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DEUXIEME PARTIE 41<br />

§6. — La Doctrine depuis Huguccio jusqu'aux Décrétales<br />

DE Grégoire IX.<br />

Pendant le<br />

même temps que la législation papale oscillait<br />

entre les solutions les plus diverses, une doctrine se formait,<br />

utilisant les décrétales étudiées ci-dessus au fur et à mesure<br />

que les compilations officielles et privées les mettaient en<br />

circulation. Sur la base de textes aussi contradictoires il<br />

n'était pas aisé de construire une théorie générale. Aussi y<br />

a-t-il de grandes divergences entre canonisles. Mais ces<br />

divergences ne portent que sur la théorie générale des<br />

effets de la dégradation. Sur l'existenxîe de la traditio curise<br />

sseculari et sur ses cas d'application les docteurs sont à peu<br />

près d'accord, parce que les textes leur fournissaient des<br />

indications précises *.<br />

Deux principes opposés ont été enseignés :<br />

1° la dégradation fait perdre en principe tout ordre et tout<br />

privilège;<br />

2° la dégradation laisse au contraire intacts l'ordre et le<br />

privilège, sauf exceptions résultant des textes formels sur la<br />

traditio curix sœculari.<br />

tur ut infra proxim. auth. § slatuimus ». Et sur l'auth. sUifuîmiis, verbo in<br />

criminali : « corrigit ergo auth. clericus quse coram prœside ire prius permittebat<br />

in civili crimine ». Voir Bartole sur l'auth. clericus : « Istud est<br />

hodie correctum. Indistincte clericus non posset coram judice seculari conveniri,<br />

ideo sequitur auth. statuivius in qua glossa quaerit quae sint civilia<br />

crimina et qufe ecclesiastica. Die ut in ea habetis ».<br />

1. La procédure des novelles n'est bien entendu plus acceptée par<br />

aucun canoniste. A ceux qui s'en tenaient de trop prés à la lettre du c. 45<br />

C. XI, q. 1 on avait vite fait de faire remarquer que d'innombrables textes<br />

canoniques avaient, depuis Justinien, abrogé cette procédure. « Ut in criminali<br />

causa ecclesiastica ecclesiasticum judicera, in forensi criminali forensem.<br />

Sic magister G. (un décrétiste français, sans doute Ganduiphus) exponit et<br />

hœc est mens autentici. Gui tamen hodie abrogatum est per innumera<br />

décréta super posita, quai jubent clericum in omni causa coram ecclesiastico<br />

judice accusari. » Thaner, Glose d'Etienne de Tournay, S. B. de TAead, de<br />

Vienne, LXXIX, 187S, p. 228, n» 22.

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