Projet d'Appui Conjoint à la Bonne Gouvernance dans les ...
Projet d'Appui Conjoint à la Bonne Gouvernance dans les ...
Projet d'Appui Conjoint à la Bonne Gouvernance dans les ...
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
PROJET D’APPUI CONJOINT À LA BONNE GOUVERNANCE DANS LES DOMAINES<br />
DES FINANCES PUBLIQUES ET DE LA STATISTIQUE (PAC)<br />
ADE - ATC Consultants<br />
une marque et/ou un modèle d’ordinateur privilégié. Il n’est pas envisagé non plus de<br />
définir un contrat cadre sur 2 à 3 ans avec un fournisseur particulier pour être certain de<br />
toujours avoir <strong>la</strong> même configuration de poste.<br />
Les équipements périphériques (imprimantes, scanners, onduleurs) sont également répartis<br />
de manière assez inhomogène. Par exemple l’IGF ne possède aucun onduleur ou le CF<br />
dispose de plusieurs imprimantes de marques et types disparates (Canon, HP, <strong>la</strong>ser, jet<br />
d’encre) dont certaines sont hors service. Cette disparité a un impact sur <strong>les</strong> coûts<br />
d’approvisionnement en consommab<strong>les</strong> et sur <strong>les</strong> coûts de maintenance.<br />
L’environnement <strong>dans</strong> lequel sont p<strong>la</strong>cés tous ces équipements n’est pas toujours idéal. Les<br />
bureaux sont parfois surchargés et/ou ne bénéficient pas de mobilier adéquat pour<br />
positionner correctement <strong>les</strong> ordinateurs. L’absence de climatisation <strong>dans</strong> certains locaux<br />
est préjudiciable aux équipements <strong>dans</strong> un pays fortement humide, et <strong>la</strong> poussière ne<br />
favorise pas un fonctionnement durable. Il est fréquent de constater une succession de<br />
prises multip<strong>les</strong> sur <strong>les</strong>quel<strong>les</strong> se trouvent plusieurs équipements (ordinateurs, écrans,<br />
onduleurs, imprimantes). Il n’est également pas rare de voir des imprimantes <strong>la</strong>ser<br />
connectées aux onduleurs, ce qui raccourcit l’autonomie et <strong>la</strong> durée de vie des batteries (une<br />
imprimante <strong>la</strong>ser consomme beaucoup de courant lors de sa phase de préchauffage).<br />
Le nombre de serveurs pose <strong>la</strong> question de leur bon usage. Nous avons dit plus haut que le<br />
cas de <strong>la</strong> DGDDI est particulier, mais il va évoluer avec <strong>la</strong> mise en réseau de tous <strong>les</strong> postes<br />
douaniers à l’horizon fin 2011. Par contre <strong>dans</strong> de nombreuses autres administrations une<br />
rationalisation est possible. Le constat est en fait qu’à chaque création d’une application<br />
nécessitant une base de données, un serveur est mis en p<strong>la</strong>ce. Les machines ainsi déployées<br />
ne sont utilisées qu’à quelques pourcents de leurs vraies capacités alors que chaque ajout<br />
d’un serveur entraîne des contraintes fortes : charge sur le réseau électrique, besoin<br />
d’onduleur, nécessité de programmer des backups, protection logicielle (antivirus), licences<br />
serveur et utilisateurs (si Windows), etc. Cet « écosystème » entourant chaque serveur a un<br />
coût financier et représente une charge de travail supplémentaire en termes<br />
d’administration.<br />
Ces serveurs sont regroupés <strong>dans</strong> des sal<strong>les</strong> qui ne sont pas prévues pour ce<strong>la</strong>. Par exemple<br />
<strong>la</strong> DOI regroupe 14 serveurs (réels ou postes de travail reconvertis) <strong>dans</strong> un demi-bureau<br />
par ailleurs occupé par au moins 4 agents, <strong>la</strong> DGB dispose de ses 13 serveurs <strong>dans</strong> 2 pièces<br />
qui servent également de bureaux, <strong>la</strong> DGTCP réparti <strong>les</strong> siens sur 3 sal<strong>les</strong>, etc. Il semble<br />
que seule <strong>la</strong> DGDDI dispose d’une pièce suffisamment grande et dédiée pour ses serveurs<br />
SYDONIA++. De plus <strong>les</strong> sal<strong>les</strong> en question sont, <strong>dans</strong> leur grande majorité, dépourvues<br />
de toute sécurité électrique (absence de mise à <strong>la</strong> Terre) et leur climatisation n’est pas<br />
garantie, de même que leur alimentation électrique en cas de panne de courant. Le MEF n’a<br />
pas défini de cahier des charges pour l’aménagement de ses sal<strong>les</strong> serveurs, aucune norme<br />
n’a été définie.<br />
La gestion du parc informatique est en grande partie manuelle. La configuration des postes<br />
de travail n’est pas centralisée et ils ne sont pas systématiquement attachés à un domaine<br />
Windows. Pourtant ce<strong>la</strong> rendrait beaucoup plus simple <strong>la</strong> gestion des adresses des machines<br />
sur le réseau, le paramétrage de <strong>la</strong> sécurité des postes (mots de passe, privilèges, antivirus,<br />
pare feu) ou encore <strong>la</strong> diffusion d’un environnement de travail homogène (espaces disques<br />
partagés). La gestion des serveurs souffre des mêmes maux avec, en plus, différentes<br />
versions des systèmes (Windows server ou, plus souvent, Linux) et des bases de données.<br />
Version provisoire – 10 juin 2011 Page 64