Lauf der Dinge (1986-<br />

1987), de Peter Fischli et David<br />

Weiss, <br />

<br />

<br />

<br />

<br />

En famille. Embarquez pour un<br />

voyage inédit au cœur du <strong>Centre</strong><br />

<strong>Pompidou</strong> ! Le collectif Åbäke et les<br />

élèves de la Haute école d’art et de<br />

design de Genève ont imaginé pour<br />

vous des explorations créatives et<br />

sensibles dans les méandres de ce<br />

bâtiment intriguant ! À votre retour<br />

dans l’Atelier des enfants, la base<br />

vie de l’exploration, construisez le<br />

récit plastique de ce voyage.<br />

<br />

<br />

<br />

En lien avec l’exposition « Le Surréalisme<br />

et l’objet »<br />

En famille. Tel le jeu inventé par les<br />

surréalistes, cet atelier invite à une<br />

échappée dans l’imaginaire. En<br />

composant des phrases, des dessins<br />

ou des objets de façon collective, le<br />

réel se réinvente au hasard des rencontres<br />

insolites réalisées pendant<br />

l’activité.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

En lien avec l’exposition « Donation<br />

Florence et Daniel Guerlain »<br />

En famille. Cet atelier invite à redécouvrir<br />

le dessin puis à s’engager, en<br />

mouvement, dans une recréation<br />

collective !


Fauteuil Louis Ghost (Philippe<br />

Starck), Fantôme de vigne (Victor<br />

Brauner), Ville fantôme (Kingelez),<br />

Ghost Drump Set (Claes Oldenburg)…<br />

toutes ces créations que l’on peut<br />

découvrir au musée parlent de fantômes.<br />

En voyageant dans le <strong>Centre</strong><br />

<strong>Pompidou</strong>, d’autres fantômes plus<br />

cachés peuvent apparaître au détour<br />

d’un escalator, d’un ascenseur, d’un<br />

couloir, d’une coursive… À quoi ressemblent-ils<br />

Où déambulent-ils <br />

Sont-ils l’esprit des lieux, celui des<br />

œuvres, des artistes <br />

Programme conçu avec Åbäke, en<br />

collaboration avec les élèves de la<br />

Haute école d’art et de design de<br />

Genève. <br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Autour de l’œuvre du plasticien<br />

Christophe Dalecki, construisez en<br />

famille des plantes expérimentales à<br />

partir d’un mélange d’objets du quotidien,<br />

choisis dans un camaïeu de<br />

vert. Fleurs, lianes, herbes folles,<br />

cactus… poussent au fil des jours,<br />

jusqu’à devenir le « fantastique jardin<br />

tout en plastique ».<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Qui n’a jamais rêvé de se promener,<br />

comme Alice, dans un excentrique<br />

jardin plein de surprises C’est ce<br />

que propose Laureline Galliot, jeune<br />

designer, dans cet atelier en réalité<br />

augmentée où le virtuel se superpose<br />

au réel, la 2D à la 3D. Grâce à<br />

des tablettes numériques, en se promenant<br />

dans ce jardin unique et<br />

éphémère, observez les graines virtuelles<br />

pousser, écoutez les plantes<br />

qui chuchotent… Attention ! Vous<br />

avez été transformé en champignon<br />

géant !<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Le premier dimanche de chaque<br />

mois, le musée national d’art<br />

moderne et la Galerie des enfants<br />

sont gratuits pour tous, l’occasion de<br />

découvrir en famille la création<br />

contemporaine sous toutes ses formes<br />

autour d’un événement participatif<br />

à l’Atelier des enfants.<br />

en lien<br />

avec l’exposition « Le Surréalisme et<br />

l’objet ».<br />

<br />

en lien avec l’exposition-atelier<br />

« Frida et moi ».<br />

dans le cadre<br />

du Printemps des poètes avec la<br />

complicité de la Compagnie Musique<br />

à ouïr et de Valérie Jeanne.<br />

avec<br />

Pierre Vanni et les étudiants de 3 e<br />

année du Nouveau département de<br />

l’ENSA de Nancy.


En 2014, le Studio 13/16 est ouvert<br />

toute l’année ! Les mercredis, samedis<br />

et dimanches et tous les jours<br />

pendant les vacances scolaires (sauf<br />

les mardis), ce lieu dédié aux ados de<br />

13 à 16 ans propose workshops thématiques,<br />

rencontres avec des artistes<br />

et personnalités notoires dans<br />

leurs disciplines, soirées Studio<br />

Party ou bien encore ateliers autour<br />

des œuvres de la collection du<br />

musée. Grâce à son espace lounge, le<br />

Studio 13/16 est aussi le lieu idéal<br />

pour se donner rendez-vous entre<br />

amis, découvrir des installations<br />

artistiques, écouter de la musique…<br />

ou simplement être le spectateur<br />

privilégié de la programmation en<br />

cours.<br />

<br />

Le Studio 13/16 vous invite à venir<br />

créer des films en stop motion<br />

– technique d’animation image par<br />

image – dont les héros sont des personnages<br />

imaginaires venus des<br />

quatre coins de la galaxie pour<br />

découvrir le vaisseau spatial du<br />

<strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>… Avec une idée,<br />

un crayon, de nombreuses feuilles de<br />

papier, une dose de patience, une<br />

caméra, venez dessiner ces étranges<br />

visiteurs en croquant leurs comportements,<br />

leurs postures. Donnezleur<br />

vie en papier découpé ou en<br />

post-it, réalisez-les en pixilation ou<br />

en volume… Chaque semaine un<br />

réalisateur de film d’animation ou<br />

un artiste vous accompagne pour<br />

créer une séquence. Inventez votre<br />

scénario, donnez vie à vos idées et<br />

passez à l’action !<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

« On n’est pas sérieux quand on a<br />

17 ans », par la compagnie François<br />

Stemmer<br />

Seventeen est une pièce sur l’adolescence<br />

jouée par des adolescents.<br />

Après les auditions de l’automne<br />

2013 au Studio 13/16, le temps de la<br />

restitution est venu. Place aux mots,<br />

au mouvement, au corps, à l’univers<br />

d’Arthur Rimbaud, à la musique de<br />

David Bowie qui vous transporte<br />

vers de nouvelles énergies. Place à<br />

cette part simple de vie que vous<br />

offrent huit jeunes interprètes.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Prenez place autour du plateau de la<br />

première émission enregistrée en<br />

direct au Studio 13/16 ! Aux commandes<br />

de Radio 13/16 : une équipe<br />

de jeunes vrais-faux reporters et<br />

rédacteurs en herbe.<br />

<br />

<br />

<br />

Pendant sept semaines, le Studio<br />

13/16 vous donne la mesure… voire<br />

la démesure ! Grâce à une série<br />

d’installations artistiques immersives<br />

et interactives, « EXTRA ! » vous<br />

plonge au cœur d’expériences où,<br />

depuis l’extramicroscopique jusqu’à<br />

l’extralarge, les propositions des<br />

artistes invités n’obéissent qu’à un<br />

seul mot d’ordre : vous entraîner<br />

dans des univers forcément extraordinaires.<br />

Au cours des workshops<br />

« do it yourself », à vous d’apporter<br />

votre touche d’extra. Avec<br />

« EXTRA ! » rien d’ordinaire, que de<br />

l’extravagance !


Pour découvrir le parcours des collections<br />

du Musée. <br />

<br />

<br />

<br />

Des conférenciers du <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong><br />

vous accueillent pour vous faire<br />

visiter les collections d’une manière<br />

originale. <br />

<br />

<br />

« Le Surréalisme et l’objet »<br />

<br />

<br />

<br />

« Henri Cartier-Bresson »


Le Pôle Accessibilité propose une<br />

palette d’actions éducatives conçues<br />

pour répondre à différentes situations<br />

de handicap et permettre la<br />

rencontre de tous les publics autour<br />

des œuvres d’art.<br />

<br />

<br />

Le conférencier, par ses commentaires<br />

et ses descriptions<br />

détaillées, donne à voir des œuvres<br />

de l’exposition et éclaire la démarche<br />

des artistes.<br />

- Exposition « Le Surréalisme et<br />

l’objet » <br />

- Musée, nouvel accrochage<br />

« Modernités plurielles » <br />

<br />

- Exposition « Henri Cartier-Bresson<br />

» <br />

<br />

Le conférencier, spécialisé<br />

dans les techniques de diction,<br />

propose aux publics malentendants<br />

une découverte de l’exposition,<br />

en utilisant une ardoise visible<br />

de tous.<br />

- Exposition « Le Surréalisme et<br />

l’objet » <br />

- Musée, nouvel accrochage<br />

« Modernités plurielles » <br />

<br />

- Exposition « Henri Cartier-Bresson<br />

» <br />

<br />

Le conférencier, sourd, s’exprime<br />

en langue des signes<br />

pour présenter l’exposition, permettant<br />

une découverte visuelle des<br />

œuvres et de la scénographie.<br />

- Exposition « Le Surréalisme et<br />

l’objet » <br />

- Musée, nouvel accrochage<br />

« Modernités plurielles » <br />

<br />

- Exposition « Henri Cartier-Bresson<br />

» <br />

- Exposition « Henri Cartier-Bresson<br />

» <br />

<br />

<br />

Une histoire de l’art en live, devant<br />

les œuvres, une promenade à travers<br />

les chefs-d’œuvre de l’art moderne<br />

et contemporain de la collection du<br />

<strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>.<br />

Cycle « Modernités plurielles »<br />

La modernité artistique ne peut plus<br />

aujourd’hui être considérée comme<br />

un phénomène exclusivement occidental.<br />

Ainsi, le nouvel accrochage<br />

de la collection moderne du <strong>Centre</strong><br />

<strong>Pompidou</strong> propose-t-il une approche<br />

ouverte et enrichie de l’art de<br />

1905 à 1970, où tous les continents<br />

sont représentés. En six séances, une<br />

traversée des collections, qui est<br />

aussi une traversée du monde.<br />

Par Morgane Elbaz, conférencière au<br />

<strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Ces conférences sont l’occasion de<br />

porter un regard approfondi et singulier<br />

sur une œuvre choisie dans les<br />

collections du Musée, par un artiste,<br />

un conservateur, un écrivain, un historien<br />

ou un critique d’art.<br />

<br />

Ismaël de la Serna, Europe,<br />

vers 1935. Par Philippe Dagen,<br />

historien et critique d’art,<br />

professeur d’histoire de l’art,<br />

Université Paris 1 – Panthéon<br />

Sorbonne <br />

Georges Yakoulov, Sulky,<br />

1919. Par Jean-Claude Marcadé,<br />

historien et critique d’art<br />

Marcel Duchamp /<br />

Mimi Parent, La Boîte alerte<br />

(Missives lascives), 1959-1960.<br />

Par Jean-Michel Goutier, écrivain<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Ils éclairent sur la démarche des<br />

artistes, renseignent sur un mouvement<br />

ou un thème de manière sensible<br />

et documentée. Connaisseurs et<br />

néophytes pourront puiser dans ces<br />

quelque 150 dossiers de quoi étancher<br />

leur soif de savoir. Les enseignants<br />

y trouveront des ressources<br />

pour leurs cours d’histoire des arts.<br />

À paraître :<br />

- Henri Cartier-Bresson<br />

- Bernard Tschumi<br />

- Hors pistes 2014<br />

- Wang Bing et Jaime Rosales.<br />

Cinéastes en correspondance<br />

- La nouvelle abstraction dans<br />

les années 1940-1950<br />

<br />

Retrouvez en ligne les dépliants de<br />

toutes les expositions.<br />

<br />

Conférences en ligne, pour le public<br />

aveugle.


Langues : français, anglais,<br />

espagnol, italien et allemand.<br />

L’audioguide propose des commentaires<br />

sur 90 œuvres des collections.<br />

Un parcours architecture propose<br />

une lecture du bâtiment et de son<br />

histoire.<br />

Des parcours accompagnent également<br />

la visite des expositions « Le<br />

Surréalisme et l’objet » et « Henri<br />

Cartier-Bresson ».


Grande salle : niveau -1<br />

<br />

Petite salle : niveau -1<br />

<br />

Cinéma 1 : niveau 1<br />

Cinéma 2 : niveau -1<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Collections permanentes<br />

du Musée national d’art moderne :<br />

niveaux 4 et 5 (accès par le niveau 4)<br />

Atelier Brancusi :<br />

place Georges-<strong>Pompidou</strong>, niveau 0<br />

<br />

Galerie 1 et Galerie 2 : niveau 6<br />

Galerie du Musée<br />

et Galerie d’art graphique<br />

(à l’intérieur du Musée) : niveau 4<br />

Galerie sud, Espace 315, Galerie<br />

des enfants et Mezzanine : niveau 1<br />

Forum -1 : niveau -1


Atelier des enfants : niveau 0<br />

Studio 13/16 : niveau -1<br />

<br />

La boutique du <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> : niveau 0<br />

Librairies Flammarion : niveaux 0, 4 et 6<br />

Café Mezzanine : niveau 1<br />

Restaurant Georges : niveau 6<br />

Vestiaire : niveau 0<br />

Toilettes : niveaux 0, 4 et 6<br />

<br />

<br />

Accès par la rue Beaubourg<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Place Igor-Stravinsky


En partenariat avec<br />

<br />

Production : Fondation d’entreprise<br />

Galeries Lafayette.<br />

<br />

<br />

<br />

Production : Les Spectacles vivants –<br />

<strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>. Production déléguée:<br />

Hélène Orjebin / silly buckets production<br />

<br />

<br />

Production : Musée de la danse / <strong>Centre</strong><br />

chorégraphique national de Rennes et de<br />

Bretagne – direction : Boris Charmatz.<br />

Association subventionnée par le ministère<br />

de la Culture et de la Communication<br />

(direction régionale des Affaires cultu-<br />

relles / Bretagne), la ville de Rennes, le<br />

conseil régional de Bretagne et le conseil<br />

général d’Ille-et-Vilaine.<br />

L’Institut français contribue régulièrement<br />

aux tournées internationales du<br />

Musée de la danse.<br />

Coproduction : Tanz im August (Berlin),<br />

Kaaitheater (Bruxelles), Les Spectacles<br />

vivants – <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>, Paris, La<br />

Bâtie-Festival de Genève et Bonlieu scène<br />

nationale Annecy dans le cadre du projet<br />

PACT bénéficiaire du FEDER avec le programme<br />

INTERREG IV A France-Suisse<br />

<br />

Production : association Achles. Coproduction<br />

: festival Montpellier danse, <strong>Centre</strong><br />

national de la danse – Pantin, <strong>Centre</strong><br />

chorégraphique national de Franche-<br />

Comté à Belfort, Le Cratère, scène nationale<br />

d’Alès.<br />

Avec le soutien de la fondation d’entreprise<br />

Hermès, Tanzquartier à Vienne et<br />

l’adc à Genève dans le cadre de Moduldance<br />

– projet financé par le programme<br />

culture de l’Union européenne, et la<br />

Ménagerie de Verre dans le cadre des<br />

Studiolabs.<br />

Avec l’aide du <strong>Centre</strong> chorégraphique<br />

national Montpellier Languedoc-<br />

Roussillon.<br />

Accueil studio CNDC, <strong>Centre</strong> national de<br />

danse contemporaine d’Angers<br />

L’Association Achles est subventionnée<br />

par la préfecture de région Languedoc-<br />

Roussillon – direction régionale des<br />

Affaires culturelles et la région Languedoc-Roussillon<br />

au titre de l’aide à la compagnie<br />

conventionnée, la ville de<br />

Montpellier.


David Wampach est artiste associé au<br />

Cratère, scène nationale d’Alès pour les<br />

années 2012, 2013 et 2014.<br />

<br />

<br />

<br />

Coproduction « Soapéra, une installation<br />

» : Les Spectacles vivants – <strong>Centre</strong><br />

<strong>Pompidou</strong> / <strong>Centre</strong> chorégraphique national<br />

de Montpellier Languedoc-<br />

Roussillon.<br />

Coproduction « Soapéra », version théâtre<br />

: festival Montpellier danse 2010 / Les<br />

Spectacles vivants – <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> /<br />

festival d’automne – Paris / Künstlerhaus<br />

Mousonturm Frankfurt et Tanzlabor_21 /<br />

<strong>Centre</strong> chorégraphique national de Montpellier<br />

Languedoc-Roussillon.<br />

Œuvre de Dominique Figarella réalisée<br />

dans le cadre de la commande publique du<br />

ministère de la Culture et de la Communication<br />

(direction générale de la création<br />

artistique/direction régionale des Affaires<br />

culturelles du Languedoc-Roussillon)<br />

Podewil-Berlin et Berlin Senatsverwaltung<br />

für Wissenschaft, Forschung und<br />

Kultur.<br />

<br />

<br />

<br />

« Heavens What Have I Done » bénéficie du<br />

soutien de la Foundation for Contemporary<br />

Arts<br />

<br />

Production : Humarts Foundation et<br />

Volksroom (Bruxelles). Coproduction :<br />

Impulstanz (Vienne), Kaaitheater<br />

(Bruxelles), Frascati (Amsterdam).<br />

<br />

Production : Humarts Foundation<br />

<br />

Production : Silly Buckets Production.<br />

Avec le soutien de La Cartonnerie de<br />

Reims. et la manifestation Les femmes<br />

s’en mêlent. Coproduction : Les Spectacles<br />

vivants – <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong><br />

Ce projet est né d’une rencontre entre<br />

Thomas Hauert et Fredy Vallejos lors de<br />

l’académie ManiFeste-2012 et est issu du<br />

programme In Vivo / Ircam.<br />

<br />

<br />

Production déléguée : red shoes | SOME<br />

SHOES. Coproduction théâtre de Gennevilliers<br />

– <strong>Centre</strong> dramatique national de<br />

création contemporaine, <strong>Centre</strong> dramatique<br />

national Orléans/Loiret/<strong>Centre</strong>, Les<br />

Spectacles vivants – <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>.<br />

<br />

<br />

Commande Ircam, création. Production :<br />

Ircam – <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>.<br />

Concert diffusé en direct sur France<br />

Musique dans « Les lundis de la<br />

contemporaine ».<br />

<br />

Production : Le Kwatt et in situ productions.<br />

Coproduction : SACD, et festival<br />

d’Avignon 2001, pour « le vif du sujet ».<br />

Avec le soutien de : TanzWerkstatt-Berlin,<br />

Podewil-Berlin, Kaaitheater-Bruxelles<br />

et le Senatverwaltung für Wissenschaft,<br />

Forschung und Kultur-Berlin.<br />

Remerciements : KunstenFestival des<br />

Arts 2001 et Pierre Le Roy. Création : Festival<br />

d’Avignon 2001 dans le cadre du « Vif<br />

du Sujet » proposé par la SACD.<br />

<br />

<br />

Production : in situ productions et Le<br />

Kwatt. Coproduction : Substanz-Cottbus,<br />

TIF Staatsschauspiel Dresden, fonds<br />

Darstellende Künste e.v. aus Mitteln des<br />

Bundesministeriums des Innern. Avec le<br />

soutien de : TanzWerkstatt-Berlin,<br />

<br />

<br />

Production : ZOO/Thomas Hauert. Coproduction<br />

: Charleroi/Danses, Charleroi<br />

(BE), <strong>Centre</strong> chorégraphique national de<br />

Rillieux-la-Pape, direction Yuval Pick<br />

(FR), Ircam / Les Spectacles vivants –<br />

<strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>, Paris (FR), STUK kunstencentrum,<br />

Louvain (BE). Avec le soutien<br />

de : ministère de la Fédération Wallonie-<br />

Bruxelles – service de la danse / Pro Helvetia<br />

– Fondation suisse pour la culture /<br />

Vlaamse Gemeenschapscommissie / Ein<br />

Kulturengagement des Lotterie-Fonds<br />

des Kantons Solothurn / Wallonie-<br />

Bruxelles International.<br />

ZOO est en résidence à Charleroi/Danses<br />

et artiste associé au Kaaitheater à<br />

Bruxelles.<br />

<br />

Coproduction : Cité de la musique, Ircam<br />

– <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>. Dans le cadre de la 6 e<br />

biennale de quatuors à cordes. Concert<br />

diffusé sur France Musique le 27 janvier<br />

à 20h dans « Les lundis de la<br />

contemporaine ».<br />

<br />

<br />

<br />

En partenariat avec La Semaine du Son


Production : studio-théâtre de Vitry.<br />

Coproduction : Ircam – <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>.<br />

Avec l’aide à la production d’Arcadi. En<br />

partenariat avec le CENTQUATRE.<br />

<br />

<br />

<br />

Commande : Ircam – <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>,<br />

C.I.C.T./Théâtre des bouffes du nord,<br />

ensemble intercontemporain. Production<br />

: C.I.C.T./Théâtre des bouffes du nord.<br />

Coproduction : Ircam – <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>,<br />

ensemble intercontemporain, opéra<br />

théâtre de Saint-Étienne, LG Théâtre,<br />

Grec-Festival de Barcelona.<br />

© Éditions Durand – Universal Music<br />

Publishing Classical.<br />

Concert enregistré par France Musique.<br />

<br />

<br />

Production :<br />

Ircam – <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong><br />

<br />

<br />

En partenariat avec<br />

Avec le soutien de<br />

En collaboration avec<br />

Istituto<br />

Italiano<br />

di<br />

Cultura<br />

Parigi<br />

Merci à : Cineteca Nazionale, Rome,<br />

Associazione Culturale Alberto Grifi,<br />

Rome; Fondazione Baruchello, Rome;<br />

MART, Rovereto; A-fondo Associazione<br />

culturale, Turin; Museo Nazionale del<br />

Cinema, Turin; Fondazione Pistoletto,<br />

Turin; Tonino De Bernardi, Tristano Ferrero<br />

et Ugo Nespolo ; Institut Culturel<br />

Italien (Paris) ; Light Cone (Paris), Cinedoc<br />

(Paris)<br />

<br />

Merci à<br />

<br />

Merci à<br />

<br />

En partenariat avec la galerie Georges-<br />

Philippe et Nathalie Vallois, Paris<br />

<br />

<br />

<br />

En coproduction avec le <strong>Centre</strong> culturel<br />

suisse<br />

<br />

<br />

En coproduction avec le VIA<br />

<br />

<br />

<br />

En partenariat avec la bibliothèque littéraire<br />

Jacques Doucet, l’Institut universitaire<br />

de France, le <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong> et<br />

l’Association des lecteurs de Claude<br />

Simon<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

En partenariat avec la Maison des écrivains<br />

et de la littérature<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Merci à Galerie Paris – Beijing et Lihong<br />

Kong<br />

<br />

<br />

En collaboration avec la galerie Art :<br />

Concept, Paris, remerciements à Olivier<br />

Antoine, directeur<br />

<br />

En partenariat avec le Conservatoire<br />

national supérieur de musique et de danse<br />

de Paris<br />

<br />

<br />

En partenariat avec la revue Poli


Directeur<br />

de la publication<br />

Alain Seban<br />

Direction éditoriale<br />

Agnès Saal<br />

Comité de rédaction<br />

Bernard Blistène<br />

Stéphanie Hussonnois-<br />

Bouhayati<br />

Donald Jenkins<br />

Frank Madlener<br />

Alfred Pacquement<br />

Agnès Saal<br />

Alain Seban<br />

Rédactrice en chef<br />

Stéphanie Hussonnois-<br />

Bouhayati<br />

Rédactrice en chef<br />

adjointe<br />

Josée Chapelle<br />

Coordination éditoriale<br />

et iconographie<br />

Nadia Drahmani<br />

Pierre Malherbet<br />

Stagiaire<br />

Gabriel Houx<br />

Relectrice<br />

Florence Grimault<br />

Conception et<br />

réalisation graphique<br />

Alice Litscher<br />

assistée de<br />

Dora Charmant<br />

Ont participé<br />

à ce numéro :<br />

Expositions et Musée<br />

Bernard Blistène<br />

Clément Chéroux<br />

Cécile Debray<br />

Catherine Grenier<br />

Alfred Pacquement<br />

Didier Ottinger<br />

Didier Schulmann<br />

Jonas Storsve<br />

Contributeurs<br />

extérieurs<br />

Annie Cohen-Solal<br />

Valérie da Costa<br />

Chloé Delaume<br />

Charlotte Garson<br />

Jean-Hubert Martin<br />

Valérie Mréjen<br />

Paroles, Spectacles<br />

Cristina Agostinelli<br />

Elia Biezunski<br />

Bernard Blistène<br />

William Chamay<br />

Florencia Chernajovsky<br />

Céline Chouffot<br />

Jean-Pierre Criqui<br />

Cécile Desauziers<br />

Sophie Duplaix<br />

Romain Lacroix<br />

Serge Laurent<br />

Frank Madlener<br />

Caroline Palmier<br />

Roger Rotmann<br />

Cinéma et vidéo<br />

Évelyne Boutevin<br />

Amélie Galli<br />

Géraldine Gomez<br />

Philippe-Alain Michaud<br />

Florence Parot<br />

Jonathan Pouthier<br />

Sylvie Pras<br />

Étienne Sandrin<br />

Pamela Sticht<br />

Christine Van Assche<br />

Jeune public<br />

Patrice Chazottes<br />

Benjamin Simon<br />

Médiations<br />

Marc Archambault<br />

Delphine Rabin<br />

Pierre Ryngaert<br />

Laissez-passer,<br />

Adhésions<br />

Fanny Caillol<br />

Votre visite<br />

Benoît Sallustro<br />

et l’équipe de l’accueil<br />

général<br />

Mécénats<br />

et partenariats<br />

Alix de la Marandais<br />

Raphaëlle Haccart<br />

Photogravure<br />

CP Jouve, Paris, 2013<br />

Imprimerie<br />

CPI-Aubin, Ligugé, 2013<br />

Copyrights<br />

© Adagp, Paris 2014 :<br />

Arman, Eduardo Arroyo,<br />

Valérie Belin,<br />

Constantin Brancusi,<br />

Victor Brauner, Max Ernst,<br />

Alberto Giacometti, Hans Haacke,<br />

Valentine Hugo, Pierre Huyghe,<br />

Arnaud Labelle-Rojoux,<br />

René Magritte, Joan Miró,<br />

Valérie Mréjen,<br />

Meret Oppenheim,<br />

Francis Picabia, Hugues Reip,<br />

Mario Schifano,<br />

Ismaël de la Serna,<br />

Rufino Tamayo, Henry Valensi<br />

– Daniel Buren :<br />

© DB – Adagp, Paris 2014<br />

– Alexander Calder :<br />

© Calder Foundation, New-York /<br />

Adagp, Paris 2014<br />

– Salvador Dalí :<br />

© Salvador Dalí, Fundació Gala-<br />

Salvador Dalí / Adagp, Paris 2014<br />

– Marcel Duchamp :<br />

© Succession Marcel Duchamp /<br />

Adagp, Paris 2014<br />

– Léonard Foujita :<br />

© Fondation Foujita / Adagp,<br />

Paris 2014<br />

– Alberto Giacometti :<br />

© Succession Alberto Giacometti<br />

(Fondation Alberto<br />

et Annette Giacometti, Paris<br />

+ Adagp, Paris) 2014<br />

– Hans Haacke :<br />

© Adagp, Paris<br />

– Joan Miró :<br />

Successió Miró / Adagp, Paris<br />

2014<br />

© Federico Beltràn Masses<br />

– Henri Cartier-Bresson :<br />

© Henri Cartier-Bresson /<br />

Magnum Photos, Courtesy<br />

Fondation Henri Cartier-Bresson<br />

– Henri Matisse :<br />

© Succession H. Matisse<br />

– Pablo Picasso :<br />

© Succession Picasso 2014<br />

Tous droits réservés<br />

pour les autres artistes<br />

et photographes représentés

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!