Sahel Dimanche - Nigerdiaspora
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Société<br />
L’air du temps<br />
Mali : la guerre du<br />
Nord aura lieu<br />
Aura lieu, n’aura pas lieu…Finalement la guerre pour la reconquête<br />
du Nord Mali aura bien lieu. Après de longues<br />
tergiversations inutiles, les autorités maliennes viennent<br />
de se résoudre à en découdre avec les ‘’barbus’’ du Mujao et<br />
d’Ançar Dine qui, depuis bientôt six mois, occupent les villes de<br />
Kidal, Tombouctou, Gao, Ansongo et autres localités du grand<br />
Nord. En effet, acculé par les pressions fusant de toutes parts<br />
pour demander la libération par la force de l’espace occupé, le<br />
Président intérimaire du Mali n’a plus d’autre choix que de se<br />
plier à l’option de guerre. Ce qui explique la requête qu’il a<br />
adressée au Président en exercice de la CEDEAO, lui demandant<br />
l’appui des troupes de la CEDEAO aux forces maliennes<br />
apparemment décidées à laver le cinglant affront par une action<br />
musclée. Autrement dit, mieux vaut tard que jamais…<br />
Il était temps ! Car l’arrogance des hors-la-loi parait sans limite.<br />
Narguant quotidiennement le pouvoir en place à Bamako, et<br />
surtout l’armée malienne cantonnée dans la capitale et qui n’a<br />
pas fini de s’offrir en spectacle dans d’interminables querelles<br />
de clochers, les groupes islamistes n’en démordent guère. Ainsi,<br />
après avoir étendu leur domination à des localités situées à la<br />
lisière de la zone Sud, le Mujao va jusqu’à menacer de prendre<br />
Bamako dans une guerre éclair, dans le genre ‘’24 heures<br />
chrono’’. Et comme pour impressionner ses vis-à-vis, le Mujao<br />
pousse l’outrecuidance plus loin en déclarant ouvertement qu’il<br />
dispose de plus de 20. 000 batteries de missiles disséminées<br />
aux frontières du Mali. Mais ce que Mujao ignore, c’est qu’à elle<br />
seule, cette déclaration suffit pour lui attirer la foudre de toutes<br />
les armées du monde entier. Car, assurément, personne ni aucune<br />
nation au monde ne saurait tolérer l’existence d’un tel arsenal<br />
aux mains d’individus décidés à prendre leur liberté<br />
nonobstant toutes les dispositions légales et règlementaires.<br />
C’est dire que les jours à venir nous édifieront davantage sur la<br />
suite du feuilleton malien.<br />
Mais déjà, un grand tort a été fait aux populations du Nord Mali<br />
qui, depuis bientôt six mois, continuent de souffrir le martyre.<br />
En effet, après avoir chassé du Nord du pays les contingents<br />
de l’armée malienne puis ceux des rebelles du MNLA, les ‘’barbus’’<br />
ont eu tout le loisir d’instaurer le joug implacable de la charia<br />
sur les paisibles habitants de la zone sous occupation.<br />
Abandonnées à leur triste sort, les populations ont subi, la mort<br />
dans l’âme, toutes sortes de violences et de brimades. Pour un<br />
rien, des pères de famille sont bastonnés en plein jour et à la<br />
place publique, tandis que des jeunes accusés de vol se sont<br />
retrouvés avec un bras cruellement amputé. D’autres moins<br />
chanceux ont été méchamment lapidés sous les objectifs des<br />
caméras, jusqu’à ce que mort s’en suive. Des rituels punitifs au<br />
cœur de l’horreur dont les images continuent de faire le tour de<br />
la Terre en interpelant la conscience collective sur l’urgence<br />
d’une intervention militaire pour arrêter le règne de la terreur.<br />
Assane Soumana<br />
Natif de Damari dans le<br />
canton de Bitinkodji, département<br />
de Say, M. Ali<br />
Boukari est un bijoutier d’un talent<br />
hors du commun. Issu d’une famille<br />
de bijoutiers, il ne tarde pas<br />
à marcher sur les traces de son<br />
père et de ses aînés. Après avoir<br />
passé 8 ans d’apprentissage<br />
sous l’égide de son père, il quitte<br />
son village natal pour Niamey,<br />
dans l’objectif d’ouvrir un atelier et<br />
exercer son talent. Il s’installe au<br />
Musée National, un cadre où il<br />
trouve des professionnels en la<br />
matière, venus des diverses<br />
contrées du Niger. C’est dire que<br />
la concurrence est rude, mais il<br />
faut faire avec. Conscient de son<br />
savoir-faire et de la qualité de son<br />
travail, Ali Boukari n’a pas douté<br />
un instant de ses capacités à y<br />
faire face.<br />
Aujourd’hui, à 38<br />
ans, il totalise 25<br />
ans de métier. Sollicité<br />
par beaucoup<br />
d’organisateurs de<br />
grands événements<br />
pour la fabrication<br />
de trophées, il a à<br />
son actif la confection<br />
du trophée international<br />
pour la<br />
Femme Active Africaine<br />
; le trophée<br />
de Reconnaissance<br />
; le trophée de<br />
Maman en or ; le<br />
trophée de 100%<br />
Niger, etc. Il fait partie<br />
du collectif des<br />
bijoutiers choisis pour la fabrication<br />
des médailles des Jeux de la<br />
Francophonie qui se sont déroulés<br />
en 2005 au Niger, et c’est<br />
Initiatives<br />
Entre nous<br />
Faits divers<br />
avec son frère qu’il a sculpté le<br />
joyau en bronze représentant le<br />
Feu Moumouni Djermakoye Adamou,<br />
pour immortaliser cette illustre<br />
personnalité au Rond point<br />
Humour<br />
Depuis les sinistres consécutifs aux inondations, on assiste à un retour en force d’une<br />
certaine forme rampante de mendicité qui ne dit pas son nom. En effet, au niveau<br />
des mosquées, presque à la fin de chaque séance de prière, des personnes<br />
généralement étrangères aux quartiers, saisissent l’opportunité de ce moment de<br />
recueillement et de ferveur pour faire appel à la solidarité des fidèles. La méthode<br />
consiste pour les intéressés à dresser un tableau assez sombre et très pathétique<br />
de leurs conditions de vie suite aux inondations : maison effondrée, vivres emportés<br />
et toutes richesses perdues, bref une situation de détresse totale.<br />
Entre nous, s’il est vrai que la solidarité est une des vertus les plus partagées dans<br />
notre société, il n’en est pas moins vrai que les catastrophes ne sauraient servir de<br />
fonds de commerce pour les amateurs du gain facile.<br />
Etats-Unis : Il est licencié pour avoir volé<br />
10 centimes... il y a 49 ans<br />
A 68 ans, Richard Eggers s'est retrouvé au<br />
chômage du jour au lendemain pour une<br />
fraude anecdotique vieille de 49 ans. Décrits<br />
par Slate, les faits qui lui sont reprochés datent<br />
de 1963, à l'époque où l'homme n'a<br />
alors qu'une vingtaine d'années. Cet Américain,<br />
qui doit maintenant regretter jours et<br />
nuits cette erreur de jeunesse, a eu le malheur<br />
de remplacer une pièce de dix centimes<br />
par un morceau de carton, dans une laverie<br />
automatique.<br />
"C'est une loi à laquelle on doit obéir"<br />
Employé de la banque Wells Fargo dans<br />
l'Iowa depuis sept ans, l'homme a été licencié<br />
au mois de juillet dernier à cause d'une<br />
loi fédérale qui explique qu'une banque doit<br />
protéger ses clients de salariés malhonnêtes.<br />
Une fois les casiers judiciaires de<br />
chacun épluchés, la banque s'est rendu<br />
compte du petit impair de Richard Eggers. Il<br />
Ali Boukari, styliste modéliste en bijouterie<br />
25 ans d’expériences et du talent à revendre<br />
M. Ali Boukari<br />
Kader Amadou/ONEP<br />
portant son nom.<br />
Ali reçoit également des commandes<br />
de trophées du Nigeria,<br />
confectionne des médailles pour<br />
le Mena National et la lutte traditionnelle.<br />
Outre ces trophées, Ali<br />
fabrique des animaux en bronze<br />
et en nickel achetés essentiellement<br />
par les touristes européens,<br />
des tableaux, des bagues en argent,<br />
des bracelets et beaucoup<br />
d’autres objets d’art d’un attrait<br />
certain. Avec un niveau de CM2,<br />
il parle le Français, ce qui lui permet<br />
de communiquer avec ses<br />
clients étrangers. Il suffit à ses<br />
clients, qui le trouvent sous le<br />
grand hangar du Musée National<br />
ou l’appellent au 96048892, d’indiquer<br />
le type de bijou et le matériau<br />
souhaités, pour concevoir et<br />
réaliser les bijoux de leurs rêves.<br />
Oumarou Bassakoy Yahaya<br />
a été renvoyé sur le champ. "C'est gênant, mais<br />
c'est une loi à laquelle on doit obéir. Nous avons la<br />
responsabilité d'éviter d'employer ou de continuer<br />
à employer quelqu'un dont nous savons qu'il a un<br />
casier judiciaire", explique une source proche de la<br />
banque, relayée par Slate. Désemparé, le vétéran<br />
de 68 ans s'est expliqué à la chaîne ABC5. Il estime<br />
notamment que ladite loi ne concerne que les cadres.<br />
"Là où je travaille, nous n'avons pas suffisamment<br />
d'autorité et nous ne prenons pas de<br />
décisions financières qui feraient une vraie différence",<br />
se défend- t-il.<br />
Une enquête a été ouverte<br />
Cependant, l'histoire ne devrait pas en rester là.<br />
Chuck Grassley, sénateur de l'Iowa s'est emparé<br />
de l'affaire et a ouvert une enquête. "Cette loi a été<br />
faite pour poursuivre ceux qui constituent un danger<br />
potentiel pour le système financier, pas pour s'attaquer<br />
à des employés.<br />
(Gentside.com)<br />
Espagne : bloqués sur l'autoroute,<br />
ils improvisent un concert<br />
Bloqué à perte de vue sur une autoroute espagnole,<br />
le groupe Kalifornia n'a pas tardé à passer<br />
le temps... Quand sur le périphérique parisien, les<br />
automobilistes klaxonneraient et hurleraient, en Espagne,<br />
les quatre musiciens ont su donner un peu<br />
de couleur et de gaieté à une autoroute un peu<br />
morne. N'ayant pas froid aux yeux, ils ont installé<br />
la sono sur le toit du mini-van qui les transportait.<br />
Plein de culot, le groupe de rock a alors entamé,<br />
après quelques larsens, la chanson mondialement<br />
connu "Highway to Hell" du groupe de hard-rock<br />
ACDC. Loin de se démonter, le guitariste perché<br />
sur le toit de son véhicule, était accompagné d'un<br />
peu plus bas par la chanteuse du groupe. La prestation<br />
est champêtre, insolite, et malgré le peu<br />
d'acoustique d'une autoroute, plutôt réussie à en<br />
juger par la réaction des dizaines d'automobilistes<br />
présents !<br />
(Gentside.com)<br />
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7 septembre 2012 <strong>Sahel</strong> <strong>Dimanche</strong>