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Sahel Dimanche - Nigerdiaspora

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Société<br />

Conférence de presse sur les rapports ITIE au Niger<br />

Communiquer et susciter un débat public sur les revenus générés par l’exploitation des richesses du sous-sol national<br />

Le Processus de l’Initiative pour la Transparence<br />

des Industries Extractives (ITIE) au<br />

Niger a fait l’objet d’une conférence de<br />

presse animée hier par M. Abdoulaziz Askia, secrétaire<br />

permanent de l’ITIE Niger. Il s’agit, à travers<br />

cette conférence de presse, d’exposer,<br />

d’expliquer et de discuter avec les journalistes présents,<br />

de la synthèse des 3 rapports produits par<br />

le Secrétariat Permanent de l’ITIE sur les revenus<br />

générés par les ressources minières au Niger de<br />

2007 à 2010.<br />

En introduction, M. Abdoulaziz Askia a d’abord<br />

rappelé que la découverte et l’exploitation des ressources<br />

minières ou pétrolières peuvent être une<br />

bonne nouvelle pour un pays, tout comme elles<br />

peuvent s’avérer une malédiction par rapport à la<br />

gestion ou le partage des revenus qu’elles génèrent.<br />

Des études de tout genre ont été menées,<br />

dira M. Askia, pour expliquer cette situation, et<br />

des mécanismes divers et variés ont été mis en<br />

place pour donner une réponse plus ou moins appropriée.<br />

C'est dans cet esprit, a-t-il dit, que ‘’s'inscrit<br />

l'Initiative pour la Transparence des Industries<br />

Extractives, ITIE, c'est-à-dire contribuer à faire en<br />

sorte que les ressources minières et pétrolières<br />

Lors de la conférence de pressea<br />

soient exploitées dans l'intérêt des citoyens et<br />

contribuer à créer les conditions d'une croissance<br />

élevée et durable’’. Pour s’inscrire dans ce registre<br />

qui est celui de la bonne gouvernance et de la stabilité<br />

et la paix pour un pays, le Niger a donc<br />

adhéré à l’ITIE, et depuis sa mise en œuvre en<br />

2005, le pays a fait des progrès dans ce processus,<br />

car il a accédé, en 2011, au statut de pays<br />

conforme à l’instar de 16 autres pays sur les 35<br />

mettant en œuvre l’ITIE.<br />

Depuis son lancement en septembre 2002 sur le<br />

Développement durable tenu à Johannesburg,<br />

l’ITIE est devenue une norme internationale dont<br />

le fonctionnement repose sur le dialogue permanent<br />

entre trois principaux acteurs que sont le<br />

gouvernement à travers l’administration publique,<br />

les entreprises extractives (minières, pétrolières<br />

et gazières) et la société civile. Donc l’objectif de<br />

l’ITIE est de promouvoir, dans les pays ayant des<br />

ressources minières, pétrolières et gazières, la<br />

transparence des paiements et des revenus issus<br />

des industries extractives, notamment par leur vérification<br />

et leur publication de manière accessible<br />

au public. C’est donc à cette obligation de publication<br />

des résultats des rapports ITIE que son Secretariat<br />

permanent qui assure la coordination,<br />

l’animation et le suivi du processus, a sacrifié devant<br />

les journalistes de la presse publique et privée.<br />

En présentant la synthèse des rapports de 2005<br />

à 2010, le Secrétaire permanent a indiqué que<br />

l’ITIE Niger a collecté, en termes d’informations,<br />

et réconcilié un montant de 397 milliards 800 millions<br />

de FCFA auprès des compagnies minières<br />

et administrations publiques, soit une moyenne<br />

arithmétique annuelle de 66 milliards de FCFA,<br />

mais avec des variations importantes entre les années.<br />

C'est ainsi qu'en 2005 (date de mise en<br />

œuvre de l'ITIE), les recettes étaient de 7,8 milliards<br />

de FCFA ; en 2006, 12,1 milliards ; en 2007,<br />

70, 6 milliards ; en 2008, 187, 5 milliards de FCFA<br />

; en 2009, 67,6 milliards ; et en 2010 53,3 milliards<br />

de FCFA. Dans son exposé à la presse, le<br />

Secrétaire permanent a expliqué les sources de<br />

ces différents revenus issus essentiellement d’activités<br />

minières, car l’activité pétrolière y a peu<br />

contribué pour ces périodes considérées ; et aussi<br />

la nature de ces ressources, à savoir les redevances<br />

minières et les différents droits et taxes<br />

payés à l’Etat dans ces activités minières. Toutes<br />

les informations et les chiffres collectés et traités<br />

par l’ITIE, a précisé M. Askia, proviennent des<br />

comptes audités, c’est-à-dire vérifiés par la Cour<br />

des Comptes pour ce qui vient de l’Administration<br />

publique, et par les Commissaires aux comptes<br />

du côté des entreprises extractives.<br />

Mahaman Bako<br />

Soutien aux sinistrés d’inondation de Saga<br />

La SOGEA SATOM fait un don de vivres et d’habits d’une valeur de plus de 10 millions de FCFA<br />

Ado Youssouf/ONEP<br />

l<br />

En réponse à l’appel lancé par les autorités nigériennes<br />

de soutenir les populations sinistrées<br />

du Niger suite aux inondations<br />

provoquées par les pluies diluviennes survenues<br />

au Niger, le géant de construction des infrastructures<br />

au Niger s’est manifesté hier en offrant aux<br />

populations sinistrées de Saga un don composé<br />

des vivres, d’huile, de pagnes et de médicaments<br />

d’une valeur de 10.400.000 FCFA. Le don a été réceptionné<br />

à l’école de Saga par M. Seini Hima Soumana,<br />

maire du 4ème arrondissement de Niamey,<br />

des mains du directeur d’exploitation de la SATOM,<br />

M. Georges ALE, en présence du chef de quartier<br />

de Saga et des conseillers dudit arrondissement.<br />

Au total, 400 sacs de 25kg de riz, 400 complets de<br />

trois pièces de pagne pour les femmes, 400 bidons<br />

d’huile de 4 litres et un lot important de médicaments<br />

ont été donnés aux familles sinistrées résidant<br />

sur les sites de Saga 1 et 2. En remettant le<br />

don, M. Georges ALE a indiqué qu’ils sont tous témoins<br />

des sinistres provoqués par les inondations,<br />

avec les effondrements des habitations et le déplacement<br />

des populations.<br />

Il a précisé que la SOGEA SATOM est un partenaire<br />

historique du Niger dans la mise en œuvre<br />

des infrastructures. Avec son ancienneté et la solidité<br />

des liens qui l’unissent à l’Afrique, la complémentarité<br />

des expertises et des compétences, la<br />

transmission des savoir-faire, le brassage culturel<br />

propice au partage et à l’enrichissement mutuel, la<br />

Sogea-Satom est, a-t-il dit, un partenaire durable<br />

et responsable des pays africains. ‘’En cette circonstance,<br />

le géant de construction des infrastructures<br />

ne pouvait donc pas rester insensible à ces<br />

drames. C’est pour cela que nous venons aujourd’hui,<br />

en réponse à l’appel lancé par les autorités,<br />

ainsi que par les populations, apporter ce don<br />

symbolique aux les résidents des quartiers Saga 1<br />

et 2. L’apport de la SOGEA SATOM pourra contribuer,<br />

un tant soit peu, à réduire la douleur des sinistrés.<br />

Nous remercions les autorités communales<br />

pour avoir réceptionné ce geste symbolique’’, a-t-il<br />

déclaré.<br />

Pour le maire du 4ème arrondissement de Niamey,<br />

M. Seini Hima Soumana, ce geste combien noble<br />

que la SATOM vient d’apporter aux populations sinistrées<br />

de Saga est un apport très important pour<br />

ces derniers. Il a ensuite affirmé que les pluies diluviennes<br />

ont occasionné d’importants dégâts matériels<br />

et des pertes en vies humaines. Le maire a<br />

rappelé que la constitution du 25 novembre 2010,<br />

en son article 11 et 12, stipule que la personne humaine<br />

est sacrée, et en situation difficile, de la respecter<br />

et de la protéger en lui assurant la<br />

satisfaction de ses besoins en services essentiels.<br />

Pour cela, a dit M. Seini Hima Soumana, ‘’les plus<br />

Le directeur d'exploitation de la SOGEA SATOM remettant le don au Maire du 4 ème arrondissement<br />

La douzième édition du festival concours<br />

de courts métrages Clap Ivoire 2012 a été<br />

officiellement lancée le mardi dernier dans<br />

la salle Niangoran Porquet du Palais de la culture<br />

de Treichville à Abidjan. La cérémonie,<br />

riche en sons et en couleurs avait débuté à 16<br />

heures avec l’entrée des majorettes de Marcory<br />

accompagnées de la fanfare municipale de<br />

Treichville.<br />

« Si Clap Ivoire n’existait pas, il aurait fallu l’inventer.<br />

Il est l’une des fiertés de notre pays tout<br />

comme le pays qui émerge ». C’est par ces<br />

mots qui en disent long sur l’importance qu’il<br />

accorde à l’événement que le directeur de cabinet<br />

du Ministère en charge de la Culture, M.<br />

Dembélé Fausseni, s’est exprimé à l’ouverture<br />

dudit festival. A partir de cette année, le festival<br />

a voulu prendre un nouvel élan en associant<br />

tous les pays membres de la CEDEAO à l’évènement.<br />

Au regard de l’orientation que prend<br />

cet événement avec son ouverture désormais<br />

à tout l’espace CEDEAO dont certaines autorités<br />

cinématographiques sont venues cette<br />

année en tant qu’observateurs, les jeunes cinéastes<br />

seront invités à plus de professionnalisme,<br />

car appelés à concourir dans un contexte<br />

multiculturel.<br />

Pour le Coordonateur général de Clap Ivoire,<br />

Dr Kitia Touré, Clap Ivoire, cette idée géniale de<br />

faire sortir les amateurs du 7ème art de leur timidité<br />

de créateur pour les faire connaître et<br />

briller de l’Hélios de leur talent, a failli tourner<br />

court ces dernières années. ‘’Nos troubles sociaux<br />

et le clientélisme ambiant qui s’était installé,<br />

n’y sont pas pour rien. Des cérémonies de<br />

lancement et de clôture au Palais des Congrès<br />

de l’hôtel Ivoire, on est arrivé, à partir de la<br />

8ème édition, à l’Allocodrome de Yopougon.<br />

Mais les temps changent. CLAP Ivoire est ressuscité<br />

de sa léthargie et a regagné les salles<br />

de cinéma, avec la 11ème édition’’, a précisé,<br />

Dr Kitia Touré.<br />

Outre les compétitions, les jeunes réalisateurs<br />

qui, pour la plupart sont à leur premier essai,<br />

vont être formés aux métiers du cinéma et au<br />

montage de projets. C’est d’ailleurs ce à quoi la<br />

magistrale thématique développée par Mme<br />

Houssein Oussein Souad dans sa conférence<br />

inaugurale, invite les jeunes talents en leur présentant<br />

les mécanismes de fonctionnement des<br />

fonds internationaux de soutien au cinéma, à<br />

travers l’exemple de l’OIF en vue du développement<br />

durable des nations.<br />

Les formations en montage d’un dossier de financement<br />

d’une production cinématographique<br />

et surtout sur les 3D sont animées,<br />

hautes autorités de l’Etat, avec au premier chef<br />

SEM. Issoufou Mahamadou, Président de la République,<br />

Chef de l’Etat, ont pris les dispositions pratiques<br />

pour sauver ce qui peut l’être en mobilisant<br />

les ressources humaines et financières disponibles’’.<br />

Les partenaires techniques et financiers, les<br />

ONG de développement ont entendu l’appel lancé<br />

par les autorités manifeste leur aide à l’endroit des<br />

sinistrés. C’est ainsi, a précisé le maire Seini Hima<br />

Soumana, que la SATOM vient de mettre ce don à<br />

la disposition des personnes sinistrées de Saga.<br />

Aussi, au nom des autorités et de toutes les populations<br />

de Saga, il a adressé ses remerciements à<br />

SOGEA SATOM pour ce geste noble, tout en réitérant<br />

son appel à l’endroit de toutes les bonnes volontés.<br />

‘’Votre geste montre que vous n’êtes pas au<br />

Niger uniquement pour construire des infrastructures,<br />

mais aussi pour apporter de l’aide aux populations’’,<br />

a conclu le maire du 2ème<br />

arrondissement.<br />

Seini Seydou Zakaria<br />

Lancement officiel du festival Clap Ivoire 2012<br />

Un grand rendez-vous du donner et du recevoir du 7 ème art<br />

l DR<br />

respectivement par Dr Kitia Touré et M. Jean-<br />

Marie Boulet. Ces différentes formations viennent<br />

en appoint à cette intervention de l’experte<br />

de l’Organisation Internationale de la Francophonie<br />

et seront une contribution de l’ONAC-CI<br />

au nivellement des savoirs, et donc une source<br />

d’enrichissement pour les jeunes cinéastes.<br />

Si le festival continue à innover, c’est aussi<br />

grâce à l’appui constant de Canal + qui en est<br />

le sponsor officiel, et à la commission de l’UE-<br />

MOA, toujours présente à Clap Ivoire depuis la<br />

7ème édition. Depuis l’année dernière, l’Institution<br />

apporte un appui exceptionnel sous<br />

forme de subvention à l’organisation de l’évènement.<br />

Notons que notre pays est présent à cette édition<br />

avec deux films en compétition. Dans la catégorie<br />

de la fiction, Ali Abdou présentera<br />

‘’Agent Madani’’, et pour ce qui est du domaine<br />

du documentaire, Abdoul Moumouni Bakabé<br />

s’illustrera avec ‘’Alphadi, le ciseau d’or du désert’’.<br />

La délégation nigérienne est conduite par<br />

M. Ali Damba, Directeur général du Centre National<br />

de la Cinématographie du Niger.<br />

M. S. Abandé Moctar,<br />

envoyé spécial<br />

Page 7<br />

7 septembre 2012 <strong>Sahel</strong> <strong>Dimanche</strong>

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