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Installation d'un TEP-TDM : réglementation, cahier des charges ...

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J. Pasquier<br />

<strong>Installation</strong> d’un <strong>TEP</strong>-<strong>TDM</strong> :<br />

réglementation, <strong>cahier</strong> <strong>des</strong> <strong>charges</strong>, locaux et matériels.<br />

J. Pasquier, I. Brenot-Rossi,<br />

N. Hassan-Sebbag, R. Sauvan<br />

Département de Médecine Nucléaire – Institut Paoli-Calmettes<br />

- Marseille -<br />

Résumé<br />

L’installation d’un <strong>TEP</strong>-<strong>TDM</strong> est une opération qui s’étale sur de nombreux mois à<br />

partir de l’obtention de l’autorisation ministérielle d’équipement lourd. Le but de ce travail a été<br />

de faire un inventaire pratique <strong>des</strong> actions que le responsable médical du service de médecine<br />

nucléaire en charge de l’installation de ce matériel doit engager ou superviser pour mener à bien<br />

celle-ci. Tout d’abord, les textes réglementaires qui doivent être respectés sont rappelés. Ils concernent<br />

toute installation comportant l’utilisation de sources radioactives non scellées ; beaucoup<br />

d’entre eux ont été récemment modifiés. Il faut de plus tenir compte de la spécificité de cette<br />

nouvelle méthode d’exploration (énergie élevée <strong>des</strong> photons – utilisation d’un générateur de RX).<br />

Ensuite, un <strong>cahier</strong> <strong>des</strong> <strong>charges</strong> doit être établi en vue du choix du <strong>TEP</strong>-<strong>TDM</strong> (notamment :<br />

console(s) de traitement, reprographe(s), archivage…) en accord étroit avec la ou les équipe(s)<br />

médicale(s) devant intervenir sur le site afin de tenir compte au mieux <strong>des</strong> besoins <strong>des</strong> utilisateurs.<br />

D’autre part, les travaux qui seront entrepris concerneront non seulement le local d’implantation<br />

du <strong>TEP</strong>-<strong>TDM</strong> mais aussi celui où les patients seront injectés. Ils imposent d’avoir réfléchi à la<br />

circulation du radiopharmaceutique et <strong>des</strong> patients à l’intérieur <strong>des</strong> locaux et de tenir compte <strong>des</strong><br />

contraintes de radioprotection (épaisseur <strong>des</strong> parois, affectation <strong>des</strong> locaux adjacents…). De plus,<br />

parmi les équipements complémentaires qui sont nécessaires, l’acquisition d’une enceinte de préparation<br />

du 18 F-FDG doit être envisagée. Enfin, sont rappelés les éléments constitutifs principaux<br />

de la demande d’autorisation de détention et d’utilisation de radioéléments en médecine<br />

nucléaire (sources non scellées) en vue de l’utilisation du <strong>TEP</strong>-<strong>TDM</strong>.<br />

<strong>TEP</strong>-<strong>TDM</strong> / Réglementation / Cahier <strong>des</strong> <strong>charges</strong> / Locaux / Matériel<br />

Correspondance : Jacques Pasquier<br />

Département de Médecine Nucléaire, Institut Paoli-Calmettes, 232 Boulevard Sainte Marguerite, BP 156, 13273 Marseille Cedex 9<br />

Tel : 04 91 22 33 41 – Fax : 04 91 22 35 53 – e-mail : pasquierj@marseille.fnclcc.fr.<br />

Médecine Nucléaire - Imagerie fonctionnelle et métabolique - 2004 - vol.28 - n°5<br />

183


<strong>Installation</strong> <strong>d'un</strong> <strong>TEP</strong>-<strong>TDM</strong><br />

!L’établissement dans lequel vous<br />

avez la responsabilité du service de<br />

médecine nucléaire a sollicité et obtenu<br />

l’autorisation d’installer dans ses<br />

locaux un système de tomographie à<br />

émission de positons (<strong>TEP</strong>). Cette<br />

autorisation a été accordée par le Ministre<br />

de la Santé après avis favorable<br />

du CNOSS (Comité National de l’Organisation<br />

Sanitaire et Sociale). La direction<br />

de votre établissement a suivi<br />

votre avis : ce sera un <strong>TEP</strong> couplé à<br />

un tomodensitomètre (<strong>TDM</strong>) afin<br />

d’optimiser le repérage anatomique<br />

<strong>des</strong> zones qui sont le siège d’un<br />

hypermétabolisme du 18 F-FDG.<br />

Il est maintenant nécessaire de mettre<br />

en place ce <strong>TEP</strong>-<strong>TDM</strong> en se souvenant<br />

que l’appareil doit avoir <strong>des</strong> caractéristiques<br />

et une implantation<br />

strictement conformes au projet soumis<br />

à autorisation. Le délai maximum<br />

pour mener à bien l’ensemble de<br />

l’opération est de quatre ans. Nous<br />

allons examiner les étapes pratiques<br />

qui aboutissent à une installation<br />

opérationnelle : connaissance <strong>des</strong><br />

impératifs physiques et <strong>des</strong> contraintes<br />

réglementaires, établissement du<br />

<strong>cahier</strong> <strong>des</strong> <strong>charges</strong> du <strong>TEP</strong>-<strong>TDM</strong>, travaux<br />

nécessaires pour implanter le<br />

matériel, équipements complémentaires,<br />

constitution du dossier de demande<br />

d’utilisation et contrôle de<br />

l’installation.<br />

IMPÉRATIFS PHYSIQUES ET<br />

CONTRAINTES RÉGLEMENTAIRES<br />

Impératifs physiques<br />

!Le fluor-18 est l’émetteur de positons<br />

utilisé. Ses caractéristiques physiques<br />

principales sont une période<br />

de décroissance de 109,8 min, une<br />

énergie maximale <strong>des</strong> positons de<br />

634 keV et une émission de 2 photons<br />

de dématérialisation de 511 keV.<br />

Les doses efficaces en sievert par<br />

becquerel engagées par unité d’incorporation<br />

(par inhalation et par ingestion)<br />

applicables au public et aux travailleurs<br />

exposés sont précisées<br />

dans les tableaux 1.1 (public) et 3.1<br />

(travailleurs) de l’annexe III de l’arrêté<br />

du 1 er septembre 2003. Il est intégré<br />

à un analogue du glucose, le 2-<br />

désoxyglucose pour former le 18 F-FDG<br />

et habituellement injecté au patient<br />

par voie IV à un niveau d’activité qui<br />

ne dépasse pas 550 MBq. Les règles<br />

de radioprotection concernant le personnel,<br />

les patients, le public et l’environnement<br />

doivent donc être respectées<br />

en tenant compte de l’utilisation<br />

d’un émetteur bêta assez énergétique<br />

et surtout de photons d’énergie<br />

supérieure à celle <strong>des</strong> radiopharmaceutiques<br />

utilisés habituellement<br />

en médecine nucléaire. Sans protection,<br />

le débit équivalent de dose<br />

gamma à 1 mètre est de 0,16 µSv.h -1<br />

par MBq et une contamination superficielle<br />

de 1 kBq.cm -2 de peau délivre<br />

à l’épiderme un débit équivalent de<br />

dose de 1,9 mSv.h -1 [1]. Les écrans de<br />

protection pour arrêter complètement<br />

les rayonnements bêta plus<br />

doivent avoir une épaisseur de 0,9<br />

mm de verre ou 2 mm de plexiglas<br />

[1] et les épaisseurs d’écran pour atténuer<br />

les photons d’annihilation sont<br />

rappelées pour différents matériaux<br />

dans le tableau I.<br />

- Tableau I -<br />

(note DGSNR jointe au dossier de demande d’autorisation)<br />

CDA<br />

Couche 1/10 ème<br />

Plomb 4 mm 16 mm<br />

Acier 19 mm 64 mm<br />

Béton (ou parpaings pleins) 51 mm 170 mm<br />

Valeurs de Couche de Demi Atténuation (CDA) et d’épaisseur dixième (C 1/10 ème <strong>des</strong><br />

photons de dématérialisation du Fluor-18<br />

Contraintes réglementaires<br />

!Elles s’appuient sur <strong>des</strong> textes législatifs<br />

et réglementaires applicables<br />

en matière de conception <strong>des</strong> locaux<br />

et de radioprotection. La conception<br />

<strong>des</strong> locaux est réglementée par l’arrêté<br />

du 30 octobre 1981 complété par<br />

la circulaire DGS/DHOS n°2001/323<br />

du 9 juillet 2001 relative à la gestion<br />

<strong>des</strong> effluents et <strong>des</strong> déchets d’activités<br />

de soins contaminés par <strong>des</strong> radionucléi<strong>des</strong>.<br />

Quant à la radioprotection<br />

<strong>des</strong> patients, <strong>des</strong> travailleurs et<br />

du public, les textes la réglementant<br />

ont été mis à jour en 2003 [2,3,4] afin<br />

de transcrire en droit français les directives<br />

européennes [4, 5]. L’application<br />

de ces textes concerne bien<br />

évidemment cette nouvelle activité<br />

diagnostique en médecine nucléaire.<br />

Ils imposent <strong>des</strong> dispositions particulières<br />

du fait de l’énergie élevée<br />

(511 keV) <strong>des</strong> photons émis par cette<br />

source non scellée (notamment une<br />

épaisseur suffisante <strong>des</strong> parois et une<br />

radioprotection <strong>des</strong> sources de 18 F-<br />

FDG manipulées telle que leur utilisation<br />

soit sécurisée). Il s’y ajoute <strong>des</strong><br />

règles normatives d’installation d’un<br />

<strong>TDM</strong> (NFC 15160/161) applicables à<br />

l’utilisation d’un générateur de RX<br />

inclus dans le <strong>TDM</strong> (notamment : témoin<br />

lumineux signalant la mise sous<br />

tension du <strong>TDM</strong> placé au <strong>des</strong>sus de<br />

la porte d’accès du local <strong>TEP</strong>-<strong>TDM</strong>).<br />

Pour toutes ces raisons, il est nécessaire<br />

que le praticien responsable de<br />

l’installation établisse (comme pour<br />

toute gamma caméra) une "demande<br />

d’autorisation de détention et d’utilisation<br />

de radionucléi<strong>des</strong> en médecine<br />

nucléaire et en recherche médicale<br />

(sources non scellées)" bien qu’il<br />

soit déjà titulaire d’une autorisation<br />

pour le service de médecine nucléaire<br />

existant. Une telle procédure<br />

permet en effet à la DGSNR de vérifier<br />

que la nouvelle méthode d’exploration<br />

que l’on désire implanter<br />

pourra être utilisée dans le respect<br />

<strong>des</strong> règles de radioprotection concernant<br />

les patients, le personnel et le<br />

public. Les documents nécessaires à<br />

la constitution du dossier sont à demander<br />

à la DGSNR (Direction Générale<br />

de la Sûreté Nucléaire et de la<br />

Radioprotection) [coordonnées en<br />

annexe] qui y joindra les notes précisant<br />

les dispositions applicables à<br />

la mise en œuvre de Fluor-18 et d’un<br />

<strong>TEP</strong>-<strong>TDM</strong> ainsi que les contraintes de<br />

184 Médecine Nucléaire - Imagerie fonctionnelle et métabolique - 2004 - vol.28 - n°5


J. Pasquier<br />

radioprotection liées à l’utilisation de<br />

sources radioactives de 18 F-FDG.<br />

ETABLISSEMENT DU CAHIER<br />

DES CHARGES DU <strong>TEP</strong>-<strong>TDM</strong><br />

!Le <strong>cahier</strong> <strong>des</strong> <strong>charges</strong> doit permettre<br />

de réaliser un appel d’offre auprès<br />

<strong>des</strong> industriels en cohérence avec les<br />

objectifs de fonctionnement de la<br />

future installation <strong>TEP</strong>-<strong>TDM</strong>. Il est souhaitable<br />

que soit constituée une commission<br />

qui examinera les réponses<br />

<strong>des</strong> industriels à ce <strong>cahier</strong> <strong>des</strong> <strong>charges</strong>,<br />

demandera les éclaircissements<br />

complémentaires et organisera les<br />

visites sur site qui seront nécessaires.<br />

Sans avoir la prétention de<br />

l’exhaustivité, il est possible d’énumérer<br />

quelques questions préalables<br />

à se poser pour établir un <strong>cahier</strong> <strong>des</strong><br />

<strong>charges</strong> correspondant aux besoins.<br />

Tout d’abord, il est possible que ce<br />

nouveau matériel soit implanté dans<br />

une salle déjà occupée par une<br />

gamma-caméra ; si c’est le cas, il faut<br />

prévoir son enlèvement préalable à<br />

l’installation du <strong>TEP</strong>-<strong>TDM</strong> par le soumissionnaire<br />

qui sera suivi par la déclaration<br />

de son arrêt de fonctionnement<br />

à la DGSNR ainsi qu’à la DDASS<br />

(Direction Départementale de l’Action<br />

Sanitaire et Sociale). Bien évidemment,<br />

les caractéristiques techniques<br />

du système (<strong>TEP</strong> et <strong>TDM</strong>) seront réclamées<br />

aux soumissionnaires car, les<br />

choix technologiques étant différents<br />

selon les industriels, les matériels<br />

proposés, notamment en terme de<br />

résolution et sensibilité du <strong>TEP</strong> ne<br />

seront pas strictement identiques.<br />

Ainsi, il faudra peut-être choisir entre<br />

un nombre le plus élevé possible de<br />

coïncidences détectées (rapidité<br />

d’acquisition/statistique de comptage<br />

élevée) et qualité optimale <strong>des</strong> images.<br />

Par contre le débat "2D/3D" paraît<br />

définitivement tranché au bénéfice<br />

de l’acquisition "3D" en ce qui<br />

concerne l’utilisation de la <strong>TEP</strong>-<strong>TDM</strong><br />

en oncologie ; cependant, si <strong>des</strong> applications<br />

cérébrales sont aussi envisagées,<br />

une possibilité d’acquisition<br />

"2D" peut encore se justifier. Quant<br />

au nombre de barrettes du <strong>TDM</strong>, il n’a<br />

guère d’importance dans une installation<br />

<strong>TEP</strong>-<strong>TDM</strong> à usage oncologique ;<br />

il suffit qu’il y en ait au moins deux.<br />

Par contre, l’ergonomie de l’installation<br />

est importante à considérer : confort<br />

du patient, facilité d’utilisation<br />

<strong>des</strong> logiciels d’acquisition et de traitement<br />

<strong>des</strong> données… doivent être<br />

pris en compte. La sécurité du patient<br />

ne doit pas être négligée : elle nécessite<br />

de vérifier que le système comporte<br />

une interphonie. De plus, selon<br />

l’orientation de la machine par rapport<br />

au poste de contrôle, une ou 2<br />

caméras de surveillance sont à prévoir.<br />

En vue d’une utilisation médicale du<br />

<strong>TEP</strong>-<strong>TDM</strong> dans <strong>des</strong> conditions aussi<br />

fonctionnelles que possibles, le nombre<br />

de postes nécessaires pour le traitement<br />

<strong>des</strong> données est à débattre<br />

préalablement entre utilisateurs. En<br />

tout état de cause, il est indispensable<br />

de prévoir un poste de traitement<br />

placé dans un local distinct de celui<br />

dédié au contrôle de fonctionnement<br />

du <strong>TEP</strong>-<strong>TDM</strong>. De plus, il peut être intéressant<br />

de relier le réseau de cette<br />

nouvelle installation avec celui concernant<br />

les matériels déjà en place.<br />

Cela peut notamment être utile pour<br />

partager le ou les reprographe(s)<br />

existant(s). Mais, il est prudent de s’enquérir<br />

du format d’archivage existant :<br />

est-il "propriétaire" (anciennes installations)<br />

ou est-ce le format DICOM <br />

La version DICOM en place est-elle<br />

la même que celle prévue pour l’archivage<br />

<strong>des</strong> données du <strong>TEP</strong>-<strong>TDM</strong> <br />

Il faut de plus décider de la forme<br />

d’archivage <strong>des</strong> données numériques<br />

représentant plusieurs centaines de<br />

mégaoctets par examen <strong>TEP</strong>-<strong>TDM</strong>. Le<br />

mode de stockage choisi pourra être<br />

soit un support amovible (CD-ROM,<br />

disque optique, DVD) ou mieux, un<br />

archivage disponible en ligne. Il<br />

pourra s’agir alors d’un serveur dédié<br />

ou bien d’un "PACS" (Système de<br />

communication et d’archivage <strong>des</strong><br />

image médicales) déjà implanté ou<br />

en projet d’implantation dans l’établissement<br />

pour l’ensemble <strong>des</strong> producteurs<br />

d’images médicales. Quant<br />

au choix du ou <strong>des</strong> reprographe(s) il<br />

dépend de l’usage qui sera fait <strong>des</strong><br />

documents. En effet, les supports disponibles<br />

n’offrent pas la même qualité<br />

de rendu <strong>des</strong> images (dimensions,<br />

support transparent ou non ,<br />

papier standard ou spécifique) sans<br />

parler du prix de revient du consommable<br />

!<br />

Si une utilisation <strong>des</strong> données <strong>TEP</strong>-<br />

<strong>TDM</strong> est envisagée dans le service de<br />

radiothérapie de l’établissement, il<br />

faut prévoir non seulement les accessoires<br />

nécessaires pour modifier le<br />

lit d’examen mais aussi un système<br />

de repérage laser additionnel pour un<br />

recalage parfait entre la ou les zone(s)<br />

hypermétabolique(s) et la ou les<br />

zone(s) à irradier. On doit aussi se<br />

préoccuper du transfert de données<br />

vers la radiothérapie tant sur le plan<br />

physique que logiciel (acquisition de<br />

toutes les licences nécessaires) ainsi<br />

que de la cohérence (compatibilité<br />

du matériel et <strong>des</strong> logiciels) avec le<br />

système de radiothérapie permettant<br />

les calculs de dose nécessaires et le<br />

choix <strong>des</strong> champs d’irradiation : ce<br />

n’est pas toujours simple !<br />

D’autres options sont peut-être proposées<br />

par les constructeurs ; elles<br />

doivent être examinées et leur date<br />

de commercialisation doit être précisée<br />

si elles sont encore en développement.<br />

C’est le cas par exemple<br />

de la correction de mouvements respiratoires.<br />

D’autre part il faut tenter<br />

de connaître les évolutions futures<br />

envisagées (matériels, logiciels en<br />

développement)...<br />

Si <strong>des</strong> équipes médicales appartenant<br />

à d’autres établissements hospitaliers<br />

doivent réaliser <strong>des</strong> examens sur le<br />

site d’implantation du <strong>TEP</strong>-<strong>TDM</strong>, un<br />

poste supplémentaire de traitement<br />

<strong>des</strong> données est très souhaitable afin<br />

de permettre aux différents intervenants<br />

l’accès permanent aux données<br />

à visualiser et traiter. De plus, ces utilisateurs<br />

extérieurs peuvent souhaiter<br />

transférer les données <strong>TEP</strong>-FDG de<br />

leurs patients sur leur propre installation<br />

pour un traitement et une consultation<br />

ultérieurs. Une modalité de<br />

transfert doit être choisie : support<br />

physique ou via internet (transfert<br />

sécurisé haut débit) Ils doivent enfin<br />

vérifier impérativement la compatibilité<br />

entre d’une part leurs propres<br />

matériels et logiciels et d’autre part<br />

les données <strong>TEP</strong>-<strong>TDM</strong> pour faire réaliser<br />

si besoin les adaptations nécessaires<br />

ou les achats complémentaires<br />

Médecine Nucléaire - Imagerie fonctionnelle et métabolique - 2004 - vol.28 - n°5<br />

185


<strong>Installation</strong> <strong>d'un</strong> <strong>TEP</strong>-<strong>TDM</strong><br />

pour une circulation et une utilisation<br />

satisfaisantes <strong>des</strong> données.<br />

Il reste à se préoccuper de la formation<br />

<strong>des</strong> médecins et du personnel<br />

médico-technique pour une bonne<br />

prise en main de ce nouveau matériel<br />

ainsi que de la maintenance de<br />

celui-ci. C’est dans le <strong>cahier</strong> <strong>des</strong> <strong>charges</strong><br />

que cela doit être prévu. Pour ce<br />

qui est de la formation, le nombre de<br />

jours doit être suffisant et sa programmation<br />

avec le constructeur doit être<br />

planifiée avec soin : formation préalable<br />

sur un site équivalent, formation<br />

initiale et suivi ultérieur (notamment<br />

quelques semaines après le début<br />

d’exploitation). Quant à la maintenance,<br />

il sera utile de faire préciser si<br />

le changement de la ou <strong>des</strong> source(s)<br />

étalon(s) ainsi que celui du tube à RX<br />

sont inclus ou non dans le contrat. Il<br />

faudra aussi faire préciser la fréquence<br />

<strong>des</strong> maintenances, leurs conditions<br />

pratiques de réalisation par le<br />

constructeur. Il en sera de même pour<br />

le mode opératoire <strong>des</strong> contrôles de<br />

qualité à faire par l’utilisateur.<br />

TRAVAUX NÉCESSAIRES POUR<br />

IMPLANTER LE MATÉRIEL<br />

!Qu’il s’agisse de nouveau locaux<br />

ou de locaux faisant déjà partie du<br />

service de médecine nucléaire et à<br />

réaffecter, il faut respecter les contraintes<br />

réglementaires de base complétées<br />

par celles liées à l’utilisation du<br />

Fluor-18 ainsi qu’à l’utilisation associée<br />

<strong>des</strong> RX. Une étude par le<br />

radiophysicien affecté au service est<br />

indispensable ; elle se conforme à la<br />

réglementation en vigueur. Elle doit<br />

notamment tenir compte de l’équivalent<br />

de dose efficace qui ne doit<br />

pas être dépassé pour les travailleurs<br />

sous rayonnements ionisants (catégorie<br />

A < 20 mSv/an – catégorie B < 6<br />

mSv/an) et le public (< 1 mSv/an)).<br />

Le responsable de l’installation doit<br />

participer de façon attentive au suivi<br />

du projet. Pour que ce dernier soit<br />

mené à bien, les quelques réflexions<br />

qui suivent peuvent lui être utiles.<br />

Local d’implantation du <strong>TEP</strong>-<strong>TDM</strong><br />

!Il devra être suffisamment spacieux<br />

pour recevoir le matériel car ce dernier<br />

est nettement plus encombrant<br />

qu’une gamma-caméra ; or, le personnel<br />

et le patient (y compris sur brancard)<br />

doivent pouvoir y accéder facilement.<br />

Ce matériel étant beaucoup<br />

plus lourd que les gamma-caméras<br />

classiques, la charge au sol doit être<br />

préalablement vérifiée ; <strong>des</strong> travaux<br />

de renforcement peuvent s’avérer<br />

nécessaires. Il faut prévoir un<br />

déshabilloir préservant l’intimité du<br />

patient. Un local de contrôle<br />

radioprotégé attenant et suffisamment<br />

spacieux sera prévu ; le champ de<br />

vision sur le <strong>TEP</strong>-<strong>TDM</strong> au travers de<br />

la vitre au plomb sera suffisamment<br />

large et le passage vers la salle <strong>TEP</strong>-<br />

<strong>TDM</strong> permettra un accès rapide (sécurité<br />

du patient). La surveillance<br />

phonique et, si nécessaire, vidéo est<br />

centralisée dans ce local.<br />

Salle d’injection<br />

!Un salle réservée à l’injection <strong>des</strong><br />

patients couchés recevant du 18 F-FDG<br />

par voie IV est indispensable : elle<br />

comprend un nombre de boxes<br />

adapté avec un éclairage à intensité<br />

modulable. Ce nombre de boxes dépend<br />

de la fréquence horaire <strong>des</strong><br />

examens qui sont prévus (les machines<br />

actuelles permettent d’envisager<br />

une fréquence de 2 à 3 examens par<br />

heure) mais il est aussi fonction du<br />

ou <strong>des</strong> protocoles d’exploration<br />

appliqué(s) (examen réalisé 1 heure<br />

après IV, voire jusqu’à 2 heures<br />

après) ; la création de trois boxes paraît<br />

un minimum. Enfin, la radioprotection<br />

entre patients justifie <strong>des</strong><br />

murs en parpaings pleins séparant les<br />

boxes et une surveillance phonique<br />

ainsi que vidéo est souhaitable pour<br />

assurer la sécurité <strong>des</strong> patients. Cette<br />

dernière est centralisée dans le sas<br />

de contrôle du <strong>TEP</strong>-<strong>TDM</strong>, ce qui permet<br />

au personnel de se tenir à distance<br />

<strong>des</strong> sources de rayonnement<br />

autant que cela est possible. Bien évidemment,<br />

les flui<strong>des</strong> médicaux seront<br />

accessibles dans la salle du <strong>TEP</strong>-<br />

TDG et dans les boxes d’injection.<br />

Circulation du radiopharmaceutique<br />

et <strong>des</strong> patients<br />

!Elle doit être étudiée attentivement.<br />

Idéalement, la salle réservée aux injections<br />

du 18 F-FDG est contiguë au<br />

laboratoire chaud avec une ouverture<br />

(passe-plat) permettant le transfert<br />

direct <strong>des</strong> seringues contenant le<br />

radiopharmaceutique vers la salle<br />

d’injection. Si cette salle est éloignée<br />

du laboratoire chaud, un nouveau laboratoire<br />

jouxtant celle-ci doit être<br />

créé ; le laboratoire doit, bien entendu,<br />

répondre à toute les spécifications<br />

de ce type de local (notamment<br />

la ventilation en dépression avec un<br />

taux de renouvellement d’air de 10<br />

volumes par heure). En cas de conditions<br />

d’implantation ne permettant<br />

pas qu’il y ait un mur mitoyen entre<br />

les deux salles (elles doivent cependant<br />

être suffisamment proches l’une<br />

de l’autre), il peut être proposé qu’un<br />

chariot de transport incluant un écran<br />

protecteur et un poste d’injection<br />

radioprotégé soit utilisé pour réaliser<br />

dans les meilleurs conditions le transfert<br />

du radiopharmaceutique et son<br />

injection. Il est souhaitable que le WC<br />

dédié aux patients ayant reçu le 18 F-<br />

FDG soit à proximité <strong>des</strong> locaux précédents.<br />

Il sera obligatoirement relié<br />

à la fosse septique permettant la dilution<br />

et le retardement de l’évacuation<br />

du radioélément conformément à la<br />

réglementation en vigueur. De même,<br />

il est souhaitable de prévoir à proximité<br />

de la salle <strong>TEP</strong>-<strong>TDM</strong>, un local<br />

permettant au patient d’attendre la<br />

consultation médicale post-enregistrement<br />

(et de se restaurer avant son<br />

départ) ainsi qu’un bureau de consultation<br />

médicale.<br />

Caractéristiques <strong>des</strong> parois<br />

!Une épaisseur <strong>des</strong> murs, sol et plafond<br />

atténuant le 511 keV d’au moins<br />

un facteur 10 est nécessaire (Tableau<br />

1) ainsi que <strong>des</strong> portes plombées<br />

dont l’épaisseur garantira un équivalent<br />

de dose efficace annuel autorisé<br />

fonction de la classification <strong>des</strong> locaux<br />

à protéger. Sur le plan pratique,<br />

un équivalent de débit de dose efficace<br />

maximum à prendre en compte<br />

186 Médecine Nucléaire - Imagerie fonctionnelle et métabolique - 2004 - vol.28 - n°5


J. Pasquier<br />

peut être estimé à 10 µSv.h -1 pour les<br />

zones de travail contrôlées et d’occupation<br />

transitoire et de 3 µSv.h -1<br />

pour les zones de travail non contrôlées<br />

[7]. La radioprotection <strong>des</strong> travailleurs<br />

non affectés à <strong>des</strong> travaux<br />

sous rayonnements ionisants ou du<br />

public sera assurée : parois latérales,<br />

plafonds et sols auront une épaisseur<br />

et une structure adaptées en conséquence.<br />

Il faut de plus veiller à réduire<br />

la quantité de rayonnements provenant<br />

du 18 F-FDG pouvant être détectée<br />

par une gamma-caméra fonctionnant<br />

à proximité ou pouvant irradier<br />

les autres patients pris en charge dans<br />

le service de médecine nucléaire.<br />

Il est de bonne pratique de soumettre<br />

les plans pour avis à la DGSNR<br />

avant d’engager les travaux afin d’apporter<br />

les modifications que l’instance<br />

de contrôle jugerait nécessaire.<br />

Bien évidemment, toutes les autres<br />

prescriptions concernant la zone réglementée<br />

seront respectées notamment<br />

la ventilation en dépression<br />

ainsi que la qualité <strong>des</strong> surfaces (murs<br />

et sols).<br />

EQUIPEMENTS COMPLÉMENTAIRES<br />

Equipements pour la radioprotection<br />

<strong>des</strong> personnels<br />

!L’énergie <strong>des</strong> photons du Fluor-18<br />

impose l’achat d’une enceinte permettant<br />

le conditionnement en vue<br />

de l’injection du 18 F-FDG (débit de dose<br />

au contact inférieur à 10 µSv.h -1 ).<br />

En effet, même si le service possède<br />

une enceinte pour manipulation de<br />

l’Iode-131, celle-ci n’est peut être pas<br />

récupérable pour être utilisée dans<br />

<strong>des</strong> conditions de sécurité satisfaisantes.<br />

L’enceinte qui sera choisie dépendra<br />

de la possibilité d’utiliser <strong>des</strong><br />

approvisionnements de 18 F-FDG en<br />

conditionnements différents dans la<br />

même enceinte (au cas où plusieurs<br />

fournisseurs seraient sollicités), de la<br />

place disponible sur le plan de travail<br />

(si l’on envisage ultérieurement<br />

de marquer <strong>des</strong> molécules au Fluor-<br />

18), de la possibilité de transformer<br />

l’enceinte pour travailler sous flux<br />

laminaire (c’est à dire de passer de<br />

classe C en classe A si la législation<br />

venait à changer). Elle doit, bien entendu,<br />

être équipée d’un acti-vimètre<br />

radioprotégé de façon efficace (penser<br />

de plus à son étalonna-ge initial)<br />

et elle doit être raccordée au système<br />

de gestion <strong>des</strong> radiopharmaceutiques<br />

si le service en possède<br />

un. Il est aussi nécessaire de faire l’acquisition<br />

de nouvelles poubelles radioprotégées<br />

pour stockage <strong>des</strong> déchets<br />

soli<strong>des</strong> contaminés par le 18 F-<br />

FDG ainsi que de protège seringues<br />

adaptés.<br />

Autres matériels<br />

!Les patients doivent être au repos<br />

en position allongée.Il faut donc choisir<br />

entre lits et fauteuils de repos à<br />

placer dans les boxes ; cette dernière<br />

solution paraît plus confortable. Enfin<br />

il ne faudra pas oublier le chariot<br />

de soins et les pieds à perfusion pour<br />

mise en place <strong>des</strong> lignes veineuses.<br />

CONSTITUTION DU DOSSIER DE<br />

DEMANDE D’UTILISATION<br />

! En temps utile (suffisamment à<br />

l’avance), le responsable de l’installation<br />

établit la demande d’autorisation<br />

de détenir la ou les sources soli<strong>des</strong><br />

étalons qui sont intégrées au <strong>TEP</strong><br />

pour réaliser les contrôles de qualité ;<br />

les documents concernant ces sources<br />

seront réclamés. La conformité de<br />

l’installation <strong>TDM</strong> aux exigences réglementaires<br />

est attestée par un organisme<br />

habilité (rapport de contrôle<br />

de radioprotection). Un organisme de<br />

contrôle technique du bâtiment procède<br />

aux vérifications de bon fonctionnement<br />

du système de ventilation<br />

; il doit dater de moins de 3 mois.<br />

Tous les praticiens devant utiliser<br />

l’installation sont répertoriés et les<br />

consignes de radioprotection adaptées<br />

concernant ce radiopharmaceutique<br />

ont été rédigées et sont accessibles<br />

(surveillance <strong>des</strong> patients,<br />

sécurité). Les autres éléments constitutifs<br />

du dossier de demande n’appellent<br />

pas de commentaires particuliers.<br />

Toutes les pièces nécessaires sont<br />

rassemblées et référencées ; elles accompagnent<br />

l’imprimé fourni par la<br />

DGSNR. L’ensemble lui est adressé en<br />

3 exemplaires ainsi qu’à la DDASS. Le<br />

demandeur attend alors le contrôle<br />

de conformité de l’installation.<br />

CONTRÔLE DE L’INSTALLATION<br />

!Il est effectué par l’inspecteur mandaté<br />

par la DGSNR qui vérifie que<br />

l’installation est conforme au projet<br />

et qu’elle respecte la réglementation<br />

(radioprotection). Ensuite, l’inspecteur<br />

de la Santé mandaté par la DDASS<br />

vérifie que l’installation peut être<br />

autorisée à réaliser <strong>des</strong> actes pris en<br />

charge par les caisses d’assurance<br />

maladie.<br />

Après avis favorable, l’autorisation<br />

ministérielle de fonctionnement est<br />

donnée pour 5 ans au maximum.<br />

Toute modification concernant le<br />

matériel, les locaux ou le personnel<br />

doit être signalée aux autorités compétentes<br />

(DGSNR et DDASS). Notamment,<br />

le changement de praticien responsable<br />

de l’installation ou de pharmacien<br />

sont à signaler sans délai. Un<br />

suivi annuel de l’activité médicale de<br />

l’installation <strong>TEP</strong>-<strong>TDM</strong> est réglementaire<br />

; elle fait l’objet d’un rapport<br />

annuel aux autorités de tutelle.<br />

CONCLUSION<br />

!L’installation d’un <strong>TEP</strong>-<strong>TDM</strong> est une<br />

opération qui s’étale sur de nombreux<br />

mois. Le responsable médical du service<br />

de médecine nucléaire en<br />

charge de l’installation de ce matériel<br />

doit engager ou superviser <strong>des</strong><br />

actions nombreuses et variées pour<br />

mener à bien celle-ci. L’inventaire<br />

non exhaustif qui en est fait ici a pour<br />

objet de l’aider dans sa démarche à<br />

partir d’une expérience pratique. En<br />

effet, de son implication dans la réalisation<br />

de ce projet dépendra la parfaite<br />

adaptation finale du matériel et<br />

<strong>des</strong> locaux aux besoins de l’ensemble<br />

<strong>des</strong> intervenants médicaux et<br />

médico-techniques sans oublier la<br />

prise en compte du confort et de la<br />

sécurité du patient.<br />

Médecine Nucléaire - Imagerie fonctionnelle et métabolique - 2004 - vol.28 - n°5<br />

187


<strong>Installation</strong> <strong>d'un</strong> <strong>TEP</strong>-<strong>TDM</strong><br />

Remerciements<br />

Les auteurs remercient A. Debono, M. Simonian et C.J. Benech pour leur aide documentaire.<br />

Installing a PET-CT :<br />

legal constraints, specifications, dedicated rooms and equipments<br />

To set up a PET-CT in France, is a long term (several months) process. The purpose of<br />

this paper is to <strong>des</strong>cribe what you have to do to get a PET-CT in working order. At first, it is<br />

necessary to abide by the legal constraints related to use of non sealed radioactive sources (a lot of<br />

them were recently modified) and to take into account the features of this new imaging method<br />

(high energy of photons – RX generator). The specifications of PET-CT should be written in<br />

close agreement with all of the medical staff that will use this imaging system (selection of PET-<br />

CT <strong>des</strong>ign, number of workstations, type of imager(s), data storage...). Works that will be executed<br />

in the examination room (PET-CT) and preparation room (patients in rest position) must be<br />

planned in accordance with the radiation safety constraints. In addition, among the accessories<br />

that must be purchased, the first one is a dedicated FDG ventilated shielded glove box. In conclusion<br />

the main documents to collect in order to obtain the French official authorization of PET-CT<br />

use are listed.<br />

PET-CT / Legal constraints / Specifications / Rooms arrangement / Equipment<br />

RÉFÉRENCES<br />

1. Fiche technique de radioprotection<br />

pour l’utilisation du Fluor-18. Cahiers<br />

de notes documentaires de<br />

l’INRS et de l’OPRI 1994; n°157: 509-<br />

510.<br />

2. Décret n°2003-296 du 31 mars 2003<br />

relatif à la protection <strong>des</strong> travailleurs<br />

contre les dangers <strong>des</strong><br />

rayonnements ionisants et modifiant<br />

le code du travail.<br />

3. Décret n°2003-270 du 24 mars 2003<br />

relatif à l’exposition <strong>des</strong> patients<br />

aux rayonnements artificiels.<br />

4 Décret n°2003-462 du 21 mai 2003<br />

relatif aux dispositions réglementaires<br />

<strong>des</strong> parties I, II, III du code de<br />

la santé publique.<br />

5. Directive EURATOM 96-29 du 13<br />

mai 1996 (travailleurs et public).<br />

6. Directive EURATOM 97-43 du 30<br />

juin 1997 (patients).<br />

7. Note OPRI-S2I.<br />

Annexe :<br />

Sous-Direction <strong>des</strong> activités radiologiques<br />

et biomédicales de la DGSNR<br />

(9ème sous-direction) :<br />

10, rue Crillon - 75004 Paris<br />

(locaux de la Direction Régionale de<br />

l’Industrie de la Recherche et de l’Environnement<br />

- DRIRE - d’Ile de France)<br />

Tél. : 01.44.59.47.85<br />

Fax : 01.44.59.47.84.<br />

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