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22 - 25 août 2002 - Accueil - Free

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N° 28 • Bulletin de l’Association des Pilotes de PULMA et d’ULM légers • 2 ème trim. <strong>2002</strong><br />

La passion des<br />

paramoteurs sur roues<br />

Jean-Louis<br />

De la France à l’Afrique du Sud, de l’Espagne aux Etats-<br />

Unis, de l’Australie à la Bulgarie, de l’Ukraine au Canada,<br />

de l’Allemagne au Brésil… partout dans le monde se développe<br />

la construction amateur (et professionnelle) de<br />

chariots PULMA. La preuve que le mouvement PULMA et<br />

l’état d’esprit qui l’anime sont universels. Et c’est très<br />

bon pour lui ! Petit florilège.<br />

LAINÉ<br />

Son récit page 4<br />

www.chez.com/startair/<br />

<strong>22</strong> - <strong>25</strong> <strong>août</strong> <strong>2002</strong><br />

EURO PULMA <strong>2002</strong><br />

Aérodrome de Brioude<br />

(Haute-Loire)


Avec le Thruster, AIRWAVE se<br />

lance aussi dans le PULMA !<br />

D’ICI ET D’AILLEURS<br />

Minimum et rigide, ça va bien !<br />

Journée HARNAIS MOTORISES<br />

B<br />

eaucoup de dévouement et une grande opiniâtreté sont nécessaires pour<br />

organiser des activités directement tributaires de la météo. Celle-ci n'était<br />

pas au rendez-vous du week-end consacré aux harnais motorisés, le premier<br />

du genre organisé en France et par l'APPULMA. Seule la journée du<br />

samedi 27 avril a permis, avec près de 40 participants, de réaliser l'essentiel : une<br />

table-ronde sur la réglementation et sur la formation puis quelques vols de démonstration<br />

grâce au concours de Jean-Luc Burgy et Michel Lesongeur avec leur<br />

Mosquito et à celui d'Eric Doucet avec son Minimum. Qu'ils soient ici chaleureusement<br />

remerciés ! Cette opération sera renouvelée à l'occasion du rassemblement<br />

PULMA "Châteaux de la Loire" organisé au même lieu les 28 et 29 septembre prochain.<br />

L’anodisation or rappelle beaucoup le look Cosmos…<br />

Une construction très sérieuse motorisée ZENOAH.<br />

Hors esprit de compétition<br />

www.fela.asso.fr<br />

INFORM’AILES n° 28 • 2 ème trimestre <strong>2002</strong> • page 2


LA VIE DE L’APPULMA<br />

En n clair…<br />

La<br />

météo du printemps n'aura été, une fois de<br />

plus, que trop peu favorable à l'organisation<br />

et au déroulement des rassemblements PULMA<br />

pré-programmés. Beaucoup d'énergie bénévole aura<br />

ainsi été dépensée pour rien; des sous aussi… Il<br />

convient donc de réfléchir à un nouveau mode de<br />

rencontres, tout en maintenant, bien entendu, la<br />

programmation d'activités essentielles, tel le désormais<br />

traditionnel grand rassemblement annuel en<br />

<strong>août</strong> (ou juillet) avec, pour l'instant, la tenue simultanée<br />

de l'assemblée générale annuelle ordinaire de<br />

notre association.<br />

L'ajustement à la prévision météo de rassemblements<br />

informels semble être la meilleure solution.<br />

Dans le principe, elle permet une réactivité<br />

"instantanée" par la faculté de pouvoir reporter la<br />

rencontre. Outre qu'il peut être activé partout dans<br />

le pays, ce dispositif doit pouvoir fonctionner sur un<br />

mode efficace de communication. Si plus de 80%<br />

des adhérents disposent de l'Internet et donc d'une<br />

information quasi instantanée, les autres doivent<br />

pouvoir bénéficier de l'information dans les mêmes<br />

conditions mais avec d'autres moyens. Ceux de la<br />

téléphonie et son potentiel de messagerie apparaissent<br />

comme les plus appropriés. Une nouvelle ligne<br />

téléphonique dédiée serait alors nécessaire. La prochaine<br />

assemblée générale en décidera souverainement.<br />

D'ici là, toute suggestion sera la bienvenue.<br />

Il n'y a pas de vie associative pleine et entière sans<br />

assemblée générale à forte participation, donc à fort<br />

engagement. L'Aéro-Club de Brioude accueillera la<br />

prochaine le 24 <strong>août</strong>. Des thèmes importants y seront<br />

développés tels l'avenir des PULMA au milieu<br />

des avions, posant le problème de leur représentation<br />

et de leur défense dans ce contexte, l'action<br />

pour la déréglementation de nos appareils, l'ouverture<br />

du programme d'assurance de la FELA aux<br />

ULM biplace légers avec limitation absolue de<br />

charge maxi à 380 ou 400kg, etc.<br />

Comptant sur votre nombreuse participation, volez<br />

loisir-plaisir et avec prudence.<br />

Régis Cottet<br />

ATTENTION VACANCES !<br />

En raison des congés payés,<br />

l’APPULMA ne sera pas accessible<br />

du 3 juillet inclus au 21 juillet inclus<br />

Durant cette période, pour tout problème<br />

d’assurance, s’adresser directement<br />

à la FELA<br />

(03 85 72 32 96 ou 03 85 72 34 07)<br />

Mosquito NRG avec démarreur électrique<br />

et hélice repliable<br />

Le premier vol de Marc Choupay. Récit.<br />

A<br />

rrivé<br />

sur le terrain d’Aspres depuis la veille au soir. Beau temps, la<br />

météo annonce de l’Est, la balise du Sud et s’est variable sur la<br />

piste. Après quelques hésitations, je monte la machine entre le<br />

camping et la piste avec l’espoir qu’une brise de Sud s’établisse.<br />

Après quelques avis extérieurs et mures réflexions j’ai décidé de ne pas<br />

mettre les cordes de rappel. Bien m’en a pris car une fois l’aile ouverte, je<br />

peux constater que rien ne s’y prête. A midi, tout est prêt, les avions décollent<br />

en Sud, c’est parfait. Je prends le temps de grignoter. Erreur… Le vent<br />

redevient variable avec une tendance Est. La balise commence à annoncer<br />

SE. Une heure plus tard, Est établi, je déplace la machine en début de piste<br />

correspondante. Etant seul, je dispose l’Atos face au vent, les roues dans<br />

des cales et le nez tenu par un câble, ce qui me permet d’accrocher le Mosquito<br />

et de m’y installer sans problème. Je me mets en position et boucle les<br />

sangles de cuisses. Ensuite j’enfile les bras, positionne le secours et clipse<br />

les deux boucles ventrales. Le seul petit point délicat est la boucle du bas ne<br />

pouvant être mise que de la main gauche. On rentre le ventre et on se<br />

calme. OK, le vent et toujours bon. Je démarre… Un peu de starter, la pipette<br />

en bouche et l’accélérateur buccal en main, au premier pet, je supprime<br />

le starter. UN coup de démarreur et c’est parti. Je laisse tourner une<br />

bonne minute avec quelques accélérations. Aucun raté, je mets 15° de volet<br />

et largue le nez grâce au mousqueton rapide, me redresse et me dirige au<br />

centre de la piste. Bien aligné, un dernier coup d’œil sur la manche, je serre<br />

les dents… J’essaie de retenir mais ça pousse vraiment fort. Je me mets à<br />

courir et décolle très rapidement. Voulant faire un palier d’accélération , je<br />

tire sur les montants mais l’aile ne fait que cabrer, monter très fort et j’ai<br />

beaucoup de mal à garder mon cap (J’avoue que ce fut très chaud ). A<br />

50/100 m., j’arrive à m’allonger et ça va beaucoup mieux. Je monte tranquillement<br />

à hauteur du décollage delta en profitant des ascendances. Une fois<br />

la tension retombée, je ferme le harnais et clipse les patins. Et là, soucis, les<br />

cales de roues sont toujours là. Je passerais le reste du vol à contourner les<br />

zones habitées. Hormis ça, tout va bien. La barre de contrôle est un peu<br />

reculée par rapport au libre mais sans que ce soit gênant. Par contre, pour<br />

un bon virage, l’orientation de l’hélice a une grande importance. Arrivé au<br />

décollage delta, je stoppe le moteur en tirant le starter et là, le calme… Il n’y<br />

a plus que le flappement de l’hélice tournant libre. Je la stoppe par un coup<br />

de frein. Celle-ci se repliant, je n’ai pas besoin de la bloquer. Je me ballade<br />

le long de la crête, hormis une sensation de lourdeur aux pieds, il n’y a pas<br />

de grosse différence avec un harnais de libre. Les conditions ne sont pas<br />

terribles. Les deltas encore au sol ne décolleront plus à cause d’un vent de<br />

travers et les autres ne font pas de vieux os en l’air. Je finis par perdre de<br />

l’altitude et me décide à redémarrer. Un peut de starter, un coup de pipette<br />

et c’est reparti. Je règle les gaz juste au dessus du seuil de vibrations, j’enroule<br />

tout ce que je trouve et remonte au niveau de la crête. De là, je transite<br />

sur un petit sommet avoisinant. Le bruit et les vibrations sont tout à fait<br />

supportables. Le paysage est magnifique. Moi qui suis surtout un pilote local,<br />

le potentiel de la machine laisse augurer de sacrées ballades. Mon but<br />

atteint avec une hauteur plus que respectable, ça fait une heure que je vol et<br />

me décide à rentrer. J’ai encore l’atterrissage à découvrir… Je stoppe et<br />

reviens vers la crête de départ puis le terrain. Je largue les patins assez tôt<br />

pour ne pas les oublier et ouvre le harnais un peu plus tard. L’approche est<br />

assez turbulente. Je me présente face à l’Est et largue les cales de roues<br />

juste avant la piste. Je me relève et me laisse descendre en soignant mon<br />

cap. L’atterro. se fait malgré tout en douceur. En légers déséquilibre, je<br />

laisse l’aile se poser sur le nez et là, misère…Je me retrouve au milieu de la<br />

piste coincé entre l’aile et le harnais. Je réussis tant bien que mal à larguer<br />

une boucle, puis une autre et tout va mieux. Je libère la piste, tout contant<br />

de ce premier vol que j’attendais depuis longtemps mais qu’arrivé au pied<br />

du mur, je craignais un peu. En conclusion de cette journée, après discussions<br />

avec les pilotes locaux, il apparaît que les conditions sur la piste<br />

étaient loin d’être les meilleurs. Je pense pour les prochains vols me coucher<br />

plus tôt et me redresser plus tard, ceci pour un meilleur contrôle. Le<br />

trapèze étant plus reculé qu’en libre, il est assez difficile de tirer sur les montants.<br />

L’hélice repliable est une très bonne chose pour l’atterro. Posant l’aile<br />

sur le nez, je me suis trouvé entraîné par le poids, du coup, en me débattant,<br />

le harnais s’est couché sur le côté. Une hélice fixe aurait sûrement<br />

souffert. Je me demande si l’installation des cordes de rappel aurait maintenu<br />

l’ensemble droit. A part ça, 01 h 30 de vol dont ¾ d’H. de moteur et aucun<br />

regret sur l’acquisition du Mosquito. MERCI A L’APPULMA.<br />

Marc CHOUPAY<br />

INFORM’AILES n° 28 • 2 ème trimestre <strong>2002</strong> • page 3


CONSTRUCTION AMATEUR<br />

PASSION PARAMOTEURS SUR ROUES<br />

Jean-Louis Lainé est connu des initiés, mais très peu du « grand<br />

public » de l’ultra-légère. C’est le revers salutaire de la modestie.<br />

Pourtant, c’est un sacré bonhomme ce Jean-Louis !<br />

L<br />

’envie de voler est certainement un de mes plus vieux rêves et<br />

comme Jacques Brel l’a si bien chanté, on passe la plus grande<br />

partie de sa vie d’adulte à essayer de réaliser ses rêves d’enfant.<br />

C’est ainsi que je me suis retrouvé en l’air assis sur un tube acier<br />

suspendu à un morceau de tissu retenu par des ficelles en survolant<br />

une trentaine d’années plus tard le lieu de mon enfance où j’avais<br />

précisément rêvé de m’envoler en voyant un hélicoptère au-dessus<br />

de la maison familiale.<br />

Hors sujet ! Cette intro est bien trop littéraire, on est là pour nos engins<br />

de préférence ultra-légers, passons de suite à la technique en<br />

tentant de vous parler de mes bricolages sans trop parler de leur géniteur,<br />

question de dosage et de compromis comme toujours ! Pourquoi<br />

construire Certainement pas par économie si l’on totalise le<br />

temps de “cogitation”, de construction et de mise au point mais plus<br />

par l’utilisation des machines toujours insatisfaisantes disponibles sur<br />

le marché. Ne leur jetons pas la pierre, elles existent pour notre plaisir<br />

et chaque heure passée sous (ou sur !) notre aéronef est une heure<br />

de joie avec une expérience et des souhaits qui nous poussent un<br />

jour ou l’autre à passer au rôle de concepteur/constructeur pour tenter<br />

d’idéaliser nos souhaits et là… Attention, l’insatisfaction sera perpétuelle<br />

et le repos impossible ! Chaque nouvelle machine nous entraîne<br />

vers la suivante avec parfois l’idée qui germe déjà avant la fin<br />

de la construction en cours! Un effet spiral dévastateur si l’on n’y<br />

prend pas garde ! (Il m’arrive de réaliser une pièce à l’atelier en<br />

“dessinant dans la tête” sa remplaçante !). Personnellement j’admire<br />

celui qui conçoit et construit sa machine volante puis qui l’utilise et<br />

l’entretien sans se remettre à la construction de nouveau, il n’en<br />

éprouve plus le besoin, il a résolu son problème, c’est simple et limpide<br />

pour lui, il a construit pour réaliser ce qui n’existait pas à ce moment<br />

et il ferme la parenthèse après, c’est la réussite au premier<br />

coup ! La plus grande difficulté du constructeur en herbe n’est pas de<br />

réalisé un engin, l’on n’y parvient toujours avec plus ou moins de bonheur<br />

et de succès, non ce n’est pas de ce côté qu’il faut aller chercher…<br />

Le plus grand problème du constructeur amateur c’est que<br />

bien souvent il est incapable de savoir réellement ce qu’il veut !!! Il<br />

construit en oubliant son point de départ et sa motivation première, il<br />

“sabote” involontairement une partie du projet en pensant qu’elle est<br />

secondaire alors que c’est la fondation, la colonne vertébrale du succès<br />

futur, je veux parler du cahier des charges qui n’est fait que de<br />

choix mélangé au renoncement, être capable de définir ce que l’on<br />

privilégie et en l’écrivant : je veux le poids minimum ou je préfère des<br />

roues plus grandes pour un usage tout-terrain Une faible consommation<br />

ou une vitesse ascensionnelle à vous coller au siège, je vous<br />

épargne le traditionnel “le beurre et l’argent du beurre et pour les plus<br />

gourmand, la crémière !” Mais on est bien dans le vif du sujet si..si !<br />

L’EssenCiel, mon premier bricolage “aéronautique” sorti de l’atelier<br />

date de 1987, c’est déjà très loin, mais pas<br />

ringard pour mes nouveaux amis de l’AP-<br />

PULMA ! Effectivement pour améliorer le<br />

rendement du premier paramoteur à moteur<br />

Solo à prise directe de Bernt Gartig, le<br />

Solo fut monté avec un réducteur d’un taux<br />

de 2 à 1 et une hélice de 120 cm de diamètre,<br />

une première à l époque, c’était paraîtil<br />

“impossible” d’après les “spécialistes” de<br />

réducter un moteur porté à dos ! La suite<br />

prouva que non ! De plus pour faciliter le<br />

démarrage, une soupape de décompresseur<br />

de mobylette trouva sa place dans la<br />

culasse après fraisage du siège adéquat ;<br />

une béquille reprenait le poids de la machine<br />

au sol et l’hélice était protégée par un câble inox. En cherchant<br />

un parapentiste pour finaliser la “bête”, je rencontre Yves Marre qui<br />

devint son nouveau propriétaire, lui-même rencontra le fabricant de<br />

l’hélice : Léon Mouraud ; et c’est ainsi qu’ensemble, en partant de<br />

cette base ils mirent au point le fameux Propulsar et que le premier<br />

nommé traversa La Manche avec !<br />

Le 102, premier chariot paramoteur en 1991 avec l’idée première de<br />

voler avec moins de puissance<br />

tout simplement en<br />

réduisant le poids (très simple<br />

même puisque moins de<br />

puissance = moteur moins<br />

lourd, moteur moins lourd =<br />

châssis moins lourd également<br />

à résistance égale,<br />

etc.. l’effet cascade !) Et en<br />

augmentant la finesse du<br />

sustentateur par l’utilisation<br />

d’un parapente biplace en<br />

remplacement du<br />

“parachute” d’alors. Ouvrons<br />

une parenthèse pour se replacer dans le contexte de cette époque où<br />

les chariots paramoteurs disponibles sont au nombre de deux : le<br />

Parafan de chez Centrair et le modèle Durondeau en Belgique. Leur<br />

finesse respective est de l’ordre de 2.5 à 3 et leurs taux de chute<br />

d’environ 4 m/s ! (Pas besoin de faire les oreilles pour retrouver le<br />

plancher des vaches ! N’oublions pas que la poussée nécessaire au<br />

vol en palier est le poids volant divisé par la finesse. Voilà pour les<br />

premiers choix, ensuite techniquement je choisis le monocylindre Rotax<br />

277 de 28 CV d’une grande robustesse et surtout muni de l’excellent<br />

réducteur mécanique qui a contribué au succès de la marque<br />

dans notre domaine; le support moteur tête en bas inspiré du pendulaire<br />

Dauphin du créateur du Sky Ranger : Philippe Prévost. Du<br />

même concepteur le choix du matériau pour presque tous mes châssis<br />

: un simple acier de serrurerie type 102 avec une résistance à la<br />

rupture de 36 dan et 26 dan de limite élastique. Ces valeurs sont faibles<br />

mais pour moi le coût et la facilité de soudage (TIG ou chalumeau<br />

oxyacéthylénique ma préférence) me le font garder. Pas besoin<br />

de maquette, on peut essayer diverses solutions sans se ruiner, un<br />

remplissage et vidage d’huile à l’intérieur des tubes qui ont reçu précédemment<br />

une protection par peinture époxy et la crainte de l’oxydation<br />

s’éloigne ! une suspension arrière par barres en fibre de <strong>25</strong> et…<br />

Nous voilà en bout de piste sanglé sur la bête qui ne vivait qu’un dessin<br />

il n’y a pas si longtemps et au bout duquel une voile BLS BICY-<br />

CLET de 40m² est accrochée ! Un peu de gaz et à l’allure d’un bon<br />

marcheur je me retrouve en vol aidé par la brise de face… Agréable<br />

souvenir de voler sur sa propre machine !! Non, non pas d’ego mal<br />

placé mais une responsabilité et une concentration qui laisse la sensation<br />

d’un moment fort comme nous en connaissons tous, nous les<br />

“faucheurs de marguerite” ! Le plaisir ne dure pas. Non ce n’est pas le<br />

poète qui cause ! c’est le mano de température qui signale 240°! Vite<br />

au sol pour réfléchir à une boite à pression et refroidir le 277 qui est<br />

en free air, mais rien n’y fit et je dus changer le moteur par son homologue<br />

muni de la turbine de refroidissement. Fernand Soubeyrat cherche<br />

à motoriser ses ailes Albatros et cet engin le lancera au paramoteur<br />

après une bonne carrière en tant que constructeur de parapentes.<br />

Le PARAVION : Pendant la construction du 102 l’idée germa d’un<br />

moteur tractif en paramoteur ! construisons<br />

pour innover et non pas pour<br />

reproduire ce qui existe déjà ! “Ceux<br />

qui ont des idées ont de l’avenir”; eh<br />

bien l’avenir nous le dira ! De plus le<br />

moteur qui chauffe en propulsif renforce<br />

l’idée, il sera soufflé en plus de<br />

ne pas pouvoir me défoncer le dos en<br />

cas de choc ; l’hélice ne se trouve plus<br />

dans le plan de la voile, en cas de<br />

rupture de celle-ci plus de risque pour<br />

l’aile; pour le gonflage, les suspentes<br />

ne seront plus à cinq centimètres d’un<br />

morceau de bois qui se déplace à 600<br />

km/heure ! En inconvénient, la visibilité est moindre vers l’avant et le<br />

pilote est refroidi tout comme le moteur (il en a parfois bien besoin…<br />

le pilote !). Moteur avec pot accordé et hélice de 140, le tout donne un<br />

résultat fort honorable de 90 kg de poussée, le châssis composé de<br />

deux tubes est pliable et réduit à sa plus simple expression, le pilote<br />

étant assis dans une sellette parapente, train classique avec roues de<br />

400 et pare brise en Lexan pour la protection du pilote. Le verdict du<br />

premier essai fut surprenant : Cette p….n de voile ne veut pas grimper<br />

à la verticale (suite page 5)<br />

INFORM’AILES n° 28 • 2 ème trimestre <strong>2002</strong> • page 4


CONSTRUCTION AMATEUR<br />

Bizarre ! après quelques essais, la cause apparut : la déflection du<br />

souffle de l‘hélice sur le sol retournait la voile et le bord de fuite me<br />

ridiculisait en se présentant le premier face au vent au détriment des<br />

règles élémentaire de l’aérodynamisme ! (ce défaut était difficile à<br />

corriger, le plan d’hélice étant tributaire du train classique) un seul vol<br />

après acharnement pour gonfler la voile et la scie à métaux vint en<br />

quelques minutes à bout de six mois de travail sans aucune tristesse :<br />

un vol unique, inoubliable et inimitable (je ne vous dis pas toujours<br />

tout…).<br />

Le TWIN : après ce demi-échec (assumons SVP !) - n’oubliez pas<br />

que l’échec est la<br />

nourriture de l’expérience<br />

- l’envie<br />

de voler me fit<br />

choisir des solutions<br />

simples, rationnelles<br />

ou déjà<br />

e xp érimentées.<br />

Ainsi naquit facilement<br />

et sans douleur<br />

ce premier<br />

biplace côte à côte<br />

motorisé par un<br />

ROTAX 503 double-carbus<br />

de 53<br />

CV ! Un choc pour<br />

vous pulmistes,<br />

cette débauche de<br />

puissance ! Dans tous les paramètres de la construction amateur on y<br />

retrouve forcément à un certain moment le coût, même si par gentillesse<br />

votre épouse ne vous l’a pas signalé auparavant ! et sur le<br />

compte familial, la ligne moteur n’est pas la moindre ; En occasion le<br />

meilleur compromis est sans conteste la solution Rotax par sa grande<br />

diffusion et donc par sa facilité de le trouver à faible coût en occasion<br />

: un bon bicylindre type 447 ou 503 pour 760 € (5000 F), qui dit<br />

mieux en sachant le peu d’heures effectuées par an en paramoteur,<br />

une bonne révision et vous l’avez pour la vie entière ! d’autant que<br />

l’expérience acquise depuis un grand nombre d’années vous assure<br />

une maintenance des plus aisée ; un pauvre Solo de 14 CV non réducté<br />

ne peut pas l’égaler ! croyez-moi je trouve cela vraiment dommage<br />

aussi pour la multiplication de nos volatiles, mais ça bouge depuis<br />

deux ans et l’avenir est plus serein et rassurant désormais, d’autant<br />

plus que “les demi-frères” avec leurs ROTAX 912 et 914 commencent<br />

à tarir ma source préférée d’approvisionnement, au moins<br />

100 CV et en quatre temps exclusivement monsieur ! Exit le deux<br />

temps comme en grand prix moto ! Une bonne machine ce TWIN !<br />

assis à droite en solo, gaz à fond, le chariot crabait d’un angle impressionnant<br />

pour les badauds, mais moi, même pas peur ! ça grimpait<br />

aux arbres et c’est bon pour le plaisir ! Et parfois pour la sécurité aussi<br />

d’avoir une bonne réserve de puissance sous la main ou le pied.<br />

Pas de mauvais souvenirs avec ce truc si ce n’est un serrage moteur<br />

au sol à la construction par une pompe à essence qui débitait insuffisamment<br />

(on économise 30 € et l’on en perd 300, expérience vous<br />

dis-je…)<br />

Le TUB : quand je volais sur le TWIN, je rêvais d’un petit monoplace<br />

léger et moins lourd ( le<br />

TWIN pesait 100 kg) car le<br />

dos a gardé des séquelles<br />

irréversibles du chargement<br />

sur la remorque de<br />

son aîné avec une sangle<br />

passée autour du cou et….<br />

Allons-y pour 100kg dans<br />

une position peu orthodoxe<br />

le buste bien courbé ! En<br />

pensant au 102, je garde<br />

la motorisation mais dès<br />

sa sortie, en souvenir<br />

d’une plage vibratoire bien<br />

calée sur le régime de croisière<br />

comme par hasard<br />

(la célèbre loi de Murphy !) Je dessine un bâti moteur avec doubles<br />

étages de filtrations par Paulstra de différente dureté ce qui s’est avéré<br />

très efficace à l’usage tout comme le confort (inexistant sur le 102)<br />

soigné par un siège fixé encore une fois sur silentblocs ! Un dégagement<br />

dorsal pour suivre sa voile au gonflage sans se contorsionner<br />

et une position en vol des plus relax ! Je venais d’apprendre le mot<br />

“ ergonomie ” (!) Et me suis empressé de le mettre en pratique par<br />

une bonne séance à mesurer les membres de l’“animal” et étudier les<br />

positions avec leurs angles : Travail fastidieux réalisé dans la chaise<br />

longue du jardin ! Tous les pilotes qui se sont succédés à son siège<br />

ont été unanimes : grand confort et aucune vibration ne peut venir<br />

vous chatouiller le postérieur ! Son propriétaire actuel, le créateur de<br />

la fédération belge de paramoteur Pol Barbier désire maintenant s’en<br />

séparer et il n’y en aura qu’une ! Qu’on se le dise ! Je me sens incapable<br />

de construire deux fois la même bécane malgré la mise au<br />

point qui pourrait s’affiner au fil des constructions par l’expérience<br />

unique de chacun, mais non, je ne me vois pas faire ça ! Pas d’ennui<br />

ou d’obligations dans cette activité : du plaisir et point barre…<br />

Le V3 : A force de causer avec Fernand, vous devinez tout de suite<br />

que ça turbinait pour créer un monoplace avec un 447 et une turbine<br />

de 950, le tout surmonté de l’Albatros de 35 m2 : Résultat ça vole<br />

bien du premier coup avec un encombrement réduit et surtout l’absence<br />

totale du couple moteur, on ressent bien mieux les sensations<br />

transmises par l’aile qui est muni de trims, on devient des bons ! On<br />

est plus des bœufs assis en l’air sur de la ferraille, on communie<br />

avec cette masse d’air et si notre aile s’y déforme au passage selon<br />

les volontés de Domina Jalbert son créateur, je ne suis plus simplement<br />

transporté dans les airs, je vie avec elle avec aile (oh oh)...<br />

Mécaniquement parlant le châssis est en acier de serrurerie, seule<br />

nouveauté en matériau, j’abandonne les essieux en composite et fibre<br />

époxy qui ne sont plus disponible chez Cousin (oui le fabricant de<br />

suspentes !) Et passe ainsi à la barre de Zicral de <strong>25</strong> qui me donne<br />

entière satisfaction ( l’on pose en biplace avec deux cents kilos d’équipage<br />

sans arrondir, moteur coupé et sans rien cassé, essai involontaire<br />

avec un copain belge qui m’a bloqué les mains sans le vouloir<br />

à l’arrondi !) Cette machine est parie très vite, un amateur la désirant<br />

lors d’un rassemblement.<br />

• CALENDRIER PULMA •<br />

<strong>22</strong> - <strong>25</strong> AOÛT, aérodrome de BRIOUDE (Haute-<br />

Loire) : Euro PULMA <strong>2002</strong>, le grand rassemblement<br />

annuel des PULMA et l’assemblée générale annuelle<br />

de l’APPULMA. Invitation / Inscription avant le 19<br />

<strong>août</strong>.<br />

19 - <strong>22</strong> SEPTEMBRE , St-Hilaire-du-Touvet (Isère)<br />

29 ème COUPE ICARE avec stand APPULMA et gestion<br />

des vols moteurs (PULMA et ULM).<br />

28 - 29 SEPTEMBRE, ONZAIN (Loir-et-Cher) : CHA-<br />

TEAUX DE LA LOIRE et HARNAIS MOTORISES.<br />

Responsable de la publication : Régis Cottet. Président de l’ Association pour la Promotion des Planeurs Ultra -Légers à Motorisat ion Auxiliaire (APPULMA) : Régis Cottet. Association Loi 1901 n° 0863009371.<br />

Siège social : 11, rue Henri Dunant 86000 POITIERS - France. Tél. +33 (0)5 49 45 68 76. E -mail : info@appulma.asso.fr. Site Internet : www.appulma.asso.fr.<br />

Affiliation : Fédération Européenne des Loisirs Aériens , affiliée à la Fédération Française des Clubs Omnisports.<br />

INFORM’AILES n° 28 • 2 ème trimestre <strong>2002</strong> • page 5


CONSTRUCTION AMATEUR<br />

Le JR7 : Pourquoi une nouvelle machine Comme souvent parce<br />

que je n’en ai plus ! Les Garçons grandissent et l’aîné exprime souvent<br />

le désir de voler avec son papa ! Comment résister à une telle<br />

demande, je vais te faire ça mon gars ! Je dessine un engin avec un<br />

“ strapontin ” devant moi pour encadrer et prévenir l’éventuel angoisse<br />

du bambin ! Pour corser le tout je décide que cette machine<br />

utilisera la remorque du V3 sans aucune modification ! Original autant<br />

qu’idiot (si si !) je me suis amusé à dessiner ainsi avec des contraintes<br />

inavouables ! Le pilote est assis plus haut, les pieds du passager<br />

passent devant la fourche et le tour est joué ! J’ai le même empattement<br />

et la même voie et le tout s’emboîte sans rien changer à la remorque<br />

! En vol tout va très bien et je baptise à tour de bras les amis<br />

et les amis de mes amis, je dois simplement changer le centrage suivant<br />

la charge embarquée puisque le passager est en avant du centre<br />

de gravité ; j’ai omis de vous dire qu’au premier vol (ah le premier vol<br />

il s’en passe toujours de bonnes !) je découvre un couple “ énorme ”<br />

dès le décollage essentiellement à cause de ma position haute et de<br />

l’ancrage de l’aile ; Je pouvais virer à gauche en mettant “ gaz ” ! A<br />

droite plus classique avec le frein mais à condition de couper les gaz<br />

avant ! C ‘est là que je repris l’idée de la dérive haute des autogires<br />

“ Floridiens ” en l’adaptant à l’horizontal sur mon proto ! L’essai est si<br />

concluant que le CTBX provisoire de l’essai y est toujours ! Super ! Le<br />

souffle hélicoïdal de l’hélice est coupé et l’effet de couple disparaît<br />

totalement ; Des bons vols avec une position idéale pour moi en biplace<br />

: l’accrochage de l’aile est devant moi et mes bras sont en<br />

bonne position pour attaquer les freins, la cinématique est idéale et ce<br />

n’est pas un luxe car c’est physique pour un type comme moi qui<br />

ignore ce qui se trouve derrière la porte du club de musculation ! Mais<br />

le brave Fernand a depuis moufflé ses freins ce qui réduit l’effort à<br />

fournir de moitié. Et puis un matin trois belges sont apparus, ils ont<br />

attaché mon chef d’œuvre sur leur remorque et m’ont laissé une poignée<br />

de vieux billets en échange pour acheter mon silence et me<br />

contraindre à me remettre au travail une nouvelle fois ! Planche à<br />

dessin, hésitation, une poignée de calques qui se superposent avec<br />

moteur tête en bas, moteur tête en haut et au moins cinq variantes de<br />

châssis pour chacun, tout ça s’arrête avec la migraine et le résultat,en<br />

projetant le poids du tube utilisé, est infime ! C’est plus une question<br />

de facilité de construction et une petite gymnastique cérébrale (du<br />

sport tout de même…) qu’autre chose; Atelier et changement d’idée<br />

une nouvelle fois, puis un temps inextricable sur des détails qui n’on<br />

pas été dessiné par ce fainéant de concepteur ( des détails qui vont<br />

jusqu’à l’accrochage de la voile excusez du peu !) ; le dessin est commencé<br />

en septembre et la fumée du Rotax indique au printemps la<br />

venue d’une nouvelle machine ici-bas comme celle de la chapelle<br />

Sixtine l’élection du nouveau pape !<br />

Le BI-8 est de configuration… oui gagné ! côte à côte bien sûr puisque<br />

le précédent était en tandem ! Le châssis est réduit à sa plus<br />

simple expression par trois barres de zicral rassemblées sur un nœud<br />

en acier mécano-soudé qui supporte le moteur, les barres “ attache ”<br />

de l’aile et support de sellettes puisque c’est une des particularités de<br />

ce BI-8, tout ça fini par bien voler : Agréable pour la convivialité du<br />

passager mais gênant pour le débattement des freins (limités et l’avant<br />

bras devant le visage du passager) l’ensemble pèse 73 kg avec<br />

les roues de 260, le tout finira sous la denture de la lame de scie pour<br />

récupérer la mécanique et commencer le…le…<br />

… PARAVION II eh oui ! Ça fait bien longtemps que l’idée me trotte à<br />

l’esprit d’un moteur tractif (aie aie ! Il recommence !!) Sur un châssis<br />

à train tricycle pour éviter le retournement de l’aile au début du gonflage<br />

et comme on n’est pas timide, c’est directement un biplace en<br />

tandem qui est projeté ! Tellement sûr de la réussite (ben voyons !)<br />

Tout est pensé et la certitude s’installe après de longs mois de travail<br />

à peaufiner l’engin sous toutes ses coutures… Bout de piste, démarrage<br />

du 503 qui passe une partie de sa vie tête en haut et l’autre tête<br />

en bas suivant les châssis, qui est tantôt tiré par une hélice et parfois<br />

poussé par une autre et qui déverse ses gaz d’échappement dans un<br />

pot qui subit des tortures indicibles : coupé en morceaux et ressoudés<br />

au moins cinq fois dans des positions de contorsionnistes mais en<br />

gardant l’accord qui est le sien pour le rendement du deux-temps !<br />

J’enfonce la pédale, l’aile monte sans réticence, la machine accélère<br />

quand l’aile réduit sa traînée en position de vol, au moment ou je<br />

pense quitter le sol, grand vainqueur du paramoteur tractif devant une<br />

poignée d’amis, pile à ce moment là, j’ai l’impression qu’une carrure<br />

du style David Douillet me prend la roue et la soulève pour me retourner<br />

sauvagement en me ridiculisant ! Réflexe acquit dans d’autres<br />

circonstances d’essai : ne jamais couper, l’inertie me basculerait vers<br />

l’avant, seule solution : gaz à fond pour décoller coûte que coûte !<br />

Aussi dit aussitôt fait, je me retrouve en l’air dans une position bizarre<br />

avec un balancement puissant! En l’air, c’est Ben-Hur sur son char !<br />

Le moteur est loin devant moi, l’ensemble forme un volant d’inertie<br />

préjudiciable à la maniabilité mais c’est sympa et le petit saute-vent<br />

remplie son rôle à merveille, un petit vol très chouette sur un engin<br />

unique qui connaît le jour suivant le contact des dents de la scie à<br />

métaux !! Le couple me déstabilise au moment crucial où la roue<br />

quitte le sol ! Pas de solution à mon goût et je déteste le bidouillage,<br />

je préfère repartir sur une nouvelle idée que de modifier et enlaidir le<br />

projet initial d’une machine… On se repose les méninges en créant<br />

le…<br />

...ZZ10. Avec des solutions connues et sans volonté d’innovation :<br />

roue avant de 400, tandem piloté de la place avant (pas de réglage<br />

avec ou sans passager) une voie de train arrière de 2 mètres, un<br />

châssis costaud (j’en oubli la traditionnelle chasse au poids !) Et une<br />

belle dérive verticale pour annuler l’effet de couple et profiter de la<br />

stabilité offerte par sa surface en arrière du centre de gravité : C’est<br />

“gratuitement très stabilisateur”, cette machine est encore la mienne,<br />

sûrement mon dernier biplace qui nous procure Ettore (mon fils) et<br />

moi de grandes joies partagées avec quelques passagers qui y ont<br />

goûtés ; On pose moteur coupé très “proprement” même avec certains<br />

poids lourds qui m’entraîne à une masse totale de plus de 320<br />

kg ! Promis j’arrête ce dérogement à la règle de ma masse maximale<br />

de 300 kg et vais me “pulmiser” très sagement et très rapidement des<br />

que le fiston volera de ses propres ailes !<br />

Pour conclure, dois-je vous avouer que le dernier proto en cours est<br />

un paramoteur monoplace…tractif, train tricycle et turbine de 800<br />

pour annuler l’effet du couple ; sincèrement qu’en pensez-vous J’insiste<br />

ou je vais consulter sans plus attendre <br />

Je vous tiendrais informé des évolutions sur le site “START’AIR”;<br />

vous y accéderez aisément par le site de l’APPULMA…<br />

Jean-Louis LAINE • 56, rte de la Troche •78490 GROSROUVRE<br />

tél. 01.34.86.89.57 • laine@libertysurf.fr<br />

INFORM’AILES n° 28 • 2ème trimestre <strong>2002</strong> • page 6

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