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Juin 08 - BECI

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<strong>Juin</strong> 20<strong>08</strong> • n° 6<br />

Magazine de Beci<br />

Brussels Enterprises Commerce & Industry<br />

BOÎTE À OUTILS<br />

Comment<br />

communiquer<br />

avec les journalistes <br />

DOSSIER RH<br />

Se former,<br />

c’est bon pour<br />

la productivité!<br />

Focus<br />

Un demi-siècle d’évolution<br />

du commerce à Bruxelles


Edition 20<strong>08</strong><br />

Guide de l’emploi des jeunes :<br />

de l’étudiant jobiste au jeune diplômé<br />

Vous envisagez d’engager des étudiants ou des jeunes sortis de l’école <br />

Bonne idée, les jeunes jobistes donnent un coup de fouet à votre entreprise.<br />

Mais êtes-vous prêt à les accueillir Le nouveau guide de Partena ‘Guide<br />

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des Chartreux 45, 1000 Bruxelles | tva BE 0409.536.968 ]<br />

Ce guide fait partie de la Collection HR Focus et est édité en collaboration avec Unique.<br />

Payroll Management & HR Support


edito<br />

La force de l’exemple<br />

Beci soutient l’initiative de CAP 48 d’organiser, pour<br />

la troisième année consécutive, le prix de l’Entreprise<br />

Citoyenne, conjointement avec la RTBF, la Régie<br />

Média belge et Trends/Tendances.<br />

Ce prix récompensera les initiatives des entreprises en<br />

faveur de l’intégration des personnes<br />

handicapées, dans le domaine<br />

de la création de postes de travail<br />

(volet emploi), de l’accessibilité des<br />

espace de travail et des services de<br />

l’entreprise (volet accessibilité), ou<br />

encore du développement de projets<br />

visant à promouvoir la participation<br />

des personnes handicapées<br />

à la vie dans l’entreprise (volet solidarité).<br />

Beci s’engage aux côtés de CAP 48<br />

parce qu’elle partage avec cette<br />

association la conviction que la<br />

compétence, la motivation et la<br />

détermination des travailleurs affectés<br />

d’un handicap, constituent pour les entreprises des<br />

critères de sélection qui doivent naturellement prévaloir,<br />

au-delà de toute autre considération qualitative ou quantitative.<br />

Au plan de la participation à la vie professionnelle de personnes<br />

handicapées, la Belgique n’est pas au nombre des<br />

plus performants de ses partenaires européens. Les personnes<br />

souffrant d’un handicap sévère sont ainsi 36,8% à<br />

travailler en France et 26,1% aux Pays-Bas. Elles ne sont que<br />

18,3% en Belgique, alors que la moyenne européenne s’établit<br />

à 24,3%. Le taux d’occupation des personnes souffrant<br />

d’un handicap modéré est de 53,8% en Allemagne, et de<br />

36,9% en Belgique, alors que la moyenne européenne pour<br />

ces travailleurs est de 46,2%. Les statistiques publiées par le<br />

SPF Économie montrent pourtant que 95% des personnes<br />

concernées ne connaissent aucun handicap en mobilité.<br />

Nous croyons fermement<br />

en la force de l’exemple,<br />

pour convaincre, entreprises<br />

et travailleurs, que le<br />

handicap et la politique<br />

de la diversité, sont<br />

des facteurs de succès,<br />

de développement<br />

économique, et d’espoir.<br />

Beci considère l’emploi de personnes handicapées comme<br />

l’un des engagements auxquels les entreprises ont adhéré<br />

en signant, dès le mois de décembre 2005, la Charte de<br />

la Diversité dans l’Entreprise que Beci leur présentait en<br />

commun avec le gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale.<br />

Cette chartre prévoyait notamment, pour<br />

rappel, des actions d’information et de sensibilisation des<br />

services de recrutement et du personnel, la promotion et<br />

le respect du principe de non-discrimination,<br />

l’instauration d’un<br />

plan de diversité concerté avec le<br />

personnel de l’entreprise, et enfin,<br />

la communication de l’engagement<br />

pris par l’entreprise.<br />

Nous croyons fermement en la<br />

force de l’exemple, pour convaincre,<br />

entreprises et travailleurs,<br />

que le handicap et la politique de<br />

la diversité dont il est une composante,<br />

sont des facteurs de succès,<br />

de développement économique, et<br />

d’espoir.<br />

Notre vœu est que vous soyez<br />

nombreux à soutenir par votre participation, cette troisième<br />

édition du prix de l’entreprise citoyenne. Vous trouverez<br />

toute information utile sur le site de Beci, et auprès<br />

des partenaires de cette opération CAP 48. Le délai des dépôts<br />

de candidatures expire le 18 juillet prochain.<br />

Nous vous disons à bientôt, lors des réunions du Jury !<br />

3<br />

N° 6 - JUIN 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

L’exercice d’un emploi ne nécessite des équipements<br />

spéciaux que dans 7,6% des cas. Les aménagements aux<br />

conditions de travail concernent le plus souvent la nature<br />

(22,4%) ou la quantité (8,8%) de travail. Dans la plupart des<br />

cas (54,1%), aucune assistance spécifique n’est requise, hormis<br />

l’assistance sociale des collègues de travail.<br />

Yvan Huyghebaert,<br />

Président de Beci -<br />

Chambre de Commerce<br />

de Bruxelles<br />

Emmanuel van Innis,<br />

Président de Beci -<br />

Union des Entreprises<br />

de Bruxelles


sommaire JUIN <strong>08</strong><br />

4<br />

BRUSSELS ENTERPRISES COMMERCE<br />

& INDUSTRY<br />

3 Edito<br />

6 Enjeux<br />

• Emploi des jeunes, mobilité et bonne<br />

gouvernance au cœur de vos préoccupations !<br />

• Dexia fait bouger ses employés durablement<br />

• Carte blanche – Bruxelles, une souris dans<br />

le fromage <br />

24 Espace membres<br />

31 Europe<br />

32 L’album<br />

1000Brussels<br />

69 Bloc-Notes<br />

70 Demandes d’admission - Index publicitaire<br />

L’ENTREPRISE AU QUOTIDIEN<br />

34 L’invité :<br />

Jorge Ligüerre, patron de Schindler<br />

36 Focus :<br />

Un demi-siècle d’évolution du commerce<br />

à Bruxelles<br />

38 Boîte à outils<br />

45 Repères<br />

68 BizzBox News<br />

70 Petites annonces<br />

DOSSIER<br />

Ressources humaines<br />

47 Se former, c'est bon pour la productivité!<br />

50 Les formations professionnelles, pour qui <br />

54 Enquête discrimination au travail :<br />

un bilan mitigé pour les entreprises belges<br />

60 Les 10 meilleurs incentives pour motiver<br />

vos employés<br />

63 L’exemple français : un modèle à suivre <br />

65 La métamorphose d’Actiris<br />

Entreprendre est le mensuel de Beci<br />

(Chambre de Commerce & Union<br />

des Entreprises de Bruxelles)<br />

Avenue Louise 500 • 1050 Bruxelles<br />

t +32 2 648 50 02 • F +32 2 640 93 28<br />

www.beci.be<br />

Editeur responsable<br />

Olivier Willocx ow@beci.be<br />

Rédaction<br />

Responsable : Karima Amrous<br />

directrice de la Communication ka@beci.be<br />

Secrétaire de rédaction :<br />

Stéphanie Brisson sb@beci.be<br />

Collaborateurs : Patrick Anspach • Guy Bernard •<br />

Jean Blavier • Thandiwé Cattier • Vincent Delannoy<br />

• Arnaud Dellicour • Olivier Duquesne • Nicole<br />

Evans • Olivier Kahn • Jacqueline Remits • Luc Rivet<br />

• Myriam Schellens • Harold Schuiten<br />

Production & Abonnements<br />

Administration: Didier Amandt da@beci.be<br />

Design : Megalunatriumviraat<br />

Graphisme – Impression: DB Print<br />

Traduction: BLS / Production<br />

Photo de couverture :<br />

BITC / www.brusselsinternational.be<br />

ISSN 0770 - 2264<br />

Tous droits réservés – Reproductions interdites sans autorisation<br />

écrite de l’éditeur<br />

Abonnements<br />

Prix : 80 € pour 10 numéros + Who’s who Beci.<br />

Infos : da@beci.be • t 02 643 78 34<br />

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NOS PROCHAINS DOSSIERS<br />

Entreprendre – Dynamiek<br />

Septembre 20<strong>08</strong><br />

• Outsourcing & Facility Management<br />

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enjeux<br />

Emploi des jeunes, mobilité<br />

et bonne gouvernance au cœur<br />

de vos préoccupations !<br />

6<br />

Le 16 avril, Beci-UEB invitait les entreprises, réunies le 16 avril, à l’occasion de son assemblée<br />

annuelle, à « dessiner » leur vision de l’avenir de Bruxelles. Plus de 200 chefs d’entreprise ont<br />

participé à cette réflexion.<br />

N° 6 - JUIN 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

Trois groupes de travail ont permis<br />

aux participants, particulièrement<br />

actifs, de décliner<br />

les conditions de l’épanouissement<br />

économique et social de Bruxelles, en<br />

1 EMPLOI DES JEUNES<br />

Les pistes à suivre<br />

termes de Mobilité, de Gouvernance<br />

publique et d’Emploi des jeunes.<br />

Nous reproduisons ci-dessous, atelier<br />

par atelier, les synthèses de ces<br />

échanges de vues, « instantanés »<br />

des discussions spontanées, qui ont<br />

témoigné de l’implication des participants<br />

dans ces thématiques qui ont<br />

ainsi confirmé leur acuité et leur caratère<br />

prioritaire.<br />

L’emploi des jeunes a fait l’objet de discussions passionnées, qui ont mis l’accent sur<br />

l’importance d’une formation « ciblée métier », et d’un enseignement plus inspiré par<br />

les exigences de la vie professionnelle, et moins influencé par des considérations d’ordre<br />

institutionnel.<br />

Présidée par Jean-Claude Delen,<br />

administrateur délégué<br />

de DHL Global Forwarding,<br />

la commission Emploi des jeunes a<br />

étudié cette problématique en trois<br />

sous-thèmes, l’enseignement et la<br />

formation, les critères d’engagement<br />

et la mobilité.<br />

Beaucoup d’idées ont fusé autour de<br />

cette table. En premier lieu, comment<br />

faire se rencontrer l’offre de l’enseignement<br />

et la demande des entreprises<br />

D’une part, l’enseignement se<br />

doit d’avoir une vision universelle de<br />

la connaissance et ne pas seulement<br />

être utilitariste avec pour mission,<br />

par exemple, de former des ouvriers<br />

ou des employés pour telle entreprise.<br />

D’autre part, les entreprises<br />

doivent pouvoir trouver les qualifications<br />

dont elles ont besoin.<br />

Savoir et savoir être<br />

Comment résoudre cette quadrature<br />

du cercle En commençant par le commencement,<br />

c’est-à-dire l’enseignement<br />

fondamental. Il est important<br />

L’assemblée générale de l’UEB a été organisée avec le partenariat de


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enjeux<br />

8<br />

N° 6 - JUIN 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

de donner aux jeunes du savoir être<br />

et pas seulement du savoir. Voilà l’une<br />

des principales lacunes constatées.<br />

Pour arriver à faire changer le comportement<br />

des jeunes, les adultes doivent<br />

avoir un discours positif, donner du<br />

sens aux choses, raconter des histoires,<br />

apprendre aux jeunes à savoir se<br />

débrouiller, trouver une solution par<br />

eux-mêmes, à savoir se comporter en<br />

groupe. Etre capable de prendre ses<br />

responsabilités semble être le grand<br />

absent du cursus des élèves.<br />

Autre problème, celui de l’interaction<br />

entre les besoins des entreprises et<br />

l’offre de l’enseignement technique et<br />

professionnel, vu comme sclérosé. Les<br />

étudiants reçoivent un bagage général,<br />

socle pour acquérir des compétences<br />

ultérieures plus fines en fonction<br />

des besoins. Des échanges sont pourtant<br />

organisés par la Communauté<br />

française au sein de comités dans<br />

lesquels ne siège aucun représentant<br />

du monde de l’entreprise. Le monde<br />

enseignant y étant majoritaire, les<br />

débats portent essentiellement sur<br />

des considérations pédagogiques. Les<br />

débats s’en trouvent finalement assez<br />

sclérosés.<br />

Manque de communication<br />

écoles - entreprises<br />

Entreprises et écoles ne communiquent<br />

pas assez. Un exemple, quand<br />

les douanes européennes ont été<br />

supprimées, il s’est dit qu’on n’aurait<br />

plus besoin de douaniers ou d’experts<br />

en tarifications. Or, on s’est rendu<br />

compte, avec la globalisation, qu’on<br />

n’avait jamais eu autant besoin d’experts<br />

en ce domaine. Autre exemple,<br />

la logistique est un métier qui a souffert<br />

d’un manque d’image, il y a quelques<br />

années. Donc, certaines filières<br />

pour amener à ces métiers ont fermé.<br />

Aujourd’hui, il existe un manque<br />

criant d’experts en logistique. Il est<br />

nécessaire d’anticiper les formations<br />

indispensables demain.<br />

Partir du besoin réel<br />

des entreprises<br />

Autre piste de réflexion: pourquoi ne<br />

pas partir des besoins réels des entreprises<br />

plutôt que de l’institutionnel<br />

Et ensuite, faire en sorte que ce dernier<br />

s’adapte à ces besoins. Prenons<br />

le cas de la Suède qui souffrait aussi<br />

d’un problème de cloisonnement<br />

entre l’offre de l’enseignement et la<br />

demande des entreprises. Une des<br />

Mieux préparer les jeunes au monde professionnel<br />

pistes pour faire davantage coller l’offre<br />

à la demande a été d’instaurer un<br />

système apparenté aux chèques formation.<br />

Objectif: offrir des chèques<br />

aux candidats à la formation suivant<br />

ce que les prestataires souhaitent.<br />

Il est important aussi de redorer<br />

l’image de l’entreprise à l’école et à<br />

l’université. Quoi qu’on en dise, dans<br />

l’enseignement, l’entreprise continue<br />

à souffrir de son image capitaliste.<br />

Dans les écoles techniques, on<br />

apprend surtout aux élèves à ne pas<br />

se laisser faire face au patronat. Or,<br />

il faut que les jeunes se sentent motivés<br />

et adhèrent à l’esprit de l’entreprise<br />

où ils vont être engagés.<br />

Des initiatives intéressantes sont<br />

adoptées pour faciliter les stages en<br />

entreprise dans la Région bruxelloise.<br />

Il faut persévérer dans cette<br />

voie, c’est évident. Maintenant se<br />

posent les questions: les stagiaires<br />

doivent-ils être rémunérés ou pas En<br />

formation ou pas Par ailleurs, les entreprises<br />

sont intéressées d’avoir des<br />

stagiaires, mais aux périodes qui les<br />

arrangent. Un équilibre est à trouver<br />

et, pourquoi pas aussi, un seul statut<br />

pour les stages.<br />

Faire découvrir le monde de<br />

l’entreprise<br />

Enfin, inciter les jeunes à avoir une<br />

meilleure connaissance du monde du<br />

travail permettrait de leur faire prendre<br />

conscience de l’intérêt qu’il y a à<br />

travailler. Ce qui éviterait d’avoir des<br />

chômeurs de première, deuxième,<br />

voire troisième génération, qui ne<br />

savent pas ce que c’est travailler, se<br />

lever le matin et avoir un cadre de<br />

travail.<br />

Qu’un chef d’entreprise se rende avec<br />

des collaborateurs dans des classes<br />

de 5e et 6e années primaire pour expliquer<br />

ce qu’est la vie en entreprise<br />

pourrait permettre cette approche.<br />

Il est encore possible d’enthousiasmer<br />

les élèves de cet âge quand on<br />

les amène dans un environnement<br />

qui n’est pas le leur. Par exemple, une<br />

visite au port d’Anvers, à l’aéroport<br />

de Bruxelles, suscite souvent l’enthousiasme.<br />

Cet âge est idéal pour les<br />

amener en entreprise. Plus âgés, ils<br />

prennent cela pour une récréation!


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enjeux<br />

10<br />

N° 6 - JUIN 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

L’occasion de leur faire découvrir des<br />

métiers qu’ils ne connaissent pas. Les<br />

jeunes sont intéressés par les métiers<br />

de l’informatique, pas du tout<br />

par ceux de l’assurance, alors que le<br />

premier secteur rapporte très peu et<br />

l’autre très bien. A l’inverse, il sort<br />

de l’ULB une dizaine de licenciés en<br />

mathématiques par an et pas un ne<br />

postule dans l’enseignement! Il y a<br />

donc une nécessité impérative de revaloriser<br />

l’enseignement aussi.<br />

Revaloriser les métiers manuels<br />

Faire la promotion de certains métiers<br />

peut s’avérer utile aussi, de<br />

même que valoriser les métiers manuels.<br />

Pour cela, il faut utiliser les<br />

vecteurs que les jeunes consultent, la<br />

télévision, les sites internet, les blogs.<br />

Il faudrait encourager les fédérations<br />

professionnelles à investir dans des<br />

spots pour tel et tel secteur et les passer<br />

aux heures de grande écoute. Par<br />

exemple, le secteur des transports<br />

et de la logistique a mis sur pied un<br />

site, Let’s go, avec des promotions télévisées.<br />

Le lendemain d’un passage<br />

télé et les jours suivants, le nombre<br />

de visites sur le site augmente notablement.<br />

Les transports en commun,<br />

utilisés par les parents et les jeunes,<br />

pourraient aussi être utilisés comme<br />

vecteurs de promotion de certains<br />

métiers.<br />

Critères d’engagement,<br />

les attitudes adéquates<br />

Qu’est-ce qui manque chez les jeunes<br />

pour qu’ils s’engagent et soient engagés<br />

Certainement, une méconnaissance<br />

des métiers manuels auxquels<br />

il faut donner plus de valeur et qu’il<br />

faut promouvoir, car ils sont vraiment<br />

nécessaires. Ensuite, il faut mettre en<br />

place une meilleure communication<br />

des initiatives et des mesures existantes.<br />

Idéalement, les demandeurs<br />

d’emplois se présentant pour un<br />

poste devraient connaître le savoir<br />

être dans les entreprises. Quelles sont<br />

les attitudes adéquates pour être embauché<br />

Voilà le grand problème de<br />

pas mal de demandeurs d’emplois<br />

jeunes. Et encore, augmenter l’attractivité<br />

de l’emploi, ne pas trop donner<br />

de spécifications et de critères d’engagement,<br />

à l’instar de ce qui se fait<br />

en Royaume-Uni et en Irlande où les<br />

critères d’engagement ne sont pas<br />

trop spécifiés. Ainsi, un technicien de<br />

formation pourrait tout aussi bien se<br />

retrouver à un autre poste.<br />

Enfin, pour résorber le chômage, on<br />

peut aussi inciter les jeunes à se lancer<br />

comme indépendants, notamment<br />

pour tous les métiers de base.<br />

On manque de chauffagistes, par<br />

exemple. Quand on songe que 21 %<br />

des jeunes Bruxellois n’ont pas de<br />

diplôme secondaire supérieur et que<br />

49 % des emplois pourvus à Bruxelles<br />

le sont par des personnes dotées<br />

d’un diplôme secondaire supérieur, il<br />

est temps, en effet, de faire bouger les<br />

choses.<br />

Bilinguisme indispensable<br />

Le bilinguisme, pourtant une évidence<br />

à Bruxelles, est un fameux<br />

problème quand on voit le nombre<br />

de demandeurs d’emplois et les postes<br />

à pourvoir! Certains jeunes veulent<br />

bien faire l’effort, d’autres pas. Il<br />

faut donner des primes à ceux qui se<br />

déplacent pour apprendre une autre<br />

langue. Ceux qui sont chômeurs en<br />

attente d’un emploi pourraient être<br />

intégrés à une formation à la deuxième<br />

langue et cela gratuitement. Il<br />

faudrait généraliser l’enseignement<br />

gratuit de la deuxième langue nationale,<br />

ainsi qu’une formation en<br />

informatique dont certains jeunes<br />

n’ont pas la moindre notion parce<br />

qu’il n’y a pas d’ordinateur chez eux.<br />

Le représentant du ministre Cerexhe<br />

explique ce qui se fait déjà.<br />

« Chaque demandeur d’emploi peut<br />

bénéficier d’un chèque langues<br />

à hauteur de 2250 euros pour des<br />

cours individuels de français, néerlandais,<br />

anglais ou allemand, avant<br />

l’engagement et même sans contrat.<br />

Cette proposition de formation est<br />

proposée systématiquement à tout<br />

demandeur d’emploi. Dans les six<br />

mois, il est convoqué à nouveau et il<br />

se voit proposer systématiquement<br />

cette formation ou une autre. Si l’intéressé<br />

trouve un emploi, mais qu’il<br />

lui manque le petit plus par rapport<br />

à sa fonction, il peut à nouveau bénéficier<br />

de 2250 euros de cours individualisés<br />

dans les cours privés.<br />

Pour la formation aux nouvelles<br />

technologies, le même chèque existe<br />

à charge de la Région de Bruxelles<br />

Capitale. Si dans les dix mois, il est<br />

constaté que le jeune a encore une<br />

lacune, il reçoit encore un chèque<br />

formation où la Région intervient à<br />

50 %, l’autre moitié étant aux frais de<br />

l’entreprise. Un budget conséquent<br />

de 4,5 millions d’euros est réservé à<br />

ces mesures pour que les formations<br />

correspondent au mieux aux besoins<br />

des entreprises. »<br />

Mobilité, flexibilité<br />

La mobilité n’est peut-être pas le<br />

premier problème qui occasionne le<br />

haut taux de chômage chez les jeunes.<br />

Cependant, pour favoriser cette<br />

mobilité des jeunes, il faudrait augmenter<br />

la différence entre ce qu’ils<br />

touchent du chômage et ce qu’ils<br />

pourraient gagner s’ils travaillaient.<br />

Pourquoi ne pas établir un incitant<br />

financier<br />

Pour rendre les jeunes plus mobiles,<br />

il faut rendre le travail plus flexible.<br />

Par exemple, s’ils doivent se déplacer<br />

relativement loin, envisager que les<br />

38 heures soient prestées en quatre<br />

jours plutôt que cinq. Un système de<br />

taxi partagé pourrait aussi être envisagé<br />

pour les personnes travaillant<br />

en shift. Par ailleurs, elles pourraient<br />

se retrouver coincées sur leur lieu de<br />

travail à partir du moment où elles<br />

travaillent en dehors des horaires<br />

habituels. Un système de navette est<br />

organisé par pas mal de sociétés au<br />

sein de Bruxelles. S’en inspirer serait<br />

bien.<br />

Autre piste éventuelle, instaurer le<br />

télétravail, mais celui-ci dépend du<br />

niveau de qualification. Ou encore,<br />

favoriser le travail à domicile les<br />

deux ou trois premières heures de<br />

la journée et envisager que les gens<br />

rejoignent leur société au centre de<br />

Bruxelles à une heure plus tardive.<br />

Bref, beaucoup de pistes à suivre pour<br />

améliorer l’emploi des jeunes, tout<br />

en évitant l’écueil qui consisterait de<br />

faire de ces jeunes des assistés. ●<br />

Jacqueline Remits


Repérez 6 autres<br />

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enjeux<br />

2 MOBILITÉ<br />

Comment sortir de la congestion <br />

Prévu en 2016, le RER se fait attendre. Que faire Le coût des pertes de temps générées<br />

par les embouteillages est évalué à quelque 250 millions d’euros par an. Bruxelles estelle<br />

condamnée à une lente paralysie Non, ce n’est pas une fatalité. En priorité, que<br />

faut-il entreprendre <br />

12<br />

N° 6 - JUIN 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

Pour répondre à cette question,<br />

une septantaine de décideurs<br />

publics et privés, hautement<br />

concernés et impliqués par ce débat,<br />

ont travaillé au sein de trois commissions<br />

chargées d’étudier le dossier<br />

sous des angles différents : comment<br />

favoriser la mobilité interrégionale <br />

Quelles options à privilégier pour le<br />

RER Comment rapprocher l’habitat<br />

du lieu de travail <br />

A l’issue de ses travaux, la commission<br />

Mobilité a identifié trois points<br />

d’attention, trois actions à mettre<br />

prioritairement en œuvre. Nous les<br />

détaillons quelque peu avant de reprendre<br />

l’une ou l’autre des nombreuses<br />

idées qui ont été examinées à cette<br />

occasion.<br />

Favoriser la concertation interrégionale,<br />

développer le réseau des transports<br />

publics en sites propres, améliorer<br />

la sécurité à Bruxelles : telles sont<br />

les trois recommandations dégagées<br />

et formulées par l’ensemble des participants.<br />

parkings, suffisamment éloignés de<br />

Bruxelles (des zones de congestion),<br />

couplés à des antennes performantes<br />

de transport en commun (gares actuelles<br />

et futures du RER).<br />

Pourquoi le parking existant à Drogenbos<br />

est-il à moitié vide Trop proche<br />

de Bruxelles, cette localisation ne<br />

permet pas d’échapper à une grande<br />

partie de la congestion. Idéalement,<br />

ces parkings devraient se situer, par<br />

exemple, à hauteur de Louvain, Rixensart,<br />

Halle. Pour l’utilisateur de ces<br />

parkings, le prix demandé (voire la<br />

gratuité) doit constituer un incitant,<br />

jamais un repoussoir. Illustration flagrante<br />

du manque de coordination<br />

actuelle en matière de mobilité, le<br />

bus Conforto partant de Louvain-la-<br />

Neuve pour Woluwé peut emprunter<br />

la bande de secours sur l’autoroute<br />

jusqu’à hauteur de Overijse, où il doit<br />

s’engluer dans le trafic. Au niveau des<br />

outils d’aide à la gestion du trafic, des<br />

investissements sont à réaliser, notamment<br />

dans des applications télématiques,<br />

dans une logique de collaboration<br />

étroite entre les trois régions<br />

du pays.<br />

Développer les transports<br />

publics en sites propres<br />

Pour améliorer la mobilité intrabruxelloise,<br />

une série de travaux d’infrastructures<br />

sont à réaliser dans les<br />

mois et années à venir.<br />

L’objectif doit être de préserver les<br />

transports en commun de l’emprise<br />

du trafic.<br />

Il faut donc compléter le réseau de métro<br />

et organiser des propres intégraux<br />

pour les trams lorsqu’ils sont possibles.<br />

A titre d’illustration, à Strasbourg, le<br />

tram ne s’arrête qu’aux arrêts, sans<br />

devoir subir les feux de signalisation<br />

destinés au trafic automobile. Les<br />

autorités municipales, toutes tendances<br />

politiques confondues, ont privilégié<br />

cette option qui, entre-temps, a<br />

prouvé son efficacité.<br />

Favoriser la concertation interrégionale<br />

et l’intermodalité<br />

Par son étroite imbrication avec les<br />

deux Brabant, flamand et wallon, la<br />

mobilité à et vers Bruxelles ne peut<br />

pas être conçue en termes exclusivement<br />

régionaux. D’où la nécessité<br />

absolue d’une meilleure coordination<br />

avec les autres régions pour relever<br />

ce défi commun et global, avec certes<br />

parfois des intérêts et des objectifs différents,<br />

d’une meilleure mobilité.<br />

Plus de sites propres pour les trams<br />

La mise en œuvre de solutions durables<br />

requiert la coopération des trois<br />

régions. C’est le cas de la recommandation<br />

adressée par le Groupe Mobilité<br />

interrégionale : prévoir de grands


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enjeux<br />

14<br />

N° 6 - JUIN 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

Les voies d’eau sont trop peu utilisées à Bruxelles<br />

Améliorer le sentiment et le<br />

niveau de sécurité à Bruxelles<br />

Actuellement, 40% du trafic à Bruxelles<br />

est généré par ses habitants. Il<br />

n’empêche : si les navetteurs s’installaient<br />

plus près de leur lieu de travail,<br />

les difficultés de mobilité s’en trouveraient<br />

grandement réduites. Quels<br />

éléments peuvent encourager une<br />

installation à l’intérieur de la ville <br />

La commission mobilité retient, comme<br />

premier facteur, la sécurité : elle<br />

doit être améliorée sur l’ensemble de<br />

la ville et, en particulier, dans certains<br />

quartiers à problèmes.<br />

Des pistes à explorer<br />

Outre les domaines d’action prioritaires,<br />

une série de propositions ont été<br />

avancées dans les trois groupes de<br />

travail. Si l’attraction et la fixation de<br />

nouveaux habitants est souhaitable,<br />

les jeunes et les expatriés constituent<br />

en ce sens un public plus réceptif, ces<br />

objectifs doivent être soutenus par des<br />

politiques urbanistiques, d’espaces<br />

verts, de diversification et d’augmentation<br />

de l’offre culturelle, sportive, …<br />

et de transports en commun.<br />

A cet égard se pose la question de la<br />

dissuasion de l’usage de la voiture en<br />

ville. Un thème qui suscite débat. Quoi<br />

qu’il en soit, si « dissuasion » il y a, elle<br />

doit être précédée par une amélioration<br />

qualitative de l’offre de transports<br />

en commun. Au niveau des écoles<br />

et des entreprises de plus de 200<br />

personnes, les plans de déplacements<br />

méritent d’être développés. Des écoles,<br />

comme par exemple le Lycée français<br />

ou l’International School of Brussels<br />

organisent déjà le transport scolaire<br />

en faisant appel à des dizaines d’autocars.<br />

A signaler que les moins de 12 ans<br />

bénéficient déjà de la gratuité sur le<br />

réseau de la STIB.<br />

Pourquoi ne prévoir des facilités de<br />

circulation qu’aux seuls transports en<br />

commun publics et non pas privés <br />

S’agissant de promouvoir la mobilité,<br />

tous les transports en commun devraient<br />

être visés, indépendamment<br />

du statut de l’exploitant. Quant au<br />

carpooling, même s’il ne constitue pas<br />

la panacée, il a le mérite de réduire les<br />

nuisances et sa promotion doit être<br />

poursuivie.<br />

Concernant le Ring, il faut souligner<br />

qu’il est de plus en plus utilisé pour<br />

le trafic de marchandises de transit,<br />

par des camions qui ne doivent pas<br />

rentrer dans Bruxelles mais qui en<br />

ralentissent l’accès. Dès lors des pistes<br />

sont à l’étude pour dédier des bandes<br />

à ce type de trafic et pour augmenter<br />

le nombre de bandes, comme ce sera<br />

le cas entre Grand Bigard et Woluwe-<br />

Saint-Etienne (de 3 à 4). En outre, il<br />

reste vrai que le non bouclage du Ring<br />

sud constitue un handicap non négligeable.<br />

Dans un autre ordre d’idées, si<br />

d’autres routes étaient mieux aménagées,<br />

beaucoup de camions ne seraient<br />

pas obligés d’emprunter le Ring de<br />

Bruxelles, mais pourraient pratiquer<br />

d’autres itinéraires.<br />

Faire le « test de l’ignorant »<br />

Les panneaux indicateurs, comme<br />

c’est le cas dans beaucoup de grandes<br />

villes, souvent, ne sont pas placés<br />

à bon escient. Comme ce panneau à<br />

hauteur du Cora d’Evere qui conseille<br />

de se rendre à Charleroi via la place<br />

Meiser ! Idéalement, ces panneaux devraient<br />

être placés par des personnes<br />

qui ne connaissent absolument rien<br />

de la ville. Pour mesurer la pertinence<br />

du placement, rien de tel qu’un « test<br />

de l’ignorant » envoyé sur les routes<br />

autour et dans la ville. Combien de<br />

camions se retrouvent là où ils ne devraient<br />

pas, en raison de mauvaises<br />

indications ! Quant au transport par<br />

voie d’eau, dont l’un des mérites est de<br />

soulager la route, il existe à Bruxelles<br />

une marge d’expansion importante<br />

pour cette activité.<br />

Bruxelles cherche-t-elle à se protéger<br />

de l’afflux de voitures, à limiter leur<br />

entrée dans la ville Toujours est-il<br />

que les autoroutes y terminent un<br />

peu en cul-de-sac, ce qui ne favorise<br />

pas l’absorption du trafic. Malgré ce<br />

fait il est question, par exemple à<br />

Schaerbeek, de supprimer une sortie<br />

automobile (vers la place Meiser) de<br />

l’autoroute de Liège. Quel rôle vont<br />

jouer les 19 communes dans ce débat <br />

Déplacer le problème chez le voisin ne<br />

constitue pas une solution raisonnable.<br />

D’autre part, l’on peut comprendre<br />

que les riverains veulent se protéger<br />

de la marée automobile. Les GPS, pour<br />

les citer, rendent des services signalés<br />

à leurs utilisateurs, au grand dam<br />

des riverains de zones résidentielles<br />

converties en routes nationales.<br />

Fluidifier le trafic<br />

Toutefois, la solution ne doit pas<br />

consister à rendre l’accès à la Région<br />

plus difficile (étant donné que le volume<br />

d’entrants ne se verra pas modifié),<br />

mais à fluidifier le trafic. A cet égard,<br />

les potentialités du Centre de gestion<br />

automobile, situé à la gare du Nord,<br />

pourraient être activées. En sous-effectifs<br />

et mal entretenu (sur 1.000<br />

boucles de comptage seul 40 sont en<br />

fonctionnement), cet outil ne rend pas<br />

le précieux service qu’il pourrait fournir.<br />

La coordination entre ce Centre et<br />

ses homologues flamand et wallon est<br />

largement lacunaire.<br />

Au chapitre des opérateurs des transports<br />

en commun, pourquoi De Lijn et<br />

les TEC peuvent-ils circuler en Région<br />

bruxelloise, ce qui est certes éminemment<br />

positif, alors que, dans le même<br />

temps, la STIB reste confinée aux 19<br />

communes Cette situation est dommageable<br />

en termes de mobilité. Le<br />

réseau de la STIB doit pouvoir s’étendre<br />

vers les deux Brabant, flamand et<br />

wallon. ●<br />

Vincent Delannoy


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enjeux<br />

3 BONNE GOUVERNANCE<br />

Administration<br />

trop complexe,<br />

budget trop étriqué<br />

© BITC - J.L. Vandewiele<br />

Les entreprises bruxelloises sont d’accord : la<br />

gouvernance régionale souffre d’un manque<br />

d’ambition à long terme, comme de deniers.<br />

La marque de Bruxelles est évaluée à 458 milliards de dollars<br />

16<br />

N° 6 - JUIN 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

Trois thèmes, précédés d’une<br />

définition de la bonne gouvernance<br />

(une attention constante<br />

à l’amélioration de l’organisation et<br />

des services offerts par une entreprise)<br />

ont guidé les débats présidés par<br />

Michel de Bièvre, CEO du Projet Tour<br />

& Taxis. La simplification administrative<br />

; un reengineering de la fonctionnalité<br />

des pouvoirs publics ; l’utilisation<br />

optimale des budgets disponibles<br />

et la demande de moyens financiers<br />

complémentaires pour Bruxelles. Le<br />

« fou du roi », Rudy Aernoudt, brillant<br />

professeur d’économie avait, il est vrai,<br />

subtilement balisé le terrain.<br />

Rudy Aernoudt : « On a<br />

l’administration qu’on mérite ! »<br />

Quelques chiffres : notre pays compte<br />

14.000 fonctionnaires de plus qu’en<br />

2002. Soit un total de 820.000 personnes.<br />

« En termes de fiscalité, on totalise<br />

117 administrations. En Flandre, 16 organismes<br />

s’occupent des subventions<br />

aux entreprises. C’est 15 de trop. Côté<br />

financier et ressources humaines, la<br />

Belgique affiche un taux d’inefficacité<br />

de 34 %. C’est parmi les taux les plus<br />

élevés d’Europe. Un taux d’efficacité<br />

de 64 % nous ferait économiser 12 milliards.<br />

» expose Rudy Aernoudt. Une<br />

révolution culturelle à opérer : la mise<br />

au cœur du débat sur le service public<br />

de la notion de « client ».<br />

Les structures mêmes de l’administration<br />

sont un obstacle à ladite simplification.<br />

« Un fonctionnaire peut<br />

prendre 660 jours ouvrables de maladie<br />

sans perdre un euro », a stigmatisé<br />

Rudy Aernoudt en prônant un arrêt<br />

des nominations à vie.<br />

Directeur à la Stib, Luc Bioul a rappelé<br />

qu’une entreprise publique peut parfaitement<br />

se comporter comme une<br />

entreprise privée. Les idées clés de ce<br />

débat initial tournent autour d’un<br />

constat : l’efficacité des entreprises<br />

dépend à 40 % de la qualité de la gouvernance<br />

publique. D’où la nécessité,<br />

pour les entreprises, de s’interroger<br />

sur leur capacité d’intervention. D’où,<br />

aussi, la mise en exergue des restructurations<br />

réussies –Belgacom, entre<br />

autres. D’où, surtout, un changement<br />

de mentalité indispensable au sein de<br />

l’administration.<br />

Label international<br />

La problématique des structures internes<br />

fut mise en avant. En dépit de<br />

ce constat, chacun s’accorde à reconnaître<br />

à Bruxelles le statut de marque<br />

internationale. Ce que corrobore une<br />

intervention de l’ancien haut fonctionnaire,<br />

Rudy Aernoudt : « Il faut<br />

un front pour défendre la capitale.<br />

Elle est maltraitée, alors qu’elle est la<br />

plus riche du pays. En tant que marque,<br />

elle vaut 458 milliards de dollars.<br />

Paris a été évalué à 700 milliards. Son<br />

impact économique dépasse les frontières.<br />

»<br />

L’éventuel reengeneering a donné<br />

lieu à un « message fort ». Celui qui<br />

requiert une analyse objective allant<br />

vers une logique de régionalisation,<br />

histoire d’amoindrir la complexité<br />

institutionnelle de sept gouvernements,<br />

sept cabinets et tant de chevauchements.<br />

Bémol au rêve d’une<br />

régionalisation qui conduirait à la<br />

première ville au monde 100% bilingue<br />

: l’étroitesse du territoire.<br />

799 impôts de trop<br />

Les conclusions immédiates de ces prises<br />

de position Primo, la « taskforce »<br />

prône des relations équilibrées entre<br />

les régions. Secundo, les participants<br />

ont plaidé pour que des compétences<br />

demeurent au fédéral. Tertio, unanimité<br />

s’est faite sur la nécessité que<br />

les entreprises fassent pression dans<br />

la renégociation des rôles entre Communautés<br />

et Régions. Côté moyens<br />

financiers, Rudy Aernoudt a amorcé la<br />

réflexion. En estimant « incroyable »<br />

que l’on ne connaisse pas les moyens<br />

budgétaires de l’ensemble des institutions<br />

bruxelloises. En termes de recettes,<br />

« 34 % des impôts sociétés sont<br />

à Bruxelles… mais filent au fédéral.<br />

La vision des politiques est frileuse, à<br />

court terme. »<br />

Vision frileuse<br />

Vous en aurez aisément déduit les<br />

idées maîtresses du troisième axe :<br />

Bruxelles ne profite pas assez à ses habitants.<br />

Elle pêche par défaut de plan<br />

ambitieux, à long terme (ce sur quoi<br />

tout le monde s’accorde aussi, en dépit<br />

de l’ancrage de plus en plus prégnant<br />

du PDI, le Plan de développement international<br />

de Charles Picqué).<br />

Aussi les invités au débat réclamentils<br />

une vision pour la capitale de l’Europe<br />

et un budget. Deux éléments qui<br />

complètent les approches des discussions<br />

initiales et qu’Alexandre Cleven,<br />

l’administrateur délégué de Partena<br />

s’est fait un devoir de transmettre à<br />

l’assemblé générale de l’Union des entreprises<br />

de Bruxelles. ●<br />

Guy Bernard


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enjeux<br />

MOBILITÉ<br />

Dexia fait bouger ses employés durablement<br />

La société bancaire Dexia a adopté en 2002 le slogan « Dexia, la banque du développement durable<br />

». Cela méritait d’analyser la composante mobilité de sa politique de gestion du personnel.<br />

18<br />

N° 6 - JUIN 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

Parking vélos chez DEXIA<br />

En 2007, Dexia Banque Belgique<br />

employait 15200 personnes<br />

dont plus de 6222 rien qu’à<br />

Bruxelles dans les 3 sites qui forment<br />

le ‘complexe Dexia’ (Pachéco, Tour<br />

Dexia et Galilée).<br />

Décryptage d’une politique de mobilité<br />

d’entreprise à grande échelle.<br />

1 Un employé Dexia sur deux<br />

emprunte quotidiennement<br />

les réseaux de la SNCB<br />

Près de 74pc des déplacements du personnel<br />

Dexia sont réalisés en transports<br />

en commun, dont plus de 50%<br />

en train. La voiture est utilisée<br />

pour 25% des déplacements.<br />

Le complexe Dexia est situé<br />

sur le boulevard du jardin Botanique<br />

et donc à proximité<br />

de trois gares importantes<br />

de Bruxelles (Nord, Centrale<br />

et Congrès). Depuis le début<br />

de l’année 2001 et l’entrée en<br />

application du Premier Plan<br />

de Mobilité Dexia, la société<br />

accorde une indemnité à ses<br />

employés qui viennent travailler<br />

en utilisant un autre<br />

moyen de transport que la<br />

voiture et que les transports<br />

en commun qui sont totalement<br />

gratuits par le biais du tiers-payant.<br />

Dexia participe également aux frais<br />

de déplacement de l’employé entre<br />

son domicile et sa gare de départ et<br />

intervient dans la prise en charge des<br />

frais de stationnement à la gare depuis<br />

2004 et le 2ème Plan de Mobilité<br />

de la société.<br />

2 Une politique dirigée vers<br />

la mobilité douce<br />

Dexia encourage principalement<br />

l’utilisation du vélo comme moyen<br />

de locomotion de ses employés. Pour<br />

cela, elle verse, comme la loi l’y autorise,<br />

une indemnité de 15 centimes<br />

d’euro, exonérée d’impôts pour l’employé<br />

et de charges sociales pour<br />

l’employeur. Cette indemnité est versée<br />

pour chaque kilomètre parcouru<br />

à vélo ou à pied par un employé lors<br />

de ses déplacements domicile-travail.<br />

Mais celle-ci peut faire l’objet<br />

d’un compromis chez Dexia. En effet,<br />

un employé peut s’engager à venir<br />

travailler la moitié de l’année à vélo<br />

(d’avril à septembre par exemple),<br />

l’autre moitié de l’année en voiture<br />

(d’octobre à mars dans ce cas-ci).<br />

L’accès aux 3 parkings à vélo Dexia,<br />

situés au rez-de-chaussée de chaque<br />

bâtiment, est sécurisé par l’utilisation<br />

de badges personnels. Dans<br />

ces parkings, les cyclistes trouvent<br />

également des pompes à vélo, ainsi<br />

qu’une trousse de secours sur simple<br />

demande.<br />

3 Co-voiturage<br />

La société a encouragé le covoiturage<br />

en créant une base de données<br />

sur l’Intranet du groupe pour toute<br />

la Belgique. Le covoiturage est également<br />

soutenu financièrement<br />

puisqu’il permet aux employés qui<br />

le pratiquent de bénéficier d’une<br />

exonération des frais de parking soit<br />

une économie de 25,40 € par mois<br />

pour chaque participant. Toutefois,<br />

« à l’heure actuelle, seuls 2% des déplacements<br />

du personnel sont réalisés<br />

grâce au covoiturage. Ce phénomène<br />

a de nombreuses explications :<br />

le fait est que les employés ont bien<br />

souvent des horaires variables et que<br />

beaucoup d’entre eux pratiquent la<br />

semaine de 4 jours, ce qui empêche<br />

un covoiturage régulier », explique<br />

Bernard Dehaye, coordinateur Mobilité<br />

et Développement durable<br />

4<br />

D’autres actions en faveur<br />

de la mobilité<br />

Un régime spécial pour les travailleurs<br />

à horaires décalés ou situés<br />

dans un bâtiment peu accessible<br />

en transport en commun<br />

est appliqué. La semaine de 4<br />

jours et le télétravail rencontrent<br />

un franc succès auprès<br />

des employés. D’ici peu devraient<br />

s’ouvrir à Anvers et<br />

à Liège des salles d’accès informatique<br />

comprenant une<br />

centaine d’ordinateurs chacune<br />

permettant aux collaborateurs<br />

de Dexia de s’y rendre<br />

pour y travailler sans venir à<br />

Bruxelles. L’idée de supprimer<br />

10 places de parking pour voitures<br />

dans la montée du Botanique<br />

pour y construire une piste<br />

cyclable est en négociation avec le<br />

Cabinet du ministère du Transport et<br />

la ville de Bruxelles dans le cadre de<br />

la réfection de la Place Rogier. ●<br />

Cédric Deveycx<br />

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enjeux<br />

CARTE BLANCHE<br />

Bruxelles, une souris dans le fromage <br />

Si l’on souhaite réformer Bruxelles pour pouvoir mettre en oeuvre une réforme de l’Etat, le<br />

premier objectif doit être d’améliorer Bruxelles, de renforcer ses structures et de favoriser une<br />

politique volontaire. Il ne s’agit pas de refédéraliser les normes en matière de nuisances sonores,<br />

mais de se soucier du million de Bruxellois qui sont en permanence négligés.<br />

20<br />

N° 6 - JUIN 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

La Région bruxelloise intervient<br />

à elle seule pour 20% du PNB,<br />

33% du produit de l’impôt des<br />

sociétés et offre du travail à 370.000<br />

personnes provenant de la Région<br />

flamande (2/3) et de la Région wallonne<br />

(1/3). Ces chiffres justifient à<br />

eux seuls que l’on s’intéresse davantage<br />

à Bruxelles. On se rend trop peu<br />

compte que ce qui est bon pour cette<br />

« ville-monde à taille humaine », l’est<br />

également pour la Flandre. La Flandre<br />

rencontre parfois des difficultés<br />

avec cette ville « étrangère » située<br />

sur son territoire. La fragmentation<br />

de la gestion, l’établissement croissant<br />

de Flamands hors de Bruxelles,<br />

la concentration de la pauvreté<br />

dans les quartiers du centre-ville, le<br />

sentiment d’anonymat, le cliché qui<br />

veut qu’un Flamand puisse à peine<br />

y parler sa propre langue, … Les Flamands<br />

entrent généralement dans<br />

Bruxelles par la peu florissante zone<br />

du canal ou par de longs tunnels, et<br />

ne prennent guère le temps de voir la<br />

ville et ses habitants. Les stéréotypes<br />

ont donc le beau rôle. Pour s’y retrouver,<br />

l’on devra laisser chez soi une<br />

certaine « suburban feelgood morality<br />

». Nous voulons demander aux<br />

hommes et femmes politiques<br />

flamands et wallons de<br />

faire de même, car la<br />

ville aura besoin<br />

que l’on pense<br />

à elle dans les mois à venir, lorsque le<br />

gouvernement se penchera sur les réformes<br />

de l’Etat.<br />

Clé de la réforme de l’Etat<br />

La Région de Bruxelles-Capitale est en<br />

effet la clé de la réforme de l’Etat, le<br />

sujet qui fait retomber l’exaltation en<br />

faveur de l’indépendance comme un<br />

soufflé. Non seulement à cause des<br />

contraintes institutionnelles, mais<br />

également parce que de nombreux<br />

scénarios de régionalisation risquent<br />

d’accroître la confusion à Bruxelles.<br />

Ce n’est en rien la faute de Bruxelles<br />

ni des Bruxellois. Bruxelles occupe<br />

toujours le dernier rang lorsqu’il est<br />

question de réforme du pays, alors<br />

que c’est précisément ici que toute réforme<br />

doit commencer, non pas pour<br />

que la Flandre obtienne plus d’indépendance,<br />

mais parce que Bruxelles<br />

est essentielle pour l’économie belge,<br />

c’est l’enseigne du pays, la capitale de<br />

l’Europe, un centre d’art, de culture et<br />

d’architecture. C’est un atout qui doit<br />

être préservé. Ne fût-ce que parce que<br />

les Bruxellois flamands et francophones<br />

sont bon gré mal gré désireux d’y<br />

travailler ensemble. Bruxelles tend<br />

la main à la Flandre et à la Wallonie,<br />

mais elle ne souhaite se soumettre à<br />

personne. Le fait que la Région wallonne<br />

et la Communauté française<br />

n’aient toujours pas fusionné est également<br />

lié à Bruxelles.<br />

A l’heure actuelle, d’importantes opportunités<br />

sont perdues pour la Région<br />

bruxelloise – et donc pour chacun<br />

dans ce pays. Bruxelles subit la<br />

plupart des problèmes de chômage,<br />

de pauvreté et de mobilité du pays,<br />

alors qu’elle ne dispose que d’un petit<br />

territoire et d’un budget insuffisant.<br />

Seule, elle peut à peine exercer sa<br />

vocation internationale. Une gestion<br />

plus efficace de Bruxelles n’est pas<br />

seulement nécessaire et urgente,<br />

mais cela représente un dossier très<br />

délicat, qui exigera beaucoup d’envergure<br />

et de courage politiques.<br />

Régionaliser les compétences<br />

des Communautés<br />

Peut-être est-il préférable de prendre<br />

un exemple illustrant pourquoi<br />

Bruxelles requiert tant d’attention :<br />

l’enseignement.<br />

L’enseignement n’est toujours pas<br />

adapté à la réalité internationale,<br />

tertiaire et bilingue de<br />

Bruxelles. A Bruxelles,<br />

près de la moitié<br />

de la popula-<br />

Bruxelles et les Régions,<br />

une spécialité belge…


QUAND E5 MODE ENVOIE<br />

UN COURRIER PUBLICITAIRE,<br />

IL ARRIVE DANS LES 48H.<br />

ILS SONT DANS LE TOP 10 DES<br />

SOCIÉTÉS DE TEXTILE. ILS SE<br />

PAIENT SÛREMENT LE TOP<br />

DES COMPAGNIES PRIVÉES.<br />

Quand e5 mode doit annoncer un événement important à ses<br />

clients et que ce message doit impérativement arriver avant le week-end dans les boîtes<br />

aux lettres, ils ne prennent aucun risque. Pour l’envoi de leurs courriers publicitaires<br />

adressés, la solution c’est le « Jour + 2 », le service de distribution en deux jours ouvrables.<br />

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enjeux<br />

22<br />

N° 6 - JUIN 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

tion mondiale est représentée sur les<br />

lieux de travail. L’apprentissage des<br />

langues doit être ici aussi évident que<br />

l’éducation physique ou les mathématiques.<br />

Le fait que l’enseignement<br />

soit dispensé dans des bâtiments<br />

vieillis, disposant de peu de moyens<br />

éducatifs modernes, le fait qu’il y ait<br />

une forte tendance à la segmentation<br />

en ghettos, la baisse du niveau scolaire<br />

et des professeurs souvent démotivés,<br />

le fait que le nombre de places<br />

dans les établissements n’augmente<br />

pas mais que des files se forment à<br />

leur entrée lors des inscriptions, n’est<br />

pas la faute d’une politique inadaptée<br />

de Bruxelles : elle ne dispose d’aucun<br />

pouvoir dans ce domaine.<br />

On peut se poser la question de savoir<br />

si la division entre écoles francophones<br />

et néerlandophones dans ce territoire<br />

bilingue, avec une réalité quotidienne<br />

multiculturelle, n’est pas<br />

dépassée. Un nombre toujours croissant<br />

de parents francophones et parlant<br />

d’autres langues confient leurs<br />

enfants à l’enseignement néerlandophone,<br />

principalement parce qu’il y a<br />

une forte volonté de permettre à leurs<br />

enfants d’accéder au néerlandais.<br />

A Bruxelles, savoir parler plusieurs<br />

langues, en particulier le néerlandais<br />

et l’anglais, est un véritable stimulant<br />

pour la mobilité sociale. Il y a<br />

rarement eu aussi peu de Bruxellois<br />

flamands, mais l’intérêt pour le néerlandais<br />

n’a cessé de croître. Et pourtant,<br />

les « native speakers » ne peuvent<br />

donner aucun cours de langue<br />

dans le réseau d’enseignement d’une<br />

autre communauté linguistique. Ne<br />

veut-on donc pas que les enfants apprennent<br />

les langues <br />

Priorité politique absolue<br />

Des décisions prises ailleurs ont parfois<br />

un impact important à Bruxelles.<br />

Aujourd’hui, 32% des jeunes bruxellois<br />

sont sans emploi, à cause de la<br />

pauvreté, de l’abandon scolaire et de<br />

difficultés scolaires, mais également<br />

à cause d’un enseignement inadapté<br />

et d’une connaissance insuffisante<br />

du néerlandais.Le tissu économique<br />

et social n’en subit que plus de pressions<br />

et c’est la croissance économique<br />

qui en pâtit, puisqu’il est de plus<br />

en plus difficile pour les entreprises<br />

de trouver les personnes qui leurs<br />

conviennent – alors que près de 20%<br />

de la population de Bruxelles est sans<br />

emploi.<br />

L’enseignement doit être la priorité<br />

politique absolue, puisque nous ne<br />

pouvons pas nous permettre, en tant<br />

que membres de la société et en tant<br />

que membres du monde de l’entreprise,<br />

de laisser dépérir cette masse<br />

de talents humains dans la pauvreté.<br />

Tels sont les défis d’une réforme de<br />

l’Etat. Nous devons partir de la pratique,<br />

de ce qui se passe réellement.<br />

Bruxelles tend<br />

la main à la<br />

Flandre et à la<br />

Wallonie, mais<br />

elle ne souhaite<br />

se soumettre à<br />

personne<br />

Une bonne administration <br />

Bruxelles a subi, suite à l’exode de la<br />

classe moyenne vers la périphérie,<br />

une perte substantielle de revenus,<br />

alors que ses dépenses continuaient à<br />

augmenter. En Flandre, rien de tel ne<br />

s’est produit mais les clés de répartition<br />

spécifiques des fonds publics ne<br />

bénéficient pas à Bruxelles : c’est pourquoi<br />

Bruxelles a besoin de toujours<br />

plus d’argent. Ceci est en premier lieu<br />

lié à la démographie et à la sociologie,<br />

et dans une moindre mesure à une<br />

mauvaise administration. Cette dernière<br />

peut toujours être améliorée,<br />

mais il faut cesser de mettre toujours<br />

l’accent sur les 19 baronnies avec leur<br />

personnel pléthorique et leurs compétences<br />

excessives. En comparaison<br />

avec le Brabant flamand, la situation<br />

est plutôt bonne en fin de compte : il<br />

y a autant d’habitants qu’à Bruxelles,<br />

mais on y dénombre plus de 60 communes,<br />

avec 3 fois plus de personnel<br />

communal par habitant. Du reste, il<br />

y a des baronnies ailleurs, comme à<br />

Louvain, Hasselt ou Ostende.<br />

Besoin d’argent<br />

Si Bruxelles veut profiter de ses<br />

atouts, de son rôle international, de<br />

sa population jeune et de sa société<br />

multiculturelle, il faudra y investir.<br />

Seule, au vu des modèles de financement<br />

actuels, cela ne marchera pas.<br />

Les restrictions budgétaires ne lui<br />

permettent pas de faire construire<br />

une infrastructure prestigieuse, digne<br />

d’une capitale belge et européenne.<br />

Bruxelles reçoit bien moins de fonds<br />

publics qu’elle ne contribue à enrichir<br />

l’Etat. Elle offre tant de moyens<br />

au pays et assume tant de problèmes<br />

à elle seule, qu’affirmer que Bruxelles<br />

voit près de 500 millions d’euros lui<br />

passer sous le nez chaque année n’est<br />

pas exagéré. La construction d’un kilomètre<br />

de métro coûte 50 millions.<br />

Avec les 65 millions supplémentaires<br />

que le Conseil des Sages a octroyé à<br />

Bruxelles, 1,3 km de métro pourrait<br />

donc être construit. Et avec ça, aucun<br />

moyen supplémentaire n’a été accordé<br />

à l’enseignement.<br />

C’est pourquoi Beci déplore que<br />

Bruxelles ait été si peu évoquée lors<br />

de la formation du gouvernement,<br />

alors que les défis à relever demeurent<br />

énormes.<br />

Toute réforme de l’Etat doit commencer<br />

par Bruxelles, mais avant tout<br />

pour une ville meilleure et plus efficace<br />

pour les entreprises, les Bruxellois,<br />

les navetteurs et les expatriés, les<br />

Flamands et les Wallons, parce que ce<br />

qui est bon pour Bruxelles, l’est également<br />

pour le reste du pays. ●<br />

Tom Smeets<br />

Conseiller Centre<br />

de Connaissance<br />

Beci<br />

ts@beci.be


vous bougez !<br />

Espace membres<br />

Vous désirez faire connaître votre activité Annoncer un changement stratégique, un<br />

déménagement de vos bureaux, des résultats financiers en progrès… Profitez de la visibilité qui<br />

vous est offerte dans les pages d’Entreprendre, lu par 21.000 décideurs, en envoyant un communiqué<br />

d’une quinzaine de lignes accompagné d’une photo, à sb@beci.be<br />

Attention : les textes publicitaires ne sont pas publiés. La rédaction se réserve le droit d’écourter les textes trop longs.<br />

24<br />

N° 6 - JUIN 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

Breugelmans Limousines loue<br />

des voitures hybrides<br />

Breugelmans Limousines & Services,<br />

une sprl qui fête aujourd’hui ses dix<br />

ans d’existence, est la première de son<br />

genre à s’être lancée sur cette piste<br />

écologique en Belgique. Après avoir acquis<br />

déjà deux Toyota Prius – les toutes<br />

premières voitures hybrides, petites<br />

mais confortables – Breugelmans Limousines<br />

vient de mettre en circulation<br />

sa deuxième Lexus hybride. “Nous<br />

sommes fiers d’être parmi les premiers<br />

à soutenir les efforts pour aider à diminuer<br />

les émissions de gaz CO2”, dit<br />

Patrice Breugelmans, le fondateur de<br />

la société, ajoutant qu’il est d’ailleurs<br />

agréablement surpris par l’accueil très<br />

favorable de ses clients.<br />

Le modèle qui rejoint la flotte est une<br />

Lexus LS 600h L, nouvelle-venue sur<br />

le marché qui offre des avantages uniques.<br />

Dotée de deux moteurs, l’un électrique<br />

qui se met automatiquement<br />

en marche au ralenti, en ville, dans<br />

des embouteillages, et un moteur à essence,<br />

qui prend le dessus pour les parcours<br />

routiers, cette hybride offre un<br />

confort sans pareil. Essence et électricité<br />

peuvent se combiner et apporter un<br />

surcroît de puissance en cas de besoin,<br />

et le moteur thermique peut recharger<br />

les batteries du moteur électrique en<br />

roulant. ●<br />

Breugelmans Limousines SPRL<br />

Rue au Bois 21<br />

1620 Drogenbos<br />

t & f +32 2 344 03 26<br />

patrice.breugelmans@skynet.be<br />

www.limousinesbreugelmans.be<br />

Patrice Breugelmans, de la sprl Breugelmans Limousines (à droite), et Eric Deprins, managing<br />

director Toyota-Lexus Belgique et Luxembourg (à gauche), devant la LS 600h L.<br />

Electrabel<br />

propose l’audit<br />

énergétique<br />

aux entreprises<br />

L’énergie est une question toujours<br />

plus importante pour les entrepreneurs.<br />

Mais souvent, ils ont déjà<br />

tellement à faire qu’ils ne peuvent<br />

chercher eux-mêmes les meilleurs<br />

moyens de réduire la consommation<br />

d’énergie de leur entreprise. C’est<br />

pourquoi de plus en plus d’organisations<br />

proposent aujourd’hui des<br />

audits énergétiques. Une analyse de<br />

votre entreprise qui vous fournit de<br />

nombreuses idées pratiques pour<br />

économiser de l’énergie.<br />

Pendant un audit énergétique, un<br />

spécialiste d’Electrabel se rend dans<br />

votre entreprise pour analyser votre<br />

situation en matière d’énergie.<br />

Éclairage, climatisation, chauffage,<br />

aménagement et isolation de votre<br />

bâtiment... Tous les éléments sont<br />

passés au crible. Sur la base de ces<br />

informations, le spécialiste rédige<br />

un rapport détaillé contenant des<br />

recommandations et des conseils<br />

sans engagement. Il s’agit tant d’habitudes<br />

que vous pourriez changer<br />

que de petits investissements qui, à<br />

court terme, peuvent déjà offrir des<br />

résultats intéressants, comme les<br />

minuteries. ●<br />

Electrabel<br />

Boulevard du Régent 8<br />

1000 Bruxelles<br />

t + 32 78 35 33 33<br />

info@electrable.com<br />

www.electrabel.be


espace membres<br />

Wim Jansen est nommé<br />

Directeur Général<br />

de JCDecaux Belgique<br />

Après deux années<br />

passées au<br />

sein du groupe<br />

JCDecaux Belgique<br />

et Luxem-<br />

Wim Jansen<br />

bourg au poste<br />

de Directeur Général Adjoint en<br />

charge de la stratégie, du commerce<br />

et du marketing, Wim Jansen<br />

est nommé Directeur Général, et<br />

continuera à répondre à Jean-Sébastien<br />

Decaux. Jean-Sébastien<br />

Decaux qui s’occupe aujourd’hui<br />

en direct des différentes directions<br />

et Wim Jansen travailleront<br />

ensemble jusqu’en décembre cette<br />

année pour permettre une transmission<br />

en douceur des dossiers.<br />

A l’issue de cette période, toutes<br />

les directions seront rattachées<br />

directement à Wim Jansen. Jean-<br />

Sébastien Decaux continuera de<br />

superviser les filiales en Belgique<br />

et au Luxembourg, comme il le fait<br />

actuellement, tout en maintenant<br />

ses responsabilités sur l’Italie. Wim<br />

Jansen déclare : « JCDecaux est un<br />

magnifique groupe mondial que<br />

j’ai découvert il y a maintenant<br />

deux ans. Je remercie Jean-Sébastien<br />

pour la confiance et l’autonomie<br />

qu’il ma données ce qui m’a<br />

permis d’avancer très vite. Avec les<br />

équipes et les structures en place,<br />

JCDecaux est prêt à affronter les<br />

challenges concurrentiels mais<br />

aussi économiques qui l’attendent<br />

durant ces prochaines années. Le<br />

groupe devra ainsi renforcer sa<br />

place de leader incontestable en<br />

Belgique. » ●<br />

JCDecaux Belgium<br />

Allée verte 50<br />

1000 Bruxelles<br />

t +32 2 274 11 11<br />

f +32 2 274 11 12<br />

info@jcdecaux.be<br />

www.jcdecaux.be<br />

Amster Group a<br />

le vent en poupe<br />

Amster Group, qui réunit les sociétés Amster pour<br />

les solutions classiques et Alunys pour les solutions<br />

Open Source, a réalisé en 2007 un chiffre d’affaires<br />

de 8,1 millions d’euros, ce qui correspond à une croissance<br />

de 24.6% par rapport à 2006. Dans le même<br />

temps, l’effectif s’est enrichi de 13 nouveaux collaborateurs,<br />

passant à 73 personnes. Enfin, la société<br />

a acquis la confiance de plus 50 nouveaux clients<br />

sur l’ensemble du territoire. 2007 a également vu<br />

la commercialisation de nouveaux produits et solutions,<br />

comme VMWARE, la solution Evolunys (solution<br />

open source englobant sur un seul serveur<br />

toutes les fonctionnalités nécessaires au développement<br />

des activités - business serveur, groupware,<br />

CRM et central téléphonique IP – ainsi que l’intégration<br />

et l’ingénierie des solutions VOIP). Les objectifs<br />

pour 20<strong>08</strong> se veulent ambitieux - dans la ligne du<br />

développement actuel d’Amster Group - et visent un<br />

chiffre d’affaires de 9 millions d’euros et la création<br />

d’au minimum 7 emplois supplémentaires. ●<br />

Amster Group<br />

145 rue Bara – 1070 Bruxelles<br />

t +32 2 556 28 11 – f +32 2 556 28 10<br />

helpdesk@amstergroup.com<br />

www.amstergroup.com<br />

25<br />

N° 6 - JUIN 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

Votre carte de visite<br />

Contactez-nous aujourd’hui au <strong>08</strong>00 30 029<br />

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vous bougez !<br />

26<br />

N° 6 - JUIN 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

Megabyte propose un nouveau<br />

logiciel CRM<br />

« Le Customer Relationship Management<br />

(CRM ou gestion de la relation<br />

client) est en pleine expansion depuis<br />

quelques années. Sa principale<br />

fonction est de regrouper les données<br />

éparses que possède chaque organisation<br />

sur ses clients. Les entreprises<br />

sont de plus en plus conscientes des<br />

avantages que procure un tel système<br />

», constate François Bryssinck, Administrateur<br />

Délégué de Megabyte.<br />

Un système CRM permet aux entreprises<br />

d’augmenter la satisfaction de<br />

leurs clients et d’accroître leur chiffre<br />

d’affaires tout en diminuant les coûts<br />

de commercialisation.<br />

Il permet également d’organiser un<br />

suivi après-vente précis et d’organiser<br />

la prospection.<br />

Le cabinet d’avocats Field Fisher Waterhouse<br />

transfère ses bureaux, en<br />

septembre 20<strong>08</strong>, vers les bâtiments<br />

de l’Arsenal, situés le long du boulevard<br />

Louis Schmidt. Le cabinet a<br />

bénéficié de l’assistance de Cushman<br />

& Wakefield, qui a étudié les<br />

meilleures options du marché et l’a<br />

aguillé vers ce choix final. C&W a<br />

également négocié le contrat de bail<br />

pour FFW. Le rayonnement, l’emplacement<br />

et la flexibilité des bâtiments<br />

de l’Arsenal ont clairement influencé<br />

Afin d’offrir des possibilités supplémentaires<br />

à ses clients, Megabyte a<br />

sélectionné une nouvelle solution<br />

CRM et l’a ajoutée à sa gamme. Il s’agit<br />

de Sage CRM, logiciel de l’éditeur Sage,<br />

leader mondial dans les logiciels de<br />

gestion pour PME. Sage CRM vient<br />

ainsi rejoindre les 2 solutions déjà<br />

distribuées par Megabyte : Microsoft<br />

CRM et SalesLogix. ●<br />

Megabyte<br />

Avenue de Tervueren 333<br />

1150 Bruxelles<br />

t +32 2 762 33 60<br />

info@megabyte.be<br />

www.megabyte.be<br />

Le cabinet d’avocats Field Fisher<br />

Waterhouse déménage!<br />

la décision. La nécessité d’un déménagement<br />

se faisait de plus en plus<br />

évidente pour le cabinet Field Fisher<br />

Waterhouse, qui à la suite d’une forte<br />

croissance, se trouvait à l’étroit dans<br />

ses bureaux actuels du boulevard<br />

Brand Whitlock. ●<br />

Field Fisher Waterhouse<br />

Boulevard Louis Schmidt 29<br />

1040 Bruxelles<br />

t +32 2 737 02 76<br />

www.ffw.com<br />

My PC-Academy :<br />

une mise à<br />

niveau dans un<br />

temps minimum<br />

My PC-Academy a développé des<br />

vidéos de formation accessibles<br />

via l’Intranet de l’entreprise ou<br />

sur Internet, permettant d’assimiler<br />

les nouvelles fonctionnalités<br />

en un temps minimum et<br />

de retrouver le même niveau de<br />

compétence après la migration.<br />

Le concept de formation de My<br />

PC-Academy repose sur les critères<br />

suivants : rapidité, pratique,<br />

flexibilité et modularité.<br />

Des customisations peuvent également<br />

être apportées comme le<br />

suivi individuel des participants<br />

ou des vidéos portant sur des<br />

matières ou environnements<br />

spécifiques aux entreprises. Parallèlement<br />

à la formation, en<br />

partenariat avec gp3 Groupe<br />

Conseil, My PC-Academy assiste<br />

les entreprises lors de la mise en<br />

place de leur projet de migration,<br />

la définition de l’approche et la<br />

planification de la migration et<br />

ce jusqu’au suivi de l’exécution<br />

selon les règles de l’art. Les dirigeants<br />

de My PC-Academy ont<br />

forgé leur expérience de migration<br />

et de service à 50.000 utilisateurs<br />

européens au sein d’un<br />

grand groupe agro-alimentaire<br />

mondial. Cette expérience les a<br />

conduits à définir une approche<br />

de formation novatrice adressant<br />

les besoins de connaissance pratique<br />

nécessaire à l’utilisation<br />

journalière efficace du PC et de<br />

ses outils bureautiques. ●<br />

My PC Academy.<br />

Rue des Palais 44 b39<br />

1030 Bruxelles<br />

t +32 497 99 48 04<br />

ou +32 497 99 48 05<br />

www.mypc-academy.com


espace membres<br />

La gravure au laser de Tree-D<br />

au service de la mémoire…<br />

Le deuil, le départ d’un proche ou d’un animal de compagnie est souvent<br />

comme une partie de soi-même qui s’en va… et qui laisse place au désarroi.<br />

C’est pourquoi les proches du défunt désirent garder un dernier<br />

souvenir après son départ. L’incinération humaine ou animale étant de<br />

plus en plus choisie comme destination finale, les cendres sont ainsi<br />

conservées dans des urnes funéraires souvent en bois ou en porcelaine.<br />

Tree-D a conçu un type d’urne unique de qualité et de beauté inégalable.<br />

Il s’agit d’une urne en cristal entièrement personnalisée par sa<br />

gravure au laser d’une photo du disparu, d’un texte ou même d’un objet<br />

tri-dimensionnel. Le porte-urne est réalisé en verre cristal. Les cendres<br />

sont recueillies dans un reliquaire en métal noir. Un bouchon en verre<br />

cristal scelle le porte-urne. Le produit est livré dans une boîte écrin. ●<br />

Tree-D<br />

Brussels International Trade Mart<br />

Showroom 097-098 (Pool Entrance)<br />

Square de l’Atomium 1 Bte 31<br />

1020 Bruxelles<br />

t +32 2 478 68 75 – f +32 2 476 97 95<br />

info@tree-d.be – www.tree-d.be<br />

Teaching Business in Brussels since 1992<br />

www.ubi.edu<br />

C.P.E. Exhibition crée<br />

la Chambre belge<br />

pour l’innovation<br />

Vous avez une idée de produit ou service innovant<br />

Un projet de création d’entreprise <br />

La Chambre belge pour l’innovation vous<br />

convie à une séance d’information sur les services<br />

qu’elle vous offre. Lors de ces séances,<br />

des experts (marketing, coaching, etc.) seront<br />

à votre entière disposition, que vous soyez<br />

porteurs de projets, jeunes sociétés innovantes,<br />

starters. Accès libre et sur inscription via<br />

contact@brussels-innova.com. A Bruxelles, le<br />

17 juin chez Beci et le 19 juin à la Maison Communale<br />

de Saint-Josse. ●<br />

C.P.E. Exhibition<br />

Brusselsesteenweg 539<br />

3090 Overijse<br />

t +32 2 741 61 62<br />

f +32 2 732 05 09<br />

contact@brussels-innova.com<br />

www.brussels-innova.com<br />

27<br />

N° 6 - JUIN 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

Bachelor - BA (Hons) in Business Studies<br />

Master - MA in International Business Studies<br />

Both degrees are validated and awarded by the<br />

University of Wales, UK.<br />

For further details regarding the University and<br />

its validation services, please log on to<br />

www.wales.ac.uk/validation or email<br />

validation@wales.ac.uk<br />

United Business Institutes - Avenue Marnix, 20 - 1000 Brussels - Tel. 02 548 04 80 - info@ubi.edu - www.ubi.edu


vous bougez !<br />

Carat sacrée « Media Agency of the Year »<br />

Carat, filiale du groupe<br />

Aegis Media Belgium, a<br />

remporté, à l’occasion des<br />

AMMA Awards, le titre<br />

de « Media Agency of the<br />

Year ». Cette distinction<br />

Anne Bataille, CEO prestigieuse est décernée à<br />

d’Aegis Media Belgium l’agence qui s’est le mieux<br />

profilée tout au long de<br />

l’année 2007, et ce en termes de développement<br />

business et de contribution à<br />

l’évolution du secteur des médias.<br />

Carat s’est démarquée par sa stratégie de<br />

développement vers le ‘communication<br />

planning’, à savoir : une stratégie médias<br />

intégrée, incluant également les expertises<br />

de tiers, la volonté d’appliquer le « neutral<br />

thinking », tenant ainsi compte des<br />

spécificités de chaque intervenant lors de<br />

l’élaboration des plans, une approche « out<br />

of the box » via ses multiples partenaires<br />

internes et externes, le renforcement de<br />

la vision « consumer centric » dans ses<br />

recommandations, la mesure et l’analyse<br />

des performances (ROI) de chaque action.<br />

« Les interconnexions entre Carat et les<br />

autres filiales spécialisées du groupe Aegis<br />

Media Belgium ont démontré les compétences<br />

et la plus-value d’une agence<br />

médias en matière de communications<br />

intégrées », explique Anne Bataille, CEO<br />

d’Aegis Media Belgium. « Quant au défi<br />

de 20<strong>08</strong>, il s’agira principalement de notre<br />

engagement dans le digital, avec entre<br />

autres le rachat d’Extenseo, spécialiste du<br />

Search Engine Marketing. » ●<br />

Carat Belgium<br />

Chaussée de la Hulpe 189<br />

1170 Bruxelles<br />

t +32 2 663 51 11 – f +32 2 663 51 09<br />

info.belgium@carat.com – www.carat.be<br />

T-ma Horeca & Food : une 3ème édition couronnée de succès !<br />

28<br />

N° 6 - JUIN 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

Lors du salon de février 20<strong>08</strong>, 44 personnes<br />

ont décroché un emploi et sont d’ores et déjà<br />

au travail… Le public était plus nombreux<br />

qu’en octobre 2007 (plus de 500 personnes<br />

contre 350), et l’efficacité en termes d’embauche<br />

reste stable : la plupart des 29 exposants<br />

ont engagé entre 1 et 6 personnes. Et<br />

ce n’est qu’un début, car les procédures de<br />

sélection sont encore en cours. Vu les difficultés<br />

des employeurs de l’horeca à trouver<br />

du personnel, chacun est donc très satisfait<br />

des retombées de ce salon. 63% des contrats<br />

signés sont des contrats à durée indéterminée<br />

(CDI). Il y a également beaucoup de stages<br />

et de contrats à durée déterminée (CDD)<br />

qui peuvent généralement mener à un CDI,<br />

et apportent dans tous les cas une plus-value<br />

considérable aux personnes concernées,<br />

vu l’excellente réputation des employeurs.<br />

85% des personnes qui ont trouvé un emploi<br />

au salon d’octobre 2007 sont toujours à leur<br />

poste et que les employeurs sont très satisfaits<br />

de leur travail. La stabilité étant rare<br />

dans le secteur, il s’agit d’un constat très<br />

encourageant.<br />

Plus d’un tiers des candidats détiennent un<br />

diplôme en rapport avec le secteur horeca.<br />

En outre, 35% des candidats ont au moins 5<br />

ans d’expérience dans un ou plusieurs des 5<br />

secteurs représentés (catering, distribution,<br />

tourisme, hôtellerie et restauration). L’objectif<br />

de t-ma pour le Job Fair Hpreca du 25<br />

septembre 20<strong>08</strong> sera d’améliorer encore la<br />

qualité du public pour aider les exposants à<br />

engager davantage. ●<br />

T-ma asbl<br />

Rue de Tanneurs 58 - 62 – 1000 Bruxelles<br />

t +32 479 79 78 66<br />

t.plumier@tma-horeca.be<br />

www.tma-horeca.be<br />

Un nouveau-né dans la famille<br />

de l’hôtel Le Châtelain<br />

Le «Progress Boutique Hotel» a été créé et développé en gardant à l’esprit<br />

une philosophie toute particulière, destiné à offrir aux hôtes l’occasion<br />

d’apprécier la vraie hospitalité que peu d’établissements «boutique» proposent<br />

en ramenant à dimension humaine, un confort supérieur, allié à<br />

un réel bien-être. Récemment construit, offrant 57 chambres et suites de<br />

luxe, ainsi que 6 salles de réunion avec lumière du jour, un Fitness center,<br />

un Bar, un club musical privé, un jardin des oliviers comme jamais vu à<br />

Bruxelles, l’hôtel est entièrement climatisé et équipé d’un confort chaleureux<br />

et d’une technologie de pointe. La localisation idéale de l’hôtel, situé<br />

à la place Rogier, à deux pas de la Gare, des transports en commun et en<br />

plein cœur du Business District, est un atout supplémentaire. ●<br />

Le Châtelain<br />

Rue du Châtelain 17<br />

1000 Bruxelles<br />

t +32 2 643 93 43<br />

f +32 2 646 00 88<br />

info@le-chatelain.net<br />

www.le-chatelain.net<br />

Le jardin des oliviers du Progress<br />

Boutique Hotel<br />

Cofinimmo acquiert<br />

3 maisons de repos en<br />

Wallonie<br />

Cofinimmo a signé un compromis d’achat pour la maison<br />

de repos Vigneron située à Ransart. Cofinimmo annonce<br />

par ailleurs qu’elle a acquis la totalité des actions des SA<br />

de droit belge Sogémaire et Sitec qui sont propriétaires<br />

respectivement des maisons de repos L’Adret à Gosselies<br />

et Top Senior à Tubize. Ces acquisitions sont financées par<br />

dette bancaire.<br />

Pour les 3 maisons de repos, des baux emphytéotiques<br />

d’une durée de 27 ans ont été signés avec le Groupe Medibelge.<br />

Le portefeuille total est acquis avec un rendement<br />

initial attendu de 6,36 % pour une valeur d’acquisition de<br />

€ 12,3 millions. Après ces acquisitions, Cofinimmo aura<br />

investi à hauteur de 15,8 % de son portefeuille dans le<br />

secteur de soins et de santé, et confirme ainsi sa position<br />

d’acteur majeur dans ce secteur. ●<br />

Cofinimmo<br />

Bld de la Woluwe 58<br />

1200 Bruxelles<br />

t + 32 2 777 <strong>08</strong> 77 – f +32 2 373 94 20<br />

www.cofinimmo.com


❘<br />

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vous bougez !<br />

30<br />

N° 6 - JUIN 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

Le département «formation»<br />

de Anthea devient une entité<br />

autonome<br />

Héritière de quinze ans d’expérience dans la formation linguistique,<br />

la société TALQ vient de voir le jour. L’entreprise, dont<br />

les actionnaires sont les fondateurs historiques d’Anthea Languages,<br />

se consacrera exclusivement au développement et l’organisation<br />

de formations multilingues à forte valeur ajoutée,<br />

formatées selon les attentes des clients. Au fil des ans, Anthea<br />

a progressivement affiné son offre de formation. Ses produits,<br />

toujours dédiés à l’apprentissage des langues, se sont enrichis<br />

pour devenir des modules de formation spécifiques. Ainsi, par<br />

exemple, la société a créé des modules multilingues de formation<br />

à la vente pour des chaînes de grande distribution. L’objectif<br />

était de permettre à tout le personnel de vente de répondre<br />

efficacement aux différents clients dans leur langue. Des formations<br />

de pointe en communication et en management ont<br />

été également développées. Selon Yves Vanneste et Myriam<br />

Perez, fondateurs : « Le siège social de la société TALQ restera<br />

à Liège et poursuivra ses activités sur le marché belge dans un<br />

premier temps. En plus d’une gamme de nouveaux contenus<br />

personnalisés adaptés aux différentes activités des entreprises,<br />

nous mettons au point de nouvelles techniques de formation à<br />

distance qui permettront d’étendre nos activités à toute l’Europe.<br />

Avec cette importante évolution de sa structure, nous faisons<br />

de TALQ un acteur majeur de «l’intelligent learning» c’està-dire<br />

de la formation multilingue à contenu opérationnel ». ●<br />

Anthea Languages<br />

Rue Maurice Charlent 37<br />

1160 Bruxelles<br />

t +32 2 675 1147 – f +32 2 675 1147<br />

brussels@anthealanguages.com – www.anthealanguages.com<br />

La Chambre de commerce<br />

belgo-hellénique attribue<br />

le prix de l’étudiant le plus<br />

méritant !<br />

La Chambre de Commerce Belgo-<br />

Hellénique, sur proposition de son<br />

vice-président Apollos Sacaroglou,<br />

a décidé d’attribuer un Prix annuel<br />

visant à récompenser « l’étudiant le<br />

plus méritant », issu d’une école de<br />

commerce d’une des universités belges.<br />

Ce prix cherche à rapprocher la<br />

Grèce et la Belgique, avec la volonté<br />

Remise du prix de « l’étudiant<br />

le plus méritant »<br />

de renforcer les liens entre l’université et les entreprises. La bourse<br />

attribuée doit permettre à l étudiant primé de séjourner durant 15<br />

jours en Grèce et d’y effectuer une visite d’entreprises grecques et<br />

d’en ramener un rapport qui sera présenté à son retour.<br />

Cette année, le choix s’est porté sur la Solvay Business School de<br />

l’ULB. Le jury, constitué sous l’égide d’Alain Eraly, Président de la<br />

SBS, a décidé de proposer à la CCBH d’attribuer le prix à Stéphanie<br />

d’Ath. Il lui a été remis le 3 mars lors d’une séance académique<br />

suivie d’une réception à la Résidence de Grèce, offerte par son Excellence<br />

Monsieur Papadoulos, Ambassadeur de Grèce en présence<br />

d’Olivier Gonfroid, délégué par Marie-Dominique Simonet, ministre<br />

de l’Enseignement supérieur. ●<br />

Chambre de Commerce Belgo-Hellénique<br />

Avenue Louise 500<br />

1050 Bruxelles<br />

t +32 2 647 34 95 – f +32 2 647 75 17<br />

chambrebelgohellenique@hotmail.be<br />

Les Femmes Chefs d’Entreprise<br />

en congrès international à Bruxelles<br />

L’association belge des Femmes Chefs<br />

d’Entreprises (FECB-VVB), organisation<br />

fondatrice du groupement mondial du<br />

même nom, célèbre, cette année, son<br />

soixantième anniversaire. L’événement<br />

sera marqué d’une pierre blanche puisque<br />

le 56e Congrès mondial des Femmes<br />

Chefs d’Entreprises, intitulé « Sharing experience,<br />

staying informed », se déroulera<br />

à Bruxelles.<br />

Organisé annuellement depuis 1950, ce<br />

congrès donne l’occasion à plusieurs centaines<br />

de participantes, quelles sue soient<br />

leurs cultures, origines et forces financières,<br />

de nouer des relations d’affaires, de développer<br />

des contacts internationaux, de<br />

partager idées et expériences, au-delà de<br />

toute différence de moyens et de secteurs<br />

d’activités. Le congrès de Bruxelles insistera<br />

encore davantage sur ces aspects.<br />

Du 15 au 20 octobre prochains, les divers<br />

ateliers, conférences et tables de rencontre<br />

aborderont le thème du partage d’expérience<br />

et de l’importance de l’information.<br />

Les participantes échangeront leurs<br />

impressions et expériences relatives aux<br />

réseaux et aux partenariats. Les organisatrices<br />

ont également prévu des débats<br />

quant à plusieurs thèmes d’actualité, tels<br />

que la place accordée aux PME dans la<br />

presse, le leadership au féminin. En outre,<br />

des ateliers, animés par des experts, aborderont<br />

les nouveaux outils de gestion,<br />

la propriété intellectuelle, les ressources<br />

humaines, l’exportation, et les techniques<br />

des affaires.<br />

Tout au long des six journées, les opportunités<br />

d’affaires pourront également se<br />

concrétiser à l’occasion de tables de rencontres<br />

économiques avec les attachés des<br />

Chambres de Commerce, consulats, attachés<br />

économiques des pays participants,<br />

ou avec des entreprises belges et des experts<br />

en commerce international.<br />

L’événement se déroulera à l’hôtel Hilton,<br />

et recevra les honneurs de la ville de<br />

Bruxelles. ●<br />

Association belge des Femmes Chefs<br />

d’Entreprises<br />

Avenue Louise 500<br />

1050 Bruxelles<br />

www.fcem-congress20<strong>08</strong>.be<br />

Pages coordonnées par Stéphanie Brisson


europe<br />

Le pari de l’innovation<br />

R&D<br />

Des opportunités considérables<br />

pour les PME<br />

Lancé depuis janvier 2007 pour une période de 7 ans, le<br />

7 ème Programme Cadre de Recherche et Développement<br />

(PRCD) veut encourager la participation des PME dans<br />

les projets européens de R&D, ainsi que leur coopération<br />

avec les centres de recherche<br />

Partant du constat que les PME<br />

n’ont que faiblement participé<br />

au 6 ème PCRD, la Commission<br />

européenne a décidé, dans le cadre du<br />

7 ème , de leur octroyer un certain nombre<br />

d’avantages afin de remédier à ce<br />

manque et de renforcer la compétitivité<br />

européenne.<br />

Désormais, dans les programmes de recherche<br />

collaborative thématique (coopération)<br />

et de recherche au profit des<br />

PME (capacité), les activités de recherche<br />

et de développement sont subventionnées<br />

à hauteur de 75% pour les<br />

PME (50% pour les groupes), alors que<br />

les précédents programmes cadre n’en<br />

prenaient en charge que 50%. Cette<br />

nouvelle disposition vise ainsi à inciter<br />

les PME à relever le défi de l’innovation<br />

technologique par le biais de partenariats<br />

transfrontaliers et intersectoriels.<br />

En pratique<br />

Le 7 e PCRD est divisé en 4 piliers spécifiques:<br />

Coopération<br />

Le pilier » Coopération » finance des<br />

projets de recherche menés par des<br />

consortia européens impliquant des<br />

chercheurs, des PME et des industries<br />

de différents pays. Les participants peuvent<br />

venir de pays membres de l’Union<br />

européenne, mais aussi de pays associés.<br />

Les projets financés cibleront des<br />

challenges européens au niveau social,<br />

économique, environnemental et industriel,<br />

dans 10 thèmes principaux de<br />

recherche et développement.<br />

Idées<br />

Le pilier « Idées» finance des projets de<br />

recherche fondamentale dans tous les<br />

secteurs scientifiques et technologiques,<br />

incluant l’engineering, les sciences<br />

socio-économiques et les sciences<br />

humaines. Les chercheurs choisissent<br />

librement leur sujet de recherche et le<br />

critère de financement sera l’excellence<br />

du projet, jugée par des experts.<br />

Personnes<br />

Au travers des actions «Marie Curie»,<br />

le pilier «Personnes» finance des projets<br />

et des bourses grâce auxquels des<br />

chercheurs, jeunes et expérimentés,<br />

partent, pour un à deux ans, dans<br />

d’autres pays pour réaliser leur projet<br />

de recherche dans des laboratoires ou<br />

des entreprises étrangères.<br />

Capacités<br />

Le pilier «Capacités» finance les infrastructures<br />

de recherche européennes,<br />

les projets de recherche au bénéfice des<br />

PME, la coordination de programmes<br />

de recherche nationaux, la création<br />

de clusters de recherche régionaux en<br />

Europe, tout comme le développement<br />

de la recherche dans les régions moins<br />

développées d’Europe.<br />

Les activités financées au titre du 7 e<br />

PCRD doivent présenter «une valeur<br />

ajoutée européenne», afin d’être complémentaires<br />

aux programmes de<br />

recherches nationaux. Un des aspects<br />

clés de la valeur ajoutée européenne<br />

réside dans le caractère transnational<br />

de nombreuses actions : les projets de<br />

recherche sont réalisés par des consortiums<br />

associant des participants de<br />

divers pays européens (et autres pays<br />

extra-européens)<br />

Nouveau dans le 7e PCRD<br />

• Un conseil de recherche européen<br />

avec des scientifiques indépendants<br />

pour gérer le programme «Idées».<br />

• Une simplification des procédures<br />

de participation.<br />

• Des projets de recherche plus orientés<br />

vers l'industrie grâce au «Joint<br />

Technology Initiatives» qui combine<br />

financements privé et public.<br />

• Une «Rish sharing finance facility»<br />

aidant les participants à recevoir<br />

des prêts de la Banque Européenne<br />

d'Investissement pour leur projet<br />

européen innovant.<br />

• Des plateformes technologiques<br />

européennes.<br />

Via le NCP Brussels - expert pour la<br />

région de Bruxelles-Capitale pour le 7 e<br />

PCRD, le réseau Enterprise Europe de<br />

Bruxelles aide gratuitement les PME<br />

et centres de recherche bruxellois à<br />

monter leur projet, à rechercher les<br />

partenaires qui doivent compléter un<br />

consortium européen de recherche et<br />

développement. ●<br />

Françoise Laeckmann,<br />

Manager Enterprise Europe Network<br />

fl@beci.be<br />

Pour plus d’informations :<br />

Samira Aarbaj – e-mail : sa@beci.be<br />

Alexandre Bonnyns – e-mail : abo@abe.irisnet.be<br />

Site web du 7 e PCRD :<br />

http://cordis.europa.eu/fp7/home_en.html<br />

7 e PRCD en bref<br />

Durée: 7 ans: 2007 - 2013<br />

Budget: 50.52 € milliards<br />

Qui peut participer: groupes de recherche relevant<br />

d’universités ou d’instituts de recherche, sociétés soucieuses<br />

d’innover; petites et moyennes entreprises<br />

(PME);associations ou groupements de PME; autorités<br />

publiques ou gouvernementales (locales, régionales<br />

ou nationales); chercheurs débutants (étudiants de<br />

troisième cycle); chercheurs expérimentés; institutions<br />

dirigeant des infrastructures de recherche d’un<br />

intérêt transnational; organisations et chercheurs de<br />

pays tiers; organisations internationales; organisations<br />

de la société civile.<br />

31<br />

N° 6 - JUIN 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE


Communiqué ING<br />

Optimiser la rémunération<br />

de vos collaborateurs les plus précieux.<br />

Votre directeur financier a bien travaillé; il mérite<br />

une prime. Mais des 10.000 euros qu’il vous<br />

en coûte, il n’en perçoit que 3.000 euros…<br />

Ni lui ni vous n’êtes satisfaits. D’une noble<br />

intention peut même naître une démotivation!<br />

Alors comment y remédier Et, plus globalement,<br />

quel le politique un dirigeant peut-il<br />

imaginer pour motiver ses cadres et les fidéliser<br />

dans un marché où les talents et les compétences<br />

s’arrachent<br />

Le «core business»<br />

C’est la vocation de la cellule Tax & Financial<br />

Engineering Department d’ING. «Nous imaginons<br />

de nouveaux instruments à l’intention<br />

des PME ou des grandes entreprises. Ils visent<br />

l’optimisation de la partie variable des rémunérations<br />

et l’ouverture de leur actionnariat»,<br />

explique Françoise Platteborse, Head of the<br />

Tax & Financial Engineering Department «Ce<br />

sont des produits complexes, qui se destinent<br />

donc plutôt aux cadres et aux dirigeants.» À<br />

la tête des 15 personnes qui composent ce<br />

département, elle est convaincue qu’impliquer<br />

le personnel dans l’actionnariat est le moyen de<br />

motivation le plus efficace. «L’argent n’est plus<br />

le moteur principal de la motivation du personnel,<br />

et ce du patron aux cadres.»<br />

Quant aux solutions imaginées pour stimuler<br />

votre directeur financier méritant, «la législation<br />

n’octroie que deux leviers pour influer sur le<br />

ratio entre le coût d’une prime et ce que le bénéficiaire<br />

en perçoit: la loi sur les stock options<br />

(le droit d’acheter des actions à un prix donné<br />

durant une période déterminée) et celle sur les<br />

participations bénéficiaires (la redistribution des<br />

bénéfices de l’entreprise). Ces deux solutions<br />

peuvent coexister, mais c’est dans la nuance et<br />

les détails que nous œuvrons.<br />

À l’instar d’un processus de production classique,<br />

notre matière première, ce sont les produits<br />

bancaires, que nous transformons, grâce à notre<br />

ingéniosité, en des solutions avantageuses.»<br />

Un laboratoire d’idées<br />

DEFI part à la rencontre des PME ou des grandes<br />

entreprises. «Que leurs dirigeants connaissent<br />

nos services ou qu’ils en aient entendu parler.»<br />

Cette phase est la plus importante, car il s’agit<br />

d’identifier leurs besoins, exprimés ou non,<br />

pour créer des solutions qui correspondent à<br />

leurs attentes. «Nous analysons leur structure<br />

de rémunération et sommes particulièrement à<br />

l’écoute. L’innovation ne sera que le fruit de leur<br />

expression.»<br />

Les «cerveaux» du Tax & Financial Engineering<br />

Department se mettent alors à chauffer, brassant<br />

les idées dans leur laboratoire comme les<br />

alchimistes mélangent les substances. «Nos<br />

collaborateurs ont des compétences très diverses:<br />

ils sont juristes, fiscalistes, économistes,<br />

ingénieurs civils ou informaticiens de formation,<br />

car cette mixité stimule l’ouverture d’esprit. Il<br />

s’agit donc d’un concept très moderne, qui permet<br />

une adaptation et une flexibilité constantes<br />

dans la recherche de solutions innovantes.» De<br />

ces concepts, le Tax & Financial Engineering<br />

Department fait alors des solutions «clé sur<br />

porte». «Avant de proposer un nouvel instrument<br />

à nos clients, nous nous assurons qu’il<br />

est parfaitement légal, en obtenant toutes les<br />

autorisations requises.»<br />

Une relation de confiance<br />

Il reste à promouvoir ces innovations… sans<br />

éveiller la concurrence. «Car en matière financière,<br />

il n’existe ni droit d’auteur, ni protection<br />

intellectuelle. Notre réputation est notre meilleur<br />

adjuvant. Les décisions quant aux rémunérations<br />

sont délicates à prendre: les dirigeants<br />

exigent donc des garanties juridiques et administratives.<br />

C’est aussi dans la qualité de nos<br />

services et du suivi que nous nous démarquons<br />

de la concurrence.»<br />

Qu’en coûte-t-il «La mise en place d’un nouveau<br />

produit répond à un forfait, qui est de<br />

5.000 euros au minimum. Ce forfait dépend<br />

des montants en jeu, ainsi que du nombre de<br />

bé néficiaires. Il est rapidement récupéré par<br />

l’entreprise, eu égard à l’économie importante<br />

qu’elle réalise dans le cadre de la distribution<br />

des bonus annuels que nous lui proposons.»<br />

Au-delà de la rentabilité du Tax & Financial<br />

Engineering Department, c’est la valeur ajoutée<br />

du service offert au client qui est une priorité<br />

pour ING. «Les clients sont au centre de la<br />

réflexion: nous nous intéressons à leur situation<br />

et les aidons à répondre à leurs besoins. Une<br />

relation de confiance s’instaure donc». Quant<br />

à votre directeur financier, il a une motivation<br />

supplémentaire de continuer à réaliser à vos<br />

côtés des résultats aussi probants…<br />

Pour toute information sur la cellule du Tax<br />

& Financial Engineering Department ou les<br />

solutions DEFI: Rita Bruynbroeck, 02 547 87 85


l’album<br />

Retrouvez sous cette rubrique toutes les photos des événements organisés par <strong>BECI</strong><br />

1000Brussels<br />

Par groupes de 20 personnes, nos invités ont visité le<br />

Parlement bruxellois et sont passés par l’hémicycle.<br />

Le 23 avril dernier l’événement 1000brussels avait lieu<br />

au Parlement Bruxellois, rue du Lombard.<br />

Au programme : une visite guidée exceptionnelle et un<br />

incontournable « walking dinner » dans la renommée<br />

Salle des Glaces !<br />

Le concept de ce club est de favoriser les échanges entre<br />

acteurs économiques du centre ville et de promouvoir<br />

les lieux d’exceptions du centre de notre capitale ainsi<br />

que son activité économique.<br />

Pour plus d’infos, n’hésitez à nous contacter à l’adresse<br />

suivante : events@beci.be<br />

Pour voir toutes les photos : www.beci.be/pictures<br />

33<br />

N° 6 - JUIN 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

Un des groupes qui a gagné un déjeuner au Plaza.<br />

Dégustation de caricoles, comme le veut la tradition<br />

bruxelloise.<br />

Laurent Martin, directeur commercial de Beci, remercie<br />

Partena et Mensura pour leur soutien.<br />

Photo souvenir dans la Salle des Glaces<br />

Photos : Thierry Dauwe


Le parc d’ascenseurs belge est-il<br />

au niveau des pays voisins <br />

Jorge Ligüerre : Le parc des quelque<br />

80.000 ascenseurs installés en<br />

Belgique est relativement ancien. La<br />

majorité des ascenseurs ont plus de<br />

20 ans. Malgré cet âge moyen élevé,<br />

l’ascenseur est le moyen de transport<br />

le plus sûr, très loin devant la voiture<br />

bien sûr, le train, le métro, le tram et<br />

même l’avion. Les sociétés du secteur<br />

de l’ascenseur, grandes et petites assurent<br />

une maintenance de qualité.<br />

Rares sont les pannes, même si 30%<br />

des interrogés d’une étude récente<br />

(Enquête Dedicated Research « Qui<br />

a peur des ascenseurs ») ont connu<br />

une panne d’ascenseur dans leur vie.<br />

Les pannes sont souvent de courte durée,<br />

et puis les règlements belges imposent<br />

aujourd’hui que l’alarme soit<br />

une alarme de type bi-directionnel<br />

déclenchant une connexion où l’appel<br />

est reçu et traité 24 h/24. Le vieillissement<br />

du parc des ascenseurs implique<br />

une nécessité d’adapter les appareils<br />

aux conditions de sécurité nettement<br />

meilleures de 20<strong>08</strong>. C’est pour cela<br />

que la Belgique a adopté, comme la<br />

France, l’Espagne, l’Italie, l’Autriche,<br />

l’Allemagne et d’autres pays, une législation<br />

sur le sujet : l’ arrêté royal<br />

du 9 mars 2003 portant sur la mise en<br />

conformité des ascenseurs ( modifié<br />

ultérieurement par un arrêté royal<br />

du 17 mars 2005). Les AR stipulent que<br />

chaque appareil datant d’avant 1999<br />

doit faire l’objet d’une analyse de risl’invité<br />

Jorge Ligüerre, Administrateur-délégué de Schindler Belgique<br />

La modernisation des ascenseurs :<br />

les délais se rapprochent !<br />

En Belgique, nombre d’ascenseurs ont 20, 30 ans et même plus de 50 ans. Plusieurs pays<br />

européens ont légiféré et légifèrent pour imposer une modernisation de la sécurité des<br />

ascenseurs existants. La législation belge impose que les travaux les plus urgents soient<br />

faits pour le 1er janvier 2013. Les entreprises comme les propriétaires ont donc tout intérêt<br />

à ne pas s’y préparer: appel d’offres et choix du prestataire pour la mise en conformité des<br />

ascenseurs prennent du temps. Nous avons demandé une synthèse de la situation à Jorge<br />

Ligüerre, Administrateur-délégué de Schindler Belgique.<br />

34<br />

N° 6 - JUIN 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

Jorge Ligüerre


l’invité Jorge Ligüerre<br />

que, réalisé par un organisme agréé,<br />

à effectuer avant le 10 mai 20<strong>08</strong> et à<br />

répéter tous les 10 ans. L’amélioration<br />

de la sécurité de l’ascenseur devra être<br />

réalisée pour le 1er janvier 2013 pour<br />

les ascenseurs dont l’analyse de risque<br />

aura diagnostiqué un risque majeur<br />

tel par exemple la présence d’amiante<br />

ou un manquement au niveau du verrouillage<br />

des portes palières, et pour<br />

le 1er janvier 2018 pour les ascenseurs<br />

dont l’analyse de risque aura diagnostiqué<br />

un risque mineur.<br />

L’arrêté royal du 17 mars 2005 a<br />

reporté de 5 ans les dates butoirs<br />

pour l’exécution des travaux<br />

définis par l’AR du 9 mars 2003,<br />

obligeant les propriétaires d’ascenseurs<br />

à procéder à l’analyse<br />

de risque et à la modernisation<br />

de leurs appareils pour une<br />

meilleure sécurité. Est-ce une<br />

bonne chose <br />

J.L. : On peut comprendre que certains<br />

propriétaires, pour des raisons<br />

budgétaires, soient réticents à faire à<br />

bref délai la dépense d’amélioration<br />

de la sécurité, mais c’est un besoin qui<br />

devient de plus en plus pressant avec<br />

les années. L’été passé, un jeune jobiste<br />

de Huy a été tué dans un ascenseur<br />

non modernisé, écrasé contre la paroi<br />

du fond par une grande poubelle qu’il<br />

descendait, malheureusement dans<br />

un ascenseur sans doubles portes. La<br />

poubelle s’est coincée à un étage et l’a<br />

écrasé. Equiper tous les ascenseurs de<br />

doubles portes (cabine et porte palière)<br />

élimine ce risque qui peut avoir des<br />

conséquences fatales. Un pays comme<br />

la France a réglé la question dans les<br />

années 80. Pourquoi la Belgique ne règle-t-elle<br />

pas cette question <br />

Quels sont donc les délais pour<br />

les propriétaires <br />

J.L. : Il est indispensable que les propriétaires<br />

mettent à profit la période<br />

supplémentaire de 5 ans qui leur a<br />

été accordée pour se mettre en règle,<br />

et optimisent ainsi la sécurité de leur<br />

ascenseur. Ils ont encore jusqu’au 1er<br />

janvier 2013 ou au 1er janvier 2018 afin<br />

de faire les travaux d’amélioration de<br />

la sécurité de leurs ascenseurs. Ils peuvent<br />

donc largement provisionner ces<br />

© Zack<br />

travaux, mais je voudrais attirer l’attention<br />

sur le fait qu’il appartient aux<br />

autorités compétentes de contrôler la<br />

bonne application de la législation et<br />

le cas échéant, aux tribunaux de déterminer<br />

la responsabilité en cas d’accidents<br />

graves.<br />

L’absence de doubles portes tue tous les ans.<br />

L’Arrêté Royal de 2003 impose des doubles<br />

portes avant 2013<br />

L’ascenseur et l’escalier roulant<br />

ont une place essentielle dans la<br />

ville, cela va-t-il évoluer <br />

J.L. : Les citoyens et le monde politique<br />

n’ont pas encore pris pleinement<br />

conscience de l’impact que le vieillissement<br />

de la population va avoir sur<br />

les relations sociales dans la ville, dans<br />

l’espace public et privé. Les questions<br />

d’accessibilité pour les personnes handicapées<br />

ou plus simplement les personnes<br />

âgées, vont devenir prépondérantes.<br />

Le monde politique va devoir<br />

écouter les électeurs et rendre la ville<br />

plus facilement accessible au quotidien.<br />

Bruxelles a déjà fourni un très<br />

gros effort. Il y a quelques petites années<br />

à peine, rares étaient les stations<br />

de métro équipées d’un ascenseur.<br />

Aujourd’hui tout cela est corrigé, mais<br />

ce n’est qu’un début. Il suffit d’une<br />

marche ou d’une bordure de trottoir<br />

infranchissable pour rompre la chaîne<br />

d’accessibilité entre le domicile et<br />

le tram ou l’aéroport si vous allez plus<br />

loin. L’accessibilité doit être mieux<br />

étudiée. De plus, dans le domaine privé,<br />

nous remarquons que beaucoup de<br />

propriétaires équipent d’un ascenseur<br />

les superbes maisons bruxelloises des<br />

19e et 20e siècles, aux plafonds élevés,<br />

et occupés aujourd’hui souvent par<br />

plusieurs familles. C’est essentiel si on<br />

veut permettre aux personnes vieillissantes<br />

de rester le plus longtemps<br />

possible chez elles. C’est aussi l’intérêt<br />

de l’Etat, le placement en institutions<br />

médicalisées coûtant très cher à la<br />

collectivité. La même tendance existe<br />

partout en Europe. Nous n’avons pas<br />

envie d’entendre ce message et pourtant<br />

il va s’imposer avec force lorsque<br />

les plus de 75 ans seront passés de 8%<br />

de la population à 15% avant 2040.<br />

L’amélioration de l’accessibilité des<br />

bâtiments s’imposera comme une<br />

priorité dans un futur proche et il va<br />

de soi que les ascenseurs et escaliers<br />

mécaniques joueront un rôle prépondérant<br />

à cet égard.<br />

En tant qu’expatrié installé depuis<br />

plusieurs années à Bruxelles,<br />

quelle cote donneriez-vous<br />

à la capitale de l’Europe pour<br />

des professionnels venant s’y<br />

installer <br />

J.L. : Bruxelles est une des villes les<br />

plus agréables que je connaisse en<br />

Europe. Une ville à vivre, où tout est<br />

proche et l’infrastructure de bonne<br />

qualité, sans avoir les inconvénients<br />

des plus grandes villes comme Paris<br />

ou Londres. Elle est très bien comme<br />

capitale de l’Europe ! Les Bruxellois<br />

ne s’en rendent probablement pas<br />

compte. ●<br />

Luc Rivet<br />

Parcours express<br />

52 ans - Espagnol<br />

Ingénieur Civil - Barcelone<br />

Administrateur Délégué, Directeur-Général de<br />

Schindler Belgique. Il dirige depuis Bruxelles<br />

la filiale belge du groupe international Schindler,<br />

dont la maison mère est basée à Lucerne<br />

en Suisse. Il est un observateur attentif de la vie<br />

économique bruxelloise.<br />

Président de la European Elevator Association,<br />

basée également à Bruxelles.<br />

Il habite en pleine ville, pratique le français, le<br />

néerlandais et l’allemand.<br />

35<br />

N° 6 - JUIN 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE


focus<br />

DISTRIBUTION<br />

Déclin du commerce de proximité<br />

à Bruxelles<br />

Une étude de l’Observatoire du commerce de la Région de Bruxelles-capitale démontre<br />

que le nombre de commerces a diminué de près de moitié en 50 ans, ce qui représente une<br />

diminution annuelle moyenne de 1,4%. Jean-Pierre Grimmeau, professeur à l’ULB, nous<br />

trace les grandes lignes de cette étude.<br />

36<br />

N° 6 - JUIN 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

La diminution du nombre de<br />

commerces n’est pas propre à<br />

Bruxelles mais se rencontre de<br />

façon générale dans le commerce de<br />

détail en Belgique et dans les pays<br />

voisins. La réduction du nombre<br />

d’établissements pendant la même<br />

période dans l’agriculture ou l’industrie<br />

(hors construction) sont bien supérieurs.<br />

Dans le cas du commerce de<br />

détail, elle traduit aussi la croissance<br />

du seuil de rentabilité (lié à l’augmentation<br />

de la technicité, des charges<br />

administratives, et des normes<br />

de sécurité, d’hygiène ou environnementales)<br />

et la mobilité croissante de<br />

la clientèle, liée au développement de<br />

l’automobile.<br />

Le commerce de proximité correspond<br />

aux fonctions alimentation générale,<br />

boulangerie, boucherie, journaux,<br />

pharmacie et coiffeurs. Une partie de<br />

ces fonctions est aussi assurée par les<br />

superettes, super- et hypermarchés.<br />

Moins de boucheries<br />

Indubitablement, le déclin du commerce<br />

de proximité est fort marqué<br />

et cette évolution s’accélère globalement.<br />

La situation est particulièrement<br />

préoccupante pour les boucheries,<br />

dont ne subsiste plus en 2006<br />

que 12% de l’effectif de 1950. Beaucoup<br />

plus nombreuses, les alimentations<br />

générales disparaissent au même<br />

rythme sauf que leur nombre tend<br />

Micro-centralité et micro-périphérie des<br />

commerces<br />

Une synthèse de l’évolution des structures est fournie, pour la Région et pour neuf<br />

quartiers exemplatifs, à travers le concept de micro-centralité et micro-périphérie,<br />

principale opposition concernant les structures commerciales, entre les rues les<br />

plus passantes, qui sont aussi les plus chères, et les moins passantes, aussi moins<br />

chères. On trouve essentiellement dans les premiers les vêtements, la chaussure,<br />

la bijouterie, la parfumerie, etc. et dans les seconds l’alimentation générale, les<br />

boucheries, boulangeries, cafés, coiffeurs, etc. Ce sont essentiellement les mêmes<br />

catégories qui sont opposées aux trois dates. La principale exception concerne les<br />

restaurants dont l’extraordinaire développement n’a pu se faire que dans les rues<br />

micro-périphériques alors qu’ils étaient initialement caractéristiques des espaces<br />

micro-centraux. Concentrés essentiellement au centre-ville en 1950, les espaces micro-centraux<br />

se retrouvent en 1997 aussi au cœur des principaux noyaux commerciaux.<br />

D’une part, le développement de la population dans la couronne extérieure<br />

de la région a augmenté le passage dans ces noyaux. D’autre part, les enseignes<br />

tiennent de plus en plus compte de ce paramètre dans leurs choix de localisation et<br />

de petits commerçants suivent le mouvement. Enfin, cette évolution de la structure<br />

commerciale et des enseignes présentes augmente l’attractivité et donc le passage<br />

et les loyers : le phénomène s’entretient. Les types de commerces ayant le moins<br />

besoin du passage sont chassés par la hausse des loyers.<br />

à se stabiliser après 1997 tandis que<br />

les boucheries réduisent encore leur<br />

effectif quasi de moitié dans les 9 ans<br />

suivants. Les rythmes de réduction<br />

des autres types de commerces sont<br />

moins importants. Les pharmacies<br />

gardent même, à deux unités près,<br />

leur effectif initial. Les réductions<br />

les plus spectaculaires concernent le<br />

quartier européen, particulièrement<br />

entre 1969 et 1997, par diminution de<br />

la population résidente, et le quartier<br />

touristique de la Grand place, principalement<br />

entre 1997 et 2006, suite<br />

à la forte demande pour ces emplacements<br />

par les commerces orientés<br />

vers les touristes.<br />

En 1997, 80% de la population de la<br />

Région trouvait les 6 fonctions de<br />

proximité à moins de 350m. En 2006,<br />

cette distance est passée à 400m.<br />

Dans les deux cas, la fonction la plus<br />

éloignée est la boucherie, 50m plus<br />

loin que la fonction précédente. Les<br />

évolutions sont plus importantes si<br />

l’on considère 90% de la population<br />

: la dégradation est surtout sensible<br />

pour les moins bien situés. La cartographie<br />

des distances montre que les<br />

zones mal desservies sont aussi les<br />

moins peuplées. L’analyse des évolutions<br />

montre que certaines fonctions<br />

disparaissent dans les noyaux de<br />

proximité. Les consommateurs doivent<br />

alors davantage se déplacer pour<br />

trouver ces différentes fonctions. Ils<br />

les trouvent moins groupées et sont<br />

conduits à fréquenter aussi d’autres<br />

lieux pour les achats complémentaires.<br />

D’autre part, la disparition de<br />

commerces de proximité participant<br />

à un noyau fragilise aussi les autres


focus<br />

Le blues du boucher bruxellois <br />

commerces du noyau parce que celuici,<br />

moins complet, perd de son attractivité.<br />

L’estimation de la rentabilité des boucheries<br />

mène à la conclusion qu’elles<br />

ne ferment pas faute de rentabilité.<br />

L’hypothèse que nous retenons est<br />

que les bouchers préfèrent de plus<br />

en plus travailler comme salarié dans<br />

une grande surface. La concurrence<br />

entre ces dernières et les boucheries<br />

traditionnelles se fait donc autant<br />

si pas plus via le marché de l’emploi<br />

que de manière directe, via le comportement<br />

de la clientèle.<br />

Un peu d’histoire…<br />

La présence commerciale diminue<br />

dans toute la partie de la ville urbanisée<br />

avant 1930, mais la réduction<br />

est moindre dans la partie la plus<br />

ancienne, à l’intérieur de la première<br />

enceinte, et dans les noyaux villageois.<br />

Dans la partie la plus périphérique<br />

de la Région, urbanisée après<br />

1955, le commerce se développe avec<br />

la population. Plus précisément, le<br />

commerce diminue beaucoup moins<br />

dans les quartiers commerçants et les<br />

grands axes. Il se réduit surtout dans<br />

les rues latérales et dans les espaces<br />

intermédiaires.<br />

L’étude présente des cartes comparatives<br />

de la répartition de huit types<br />

de commerces aux dates considérées.<br />

On voit par exemple les banques,<br />

principalement concentrées dans<br />

le quartier au nord-ouest du parc de<br />

Bruxelles en 1950, couvrir progressivement<br />

la Région d’agences encore<br />

isolées en 1969 et tendre ensuite vers<br />

le modèle actuel de grappes d’agences<br />

de réseaux concurrents dans les<br />

principaux noyaux commerciaux.<br />

Autre exemple, les salons de beauté<br />

ne se rencontrent en 1950 que dans<br />

le pentagone et dans le quart sudest<br />

de la première couronne. En 1969,<br />

deux concentrations se sont fait jour<br />

: sur le boulevard Adolphe Max et sur<br />

l’avenue Louise. En même temps, les<br />

salons se sont multipliés hors du centre,<br />

avec une prédilection pour l’est.<br />

Ces localisations mettent en évidence<br />

une influence forte du standing : les<br />

salons de beauté sont des commerces<br />

de luxe, fréquentés par des clientes<br />

argentées. La carte de 1997 montre<br />

l’éclatement de la géographie des salons<br />

de beauté, qui se trouvent maintenant<br />

partout dans la Région. On assiste<br />

à une banalisation de ce genre<br />

de service, liée entre autres à la pratique<br />

du banc solaire. La dissymétrie<br />

est-ouest a disparu, ainsi que la forte<br />

concentration sur l’avenue Louise, où<br />

la fonction de bureau a chassé l’habitat<br />

huppé. Les pharmacies, dont le<br />

nombre est resté constant, suite au<br />

contrôle des localisations par l’Ordre<br />

des pharmaciens, se sont multipliés<br />

aux marges de la Région et les officines<br />

les plus proches de leur concurrent<br />

immédiat ont disparu : on tend<br />

vers plus de régularité. ●<br />

Jean-Pierre Grimmeau<br />

Laboratoire de Géographie Humaine<br />

ULB<br />

L’étude a été réalisée par Jean-Pierre Grimmeau et Vincent Leroux avec la collaboration<br />

de Benjamin Wayens, tous trois de l’IGEAT (ULB), sur le thème de l’évolution du<br />

commerce de détail dans la Région au cours du dernier demi-siècle 1<br />

1 Elle peut être obtenue gratuitement sur demande auprès de l’AATL en envoyant un<br />

email à Madame Veronique D’Hondt vdhondt@mrbc.irisnet.be<br />

Brussels Louise met les commerces du haut<br />

de la ville en valeur<br />

Créée en 2007, dirigée par François Schwennike, l’asbl “Brussels Louise” a pour volonté<br />

de fédérer autour d’un projet de redynamisation commerciale de cette zone de<br />

prestige, les nombreux acteurs privés et publics présents dans haut de la ville, une<br />

zone commerciale particulièrement dense située sur les territoires de trois communes<br />

(Bruxelles-Ville, Ixelles et Saint-Gilles) et qui rassemble de multiples sous-zones<br />

présentant chacune une identité particulière : l’avenue Louise, la Chaussée de<br />

Charleroi, la Place Stéphanie, le Goulet Louise, la Place Louise, l’Avenue de la Toison<br />

d’Or, le Boulevard de Waterloo et la Rue de Namur.<br />

L’asbl “Brussels Louise” a récemment reçu un subside d’un montant de 225.000<br />

euros du gouvernement régional bruxellois. Ce subside permettra de poursuivre<br />

le mouvement de redynamisation du Haut de la Ville amorcé en 2007 à la suite des<br />

recommandations développées par le Schéma de Développement Commercial et<br />

de proposer un nouveau programme d’activités destiné à renforcer l’attractivité et<br />

la notoriété du haut de la ville.<br />

Pour valoriser l’image du haut de la ville et augmenter son rayonnement en Belgique<br />

et à l’étranger, de nombreuses initiatives ont été prises. L’association a ainsi<br />

initié et/ou coordonné un certain nombre d’événements de prestige, parmi lesquels<br />

la réalisation de l’ambitieux « Cityscape », une oeuvre signée par l’artiste belge et<br />

designer Arne Quinze. L’asbl « Brussels Louise » collabore également avec le BITC<br />

dans le cadre des programmes d’accueil des congressistes par les commerçants de<br />

la Région.<br />

37<br />

N° 6 - JUIN 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

S.B.


oîte à outils<br />

TÉLÉCHARGEMENT<br />

Comment protéger son réseau<br />

informatique <br />

Une étude récente montre que 8 employés sur 10 téléchargent régulièrement des films, des<br />

musiques ou des logiciels via l’ordinateur de l’entreprise. Les téléchargements favorisent la<br />

propagation des virus ou encore la surcharge des serveurs. La campagne « C’est votre affaire »<br />

propose aux entreprises un plan d’action pour répondre au problème de manière pratique.<br />

Beci soutient cette campagne.<br />

38<br />

N° 6 - JUIN 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

Pour armer votre réseau d’entreprise<br />

contre les risques juridiques<br />

et de sécurité résultant<br />

du téléchargement sur le lieu<br />

de travail, vous pouvez prendre un<br />

certain nombre de mesures préventives.<br />

Voici une check-list réalisée pour<br />

la campagne « C’est votre affaire »,<br />

lancée parla Baf (Belgian anti piracy<br />

federation), la Belgian Entertainment<br />

Association, la BSA (Business Software<br />

Alliance) et la SABAM.<br />

1 Mettez en place une politique<br />

d’entreprise claire<br />

Télécharger sur le lieu de travail peut<br />

entraîner tout un cortège de problèmes.<br />

Attirez l’attention de vos salariés<br />

sur ces risques et expliquez votre<br />

politique d’entreprise concernant le<br />

téléchargement via le réseau d’entreprise.<br />

Pour éviter les problèmes, nous<br />

vous conseillons d’établir un certain<br />

nombre de règles claires et de les insérer<br />

dans votre règlement de travail.<br />

2 Dressez l’inventaire des<br />

fichiers présents protégés<br />

par le droit d’auteur<br />

De plus en plus d’organisations font<br />

régulièrement contrôler leur réseau<br />

d’entreprise pour mettre en lumière<br />

l’utilisation et la présence de logiciels<br />

illégaux. Cela devrait également se<br />

produire pour tous les autres fichiers<br />

protégés par le droit d’auteur. Un fichier<br />

musical occupe<br />

en général entre 3<br />

et 5 Mo et est enregistré<br />

avec une extension<br />

.mp3, .wma<br />

ou .wav dans un répertoire<br />

appelé /Ma<br />

musique ou /Dossier<br />

Partagé.<br />

Les films occupent<br />

en général entre<br />

500 et 700 Mo et<br />

sont souvent enregistrés<br />

au format<br />

.avi, .mpg ou .mov.<br />

Vous pouvez recon-<br />

Protéger le réseau<br />

d’entreprise et…<br />

les droits<br />

d’auteurs<br />

naître d’éventuelles versions comprimées<br />

de ces dossiers à leur extension<br />

.zip ou .rar. Adressez-vous à votre<br />

responsable informatique pour un<br />

conseil personnalisé ou pour créer un<br />

inventaire.<br />

3 Effacez toutes les copies<br />

illégales<br />

Reproduire ou distribuer de la musique<br />

ou des films via l’internet est<br />

uniquement autorisé en passant par<br />

des sites internet officiels et légaux.<br />

Veillez à disposer d’une licence valable<br />

pour les logiciels en question.<br />

Dans une entreprise, les excuses souvent<br />

entendues comme « une copie<br />

privée est autorisée » ou « une copie<br />

de réserve est autorisée » ne sont pas<br />

d’application.<br />

4 Contrôlez le partage de<br />

fichiers<br />

De nombreuses entreprises rendent<br />

techniquement impossible l’installation<br />

sur leurs ordinateurs de programmes<br />

logiciels autres que ceux qui<br />

y sont explicitement autorisés. Cela<br />

leur permet de réduire facilement les<br />

risques juridiques et de sécurité. Des<br />

logiciels gratuits comme Digital File<br />

Check permettent de scanner les ordinateurs<br />

et de bloquer ou supprimer<br />

les services d’échange.<br />

5 Modifiez les réglages de<br />

votre pare-feu<br />

Vous pouvez paramétrer votre parefeu<br />

de façon à filtrer les fichiers et<br />

sites internet illégaux de différentes<br />

manières. Certaines adresses internet,<br />

ports ou protocoles typiquement


oîte à outils<br />

utilisés pour le partage de fichiers<br />

peuvent être bloqués. Il existe aussi<br />

sur le marché d’autres logiciels spécialement<br />

conçus pour filtrer de manière<br />

sélective les matériels protégés<br />

par le droit d’auteur.<br />

6 Vérifiez votre connexion<br />

sans fil<br />

Assurez-vous que la connexion sans<br />

fil avec votre réseau et avec l’internet<br />

(wifi) est protégée par cryptage ou<br />

encodage de sorte que vos données<br />

soient illisibles pour d’autres et que<br />

les connexions ne soient pas utilisées<br />

à des fins illégales. Le logiciel<br />

des routeurs sans fil vous permet de<br />

saisir des codes d’accès et de régler le<br />

niveau de cryptage souhaité.<br />

7 Contrôlez le volume de<br />

données circulant<br />

Un logiciel permettant de contrôler<br />

le trafic sur votre réseau vous permet<br />

de vérifier si des programmes ou des<br />

utilisateurs occupent votre largeur<br />

de bande. Contrôlez les « hot spots »,<br />

les points d’intersection du trafic des<br />

données, pour vérifier s’il y a d’éventuels<br />

problèmes sur le système, ou s’il<br />

s’agit d’activités illégales.<br />

8 Protégez votre réseau<br />

contre les virus<br />

Un logiciel antivirus scanne et détecte<br />

les fichiers qui contiennent des<br />

virus, espiogiciels et autres fichiers<br />

nuisibles. Ce type de logiciel devrait<br />

être installé sur chaque ordinateur.<br />

Les logiciels les plus efficaces fonctionnent<br />

en permanence et prévoient<br />

une mise à jour automatique régulière<br />

pour pouvoir détecter les nouveaux<br />

virus qui apparaissent chaque jour.<br />

9 Protégez votre réseau<br />

contre les espiogiciels<br />

En outre, il existe un grand nombre<br />

de logiciels commerciaux capables<br />

de détecter et de supprimer de votre<br />

ordinateur les espiogiciels et autres<br />

programmes similaires. Ces programmes<br />

anti-espiogiciels doivent<br />

aussi être régulièrement utilisés et<br />

mis à jour.<br />

10 Désignez<br />

un responsable<br />

Aujourd’hui, la sécurité IT est une<br />

affaire de gestion des risques, qui<br />

fait partie du cadre plus large de la<br />

gestion d’une entreprise. Il est donc<br />

important que quelqu’un dans votre<br />

entreprise soit responsable de la protection<br />

et du contrôle de vos systèmes<br />

et ordinateurs en ce qui concerne les<br />

téléchargements et les infractions au<br />

droit d’auteur. Cette personne doit<br />

occuper une fonction lui donnant le<br />

pouvoir décisionnel nécessaire lui<br />

permettant de mettre votre politique<br />

en œuvre de manière efficace, de supprimer<br />

immédiatement le matériel<br />

illégal et d’imposer des sanctions<br />

adaptées si nécessaire. ●<br />

Check-list tirée du site<br />

www.cestvotreaffaire.be<br />

39<br />

N° 6 - JUIN 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE


oîte à outils<br />

MÉDIAS<br />

Comment communiquer avec les journalistes <br />

Tout chef d’entreprise apprécie de lire le nom de son entreprise dans la presse. La parution<br />

dans un journal peut engendrer reconnaissance et notoriété ou faire tout déraper. Le tout<br />

est de savoir comment s’en sortir avec les journalistes. Petit mode d’emploi.<br />

40<br />

N° 6 - JUIN 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

fait partie de la<br />

société et communique avec<br />

L’entreprise<br />

celle-ci, même sans s’en être<br />

pleinement consciente : offres d’emploi,<br />

catalogue, folders ou encore site<br />

internet. Il est important que vous<br />

gardiez à l’esprit la différence entre<br />

communication et information ! La<br />

communication servira la bonne image<br />

des produits et services de votre<br />

entreprise. L’information, glanée par le<br />

journaliste, devra elle susciter l’intérêt<br />

des lecteurs pour l’un ou l’autre de ses<br />

aspects. N’oubliez pas que le métier du<br />

journaliste est de rassembler et de traiter<br />

l’information. C’est à ce titre qu’il se<br />

tournera vers vous. Sachez aussi que la<br />

relation avec les journalistes est une relation<br />

qui s’instaure sur le long terme<br />

et basée sur la confiance !<br />

Quel type de support <br />

Pour contacter la presse, vous aurez<br />

le choix entre diverses possibilités :<br />

communiqué de presse, conférence<br />

de presse, newsletter presse, contact<br />

individuel, etc. Le type d’information<br />

à délivrer vous guidera pour opter<br />

pour l’une ou l’autre formule. Si vous<br />

organisez une conférence de presse, il<br />

faut absolument cerner l’objectif visé.<br />

Il ne sert en effet à rien de<br />

faire déplacer les journalistes<br />

pour une<br />

information qui peut être délivrée par<br />

communiqué. Si vous optez pour le<br />

communiqué, faites bien attention à<br />

la manière de structurer et de rédiger<br />

le document. Quelques trucs pour rédiger<br />

le communiqué de presse : donnez<br />

un titre autre que « communiqué de<br />

presse. » Précisez la date et indiquez<br />

le nom et les coordonnées d’une personne<br />

de contact. Le communiqué doit<br />

répondre aux questions : qui, quoi, où,<br />

quand, comment, pourquoi Rédigezle<br />

de manière claire, concise, en allant<br />

droit au but et respectez la longueur<br />

maximum d’une page A4. N’oubliez<br />

pas de présenter votre entreprise en<br />

10 lignes maximum. Envoyez (par<br />

mail) si possible avant 14h.<br />

Constituer le fichier de contacts<br />

Le fichier presse est le B.A.-ba de la<br />

communication avec les journalistes.<br />

Le tout est de savoir par où commencer.<br />

Il faudra d’abord cibler le type de<br />

médias avec lesquels vous voulez entrer<br />

en relation : spécialisés, locaux, régionaux,<br />

généralistes etc. Vous pouvez<br />

relever des noms de journalistes en<br />

parcourant les journaux dédicacés à<br />

votre domaine ou plus globalement la<br />

presse économique. Vous pouvez aussi<br />

demander une liste d’adresses à une<br />

fédération d’entreprises de laquelle<br />

vous êtes membre, auprès d’une maison<br />

de la presse ou encore au service<br />

protocole de la commune où votre<br />

siège se trouve. N’oubliez pas d’inclure<br />

les adresses des agences de<br />

presse dans votre fichier. Ce sont<br />

elles qui écrivent les dépêches qui<br />

arrivent dans les rédactions de tout<br />

le pays. Enfin, soyez vigilants et tenez<br />

votre fichier presse à jour.<br />

trer un sujet d’actualité ou à recouper<br />

des informations. Il se peut aussi qu’il<br />

ait entendu une nouvelle concernant<br />

votre entreprise. Soit bonne, et vous<br />

n’avez pas pensé à la communiquer<br />

aux médias. C’est donc tout bénéfice.<br />

Soit mauvaise : résultats médiocres,<br />

accident, scandale. La communication<br />

de crise se prépare aussi. Anticipez<br />

les questions qui seront posées et rassemblez-le<br />

dans un communiqué. De<br />

même, soyez prêt à répondre aux interrogations<br />

de la presse. Si vous avez déjà<br />

des relations privilégiées avec certains<br />

journalistes, cette communication passera<br />

plus facilement. D’où l’utilité de<br />

construire ses relations presse sur le<br />

long terme.<br />

Si vous voulez être prêt à dialoguer<br />

avec le monde des médias, vous pouvez<br />

aussi suivre un media training. Cet entraînement<br />

d’un genre particulier vous<br />

permettra de vous familiariser avec la<br />

caméra, le micro et les questions qui<br />

dérangent. Avec le but de maîtriser votre<br />

communication externe.<br />

Dernier conseil, ne laissez pas toute<br />

votre communication médias dans<br />

les mains de votre chargé de relations<br />

publiques. « Montrez-vous disponible.<br />

N’oubliez pas de vous impliquer personnellement<br />

» recommande Madeleine<br />

Dembour, responsable communication<br />

auprès de l’Union Wallonne des<br />

Entreprises. ●<br />

Stéphanie Brisson<br />

D’après le guide pratique<br />

« Qui a peur des journalistes »<br />

de Madeleine Dembour, Edipro, 20<strong>08</strong><br />

Le journaliste téléphone,<br />

que faire <br />

Si un journaliste appelle votre entreprise,<br />

ne paniquez pas ! Il cherche à illus-<br />

Malgré les apparences, ne soyez pas<br />

effrayés par les journalistes !<br />

Quelques exemples<br />

de « non-informations »<br />

• Un nouveau site internet<br />

• Une certification ISO<br />

• Un anniversaire<br />

• Une mission à l’étranger<br />

• La visite d’un ministre<br />

• Le rapport annuel


oîte à outils<br />

PEUR DE L’ÉCHEC<br />

Rebondir<br />

après une faillite<br />

En Europe, nous considérons encore trop souvent<br />

que la faillite d’une entreprise n’est pas un élément normal.<br />

Or, tout comme la création de nouvelles entreprises,<br />

la disparition d’entreprises fait partie intégrante du<br />

processus de développement économique d’une région,<br />

d’un pays. La fondation FREE propose des recommandations<br />

concrètes pour rebondir après une faillite.<br />

Surmonter<br />

l’échec<br />

et se sentir<br />

plus fort…<br />

Il y a plus de 7000 faillites en<br />

Belgique chaque année. Dans un<br />

pays où l’on encourage la population<br />

à créer des entreprises, trop peu<br />

de choses sont faites pour atténuer les<br />

stigmates de l’échec. La question de<br />

l’entrepreneuriat de la seconde chance<br />

est marquée par une contradiction.<br />

Le phénomène de stigmatisation de<br />

l’échec constitue un frein pour ceux<br />

qui, ayant connu la faillite, désirent<br />

se relancer dans l’aventure. Le Think<br />

Tank de la fondation FREE s’est penché<br />

sur l’élaboration de recommandations<br />

concrètes susceptibles d’améliorer la<br />

situation actuelle en la matière.<br />

1 Elaborer une loi de<br />

«procédure de déclaration<br />

d’échec honorable»<br />

Ce projet de loi distinguerait les faillites<br />

dues à des causes économiques<br />

(secteur en crise, barrières à l’entrée,<br />

jeu de dominos, erreur de gestion…)<br />

et les faillites organisées, voire frauduleuses.<br />

Ce faisant, le curateur pourrait<br />

clore plus vite la faillite dès lors<br />

que serait exclue la mise en cause<br />

des dirigeants de la société faillie.<br />

En même temps, un signal positif est<br />

donné aux banques et aux fournisseurs,<br />

concernant l’ancien dirigeant<br />

ou failli, qui pourrait plus facilement<br />

démarrer une nouvelle activité.<br />

2<br />

Revoir les<br />

aspects relatifs<br />

à la responsabilité des<br />

administrateurs de la loiprogramme<br />

du 20 juillet<br />

2006.<br />

Il faut impérativement la restreindre<br />

aux faillites frauduleuses, qualifiées<br />

comme telles par les tribunaux de<br />

commerce afin de ne pas pénaliser, de<br />

manière injustifiée, les entrepreneurs<br />

qui ont subi un échec « honorable ».<br />

3 Instaurer une procédure,<br />

plus individualisée, par<br />

les bailleurs de fonds pour<br />

l’instruction de demandes<br />

de financement.<br />

Cette procédure devrait permettre<br />

d’apprécier la capacité de redémarrage<br />

d’une personne ayant connu<br />

l’échec et voulant relancer une activité.<br />

Elle devrait sortir des voies d’octroi<br />

de crédit habituelles et pourrait<br />

intégrer des éléments du mémoire de<br />

faillite.<br />

4 Améliorer la diffusion et<br />

l’utilisation positive du<br />

mémoire de faillite.<br />

Le failli ignore souvent que le mémoire<br />

de faillite, rédigé par le curateur,<br />

est à sa disposition. Il pourrait<br />

être davantage utilisé pour valider le<br />

caractère « honorable » de la faillite<br />

et utilisé, par le failli, pour rechercher<br />

des financements afin de redémarrer<br />

un nouveau projet.<br />

5 Etendre les sources de<br />

financement alternatives<br />

existantes (le micro-crédit,<br />

par exemple) aux entrepreneurs<br />

faillis.<br />

Nous proposons d’examiner avec ces<br />

organismes la possibilité d’étendre<br />

ces sources de financement alternatives<br />

aux entrepreneurs ayant connu<br />

l’échec et, sur base d’une évaluation<br />

de leur expérience et capacité, de redémarrer<br />

une activité. La Région wallonne<br />

pourrait également, au travers<br />

de la SOWALFIN, développer, sous les<br />

mêmes conditions, des aides financières<br />

spécifiques sous forme de garanties<br />

destinées à l’entrepreneuriat<br />

de la seconde chance.<br />

6 Sensibiliser davantage le<br />

secteur bancaire à la nécessité<br />

d’adapter l’approche<br />

en matière de crédit aux<br />

entrepreneurs faillis.<br />

A l’initiative du Think Tank FREE, FE-<br />

BELFIN devrait prochainement met-<br />

41<br />

N° 6 - JUIN 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE


oîte à outils<br />

42<br />

N° 6 - JUIN 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

La Fondation FREE<br />

Créée grâce au soutien de personnalités du monde<br />

entrepreneurial belge, FREE est une organisation<br />

apolitique et indépendante qui a pour mission de<br />

promouvoir l’esprit d’entreprendre auprès de la<br />

population francophone de Belgique. Au travers de<br />

ses études « Think Tank », FREE prétend contribuer<br />

au débat public et à la maturation d’une population<br />

plus entrepreneuriale. Ce rapport sur la seconde<br />

chance s’inscrit notamment dans la volonté<br />

de faire en sorte que la peur des conséquences de<br />

l’échec ne constitue plus un frein aussi important<br />

auprès des jeunes qui souhaitent entreprendre.<br />

Le rapport complet peut-etre téléchargé sur<br />

www.freefondation.be<br />

tre sur pied un groupe de travail afin d’examiner la façon<br />

d’améliorer cette problématique par des mesures concrètes<br />

au niveau des banques.<br />

7 Accompagner le candidat entrepreneur qui a<br />

connu une faillite et l’encourager à rebondir.<br />

Aux coûts financiers de la faillite, s’additionne souvent un<br />

coût psychologique. FREE propose d’offrir un meilleur accompagnement<br />

en cas de faillite : par le biais d’un réseau<br />

CONSEIL <strong>BECI</strong><br />

Réalisez votre projet !<br />

d’entrepreneurs ayant connu l’échec, par un accompagnement<br />

adapté offert par les différentes structures d’accompagnement<br />

existantes.<br />

8 Publier un document explicatif à destination<br />

de l’entrepreneur ayant connu l’échec.<br />

De document comprendrait les informations relatives au<br />

rebond, aux droits et obligations des entrepreneurs faillis,<br />

etc. et serait remis au failli par le tribunal de commerce<br />

compétent.<br />

9 Promouvoir auprès des médias une image<br />

plus positive de l’après-faillite.<br />

Cette action peut, par exemple, se concrétiser en mettant<br />

en évidence des cas de «Success Stories» relatives à des<br />

entrepreneurs qui, après avoir connu<br />

l’échec, ont recréé une entreprise. Le lancement<br />

d’un prix du « rebond » est aussi<br />

une initiative susceptible de modifier<br />

l’image du failli. ●<br />

Benoît Surlemont<br />

Professeur d’entrepreneuriat<br />

à HEC-Ecole de Gestion de l’ULG<br />

et directeur de la fondation FREE<br />

Vous allez créer votre entreprise…<br />

Etes-vous sûr(e) d’avoir la bonne idée <br />

Quelles sont les bonnes questions que le futur entrepreneur<br />

doit se poser avant de se lancer <br />

Ou contactez directement nos conseillers :<br />

Lors des séances d’informations collectives, les conseillers<br />

<strong>BECI</strong> Starters abordent des thématiques permettant à chaque<br />

participant d’avancer dans la réalisation de son projet.<br />

Venez nombreux !<br />

La participation est entièrement gratuite mais nécessite<br />

une inscription préalable (*)!<br />

Les prochaines dates :<br />

Nadine Ndjeka Shango<br />

t 02 643 78 21<br />

ns@beci.be<br />

Mirella Zaccagnini<br />

t 02 643 78 46<br />

mz@beci.be<br />

Mercredi 18 juin de 10 h à 11h 30<br />

Mercredi 25 juin de 14h à 15h 30<br />

Lieu : 500 avenue Louise 1050 Bruxelles.<br />

(*) nombre de places limité


oîte à outils<br />

FISCALITÉ<br />

Honoraires et commissions : rentrez vos fiches !<br />

Que vous représentiez une personne physique ou une société, toute somme payée, tout<br />

montant pris en charge au titre de rémunération de toute espèce de services (honoraires,<br />

commissions,…) doivent être communiqués à l’administration fiscale avant le 30 juin par<br />

un système de fiches individuelles (une fiche par fournisseur concerné) et récapitulatives.<br />

Cette règle concerne uniquement<br />

les prestations de service<br />

et non les achats de biens<br />

(marchandises, biens d’équipement<br />

ou machines,…). Elle peut aussi viser<br />

les ristournes que vous accordez à vos<br />

clients de même que les avantages de<br />

toute nature attribués à des fournisseurs.<br />

Ce système permet à l’administration<br />

fiscale de vérifier si les bénéficiaires<br />

ont correctement déclaré leurs<br />

revenus. L’établissement de ces fiches<br />

est systématiquement vérifié lors de<br />

contrôles fiscaux et les manquements<br />

à ces obligations sont très lourdement<br />

sanctionnés.<br />

Quels sont les fournisseurs<br />

visés <br />

Les commissions allouées à des commerçants<br />

et à des sociétés commerciales<br />

au sens large, soumis à la loi du<br />

17.07.1975 relative à la comptabilité et<br />

aux comptes annuels des entreprises,<br />

doivent en pratique faire l’objet de fiches<br />

281.50 chaque fois que le débiteur<br />

desdites commissions n’a pas reçu et<br />

enregistré ni une facture ni un document<br />

particulier (propre au mécanisme<br />

de l’unité TVA) du bénéficiaire;<br />

les simples reçus et autres documents<br />

similaires ne constituent pas des factures<br />

valables.<br />

Exemple : une société informatique a<br />

débloqué votre système en urgence le<br />

30 décembre 2007 moyennant paiement<br />

au comptant et promesse d’une<br />

facture dans les 15 jours. En ce mois de<br />

juin 20<strong>08</strong>, si vous êtes toujours dans<br />

l’attente de la facture promise, il est<br />

certain qu’une fiche devra être établie ;<br />

Toutes les rétributions (honoraires,<br />

vacations,…) allouées à des personnes<br />

physiques ou morales qui ne sont pas<br />

soumises à la loi comptable précitée<br />

doivent faire l’objet de fiches, même si<br />

une facture ou une note d’honoraires a<br />

été délivrée, que ces personnes soient<br />

ou non assujetties à la TVA ; on pense<br />

généralement aux experts fiscaux, architectes,<br />

avocats, notaires, huissiers,<br />

médecins,… mais aussi aux secrétariats<br />

sociaux qui ne sont en général pas soumis<br />

à la loi comptable.<br />

Les bénéficiaires de revenus qui sont<br />

domiciliés à l’étranger doivent également<br />

être identifiés par des fiches<br />

281.50 et un relevé 325.50, à tout le<br />

moins depuis le 1e janvier 2006 et une<br />

adaptation de la loi fiscale.<br />

Comment mentionner les<br />

montants <br />

Les montants sont à déclarer sur base<br />

de l’année civile, ce qui peut poser des<br />

problèmes de concordances pour les sociétés<br />

présentant des bilans clôturant à<br />

une autre date que le 31 décembre.<br />

Les montants à reprendre sur les fiches<br />

281.50 sont, dans tous les cas, les montants<br />

hors TVA. Les montants à mentionner<br />

sont ceux pris en charge en<br />

2007 même s’ils n’ont pas été payés en<br />

2007 ou s’ils n’ont été payés que partiellement.<br />

Certains paiements ou avantages<br />

de toute nature dont le montant ne<br />

dépasse pas annuellement 125,00 EUR<br />

par bénéficiaire ne doivent pas faire<br />

l’objet de fiches.<br />

La ristourne accordée à un client régulier<br />

en fin d’année, en fonction du total<br />

de ses achats et pour laquelle une note<br />

de crédit récapitulative a été établie,<br />

devra être reprise sur une fiche. Seules<br />

les ristournes portées directement<br />

en déduction sur les factures relatives<br />

aux fournitures auxquelles elles se rapportent,<br />

et pour autant que ces factures<br />

soient enregistrées, avec ces déductions,<br />

dans les comptes, sont exemptées<br />

de fiches.<br />

Sanctions du non-respect<br />

Dans la mesure où vous pouvez montrer<br />

que le revenu en cause a été déclaré<br />

par le bénéficiaire, aucune des<br />

sanctions présentées ci-dessous ne<br />

sera appliquée. En cas de non-justification<br />

dans les formes et délai prévus, les<br />

sociétés risquent, dans leur chef, l’établissement<br />

d’une cotisation distincte<br />

correspondant à 309 % du montant<br />

concerné.<br />

A l’ISOC, les dépenses pour lesquelles<br />

aucune fiche n’a été établie alors qu’il<br />

le fallait restent considérées comme<br />

des frais professionnels déductibles<br />

(pour autant que les autres critères de<br />

déductibilité soient présents) ; en outre,<br />

pour l’exercice comptable au cours duquel<br />

il sera payé, le montant même de<br />

la cotisation distincte est également<br />

déductible.<br />

A l’IPP par contre, les charges pour lesquelles<br />

une fiche n’a pas été établie<br />

alors qu’il le fallait ne sont pas déductibles<br />

mais aucune cotisation distincte<br />

de 309 % n’est prévue.<br />

Conclusion<br />

En cas de doute et eu égard aux conséquences<br />

financières que cela peut engendrer,<br />

l’établissement d’une fiche<br />

de justification vous met à l’abri. ●<br />

Michel Comblin et Jean Dulak<br />

Les modalités de rédaction de ces fiches sont<br />

reprises en détail dans une instruction administrative<br />

consultable à l’adresse suivante :<br />

http://fiscus.fgov.be/<br />

43<br />

N° 6 - JUIN 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE


oîte à outils<br />

JURIDIQUE<br />

Faillites et contrats en cours : nouvelles incertitudes<br />

Un arrêt de la Cour de cassation du 10 avril 20<strong>08</strong> a relancé la question de savoir si et dans<br />

quelle mesure un curateur peut mettre fin aux contrats en cours au moment de la faillite,<br />

notamment en matière de baux.<br />

44<br />

N° 6 - JUIN 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

Rappelons qu’en principe la<br />

faillite n’entraîne pas la dissolution<br />

des contrats en cours<br />

au jour du jugement déclaratif, étant<br />

entendu que le curateur peut toutefois<br />

choisir d’exécuter ou de ne pas exécuter<br />

les obligations découlant de ces<br />

contrats selon l’intérêt de la masse<br />

Dans le cas où un bailleur est déclaré<br />

en faillite, la solution serait donc que<br />

le locataire ne pourrait pas contraindre<br />

le curateur à accomplir certaines<br />

prestations déterminées (effectuer des<br />

travaux qui incombent normalement<br />

au bailleur, par exemple), mais continuerait<br />

néanmoins pour le surplus à<br />

bénéficier de la protection légale comme<br />

tout locataire. Ainsi, il serait notamment<br />

à l’abri d’une expulsion par<br />

le curateur et pourrait éventuellement<br />

déduire du montant des loyers certains<br />

frais qui incombent normalement au<br />

bailleur.<br />

Situation délicate, certes, mais qui a le<br />

mérite de ménager autant que faire se<br />

peut les intérêts en présence et d’éviter<br />

toute rupture brutale des contrats en<br />

cours au préjudice des cocontractants<br />

du failli.<br />

Interprétations divergentes<br />

Par un précédent arrêt du 24 juin 2004,<br />

la Cour de cassation avait toutefois<br />

semblé vouloir rompre cet équilibre<br />

en permettant au curateur de résilier<br />

les contrats en cours sans avoir à respecter<br />

les formalités et procédures applicables.<br />

En raison des circonstances<br />

dans lesquelles il avait été rendu, l’arrêt<br />

était cependant susceptible d’interprétations<br />

divergentes et sa portée<br />

était incertaine. En outre, à l’occasion<br />

des discussions ayant entouré une<br />

nouvelle modification de la loi sur les<br />

faillites intervenue en 2005, certains<br />

parlementaires avaient très clairement<br />

rejeté l’idée qu’un curateur ne soit plus<br />

obligé, lors d’une faillite, de remplir les<br />

formalités et procédures particulières<br />

applicables en cas de résiliation de<br />

contrats autres que des contrats de travail,<br />

par exemple, les baux à loyer, les<br />

contrats de leasing ou les conventions<br />

de concession.<br />

La question est récemment revenue devant<br />

la Cour de cassation, qui était donc<br />

invitée à prendre position de manière<br />

très claire sur cette importante problématique<br />

et à préciser sa jurisprudence.<br />

Malheureusement, l’arrêt rendu par la<br />

Cour de cassation le 10 avril 20<strong>08</strong> ne<br />

permet pas de lever les incertitudes.<br />

Manque de clarté<br />

En premier lieu, la Cour semble vouloir<br />

privilégier la solution selon laquelle le<br />

curateur bénéficie d’un véritable droit<br />

de résiliation, mais, curieusement, elle<br />

s’abstient de formuler clairement un<br />

tel principe.<br />

Ensuite, les conditions à respecter par<br />

le curateur sont floues. Tout au plus la<br />

Cour apporte-t-elle une précision intéressante<br />

: le seul fait que le contrat en<br />

cours ait pour conséquence qu’un bien<br />

ait une valeur vénale inférieure ne suffit<br />

à justifier sa résiliation par le curateur<br />

(en d’autres termes, la circonstance,<br />

par exemple, qu’un immeuble libre<br />

d’occupation se revend à meilleur prix<br />

ne suffirait pas à elle seule à justifier la<br />

résiliation d’un contrat de bail par le<br />

curateur).<br />

Enfin, l’arrêt ne règle pas la question<br />

de savoir si l’indemnité à laquelle le<br />

cocontractant malheureux pourrait<br />

prétendre bénéficie d’une quelconque<br />

priorité par rapport aux autres créances<br />

(en recevant le statut de ‘dette de<br />

masse’).<br />

Insécurité juridique<br />

L’insécurité juridique découlant de cet<br />

arrêt, tant au niveau de sa portée exacte<br />

que du principe qu’il semble consacrer,<br />

a déjà soulevé des inquiétudes sur le<br />

plan politique et auprès d’associations<br />

de commerçants.<br />

La crainte est notamment celle d’un effet<br />

domino en cas de faillite d’un commerçant.<br />

Qui n’aperçoit pas, en effet, le préjudice<br />

sérieux, voire fatal, que pourrait avoir,<br />

par exemple, une rupture brutale d’un<br />

bail commercial pour le preneur <br />

L’exploitant d’une terre agricole ou la<br />

société qui a ses bureaux dans un immeuble<br />

loué ne seraient pas non plus<br />

dans une situation enviable s’il était<br />

mis fin à leur bail, qui plus est sans assurance<br />

de percevoir une quelconque<br />

indemnisation.<br />

Et que se passerait-il demain en cas<br />

de faillite d’une société de leasing<br />

ou d’une grande enseigne qui aurait<br />

conclu des contrats de concession, de<br />

franchise ou d’agence Verra-t-on les<br />

contrats résiliés par le curateur et les<br />

droits des cocontractants sacrifiés sous<br />

l’autel d’une bonne administration de<br />

la liquidation du failli <br />

Il est vraisemblable que cette problématique<br />

importante pour tout le<br />

secteur commercial soit encore appelée<br />

à connaitre de nouveaux développements,<br />

soit devant les cours et<br />

tribunaux, soit à la faveur d’initiatives<br />

parlementaires qui sont<br />

actuellement en préparation.<br />

Affaire à suivre donc… ●<br />

Cédric Alter


Appel aux entreprises<br />

pour les Caïus 20<strong>08</strong><br />

Organisé pour la 20ème année par Prométhéa,<br />

le concours des Caïus met à l’honneur<br />

le mécénat culturel et récompense des entreprises<br />

qui se sont distinguées par leur créativité,<br />

leur dynamisme, leur persévérance et leur contribution au<br />

développement culturel et patrimonial de notre pays.<br />

En 20<strong>08</strong>, quatre Caïus seront décernés par le jury, composé de<br />

personnalités issues des milieux économique et culturel, et<br />

présidé, cette année, par Bernard Serin, Président et Administrateur<br />

délégué de CMI. Lors de la soirée de remise des prix qui<br />

aura lieu au Forum de Liège le 27 novembre 20<strong>08</strong>, une PME et<br />

une grande entreprise recevront un Caïus pour leur action de<br />

mécénat ou de sponsoring culturel, toutes disciplines confondues.<br />

Deux autres entreprises se verront quant à elles décerner<br />

un Caïus pour leur action menée en faveur du patrimoine wallon<br />

et bruxellois. Les inscriptions et les dossiers de candidature<br />

complets doivent parvenir chez Prométhéa avant le 26 septembre<br />

20<strong>08</strong>. Le règlement et les documents d’inscription sont disponibles<br />

chez Prométhéa, rue de la Concorde 60, 1050 Bruxelles,<br />

T 02/513.78.27 – mail : info@promethea.be ou directement téléchargeables<br />

depuis www.promethea.be / rubrique Caïus 20<strong>08</strong>.<br />

repères<br />

par Stéphanie Brisson<br />

Vous voulez ouvrir un commerce<br />

à Bruxelles <br />

© BITC - Olivier van de Kerchove<br />

Une aide pour bien choisir le<br />

quartier de son futur commerce<br />

Le site de l’association<br />

Atrium devrait pouvoir vous<br />

guider. Les pages du site<br />

vous aideront à vous poser<br />

les bonnes questions : dans<br />

quel quartier s’installer <br />

Comment trouver un local<br />

dans le quartier visé L’association<br />

a développé un<br />

ensemble d’indicateurs de<br />

performance. Ceux-ci sont<br />

rassemblés dans un outil intitulé<br />

OliGo. Cet outil d’analyse<br />

et de gestion des quartiers commerçants donne une vue<br />

d’ensemble du potentiel commercial des quartiers et une grille<br />

de lecture de leur environnement commercial.<br />

www.atrium.irisnet.be<br />

45<br />

Bruxelles<br />

en « Segway »<br />

Nouveauté touristique de l’été, le segway<br />

est un véhicule à deux roues qui<br />

se pilote debout. Une balade guidée de<br />

deux heures en groupe (15 personnes<br />

maximum) permettra aux touristes de<br />

découvrir Bruxelles via un des 3 circuits<br />

prévus. Inaugurés en juin, ces tours guidés<br />

d’un nouveau genre démarrent de la<br />

place d’Espagne.<br />

www.brusselsinternational.be<br />

Voilà à quoi ressemble le segway<br />

Le «Fonds B2E» fête ses 2 ans<br />

Créé au sein de la SRIB, le fonds B2E vise à faciliter le financement des<br />

investissements réalisés par les PME bruxelloises. B2E octroie des prêts,<br />

d’une durée minimale de 3 ans. Ces prêts se font en cofinancement avec les<br />

organismes de crédit, faisant ainsi jouer un véritable effet de levier pour<br />

l’entreprise. Depuis la création du fonds, 17 prêts ont été consentis à des<br />

entreprises bruxelloises. L’impact sur l’emploi est également une des facettes<br />

de l’action de B2E : l’ensemble des entreprises ayant bénéficié d’une<br />

intervention de B2E représente un total de 340 emplois. Cette année, la<br />

SRIB a obtenu l’accord de la BEI de relever le plafond de son intervention<br />

de 750.000 € à 2 millions d’euros. En augmentant le plafond de 750.000<br />

€ à 2.000.000 €, B2E a voulu répondre aux demandes des banquiers en<br />

proposant plus de moyens aux PME bruxelloises.<br />

www.srib.be<br />

N° 6 - JUIN 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

DIXIT<br />

« A Bruxelles, francophones et<br />

néerlandophones forment une<br />

communauté de destin dans<br />

la proximité. En 20 ans, nous<br />

avons affiné le fait régional<br />

bruxellois sur la scène politique<br />

belge».<br />

81%<br />

des dirigeants d’entreprises<br />

belges pensent que c’est un<br />

démocrate qui va remporter<br />

les élections américaines.<br />

D’après le UPS Europe<br />

Business Monitor, 17e édition<br />

Charles Picqué, lyrique lors de la<br />

Fête de l’Iris


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Titre RESSOURCES Dossier<br />

HUMAINES<br />

Titre article 1<br />

Se former, c’est bon pour la productivité! 47<br />

Titre Les formations article 2 professionnelles, pour qui 50<br />

Titre Enquête article discrimination 3<br />

au travail : bilan mitigé<br />

Titre pour article les entreprises 4 belges 54<br />

Les 10 meilleurs incentives pour motiver vos<br />

Titre article 5<br />

employés 60<br />

Titre L’exemple article français 6 : un modèle à suivre 63<br />

La métamorphose d’Actiris 65<br />

DOSSIER<br />

Nom auteur<br />

COMPÉTENCES<br />

Se former, c’est bon<br />

pour la productivité!<br />

Une étude de la KUL réalisée parmi 13 000 entreprises belges montre que les employés<br />

qui ont bénéficié d’une formation complémentaire sont 2,4 % plus productifs que leurs<br />

collègues. Ou comment les bienfaits d’une formation agissent sur la productivité<br />

des employés. Démonstration.<br />

Les formations sont rarement citées<br />

comme priorité numéro un<br />

dans le domaine des ressources<br />

humaines. Et pourtant, selon une<br />

autre enquête menée en 2007 auprès<br />

de 303 répondants par le bureau d’études<br />

Nidao Research, les formations<br />

et le développement ont représenté,<br />

l’année dernière, les plus importantes<br />

dépenses (37 %) dans le budget ressources<br />

humaines en Belgique.<br />

Flexibilité accrue dans l’offre de<br />

formation<br />

«Les prestataires de formation sont en<br />

mesure d’apporter une réponse très<br />

directe et rapide aux besoins des organisations<br />

et des personnes, dit-on chez<br />

Federgon Formation, la fédération des<br />

partenaires pour l’emploi. Ils existent<br />

pour la demande et non pour l’offre<br />

elle-même.»<br />

Les entreprises de formation offrent<br />

des solutions standardisées ou sur-mesure,<br />

voire une combinaison des deux,<br />

en fonction des besoins et des attentes<br />

des clients. «Chez Beci, nous organisons<br />

des formations à la carte, explique<br />

Brigitte van der Mensbrugghe, responsable<br />

Formation de Beci. Les participants<br />

viennent de tous horizons, de<br />

différents services de PME, de grandes<br />

entreprises, pour un thème bien précis.<br />

Parfois, une équipe d’une entreprise<br />

vient chez Beci pour être formée à une<br />

technique spécifique et nous faisons<br />

appel à un formateur externe.»<br />

Le marché du travail est actuellement<br />

confronté à un besoin croissant de<br />

flexibilité et à la difficulté de trouver<br />

de bons candidats. Ces deux tendances<br />

exigent également une flexibilité dans<br />

l’offre de formation. L’apparition de formes<br />

alternatives d’apprentissage telles<br />

que le coaching, l’e-learning et le blended<br />

learning (combinant e-learning<br />

et enseignement classique), illustrent<br />

bien la flexibilité de l’offre.<br />

Innover en permanence<br />

Innovant constamment, les entreprises<br />

de formation permettent aux<br />

employés d’apprendre aujourd’hui ce<br />

dont ils auront besoin demain, voire<br />

même après-demain. Lorsque les changements<br />

se mettent en place, les entreprises<br />

de formation accompagnent les<br />

apprenants ou, mieux encore, anticipent<br />

les évolutions à venir et les préparent<br />

à y faire face. Jeu de la concurrence<br />

oblige, elles sont obligées d’innover en<br />

permanence pour conserver leur avance.<br />

Cette capacité d’innovation se situe<br />

à plusieurs niveaux: développement<br />

rapide de nouveaux programmes, introduction<br />

de méthodes novatrices et<br />

métamorphose de l’organisation du<br />

trajet de formation allant de la préparation<br />

au suivi et à l’évaluation.<br />

Bien que la méthode classique de formation<br />

en groupe reste la plus utilisée,<br />

la tâche du formateur a fortement<br />

évolué ces dernières années. Elle est<br />

passée, en effet, de l’enseignement<br />

pur et simple à une formule plus complète<br />

incluant l’accompagnement et le<br />

coaching. L’enseignement à distance,<br />

l’e-learning et le blended learning, ont<br />

également généré une série de méthodologies<br />

et technologies avancées. Ces<br />

47<br />

N° 6 - JUIN 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE


dossier<br />

ressources humaines<br />

48<br />

N° 6 - JUIN 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

méthodes novatrices ont pour but de<br />

contribuer à une transmission rapide<br />

et optimale des compétences. Les entreprises<br />

de formation sont de plus en<br />

plus soucieuses de la qualité de leurs<br />

prestations sur divers plans : offre, formateurs,<br />

processus organisationnels et<br />

méthodes et formes d’apprentissage.<br />

Un bon return<br />

sur l’investissement ‘formation’<br />

L’adage « Le temps, c’est de l’argent » se<br />

vérifie particulièrement dans le cas de<br />

la formation. En effet, le client qui fait<br />

suivre une formation à son personnel<br />

doit assumer, non seulement le coût<br />

de la formation, mais aussi celui de<br />

précieuses heures de travail. Pour cette<br />

raison, les prestataires de formation<br />

jouent un rôle essentiel. Ils préparent<br />

et sélectionnent les méthodes appropriées,<br />

les formations et les formes<br />

d’accompagnement adaptées. Le tout<br />

en étroite concertation avec les responsables<br />

d’entreprises, ce qui permet de<br />

rentabiliser au mieux le temps passé en<br />

formation. «Dans le cas d’une formation<br />

en gestion de temps, c’est évident<br />

qu’il s’agit d’un bon investissement, remarque<br />

Brigitte van der Mensbrugghe.<br />

Les participants vont échanger trucs et<br />

astuces. Quand ils seront de retour à<br />

leur bureau le lendemain, ils pourront<br />

appliquer immédiatement ce qu’ils<br />

ont appris. Ils pourront faire davantage<br />

de choses dans le<br />

même temps et<br />

la productivité<br />

augmentera<br />

d’autant. Les<br />

formations<br />

qui donnent un bon retour sur investissement<br />

sont d’abord toutes les formations<br />

commerciales. C’est facile de<br />

vérifier l’investissement. Le vendeur<br />

atteint tel chiffre de vente, il suit la formation<br />

et, dans six mois, il voit où il en<br />

est et remarque la progression.»<br />

Les prestataires de formation proposent<br />

généralement des trajets rapides<br />

et efficaces, ce qui augmente notablement<br />

l’efficience des coûts par rapport<br />

à certains modules de formation<br />

moins chers, certes, mais plus longs.<br />

Les sociétés de formation se présentent<br />

davantage comme partenaires<br />

dans l’apprentissage. La formation figure<br />

déjà au deuxième rang parmi les<br />

prestations RH les plus fréquemment<br />

externalisées.<br />

L’avant et l’après<br />

de la formation<br />

Le succès d’une formation est directement<br />

lié à ses effets en termes d’apprentissage.<br />

Notamment à cause de<br />

l’obligation de rentabiliser au maximum<br />

l’utilisation du temps dans les<br />

entreprises. «A l’heure actuelle, la<br />

formation doit répondre à un besoin<br />

immédiat, note la responsable Formation<br />

chez Beci. Si quelqu’un se sent assertif,<br />

il ne va pas suivre la formation<br />

en assertivité. Le jour où il rencontrera<br />

un clash, il se rendra compte trop tard<br />

qu’il aurait dû la suivre. Même chose<br />

pour une formation sur les techniques<br />

de vente que le vendeur va appliquer<br />

dès le lendemain. Ou pour la prise<br />

de parole en public. Une personne<br />

doit donner une conférence dans six<br />

mois. Elle se dit qu’elle a le temps.<br />

Au contraire, il vaut mieux suivre la<br />

formation bien à l’avance pour bien<br />

s’entraîner et répéter. Quand on discute<br />

avec d’autres pour voir comment<br />

la technique fonctionne et comment<br />

on peut l’appliquer dans son boulot,<br />

c’est sûr qu’on gagne du temps. Les<br />

participants viennent chercher un savoir-faire,<br />

un savoir être, à appliquer<br />

immédiatement.»<br />

Vu la variété des objectifs des formations,<br />

mesurer l’efficacité des apprentissages<br />

n’est pas aisé. «Quand ça va<br />

moins bien, le patron a tendance à<br />

sabrer dans les formations. En récession,<br />

on reste le nez dans le guidon. Ce<br />

n’est pas une bonne idée. Quand tout<br />

va bien, on n’a pas trop de difficultés<br />

à vendre. Or, c’est quand c’est plus difficile<br />

pour l’entreprise qu’on a le plus<br />

besoin de formation sur les techniques<br />

de vente. Or, le vendeur se dit: ‘J’ai déjà<br />

tellement de mal à vendre, alors si je<br />

suis en formation, je ne vends plus du<br />

tout.’ C’est le serpent qui se mange la<br />

queue.» Une réflexion à court terme<br />

qui peut être lourde de conséquences.<br />

Prendre du recul<br />

Et pourtant, les prestataires de formation<br />

parviennent souvent, en concertation<br />

avec leurs clients, à identifier<br />

les points qui permettront de mesurer<br />

l’efficacité de la formation, par comparaison<br />

entre l’avant et l’après. Ils<br />

se sont également dotés de toute une<br />

batterie de méthodes permettant de<br />

mesurer ou d’enregistrer les résultats<br />

des apprentissages : tests de connaissances<br />

de toutes sortes, mesures d’impact<br />

après la formation, calculs du return<br />

selon les critères de l’entreprise,<br />

certificats requis à titre professionnel.<br />

Les entreprises de formation restent<br />

néanmoins réalistes. Les effets des apprentissages<br />

comme, par exemple, des<br />

changements sur le plan des attitudes,<br />

ne sont pas tous directement mesurables,<br />

et certainement pas à court terme.<br />

Dans ces cas, les résultats peuvent parfois<br />

être mesurés de manière indirecte.<br />

Mais ils le seront toujours au cours du<br />

temps. «La formation offre le grand<br />

mérite de pouvoir prendre un peu<br />

de recul par rapport à son quotidien,<br />

ajoute Brigitte van der Mensbrugghe.<br />

Et quand on prend du recul, on arrive<br />

à trouver des solutions auxquelles on<br />

n’aurait pas pensé. Et ce recul va également<br />

permettre d’augmenter la productivité.<br />

» ●<br />

Jacqueline Remits<br />

Formations chez Beci :<br />

www.beci.be/training<br />

Brigitte<br />

van der Mensbrugghe<br />

T 02 643 78 30<br />

bvdm@beci.be<br />

L’e-learning remporte un franc succès, notamment<br />

pour l’apprentissage des langues


dossier ressources humaines<br />

C’est à Bruxelles qu’on se forme le plus<br />

Durant l’année 2007, 400.000 recherches<br />

en formation ont été effectuées<br />

dans les banques de données de TrainingInfo<br />

et de Formbase. Ce qui permet<br />

de dresser un premier bilan de la<br />

demande de formations en Belgique.<br />

Par ailleurs, plus de 16.000 programmes<br />

d’un millier d’organismes de formation<br />

sont repris dans Formbase.<br />

Cela permet également à TrainingInfo<br />

de proposer des statistiques sur l’offre<br />

de formation en Belgique. Celle-ci se<br />

répartit comme suit: 33% des offres<br />

concernent l’informatique, 17 % le management,<br />

11 % la communication, 8 %<br />

les finances, autant pour les sciences<br />

et techniques, 7 % pour les langues,<br />

autant pour l’organisation, 6 % pour<br />

la vente et le marketing et 3 % pour la<br />

sécurité.<br />

Quant à la demande de formation en<br />

Belgique, elle se répartit de la manière<br />

suivante: 23 % sont demandées pour le<br />

management, 21 % pour la communication,<br />

17 % pour l’informatique, 9 %<br />

pour les langues, 8 % pour l’organisation,<br />

7 % pour la vente et le marketing,<br />

6 % pour les finances, 5 % pour les<br />

sciences et techniques et 4 % pour la<br />

sécurité.<br />

Leading MBA programs in Brussels since 1992<br />

www.ubi.edu<br />

Les formations sont-elles données<br />

hors ou dans l’entreprise Elles sont<br />

préférées à 74 % en interentreprises,<br />

23 % en intra-entreprises, tandis que<br />

8 % des préférences vont aux cours<br />

du soir et 3 % à l’e-learning. Les formations<br />

suivies de cette dernière manière<br />

concernent, on s’en serait douté,<br />

l’informatique d’abord avec 23 %, les<br />

langues 17 %, le management et la gestion<br />

de personnel 12 %, la comptabilité<br />

et fiscalité 7 %. «Les entreprises font<br />

parfois appel à un formateur en interne,<br />

explique Brigitte van der Mensbrugghe,<br />

responsable Formation chez<br />

Beci. Soit il s’agit de quelqu’un qui<br />

maîtrise vraiment bien le domaine,<br />

soit dans les grandes entreprises, d’un<br />

formateur de profession. Sinon, les entreprises<br />

font appel à des formateurs<br />

externes.»<br />

Dans quelle langue les formations<br />

sont-elles suivies 47 % des personnes<br />

souhaitent des formations en français,<br />

46 % en néerlandais et 7 % en anglais.<br />

C’est à Bruxelles que la demande de<br />

formations est la plus forte par rapport<br />

à l’ensemble du pays avec 21 %.<br />

Quant à la répartition des participants<br />

aux formations: 42 % appartiennent<br />

au middle management, 36 % sont des<br />

employés, 12 % appartiennent au top<br />

management et 10 % sont ouvriers.<br />

J.R.<br />

49<br />

N° 6 - JUIN 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

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Our MBA programs, due to their continuously updated scope<br />

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dossier<br />

ressources humaines<br />

DÉBAT<br />

Les formations professionnelles, pour qui <br />

Est-il normal que Bruxelles Formation, organisme public, s’adresse aux universitaires <br />

L’administrateur-directeur général de Beci, Pierre Thonon, pose la question.<br />

Un « faux débat », répond Françoise Dupuis.<br />

50<br />

N° 6 - JUIN 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

Cette réflexion, lancée par Pierre<br />

Thonon à propos de Bruxelles<br />

Formation, est nourrie de<br />

constats et ne souhaite qu’être approfondie.<br />

« La mission de cette institution, rappelle<br />

l’administrateur-directeur général<br />

de Beci, consiste en l’organisation<br />

de formations publiques subsidiées<br />

aux fins de contribuer à la baisse du<br />

nombre de sans-emploi. C’est l’une de<br />

ses missions essentielles que de rapprocher<br />

le profil des demandeurs des<br />

offres des entreprises. »<br />

Avant d’aller plus loin, notre interlocuteur<br />

lâche un chiffre, éloquent :<br />

1/3 de la population bruxelloise est à<br />

ce point en panne de qualifications<br />

qu’elle ne dépasse pas le niveau des<br />

primaires ou secondaire<br />

inférieur. Une<br />

carence que Bruxelles<br />

Formation se<br />

voit contrainte de<br />

combler (en termes<br />

d’alphabétisation,<br />

notamment). « Sa<br />

première mission<br />

Pierre Thonon,<br />

administrateur-directeur<br />

général de Beci<br />

est de s’adresser à ce<br />

public, et d’y adapter<br />

des programmes<br />

de formation qui<br />

leur permettent un<br />

accès à l’emploi. »<br />

Jusqu’à 15 % de formations en<br />

plus<br />

Jusque-là, tout le monde paraît d’accord,<br />

Françoise Dupuis, ministre chargée<br />

de la Formation professionnelle<br />

en Communauté française, y compris.<br />

« En trois ans, nous avons accru le<br />

nombre de stagiaires de 30 %, passant<br />

de 7 à 10.000, toutes catégories<br />

confondues », se satisfait l’élue socialiste.<br />

« Le problème, c’était un manque<br />

d’offres de formations pour le public<br />

défavorisé, les femmes en particulier.<br />

Nous en avons donc créé entre 8,5 et 15<br />

% de plus, selon les secteurs… » Le site<br />

Internet s’en fait d’ailleurs l’écho d’entrée<br />

de jeu : des portes s’ouvrent dans<br />

« plus de 200 domaines ».<br />

Pas de débat de fond<br />

Ce qui interpelle Pierre Thonon, ce<br />

sont les « espèces de postgraduats »<br />

qui s’acquièrent au sein d’un opérateur<br />

public qu’il suit de près pour en<br />

être l’un des membres du comité de<br />

gestion : « On relève de plus en plus de<br />

formations pour des niveaux de qualifications<br />

aux diplômes élevés –universitaires<br />

ou supérieurs. Est-ce vraiment<br />

là le métier de Bruxelles Formation »<br />

A ce jour, il n’existe guère de débat de<br />

fond sur le sujet. Son questionnement,<br />

Pierre Thonon l’étaie du postulat qu’il<br />

faut considérer les individus déjà hautement<br />

qualifiés suffisamment autonomes<br />

pour « s’auto-former ». Comprenez<br />

pour identifier leurs points<br />

faibles et savoir comment y pallier, via<br />

quel organisme, etc.<br />

A cet élément, s’ajoute un argument<br />

d’ordre pécuniaire, les moyens de<br />

Bruxelles Formation n’étant pas démesurés<br />

–58,6 millions € répartis en<br />

44 millions sur fonds propres, 13 millions<br />

du Fonds social européen et 1,6<br />

million du fédéral. Pour mémoire, les<br />

cours y sont gratuits pour les demandeurs<br />

d’emploi.<br />

Pas question, bien sûr, de nier, ne fûtce<br />

que l’un des fleurons de cet institut<br />

(et gérant pas moins de neuf centres),<br />

comme le Centre de perfectionnement<br />

en informatique et de gestion,<br />

par exemple ! Mais en dépit d’un indéniable<br />

pôle d’excellence comme celui-là,<br />

Pierre Thonon n’en démord pas :<br />

« Au métier d’opérateur ne devrait-on<br />

pas préférer celui de régulateur de formations,<br />

en faisant<br />

le relevé de celles<br />

qui existent et, le cas<br />

échéant, en subventionnant<br />

les demandeurs<br />

d’emplois qui<br />

s’y inscrivent De<br />

la sorte, l’organisme<br />

public de formation<br />

professionnelle ga-<br />

Françoise Dupuis,<br />

ministre chargée de la<br />

Formation professionnelle<br />

en Communauté française<br />

rantirait la qualité<br />

de ces formations et<br />

leur pertinence du<br />

point de vue du marché de l’emploi et<br />

remplacerait l’aide à des organismes<br />

par des aides à des candidats… »<br />

Avancée sociale généralisée <br />

Notre intervenant ne met pas en question<br />

la qualité du travail journalier.<br />

Mais, selon lui, l’organisme bruxellois<br />

chargé, via quantité de partenariats (le<br />

Cefora, le Fonds de l’Horeca, l’Educam<br />

ou le Frmb, entre autres, présentés en<br />

ligne), de la formation professionnelle<br />

des adultes n’a « pas de vocation particulière<br />

du côté des formations universitaires<br />

».<br />

La mandataire socialiste accrédite-telle<br />

cette thèse Pas franchement.<br />

« Lorsque je suis arrivée (il y a trois ans,<br />

NDLR), il y avait déjà beaucoup de gens<br />

de l’enseignement supérieur et, je le disais,<br />

très peu de femmes. Et beaucoup<br />

de Belges. Cela ne me dérange pas que<br />

l’on s’occupe d’universitaires », contrecarre<br />

posément la ministre. « A la base,<br />

il n’y avait pas assez d’offres de formation.<br />

Nous avons donc redressé la barre<br />

quantitavive. Qualitativement, il n’y<br />

avait rien à redire. »<br />

Au cœur de la réponse de Françoise Dupuis,<br />

surgit, en filigrane, un créneau social<br />

qui n’échappe pas et que ne dénie<br />

du reste pas le moins du monde Pierre<br />

Thonon. « Nous avons des discussions


dossier<br />

ressources humaines<br />

DÉBAT<br />

Les formations professionnelles, pour qui <br />

Est-il normal que Bruxelles Formation, organisme public, s’adresse aux universitaires <br />

L’administrateur-directeur général de Beci, Pierre Thonon, pose la question.<br />

Un « faux débat », répond Françoise Dupuis.<br />

50<br />

N° 6 - JUIN 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

Cette réflexion, lancée par Pierre<br />

Thonon à propos de Bruxelles<br />

Formation, est nourrie de<br />

constats et ne souhaite qu’être approfondie.<br />

« La mission de cette institution, rappelle<br />

l’administrateur-directeur général<br />

de Beci, consiste en l’organisation<br />

de formations publiques subsidiées<br />

aux fins de contribuer à la baisse du<br />

nombre de sans-emploi. C’est l’une de<br />

ses missions essentielles que de rapprocher<br />

le profil des demandeurs des<br />

offres des entreprises. »<br />

Avant d’aller plus loin, notre interlocuteur<br />

lâche un chiffre, éloquent :<br />

1/3 de la population bruxelloise est à<br />

ce point en panne de qualifications<br />

qu’elle ne dépasse pas le niveau des<br />

primaires ou secondaire<br />

inférieur. Une<br />

carence que Bruxelles<br />

Formation se<br />

voit contrainte de<br />

combler (en termes<br />

d’alphabétisation,<br />

notamment). « Sa<br />

première mission<br />

Pierre Thonon,<br />

administrateur-directeur<br />

général de Beci<br />

est de s’adresser à ce<br />

public, et d’y adapter<br />

des programmes<br />

de formation qui<br />

leur permettent un<br />

accès à l’emploi. »<br />

Jusqu’à 15 % de formations en<br />

plus<br />

Jusque-là, tout le monde paraît d’accord,<br />

Françoise Dupuis, ministre chargée<br />

de la Formation professionnelle<br />

en Communauté française, y compris.<br />

« En trois ans, nous avons accru le<br />

nombre de stagiaires de 30 %, passant<br />

de 7 à 10.000, toutes catégories<br />

confondues », se satisfait l’élue socialiste.<br />

« Le problème, c’était un manque<br />

d’offres de formations pour le public<br />

défavorisé, les femmes en particulier.<br />

Nous en avons donc créé entre 8,5 et 15<br />

% de plus, selon les secteurs… » Le site<br />

Internet s’en fait d’ailleurs l’écho d’entrée<br />

de jeu : des portes s’ouvrent dans<br />

« plus de 200 domaines ».<br />

Pas de débat de fond<br />

Ce qui interpelle Pierre Thonon, ce<br />

sont les « espèces de postgraduats »<br />

qui s’acquièrent au sein d’un opérateur<br />

public qu’il suit de près pour en<br />

être l’un des membres du comité de<br />

gestion : « On relève de plus en plus de<br />

formations pour des niveaux de qualifications<br />

aux diplômes élevés –universitaires<br />

ou supérieurs. Est-ce vraiment<br />

là le métier de Bruxelles Formation »<br />

A ce jour, il n’existe guère de débat de<br />

fond sur le sujet. Son questionnement,<br />

Pierre Thonon l’étaie du postulat qu’il<br />

faut considérer les individus déjà hautement<br />

qualifiés suffisamment autonomes<br />

pour « s’auto-former ». Comprenez<br />

pour identifier leurs points<br />

faibles et savoir comment y pallier, via<br />

quel organisme, etc.<br />

A cet élément, s’ajoute un argument<br />

d’ordre pécuniaire, les moyens de<br />

Bruxelles Formation n’étant pas démesurés<br />

–58,6 millions € répartis en<br />

44 millions sur fonds propres, 13 millions<br />

du Fonds social européen et 1,6<br />

million du fédéral. Pour mémoire, les<br />

cours y sont gratuits pour les demandeurs<br />

d’emploi.<br />

Pas question, bien sûr, de nier, ne fûtce<br />

que l’un des fleurons de cet institut<br />

(et gérant pas moins de neuf centres),<br />

comme le Centre de perfectionnement<br />

en informatique et de gestion,<br />

par exemple ! Mais en dépit d’un indéniable<br />

pôle d’excellence comme celui-là,<br />

Pierre Thonon n’en démord pas :<br />

« Au métier d’opérateur ne devrait-on<br />

pas préférer celui de régulateur de formations,<br />

en faisant<br />

le relevé de celles<br />

qui existent et, le cas<br />

échéant, en subventionnant<br />

les demandeurs<br />

d’emplois qui<br />

s’y inscrivent De<br />

la sorte, l’organisme<br />

public de formation<br />

professionnelle ga-<br />

Françoise Dupuis,<br />

ministre chargée de la<br />

Formation professionnelle<br />

en Communauté française<br />

rantirait la qualité<br />

de ces formations et<br />

leur pertinence du<br />

point de vue du marché de l’emploi et<br />

remplacerait l’aide à des organismes<br />

par des aides à des candidats… »<br />

Avancée sociale généralisée <br />

Notre intervenant ne met pas en question<br />

la qualité du travail journalier.<br />

Mais, selon lui, l’organisme bruxellois<br />

chargé, via quantité de partenariats (le<br />

Cefora, le Fonds de l’Horeca, l’Educam<br />

ou le Frmb, entre autres, présentés en<br />

ligne), de la formation professionnelle<br />

des adultes n’a « pas de vocation particulière<br />

du côté des formations universitaires<br />

».<br />

La mandataire socialiste accrédite-telle<br />

cette thèse Pas franchement.<br />

« Lorsque je suis arrivée (il y a trois ans,<br />

NDLR), il y avait déjà beaucoup de gens<br />

de l’enseignement supérieur et, je le disais,<br />

très peu de femmes. Et beaucoup<br />

de Belges. Cela ne me dérange pas que<br />

l’on s’occupe d’universitaires », contrecarre<br />

posément la ministre. « A la base,<br />

il n’y avait pas assez d’offres de formation.<br />

Nous avons donc redressé la barre<br />

quantitavive. Qualitativement, il n’y<br />

avait rien à redire. »<br />

Au cœur de la réponse de Françoise Dupuis,<br />

surgit, en filigrane, un créneau social<br />

qui n’échappe pas et que ne dénie<br />

du reste pas le moins du monde Pierre<br />

Thonon. « Nous avons des discussions


dossier<br />

ressources humaines<br />

52<br />

N° 6 - JUIN 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

de longue date avec les équipes de<br />

Bruxelles Formation sur le type de services<br />

à rendre. Est visé un certain type<br />

d’avancement social. Nous ne sommes<br />

là ni pour faire du chiffre, ni pour nous<br />

occuper de formation continuée. »<br />

Un faux débat<br />

L’élue uccloise pondérera encore sérieusement<br />

le sentiment qui habite Pierre<br />

Thonon. En soulignant que Bruxelles<br />

Formation ne délivre aucun diplôme<br />

et en insistant sur l’important volume<br />

de stagiaires en reconversion. Pour elle,<br />

l’interrogation de son contradicteur<br />

n’est autre qu’un « faux débat, à partir<br />

du moment où on s’occupe convenablement<br />

de ceux qui sont en situation<br />

difficile ». Sous-entendu, quelle que soit<br />

leur provenance ou leur niveau d’études,<br />

infra ou supra-qualifiés, même si<br />

les premiers ont priorité.<br />

En la matière, la satisfaction est de mise<br />

avec un taux de 65 % de mise à l’emploi,<br />

un taux qui croît jusqu’à 75 % en logistique,<br />

par exemple. Autre objet de son<br />

contentement : le profil même de la<br />

population ayant désormais recours à<br />

ce(s) bagage(s) supplémentaire(s).<br />

Françoise Dupuis ponctue encore<br />

son raisonnement en signalant avoir<br />

corrigé des données qui ne lui convenaient<br />

pas. C’est qu’en 2003, le profil de<br />

stagiaires était le suivant : 56 % d’hommes<br />

; 74 % de Belges ; 9 % d’Européens<br />

parmi les étrangers ; 7 % de primo-arrivants<br />

; 24 % du secondaire inférieur ;<br />

26 % du secondaire supérieur ; et 34 %<br />

du supérieur.<br />

Responsabilité de régulateur <br />

Quant à l’éventuelle responsabilité de<br />

régulateur prônée par Pierre Thonon,<br />

elle n’est guère partagée. A cela, plusieurs<br />

raisons. Un : Françoise Dupuis<br />

se dit partisane des spécificités et opposée<br />

au fait que tout le monde fasse<br />

tout. En l’occurrence, elle opère un<br />

distinguo entre les 50.000 personnes<br />

se tournant vers la promotion sociale,<br />

l’appui et les perfectionnements au<br />

menu de Bruxelles Formation et les<br />

organismes d’insertion socio-professionnels,<br />

chargés de remises à niveau<br />

élémentaires. Deux : elle exhorte à la<br />

formation de plus de gens possible,<br />

avec un haut degré d’exigence. Trois :<br />

une Agence de référence est en cours<br />

de création. Quatre : Bruxelles Formation<br />

régule déjà ses partenaires. Cinq :<br />

www.dorifor.be recense quelque 3.000<br />

formations, suggérées par plus de 800<br />

organismes de formation. « Depuis<br />

son lancement en 2006, le site a déjà<br />

accueilli plus de 260.000 visiteurs ! Et<br />

nous disposons, en prime, d’un vademecum<br />

des filières et passerelles. »<br />

Pour Pierre Thonon, l’intervention<br />

des pouvoirs publics (sans qu’il ne<br />

soit aucunement question d’opposer<br />

services public et privé) ne se justifie<br />

que s’il y a résorption du chômage et<br />

réponse aux demandes des entreprises<br />

: « Aidons-les à produire et à engager<br />

! ».<br />

Nul doute qu’en dehors d’un programme<br />

de formations qui sied aux deux<br />

points de vue, on reviendra à cette<br />

question. Ne fût-ce que parce que les<br />

syndicats ne sont pas allergiques au<br />

crédo de Beci. ●<br />

Guy Bernard


Pas de prise de tête !<br />

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dossier<br />

ressources humaines<br />

DISCRIMINATIONS AU TRAVAIL<br />

Bilan mitigé pour les entreprises belges<br />

Une étude du cabinet d’avocats Field Fisher Waterhouse, réalisée en collaboration avec<br />

Beci, révèle que les employeurs belges n’ont pas encore intégré les dispositions<br />

anti-discrimination émanant des lois du 10 mai 2007.<br />

54<br />

N° 6 - JUIN 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

Dans les grandes entreprises<br />

(de plus de 100 travailleurs),<br />

seules 20% ont mis en place<br />

une politique en matière de diversité<br />

et de non-discrimination au travail.<br />

Au sein des moyennes entreprises<br />

(moins de 100 travailleurs), à peine<br />

15% ont introduit une telle procédure.<br />

Plus alarmant : parmi les entreprises<br />

qui ne disposent pas d’une « charte<br />

anti-discrimination », seules 30% se<br />

disent prêtes à y remédier.<br />

La loi du 10 mai 2007 impose pourtant<br />

aux employeurs de définir une<br />

procédure de plainte, ouverte aux travailleurs<br />

qui s’estimeraient victimes<br />

de discrimination au travail. Idéalement,<br />

cette procédure ne devrait<br />

pas se limiter à décrire le processus<br />

de plainte en cas d’infraction, mais<br />

devrait également contenir des mesures<br />

préventives, des déclarations<br />

de principe et des définitions permettant<br />

aux travailleurs et à la ligne<br />

hiérarchique de mieux comprendre<br />

les enjeux de la question, en vue de<br />

prévenir les décisions ou comportements<br />

discriminatoires.<br />

Une certaine méconnaissance<br />

de ses propres « torts »…<br />

Les entreprises sondées affirment<br />

dans leur très large majorité (80%)<br />

qu’elles maîtrisent bien la problématique<br />

de la discrimination au travail.<br />

Mais la lecture des résultats de l’enquête<br />

démontre que c’est en réalité<br />

loin d’être le cas, notamment à l’égard<br />

des travailleurs plus âgés, des travailleuses<br />

enceintes ou avec charge<br />

de famille et des personnes malades<br />

de longue durée : les réponses fournies<br />

par les employeurs interrogés<br />

démontrent en effet que ces catégories<br />

sont discriminées dans des proportions<br />

importantes. Il existe donc<br />

une dissonance entre le « perçu » et<br />

le « vécu » des employeurs belges, sur<br />

cette problématique.<br />

Le port du voile reste un tabou<br />

71% des grandes entreprises prétendent<br />

qu’elles n’engageraient pas une<br />

travailleuse qui souhaite porter<br />

le voile au travail, si cette travailleuse<br />

est amenée à entrer<br />

contact avec la clientèle. Au<br />

sein des petites entreprises,<br />

cette proportion tombe à<br />

55%. En revanche, si la fonction<br />

postulée par la candidate<br />

ne suppose aucun contact avec les<br />

clients, seules 33% des grandes entreprises<br />

et 26% des petites entreprises y<br />

voient un problème. Le port du voile<br />

reste donc un sujet délicat, particulièrement<br />

si la travailleuse est en rapport<br />

avec le public.<br />

Aménagements raisonnables<br />

en faveur des personnes<br />

handicapées<br />

A la question de savoir si elles<br />

engageraient, par exemple, un<br />

travailleur malvoyant dont le<br />

handicap exigerait un aménagement<br />

« raisonnable » du<br />

poste de travail (un investissement<br />

de l’ordre de 3.000<br />

EUR), 57% des grandes et 68%<br />

des moyennes entreprises répondent<br />

par l’affirmative. Le<br />

constat est donc relativement<br />

positif. La loi impose d’ailleurs<br />

aux employeurs d’effectuer<br />

lesdits aménagements en faveur<br />

des personnes handicapées, tout<br />

refus d’y procéder constituant<br />

en soi une discrimination.<br />

Discrimination des travailleuses<br />

enceintes et des travailleurs<br />

malades<br />

Deux candidates à un poste ont des<br />

qualités professionnelles rigoureusement<br />

identiques, mais l’une est<br />

enceinte : 56% des entreprises, toutes<br />

tailles confondues, affirment qu’elles<br />

n’engageront pas cette<br />

dernière, préférant<br />

l’autre candidate.<br />

Il s’agit là incontestablement<br />

d’une discrimination<br />

directe<br />

sur base du<br />

Les femmes<br />

enceintes font<br />

encore l’objet<br />

de discriminations<br />

à l’embauche


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dossier<br />

ressources humaines<br />

56<br />

N° 6 - JUIN 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

genre et de l’état de santé de la travailleuse. Dans<br />

le même ordre d’idées, 56% des grandes entreprises<br />

et 76% des moyennes licencieraient un travailleur<br />

parce qu’il est malade de longue durée,<br />

ce qui, sauf justification objective et raisonnable,<br />

peut également être constitutif d’une discrimination<br />

directe.<br />

Gare aux discriminations indirectes !<br />

La loi belge et le droit européen distinguent les<br />

discriminations directes des discriminations indirectes.<br />

Une discrimination indirecte est une<br />

pratique apparemment neutre mais qui risque<br />

en réalité de défavoriser tout un groupe de personnes<br />

porteuses d’un critère protégé. Ainsi, pour<br />

une fonction de jardinier, exiger une connaissance<br />

parfaite du néerlandais (ce qui n’est en principe<br />

pas nécessaire) va probablement discriminer<br />

de manière indirecte des candidats issus de l’immigration<br />

des pays du Maghreb.<br />

De la même manière, favoriser de manière importante<br />

les travailleurs à temps plein par rapport<br />

aux travailleurs à temps partiel, par exemple<br />

quant à la rémunération, aux chances de promotion<br />

et aux possibilités de carrière, peut constituer<br />

une discrimination indirecte sur base du genre,<br />

dès l’instant où il est établi que les travailleurs<br />

féminins occupent davantage de postes à temps<br />

partiel que les travailleurs masculins. C’est ce<br />

que vient de rappeler tout récemment la Cour de<br />

justice européenne, dans son arrêt « Voss » du 6<br />

décembre 2007.<br />

A cet égard, l’enquête révèle que seules 30% des<br />

grandes entreprises seraient enclines à favoriser<br />

les travailleurs à temps plein par rapport aux travailleurs<br />

à temps partiel, quant aux possibilités<br />

de promotion et de carrière. ●<br />

Olivier Rijckaert<br />

Field Fisher Waterhouse<br />

L’enquête, réalisée entre janvier et avril 20<strong>08</strong>, a porté<br />

sur un échantillon représentatif de 130 moyennes et<br />

grandes entreprises, dans tous les secteurs d’activité<br />

de l’économie : grande distribution, banque et assurances,<br />

industrie, soins de santé, secteur public, medias<br />

et ICT. Les responsables des ressources humaines<br />

de ces entreprises ont été soumis à une quinzaine de<br />

questions « situationnelles », destinées à évaluer les<br />

décisions qu’ils prendraient à l’égard de travailleurs ou<br />

de candidats, présentant l’un des critères protégés par<br />

les lois du 10 mai 2007.<br />

Interview<br />

Olivier<br />

Rijckaert,<br />

Field Fisher<br />

Waterhouse<br />

« Les entreprises belges ignorent<br />

qu’elles ignorent leurs obligations en<br />

matière de discrimination »<br />

Olivier Rijckaert est avocat associé du cabinet Field Fisher Waterhouse<br />

à Bruxelles. Spécialisé en droit social, il a piloté l’enquête<br />

commentée dans ces pages, en a disséqué les résultats et<br />

en trace pour nous les grandes lignes.<br />

Quels enseignements tirer de votre étude <br />

Selon moi, l’enseignement le plus marquant est que les entreprises<br />

belges ignorent qu’elles ignorent leurs obligations en<br />

matière de (non-) discrimination. La plupart d’entre elles prétendent<br />

en effet maîtriser cette problématique alors que certaines<br />

de leurs réponses aux questions de l’enquête témoignent<br />

exactement du contraire. A ce constat, on pourrait opposer que<br />

la loi de 2007 est encore fraîche et mal connue. Certes, mais il<br />

ne faut pas oublier qu’elle constitue essentiellement la refonte<br />

d’une loi promulguée il y a cinq ans, en 2003, et que notre droit<br />

du travail connaît des dispositions similaires depuis 1983, année<br />

de conclusion de la convention collective de travail n°38,<br />

qui interdisait déjà certaines formes de discrimination lors de<br />

l’embauche.<br />

Il faut reconnaître que cette législation est extrêmement complexe<br />

et il reste donc manifestement un important travail<br />

d’information et de sensibilisation à accomplir à l’égard des<br />

employeurs. C’est d’ailleurs ce à quoi s’applique le Centre pour<br />

l’égalité des chances et la lutte contre le racisme, qui s’intéresse<br />

de près à la situation de l’emploi, d’autant que le nombre de<br />

plaintes déposées en rapport avec la sphère du travail a augmenté<br />

au cours des dernières années.<br />

Quelles sont les formes de discrimination les plus<br />

courantes <br />

Il est impossible de répondre de manière tranchée : notre enquête<br />

avait une portée limitée, mais elle révèle en tout cas que<br />

les discriminations sur base de l’âge sont encore fort présentes.<br />

Ainsi, par exemple, en cas de licenciement collectif, 60% des<br />

grandes entreprises affirment qu’elles préféreraient licencier<br />

des travailleurs âgés. Il s’agit d’ailleurs d’une habitude fort répandue<br />

en Belgique, comme en témoignent la plupart des plans<br />

sociaux des dernières années. Mais c’est aussi une mauvaise


dossier ressources humaines<br />

habitude : légalement, le critère de l’âge ne peut en aucun<br />

cas être utilisé en tant que tel pour fonder une décision de<br />

licenciement, sauf si l’âge est une exigence professionnelle<br />

« essentielle et déterminante », ce qui en pratique est rarement<br />

le cas.<br />

Une récente étude du Centre révèle par ailleurs que près de<br />

7% des offres d’emploi fait encore ouvertement référence<br />

au critère de l’âge, généralement en faveur des jeunes travailleurs,<br />

ce qui est assez préoccupant.<br />

En revanche, seul un tiers des entreprises interrogées affirme<br />

encore appliquer des échelles de rémunération basées<br />

sur l’âge. C’est plutôt encourageant dans un pays où la plupart<br />

des conventions collectives de travail sectorielles faisaient<br />

(ou font encore) explicitement référence à l’âge dans<br />

leurs barèmes salariaux…<br />

Hormis l’âge, quels sont les autres motifs de discrimination<br />

rencontrés <br />

Notre enquête ne portait pas spécifiquement sur le sujet de<br />

l’origine nationale ou ethnique, qui constitue une véritable<br />

problématique en soi, mais il est manifeste qu’un candidat<br />

d’origine étrangère a, à compétences égales, souvent moins<br />

de chances d’être embauché qu’un candidat de souche belge.<br />

C’est en tout cas ce qu’affirme le Centre et les premières<br />

décisions de jurisprudence en la matière révèlent que certains<br />

employeurs ont des comportements grossièrement<br />

hors-la-loi à l’égard de cette catégorie de travailleurs.<br />

Par ailleurs, dans le cadre de notre sondage, j’ai été surpris<br />

de voir qu’une bonne majorité des employeurs (56%) refuserait<br />

d’engager une travailleuse enceinte au profit d’une<br />

autre candidate, à qualités professionnelles égales. C’est là<br />

une discrimination directe sur base du sexe et de l’état de<br />

santé, mais également une violation d’autres dispositions<br />

légales qui protègent la maternité, dont certaines datent<br />

des années 70... On peut s’étonner de ce piètre résultat.<br />

A l’inverse, et plus positivement, une même proportion<br />

d’employeurs se disent prêts à effectuer des investissements<br />

raisonnables pour permettre l’occupation d’un travailleur<br />

souffrant d’un handicap alors qu’ils auraient pu opter pour<br />

un autre candidat moins « coûteux » de ce point de vue. C’est<br />

donc clairement « deux poids, deux mesures » et on en déduira<br />

que la discrimination est parfois sélective : un même<br />

employeur peut tantôt se montrer ouvert à l’égard d’une catégorie<br />

protégée, tantôt se fermer à une ou plusieurs autres.<br />

57<br />

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N° 6 - JUIN 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

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dossier<br />

ressources humaines<br />

L’avis de Beci<br />

58<br />

N° 6 - JUIN 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

Comment voyez-vous les choses évoluer pour<br />

les années à venir <br />

Dans cette matière assez sensible, il est difficile<br />

de lire l’avenir dans une boule de cristal,<br />

d’autant que les employeurs en infraction avec<br />

la loi peuvent l’être à des degrés très différents.<br />

Du patron-voyou qui invoquera des motifs racistes<br />

ou sexistes à l’encontre d’un candidat, à l’employeur<br />

pratiquant généralement la diversité<br />

mais dont le système de bonus prête à discussion,<br />

il y a un monde de différence. Le premier<br />

devra être sanctionné, le second correctement<br />

éclairé sur les enjeux et la portée exacte de cette<br />

réglementation complexe. Dans l’immédiat, je<br />

pense que les entreprises belges ont un grand<br />

besoin d’une information de qualité, pratique et<br />

qui soit à leur portée. A cet égard, le Centre a récemment<br />

proposé aux partenaires sociaux une<br />

révision importante de la convention collective<br />

de travail n°38, une manière de rendre davantage<br />

concrets et abordables les principes posés<br />

par les lois du 10 mai 2007.<br />

S.B.<br />

Un Pacte de non-discrimination<br />

Comment Actiris, favorise-t-elle la diversité dans les entreprises <br />

Eclairage avec son principal défenseur, Marc Trullemans.<br />

Beci rappelle que l’enquête de Field Fisher Waterhouse avait un<br />

champ d’application limité et ne portait pas sur ce qui est considéré<br />

en général comme le vrai nœud de la problématique de discrimination<br />

à Bruxelles, notamment la non-embauche massive des<br />

jeunes issus de l’immigration, avec comme conséquence un chômage<br />

record à Bruxelles. L’enquête « situationnelle » ne concerne<br />

pas la problématique à l’embauche mais la politique de GRH au<br />

sein des entreprises. Elle compare les intentions des chefs de personnel<br />

vis-à-vis de prescriptions formelles de la loi du 10 mai 2007<br />

et en déduit que cette loi n’a pas modifié radicalement le comportement<br />

des entreprises vis-à-vis des problèmes comme le port du<br />

voile dans le contact avec le public ou l’engagement à durée indéterminée<br />

d’une femme enceinte, qui sera absente dans la période<br />

d’essai pour plusieurs mois.<br />

Si certains résultats de l’enquête surprennent, on ne peut toutefois<br />

pas en déduire que les entreprises mènent consciemment une<br />

politique de discrimination en matière de gestion des ressources<br />

humaines ou qu’elles affirment une volonté manifeste de faire<br />

du tort à certains groupes de collaborateurs. Cette loi ne veut pas<br />

empêcher l’entreprise d’organiser sa GRH de la façon qu’elle considère<br />

nécessaire pour son propre développement.<br />

L’enquête nous replonge en plein milieu du débat concernant la<br />

discrimination et y ajoute un volet. Beci considère cette question<br />

comme importante. Nous reviendrons donc sur cette problématique<br />

dans nos numéros suivants.<br />

La charte<br />

1998. L’Europe initie une « table informelle » entre partenaires<br />

sociaux et grandes institutions publiques. Le Pacte<br />

territorial pour l’emploi en Région de Bruxelles-Capitale<br />

a entamé sa troisième programmation dont le terme est<br />

fixé à 2013.<br />

« Il s’agit plutôt d’un laboratoire pour de nouvelles initiatives<br />

qui, une fois structurées, sont intégrées chez l’opérateur<br />

le plus indiqué », définit son patron, Marc Trullemans.<br />

Ce labo dispose de 40.000 € par an pour décliner sa politique<br />

de la diversité –la seule pour laquelle le Pacte gère<br />

un budget.<br />

Deux études, l’une du BIT (Bureau international du travail)<br />

entre 99 et 2001, l’autre de la KUL et de l’ULB, en 2004-<br />

2005, évaluèrent les avancées en matière de diversité :<br />

zéro pointé.<br />

On n’en est plus (tout à fait) là. Depuis, une cinquantaine<br />

d’entreprises ont signé une Charte de la diversité, mise<br />

sur le pavois le 19 décembre 2005, à l’initiative conjointe<br />

de Beci et du ministre régional de l’Emploi, le CDH Benoît<br />

Cerexhe.<br />

« Chaque entreprise peut s’engager formellement sur 12<br />

ans et bénéficier d’un incitant financier de 10.000 € maximum<br />

», explique Marc Trullemans.<br />

Le plan<br />

Et Actiris, dans ce concert Son comité de gestion a, dès décembre<br />

2006, approuvé le Plan Diversité. En interne, ce plan<br />

Diversité se concrétise d’abord par une analyse auprès des<br />

groupes-cibles (soit les étrangers, les handicapés, les personnes<br />

âgées et les jeunes et la disparité hommes-femmes).<br />

« Souvent, les entreprises le font ponctuellement », estime<br />

Marc Trullemans. « Ensuite, l’analyse débouche sur un listing<br />

d’actions. Elles portent, en un, sur le positionnement de l’entreprise<br />

vis-à-vis de l’extérieur. En deux, sur le recrutement<br />

et la sélection qui doivent être les plus neutres possibles. En<br />

trois, intervient la gestion du personnel ou comment mieux<br />

construire les carrières. Et en quatre, la communication. Le<br />

plan Diversité, c’est le fait de combiner ces 4 X 4 sur deux ans,<br />

budget à l’appui ! »<br />

Parallèlement, l’ex-Orbem est aussi amené, via son comité de<br />

gestion, à décider de la validité des plans des autres entreprises,<br />

preuve de son engagement en externe.<br />

« Elle n’a pas attendu son propre plan pour prendre position.<br />

Outre son comité et son manager, elle a aussi un service d’accompagnement<br />

de sélection active, un guichet anti-discrimination<br />

(120 à 150 dossiers depuis 2003-2004), des formations<br />

en inter-culturalité, une brochure et un site web. »<br />

Guy Bernard


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ressources humaines<br />

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Les 10 meilleurs incentives pour<br />

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60<br />

N° 6 - JUIN 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

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allouer. Quelques idées pour tous les<br />

goûts et tous les budgets.<br />

1 Sport aventure. Michel Malschaert,<br />

administrateur délégué de<br />

Challenger Organisation, a été le<br />

premier à amener, avec le Challenger<br />

Trophy, le concept de sport aventure<br />

dans les entreprises. Après avoir roulé<br />

leur bosse en interentreprises, depuis<br />

une dizaine d’années, les Challenger<br />

Trophy se déroulent en interne pour<br />

le personnel d’une seule entreprise<br />

ou organisme. Des exemples Pour<br />

le centenaire de la FEB, Challenge Organisation<br />

a amené 300 personnes à<br />

Chamonix et sur le Mont Blanc. Pour<br />

Isover, un igloo isolé a été construit<br />

au Pôle Nord. Le Challenger Trophy<br />

est également décliné en team rallye.<br />

Une compétition est organisée entre<br />

équipes d’une entreprise avec une<br />

vingtaine d’épreuves très différentes.<br />

Ainsi, dans la vallée de la Meuse,<br />

au château de Freyr, les participants<br />

écoutent de la musique et doivent<br />

deviner les morceaux joués, dégustent<br />

des épices et doivent les reconnaître,<br />

descendent dans une grotte,<br />

font un peu d’escalade, etc. Parmi<br />

l’équipe, il y a toujours bien l’un ou<br />

l’autre pour répondre ‘présent’ à<br />

l’une de ces diverses épreuves multiculturelles<br />

et ainsi aider à la victoire<br />

de son équipe.<br />

2 Irréductibles Gaulois. Challenger<br />

Organisation a également développé<br />

le concept du Camp Gaulois<br />

mêlant aspects ludiques et formatifs.<br />

Esprit scout toujours prêt, les participants<br />

redeviennent des ados. A partir<br />

de bois fourni, ils construisent un village.<br />

Le but est de permettre aux employés<br />

de vivre une journée particulière<br />

au cours de laquelle ils construisent<br />

quelque chose de leurs mains. Faut-il<br />

ajouter qu’ils s’éclatent<br />

www.challenger.be<br />

3 Le rêve américain. Dyamic<br />

Events met sur pied des voyages incentives,<br />

notamment en Floride. L’occasion<br />

de vivre le rêve américain. Arrivée<br />

à Atlanta, limousines géantes,<br />

nuits dans les plus beaux hôtels, visite<br />

des studios Universal de Disney, spectacle<br />

du Cirque du Soleil en permanence<br />

à Orlando. Au départ de Miami,<br />

voyage en Hardley-Davidson jusqu’à<br />

Key West, retour en hélicoptère sur les<br />

Keys pour une visite du parc des Everglades<br />

en airboard…. Inoubliable.<br />

4 Séjour de rêve. Pour récompenser<br />

vos meilleures équipes ou<br />

inviter vos clients les plus fidèles, un<br />

séjour sur la plus belle plage du Sénégal<br />

est le nec plus ultra. Jean-Paul Fontaine,<br />

homme d’affaires belge reconverti<br />

dans l’hôtelier haut de gamme à<br />

Cap Skirring, en Casamance, propose<br />

des séjours incentives (et pour séminaires).<br />

Dans un magnifique jardin<br />

tropical en bordure de l’océan Atlantique,<br />

Résidences Les Alizés propose des<br />

activités de loisirs et sportives: gym,<br />

voile, planche à voile, balades en 4X4<br />

ou en quad, pêche dans les bolongs<br />

(bras de mer) ou en bord de mer, rencontre<br />

avec les dauphins en pirogue,<br />

visite des perles océanes que sont les<br />

îles Bijagos... Vivifiant et déstressant.<br />

www.dynamic-events.be<br />

5 In vino veritas.<br />

Nouvellement créée, The Wine Agency<br />

ouvre le monde du vin à une clientèle<br />

d’entreprises. Thierry Durand a<br />

converti avec succès sa passion pour le<br />

vin et la gastronomie en activité professionnelle<br />

à plein temps. Les incentives<br />

sont organisés autour de ces deux<br />

thèmes : ateliers sensoriels, gastronomiques,<br />

concours de dégustation à<br />

l’aveugle, etc., dans des lieux uniques<br />

Déguster du vin entre collègues


dossier ressources humaines<br />

n° Agrément : Bruxelles B-AA05.034 - Wallonie : W.INT/SO/RS/RE.22<br />

et souvent exclusifs du Brabant wallon.<br />

Ainsi, ‘The Savour Road’ se base<br />

sur le principe du quizz par équipe.<br />

Chaque équipe circule d’un atelier à<br />

l’autre. Dans chacun d’eux, un sommelier<br />

donne quelques grands principes<br />

de dégustation. Il forme brièvement<br />

l’équipe sur chaque thème et guide<br />

chacun dans sa réflexion. Cet incentive<br />

pour connaisseurs est proposé en<br />

français, néerlandais et anglais.<br />

www.thewineagency.be<br />

6 Ateliers gourmands. Déjà<br />

bien implanté, Mmmmh! vous propose<br />

d’emmener vos collaborateurs<br />

ou clients à la découverte de leurs talents<br />

culinaires cachés lors d’ateliers<br />

gourmands. Que ce soit une initiation<br />

à la cuisine belge, aux délices de<br />

la cuisine italienne ‘Dolce Vita’ par le<br />

chef Carlo de Pascale, aux secrets de la<br />

nouvelle cuisine grecque par Constantin<br />

du célèbre restaurant grec ‘Notos’<br />

de Bruxelles, à la cuisine thaïlandaise<br />

‘Sukodhai’, ou encore, aux saveurs de<br />

Marrakech, tout est mis en œuvre pour<br />

faire passer à vos convives un vrai moment<br />

de plaisir et de convivialité. Le<br />

temps d’enfiler un tablier et vos invités<br />

se mettent à concocter les mets les<br />

plus fins sous l’œil toujours attentif du<br />

chef. Ensuite, tout le monde passe à table<br />

pour déguster ce qui a été préparé.<br />

Bonne humeur et ambiance assurées.<br />

www.mmmmh.be<br />

7 Le Grand Bleu. Offrez à vos cadres<br />

et clients, de l’inédit, de l’aventure,<br />

des sensations inoubliables! Make<br />

it Blue vous propose un incentive innovant<br />

et original, un concept mis en<br />

place par des instructeurs de plongée<br />

sous-marine. Sur base d’un brevet de<br />

plongée acquis en quelques sessions<br />

en Belgique ou à l’étranger, Make it<br />

Blue fait de ce sport à responsabilité<br />

un nouvel outil de team building<br />

Networking inédit sous l’eau !<br />

auquel vous n’auriez peut-être pas<br />

pensé. Outre un souvenir inoubliable,<br />

la découverte des autres et la maîtrise<br />

de soi, plonger allie le plaisir et la<br />

performance d’une équipe dans des<br />

conditions privilégiées et accessibles à<br />

tous, sportifs ou non. Les formations se<br />

donnent en français, anglais et italien.<br />

La première partie, théorie en piscine,<br />

se déroule en Belgique. La seconde, la<br />

pratique et la certification, se fait dans<br />

OUTPLACEMENT ENSEMBLE, TOUJOURS PLUS<br />

61<br />

N° 6 - JUIN 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

Nous vous accompagnons afin<br />

de vous permettre de retrouver<br />

le plus rapidement possible<br />

un emploi auprès d’un nouvel<br />

employeur ou de développer une<br />

activité professionnelle en tant<br />

qu’indépendant.<br />

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dossier<br />

ressources humaines<br />

62<br />

N° 6 - JUIN 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

les eaux turquoises et chaudes de<br />

votre choix, en Egypte ou ailleurs.<br />

Dans le monde merveilleux des<br />

poissons multicolores.<br />

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8 Tout chocolat. Accros au<br />

chocolat, voici pour vous. Le Café<br />

Théâtre Vaudeville, au coeur de<br />

la galerie de la Reine, propose un<br />

menu tout chocolat! Mise en bouche:<br />

démonstration sur les origines,<br />

la production et l’histoire du<br />

chocolat de façon aussi interactive<br />

que gustative. On poursuit avec les<br />

plus belles créations de quelques<br />

grands chocolatiers, membres de<br />

l’association Best Belgian Chocolate<br />

of the World. Des spécialistes qui<br />

n’utilisent que la fève de cacao. Ensuite,<br />

place à la truffe de foie gras au<br />

chocolat croquant, au canard à l’orange<br />

accompagné d’un sorbet de cacao<br />

et, en apothéose, un fameux dessert<br />

répondant au doux nom d’essence du<br />

chocolat. Vos invités en resteront…<br />

chocolat!<br />

www.cafeduvaudeville.be<br />

Menu 100% chocolat<br />

9 Le goût de l’Europe. En 2007,<br />

à l’occasion des 50 ans du Traité de<br />

Rome, la société @dmire a organisé un<br />

incentive culturel, ‘Admire the taste<br />

of Europe’, pour partir à la découverte<br />

de Bruxelles et de l’Europe. Il vient<br />

d’être récompensé par un award du<br />

tourisme bruxellois. Des épreuves ludiques<br />

permettent de découvrir les 27<br />

Etats membres. En quelques heures,<br />

les participants font un tour d’Europe<br />

propre à éveiller tous les sens:<br />

goûter à la gastronomie, écouter la<br />

musique, exercer un sport national,<br />

suivre les dernières tendances de la<br />

mode… Un voyage découverte sans<br />

aller bien loin.<br />

www.admire.be<br />

10 Plaisir d’offrir. Le Chèque<br />

Cadeau® de Sodexho est ‘la’ référence<br />

en termes de cadeau pour<br />

votre personnel et vos relations<br />

d’affaires. Le chèque permet d’acheter<br />

tout ou presque: vêtement, parfum,<br />

bouteille de vin, CD, DVD… Ses<br />

avantages Il peut être échangé<br />

dans un très grand réseau de commerces<br />

en Belgique, de la plus petite<br />

boutique aux mégastores. Le chèque<br />

cadeau est déductible jusqu’à 35 € par<br />

personne et par an, autant par enfant<br />

à charge et jusqu’à 125 € par relation<br />

d’affaires.<br />

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Vous cherchez du personnel qualifié,<br />

nous le formons<br />

Jacqueline Remits<br />

BRUXELLES FORMATION<br />

Forme, chaque année, plus de 4.700 demandeurs d’emploi dans vos secteurs d’activité.<br />

Un an après leur formation, deux tiers sont à l’emploi soit 66,2 %.<br />

Développe et gère la formation professionnelle individuelle d’intégration en entreprise (FPI-E).<br />

Cette formule vous permet de mettre au travail un demandeur d’emploi récemment formé et de le préparer de<br />

manière plus spécifique au poste de travail qu’il occupera dans votre entreprise. Il est suivi et coaché par nous.<br />

Durant cette période (variable suivant les métiers), vous ne lui payez qu’un complément à son allocation de chômage.<br />

Propose et organise des stages de fin de formation.<br />

Ils donnent la possibilité au demandeur d’emploi «stagiaire» de mettre ses compétences en pratique. Ces stages<br />

sont le point final de sa formation à Bruxelles Formation et sont totalement gratuits pour vous.<br />

Cellule relations entreprises :<br />

Marie Luce Goffin - 02.371.74.76 - ml.goffin@bruxellesformation.be<br />

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dossier ressources humaines<br />

ACTIVATION DES CHÔMEURS<br />

L’exemple français :<br />

un modèle à suivre <br />

En France, depuis 2005 et la loi de cohésion<br />

sociale, le secteur public fait appel au privé pour<br />

remettre les chômeurs au travail. Désormais,<br />

l’ANPE (Agence nationale pour l’emploi) se<br />

tourne vers les sociétés d’intérim pour placer des<br />

demandeurs d’emploi. Une mesure dont on ferait<br />

peut-être bien de s’inspirer chez nous…<br />

Depuis trois ans, l’ANPE a, en effet, perdu son monopole en matière<br />

de placement. Les bureaux de recrutement, de reclassement<br />

et les agences d’intérim et de placement peuvent désormais<br />

participer au service public de l’emploi aux côtés des organismes<br />

publics et des collectivités territoriales. L’ANPE propose aux chômeurs<br />

des bilans de compétences, des solutions d’accompagnement à l’emploi,<br />

des formations. Depuis la fin du monopole de l’Agence nationale, les sociétés<br />

de travail temporaire sont autorisées à recruter et placer des chômeurs.<br />

Voilà qui fait le bonheur des sous-traitants, sociétés d’intérim et<br />

bureaux de recrutement.<br />

De plus, l’UNEDIC (Union nationale interprofessionnelle pour l’emploi<br />

dans l’industrie et le commerce) est, elle aussi, autorisée à confier des<br />

contrats à des acteurs privés. L’Union nationale gère les assurances chômage<br />

versées aux chômeurs. Depuis 2005, elle n’a plus de contrat exclusif<br />

avec l’ANPE. Le lien n’est plus unique. Les sociétés d’intérim ou de<br />

recrutement peuvent, par conséquent, facturer directement des frais de<br />

recrutement. L’activité de placement doit, en effet, être gratuite pour le<br />

demandeur d’emploi et être exercée de manière non discriminatoire.<br />

Une nouvelle niche pour les agences d’intérim<br />

Depuis lors, de nouveaux acteurs interviennent sur le marché de<br />

l’emploi en France. Il s’agit avant tout des agences de placements<br />

privées et des entreprises de travail temporaire. Ce qui signifie aussi<br />

une reconnaissance du métier d’agence de travail temporaire dans<br />

le domaine du placement, c’est-à-dire de l’accompagnement du demandeur<br />

d’emploi pour trouver un travail. En France, mais aussi chez<br />

nous, le marché du placement concerne essentiellement des salariés<br />

disposant de peu de qualifications. Un segment difficile bien connu<br />

des agences d’intérim.<br />

Bien ancrés sur le marché, en France, ces acteurs du travail temporaire<br />

ont saisi la balle au bond. Ayant mixé leurs deux activités, intérim<br />

et recrutement, en 2006, les sociétés d’intérim françaises ont<br />

effectué 26 500 recrutements de demandeurs d’emploi, soit trois fois<br />

SARA,<br />

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QUEL EST<br />

LE SUPERLATIF<br />

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Pour les affaires courantes, vous ne faites confiance qu’à<br />

une personne ... de confiance. Quelqu’un capable de gérer<br />

efficacement et discrètement votre agenda, de soutenir votre<br />

département ventes ou marketing et d’assurer un payrolling<br />

impeccable. Interlocuteur privilégié de vos clients, un tel<br />

professionnel constitue également une attrayante carte de visite<br />

pour votre société. Chez Secretary Plus Management Support, le<br />

numéro 1 de la sélection, du recrutement, du travail intérimaire,<br />

de l’accompagnement et de la formation pour les fonctions<br />

d’assistance au management, vous trouvez des collaborateurs<br />

dynamiques, motivés et réellement passionnés par leur<br />

métier. Les entreprises et organisations peuvent faire appel<br />

à nos Assistants pour des missions temporaires ou pour un<br />

engagement fixe, ou encore pour des projets via le Direct Team.<br />

Grâce à un large réseau d’agences Secretary Plus situées à Alost,<br />

Anvers, Anvers Nord Waasland, Bruges, Bruxelles (Ixelles, Woluwé-<br />

Saint-Pierre et Quartier Léopold), Courtrai, Gand, Geel, Hasselt,<br />

Liège, Louvain, Malines, Mons, Roeselare, Turnhout, Vilvorde et<br />

Wavre, nous trouvons toujours le/la candidat(e) multilingue et<br />

hautement qualifié que vous recherchez dans votre région.<br />

Pour quelles fonctions pouvez-vous faire<br />

appel à nous<br />

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e-mail: brussels1@secretary-plus.be<br />

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tél.: <br />

brusselsleopold@secretary-plus.be<br />

Visitez également notre site internet<br />

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Excellence in Management Support


dossier<br />

ressources humaines<br />

64<br />

N° 6 - JUIN 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

plus que l’année précédente.<br />

Cette activité,<br />

qui leur a rapporté<br />

globalement 65 millions<br />

d’euros de chiffre<br />

d’affaires en 2006,<br />

a continué à croître<br />

de plus belle en 2007<br />

pour arriver au chiffre<br />

d’affaires de 85 millions<br />

d’euros. Même<br />

si cette activité reste<br />

encore marginale pour<br />

les agences d’intérim, il s’agit là d’une<br />

nouvelle niche qu’elles exploitent au<br />

mieux.<br />

Aujourd’hui, en France, plus d’un<br />

quart du budget de l’ANPE, soit 528<br />

millions d’euros, rémunère des prestataires<br />

externes. De quoi faire prospérer<br />

les organismes sous-traitants<br />

qui répondent aux appels d’offre.<br />

Une offre globale<br />

A l’autre bout de la chaîne, la réforme<br />

permet, tant aux entreprises clientes<br />

qu’aux demandeurs d’emploi, d’avoir<br />

<br />

<br />

La réforme permet aux entreprises et aux demandeurs d’emploi d’avoir<br />

accès à une offre globale<br />

accès à une offre globale. La loi de cohésion<br />

sociale facilite la vie des entreprises<br />

clientes qui n’ont plus affaire<br />

qu’à un seul interlocuteur, aussi bien<br />

pour l’intérim que pour le recrutement.<br />

Les candidats à l’emploi y trouvent<br />

également leur intérêt, l’accès<br />

à plusieurs services pouvant se faire<br />

auprès d’une même agence. Pour eux,<br />

cela signifie aussi plus d’opportunités.<br />

Quant au chômeur, il est obligé de respecter<br />

de nouvelles obligations. Par<br />

exemple, il ne peut plus, selon la loi de<br />

cohésion sociale, «refuser<br />

un emploi correspondant<br />

à une formation<br />

ou qualification<br />

que le service public de<br />

l’emploi lui a permis<br />

d’acquérir». L’éloignement<br />

ne peut plus non<br />

plus constituer un motif<br />

de refus d’emploi<br />

lorsque le chômeur se<br />

voit proposer une aide.<br />

En cas d’infraction à<br />

ces obligations légales, il est passible<br />

d’une réduction de son revenu de<br />

remplacement et non plus d’une suppression<br />

pure et simple comme c’était<br />

le cas précédemment. Aujourd’hui,<br />

en France, tous les acteurs, du public<br />

comme du privé, se mobilisent et travaillent<br />

ensemble main dans la main<br />

pour lutter contre le chômage. Plus les<br />

partenaires seront nombreux et plus<br />

ils seront efficaces. Une idée française<br />

qui pourrait inspirer la Belgique... ●<br />

Jacqueline Remits<br />

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Les virtuoses des Ressources Humaines


dossier ressources humaines<br />

SERVICE PUBLIC<br />

La métamorphose d’Actiris<br />

2007. L’Orbem entame une mue fondamentale. Se fait désormais appeler Actiris. S’oriente,<br />

plus que jamais, vers les sociétés. Petit topo de cette (r)évolution avec deux chefs de file<br />

d’un mouvement dont les effets ne sont pas (encore) tous apparents.<br />

Tout s’amorce en 2005. L’Office<br />

régional bruxellois de l’emploi<br />

lance un appel d’offre pour une<br />

radioscopie de son fonctionnement<br />

et une restructuration d’une activité<br />

devant s’inscrire dans un contrat de<br />

gestion, jusque-là inexistant. Leader<br />

inconstesté sur la place bruxelloise<br />

dans le consulting, Pricewaterhouse-<br />

Coopers (PWC) emporte le marché. Et<br />

gère, aujourd’hui ce redéploiement en<br />

théorie tout bénéfice pour les entreprises…<br />

« Le contrat de gestion a été signé le 24<br />

avril 2006 », date Serge Loumaye, directeur<br />

chez PWC et en charge du management<br />

de crise chez Actiris. « Cette<br />

feuille de route s’échelonne sur deuxtrois<br />

ans. Elle inclut un nouveau plan<br />

de communication, une mise à niveau<br />

des outils informatiques, etc. »<br />

Enfin, une culture ad hoc !<br />

Les défis de l’ex-Orbem ne sont pas<br />

minces. Ses lacunes, dans l’approche<br />

entreprises non plus. Si les acteurs<br />

sont maintenant multiples (Intérim,<br />

moteurs de recherches, etc.), l’office<br />

géré à 93% par la Région de Bruxelles-<br />

Capitale vivait de son monopole.<br />

ÇA SE VOIT QUAND VEDIOR VOUS EMPLOIE<br />

« Nous avons structuré<br />

les services internes<br />

afin qu’ils correspondent<br />

aux clients », lâche<br />

comme une évidence<br />

notre interlocuteur.<br />

Aux oubliettes donc,<br />

un travail qui tournait<br />

autour et alentours de Serge Loumaye,<br />

l’unique notion de placement<br />

!<br />

PricewaterhouseCoopers<br />

directeur chez<br />

En parallèle, il convenait<br />

d’effacer les « strates<br />

historiques », propres à un ancrage<br />

monopolistique. Conséquence :<br />

65<br />

N° 6 - JUIN 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

LES PRINCIPALES RAISONS QUI VOUS AMÈNENT À TRAVAILLER AVEC VEDIOR<br />

<br />

Un service de qualité<br />

Le souci permanent d’une qualité intégrale fait partie de nos objectifs primordiaux<br />

et ce, dans tous les services et dans toutes les activités de l’entreprise. Nos<br />

investissements en collaborateurs et en technologies nouvelles ont pour but<br />

de faire parfaitement correspondre nos services à vos souhaits, jour après jour.<br />

Vedior vient à vous, faisant appel à son réseau en fonction des besoins de votre<br />

organisation. Une connaissance pointue du marché de l’emploi et une vaste banque<br />

de données de candidats rapidement opérationnels nous permettent de répondre<br />

à toute demande dans les meilleurs délais, que ce soit pour des profils courants<br />

ou plus spécifiques. En dehors du département Office et Industry, Vedior vous offre<br />

différentes divisions spécialisées: Vedior Call Center, Vedior Executive Secretaries,<br />

Vedior Finance, Vedior Medica, Vedior Home Care, Vedior Technica, Vedior Logistics,<br />

Vedior Inhouse Services.<br />

Vedior simplifie la gestion de vos ressources humaines<br />

Partenaire au service de l’entreprise, Vedior prend en charge toutes les démarches<br />

et formalités liées à la mise au travail d’intérimaires: de la sélection au paiement des<br />

TOP<br />

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BELGIUM 20<strong>08</strong><br />

®<br />

20<strong>08</strong><br />

salaires en passant par l’établissement des documents sociaux. D’autre part, grâce à<br />

son propre bureau de sélection, Vedior s’occupe également du recrutement de votre<br />

personnel fixe.<br />

Vedior Anderlecht, place de la Vaillance 25, 1070 Anderlecht. Tél.: 02 555 04 40.<br />

Vedior Brouckère, place de Brouckère 7, 1000 Bruxelles. Tél.: 02 250 32 40.<br />

Vedior Jette, rue Leopold I 458, 1090 Jette. Tél.: 02 421 76 10.<br />

Vedior Louise, avenue Louise 104, 1050 Bruxelles. Tél.: 02 626 07 50.<br />

Vedior Montoyer, rue Montoyer 41, 1000 Bruxelles. Tél.: 02 289 07 25.<br />

Vedior Ukkel, chaussée d’Alsemberg 731, 1180 Uccle. Tél.: 02 340 18 40.<br />

Vedior Woluwe, rue de Linthout 159, 1200 Woluwe-Saint-Lambert. Tél.: 02 739 43 80.<br />

Vedior Executive Secretaries, chaussée d’Alsemberg 731, 1180 Uccle. Tél.: 02 645 78 03.<br />

Vedior Finance, chaussée d’Alsemberg 731, 1180 Uccle. Tél.: 02 645 78 05.<br />

Vedior est sans aucun doute le partenaire privilégié dans le recrutement de vos<br />

collaborateurs.<br />

Pour plus d’informations, contactez votre account manager chez Vedior, ou<br />

recherchez l’adresse de l’agence Vedior la plus proche via www.vedior.be<br />

www.vedior.be


dossier<br />

ressources humaines<br />

66<br />

N° 6 - JUIN 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

Serge Loumaye et son équipe ont mis<br />

en place une direction « Chercheurs<br />

d’emplois » et une direction « Employeurs<br />

». Non sans prévoir un pont<br />

entre l’une et l’autre. Celles-là se complètent<br />

encore d’une direction « Partenariat<br />

» ; le tout est chapeauté par les<br />

services de support.<br />

Au fin fond de la mutation germait<br />

en sus une culture d’entreprise que<br />

la direction Employeurs est censée insuffler.<br />

Le devenir d’Actiris (un nom se faisant<br />

l’heureuse contraction de l’idée de vie<br />

« active » et d’« iris », la symbolique<br />

fleur de la Région de Bruxelles-Capitale)<br />

ne s’est pas arrêté en si bonne voie.<br />

Une approche segmentée du marché<br />

s’est intégrée à ce qui précède. Les employeurs<br />

s’en trouvent ainsi catégorisés<br />

en entreprises et pouvoirs publics,<br />

grandes entreprises, PME et TPE. « Une<br />

approche plus commerciale pour laquelle<br />

les esprits étaient mûrs… »,<br />

analyse Serge Loumaye.<br />

Bruxelles métropolitaine<br />

A ce jour, la segmentation est effective.<br />

La restructuration Employeurs<br />

est toujours en cours. « C’est en plein<br />

développement. Ce sont de nouveaux<br />

métiers qu’impose cette orientation<br />

client qui fait d’Actiris un partenaire<br />

de choix pour les employeurs », précise<br />

Serge Loumaye.<br />

Allons-y par les atouts essentiels de<br />

l’opération : collecte d’offres d’emploi<br />

considérablement étoffée (via environ<br />

130 partenariats dont le VDAB ou le<br />

Forem, ses équivalents néerlandophone<br />

et wallon) et meilleur traitement<br />

de celles-ci, décloisonnement entre les<br />

trois régions, Bruxelles devenue métropolitaine,<br />

« bassin d’emplois dans<br />

40 communes », etc.<br />

Le grand ordonnateur du bouleversement<br />

met encore en avant un outil<br />

informatique personnalisé : le site<br />

www.monactiris.be. Qu’à l’instar des<br />

Maisons de l’emploi se multipliant<br />

comme les petits pains, il faut voir<br />

comme une bénéfique décentralisation<br />

pour les chercheurs. « Auparavant,<br />

la centralisation prévalait, boulevard<br />

Anspach. »<br />

Aujourd’hui, le site Internet occupe<br />

une place de choix dans la nouvelle<br />

politique d’Actiris. La sélection des CV<br />

y est affinée ; le traitement des employeurs<br />

se personnalise. Au besoin,<br />

Actiris resserre encore les « mailles du<br />

filet » en présélectionnant les candidats<br />

pour les sociétés demandeuses.<br />

Autre axe d’un Actiris se faisant véritable<br />

levier : stimuler, par le biais de<br />

ses multiples partenariats, des actions<br />

que d’autres effectueront.<br />

30.000 offres par an<br />

Aux commandes du comité de gestion<br />

d’Actiris mis en place le 20 novembre<br />

dernier, Tania Dekens donne une touche<br />

plus concrète encore à l’ambitieux<br />

programme vers lequel l’entreprise<br />

basculera d’ici quelques mois. Cette<br />

année-ci coïncide avec la deuxième<br />

évaluation du nouvel organigramme,<br />

les premiers réels indicateurs. Mais<br />

Tania Dekens, présidente<br />

du Comité de gestion d’Actiris<br />

en attendant ces données, la présidente<br />

d’Actiris tire d’emblée quelques<br />

constats : « Le passage au paysager<br />

autorise bien plus de contacts, accentue<br />

le contrôle social. Avenue des Arts,<br />

nous aurons un espace spécifique pour<br />

accueillir les employeurs. La direction<br />

Employeurs gère 15.000 offres par an.<br />

Nous allons passer à 30.000 ! »<br />

Le changement, Tania Dekens le dit<br />

déjà perceptible. Désormais, les « indicateurs<br />

de suivi », ceux-là même qui<br />

définissent les objectifs mesurables<br />

du personnel sont opérationnels. « Le<br />

contrat de gestion a provoqué une dynamique.<br />

Encore institution publique<br />

pure, Actiris va voir sa personnalité<br />

juridique évoluer. Avec des partenaires<br />

sociaux impliqués. » Tania Dekens<br />

n’en fait cependant pas mystère : si<br />

Actiris est désormais appelée à une<br />

« évolution continue », elle se heurte<br />

encore à un cadre largement étriqué.<br />

476 dossiers par personne !<br />

Tenant compte du taux de chômage<br />

à Bruxelles, PricewaterhouseCoopers<br />

a en effet identifié un manque de 44<br />

temps plein chez Actiris.<br />

« Par rapport aux autres offices régionaux,<br />

on est encore loin du compte »,<br />

analyse la présidente. « Le VDAB<br />

compte un accompagnant pour 146<br />

dossiers. Au Forem, ils en sont déjà<br />

à 295 dossiers par conseiller. Mais<br />

nous, nous totalisons 476 dossiers par<br />

conseiller ! »<br />

C’est dire si, en dehors même d’une<br />

décentralisation qui sera achevée<br />

d’ici deux grosses années (13 antennes<br />

auront déjà officiellement vu le<br />

jour en décembre de cette année) et<br />

de l’échéance symbolique de la fin<br />

20<strong>08</strong> pour ce qui concerne le passage<br />

à une informatique moderne, il reste<br />

du pain sur la planche pour l’entreprise<br />

qui, en 2009, fêtera son vingtième<br />

anniversaire.<br />

Et Serge Loumaye de confesser, luimême,<br />

que son client vit, pour l’heure,<br />

« une époque charnière », mais que<br />

chacun ignore, à ce stade, jusqu’où<br />

tout cela va mener :<br />

« Ce qui importe, c’est la qualité de<br />

l’offre… » ●<br />

Guy Bernard


LA POSTE EN PRATIQUE OU COMMENT ELLE PEUT RENFORCER<br />

CONCRÈTEMENT LA COMPÉTITIVITÉ DES ENTREPRISES.<br />

La Poste offre au monde des entreprises une large gamme de solutions business avancées dans le<br />

domaine de la communication. Outre nos services innovants pour la communication via la boîte aux lettres,<br />

nous vous invitons à découvrir des outils performants pour rationaliser vos contacts commerciaux et<br />

administratifs par voie électronique. Sécurité, rapidité et tarifs réduits: les solutions business<br />

de La Poste peuvent réellement renforcer la compétitivité des entreprises. En voici la preuve. Publireportage<br />

DYNAMIC SOFTWARE - DES DONNÉES<br />

CONFIDENTIELLES TRANSMISES ÉLECTRO-<br />

NIQUEMENT EN TOUTE SÉCURITÉ AVEC<br />

CERTIPOST, UNE FILIALE DE LA POSTE.<br />

SOLINEST – UNE RATIONALISATION DU<br />

SERVICE DE TRI GRÂCE À SERVIPOST<br />

E5 MODE - LES COURRIERS PUBLICITAIRES<br />

ADRESSÉS TRANSMIS EN DEUX JOURS<br />

(AU LIEU DE QUATRE AUPARAVANT)<br />

DONNENT DE MEILLEURS RÉSULTATS<br />

Pour l’échange de documents digitaux, la sécurité<br />

doit être absolument garantie. Les certificats<br />

digitaux apportent cette sécurité, par exemple<br />

lors de l’envoi de déclarations TVA électroniques<br />

et de recommandés. Pour les e-mails à caractère<br />

juridique comme les contrats également: ils font<br />

alors office de justificatifs.<br />

POURQUOI CERTIPOST POSSÉDAIT LA<br />

SOLUTION<br />

Dynamic Software a opté pour une solution qui<br />

avait déjà fait ses preuves. Certipost est depuis<br />

10 ans déjà un fournisseur reconnu et sait par<br />

expérience comment les entreprises peuvent<br />

fiabiliser leurs communications électroniques.<br />

Le soutien logistique est aussi un atout.<br />

Les certificats digitaux sont achetés via<br />

www.certipost.be/webshop et sont directement<br />

transmis au bureau.<br />

MOINS DE PAPERASSERIE, PLUS DE TEMPS ET<br />

DE SÉCURITÉ<br />

Avec les certificats digitaux, la correspondance est<br />

accélérée. Les déclarations TVA arrivent dans les<br />

délais, tout comme d’ autres documents officiels:<br />

les comptes annuels, les déclarations dans le<br />

cadre de la FINPROF, Vensoc, BOW et DMFA.<br />

La facturation électronique gagne également du<br />

terrain et devient plus simple et fiable grâce à<br />

Certipost.<br />

Solinest, distributeur de différentes marques de<br />

chewing-gums et de friandises, parmi lesquelles<br />

Ricola, a choisi Servipost comme partenaire<br />

pour la gestion de son courrier. Auparavant, les<br />

secrétaires consacraient beaucoup de temps à<br />

préparer et à trier le courrier. Avec Servipost, cette<br />

période est belle et bien révolue. Elles peuvent<br />

désormais se concentrer sur d’autres tâches en<br />

leur donnant davantage de valeur ajoutée.<br />

De plus, Solinest bénéficie de frais de port réduits.<br />

UN SERVICE CENTRALISÉ POUR DIFFÉRENTES<br />

SUCCURSALES<br />

Le courrier de Solinest provient de 4 succursales.<br />

Cette procédure demandant énormément de<br />

temps, les délais étaient parfois dépassés.<br />

Aujourd’hui, le travail est limité à la préparation<br />

des colis postaux. Servipost se charge du reste:<br />

affranchissement, tri et envois dans les délais.<br />

Un gain de temps considérable !<br />

UNE SOLUTION À LA MESURE DE<br />

L’ORGANISATION DE SOLINEST<br />

Avant que Servipost n’entre en piste, les spécialistes<br />

de La Poste ont réalisé une analyse rigoureuse. En<br />

recherchant un mode de fonctionnement optimal.<br />

C’est la seule façon pour qu’une solution soit<br />

opérationnelle.<br />

Conséquence intéressante de ce nouveau mode<br />

de fonctionnement, les frais d’affranchissement<br />

ont diminué par rapport à la situation antérieure.<br />

L’emploi du temps du secrétariat s’est également<br />

révélé bien plus productif.<br />

Pour tout détaillant, un investissement en direct<br />

mail doit être rentable à court terme. Et le moment<br />

de la réception du courrier est d’une importance<br />

cruciale. C’est pourquoi e5 mode, un pionnier du<br />

direct mail, a opté pour la solution ‘Jour +2’. Les<br />

courriers publicitaires adressés arrivent deux jours<br />

après leur dépôt (au lieu de quatre auparavant).<br />

Principaux avantages: plus de réponses, réduction<br />

des frais de personnel et augmentation de l’efficacité<br />

du call center.<br />

DÉLAI D’ENVOI PLUS COURT = PLUS DE VENTES<br />

Plus le courrier publicitaire adressé envoyé est<br />

proche de la période de promotion, plus le nombre<br />

de réponses est important. Les courriers publicitaires<br />

lus le jeudi et le vendredi entraînent davantage<br />

de visites en magasin le week-end. Les raisons<br />

Les consommateurs se souviennent mieux du<br />

courrier, jusqu’à 13% de plus. Un détaillant peut<br />

ainsi planifier plus précisément sa gestion du<br />

personnel. L’organisation d’un call center est<br />

également plus efficace avec la solution ‘Jour +2’.<br />

Résultat: les frais dans ce domaine baissent considérablement:<br />

jusqu’à 50%!<br />

FAITES CONFIANCE À L’EXPERTISE DE LA POSTE<br />

Chaque entreprise est différente. C’est pourquoi,<br />

La Poste investit dans la connaissance de vos<br />

méthodes de travail. Grâce à son expertise dans<br />

les secteurs les plus diversifiés, nos spécialistes<br />

vous procurent des conseils pour vous permettre<br />

d’obtenir un meilleur impact. Des formats jusqu’à<br />

une offre cross-media: avec le soutien de La Poste,<br />

les résultats ne se font pas attendre.<br />

La solution ‘Jour +2’ en est la meilleure preuve.<br />

Les solutions de La Poste pour imaginer votre business autrement.<br />

Appelez le 02 423 25 70 ou rendez-vous sur www.laposte.be/pourmonbusiness<br />

et découvrez en détail les solutions performantes pour la gestion de votre<br />

courrier, vos envois électroniques et vos courriers publicitaires adressés.


Un présentoir Bizzbox dans votre entreprise <br />

bizzbox news l’actualité économique bruxelloise<br />

Communiquer via le réseau Bizzbox <br />

02 345 74 55 - info@bizzbox.be<br />

INFORMER. COMMUNIQUER.<br />

Les entreprises ont enfin leur réseau.<br />

BIZZ<br />

BOX<br />

Grâce à 200 points de diffusion disséminés dans 390 entreprises à Bruxelles, les présentoirs Bizzbox<br />

diffusent l’information économique et institutionnelle des acteurs bruxellois. Créé en association<br />

avec Beci, le réseau veut renforcer les relations entre institutions de la capitale et promouvoir l’activité<br />

économique bruxelloise. La rubrique Bizzbox News entend renforcer cet objectif.<br />

FOCUS – Un blog pour votre<br />

entreprise: y avez-vous déjà pensé<br />

68<br />

N° 6 - JUIN 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

Le blog fait partie du Web 2.0 qui se définit<br />

via la capacité de participation des<br />

internautes sur la toile internet. Celle-ci<br />

a atteint une telle puissance que Time<br />

Magazine a désigné « Personnalité de<br />

l’Année » la communauté des internautes,<br />

en 2006.<br />

Que cache cette nomination La théorie<br />

du ‘Great Man’ stipule qu’une minorité,<br />

puissante grâce à sa forte notoriété (positive<br />

ou négative), influence la destinée<br />

de l’humanité. La nomination de Time<br />

Magazine n’a donc rien de neutre.<br />

Aujourd’hui, nombre d’entreprises tentent<br />

l’aventure du blog aux côtés du site<br />

officiel. A tort ou à raison Une certitude<br />

: un blog ne s’improvise pas.<br />

L’ENTREPRISE<br />

DU MOIS<br />

Lerian Nti<br />

Depuis plus de 18 ans, Lerian-Nti organise<br />

des cours de langue taillés sur mesure: face<br />

à face, blended learning ou par téléphone. Il<br />

s’agit chaque fois de cours approfondis qui<br />

portent sur les compétences professionnelles<br />

et sur la communication.<br />

T +32 2 217 37 47<br />

Info@lerian-nti.be<br />

www.lerian-nti.be<br />

Bizzbox y est présent !<br />

PME qui fédère sur Bruxelles l’offre des<br />

chambres d’hôtes, Bed & Brussels est<br />

l’une de ces entreprises à avoir lancé<br />

son blog. « Dans notre secteur d’activité,<br />

il nous paraissait important de donner<br />

un visage à notre entreprise. Nous<br />

sommes dès lors très présents sur notre<br />

blog et nous y stimulons les témoignages<br />

», explique Olivier Poulaert, fondateur<br />

de B&B. Outil de communication,<br />

Bon à savoir<br />

le blog constitue aussi pour B&B une<br />

excellente source d’information quant<br />

aux évolutions et attentes du secteur.<br />

« Autre avantage, notre site web officiel<br />

y est souvent cité. L’information<br />

évoluant constamment sur le blog, il<br />

renforce donc le référencement de notre<br />

site web qui reste la plateforme de<br />

base de notre service en ligne ».●<br />

Quelques règles préliminaires importantes :<br />

Blog et culture d’entreprise à harmoniser : une culture d’entreprise rigide ne<br />

sera pas en harmonie avec l’existence d’un blog. L’un et l’autre sont profondément<br />

liés.<br />

Ligne éditoriale : pour la cohérence de votre image de marque, identifiez un<br />

responsable éditorial du blog qui sera auteur (pas obligatoire), coordinateur et,<br />

surtout, garant de l’unicité de ton.<br />

Structure reconnaissable du blog : les blogs sont facilement reconnaissables<br />

par leur structure : catégories, successions temporelles des posts, etc. Cette reconnaissance<br />

de la forme mettra votre lecteur en confiance.<br />

Blogger vs client standard : le blogger est un client/prospect plus exigeant et<br />

critique. Si vous arrivez à le convaincre, il sera assurera lui-même votre promotion.<br />

Blog = proximité : sur votre blog, adoptez un ton moins officiel que sur votre<br />

site et favorisez l’une des voix humaines qui s’expriment au nom de votre<br />

société.<br />

La pub’ tue le blog : le blogger sait que votre objectif est de vivre de vos activités.<br />

Evitez-y la publicité déguisée et donnez-lui de l’info circonstancielle, des analyses<br />

et des impressions. La pertinence de cette information donnera du crédit<br />

à votre core-business.<br />

URL explicite : le blog faisant partie intégrante de votre stratégie globale, il<br />

doit être clairement relié à « la maison mère ». Le contraire risque de vous<br />

desservir.<br />

BRUXELLES EXPORT : Missions Princières<br />

2 ème semestre 20<strong>08</strong><br />

La première mission du prochain semestre présidée par SAR le Prince Philippe se rendra<br />

en Argentine et en Uruguay du 4 au 10 octobre prochain (renseignements/inscriptions<br />

- Laurence Martaux : lmartaux@mrbc.irisnet.be - 02/800 40 82). La seconde<br />

fera étape en Indonésie et à Singapour du 22 au 29 novembre (renseignements/inscriptions<br />

- Aurore Boraczek : aboraczek@mrbc.irisnet.be - 02/800 40 84).


BLOC-NOTES<br />

Organisation<br />

Formations<br />

• Gérez votre temps : il vaut de l’or<br />

Formateur : Luc TOUBEAU<br />

Le 8 juillet 20<strong>08</strong>, de 9h à 17h<br />

Prochaines dates : le 25 septembre 20<strong>08</strong><br />

– le 25 novembre 20<strong>08</strong><br />

Management<br />

• L’athlète d’entreprise<br />

Formateur : Dominique Monami<br />

Le 15 octobre 20<strong>08</strong>, de 9h à 17h30<br />

• Gérez vos relations syndicales au<br />

quotidien<br />

Formateur : Pierre Galloux<br />

Les 2 et 9 octobre 20<strong>08</strong>, de 9h à 17h30<br />

• Mieux se connaître pour mieux communiquer<br />

et mieux motiver<br />

Formateur : Jacques Premont<br />

Le 20 novembre 20<strong>08</strong>, de 9h à 17h30<br />

Commercial<br />

• Techniques de vente<br />

Formateur : Fabian Delahaut<br />

Les 1er et 8 octobre 20<strong>08</strong>, de 9h à 12h30<br />

Infos<br />

Brigitte van der Mensbrugghe<br />

t 02 643 78 30<br />

bvdm@beci.be<br />

Activités du département<br />

international<br />

• MIDIS DE L’EXPORT : Approche<br />

pratique d’un marché : Informations<br />

économiques, juridiques, bancaires et<br />

témoignages d’entreprises<br />

Indonésie<br />

23 septembre<br />

Ukraine<br />

21 octobre<br />

Arabie Saoudite<br />

18 novembre<br />

Russie<br />

décembre<br />

• MISSIONS ECONOMIQUES : Contacts<br />

B to B personnalisés pour chaque participant<br />

dans le pays visité et workshop<br />

thématique avec la Chambre de Commerce<br />

locale et ses membres<br />

Est de la France :<br />

Strasbourg<br />

Metz<br />

30 septembre-1er octobre<br />

Maroc : Rabat<br />

15 au 17 octobre<br />

Chine :<br />

Chengdu<br />

et Chongqing<br />

24-28 novembre<br />

Ukraine :<br />

8-10 décembre<br />

• Workshops thématiques : avec la<br />

Chambre de Commerce locale et ses<br />

membres, dans le cadre de missions<br />

princières ou bruxelloises<br />

Argentine – Uruguay 5-10 octobre<br />

Turquie<br />

15-17 octobre<br />

Indonésie – Singapour 22-29 novembre<br />

• EXPORT DAY : Ateliers thématiques<br />

pour vous aider à maîtriser les techniques<br />

d’exportation<br />

14 octobre<br />

• BRUSSELS INFRASTRUCTURE BUSINESS<br />

CLUB : Actions pour aider et accompagner<br />

les entreprises à participer à des<br />

projets de développement des infrastructures<br />

en Afrique dans les domaines<br />

prioritaires : santé, transport, énergie,<br />

ICT, eau et déchets, tourisme, éducation,<br />

industrie<br />

Découvrez le programme d’actions sur<br />

le site du Club : www.brussels-ibc.be<br />

• BRUSSELS IMPORT AGENCY : Import<br />

day, formations, conseils à l’attention<br />

des sociétés qui importent des biens<br />

Infos<br />

Jean-Philippe Mergen<br />

t 02 210 01 77<br />

jpm@beci.be<br />

Events<br />

19 / 06 / 20<strong>08</strong><br />

• garden party ‘Venezia’<br />

18 / 09 / 20<strong>08</strong><br />

• soirée information <strong>BECI</strong><br />

24 / 09 / 20<strong>08</strong><br />

• starters Night<br />

15 / 10 / 20<strong>08</strong><br />

• assemblée générale et <strong>BECI</strong><br />

talkshow<br />

23 / 10 / 20<strong>08</strong><br />

• soirée information <strong>BECI</strong><br />

www.beci.be/events<br />

events@beci.be<br />

Offres et demandes<br />

Vous avez quelque chose à vendre <br />

Vous recherchez un nouveau collaborateur <br />

Vous souhaitez entrer en contact avec de nouveaux<br />

partenaires <br />

Cette rubrique est pour vous ...<br />

Pour le prix de 5 € (HTVA) / la ligne, vous avez la<br />

possibilité d’insérer votre annonce.<br />

En outre, une réduction de 10% sera accordée aux<br />

membres de Beci.<br />

Interessé <br />

Contactez pour tout renseignement<br />

Didier Amandt<br />

Tél. 02-643 78 34 – da@beci.be<br />

A remettre<br />

• Entreprise générale souhaite céder l’activité<br />

d’importation/distribution développée récemment<br />

(3 ans), d’inserts feux ouverts à récupération<br />

de chaleur.<br />

• La société détient l’exclusivité pour la Belgique<br />

et le Luxembourg.<br />

• Potentiel de développement important :<br />

• Bénéfice brut de 39 % à 121 % en 3 ans !<br />

• Toutes les bases existent : N° de téléphone, site<br />

Internet, leaflets, annonces publicitaires réservée<br />

pour 20<strong>08</strong>, etc…<br />

• GSM (heures de bureau) : 0475/843.177<br />

Assemblée générale<br />

<strong>BECI</strong> - Chambre de Commerce de Bruxelles<br />

Nos membres sont invités à assister à l’Assemblée Générale de <strong>BECI</strong> - Chambre de Commerce<br />

de Bruxelles qui se tiendra au 500 Avenue Louise (salles de réunion) le<br />

6 octobre 20<strong>08</strong> à 16 heures<br />

Voulez-vous céder ou acquérir<br />

une entreprise <br />

Contactez sans engagement<br />

ROFIN sa/nv<br />

Tél.02-353 06 78<br />

Fax: 02-354 47 78<br />

E-mail: info@rofin.be<br />

Web: www.rofin.be<br />

20 ANS DE RESULTATS, D’EXPERIENCE,DE<br />

DISCRETION, DE COMPETENCE ET<br />

D’INDEPENDANCE AU SERVICE DE PLUS<br />

DE CENT CLIENTS<br />

Ordre du jour<br />

• Approbation du Procès-verbal de l'Assemblée Générale ordinaire du 1er octobre 2007<br />

• Rapport du Conseil d'Administration<br />

• Rapport du Commissaire réviseur<br />

• Approbation des comptes pour l'exercice 2007-20<strong>08</strong><br />

• Approbation du projet de budget et fixation du montant de la cotisation pour l'exercice<br />

20<strong>08</strong>-2009<br />

• Décharge aux Administrateurs et Commissaire réviseur<br />

• Nomination du Conseil d’Administration<br />

• Nomination du Commissaire réviseur<br />

• Allocution du Président<br />

• Attribution de la Médaille de <strong>BECI</strong><br />

Yvan Huyghebaert<br />

Président<br />

69<br />

N° 6 - JUIN 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE


DEMANDES D’ADMISSION À <strong>BECI</strong><br />

PAR PRESENTATION AU CONSEIL D’ADMINISTRATION *<br />

70<br />

N° 6 - JUIN 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

Acphyto Consulting SPRL, Rue Sainte Adèle 17<br />

A1 - 5030 Gembloux del : Tamba Ibrahima.<br />

Art Champagne SPRL, Rue du Congrès 35<br />

- 1000 Bruxelles del : Hannecart Didier.<br />

Baudlet Fanny PPE, Première Avenue du Beausite<br />

82 - 1330 Rixensart Nace Code : 4776101 -<br />

Le commerce de détail de fleurs, y compris les<br />

fleurs coupées, et de plantes 77296 - Location<br />

et location-bail de fleurs et de plantes 90031<br />

- Création artistique, sauf activités de soutien<br />

del : Baudlet Fanny.<br />

Behermans Brussels NV, Leuvensesteenweg<br />

319 - 1932 Sint-Stevens-Woluwe del : Vandrogenbroeck<br />

Yvan.<br />

Bemka SA, Quai des Usines 22-23 - 1000<br />

Bruxelles Nace Code : 47230 - Commerce de<br />

détail de poissons, crustacés et mollusques en<br />

magasin spécialisé del : Moghaddan Bahmadi<br />

Mohammad.<br />

Boost Any Secureyes SPRL, Avenue Joseph Wybran<br />

40 - 1070 Bruxelles Nace Code : 4222003<br />

- La construction de lignes de transport et<br />

de distribution d’énergie électrique 43211<br />

- Travaux d’installation électrotechnique de<br />

bâtiment 4321101 L’installation de câbles et<br />

appareils électriques del : Skhairi Mohamed.<br />

Cactus Audiovisual SPRL, Rue des Fabriques 1<br />

- 1000 Bruxelles Nace Code : 5911301 - La production<br />

et la réalisation de films publicitaires<br />

et films promotionnels 5912001 - Les activités<br />

connexes à la production de films telles que<br />

postsynchronisation 7311001 - La conception<br />

et la réalisation de campagnes publicitaires<br />

pour des tiers, en u del : Cornely Nicolas.<br />

Ceraction ASBL, Avenue Général Bernhein 31<br />

- 1040 Bruxelles del : Devaux Guy.<br />

Cherub BVBA, Grote Baan 119 bus 2 - 3511<br />

Kuringen Nace Code : 18200 - Reproduction<br />

d’enregistrements 46510 - Commerce de<br />

gros d’ordinateurs, d’équipements informatiques<br />

périphériques et de logiciels 47410<br />

- Commerce de détail d’ordinateurs, d’unités<br />

périphériques et de logiciels en magasin<br />

spécialisé del : Loyens Jean.<br />

Ciel Biskit SPRL, Avenue Van Volxem 79 - 1090<br />

Bruxelles Nace Code : 46660 - Commerce de<br />

gros d’autres machines et équipements de<br />

bureau del : Gelin Didier.<br />

Corona Print SPRL, Avenue Van Volxem 321<br />

- 1190 Bruxelles Nace Code : 1396003 - la<br />

fabrication d’étiquettes, d’écussons, etc. 17290<br />

- Fabrication d’autres articles en papier ou en<br />

carton 1811001 - L’impression de journaux,<br />

y compris les journaux publicitaires. del :<br />

Moreau Bernard.<br />

Côté Jardin SPRL, Avenue Léopold Wiener 70<br />

- 1180 Bruxelles Nace Code : 55204 - Chambres<br />

d’hôtes del : Van Hecke Cécile.<br />

D’aguanno Fabiana PPE, Rue Henry Stacquet<br />

23 - 1030 Bruxelles Nace Code : del :<br />

D’Aguanno Fabiana<br />

DDS & Partners SCRL, Avenue Louise 251 - 1050<br />

Bruxelles Code nace : 71111 - Activités d’architecture<br />

de construction del : De Jerphanion<br />

Grégoire.<br />

De Min Alain PPE, Chaussée de Julemont 27<br />

- 4606 Saint-André Code Nace : 4321103 - L’installation<br />

de systèmes de télécommunication<br />

et installations informatiques<br />

4614005 - Intermédiaires du commerce en<br />

matériel électrique et électronique, y compris<br />

le 47410 - Commerce de détail d’ordinateurs,<br />

d’unités périphériques et de logiciels en magasin<br />

spécialisé 77330 - Location et locationbail<br />

de machines de bureau et de matériel<br />

informatique del : De Min Alain.<br />

de Nijs PPE, Avenue René Piret 2 - 1040 Bruxelles<br />

del : de Nijs Didier.<br />

Decowood SPRL, Chaussée de Louvain 2A<br />

- 1932 Sint-Stevens-Woluwe Code Nace :<br />

3101001 - la fabrication de meubles spéciaux<br />

pour magasins: comptoirs, présentoirs, rayon<br />

del : Defrenne Jean-Louis.<br />

Délitraiteur SA, Rue de l’Espérance 84 - 6061<br />

Montignies-sur-Sambre Code Nace : 56210<br />

- Services des traiteurs del : Van Cutsen<br />

Jean-Marc.<br />

Delville PPE, Rue Molière 13 - 1190 Bruxelles<br />

Code nace : del : Delville Christophe.<br />

Denuit Michel PPE, Chaussée d’Alsemberg<br />

1009 - 1180 Bruxelles Code Nace : 31091<br />

- Fabrication de salles à manger, de salons,<br />

de chambres à coucher et de salles de bain<br />

4332003 - Le montage de portes de garage, de<br />

volets, de persiennes, de grillages, de gril del :<br />

Denuit Michel.<br />

Detournay Isabelle PPE, Avenue Neptune 29<br />

- 1190 Bruxelles del : Detournay Isabelle.<br />

Devere and Partners NP, Mommaertslaan<br />

- 1831 Diegem del : Reeves Simon.<br />

E. M. M. A. SA, Rue des Aises 3 - 6060 Gilly<br />

Code Nace : 46433 - Commerce de gros<br />

d’appareils photographiques et cinématographiques<br />

et d’autres articles d’optique 4649411<br />

- Le commerce de gros de meubles, d’appareils<br />

ménagers non-électriques et de revê del :<br />

Vandriette Marc.<br />

Executive Assistance BVBA, Wezemaalplein<br />

7 - 3111 Wezemaal Code Nace : 82190 - Photocopie,<br />

préparation de documents et autres<br />

activités spécialisées de soutien de bureau<br />

del : Mes Bernadette.<br />

Exit 399 SA, Rue de la Consolation 93-95<br />

- 1030 Bruxelles Code Nace : 26400 - Fabrication<br />

de produits électroniques grand public<br />

7311001 - La conception et la réalisation de<br />

campagnes publicitaires pour des tiers, en u<br />

del : Goossens Jo.<br />

FD Production SPRL, Place Communale<br />

d’Auderghem 14 - 1160 Bruxelles Code Nace :<br />

18120 - Autre imprimerie (labeur)18130 - Activités<br />

de prépresse 18140 - Reliure et activités<br />

annexes del : Daenen Frédéric.<br />

Haegeman Jean-Michel PPE, Rue du Postillon<br />

18 - 1180 Bruxelles del : Haegeman Jean-Michel.<br />

Handson & Partners SPRL, Chaussée de<br />

Louvain 433 - 1380 Lasne Code Nace : 7022001<br />

- Les conseils et l’assistance aux entreprises et<br />

aux services publics en matière del : Tichoux<br />

Jean-Luc.<br />

Helisa Belgium SPRL, Rue Baron Lambert 105 -<br />

1040 Bruxelles Code Nace : 77350 - Location et<br />

location-bail de matériels de transport aérien<br />

del : Bobillot Isabelle.<br />

I.R.S. - International Remail System SPRL,<br />

Brixtonlaan 2 H - 1930 Zaventem Code Nace :<br />

53200 - Autres activités de poste et de courrier<br />

del : Norridge Terence.<br />

Karadsheh Wassim PPE, Chaussée d’Alsemberg<br />

220 - 1190 Bruxelles del : Karadsheh<br />

Wassim.<br />

Katoen Natie NV, Ketenislaan 1 kaai 1548<br />

- 9130 Kallo del : Schellens Lien.<br />

Leap Forward SPRL, Avenue Château de<br />

Walzin 4 - 1180 Bruxelles Code Nace : 18200<br />

- Reproduction d’enregistrements 5811004 -<br />

L’édition de livres de musique et de partitions<br />

musicales. 5920301 - L’édition de disques, de<br />

disques compacts et de bandes contenant de<br />

la musique del : Dufour Carl.<br />

Leroy Amaury PPE, Chaussée de Tirlemont<br />

42 - 1370 Jodoigne Code Nace : 1813011 - La<br />

préparation et la production de transparents<br />

pour rétroprojecteurs del : Leroy Amaury.<br />

Mini-Europe S.A., Bruparck - 1020 Bruxelles<br />

Code Nace : 93292 - Exploitation de domaines<br />

récréatifs del : Meeus Thierry.<br />

MMB Creative LTD, Rue de l’Inquisition 17<br />

- 1000 Bruxelles Code nace : del : Meys Bruno<br />

Morange fabien PPE, Avenue du Général Lotz<br />

97 - 1180 Bruxelles del : Morange Fabien.<br />

Neaxia Management SPRL, Rue du Potaerdenberg<br />

3a - 1070 Bruxelles Code Nace : 46190<br />

Intermédiaires du commerce en produits<br />

divers del : Hanchar Denis.<br />

Nerea Belgium SPRL, Avenue Louise 386 - 1050<br />

Bruxelles Code Nace : 58290 - Édition d’autres<br />

logiciels 62020 - Conseil informatique 63110<br />

- Traitement de données, hébergement et<br />

activités connexes del : Dal Zuffo Olivier.<br />

Prodim SA, Rue Guillaume Van Laethem 67 -<br />

1140 Bruxelles Code Nace : 46742 - Commerce<br />

de gros de fournitures pour plomberie et<br />

chauffage del : Borckmans Michel.<br />

PROject Belgium SPRL, Quai aux Pierres de<br />

Taille 35 - 1000 Bruxelles Code Nace : 7111103<br />

- La surveillance des travaux de construction<br />

(gros oeuvre, installation, travaux etc…)<br />

7112104 - L’élaboration de projets comportant<br />

des activités ayant trait au génie civil del :<br />

Dumont Patrick.<br />

Promodefi SA, Mechelsesteenweg 366 - 1950<br />

Kraainem Code Nace : 73110 - Activités des<br />

agences de publicité del : Van Innis Tanguy.<br />

ProWinko Belgïe SA, Rue des Quatre Bras 6<br />

- 1000 Brussel Code Nace : 68201 - Location et<br />

exploitation de biens immobiliers résidentiels<br />

propres ou loués, sauf logements sociaux del :<br />

S. van Perlstein Philip.<br />

Sanloo SPRL, Clos de la Sylve 5 - 1410 Waterloo<br />

Code Nace : 18130 - Activités de prépresse<br />

– 58140 - Édition de revues et de périodiques<br />

del : Etienne Valérie.<br />

Smans Philippe PPE, Avenue Brugmann 416<br />

bte 8 - 1180 Bruxelles del : Smans Philippe.<br />

Sub Rosa SPRL, Rue Dejonckers 51 - 1060<br />

Bruxelles Code Nace : 6910101 - Cabinets<br />

d’avocats et conseillers juridiques del : Vanden<br />

Ameele Laetitia.<br />

Touring Informatic SPRL, Rue René Descartes<br />

2 - 7000 Mons Code Nace : 62020 - Conseil<br />

informatique 70220 - Conseil pour les affaires<br />

et autres conseils de gestion del : Letor Denis.<br />

Traiteur Loriers SA, Avenue du Four à Briques<br />

6 - 1140 Bruxelles Code Nace : 56210 - Services<br />

des traiteurs del : Rutté Stéphane.<br />

TRITAR Yves New-Concepts PPE, Rue Branche<br />

Planchard 111 - 4430 Ans Code Nace : 62010 -<br />

Programmation informatique62020 - Conseil<br />

informatique 70210 - Conseil en relations publiques<br />

et en communication del : Tritar Yves.<br />

United Pepper - CAP10 SPRL, Rue du<br />

Commerce 17 - 7850 Enghien Code Nace :<br />

4618001 - Autres intermédiaires spécialisés<br />

du commerce n.d.a. 46190 - Intermédiaires<br />

du commerce en produits divers 46510 - Commerce<br />

de gros d’ordinateurs, d’équipements<br />

informatiques périphériques et de logiciels<br />

del : Petre Xavier.<br />

Viktor SPRL, Rue jacques Vandervleet 20<br />

- 1090 Bruxelles del : Joukhnevitch Viktor.<br />

Vory Voice Network SRL, Avenue Louise 228 B<br />

- 1050 Bruxelles Code Nace : 46180 - Intermédiaires<br />

spécialisés dans le commerce d’autres<br />

produits spécifiques 59201 - Production<br />

d’enregistrements sonores59203 - Edition<br />

musicale del : Cavvadias Paul.<br />

* Ceux de nos membres qui auraient des<br />

doutes quant à la parfaite honorabilité<br />

des candidats présentés sont instamment<br />

priés de nous en avertir d’urgence,<br />

en nous communiquant tous renseignements<br />

susceptibles de nous éclairer. La<br />

présente liste a simplement pour but de<br />

signaler à nos adhérents les candidatures<br />

des nouveaux membres. Elle ne préjuge<br />

en rien quant à l’admission, celle-ci<br />

n’étant acquise qu’après approbation<br />

par le Conseil d’Administration de Beci.<br />

Les candidats seront avisés individuellement<br />

de l’admission.<br />

Index<br />

Vous trouverez ci-après la liste des annonceurs<br />

que nous tenons à remercier pour leur soutien :<br />

• ACERTA<br />

• ACTIRIS<br />

• ALPHACARD<br />

• AXA<br />

• BFM<br />

• BLS<br />

• BRUXELLES-FORMATION<br />

• CITROËN<br />

• D’IETEREN<br />

• DAOUST<br />

• DELTA LLOYD LIFE<br />

• ELECTRABEL<br />

• ETHIAS<br />

• EXCELEASE<br />

• FORTIS<br />

• HDP<br />

• ICHEC-ENTREPRISE<br />

• LA POSTE<br />

• MINISTERE DE<br />

LA REGION DE<br />

BRUXELLES-CAPITALE<br />

– ADMINISTRATION<br />

DE L’ECONOMIE ET DE<br />

L’EMPLOI<br />

• PARTENA<br />

• RH TRIBUNE<br />

• SECRETARY PLUS<br />

• SELECT HUMAN<br />

RESOURCES<br />

• UNITED BUSINESS<br />

INSTITUTE<br />

• VEDIOR

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