2003 - paperJam

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temporelles entre la valeur comptable des actifs et passifs renseignés au bilan comptable et leur base fiscale correspondante. Cette dernière dépend des règles fiscales en vigueur dans les pays où le Groupe gère ses activités. Les actifs et passifs d’impôts différés sont évalués aux taux d’impôt dont l’application est attendue pour l’exercice au cours duquel l’actif sera réalisé ou le passif réglé, sur base des taux d’impôts qui ont été adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture. Les actifs et passifs sont compensés lorsque les impôts sont prélevés par la même autorité fiscale et que les autorités fiscales locales l’autorisent. Les actifs d’impôts différés sont comptabilisés dans la mesure où il est probable que le Groupe disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels les pertes fiscales non utilisées pourront être imputées. Par conséquent, compte tenu du caractère cyclique de l’activité, des actifs d’impôt peuvent être comptabilisés sur des sociétés ayant réalisé des pertes fiscales sur les derniers exercices. 21) Chiffre d’affaires, produits d’intérêts et dividendes Ventes de biens et prestations de services Les produits provenant de la vente de biens sont enregistrés lorsque les risques et avantages significatifs inhérents à la propriété des biens ont été transférés à l’acheteur. Les produits provenant de prestations de services sont enregistrés en fonction du degré d’avancement de la transaction à la date de clôture. Le degré d’avancement est évalué sur base des travaux exécutés. Aucun revenu n’est comptabilisé en cas d’incertitudes significatives quant au recouvrement du prix de la transaction, des coûts associés ou de retour possible des marchandises. Contrats de construction Lorsque le résultat d’un contrat de construction peut être estimé de façon fiable, les produits du contrat et les coûts du contrat associés sont comptabilisés respectivement en produits et charges en fonction du degré d’avancement de l’activité du contrat de construction. Le degré d’avancement est évalué sur base d’examen des travaux réalisés. Les pertes attendues sur les contrats de construction sont immédiatement comptabilisées en charges. Produits d’intérêts et dividendes Les produits d’intérêts sont comptabilisés en résultat, prorata temporis, sur base du taux de rendement effectif. Les dividendes à recevoir sont comptabilisés en résultat à la date à laquelle l’Assemblée générale les a approuvés. 22) Politique de gestion des risques financiers Instruments financiers dérivés Le Groupe utilise des instruments financiers dérivés, swaps de taux d’intérêts et contrats de change à terme, pour se couvrir contre les risques de change et de taux d’intérêt qui découlent des activités d’exploitation, de financement et d’investissement. Les instruments financiers dérivés sont comptabilisés à l’origine au coût d’acquisition. Ils sont évalués par la suite à leur juste valeur. Les profits ou pertes latentes qui en découlent sont comptabilisés en fonction de la nature de la couverture de l’élément couvert. À la date de clôture, la juste valeur des swaps de taux d’intérêts est égale au montant que le Groupe devrait recevoir ou payer pour clôturer les positions. La juste valeur est évaluée en tenant compte des taux d’intérêts actuels et du risque de crédit des contreparties. La juste valeur des contrats de change à terme est égale à leur valeur de marché à la date de clôture, c’està-dire la valeur actualisée du cours ou du taux à terme. Couverture des flux de trésorerie Lorsque les instruments financiers dérivés couvrent l’exposition aux variations des flux de trésorerie d’un engagement ferme ou d’une transaction prévue, le profit ou la perte réalisés sur la partie de l’instrument de couverture que l’on détermine être une couverture efficace est comptabilisé directement en capitaux propres. Si l’engagement ferme couvert ou la transaction prévue couverte conduit à comptabiliser un actif ou un passif, les profits ou pertes associés qui ont été comptabilisés directement en capitaux propres sont sortis des capitaux propres et intégrés dans l’évaluation initiale du coût d’acquisition ou dans toute autre valeur comptable de l’actif ou du passif. La partie de couverture estimée inefficace est comptabilisée immédiatement en résultat. Les autres profits ou pertes résiduels sur l’instrument de couverture sont inclus en résultat. Lorsque l’instrument de couverture arrive à expiration, est vendu, résilié ou exercé, le profit ou la perte cumulé dégagé sur l’instrument de couverture est maintenu dans les capitaux propres tant que la transaction prévue ne s’est pas produite. Lorsque la transaction se produit, le principe de comptabilisation détaillé ci-dessus s’applique. Si l’on ne s’attend plus à ce que la transaction prévue se produise, le produit ou la charge net cumulé correspondant, qui avait été comptabilisé directement en capitaux propres, est repris en résultat. informations financières > comptes consolidés RAPPORT ANNUEL ARCELOR 2003 145

Couverture de juste valeur Lorsqu’un instrument financier dérivé couvre l’exposition aux variations de la juste valeur d’une créance ou d’une dette, le profit ou la perte résultant de la réévaluation de l’instrument de couverture à la juste valeur est comptabilisé immédiatement en résultat net. Le profit ou la perte sur l’élément couvert attribuable au risque couvert ajuste la valeur comptable de l’élément couvert et est comptabilisé directement en résultat net. La juste valeur des éléments couverts, en fonction du risque couvert, correspond à leur valeur comptable convertie en euros au taux de change en vigueur à la date de clôture. Couverture d’un investissement net dans une entité étrangère Lorsqu’une dette en devise étrangère couvre un investissement net dans une entité étrangère, les écarts de conversion entre la devise et l’euro sont directement comptabilisés dans les capitaux propres. Quand l’instrument de couverture est un instrument dérivé, la partie du profit ou de la perte sur l’instrument de couverture qui est considérée constituer une couverture efficace est comptabilisée directement en capitaux propres ; la partie inefficace étant comptabilisée immédiatement en résultat net. Lorsque le caractère de couverture n’est pas démontré, tout le profit ou la perte réalisé est porté en résultat. 23) Information sectorielle Un secteur est une composante distincte du Groupe, engagée dans la fourniture de produits ou services (secteur d’activité) ou dans la fourniture de produits ou de services au sein d’un environnement économique particulier (secteur géographique), et exposée à des risques et à une rentabilité différents des risques et de la rentabilité des autres secteurs. Le premier et le deuxième niveau de l’information sectorielle du Groupe sont respectivement le « secteur d’activité » et le « secteur géographique ». Les actifs sectoriels sont les actifs opérationnels utilisés par un secteur dans le cadre de ses activités opérationnelles. Ils comprennent les écarts d’acquisition attribuables, les immobilisations incorporelles et corporelles, ainsi que les actifs courants utilisés dans les activités opérationnelles du secteur. Ils n’incluent pas les impôts différés actifs, les autres participations ainsi que les créances et autres actifs financiers non courants. Ces actifs sont identifiés dans la ligne « actifs non alloués ». Les passifs sectoriels sont les passifs résultant des activités d’un secteur, qui sont directement attribuables à ce secteur ou qui peuvent raisonnablement lui être affectés. Ils comprennent les passifs courants et non courants à l’exception des dettes financières et des impôts différés passifs. Ces passifs sont identifiés dans la ligne « passifs non alloués ». NOTE 3 – VARIATIONS DU PÉRIMÈTRE DE CONSOLIDATION Au 31 décembre 2003, le périmètre de consolidation du groupe Arcelor comprend, au côté d’Arcelor S.A., 442 sociétés consolidées par intégration globale (31 décembre 2002 : 474 sociétés consolidées par intégration globale). Par ailleurs, le Groupe met 227 sociétés en équivalence (31 décembre 2002 : 168 sociétés mises en équivalence). L’augmentation du nombre d’entreprises mises en équivalence s’explique par la prise en compte au 31 décembre 2003 de sociétés incluses dans des sous-groupes mis en équivalence et non dénombrées individuellement au 31 décembre 2002. Les principales évolutions du périmètre de consolidation depuis le 31 décembre 2002 sont les suivantes : Acquisitions : Suite au rachat auprès du groupe Duferco du laminoir de Pallanzeno, produisant des petites et moyennes poutrelles, et d’une participation de 49,9 % dans l’aciérie de San Zeno, la société Travi e Profilati di Pallanzeno SPA (Italie, Aciers Longs Carbone) est intégrée globalement et la société San Zeno Acciai – Duferco SPA (Italie, Aciers Longs Carbone) est mise en équivalence depuis le 1 er juillet 2003. Cessions : Conformément à ses engagements auprès de la Commission européenne, le Groupe a procédé au cours de l’année 2003 aux cessions suivantes (la participation de 49 % dans la société espagnole Bamesa ayant déjà été cédée en septembre 2002) : • Cession de la participation de 75,5 % dans la ligne de galvanisation au trempé Galmed (Espagne, Aciers Plats Carbone) au groupe ThyssenKrupp Stahl le 31 mars 2003 ; • Cession des sociétés Beautor (Belgique, Aciers Plats Carbone) et Sorral (France, Aciers Plats Carbone), spécialisées dans le laminage à froid, l’électro-zingage et la galvanisation au trempé, au groupe Duferco en avril 2003 ; 146 RAPPORT ANNUEL ARCELOR 2003

Couverture de juste valeur<br />

Lorsqu’un instrument financier dérivé couvre l’exposition<br />

aux variations de la juste valeur d’une créance ou d’une<br />

dette, le profit ou la perte résultant de la réévaluation<br />

de l’instrument de couverture à la juste valeur est<br />

comptabilisé immédiatement en résultat net. Le profit ou<br />

la perte sur l’élément couvert attribuable au risque<br />

couvert ajuste la valeur comptable de l’élément couvert<br />

et est comptabilisé directement en résultat net.<br />

La juste valeur des éléments couverts, en fonction du<br />

risque couvert, correspond à leur valeur comptable<br />

convertie en euros au taux de change en vigueur à la<br />

date de clôture.<br />

Couverture d’un investissement net<br />

dans une entité étrangère<br />

Lorsqu’une dette en devise étrangère couvre un<br />

investissement net dans une entité étrangère, les écarts<br />

de conversion entre la devise et l’euro sont directement<br />

comptabilisés dans les capitaux propres. Quand l’instrument<br />

de couverture est un instrument dérivé, la partie du profit ou<br />

de la perte sur l’instrument de couverture qui est considérée<br />

constituer une couverture efficace est comptabilisée<br />

directement en capitaux propres ; la partie inefficace<br />

étant comptabilisée immédiatement en résultat net.<br />

Lorsque le caractère de couverture n’est pas démontré,<br />

tout le profit ou la perte réalisé est porté en résultat.<br />

23) Information sectorielle<br />

Un secteur est une composante distincte du Groupe,<br />

engagée dans la fourniture de produits ou services<br />

(secteur d’activité) ou dans la fourniture de produits ou<br />

de services au sein d’un environnement économique<br />

particulier (secteur géographique), et exposée à des<br />

risques et à une rentabilité différents des risques et de la<br />

rentabilité des autres secteurs.<br />

Le premier et le deuxième niveau de l’information sectorielle<br />

du Groupe sont respectivement le « secteur d’activité »<br />

et le « secteur géographique ».<br />

Les actifs sectoriels sont les actifs opérationnels utilisés par<br />

un secteur dans le cadre de ses activités opérationnelles.<br />

Ils comprennent les écarts d’acquisition attribuables, les<br />

immobilisations incorporelles et corporelles, ainsi que les<br />

actifs courants utilisés dans les activités opérationnelles<br />

du secteur. Ils n’incluent pas les impôts différés actifs, les<br />

autres participations ainsi que les créances et autres<br />

actifs financiers non courants. Ces actifs sont identifiés<br />

dans la ligne « actifs non alloués ».<br />

Les passifs sectoriels sont les passifs résultant des<br />

activités d’un secteur, qui sont directement attribuables<br />

à ce secteur ou qui peuvent raisonnablement lui être<br />

affectés. Ils comprennent les passifs courants et non<br />

courants à l’exception des dettes financières et des<br />

impôts différés passifs. Ces passifs sont identifiés dans<br />

la ligne « passifs non alloués ».<br />

NOTE 3 – VARIATIONS DU PÉRIMÈTRE<br />

DE CONSOLIDATION<br />

Au 31 décembre <strong>2003</strong>, le périmètre de consolidation<br />

du groupe Arcelor comprend, au côté d’Arcelor S.A.,<br />

442 sociétés consolidées par intégration globale<br />

(31 décembre 2002 : 474 sociétés consolidées par<br />

intégration globale). Par ailleurs, le Groupe met 227 sociétés<br />

en équivalence (31 décembre 2002 : 168 sociétés mises<br />

en équivalence). L’augmentation du nombre d’entreprises<br />

mises en équivalence s’explique par la prise en compte<br />

au 31 décembre <strong>2003</strong> de sociétés incluses dans des<br />

sous-groupes mis en équivalence et non dénombrées<br />

individuellement au 31 décembre 2002.<br />

Les principales évolutions du périmètre de consolidation<br />

depuis le 31 décembre 2002 sont les suivantes :<br />

Acquisitions :<br />

Suite au rachat auprès du groupe Duferco du laminoir<br />

de Pallanzeno, produisant des petites et moyennes<br />

poutrelles, et d’une participation de 49,9 % dans l’aciérie<br />

de San Zeno, la société Travi e Profilati di Pallanzeno SPA<br />

(Italie, Aciers Longs Carbone) est intégrée globalement<br />

et la société San Zeno Acciai – Duferco SPA (Italie,<br />

Aciers Longs Carbone) est mise en équivalence depuis<br />

le 1 er juillet <strong>2003</strong>.<br />

Cessions :<br />

Conformément à ses engagements auprès de la<br />

Commission européenne, le Groupe a procédé au cours<br />

de l’année <strong>2003</strong> aux cessions suivantes (la participation<br />

de 49 % dans la société espagnole Bamesa ayant déjà<br />

été cédée en septembre 2002) :<br />

• Cession de la participation de 75,5 % dans la ligne<br />

de galvanisation au trempé Galmed (Espagne, Aciers<br />

Plats Carbone) au groupe ThyssenKrupp Stahl le<br />

31 mars <strong>2003</strong> ;<br />

• Cession des sociétés Beautor (Belgique, Aciers Plats<br />

Carbone) et Sorral (France, Aciers Plats Carbone),<br />

spécialisées dans le laminage à froid, l’électro-zingage<br />

et la galvanisation au trempé, au groupe Duferco en<br />

avril <strong>2003</strong> ;<br />

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RAPPORT ANNUEL ARCELOR <strong>2003</strong>

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