Guide de l'étudiant 2008.pub

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MARCUSE (Herbert).- Raison et Révolution (1941).
SCHROYER (Trent).- Critique de la domination, (Paris, Payot,1980).
VANDERBERGHE (F.).- Une histoire critique de la sociologie allemande.
Aliénation et réification, (Paris, La découverte/Mauss, 1998).
WIGGERSHAUS (Rolf).- Horkheimer, Adorno, Marcuse, Habermas,
(Paris, La Découverte / Mauss, 1998), tome II.
WIGGERSHAUS (Rolf).- L’école de Francfort. Histoire, développement,
signification, (Paris P.U.F., 1993).
U.V. 411 : PHILOSOPHIE DE L’HISTOIRE
Nature et Durée : C.M. 60 H
Prof. BOA Thiémélé
Résumé :
Les philosophies de l’histoire cherchent à retrouver les significations
d’ensemble du développement humain ; elles proposent des interprétations
des événements de l’histoire. Toute philosophie de l’histoire a le
souci de prendre son point de départ dans les œuvres humaines. Elle
se trouve confrontée à une disproportion insurmontable entre ce que
l’homme croit faire et ce qu’il réalise, entre sa conscience et son être.
Les philosophies de l’histoire sont ainsi interprétations du passé humain
dans son ensemble en fonction d’une métaphysique. Elles affirment
qu’il y a des lois relatives au devenir global et que celles-ci commandent
le devenir de la totalité sociale : le marxisme, le providentialisme,
l’idéalisme hégélien et la théorie de la fin de l’histoire de F. Fukuyama
apparaissent comme expression de cet historicisme. Peut-on
trouver chez Cheikh Anta Diop ou chez Nietzsche cette surdétermination
de l’histoire que K. Popper reproche aux historicistes
Objectifs :
√ Montrer les différentes interprétations de l’histoire.
√ Voir l’importance de la conscience historique et le sens historique
chez Cheikh Anta Diop et chez Nietzsche.
Bibliographie :
ARON (Raymond).- Leçons sur l’histoire, (Paris, Biblio/essais, 1991).
DIOP (Cheikh Anta).- Antériorité des civilisations nègres : mythe ou
vérité historique, (Paris, Présence africaine, 1971).
DIOP (Cheikh Anta).- Civilisation ou barbarie : anthropologie sans
complaisance, (Paris, Présence africaine, 1981).
FUKUYAMA (Francis).- La fin de l’histoire et le dernier homme,
(Paris, Nouveaux Horizons, 1992).
VOLET I : DROIT : SUCCINCTE INTRODUCTION AU DROIT
Après une brève distinction entre le Droit subjectif et le droit objectif,
l’accent est mis selon l’année universitaire soit sur le Droit objectif soit
sur le Droit subjectif. Dans l’un ou l’autre cas, le cours s’achève sur
une esquisse de philosophie juridique ( les courants philosophiques et
leur relations avec les différentes doctrines juridiques – droit naturel,
droit positif, droit de l’homme etc.)
CONCERNANT LE DROIT OBJECTIF
Le cours définit sa nature et ses sources.
LA NATURE : La définition spécifique du Droit objectif comme règle
soutenue par la contrainte étatique.
Suit alors une série de distinction entre le Droit objectif et d’autres
règles de vie (Morale, théologie, coutume, justice etc.)
L’OBJET du Droit ou justice et la finalité du Droit comme quête de la
sécurité des personnes et des biens viennent compléter les éléments
spécifiques à la règle du Droit objectif.
Au regard de différents aspects sous-jacents à la vie humaine, le Droit
est également appréhendé sous divers angles d’où la distinction entre
Droit Privé et Droit Public avec les diverses subdivisions afférentes.
La méthode scientifique en Droit
LES SOURCES
D’abord un aperçu historique allant du règne des coutumes au triomphe
du Droit codifié.
Ensuite entrent en ligne de compte les caractéristiques de la loi et des
règlements de la justice et la jurisprudence.
L’Aperçu historique dans la pensée occidentale, le droit commence avec le
système romain suivi du droit médiéval qui a beaucoup emprunté au droit
romain et finalement, les codifications à partir du XIXe siècle.
Dans le système hérité du colonialisme la coutume sera le point de
départ. Puis l’Introduction progressive du droit français.
II- LE DROIT SUBJECTIF (couramment présenté par l’expression :
Droits subjectifs)
2-1 La notion de Droit subjectif
2-2 La personnalité juridique
2-3 Le régime des droits subjectifs