06.01.2015 Views

Procès verba - Site DIP-PÔLES

Procès verba - Site DIP-PÔLES

Procès verba - Site DIP-PÔLES

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Projet <strong>DIP</strong>-<strong>PÔLES</strong><br />

GT11 – Pôle arts appliqués<br />

Séance No 3<br />

29.05.2006 – 16h.00 – 18h.15<br />

Présent-e-s<br />

Excusée<br />

Présidence<br />

Mmes Judith Behar, Marianne Matthey, Mme Céline Pradervand<br />

MM. M. Claude Brulhart , Nicolas Girod, Pierre-Marie Max,<br />

Philippe Praplan<br />

Mme Sophie Egger<br />

M. Guy Mérat<br />

_____________________________________________________________________________<br />

1. Adoption des procès-<strong>verba</strong>ux 1 et 2<br />

Le 2 ème procès-<strong>verba</strong>l est remis aujourd'hui. Il sera relu et les membres du groupe feront<br />

part de leur remarque. Il sera validé lors de la prochaine séance.<br />

Le 1 er procès-<strong>verba</strong>l est approuvé.<br />

2. Tronc commun / design 2D – 3D<br />

G. Mérat transmet au groupe le tableau "Hypothèse pour une restructuration de l'EAA –<br />

Champs professionnels couverts par l'intitulé "Design"" avec intégrations des formations<br />

CEPTA (Il manque la formation de décorateur-trice. Cette profession sera ajoutée et le<br />

tableau corrigé sera transmis à la prochaine séance). G. Mérat distribue également un<br />

document émanant de la Conférence des Directeurs des Ecoles d'Arts Appliqués<br />

comportant l'ensemble des formations (plein temps et duales) enseignées en Suisse.<br />

N. Girod indique que ce qui est ressorti largement du groupe ayant travaillé sur l'étude de<br />

la transformation de la classe préparatoire en tronc commun c'est la nécessité que les<br />

élèves se spécialisent sur des éléments de base avec des langages communs à toutes les<br />

professions (et cela passe beaucoup par le crayon et par la matière).<br />

M. Matthey : la question que le groupe doit se poser est de savoir si toutes les sections<br />

seront intégrées dans ce tronc commun, puisque la classe préparatoire n'était pas<br />

obligatoire pour les créatrices de vêtements. La question se pose également pour les<br />

sections actuellement enseignées au CEPTA.<br />

Pour Ph. Praplan il peut être imaginé que les jeunes gens entrent directement en CFC,<br />

parce que, comme actuellement, ils n'ont pas besoin de suivre la préparatoire, mais<br />

également imaginer des gens qui la suivent et qui décident à la fin de cette année scolaire<br />

dans quelle orientation ils souhaitent se diriger. La réflexion doit également aller dans ce<br />

sens.<br />

N. Girod précise que cette dimension a été examinée dans l'étude de la première année<br />

tronc commun et qui allait dans le sens d'offrir aux élèves un ensemble de cours, en<br />

particulier dans le 2D et 3D (avec également des partages de cours, comme par exemple<br />

le dessin d'observation) afin d'avoir une orientation optimale des élèves en fin de première<br />

année et non avec spécialisation au 2 ème semestre. Il s'agit désormais véritablement d'un<br />

tronc commun 1 ère année.<br />

Mme Matthey rappelle que l'école a reçu l'injonction du Département d'intégrer le tronc<br />

commun dans la formation professionnelle. La question est maintenant de savoir si la 1 ère<br />

année de formation sera intégrée au contrat d'apprentissage, ce qui n'est actuellement pas<br />

le cas avec la classe préparatoire.<br />

EAA – slv - 12.2006 1


Pour Ph. Praplan il y a deux aspects : le tronc commun-apprentissage (dual) et le tronc<br />

commun-plein temps. En ce qui concerne le tronc commun-plein temps, il permet aux<br />

élèves de choisir leur formation et la structure du tronc commun peut être relativement<br />

souple. Ph. Praplan pense que cette souplesse peut être négociée avec les associations<br />

patronales pour le tronc commun-apprentissage.<br />

Pour M. Matthey la question est bien celle de savoir si ce tronc commun fera partie du<br />

contrat d'apprentissage, donc les élèves recevraient un salaire, ou s'ils ont seulement une<br />

garantie d'obtenir une place après cette année.<br />

Pour Ph. Praplan, cela doit être négocié avec les associations. Il cite l'exemple<br />

d'INTERRAD pour les professions du dessin.<br />

Ph. Praplan : les formations INTERRAD pour les métiers du bois (charpentiers, menuisiers<br />

et ébénistes) au CEPTA, dans le domaine du dessin, sont des troncs communs, d'une<br />

durée de 6 mois à plein temps la 1 ère année, pendant lesquels les élèves sont regroupés.<br />

C. Pradervand explique que ce point a déjà été soulevé au niveau des peintres en<br />

publicité, beaucoup d'employeurs indépendants sont seuls et le fait de ne pas voir leur<br />

apprenti-e pendant une année peut être un frein à la formation. C'est une préoccupation<br />

pour la formation de sérigraphie par exemple.<br />

Pour G. Mérat une hypothèse consisterait à ce que pendant que les élèves plein temps<br />

suivent une année de tronc commun, les apprenants duals suivent leur formation chez leur<br />

patron, acquièrent des compétences dans leur domaine et viennent à l'école suivre des<br />

cours qui participent au tronc commun. A ce moment-là le problème posé par la signature<br />

du contrat d'apprentissage ne se poserait plus.<br />

G. Mérat remarque que si le jeune signe un contrat d'apprentissage, suit cette année de<br />

tronc commun et décide ensuite d'intégrer la formation de designer 3D, par exemple, le<br />

maître d'apprentissage ne sera certainement pas content de l'avoir rétribué une année<br />

pour le voir changer d'orientation et suivre une formation plein temps. La question serait<br />

alors de se dire que rien n'est modifié au principe de la formation duale, c'est-à-dire 4 ans,<br />

comme les autres, simplement ils suivent le tronc commun à raison de X d'heures qui<br />

peuvent être définies avec les élèves et les maîtres d'apprentissage.<br />

Cela se fait déjà avec nos apprentis duals.<br />

M. Matthey précise que les élèves duals, en graphisme par exemple, viennent dans notre<br />

école suivre des cours de culture générale ainsi que certains autres cours professionnels<br />

négociés par l'employeur. La base est obligatoire, cependant en fonction des effectifs des<br />

élèves plein temps et les possibilités d'accueil, des autres cours peuvent être ouverts aux<br />

apprentis duals. Cet aspect pourra être défendu par ce concept de base assez large de<br />

l'art appliqué et c'est là-dessus qu'on pourrait négocier avec les employeurs.<br />

Ph. Praplan : ne serait-il donc pas imaginable que dans le cadre d'un tronc commun dual,<br />

une base de cours pourrait être négociée avec l'ensemble des employeurs, ce qui<br />

permettrait d'avoir un peu plus d'heures la première année en école peut-être que les<br />

patrons accepteraient de voir leur apprenti moins souvent la première année afin qu'ils<br />

acquièrent une base plus solide <br />

M. Matthey : les bases que les élèves devront acquérir se trouveront dans les<br />

ordonnances.<br />

C. Pradervand précise que la nouvelle ordonnance des réalisateurs publicitaires attribuent<br />

13 heures plus 3 heures de culture générale sur 2 jours, pour la 2 ème année également, et<br />

en 3 et 4èmes années un jour, en plus des cours pratiques de formation (CPF) pour les<br />

élèves de 4 ème année.<br />

Pour N. Girod, il s'agira de définir un tronc commun minimal pour les apprentis duals afin<br />

de permettre à tous les élèves d'arriver à l'examen de manière identique, c'est-à-dire ne<br />

pas proposer à certains des cours d'infographie et à d'autres du dessin d'observation par<br />

exemple.<br />

EAA – slv - 12.2006 2


C. Pradervand précise que la nouvelle ordonnance est très vaste concernant les cours à<br />

dispenser. Elle n'est pas précise et la mise sur pied de l'année scolaire prochaine sera<br />

difficile à mettre en place.<br />

C. Pradervand s'est même posé la question de savoir si les formations CEPTA devaient<br />

être rattachées au pôle Arts Appliqués.<br />

G. Mérat répond qu'une explication à cela est que si les règlements de formations sont très<br />

précis, ils deviennent rapidement obsolètes. C'est donc une volonté car dans les domaines<br />

de l'art appliqué, l'évolution est très rapide.<br />

Pour N. Girod, le tronc commun contient du 2D et du 3D, certains domaines étant<br />

communs alors que d'autres n'intéresseront que le 2D ou le 3D. Le groupe doit donc<br />

décider d'une philosophie à adopter afin de donner aux élèves un maximum de points<br />

d'ancrage leur permettant d'effectuer des choix. Il y a donc une approche qui doit être<br />

définie et décidée par le groupe.<br />

Pour J. Béhar la base de ce tronc commun consiste à définir ce que l'on souhaite que les<br />

élèves acquièrent comme bases aussi bien en 2D qu'en 3D : qu'ils soient créatifs, qu'ils<br />

sachent chercher et développer des idées, les concevoir, les mettre sur papier et enfin les<br />

exprimer au travers de différents modes d'expression, autant 2D que 3D.<br />

On s'aperçoit alors que dans beaucoup de domaines c'est une évidence, certains cours<br />

comme la typographie, par exemple, est importante pour toutes les formations du 2D et en<br />

tout cas l'acquisition des bases de l'utilisation de quelques logiciels (Illustrator, Photoshop,<br />

Indesign) permettant à l'élève de constituer un dossier, de traiter quelques images. Ce<br />

besoin est commun à tous les cours.<br />

J. Béhar s'est basée sur des horaires existants pour les sections 2D. Il s'agira, en intégrant<br />

les sections CEPTA, de décider quels cours pourront faire l'objet de regroupements. On<br />

s'aperçoit déjà que certains cours importants ne sont dispensés qu'aux élèves MPA par<br />

exemple. D'autre part, les intitulés de cours doivent être identiques.<br />

N. Girod : il faudra également définir si le premier semestre est déjà spécialisé 2D ou 3D.<br />

Pour Ph. Praplan, il incombe au groupe de le définir, sans oublier toutefois qu'il faudra tenir<br />

compte des maîtres d'apprentissage.<br />

Il est très clair pour l'OFFT que l'organisation de la profession incombe aux cantons et aux<br />

écoles, l'examen de CFC devant être un examen standard.<br />

Dans le cas présent, la formation durera 4 ans (1 an de tronc commun et 3 ans de<br />

formations) et sera financée.<br />

G. Mérat rappelle que si le tronc commun ne devait pas être lié à la signature d'un contrat<br />

d'apprentissage, il ne recevra pas de subvention de la Confédération. Il vaut donc mieux<br />

l'intégrer dans la formation professionnelle, plutôt que de le perdre, et perdre ainsi une<br />

année de formation.<br />

Pour Ph. Praplan, le choix du groupe est clair : il s'agit de défendre la vision d'une école<br />

comportant deux champs professionnels.<br />

Au niveau suisse, c'est cette approche qui est la plus mise en valeur. La Confédération<br />

s'est en effet rendu compte que si les personnes sont spécialisées très tôt, et qu'un<br />

changement conjoncturel survient, elles doivent être à nouveau formées et replacées dans<br />

un nouveau métier. La force du champ professionnel réside donc dans le fait que les<br />

réajustements sont beaucoup plus simples le cas échéant, et c'est cette idée que souhaite<br />

faire passer l'OFFT. L'idée des pôles vient donc renforcer cette idée et donc la mise sur<br />

pied de champs professionnels à l'EAA sera appuyée par le Département. Il s'agira ensuite<br />

de le négocier avec les associations professionnelles mais sans avoir peur d'évoquer<br />

cette évolution.<br />

N. Girod confirme ces propos en ajoutant qu'il faut se déterminer sur une philosophie<br />

d'apprentissage qui soit spécifique, tout en sachant que ce choix risquera de heurter les<br />

enseignants qui n'auraient pas la même vision.<br />

EAA – slv - 12.2006 3


Mme Matthey rappelle qu'au niveau des cours théoriques, si le tronc commun devient une<br />

1 ère année, il se posera la question de savoir si la maturité professionnelle commence en<br />

1 ère année, ce n'est pas le cas actuellement en préparatoire.<br />

Ph. Praplan : il faudra les intégrer. Il toutefois serait possible de commencer au 2 ème<br />

semestre.<br />

Ph.Praplan confirme que les CFC doivent être délivrés en même temps que la maturité<br />

professionnelle, avec possibilité d'anticiper 2 voire 3 examens.<br />

Il rappelle également que les conditions d'amission en filière maturité professionnelle<br />

doivent être identiques pour tous les établissements du canton.<br />

3. Poursuite du travail<br />

Mme Matthey fait remarquer l'immense travail fourni par le groupe qui a travaillé sur la<br />

transformation de la classe préparatoire et qui a produit un document. Il s'agit maintenant<br />

de le présenter au corps enseignant, même s'il l'a déjà été lors de la séance de rentrée.<br />

Mais ce document n'a pas encore fait l'objet d'une discussion avec ce dernier. Il s'agit<br />

maintenant de faire une première information aux enseignants afin que le groupe puisse<br />

poursuivre son travail de manière concrète.<br />

Pour Ph. Praplan il s'agit effectivement maintenant d'informer les enseignants, voire<br />

d'organiser des journées d'études afin d'obtenir une adhésion à ce projet, qui pourra<br />

ensuite être présenté aux organisations du monde du travail.<br />

G. Mérat rappelle que le rapport d'étude de la transformation de la classe préparatoire en<br />

tronc commun a été présentée officiellement à Monsieur Alexandre Kovacs mais que<br />

l'école attend la réponse du Département.<br />

Pour M. Matthey, il s'agira de convaincre les enseignants que l'année préparatoire est la<br />

1 ère année d'apprentissage. Cela provoquera des débats et des discussions avec certains<br />

enseignants, plusieurs d'entre eux estiment en effet que cette année d'orientation,<br />

justement non intégrée dans un contrat d'apprentissage, doit être conservée. Il faudra<br />

convaincre que le tronc commun n'enlèvera pas la qualité si un contrat d'apprentissage est<br />

signé dès l'entrée dans l'école.<br />

G. Mérat : dans un 2 ème temps il faudra qu'il y ait relais avec les associations<br />

professionnelles et le monde professionnel. Il est donc important que l'ensemble des<br />

métiers aient un représentant au sein de chaque groupe de réflexion. Ce point sera abordé<br />

au niveau du conseil de direction.<br />

Ph. Praplan se joindra à la séance générale qui sera organisée à cette occasion.<br />

G. Mérat : ces groupes de travail ne pourront pas être formés avant la fin de l'année<br />

scolaire qui est très chargée. En revanche, il sera donné aux enseignants lors de la<br />

séance de fin d'année les lignes directrices avec une présentation des pôles 2D et 3D et,<br />

sous forme de condensé, de la transformation de la classe préparatoire en tronc commun.<br />

Il sera évoqué également la mise en place des groupes de travail qui travailleront sur la<br />

restructuration de l'ensemble de l'école.<br />

G. Mérat : la commission bi-partite peut également constituer un relais.<br />

Mme Matthey souhaiterait également que les enseignants soient informés des dispositions<br />

qui seront prises concernant l'enseignement de la culture générale et de la maturité<br />

professionnelle dans les autres groupes <strong>DIP</strong>-Pôles.<br />

Ph. Praplan indique qu'à un moment donné G. Mérat viendra présenter le projet au groupe<br />

de pilotage. Si le projet est abouti, les arguments valables, il n'y a aucune raison qu'il soit<br />

refusé. C'est un projet d'école qui doit être développé. Il relève toutefois le contexte<br />

financier. Les associations professionnelles doivent également adhérer à cette nouvelle<br />

donne.<br />

Ph. Praplan souligne l'excellent travail de "décorticage" qui a été fait et qui constitue une<br />

excellente base de travail.<br />

EAA – slv - 12.2006 4


Pour G. Mérat un travail global pour réintituler les cours et les regrouper doit être fait<br />

comme cela l'a été pour la classe préparatoire.<br />

J. Béhar souhaite qu'un représentant de chaque section puisse y être associé.<br />

M. Matthey : pour cela un groupe de travail par domaine doit encore être mis en place en<br />

intégrant bien sûr les enseignants CEPTA.<br />

Ph. Praplan : ces groupes de travail devront soumettre des propositions d'ici 1 ou 2 mois.<br />

Il s'agira ensuite de continuer et d'affiner le travail pour la 1 ère année, en intégrant la<br />

problématique des duals. Quand la 1 ère année aura obtenu l'accord, sera expérimentée et<br />

effective, il s'agira de travailler sur la 2 ème année, puis la 3 ème année et enfin la 4 ème année.<br />

Ph. Praplan précise que la mise en place de la 1 ère année se fera en principe à la rentrée<br />

2007.<br />

G. Mérat : l'année scolaire 2006-2007 sera donc une année de préparation et de transition.<br />

4. Pour la prochaine séance<br />

En plus de continuer sur les troncs communs 2D et 3D, Mme Matthey pense que le groupe<br />

devra également réfléchir sur les incidences de l'annonce de la transformation de la classe<br />

préparatoire en 1 ère année de formation.<br />

Prochaine séance :<br />

Mercredi 28 juin à 17h.00<br />

Rue Necker 2 – salle N 205<br />

Ordre du jour<br />

Présentation des groupes 3D et 2D des avants projets troncs communs.<br />

EAA – slv - 12.2006 5

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!