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UNION DES DIRIGEANTS TERRITORIAUX DE L’EUROPE<br />

D<strong>GInterface</strong><br />

La Revue des DGS et DGAS<br />

des Collectivités Territoriales<br />

. LA PROFESSION<br />

Limoges : les temps forts de la<br />

Conférence nationale 2012 »<br />

par Anne FENNERICH<br />

p. 8<br />

Coaching de DGS<br />

en difficulté<br />

par Pierrick LOZé<br />

p.12<br />

Bulletin d’adhésion<br />

au <strong>SNDG</strong>CT - p.13<br />

« La SMACL assure les<br />

adhérents du <strong>SNDG</strong>CT»<br />

par Jean-François<br />

MAISONNEUVE - p. 14<br />

. FONCTION<br />

PUBLIQUE<br />

« Grandeurs et Misères<br />

du management »<br />

par Laurence DURAT<br />

p. 16 et 17<br />

« Notre<br />

rapport au<br />

temps :<br />

maîtrisé,<br />

éprouvé et<br />

subi »<br />

par Lyndia<br />

DESNOUES<br />

p. 18 et 19<br />

« Le DGS est-il un<br />

dirigeant territorial »<br />

par Pierrick LOZé<br />

p. 20 et 21<br />

. DOSSIER<br />

e-Administration<br />

« La mutualisation des<br />

investissements » par<br />

Xavier ROCQ - p. 34<br />

« Le management territorial<br />

face aux réseaux sociaux »<br />

par Mathieu LHERITEAU<br />

p. 35<br />

« Le télétravail,<br />

levier de modernisation<br />

de l’administration »<br />

par Pascal RIGAULT<br />

p. 36 et 37<br />

philippe LAURENT<br />

Président du CSFPT, Maire de Sceaux<br />

GRAND ANGLE - p. 6<br />

. LA VIE<br />

DES RéGIONS<br />

. EUROPE<br />

&<br />

Carte<br />

des Présidents<br />

régionaux du<br />

<strong>SNDG</strong>CT<br />

p. 42 et 43<br />

N° 83<br />

Septembre 2012<br />

INTERNATIONAL<br />

« Echange avec<br />

le Japon »<br />

p. 38<br />

« Présentation du<br />

Syndicat à Jérusalem»<br />

p. 39<br />

une réalisation


s o m m a i r e<br />

D<strong>GInterface</strong><br />

Rapport moral éditorial de Stéphane PINTRE - p. 5<br />

GRAND ANGLE : Philippe LAURENT<br />

Président du CSFPT, Maire de Sceaux - p. 6 et 7<br />

. LA PROFESSION<br />

« Limoges : les temps forts de la<br />

Conférence nationale 2012 »<br />

par Anne FENNERICH - p. 8<br />

« Conférence nationale de Limoges :<br />

Retour sur ces deux jours » par Christophe VERGER - p. 9<br />

Colloque : Laïcité et collectivités locales - p. 11<br />

Coaching de DGS en difficulté - par Pierrick LOZé - p.12<br />

Bulletin d’adhésion au <strong>SNDG</strong>CT - p.13<br />

« La SMACL assure les adhérents du <strong>SNDG</strong>CT»<br />

par Jean-François MAISONNEUVE - p. 14<br />

. FONCTION PUBLIQUE<br />

« Grandeurs et Misères du management »<br />

par Laurence DURAT - p. 16 et 17<br />

« Notre rapport au temps : maîtrisé, éprouvé et subi »<br />

par Lyndia DESNOUES - p. 18 et 19<br />

« Le DGS est-il un dirigeant territorial »<br />

par Pierrick LOZé - p. 20 et 21<br />

« Le Management des connaissances »<br />

par Daniel SANSEIGNE - p. 22 et 23<br />

DG Interface<br />

N° 83 - Septembre 2012<br />

Directeur de la publication :<br />

Stéphane PINTRE<br />

Rédacteur en chef :<br />

Gérard PRODOM<br />

Comité éditorial :<br />

Alain MACé,<br />

Anne FENNERICH,<br />

Stéphane BUSSONE,<br />

Gilles RAYNARD,<br />

Frédéric de KONINCK,<br />

Jean-Marc PERIER,<br />

Laurence CHENKIER,<br />

Jean-Marie MARCO,<br />

Pierrick LOZé,<br />

Jean-François MAISONNEUVE,<br />

Patrick REMY,<br />

Bernard BEZARD,<br />

Patrice COTON.<br />

et tous les DGS, universitaires et formateurs qui se reconnaîtront...<br />

Rédaction-édition-publicité :<br />

21-23 rue Saint-Pierre 92 200 Neuilly sur Seine<br />

Tél : 01 47 45 17 08 - info@mediacontactservices.com<br />

Coordination éditoriale : Médéric PETIT, Tanneguy des RIEUX, Bruno LEPRAT<br />

Maquette : Walter BOUJENAH<br />

Crédits photos : <strong>SNDG</strong>CT - Valérie DAYAN - Julien DEPAIX - Henri BIGOT<br />

Impression : Imprimerie Vert Village<br />

Abonnements : Gilles RAYNARD - graynard@libertysurf.fr - ISSN 1266-1902<br />

GDF SUEZ Energies France : une nouvelle marque<br />

commerciale pour les entreprises et collectivités - p. 24<br />

Plan de progrès énergies pour Poissy (78) :<br />

un jeu d’enfants ! - p. 25<br />

Rapport moral GRAND ANGLE : Antoine FREROT<br />

PDG de Veolia Environnement - p. 26<br />

. DOSSIER<br />

e-Administration<br />

« Les nouveaux services<br />

mobiles sans contact / Connecthings»<br />

par Arnaud CHEVALLIER - p. 28<br />

« Le Très Haut Débit » par Mathieu LHERITEAU - p. 30<br />

Témoignage : Cyril LUNEAU, Directeur SFR Collectivités - p. 31<br />

« Très Haut Débit : nouvelle donne dans l’aménagement<br />

(numérique) du territoire » - p. 32<br />

Témoignage : Franck RIESTER,<br />

député-maire de Coulommiers - p. 33<br />

« La mutualisation des investissements »<br />

par Xavier ROCQ - p. 34<br />

« Le management territorial face aux réseaux sociaux »<br />

par Mathieu LHERITEAU - p. 35<br />

« Le télétravail, levier de modernisation<br />

de l’administration » par Pascal RIGAULT - p. 36 et 37<br />

. EUROPE &<br />

INTERNATIONAL<br />

« Echange avec le Japon » - p. 38<br />

« Présentation du Syndicat à Jérusalem» - p. 39<br />

« Congrès de nos collègues wallons» - p. 40<br />

« Les DG québécois réunis pour un 56 ème Congrès ! - p. 41<br />

. LA VIE DES<br />

Régions<br />

Carte des Présidents régionaux<br />

du <strong>SNDG</strong>CT - p. 42 et 43<br />

AQUITAINE - p. 44 - ALSACE - p. 45<br />

LIMOUSIN - p. 46 - HAUTE NORMANDIE - p. 47<br />

LORRAINE - p. 48 - CENTRE - p. 49<br />

RHÔNE ALPES - p. 50 - PICARDIE - p. 51<br />

POITOU CHARENTE - p. 52 - MIDI-PYRéNéES - p. 53<br />

NORD-PAS-DE-CALAIS - p. 54 - PAYS DE LOIRE / PACA - p. 55<br />

ÎLE DE FRANCE - p. 56<br />

Les rendez-vous du Syndicat - p. 57 et 58


éditorial<br />

Septembre 2012 - n° 83<br />

D<strong>GInterface</strong><br />

« Avec l’élection d’un nouveau Président de la République et d’une<br />

nouvelle majorité parlementaire, la France vient de vivre une nouvelle<br />

transition démocratique qui s’est déroulée de manière assez exemplaire.<br />

Dans le monde où nous vivons, où tant de peuples sont contraints et où<br />

les guerres civiles remplacent les campagnes électorales et les scrutins démocratiques,<br />

la libre expression du peuple français, même si elle n’est pas<br />

une exception dans le monde occidental, doit cependant être appréciée à<br />

sa juste valeur.<br />

Le Gouvernement issu de la nouvelle majorité présidentielle et parlementaire<br />

a d’ores et déjà manifesté sa volonté de poursuivre la réforme<br />

de l’Etat et d’engager un nouvel acte de la décentralisation, en s’appuyant<br />

sur la Fonction Publique. Le premier signe de cette volonté politique a<br />

été de confier ces trois missions à un même ministre, Madame Maryline<br />

LEBRANCHU ; la décentralisation bénéficiant par ailleurs d’un ministère<br />

délégué confié à Madame Anne-Marie ESCOFFIER.<br />

Les premiers contacts pris en ce début d’été avec le Cabinet de la ministre<br />

ont été cordiaux et encourageants.<br />

Notre Syndicat qui, ces dernières années, n’a cessé d’apporter sa contribution<br />

au débat sur la décentralisation, souhaite continuer à être force de<br />

propositions dans le cadre de la préparation du «nouvel acte de décentralisation»<br />

annoncé par le Président de la République et dont les contours<br />

devraient être révélés à l’automne, à l’issue des Etats Généraux de la décentralisation<br />

des 4 et 5 octobre prochain au Sénat.<br />

A l’instar de Philippe LAURENT, Maire de SCEAUX et Président du Conseil Supérieur de la fonction<br />

publique territoriale, dont vous pourrez lire l’interview dans ce numéro, nous attendons de cette nouvelle<br />

étape de la décentralisation, un nouvel examen du rôle de l’Etat et un réel transfert de compétences<br />

en faveur des territoires et des autorités locales.<br />

Notre Congrès de touLOUSE, les 25/26 et 27 octobre prochain sera l’occasion d’examiner<br />

ces nouvelles orientations et de faire entendre la voix des dirigeants territoriaux, dans l’intérêt même<br />

de la gestion de nos territoires, à laquelle nous participons quotidiennement.<br />

L’été est propice à la torpeur, au farniente, aux retrouvailles familiales et amicales ou au dépaysement<br />

le plus total. Chacun de nous en profite à son rythme. Pourtant nos collectivités demeurent mobilisées,<br />

car le Service Public ne connaît pas de trêve et c’est souvent dans ces périodes d’apparent relâchement<br />

qu’il est le plus sollicité. Nous devons donc rester mobilisés, professionnellement et syndicalement,<br />

pour ne pas être pris au dépourvu. Demain il sera trop tard ! »<br />

Bonne lecture à toutes et à tous.<br />

Stéphane PINTRE<br />

Président national du <strong>SNDG</strong>CT<br />

www.sndg.info


Philippe<br />

LAURENT<br />

Président du Conseil<br />

Supérieur de la Fonction<br />

Publique Territoriale<br />

et Maire de Sceaux<br />

G R A N D A N G L E<br />

Photo : Sylvie SCALA<br />

« Il faut faire confiance<br />

aux exécutifs locaux et<br />

laisser la négociation et<br />

la libre administration<br />

prospérer »<br />

Maire de Sceaux (Hauts-de-Seine), Philippe<br />

LAURENT est également Président du CSFPT et<br />

Président de la Commission des Finances de<br />

l’Association des Maires de France. Dans cet<br />

entretien exclusif à DG Interface, il maintient sa<br />

demande d’une «reconnaissance et valorisation<br />

de la fonction de cadre dirigeant». Adepte d’une<br />

réflexion profonde sur le rôle de l’Etat et ses<br />

relations avec les collectivités, il met en garde<br />

contre les fausses décentralisations - en fait, des<br />

«délégations» - et redonner aux régions et aux<br />

départements «une part d’autonomie fiscale»<br />

Philippe Laurent, vous avez initié en 2008 une réflexion<br />

sur la réforme de l’encadrement supérieur dans la FPT.<br />

Que proposez-vous pour maintenir l’attractivité des<br />

emplois fonctionnels de collectivités dans le nouveau<br />

paysage statutaire qui comprend maintenant de nouveaux<br />

emplois de directeurs de service, de projet et<br />

des cadres d’emplois «grafisés»… <br />

Le rapport que j’ai présenté devant le CSFPT en février<br />

2009 est toujours d’actualité. L’un des axes concernait<br />

la «reconnaissance et la valorisation de la fonction de<br />

cadre dirigeant». Dans ce cadre, les propositions formulées<br />

restent elles aussi d’actualité, et notamment :<br />

• motiver l’encadrement par une politique de rémunération<br />

attentive à l’évolution de la part indiciaire, plus<br />

que par le biais du régime indemnitaire ;<br />

• clarifier la notion de délégation aux DGS et DGA ;<br />

• en matière de détachement, autoriser la nomination<br />

à un nouveau grade d’un lauréat occupant auparavant<br />

un emploi fonctionnel ;<br />

• améliorer la procédure de fin de détachement sur<br />

emploi fonctionnel ;<br />

• organiser des préparations aux concours adaptées<br />

aux réalités professionnelles pour les concours<br />

internes ;<br />

• harmoniser les seuils démographiques.<br />

La réforme du système de promotion interne des<br />

administrateurs territoriaux a fait l’objet d’un décret<br />

qui était très attendu par notre profession, mais qui<br />

n’a pas recueilli l’avis favorable du CSFPT. Pourquoi<br />

vous être abstenu alors que vous prôniez cette réforme<br />

dans le cadre de vos réflexions <br />

Je ne me suis pas abstenu. J’ai voté pour cette réforme<br />

le 19 avril 2012, avec une partie des employeurs territoriaux.<br />

Mais d’autres ont voté contre considérant<br />

que le pouvoir de promotion devait rester aux employeurs.<br />

A ceux-ci, j’ai pourtant fait observer que la<br />

nomination reste du ressort des employeurs.<br />

Je me suis conformé, pour ma part, au rapport de<br />

2009 - adopté à l’unanimité - et à la position prise<br />

par l’AMF. Je considère qu’un examen professionnel<br />

organisé au niveau national avec établissement d’une<br />

liste d’aptitude est préférable au système actuel où le<br />

nombre de promus au choix est supérieur à celui des<br />

candidats reçus au concours. C’est ce constat qui a<br />

motivé cette réforme. Cela étant, il faut rester attentif<br />

au projet de décret qui va organiser l’examen professionnel.<br />

« Je ne me suis pas abstenu.<br />

J’ai voté pour cette réforme<br />

le 19 avril 2012, avec une<br />

partie des employeurs<br />

territoriaux»<br />

Etablir plus de transparence et d’équité est tout à fait<br />

indispensable à la crédibilité de la haute fonction publique<br />

territoriale. Je regrette que certains ne le comprennent<br />

pas.<br />

J’observe enfin que l’Association des administrateurs<br />

territoriaux de France est favorable à cette réforme.<br />

6<br />

D<strong>GInterface</strong><br />

n° 83 SEPTEMBRE 2012<br />

_________________________________________________________________________________ La Revue des DGS et DGAS des Collectivités Territoriales


Le nouveau président de la République a annoncé<br />

qu’il allait revenir sur la loi du 16 décembre 2010,<br />

notamment sur la création du conseiller territorial.<br />

Approuvez-vous cette démarche Voyez-vous<br />

d’autres points sur lesquels il faudrait revenir ou, à<br />

l’inverse, qu’il faudrait préserver <br />

La loi du 16 décembre 2010 n’est pas un bon texte.<br />

Elle a été élaborée sur la base d’un constat erroné,<br />

dressé dans le rapport Balladur, d’un fonctionnement<br />

erratique et dispendieux des collectivités, puis trituré<br />

jusqu’à en perdre le fil.<br />

Malgré les mises en garde, ce texte ne tient aucunement<br />

compte de ce que vivent les élus et les agents<br />

territoriaux au quotidien, et a jeté le discrédit sur<br />

eux. L’ancienne majorité nationale en a payé le prix.<br />

Il faut donc le revoir entièrement. Même la partie sur<br />

la construction intercommunale, censée être consensuelle,<br />

s’est fracassée sur la réalité du terrain.<br />

Les élus n’acceptent pas qu’on leur impose des choix<br />

qu’ils jugent existentiels.<br />

Il a par ailleurs été annoncé une nouvelle étape de<br />

la décentralisation. Cela viendrait compléter les<br />

consultations engagées par le président du Sénat<br />

dans le cadre des «Etats généraux de la démocratie<br />

locale». Pensez-vous que cette nouvelle étape soit<br />

nécessaire et si oui, quelles seraient selon vous les<br />

compétences nouvelles à transférer et au bénéfice<br />

de quelle organisation territoriale <br />

Tout dépend de la conception que chacun a de l’organisation,<br />

de la décision et de l’action publiques dans<br />

un pays comme le nôtre, avec son histoire et ses valeurs.<br />

En réalité, jusqu’alors, l’Etat a plutôt «délégué»<br />

que «transféré» des compétences. Il conserve la main<br />

sur la définition des politiques publiques. Il norme,<br />

contrôle et évalue, y compris dans des domaines dits<br />

«décentralisés».<br />

Là sont les fameux «doublons», et pas au sein du système<br />

territorial. Les exemples de l’éducation, de l’environnement<br />

ou de la sécurité sont parlants. Dans ces<br />

conditions, toute nouvelle «délégation» risque de se<br />

traduire par de nouveaux doublons, et un surcroît de<br />

confusion. La réussite d’une nouvelle étape, mais aussi<br />

le complet accomplissement des étapes précédentes,<br />

sont donc conditionnés par un réexamen profond du<br />

rôle de l’Etat, qui doit considérablement s’alléger, et<br />

par l’instauration d’une confiance très large envers les<br />

pouvoirs locaux, qui ont montré leur capacité à assumer<br />

des responsabilités étendues.<br />

« En réalité, jusqu’alors,<br />

l’Etat a plutôt «délégué» que<br />

«transféré» des compétences »<br />

Ce serait une révolution culturelle, que notre système<br />

politique ne semble malheureusement pas permettre.<br />

Approuvez-vous les efforts demandés aux collectivités<br />

pour permettre un redressement des comptes<br />

de la nation Pensez-vous qu’il soit désormais nécessaire<br />

de repenser les relations financières entre<br />

l’Etat et les collectivités et entre les collectivités<br />

elles-mêmes Pourquoi Et comment dans ces<br />

conditions assurer l’autonomie financière des collectivités<br />

<br />

La réponse à cette question est liée à la précédente.<br />

Bien entendu, les relations financières entre l’Etat et<br />

les collectivités ne peuvent s’apprécier indépendamment<br />

de la conception du dialogue qui doit exister<br />

entre eux, et de la nécessaire clarification du partage<br />

de la responsabilité publique.<br />

Et nous savons que les transferts seront limités, au<br />

mieux, à ce qu’ils sont aujourd’hui. S’agissant de ce<br />

que l’on appelle, improprement, des «financements<br />

croisés», et que je préfère nommer «co-financements»,<br />

il me semble que l’on doit faire confiance aux<br />

exécutifs locaux et laisser la négociation et la libre administration<br />

prospérer : les co-financements ne sont<br />

pas en eux-mêmes des facteurs inflationnistes, car il y<br />

a toujours unicité de maîtrise d’ouvrage.<br />

Dans le cadre de la réforme de la taxe professionnelle,<br />

on a reproché au gouvernement sortant<br />

d’avoir engagé la réforme de la fiscalité avant<br />

d’avoir réformé les compétences. Pensez-vous qu’il<br />

soit souhaitable de modifier à nouveau la fiscalité<br />

locale et si oui, dans quelles directions <br />

Oui, il faut repenser la fiscalité locale. La suppression<br />

de la taxe professionnelle, et ce qui a suivi, a été un<br />

coup de tonnerre, appréhendé par l’Etat du seul point<br />

de vue des contribuables et pas de celui des collectivités.<br />

Il faut redonner aux régions et aux départements<br />

une part d’autonomie fiscale, revoir profondément<br />

les bases d’imposition foncière pour les rendre plus<br />

équitables, et introduire des éléments «modernes»<br />

d’appréciation de la capacité contributive, comme le<br />

revenu par exemple. Là encore, tout dépend du modèle<br />

institutionnel choisi : impôts spécifiques dans le<br />

cadre d’un jacobinisme tempéré, impôts nationaux<br />

partagés dans le cadre d’une évolution fédéraliste.<br />

G R A N D A N G L E<br />

7<br />

La Revue des DGS et DGAS des Collectivités Territoriales _________________________________________________________________________________ D<strong>GInterface</strong><br />

n° 83 SEPTEMBRE 2012


Limoges : les temps forts de<br />

la conférence nationale 2012<br />

L A P R O F E S S I O N<br />

La rencontre a notamment permis, lors<br />

de débats, d’enrichir le rapport du Réseau<br />

national Statut carrière<br />

C’est dans les locaux<br />

de l’Université de<br />

Limoges, les 31 mai<br />

et 1 er juin derniers,<br />

que la Conférence<br />

nationale s’est déroulée.<br />

A cette occasion, les<br />

membres du Conseil<br />

d’administration national et les Présidents de sections<br />

départementales et trésoriers régionaux ont adopté les<br />

rapports des Commissions de travail du <strong>SNDG</strong>CT.<br />

Depuis 2010, la<br />

Conférence est<br />

l’instance décisionnelle,<br />

aboutissement et<br />

concrétisation du<br />

travail de réflexion et<br />

de propositions des<br />

Commissions. Au préalable, les rapports des Commissions<br />

avaient été adressés aux sections départementales pour<br />

recueillir l’avis de tous les adhérents du Syndicat.<br />

Les présidents de section départementale sont, à la<br />

Conférence, les porte-parole des adhérents et leurs<br />

interventions en séance contribuent au débat.<br />

En présence de<br />

partenaires<br />

C’est ainsi que le rapport<br />

du Réseau national<br />

Statut carrière s’est<br />

enrichi durant le débat<br />

d’amendements adoptés<br />

par les membres de la Conférence. Il a ensuite été, comme<br />

les rapports des autres Commissions, adopté à l’unanimité.<br />

La Conférence de<br />

Limoges a également<br />

permis aux participants<br />

de rencontrer une<br />

dizaine de partenaires<br />

qui, à l’initiative de<br />

l’Union régionale<br />

Limousin, avaient souhaité participer à ce temps fort de<br />

notre activité syndicale.<br />

Grâce à la disponibilité<br />

et à la chaleureuse<br />

hospitalité des collègues<br />

du Limousin, très<br />

attentifs au bien-être<br />

des participants et au<br />

bon déroulement des<br />

séances de travail, la Conférence a été un franc succès.<br />

Anne FENNERICH,<br />

secrétaire générale du <strong>SNDG</strong>CT,<br />

dgs de Rungis<br />

8<br />

D<strong>GInterface</strong><br />

n° 83 SEPTEMBRE 2012<br />

_________________________________________________________________________________ La Revue des DGS et DGAS des Collectivités Territoriales


Retour<br />

sur la conférence nationale<br />

du 1 ER ET 2 JUIN 2012<br />

Le <strong>SNDG</strong>CT au Pays de l'arbre et de l'eau<br />

La 8 ème Conférence Nationale a réuni plus d'une centaine<br />

de participants à la faculté de droit de Limoges. Retour<br />

sur cet événement...<br />

Pour la première fois, le Limousin accueillait une<br />

manifestation nationale de notre Syndicat, l’occasion<br />

de faire découvrir les charmes de cette belle région,<br />

pays de l’arbre et de l’eau, aux représentants<br />

départementaux et nationaux de la profession venus de<br />

la France entière et de l’Outre-mer en particulier, avec<br />

nos amis Mahorais. C’est ainsi que se sont retrouvés,<br />

à Limoges les 1 er et 2 juin derniers, un peu plus de<br />

110 participants à la Faculté de Droit et Sciences<br />

Economiques pour cette 8 ème Conférence nationale.<br />

Dans ce lieu symbolique, choisi par l’Union régionale<br />

Limousin, organisatrice de cette manifestation, en<br />

raison de son partenariat "Unitoriale" avec l’Université<br />

de Limoges, le Président Stéphane Pintre a conduit les<br />

débats autour des rapports des Commissions nationales<br />

afin de les amender et les adopter dans leur version<br />

définitive avant leur présentation au Congrès national<br />

de Toulouse les 25, 26 et 27 octobre prochains.<br />

Union régionale et Poste signent...<br />

Pour l’occasion, un Village Partenaires était installé<br />

dans le hall de la faculté comprenant une dizaine<br />

d’entreprises soutenant la manifestation et avec<br />

lesquelles les participants ont échangé durant la<br />

journée du 1er juin. Présent au sein des exposants, le<br />

groupe La Poste signait ce même jour une Convention<br />

de partenariat avec l’Union Régionale.<br />

Une soirée de Gala clôturait cette journée studieuse<br />

dans une ambiance musicale et très conviviale autour de<br />

mets du terroir. Cette Conférence Nationale s’achevait<br />

samedi 2 juin en fin de matinée après l’enchainement<br />

de séances de travail très denses et riches à l’image<br />

des rapports des Commissions nationales dont chacun<br />

a apprécié le sérieux et la pertinence.<br />

Durant ces deux journées, les accompagnants ont<br />

pu découvir, en compagnie d’un guide de l’Office<br />

de Tourisme, les vieux quartiers de Limoges classée<br />

"Ville d’Art et d’Histoire", et s’émerveiller devant des<br />

porcelaines et émaux de renommées internationales.


C O L L O Q U E<br />

Laïcité et collectivités locales<br />

9 octobre 2012, Paris, Palais Brongniart<br />

Au lendemain de décisions récentes du Conseil d’Etat<br />

et de circulaires ministérielles qui les ont mises en<br />

œuvre, ce colloque consacré à la laïcité permettra<br />

aux acteurs publics locaux de mieux saisir le droit<br />

applicable. Eclairés par les meilleurs spécialistes, élus<br />

et fonctionnaires territoriaux approfondiront leurs<br />

connaissances de fond et de procédure pour gérer<br />

efficacement et pacifiquement tous les problèmes<br />

concrets qu’ils peuvent rencontrer en la matière. Les<br />

tables rondes aborderont les questions pratiques<br />

liées à la laïcité sous l’angle financier, patrimonial et<br />

administratif, afin d’apporter à chacun des réponses<br />

concrètes et opérationnelles.<br />

3. La construction et l’entretien du patrimoine<br />

public local lié au culte (11h-12h-45)<br />

Table ronde animée par un DGS de collectivité locale<br />

• L’entretien et l’usage des édifices d’avant 1905<br />

(les églises, les presbytères)<br />

- Emmanuelle CORTOT-BOUCHER*<br />

Maître des requêtes au Conseil d’Etat, Rapporteur pblic près l’assemblée du<br />

contentieux et les autres formations de jugement - Contact : 1 place du Palais-Royal<br />

75100 Paris - emmanuelle.cortot-boucher@conseil-etat.fr - tel : 01.40.20.86.34<br />

• Les lieux de culte : les terrains (les baux<br />

emphytéotiques administratifs), les locaux : la<br />

mise à disposition de locaux publics<br />

- Jacqueline MORAND-DEVILLERS*Professeur à l’Université Paris I<br />

Contact : 16 rue Richelieu 75001 Paris - ja.morand@hotmail.com<br />

• Les cimetières : la construction (le régime<br />

juridique/les carrés religieux)<br />

- Anne FORNEROD*, Chargée de recherche au CNRS, Strasbourg<br />

Contact : MISHA-CNRS 5 allée du Général Rouvillois CS50008 67083 Strasbourg<br />

Cedex, anne.fornerod@misha.cnrs.fr - tel : 03.68.85.61.08<br />

Programme du Colloque :<br />

(* Personnalités ayant confirmé leur accord)<br />

1. Ouverture (9h00-9h15)<br />

•Présentation du programme et des objectifs du colloque<br />

Hugues Périnel*<br />

Directeur des Rédactions, Groupe Moniteur, Pôle collectivités locales<br />

•Introduction : Mise en perspective des enjeux liés à la laïcité<br />

du point de vue de l’élu local<br />

Hugues Portelli*, Sénateur-Maire d’Ermont (Val d’Oise)<br />

2. Débats : Les principes qui s’affrontent<br />

(9h15-10h45)<br />

Débats animés par : Emmanuel CATTIAU<br />

DGS de Magny-les-Hameaux - emmanuel.cattiau@wanadoo.fr, tel : 06.32.19.72.19<br />

•Laïcité version 1905 / laïcité version CEDH<br />

- La laïcité dans la loi de 1905 : Clément Bénelbaz*<br />

Maître de conférences à l’Université de Savoie - clementbenelbaz@gmail.com<br />

- La laïcité dans la jurisprudence de la CEDH :<br />

Emmanuel DECAUX*, Professeur à l’Université Panthéon Assas Paris II<br />

Contact : 1 rue de Chartres 92200 Neuilly-sur-Seine - emm.decaux@wanadoo.fr<br />

• Intérêt public local / libre administration<br />

- Intérêt public local et laïcité : Gilles GUGLIELMI*<br />

Professeur à l’Université Panthéon Assas Paris II<br />

Contact : 12 avenue Simon Bolivar 75019 Paris, gilles@guglielmi.fr<br />

- Libre administration et laïcité :<br />

Emilie BOKDAM*, Maître des requêtes au Conseil d’Etat<br />

Contact : 1 place du Palais-Royal 75100 Paris Cedex 01, emilie.bokdam@conseil-etat.fr<br />

• Liberté religieuse / ordre public<br />

- Liberté religieuse et laïcité : Philippe GREINER*,<br />

Professeur à l’Institut catholique de Paris, Doyen de la Faculté de Droit canonique<br />

Institut Catholique de Paris - Contact : 21 rue d’Assas 75270 Paris Cedex 6<br />

- Ordre public et laïcité : Olivier DORD*<br />

Professeur à l’Université Paris X - Contact : 24 bd Poissonnière 75009 Paris,<br />

olivier.dord@gmail.com, tel : 06.82.90.35.82<br />

• Libertés publiques / liberté cultuelle<br />

- Libertés publiques et laïcité : Laurent TOUVET*<br />

Conseiller d’Etat, Directeur des Libertés publiques au Ministère de l’Intérieur<br />

Contact : Place Beauvau 75800 Paris - laurent.touvet@interieur.gouv.fr<br />

- Liberté cultuelle et laïcité : Jean VOLFF*<br />

Avocat général honoraire à la Cour de Cassation<br />

Contact : rue du Japon 31400 Toulouse, jean.volff1@orange.fr<br />

Pause déjeuner : Buffet (12h45-14h15)<br />

4. Finances locales et laïcité (14h15-15h30)<br />

Table ronde animée par Philippe Yvin<br />

DGS du Conseil Général de Seine-St-Denis - pyvin@cg93.fr, tel : 01.43.93.92.06<br />

• Les subventions aux investissements :<br />

équipements des lieux de culte, équipements<br />

annexes des lieux de culte<br />

- Hugues PORTELLI*<br />

Professeur à l’Université Panthéon-Assas Paris II, Avocat au Barreau de Paris<br />

Contact : h.portelli@senat.fr - 24 Bd Pasteur 95120 Ermont, tel : 06.22.79.05.64<br />

• Les subventions au fonctionnement : des<br />

associations 1901, des associations cultuelles<br />

- Brigitte CLAVAGNIER*<br />

Avocat, Cabinet Alcya-Conseil - Contact : 112 rue Garibaldi 69006 Lyon,<br />

bclavagnier@alcyaconseil.fr - tel : 04.72.84.40.00<br />

5. Liberté religieuse et police administrative<br />

(16h-17h45)<br />

Table ronde animée par un DGS de collectivité locale<br />

•L’usage des lieux de culte : la désaffectation/<br />

l’usage non religieux (manifestions culturelles)<br />

Emmanuel Tawil*<br />

Professeur à l’Institut catholique Paris, Maître de conférences à l’Université Paris II<br />

Contact : 2 place du Prado 69007 Lyon, emmanuel.tawil@wanadoo.fr<br />

•L’usage de l’espace public : processions, prières/<br />

la mise en œuvre de la loi « burka »<br />

- Frédéric Dieu*<br />

Maître des requêtes au Conseil d’Etat)<br />

Place du Palais Royal 75001 Paris, frederic.dieu@conseil-etat.fr<br />

•Les pratiques rituelles : les interdits alimentaires<br />

et la restauration scolaire, l’abattage, les piscines<br />

- Louis-Xavier Thirode*<br />

Chef du Bureau central des Cultes, Ministère de l’Intérieur - Contact : Place Beauvau<br />

75800 Paris, louis-xavier.thirode@interieur.gouv.fr<br />

Renseignements pratiques :<br />

Date : 9 octobre 2012<br />

Lieu : Palais Brongniart,<br />

28 Place de la Bourse 75002 Paris<br />

Organisateur :<br />

La Gazette des communes<br />

(Groupe Moniteur)<br />

L A P R O F E S S I O N<br />

La Revue des DGS et DGAS des Collectivités Territoriales _________________________________________________________________________________ D<strong>GInterface</strong><br />

n° 83 SEPTEMBRE 2012 11


L A P R O F E S S I O N<br />

COACHING DE DGS EN DIFFICULTé :<br />

L’ AFFAIRE EST EN MARCHE !<br />

Vous êtes un DGS ou un DGAS en difficulté, vous<br />

seriez intéressé par des séances de coaching:<br />

ce sera désormais possible comme l’a décidé la<br />

Conférence nationale de Limoges des 1 er et 2 juin<br />

2012. Vous l’avez rêvé, le Syndicat va le faire…<br />

Des coachs DGS, pour des DGS qui veulent être<br />

coachés<br />

Chaque DGS/Coach, ayant reçu une formation professionnelle<br />

de coaching, qu’il soit certifié ou en cours de certification, devra<br />

préalablement à toute intervention, faire l’objet d’un agrément<br />

puis il pourra être mis en relation avec un collègue désireux<br />

d’être accompagné. La vraie valeur ajoutée de cette démarche<br />

est que des DGS coacheront d’autres DGS.<br />

Pas de miracle, mais une mise en mouvement<br />

Le coaching efficace se pratique en vis-à-vis. Les séances à<br />

distance, par téléphone, ne pourront pas avoir la même portée<br />

qu’en face à face, mais elles pourront aider les collègues qui le<br />

souhaitent, à voir plus clair, à repartir du bon pied et à vouloir<br />

aller plus loin.<br />

Une montée en puissance progressive et<br />

déontologique<br />

La fin de cette année 2012 va permettre de lancer un « appel<br />

au peuple » des coachs, qui seront alors sélectionnés et agréés.<br />

Ils pourront commencer à intervenir, vraisemblablement, début<br />

2013. Chaque coach agréé s’engagera, à signer une charte<br />

déontologique, qui fera état d’un certain nombre de principes,<br />

notamment la gratuité et de la confidentialité.<br />

Qu’on se le dise, le coaching de DGS par des DGS<br />

est en marche !<br />

Le coach intéressé par un agrément, doit faire parvenir à Pierrick<br />

LOZÉ, pilote de la démarche, un CV de coach faisant valoir de<br />

manière précise, sa formation, son éventuelle certification et<br />

son expérience mais aussi une note d’intention, sur une page<br />

maximum, où il exposera la manière dont il envisage son<br />

intervention de coach DGS à l’attention de DGS en difficulté.<br />

Pierrick LOZÉ<br />

Administrateur national et Président de l’union<br />

régionale Auvergne du <strong>SNDG</strong>CT, DGS de la<br />

Communauté d’agglomération de Moulins<br />

p.loze@agglo-moulins.fr - Tél : 04 70 48 54 46<br />

ADHérez au sndgct<br />

En cas de grande difficulté, vous pouvez disposer :<br />

- D’un réseau de médiation actif<br />

- D’un accompagnement par des séances de soutien<br />

psychologique et/ou de coaching<br />

- D’une assistance contentieuse<br />

- D’une compensation partielle de vos pertes de primes.<br />

LA SMACL ASSURE...<br />

LES ADHéRENTS<br />

du <strong>SNDG</strong>CT<br />

Quels risques sont couverts <br />

Pour l’ACTIF SUR EMPLOI FONCTIONNEL :<br />

Responsabilité personnelle - Protection juridique - Pertes de<br />

revenus y compris en fin de détachement.<br />

Pour l’ACTIF SUR EMPLOI NON FONCTIONNEL :<br />

Responsabilité personnelle - Protection juridique - Pertes de<br />

revenus en cas de suspension.<br />

Pour le RETRAITÉ :<br />

Responsabilité personnelle - Protection juridique.<br />

Prise d’effet de l’assurance :<br />

6 mois après votre adhésion sauf perte de revenus en cas de<br />

fin de détachement sur emploi fonctionnel (2 ans).<br />

Responsabilité personnelle :<br />

La SMACL prend en charge les conséquences financières d’un<br />

sinistre mettant en cause vos responsabilités dans le cadre de<br />

vos fonctions.<br />

FRANCHISES<br />

Dommages corporels : Néant.<br />

Dommages matériels et immatériels consécutifs :<br />

mini 150 €, maxi 1500 €.<br />

Dommages immatériels non consécutifs :<br />

mini 300 €, maxi 3000 €.<br />

Protection juridique : Le contrat a pour objet d’assurer votre<br />

défense dans le cas où vous seriez personnellement mis en<br />

cause par le fait d’un tiers au titre de vos fonctions.<br />

Afin d’éviter tout contentieux inutile, le Syndicat et la SMACL<br />

se concertent et se prononcent sur le caractère soutenable<br />

des prétentions ou réclamations de l’assuré.<br />

HONORAIRES<br />

L’assuré a le libre choix de l’avocat. La SMACL procèdera<br />

au remboursement des frais de justice sur présentation des<br />

justificatifs correspondants sur la base du barème contractuel.<br />

Suspension de fonction :<br />

Dans l’attente d’une décision disciplinaire, la SMACL compense<br />

dans la limite de 1100 € par mois 50 % de la perte des primes<br />

mensualisées. Après 4 mois de suspension, la SMACL prend<br />

en charge, à concurrence de 30 % de votre traitement et dans<br />

la limite de 1400 € par mois, la perte de revenus subie. Cette<br />

prise en charge est limitée à 2 ans.<br />

Fin de détachement sur emploi fonctionnel du fait<br />

de l’employeur :<br />

Indemnité forfaitaire de 1500 €.<br />

De plus, la SMACL compense pendant 1 an maxi, la perte des<br />

primes en cas de surnombre au sein de la collectivité ou pris<br />

en charge par le CNFPT ou le Centre de gestion (limite : 75 %<br />

des pertes plafonnées à 1100 € mensuels).<br />

Déclaration de sinistre :<br />

Lors de la survenance d’un sinistre, vous devez :<br />

• Aviser le <strong>SNDG</strong>CT, son Président régional et jean-francois.<br />

maisonneuve@mairie-orvault.fr, Membre du Bureau National<br />

chargé des contentieux. A l’issue d’une médiation, un dossier<br />

de sinistre pourra être transmis à la SMACL selon les règles<br />

internes au Syndicat.<br />

• Ne prendre aucune initiative avant cette déclaration et<br />

avant l’accord exprès de la SMACL.<br />

Jean-François MAISONNEUVE<br />

Conseiller technique du <strong>SNDG</strong>CT<br />

Pour en savoir plus : www.sndg.info<br />

12 _________________________________________________________________________________ La Revue des DGS et DGAS des Collectivités Territoriales<br />

D<strong>GInterface</strong> n° 83 SEPTEMBRE 2012


Bulletin d’adhésion<br />

ou de mutation<br />

En renvoyant ce bulletin d’adhésion rempli et accompagné du réglement<br />

à l’ordre de <strong>SNDG</strong>CT, à : Gilles Raynard - 21, Montée de la Hutte - 49320 Blaison-Gohier<br />

ou au président ou trésorier départemental<br />

Ville siège de l’emploi : …………………………………………………………………………………………………………… N° du Département :…….............…<br />

M me , M elle , M (Nom et prénom) : ………………………………………………………………………………………………………………………………………………….............<br />

Nom de jeune fille : ………………………………………………………………………………….. Date de naissance : ……….………………………………………............<br />

Fonction : ……………………………………..…………………………………………………………………… Grade : ……………………………………………………………..........<br />

Situation professionnelle (*) Activité sur poste fonctionnel : Oui Non Retraité<br />

Adresse Professionnelle : Organisme ………………………………………………………………………….……..……………………………….……………............<br />

(commune, établis, intercom, département, région...) :<br />

Adresse (N°, rue) : ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………............<br />

Code postal : ……………………………………………………….. Ville : ……….…………………………………………………………………………………..…………….............<br />

Téléphone : …………………………………………………..…………………………………… Fax : …………………………………………………………………………….............<br />

E-mail : …………….…………………………………………………………………………………….@…………………………………………………………………….…………............<br />

Tél : …………….………………………………………………………… Publication N° de portable : Oui Non<br />

Lieu d’envoi du courrier pour les actifs (*) Lieu de travail Domicile (compléter ci-dessous)<br />

Adresse domicile : (N°, rue) : …………………………………………………………………………………………………………………………………………………….............<br />

Code postal : ……………………………………………………….. Ville : ……….…………………………………………………………………………………..…………….............<br />

Téléphone : …………………………………………………..…………………………………… Fax : …………………………………………………………………………….............<br />

E-mail perso : ………………………………………………………………………………………….@……………………………………………………………………….……..............<br />

Pour les actifs, les coordonnées ne figureront pas sur le fichier internet du Syndicat, sauf si vous indiquez «oui» ci-aprés :<br />

Catégorie démographique de la collectivité (*)<br />

2 à 10 000 hab. NON Fonctionnels 2 à 10 000 hab. Fonctionnels 10 à 20 000 hab. 20 à 40 000 hab.<br />

40 à 80 000 hab. 80 à 150 000 hab. 150 à 400 000 hab. + de 400 000 hab.<br />

Nombre d’habitants : ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………............<br />

En cas de mutation et de ré-adhésion, préciser le département et la collectivité antérieure : …….…………………………………………………………..............<br />

« Déclare adhérer au <strong>SNDG</strong>CT et m’engage à payer la cotisation fixée par l’assemblée générale.»<br />

(la cotisation syndicale bénéficie d’une déduction fiscale de 66% lors de votre déclaration)<br />

Fait à ………………………………………………………le………/………/ 2012 (joindre le réglement) signature :<br />

Directeurs Généraux & dGS<br />

Directeurs Généraux ADJOINTS<br />

Barème des cotisations<br />

2 0 1 2<br />

Code ACTIFS REtraités Code ACTIFS REtraités<br />

1 2 000 à 10 000 hab. Non Fonctionnels 126,00 € 53,00 € - - -<br />

2 2 000 à 10 000 hab. Fonctionnels 151,00 € 67,00 € - - -<br />

3 10 000 à 20 000 hab. 186,00 € 83,00 € 9 151,00 € 67,00 €<br />

4 20 000 à 40 000 hab. 217,00 € 97,00 € 10 163,00 € 70,00 €<br />

5 40 000 à 80 000 hab. 236,00 € 104,00 € 11 187,00 € 83,00 €<br />

6 80 000 à 150 000 hab. 268,00 € 121,00 € 12 217,00 € 97,00 €<br />

7 150 000 à 400 000 hab. 296,00 € 131,00 € 13 236,00 € 104,00 €<br />

8 + 400 000 hab. 328,00 € 146,00 € 14 268,00 € 121,00 €<br />

NB : 1 - Les Actifs non fonctionnels paient la catégorie immédiatement inférieure (la catégorie 9 paiera en catégorie 1)<br />

2 - Les nouveaux adhérents après le 1er août paient ½ tarif (arrondi à l’€ supérieur)<br />

3 - Les déchargés de fonction paient la catégorie Actifs Non Fonctionnels (Voir renvoi 1).<br />

La signature du présent bulletin engage son signataire à respecter les statuts du <strong>SNDG</strong>CT et à payer la cotisation annuelle<br />

L’adhésion part seulement à compter de la réception du réglement.<br />

Possibilité d’adhérer par internet sur le site : www.sndg.info, rubrique «adhérer»<br />

(*) réponse obligatoire<br />

www.sndg.info


. Le <strong>SNDG</strong>CT rencontre le CNFPT<br />

L A P R O F E S S I O N<br />

Le 19 juin dernier, le Président du CNFPT, François<br />

DELUGA, entouré de ses principaux collaborateurs, a,<br />

pour la seconde fois depuis le début de son mandat, reçu<br />

les représentants des associations professionnelles du<br />

cadre A de la FPT. Stéphane PINTRE et Gérard RUELLE<br />

représentaient le <strong>SNDG</strong>CT. La rencontre a permis de<br />

faire un point sur l’activité 2011 de l’établissement, de<br />

dresser un bilan d’étape de son «projet national de<br />

développement 2010-2015» et de découvrir sa nouvelle<br />

politique de formation.<br />

En introduction, François DELUGA a fait part des principales<br />

mesures qu’il s’est «empressé» de soumettre au (nouveau)<br />

gouvernement concernant la formation des agents et l’emploi<br />

territorial, parmi lesquelles l’allongement des formations<br />

d’intégration des agents de catégories A et B, le rétablissement<br />

de la cotisation à 1% dès le 1er janvier 2013 et l’inscription<br />

d’un volet FPT dans l’acte III de la décentralisation.<br />

La triple volonté du CNFPT<br />

S’agissant de la politique de formation de l’établissement, elle<br />

répond aux orientations suivantes :<br />

1/ une volonté de donner une plus grande lisibilité à l’offre<br />

de formation structurée selon qu’elle vise à s’approprier<br />

les politiques publiques, à mieux maitriser les métiers ou à<br />

développer les compétences managériales et en fonction du<br />

souhait de l’agent et de sa collectivité d’exercer son métier<br />

sans risque (formations aux fondamentaux), d’en accroître la<br />

maitrise (formations d’approfondissement) ou de faire face à<br />

toutes situations (formations d’expertise);<br />

2/ une volonté d’associer les professionnels, formateurs et<br />

utilisateurs à l’activité pédagogique de l’établissement tant au<br />

niveau des réflexions prospectives sur les politiques publiques,<br />

que de l’évolution des métiers et compétences, de la définition<br />

des besoins de formation, de la conception des actions ou de<br />

leur évaluation;<br />

3/ enfin une volonté de rationaliser la production<br />

pédagogique par la mise en œuvre d’une offre mutualisée<br />

et harmonisée au niveau national et par la modernisation des<br />

systèmes d’information.<br />

Médiation et coaching...<br />

S’agissant de la fonction de DGS, François DELUGA a annoncé<br />

le doublement sur deux sites (Strasbourg et Montpellier) du<br />

nombre des cycles pour les DGS de collectivités de plus de<br />

40000 habitants, ce que n’a pas manqué de saluer Stéphane<br />

PINTRE. Au-delà, ce dernier a invité le CNFPT à développer des<br />

formations à la médiation et au coaching ainsi qu’à s’engager<br />

dans l’accompagnement à la préparation de l’examen<br />

professionnel des administrateurs tel que prévu par les<br />

nouveaux textes relatifs à ce cadre d’emploi. En connaisseur<br />

du fonctionnement interne de l’établissement, Gérard RUELLE<br />

s’est félicité de l’esprit «d’ouverture de la nouvelle équipe»<br />

en direction des professionnels qui fait oublier l’attitude de<br />

méfiance passée.<br />

Il a aussi positivement souligné la décision du CNFPT de<br />

rationaliser une partie de l’offre par la construction d’actions<br />

de formation élaborées au niveau national et déclinées «clé en<br />

mains» dans les structures déconcentrées. Une rencontre plus<br />

technique devrait avoir lieu entre le <strong>SNDG</strong>CT et la direction<br />

de la formation du CNFPT pour concrétiser la volonté de<br />

ce dernier d’associer les professionnels à la réflexion sur<br />

les besoins des collectivités, sur l’élaboration d’une offre<br />

rationnelle répondant à ces besoins et sur leur évaluation.<br />

Gérard RUELLE,<br />

Président de l’Union régionale<br />

Chapagne-Ardenne du <strong>SNDG</strong>CT,<br />

dgs de la Région Champagne Ardenne<br />

Ouverture :<br />

Année universitaire<br />

2013 / 2014<br />

la RECONNAISSANCE de la FONCTION de dgsci<br />

Occuper les fonctions de Directeur Général des Services Communal ou Intercommunal ne s’improvise plus aujourd’hui.<br />

Hier, ce cadre était largement « formé sur le tas ».<br />

Les responsabilités du DGS d’aujourd’hui nécessitent la prise en compte d’une professionnalisation reconnue et diplômante,<br />

dans le cadre d’une alternance théorie-pratique. Cette reconnaissance institutionnelle est nécessaire pour répondre à la forte<br />

attente des élus, qui sont à la recherche de collaborateurs confirmés. Pour les territoires communaux et intercommunaux,<br />

la professionnalisation attendue représente un enjeu d’efficacité dans la mise en oeuvre de l’action publique locale et<br />

d’optimisation de leurs ressources.<br />

Les OBJECTIFS de la FORMATION<br />

- encourager l’acquisition des connaissances généralistes,<br />

- élaborer une posture adaptée au système professionnel au sein duquel le DGS s’insère,<br />

- doter ce professionnel de haut niveau des techniques de gestion,<br />

- rendre intelligible l’évolution des contextes.<br />

L’ORganisation de la FORMATION<br />

- l’orientation pédagogique de la formation,<br />

- une formation en alternance intégrative,<br />

- le mémoire.<br />

a qui s’ADRESSE ce MASTER <br />

Ce master s’adresse à des Directeurs Généraux des Services en exercice ou qui visent la maîtrise<br />

de leurs fonctions, à partir du statut d’étudiant de la formation continue :<br />

- les DGS déjà en poste - les DGS particulièrement expérimentés,<br />

- les cadres visant la fonction de DGS - les primo accédants à la fonction,<br />

- les déchargés de fonction mis à la disposition des CDG.<br />

les PARTENAIRES du MASTER : CNFPT - CDG 22 - CDG 29 - CDG 35 - CDG 56<br />

Syndicat National des Directeurs Généraux des Collectivités Territoriales<br />

Responsable<br />

de la formation :<br />

Danielle Charles<br />

Le Bihan<br />

danielle.lebihan@<br />

univ-rennes2.fr<br />

Secrétariat de la formation<br />

Département AES<br />

Marie laure Chatelet<br />

Tél. : 02 99 14 14 96<br />

marie-laure.chatelet@<br />

univ-rennes2.fr<br />

Gestion des dossiers<br />

d’inscription<br />

Service formation continue<br />

université Rennes 2<br />

tél. : 02 99 14 20 36<br />

sfc@univ-rennes2.fr<br />

14<br />

D<strong>GInterface</strong><br />

_________________________________________________________________________________ La Revue des DGS et DGAS des Collectivités Territoriales<br />

n° 83 SEPTEMBRE 2012


. Grandeurs et... misères du manAGement<br />

F O N C T I O N P U B L I Q U E<br />

16<br />

Point de vue<br />

« S’il y a dans le travail artisanal<br />

la possibilité de faire de la<br />

belle ouvrage et d’atteindre<br />

la perfection, il n’en est rien<br />

en matière d’encadrement.<br />

L’ouvrage n’est jamais achevé, il<br />

laisse toujours à désirer, on se dit<br />

très souvent qu’on aurait pu faire<br />

autrement et qu’on a commis des<br />

erreurs. »<br />

Frédérik MISPELBLOM BEYER,<br />

« Encadrer, un métier impossible »<br />

(Armand Colin, 2006)<br />

Auteur de « Profession Manager »<br />

(Ellipses, 2007), Laurence DURAT<br />

(photo ci-dessus) est une spécialiste<br />

de la formation des managers.<br />

Elle décrit la difficulté d’exercice<br />

de la fonction d’encadrant. Et les<br />

limites des stages ou théories censés<br />

préparer à la fonction...<br />

Tout travailleur a ses méthodes de<br />

travail, ses tactiques, ses « tours<br />

de main » adaptés au contact des<br />

situations réelles soit à partir des<br />

prescriptions parfois détaillées des<br />

tâches qu’ils ont à effectuer (dans<br />

des environnements très taylorisés<br />

ou soumis à des règles strictes<br />

de sécurité), soit créés dans des<br />

contextes de prescriptions faibles<br />

voire inexistantes. Le personnel<br />

d’encadrement, encore plus que<br />

d’autres salariés, se voit plutôt confier<br />

des missions, issues de référentiels<br />

qui identifient des objectifs et listent<br />

des techniques, mais qui ne disent pas<br />

comment se réalise la combinaison<br />

attendue (à supposer qu’elle ait lieu)<br />

entre les deux.<br />

Double contrainte<br />

Les encadrants se trouvent donc<br />

confrontés à l’incertitude des<br />

attentes quant à la façon de réaliser<br />

leur activité, doublée d’une pression<br />

quant aux résultats dont ils sont<br />

censés rendre compte.<br />

D<strong>GInterface</strong><br />

n° 83 SEPTEMBRE 2012<br />

Une incertitude justifiée sous le<br />

vocable d’autonomie. De ce fait, les<br />

personnes en situation de coordonner<br />

l’activité d’autres personnes (c’est la<br />

distinction retenue entre experts et<br />

managers dans le statut des cadres),<br />

sont avides d’outils pour faire face à<br />

leurs missions.<br />

Le management, proposé par<br />

les sciences de gestion est le<br />

corpus méthodologique le plus<br />

répandu à cet effet. Finalement, le<br />

dessein du management est assez<br />

méritocratique puisqu’il présuppose<br />

qu’en suivant les formations ad hoc,<br />

en lisant les bons manuels et en<br />

apprenant les bonnes techniques, on<br />

peut devenir un bon manager.<br />

Mise en cause frontale<br />

Or à la fois les travaux des<br />

sociologues (De GAUJELAC, 2005 ;<br />

Le GOFF, 1996 ; VILLETTE, 1996) et<br />

des organisations syndicales (CGC,<br />

CFDT Cadres, UGICT CGT) montrent<br />

que les dispositifs de gestion<br />

ne répondent pas aux besoins<br />

et objectifs qui leur sont fixés ;<br />

les managers eux-mêmes n’en sont<br />

pas satisfaits (MISPELBLOM BEYER,<br />

2006 ; SEGRESTIN, 2004).<br />

Les positions alternent entre le<br />

rejet global et la critique modérée<br />

du management, lui attribuant<br />

la flexibilisation du travail,<br />

des méthodes de gestion de la<br />

performance individualisées et<br />

partielles, un contrôle excessif de la<br />

productivité des salariés voire les<br />

risques psycho-sociaux qui découlent<br />

de conditions de travail transformées.<br />

Concernant l’expression du mal-être<br />

au travail et les affaires récentes<br />

de suicides dans plusieurs grandes<br />

organisations, le management a été<br />

mis en cause frontalement. Dans son<br />

versant le plus radical, la critique<br />

sociale concentre sur les managers<br />

et les méthodes de management<br />

tous ses feux : « Totalitarisme<br />

des machineries gestionnaires,<br />

management par la terreur, banalité<br />

du mal : on nous sort toute une<br />

panoplie détournée de la pensée<br />

d’Hannah ARENDT à propos du<br />

système nazi. Ce qui revient, excusez<br />

du peu, à assimiler les managers à<br />

des criminels de bureau » pointe<br />

Francis GINSBURGER, économiste du<br />

travail, en rappelant que les cadres<br />

sont eux aussi sous la pression des<br />

objectifs et des résultats.<br />

Les vices de l’individualisATion<br />

Depuis les années 1980, le travail est<br />

placé sous le signe du toujours plus<br />

et la culture d’entreprise, marquée<br />

par la performance, le dépassement<br />

permanent, évalue les salariés au<br />

regard de ce qu’ils auraient pu<br />

accomplir et non de ce qu’ils ont<br />

réellement accompli. Ce que conteste<br />

Jean-Pierre Le GOFF (1996) : « C’est<br />

le paradoxe de l’individualisation des<br />

situations de travail : ce qui appartient<br />

à l’individu, ce qui le définit, c’est<br />

toujours un défaut ou un manque par<br />

rapport à une norme idéale. »<br />

Mais hormis une psychologisation<br />

et une individualisation accrues des<br />

situations, on voit émerger peu de<br />

propositions alternatives qui fassent<br />

place à une prise en compte globale<br />

des finalités du management, ce qui<br />

ne permet guère de faire la genèse<br />

d’un processus inscrit dans la durée.<br />

Cela laisse les encadrants désarmés<br />

collectivement face à ces méthodes,<br />

ce qui explique probablement la<br />

remarque de François DUBET sur les<br />

cadres qui « condamnent moralement<br />

le système mais n’agissent pas»<br />

(2006).<br />

Malaise profond<br />

Pris dans des tensions multiples, des<br />

travaux récents montrent que les<br />

cadres éprouvent un malaise profond<br />

qui s’apparente à celui des autres<br />

catégories de salariés (Osty, 2006) et<br />

perçoivent un écart croissant entre<br />

les modes d’engagement requis, de<br />

plus en plus exigeants (engagement<br />

de soi, disponibilité comme normes<br />

de carrière) et la dégradation des<br />

conditions d’exercice de leur activité<br />

non compensés par la reconnaissance,<br />

de plus en plus incertaine, des<br />

efforts engagés. Ce que le chercheur<br />

en sociologie Paul Bouffartigue<br />

appelait «le salariat de confiance»<br />

conjuguant une forte autonomie<br />

au travail, un prestige social et des<br />

déroulements de carrières assurés,<br />

n’incarne désormais plus un modèle<br />

de réussite stable.<br />

La question de la formation des<br />

managers devient donc déterminante,<br />

permettant une mise à distance des<br />

outils de gestion et une réflexion<br />

sur leur rôle et positionnement au<br />

sein des organisations. Comment<br />

comprendre la disjonction entre<br />

l’activité de management et la<br />

formation au management <br />

_________________________________________________________________________________ La Revue des DGS et DGAS des Collectivités Territoriales


éduquer au manAGEMEnt <br />

De l’abstraction à la prescription,<br />

l’éducation au management peine<br />

à trouver sa voie et à asseoir<br />

sa crédibilité et son efficacité.<br />

C’est en partie dû à un ancrage<br />

épistémologique, théorique et<br />

méthodologique inadéquat. Le<br />

management est pensé en termes de<br />

plans et planification de décisions.<br />

Une telle option renvoie à la<br />

conception d’une gestion scientifique<br />

des entreprises s’appuyant sur des<br />

outils rationalisés d’aide à la décision<br />

et s’adossant à un corpus théorique<br />

partiellement inopérant et très<br />

peu utilisé en situation, hormis en<br />

production industrielle.<br />

Les sciences de gestion, qui sont les<br />

pourvoyeuses principales de savoirs<br />

académiques utilisés des formations<br />

managériales, avouent ressentir une<br />

crise de leurs modèles nombreux<br />

et si peu utilisés. Quant au monde<br />

de l’éducation au management,<br />

il est en questionnement depuis<br />

quelques années sur son devenir et<br />

ses finalités. Se pose en particulier la<br />

problématique de l’articulation entre<br />

pratiques de gestion, enseignement<br />

et recherche.<br />

« Nous n’avons pas beaucoup de<br />

preuves empiriques qui montrent<br />

que des cours de management soient<br />

d’un intérêt quelconque pour le gain<br />

d’utilité que les jeunes candidats<br />

reçoivent eux-mêmes ou apportent<br />

à leurs employeurs » déplorent<br />

STARBUCK et BAUMARD (2011),<br />

éminents représentants de la théorie<br />

organisationnelle qui critiquent<br />

sévèrement la fragmentation,<br />

le nombrilisme, l’insensibilité à<br />

l’environnement voire l’inutilité<br />

qui caractériseraient selon eux<br />

la recherche académique en<br />

management.<br />

La ressource des best<br />

PRACTICES...<br />

Les aspirants au management sont<br />

surtout nourris par la diffusion<br />

des best practices (« meilleures<br />

pratiques ») estampillées comme<br />

telles par les chercheurs voire<br />

les managers eux-mêmes.<br />

En effet, le management s’importe<br />

tout autant, sinon davantage, sous<br />

forme de modes, de techniques pour<br />

ne pas dire, de recettes « prêtes à<br />

l’emploi », que de véritables théories<br />

ayant fait la preuve de leur efficacité.<br />

Le management se trouve donc<br />

partagé entre une vision universaliste<br />

et subjectiviste, échouant également<br />

à rendre compte de la réalité<br />

managériale : celle du manager<br />

capable de rationalité en toutes<br />

circonstances et celle de l’homme<br />

providentiel, leader charismatique<br />

doté d’une « vision ». Or la tentation<br />

du réductionnisme psychologique<br />

qui postule que l’analyse des<br />

comportements individuels suffit à<br />

rendre compte du fonctionnement<br />

humain des entreprises, comporte<br />

un biais majeur, celui d’occulter le<br />

fait que l’entreprise soit aussi une<br />

construction sociale (BERNOUX,<br />

1990, 2009).<br />

De même l’action d’une personne, futelle<br />

un acteur-clé de l’organisation,<br />

ne dépend pas exclusivement de<br />

sa propre personnalité et de ses<br />

déterminations psychiques. Ainsi<br />

rappelons que la psychologie des<br />

dirigeants ne suffit pas à expliquer les<br />

échecs et les réussites des entreprises,<br />

quel que soit l’intérêt de connaître<br />

leurs profils psychologiques, voire<br />

leurs styles névrotiques comme le fait<br />

avec originalité Kets de VRIES (1985).<br />

Vers de « nouvelles »<br />

FORMATIOns<br />

Il s’agit, et les sociologues ne<br />

manquent pas de nous le rappeler,<br />

d’appréhender également la relation<br />

du dirigeant au groupe dans lequel il<br />

agit. Longtemps le management a été<br />

l’objet d’idéalisations abstraites, de<br />

psychologisation et de prescriptions<br />

nombreuses, au détriment de<br />

méthodes fondées sur l’observation.<br />

Pour réellement produire une<br />

recherche fructueuse sur le plan<br />

théorique comme pour retrouver<br />

son utilité sociale, il est temps<br />

d’envisager autrement la formation<br />

au management.<br />

Combien de temps dure<br />

une théorie du management <br />

Professeur au Massachusetts<br />

Institute of Technology (MIT), Hugh<br />

MACDONALD a évalué à 11-12 ans la<br />

durée de vie d’une nouvelle « théorie<br />

de management » entre sa publication<br />

universitaire, son passage par la<br />

célèbre Harvard Business Revue<br />

puis l’édition d’un best-seller suivi<br />

de conférences internationales et<br />

assorti de consultance auprès des<br />

entreprises. Mais depuis les années<br />

90, ce rythme s’est accéléré et les<br />

modèles se succèdent, réduisant tout<br />

à la fois leur portée et leur crédibilité.<br />

évaluATIOn à retardement...<br />

Ces modes renouvelées et promues<br />

par les consultants et managers, sont<br />

souvent ignorées par les théoriciens<br />

mais diffusées en formation continue.<br />

Et alors que la diffusion des bénéfices<br />

de ces méthodes est assurée pendant<br />

quelques années, le travail critique<br />

n’est pas réalisé dans les mêmes<br />

conditions, et le bilan jamais<br />

présenté : on passe simplement par<br />

« pertes et profits » l’expérimentation.<br />

Sauf qu’entre-temps, elles ont été<br />

mises en place à grand renfort<br />

de communication dans les<br />

organisations puis écartées, et vont<br />

générer une suspicion d’autant plus<br />

grande auprès des salariés pour les<br />

initiatives suivantes des dirigeants…<br />

Le cadre, un « héros » <br />

Cette perspective préparera le<br />

terrain à toute une partie du courant<br />

« culturaliste » des organisations qui<br />

verra dans le dirigeant un créateur<br />

de nouveaux mythes porteurs<br />

des « valeurs, des symboles, de la<br />

culture d’entreprise » et, bien sûr,<br />

mobilisateurs des troupes.<br />

Cette mode de la culture et du « héros<br />

d’entreprise » emprunte d’ailleurs à<br />

l’ethnologie quelques-uns de ses<br />

concepts fondateurs, persuadés<br />

qu’ils seront en mesure, à l’aide<br />

de pratiques sociales ritualisées<br />

et de messages emblématiques, de<br />

générer une cohésion réelle dans<br />

l’organisation.<br />

Laurence DURAT<br />

Maître de Conférences<br />

à l’Université de Haute<br />

Alsace<br />

F O N C T I O N P U B L I Q U E<br />

La Revue des DGS et DGAS des Collectivités Territoriales _________________________________________________________________________________ n° 83 SEPTEMBRE 2012<br />

D<strong>GInterface</strong><br />

17


. « Notre rapport au temps :<br />

maîtrisé, éprouvé et subi »<br />

F O N C T I O N P U B L I Q U E<br />

Le rétrécissement du<br />

temps sur le présent<br />

a fait de chacun<br />

de nous des êtres<br />

«organisés» aussi bien<br />

«qu’organisant».<br />

Dans ce contexte,<br />

quid de nos métiers de<br />

DGS, gestionnaires du<br />

temps et des priorités <br />

« ne pas avoir une minute<br />

à perdre»,<br />

« arriver à temps »,<br />

« le temps c’est de l’argent »<br />

pléthore d’expressions souligne<br />

notre rapport particulier au temps.<br />

Au-delà des données de mesures<br />

objectives du temps, les analyses<br />

confrontent bien souvent des<br />

conceptions et des usages pour<br />

aboutir à des réflexions sur la<br />

pluralité des temporalités. Ainsi,<br />

l’organisation institutionnelle<br />

d’une nation, l’interaction entre<br />

les individus et le cadre socioculturel<br />

sont autant de témoins<br />

de temporalités singulières qui<br />

enrichissent un cadre collectif<br />

qui conditionne à son tour la vie<br />

quotidienne.<br />

Le temps est d’abord vécu avant<br />

d’être une mesure de durée. Au temps<br />

«objectif» qui constitue l’armature<br />

(chiffrée le plus souvent) de notre<br />

relation au temps, fait écho le temps<br />

«subjectif» relevant de la perception<br />

par essence modulée de chacun.<br />

Productivité accrue/minute !<br />

Gagner du temps a sans doute<br />

été l’un des maîtres-mots de<br />

l’ère moderne. Qu’il s’agisse<br />

d’optimiser et d’organiser le temps<br />

de travail (taylorisme et autres<br />

RTT), d’apprivoiser les distances<br />

(création de grandes dessertes ou<br />

autres moyens de déplacements)<br />

ou d’automatiser donc de réduire<br />

les tâches ménagères (naissance<br />

des robots ménagers…), le gain de<br />

temps s’immisce dans chacune des<br />

ambitions de notre époque.<br />

Les rythmes du temps se sont<br />

ainsi accélérés, engendrant une<br />

productivité accrue par unité<br />

de temps. Ce rétrécissement du<br />

temps sur le présent s’est nourri<br />

d’avancées technologiques (Internet,<br />

Smartphones, logiciels de gestion<br />

des plannings…), faisant de chacun<br />

d’entre nous des êtres organisés<br />

aussi bien qu’organisant.<br />

Les frontières entre sphères<br />

d’activités désormais, se brouillent<br />

(travail, famille, loisirs…). Les<br />

activités sont imbriquées les unes<br />

dans les autres, et l’on tend à faire<br />

plusieurs choses en même temps<br />

avec une remise en question des<br />

références traditionnelles (temps<br />

de travail et temps hors travail qui<br />

finalement n’est pas forcément libre<br />

du travail). Paradoxalement le temps<br />

libre n’est pas une improvisation<br />

mais un temps programmé, déduit,<br />

qui fait appel à la hiérarchisation<br />

des priorités et devient du temps à<br />

investir.<br />

En somme, le temps est sanctifié<br />

comme une denrée rare et précieuse<br />

et son optimisation est déterminante<br />

pour notre quotidien.<br />

Des facultés d’improvisATion<br />

ROGnées<br />

Sa maîtrise, très relative, évolue selon<br />

notre statut familial, la hiérarchie des<br />

champs d’action et la nécessité de<br />

concordance des rythmes qui nous<br />

entourent. Avoir à se coordonner<br />

pour changer ses projets (avec des<br />

collègues, partenaires, conjoints,<br />

enfants…) limite les possibilités<br />

d’improvisation du seul fait de<br />

multiples cercles d’appartenance.<br />

Le rapport au temps dévoile en effet<br />

le rapport aux autres. D’ailleurs<br />

certains jugent leur importance au<br />

temps qu’on leur consacre (l’agenda,<br />

le planning, la ponctualité deviennent<br />

les témoins de la valeur qu’on accorde<br />

à chacun). La tonalité éthique du<br />

rapport au temps apparait comme<br />

une manière de donner du sens et de<br />

la consistance à des liens, des cercles<br />

auxquels l’individu appartient.<br />

En lien<br />

AVEC des objectifs VARIés …<br />

En tout état de cause, le rapport<br />

au temps de chacun est tout à la<br />

fois tenaillé entre la mesure de<br />

sa responsabilité, son besoin de<br />

maîtrise et sa volonté d’édulcorée<br />

son sentiment de culpabilité.<br />

Le besoin de se sécuriser caractérise<br />

de plus en plus nos sociétés et<br />

relève souvent du champ de la<br />

responsabilisation des acteurs<br />

en présence. Ainsi, les principes<br />

de précaution et autres faisceaux<br />

d’indices concordants nous<br />

imposent, au-delà de la gestion<br />

du présent, des approches qui<br />

véhiculent un certain rapport au<br />

temps et supposent de l’anticipation<br />

via des raisonnements rétrospectifs:<br />

de l’avenir vers le présent<br />

(questions environnementales<br />

ou préméditations terroristes<br />

supposées au regard des parcours<br />

individuels… pour ne citer que les<br />

plus flagrantes).<br />

Ce qui sous-tend globalement le<br />

rapport au temps de nos sociétés<br />

c’est l’impératif d’illusion de la<br />

maîtrise au plan individuel comme<br />

collectif. La véritable crainte n’est<br />

pas de manquer de temps mais d’être<br />

dépassé par les évènements. Le stress<br />

ou la sensation de surcharge naissent<br />

fréquemment d’un sentiment de<br />

maîtrise très amoindrie de son<br />

temps qui engendre l’évitement de<br />

ce qui paraît chronophage et/ou trop<br />

impliquant.<br />

En outre, le caractère culpabilisant<br />

de nos cultures nous fait envisager<br />

notre gestion du temps sous le<br />

prisme de son efficience. Combien<br />

d’heures de vie efficace par jour <br />

C’est ainsi que les échanges oraux<br />

étendus, les recherches préalables<br />

à l’action, ou le temps pour soi sont<br />

autant de symptômes à traiter, à<br />

optimiser pour un investissement<br />

plus noble et plus rémunérateur en<br />

terme d’image.<br />

18<br />

n° 83 SEPTEMBRE 2012 _________________________________________________________________________________ La Revue des DGS et DGAS des Collectivités Territoriales<br />

D<strong>GInterface</strong>


Le DGS, grand horloger<br />

d’élus «chronovores» <br />

Mais, au-delà de ces caractéristiques<br />

globales et sociétales, quid de nos<br />

métiers de DGS, gestionnaires du<br />

temps et des priorités <br />

L’une des principales dimensions<br />

des emplois fonctionnels c’est<br />

l’articulation des contraintes et des<br />

opportunités temporelles électives et<br />

décisionnelles. En somme, la gestion<br />

de temporalités concurrentes de<br />

groupes d’acteurs aux intérêts<br />

parfois divergents. L’interaction entre<br />

le temps du régime représentatif<br />

et celui de l’action publique, que<br />

les échéances électorales scandent,<br />

contribue à moduler les stratégies,<br />

et les pratiques des collectivités<br />

territoriales.<br />

Pour autant,<br />

cette forte<br />

contrainte<br />

semble être<br />

intériorisée<br />

et intégrée<br />

a u x<br />

procédures<br />

mises en<br />

œuvre. Ainsi, en fonction de la<br />

fraction de la mandature, la gestion<br />

adroite des agendas permettra<br />

concrètement d’agir dans l’urgence,<br />

de gagner du temps, et/ou de gérer<br />

les attentes diverses et parfois<br />

contradictoires qui s’expriment<br />

concomitamment. Bien que la vision<br />

des élus cantonnés à des intérêts<br />

électoralistes soit réductrice, elle<br />

explique trop souvent la rationalité<br />

de l’action publique parfois mobilisée<br />

à des fins de légitimation politique.<br />

Pour parer l’éventualité d’une perte<br />

de soutien partisan, certains élus<br />

semblent chercher à multiplier les<br />

interventions et les projets et donc<br />

leur impact et leurs chances d’être<br />

réélus. Le DGS doit alors préserver<br />

l’interactivité, pour s’épargner une<br />

désynchronisation fatale avec le<br />

temps de la campagne.<br />

Une chronologie des<br />

élections à repenser <br />

En matière de rapport au temps, cela<br />

pose plus globalement la question<br />

de la possible accumulation des<br />

mandats dans le temps et des<br />

phases préalables de «prospection»<br />

que cela induit. Le mouvement<br />

américain des «term limits» relatif à<br />

la réduction légale de la rééligibilité<br />

aux États-Unis (MARREL, PAYRE,<br />

2005) préconise des mandats courts<br />

et non renouvelables au nom de la<br />

recherche de l’efficience.<br />

Cependant, d’autres courants de<br />

pensées et études craignent que<br />

dans les faits, ces choix fragilisent<br />

le système représentatif au profit<br />

de groupes d’intérêts et d’un<br />

dimensionnement outrancier de<br />

l’administration (POLSBY, 1991).<br />

Les mêmes débats ont nourri ou<br />

animent encore notre démocratie (ce<br />

fut le cas lors de la promulgation de<br />

la loi du 10 avril 1929 qui allongeait<br />

le mandat municipal de quatre à six<br />

ans, à mettre en écho aux tentatives<br />

cycliques de report des élections).<br />

L’incertitude des résultats<br />

électoraux, si elle ne conditionne<br />

pas l’intégralité de l’action publique<br />

(heureusement ! serait-on tenté de<br />

dire) en explique pour le moins une<br />

part non négligeable. Le spoil-system<br />

rampant qui semble s’installer dans<br />

la pratique de nos collectivités<br />

n’introduit-il pas la tentation d’une<br />

stratégie équivalente pour les<br />

emplois fonctionnels <br />

Les Directions générales, tout comme<br />

les élus, semblent, à l’épreuve des<br />

faits constatés ces dernières années,<br />

devoir leur maintien aux résultats<br />

des élections. Or, si nos représentants<br />

peuvent pour leur part être réélu à<br />

la faveur de leur bilan et/ou de leur<br />

projet, force est de constater que les<br />

échéances électorales ne suffisent<br />

plus à scander les carrières des DGS<br />

qui de plus en plus pâtissent du<br />

«mercato» de mi-mandat.<br />

L’histoire nous dira sans doute, à<br />

travers de multiples études relatives<br />

à l’efficience de l’action publique,<br />

quelles stratégies temporelles<br />

répondront à cet état de fait s’il<br />

venait à se perpétuer.<br />

Retard ou prise de recul <br />

La préoccupation de plus en plus<br />

partagée d’optimisation du temps<br />

ne doit pas pour autant négliger<br />

l’impératif des préalables et autres<br />

temps masqués, berceaux de notre<br />

efficience et de notre capacité à<br />

œuvrer dans l’intérêt général. En<br />

effet, là où le politique affirme<br />

un éventuel retard, les services<br />

administratifs répondent par la<br />

nécessité de prendre du recul. Avec le<br />

management par projet, l’efficacité et<br />

la réalisation des objectifs s’imposent<br />

légitimement. Pour autant, cette<br />

obligation de résultat à échéances<br />

déterminées (plus ou moins<br />

explicites) ne peut que renforcer chez<br />

les acteurs le besoin de progression<br />

incessante (s’illustrant parfois par de<br />

l’activisme).<br />

Passant alors d’un projet à un<br />

autre, les organisations ont, de fait,<br />

peu le loisir de se préserver des<br />

temps d’absorption ou de répit -<br />

pourtant pourvoyeurs de créativité<br />

et d’innovation. Le rôle d’un DGS est<br />

de décloisonner, de faire travailler<br />

les gens ensemble, d’initier une<br />

maïeutique partagée mais cela<br />

requiert du temps, beaucoup de<br />

temps… en réunions entrevues ou<br />

rencontres informelles.<br />

La relativisation de la vitesse<br />

requise par nos interlocuteurs est<br />

parfois un art des plus périlleux<br />

mais qui conditionne l’adhésion<br />

aux actions que nous entreprenons<br />

individuellement et collectivement.<br />

En tout état de cause, dans cette<br />

course incessante contre la montre,<br />

preuve est faite de votre capacité<br />

de distanciation puisque vous ont<br />

été volés de précieux instants par la<br />

lecture de ce billet…<br />

Lyndia DESNOUES<br />

Directrice Générale des Services de Viry-Chatillon<br />

Sources : Annaëlle PERNEZ, «Le rapport au<br />

temps», 6 mars 2009 - Lotte DAMHUIS, «Le<br />

rapport au temps aujourd’hui», note Education<br />

Permanente, mai 2008 - Frédéric de KONINCK,<br />

Caroline GUILLOT, « L’Individualisation du<br />

rapport au temps, marqueur d’une évolution<br />

sociale», Hors-Série du Nouvel Observateur,<br />

«La vitesse» mars/avril 2001 : Interview de Joël<br />

de ROSNAY, Healy AISLING, « Durer pour agir<br />

ou agir pour durer le rapport au temps de<br />

deux élus lyonnais investis dans la définition<br />

de l’action économique intercommunale »,<br />

Pôle Sud, n°25 - 2006 - Guillaume MARREL,<br />

Renaud PAYRE, « Temporalités électorales<br />

et temporalités décisionnelles. Du rapport<br />

au temps des élus à une sociologie des<br />

leaderships spatio-temporels», Pôle Sud,<br />

n°25 2006 - B. MONTULET, «Temporalités<br />

urbaines et organisation des transports»,<br />

rapport de recherche pour le programme<br />

Prospective research for Brussels, IRSIB 2005 -<br />

V. KAUFMANN, «Re-Thinking Mobility», Ashgate<br />

2002 - Jean-Pierre BOUTINET, «Vers une société<br />

des agendas, une mutation des temporalités»,<br />

PUF Sociologie d’aujourd’hui 2004.<br />

La Revue des DGS et DGAS des Collectivités Territoriales _________________________________________________________________________________<br />

D<strong>GInterface</strong> n° 83 SEPTEMBRE 2012<br />

F O N C T I O N P U B L I Q U E<br />

19


. « LE DGS EST-IL UN DIRIGEANT TERRITORIAL »<br />

F O N C T I O N P U B L I Q U E<br />

Une décision de la<br />

Cour de Cassation<br />

en date du 31 janvier 2012<br />

incline à répondre<br />

«sans passion, mais avec<br />

raison» - par l’affimative !<br />

Le DGS est-il un «dirigeant<br />

territorial» <br />

Évidence pour les uns, provocation<br />

pour les autres, cette question mérite<br />

d’être posée. Nous le savons, surtout<br />

au <strong>SNDG</strong>CT, un certain nombre<br />

d’élus locaux et nationaux, dénient<br />

aux directeurs généraux des services<br />

(DGS), le droit d’être considérés<br />

comme des dirigeants territoriaux.<br />

Ils justifient leur refus, voire leur<br />

rejet, au nom de la légitimité<br />

démocratique. Ils s’appuient sur<br />

ce motif incontestable par essence,<br />

pour en tirer une conséquence<br />

fondamentale : dans les collectivités<br />

et dans leurs groupements, seuls<br />

les élus peuvent décider et par<br />

extension diriger.<br />

Pour eux, les élus sont les uniques<br />

dirigeants territoriaux.<br />

Une décision de la chambre sociale<br />

de la Cour de Cassation, en date<br />

du 31 janvier 2012, pourrait nous<br />

aider à répondre, sans passion,<br />

mais avec raison, à cette lancinante<br />

question. Certes, il ne s’agit pas d’une<br />

jurisprudence administrative et les<br />

puristes pourront s’en émouvoir,<br />

mais la solution que la Cour retient,<br />

pourrait, mutatis mutandis, servir les<br />

intérêts de ceux qui affirment que les<br />

DGS sont des dirigeants territoriaux.<br />

Trois critères<br />

Il est bon de rappeler à ce stade, que<br />

le Code du travail, dans son article<br />

L. 3111-2, précise ce qu’il faut<br />

entendre par «cadre-dirigeant» dans<br />

une entreprise. Sont considérés<br />

comme tels, les cadres auxquels<br />

« sont confiées des responsabilités<br />

dont l’importance implique une<br />

grande indépendance dans la gestion<br />

de leur emploi du temps, qui sont<br />

habilités à prendre des décisions<br />

de façon largement autonomes et<br />

qui perçoivent une rémunération<br />

située dans les niveaux les plus<br />

élevés des systèmes de rémunération<br />

pratiqués dans leur entreprise ou<br />

établissement. »<br />

La Cour de cassation rappelle<br />

les trois critères cumulatifs qui<br />

permettent de constituer la<br />

qualité de cadre-dirigeant :<br />

1. Cadre ayant des responsabilités<br />

dont l’importance implique une<br />

grande indépendance dans la<br />

gestion de son emploi du temps.<br />

2. Cadre habilité à prendre des<br />

décisions de façon largement<br />

autonome.<br />

3. Cadre qui perçoit une<br />

rémunération située dans les<br />

niveaux les plus élevés des<br />

systèmes de rémunération.<br />

Sa définition exclut d’ailleurs, un<br />

quatrième critère que la Cour<br />

d’appel de Toulouse avait pourtant<br />

mis en avant, à savoir l’association<br />

à la d i re c t i o n d e l ’ e n t re p r i s e .<br />

En relevant que la personne<br />

concernée, n’était pas suffisamment<br />

associée à la direction de l’entreprise,<br />

la Cour d’appel avait ajouté aux trois<br />

conditions cumulatives rappelées<br />

plus haut, issues de l’article L.3111-<br />

2 du Code du travail, une quatrième<br />

condition, non prévue par la loi, ce<br />

qui lui vaut la censure de la Cour de<br />

cassation.<br />

Gestion « élastique » du temps<br />

Si l’on reprend les trois seuls critères<br />

à retenir et que nous les appliquons,<br />

toute chose égale par ailleurs, à la<br />

situation des DGS, voilà ce que nous<br />

pouvons relever.<br />

Sur le premier d’entre eux, nul<br />

ne peut sérieusement contester,<br />

que le DGS est un cadre, ayant des<br />

responsabilités «dont l’importance<br />

implique une grande indépendance<br />

dans la gestion de son emploi<br />

du temps». Le DGS ne compte<br />

pas ses heures et son niveau de<br />

responsabilité l’amène effectivement<br />

à mettre en œuvre une gestion pour<br />

le moins élastique de son emploi<br />

du temps. Il collabore avec des élus,<br />

dont certains sont, par ailleurs,<br />

en activité professionnelle, ce qui<br />

revient à n’envisager, nolens volens,<br />

les séances de travail, qu’en dehors<br />

des heures ouvrables.<br />

Par ailleurs, pendant les heures<br />

ouvrées, le DGS se doit d’être présent,<br />

car il doit faire « tourner la boutique ».<br />

Pour l’écrire autrement, le DGS n’est<br />

pas présent, il est par l’essence même<br />

de ses fonctions, omniprésent, et il<br />

sait, par conséquent, aménager son<br />

temps avec souplesse et pertinence,<br />

pour être exact aux rendez-vous,<br />

qu’il ne saurait manquer, sauf<br />

à se «manquer» à lui-même !<br />

Découvrez notre nouvelle marque commerciale<br />

pour les Entreprises et les Collectivités Territoriales<br />

Page 24<br />

L’énergie est notre avenir, économisons la !<br />

20<br />

n° 83 SEPTEMBRE 2012 _________________________________________________________________________________ La Revue des DGS et DGAS des Collectivités Territoriales<br />

D<strong>GInterface</strong>


Sur le deuxième critère, qui est<br />

sans doute le plus controversé pour<br />

les DGS, les personnes de bonne<br />

foi qui observent et connaissent le<br />

fonctionnement des collectivités et<br />

de leurs groupements, admettent<br />

sans difficulté, que les DGS sont<br />

«habilités à prendre des décisions de<br />

façon largement autonome». Mettons<br />

de côté, la délégation de signature qui<br />

peut attester d’une prise de décision,<br />

pour ne pas entrer dans une guérilla<br />

d’arguties juridiques.<br />

Certains élus considèrent encore<br />

que les DGS ne prennent aucune<br />

décision, que seules les assemblées<br />

délibérantes, certaines instances,<br />

les chefs des exécutifs ou les<br />

membres des exécutifs ayant reçu<br />

des délégations, peuvent prendre<br />

des décisions. Dans tous les cas, on<br />

pourrait qualifier les décisions dont il<br />

est question, de décisions formelles.<br />

Mais chacun a bien conscience, qu’à<br />

côté de ces décisions formelles, il<br />

existe une « foultitude » d’autres<br />

décisions, qui sont prises en<br />

permanence, y compris et surtout<br />

par le DGS. Il suffit pour s’en<br />

convaincre, d’observer deux thèmes<br />

essentiels à la vie des collectivités,<br />

à savoir l’allocation des ressources<br />

(financières, techniques et<br />

humaines) et la dimension juridique,<br />

pour se rendre tout de suite compte,<br />

du nombre élevé de décisions que le<br />

DGS est amené à prendre, ne seraitce<br />

que dans une seule journée !<br />

Au reste, si<br />

l’on considère<br />

la lettre du<br />

Code du<br />

travail, qui<br />

é v o q u e ,<br />

une prise<br />

de décision<br />

«largement<br />

autonome»,<br />

on pourrait<br />

presque<br />

concilier<br />

les deux<br />

points de vue<br />

opposés :<br />

les décisions<br />

formelles sont prises par les autorités<br />

qui doivent les prendre, après un<br />

processus ou selon une procédure<br />

qui associe plusieurs acteurs ou<br />

instances, les autres décisions, plus<br />

courantes sont prises par des élus,<br />

mais aussi et notamment par le DGS<br />

qui, dans cette hypothèse, est amené<br />

à prendre ces décisions de façon<br />

largement autonome.<br />

Enfin, le troisième critère renvoie<br />

à la rémunération en considérant,<br />

que le cadre-dirigeant perçoit une<br />

rémunération «située dans les<br />

niveaux les plus élevés des systèmes<br />

de rémunération» pratiqués dans<br />

l’entreprise ou l’établissement.<br />

Assurément, le DGS fait partie, au<br />

sein d’une collectivité ou d’un EPCI,<br />

des plus « hauts salaires » de l’entité,<br />

même, s’il est toujours possible que<br />

d’autres cadres plus anciens, soient<br />

mieux payés que lui. La troisième<br />

condition fixée par la Cour de<br />

cassation est donc bien remplie au<br />

même titre que les deux autres.<br />

Débat relancé<br />

Au regard de la position de la Cour<br />

de cassation, le DGS est donc un<br />

cadre-dirigeant et nous pouvons<br />

en conclure qu’il est un dirigeant<br />

territorial mais ce raisonnement<br />

par analogie ne convaincra pas<br />

nécessairement ceux qui ne veulent<br />

pas l’être…<br />

Il aura au moins le mérite d’ouvrir<br />

une fois encore ce sempiternel<br />

débat au-delà de l’incantation et des<br />

postures !<br />

Si, pour pousser plus loin, on prenait<br />

en considération la condition mise en<br />

avant par la Cour d’appel de Toulouse,<br />

mais rejetée par la Cour de cassation,<br />

à savoir la participation à la direction<br />

de l’entreprise, cela permettrait,<br />

pour le DGS, de conforter son rôle de<br />

dirigeant car, sauf à se murer dans le<br />

déni, le DGS participe effectivement,<br />

à la direction de la collectivité, dans<br />

laquelle, il est amené à servir.<br />

A quoi reconnaît-on un DGS <br />

Au fait qu’il dirige, sous<br />

le contrôle des élus, une<br />

administration territoriale<br />

en prenant des décisions !<br />

Mais il s’agit là d’une<br />

provocation évidente…<br />

Pierrick LOZÉ<br />

Administrateur<br />

national et Président<br />

de l’union régionale<br />

Auvergne du <strong>SNDG</strong>CT,<br />

DGS de la Communauté<br />

d’agglomération de<br />

Moulins<br />

p.loze@agglo-moulins.fr<br />

Tél : 04 70 48 54 46<br />

F O N C T I O N P U B L I Q U E<br />

nIVEAu de salaire...<br />

La vision téléologique de la décision,<br />

formaliste à souhait, ne traduit pas<br />

la réalité des collectivités et de leurs<br />

groupements ; si le DGS ne prenait<br />

aucune décision, dans tout domaine,<br />

à quoi servirait-il Il est un décideur<br />

territorial même si, j’en ai bien<br />

conscience, je dépasse les bornes<br />

de l’admissible pour certains, en<br />

l’écrivant ainsi…<br />

Partenaire du <strong>SNDG</strong>CT<br />

et du Salon EXPOLIS<br />

Rendez-vous sur notre stand<br />

les 26 et 27 octobre 2012<br />

au Centre des Congrès de Toulouse<br />

Référence :<br />

Cour de cassation - chambre sociale - audience<br />

publique du mardi 31 janvier 2012 - N° de pourvoi :<br />

10 - 2442 - publié au bulletin - décision attaquée :<br />

Cour d’appel de Toulouse du 30 juin 2010.<br />

La Revue des DGS et DGAS des Collectivités Territoriales _________________________________________________________________________________<br />

D<strong>GInterface</strong> n° 83 SEPTEMBRE 2012<br />

21


. LE management des connaissances :<br />

Quelle valeur ajoutée pour les Collectivités Territoriales <br />

Le management des<br />

connaissances - ou knowledge<br />

management (KM) – prend ses<br />

marques dans les collectivités.<br />

Formateur à l’INET, consultant<br />

en ressources humaines,<br />

Daniel SANSEIGNE fait le point<br />

sur cette démarche de<br />

partage des connaissances<br />

complémentaire de la GPEC<br />

ou de la gestion documentaire.<br />

Des réponses diversifiées<br />

Cf. Schéma ci-dessous<br />

Le management des connaissances<br />

n’est pas une approche concurrente<br />

des démarches qualité ni de la gestion<br />

des compétences, de la gestion<br />

documentaire ou des systèmes<br />

d’information. Il répond à des<br />

besoins spécifiques que n’adressent<br />

pas les démarches de management<br />

existantes.<br />

F O N C T I O N P U B L I Q U E<br />

Introduction<br />

Le management des connaissances<br />

(ou KM pour knowledge<br />

management) est une discipline<br />

relevant du management, qui a<br />

près de vingt ans d’applications<br />

opérationnelles en France. Pour<br />

autant, sa diffusion reste lente, en<br />

particulier dans les collectivités.<br />

Cette appellation cache une diversité<br />

de situations et d’actions dédiées.<br />

La gestion d’une ressource «<br />

immatérielle »<br />

Le KM présente des particularités qui<br />

tiennent à la nature de la ressource.<br />

La connaissance est une information<br />

qui prend un sens précis dans<br />

un contexte donné. Nous parlons<br />

« d’informations signifiantes ».<br />

Cette relation constitue une règle<br />

fondamentale dans les approches<br />

d’ingénierie KM. La création de la<br />

connaissance est localisée dans le<br />

cerveau de chaque individu. Elle s’y<br />

accumule, sans que nous en ayions<br />

toujours conscience. Nous parlons<br />

alors de connaissances « implicites<br />

et tacites », qui si elles ne sont pas<br />

verbalisées ni formalisées, resteront<br />

dans les mémoires individuelles et<br />

elles seront perdues à jamais.<br />

Ces méthodes sont utiles pour<br />

traiter l’expertise technique des<br />

agents chargés de la conception,<br />

de la gestion et de la maintenance<br />

d’équipements, d’infrastructures<br />

(réseaux de transport, métro,<br />

tramway, d’eau, d’assainissement,<br />

d’énergies, …), d’ouvrages d’art,<br />

d’usines (traitement de l’eau, des<br />

déchets, …), etc.<br />

Elles ne sont pas adaptées pour<br />

répondre à des besoins d’échanges<br />

et de partage des pratiques,<br />

d’expériences, de créativité ou de<br />

résolution de problèmes complexes.<br />

Dans ce cas, nous choisirons des<br />

réponses d’ordre organisationnel,<br />

en mettant en place des<br />

accompagnements de type tutorat ou<br />

compagnonnage, des réseaux sociaux,<br />

des communautés métiers, etc.<br />

Les problématiques que nous<br />

traitons dans le cade de notre<br />

accompagnement des organisations<br />

portent sur des questions de<br />

cohérence entre stratégie et capacités<br />

opérationnelles, ou d’évaluation et<br />

de management des ressources, ou<br />

de conduite de projet KM.<br />

Toutes ces problématiques<br />

présentent un élément commun:<br />

la gestion du capital humain. Par<br />

ailleurs, les réponses apportées se<br />

sont avérées très diverses selon la<br />

nature des besoins et des contraintes<br />

spécifiques à chaque organisation.<br />

Certaines de ces questions émanent<br />

d’administrations d’État ou de<br />

collectivités. D’autres collectivités<br />

peuvent être confrontées à ces<br />

problématiques.<br />

Il y a des situations, où il s’avère<br />

crucial de conserver ces expertises, ce<br />

que confirment certains événements<br />

dramatiques (Tchernobyl, incendie<br />

du Tunnel du Mont Blanc).<br />

Cela peut se faire dans le cadre<br />

d’une opération de capitalisation.<br />

Capitaliser des expertises tacites,<br />

souvent complexes, fait appel à des<br />

méthodes d’ingénierie particulières,<br />

issues pour une grande part, des<br />

travaux sur l’intelligence artificielle.<br />

22<br />

n° 83 SEPTEMBRE 2012 _________________________________________________________________________________ La Revue des DGS et DGAS des Collectivités Territoriales<br />

D<strong>GInterface</strong>


Inscrire le KM dans une<br />

perspective d’optimisATion des<br />

ressources<br />

Les différentes réformes auxquelles<br />

sont confrontées les collectivités<br />

posent des questions en matière<br />

d’identification et d’acquisition des<br />

connaissances, d’organisation et<br />

de maîtrise des flux d’informations<br />

et de connaissances, d’évaluation,<br />

d’identification de leurs détenteurs,<br />

de partage, d’application.<br />

Quelles perspectives<br />

pour les collectivités <br />

Cf. Schéma ci-contre<br />

La combinaison de plusieurs<br />

dispositifs de partage des<br />

connaissances est souvent utile<br />

(système de partage de savoirs<br />

capitalisés, réseaux, communautés,<br />

etc.).<br />

Le déploiement du KM dans les<br />

organisations repose sur trois<br />

dimensions, connaissance, culture<br />

et management, et ressources<br />

(méthodes,<br />

compétences,<br />

organisation, solutions techniques).<br />

La progression du projet doit se faire<br />

selon ces trois dimensions de manière<br />

équilibrée, en y associant les « parties<br />

prenantes » d’une collectivité.<br />

Dans un contexte d’optimisation<br />

des ressources, l’emploi d’un<br />

système de pilotage unifié, visant<br />

de manière homogène et cohérente<br />

le niveau stratégique, le niveau<br />

opérationnel et celui des ressources<br />

humaines peut s’avérer utile, voire<br />

nécessaire pour optimiser le couple<br />

projet de la collectivité/ressources<br />

(connaissances et compétences).<br />

Les collectivités peuvent utilement<br />

initier une opération KM à l’occasion<br />

de la mise en œuvre du plan de mandat<br />

ou de l’actualisation des objectifs<br />

stratégiques. Il est intéressant<br />

d’évaluer les besoins de connaissances<br />

et de compétences nécessaires,<br />

selon une approche homogène, afin<br />

d’assurer la cohérence des actions qui<br />

en découlent.<br />

Cette analyse permet d’avoir une<br />

évaluation factuelle de l’état de<br />

disponibilité des connaissances et<br />

compétences actuelles et futures, et de<br />

connaître les efforts à consentir pour<br />

réaliser les objectifs.<br />

Faire de la gestion des connaissances,<br />

c’est traiter prioritairement la<br />

connaissance et l’organisation des<br />

flux, en cohérence avec les finalités<br />

poursuivies avant de s’intéresser<br />

aux solutions organisationnelles et<br />

techniques.<br />

Idées clés<br />

- La connaissance est une ressource immatérielle à manager et évaluer.<br />

- Le management des connaissances a gagné en maturité ; le développement<br />

de méthodes d’ingénierie robustes et reproductibles permet de traiter une<br />

diversité de problématiques et d’apporter le point de vue de la connaissance.<br />

- Il permet d’articuler la vision stratégique, opérationnelle et GRH<br />

- L’implication du management est nécessaire pour faire face aux difficultés<br />

de nature culturelle, organisationnelle, technique.<br />

F O N C T I O N P U B L I Q U E<br />

L’auteur...<br />

Daniel SANSEIGNE, ingénieur CNAM en systèmes<br />

d’organisation et diplômé de l’Institut International<br />

de Management de Paris, est consultant<br />

indépendant en management et organisation<br />

depuis 20 ans. Il est spécialisé en management des<br />

connaissances et des compétences. Il intervient à<br />

l’INET sur ce sujet depuis 2009.<br />

Partenaire du <strong>SNDG</strong>CT<br />

et du Salon EXPOLIS<br />

Rendez-vous sur notre stand<br />

les 26 et 27 octobre 2012<br />

au Centre des Congrès de Toulouse<br />

La Revue des DGS et DGAS des Collectivités Territoriales _________________________________________________________________________________<br />

D<strong>GInterface</strong> n° 83 SEPTEMBRE 2012<br />

23


Une nouvelle marque commerciale<br />

pour les entreprises et les collectivités<br />

« Nos offres et notre expertise sont<br />

multi-énergies, c’est ce qu’affiche<br />

notre nouvelle marque commerciale. »<br />

Pourquoi lancez-vous en même temps une<br />

charte d’engagements clients <br />

Les lecteurs de la revue Interface sont habitués<br />

depuis plusieurs années à voir la marque<br />

Energies Communes et ses offres dédiées<br />

aux collectivités territoriales. Depuis début<br />

juin cette marque a laissé sa place à<br />

GDF SUEZ Energies France. Pour nous en<br />

parler, Michel Vanhaesbroucke, directeur<br />

Entreprises & Collectivités, GDF SUEZ Énergies<br />

France, nous l’explique :<br />

Pourquoi<br />

avoir changé<br />

de marque<br />

commerciale <br />

Il s’agit pour nous de<br />

mieux traduire notre<br />

positionnement de<br />

multi-énergéticien,<br />

leader dans la fourniture<br />

de gaz naturel,<br />

premier challenger<br />

sur le marché<br />

de l’électricité, très<br />

impliqué dans les énergies renouvelables, mais<br />

également notre volonté d’accompagner durablement<br />

nos clients dans leurs projets d’éco-efficacité<br />

énergétique.<br />

Nous avons remplacé Provalys et Energies Communes<br />

par la marque GDF SUEZ Énergies France<br />

dans un esprit de simplification et d’identification<br />

facilitée pour tous nos clients publics et privés,<br />

entreprises et collectivités, en France.<br />

C’est l’affirmation concrète et forte de notre engagement<br />

auprès de chaque client. Nous estimons<br />

que ces 10 engagements - qui vont de la sécurité<br />

d’approvisionnement à l’accompagnement dans<br />

la réalisation de leurs projets en garantissant qualité,<br />

sécurité et délais de réalisation - feront la différence<br />

en répondant véritablement à leurs attentes<br />

et à leurs besoins au quotidien.<br />

Cela va-t-il modifier votre politique vis-à-vis des<br />

collectivités locales <br />

Cette nouvelle marque GDF SUEZ Énergies France<br />

est simple et lisible, reliée à l’identité du Groupe<br />

GDF SUEZ. Cela ne va pas changer la relation partenariale<br />

et privilégiée que nous entretenons depuis<br />

des années avec les collectivités territoriales,<br />

mais bien la renforcer.<br />

Nous développons à leur attention des services<br />

spécifiques de conseil en aménagement durable,<br />

des offres d’évaluation environnementale et des<br />

solutions d’aide au pilotage de leurs installations<br />

que nous évoquons régulièrement dans Interface.<br />

Par exemple, dans le cadre des Plans de Progrès<br />

Énergies, nous proposons un accompagnement<br />

sur mesure aux Collectivités, en nous engageant<br />

pour l’amélioration de l’efficacité énergétique de<br />

leur patrimoine bâti : nous définissons ainsi avec<br />

elles des objectifs, le plan d’actions associé, ainsi<br />

que les axes de valorisation des réalisations auprès<br />

de leurs concitoyens. Nous avons aussi développé<br />

l’offre Panorama des villes durables, véritable outil<br />

pour mesurer l’attractivité d’une ville et l’adhésion<br />

des habitants à la politique menée en matière de<br />

développement durable.<br />

Pour être mis en relation avec un interlocuteur dédié à votre<br />

collectivité ou en savoir plus sur nos offres, vous pouvez nous<br />

contacter par mail à : jacqueline.lopez@gdfsuez.com<br />

24<br />

D<strong>GInterface</strong><br />

n° 83 SEPTEMBRE 2012<br />

_________________________________________________________________________________ La Revue des DGS et DGAS des Collectivités Territoriales


Plan de Progrès énergies pour Poissy (78) :<br />

un jeu d’enfants !<br />

GDF SUEZ et la Ville de Poissy ont défini trois axes<br />

d’actions prioritaires :<br />

La maîtrise de la demande d’énergie sur le patrimoine<br />

de la collectivité (à titre d’exemple un groupe<br />

scolaire a été rénové en intégrant 2 chaudières à<br />

condensation, une enveloppe du bâtiment améliorée,<br />

des panneaux solaires installés en toiture et<br />

même une récupération des eaux de pluie).<br />

La sensibilisation des populations aux éco-gestes<br />

La valorisation des choix des partenaires au titre de<br />

l’exemplarité<br />

Un jeu intergénérationnel<br />

Afin de limiter l’accentuation de l’effet de serre et la<br />

hausse des températures à la surface de la planète,<br />

des politiques de réduction ou de limitation d’émissions<br />

de certains Gaz à Effet de Serre (GES) ont été<br />

mises en place par de nombreux pays dont la France<br />

notamment dans le cadre du protocole de Kyoto.<br />

Notre pays s’est engagé à réduire par 4 ses émissions<br />

de GES d’ici 2020 et a mis en œuvre des mesures<br />

liées aux lois Grenelle 1 et 2. Les collectivités locales<br />

contribuent de façon directe à 12% des émissions<br />

nationales des GES et agissent de façon indirecte, sur<br />

plus de 50% de celles-ci à travers leur politique d’aménagement<br />

du territoire, d’urbanisme, d’habitat, et<br />

de transport… Conscient de cette responsabilité et<br />

de ces enjeux, la ville de POISSY (78) a signé avec<br />

GDF SUEZ Energies France un Plan de Progrès Energies,<br />

une convention triennale de partenariat actif.<br />

Monsieur Frédérik Bernard,<br />

maire de Poissy, commente<br />

cet engagement :<br />

« La ville de Poissy s’est engagée<br />

dans une politique de<br />

développement durable en<br />

signant la Convention des<br />

Maires en 2010 ; nous avons<br />

élaboré un plan d’Action pour<br />

l’Energie Durable avec pour objectif de réduire de<br />

21% l’émission de CO2 du territoire d’ici 2020. Pour<br />

cela, il nous est apparu pertinent de nous appuyer<br />

sur une expertise technique extérieure possédant<br />

une vision et un retour d’expérience à l’échelle nationale<br />

voire européenne, d’où l’idée de ce partenariat<br />

enrichissant avec GDF SUEZ ». Le Plan de Progrès<br />

Energies est une convention partenariale qui engage<br />

la collectivité à mener les actions les plus efficaces<br />

pour réduire les consommations énergétiques.<br />

Plusieurs opérations ont été conduites pour<br />

répondre aux enjeux de communication et de<br />

sensibilisation. Lors de la semaine du développement<br />

durable la ville a décidé de mener une<br />

action de sensibilisation intergénérationnelle.<br />

Comme le précise Frédérik Bernard « Une des actions<br />

du PAED et de ce partenariat est la sensibilisation<br />

de tous les publics à l’économie d’énergie en général.<br />

A l’occasion de la semaine du Développement<br />

durable, une rencontre entre les enfants de Poissy<br />

et les retraités de la Résidence des Personnes Agées<br />

a été organisée pour jouer, échanger et réfléchir<br />

entre générations sur les thèmes de l’environnement<br />

et de la sobriété énergétique ».<br />

Durant une après-midi, enfants et résidents ont ainsi<br />

été regroupés autour d’un « jeu de l’oie abcDD »,<br />

un jeu exclusif développé par GDF SUEZ Energies<br />

France (avec le soutien de l’association des Eco<br />

Maires) sur les thèmes du développement durable.<br />

Cet outil a favorisé ainsi les échanges entre des générations<br />

différentes et a permis a la fois de créer du<br />

lien et de la solidarité mais bien évidemment de s’approprier<br />

de façon ludique les éco-gestes essentiels.<br />

Pour toute précision sur cette action à Poissy vous pouvez<br />

contacter Fabienne Faucheur, responsable Commerciale GDF<br />

SUEZ Energies France, Entreprises et Collectivités Ile de France,<br />

fabienne.faucheur@gdfsuez.com<br />

25<br />

La Revue des DGS et DGAS des Collectivités Territoriales _________________________________________________________________________________ D<strong>GInterface</strong><br />

n° 83 SEPTEMBRE 2012


Les innovations sont techniques, mais aussi économiques<br />

et sociales. Dans la zone d’activité de Val d’Europe,<br />

qui borde Eurodisney, nous chaufferons bientôt<br />

600 000 m 2 de locaux. Ce qu’il y a d’exceptionnel, c’est<br />

que le réseau de chauffage sera alimenté grâce à la<br />

chaleur dégagée par le Data Center de Natixis, une<br />

chaleur qui, avant, était inutilisée et donc perdue. Ce<br />

sera une première en France ! En valorisant ce qui ne<br />

valait rien, le nouveau modèle que nous avons forgé<br />

donne aux municipalités les moyens de satisfaire, à<br />

moindre coût et sans émission de CO2, les besoins de<br />

leurs populations.<br />

G R A N D A N G L E<br />

Antoine FRérot<br />

Président directeur général<br />

de Veolia Environnement<br />

Comment Veolia Environnement aide-t-il les collectivités<br />

territoriales à passer à l’économie verte <br />

Il y a de multiples manières de traduire, dans les faits,<br />

les principes de l’économie verte. Quand à Nantes,<br />

nous trions et recyclons les déchets ménagers, nous<br />

préservons des matières premières rares. Quand à<br />

Sainte-Maxime, nous retraitons les eaux usées pour<br />

irriguer des espaces verts, nous limitons les prélèvements<br />

dans les rivières et les nappes. Quand à Dunkerque,<br />

nous utilisons l’énergie fatale des usines pour<br />

alimenter le réseau de chaleur, nous créons une nouvelle<br />

source d’énergie pour la ville... Au fond, la meilleure<br />

manière de lutter contre les pollutions, c’est de<br />

les transformer en ressources !<br />

Quelles innovations récentes facilitent la mise en<br />

place de l’économie verte <br />

L’économie verte sera une économie de l’innovation<br />

ou ne sera pas. L’an dernier, nos équipes ont mis<br />

au point un procédé produisant des bioplastiques à<br />

partir de boues de stations d’épuration. Nous avons<br />

réussi à créer une nouvelle matière, entièrement biodégradable,<br />

qui répond aux standards de qualité des<br />

plasturgistes. Non seulement nous avons trouvé une<br />

utilité aux boues d’épuration qu’il devient difficile<br />

d’épandre, mais en plus, nous luttons ainsi contre la<br />

rareté des matières premières.<br />

En quoi l’économie verte répond-elle à la première<br />

préoccupation des français, à savoir l’emploi <br />

Prenons l’exemple de la biomasse forestière. C’est une<br />

énergie abondante et renouvelable, dont l’exploitation<br />

crée de nombreux emplois. Des emplois locaux<br />

et non délocalisables. Une centrale à biomasse de<br />

20 MW, ce sont 140 emplois pérennes en amont dans<br />

la filière d’approvisionnement. A Limoges et à Dijon,<br />

nous construisons ou nous gérons, pour le compte des<br />

collectivités, des centrales à biomasse. Avec à chaque<br />

fois, de nouveaux emplois à la clé.<br />

Si l’on veut développer les emplois verts, si l’on veut<br />

donner à ceux qui n’ont pas pu se former à l’école, la<br />

chance d’acquérir les qualifications dont ils ont besoin,<br />

je crois indispensable de renforcer l’alternance.<br />

Sur les 5 dernières années, notre entreprise a accueilli<br />

8 000 alternants en France. Pour les former, elle a développé<br />

son propre réseau de Campus de formation.<br />

Ce sont des Campus de proximité : tous sont bâtis au<br />

plus près du terrain et des besoins économiques, en<br />

osmose avec les universités et les collectivités locales.<br />

Centre de tri hautes performances (CTHP)<br />

VEOLIA PROPRETE de Ludres (54) France<br />

Phototheque VEOLIA - Alexis Duclos<br />

26<br />

D<strong>GInterface</strong><br />

n° 83 SEPTEMBRE 2012<br />

_________________________________________________________________________________ La Revue des DGS et DGAS des Collectivités Territoriales


Créée fin 2005 par Médéric PETIT autour de professionnels de la communication et de l’information<br />

multimédia, Media Contact Services est une société spécialisée dans la conception, la production,<br />

l’organisation et le développement de manifestations professionnelles à forts contenus techniques<br />

et exploitations éditoriales (forums, congrès, salons, colloques...). www.mediacontactservices.com<br />

Rencontres Nationales<br />

Risque & Secteur Public<br />

cycle de conférence - www.risquepublic.com<br />

5 ème édition<br />

3 avril, 25 octobre et 21 novembre 2012<br />

Paris - Palais des Congrès - www.coopdec-icic.org<br />

3 ème édition<br />

lundi 2 & mardi 3 juillet 2012<br />

LRi<br />

PPP<br />

Les Rencontres<br />

Internationales des<br />

Partenariats<br />

Public-Privé<br />

Paris - Palais des Congrès - www.Lrippp.com<br />

6 ème édition<br />

mercredi 10 et jeudi 11 octobre 2012<br />

indo-french<br />

Seminar<br />

International COOPERATION and public INFRASTRUCTURE<br />

Jaïpur - Rajasthan - www.mediacontactservices.com<br />

2 ème édition<br />

11 au 13 avril 2012<br />

Forum International des<br />

Collectivités Locales<br />

Casablanca - Maroc www.Ficlmaroc.com


. Focus : Les villes s’emparent<br />

du « sans contact »<br />

• Créer des pages mobiles spécialement dédiée nécessitet-il<br />

un effort pour la collectivité <br />

Non, les contenus existent déjà sur le site web ou dans<br />

des bases de données. Il n’y a plus qu’à les choisir et à<br />

les mettre en forme, ce pour quoi notre plate-forme est<br />

conçue.<br />

D O S S I E R<br />

Ces technologies permettent d’offrir des services<br />

plus simples et plus proches des usagers.<br />

Explications avec Arnaud CHEVAILLER, directeur<br />

commercial de Connecthings.<br />

• Vous avez réalisé plusieurs opérations auprès des<br />

collectivités, comment expliquez-vous l’engouement<br />

pour le sans contact <br />

Un téléphone sur 2 vendus est un Smartphone !<br />

Leur nombre explose et les services offerts par le sans<br />

contact sont attractifs car ils peuvent apporter un réel<br />

intérêt.<br />

• Comment une collectivité peut-elle utiliser des codes<br />

2D ou le NFC <br />

Soit en les déployant sur les arrêts de bus, les horodateurs,<br />

les panneaux d’information, les monuments historiques<br />

comme à Nice, Toulouse ou Marseille, ou encore en<br />

imprimant des codes 2D dans leur magazine comme la<br />

Ville d’Antibes Juan-les-Pins.<br />

• Avez-vous un conseil à donner à une collectivité qui<br />

souhaiterait se lancer dans l’utilisation du code 2D ou du<br />

NFC <br />

Le plus important est de raisonner en termes de service<br />

utile offert aux utilisateurs. En mobilité, les utilisateurs<br />

souhaitent obtenir sans effort ou perte de temps<br />

l’information qui leur est utile en fonction du lieu et<br />

du moment où ils la demandent. Autrement dit, en se<br />

connectant depuis un code 2D, l’utilisateur ne veut pas<br />

être redirigé vers une page d’accueil d’un site web (mobile<br />

ou classique) mais vers une page mobile dédiée au<br />

support depuis lequel il se connecte. En outre, favoriser<br />

la transversalité des services en reliant des univers<br />

connexes comme par exemple le transport et le tourisme<br />

en indiquant les monuments à visiter depuis un arrêt de<br />

bus ou une station de vélo, permet d’offrir des services à<br />

valeur ajouté indéniable.<br />

• Une collectivité peut-elle générer elle-même ses codes<br />

2D ou doit-elle passer par une société <br />

Elle peut les générer elle-même mais dans ce cas, elle<br />

en perdra les principaux bénéfices, c’est-à-dire pouvoir<br />

proposer bien plus qu’une simple re-direction à usage<br />

unique. Grâce à Connecthings, la collectivité mettra à jour<br />

ses contenus, les paramétrera dans le temps, proposera<br />

des usages multiples simultanément, réutilisera ses codes<br />

2D à l’envi et connaîtra les statistiques de fréquentation<br />

lui permettant d’améliorer au fil du temps ses services<br />

mobiles.<br />

• Pour une collectivité, y a-t-il une complémentarité entre<br />

une application iPhone et les codes 2D <br />

Il y a une parfaite complémentarité. Pour les collectivités<br />

ayant une application iPhone, les codes 2D offrent<br />

des chances supplémentaires d’augmenter le nombre<br />

d’utilisateurs car le téléchargement est proposé au<br />

moment et à l’endroit où l’application est utile. A<br />

l’inverse, pour les collectivités qui n’en ont pas encore,<br />

l’utilisation des codes 2D les aidera à nourrir leur réflexion<br />

sur les contenus, l’ergonomie et leur apportera des<br />

enseignements sur les spécificités du web mobile.<br />

Qu’appelle-t-on la technologie «sans contact»<br />

(ou NFC) <br />

Le NFC pour «Near Field<br />

Communication» permet aux<br />

téléphones mobiles qui en sont<br />

dotés (1 million prévu en France<br />

en 2011) d’obtenir ou d’échanger<br />

facilement des informations ainsi<br />

que de procéder à des opérations de paiement en apposant<br />

simplement le mobile. Le QR code pour « Quick Response<br />

» est un code-barres en deux dimensions, comme le<br />

flashcode, qui, scanné par un mobile équipé d’un lecteur<br />

approprié, permet l’accès à des services et contenus. Cette<br />

technologie est compatible avec les Smartphones actuels.<br />

Les villes s’intéressent à ces nouvelles technologies<br />

car elles permettent d’offrir pour un coût modeste des<br />

services plus simples et plus proches des usagers.<br />

28 n° 83 SEPTEMBRE 2012 _________________________________________________________________________________ La Revue des DGS et DGAS des Collectivités Territoriales<br />

D<strong>GInterface</strong>


6 ème Journée<br />

E-administration<br />

Jeudi 20 septembre 2012<br />

PANTIN - Centre Interdépartemental de Gestion de la Petite couronne<br />

Le 20 septembre 2012, les DGS vont réfléchir à l’adaptation<br />

de leur mode de management impacté par le développement<br />

de l’administration électronique.<br />

Les enjeux de la dématérialisation, du numérique et de<br />

l’administration électronique au sens le plus large sont des défis<br />

pour les dirigeants territoriaux. Le Syndicat réaffirme sa volonté<br />

d’accompagner les collègues pour mieux appréhender ces<br />

questions de management territorial. La 6 ème journée nationale du<br />

Syndicat sur ce thème sera fondamentalement renouvelée.<br />

Tout d’abord, elle change de date. Notez dans vos agendas<br />

qu’elle se déroulera le jeudi 20 septembre à Pantin,<br />

dans les locaux gracieusement mis à notre disposition par le<br />

Centre interdépartemental de Gestion de la Petite Couronne.<br />

Contrairement aux 3 éditions précédentes, elle se concentrera<br />

plus sur les réflexions de management et moins sur les questions<br />

techniques. Il n’y aura pas de Salon pour que l’ensemble du<br />

temps disponible soit consacré au volet formation. Cette année,<br />

nous travaillerons avec Décision Publique, partenaire régulier de<br />

la commission management du Syndicat avec qui nous organisons<br />

différentes enquêtes sur les pratiques managériales.<br />

Le thème de cette journée sera : réseaux sociaux, réseaux<br />

locaux, réseaux internes : les nouveaux défis des DGS<br />

La thématique des réseaux sociaux sera examinée sous l’angle<br />

des nouvelles modalités de concertation avec la population via<br />

ces outils dématérialisés. La thématique des réseaux locaux<br />

permettra de réfléchir sur le positionnement de la communication<br />

institutionnelle et les nouveaux outils à la disposition des<br />

collectivités pour créer de nouvelles solidarités locales. Enfin,<br />

la question des réseaux internes permettra de réfléchir à<br />

la mise en place de ces outils en tirant les enseignements des<br />

expériences de quelques grandes entreprises et en analysant<br />

l’incidence des flux croisés d’information sur le management.<br />

Vous êtes attendus nombreux<br />

à cette journée professionnelle du Syndicat.<br />

PROGRAMME<br />

8h45 Accueil des participants<br />

9h/9h15 mot d’accueil du président du <strong>SNDG</strong>CT<br />

9h15/10h45 Atelier 1 : les réseaux locaux ou comment<br />

impliquer les habitants à la vie locale en utilisant les<br />

outils du monde global<br />

Le lien social tend à pâtir des nouvelles technologies<br />

alors qu’elles devraient favoriser la relation avec ses<br />

proches géographiquement parlant. Les réseaux locaux<br />

sont destinés à retisser les relations de proximité voire<br />

de voisinage. Pourtant le modèle économique de ces<br />

démarches reste difficile.<br />

Intervenants : Julien LEBOT, fondateur de www.yakwala.fr<br />

Charles BERDUGO, fondateur de www.ma.residence.fr<br />

10h45/11h00 pause<br />

11h/12h30 Atelier 2 : les réseaux sociaux pour tous : les<br />

élus, les agents et la collectivité<br />

Les réseaux sociaux font peur. Les dirigeants territoriaux<br />

craignent d’y perdre la maîtrise de la gestion des politiques<br />

publiques. Les élus y voient trop souvent un simple outil de<br />

promotion. Les agents territoriaux ne voient pas les limites<br />

de leur expression faute d’outils de régulation. Il est urgent<br />

de s’approprier ces outils<br />

Intervenants : Vanessa BOUQUILLION-COQUERET,<br />

EuroRSCG / Xavier de MAZENOD, fondateur du cabinet<br />

Adverbe www.adverbe.fr<br />

12h30/14h00 déjeuner buffet offert par XXX<br />

14h00/15h30 Atelier 3 : les réseaux internes comme<br />

outil pour un management participatif<br />

La création d’un réseau interne est parfois le prolongement<br />

de la présence sur les réseaux sociaux. Dans tous les cas,<br />

la question de l’adaptation de l’organisation se pose.<br />

Intervenants : Maryse CARMES, coordinatrice du GRICO,<br />

réseau de recherche sur les devenirs numériques www.<br />

grico.fr<br />

15h30/15h45 synthèse et Clôture par Mathieu<br />

LHERITEAU, conseiller du président du <strong>SNDG</strong>CT chargé de<br />

l’administration électronique<br />

INSCRIPTION GRATUITE - Bulletin à renvoyer avant le 18 septembre 2012<br />

à Gérard PRODOM, Place du Général Leclerc BP 60088 - 95111 SANNOIS cedex<br />

M me , M elle , M (Nom et prénom) : ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….................<br />

Fonction : ……………………………………..…………………………………………………………………… Grade : ………………………………………………………………………..................<br />

Organisme professionnel (commune, établissement, intercom, département, région...) : ……..……..............................……………………….………………………….<br />

Adresse (N°, rue) : …………………………………………………………………………………………………………………………………….................……………………………………………….<br />

Code postal : ……………………………………………………….. Ville : ……….…………………………………….......Téléphone : …………………………………………………..…….........<br />

E-mail : …………….……………..................…………………….........................……….@……………………...........................................................………………………………


L’ADMINISTRATION électronique :<br />

TOUJOURS PLUS Incontournable !<br />

Depuis une dizaine d’année, le <strong>SNDG</strong>CT a décidé de diriger la réflexion sur l’administration<br />

électronique (ou e-administration) car elle concentre à elle seule toute les enjeux du métier<br />

de DGS. Ce mode d’administration, qui s’appuie sur la vitalité du secteur des TIC, est à la fois<br />

un enjeu stratégique et un outil quotidien. Il nécessite des arbitrages financiers lourds et<br />

une attente forte des usagers des services publics. Il est surtout au cœur du management<br />

public avec son lot de questionnements sur les relations hiérarchiques, le devoir de réserve.<br />

Enfin, il est au cœur des questions d’égalité d’accès sur tout le territoire et pour tous les<br />

habitants. Ce dossier - non exhaustif - présente des zooms sur cinq thématiques d’actualité.<br />

. Le Très haut débit<br />

D O S S I E R<br />

Nécessité pour les<br />

territoires, l’accès<br />

à internet THD<br />

suppose de gros<br />

investissements et une<br />

coordination de tous<br />

les efforts. L’ Autorité<br />

de Régulation des<br />

Télécommunications Electroniques et des Postes<br />

(ARCEP) a dernièrement dressé un premier bilan de<br />

l’accès à internet en France : 23 millions d’abonnements<br />

au premier trimestre 2012 (dont 21 millions en ADSL),<br />

soit une croissance de 6 % en un an et un taux de<br />

pénétration parmi les plus élevés du monde (proche de<br />

75 % des ménages).<br />

Avec 10 millions d’accès dégroupés (soit + 10 % sur<br />

un an), les opérateurs alternatifs poursuivent leurs<br />

investissements sur l’ensemble du territoire. En prenant<br />

en compte l’ensemble des technologies disponibles,<br />

ce sont 5,4 millions de logements, soit 20% des foyers<br />

français, qui sont éligibles à des offres à Très haut<br />

débit*, alors que les déploiements en dehors des zones<br />

très denses débutent à peine. Mais la question ne porte<br />

pas sur le pourcentage de foyers éligibles au très haut<br />

débit, mais sur celui des abonnements effectifs : 10 %<br />

seulement des foyers éligibles s’abonnent.<br />

Coinvestissement...<br />

Les opérateurs alternatifs ont déployé plus de 6500 kms<br />

de fibre dans les «fourreaux» de France Télécom, soit<br />

un doublement sur un an. Ils ont massivement recours<br />

à la mutualisation en zone très dense : le nombre<br />

des logements éligibles, via la mutualisation, a triplé<br />

en 2011, permettant l’accès aux offres de plusieurs<br />

opérateurs dans déjà près de la moitié des logements<br />

éligibles. Par ailleurs, Jean-Ludovic SILICANI, président<br />

de l’ARCEP indique lui-même :<br />

« L’ensemble des opérateurs privés a conclu des<br />

accords de coinvestissement en zone moins dense. Les<br />

collectivités territoriales se sont, dans leur très large<br />

majorité, inscrites dans le mouvement de planification<br />

stratégique conduisant à l’élaboration des schémas<br />

directeurs, qu’il faut généraliser et renforcer, et ont<br />

engagé avec les opérateurs privés une démarche de<br />

conventionnement. Les premiers Réseaux d’initiative<br />

publique - RIP - à très haut débit ont été présentés, par<br />

exemple en Auvergne, en Bretagne, dans la Manche ou<br />

à Laval, avec là encore des enveloppes financières et<br />

des calendriers précis. Chaque mois ou presque, il y a<br />

l’annonce de nouveaux projets ; ils sont très nombreux<br />

en préparation».<br />

Pour des schémas directeurs<br />

L’ARCEP estime que le besoin d’investissement, à la fois<br />

pour maintenir et mettre à niveau les réseaux existants<br />

et réaliser les nouveaux réseaux fixes et mobiles, peut<br />

être estimé à environ 6 milliards d’€ par an sur 15 ans.<br />

Jean-Ludovic SILICANI a également rappelé que :<br />

« pour la mise en œuvre concrète des déploiements,<br />

les multiples technologies d’accès au haut et très haut<br />

débit, y compris les solutions hertziennes et satellitaires,<br />

doivent être mises en œuvre de façon complémentaire.<br />

Cette complémentarité permettra de répondre aux<br />

besoins immédiats des territoires ruraux comme des<br />

territoires «enclavés», sans remettre en cause l’objectif<br />

de long terme d’un accès au Très haut débit pour tous.<br />

C’est notamment le cas de la montée en débit dont,<br />

à terme, une part des investissements pourra être<br />

réutilisée pour le passage au FttH**. Pour que cette<br />

complémentarité puisse jouer à plein, une planification<br />

locale est nécessaire. Elle seule sera en mesure de<br />

recenser finement les besoins locaux, de déterminer<br />

les priorités et les meilleurs moyens d’y répondre.<br />

Les schémas directeurs sont, là encore, le meilleur outil<br />

de cette planification».<br />

Mathieu LHERITEAU<br />

DGS d’Asnières-sur-Seine, conseiller du<br />

Président du <strong>SNDG</strong>CT<br />

pour l’administration électronique<br />

30 n° 83 SEPTEMBRE 2012 _________________________________________________________________________________ La Revue des DGS et DGAS des Collectivités Territoriales<br />

D<strong>GInterface</strong>


SFR<br />

LOGO SFR<br />

Nº dossier :<br />

Date : 12/09/08<br />

Validation DA/DC :<br />

Validation Client :<br />

QUADRI<br />

T émoignage<br />

CyrilLINEAU<br />

Directeur de SFR Collectivités<br />

Cyril LUNEAU fait le point sur l’état<br />

d’avancement du Programme national<br />

du Très haut débit. Il constate que<br />

l’accès à Internet dans les meilleures<br />

conditions est devenu une nécessité aussi<br />

élémentaire que l’accès à l’eau ou à l’électricité.<br />

Pourquoi raccorder tous les foyers au Très haut débit <br />

Le Gouvernement a fait du Très haut débit (*) une<br />

priorité nationale en souhaitant que 70% de la<br />

population ait accès au FTTH (**) en 2020 et 100%<br />

en 2025. Avec le programme national du Très haut<br />

débit (PNTHD), il s’agit de répondre au formidable<br />

engouement des Français pour l’internet fixe et mobile<br />

qui voit les usages très consommateurs de data<br />

s’envoler de manière exponentielle et saturer peu à<br />

peu l’ensemble des réseaux d’ancienne génération.<br />

Il importe de préparer ce monde numérique où tout<br />

s’interconnecte en permanence, dans le temps et dans<br />

l’espace, en favorisant l’avènement de la fibre pour les<br />

réseaux fixes mais également, celui des réseaux mobiles<br />

de « 4 ème génération » (4G).<br />

Où en est le Programme national d’accès au Très haut<br />

débit pour tous – et le calendrier prévu sera-t-il tenu <br />

Le programme de déploiement de la fibre optique<br />

dans les zones très denses (ZTD) est bien engagé. Ce<br />

programme de couverture concerne plus d’une centaine<br />

de villes. Un programme complémentaire sur les zones<br />

moyennement denses (ZMD) va nous occuper a minima<br />

durant les dix prochaines années et permettra de couvrir<br />

une majeure partie de la population.<br />

« La sphère<br />

privée et<br />

la sphère<br />

publique<br />

doivent<br />

maintenir<br />

une qualité<br />

d’écoute<br />

mutuelle »<br />

Ce chantier sera réalisé par les<br />

acteurs privés, et notamment SFR et<br />

Orange, mais aussi via des projets<br />

initiés par les collectivités.<br />

Quelle répartition des rôles voyezvous<br />

entre les opérateurs et les<br />

collectivités sachant que des<br />

collectivités veulent développer leur<br />

réseau, y compris en zone dense <br />

L’intervention des collectivités en<br />

parallèle des déploiements effectifs<br />

réalisés par le privé sur les zones<br />

denses, n’est plus au goût du jour.<br />

Quand l’intervention publique<br />

est claire et complémentaire, la<br />

collectivité peut compter sur SFR<br />

pour être partenaire soit en tant que<br />

gestionnaire de réseaux d’initiative<br />

publique (RIP), soit en tant que<br />

client.<br />

Quel est l’équilibre économique de ce chantier <br />

Comment peut-il être financé en cette période de crise<br />

tant pour les financements publics que privés <br />

L’opérateur est un investisseur qui obéit à une<br />

rationalité économique et financière. Ses profits<br />

d’aujourd’hui nourrissent ses investissements de<br />

demain. Il n’est pas un service public quand bien même<br />

il remplirait des missions de service public. Tout en<br />

étant soucieuse de la bonne gestion des deniers publics,<br />

la collectivité publique est pressée de toutes parts<br />

d’apporter aux usagers un service qui leur parait être<br />

devenu aussi essentiel que l’énergie ou l’eau à domicile.<br />

Les périodes de crises nous obligent à prioriser et à faire<br />

les bons choix au bon moment. Une chose nous semble<br />

certaine: plus que jamais, il importe que sphères privées<br />

et publiques veillent à maintenir une qualité d’écoute et<br />

de dialogue constante et mutuelle.<br />

La fibre optique est-elle la solution pour raccorder tous<br />

les habitants au THD et quelles sont les alternatives, le<br />

tout dans le respect de la qualité de service <br />

La fibre optique est LA solution d’avenir. Pourtant,<br />

nombre d’élus sont confrontés à la pression de ceux<br />

de leurs administrés qui, trop éloignés du Noeud de<br />

raccordement d’abonnés (NRA), n’ont pas accès au<br />

simple triple play (téléphone fixe, Internet, télévision)<br />

faute d’un débit suffisant. Aussi, confrontés à un<br />

déploiement de la fibre qui leur semblerait trop tardif,<br />

certains sont tentés de recourir à de la montée en<br />

débit au sous-répartiteur, une solution technologique<br />

qui, en quelque sorte, permet de rapprocher le NRA de<br />

l’utilisateur final et de lui offrir un débit supérieur à celui<br />

qu’il connaît. Dans nombre de cas, cela me semble une<br />

solution rationnelle et que l’on doit encourager pour<br />

permettre aux citoyens d’accéder rapidement à des<br />

offres sensiblement comparables à celles du cœur des<br />

villes.<br />

La Revue des DGS et DGAS des Collectivités Territoriales _________________________________________________________________________________<br />

D<strong>GInterface</strong> n° 83 SEPTEMBRE 2012<br />

D O S S I E R<br />

31


. LE Très Haut Débit : du nouveau dans<br />

l’aménagement (numérique) du territoire<br />

D O S S I E R<br />

Lors de la<br />

Rencontre des<br />

Dirigeants<br />

Territoriaux du<br />

Centre qui se<br />

tiendra le 14<br />

septembre 2012,<br />

un atelier portera<br />

sur « le Très haut<br />

débit : nouvelle<br />

donne dans<br />

l’aménagement<br />

(numérique) du<br />

territoire ». Centré<br />

sur l’objectif THD<br />

pour la France d’ici<br />

2025, cet atelier répondra à plusieurs questions :<br />

Quelle responsabilité, quel rôle pour les collectivités<br />

par rapport aux opérateurs privés - La fibre optique<br />

est-elle la seule technologie pour le THD - Quelles<br />

solutions alternatives de couverture en THD ou de<br />

montée en débit pour les territoires <br />

*******<br />

Un ATELIER<br />

CONTRE la FRACTURE numérique...<br />

Christine RABRET, directrice des<br />

relations avec les collectivités d’Orange,<br />

qui participera à cet atelier,<br />

nous en décrit les enjeux:<br />

• « Internet s’est imposé comme un support<br />

indispensable pour toute la population dans le domaine<br />

de la communication et des échanges d’information.<br />

Mettre en place l’e-administration, dématérialiser<br />

les procédures, faciliter l’accès des services publics<br />

sur les sites des communes, naviguer sur internet,<br />

communiquer via les réseaux sociaux, échanger<br />

des dossiers volumineux, des images, des vidéos,<br />

autant de démarches qui apparaissent aujourd’hui<br />

incontournables. Aussi dans l’aménagement du<br />

territoire, les réseaux sur lesquels s’appuient ces usages<br />

doivent recevoir toute l’attention des collectivités pour<br />

répondre aux besoins essentiels des administrés, tant du<br />

grand public que des entreprises».<br />

• « C’est pourquoi une nouvelle donne se hisse au rang<br />

des priorités des usagers: l’accès au Très haut débit. La<br />

couverture Très haut débit (THD) du territoire répond à<br />

des enjeux :<br />

1/ pour les collectivités: conserver et/ou développer<br />

une attractivité du territoire et donc éviter la «fracture»<br />

numérique. Le déploiement progressif des infrastructures<br />

optiques (100% de la population couverte en 2025 dans<br />

le cadre du programme THD) et 4G (obligation dans le<br />

cadre de la licence obtenue par les opérateurs de couvrir<br />

les zones rurales) seront une réponse;<br />

2/ pour les opérateurs: investir afin de rénover,<br />

moderniser le réseau cuivre existant. D’où le besoin<br />

de déployer le réseau fibre optique et le réseau mobile<br />

LTE/4G. Ils permettront de supporter les nouveaux<br />

usages répondant aux besoins de la population».<br />

Nécessité de co-investir<br />

• « Il est important de rappeler que la couverture THD a<br />

été organisée par l’Etat qui a demandé aux opérateurs<br />

privés, début 2011, de déposer leurs «intentions» de<br />

déploiement de la fibre optique dans le cadre de l’AMII<br />

(Appel à Manifestations d’Intentions d’Investissements).<br />

A charge pour les collectivités de définir dans le cadre<br />

de leur SDAN (Schéma Départemental d’Aménagement<br />

du Territoire) leur contribution à ce programme THD, en<br />

complémentarité et en simultanéité avec les opérateurs.<br />

Face à l’explosion des besoins en débits et le volume de<br />

données (data) échangées, les opérateurs ne pourront<br />

pas à eux seuls investir sur la totalité du territoire ».<br />

• « A titre d’exemple, Orange s’est engagé dans un<br />

programme ambitieux qui vise à couvrir en fibre<br />

optique, d’ici 2020, 60 % de la population sur 3 600<br />

communes se répartissant en 220 agglomérations, pour<br />

un investissement de 2 milliards d’euros d’ici 2015 sur<br />

ses fonds propres. Pour les 40% de la population qui ne<br />

bénéficiera pas immédiatement de la fibre dans le cadre<br />

de ce programme, l’opérateur s’engage à développer<br />

des solutions de montée en débits (technologie<br />

satellite, fibrage des NRA…) en complémentarité avec<br />

les collectivités».<br />

32 n° 83 SEPTEMBRE 2012 _________________________________________________________________________________ La Revue des DGS et DGAS des Collectivités Territoriales<br />

D<strong>GInterface</strong>


Député de<br />

Seine-et-Marne, maire<br />

de Coulommiers, qui fut la<br />

première ville à passer à la<br />

TNT numérique,<br />

Franck RIESTER a fait<br />

partie d’un groupe<br />

d’experts en 2010,<br />

qui était chargé par le<br />

gouvernement d’étudier<br />

les améliorations<br />

possibles dans la relation<br />

numérique de l’usager<br />

avec l’administration.<br />

T émoignage<br />

FranckRIESTER<br />

Député maire de Coulommiers<br />

Quels sont les points principaux de ce rapport sur l’Amélioration<br />

de la relation numérique à l’usager publié à l’automne 2011 <br />

Le rapport que j’ai remis en septembre 2011 avec un groupe<br />

d’experts se situe dans la continuité d’un premier rapport daté de<br />

février 2010 et partage la même ambition : faire du numérique un<br />

levier de choix pour moderniser l’administration et ainsi améliorer<br />

le service aux usagers. L’amélioration de la relation numérique à<br />

l’usager est un processus continu, qui doit sans cesse être remis en<br />

question. Dans la mesure où l’évolution très rapide des technologies<br />

accroit les attentes des usagers envers l’offre de service public en<br />

ligne, il nous fallait prendre en compte les dernières évolutions<br />

économiques, technologiques et sociétales dans notre analyse.<br />

L’explosion des médias sociaux d’une part, territoires jusqu’alors<br />

inexplorés par l’administration en ligne, et la montée en puissance<br />

de l’Internet mobile d’autre part ont guidé nos 15 propositions<br />

d’actions. Ces propositions renforcent les 3 axes stratégiques que<br />

nous avions identifiés au sein du premier rapport, à savoir fournir<br />

un accès lisible simple et cohérent aux services en ligne, offrir<br />

davantage de services personnalisés et donner la parole aux usagers<br />

pour améliorer le service en ligne et innover. Je me réjouis que ces<br />

trois axes structurent désormais l’action de l’Etat en la matière.<br />

La réforme de l’Etat a largement consisté à réduire les formalités<br />

administratives et à les dématérialiser. Comment une démarche<br />

comparable peut être menée dans toutes les collectivités locales <br />

Dans le cadre de la révision générale des politiques publiques initiée<br />

par Nicolas Sarkozy en 2007, l’objectif de bâtir une administration<br />

qui soit à la fois moderne et innovante est devenu un véritable enjeu<br />

de politique publique. Cet objectif, la précédente majorité l’a tenu.<br />

Le paysage des services en ligne de l’Etat s’est considérablement<br />

densifié ces cinq dernières années. Ainsi, par exemple, près de 80%<br />

des démarches sont aujourd’hui dématérialisées, contre 30% en<br />

2007. Cette révolution numérique de l’administration est d’ailleurs<br />

largement plébiscitée par nos concitoyens puisque selon une étude<br />

publiée en juillet 2011, 58% des français déclarent que les services<br />

publics qui leur sont proposés sur Internet sont « pratiques » et qu’ils<br />

contribuent ainsi à leur simplifier la relation à l’administration. Il n’y<br />

pas de raison que nos concitoyens, dont les attentes sont fortes en la<br />

matière, ne bénéficient pas de la même qualité de services en ligne<br />

dans nos territoires. On ne peut pas avoir une administration en<br />

ligne à deux vitesses, les Français ne le comprendraient pas. C’est la<br />

raison pour laquelle le Gouvernement doit, dès à présent, engager<br />

une démarche partenariale auprès des collectivités locales, pour<br />

que ces efforts de dématérialisation concernent tous les territoires.<br />

Certaines collectivités ont déjà engagé ce processus, mais elles<br />

demeurent encore trop peu nombreuses.<br />

A titre d’exemple, quels sont les téléservices locaux que vous<br />

estimez les plus utiles pour la population <br />

Par exemple, la ville de Coulommiers, dont je suis le maire,<br />

s’engage depuis quelques années à développer pour l’ensemble<br />

de ses habitants l’accès aux nouvelles technologies. C’est dans<br />

cet esprit qu’elle essaye de faciliter au quotidien les démarches<br />

des Columériens, en favorisant l’e-administration et en mettant<br />

à disposition de nouveaux services en ligne. Parmi les services<br />

proposés aux usagers, les démarches administratives les plus<br />

fréquentes comme, par exemple, l’inscription sur les listes<br />

électorales, le recensement en ligne ou encore la demande d’actes<br />

d’état civil comme les actes de naissance, de mariage ou de<br />

décès ont été priorisées. Tout en offrant un service modernisé et<br />

adapté aux besoins de chacun, ces téléservices garantissent ainsi<br />

un vrai confort d’utilisation par un accès rapide possible dès la<br />

page d’accueil du site Internet. Des icônes spécifiques permettent<br />

en effet d’atteindre directement les fonctionnalités recherchées.<br />

En dehors des démarches administratives, la Ville se met aussi à<br />

l’heure du numérique pour proposer d’autres services utiles pour<br />

la population comme le portail famille par exemple. Destiné aux<br />

familles dont les enfants participent aux activités périscolaires,<br />

ce nouveau service est accessible par un accès privilégié et<br />

sécurisé sur le site Internet de la ville. Les familles columériennes<br />

peuvent ainsi payer en ligne certaines prestations, consulter leurs<br />

factures et visualiser l’historique de leurs paiements, modifier le<br />

planning des inscriptions aux activités, signaler tout changement<br />

sur le dossier, provisionner leur compte... Autre fonctionnalité<br />

pratique que la Ville a voulu développer pour les internautes : la<br />

réservation en ligne de places pour la saison culturelle, proposée<br />

chaque année par les services culturels de la Ville. Les Columériens<br />

ont ainsi la possibilité, depuis la saison 2011-2012, d’acheter<br />

leurs billets en ligne dès la présentation officielle de la nouvelle<br />

programmation culturelle. Les places sont même exclusivement<br />

en vente sur Internet un jour avant l’ouverture de la billetterie à<br />

l’Office du Tourisme de la ville.<br />

Vous vous êtes engagé dans la réflexion sur l’ouverture des<br />

données publiques de manière gratuite grâce à des outils d’open<br />

data. En quoi c’est un enjeu pour l’avenir <br />

L’ouverture des données publiques et leur mise à disposition au plus<br />

grand nombre était une recommandation forte sur laquelle nous<br />

avions particulièrement insisté au sein de notre premier rapport<br />

de février 2010. La France était alors en retard en la matière par<br />

rapport à des pays comme les Etats-Unis, la Grande-Bretagne<br />

ou l’Espagne. Je me réjouis de constater aujourd’hui que, grâce<br />

au travail de la mission interministérielle Etalab, ce mouvement<br />

d’ouverture et de mise à disposition des données publiques est<br />

désormais bien engagé dans notre pays. Ainsi, la plateforme data.<br />

gouv.fr, agrégeant des données publiques dans des domaines aussi<br />

variés que la sécurité, l’environnement ou la santé par exemple,<br />

est mise en ligne depuis décembre dernier et connait un succès<br />

croissant. L’open data est un outil au service de la transparence de<br />

l’action de l’Etat, un outil au service de l’évaluation des politiques<br />

publiques, facteur d’optimisation de la dépense publique. Il offre à<br />

tout citoyen la possibilité d’être objectivement éclairé sur l’action<br />

des administrations et leur permet d’évaluer la qualité du service<br />

public rendu. Mieux, l’open data est un choix démocratique<br />

historique qui dépasse la seule sphère de l’administration et<br />

s’inscrit dans la rénovation de la gouvernance politique. C’est, je<br />

crois, la première brique vers une démocratie plus ouverte, plus<br />

transparente et plus collaborative dont notre pays a besoin. A<br />

Coulommiers, nous nous sommes engagés dans cette démarche et<br />

un certain nombre de données publiques ont été mises en ligne sur<br />

data.gouv.fr telles des données budgétaires, des données relatives<br />

à l’état civil ou encore à la fréquentation des différents services<br />

proposés par la Ville (restauration scolaire, centres de loisirs…).<br />

La Revue des DGS et DGAS des Collectivités Territoriales _________________________________________________________________________________<br />

D<strong>GInterface</strong> n° 83 SEPTEMBRE 2012<br />

D O S S I E R<br />

33


. LA MUTUALISATION DES INVESTISSEMENTS<br />

D O S S I E R<br />

LiberAccés - ou l’e-administration<br />

à la portée de toutes les communes<br />

Le projet de LiberAccés est de moderniser le service<br />

public local au moyen de l’administration électronique.<br />

Son but n’est pas de «plaquer» des procédures de<br />

dématérialisation sur des modes de travail «à l’ancienne»<br />

hérités de la période papier. L’expérience montre que le<br />

remède est pire que le mal !<br />

Il est nécessaire de réorganiser tous les processus de<br />

travail pour tirer le meilleur parti des technologies<br />

en termes de réactivité, d’efficacité, d’efficience, de<br />

transversalité et de convivialité. Bien communiquer<br />

au moyen des TIC avec les usagers nécessite de<br />

communiquer au sein de la collectivité entre élus et<br />

agents, avec ses partenaires.<br />

Premier projet en 2005<br />

Ces analyses ont conduit les acteurs de LiberAccés<br />

à imaginer des moyens techniques pour créer une<br />

dynamique entre un «guichet virtuel» - un site web<br />

interactif avec les usagers - et un «bureau virtuel» -<br />

un site collaboratif interne intégrant les applications<br />

métiers et favorisant le travail collaboratif des élus et<br />

des agents de la collectivité. En 2005 un premier projet<br />

porté par les Communautés d’agglomérations de Poitou-<br />

Charentes a permis de créer une solution LiberAccés 1.0.<br />

Mais la solution<br />

s’avérait peu<br />

adaptée aux petites<br />

communes - moins<br />

de 10 000 habitants<br />

- qui disposent de<br />

ressources humaines et<br />

matérielles beaucoup<br />

trop limitées pour faire<br />

face à la complexité de l’administration électronique.<br />

L’enjeu est important car 35500 communes ont moins<br />

de 10 000 habitants, et plus de 30 millions de citoyens<br />

sont concernés. Or ces communes n’ont pas moins<br />

besoin d’administration électronique, au contraire :<br />

la mairie ne peut tenir de grandes plages d’ouverture<br />

au public, les élus participent souvent aux tâches<br />

administratives, le personnel est très polyvalent…<br />

Expérimentation jusqu’à fin 2012<br />

C’est pourquoi le projet «Pool LiberAccés 2.0» a été<br />

lancé en 2010 avec le concours de la Région, de l’Etat,<br />

de l’Europe. L’objectif est de mutualiser :<br />

• une plateforme de logiciels capable d’accueillir un<br />

grand nombre de collectivités,<br />

• l’hébergement de cette plateforme sur des serveurs à<br />

distance,<br />

• la formation des utilisateurs avec la Délégation<br />

Régionale du CNFPT,<br />

• l’accompagnement au changement par des «Pools»<br />

(communauté, syndicat, SSII …).<br />

L’expérimentation menée avec des communes pilotes<br />

prendra fin 2012, pour déboucher sur une extension<br />

ambitieuse du nombre de communes bénéficiaires.<br />

Les nouvelles techniques du «Cloud computing»<br />

seront utilisées dans un univers sécurisé, maîtrisé par<br />

un groupement de collectivités publiques, avec des<br />

serveurs situés sur notre territoire national.<br />

Quels services trouve-t-on sur LiberAccés <br />

C’est à partir d’une étude de besoins réalisée auprès<br />

de collectivités de petite taille que le GIE «Acteurs de<br />

Liberaccés» a défini les fonctionnalités prioritaires<br />

suivantes:<br />

• une identification numérique unique des acteurs de la<br />

collectivité,<br />

• un portail pour le site web de la commune et pour<br />

l’intranet ou tableau de bord des acteurs en interne,<br />

• une messagerie électronique,<br />

• une gestion d’agenda des personnes, des ressources :<br />

salles, véhicules, équipements,<br />

• une application pour la création de services en ligne,<br />

• des espaces collaboratifs,<br />

• une gestion électronique de documents prête à être<br />

prolongée plus tard par l’archivage électronique.<br />

Xavier ROCQ<br />

Chef de Projet Innovation Numérique<br />

Communauté d’Agglomération de la Rochelle<br />

Administrateur Délegué du Groupement d’Intérêt<br />

Economique Acteurs de LiberAccés<br />

xavier.rocq@liberacces.fr<br />

www.liberacces.fr<br />

Avec le soutien<br />

34 n° 83 SEPTEMBRE 2012 _________________________________________________________________________________ La Revue des DGS et DGAS des Collectivités Territoriales<br />

D<strong>GInterface</strong>


. Le management territorial<br />

face auX réseaux sociaux<br />

Que ce soit pour accroître la cohésion de ses équipes<br />

ou recruter, les réseaux sociaux ont bousculé les<br />

organisations. Les chartes internes se multiplient.<br />

Les réseaux sociaux<br />

grands publics ou<br />

professionnels sont<br />

là. Il ne s’agit plus<br />

de se demander<br />

s’ils sont utiles<br />

ou néfastes mais<br />

de les intégrer<br />

dans sa pratique<br />

managériale au<br />

risque de perdre<br />

en efficacité. Les réseaux sont un nouveau canal<br />

d’information très utile pour partager ses expériences<br />

et ses connaissances. Les réseaux professionnels<br />

multiplient les groupes de discussion thématiques dans<br />

lesquels les échanges d’expérience peuvent améliorer la<br />

compétence collective. Comme pour toute information,<br />

il suffit d’être vigilant en identifiant la personne qui<br />

s’exprime pour repositionner son discours dans un<br />

contexte d’engagement ou de commerce.<br />

La présence sur<br />

ces réseaux est<br />

chronophage<br />

et elle modifie<br />

l’équilibre vie<br />

privée / vie<br />

professionnelle.<br />

D’une part, les<br />

nouveaux outils<br />

(smartphones, tablettes numériques…) bouleversent la<br />

gestion de son temps et de celui de ses collaborateurs.<br />

Les choix que l’ont fait de répondre aux sollicitations<br />

professionnelles, y compris hors de son temps de travail,<br />

ne doivent pas devenir un modèle que l’on exige de<br />

tous. Une charte de bonne conduite s’impose !<br />

Charte vs. liberté d’expression<br />

Mais on ne peut ni ne doit tout réglementer car on<br />

sera toujours dépassé par les outils. En outre, la liberté<br />

individuelle doit être préservée. Un autre enjeu est<br />

d’apprendre aux agents à concilier leur libre expression<br />

sur les réseaux sociaux et leur obligation de réserve et<br />

de confidentialité dans leur métier.<br />

Cette réflexion est double. D’une part, il faut définir au<br />

sein de la collectivité qui peut s’exprimer et transmettre<br />

des informations. Il peut être valorisant pour un<br />

Directeur de la vie culturelle d’informer son réseau<br />

sur les prochaines expositions de sa collectivité mais<br />

aussi pour un jardinier d’inviter tout le monde à voir le<br />

fleurissement auquel il a participé.<br />

D’autre part, il faut clarifier les règles sur les expressions<br />

plus négatives. A ce titre, l’anonymat n’excuse pas tout.<br />

Certains blogs professionnels sont devenus un lieu<br />

de «défoulement» comme au sein de la Police ou de<br />

l’Enseignement.<br />

Vers l’e-recrutement <br />

Pour les DGS,<br />

les réseaux<br />

sociaux sont<br />

aussi un outil de<br />

valorisation et<br />

de recrutement.<br />

Il n’y a pas que<br />

les recruteurs<br />

qui vérifient<br />

«l’e-réputation»<br />

des candidats ou cherchent à avoir des informations<br />

au sein de leurs réseaux. L’inverse devient courant -<br />

en particulier pour le recrutement de cadres ou de<br />

collaborateurs proches. Publier des contributions et<br />

diffuser les offres d’emplois de sa collectivité sur Viadéo<br />

ou Linkedin est aussi efficace que la petite annonce<br />

traditionnelle.<br />

Certaines grandes collectivités pensent se mettre à<br />

l’abri des réseaux sociaux en créant un réseau interne.<br />

Ce serait utiliser un bon outil pour une mauvaise raison.<br />

Les réseaux internes sont utiles pour les collectivités<br />

multi-sites afin de favoriser la cohésion globale entre<br />

agents qui se voient peu. Cela devient un outil de<br />

communication interne mais il faut que le «community<br />

manager» chargé d’animer ce réseau soit souple pour<br />

ne pas dissuader les prises de parole.<br />

C’est un outil utile pour faire remonter de l’information<br />

et lutter contre l’exclusivité de la communication<br />

descendante.<br />

D O S S I E R<br />

Mathieu LHERITEAU<br />

DGS d’Asnières-sur-Seine,<br />

conseiller du Président du <strong>SNDG</strong>CT<br />

pour l’administration électronique<br />

La Revue des DGS et DGAS des Collectivités Territoriales _________________________________________________________________________________<br />

D<strong>GInterface</strong> n° 83 SEPTEMBRE 2012<br />

35


. Le télétravail, levier de<br />

dynamisation des organisations<br />

Les marges principales de progression du télétravail en<br />

France, comme à l’étranger, résident dans la diffusion<br />

du télétravail partiel, un à deux jours par semaine. En<br />

effet, un temps complet peut poser des problèmes<br />

d’isolement au salarié et réduire les gains de productivité<br />

associés au télétravail.<br />

Double accord...<br />

A contrario, les effets positifs pour les entreprises<br />

(immobilier) et la collectivité (déplacements) sont plus<br />

nets en cas de diffusion de ce mode d’organisation à<br />

une grande partie des salariés (20 % ou 30 % minimum).<br />

Pour prendre son plein essor, le télétravail doit<br />

continuer à bénéficier de la règle actuelle du «double<br />

volontariat».<br />

D O S S I E R<br />

Levier de productivité, le télétravail reste<br />

soumis à des incertitudes juridiques. Le Cantal a<br />

pris plusieurs d’années d’avance pour le mettre<br />

en place dans son fonctionnement.<br />

Le Centre d’analyse stratégique vient de publier une<br />

étude sur «Le télétravail dans la société numérique<br />

de demain». Depuis au moins 10 ans, la France est en<br />

retard sur les principaux pays de l’OCDE en matière<br />

de développement du télétravail - notamment dans<br />

l’administration. Dans les pays scandinaves et anglosaxons,<br />

il concerne deux à trois fois plus de salariés.<br />

Le cadre juridique étant maintenant clarifié tant pour<br />

le secteur privé que pour le public, il convient de faire<br />

du télétravail un élément de la culture managériale<br />

française, d’autant plus que les gains envisageables<br />

grâce au télétravail et plus généralement, grâce aux TIC,<br />

sont sous-estimés.<br />

La mise à disposition d’infrastructures numériques de<br />

qualité à l’échelle de l’ensemble du territoire mixant<br />

haut débit, 3G et télécentres et la diffusion d’outils<br />

performants, accessibles, fiables et de moins en moins<br />

onéreux, permettent de régler les questions de sécurité<br />

des données.<br />

Gain de flexibilité<br />

La gestion de la vie privée doit cependant faire partie<br />

des réflexions car le télétravail et, plus largement, le<br />

travail avec des outils numériques, transforment les<br />

relations de travail et la gestion du temps.<br />

En effet, ils mettent à mal les concepts usuels du temps<br />

de travail et les frontières entre vie professionnelle et<br />

vie privée. Par ailleurs, ils peuvent modifier le lien de<br />

subordination du travail salarié. L’un des enjeux du<br />

développement du télétravail est de donner une plus<br />

grande flexibilité du travail au salarié en lui permettant<br />

de mieux concilier vie familiale et vie professionnelle.<br />

Le télétravail répond<br />

aux attentes spécifiques<br />

de nombreux salariés<br />

(conciliation vie familiale<br />

et vie professionnelle)<br />

et requiert une<br />

confiance entre les<br />

deux parties. Au-delà,<br />

des principes adaptés à<br />

chaque organisation devraient être négociés avec les<br />

représentants des salariés. Le cadre juridique ne doit<br />

pas faciliter le télétravail subi. Il doit être protecteur<br />

pour les salariés sans dissuader les employeurs qui<br />

souhaiteraient mettre en place le télétravail. L’enjeu<br />

réside dans l’effectivité des instances de contrôle des<br />

abus et de non-respect du cadre légal et conventionnel.<br />

Quelle assurance... habitation <br />

Des questions complexes ne sont pas encore réglées<br />

collectivement comme les règles sur les accidents<br />

du travail (affirmation du principe de présomption<br />

d’accidents du travail au bénéfice du télétravailleur) et<br />

le régime d’assurance habitation. De même, un arrêt<br />

maladie peut être accordé à un salarié empêché de se<br />

rendre à son travail et non de l’exercer (une entorse par<br />

exemple). Même si le potentiel de développement du<br />

télétravail pourrait concerner jusqu’à 40 % à 50 % des<br />

emplois à l’horizon de dix ans, toutes les fonctions ne<br />

sont pas «télétravaillables», surtout dans le secteur<br />

public où les emplois postés sont nombreux.<br />

Xavier ROCQ<br />

Chef de Projet Innovation Numérique<br />

Communauté d’Agglomération de la Rochelle<br />

xavier.rocq@liberacces.fr<br />

36 n° 83 SEPTEMBRE 2012 _________________________________________________________________________________ La Revue des DGS et DGAS des Collectivités Territoriales<br />

D<strong>GInterface</strong>


T émoignage<br />

PascalRIGAULT<br />

DGA du Conseil général du Cantal<br />

« Le télétravail :<br />

à la maison<br />

comme au bureau »<br />

Aujourd’hui, 15 % des salariés sont concernés par le travail<br />

à distance : une proportion en augmentation, mais qui<br />

reste loin des 25 % atteints dans certains pays européens.<br />

La question de la mobilité regroupe toutes les situations<br />

où un salarié travaille hors des locaux de son entreprise<br />

ou de son administration. Le plus souvent, les travailleurs<br />

suivent ce régime quelques jours dans la semaine,<br />

rejoignant leur bureau habituel le reste du temps.<br />

Le Conseil général du Cantal s’est lancé depuis quelques<br />

années dans une démarche ambitieuse de télétravail, à la<br />

fois externe et interne s’appuyant sur le déploiement du<br />

Plan CyberCantal et de la création de 7 télécentres.<br />

Trois définitions<br />

Sur le plan interne, le Conseil général a fait le pari du<br />

télétravail afin d’apporter une réponse nouvelle aux<br />

problématiques d’organisation et de modernisation de<br />

ses services à partir des technologies nomades devenues<br />

«matures». Dans le cadre de l’expérimentation décidée<br />

en 2009, le Cantal envisage le télétravail selon trois<br />

modalités : en réseau (l’agent est présent dans les locaux<br />

mais hors de son service), en télécentre et à domicile.<br />

Dès 2010, une phase d’expérimentation de 12 mois,<br />

couronnée de succès avec 18 salariés pour un à deux<br />

jours par semaine, a été lancée. La capacité à faire<br />

remplir des missions par le télétravail dépend du degré<br />

de dématérialisation des procédures, qui constitue<br />

une tendance majeure de ces prochaines années :<br />

délibérations, marchés publics, achats, budget, circulation<br />

du courrier, gestion financière et comptable jusqu’au<br />

niveau des pièces justificatives.<br />

RH, solidarité...<br />

Cette première phase de dématérialisation est complétée<br />

par d’autres démarches de travail «à distance» dans les<br />

domaines des ressources humaines ou de la solidarité<br />

départementale notamment. Misant sur le pragmatisme,<br />

le développement de ces nouvelles pratiques va permettre<br />

l’essor de l’e-administration au sein des collectivités.<br />

Au-delà des idées reçues sur les économies de structure<br />

ou de surface de bureaux, le télétravail représente un outil<br />

de management à part entière, menant vers un nouveau<br />

modèle d’administration décentralisée.<br />

Le télétravail permet ainsi d’associer largement les agents<br />

et le personnel. La Charte du télétravail du Conseil Général<br />

représente un exemple : définissant la notion de télétravail,<br />

elle met l’accent sur les droits de l’agent et le caractère<br />

volontaire du télétravail; ses modalités de suivi par la<br />

psychologue du travail ont été définies en Commissions<br />

paritaires. La Charte illustre l’émergence d’un nouveau<br />

mode de gestion participative primé en 2011 par les Prix<br />

Territoriaux de La Gazette des Communes.<br />

Moins d’agents <br />

Le télétravail représente un facteur culturel d’évolution et<br />

de conduite du changement. En effet, le travail nomade<br />

ou à distance implique une souplesse structurelle -<br />

autonomie des agents, capacité à travailler avec des<br />

personnes et des équipes en changement, réceptivité et<br />

capacité à communiquer nécessairement plus élevées<br />

car rendues indispensables par l’éloignement. Enfin,<br />

le moindre usage des locaux traditionnels entraîne<br />

automatiquement un besoin d’adaptation, de la part du<br />

personnel et de la hiérarchie.<br />

Ce mode de fonctionnement aura également un impact<br />

sur le profil des fonctionnaires concernés qui seront<br />

mieux formés et probablement moins nombreux à terme.<br />

Le télétravail constitue un équilibre entre efficacité et<br />

bien-être au travail ; il traduit de manière concrète le<br />

concept d’administration numérique.<br />

Ce projet global n’est pas qu’un outil de développement<br />

pour territoires ruraux, mais préfigure une nouvelle étape<br />

dans l’histoire du service public, tant pour l’État que pour<br />

les collectivités territoriales.<br />

D O S S I E R<br />

La Revue des DGS et DGAS des Collectivités Territoriales _________________________________________________________________________________<br />

D<strong>GInterface</strong> n° 83 SEPTEMBRE 2012<br />

37


E U R O P E & I N T E R N A T I O N A L<br />

. Echanges avec le Japon<br />

De g. à d. : C. MARIOTTI-A, Ars Nostra Ajaccio - S. POLONI, Nérac<br />

- le Gouverneur ARAI, département de Nara - J-P. Léglise,<br />

Bussy-saint-Georges - O. Andréani, CA du Pays Ajaccien<br />

Certains membres de notre Syndicat ont pu et peuvent encore<br />

partir au Japon grâce à Clair-Japon et ainsi réaliser un voyage<br />

original. Cette relation avec nos amis japonais ne s’inscrit pas<br />

pour l’instant dans le cadre d’un échange.<br />

Jean-Philippe Léglise, DGS de Bussy-Saint-Georges (77),<br />

a ainsi été en 2011, le Chef de la Délégation française et il<br />

nous livre ses impressions.<br />

Comment traduire un voyage admirable au Pays du Soleil<br />

Levant :<br />

Qu’il avait tout d’un nouveau parcours initiatique, conjuguant<br />

le dialogue des cultures et favorisant l’apprentissage d’autres<br />

modalités professionnelles en nous confrontant à d’autres<br />

manières d’appréhender la complexité du développement<br />

économique et touristique des territoires tout en préservant le<br />

patrimoine historique et distinctif des communautés humaines qui<br />

nous ont précédés.<br />

Que dire également de cet accueil délicieux de nos hôtes où<br />

l’attention toujours délicate et bienveillante comme les gestes<br />

d’amitié sans fard, ne pouvaient que nous ravir.<br />

Que dire enfin, sinon combien nos interlocuteurs ont été<br />

extrêmement soucieux de faire en sorte que notre séjour nous<br />

soit le plus bénéfique possible... et il l’a été à maints égards.<br />

Ces rencontres exceptionnelles avec des acteurs politiques et<br />

administratifs de premier plan, investis s’il en est dans leurs<br />

missions et, pour nous, s’étant rendus à ce point disponibles, nous<br />

ont comblés.<br />

Tout notre séjour à été l’occasion d’échanges directs, denses et<br />

constructifs. En effet, le programme de travail que Clair Paris<br />

avait concocté pour nous a très bien su à la fois nous éclairer<br />

sur le volet politique et institutionnel du Japon et sur les grandes<br />

orientations nationales en matière de développement touristique<br />

et culturel, tout en explorant comme sous l’effet d’une loupe,<br />

des cas concrets passionnants de revitalisation de quartiers<br />

historiques à Tokyo, de projets muséographiques d’importance<br />

devenant phare d’un nouveau développement territorial, comme<br />

à Sakuraï, ou encore de très belles mises en valeur, via leur<br />

inscription au registre du patrimoine mondial de l’Unesco, de<br />

temples et sanctuaires modelés du poids de l’Histoire et symboles<br />

vivants de la culture bouddhiste et shintoïste comme à Nara.<br />

Ainsi chargés désormais de souvenirs, ce voyage nous a tous<br />

marqués d’une profonde empreinte, qui nous nourrit déjà<br />

d’une autre façon de voir le Monde. Aussi, je souscris à tous les<br />

remerciements déjà prononcés par mes collègues membres de la<br />

délégation auxquels je me joins personnellement et, en saluant<br />

très chaleureusement tous ceux qui nous ont accompagnés, sans<br />

compter, tout au long de ce très beau séjour.<br />

Pour conclure, je dirais avec beaucoup d’émotion que nous<br />

avons beaucoup à apprendre de nos amis japonais et que<br />

je suis extrêmement reconnaissant à Clair Paris et à Madame<br />

Radtkowsky de m’avoir donné cette chance de pouvoir<br />

découvrir et connaître ce pays magnifique.<br />

38 n° 83 SEPTEMBRE 2012 _________________________________________________________________________________ La Revue des DGS et DGAS des Collectivités Territoriales<br />

D<strong>GInterface</strong>


. Dans les pas de nos collègues<br />

israèliens...<br />

L’Hôtel Crowne Plaza de Jérusalem a accueilli du 13 au 15<br />

décembre 2011, la Conférence annuelle de l’Association<br />

israélienne des secrétaires et gestionnaires municipaux. Cette<br />

rencontre portait sur le triple thème «Responsabilité, Autorité et<br />

Réglementation». Une délégation du <strong>SNDG</strong>CT était présente. Gil<br />

LITOV, Président de l’Association, et Yehoshua KLEIN, président du<br />

Comité des Relations internationales de l’Association, successeur<br />

de Joseph BARRAK, ont réservé un accueil chaleureux aux hôtes<br />

étrangers qui ont rapidement pu apprécier le registre très direct<br />

et informel des échanges avec leurs homologues locaux.<br />

Forte de ses 150 membres sur un total de 250 municipalités<br />

que compte l’Etat d’Israël, l’Association organisait sa première<br />

conférence de «réunification» avec l’association dissidente créée<br />

il y a 12 ans pour les grandes villes, Gil LITOV ayant permis le<br />

regroupement qui s’imposait.<br />

Management privé en débat !<br />

Cette rencontre fut aussi l’occasion d’esquisser les pistes<br />

d’évolution de l’Association en matière de défense de la<br />

profession. Une réglementation récente prévoit que les<br />

nouveaux dirigeants municipaux disposent de contrats de 5<br />

ans renouvelables, ce qui accroit le risque d’instabilité d’une<br />

profession jusque-là épargnée.<br />

Lors du dîner de gala, Zeev BIELSKY, ancien maire de Raanana, et<br />

membre de la Knesset, put souligner le rôle crucial du secrétaire<br />

général, déclarant que ce collaborateur précieux constituait «la<br />

colonne vertébrale» de la municipalité.<br />

Dans le cadre d’une rencontre largement consacrée au poids<br />

de la réglementation et à la question de l’autonomie des<br />

administrations locales, l’auditoire a pu profiter de l’intervention<br />

remarquée du Maire de Jérusalem, Nir BARKAT, sur la<br />

modernisation des collectivités. Entrepreneur ayant fait fortune<br />

dans l’informatique, il a notamment exposé son attachement à<br />

déployer des méthodes de management issues du privé pour<br />

gérer sa municipalité. Les aspirations à gérer les services publics<br />

à la manière de services marchands ne font toutefois pas non<br />

plus, l’unanimité chez nos collègues israéliens !<br />

Intervention d’un «futurologue»<br />

Dans un contexte de finances très contraintes, l’inflation des<br />

normes et de la réglementation constatée ces 10 dernières<br />

années a été largement discutée. Le rôle du Ministère de<br />

l’Intérieur dans le contrôle a priori des collectivités a aussi été<br />

l’objet de nombreux échanges. Ce ministère délivre notamment<br />

les autorisations préalables aux recrutements qu’opèrent les<br />

municipalités, vérifiant que leurs budgets peuvent en supporter le<br />

coût. Il doit aussi être sollicité avant toute décision d’augmentation<br />

de la fiscalité. Nos collègues relevaient que la situation des<br />

collectivités était de plus en plus critique et exprimaient la crainte<br />

d’une perte d’autonomie des municipalités.<br />

Lors d’un point remarquable, le Professeur David PASSIG,<br />

«futurologue» et spécialiste des technologies du futur, s’est<br />

attaché à formuler, dans le fil de son dernier ouvrage «2048»,<br />

des prévisions sur les développements politico-technologiques<br />

jusqu’au 100 ème anniversaire de l’Etat d’Israël. Sa projection a<br />

permis aux collègues israéliens de s’extraire de leur quotidien<br />

professionnel en abordant des enjeux planétaires…<br />

Cette participation de notre Syndicat, que je représentais, s’est<br />

avéré un moment d’exception qui aura nourri les liens d’amitiés<br />

qui unissent nos deux structures et de préserver l’ouverture<br />

internationale de notre Syndicat.<br />

Richard DELPIERRE, DGS d’Halluin (59)<br />

E U R O P E & I N T E R N A T I O N A L<br />

La conférence a aussi permis de dresser un bilan de la<br />

simplification des procédures d’autorisation du droit des sols<br />

visant à faciliter la production de logements, qui avait été mise<br />

en oeuvre il y a un an. Elle fut également l’occasion de souligner<br />

la nécessité de remettre à plat nombre de situations, concernant<br />

par exemple les constructions édifiées sans autorisation sur le<br />

Mont Olive à Jérusalem. On dénombre 6 édifices ayant obtenu<br />

un permis pour 600 bâtiments dans le village de Silwan à<br />

Jérusalem Est !<br />

De gauche à droite :<br />

Valentin LAZARov, Président de l’association nationale des secrétaires de mairie de Bulgarie<br />

Shmulik KATONI, Membre du Comité des relations internationales de l’Association israélienne des<br />

secrétaires et gestionnaires municipaux (IAM)<br />

Joseph (Yosi) BARAK, ancien président du Comité des relations internationales de l’IAM<br />

Richard DELPIERRE, <strong>SNDG</strong>CT<br />

Yehoshua (Shuki) KLEIN, Président du Comité des relations internationales de l’IAM<br />

Gil LITOV, Président de l’Association israélienne des secrétaires et gestionnaires municipaux (IAM)<br />

Ali Abu AL-HASAN, Vice-président de l’IAM<br />

La Revue des DGS et DGAS des Collectivités Territoriales _________________________________________________________________________________<br />

D<strong>GInterface</strong> n° 83 SEPTEMBRE 2012<br />

39


. Que s’est-il passé à<br />

Jodoigne (Belgique) <br />

Le chef de cabinet du Ministre, lors de son intervention, a<br />

rappelé la volonté politique de mettre en œuvre cette réforme<br />

et confirmé certains points.<br />

E U R O P E & I N T E R N A T I O N A L<br />

A la tribune : Michel DEVIERE, Président du Comité organisateur<br />

A la table : Michel STULTIENS, Président Régional de la<br />

Fédération Wallonne des Secrétaires Communaux<br />

Consacré à « L’indépendance fonctionnelle du<br />

Secrétaire Communal, utopie ou réalité »<br />

le congrès annuel de nos collègues wallons s’est tenu à Jodoigne,<br />

à une quarantaine de kilomètres de Bruxelles, sur le site de la<br />

Ferme de la Ramée, les 4 et 5 mai 2012.<br />

Stéphane PINTRE, Président national, représentait le Syndicat<br />

et était accompagné de Jean-Marc PERIER, Président<br />

de la Commission nationale des Relations Européennes et<br />

Internationales.<br />

Le thème retenu était le reflet des interrogations que se posent<br />

nos collègues à l’aune du changement de nom de leur fonction.<br />

Depuis deux ans, Paul FURLAN, le ministre wallon des pouvoirs<br />

locaux, a en effet engagé une modernisation du fonctionnement<br />

des communes dans laquelle il est prévu la réforme des «grades<br />

légaux», en particulier celles des Secrétaires Communaux.<br />

Ces derniers vont devenir des «Directeurs Généraux».<br />

Cap sur l’évaluation<br />

Ce n’est pas simplement un changement de nom, mais une<br />

réforme qui renforce le rôle de nos collègues en tant que<br />

chef du personnel, mais soulève aussi la problématique de<br />

l’évaluation.<br />

Les futurs «Directeurs Généraux» (ou ex-Secrétaires<br />

Communaux) devraient voir leur travail évalué (tous les<br />

deux ans) par le collège communal - une institution exerçant<br />

le pouvoir exécutif qui regroupe le bourgmestre (maire), les<br />

échevins (adjoints) et le président du Centre Public d’Action<br />

Sociale.<br />

Les Directeurs Généraux seront ainsi désormais liés par<br />

un «contrat d’objectifs». Ce contrat ne pourra être qu’une<br />

déclinaison de la politique générale décidée par la majorité<br />

politique, et il sera négocié.<br />

Si un Directeur Général estime qu’il n’a pas les moyens de<br />

faire réaliser par son administration ce que le collège souhaite,<br />

il pourra le «renvoyer à sa copie». Mais une fois le contrat<br />

conclu, il sera évalué sur sa réalisation.<br />

Intervention canadienne<br />

Ce type de contrat va certainement engendrer un changement<br />

de méthode dans la gestion des communes.<br />

Les autres interventions ont porté sur le Secrétaire Communal,<br />

« ombre lumineuse dans une obscure clarté », « le Secrétaire<br />

Communal a-t-il besoin d’un contrat d’objectifs » et la<br />

compatibilité du métier avec d’autres fonctions.<br />

Lors de cette rencontre francophone, notons que nos collègues<br />

québécois ont aussi expliqué le rôle du Directeur Général dans<br />

la gestion municipale.<br />

Enfin, un « duel » amical entre orateurs a conclu ce congrès,<br />

les invitant à défendre des points de vue opposés sur les deux<br />

sujets suivants:<br />

Le secrétaire communal est-il un « conseiller du Prince »<br />

La fonction du secrétaire communal doit-elle évoluer<br />

nécessairement vers le «modèle» anglo-saxon <br />

40<br />

D<strong>GInterface</strong><br />

n° 83 SEPTEMBRE 2012<br />

_________________________________________________________________________________ La Revue des DGS et DGAS des Collectivités Territoriales


Les DG québécois<br />

réunis pour un<br />

56 ème Congrès !<br />

Il y avait pléthore d’orateurs pour animer ce nouveau Congrès<br />

de nos collègues québécois. Un sportif de haut niveau, un<br />

urbaniste, des avocats... Il restait à prendre des notes.<br />

Du 30 mai au 2 juin s’est tenu le 56 ème Congrès de l’Association<br />

des Directeurs Généraux des Municipalités du Québec<br />

(ADGMQ) à Mont-Tremblant.<br />

Son thème: «Une montagne de défis».<br />

Jack BENZAQUEN, Président de l’Association élu en 2011,<br />

a été reconduit dans ses fonctions à l’unanimité pour une 2 ème<br />

année. Il a été décidé que la durée du mandat présidentiel<br />

serait portée à 2 ans à compter de 2013.<br />

Jean-Marc PERIER représentait notre Président national. Il était<br />

accompagné de Fabienne IHIDOPÉ, collègue DGS d’Hasparren<br />

(64), appelée à devenir la référente du <strong>SNDG</strong>CT dans les<br />

relations avec les membres de l’ADGMQ. Elle a été présentée à<br />

la centaine de Directeurs Généraux présents - sur les 200 que<br />

compte l’Association.<br />

Certains visages ne lui étaient d’ailleurs pas inconnus, dans<br />

la mesure où elle avait été accueillie dans des communes<br />

québécoises en 2007 dans le cadre du programme d’échange.<br />

A l’issue de ce congrès, elle nous fait part des points qui, au fil<br />

des interventions, ont retenu son attention:<br />

• Intervention sur : «La Motivation et la détermination :<br />

une question d’attitude»<br />

Orateur: Pierre LAVOIE, athlète de haut niveau<br />

Commentaire : à l’issue de son témoignage très positif et parfois<br />

émouvant, l’assemblée s’est levée et a applaudi longuement<br />

(première standing ovation). J’ai vraiment pensé en l’écoutant que<br />

je serai aussi capable de terminer un triathlon !<br />

• Intervention sur : «Filature et surveillance, jusqu’où<br />

allonger le bras et poser le regard »<br />

Orateur: M e Frédéric POIRIER, avocat<br />

Commentaire : comme sur le thème précédent, l’influence anglo<br />

saxonne m’est apparue prédominante.<br />

• Intervention sur : «Gestion du stress et de la détresse<br />

psychologique»<br />

Oratrice: Estelle MORIN, experte en psychologie et Professeure<br />

à HEC Montréal<br />

Commentaire : la problématique est la même en France et au Québec.<br />

• Intervention sur : «Médias sociaux et aspects juridiques»<br />

Orateur : Carl-Eric THERRIEN, avocat<br />

Commentaire : outils puissants dans l’exercice du droit à la liberté<br />

d’expression, les médias sociaux peuvent nuire à une réputation.<br />

Quelques exemples d’attaques contre la réputation de Directeurs<br />

Généraux ou d’élus ont été évoqués : stupeur et tremblement !<br />

• Intervention sur : «Pratique innovante : le projet<br />

Chambéry» (il s’agit d’un quartier de Blainville-Québec)<br />

Orateur: Michel LARUE, urbaniste<br />

Commentaire : dans ce quartier de 250 hectares, près de 93 seront<br />

protégés par l’intégration d’un corridor écologique, de corridors<br />

boisés et de servitudes écologiques en cours arrières pour<br />

l’ensemble des propriétés du quartier. Dans l’assistance, la question<br />

fut posée de savoir s’il fallait envisager d’octroyer «le droit de<br />

vote aux grenouilles». Clin d’œil à notre présence <br />

• Intervention sur : «La Médiation culturelle pour<br />

transformer les communautés»<br />

Orateur: Michel valléE, travailleur culturel à la ville de<br />

Vaudreuil-Dorion<br />

Commentaire : l’expérience d’une commune, qui en moins de 12<br />

ans, est passée de 12000 à 32000 habitants, voyant arriver des<br />

citoyens de toute la planète et qui a développé une manifestation<br />

culturelle unique en son genre pour faire vivre ensemble des<br />

populations qui ne se connaissaient pas. Témoignage très riche et<br />

nouvelle standing ovation. Certaines initiatives françaises du même<br />

ordre ont été signalées, vive la culture !<br />

• Intervention sur : «l’approche «The Natural Step» - pour<br />

un futur des plus stimulants»<br />

Orateur: Jacques POULIN, Directeur Général de Rivière-du-Loup<br />

Commentaire : j’ai découvert cette approche scientifique qui permet<br />

de sortir de nos paradigmes en misant initialement sur le futur<br />

désiré, dans une perspective à 50 ans avant même d’établir le<br />

diagnostic actuel. Suite à la conférence, j’ai eu envie d’aller voir<br />

l’exposition «Star Wars - Identités» à Montréal !. Il est étonnant<br />

que francophonie oblige, notre collègue n’ait pas cherché à<br />

traduire «Natural Step»...<br />

• Intervention sur : «L’embauche et la fin d’emploi des<br />

cadres municipaux»<br />

Oratrice: Marie-Hélène PRovencHER, Conseillère en droit du travail<br />

et de l’emploi<br />

Commentaire : le Directeur Général québécois a intérêt à maîtriser les<br />

règles afin que soient judicieusement rédigés les contrats de travail<br />

de ses cadres, pour éviter des recours éventuels qui pourraient<br />

s’avérer onéreux pour la municipalité…<br />

• Intervention sur : «Ethique et déontologie municipale»<br />

Orateur: Thierry USLAT, Vice-président de la commission municipale du<br />

Québec (organisme administratif au Tribunal gouvernemental indépendant);<br />

Commentaire : suite à plusieurs conflits d’intérêts, une «Loi sur<br />

l’éthique et la déontologie en matière municipale» est entrée en<br />

vigueur le 2 décembre 2010. Toute personne peut saisir le Ministre<br />

«des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du<br />

territoire» d’un manquement à la loi constaté ou supposé par un<br />

élu municipal.<br />

Fabienne IHIDOPé<br />

DGS d’Hasparren (64)<br />

E U R O P E & I N T E R N A T I O N A L<br />

La Revue des DGS et DGAS des Collectivités Territoriales _________________________________________________________________________________<br />

D<strong>GInterface</strong> n° 83 SEPTEMBRE 2012<br />

41


L E S P R é S I D E N T S D E S U N I O N S R é G I O N A L E S D U S N D G C T<br />

Pascal TURRI<br />

direction@mairie-sierentz.fr<br />

ALSACE<br />

Stéphane BUSSONE<br />

s-bussone@ville-saintjeandeluz.fr<br />

AQUITAINE<br />

Pierrick LOZE<br />

p.loze@agglo-moulins.fr<br />

AUVERGNE<br />

Claude TAJAN<br />

dgs@ville-villers-sur-mer.fr<br />

BASSE-NORMANDIE<br />

Bernard PLET<br />

a. plet.dgs@mairie-paraylemonial.fr<br />

BOURGOGNE<br />

Corinne HERVé<br />

corinne.herve@lavilaine.com<br />

BRETAGNE<br />

Jacky BENHAMOU<br />

jacky.benhamou@ville-fleurylesaubrais.fr<br />

CENTRE<br />

Gérard RUELLE<br />

gruelle@cr-champagne-ardenne.fr<br />

CHAMPAGNE-ARDENNES<br />

Christophe TARY<br />

ctary@free.fr<br />

FRANCHE-COMTé<br />

Dominique AUBRéE<br />

dominique.aubree@ville-bolbec.fr<br />

HAUTE-NORMANDIE


L E S P R é S I D E N T S D E S U N I O N S R é G I O N A L E S D U S N D G C T<br />

Patrice GIROT<br />

pgirot@agglo-cavam.fr<br />

ILE-DE-FRANCE<br />

Alain BENSAKOUN<br />

alain.bensakoun@ville-ales.fr<br />

LANGUEDOC-ROUSSILLON<br />

Christophe VERGER<br />

chistophe.verger@mairie-panazol.fr<br />

LIMOUSIN<br />

Franck LEFEBVRE<br />

franck..lefebvre@jarville-la-malgrange.fr<br />

LORRAINE<br />

Mohamed ATTOUMANI<br />

mohamedattoumani@wanadoo.fr<br />

MAYOTTE<br />

Patrick REMY<br />

patrick.remy@mairie-cornebarrieu.fr<br />

MIDI-PYRéNéES<br />

Jacques BILLET<br />

jbillet@mairie-lille.fr<br />

NORD/PAS-DE-CALAIS<br />

Didier BONNEFOY<br />

dgs@chateaurenard.com<br />

PACA<br />

Alexandre ROTUREAU<br />

alexandre.rotureau@lachapellesurerdre.fr<br />

PAYS-DE-LOIRE<br />

Sébastien CARTON<br />

s.carton@vervins.fr<br />

PICARDIE<br />

Claude AUDINET<br />

Caudinet@jaunay-clan.fr<br />

POITOU-CHARENTES<br />

Alain GABRIEL<br />

a.gabriel@aixlesbains.fr<br />

RHÔNE-ALPES<br />

43


..Région AQUITAINE<br />

Les 3 èmes Rencontres<br />

prévues avec l’Université<br />

Les DG de la Dordogne<br />

en veille<br />

Au 1 er semestre 2012, les Directeurs généraux de la Dordogne<br />

ont souhaité se pencher sur deux questions d’actualité pour<br />

leurs collectivités : Le 8 mars à Bergerac, c’est la mutualisation<br />

des personnels qui a fait l’objet d’une présentation par la<br />

société svP. En effet, après l’adoption du schéma de coopération<br />

intercommunale, le paysage des collectivités de la Dordogne<br />

se transforme. La question des personnels, dans le cadre des<br />

transferts de compétence ou hors transfert dans le cadre de<br />

la mutualisation, est essentielle. Les 40 collègues présents ont<br />

pu avoir une présentation complète des possibilités qui vont<br />

s’offrir dans les prochains mois.<br />

V I E D E S R é G I O N S<br />

Pour la 3ème année consécutive, l’Union régionale Aquitaine<br />

va organiser les Rencontres aquitaines des dirigeants<br />

territoriaux, le mercredi 31 octobre 2012.<br />

Cette année, ces rencontres seront organisées en partenariat<br />

avec l’Université Montesquieu de Bordeaux IV.<br />

L’Université et notre Profession jouent, en effet, un rôle de<br />

premier ordre dans la formation des nouveaux cadres de la FPT<br />

compte tenu de la mise en place de la licence professionnelle et<br />

du master professionnel sur les différents aspects de la gestion<br />

des collectivités.<br />

L’avenir des territoires en question...<br />

Par ailleurs, l’Université est un lieu emblématique pour un<br />

grand nombre d’adhérents au Syndicat et les relations entre<br />

l’établissement et notre organisation confortent notre rôle<br />

d’expertise. Le thème retenu pour la table ronde est : «Quel<br />

devenir pour nos territoires ».<br />

Plusieurs contacts sont pris pour la participation à cette table<br />

ronde et d’ores et déjà, la présence de Robert SAVY, ancien<br />

Conseiller d’Etat et ancien Président de la Région Limousin, est<br />

confirmée<br />

Bien entendu, des ateliers seront proposés lors de la<br />

seconde partie de ces Rencontres et plusieurs sujets seront<br />

traités, intéressant ainsi les Dirigeants territoriaux et leurs<br />

collaborateurs des filières administratives et techniques, mais<br />

aussi les Directeurs des finances, des ressources humaines et<br />

de la veille juridique.<br />

Les sujets abordés intéresseront aussi nombre de secrétaires<br />

de mairie et de dirigeants d’EPCI ne pouvant adhérer à notre<br />

organisation. Nos collègues de toutes les collectivités, quelle<br />

que soit la strate démographique seront aussi invités.<br />

Toutes informations seront communiquées très prochainement sur le<br />

site www.lesrencontresdaquitaine.fr<br />

Optimisation des ressources<br />

Le 20 juin à Coulounieix Chamiers, les Directeurs Généraux<br />

ont choisi d’évoquer les leviers d’optimisation possibles<br />

face à la baisse des ressources des collectivités. La société<br />

CTR a présenté plusieurs pistes de réflexion portant sur une<br />

diminution des charges permise par une étude des charges<br />

sociales payées par la collectivité et une augmentation des<br />

recettes par la mise en place de la Taxe locale sur la publicité<br />

extérieure et des certificats d’économie d’énergie. Les 20<br />

participants à la réunion sont répartis avec des pistes de travail<br />

pour les prochains mois.<br />

Directeur Général des Services de Ribérac, François MESURE<br />

a réussi le concours d’administrateur. La section de la Dordogne<br />

lui a présenté ses sincères félicitations.<br />

LES DIRECTEURS GéNéRAUX DE LA<br />

DORDOGNE A L’éCOUTE DES PROBLèMES<br />

DES COLLECTIVITéS LOCALES<br />

Le premier semestre 2012, les Directeurs Généraux de<br />

la Dordogne ont souhaité se pencher sur deux questions<br />

d’actualité pour leurs collectivités :<br />

• Le 8 mars à Bergerac, c’est la mutualisation des<br />

personnels qui a fait l’objet d’une présentation par la<br />

société SVP. En effet après l’adoption du schéma de<br />

coopération intercommunale, le paysage des collectivités<br />

de la Dordogne est en train de se transformer. La<br />

question des personnels dans le cadre des transferts<br />

de compétence ou hors transfert dans le cadre de la<br />

mutualisation est essentielle. Les quarante collègues<br />

présents ont pu ainsi avoir une présentation complète<br />

des possibilités qui vont s’offrir dans les prochains mois.<br />

• Le 20 juin à Coulounieix Chamiers, les Directeurs<br />

Généraux ont choisi d’évoquer les leviers d’optimisation<br />

possibles face à la baisse des ressources des collectivités.<br />

La société CTR a ainsi présenté plusieurs pistes de<br />

réflexion portant sur une diminution des charges permise<br />

par une étude des charges sociales payées par la<br />

collectivité et uneaugmentation des recettes par la mise<br />

en place de la Taxe locale sur la publicité extérieure et<br />

des certificats d’économie d’énergie.<br />

Les 20 participants à cette réunion sont donc répartis<br />

avec des pistes de travail pour les prochains mois.<br />

Le 26 avril dernier, j’ai salué au nom de tous les collègues<br />

de la Dordogne, la réussite au concours d’administrateur<br />

de François Mesure, DGS de Ribérac.<br />

44<br />

D<strong>GInterface</strong><br />

n° 83 SEPTEMBRE 2012<br />

_________________________________________________________________________________ La Revue des DGS et DGAS des Collectivités Territoriales


Assemblée générale annuelle<br />

du 16 juin 2012<br />

L’assemblée générale annuelle s’est tenue à BAZAS (Gironde).<br />

Réunion importante, puisqu’il s’agissait de procéder au<br />

renouvellement des instances régionales sortantes.<br />

Monsieur Bernard BOSSET, Maire de Bazas, nous a fait<br />

l’honneur de sa présence à la fin de la réunion, présence<br />

appréciée par les participants. Les questions statutaires<br />

ont été examinées à savoir : les rapports d’activités et de<br />

trésorerie, les informations nationales, l’actualité statutaire,<br />

l’actualité juridique en Aquitaine.<br />

La Présidente et les Présidents des sections de DORDOGNE,<br />

GIRONDE, LANDES, LOT ET GARONNE, PYRENEES<br />

ATLANTIQUES, ont présenté l’activité de leur département.<br />

C’est ainsi que l’Aquitaine compte 239 adhérents à jour au<br />

31 décembre 2011.<br />

Monsieur le Président régional n’a pas manqué de rappeler<br />

que les effectifs sont en constante augmentation dans<br />

chaque section, ce qui est encourageant, mais il reste encore<br />

beaucoup à faire et ce sera un des objectifs de la prochaine<br />

mandature. Au cours de cette réunion a été également<br />

abordée l’organisation des prochaines rencontres aquitaines<br />

des dirigeants territoriaux. Un article spécial y sera consacré.<br />

Le moment d’aborder la question du renouvellement des<br />

instances étant venu, chaque département ayant par ailleurs<br />

organisé son assemblée générale départementale et procédé<br />

à son propre renouvellement, Gilbert DUPAS Président<br />

Régional sortant a rappelé son intention de ne pas renouveler<br />

de mandat a présenté son rapport moral pour la période<br />

2009-2012 avant d’installer le nouveau bureau régional.<br />

L’élection ayant eu lieu par ovation, Stéphane BUSSONE, D.G.S<br />

de Saint-Jean-de-Luz a été élu Président de l’Union Régionale.<br />

. .Région ALSACE<br />

A l’Union régionale,<br />

une arrivée et une fusion<br />

Les membres de l’Union régionale d’Alsace se sont réunis le<br />

29 juin 2012 à la mairie de Hoenheim pour leur Assemblée<br />

générale. Deux faits ont marqué la rencontre.<br />

D’une part, Pierre SCHNEIDER, DGS de Hoenheim, Président<br />

de la section du Bas-Rhin et de la Région Alsace, en exercice<br />

depuis 12 ans, a quitté ses fonctions compte-tenu de son<br />

prochain départ à la retraite.<br />

Il s’appuiera sur des Présidentes déléguées pour le<br />

Bas-Rhin et le Haut-Rhin, Suzanne LAURITZ, DGS<br />

de SOUFFELWEYERSHEIM, et Marie SAUVE, DGS de<br />

STAFFELFELDEN.<br />

V I E D E S R é G I O N S<br />

Son Trésorier régional sera Jean-Louis MARTINI, Directeur<br />

ER, et son Secrétaire régional, Tugdual LAOUENAN, DGS de<br />

BARTENHEIM.<br />

Par ailleurs, avec de l’avance sur les élus territoriaux, les<br />

membres présents ont fusionné les sections du Bas-Rhin<br />

et du Haut-Rhin en une section unique. Le <strong>SNDG</strong>CT région<br />

Alsace sera présidé par Pascal TURRI, DGS de SIERENTZ qui a<br />

été élu pour succéder à Pierre SCHNEIDER.<br />

Madame Suzanne LAURITZ, Monsieur Pascal TURRI nouveau<br />

Président, Monsieur Pierre SCHNEIDER Président sortant et<br />

Monsieur Jean-Louis MARTINI<br />

La Revue des DGS et DGAS des Collectivités Territoriales _________________________________________________________________________________<br />

D<strong>GInterface</strong> n° 83 SEPTEMBRE 2012<br />

45


V I E D E S R é G I O N S<br />

..Région LIMOUSIN<br />

Christophe Verger reconduit<br />

à la présidence de l’Union régionale<br />

Le mardi 15 mai dernier, se tenait au Pôle de Lanaud,<br />

l’Assemblée Générale de l’Union régionale Limousin du<br />

<strong>SNDG</strong>CT. Haut lieu de sélection et de promotion de la<br />

race limousine, le pôle, ensemble architectural original,<br />

est l’oeuvre du célèbre architecte Jean NOUVEL, dont<br />

c’est la première réalisation en milieu rural. Cette<br />

création exemplaire, tout en bois Douglas du Limousin,<br />

a été classée « Bâtiment Remarquable du 20 ème siècle »<br />

par le Ministère de la Culture et de la Communication.<br />

Près d’une centaine de dirigeants territoriaux de la région<br />

étaient conviés à la rencontre, qui fut l’occasion d’une part,<br />

de rendre compte des activités du Syndicat sur le plan local<br />

et national, d’autre part de procéder au renouvellement des<br />

instances régionales et départementales.<br />

Année 2011 active<br />

Après avoir exposé le rapport moral et financier, le Président<br />

Christophe VERGER a abordé le rapport d’activités, avec<br />

notamment la présentation des nombreuses actions menées<br />

au cours de l’année 2011 (les deux Rencontres territoriales :<br />

« L’Europe » et « Le Grenelle de l’Environnement », le Forum<br />

régional à Guéret (en Creuse), la signature de différentes<br />

conventions avec les partenaires, les Rencontres Directeurs<br />

Honoraires, les Journées professionnelles d’étude, le Club des<br />

DGS…), ainsi que la programmation des actions prévues en<br />

2012.<br />

Le Président a souhaité rappeler que le fonctionnement actif<br />

du Syndicat repose sur le développement d’un réseau de<br />

partenariats avec les entreprises (BFM-Société Générale, EDF<br />

Collectivités, GDF, Eurovia, INEO, Veolia, Orange…) et les acteurs<br />

institutionnels (Région Limousin, Université de Limoges, IPAG,<br />

CNFPT, CDG, ADGCCF, Europa, Mutualité Sociale….).<br />

Des élus en force !<br />

Il a ensuite invité les membres du bureau régional à présenter<br />

une synthèse des travaux menés au cours du premier semestre<br />

2012, puis a évoqué les prochains temps forts du Syndicat,<br />

avec la 8 ème Conférence nationale, à Limoges le 1 er et 2 juin<br />

derniers, ainsi que la Conférence nationale du 25 au 27 octobre<br />

à Toulouse.<br />

Le mot de la fin fut réservé à Jean-Louis NOUHAUT, Maire<br />

de Boisseuil, également Conseiller général et Président du<br />

Centre de gestion de la Haute-Vienne, ainsi qu’à Stéphane<br />

DESTRUHAUD, Maire-adjoint de Limoges, représentant le<br />

Député-Maire Alain RODET, qui avaient tous deux répondu à<br />

l’invitation de Christophe VERGER et ont rappelé la relation<br />

particulière entre le DGS et le Maire ou le Président , ainsi que<br />

la légitimité professionnelle de ces « fonctionnaires dirigeants<br />

aux côtés et au service de l’autorité territoriale ».<br />

Le DG visite<br />

la centrale nucléaire de Civaux<br />

Dans le cadre des Journées d’études, organisées avec les<br />

entreprises partenaires du Syndicat, l’Union régionale<br />

Limousin et EDF ont organisé le 24 avril dernier, une rencontre<br />

dédiée à la visite de la Centrale nucléaire de Civaux, dans la<br />

Vienne (86). Cette rencontre s’inscrivait dans une approche<br />

des sources de production énergétique, et faisait suite à une<br />

journée organisée sur le<br />

thème de la production<br />

hydro-électrique avec<br />

la visite du barrage de<br />

Bort-les-Orgues, en<br />

décembre 2011.<br />

Près d’une quinzaine de<br />

DG et de collaborateurs<br />

ont<br />

découvert<br />

les principes de<br />

fonctionnement de<br />

cette impressionnante<br />

installation, composée<br />

de deux unités<br />

de production de<br />

1500 mégawatts,<br />

produisant 20 milliards de Kwh par an. Dans la logique de<br />

cette démarche avec EDF, il est prévu fin 2012 de découvrir<br />

la collection d’uranifères du Musée municipal de Minéralogie<br />

et de Pétrographie d’Ambazac et en 2013, de visiter l’usine<br />

marée-motrice de la Rance - en attendant les fermes éoliennes<br />

offshore dont les chantiers vont prochainement démarrer.<br />

renouvellement des instances<br />

RÉGionales et départementales<br />

Président de la Section Corrèze : Brigitte LACHAUD<br />

Directrice de la MDPH de la Corrèze<br />

Président de la Section Creuse : Cécile ROUSSEL<br />

Directrice générale du Syndicat mixte du Pays sud creusois<br />

Président de la Section Haute-Vienne : Christophe VERGER<br />

Directeur général des Services de la Ville de Panazol<br />

Président de l’Union Régionale : Christophe VERGER<br />

prochaines rencontres 2012<br />

en Limousin<br />

21 septembre à Limoges au Musée Adrien Dubouché:<br />

Rencontre des DGH du Limousin<br />

27 septembre à Limoges, à l’Espace Jean Moulin :<br />

Rencontre professionnelle régionale<br />

avec la MNT<br />

sur le thème « Bien être et travail :<br />

le cadre au cœur des stratégies de management »<br />

12 octobre à Limoges, au Chéops :<br />

8 èmes Rencontres Territoriales du Limousin<br />

sur le thème « Commune Interco : travailler ensemble »<br />

29 novembre à Limoges, au Carrefour des Etudiants :<br />

Forum « Unitorial » collectivités-universités<br />

pour l’offre de stages étudiants<br />

46 n° 83 SEPTEMBRE 2012 _________________________________________________________________________________ La Revue des DGS et DGAS des Collectivités Territoriales<br />

D<strong>GInterface</strong>


Conférence nationale: les DG<br />

sur les bancs de la Faculté de Limoges...<br />

Après des mois de préparation, le comité d’organisation<br />

local, à la demande du Président de l’Union régionale, a eu le<br />

plaisir d’accueillir pour la Conférence nationale de Limoges,<br />

un peu plus de 170 Délégués départementaux et nationaux,<br />

accompagnants, représentants d’entreprises partenaires et<br />

personnalités locales. Dans un cadre propice à une rencontre<br />

studieuse, les participants ont débattu, sur les bancs de la<br />

Faculté de Droit et Sciences Economiques de Limoges, de<br />

l’actualité professionnelle et des rapports des Commissions<br />

nationales qui seront présentées au Congrès de Toulouse les<br />

25, 26 et 27 octobre prochains.<br />

Recevoir... puis donner<br />

Les échanges ont été particulièrement appréciés par les<br />

entreprises du Village Partenaires qui ont pu rencontrer les<br />

représentants de la profession lors de la journée du 1er juin<br />

sur leur stand ou lors de moments conviviaux.<br />

Pierre-Yves MAUREAU, EDF Collectivités<br />

et Christophe VERGER<br />

« C’est une grande<br />

satisfaction d’avoir pu<br />

recevoir dans de bonnes<br />

conditions les collègues et<br />

d’ainsi rendre l’invitation à<br />

tous ceux qui se sont investis<br />

dans une telle entreprise<br />

en nous accueillant dans<br />

leur région à l’occasion de<br />

Conférences ou de Congrès. Le plaisir de donner est parfois plus<br />

grand que celui de recevoir. Nous avons apprécié la très bonne<br />

ambiance qui a régné ainsi que les témoignages d’amitiés<br />

de nos collègues » a indiqué Christophe VERGER. L’Union<br />

adresse un grand merci à la Région Limousin, au Département<br />

de la Haute- Vienne, à la Ville de Limoges et aux entreprises<br />

partenaires pour leur soutien.<br />

Inauguration du Village Partenaires<br />

..Région<br />

HAUTE<br />

NORMANDIE<br />

Dans l’Eure, des réunions<br />

contre l’isolement<br />

La section de l’Eure, sous l’impulsion de son nouveau bureau,<br />

va à la rencontre des collègues DGS adhérents ou pas. Elle<br />

a mis en place, depuis le début de l’année, des réunions<br />

thématiques qui ont pour but de créer ou renouer du lien<br />

avec les collègues, afin de les aider à lutter contre l’isolement<br />

perçu dans la profession. Depuis janvier, deux rencontres<br />

ont été montées: le jeudi 22 mars à Pont-de-l’Arche, avec la<br />

MNT, sur la protection sociale; le jeudi 26 avril aux Andelys,<br />

sur le marché des denrées alimentaires et autres, avec Pro<br />

Club, un groupement d’économies.<br />

Elles ont rassemblé quelques personnes et permis d’explorer<br />

une richesse d’échanges. Comme le souligne le Président<br />

Christophe HARDY : «Je crois aux moments de ce type pour<br />

aller à la rencontre des DGS, qu’ils soient syndiqués ou<br />

non. Profitons-en pour les amener vers le syndicat».<br />

Ces réunions ont aussi fait émerger des demandes, sur<br />

plusieurs points de la vie locale: les politiques Enfance<br />

et jeunesse, par exemple. En septembre, la CAF de l’Eure<br />

interviendra d’ailleurs sur ce sujet dans le cadre d’une<br />

nouvelle rencontre.<br />

Autre sujet suggéré : les notions d’assistance à maitrise<br />

d’ouvrage - la société d’ingénierie Berim serait intéressée<br />

pour intervenir. Enfin l’actualité brûlante liée à la prévoyance<br />

et à la santé dans nos collectivités va sans doute amener la<br />

section à réorganiser une rencontre.<br />

V I E D E S R é G I O N S<br />

Signature de la convention de partenariat régional avec le Groupe La Poste<br />

de g. à dr. : Christophe VERGER, Pierre LAVAL, délégué régionale de<br />

La Poste, Stéphane PINTRE<br />

A noter:<br />

Cocorico ! La Rencontre inter-régionale Basse et Haute-<br />

Normandie du <strong>SNDG</strong>CT se déroulera à Vernon, commune<br />

de notre département. Qu’elle en soit remerciée d’avance.<br />

La manifestation se déroulera le vendredi 16 novembre<br />

prochain. Bienvenue à toutes et tous...<br />

La Revue des DGS et DGAS des Collectivités Territoriales _________________________________________________________________________________<br />

D<strong>GInterface</strong> n° 83 SEPTEMBRE 2012<br />

47


V I E D E S R é G I O N S<br />

..Région LORRAINE<br />

Deux sections<br />

font progresser la médiation<br />

Après l’Assemblée générale de la section interdépartementale<br />

de Meurthe & Moselle et de Meuse qui s’est tenue (Photo sur<br />

le perron du Château Stanislas, maintenant Hôtel de Ville<br />

de Commercy), à l’invitation du Maire, Bernard MULLER, et<br />

d’Etienne PAYEUR, DGS, à Commercy le 4 avril, le Bureau de<br />

Lorraine a élu son nouveau Comité le 10 juin.<br />

Après un mandat bien rempli, pour lequel il a été félicité,<br />

Jean-Philippe SIEBERT, Président de la section de Moselle,<br />

et les Présidents des deux autres sections lorraines, Chantal<br />

LEMOINE, Président de la section des Vosges et Franck<br />

LEFEBVRE, Président de la section de Meurthe & Moselle<br />

et de Meuse, ont décidé d’engager un cycle de «présidence<br />

tournante», pour permettre à des représentants de chacune<br />

des sections départementales d’assumer, à tour de rôle,<br />

l’animation de l’équipe régionale.<br />

A cette occasion, un protocole d’accord «gagnant-gagnant»,<br />

en faveur de la médiation, a été signé par Franck LEFEBVRE,<br />

Président de la section <strong>SNDG</strong>CT avec les Centres de Gestion<br />

(CDG) de la Meuse et de la Meurthe-et-Moselle.<br />

Prévenir plutôt que de guérir …<br />

Ces protocoles ont été signés avec leurs Présidents: Claude<br />

LEONARD, pour le CDG de la Meuse, Sénateur, Conseiller<br />

général et Conseiller municipal de Montmédy, en présence<br />

de Jocelyne CZAPLINSKI, Directrice du Centre le 4 Avril à<br />

Commercy (2 Photos) et François FORIN, pour le CDG de la<br />

Meurthe-et-Moselle, Maire de Lucey, en présence d’Alain<br />

FAIVRE, Directeur du Centre le 5 Avril, à Villers-les Nancy.<br />

Ces deux signatures marquent un projet commun de<br />

concertation et soulignent les excellents rapports déjà<br />

existants entre le <strong>SNDG</strong>CT et les CDG, lorsque survient une<br />

période conflictuelle entre un cadre et son élu. Surtout,<br />

elles formalisent une relation de confiance déjà éprouvée<br />

à plusieurs reprises qui donne à ces protocoles une valeur<br />

d’exemplarité, signifiant tout l’intérêt de la médiation<br />

préalable à une situation de crise.<br />

Cette volonté<br />

partagée<br />

entre les deux<br />

Directeurs de<br />

CDG, également<br />

adhérents<br />

au <strong>SNDG</strong>CT,<br />

et Franck<br />

LEFEBVRE,<br />

Président de<br />

la Section 54<br />

& 55, s’inscrit<br />

dans une dynamique locale, réaffirmée par le Comité 54 & 55,<br />

visant à valoriser la fonction de DGS et à inscrire, avec plus de<br />

lisibilité que n’en proposent les textes officiels en vigueur, la<br />

réelle dimension managériale et de direction dévolue aux DGS<br />

qui ne peut, ni ne doit être confondue avec la fonction élective<br />

et politique des Maires et Présidents d’EPCI.<br />

Les Vosges à leur tour !<br />

C’est lorsque les attendus sur les missions réciproques du<br />

DGS et du Premier Magistrat sont mal définis qu’apparaissent<br />

les problèmes et que peuvent naître des conflits. A noter<br />

que, dans les Vosges, la signature du même protocole est<br />

d’ores et déjà programmée pour septembre 2012. Frédéric<br />

SCHEER, Directeur du CDG88 et membre du Syndicat, s’y est<br />

judicieusement employé avec son Président et le Président<br />

du <strong>SNDG</strong>CT 88, Chantal LEMOINE. Il ne manquera plus que<br />

la Moselle pour assurer bientôt un score de 4/4 en Lorraine !<br />

Sur vos tablettes...<br />

Un débat sur la définition de la fonction de DGS sera au centre<br />

de la prochaine Assemblée générale de la Section 54 & 55. Il se<br />

tiendra en septembre.<br />

Qui compose le nouveau Bureau de la Lorraine <br />

Président: Franck LEFEBVRE, DGS de Jarville-la-Malgrange (54)<br />

Vice-Président: Jean-Philippe SIEBERT, DGS de la Communauté<br />

d’agglomération du Val de Fensch (57) également désigné Membre du CAN<br />

Vice-Président: Chantal LEMOINE, DGS de Contrexéville (88)<br />

Secrétaire : Arnaud MATHY, DGS de la Communauté d’agglomération de<br />

Sarreguemines (57)<br />

Secrétaire-Adjoint : Jean-Marc CLEMENT, DGS d’Essey-Lès-Nancy (54)<br />

Trésorier: Jean-Pierre BEGEL, DGS de Chantraine (88)<br />

48 n° 83 SEPTEMBRE 2012 _________________________________________________________________________________ La Revue des DGS et DGAS des Collectivités Territoriales<br />

D<strong>GInterface</strong>


..Région CENTRE<br />

Bienvenue à Joël,<br />

Frédéric et Grégory...<br />

L’ Association des Maires<br />

du Loiret et la section<br />

départementale du SndGCT<br />

unissent leurs réseaux.<br />

A l’occasion de l’assemblée générale de l’Association des<br />

Maires du Loiret, à Gien, samedi 23 juin 2012, a été signée,<br />

une convention entre l’Association des Maires du Loiret,<br />

représentée par Xavier DESCHAMPS et Brigitte BURDIN,<br />

respectivement président et directrice de l’AML, et la section<br />

du Loiret du <strong>SNDG</strong>CT représentée par Frédéric De KONINCK et<br />

Alfred HOURDOUX, respectivement Président Départemental<br />

et Vice-Président régional du <strong>SNDG</strong>CT.<br />

Le constat est tout simple : même si l’approche est différente,<br />

les élus locaux effectuant les choix politiques, leurs directeurs<br />

généraux préparant et veillant à l’exécution des décisions, le<br />

<strong>SNDG</strong>CT et l’AML partagent les mêmes objectifs de « faciliter<br />

aux élus locaux l’exercice de leur mission et d’améliorer<br />

l’efficience du service public », ainsi que le rappelle le<br />

préambule du protocole d’accord.<br />

D’où la décision de formaliser cette collaboration qui<br />

se concrétise par l’organisation conjointe de réunions,<br />

l’échange d’informations et d’expériences, sans oublier le<br />

volet « médiation » qui a pour but de faciliter d’éventuelles<br />

négociations lorsqu’un maire et un directeur général des<br />

services envisagent de mettre fin à leur collaboration.<br />

Il ne s’agit pas d’une nouveauté puisqu’un premier protocole<br />

d’accord avait été signé en 2007, faisant alors figure de<br />

précurseur.<br />

Arrivé à échéance, il sera donc renouvelé pour une<br />

nouvelle période de trois ans. Cette fusion de deux réseaux<br />

professionnels ne peut que bénéficier aux adhérents des<br />

deux structures et c’est la raison pour laquelle des initiatives<br />

identiques se développent dans des départements de plus en<br />

plus nombreux.<br />

... et Merci à Alain, Patrick et Dominique ! Ces derniers mois,<br />

les équipes départementales du <strong>SNDG</strong>CT Centre ont été<br />

renouvellées, amenant de nouveaux visages à la tête de trois<br />

des six sections départementales.<br />

En Loir-et-Cher, c’est Joël MARQUET, DGS de Mer et de la<br />

Communauté de communes de la Beauce Ligérienne, qui<br />

succède à Alain DEDOURS. Très engagé à la MNT et au <strong>SNDG</strong>CT,<br />

Joël bénéficie du soutien d’une équipe dynamique pour mener<br />

à bien l’action syndicale dans ce département qui compte 24<br />

adhérents.<br />

De son côté, le Cher a élu en avril 2012, Frédéric DROGUET,<br />

DGAS de Bourges, en remplacement de Patrick CARRE. Assidu<br />

des Congrès nationaux du <strong>SNDG</strong>CT depuis plusieurs années,<br />

Frédéric, 48 ans, prend les rênes de la plus petite section<br />

départementale du Centre, avec 15 adhérents.<br />

Grégory RENAULT, 34 ans, quant à lui, a été élu Président de<br />

l’Eure-et-Loir, prenant la succession de Dominique BAILLEUL.<br />

DGS de Villiers-le-Morhier, petite ville du nord-est du<br />

département, Grégory n’est adhérent que depuis 2011 et a<br />

pris la tête d’un Bureau d’une douzaine de membres parmi les<br />

20 adhérents que compte la section.<br />

Ces trois nouveaux Présidents - qui savent ce qu’ils doivent<br />

à leurs collègues prédécesseurs - étaient présents à Limoges,<br />

ce qui démontre leur volonté de s’engager pleinement<br />

dans l’action syndicale au bénéfice des adhérents de leur<br />

département.<br />

Le Loir-et-Cher<br />

fête les DGS de la région<br />

La 4 ème Rencontre<br />

régionale des<br />

Dirigeants<br />

Territoriaux<br />

du Centre aura<br />

lieu le Vendredi<br />

14 Septembre<br />

2012, à Saint-<br />

Aignan-sur-Cher<br />

(Loir-et-Cher).<br />

Elle sera suivie<br />

de l’Assemblée<br />

Plénière Régionale,<br />

le Samedi 15<br />

Septembre 2012,<br />

au matin.<br />

La première<br />

journée proposera<br />

une table ronde<br />

sur le couple Région-Intercommunalité, une autre sur l’avenir<br />

du «bloc local». La journée sera aussi émaillée d’ateliers sur<br />

des thèmes divers: l’aménagement numérique du territoire,<br />

la complémentaire santé, les finances, les compteurs<br />

communicants, le bien-être au travail ou encore l’entretien<br />

professionnel».<br />

> Programme complet et inscriptions sur :<br />

www.dirigeantsterritoriaux-centre.fr<br />

V I E D E S R é G I O N S<br />

La Revue des DGS et DGAS des Collectivités Territoriales _________________________________________________________________________________<br />

D<strong>GInterface</strong> n° 83 SEPTEMBRE 2012<br />

49


V I E D E S R é G I O N S<br />

..Région RHÔNE-ALPES<br />

Drôme et Ardèche<br />

fêtent leurs réseaux<br />

Le 20 juin 2012 s’est tenue à la<br />

salle des fêtes de Saillans (Drôme)<br />

la «1 ère journée Drôme-Ardèche<br />

des réseaux territoriaux» qui<br />

a rassemblé une cinquantaine de<br />

personnes, avec le concours de la<br />

mairie de Saillans. La rencontre<br />

était organisée par l’Association<br />

des Maires de la Drôme, le Syndicat<br />

National des Directeurs Généraux<br />

des Collectivités Territoriales, le<br />

Syndicat National des Secrétaires<br />

de Mairie, l’Association des<br />

Comptables Publics, l’Association des Ingénieurs Territoriaux<br />

et l’Association des Directeurs Généraux de Communautés de<br />

Communes. Ces associations, qui oeuvrent au développement<br />

équilibré des territoires, ont travaillé ensemble pour la<br />

réussite de la manifestation. Il s’agissait d’une toute première<br />

collaboration à ce niveau, pour le <strong>SNDG</strong>CT, en ce qui concerne<br />

la section Drôme-Ardèche.<br />

Passage au PES V2<br />

Le programme de la matinée fourmillait d’interventions<br />

courtes et pratiques, pouvant satisfaire tous les publics :<br />

élus communaux et intercommunaux, agents administratifs<br />

et techniques des collectivités. Différents exposés ont<br />

eu lieu. Le premier a porté sur la dématérialisation de<br />

la chaîne comptable publique, par Paul-Marie PINOLI,<br />

Trésorier principal de La Voulte/Rhône et Président de la<br />

section Ardèche de l’Association des comptables publics.<br />

L’orateur a mis en évidence les enjeux stratégiques de la<br />

dématérialisation pour l’ensemble du secteur public local, les<br />

évolutions réglementaires en cours, et en particulier le passage<br />

obligatoire au PES V2 (dématérialisation complète des titres,<br />

mandats, bordereaux et pièces justificatives) avant le 1 er<br />

janvier 2015. Ensuite, Sylvain VALAYER, Directeur du syndicat<br />

mixte «Ardèche Drôme Numérique», promoteur du réseau<br />

internet THD dans les deux départements, a évoqué l’actualité<br />

du réseau de fibre optique, un des projets les plus ambitieux<br />

de France, en dressant les premières perspectives d’évolution<br />

vers le FTTH généralisé en milieu rural (la fibre optique qui<br />

arrivera dans chaque foyer et succèdera au fil de cuivre).<br />

Promouvoir l’innovation<br />

Parmi les autres interventions, celle de l’association INDURA<br />

(Infrastructures durables Rhône-Alpes) fut particulièrement<br />

remarquée. L’instance regroupe 70 entreprises, industriels,<br />

sociétés d’ingéniérie, centres de recherche, universités, qui<br />

se donnent plusieurs vocations communes : développer la<br />

compétitivité des entreprises par une démarche d’innovation,<br />

définir les produits et services du futur, construire des<br />

infrastructures durables (infrastructures de transport et de<br />

production d’énergies). INDURA organise en particulier des<br />

visites de chantiers emblématiques, comme le Musée des<br />

Confluences à Lyon, et des conférences. La présentation a été<br />

faite par Pierre RAMPA, son Président, et Franck GAUTHERON<br />

son Directeur. L’après-midi fut plus convivial, et consacré à la<br />

visite des merveilles viticoles de la vallée de la Drôme, ainsi<br />

que du patrimoine local.<br />

Il est envisagé de reproduire cette<br />

journée tous les ans, avec une<br />

organisation tournante, à laquelle<br />

pourraient se joindre d’autres<br />

associations professionnelles ou<br />

d’élus, tout le monde ayant compris,<br />

à travers cette initiative du <strong>SNDG</strong>CT,<br />

l’intérêt de se retrouver et d’échanger sur des thématiques<br />

communes.<br />

convivialité...<br />

Début juillet, la section du Rhône avait organisé - en<br />

collaboration avec l’ATTF - un temps plus festif. Comme à<br />

son habitude, elle a célébré l’arrivée des vacances et cette<br />

année, le repas convivial des bords de Saône s’est transporté<br />

hors du temps... pour se «régaler», dans le cadre des Nuits de<br />

Fourvières, de la dernière création de Bartabas et se laisser<br />

porter par les rites mexicains sur la «mort joyeuse», la poésie<br />

et la musique, tout cela porté par le dynamisme effréné de<br />

chevaux prodigieux.<br />

Autour d’une scène<br />

en plein air au parc<br />

de Parilly, l’originalité<br />

était de mise et a ravi<br />

les collègues: alors que<br />

les cavaliers acrobates<br />

se démultipliaient<br />

en une multitude de<br />

personnages, des<br />

marionnettes de squelettes se «trémoussaient» sur la selle des<br />

chevaux dans un ballet évoquant mystères et songes.<br />

Les DG du Rhône, alliés<br />

aux administrateurs, ont<br />

profité d’un magnifique<br />

spectacle après un apéritif<br />

dînatoire offert par la<br />

Ville de Bron. Culture,<br />

échanges et convivialité<br />

étaient de mise avant une<br />

rentrée prometteuse et<br />

studieuse...<br />

Les DGS du Rhône scrutent<br />

la décentralisation<br />

Récemment élu, le Bureau de la section du Rhône du Syndicat a<br />

fait siennes les orientations nationales de rapprochement avec<br />

d’autres associations à l’instar des Rencontres que les sections<br />

de l’Ardèche et de la Haute-Savoie organisent. Dès lors, quoi<br />

de plus naturel pour lui que de travailler sur la thématique<br />

de la décentralisation dans le prolongement du Cahier<br />

d’acteurs déposé par le Syndicat sous l’égide de la Commission<br />

Management et de l’exercice mené par Stéphane BUSSONE <br />

Fort des réponses au questionnaire qui a été diffusé aux plus<br />

de 300 adhérents rhônalpins du syndicat mais également<br />

aux administrateurs par le biais de l’AATF, une rencontre est<br />

organisée le 11 septembre en matinée. Accueilli par le Grand<br />

Lyon, salon Louis PRADEL, en présence de quelques invités<br />

prestigieux qui confronteront leurs expériences au regard<br />

des DG et administrateurs, ce débat constituera un préambule<br />

local aux Etats Généraux qui s’ouvriront cet automne.<br />

> Pour assister à la Rencontre du 11 septembre :<br />

« Regards croisés des Rhônalpins sur la décentralisation »<br />

au Grand Lyon (salon Louis Pradel), contacter :<br />

Sylvie CHATEAU, Présidente de section - schateau@mairie-saintgenislaval.fr<br />

ou Laurent RotuRIER, Vice-président - laurent.roturier@ville-bron.fr<br />

50 n° 83 SEPTEMBRE 2012 _________________________________________________________________________________ La Revue des DGS et DGAS des Collectivités Territoriales<br />

D<strong>GInterface</strong>


Pour une politique qui<br />

remporte l’adhésion !<br />

..Région PICARDIE<br />

Les sections de l’ Aisne,<br />

de l’Oise et de la Somme<br />

se réunissent<br />

Crédit photo : Fabrice Robin<br />

L’Assemblée générale de l’Union régionale Picardie du<br />

<strong>SNDG</strong>CT s’est tenue le vendredi 11 mai 2012 à Saint-<br />

Quentin dans le cadre prestigieux du Palais Fervaques. Ce<br />

lieu datant de la fin du XIX ème siècle abrite aujourd’hui à<br />

la fois le Palais de justice de la ville et un espace dédié à<br />

l’événementiel.<br />

Ce fut l’occasion pour les collègues de renouveler les<br />

instances régionales. Sébastien CARTON a été élu Président<br />

pour un second mandat. Les sections départementales<br />

avaient en préparation de cette assemblée renouvelé leurs<br />

instances. Luc ALEXANDRE et Pierre BOYER ont été élus<br />

pour un nouveau mandat à la présidence des sections<br />

respectivement de l’Aisne et de l’Oise.<br />

Une «fidèle» en Somme...<br />

Par contre, dans la Somme, une nouvelle Présidente<br />

succède à Jean-Louis HEDIN - lequel avait indiqué depuis<br />

plusieurs mois sa volonté de céder sa fonction. Maryvonne<br />

LEFEBVRE a repris le flambeau. Cette collègue, DGS<br />

de Salouël en périphérie d’Amiens, est une «fidèle» du<br />

Syndicat. Adhérente depuis de nombreuses années, elle<br />

était membre du Bureau régional. L’Union régionale la<br />

remercie et lui souhaite Bon courage dans cette nouvelle<br />

responsabilité.<br />

Pour son nouveau mandat, Sébastien CARTON a maintenu<br />

l’objectif de rechercher de nouveaux collègues et d’accroître<br />

les adhérents en Picardie. Il s’est félicité de l’augmentation<br />

de 10% du nombre de collègues adhérents au cours de ces<br />

3 dernières années et a souhaité continuer dans la même<br />

lignée, voire faire mieux !<br />

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Entourant la nouvelle Présidente de la section de la Somme,<br />

Maryvonne LEFEBVRE, Luc ALEXANDRE, Pierre BOYER et<br />

Sébastien CARTON (de gauche à droite)<br />

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D<strong>GInterface</strong> n° 83 SEPTEMBRE 2012<br />

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. .Région<br />

POITOU-CHARENTE<br />

Un nouveau Président pour<br />

la section de la Vienne<br />

Réunie au Futuroscope le 19 avril dernier, la section de la<br />

Vienne du <strong>SNDG</strong>CT a procédé au renouvellement de ses<br />

instances dirigeantes, et porté à sa tête un nouveau Président,<br />

Eric EPRON.<br />

L’Assemblée générale tenue dans la Maison des communes<br />

René Monory, a aussi accueilli la signature d’une convention<br />

entre notre Syndicat et le Centre de gestion de la Vienne<br />

visant à mettre en place des actions préventives afin d’éviter<br />

les décharges de fonction des DGS en poste. Le Centre de<br />

gestion était représenté par son Président, Edouard RENAUD.<br />

La signature du <strong>SNDG</strong>CT a été apposée par Claude AUDINET,<br />

Président Régional.<br />

V I E D E S R é G I O N S<br />

Responsable des<br />

services de la mairie<br />

de Vouillé depuis<br />

juillet 2011, Eric était<br />

auparavant directeur<br />

de la communauté de<br />

communes Mable et<br />

Vienne (86) depuis<br />

2004, après avoir<br />

passé 12 ans au conseil<br />

général de la Vienne, où<br />

il a exercé notamment<br />

les<br />

fonctions<br />

de responsable<br />

des<br />

relations<br />

internationales. Il est<br />

membre fondateur de l’ARRICOD (Association des responsables<br />

de relations internationales et de coopération décentralisée)<br />

dont il a assumé la présidence en 2003.<br />

Avec l’arrivée de nouveaux directeurs dans de nombreuses<br />

communes importantes de la Vienne, la section de la<br />

Vienne, avec 47 adhérents, se trouve largement rajeunie et<br />

féminisée, tout en s’appuyant sur une Commission Retraite<br />

particulièrement active, à l’initiative « d’AGIR pour les actifs »,<br />

dispositif d’accompagnement des nouveaux DGS par des DGS<br />

retraités.<br />

Signature avec le CDG<br />

Après la signature d’une convention cadre entre le Syndicat et<br />

l’Association des maires de la Vienne, 5 nouveaux DGS ont été<br />

accompagnés par un collègue expérimenté, démarche portant<br />

plus sur le savoir-être que sur le savoir-faire.<br />

Le nouveau Bureau :<br />

Président : Eric EPRON (Vouillé: 05 49 54 20 30)<br />

Vice-Présidents : Marie-Hélène HAMELIN (Vouneuil-sous-<br />

Biard) et Pascal GUERET (Neuville-de-Poitou)<br />

Secrétaire : Sandrine COMPAIN (Saint-Georges-Lès-<br />

Baillargeaux)<br />

Secrétaire adjointe : Sarah BRAGUIER-DUCHENE (Naintré)<br />

Trésorière : Karine TIRE (CC Pays Mirebalais)<br />

Présidents d’honneur : Claude AUDINET (Jaunay-Clan),<br />

Thierry MERAL (Ligugé) et Jean-Marie LAURENTIN (DGSH<br />

d’Ingrandes-sur-Vienne)<br />

Membres : Vincent MANSEAU (Dangé-St-Romain), Philippe<br />

TURBAULT(CG 86) et Josette METAIS (DGSH de Loudun),<br />

Pierre METAIS (DGSH de Poitiers)<br />

Signature de la convention entre le <strong>SNDG</strong>CT, représenté par<br />

Claude AUDINET, Président Régional (à gauche),<br />

et Edouard RENAUD, Président du Centre de Gestion de la<br />

Vienne<br />

52<br />

D<strong>GInterface</strong><br />

_________________________________________________________________________________ La Revue des DGS et DGAS des Collectivités Territoriales<br />

n° 83 SEPTEMBRE 2012


Un partenariat<br />

<strong>SNDG</strong>CT / AMF<br />

VIENNE<br />

Le point de départ de la démarche a reposé sur<br />

le constat qu’après les présidentielles, plusieurs<br />

collègues nouvellement en poste dans des<br />

communes, se sont trouvés confrontés à l’absence<br />

d’un texte simple pour cadrer les opérations de vote.<br />

Si les circulaires préfectorales sont relativement<br />

claires, elles n’en demeurent pas moins chargées<br />

d’information et les élus (et les agents) ont parfois<br />

du mal à s’y retrouver. Après activation du réseau,<br />

nous avons récupéré un certain nombre de notes<br />

réalisées par nos collègues, mais aucun document<br />

complet, tout en restant d’accès facile.<br />

Lors de notre assemblée générale, après le<br />

1 er tour des présidentielles, la commission retraite<br />

particulièrement active dans notre département,<br />

a proposé de mettre en place un petit groupe de<br />

travail qui s’est réunion 5 fois dans les locaux de<br />

l’association des maires de la Vienne, avec l’appui de<br />

son service juridique.<br />

Avec un courrier cosigné par le Président<br />

départemental de l’association des maires et ton<br />

serviteur, nouvellement élu Président de la section<br />

de la Vienne, le guide a été diffusé, sous forme<br />

numérique, dans toutes les communes de notre<br />

département. Il a été également diffusé auprès de<br />

tous les DGS de la Vienne ainsi qu’à nos collègues<br />

présidents des autres sections départementales<br />

de la région. Un projet de guide similaire est à<br />

l’étude pour les prochaines échéances, notamment<br />

les municipales de 2014. Outre l’aspect pratique<br />

du guide, cette opération a permis de mieux faire<br />

connaître notre syndicat auprès de tous les maires<br />

de la Vienne, mais aussi, auprès des secrétaires de<br />

mairie et des DGS non adhérents, renforçant ainsi<br />

notre image. Par ailleurs, je dois saluer l’excellente<br />

implication de nos collègues retraités, qui se sont<br />

remis activement au travail pendant quelques<br />

semaines, pour le plus grand bénéfice de leurs cadets.<br />

Eric EPRON, DGS de Vouillé<br />

..Région MIDI-PYRéNéES<br />

Forte affluence aux<br />

5 èmes Rencontres<br />

territoriales<br />

Le 30 mars dernier, près de 300 acteurs des collectivités locales<br />

(agents, élus, universitaires) se sont retrouvés au Centre de congrès<br />

Diagora-Labège (31) pour une journée d’échanges, de réflexions, de<br />

débats à l’initiative des 3 associations régionales des DGS, ingénieurs<br />

et techniciens mais aussi du CNFPT, partenaire historique de la<br />

manifestation. Après le traditionnel accueil du président régional et la<br />

présentation de la journée par la délégation régionale du CNFPT, une<br />

table ronde intitulée : « Mise en cause de ma responsabilité - Elu ou<br />

fonctionnaire: ça peut m’arriver » a ouvert la journée.<br />

Le témoignage d’Alès<br />

Ponctuée par des saynètes remplies d’humour de la troupe du<br />

«Théâtre sur mesure», la réunion a mis en valeur les témoignages de<br />

notre collègue Frédéric JOUVE, DGS adjoint de la CA du Grand Alès, et<br />

de Gabrielle CHAPON, avocate spécialisée en droit public à Bordeaux,<br />

Nathalie LAVAL, professeur de droit public à Toulouse et Luc BRUNET,<br />

juriste à l’Observatoire SMACL des risques de la vie territoriale. La<br />

nombreuse assistance a suivi avec beaucoup d’intérêt cette table<br />

ronde, animée par Bruno LEPRAT, journaliste territorial.<br />

La pause déjeuner a ensuite permis à l’ensemble des participants de<br />

se retrouver, d’échanger suite aux questions soulevées lors de la table<br />

ronde puis de rendre visite aux 35 exposants présents sur le salon<br />

expo (partenaires réguliers du <strong>SNDG</strong>CT).<br />

L’après-midi, 2 séries de 5 ateliers étaient organisées autour de<br />

thèmes divers et d’actualité tels que «les réseaux sociaux», «le bien être<br />

au travail», «le décret complémentaire santé», «la e-administration»,<br />

la RT 2012 et 2020 ou encore les stratégies financières à mettre en<br />

place dans un contexte de crise.<br />

Moment important<br />

Un peu plus tôt, le bureau régional avait procédé à l’élection du<br />

Président régional (Patrick REMY), de la Vice-Présidente (Maryse<br />

DOS SANTOS), de la Secrétaire (Dorothée SCHEINHARDT), Karine<br />

SELLIER acceptant de poursuivre sa mission de Trésorière régionale.<br />

Les référents des commissions nationales ont également été désignés.<br />

L’après-midi s’est achevée par la tenue des assemblées générales<br />

des associations régionales. Moment important pour notre union<br />

régionale, permettant de faire un tour complet de l’activité des<br />

sections départementales, puis de renouveler les instances régionales<br />

et les membres appelés à siéger au CA national. La soirée de gala a<br />

permis à une centaine de convives de terminer cette belle journée de<br />

façon fort agréable.<br />

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Tous les participants ont loué avec franchise l’efficacité du comité<br />

d’organisation, bien épaulé par notre prestataire l’agence BEC.<br />

L’Union Régionale Midi-Pyrénées attend ses adhérents d’ores et déjà<br />

pour la 6 ème édition en avril 2013…<br />

... mais avant cela, rendez vous incontournable à Toulouse du<br />

25 au 27 octobre 2012 pour le Congrès national et les assises<br />

professionnelles.<br />

Retrouvez les moments forts des 5 èmes Rencontres sur :<br />

www.lesterritoriales-midipyrenees.fr<br />

La Revue des DGS et DGAS des Collectivités Territoriales _________________________________________________________________________________<br />

D<strong>GInterface</strong> n° 83 SEPTEMBRE 2012<br />

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V I E D E S R é G I O N S<br />

. .Région<br />

nord-Pas-de-Calais<br />

La région perd son Président d’Honneur<br />

Roger GUINET,<br />

lors de la remise des Palmes<br />

Académiques au grade<br />

d’Officier, le 3 septembre 2011<br />

A la suite d’une longue<br />

maladie, Roger GUINET,<br />

Président Régional<br />

d’Honneur du <strong>SNDG</strong>CT<br />

en région Nord-Pas-de-<br />

Calais, nous a quittés le<br />

24 avril 2012, à l’âge de<br />

88 ans.<br />

Retour sur une vie<br />

et une vocation.<br />

C’est la Guerre qui<br />

prédestine Roger<br />

GUINET à la cause<br />

publique. Lors du<br />

bombardement du 27<br />

avril 1944 sur la ville<br />

de Cambrai, Roger a<br />

la douleur de perdre<br />

sa mère et sa sœur<br />

de 18 ans. Homme de<br />

combat, pugnace et<br />

volontaire, il assure dès<br />

1944 les fonctions de<br />

Secrétaire du Service social départemental aux Sinistrés des<br />

bombardements aériens. Puis il entre comme fonctionnaire à<br />

la sous-préfecture de Cambrai. Obtenant le DESAM, il accède<br />

au poste de Secrétaire de mairie à Beauvois-en-Cambrésis puis<br />

de Secrétaire général de Wasquehal pour terminer sa carrière<br />

à Wattrelos avec le grade d’Administrateur territorial en 1983,<br />

après 20 ans de service qui lui donnent la reconnaissance de<br />

grand serviteur de la ville pour laquelle il s’est passionné,<br />

investi, mobilisé.<br />

Dominique BAERT, maire de Wattrelos, rappelle que l’on<br />

se souviendra « de son œil vif, son intelligence aiguisée et sa<br />

finesse d’esprit ».<br />

Grande générosité<br />

Roger a été conseiller municipal de Wattrelos de 1989 à<br />

2001. Délégué départemental de l’Education Nationale depuis<br />

1967, il fut aussi Président de l’Amicale des DGS et Secrétaires<br />

généraux de mairie des collectivités des arrondissements de<br />

Lille et Dunkerque. Pour le Syndicat, Roger n’a jamais compté<br />

les heures pendant lesquelles il rédigeait, en sa qualité de<br />

Secrétaire général national, les motions et rapports lors des<br />

Congrès nationaux. Au cours de la cérémonie religieuse, Jean-<br />

Luc DELAISSEZ Président régional d’Honneur, prononça l’éloge<br />

funèbre. Les membres de l’Union régionale Nord-Pas-de-<br />

Calais, se sont regroupés autour de Jacques BILLET, Président<br />

régional, représentant Stéphane PINTRE, Président national<br />

Que son épouse Arlette, sa fille Claudine, son gendre Bernard<br />

et son petit-fils Cédric, soient persuadés que le Président<br />

national et les membres du <strong>SNDG</strong>CT n’oublieront jamais celui<br />

qui vous a quittés. Ils partagent la peine que vous éprouvez et<br />

vous présentent leurs sincères condoléances.<br />

Jacques BILLET, conseiller technique du <strong>SNDG</strong>CT<br />

...Ses familiers retiennent de lui l’image d’un homme<br />

excessivement volontaire et pugnace, d’un homme<br />

de combat, n’hésitant pas à se lancer dans le feu de la<br />

bataille, et paradoxalement, d’un homme ô combien<br />

pacifique !<br />

...On n’entre pas dans cette carrière si l’on n’a pas un<br />

solide fond d’altruisme, si l’on est incapable de faire<br />

don de sa personne. Car la Mairie est une maîtresse,<br />

exigeante, accaparante, à laquelle il faut se vouer corps<br />

et âme, et c’est bien là la seule infidélité qu’on puisse<br />

connaître chez Roger… C’est un métier de pouvoir, certes,<br />

d’autorité et de commandement, mais aussi un poste où<br />

il faut savoir rester à l’écoute, et c’est bien cela le plus<br />

difficile, car le pouvoir peut isoler et rendre aveugle.<br />

Seuls une profonde modestie, une constante lucidité, un<br />

sens moral élevé ainsi qu’un nécessaire sens de l’équité<br />

et une parfaite anticipation des événements permettent<br />

l’exercice difficile de la fonction. Ce sont ces critères qui<br />

font les hommes de valeur, et en cela, Roger GUINET n’a<br />

jamais… dérogé.<br />

...Au sein du Syndicat National des Directeur et<br />

Directeurs Généraux de Services dont il a été un brillant<br />

et percutant Secrétaire National, il s’est investi sans<br />

compter, n’hésitant pas à passer des nuits à rédiger<br />

pendant les Congrès Nationaux les motions qui étaient<br />

soumises après de longues discussions au vote des<br />

adhérents. Chez nous dans le Nord- Pas de Calais, il a<br />

exercé pendant de nombreuses années la charge de<br />

Président Régional, toujours disponible à l’écoute de<br />

toutes et de tous. Il répondait chaque fois qu’il était<br />

sollicité et son avis était très apprécié de ses collègues<br />

et aussi et surtout des hautes autorités politiques et<br />

administratives nationales qui reconnaissaient en lui<br />

un interlocuteur avisé, intègre et honnête. Je voudrais<br />

saluer ce matin Jacques BILLET, Président Régional, qui<br />

a la mission de représenter notre Président National<br />

Stéphane PINTRE, DGS d’Antibes, qui pour des raisons<br />

personnelles n’a pas pu à son grand regret participer<br />

personnellement à l’hommage que nous rendons ce<br />

matin à la mémoire de notre ami Roger car comme<br />

nous tous il savait que Roger GUINET était animé d’un<br />

feu sacré, qui ne s’est éteint qu’avec lui : durant plus de<br />

deux décennies, il s’est fait le pourfendeur des inégalités<br />

dans les retraites dont étaient victimes les collègues<br />

Secrétaires Généraux de mairie de sa génération. Il<br />

n’a pas eu peur, pour cela, de solliciter les plus hautes<br />

instances gouvernementales. Le syndicat pour toutes ses<br />

actions l’avait honoré par le président DURAFFOURG qui<br />

lui avait remis lors du Congrès de Dunkerque la médaille<br />

nationale d’honneur mais, hélas, tel Sisyphe roulant<br />

perpétuellement son rocher, il a usé ses dernières forces<br />

dans ce combat pourtant légitime et le Président de la<br />

Commission Nationale des retraites Jean-Marie MARCO<br />

peut en témoigner la semaine dernière ils étaient encore<br />

en contact téléphonique, c’est dire !<br />

54<br />

D<strong>GInterface</strong><br />

n° 83 SEPTEMBRE 2012<br />

_________________________________________________________________________________ La Revue des DGS et DGAS des Collectivités Territoriales


..Région PAYS DE LOIRE<br />

La Mayenne signe<br />

avec le CDG<br />

Les 8 présidents départementaux de Rhône-Alpes<br />

Le Président départemental de la section Mayenne du <strong>SNDG</strong>CT,<br />

Yves GUILLOUX, a signé le 12 juin 2012 une charte partenariale<br />

avec le Président du Centre de gestion (CDG) de la Fonction<br />

Publique Territoriale, Olivier RICHEFOU relative à la fin de<br />

détachement sur emploi fonctionnel.<br />

Les principaux objectifs de l’accord sont : l’accès aux données<br />

du service Bourse d’emplois, la signalisation de situation de<br />

dégradation des relations professionnelles entre un dirigeant<br />

et son autorité territoriale, la mise en oeuvre d’actions<br />

d’accompagnement et le soutien du CDG pour l’aide à la mobilité<br />

professionnelle.<br />

..Région PACA<br />

cause commune<br />

sur le Fonds de Péréquation<br />

Première ! Les DGS du Vaucluse et les DGS des Bouches-du-Rhône<br />

ont «planché» en commun sur un sujet, et pas des moindres:<br />

les enjeux financiers du bloc communal pour 2012. C’était le<br />

8 juin dernier à Cavaillon, lors d’une réunion sur le thème du<br />

nouveau mécanisme de péréquation. Le Fonds de Péréquation<br />

des ressources Intercommunales et Communales (FPIC) devait,<br />

en effet, être mis en place par l’ensemble des collectivités du<br />

bloc communal avant le 30 juin.<br />

Plus de réactivité !<br />

Voici quelques extraits de la Charte:<br />

- «(...) les signataires de la présente convention reconnaissent<br />

le droit pour l’autorité territoriale de pouvoir se séparer d’un<br />

collaborateur occupant un emploi fonctionnel dès lors qu’il<br />

intervient dans le cadre juridique correspondant» (art. 1)<br />

- «La constatation de la dégradation des relations professionnelles,<br />

la perte de confiance constatée ou analysée entre un dirigeant de<br />

collectivité et l’autorité territoriale doivent constituer des indices<br />

susceptibles d’alerter le <strong>SNDG</strong>CT et le Centre de gestion afin de<br />

permettre une réactivité maximale» (art. 2)<br />

- «Le <strong>SNDG</strong>CT et le Centre de gestion s’engagent à collaborer<br />

étroitement en vue d’échanger leurs informations sur les<br />

démarches entreprises et les actions engagées pour anticiper,<br />

accompagner et traiter les situations d’incidents de carrière des<br />

dirigeants territoriaux dont ils ont à connaître et/ou à faciliter la<br />

résolution» (article 3)<br />

- «L’Association des Maires de France, et le cas échéant les<br />

Unions départementales de Maires, seront informées de la<br />

présente Charte qui fera l’objet d’une communication auprès<br />

des partenaires intéressés et des associations professionnelles<br />

de cadres et dirigeants territoriaux concernées» (article 4).<br />

Le sujet, de forte actualité, a attiré une cinquantaine de<br />

Directeurs généraux et de Directeurs des finances des deux<br />

départements. La présentation du dispositif était réalisée par<br />

Philippe BLANC-PATIN, directeur national adjoint de KPMG.<br />

La réunion avait été organisée par le nouveau bureau du<br />

Vaucluse, présidé par Fabrice POIRIER, DGS de la Communauté<br />

de Communes Provence Luberon Durance. Elle était la première<br />

menée avec les DGS des Bouches-du-Rhône. Elle était également<br />

soutenue l’Association des Maires de Vaucluse, et devait servir<br />

de préambule à la signature de la convention de partenariat avec<br />

le <strong>SNDG</strong> Vaucluse qui eut lieu le 6 juillet à Malaucène.<br />

V I E D E S R é G I O N S<br />

Yves GUILLoux<br />

Président du <strong>SNDG</strong>CT 53<br />

Olivier RICHEFOU<br />

Président du CDG53<br />

La Revue des DGS et DGAS des Collectivités Territoriales _________________________________________________________________________________<br />

D<strong>GInterface</strong> n° 83 SEPTEMBRE 2012<br />

55


V I E D E S R é G I O N S<br />

. .Région ÎLE DE FRANCE<br />

Les Ateliers de la prévention,<br />

c’est en octobre !<br />

Pour la 3ème année consécutive, l’Union régionale d’Ile-de-<br />

France du Syndicat, en partenariat avec l’AMIF, la CAVAM, le<br />

FFSU, la SNCF, la Gazette des Communes et Vidéosurveillanceinfos,<br />

sous le Haut patronage du Ministère de l’Intérieur, donne<br />

rendez-vous à ses adhérents pour débattre de prévention et<br />

de sécurité. Cette année, les Ateliers de la Prévention et de la<br />

Sécurité se dérouleront le mardi 16 octobre à l’Hippodrome<br />

d’Enghien-Soisy (Val-d’Oise). Ils seront consacrés aux politiques<br />

et expériences de prévention et de sécurité dans les transports<br />

en commun en Ile-de-France avec, notamment, les témoignages<br />

de représentants de grandes villes européennes - Londres en<br />

particulier.<br />

Témoignage des «Anges de Bologne»<br />

La journée durera de 9h30 à 17h30. Une table ronde le matin<br />

portera sur la sécurité dans les transports en tant que l’une des<br />

priorités du Grand Paris. Points abordés: comment améliorer<br />

la mobilité des voyageurs tout en assurant leur sécurité Fautil<br />

définir avec tous les partenaires un «pacte de sécurisation»<br />

avec comme fondement, par exemple, les Contrats locaux de<br />

sécurité existants Comment mettre en œuvre pratiquement<br />

ces politiques <br />

Après le repas, qui se tiendra au restaurant du Champ de<br />

Courses, deux ateliers successifs permettront de partager des<br />

expériences de villes européennes. Les «Anges» de Bologne, la<br />

SNCF, Veolia Transports ou la RATP nous présenteront d’abord<br />

leurs outils de prévention et de médiation dans les transports<br />

en commun. Ils nous diront comment éviter les violences, les<br />

dégradations, comment rassurer les usagers - et en particulier,<br />

si la présence humaine et le «contact» suffisent.<br />

Londres en invitée vedette...<br />

Le second atelier sera consacré aux TIC et leurs bénéfices pour<br />

les transports, avec les témoignages du responsable Londonien<br />

de la vidéo protection, de son homologue de la Préfecture de<br />

police de Paris ou encore du Directeur Sûreté de la SNCF. Points<br />

abordés: comment Londres s’est-elle préparée pour les Jeux<br />

olympiques Comment fonctionnent les services de sécurité<br />

en Ile-de-France avec le développement des systèmes de vidéo<br />

protection Comment mutualiser ces moyens <br />

La journée donnera aussi la parole à des élus impliqués dans le<br />

Grand-Paris et Paris-Métropole, à des préfets, des magistrats,<br />

des directeurs de sécurité dans les transports, des spécialistes<br />

et des correspondants européens (via des traductions<br />

simultanées).<br />

Mardi 16 octobre 2012<br />

à l’hippodrome d’ENGHIEN / SOISY<br />

LA PRéVENTION ET LA SéCURITé<br />

DANS LES TRANSPORTS<br />

EN ÎLE DE FRANCE<br />

Table ronde du matin : La sécurité dans les<br />

transports, une priorité du Grand Paris<br />

2 ateliers successifs l’après midi :<br />

Prévention et médiation dans les transports en<br />

commun - avec comme témoin européen Les Anges de<br />

Bologne<br />

Les nouvelles technologies au service des<br />

transports<br />

avec comme témoin européen la Police de Londres<br />

Pour s’inscrire: www.preventionetsecurite-idf.fr<br />

Pour tous renseignements : Dominique Poey, Directeur Prévention/Sécurité à la CAVAM<br />

Tél: 01 34 05 20 23 ou dominique.poey@soisy-sous-montmorency.fr<br />

56<br />

La Revue des DGS et DGAS des Collectivités Territoriales _________________________________________________________________________________<br />

D<strong>GInterface</strong> n° 83 SEPTEMBRE 2012


72 ème Congrès ANNUEL 23 ème SALON NATIONAL<br />

des Directeurs Généraux<br />

de Collectivités<br />

Le congrès du Syndicat des Directeurs Généraux de<br />

Collectivités Territoriales est un organe décisionnel qui entraîne<br />

une forte mobilisation et une présence massive des représentants<br />

des Unions Régionales et des Sections Départementales.<br />

Visite de François SAUVADET, Ministre de la Fonction Publique, aux côtés de (de g. à dr.) :<br />

Dominique LEGRAND, vice président du <strong>SNDG</strong>CT, dgs de Morlaix, Stéphane PINTRE,<br />

Président national du <strong>SNDG</strong>CT, dgs d’Antibes et François CUILLANDRE, Maire de Brest.<br />

Il réunit ainsi environ 400 congressistes venus de tout l’hexagone,<br />

pour lesquels ce temps fort national est incontournable, tant<br />

au regard des échéances statutaires qui s’y déroulent que<br />

des conférences et des temps de réflexions partagés avec<br />

les partenaires spécialisés dans la fourniture de biens et de<br />

services aux collectivités.<br />

(de g. à dr.) : Stéphane PINTRE, Gérard PRODOM, Secrétaire général national adjoint du <strong>SNDG</strong>CT,<br />

dgs de Sannois, Dominique LEGRAND, Robert SERNA, Vice-présidents du <strong>SNDG</strong>CT, dgs de<br />

Dunkerque, Gilles RAYNARD, Trésorier national du <strong>SNDG</strong>CT, Raymond RICCI, dgs de Cagnes-sur-Mer,<br />

et Jean-Michel THERON, Directeur général délégué, Ineo Gdf Suez<br />

L’esprit est au travail collaboratif et aux échanges formels et<br />

informels. En complément des temps politiques et techniques<br />

du Syndicat et d’Expolis, des moments de convivialité viennent<br />

ponctuer ces journées denses et productives…<br />

STRASBOURG<br />

édition 2010<br />

Philippe RICHERT, Ministre des Collectivités<br />

Territoriales, Président de Conseil Régional d’Alsace<br />

LILLE<br />

édition 2009<br />

Michel DELEBARRE, Ancien Ministre d’état,<br />

Sénateur-Maire de Dunkerque, Président de la C.U<br />

de Dunkerque, Président de Cités Unies France<br />

&<br />

des Dirigeants<br />

Territoriaux<br />

une organisation<br />

Des témoignages,<br />

visites officielles,<br />

remises de prix,<br />

signatures de protocole,<br />

conférences de presse…<br />

600 visiteurs et auditeurs<br />

cœur de cible…<br />

70 % des collectivités françaises<br />

de plus de 2000 habitants<br />

représentées...<br />

De nombreux<br />

moments<br />

de convivialité<br />

partagés…<br />

10 conférences<br />

100% opérationnelles<br />

conjointement menées<br />

par les acteurs publics et privés<br />

du développement local…<br />

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région<br />

Midi-Pyrénées<br />

T o u l o u s E<br />

la ville rose<br />

« Midi-Pyrénées<br />

e n t r e<br />

enracinement,<br />

identité culturelle<br />

et ancrage résolu<br />

dans l’Europe du<br />

XXI ème siècle, les<br />

DGS en poste<br />

dans la région et leurs équipes anticipent les mutations profondes et rapides<br />

des territoires pour mettre en place les infrastructures et les services adaptés<br />

aux citoyens et aux entreprises. Avec le même dynamisme, l’union régionale et<br />

les sections départementales de Midi-Pyrénées se mobilisent pour accueillir le<br />

congrès national du Syndicat et le salon EXPOLIS avec l’objectif de permettre à<br />

chacun, acteur public ou privé, de participer aux nombreux échanges, facteurs<br />

d’enrichissement mutuel et porteurs de progrès. »<br />

Patrick REMY, Directeur Général des Services de Cornebarrieu,<br />

Président de l’Union régionale Midi-Pyrénées du <strong>SNDG</strong>CT<br />

S A L O N P R O F E S S I O N N E L<br />

www.salon-expolis.com<br />

25 - 26 - 27 O C T O B R E 2 0 1 2 - T O U L O U S E<br />

Roland RIES, Sénateur Maire de Strasbourg, Président du GART, recevant une délégation du<br />

<strong>SNDG</strong>CT et les partenaires à l’hôtel de Ville de Strasbourg, lors de l’édition 2010<br />

En voiture : Sortie périphérique N°30<br />

Ponts jumeaux - Suivre le centre ville, puis panneau<br />

directionnel Centre des Congrès<br />

En taxi : Tête de station au pied du Centre des<br />

Congrès<br />

En métro : Station au pied du Centre des Congrès


Jeudi 25 octobre 2012 Vendredi 26 octobre 2012<br />

PROGRAMME DES TABLES RONDES ET ATELIERS DU SALON<br />

9h00 à 12h00<br />

INAUGURATION OFFICIELLE<br />

DE L’ESPACE EXPOLIS<br />

12h00 à 13h00 Atelier 1 : FINANCEMENT DES<br />

COLLECTIVITES LOCALES - Quelles stratégies<br />

pour faire face à la crise financière<br />

Crise financière et collectivités : Société Publique Locale, Partenariat<br />

Public-Privé, notation financière externe, Banque de Développement<br />

Local : Quelles stratégies pour faire face Dans un contexte de crise<br />

financière, où la rigueur budgétaire s’impose comme un moyen et la<br />

croissance comme une fin, quelle stratégie et quels outils pour que les<br />

collectivités locales et leurs partenaires continuent d’assurer leur rôle<br />

de premier investisseur public <br />

Atelier 2 : EAU - comment mieux gérer cette<br />

ressource fragile<br />

La dynamique démographique de notre pays se traduit par une<br />

densification des pôles urbains et des périphéries plus rurales, avec<br />

une harmonisation de l’exigence en termes de qualité et d’accès à<br />

la ressource en eau et aux systèmes d’assainissement. Les effets du<br />

réchauffement climatique couplés à cette réalité démographique<br />

renforcent la nécessité, déjà inscrite dans les lois environnementales, de<br />

préserver la ressource. Est-il possible de maintenir notre système fondé<br />

sur une dichotomie entre gestion publique et gestion privée Doit-on<br />

repenser nos modèles de gestion, voire en inventer de nouveaux <br />

14h30 à 15h30<br />

Atelier 3 : ENERGIE - Quels moyens<br />

pour relever les défis de l’économie énergétique<br />

Des Plans Climats aux Plan Energie et Déplacements, des stratégies<br />

de planification aux outils opérationnels, quels sont les acteurs et<br />

quel est leur rôle pour accompagner les territoires face aux défis de<br />

l’économie et de l’efficacité énergétique Face aux enjeux, y compris<br />

financiers, de réduction des énergies carbonées dans nos modèles de<br />

développement, de l’évolution de la part de l’énergie nucléaire et de<br />

celle des énergies dites renouvelables, quelles orientations peuvent<br />

émerger des territoires et de leur partenaires dans ce nouveau<br />

contexte Est-il pensable de se donner comme horizon l’autonomie<br />

énergétique de nos territoires <br />

Atelier 4 : Gestion des fins de carrière des agents et<br />

prévoyance<br />

La gestion et l’anticipation des fins de carrière ne sont pas sans<br />

conséquences sur les problèmes de santé et de prévoyance des<br />

agents. Dans la FPT, en effet, certains problèmes se déclarent ainsi<br />

de manière plus fréquente et plus répétitive à mesure que la carrière<br />

des agents progresse : usure physique et psychologique, perte de<br />

motivation, arrêts-maladie, accidents…impliquant notamment une<br />

dégradation du risque prévoyance où pourtant plus de 60 % des<br />

agents ne disposent d’aucune couverture complétant le dispositif<br />

statutaire de l’incapacité (indemnités journalières) et de l’invalidité.<br />

Que faire : des réponses seront apportées lors de cet atelier.<br />

16h00 à 18h00<br />

Table ronde 1 : Les collectivités locales<br />

françaises et l’Europe<br />

Après 30 ans de décentralisation territoriale : face à la crise financière<br />

et économique, dans un nouveau contexte institutionnel Européen<br />

et international, qu’en est-il du modèle Français d’administration<br />

territorial Le mouvement de décentralisation de la gestion des<br />

collectivités locales en France s’est opéré en même temps qu’une<br />

nouvelle étape de structuration de l’Europe Politique s’opérait,<br />

et ce dans un contexte de mutation du modèle de développement<br />

économique : globalisation, financiarisation et sur-détermination<br />

de la part du secteur des services, notamment. Peut-on analyser<br />

des interactions entre ces deux mouvements, notamment au travers<br />

l’évolution des modèles Français et Wallon d’administration locale <br />

En outre qu’en est-il aujourd’hui de cette évolution des différents<br />

mécanismes de gouvernance locale, dans un contexte de crise<br />

financière et économique, où se dessine une accélération des enjeux<br />

d’intégration et de mise en cohérence des politiques publiques et de<br />

leur financements, au sein même de l’espace européen mais aussi<br />

dans une perspective transatlantique Le modèle Québécois peut-il<br />

éclairer en partie l’avenir qui se dessine en matière de modèle de<br />

gestion des collectivités locales <br />

9h00 à 10h00<br />

Atelier 5 : RESSOURCES HUMAINES<br />

Réformes des Collectivités, quelle place pour les DGS<br />

Face aux mutations institutionnelles, financières, sociales et économiques :<br />

quel rôle, quelles compétences, quelles formations, quels outils, quelle<br />

reconnaissance, en somme, quelles perspectives pour la fonction de<br />

DGS Quelles compétences s’imposent aujourd’hui à la fonction de<br />

DGS Par ailleurs, qu’attendent les élus et les partenaires institutionnels<br />

et privés des collectivités territoriales de la fonction de DGS <br />

Atelier 6 : PRéVENTION ET GESTION DES RISQUES<br />

Limites et opportunités pour une dynamique des<br />

territoires<br />

Pour répondre aux situations de risques naturels et technologiques<br />

sur nos territoires, des outils existent (Plan communal de sauvegarde<br />

(PCS), Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs<br />

(DICRIM), etc). Mais pour passer de la contrainte réglementaire à la<br />

constitution d’une culture de prévention du risque, dans une logique<br />

de dynamique de territoire, quelles sont les limites, les opportunités,<br />

les procédures opérationnelles identifiées par les différents acteurs <br />

10h00 à 11h00<br />

Atelier 7 : MUTUALISATION DES<br />

SERVICES - Les délicates relations entre villecentre<br />

et villes-associées<br />

La dynamique intercommunale varie en fonction des réalités de la<br />

centralité, en d’autres termes du poids de la ville centre et de sa<br />

périphérie. Si la disparité démographique des territoires composant<br />

l’intercommunalité agit sur la logique et le niveau de mutualisation,<br />

qu’en est-il du rôle de chacun, de la structure intercommunale à la<br />

commune Comment apprécier l’efficacité et la lisibilité, au regard<br />

des différents acteurs : élus, agents, administrés, partenaires Quelles<br />

sont les éventuelles limites ou les freins déjà identifiés <br />

Atelier 8 : POLITIQUE SOCIALES - L’A.B.S. Un outil<br />

précieux pour l’ensemble des services<br />

Dans un contexte de mutation socio-démographique induit par<br />

une crise économique quasi structurelle, les collectivités se trouvent<br />

dorénavant au cœur de l’action sociale, et l’observation sociale des<br />

territoires est dorénavant une obligation légale pour ces dernières,<br />

par le biais de leur CCAS, chargé de mettre en œuvre chaque année<br />

une Analyse des Besoins Sociaux (ABS). L’enjeu de cette analyse<br />

constitue une véritable opportunité en termes de mise en cohérence<br />

de l’ensemble des acteurs locaux de la politique publique sociale.<br />

Comment construire efficacement, à l’échelle locale, des réponses<br />

transversales aux besoins sociaux des populations <br />

11h30 à 13h00<br />

Table ronde 2 : Pratique professionnelle<br />

des dirigeants territoriaux<br />

L’usage des TIC agit sur nos pratiques professionnelles et nos<br />

organisations : de la pratique d’internet, en passant par l’ »open<br />

data » ou la gestion quotidienne de nos mails en interne ou avec nos<br />

partenaires, quelles opportunités mais aussi limites à l’usage de ces<br />

outils et aux pratiques qu’ils induisent <br />

Alors qu’au cœur de nos missions se pose la question de la « maitrise » :<br />

des ressources, des moyens, des orientations… du temps, les TIC nous<br />

permettent d’accélérer et d’étendre nos capacités à communiquer,<br />

comprendre et agir. Mais au-delà des évolutions qui se dessinent, au<br />

travers de nouveaux thèmes ou de nouveaux outils, nous percevons que<br />

l’usage quotidien des TIC induit aussi des logiques et des pratiques qui<br />

interrogent nos capacités à maitriser, dans une logique d’accélération<br />

du temps et un élargissement des actions.<br />

Où en sommes-nous aujourd’hui dans nos pratiques sur ce sujet, alors<br />

que le dernier minitel vient d’être retiré du circuit <br />

Renseignements & inscriptions<br />

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