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DOSSIER DE PRESSE<br />

CHAUX<br />

La chaux blanche<br />

NATHURAL TM<br />

de Lafarge<br />

au service de<br />

l’église anglicane<br />

de Nice (06)


Pure et sans ciment, souple,<br />

homogène et perméable à la<br />

vapeur d’eau, la chaux blanche<br />

NATHURAL TM 100 % naturelle<br />

de Lafarge, la plus blanche et<br />

lumineuse du marché, est le<br />

matériau idéal pour la restauration<br />

des monuments historiques.<br />

Elle a été sélectionnée par<br />

l’entreprise SELE, filiale du<br />

groupe Lefevre, leader de la<br />

restauration du patrimoine dans<br />

le cadre de la rénovation de<br />

l’église anglicane de Nice (06).<br />

CHAUX BLANCHE NATHURAL TM<br />

L’église anglicane de Nice (06)<br />

retrouve son lustre d’antan<br />

grâce a la chaux blanche NATHURAL TM<br />

de Lafarge<br />

Une église ancrée dans<br />

l’histoire de Nice<br />

L’église anglicane de Nice, Holy Trinity<br />

Church, située en plein cœur de Nice, date<br />

de la fin du XIXème siècle.<br />

Elle est construite de 1860 à 1862, d’après<br />

les plans de l’architecte anglais Thomas<br />

Smith ; les vitraux quant à eux sont créés par<br />

le célèbre atelier Lorin de Chartres. Elle est<br />

entourée d’un cimetière-jardin.<br />

Au fil du temps, elle se dégrade, très abimée<br />

par les aléas climatiques et par les embruns<br />

iodés qui attaquent les pierres. L’église anglicane<br />

de Nice nécessite alors une restauration<br />

importante afin de lui redonner son<br />

éclat et sa splendeur.<br />

Des contraintes<br />

particulières, inhérentes<br />

au statut du lieu<br />

Ce chantier présente quelques spécificités du<br />

fait de son emplacement en plein centre-ville<br />

et de sa vocation.<br />

Afin de réaliser cette rénovation dans de<br />

bonnes conditions, de nombreuses précautions<br />

ont dues être mises en œuvre. En effet,<br />

la restauration de l’église étant une restauration<br />

totale, il faut s’organiser pour que tous<br />

les corps d’état puissent travailler en même<br />

temps sans se gêner. Ainsi, les tailleurs de<br />

pierre doivent pouvoir travailler, alors que les<br />

maîtres verriers rénovent et posent les vitraux.<br />

Cette superposition des tâches a nécessité la<br />

mise en place d’un planning de chantier très<br />

précis afin de faire cohabiter au mieux les différents<br />

artistes et artisans.<br />

L’église anglicane étant située en plein centre-ville,<br />

les équipes de SELE ont apporté une<br />

attention toute particulière à l’environnement<br />

afin de limiter au maximum les nuisances.<br />

Ainsi, tous les échafaudages sont recouverts<br />

d’un filet au maillage très dense pour éviter<br />

les poussières. Malgré ces précautions, la<br />

poussière arrive à passer et à se déposer, ce<br />

qui contraint à nettoyer très régulièrement le<br />

chantier, afin que la continuité de l’activité<br />

cultuelle du lieu puisse se dérouler dans les<br />

meilleures conditions possibles.<br />

PAGE 2 l LAFARGE l DOSSIER DE PRESSE l RÉNOVATION DE L’ÉGLISE ANGLICANE DE NICE


Un chantier<br />

en plusieurs étapes<br />

Les 3 tailleurs de pierres, les<br />

5 maçons et la restauratrice d’art<br />

de l’entreprise SELE mettent<br />

depuis le 29 aout 2011, tout leur<br />

savoir-faire au service de ce joyau<br />

du patrimoine niçois, fortement<br />

abimé par le temps.<br />

Cette église principalement construite en<br />

pierres dures de la Turbie (pierre très froide et<br />

peu poreuse, très utilisée dans la région) est<br />

composée de 2 niveaux formés chacun de<br />

6 baies, soit un total de 24 baies. Celles-ci<br />

sont en pierres tendres ainsi que les sculptures<br />

et les 48 mascarons qui les ornent.<br />

L’église est surmontée de 4 clochetons, composés<br />

de 8 colonnettes sur lesquelles repose<br />

un dais qui sert d’assise à la partie conique<br />

du sommet. Les 3 vitraux du chœur et le<br />

grand vitrail au-dessus de la porte sont également<br />

insérés dans des moulures réalisées en<br />

pierres tendres de type pierres de Bourgogne.<br />

Avant de commencer les travaux de restauration<br />

de l’église, le jointoiement et le remplacement<br />

des pierres abîmées à l’aide de la<br />

chaux blanche Nathural TM de Lafarge, il a fallu<br />

procéder à différentes étapes de nettoyage de<br />

l’édifice : le micro-gommage et le dessalement.<br />

Le micro-gommage<br />

L’église est très altérée par les aléas climatiques,<br />

la pollution et les embruns iodés du fait<br />

de sa proximité avec la mer, à tel point que la<br />

lecture de l’édifice devient très difficile.<br />

C’est pourquoi avant d’entreprendre les travaux,<br />

il a fallu nettoyer les pierres en les microgommant<br />

à l’aide d’une poudre abrasive de<br />

400 microns de diamètre.<br />

Les pierres dures et les pierres tendres ont été<br />

micro-gommées avec le même matériel mais<br />

afin de ne pas endommager les parties les<br />

plus délicates comme les baies ou les mascarons,<br />

la pression a été largement diminuée et<br />

la distance de projection a été augmentée<br />

d’environ 30 cm.<br />

Le dessalement<br />

Après avoir nettoyé les pierres, les compagnons<br />

de l’entreprise SELE ont eu la mauvaise<br />

surprise de découvrir que certaines pierres<br />

souffraient d’une pathologie liée à l’attaque<br />

corrosive du sel contenu dans l’air iodé. Afin<br />

de confirmer leur hypothèse, ils ont alors procédé<br />

à des analyses pour connaitre exactement<br />

la teneur en nitrates, sulfates et<br />

chlorures. Pour ce faire, ils ont percé la pierre<br />

puis récupéré la poussière qu’ils ont ensuite<br />

transmise à un laboratoire qui a conclu à une<br />

présence anormale de sels. L’entreprise SELE<br />

a donc décidé de procéder au dessalement<br />

des pierres malades, à l’exception de celles<br />

des clochetons, trop abîmées et nécessitant<br />

d’être remplacées. Afin de dessaler les<br />

pierres, il est nécessaire de projeter, à l’aide<br />

d’air comprimé, de la ouate de cellulose vierge<br />

à laquelle ont été ajoutées de l’eau distillée et<br />

un additif collant pour qu’elle adhère parfaitement<br />

à la pierre. Cette ouate forme une compresse<br />

humide qui a pour objectif de faire<br />

migrer les sels, de la pierre à la ouate de cellulose<br />

et de les absorber sur les premiers centimètres.<br />

Les compresses sont régulièrement<br />

réhumidifiées afin que la migration se fasse le<br />

plus lentement possible. Une fois les sels absorbés,<br />

les pierres sont grattées à la spatule<br />

en caoutchouc ou à l’air comprimé.<br />

LES HOMMES DE L’ART<br />

L’entreprise SELE, spécialiste de la restauration<br />

des monuments historiques,<br />

a mobilisé sur ce chantier une équipe<br />

de 10 personnes dont :<br />

• 1 conductrice de travaux<br />

• 3 tailleurs de pierres<br />

• 5 maçons et ouvriers professionnels<br />

• 1 restauratrice d’art<br />

LAFARGE l DOSSIER DE PRESSE l RÉNOVATION DE L’ÉGLISE ANGLICANE DE NICE l PAGE 3


Les travaux de restauration<br />

Les parements de façade en pierres dures ont<br />

bien vieillis. Ainsi, une fois guéries de leurs différentes<br />

pathologies, les pierres ont pu être<br />

restaurées en réalisant de nouveaux joints de<br />

finition à l’aide de la chaux blanche Nathural<br />

TM de Lafarge. Les joints ont alors été piochés<br />

sur une épaisseur de 5 à 7 cm de<br />

profondeur afin de créer une bonne accroche<br />

pour les nouveaux joints sans pour autant altérer<br />

les arêtes de la pierre.<br />

Puis les joints ont été réalisés en plusieurs<br />

couches, en recouvrant, selon les souhaits de<br />

l’architecte Jean-Baptiste Griesmar, les 2/3 de<br />

la pierre afin “de garder le caractère typique<br />

de l’édifice avec un appareillage relativement<br />

grossier”. Finis à la brosse métallique, ces<br />

joints permettent de respecter l’équilibre entre<br />

l’aspect pierres et l’aspect mortier. L’architecte<br />

souhaitait restaurer à l’identique l’église, c’est<br />

pourquoi il a attaché une grande importance<br />

aux joints qui devaient s’adapter parfaitement<br />

à la blancheur et à la dureté de la pierre de la<br />

Turbie mais également à la teinte jaune-ocrée<br />

des pierres tendres qui forment les baies.<br />

Pour que les joints répondent aux critères de<br />

l’architecte, l’entreprise SELE a préconisé<br />

de les réaliser avec des sables 0/4 pour que<br />

le relief puisse accrocher la lumière.<br />

Parallèlement, SELE a recommandé l’utilisation<br />

de la chaux blanche Nathural TM de Lafarge.<br />

Naturelle, elle convient parfaitement<br />

aux bâtiments historiques. Son extrême blancheur<br />

permet de sublimer les sables et d’obtenir<br />

des teintes en adéquation parfaite avec<br />

les couleurs des pierres qui sont jointoyées à<br />

la chaux blanche Nathural TM de Lafarge.<br />

De plus, sa mise en œuvre est extrêmement<br />

simple et permet de réaliser de manière esthétique<br />

et rapide de grandes surfaces grace<br />

à ses courts délais de durcissement.<br />

Les pierres des clochetons trop abîmées pour<br />

être conservées ont été remplacées par des<br />

pierres tendres venant de la carrière d’Estaillades<br />

qui présentent les mêmes caractéristiques<br />

mécaniques et esthétiques que les<br />

pierres initiales. Plus de 12 m 3 de pierres ont<br />

été nécessaires pour cette restauration.<br />

Celles-ci sont également jointoyées à la chaux<br />

blanche Nathural TM de Lafarge mais avec des<br />

sables plus fins (0/2) auxquels ont été ajoutés<br />

quelques pigments colorés pour obtenir la<br />

teinte jaune-ocre de ces pierres tendres.<br />

Une fois ces opérations terminées, l’entreprise<br />

SELE va procéder au ragréage avant de passer<br />

une eau forte à base de chaux pour uniformiser<br />

la façade et lui créer un nouvel épiderme<br />

protecteur.<br />

UNE RESTAURATION INTÉGRÉE<br />

À UN PROJET D’ENVERGURE<br />

La rénovation de l’édifice architectural<br />

menée par l’entreprise SELE s’accompagne<br />

également de la restauration du cimetière-jardin.<br />

PAGE 4 l LAFARGE l DOSSIER DE PRESSE l RÉNOVATION DE L ÉGLISE ANGLICANE DE NICE


LA CHAUX BLANCHE NATHURAL TM<br />

Zoom sur<br />

les qualités de<br />

la chaux blanche NATHURAL TM<br />

Parfaitement adaptée à la rénovation<br />

des bâtis anciens, la chaux NATHURAL<br />

de Lafarge est le partenaire idéal pour<br />

tous les travaux liés à la préservation et<br />

à la sauvegarde du patrimoine grâce à<br />

ses nombreuses qualités.<br />

RESPECTUEUSE DU SAVOIR-FAIRE<br />

DES “HOMMES DE L’ART”<br />

La chaux 100% naturelle NATHURAL permet<br />

aux professionnels de confectionner eux-mêmes<br />

la composition de leurs mortiers afin de trouver la<br />

texture et la couleur qui s’adaptent le mieux au<br />

support et à son environnement.<br />

BLANCHEUR AU SERVICE DU PATRIMOINE<br />

Elle est également la chaux la plus blanche du<br />

marché. Son indice de luminance (L*) est de 92,<br />

une luminance élevée s’expliquant par la qualité<br />

de la roche calcaire exempte d’oxyde de fer.<br />

Cette blancheur permet de “faire parler les sables”,<br />

c’est-à-dire de faire ressortir la couleur des<br />

sables locaux pour une meilleure intégration dans<br />

l’environnement. Toute une palette de nuances et<br />

de finitions peuvent ainsi être obtenues. La chaux<br />

NATHURAL permet une restitution parfaite des<br />

couleurs, des finitions variées et très esthétiques<br />

qui mettent en valeur le savoir-faire des artisans<br />

et la beauté retrouvée des bâtiments rénovés.<br />

FACILITÉ DE MISE EN ŒUVRE<br />

La qualité de la roche calcaire utilisée pour la fabrication<br />

de la chaux NATHURAL permet de<br />

réaliser des mortiers souples, onctueux, faciles à<br />

travailler et adhérents aux supports.<br />

FAIBLE RÉSISTANCE MÉCANIQUE POUR<br />

UN RESPECT DES BÂTIS ANCIENS<br />

Fabriquée à partir de calcaire légèrement siliceux,<br />

la chaux NATHURAL contient une forte proportion<br />

de chaux libre (CaOl). Elle présente une faible<br />

résistance mécanique. Elle est particulièrement<br />

adaptée aux supports anciens.<br />

SOUPLESSE ET ÉLASTICITÉ POUR<br />

ÉPOUSER LES MOUVEMENTS<br />

Souple et homogène, le mortier réalisé avec la<br />

chaux NATHURAL suit ainsi les mouvements<br />

des maçonneries anciennes qui sont souvent irrégulières.<br />

PERMÉABLE À LA VAPEUR D’EAU POUR<br />

LAISSER RESPIRER LES MURS<br />

Les maçonneries anciennes permettent les<br />

échanges hygrométriques, les murs doivent donc<br />

être perméables à la vapeur d’eau pour favoriser<br />

les échanges gazeux.<br />

IMPERMÉABLE À L’EAU DE<br />

RUISSELLEMENT<br />

Les enduits réalisés avec la chaux NATHURAL<br />

protègent les murs des intempéries.<br />

POUR UN BÂTI SAIN<br />

L’utilisation de la chaux NATHURAL limite l -<br />

apparition de moisissures, de champignons et de<br />

micro-organismes.<br />

Pure et sans ciment, la chaux NATHURAL<br />

répond aux critères de la norme chaux de<br />

construction NF EN 459-1.<br />

A PROPOS DE LAFARGE<br />

AU 31 DÉCEMBRE 2010<br />

Leader mondial des matériaux de construction,<br />

Lafarge occupe une position de premier<br />

plan dans chacune de ses activités :<br />

Ciments, Granulats & Bétons et Plâtres.<br />

Avec 76 000 collaborateurs dans 78 pays,<br />

le Groupe a réalisé en 2010 un chiffre d’affaires<br />

de 16,2 milliards d’euros. Lafarge a<br />

été classé 6 ème au sein du “Carbon Disclosure<br />

Project” et a rejoint l’indice mondial<br />

du “Dow Jones Sustainability Index” en<br />

2010 pour ses actions en matière de développement<br />

durable. Doté du premier centre<br />

de recherche au monde sur les matériaux de<br />

construction, Lafarge place l’innovation au<br />

cœur de ses préoccupations, au service de<br />

la cons-truction durable et de la créativité<br />

architecturale.<br />

A PROPOS DE LAFARGE<br />

EN FRANCE<br />

AU 31 DÉCEMBRE 2010<br />

La France est le berceau historique du<br />

Groupe depuis 1833. Les 4 activités de Lafarge<br />

y sont présentes et comptent plus de<br />

8 000 salariés et 500 sites. Les ressources<br />

minérales sont extraites dans les carrières.<br />

Dans les usines et centrales, qui sont réparties<br />

sur l’ensemble du territoire national,<br />

elles sont transformées pour produire ciment,<br />

béton et plâtre.<br />

Lafarge Ciments, Lafarge Granulats, Lafarge<br />

Bétons et Lafarge Plâtres proposent aux professionnels<br />

des matériaux pour construire<br />

durablement et façonner le cadre de vie :<br />

infrastructures, hôpitaux, bureaux, logements<br />

collectifs et individuels, maisons<br />

basse consommation… Engagées dans une<br />

démarche de développement durable, les<br />

différentes entités agissent en faveur de<br />

l’environ nement, que ce soit le réaménagement<br />

des carrières, le suivi de la biodiversité<br />

ou l’économie d’énergie.<br />

Des informations plus complètes sur<br />

Lafarge peuvent être obtenues sur son site<br />

Internet www.lafarge-france.fr.<br />

Entreprise SELE<br />

“Révéler et réveiller le passé, œuvrer pour<br />

l’avenir, voila notre ambition”<br />

Filiale du groupe Lefevre, SELE est une entreprise<br />

spécialisée dans la restauration du patrimoine<br />

historique. Installée dans le sud de la<br />

France, sur 3 sites (Aix, Nîmes et Toulouse),<br />

l’entreprise emploie une centaine de compagnons<br />

et d’artisans. Maitrisant parfaitement les<br />

techniques ancestrales, férus d’histoire de l’art<br />

et d’architecture régionale, les compagnons de<br />

SELE participent depuis plus de 50 ans aux<br />

ouvrages les plus prestigieux comme les plus<br />

délicats.<br />

Ils ont ainsi mis leur passion et leurs connaissances<br />

au service de nombreux monuments<br />

comme :<br />

• Le musée Toulouse-Lautrec à Albi<br />

• Le Pont du Gard<br />

• Le palais Longchamp à Marseille<br />

• L’Hôtel d’Assézat à Toulouse<br />

PAGE 5 l LAFARGE l DOSSIER DE PRESSE l RÉNOVATION DE L’ÉGLISE ANGLICANE DE NICE


Contacts presse :<br />

CLC COMMUNICATIONS<br />

6, rue de Rome - 75008 Paris<br />

Tél. 01 42 93 04 04<br />

Jérôme Saczewski,<br />

Morgane-Hélène Le Goff<br />

et Laura Guilmont<br />

j.saczewski@clccom.com<br />

mh.legoff@clccom.com<br />

l.guilmont@clccom.com

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