PARTIE III Rapport d’activité du Groupe sommaire > Rapport consolidé de Gestion du Groupe p 64 Environnement économique p 64 Résultats consolidés du Groupe p 67 Commentaires d’activité par secteur p 72 Activités en matière de Recherche et Développement p 78 Investissements industriels p 79 Cessions p 79 Actions propres p 80 Perspectives p 81 Evénements postérieurs à la clôture p 82 Informations complémentaires relatives à Arcelor S.A. p 83 Gestion des risques p 84 Risques juridiques généraux liés aux activités de groupe Arcelor p 84 Risques industriels et environnementaux p 84 Risques marchés (risque de liquidité, de taux, de change, p 85 sur titres en capital détenu) Approvisionnements / Risques de dépendance p 85 Assurances et couvertures des risques p 86 RAPPORT ANNUEL ARCELOR <strong>2003</strong> 63
Rapport consolidé de gestion du Groupe ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE Le rebond de la production industrielle mondiale escompté au début de l’année <strong>2003</strong> ne s'est pas concrétisé sauf dans les pays asiatiques, les pays de l’Est, et ceux du Proche et Moyen Orient. Aux Etats- Unis, où la croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) a été pourtant relativement forte, la production industrielle a enregistré une stagnation après deux années de baisse. Les incertitudes persistantes au Moyen-Orient ont continué à peser sur le climat géopolitique. Sur le plan économique, les relations internationales ont souffert de négociations commerciales particulièrement difficiles dans le cadre de l’Organisation Mondiale du Commerce. Depuis l’automne, cependant, la reprise économique se confirme avec une croissance assez forte aux Etats-Unis ainsi qu’une activité économique soutenue en Asie et dans les pays de l’Est européen. Ainsi, selon les estimations des instituts de conjoncture, l’économie mondiale a enregistré en <strong>2003</strong> une croissance du PIB de 2,4 %, dépassant le taux de 1,8 % de 2002. Cette reprise a été très inégale selon les zones géographiques et les secteurs d’activité. Elle se caractérise par la persistance de capacités de production non utilisées, d’où une faiblesse dans la création d’emplois. <strong>2003</strong> aura aussi été une année d’extrême volatilité des cours du change, avec pour résultat le record historique atteint par l’euro face au dollar début janvier 2004. En Asie, la vigueur de l’économie chinoise crée un effet d’entraînement sur la croissance de la zone. L’évolution du PIB des pays d’Asie s’est quelque peu ralentie au cours du troisième trimestre pour se situer à 2,6 %, mais la progression de la production industrielle est restée généralement forte (5,2 %). La production industrielle a ainsi augmenté au troisième trimestre sur un an de 16,6 % en Chine, de 6,6 % en Taiwan, de 3,6 % en Corée du Sud, de 9,3 % en Thaïlande, de 6,0 % en Inde, de 4,5 % aux Philippines pour seulement 1,4 % au Japon. En Chine la croissance de l’économie s’est encore accélérée au quatrième trimestre (+9,9 % sur un an), portant la croissance du PIB à 9,1 % sur <strong>2003</strong>. Aux Etats-Unis, le PIB a affiché au quatrième trimestre une hausse de 4,0 % en rythme trimestriel annualisé. Pour l’ensemble de l’année <strong>2003</strong>, la croissance atteint 3,1 %. La production industrielle est repartie à la hausse au deuxième semestre avec une incidence positive, mais encore modeste, sur l’emploi. D’autre part, les indices de confiance des consommateurs et des industriels restent orientés à la hausse et une reprise de l’investissement est envisagée. Au Canada et au Mexique, le PIB n’a que faiblement progressé, voire stagné. La production industrielle, fortement dépendante de celle des Etats-Unis, est en régression depuis plusieurs mois. Dans la zone euro, la chute des indices de confiance des consommateurs et des industriels a pris fin et une légère hausse est enregistrée depuis juillet <strong>2003</strong>. Toutefois, l’appréciation de l’euro, le niveau du chômage, la lenteur des réformes structurelles et les contraintes budgétaires rendent aléatoire une reprise forte de l’économie européenne à court terme. Le PIB est resté stable au troisième trimestre sur un an, n’enregistrant qu’une légère hausse de +0,3 % après les +0,2 % du second trimestre. La production industrielle, par contre, a fléchi de 0,2 % sur un an. L’économie allemande est entrée en <strong>2003</strong> en récession avec un recul du PIB de 0,1 % sur un an, du fait, principalement de la baisse des exportations allemandes vers les Etats-Unis. Les économies des pays d’Europe Centrale et Orientale (PECO) ont continué à évoluer positivement au troisième trimestre de <strong>2003</strong>. La Pologne a connu une croissance de 3,9 % du PIB au troisième trimestre sur un an et une forte hausse de la production industrielle de 7,6 % sur les neuf premiers mois de l’année. Ce dynamisme se retrouve dans les économies des autres PECO. Il en est de même en Russie où le PIB a progressé de 7 % au premier semestre et la production industrielle a augmenté de 6,8 % sur les dix premiers mois. En Ukraine, la croissance a été encore plus forte. Sur les dix premiers mois de <strong>2003</strong>, la production industrielle y a connu une croissance de 15,7 %. En Amérique du Sud, l’évolution économique a été très contrastée selon les pays. L’Argentine a connu à nouveau une croissance positive élevée, avec un PIB en hausse de 7,6 % au deuxième trimestre, après une baisse de 4,4 % en 2001 et une chute de 10,9 % en 2002. 64 RAPPORT ANNUEL ARCELOR <strong>2003</strong>