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Dossier de Presse - Bienvenue sur les sites des coordinations ...

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<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>Presse</strong><br />

Myology 2008<br />

3 ème congrès international <strong>de</strong> myologie<br />

26 – 30 mai, Marseille<br />

Pour toute information :<br />

Estelle Assaf, Delphine Carvalho, Géraldine Broudin<br />

01 69 47 28 28 – presse@afm.genethon.fr<br />

1


Evry, le 13 mai 2008<br />

COMMUNIQUÉ DE PRESSE<br />

3 ème congrès international <strong>de</strong> myologie<br />

Marseille – 26 au 30 mai 2008<br />

La myologie et <strong>les</strong> maladies neuromusculaires<br />

à l’heure du grand virage <strong>de</strong>s traitements<br />

Marcher, tendre la main, sauter, se relever, mais aussi respirer, digérer,<br />

manger… Tous <strong>les</strong> gestes que nous <strong>de</strong>mandons à notre corps et qui en<br />

permettent le bon fonctionnement sont possible grâce aux quelques 500<br />

musc<strong>les</strong> qui le composent et qui représentent 40 % du poids <strong>de</strong> notre<br />

corps. Si <strong>les</strong> connaissances fondamenta<strong>les</strong> <strong>sur</strong> le muscle continuent <strong>de</strong><br />

foisonner, la recherche clinique avance aussi à grands pas. C’est dans ce<br />

contexte, alors qu’elle amorce un grand virage vers <strong>les</strong> traitements avec<br />

une quarantaine d’essais cliniques en cours ou en préparation, que l’AFM<br />

organise du 26 au 30 mai à Marseille la troisième édition <strong>de</strong> son congrès<br />

scientifique consacré à la myologie.<br />

La myologie n'est pas seulement une science émergente, elle est, <strong>de</strong> plus en<br />

plus, un moteur d'innovation dans le domaine <strong>de</strong> la mé<strong>de</strong>cine. Elle concerne <strong>de</strong>s<br />

maladies qui affectent <strong>les</strong> <strong>de</strong>ux organes <strong>les</strong> plus inaccessib<strong>les</strong> : le système<br />

nerveux et le muscle strié. Un obstacle qui a défié <strong>les</strong> capacités d’innovation <strong>de</strong>s<br />

chercheurs et permis le développement <strong>de</strong> nouvel<strong>les</strong> pistes thérapeutiques. Le<br />

congrès scientifique international Myology 2008, organisé par l’AFM à Marseille<br />

du 26 au 30 mai prochains, <strong>de</strong>vrait réunir près <strong>de</strong> 1000 chercheurs et mé<strong>de</strong>cins<br />

spécialistes du muscle et <strong>de</strong> ses maladies afin <strong>de</strong> partager <strong>les</strong> avancées<br />

considérab<strong>les</strong> réalisées, ces <strong>de</strong>rnières années, dans le développement <strong>de</strong> ces<br />

thérapies innovantes.<br />

En effet, <strong>de</strong>puis Myology 2005, la précé<strong>de</strong>nte édition du congrès <strong>de</strong> l’AFM à<br />

Nantes, <strong>de</strong>s progrès déterminants ont été réalisés. Les nouvel<strong>les</strong> pistes<br />

thérapeutiques (thérapies génique, cellulaire et pharmacologique) se<br />

développent et <strong>les</strong> essais se multiplient. Mais parce que <strong>les</strong> maladies<br />

neuromusculaires sont <strong>de</strong>s maladies rares, <strong>de</strong> nouveaux défis se présentent : <strong>les</strong><br />

cohortes <strong>de</strong> patients sont limitées, <strong>les</strong> principes thérapeutiques sont <strong>de</strong> plus en<br />

plus basés <strong>sur</strong> la mutation génétique précise plutôt que <strong>sur</strong> la maladie, <strong>les</strong><br />

chercheurs et <strong>les</strong> mé<strong>de</strong>cins ont besoin <strong>de</strong> nouveaux outils d'évaluation<br />

thérapeutique préclinique et clinique.<br />

2


Mêlant recherche fondamentale et stratégies thérapeutiques, le programme du<br />

congrès s’articule autour <strong>de</strong>s grands groupes <strong>de</strong> maladies neuromusculaires et<br />

consacre <strong>de</strong>ux matinées entières à <strong>de</strong>ux thématiques transversa<strong>les</strong> : le cœur,<br />

muscle vital notamment pour <strong>les</strong> mala<strong>de</strong>s neuromusculaires, et <strong>les</strong> cellu<strong>les</strong><br />

souches dont <strong>les</strong> potentialités thérapeutiques ne cessent <strong>de</strong> se démontrer.<br />

Le vendredi 30 mai consacre une journée commune avec le 5 ème Congrès<br />

International <strong>de</strong> Rééducation dans <strong>les</strong> maladies neuromusculaires, lui aussi<br />

organisé par l’AFM. Ce congrès, qui rassemble mé<strong>de</strong>cins rééducateurs et<br />

paramédicaux (kinés principalement), est organisé alternativement dans<br />

différents pays européens <strong>de</strong>puis 10 ans. Pour cette 5 ème édition et pour<br />

accompagner le grand virage <strong>de</strong>s traitements, l’AFM a souhaité l’organiser dans<br />

la foulée <strong>de</strong> son congrès Myology 2008. Il permettra ainsi <strong>de</strong> renforcer le<br />

dialogue entre chercheurs et mé<strong>de</strong>cins, particulièrement en ce qui concerne<br />

l’efficacité <strong>de</strong>s thérapies émergentes, avec la difficulté sous-jacente d'évaluer <strong>de</strong><br />

façon sûre le fonctionnement et la performance musculaires <strong>de</strong>s mala<strong>de</strong>s.<br />

Placé sous le haut patronage <strong>de</strong> Valérie Pécresse, Ministre <strong>de</strong> l’Enseignement<br />

Supérieur et <strong>de</strong> la Recherche, et <strong>de</strong> Roselyne Bachelot-Narquin, Ministre <strong>de</strong> la<br />

Santé, <strong>de</strong> la Jeunesse, <strong>de</strong>s Sports et <strong>de</strong> la Vie associative, Myology 2008<br />

bénéficie du soutien <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> Marseille et du réseau Treat-NMD.<br />

Prési<strong>de</strong>nt<br />

Thomas Voit (Institut <strong>de</strong> Myologie, Paris)<br />

Comité d'organisation scientifique<br />

Serge Braun (AFM, Evry)<br />

Margaret Buckingham (CNRS, Institut Pasteur, Paris)<br />

Nicolas Lévy (Inserm, CHU La Timone, Marseille)<br />

Judith Melki (Hadassah University Hospital, Jerusalem)<br />

Eugenio Mercuri (Catholic University, Rome)<br />

Marc Peschanski (I-Stem, Evry)<br />

Jean Pouget (AP-HM, CHU La Timone, Marseille)<br />

Jean-Jacques Schott (Inserm, Nantes)<br />

J. Andoni Urtizberea (AP-HP, Hôpital Marin, Hendaye)<br />

Myology 2008 en chiffres :<br />

- Près <strong>de</strong> 1000 participants attendus, dont environ 1/3<br />

d’étrangers<br />

- 92 orateurs dont 6 Français, 9 Américains, 6 Italiens, 6<br />

Britanniques, 3 Allemands, 4 Suisses, 2 Japonais, 2 Canadiens,<br />

2 Australiens.<br />

- Environ 500 communications scientifiques (interventions et<br />

posters)<br />

Contacts <strong>Presse</strong><br />

Estelle Assaf, Géraldine Broudin, Delphine Carvalho<br />

AFM – Service <strong>de</strong> <strong>Presse</strong><br />

1, rue <strong>de</strong> l’Internationale – 91002 Evry ce<strong>de</strong>x<br />

01 69 47 28 28 – presse@afm.genethon.fr<br />

3


Tout savoir <strong>sur</strong> Myology 2008<br />

III ème congrès international <strong>de</strong> myologie<br />

Myology 2008 est un congrès scientifique international organisé à Marseille, du<br />

26 au 30 mai, par une association <strong>de</strong> mala<strong>de</strong>s, l’AFM. Il est présidé par Thomas<br />

Voit, neuropédiatre spécialiste <strong>de</strong>s maladies du muscle et directeur médical et<br />

scientifique <strong>de</strong> l’Institut <strong>de</strong> Myologie à Paris.<br />

Trois ans après Myology 2005 à Nantes, cette 3ème édition <strong>de</strong>vrait rassembler<br />

près <strong>de</strong> 1000 chercheurs et mé<strong>de</strong>cins spécialistes du muscle et <strong>de</strong> ses maladies,<br />

et suivra la dynamique du grand virage <strong>de</strong>s traitements amorcé par l’AFM. Les<br />

pistes thérapeutiques se multiplient, certaines d’entre el<strong>les</strong> font l’objet d’essais<br />

<strong>sur</strong> l’Homme. Myology 2008 fera donc le point <strong>sur</strong> cette révolution médicale et<br />

scientifique, en permettant d’échanger et <strong>de</strong> confronter <strong>les</strong> pistes thérapeutiques<br />

émergentes, mais aussi <strong>de</strong> partager <strong>les</strong> premiers résultats cliniques.<br />

Programme scientifique du congrès : <strong>de</strong>s grands groupes <strong>de</strong> maladies<br />

neuromusculaires et <strong>de</strong>s <strong>de</strong>mi-journées thématiques<br />

• Myopathies structurel<strong>les</strong><br />

• Les cellu<strong>les</strong> souches (mardi matin)<br />

• Maladies du motoneurone<br />

• Le cœur (mercredi matin)<br />

• Laminopathies / Dystrophinopathies • Thérapeutiques issues <strong>de</strong> la<br />

connaissance <strong>de</strong>s gènes (vendredi<br />

matin)<br />

• Evaluation du mala<strong>de</strong><br />

neuromusculaire (vendredi aprèsmidi)<br />

Un forum entier consacré aux jeunes chercheurs<br />

Un domaine scientifique à développement rapi<strong>de</strong> et émergent ne peut perdurer<br />

s'il ne soutient pas, pour s'as<strong>sur</strong>er <strong>de</strong> sa croissance et <strong>de</strong> ses connaissances, <strong>les</strong><br />

jeunes chercheurs qui y investissent leur talent et leur travail. L’AFM a donc<br />

choisi <strong>de</strong> consacrer une après-midi entière <strong>de</strong> son congrès aux jeunes chercheurs<br />

qu’elle soutient. Dix d’entre eux présenteront ainsi leurs travaux le mardi aprèsmidi.<br />

Les temps forts du congrès<br />

Des chercheurs <strong>de</strong> dimension internationale experts dans leur domaine seront<br />

présents à Myology 2008. Parmi ceux-ci, notons <strong>les</strong> Japonais Shin’ichi Takeda<br />

(approches thérapeutiques <strong>de</strong>s maladies neuromusculaires) et Ichizo Nishino<br />

(mécanismes fondamentaux du muscle normal et pathologique), <strong>les</strong> Italiens<br />

Giulio Cossu et Yvan Torrente (cellu<strong>les</strong> souches musculaires adultes), <strong>les</strong><br />

Français Marc Peschanski (cellu<strong>les</strong> souches), Nicolas Lévy (spécialiste<br />

notamment <strong>de</strong>s laminopathies et <strong>de</strong> la progeria) et Luis Garcia (thérapie<br />

génique <strong>de</strong>s myopathies), <strong>les</strong> Américains Kenneth Chien (thérapies génique et<br />

cellulaire du cœur) et Lee Sweeney (thérapies génique et pharmacologique du<br />

muscle), l’Australien Steve Wilton et le Britannique George Dickson (pionniers<br />

4


du saut d’exon), et le Suisse Daniel Schümperli (chirurgie du gène,<br />

mécanismes <strong>de</strong> l’épissage).<br />

A noter aussi <strong>de</strong>ux symposiums satellites organisés par <strong>de</strong>ux laboratoires :<br />

Genzyme <strong>sur</strong> la maladie <strong>de</strong> Pompe (« New insights in Pompe disease », le<br />

mercredi à 19h) et PTC Therapeutics <strong>sur</strong> son essai clinique concernant la<br />

myopathie <strong>de</strong> Duchenne (le vendredi à 12h15).<br />

Myology 2008 à l’heure <strong>de</strong>s traitements « à la carte » !<br />

Myology 2008 aura le privilège <strong>de</strong> rassembler <strong>les</strong> pionniers <strong>de</strong> la chirurgie du<br />

gène :<br />

- Shin’ichi Takeda (Japon) : mardi 27 mai à 9h15<br />

- Steve Wilton (Australie) : mercredi 28 mai à 17h30<br />

- George Dickson (UK) : vendredi 30 mai à 9h30<br />

- Daniel Schümperli (Suisse) : vendredi 30 mai à 10h45<br />

Et <strong>les</strong> chercheurs qui développent ces techniques aujourd’hui pour <strong>de</strong>s maladies<br />

neuromusculaires :<br />

- Judith van Deutekom (Pays-Bas) : vendredi 30 mai à 10h45<br />

- Luis Garcia (France) : vendredi 30 mai à 10h45<br />

- Yvan Torrente (Italie) : mercredi 28 mai à 16h30<br />

Prési<strong>de</strong>nt : Thomas Voit<br />

Neuropédiatre spécialiste <strong>de</strong>s maladies du muscle<br />

Directeur scientifique et médical <strong>de</strong> l’Institut <strong>de</strong> Myologie (Paris)<br />

Comité d'organisation scientifique<br />

Serge Braun (AFM, Evry)<br />

Margaret Buckingham (CNRS, Institut Pasteur, Paris)<br />

Nicolas Lévy (Inserm, CHU La Timone, Marseille)<br />

Judith Melki (Hadassah University Hospital, Jerusalem)<br />

Eugenio Mercuri (Catholic University, Rome)<br />

Marc Peschanski (I-Stem, Evry)<br />

Jean Pouget (AP-HM, CHU La Timone, Marseille)<br />

Jean-Jacques Schott (Inserm, Nantes)<br />

J. Andoni Urtizberea (AP-HP, Hôpital Marin, Hendaye)<br />

Myology 2008 en chiffres :<br />

- Près <strong>de</strong> 1000 participants attendus, dont environ 1/3<br />

d’étrangers<br />

- 92 orateurs dont 6 Français, 9 Américains, 6 Italiens, 6<br />

Britanniques, 3 Allemands, 4 Suisses, 2 Japonais, 2 Canadiens,<br />

2 Australiens.<br />

- Environ 500 communications scientifiques (interventions et<br />

posters)<br />

5


Marseille, cité <strong>de</strong> la myologie<br />

Si le 3 ème congrès international <strong>de</strong> myologie, Myology 2008, est organisé à<br />

Marseille, ce n’est pas un hasard : la cité phocéenne est en effet aujourd’hui une<br />

<strong>de</strong>s vil<strong>les</strong> <strong>de</strong> France qui se place à la pointe <strong>de</strong> la myologie. L’investissement fort<br />

<strong>de</strong> Marseille dans <strong>les</strong> maladies neuromusculaires date <strong>de</strong>s années 1960, grâce à<br />

Georges Serratrice et à l’anathomopathologiste Jean-François Pelissier,<br />

aujourd’hui doyen <strong>de</strong> la faculté <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine, qui ont créé la première école <strong>de</strong><br />

myologie clinique <strong>de</strong> France et même d’Europe.<br />

Au CHU <strong>de</strong> la Timone, neurologues, généticiens et chercheurs collaborent<br />

autour <strong>de</strong> la recherche et <strong>de</strong>s essais cliniques, alors qu’à Luminy, <strong>les</strong> équipes <strong>de</strong><br />

l’Institut <strong>de</strong> biologie du développement <strong>de</strong> Marseille Luminy et <strong>de</strong> l’Institut <strong>de</strong><br />

neurobiologie <strong>de</strong> la Méditerranée mènent <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s fondamenta<strong>les</strong> <strong>sur</strong> <strong>les</strong><br />

musc<strong>les</strong> et <strong>les</strong> neurones, ouvrant la voie à <strong>de</strong>s pistes thérapeutiques nouvel<strong>les</strong>.<br />

Un dynamisme que l’AFM reconnaît à sa juste valeur en soutenant <strong>de</strong><br />

nombreuses équipes marseillaises <strong>de</strong>puis <strong>de</strong> nombreuses années grâce aux dons<br />

du Téléthon.<br />

CHU <strong>de</strong> La Timone<br />

Le Centre hospitalo-universitaire (CHU) <strong>de</strong> la Timone est le fer <strong>de</strong> lance <strong>de</strong> la<br />

myologie <strong>de</strong> la cité phocéenne. Dans sa partie hospitalière, il regroupe un centre<br />

<strong>de</strong> référence pour <strong>les</strong> maladies neuromusculaires et la sclérose latérale<br />

amyotrophique (avec le CHU <strong>de</strong> Nice), dirigé par Jean Pouget, et un laboratoire<br />

<strong>de</strong> génétique moléculaire dédié en gran<strong>de</strong> partie aux myopathies. Côté faculté <strong>de</strong><br />

mé<strong>de</strong>cine, il accueille une unité mixte (Inserm / Université <strong>de</strong> la Méditerranée)<br />

<strong>de</strong> génétique médicale et génomique fonctionnelle, qui a vu le jour en janvier<br />

<strong>de</strong>rnier et qui comporte 5 équipes dont celle dédiée à l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s maladies<br />

neuromusculaires et <strong>de</strong>s laminopathies.<br />

Trois pô<strong>les</strong> entre <strong>les</strong>quels mé<strong>de</strong>cins et chercheurs partagent leur activité. De fait,<br />

pour le visiteur extérieur, il est parfois difficile <strong>de</strong> cerner si son interlocuteur<br />

parle <strong>de</strong> recherche ou <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine tant ces <strong>de</strong>ux domaines sont imbriqués. En<br />

revanche, il comprend très vite que le mala<strong>de</strong> est au cœur <strong>de</strong>s préoccupations <strong>de</strong><br />

tous.<br />

Nicolas Lévy, directeur du département <strong>de</strong> génétique médicale <strong>de</strong><br />

La Timone et responsable <strong>de</strong> l’unité Inserm <strong>de</strong> la Faculté <strong>de</strong><br />

Mé<strong>de</strong>cine : « Nous partons toujours du mala<strong>de</strong> pour revenir au<br />

mala<strong>de</strong> : nous commençons par étudier <strong>les</strong> maladies chez <strong>les</strong><br />

patients, puis nous tentons d’en comprendre <strong>les</strong> mécanismes<br />

physiopathologiques. Ceci nous permet <strong>de</strong> définir <strong>de</strong>s stratégies<br />

thérapeutiques qui seront proposées aux mala<strong>de</strong>s. »<br />

6


Cette démarche au plus près <strong>de</strong>s patients se traduit aujourd’hui par la<br />

participation du CHU à <strong>de</strong> nombreux essais chez l’Homme : premier essai<br />

thérapeutique mené dans la sclérose latérale amyotrophique par la société<br />

marseillaise Trophos en 2004, essai du salbutamol chez <strong>les</strong> patients atteints <strong>de</strong><br />

dystrophie facio-scapulo-humérale (FSH), essai à base <strong>de</strong> vitamine C dans la<br />

maladie <strong>de</strong> Charcot-Marie-Tooth, essai avec la DHEA dans la maladie <strong>de</strong> Steinert<br />

et, d’ici peu, essai du Rituximab dans la myasthénie.<br />

Du gène au médicament : l’exemple <strong>de</strong> la progeria<br />

En 2003, l’équipe <strong>de</strong> Nicolas Lévy à la Faculté <strong>de</strong> Mé<strong>de</strong>cine <strong>de</strong> Marseille a<br />

découvert que le gène LMNA, qui co<strong>de</strong> <strong>les</strong> lamines, est à l’origine <strong>de</strong> la progeria,<br />

une maladie rare qui se traduit par un vieillissement accéléré. Grâce à ce travail,<br />

dès l’année suivante, <strong>les</strong> mé<strong>de</strong>cins proposaient à l’hôpital un diagnostic <strong>de</strong><br />

routine. Dans le même temps, l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> la maladie se poursuivait à la faculté<br />

où, avec le biologiste cellulaire Pierre Cau, <strong>les</strong> anomalies cellulaires — en<br />

particulier au niveau <strong>de</strong>s noyaux — observées chez <strong>les</strong> mala<strong>de</strong>s permettaient <strong>de</strong><br />

cibler une voie thérapeutique. Cette <strong>de</strong>rnière aboutira à l’i<strong>de</strong>ntification d’un<br />

traitement pharmacologique testé avec succès <strong>sur</strong> <strong>de</strong>s cellu<strong>les</strong> <strong>de</strong> mala<strong>de</strong>s et<br />

chez la souris, et qui va être évalué chez 13 mala<strong>de</strong>s sous peu. En résumé, il<br />

aura fallu à peine 5 ans aux mé<strong>de</strong>cins-chercheurs pour revenir aux patients.<br />

Le site <strong>de</strong> Luminy<br />

Dans le parc <strong>de</strong> Luminy se trouvent plusieurs acteurs <strong>de</strong> la myologie phocéenne :<br />

l’Institut <strong>de</strong> Biologie du Développement <strong>de</strong> Marseille Luminy (IBDML), qui réunit<br />

<strong>de</strong>s équipes explorant la formation <strong>de</strong>s musc<strong>les</strong> et <strong>de</strong>s neurones dès l’embryon,<br />

l’Institut <strong>de</strong> Neurobiologie <strong>de</strong> la Méditerranée (INMED), qui travaille <strong>sur</strong> la<br />

plasticité neuronale. Enfin, la société <strong>de</strong> biotechnologie Trophos développe <strong>de</strong>s<br />

molécu<strong>les</strong> actives pour le traitement <strong>de</strong>s maladies du motoneurone.<br />

A l’Institut <strong>de</strong> Biologie du Développement <strong>de</strong> Marseille Luminy (IBDML),<br />

<strong>les</strong> chercheurs explorent la formation <strong>de</strong>s musc<strong>les</strong> et <strong>de</strong>s neurones. Les travaux<br />

<strong>de</strong> Stéphane Zaffran, <strong>sur</strong> <strong>les</strong> précurseurs <strong>de</strong>s cellu<strong>les</strong> cardiaques, ou <strong>de</strong> Robert<br />

Kelly <strong>sur</strong> le gène Tbx1 qui intervient dans la formation du cœur, <strong>de</strong>s musc<strong>les</strong> du<br />

cou et <strong>de</strong> la tête, pourraient aboutir à un traitement partiel pour une maladie<br />

rare, le syndrome velocardiofacial, qui affecte <strong>les</strong> musc<strong>les</strong> du cœur, du crâne et<br />

<strong>de</strong> la face. Le groupe <strong>de</strong> Michel Piovant et Michel Semeriva abor<strong>de</strong> quant à lui <strong>de</strong><br />

manière globale tous <strong>les</strong> gènes impliqués dans la formation du cœur. Enfin,<br />

l’équipe <strong>de</strong> Georg Haase travaille <strong>sur</strong> <strong>les</strong> motoneurones avec <strong>de</strong>s recherches<br />

fondamenta<strong>les</strong> qui participent au développement <strong>de</strong> traitements dans la sclérose<br />

latérale amyotrophique. Au préalable, cette équipe avait déterminé le principe<br />

responsable <strong>de</strong> la mort <strong>de</strong>s neurones. Cette voie implique <strong>de</strong> nombreuses<br />

protéines qui sont autant <strong>de</strong> cib<strong>les</strong> thérapeutiques pour <strong>les</strong> maladies<br />

neurodégénératives. Françoise Helmbacher étudie quant à elle <strong>les</strong> protéines qui<br />

régulent le programme génétique indiquant au motoneurone vers quel muscle<br />

aller et qu’y faire.<br />

7


L’Institut <strong>de</strong> Neurobiologie <strong>de</strong> la Méditerranée (INMED), quant à lui, a pour<br />

objectif d’étudier le développement du cerveau, la plasticité neuronale et <strong>les</strong><br />

pathologies cérébra<strong>les</strong>. Parmi ses chercheurs, Pascale Bomont a i<strong>de</strong>ntifié une<br />

protéine, la gigaxonine, impliquée dans une maladie neuronale, la neuropathie à<br />

axones géants, une maladie du système nerveux qui se traduit notamment par<br />

<strong>de</strong>s atteintes musculaires. Grâce à cette i<strong>de</strong>ntification et au développement<br />

d’anticorps spécifiques, la chercheuse propose aujourd’hui un diagnostic simple<br />

et rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong> cette maladie rare. Piotr Bregestovski, <strong>de</strong> son côté, explore la<br />

jonction entre <strong>les</strong> neurones et <strong>les</strong> musc<strong>les</strong>. Ce spécialiste <strong>de</strong>s canaux ioniques,<br />

qui contribuent à la transmission <strong>de</strong>s informations <strong>de</strong>s neurones aux musc<strong>les</strong>,<br />

vient <strong>de</strong> montrer que l’apport <strong>de</strong> calcium améliore l’activité <strong>de</strong>s canaux appelés<br />

récepteurs glycynergiques qui sont justement mutés chez <strong>les</strong> personnes<br />

affectées par l’hyperekplexie, une maladie qui se traduit par <strong>de</strong>s réactions <strong>de</strong><br />

frayeur et une contraction extrême <strong>de</strong>s musc<strong>les</strong> au moindre bruit ou<br />

effleurement.<br />

Trophos, enfin, est une jeune société <strong>de</strong> biotechnologie dédiée aux maladies du<br />

motoneurone (amyotrophie spinale, sclérose latérale amyotrophique…). Depuis<br />

2000, l’AFM soutient Trophos pour développer <strong>de</strong>s molécu<strong>les</strong> actives pour le<br />

traitement <strong>de</strong> l’amyotrophie spinale. Après le test <strong>de</strong> 45 000 molécu<strong>les</strong> dans un<br />

premier programme, un second programme a permis en 2003 la découverte<br />

d’une molécule candidate (baptisée TRO 19622). Un troisième programme a été<br />

engagé en 2005, comprenant l’étu<strong>de</strong> clinique (phase I) <strong>de</strong> cette molécule chez<br />

<strong>de</strong>s personnes non mala<strong>de</strong>s, démontrant la non-toxicité <strong>de</strong> cette <strong>de</strong>rnière. Un<br />

essai incluant cette fois-ci <strong>de</strong>s mala<strong>de</strong>s vient <strong>de</strong> démarrer. TRO 19622 a obtenu<br />

le statut <strong>de</strong> médicament orphelin en Europe pour l’amyotrophie spinale et pour la<br />

SLA.<br />

8


Quoi <strong>de</strong> neuf <strong>de</strong>puis Myology 2005 <br />

Le grand virage <strong>de</strong>s traitements<br />

Près <strong>de</strong> 40 essais cliniques en cours ou en préparation<br />

Dès la fin <strong>de</strong>s années 1980, l’AFM <strong>de</strong>ssinait le chemin du médicament et ses<br />

étapes : <strong>les</strong> premières cartes du génome humain, l’i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong>s gènes<br />

responsab<strong>les</strong> <strong>de</strong> maladies, la preuve <strong>de</strong> concept pour <strong>de</strong>s thérapies nouvel<strong>les</strong>…<br />

Stratégie payante : avec 40 essais cliniques en cours ou en préparation, l’AFM<br />

entre dans l’ère <strong>de</strong>s traitements, 20 ans seulement après le premier Téléthon. Il<br />

s’agit aujourd’hui <strong>de</strong> transformer <strong>les</strong> essais en véritab<strong>les</strong> succès thérapeutiques,<br />

un défi ambitieux et coûteux puisqu’un essai chez l’Homme coûte plusieurs<br />

millions d’euros et que la mise au point d’un médicament nécessite en général<br />

plus <strong>de</strong> 10 ans.<br />

Au total, ce sont près <strong>de</strong> 30 maladies concernées par ces essais, <strong>de</strong>s maladies<br />

neuromusculaires (environ 50%) et non neuromusculaires :<br />

- 15 maladies neuromusculaires<br />

- 4 maladies neurologiques ou neurodégénératives : adrénoleucodystrophie,<br />

maladie <strong>de</strong> Huntington, ataxie <strong>de</strong> Friedreich, maladie <strong>de</strong> San Filippo (2 types<br />

différents)<br />

- 3 maladies du sang : drépanocytose, bêta-thalassémie et porphyrie<br />

- 3 déficits immunitaires : DICS-X, ADA et WASP<br />

- 1 maladie <strong>de</strong> la peau : épi<strong>de</strong>rmolyse bulleuse (2 formes différentes)<br />

- 1 maladie <strong>de</strong> la vision : Amaurose <strong>de</strong> Leber/rétinite pigmentaire (une forme <strong>de</strong><br />

l’enfant, une forme <strong>de</strong> l’adulte)<br />

- 1 maladie du vieillissement : progeria<br />

- l’infarctus du myocar<strong>de</strong><br />

Ces essais sont répartis entre :<br />

- la thérapie génique (45%) pour corriger la mutation génétique et produire<br />

la protéine manquante ou déficiente<br />

- la thérapie cellulaire pour régénérer <strong>les</strong> tissus mala<strong>de</strong>s (15%)<br />

- la pharmacologie classique (40%) avec soit <strong>de</strong>s molécu<strong>les</strong> déjà utilisées<br />

pour d’autres maladies mais susceptib<strong>les</strong> d’apporter un bénéfice pour <strong>les</strong><br />

maladies neuromusculaires, soit <strong>de</strong>s molécu<strong>les</strong> nouvel<strong>les</strong> susceptib<strong>les</strong> <strong>de</strong><br />

s’attaquer à la cause directement ou aux conséquences <strong>de</strong> l’atteinte<br />

génétique.<br />

En soutenant <strong>les</strong> équipes publiques <strong>de</strong> recherche, en engageant <strong>de</strong>s partenariats<br />

avec <strong>les</strong> industriels, en développant <strong>de</strong>s outils d’intérêt général, l’AFM n’a qu’un<br />

objectif : accélérer la mise au point <strong>de</strong>s thérapeutiques pour guérir <strong>de</strong>s maladies<br />

encore incurab<strong>les</strong>. Du premier Téléthon en 1987 à aujourd'hui, la recherche<br />

scientifique et médicale a ainsi énormément progressé. Grâce à l’impulsion <strong>de</strong><br />

l’AFM, <strong>les</strong> pistes thérapeutiques et <strong>les</strong> essais cliniques se multiplient.<br />

9


Thérapie cellulaire : le boom <strong>de</strong>s cellu<strong>les</strong> souches<br />

En thérapie cellulaire, <strong>les</strong> <strong>de</strong>rnières années ont été marquées par <strong>les</strong> cellu<strong>les</strong><br />

souches et la mé<strong>de</strong>cine régénérative. Adultes ou embryonnaires, el<strong>les</strong> semblent<br />

pouvoir guérir ou réparer n’importe quel organe déficient.<br />

Pour <strong>les</strong> myologues aussi, le potentiel thérapeutique <strong>de</strong>s cellu<strong>les</strong> souches se<br />

démontre chaque jour, notamment pour guérir ou réparer le muscle le plus<br />

<strong>sur</strong>veillé, dont la dégénérescence est la cause <strong>de</strong> mortalité d’un grand nombre <strong>de</strong><br />

leurs mala<strong>de</strong>s : le cœur. Dépassant très largement le cadre <strong>de</strong>s seu<strong>les</strong> maladies<br />

neuromusculaires, la problématique <strong>de</strong> la thérapie cellulaire cardiaque,<br />

notamment grâce aux cellu<strong>les</strong> souches (adultes et embryonnaires), occupera<br />

donc une gran<strong>de</strong> place dans le programme du congrès Myology 2008 :<br />

- matinée spéciale « cellu<strong>les</strong> souches » le mardi,<br />

- matinée spéciale « cœur » le mercredi,<br />

- interventions <strong>de</strong> chercheurs clés dans ces <strong>de</strong>ux domaines tels que Kenneth<br />

Chien (USA), Shin’ichi Takeda (Japon), Marc Peschanski et Michel Pucéat<br />

(I-Stem, Evry), Patricia Lemarchand (Institut du Thorax, Nantes), Robert<br />

Kelly (IBDML, Marseille), Bernard Fleischmann (Allemagne) ou Christine<br />

Mummery (Pays-Bas).<br />

Thérapie génique : vers une véritable chirurgie du gène, pour <strong>de</strong>s<br />

traitements « à la carte »<br />

Partie d’un concept simple (le transfert d’un gène-médicament dans le noyau <strong>de</strong><br />

la cellule), la thérapie génique propose aujourd’hui une multitu<strong>de</strong> d’approches<br />

thérapeutiques basées <strong>sur</strong> un même objectif : partir <strong>de</strong> la compréhension <strong>de</strong> plus<br />

en plus fine <strong>de</strong>s dysfonctionnements génétiques conduisant à une maladie<br />

donnée pour tenter <strong>de</strong> réparer <strong>les</strong> pièces défectueuses du gène. C’est la chirurgie<br />

du gène, qui intervient lors <strong>de</strong>s différentes étapes qui mènent du gène à la<br />

protéine. Aujourd’hui, à côté du transfert <strong>de</strong> gènes, divers outils sont connus<br />

permettant d’envisager <strong>de</strong>s traitements « à la carte ». Certains font d’ailleurs<br />

l’objet d’essais chez l’Homme.<br />

La chirurgie du gène regroupe plusieurs techniques différentes, dont :<br />

‣ la chirurgie <strong>de</strong> l’ARN : oligonucléoti<strong>de</strong>s antisens, saut d’exon, réintroduction<br />

d’exon, translecture <strong>de</strong>s codons Stop…<br />

‣ la chirurgie <strong>de</strong> l’ADN : méganucléases, protéines à doigt <strong>de</strong> zinc…<br />

Nous vous proposons <strong>de</strong> revenir <strong>sur</strong> 3 <strong>de</strong> ces nouvel<strong>les</strong> approches thérapeutiques<br />

(saut d’exon, translecture <strong>de</strong>s codons Stop, méganucléases). Auparavant, voici<br />

un petit rappel <strong>de</strong> génétique : <strong>de</strong>scription et schéma <strong>de</strong>s différentes étapes qui<br />

mènent d’un gène à la production d’une protéine.<br />

10


Le saut d’exon : intervention au moment <strong>de</strong> l’épissage<br />

Le saut d’exon s’appuie <strong>sur</strong> <strong>de</strong>s “outils” dont nos cellu<strong>les</strong> sont naturellement<br />

dotées, <strong>les</strong> ARN antisens. Schématiquement, ces petites molécu<strong>les</strong> composées <strong>de</strong><br />

bases viennent “se coller” à <strong>de</strong>s endroits spécifiques du pré-ARN messager et<br />

indiquent à la machinerie cellulaire que tel bout du pré-ARN messager doit être<br />

éliminé. En mimant ce phénomène naturel, <strong>les</strong> chercheurs sont aujourd’hui<br />

capab<strong>les</strong> <strong>de</strong> modifier le texte <strong>de</strong> l’ARN messager. Ainsi, le saut d’exon peut<br />

favoriser la production d’une protéine dont l’absence ou le défaut est à l’origine<br />

d’une maladie. Pour être précis, il s’agit alors d’une protéine légèrement plus<br />

petite que la normale mais fonctionnelle.<br />

Maladies potentiellement concernées : Myopathie <strong>de</strong> Duchenne,<br />

Mucoviscidose, Hémophilie, Thalassémie, cancers, maladies vira<strong>les</strong> tel<strong>les</strong> que<br />

SIDA, herpès…<br />

Où en sont <strong>les</strong> chercheurs <br />

‣ Essai clinique <strong>de</strong> phase I terminé <strong>sur</strong> la myopathie <strong>de</strong> Duchenne<br />

Société Prosensa et Centre médical <strong>de</strong> l’université <strong>de</strong> Lei<strong>de</strong>n (Pays-Bas)<br />

Saut d’exon par oligonucléoti<strong>de</strong>s antisens (molécule synthétique) chez 4 jeunes garçons<br />

atteints <strong>de</strong> la myopathie <strong>de</strong> Duchenne (New England Journal of Medicine, 27 déc. 2007).<br />

Démarrage d’ici fin 2008 d’un essai <strong>de</strong> phase I/II avec distribution générale du<br />

traitement dans l’organisme.<br />

‣ Essai clinique <strong>de</strong> phase I débuté <strong>sur</strong> la myopathie <strong>de</strong> Duchenne<br />

Hammersmith Hospital <strong>de</strong> Londres (Royaume-Uni), consortium britannique MDEX et<br />

société AVI Biopharma Inc (USA)<br />

Saut d’exon par morpholinos (un autre type d’oligonucléoti<strong>de</strong>s antisens). 2 patients<br />

inclus <strong>sur</strong> 9.<br />

‣ Travaux précliniques <strong>sur</strong> la myopathie <strong>de</strong> Duchenne<br />

Institut <strong>de</strong> Myologie (Paris), Généthon (Evry)<br />

Saut d’exon utilisant le gène U7, normalement présent dans <strong>les</strong> cellu<strong>les</strong>, qui co<strong>de</strong> pour un<br />

ARN antisens, porté par un vecteur AAV en vue d’un essai clinique <strong>de</strong> phase I.<br />

Le saut d’exon en ve<strong>de</strong>tte à Myology 2008 !<br />

La plupart chercheurs mondiaux travaillant <strong>sur</strong> le saut d’exon seront présents<br />

lors du congrès Myology 2008 :<br />

- Shin’ichi Takeda (Japon) : mardi 27 mai à 9h15<br />

- Yvan Torrente (Italie) : mercredi 28 mai à 16h30<br />

- Steve Wilton (Australie) : mercredi 28 mai à 17h30<br />

- George Dickson (UK) : vendredi 30 mai à 9h30<br />

- Judith van Deutekom (Pays-Bas) : vendredi 30 mai à 10h45<br />

- Luis Garcia (France) : vendredi 30 mai à 10h45<br />

- Daniel Schümperli (Suisse) : vendredi 30 mai à 10h45<br />

11


La translecture <strong>de</strong>s codons Stop : intervention au niveau du ribosome<br />

Avec la “translecture <strong>de</strong>s codons Stop”, <strong>les</strong> chercheurs interviennent lors <strong>de</strong> la<br />

<strong>de</strong>rnière étape <strong>de</strong> la synthèse d’une protéine, au niveau du ribosome. Tous <strong>les</strong><br />

gènes sains sont pourvus, à leur extrémité, d’un codon Stop. Cet élément<br />

indique au ribosome qu’il doit cesser son travail <strong>de</strong> “traduction” car la protéine<br />

est complète. Or, certaines mutations font apparaître <strong>de</strong>s codons Stop dits<br />

“prématurés” car ils se situent avant la fin <strong>de</strong> l’ARN messager. Quand le<br />

ribosome arrive à leur niveau, il arrête donc sa traduction, c’est-à-dire trop tôt.<br />

C’est ce qui arrive parfois à la dystrophine, la protéine dont l’absence ou le<br />

défaut <strong>de</strong> fabrication est à l’origine <strong>de</strong> la myopathie <strong>de</strong> Duchenne. La<br />

“translecture <strong>de</strong>s codons Stop” consiste donc à inciter le ribosome à passer outre<br />

le signal d’arrêt prématuré et à continuer sa traduction jusqu’à l’obtention d’une<br />

protéine entière et fonctionnelle.<br />

Maladies potentiellement concernées : environ 15% <strong>de</strong>s maladies génétiques<br />

dont Myopathie <strong>de</strong> Duchenne, Mucoviscidose.<br />

Où en sont <strong>les</strong> chercheurs <br />

‣ Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong> tolérance (phase I) et <strong>de</strong> doses croissantes (phase I/II) terminées<br />

pour la myopathie <strong>de</strong> Duchenne et la mucoviscidose<br />

Lee Sweeney (Université <strong>de</strong> Pennsylvanie, USA) et société PTC Therapeutics (USA)<br />

Molécule nouvelle : PTC124.<br />

38 jeunes garçons atteints <strong>de</strong> myopathie <strong>de</strong> Duchenne porteurs <strong>de</strong> mutations génétiques<br />

à l’origine <strong>de</strong> l’apparition <strong>de</strong> codons Stop prématurés.<br />

Essai international <strong>de</strong> phase II/III à plus gran<strong>de</strong> échelle (165 patients) et à plus long<br />

terme (un an) débuté en mai 2008 impliquant notamment 3 centres cliniques français<br />

(l’Institut <strong>de</strong> Myologie à Paris, le CHU <strong>de</strong> Nantes et le CHU La Timone à Marseille).<br />

La translecture <strong>de</strong>s codons Stop lors du congrès Myology 2008 :<br />

L’essai clinique mené par PTC Therapeutics à l’échelle internationale sera<br />

largement présenté lors du congrès :<br />

- Lee Sweeney (USA) : vendredi 30 mai à 8h45<br />

« Applications of stop codon readthrough on DMD and other neuromuscular<br />

diseases »<br />

- Symposium PTC Therapeutics vendredi 30 mai à 12h15<br />

12


Systèmes <strong>de</strong> recombinaison par <strong>les</strong> méganucléases : intervention au<br />

niveau <strong>de</strong> l’ADN<br />

Les “systèmes <strong>de</strong> recombinaison par <strong>les</strong> méganucléases” sont <strong>de</strong>s molécu<strong>les</strong> qui<br />

allient <strong>de</strong>ux phénomènes naturels : <strong>les</strong> méganucléases et la recombinaison<br />

homologue <strong>de</strong> l’ADN. Schématiquement, <strong>les</strong> méganucléases sont <strong>de</strong>s “ciseaux à<br />

ADN”, <strong>de</strong>s protéines enzymatiques qui reconnaissent puis coupent <strong>de</strong>s bouts<br />

déterminés <strong>de</strong> la molécule d’ADN. La recombinaison homologue est quant à elle<br />

un système <strong>de</strong> réparation <strong>de</strong> l’ADN dont <strong>les</strong> cellu<strong>les</strong> sont naturellement dotées.<br />

Les systèmes <strong>de</strong> recombinaison par <strong>les</strong> méganucléases sont donc composés <strong>de</strong> 2<br />

éléments : <strong>de</strong>s ciseaux pour couper le morceau d’ADN comportant la mutation<br />

génétique, et un bout d’ADN « médicament » doté à ses extrémités <strong>de</strong><br />

séquences dites « homologues » permettant au bout d’ADN d’être naturellement<br />

inséré au bon endroit dans le génome <strong>de</strong> la cellule, c’est-à-dire à l’endroit <strong>de</strong> la<br />

coupure. En résumé, <strong>les</strong> “systèmes <strong>de</strong> recombinaison par <strong>les</strong> méganucléases”<br />

permettent <strong>de</strong> faire du “couper-coller” dans le génome.<br />

Maladies potentiellement concernées : toutes <strong>les</strong> maladies monogéniques<br />

(récessives ou dominantes), <strong>de</strong>s maladies vira<strong>les</strong> dues à <strong>de</strong>s virus à ADN (Sida,<br />

herpès, hépatite B, papillomavirus…), différents cancers, dégénérescences et<br />

lésions traitées par thérapie cellulaire.<br />

Où en sont <strong>les</strong> chercheurs <br />

Les “systèmes <strong>de</strong> recombinaison par <strong>les</strong> méganucléases”, qui sont déjà utilisés pour<br />

modifier génétiquement <strong>de</strong>s plantes ou <strong>de</strong>s modè<strong>les</strong> animaux, ne sont pas encore au<br />

chevet <strong>de</strong>s mala<strong>de</strong>s. Toutefois, ils commencent à faire leurs preuves in vitro (<strong>sur</strong> <strong>de</strong>s<br />

cellu<strong>les</strong> <strong>de</strong> patients) :<br />

‣ Correction in vitro <strong>de</strong> l’anomalie du gène impliqué dans la maladie dite « <strong>de</strong>s<br />

enfants <strong>de</strong> la lune » (Xero<strong>de</strong>rma pigmentosum)<br />

‣ Correction in vitro pour le DICS-X (déficit immunitaire combiné sévère lié à<br />

l’X) – Alain Fischer, hôpital Necker-Enfants mala<strong>de</strong>s (Paris, AP-HP/Inserm)<br />

‣ Correction in vitro pour l’anomalie <strong>de</strong> Rag1 (concernant un autre déficit<br />

immunitaire combiné sévère) – Luigi Notarangelo, Children’s Hospital Boston (USA)<br />

Les méganucléases et autres formes <strong>de</strong> chirurgie du gène présentées lors du<br />

congrès Myology 2008 :<br />

- George Dickson (UK), vendredi 30 mai à 9h30<br />

“Antisense and RNAi technologies: from natural phenomena to new therapeutics”<br />

- Jean-Pierre Cabaniols (France), vendredi 30 mai à 10h45<br />

“Meganucleases for genome <strong>sur</strong>gery of inherited diseases”<br />

- Jack Puymirat (Canada), vendredi 30 mai à 10h45<br />

“Targeting of mutant DMPHK transcripts in mouse mo<strong>de</strong>l of myotonic dystrophy<br />

type 1”<br />

13


Chirurgie <strong>de</strong> l'ARN<br />

Application dans l’amyotrophie spinale<br />

Daniel Schümperli, Institut <strong>de</strong> biologie cellulaire,<br />

Université <strong>de</strong> Berne (Suisse)<br />

Le génome humain contient environ 25 000 gènes, qui permettent <strong>de</strong> produire<br />

plus <strong>de</strong> 100 000 protéines différentes grâce à un processus appelé « épissage<br />

alternatif ». Lors <strong>de</strong> l’épissage, la copie du gène <strong>de</strong>vient ARN messager, c’est-àdire<br />

se débarrasse <strong>de</strong> ses parties dites « non codantes » et ne gar<strong>de</strong> que <strong>les</strong><br />

exons (parties dites « codantes ») pour produire la protéine voulue. En fonction<br />

<strong>de</strong> la protéine que la cellule veut produire, elle n’assemble pas <strong>les</strong> mêmes exons<br />

entre eux (un exon peut être sauté ou inclus) : c’est l’épissage alternatif, qui<br />

représente le processus normal pour environ 70% <strong>de</strong>s gènes humains.<br />

Chirurgie <strong>de</strong> l’épissage : sauter ou réintroduire un exon<br />

Dans le cas <strong>de</strong>s maladies génétiques, ce processus complexe se trouve déréglé :<br />

l’épissage ne se fait pas correctement en raison d’exons mutés ou absents. Les<br />

stratégies thérapeutiques visent alors à sauter un exon muté ou, au contraire, à<br />

faire exprimer un exon absent.<br />

Depuis <strong>de</strong> nombreuses années, le laboratoire <strong>de</strong> Daniel Schümperli à l'Université<br />

<strong>de</strong> Berne s'est spécialisé dans <strong>les</strong> mécanismes <strong>de</strong> l’épissage, pour trouver ce qui<br />

pourrait favoriser l’expression d’un exon ou au contraire l’inhiber. L’équipe s’est<br />

ainsi intéressée notamment à l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> certains complexes ribonucléoprotéiques<br />

nucléaires (small nuclear ribonucleoprotein - snRNP) et <strong>de</strong> leur implication dans<br />

<strong>les</strong> mécanismes <strong>de</strong> maturation <strong>de</strong>s ARN messagers.<br />

Dans le cas d’un exon à sauter, <strong>les</strong> chercheurs ont ainsi réussi à modifier un<br />

snRNP particulier appelé U7 et à lui conférer la capacité d'inhiber l'inclusion <strong>de</strong><br />

n'importe quel exon choisi au préalable. Cette stratégie <strong>de</strong> saut d'exon fut le<br />

début d'une "chirurgie <strong>de</strong> l'épissage" que ce laboratoire continue à développer et<br />

qui a été adoptée par plusieurs autres équipes <strong>de</strong> recherche dans le mon<strong>de</strong>, dont<br />

le laboratoire Généthon (Evry) et le groupe <strong>de</strong> Luis Garcia à Paris (Institut <strong>de</strong><br />

Myologie) <strong>sur</strong> la myopathie <strong>de</strong> Duchenne.<br />

Réintroduire un exon : exemple <strong>de</strong> l’amyotrophie spinale<br />

Dans d'autres cas, comme celui <strong>de</strong> l'amyotrophie spinale, ce serait au contraire<br />

une meilleure inclusion d'un exon "faible" qui pourrait être envisagée comme<br />

approche thérapeutique. En effet, dans le cas <strong>de</strong> cette maladie neuromusculaire<br />

provoquée par la dégénérescence <strong>de</strong>s motoneurones dans la moelle épinière, le<br />

gène impliqué, SMN1 porté par le chromosome 5, est soit absent (plus <strong>de</strong> 95%<br />

<strong>de</strong> cas), soit muté. Il ne peut alors plus as<strong>sur</strong>er la production <strong>de</strong> la protéine SMN.<br />

14


Cette protéine est exprimée dans tous <strong>les</strong> tissus et son implication dans une<br />

dégénérescence spécifique <strong>de</strong>s motoneurones reste encore largement incomprise<br />

aujourd'hui.<br />

L'absence totale <strong>de</strong> la protéine SMN n'est pas viable et, dans <strong>les</strong> cas où le gène<br />

SMN1 est non fonctionnel, sa production est as<strong>sur</strong>ée par un autre gène<br />

extrêmement similaire appelé SMN2. Cependant, le gène SMN2 ne peut se<br />

substituer intégralement au gène SMN1 à cause d'une mutation qui induit un<br />

épissage incorrect <strong>de</strong> son ARN, l’exclusion <strong>de</strong> l'exon 7, qui conduit à la production<br />

majoritaire d'une protéine tronquée et non fonctionnelle. Dans la me<strong>sur</strong>e où tous<br />

<strong>les</strong> patients atteints d'amyotrophie spinale possè<strong>de</strong>nt au moins une copie <strong>de</strong><br />

SMN2, il semble donc possible <strong>de</strong> restaurer un niveau normal <strong>de</strong> protéine SMN<br />

par <strong>de</strong>s stratégies visant à rétablir l'inclusion <strong>de</strong> cet exon 7.<br />

En analysant systématiquement toutes <strong>les</strong> possibilités qu'offre l'exon 7 pour<br />

stimuler son inclusion dans l'ARN messager SMN2, l'équipe <strong>de</strong> Daniel Schümperli<br />

a récemment réussi à développer une métho<strong>de</strong> qui rend cet exon extrêmement<br />

fort. Cette métho<strong>de</strong> (publiée dans Molecular Therapy, 15:1479-1486, 2007) se<br />

base aussi <strong>sur</strong> un snRNP U7 qui va s'attacher à l'exon 7 mais qui va aussi y<br />

apporter une séquence qui stimule fortement son inclusion. Après avoir vérifié<br />

cette approche en analysant, <strong>sur</strong> <strong>de</strong>s fibroblastes <strong>de</strong> patients atteints<br />

d'amyotrophie spinale, la correction <strong>de</strong> l'épissage <strong>de</strong> SMN2 et l'augmentation <strong>de</strong><br />

la production <strong>de</strong> la protéine SMN, Daniel Schümperli et son équipe testent<br />

actuellement <strong>sur</strong> la souris l'innocuité et le potentiel thérapeutique <strong>de</strong> leur<br />

traitement.<br />

15


Treat-NMD : <strong>les</strong> maladies du muscle ont leur<br />

réseau d’excellence en Europe<br />

Le premier réseau d’excellence européen pour la mise au point <strong>de</strong><br />

traitements pour <strong>les</strong> maladies du muscle a été lancé en janvier 2007.<br />

Créé sous l’impulsion <strong>de</strong> l’AFM et d’Eurordis (fédération européenne<br />

d’associations <strong>de</strong> mala<strong>de</strong>s), il réunit 2 000 mé<strong>de</strong>cins et scientifiques <strong>de</strong><br />

11 pays européens pour accélérer la mise au point <strong>de</strong> traitements pour<br />

<strong>les</strong> maladies neuromusculaires. Coordonné par <strong>les</strong> chercheurs <strong>de</strong><br />

l’université <strong>de</strong> Newcastle, au Royaume-Uni (Kate Bushby et Volker<br />

Straub), il bénéficie notamment du soutien <strong>de</strong> la communauté<br />

européenne.<br />

Le réseau Treat-NMD a pour objectif d’aller encore plus loin <strong>sur</strong> le chemin du<br />

médicament. En réunissant 21 organisations partenaires (laboratoires <strong>de</strong><br />

recherche, associations <strong>de</strong> patients, sociétés <strong>de</strong> biotechnologie), ce réseau<br />

encourage <strong>les</strong> experts à travailler ensemble pour partager <strong>les</strong> bonnes pratiques<br />

<strong>de</strong> recherche et définir <strong>de</strong>s standards <strong>de</strong> soins. Les scientifiques travaillent en<br />

étroite collaboration avec <strong>les</strong> mé<strong>de</strong>cins pour tester et appliquer <strong>les</strong> nouvel<strong>les</strong><br />

voies <strong>de</strong> recherche, afin <strong>de</strong> développer au plus vite <strong>de</strong>s thérapies innovantes.<br />

La plupart <strong>de</strong>s spécialistes européens <strong>de</strong>s maladies neuromusculaires en sont<br />

parties prenantes : l’AFM, Généthon, l’Institut <strong>de</strong> Myologie, le Téléthon Italien,<br />

<strong>de</strong>s équipes académiques <strong>de</strong> l’Europe entière, différents réseaux <strong>de</strong> patients<br />

et/ou <strong>de</strong> chercheurs centrés autour d’une pathologie, <strong>de</strong>s sociétés <strong>de</strong><br />

biotechnologies (Santhera, Prosensa, Genosafe).<br />

Les 11 pays impliqués dans le réseau Treat-NMD sont la France, le Royaume-Uni,<br />

l’Espagne, l’Allemagne, la Suisse, la Belgique, <strong>les</strong> Pays-Bas, l’Italie, la Finlan<strong>de</strong>,<br />

la Suè<strong>de</strong> et la Hongrie. Le réseau bénéficie du soutien <strong>de</strong> l’Union Européenne à<br />

hauteur <strong>de</strong> 10 millions d’euros <strong>sur</strong> une durée <strong>de</strong> 5 ans.<br />

Les partenaires travaillent notamment <strong>sur</strong> le développement <strong>de</strong> normes<br />

communes pour le diagnostic et <strong>les</strong> soins, la création <strong>de</strong> bases <strong>de</strong> données<br />

Patients internationa<strong>les</strong> harmonisées, la mise en place d'un centre international<br />

<strong>de</strong> coordination <strong>de</strong>s essais cliniques et l'élaboration <strong>de</strong> procédures standardisées<br />

pour la toxicologie ainsi que l’évaluation <strong>de</strong> la qualité et <strong>de</strong> la sécurité <strong>de</strong>s<br />

nouvel<strong>les</strong> thérapies.<br />

Des outils partagés par tous<br />

Il s’agit <strong>de</strong> mettre en place <strong>de</strong>s outils intégrés qui bénéficieront à l’ensemble <strong>de</strong>s<br />

chercheurs dans le mon<strong>de</strong> travaillant <strong>sur</strong> <strong>les</strong> maladies neuromusculaires : un<br />

réseau <strong>de</strong> banques <strong>de</strong> matériel biologique humain (Eurobiobank), <strong>de</strong>s métabases<br />

<strong>de</strong> données et un centre <strong>de</strong> coordination pour <strong>les</strong> essais cliniques.<br />

Eurobiobank est le premier réseau opérationnel européen <strong>de</strong> banques <strong>de</strong> matériel<br />

biologique humain (ADN, tissus, cellu<strong>les</strong>). Il coordonne aujourd’hui 11<br />

16


iobanques dans 7 pays. Les échanges s’effectuent grâce au site internet<br />

www.eurobiobank.org.<br />

Les méta-bases <strong>de</strong> données ont pour objectif <strong>de</strong> faciliter le recrutement <strong>de</strong>s<br />

patients pour <strong>les</strong> essais cliniques. En 2006, 5 pays étaient intéressés, aujourd’hui<br />

ce sont 19 pays qui souhaitent participer à ces méta-bases <strong>de</strong> données. Les<br />

travaux <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux « workshops », organisés en juillet à Amsterdam et en octobre à<br />

Montpellier, ont permis <strong>de</strong> définir <strong>les</strong> données génétiques et cliniques <strong>de</strong>vant<br />

figurer dans toutes <strong>les</strong> bases <strong>de</strong> données concernant la dystrophie musculaire <strong>de</strong><br />

Duchenne et l’amyotrophie spinale, comme la détermination complète <strong>de</strong> la<br />

mutation génétique du patient.<br />

Le Centre <strong>de</strong> Coordination pour <strong>les</strong> essais cliniques, enfin, basé à Fribourg en<br />

Allemagne, permettra d’apporter au réseau le support opérationnel nécessaire à<br />

la réalisation <strong>de</strong>s essais cliniques. Une étu<strong>de</strong> a déjà été réalisée afin <strong>de</strong><br />

déterminer le profil <strong>de</strong>s centres d’essais cliniques.<br />

Le réseau en action<br />

Le rôle essentiel du réseau est <strong>de</strong> remédier à la fragmentation <strong>de</strong> la recherche<br />

retardant <strong>les</strong> essais cliniques dans <strong>les</strong> maladies neuromusculaires. Les<br />

pathologies concernées, dans un premier temps, sont la myopathie <strong>de</strong> Duchenne<br />

et l’amyotrophie spinale.<br />

Une réunion <strong>sur</strong> <strong>les</strong> me<strong>sur</strong>es <strong>de</strong> l’efficacité <strong>de</strong>s traitements lors <strong>de</strong>s essais<br />

cliniques dans la myopathie <strong>de</strong> Duchenne s’est tenue fin juin à Amsterdam. Elle a<br />

permis <strong>de</strong> discuter <strong>de</strong>s différents critères d’évaluation à utiliser dans <strong>les</strong> futurs<br />

essais. Un travail a été effectué en collaboration avec l’ENMC (European<br />

NeuroMuscular Centre) <strong>sur</strong> <strong>les</strong> spécificités <strong>de</strong>s essais dans l’amyotrophie spinale.<br />

Ont aussi été abordée <strong>les</strong> problématiques <strong>de</strong> prise en charge, <strong>de</strong>s me<strong>sur</strong>es <strong>de</strong><br />

l’efficacité <strong>de</strong>s traitements et <strong>de</strong>s bases <strong>de</strong> données. En collaboration avec ICC<br />

(International Coordination Committee), un consensus international <strong>sur</strong> <strong>les</strong><br />

standards <strong>de</strong> soins dans l’amyotrophie spinale a été rédigé et publié en aout<br />

<strong>de</strong>rnier (Journal of Child Neurology). En octobre <strong>de</strong>rnier, a eu lieu une première<br />

réunion avec <strong>de</strong>s industriels afin <strong>de</strong> <strong>les</strong> accompagner pour la mise au point <strong>de</strong>s<br />

protoco<strong>les</strong> cliniques.<br />

Une <strong>de</strong>s activités du réseau est principalement focalisée <strong>sur</strong> <strong>les</strong> thérapeutiques<br />

innovantes. Un panorama <strong>de</strong>s structures existantes en Europe pour la production<br />

<strong>de</strong>s vecteurs viraux a été dressé. Les unités <strong>de</strong> production impliquées dans le<br />

réseau sont accréditées BPF (« Bonnes Pratiques <strong>de</strong> Fabrication »). Cette activité<br />

consiste aussi à faciliter la mise en place <strong>de</strong> protoco<strong>les</strong> standards pour<br />

l’évaluation <strong>de</strong> la toxicologie, <strong>de</strong> la tolérance et <strong>de</strong>s voies d’administration <strong>de</strong>s<br />

thérapeutiques. Une réunion d’experts <strong>sur</strong> <strong>les</strong> pré-requis communs concernant<br />

<strong>les</strong> agences réglementaires dans le développement <strong>de</strong> produits à visée<br />

neuromusculaire est prévue en 2008.<br />

A ce jour, <strong>les</strong> maladies neuromusculaires affectent 200 000 personnes en Europe et<br />

30 000 à 50 000 famil<strong>les</strong> en France. Dans ces maladies, d’origine génétique pour la<br />

plupart, ce sont <strong>les</strong> musc<strong>les</strong> eux-mêmes qui sont touchés ou <strong>les</strong> nerfs qui <strong>les</strong> contrôlent.<br />

Les maladies sont évolutives et conduisent à une mort précoce qui résulte le plus souvent<br />

<strong>de</strong> problèmes respiratoires ou cardiaques.<br />

17


L’Institut <strong>de</strong> Myologie : la myologie a son<br />

centre d’expertise<br />

Créé en 1996 à l’initiative <strong>de</strong> l’AFM qui le finance aujourd’hui à hauteur<br />

<strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 6M€ chaque année, il est le premier centre au mon<strong>de</strong> dédié à<br />

la myologie (la science du muscle) et le centre d’expertise <strong>sur</strong> le muscle<br />

le plus complet en Europe. Il combine recherche fondamentale et<br />

clinique, prise en charge médicale et enseignement <strong>de</strong> la myologie.<br />

Aujourd’hui, l’Institut <strong>de</strong> Myologie est un centre <strong>de</strong> référence pour le diagnostic,<br />

la prise en charge et le suivi <strong>de</strong>s mala<strong>de</strong>s neuromusculaires.<br />

L’Institut <strong>de</strong> Myologie est aussi un acteur <strong>de</strong> premier plan <strong>de</strong> la recherche<br />

clinique et fondamentale. 23 essais ou étu<strong>de</strong>s cliniques y sont menés et, <strong>de</strong>puis<br />

2006, le directeur médical et scientifique est Thomas Voit, neuropédiatre<br />

allemand spécialiste <strong>de</strong>s maladies du muscle et prési<strong>de</strong>nt du congrès<br />

Myology 2008. L’Institut accueille également une nouvelle unité qui regroupe <strong>de</strong>s<br />

chercheurs travaillant <strong>sur</strong> <strong>les</strong> cellu<strong>les</strong> souches musculaires dirigée par David<br />

Sassoon, directeur <strong>de</strong> recherche à l’Inserm, chercheur américain spécialiste <strong>de</strong>s<br />

cellu<strong>les</strong> musculaires. Elle rassemble <strong>de</strong>s compétences <strong>de</strong> pointe : Gillian Butler<br />

Browne, Vincent Mouly, Edgar Gomez, Frédéric Relaix...<br />

• 150 chercheurs et personnel associé<br />

• Budget annuel supérieur à 6M€<br />

• 3000 m² <strong>de</strong> laboratoires<br />

• 23 essais ou étu<strong>de</strong>s menés en 2006-2007<br />

• Près <strong>de</strong> 300 publications et communications scientifiques internationa<strong>les</strong><br />

par an<br />

• Unité mixte <strong>de</strong> recherche Inserm/Paris VI dédiée aux cellu<strong>les</strong> souches<br />

musculaires dirigée par David Sassoon, chercheur américain expert<br />

• Plate-forme d’imagerie tournée vers <strong>les</strong> traitements : un second imageur<br />

spectromètre <strong>de</strong> nouvelle génération (3T « corps entier ») acquis en 2006<br />

pour évaluer <strong>les</strong> résultats <strong>de</strong>s essais cliniques<br />

18


Annexe<br />

Petit rappel <strong>de</strong> génétique…<br />

Description <strong>de</strong>s étapes conduisant d’un gène<br />

à la production d’une protéine<br />

Le gène<br />

(un bout d’ADN)<br />

Copie <strong>de</strong> l’ADN<br />

Pré-ARN<br />

messager<br />

Au départ, il y a le gène qui est une petite partie <strong>de</strong> la<br />

molécule d’ADN. Il peut être comparé à une phrase d’un long<br />

texte écrit à l’ai<strong>de</strong> d’un alphabet <strong>de</strong> quatre lettres (<strong>les</strong> bases),<br />

ATCG. Cette phrase renferme <strong>les</strong> informations permettant la<br />

production <strong>de</strong> la protéine. Elle se compose <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux types <strong>de</strong><br />

fragments : <strong>les</strong> « exons » et <strong>les</strong> « introns ».<br />

Dès que la cellule reçoit l’ordre <strong>de</strong> produire la protéine, la<br />

totalité <strong>de</strong> la phrase du gène correspondant est transcrite en<br />

pré-aci<strong>de</strong> ribonucléique messager (pré-ARNm).<br />

Epissage<br />

ARN<br />

messager<br />

Ribosome<br />

Protéine<br />

Lors <strong>de</strong> l’étape suivante, appelée épissage, le pré-ARNm perd<br />

ses introns. Il ne reste plus alors que <strong>les</strong> exons, “collés” <strong>les</strong><br />

uns à la suite <strong>de</strong>s autres. Cette nouvelle phrase forme l’aci<strong>de</strong><br />

ribonucléique messager (ARNm).<br />

L’ARN messager quitte alors le noyau pour rejoindre le<br />

cytoplasme <strong>de</strong> la cellule et aller à la rencontre du ribosome.<br />

Celui-ci “glisse” le long <strong>de</strong> l’ARN messager afin <strong>de</strong> traduire le<br />

texte composé <strong>de</strong> la série d’exons en aci<strong>de</strong>s aminés,<br />

composantes <strong>de</strong>s protéines. En revanche, contrairement à nos<br />

mots qui sont <strong>de</strong> longueur variable, ceux qui forment le gène<br />

ont toujours le même nombre <strong>de</strong> caractères. En effet, le<br />

ribosome ne sait traduire que <strong>de</strong>s successions <strong>de</strong> trois bases ;<br />

<strong>de</strong>s triplets appelés “codons”.<br />

Une fois <strong>les</strong> triplets traduits en aci<strong>de</strong>s aminés, ceux-ci<br />

s’assemblent pour donner la protéine.<br />

19


Infographie © François Bor<strong>de</strong>rie<br />

« Illustration extraite du VLM N°133 »<br />

20


Myology2008<br />

May, 26 - 30<br />

Convention centre - Parc Chanot<br />

Marseille - France<br />

Presi<strong>de</strong>nt / Prési<strong>de</strong>nt<br />

Thomas Voit (Institut <strong>de</strong> Myologie, Paris)<br />

Scientific Organization Committee / Comité d’organisation scientifique<br />

Serge Braun (AFM, Evry)<br />

Margaret Buckingham (CNRS/Institut Pasteur, Paris)<br />

Nicolas Lévy (Inserm, Marseille)<br />

Judith Melki (Hadassah University Hospital, Jerusalem)<br />

Eugenio Mercuri (Catholic University, Rome)<br />

Marc Peschanski (I-Stem, Evry)<br />

Jean Pouget (AP-HM, CHU la Timone, Marseille)<br />

Jean-Jacques Schott (Inserm, Nantes)<br />

J. Andoni Urtizberea (AP-HP, Hôpital Marin, Hendaye)<br />

Un<strong>de</strong>r the patronage of / Sous le haut-patronage <strong>de</strong><br />

Mme Valérie Pécresse,<br />

Ministre <strong>de</strong> l’Enseignement Supérieur et <strong>de</strong> la Recherche<br />

Mme Roselyne Bachelot-Narquin,<br />

Ministre <strong>de</strong> la Santé, <strong>de</strong> la Jeunesse, <strong>de</strong>s Sports et <strong>de</strong> la Vie associative<br />

With the support of<br />

Avec le soutien <strong>de</strong>


Myology 2008:<br />

treatments - the turning point<br />

Myologie 2008 : le grand virage<br />

For the last twenty years the AFM has been making steady progress towards its ultimate objective<br />

– curing neuromuscular diseases. And we’ve never been so close to this objective. Today, therapeutic<br />

pathways are opening up, some of which are being tried out on patients. Only twenty years – a time<br />

to <strong>de</strong>velop new therapies for incurable diseases, a time to bring to birth a true scientific and medical<br />

revolution. On the timescale of research, that’s a lot of ground covered.<br />

And yet … For those families who daily confront the urgency of neuromuscular disease, twenty years<br />

is far too long. The turning point – the treatments so long awaited – is well and truly un<strong>de</strong>r way. And<br />

it must succeed. Our role is to help researchers and clinicians to innovate, to progress faster in the<br />

<strong>de</strong>velopment of therapies and the setting up of trials patients for rare diseases. Our role is crucial, but<br />

we can do nothing without the scientific and medical community. We know it, and it’s thanks to your<br />

tenacity, your motivation and your commitment that we’ll win the battle.<br />

Thus it’s with great plea<strong>sur</strong>e that we welcome you to the Parc Chanot in Marseille for this Third International<br />

Congress of Myology. In the name of patients and their families, I thank you to be here to exchange i<strong>de</strong>as, compare<br />

emerging therapies and share the first clinical results. This year’s congress will share its last day of exchanges with<br />

the Fifth International Rehabilitation Conference which is also taking place in Marseille.<br />

So, Welcome in Marseille: I’m <strong>sur</strong>e together we will contribute to the success of this turning point for treatments.<br />

Laurence Tiennot-Herment<br />

Presi<strong>de</strong>nt of the AFM<br />

Depuis 20 ans, l’AFM avance, étape après étape, vers l’objectif qu’elle s’est fixé : guérir <strong>les</strong> maladies neuromusculaires.<br />

Jamais nous n’en avons été aussi proches. Aujourd’hui, <strong>les</strong> pistes thérapeutiques se multiplient et certaines d’entre el<strong>les</strong> font<br />

l’objet d’essais <strong>sur</strong> l’homme. 20 ans seulement ! 20 ans pour faire émerger <strong>de</strong>s thérapies nouvel<strong>les</strong> pour nos maladies incurab<strong>les</strong>,<br />

20 ans pour une véritable révolution médicale et scientifique, c’est très peu à l’échelle <strong>de</strong> la recherche.<br />

Et pourtant. Pour nos famil<strong>les</strong> toujours confrontées à l’urgence <strong>de</strong> la maladie, 20 ans, c’est long, trop long. Le grand virage<br />

<strong>de</strong>s traitements que nous appelions <strong>de</strong> nos vœux, est bel et bien amorcé. Nous <strong>de</strong>vons impérativement le réussir. Notre rôle<br />

est d’ai<strong>de</strong>r <strong>les</strong> chercheurs et <strong>les</strong> cliniciens à innover, à progresser plus vite dans la mise au point <strong>de</strong>s thérapies et dans la mise<br />

en place <strong>de</strong>s essais <strong>sur</strong> l’homme pour <strong>les</strong> maladies rares. Notre rôle est crucial mais nous ne pouvons rien sans la communauté<br />

scientifique et médicale. Nous le savons, c’est grâce à votre ténacité, à votre motivation et à votre engagement que nous gagnerons<br />

le combat contre la maladie.<br />

C’est donc avec un très grand plaisir que nous vous accueillons au Parc Chanot <strong>de</strong> Marseille pour la 3 ème édition <strong>de</strong><br />

notre congrès international <strong>de</strong> myologie. Au nom <strong>de</strong>s mala<strong>de</strong>s et <strong>de</strong>s famil<strong>les</strong>, je vous remercie d’être venus nombreux<br />

pour échanger, confronter <strong>les</strong> pistes émergentes et partager <strong>les</strong> premiers résultats cliniques. Une édition 2008 dont le<br />

<strong>de</strong>rnier jour d’échanges sera partagé avec le 5 ème congrès international <strong>de</strong> rééducation dans <strong>les</strong> maladies neuromusculaires<br />

qui se tiendra également à Marseille.<br />

<strong>Bienvenue</strong> donc à Marseille pour <strong>de</strong>s rencontres fructueuses et convivia<strong>les</strong> qui contribueront, à n’en pas douter, à la réussite<br />

<strong>de</strong> ce grand virage <strong>de</strong>s traitements !<br />

Laurence Tiennot-Herment<br />

Prési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong> l’AFM<br />

4


A warm welcome goes to all myologists, doctors, clinical scientists, researchers, industrial partners,<br />

patients and patient organisations to Marseille. On the boards of the Mediterranean Myology 2008 will<br />

provi<strong>de</strong> an exceptional forum for meeting your friends and fellows, exchanging the latest news and shaping<br />

new avenues of collaboration!<br />

Myology is not only an emerging science in its own right but is more and more becoming a motor<br />

of innovation in the field of Medicine. Addressing diseases which touch the two most inaccessible organs,<br />

the nervous system and the striated muscle, these disor<strong>de</strong>rs have long posed seemingly in<strong>sur</strong>mountable<br />

barriers for curative therapeutic approaches. This circumstance in conjunction with the suffering imposed<br />

by many of these incapacitating diseases have spurned the innovative capacities, and we are seeing<br />

multiple therapeutic avenues <strong>de</strong>veloping such as pharmaco-, cell and gene therapies. Because these<br />

mo<strong>de</strong>s of therapy are addressing rare diseases in the field of myology, new challenges such as limited<br />

patient cohorts, mutation-based and not disease based therapeutic princip<strong>les</strong>, or new needs of<br />

preclinical therapeutic evaluation arise. This increasingly complex scenario is, we believe, faithfully reflected in the topics chosen<br />

by the Scientific Committee that range from fundamental science to the new mo<strong>de</strong>s of therapy and address the motor neuron, the<br />

heart and the skeletal muscle as prominent topics.<br />

The Scientific Committee is particularly grateful for the readiness and enthusiasm of the invited keynote speakers who agreed<br />

to share their insights into the State of the Art and who will, no doubt, form the sterling backbone of this conference. Equally<br />

important is the clearly increasing implication of the industry who is actively conducting research in the field of myology and who will<br />

be present at different levels, among the invited speakers, at symposia, and in the scientific poster sessions.<br />

An emerging and rapidly growing scientific field will not be viable un<strong>les</strong>s it sustains its growth and knowledge by young researchers<br />

who are prepared to invest their talents and hard work. Because we acknowledge their importance and contribution we have<br />

<strong>de</strong>ci<strong>de</strong>d to <strong>de</strong>dicate one afternoon of the congress to the Young Researchers and their selected contributions.<br />

In sharing one day with the organizers and attendants of the 5th International rehabilitation Conference we acknowledge the<br />

increasing need for crosstalk between the two fields, in particular with a view to the emerging therapies and the implicit difficulty<br />

to reliably assess muscle function and performance across the spectrum of neuromuscular disor<strong>de</strong>rs.<br />

The high turnout in contributions and quality we have received makes us confi<strong>de</strong>nt that Myology 2008 will be an excellent<br />

international platform for fruitful discussions and scientific exchange. It will also be the occasion to meet your friends in the warm<br />

atmosphere of the Mediterranean world. I wish you all a great time in Marseille.<br />

Thomas Voit<br />

Presi<strong>de</strong>nt, Myology 2008 - Medical and scientific director of the Myology Institute (Paris, France)<br />

<strong>Bienvenue</strong> à Marseille, à tous <strong>les</strong> myologues, cliniciens, chercheurs, partenaires industriels et patients. Sur <strong>les</strong> bords <strong>de</strong> la Méditerranée, Myologie 2008<br />

vous offrira une occasion exceptionnelle <strong>de</strong> rencontrer vos amis et vos pairs afin d’échanger <strong>sur</strong> <strong>les</strong> informations <strong>les</strong> plus récentes et élaborer <strong>de</strong> nouvel<strong>les</strong><br />

pistes <strong>de</strong> collaborations.<br />

La myologie n’est pas seulement une science émergente, elle est, <strong>de</strong> plus en plus, un moteur d’innovation dans le domaine <strong>de</strong> la mé<strong>de</strong>cine. Elle concerne<br />

<strong>de</strong>s maladies qui affectent <strong>les</strong> <strong>de</strong>ux organes <strong>les</strong> plus inaccessib<strong>les</strong>, le système nerveux et le muscle strié, et dont <strong>les</strong> troub<strong>les</strong> ont <strong>de</strong>puis longtemps présenté<br />

<strong>de</strong>s obstac<strong>les</strong> que l’on pensait in<strong>sur</strong>montab<strong>les</strong> par <strong>de</strong>s approches thérapeutiques curatives. Ce contexte, auquel s’ajoute la souffrance imposée<br />

par beaucoup <strong>de</strong> ces maladies invalidantes, a défié nos capacités d’innovation. Et aujourd’hui, nous assistons au développement <strong>de</strong> nouvel<strong>les</strong> pistes<br />

thérapeutiques : thérapies géniques, cellulaires et pharmacologiques. Ces thérapies s’adressant à <strong>de</strong>s maladies rares dans le domaine <strong>de</strong> la myologie, <strong>de</strong><br />

nouveaux défis se présentent, tels que <strong>les</strong> cohortes restreintes <strong>de</strong> patients, <strong>les</strong> principes thérapeutiques basés <strong>sur</strong> la mutation plutôt que <strong>sur</strong> la maladie ou<br />

<strong>les</strong> nouveaux besoins d’évaluation thérapeutique pré-clinique. Nous pensons avoir reflété fidèlement ce scénario <strong>de</strong> plus en plus complexe dans <strong>les</strong> sujets<br />

choisis par le Comité scientifique. Ils vont <strong>de</strong> la science fondamentale aux nouveaux mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> thérapie et abor<strong>de</strong>nt <strong>les</strong> questions du motoneurone, du<br />

cœur et du muscle squelettique comme <strong>de</strong>s sujets <strong>de</strong> tout premier ordre.<br />

Le Comité scientifique remercie particulièrement l’enthousiasme <strong>de</strong>s intervenants qui partageront avec nous leurs connaissances pointues qui constitueront,<br />

certainement, la colonne vertébrale <strong>de</strong> ce congrès. L’implication croissante <strong>de</strong> l’industrie qui mène activement <strong>de</strong>s recherches dans le domaine <strong>de</strong> la myologie<br />

est également importante. Elle sera présente à différents niveaux – parmi <strong>les</strong> conférenciers invités, au cours <strong>de</strong>s symposiums et pendant <strong>les</strong> séances<br />

<strong>de</strong> posters scientifiques.<br />

Un domaine scientifique à développement rapi<strong>de</strong> et émergent ne peut perdurer s’il ne soutient pas, pour s’as<strong>sur</strong>er <strong>de</strong> sa croissance et <strong>de</strong> ses connaissances,<br />

<strong>les</strong> jeunes chercheurs qui y investissent leur talent et leur travail. Comme nous reconnaissons leur importance et leur contribution, nous avons décidé <strong>de</strong><br />

consacrer un après-midi aux Jeunes Chercheurs et à leurs communications que nous avons sélectionnées.<br />

Enfin, en organisant une journée commune avec le 5ème Congrès International <strong>de</strong> Rééducation, nous reconnaissons qu’il est <strong>de</strong> plus en plus important<br />

que s’instaure un dialogue entre <strong>les</strong> <strong>de</strong>ux domaines, particulièrement en ce qui concerne <strong>les</strong> thérapies émergentes et la difficulté sous-jacente d’évaluer<br />

<strong>de</strong> façon sûre le fonctionnement musculaire et la performance à travers l’éventail <strong>de</strong>s troub<strong>les</strong> neuromusculaires.<br />

Au vu du grand nombre <strong>de</strong> communications <strong>de</strong> qualité que nous avons reçues, nous croyons fortement que Myologie 2008 sera une excellente plateforme<br />

internationale pour <strong>de</strong>s discussions fructueuses et <strong>de</strong>s échanges <strong>de</strong> haut niveau. Ce sera aussi l’occasion <strong>de</strong> rencontrer vos amis dans l’ambiance<br />

chaleureuse du mon<strong>de</strong> méditerranéen. Je vous souhaite à tous <strong>de</strong> passer un agréable moment à Marseille.<br />

Thomas Voit<br />

Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> Myologie 2008 - Directeur scientifique et médical <strong>de</strong> l’Institut <strong>de</strong> Myologie (Paris, France)<br />

5


Myology2008<br />

May, 26 - 30<br />

Convention centre - Parc Chanot<br />

Marseille - France<br />

Programme<br />

Monday, May 26 Friday, May 30<br />

Monday, May 26<br />

2.00 pm - 5.30 pm Registration and setting up of posters<br />

5.30 pm - 6.00 pm Opening ceremony XAuditorium<br />

6.00 pm - 6.45 pm Opening lecture XAuditorium<br />

André Langaney, Museum national d’Histoire Naturelle, Paris/University of Geneva.<br />

> Genetics of the Mediterranean populations: when History and Culture meet Geography.<br />

7.00 pm Welcome cocktail<br />

Programme > Monday, May 26<br />

9


Tuesday, May 27 >>> morning<br />

Stem cells<br />

8.30 am-10.00 am Plenary lectures XAuditorium<br />

Chairpersons > Margaret Buckingham and Dominique Daegelen<br />

8.30 am-9.15 am Christophe Marcelle, France<br />

> Skeletal muscle morphogenesis and growth. A bird’s eye view<br />

9.15 am-10.00 am Shin’ichi Takeda, Japan<br />

> Characterization of adult progenitor cells in skeletal muscle<br />

10.00 am-10.30 am Break<br />

10.30 am-12.00 am Parallel Symposia<br />

‹Molecular correlates of myogenic differentiation XAmphitheatre Callelongue<br />

Chairperson > George Karpati<br />

Krzysztof Jagla, France<br />

> Genetic control of cell fate specification during myogenesis: learning from Drosophila<br />

Giovanna Marazzi, France<br />

> The i<strong>de</strong>ntification of a novel resi<strong>de</strong>nt population of stem cells in postnatal skeletal muscle-PICs<br />

Pascal Maire, France<br />

> Six homeoproteins control several steps of skeletal muscle <strong>de</strong>velopment<br />

‹Development and ageing XSalle Endoume<br />

Chairperson > Anne Galy<br />

Programme > Tuesday, May 27<br />

12.00 am-1.00 pm Lunch break<br />

Marisa Jaconi, Switzerland<br />

> Embryonic stem cells for the therapy of the infarcted heart<br />

Romain Gherardi, France<br />

> Muscle satellite cells and endothelial cells: close neighbours and privileged partners<br />

Gillian Butler-Browne, France<br />

> I<strong>de</strong>ntification of biomarkers of human muscle aging and senescence<br />

‹Clinical application of stem cells XAuditorium<br />

Chairpersons > Stéphane Blot and Vincent Mouly<br />

Didier Montarras, France<br />

> In vivo gene expression profiling of muscle satellite cells<br />

Giulio Cossu, Italy<br />

> Toward the cell therapy for muscle dystrophies<br />

Christian Pinset, France<br />

> Is there a future for muscle repair by cell therapy<br />

10


AFTERNOON<br />

Young investigator Symposium<br />

1.00 pm - 2.30 pm Poster Walk (Poster list page 18) XSalle Les Gou<strong>de</strong>s<br />

PW01, PW04, PW07, PW10, PW13, PW16, PW19, PW22, PW25, PW28, PW31, PW34, PW37, PW38<br />

2.30 pm - 5.00 pm Young Investigator Symposium XAuditorium<br />

Opening by Serge Braun, AFM scientific director<br />

Chairperson > Serge Braun<br />

5.00 pm-5.30 pm Break<br />

Sandra Duque, France<br />

> Transduction of lower motor neurons using peripheral injection of AAV Vectors<br />

Judit Homs, Spain<br />

> Tropism characterization of different viral vectors in peripheral nervous system<br />

Céline Baligand, France<br />

> Muscle perfusion and bioenergetics mea<strong>sur</strong>ed in vivo in the mouse<br />

by functional 1H-NMR imaging and 31P-NMR spectroscopy<br />

Anne Friedrich, France<br />

> MS2PH-DB: toward the integration of protein structural behaviour<br />

to study phenotypic impacts of mutations<br />

Aurélie Jory, France<br />

> Skeletal Muscle cell fate <strong>de</strong>cisions in the embryo and the role of Numb<br />

Sébastien Durand, France<br />

> Use of nonsense-mediated mRNA <strong>de</strong>cay (NMD) inhibitors to correct genetic pathologies<br />

Perrine Castets, France<br />

> Expression of selenoprotein N in mice during <strong>de</strong>velopment<br />

Hiba Noureddine, France<br />

> Anchoring of acetylcholinesterase in membranes by prima<br />

Alexandre Ottaviani, France<br />

> CTCF and A-type lamins couple insulation and perinuclear localization<br />

in the D4Z4 subtelomeric element in FSHD<br />

Julie Reutenauer, Switzerland<br />

> Urocortins improve skeletal muscle structure and function of dystrophic mdx mouse<br />

via a cyclic AMP/PKA <strong>de</strong>pendant pathway<br />

5.30 pm-6.30 pm Plenary Lecture XAuditorium<br />

Chairperson > Odile Boespflug<br />

Marc Peschanski, France<br />

> Human embryonic stem cells, a dual therapeutic tool for monogenic diseases and senescence<br />

Programme > Tuesday, May 27<br />

11


Wednesday, May 28 >>> morning<br />

Heart<br />

8.30 am-10.00 am Plenary lectures XAuditorium<br />

Chairpersons > Pascale Guicheney and Clau<strong>de</strong> Desnuelle<br />

8.30 am-9.15 am Kenneth Chien, USA<br />

> How to make a heart: multipotent cardiovascular progenitors in <strong>de</strong>velopment and disease<br />

9.15 am-10.00 am Denis Duboc, France<br />

> Perindopril treatment in DMD and prevention of sud<strong>de</strong>n <strong>de</strong>ath in laminopathies<br />

10.00 am-10.30 am Break<br />

10.30 am-12.00 am Parallel Symposia<br />

‹Fundamental aspects of heart <strong>de</strong>velopment XAmphitheatre Callelongue<br />

Chairpersons > Joël Nargeot and Jean-Jacques Schott<br />

Michel Pucéat, France<br />

> Cardiac commitment of human embryonic stem cells: toward the generation<br />

of cardiac progenitors for cell therapy of heart failure<br />

Bernard K. Fleischmann, Germany<br />

> Potential and pitfalls of cell replacement strategies in the heart<br />

Robert G. Kelly, France<br />

> Myocardial progenitor cells in early embryo<br />

‹Cardiomyopathies and experimental mo<strong>de</strong>ls XSalle Endoume<br />

Chairpersons > Denise Paulin and Urs Ruegg<br />

Programme > Wednesday, May 28<br />

Gisèle Bonne, France<br />

> Animal mo<strong>de</strong>ls in laminopathies<br />

12.00 am-1.00 pm Lunch break<br />

Angelo Parini, France<br />

> Animal mo<strong>de</strong>ls of cardiac cell therapy: how and why<br />

Christelle Monville, France<br />

> An in vitro beating heart mo<strong>de</strong>l for functional assessment of pharmacological compounds<br />

and cell therapy<br />

‹Cell or pharmacotherapy of cardiomyopathy XAuditorium<br />

Chairpersons > Yves Fromes and Michel Villaz<br />

Patricia Lemarchand, France<br />

> Cardiac cell therapy: clinical trials<br />

Jean-Thomas Vilquin, France<br />

> Myoblast transplantation in heart failure: the MAGIC study<br />

Christine Mummery, The Netherlands<br />

> Cardiomyocytes from human embryonic stem cells and cardiac regeneration<br />

12


AFTERNOON<br />

Laminopathies and dystrophinopathies<br />

1.00 pm - 2.30 pm Poster Walk (Poster list page 18) XSalle Les Gou<strong>de</strong>s<br />

PW2, PW5, PW8, PW11, PW14, PW17, PW20, PW23, PW26, PW29, PW32, PW35<br />

2.30 pm - 4.00 pm Plenary lectures XAuditorium<br />

Chairpersons > Georges Serratrice and Carlo Minetti<br />

2.30 pm-3.15 pm Nicolas Lévy, France<br />

> Laminopathies in human and mouse: from gene <strong>de</strong>fects to therapies<br />

3.15 pm-4.00 pm Kate Bushby, UK<br />

> Treat-NMD and translational research<br />

4.00 pm-4.30 pm Break<br />

4.30 pm-5.30 pm Parallel Symposia<br />

‹New insights in laminopathies XAmphitheatre Callelongue<br />

Chairpersons > Gisèle Bonne and John Vissing<br />

Howard J. Worman, Canada<br />

> MAP kinase signalling and cardiomyopathy in Emery-Dreifuss muscular dystrophy<br />

Chris Hutchison, UK<br />

> Novel functions of emerin in cytoskeleton organisation and gene regulation<br />

Roland Foisner, Austria<br />

> Nucleoplasmic lamin complexes regulate muscle progenitor cells<br />

‹New approaches to the therapy of musclar dystrophy XAuditorium<br />

Chairpersons > Mireille Claustres and Jean-Clau<strong>de</strong> Kaplan<br />

Yvan Torrente, Italy<br />

> Autologous transplantation of engineered muscle-<strong>de</strong>rived CD133+ stem cells<br />

Jamel Chelly, France<br />

> Molecular diagnosis and ex-vivo validation of therapeutic approaches in dystrophinopathies<br />

Isabelle Richard, France<br />

> Mannosidase I inhibition rescues the human alpha-sarcoglycan R77C recurrent mutation<br />

‹Innovativ aproaches to therapy XSalle Endoume<br />

Chairpersons > François Rivier and Philippe Gailly<br />

Vincenzo Nigro, Italy<br />

> Systemic <strong>de</strong>lta-sarcoglycan gene <strong>de</strong>livery avoids life long evolution of cardiomyopathy<br />

and muscular dystrophy of Bio 14.6 hamster.<br />

A<strong>les</strong>sandra Ferlini, Italy<br />

> The systemic administration of a low dose of 20M2EPS-AON combinated with novel cationic<br />

polymethyl mathacrylate nanopartic<strong>les</strong> induce the recue of dystrophin expression<br />

in both cardiac and skeletal muscle in mdx murine mo<strong>de</strong>l<br />

Philippe Moullier, France<br />

> A<strong>de</strong>no-associated viral vector genomes persist as episomal chromatin in primate skeletal muscle<br />

5.30 pm-6.30 pm Plenary Lecture XAuditorium<br />

Chairperson > Thomas Sejersen<br />

Steve Wilton, Australia<br />

> Splice intervention therapies for muscle diseases<br />

7.00 pm - 8.00 pm Satellite Symposium<br />

‹New insights in Pompe disease organized by Genzyme XAmphitheatre Callelongue<br />

Chairpersons > Brigitte Chabrol and Jean Pouget<br />

Ans Van <strong>de</strong>r Ploeg, The Netherlands<br />

> Long term clinical experience of Myozyme ® in infants and children with Pompe disease<br />

Pascal Laforêt, France<br />

> Clinical trials update on Pompe disease in adults<br />

David Orlikowski, France<br />

> The point of view of the pulmonologist<br />

Programme > Wednesday, May 28<br />

13


Thursday, May 29 >>> morning<br />

Motor neuron diseases<br />

8.30 am-10.00 am Plenary lectures XAuditorium<br />

Chairperson > Mimoun Azzouz<br />

8.30 am-9.15 am Vincent Meininger, France<br />

> Biomarkers and clinical trials in amyotrophic lateral sclerosis<br />

9.15 am-10.00 am Judith Melki, Israel<br />

> Genetics and mo<strong>de</strong>l systems in upper and lower motor neuron diseases<br />

10.00 am-10.30 am Break<br />

10.30 am-12.00 am Parallel Symposia<br />

‹Molecular basis of motor neuron diseases:<br />

insights from new mo<strong>de</strong>ls systems XSalle Endoume<br />

Chairpersons > Laurent Schaeffer and Georg Haase<br />

Don W. Cleveland, USA<br />

> ALS: a disease of motor neurons and their non-neuronal neighbors<br />

Francesco Paolo di Giorgio, USA<br />

> Interrogating disease states using embryonic stem cells: a case study in ALS<br />

Arthur Burghes, USA<br />

> A genetic approach to the critical molecular patheway in spinal muscular atrophy<br />

using zebrafish and mice<br />

Programme > Thursday, May 29<br />

‹Genetics and Biomarkers of motor neuron diseases XAmphitheatre Callelongue<br />

Chairpersons > Suzanne Lefebvre and Jean-Pierre Azulay<br />

Nazli Basak, Turkey<br />

> Genetics of ALS<br />

Pascale Saugier Veber, France<br />

> Sensitive assays for mea<strong>sur</strong>ing SMN gene copy number and mRNA in SMA patients<br />

Utz Fischer, Germany<br />

> Un<strong>de</strong>rstanding the molecular basis of spinal muscular atrophy<br />

‹Therapeutics in SMA and ALS: results and perspectives XAuditorium<br />

Chairpersons > Bertrand Fontaine and Louis Viollet<br />

Enrico Bertini, Italy<br />

> Bottlenecks in trials for SMA<br />

12.00 am-1.00 pm Lunch break<br />

Jean Pouget, France<br />

> Learning from clinical trials and standards of care in ALS<br />

Martine Barkats , France<br />

> AAV-mediated gene transfer in the central nervous system of a feline mo<strong>de</strong>l of SMA<br />

14


AFTERNOON<br />

Structural myopathies<br />

1.00 pm - 2.30 pm Poster Walk (Poster list page 18) XSalle Les Gou<strong>de</strong>s<br />

PW3, PW6, PW9, PW12, PW15, PW18, PW21, PW24, PW27, PW30, PW33, PW36<br />

2.30 pm - 4.00 pm Plenary lectures XAuditorium<br />

Chairpersons > Michel Far<strong>de</strong>au and J.Andoni Urtizberea<br />

2.30 am-3.15 am Nigel F. Clarke, France<br />

> Diagnosis and treatment of structural myopathies: progress and ongoing challenges<br />

3.15 am-4.00 am Nigel G. Laing, Australia<br />

> Genetics, pathobiology and therapy of congenital myopathy<br />

4.00 pm-4.30 pm Break<br />

4.30 pm-5.30 pm Parallel Symposia<br />

‹Centronuclear myopathies XAuditorium<br />

Chairpersons > Hans Goebel and Karin Nguyen<br />

Jocelyn Laporte, France<br />

> Molecular basis and pathogenesis of recessive centronuclear myopathies<br />

Marc Bitoun, France<br />

> Dynamin2 mutations in autosomal dominant centronuclear myopathy<br />

Carina Wallgren-Petterssen, Finland<br />

> Centronuclear myopathies: known and unknown<br />

‹Core myopathies XAmphitheatre Callelongue<br />

Chairpersons > Brigitte Estournet-Mathiaud and Nicole Monnier<br />

Ana Ferreiro, France<br />

> Core myopathies: new insights<br />

Heinz Jungbluth, UK<br />

> Central Core disease and related congenital myopathies<br />

Ichizo Nishino, Japan<br />

> RYR1-related core and non-core myopathies<br />

‹Myofibrillar myopathies XSalle Endoume<br />

Chairpersons > Bruno Eymard and Daniel Hantaï<br />

Rolf Schrô<strong>de</strong>r, Germany<br />

> The role of plectin in normal and diseased human skeletal muscle<br />

Montse Olivé, Spain<br />

> Clinical and myopathological spectrum of <strong>de</strong>sminopathies<br />

Maggie Walter, Germany<br />

> Scapuloperoneal syndromes as a phenotype of myofibrillar myopathies<br />

Bjarne Udd, Finland<br />

> Titin - the structural giant : phenotypes and genotypes in titinopathies<br />

5.30 pm-6.30 pm Plenary Lecture XAuditorium<br />

Chairperson > Dominique Figarella-Branger<br />

An<strong>de</strong>rs Oldfors, Swe<strong>de</strong>n<br />

> Myosinopathies<br />

Programme > Thursday, May 29<br />

8.30 pm Gala DinNer (Bus <strong>de</strong>parture at 8.00 pm from Parc Chanot)<br />

15


Friday, May 30 >>> morning<br />

Common day with the 5 th International Rehabilitation Conference in Neuromuscular<br />

Therapeutic strategies based on knowledge<br />

of molecular biology of the diseases<br />

8.30 am-8.45 am Opening of the 5 th International Rehabilitation<br />

Conference in Neuromuscular Diseases<br />

8.45 am-10.15 am Plenary lectures XAuditorium<br />

Chairpersons > Pierre Lehn and Arnold Munnich<br />

8.45 am-9.30 am H. Lee Sweeney, USA<br />

> Premature stop codon suppression for the treatment of DMD and other genetic disor<strong>de</strong>rs<br />

9.30 am-10.15 am George Dickson, UK<br />

> Antisense and RNAi technologies: from natural phenomena to new therapeutics<br />

10.15 am-10.45 am Break<br />

10.45 am-12.15 am Parallel Symposia<br />

‹Applications of exon skipping or reintroduction XAuditorium<br />

Chairpersons > Anne d’Andon and Giulio Cossu<br />

Judith van Deutekom, The Netherlands<br />

> Pre-clinical and clinical <strong>de</strong>velopment of 2OMePS antisense oligonucleoti<strong>de</strong>s for DMD<br />

Luis Garcia, France<br />

> Muscle function recovery in dystrophic dog after exon skipping gene therapy<br />

Daniel Schümperli, Switzerland<br />

> Correction of SMN2 splicing by a bifunctional U7 snRNA complements<br />

a severe mouse mo<strong>de</strong>l for SMA<br />

‹Building tools XSalle Endoume<br />

Chairpersons > Kevin Flanigan and Eugenio Mercuri<br />

Programme > Friday, May 30<br />

12.15 am-1.00 pm Lunch break<br />

Christophe Béroud, France<br />

> Knowledge bases to facilitate therapeutic approaches<br />

Sergey Pauschkin, USA<br />

> Post-transcriptional control: a new paradigm for the treatment of SMA<br />

Gi<strong>de</strong>on Dreyfuss, USA<br />

> Molecular functions of SMN and high throughput for drug discovery for SMA<br />

‹Potential new avenues XAmphitheatre Callelongue<br />

Chairpersons > Guillaume Bassez and Denis Furling<br />

Jean-Pierre Cabaniols, France<br />

> Meganucleases for genome <strong>sur</strong>gery of inherited diseases<br />

Alexandra Belayew, Belgium<br />

> Homeodomain transcription factors DUX4, PITX1 and DUX4C:<br />

new actors in the molecular mechanism of FSHD<br />

Jack Puymirat, Canada<br />

> Targeting of mutant DMPHK transcripts in mouse mo<strong>de</strong>l of myotonic dystrophy type 1<br />

12.15 pm - 1.45 pm Satellite Symposium organized by PTC Therapeutics XSalle Morgiou<br />

16


AFTERNOON<br />

Diseases<br />

Evaluation of the neuromuscular patient<br />

1.45 pm - 2.30 pm ‹Late Breaking News XAuditorium<br />

Chairpersons > Thomas Voit and Serge Braun<br />

2.30 pm - 4.00 pm Plenary lectures XAuditorium<br />

Chairpersons > Michelle Eagle and Carole Bérard<br />

2.30 am-3.15 am Eugenio Mercuri, Italy<br />

> Overview of functional sca<strong>les</strong> and muscle mea<strong>sur</strong>ements<br />

3.15 am-4.00 am Diana Escolar, USA<br />

> Activity monitoring of neuromuscular disease<br />

4.00 pm-4.30 pm Break<br />

4.30 pm-5.30 pm Symposium<br />

‹Sca<strong>les</strong> for assessment of neuromuscular diseases XAuditorium<br />

Chairperson > Nadine Pellegrini<br />

Carole Bérard, France<br />

> The Motor Function Mea<strong>sur</strong>e to assess the Duchenne Muscular Dystrophy’s motor <strong>de</strong>terioration<br />

Richard Finkel, USA<br />

> Sca<strong>les</strong> for assessment of neuromuscular diseases, spinal muscular atrophy<br />

Michelle Eagle, UK<br />

> The North Star Ambulatory Assessment<br />

5.30 pm-6.30 pm Parallel Symposia<br />

‹Evaluation of the quality of life XAuditorium<br />

Chairperson > Kate Bushby<br />

Michael Rose, UK<br />

> Mea<strong>sur</strong>ing and un<strong>de</strong>rstanding quality of life in adult muscle disease<br />

Jes Rahbek, Denmark<br />

> Experiences with Quality of Life mea<strong>sur</strong>ements in Denmark<br />

François Boyer, France<br />

> Conceptual approaches of the quality of life mea<strong>sur</strong>ements used in medicine<br />

(neuromuscular patients reported outcomes)<br />

‹Other aspects of muscle function assessment XAmphitheatre Callelongue<br />

Chairperson > Michel Toussaint<br />

Birgit Steffensen, Denmark<br />

> The “Egen Klassifikation” (EK) revisited<br />

Vincent Gautheron, France<br />

> Functional In<strong>de</strong>pen<strong>de</strong>nce Mea<strong>sur</strong>e (MIF TM )<br />

Pierre-Yves Jeannet/Anisoara Ionescu, Switzerland<br />

> Objective quantification of daily physical activity pattern in children with DMD and BMD<br />

Programme > Friday, May 30<br />

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Posters<br />

List of topics<br />

PW01 DMD - Clinical and genetic observations<br />

PW02 DMD - Molecular and cell therapy<br />

PW03 Treatment approaches to the mdx mouse mo<strong>de</strong>l<br />

PW04 DMD physiopathology<br />

PW05 Myogenic cells and myostatin<br />

PW06 SMA and ALS - Molecular pathogenesis and treatment<br />

PW07 SMA and ALS - Clinical and genetic findings<br />

PW08 LGMD (part 1) - Calpain and dysferlin<br />

PW09 LGMD (part 2): sarcoglycans, caveolin and other forms<br />

PW10 FSHD and OPMD<br />

PW11 DM1 and DM2 - clinical findings<br />

PW12 DM1 - pathogenesis and treatment<br />

PW13 Nucleopathies and other dominant dystrophies<br />

PW14 Congenital myopathies - RYR1, SEPN1 and myotubular myopathies<br />

PW15 Congenital myopathies - Nemalin myopathies, tropomyosin mutations and others<br />

PW16 Myofibrillar myopathies and distal myopathies<br />

PW17 Congenital muscular dystrophies<br />

PW18 Congenital myasthenias, An<strong>de</strong>rsen syndrome and myasthenia gravis<br />

PW19 Mitochondrial disor<strong>de</strong>rs<br />

PW20 Glycogenosis and other metabolic myopathies<br />

PW21 Inflammatory myopathies<br />

PW22 Cardiomyopathies and experimental mo<strong>de</strong>ls<br />

PW23 Hereditary neuropathies<br />

PW24 Pharmacological therapies - Target i<strong>de</strong>ntifications/clinical trials<br />

PW25 Pharmacological therapies - Evaluation and animal mo<strong>de</strong>ls<br />

PW26 Gene therapy of muscular dystrophy<br />

PW27 Cell therapies - Myoblasts<br />

PW28 Cell therapies - Myogenic precursor cells<br />

PW29 Cell therapies - Muscle embryogenesis<br />

PW30 Myogenesis and cell transplantation<br />

PW31 Satellite cells and muscle homeostasis<br />

PW32 Functional assessment of muscle<br />

PW33 Animal mo<strong>de</strong>ls (Part 1)<br />

PW34 Animal mo<strong>de</strong>ls (Part 2)<br />

PW35 Cardiac, smooth and other musc<strong>les</strong><br />

PW36 Muscle assessment, sca<strong>les</strong> and patients’ registries<br />

PW37 Myotonias and miscellaneous<br />

PW38 Young investigator symposium<br />

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