(33 BWSJM 3113 - P/S/U/) Dpnquf-sfoev
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Participaient à la réunion :<br />
- Bernard AUGEREAU Président FNTV Pays de la Loire<br />
- Pierre BEAUDOIN Secrétaire Général FNTV<br />
- Luce COIFFARD Conseil Général Maine-et-Loire<br />
- Denis DOUILLARD O.R.T.<br />
- Isabelle DUDAY Conseil Général de Loire-Atlantique<br />
- Jean-Jacques FAURE Directeur des Transports Terrestres<br />
- Jean FOURQUET D.D.E. Sarthe<br />
- Emmanuel GAMBET CETE de l'Ouest<br />
- Alain GAUDEFROY Directeur de l'O.R.T.<br />
- Christian GAUDIN Sénateur du Maine-et-Loire, Vice-Président du Conseil Général<br />
- Yves GAUTHIER Conseil Général de la Mayenne<br />
- Jean-Charles GÉRARD D.R.E. Pays de la Loire<br />
- Christine GUEGUEN Direction des Transports Terrestres<br />
- Chantal GUILLOUX Conseil Général 49<br />
- Eric HERVOUET Conseil Général de Vendée<br />
- Céline LATREILLE Conseil Régional des Pays de la Loire<br />
- Paul LEGENDRE Président de l'O.R.T.<br />
- Séverine LEGENDRE-COUANON Conseil Général de la Mayenne<br />
- Cécile LEGOT S.N.C.F. (Marketing)<br />
- Jean-Paul LE MAO Conseil Général de Maine-et-Loire<br />
- Marie LEROUX S.N.C.F. (Politique routière)<br />
- Gilles MÉRIODEAU ADEME<br />
- Sophie-Anne TAUPIN O.R.T.<br />
- Benoît THOMÉ CERTU<br />
- André ROY D.D.E. Maine-et-Loire<br />
Excusés :<br />
- Jacques LAISSUS Conseil Général de Loire-Atlantique<br />
- Roger LE BOULANGER D.D.E. 53<br />
- Jean-Paul OURLIAC D.R.E. et D.D.E. de Loire-Atlantique<br />
N=
Monsieur LEGENDRE ouvre la rencontre en faisant état d'un courrier de Monsieur AUGEREAU souhaitant voir<br />
clarifier la situation des transports routiers au niveau des départements.<br />
Une réunion le 18/04/2001 a permis d'établir quelques constats et orientations :<br />
• Nécessaire concertation entre les autorités organisatrices et les exploitants qui sont en<br />
prise directe avec les réalités du terrain<br />
• Nécessité d'effectuer un état de l'existant, de mieux connaître la demande de transport<br />
pour une utilisation optimale des ressources.<br />
L'ensemble des participants avait souhaité qu'une cartographie de l'existant et de la demande de déplacements<br />
en transports collectifs soit réalisée par l'O.R.T., les transports scolaires étant exclus du champ de l'étude,<br />
ceux-ci étant globalement mieux assurés.<br />
Ces réflexions se situaient dans un contexte favorable, certains Conseils Généraux ayant conscience de<br />
l'importance d'une offre de transport efficace. Les enquêtes réalisées par l'O.R.T. en milieu rural dans les Pays<br />
de la Loire ont fait apparaître d'ailleurs qu'environ 1/3 des habitants considéraient qu'il y avait un problème<br />
sérieux de transports collectifs.<br />
L'O.R.T. s'est alors investi, avec son expérience en matière de modélisation, dans la mise au point d'un outil<br />
permettant d'estimer la demande potentielle de déplacements en transports collectifs et de la focaliser sous<br />
forme de lignes régulières optimales vis à vis de la desserte des habitants et de leur gestion. Par confrontation<br />
entre les lignes existantes et ces lignes régulières "potentielles", des propositions d'adaptation ou de création<br />
peuvent être établies.<br />
Monsieur LEGENDRE remercie Monsieur ARTHUIS, Président du Conseil Général de Mayenne, Messieurs<br />
GAUTHIER et BLIN des services du Conseil Général 53, d'avoir permis le test de l'outil dans leur département,<br />
avec des résultats semble t-il satisfaisants. Il remercie ensuite Monsieur GAUDIN Vice-Président du Conseil<br />
Général du Maine-et-Loire, d'avoir bien voulu ensuite confier l'application du modèle sur son département. Il<br />
montre que le CETE de l'Ouest a été associé à cette étude et il se réjouit de la collaboration entre les services<br />
de l'Etat et l'O.R.T. qui en est résulté.<br />
Monsieur LEGENDRE rappelle enfin l'objet de la rencontre : il s'agit de présenter les résultats obtenus et de<br />
proposer un dossier pilote à destination des collectivités territoriales.<br />
O=
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Demande potentielle de déplacement en transports collectifs<br />
Quatre motifs de déplacements sont distingués (hors motif touristique), les motifs "Domicile-Travail", "Etudes",<br />
"Affaires professionnelles" et "Personnels". Le motif "Scolaire" qui fait partie du motif "Etudes" n'a pas été<br />
considéré dans les applications effectuées en Mayenne et en Maine-et-Loire.<br />
La demande potentielle en transports collectifs est évaluée avec l'hypothèse d'un bon niveau de service sur<br />
l'ensemble des liaisons :<br />
• Demande "Domicile-Travail" prise égale à 10 % des flux actuels<br />
tous modes issus du recensement INSEE 99.<br />
• Demande "Autres motifs" (motifs "Affaires" et "Personnels")<br />
évaluée à partir d'un modèle simplifié dérivé de REFLET 2000<br />
Voyageurs.<br />
Focalisation de la demande<br />
Focalisation de la demande potentielle en transports collectifs par regroupement des flux entre trois<br />
agglomérations A, B, C, si le détour de la ligne AC par B présente un avantage pour les usagers et le<br />
gestionnaire du réseau (Bilan Gain - Coûts relatif à un détour positif).<br />
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Le modèle et la démarche présentés précédemment ont été appliqués à titre de test en Mayenne. L’étude s'est<br />
déroulée en été 2001. Elle devrait permettre cette année au Conseil Général de revoir l’organisation de son<br />
schéma de transport collectif.<br />
La démarche se décompose en 3 étapes.<br />
Recueil et représentation de l'offre<br />
L’objectif est de dénombrer les cars qui assurent un service véritablement régulier.<br />
Trois principes de base :<br />
• l’étude porte sur les horaires d’hiver (de septembre à juin)<br />
• les services fonctionnent uniquement les jours ouvrables de base<br />
• les cars assurent un service à la fois en période scolaire et hors période scolaire.<br />
P=
En résumé, sont exclus du recueil de l’offre :<br />
• les services d’été<br />
• les services de week-end (du vendredi soir au lundi matin inclus)<br />
• les services qui ne fonctionnent pas en période de vacances scolaires.<br />
L’essentiel du recueil de l’offre consiste à exploiter les fiches horaires afin de dénombrer les services qui<br />
respectent ces 3 principes et de reconstituer les itinéraires de chaque ligne.<br />
En ne tenant pas compte des scolaires (représentent en Mayenne de l'ordre de 90 % de la fréquentation des<br />
lignes régulières), il est possible de dégager le réseau utile en semaine pour l'usager non scolaire (un nombre<br />
important de services ou même parfois de lignes ne fonctionnent pas en période de vacances scolaires). L’étude<br />
s’attache à trouver des solutions permettant d’optimiser l'offre en transports collectifs et ainsi d'accroître les<br />
flux de déplacements.<br />
Dans le cas de la Mayenne, les lignes de cars partent de Laval à l’exception d’un axe Château-Gontier /<br />
Bouessay / Sablé-sur-Sarthe. La partie nord du département est très mal desservie.<br />
Evaluation et représentation de la demande potentielle<br />
Cette phase repose sur l’exploitation du modèle T.R.V. La demande potentielle concerne tous les déplacements<br />
à l’exception des déplacements scolaires. Elle est évaluée pour les jours ouvrables, hors périodes touristiques.<br />
Cette demande est ensuite focalisée sur des lignes régulières potentielles.<br />
Cas de la Mayenne : la demande est principalement centrée autour de 2 pôles :<br />
- un pôle principal : Laval<br />
- un pôle secondaire : Mayenne<br />
Confrontation entre l'offre et la demande<br />
La confrontation des 2 cartes permet d’établir un premier diagnostic et des ébauches de propositions<br />
(adaptations de lignes existantes ou créations de nouvelles lignes).<br />
Cas de la Mayenne - Exemples de propositions :<br />
• l’offre autour de Mayenne étant insuffisante, 2 lignes nouvelles sont proposées :<br />
Mayenne / Gorron à l’ouest, Contest / Mayenne/ Villaines-la-Juhel à l’est<br />
• la liaison Laval / Loiron n’est pas assurée alors que la demande est importante<br />
• l’itinéraire de la ligne 1 pourrait être modifiée afin de desservir Houssay à partir de<br />
Quelaines-St-Gault et rallier ensuite Château-Gontier.<br />
Monsieur GAUTHIER déclare que l'étude a été appréciée car elle apporte en peu de temps un éclairage sur la<br />
demande de déplacements en transports collectifs. Elle ne constitue toutefois qu'un préalable à une étude de<br />
restructuration. En effet avant de mettre en place un service transports, il importe de réaliser diverses<br />
enquêtes, auprès d'associations, de foyers et des usagers.<br />
Un premier schéma de la Mayenne avait été établi en 1980. Celui-ci a débouché sur une refonte complète des<br />
lignes existantes. La situation ayant évoluée (problèmes économiques, exode rural, ...), il y a eu reprise des<br />
études sans remise à plat, ce qui a permis seulement de dépoussiérer le schéma.<br />
Q=
Il faut maintenant repartir d'une carte blanche. Pour cela l'étude réalisée avec le modèle TRV paraît tout à fait<br />
adéquate et permet de gagner du temps pour étudier un nouveau schéma et le mettre en place en 2003.<br />
Monsieur AUGEREAU demande quel est le degré de fiabilité du modèle TRV. Monsieur GAUDEFROY répond que<br />
le modèle TRV vise à fournir des éléments utiles et fiables, dans les limites découlant des hypothèses de<br />
calculs, au niveau d'un schéma. Il ne permet pas d'éluder une étude au niveau des lignes. IL n'a pas notamment<br />
le même objectif que le modèle REFLET 2000 Voyageurs qui permet d'estimer la fréquentation sur les lignes de<br />
transports collectifs, avec une bonne fiabilité comme cela a pu notamment être vérifié sur la ligne Nantes -<br />
Laval (estimation des flux pour le compte de la Région des Pays de la Loire).<br />
Monsieur GAUTHIER informe que cette ligne avait fait préalablement l'objet d'une étude approfondie réalisée<br />
par le Conseil Général de Mayenne. Cette étude avait permis de conclure sur le bien fondé de la ligne tout en<br />
précisant les caractéristiques.<br />
Monsieur LEGENDRE invite Monsieur GAUDIN à faire le point sur la situation en Maine-et-Loire et à introduire<br />
l'étude réalisée par l'O.R.T. avec la collaboration du CETE de l'Ouest, en le remerciant d'avoir bien voulu faire<br />
appel à l'O.R.T.<br />
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Le Conseil Général de Maine-et-Loire est responsable de l'organisation des transports non urbains de<br />
voyageurs :<br />
- 91 lignes régulières scolaires, 354 circuits spéciaux,<br />
- 24 services réguliers ordinaires interurbains intégrés dans le schéma départemental Anjou-Bus.<br />
Plusieurs grands enjeux de l'organisation des transports collectifs non urbains du Département ont été<br />
identifiés :<br />
• le droit au transport,<br />
• l'obligation d'acheminement des enfants scolarisés<br />
dans les établissements d'enseignement,<br />
• l'aménagement du territoire et l'accès de la population<br />
rurale aux services,<br />
• l'environnement.<br />
Le budget annuel consacré par le Département pour les transports scolaires et de voyageurs est de l'ordre de<br />
17.500.000 Euros (base année 2002).<br />
Dans un contexte de développement de l'aménagement du territoire, et de protection de l'environnement, tout<br />
en maîtrisant les dépenses publiques, le Conseil Général de Maine-et-Loire souhaite développer son réseau de<br />
services réguliers interurbains (voyageurs et scolaires) en améliorant la rapidité des lignes, les fréquences, la<br />
pertinence des horaires et la tarification demandée aux usagers. En optimisant l'efficacité de son réseau, le<br />
R=
Département souhaite inciter la population non captive des transports en commun à emprunter ce moyen de<br />
transport afin de réguler le trafic des véhicules individuels générateurs de nuisances en matière de pollution. De<br />
plus, la politique du Département repose sur la desserte des territoires ruraux pour assurer l'équilibre<br />
ville / campagne.<br />
Pour ce faire, des orientations ont été définies en septembre 2000 :<br />
• simplification de l'organisation des transports en Maine-et-Loire en intégrant les<br />
lignes régulières à vocation scolaire, soit dans le schéma Anjou-Bus, soit dans les<br />
circuits spéciaux départementaux,<br />
• développement du réseau Anjou-Bus en améliorant les fréquences et les horaires<br />
proposés,<br />
• mise en place d'une participation familiale unique pour le transport des élèves sur les<br />
circuits spéciaux départementaux et les lignes régulières,<br />
• création d'un barème tarifaire unique pour l'ensemble des lignes régulières à<br />
destination des différentes catégories d'usagers,<br />
• mise en place d'une politique intermodale et multimodale en partenariat avec les<br />
autorités urbaines, départementales, régionales, voire interrégionales.<br />
Après l'approbation du plan départemental des transports par le Conseil Général en juin 2001, il convenait<br />
d'engager les réflexions nécessaires pour définir un nouveau schéma des transports plus performant. Celles-ci<br />
ont été organisées en deux étapes, la première analysant l'offre de transport et la demande, l'autre conduisant<br />
à des propositions tarifaires et financières.<br />
Concernant la première partie des études, le Département a confié à l'Observatoire Régional des Transports<br />
association loi 1901 dont le Département est membre, une analyse portant sur l'adéquation du réseau Anjou-<br />
Bus à la demande de transports. Cette étude a été menée avec la collaboration du CETE de l'Ouest.<br />
L'étude porte sur des propositions d'amélioration du réseau, en terme de modifications de lignes ou de créations<br />
de nouveaux services par rapport aux déplacements constatés sur le territoire du département. Il s'agit de<br />
mettre en place des lignes régulières permettant de desservir les cantons où la demande est la plus forte, puis<br />
de développer, avec le concours des communautés de communes, des services de transport à la demande pour<br />
les territoires les moins peuplés, afin de préserver sous des formes différentes le droit au transport pour tous.<br />
Le périmètre d'étude a couvert le département de Maine-et-Loire. Il a été cependant étendu pour les lignes qui<br />
franchissent les limites départementales.<br />
Concernant la deuxième partie des réflexions à engager pour le nouveau schéma, un deuxième prestataire a<br />
notamment pour mission d'effectuer des propositions sur la configuration définitive du réseau ainsi que sur les<br />
tarifs des usagers et le coût pour le Conseil Général.<br />
Ce dossier est important compte tenu des missions du Conseil Général et des spécificités liées à<br />
l'environnement. L'intermodalité doit être développée, en relation avec la Région. Il importait de voir plus clair,<br />
de quantifier, c'est ce qu'a permis l'application du modèle TRV. Il s'agit de parvenir à une véritable<br />
intermodalité et à une meilleure complémentarité. Monsieur GAUDIN conclut en déclarant que le modèle TRV a<br />
constitué une opportunité pour le Département.<br />
En réponse à une question de Monsieur AUGEREAU, Monsieur GAUDIN souligne qu'il existe des moyens,<br />
moyens limités sans doute, qui peuvent être mieux utilisés, notamment pour assurer un véritable<br />
désenclavement du milieu rural.<br />
S=
Monsieur GAUDEFROY présente l'application du modèle TRV sur le Maine-et-Loire avec diverses planches :<br />
- plan de situation avec les populations,<br />
- lignes de transports réguliers de voyageurs actuelles,<br />
- nombre de cars quotidiens,<br />
- demande potentielle focalisée en lignes.<br />
La confrontation de ces deux dernières planches a permis de faire apparaître :<br />
• des communes importantes non desservies pouvant justifier de la création de<br />
nouvelles lignes,<br />
• des réorganisations de lignes possibles pour améliorer la lisibilité du réseau,<br />
réduire le nombre de VK tout en améliorant la desserte, supprimer certaines<br />
ruptures de charge sans coût supplémentaire pour le gestionnaire du réseau,<br />
• des prolongements de lignes permettant, pour quelques VK supplémentaires (soit<br />
pour un coût marginal), de desservir des communes actuellement non desservies,<br />
tout en les reliant à des agglomérations importantes.<br />
L'application du modèle sur la Région des Pays de la Loire fournit en outre des données de base pour<br />
l'adaptation des lignes interdépartementales. La planche présentant les zones non desservies permet<br />
d'envisager l'organisation de transports à la demande. A partir de l'ensemble des données disponibles et des<br />
ébauches de propositions, l'étude de restructuration ne peut qu'être facilitée. A partir du taux de déplacements<br />
"Domicile - Travail", il est possible d'envisager des services de cars, soit en heure de pointe, éventuellement<br />
utilisables pour le motif scolaire, soit hors heures de pointe pour les "Autres motifs".<br />
Monsieur THOMÉ indique qu'il y aura toujours un problème d'évaluation de la demande, cette évaluation devant<br />
tenir compte de la réalité des coûts pour la collectivité. La réalisation d'enquêtes demeurera ainsi toujours<br />
indispensable.<br />
Monsieur MÉRIODEAU souhaite savoir si cette demande potentielle correspond à un état valide d'utilisation des<br />
transports collectifs.<br />
Monsieur GAUDEFROY souligne que cette demande potentielle ne se concrétisera que si l'offre est à niveau très<br />
satisfaisant, ce qui sera le cas essentiellement pour les lignes à forte demande (sauf lorsqu'il y a transport à la<br />
demande, le prix du voyage acquitté par l'usager étant toutefois en général nettement plus élevé).<br />
La S.N.C.F. pose le problème des rabattements. Dans la majorité des cas, ce problème ne semble pas se poser,<br />
les lignes étant essentiellement radiales. Par contre pour les lignes transversales, il importera dans l'étude qui<br />
suivra de tenir compte des ruptures de charge avec d'autres lignes, ces ruptures s'avérant très pénalisantes<br />
pour l'usager.<br />
Les représentants de la Direction des Transports Terrestres déclarent que la réalisation du modèle TRV et son<br />
application sur deux départements constituent une excellente initiative, que les données qui sont établies<br />
permettent à la connaissance de s'enrichir, ce qui n'enlève pas la nécessité de réaliser des études plus fines.<br />
Avec la loi Chevènement concernant les PTU (Périmètres de Transports Urbains), le problème de la coopération<br />
entre Collectivités Territoriales se pose clairement.<br />
Monsieur GAUDIN interpelle les représentants de l'Etat en posant le problème des moyens : lorsque qu'un<br />
département investit dans les transports interurbains, ne pourrait-il pas bénéficier des ressources du versement<br />
transport <br />
T=
Monsieur GAMBET pose le problème des informations sur la fréquentation du réseau : ces informations sont<br />
utiles car elles permettent aux autorités organisatrices de connaître la bonne utilisation des moyens et de<br />
s'assurer de la bonne adéquation offre / demande. La billetterie constitue une base importante d'informations.<br />
Des enquêtes "montées - descentes" ne sont par ailleurs pas bien compliquées à réaliser.<br />
Monsieur GERARD rappelle que le CETE est intervenu avec un financement de la D.T.T. Il reconnaît tout<br />
l'intérêt, d'une telle opération qui permet de nourrir et faciliter les études ultérieures, mais il s'interroge sur le<br />
niveau de précision des résultats. Il suggère que la prise en compte du réseau routier soit plus complète.<br />
Monsieur GAUDEFROY répond qu'il ne s'agit que d'une étude préalable destinée à fournir des lignes directives<br />
avec divers éléments sur la demande. Pour obtenir une estimation fiable de la fréquentation, il est nécessaire<br />
d'utiliser un autre outil (modèle REFLET 2000). Cela ne sera possible qu'à partir du moment où les<br />
caractéristiques de l'offre auront été fixées.<br />
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Monsieur LEGENDRE remercie les différents participants pour leurs interventions. Il constate que les avis sont<br />
tous positifs vis à vis de la démarche adoptée. Il demande à Monsieur GAUDIN si le Conseil Général du Maineet-Loire<br />
confirme sa volonté d'assurer le parrainage du dossier pilote.<br />
Monsieur GAUDIN confirme cette volonté en déclarant que cette expérience peut servir à d'autres, qu'elle peut<br />
contribuer à une meilleure cohérence interrégionale.<br />
Monsieur LEGENDRE conclut la rencontre en se félicitant de la coopération qui a pu s'établir entre services et<br />
en souhaitant que d'autres Conseils Généraux puissent bénéficier de la démarche.<br />
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