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Crise post-électorale<br />
Le rapport de Thabo Mbeki adressé au président de la Commission de l’Ua<br />
PP. 8 et 9<br />
Sommet de l’Uemoa<br />
Pourquoi Gbagbo<br />
ne sera pas à Bamako<br />
Samedi <strong>22</strong> - Dimanche 23 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> 46 e année / N°13862 www.<strong>fratmat</strong>.<strong>info</strong><br />
Prix: 200 F • Cedeao, Cameroun, Gabon : 300 fcfa • France: 1,10 €<br />
PREMIER QUOTIDIEN IVOIRIEN D’INFORMATIONS GÉNÉRALES<br />
P. 3<br />
Jacob Zuma parlant de la crise ivoirienne avec Museveni<br />
Nous devons vérifier<br />
les résultats du vote<br />
• Pour le Président sud-africain, le prochain sommet<br />
de l’Union africaine doit étudier la question<br />
• Reçu par Dos Santos, Odinga réaffirme son soutien<br />
à une résolution pacifique de la crise<br />
Le ministres des Affaires étrangères<br />
de Gambie chez le Chef de l’État<br />
Non à toute autre option<br />
que celle du dialogue<br />
Salaires<br />
La Bicici paie<br />
aujourd’hui P. 9<br />
Bouaké<br />
Mouvements suspects<br />
de troupes étrangères<br />
P. 2<br />
P. 5<br />
P. 3<br />
Jacob Zuma, Président de l’Afrique du Sud.<br />
Eduardo dos Santos, Président de l’Angola.<br />
Oignon<br />
Pourquoi les prix flambent<br />
P. 10
L’actualité politique<br />
2<br />
Fraternité Matin / Samedi <strong>22</strong>-Dimanche 23 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong><br />
La solution finale<br />
C’est décidé ! L’armée de la Cedeao va<br />
intervenir en Côte d’Ivoire. Tout est prêt et<br />
les canons, très bientôt, vont tonner, nous<br />
assure-t-on du côté de la communauté<br />
internationale et de ses porte-voix locaux.<br />
Il y va du «droit d’ingérence pour instaurer la<br />
démocratie» par la… mort. Le démocrate,<br />
n’est-ce pas celui qui s’impose par les armes,<br />
tue pour régner; est oint par la communauté<br />
internationale, est porté par l’extérieur et adoubé<br />
par l’Occident En démocratie, tous les<br />
moyens sont bons et la meilleure stratégie à<br />
dérouler pour étaler son ancrage démocratique,<br />
n’est-ce pas celle du pire Tous les<br />
moyens sont donc bons.<br />
Nicolas Sarkozy, Président de la France, pays<br />
démocratique, a demandé à la Cedeao de<br />
«déloger Gbagbo par la force». Bien évidemment,<br />
avec des armes. La très solidaire communauté<br />
des Etats de l’Afrique de l’Ouest profitera<br />
de cette mission commandée pour affirmer<br />
sa passion et son attachement à la démocratie.<br />
Que c’est rassurant !<br />
Depuis le temps que les maîtres nous réclament<br />
l’application de la démocratie, nous voilà<br />
devenus d’excellents élèves si démocratiquement<br />
repus qu’il nous faut tuer les nôtres pour<br />
montrer notre degré d’évolution… démocratique.<br />
Au nom de la démocratie mondiale et des<br />
consignes de la communauté internationale,<br />
des pays voisins vont envoyer leurs soldats<br />
tuer les Ivoiriens. Pour réussir une telle mission,<br />
il va falloir arriver à séparer le bon grain de l’ivraie,<br />
reconnaître qui est Ivoirien et qui ne l’est<br />
pas. A l’époque du nazisme, Hitler et les siens<br />
avaient trouvé les moyens de ne pas se tromper<br />
de cible. Aux Juifs, le port obligatoire d’une<br />
étoile jaune. Ce qui permettait aux nazis de ne<br />
Par<br />
AGNÈS KRAIDY<br />
pas embarquer des non-Juifs pour les camps<br />
d’extermination. Aux Ivoiriens, afin de ne pas<br />
les confondre avec les ressortissants de la<br />
Cedeao, on pourrait les contraindre au port<br />
d’une étoile orange (un bout de leur étendard<br />
déchiré). Et faire en sorte que les balles, parce<br />
que spécialement fabriquées pour les tuer,<br />
aient des ogives qui ne repèrent qu’eux. Ce<br />
serait dramatique que, pour sauver la Côte<br />
d’Ivoire, les armes de pays membres de la<br />
Cedeao tuent de pauvres ressortissants de ces<br />
pays vivant sur le sol ivoirien.<br />
Au nom «du droit d’ingérence pour instaurer la<br />
démocratie», on invite des armées étrangères<br />
à envahir la Côte d’Ivoire. La France sarkozienne,<br />
qui mène le bal de l’extermination, a<br />
certainement prévu, pour la mise en route de<br />
sa solution finale, de s’entourer d’experts nazis.<br />
Parce qu’il va falloir construire des camps,<br />
organiser les rafles des Ivoiriens, les entasser<br />
dans des wagons à bestiaux, organiser des<br />
convois bétaillères pour un aller simple dans<br />
les camps de concentration qui pourraient être<br />
construits à Ouaga, Dakar ou Lagos. Paris<br />
étant si loin, et les nouveaux kapos africains qui<br />
ont endossé le costume des nazis se sentent si<br />
honorés de satisfaire le maître.<br />
Dans tous les cas, pour les camps de concentration,<br />
la France sarkoziste n’aura pas à s’en<br />
occuper. Les agences humanitaires des<br />
Nations unies s’en chargent. Ban Ki-moon les<br />
a déjà autorisés à lancer un appel de fonds au<br />
nom de leurs actions futures en Côte d’Ivoire et<br />
dans les pays voisins. Elles sont déjà à la<br />
recherche de près de 16 milliards de Fcfa.<br />
Qu’ils sont prévoyants, ces responsables de la<br />
communauté internationale ! Tout calculer. Ne<br />
pas laisser de marge à l’erreur. La solution finale,<br />
il faut la réussir. Avec minutie. Au nom de la<br />
démocratie.<br />
Autres questions: Comment peut-on reconnaître<br />
sur un champ de bataille, avec les balles qui<br />
sifflent et les bombes qui tonnent un Ivoirien<br />
pro-Gbagbo d’un Ivoirien pro-Ouattara <br />
Crise post-électorale<br />
La Gambie pour le dialogue<br />
Le Chef de l’Etat Laurent<br />
Gbagbo a reçu hier aprèsmidi,<br />
au Palais de la<br />
Présidence au Plateau, trois<br />
délégations dont deux étrangères.<br />
Il s’agit de La médiature de<br />
la République conduite par le<br />
médiateur suppléant, Pauquoud<br />
Jean, côté ivoirien. Et de l’ambassadeur<br />
d’Angola en Côte d’Ivoire,<br />
SEM. Gilberto Buta Lutucuta et de<br />
Dr Mamadou Tangara, ministre<br />
des Affaires étrangères internationales,<br />
de la Coopération et des<br />
Gambiens de l’Etranger. Même si<br />
l’audience accordée au diplomate<br />
angolais était à huis clos, l’on ne<br />
doute pas, que la question centrale<br />
au cours de ces trois rencontres<br />
a trait à la crise post-électorale<br />
que traverse le pays. L’émissaire<br />
du Président Yahya Jammeh a<br />
confié à la presse être venu<br />
«apporter un message de paix, un<br />
message qui vise à ce que les<br />
Ivoiriens essayent de s’entendre<br />
autour de l’essentiel et dire que<br />
l’arme la plus redoutable, c’est le<br />
dialogue. Et de réaffirmer la position<br />
de la Gambie qui s’oppose à<br />
toute autre option que le dialogue».<br />
Le ministre Mamadou<br />
Tangara a ajouté qu’il rencontrera<br />
également le camp de l’ancien<br />
Premier ministre Alassane<br />
Ouattara qui revendique également<br />
le pouvoir. Ce qui permettra<br />
à ce pays frère de mieux défendre<br />
la situation de la Côte d’Ivoire, lors<br />
du premier sommet annuel de<br />
l’Union africaine qui se tiendra à la<br />
fin de ce mois. Non sans déplorer<br />
que la position de son pays ait été<br />
Au moment où des bruits de<br />
bottes se font entendre aux<br />
portes de la Côte d’Ivoire,<br />
avec l’annonce de l’arrivée<br />
imminente de l’Ecomog,<br />
l’association Bandeaux blancs et<br />
son père spirituel, l’Abbé Norbert<br />
Abékan, ont entamé hier à Dabou,<br />
une « marche pour la paix » qui<br />
va les conduire dans tout le<br />
pays… « Ailleurs, des gens préparent<br />
la guerre. Ailleurs, des personnes<br />
ont des paroles guerrières.<br />
Que ces personnes sachent<br />
aussi que dans ce pays, il y a des<br />
hommes et des femmes qui préparent<br />
la paix, essayent de toucher<br />
les cœurs. Et je crois que la<br />
paix aura le dernier mot ». Ces<br />
paroles de l’Abbé Norbert Eric<br />
Abékan traduisent tout l’engagement<br />
de son association qui est<br />
composée de personnes de différentes<br />
obédiences politiques et<br />
religieuses mais qui sont guidées<br />
par le même idéal : celui de la<br />
paix. Avec le même message<br />
véhiculé par le porte- parole de<br />
l’organisation, maître Kouamé<br />
Klemeth, ils ont fait le tour de la<br />
ville de Dabou en distribuant des<br />
bandeaux blancs que chacun voulait<br />
avoir. « Nous voulons la paix<br />
Dr Mamadou Tangara, ministre des Affaires étrangères de Gambie, lors de son audience avec le Président Laurent Gbagbo.<br />
travestie par les médias. Pour lui,<br />
une crise qui touche un pays africain<br />
a nécessairement des répercussions<br />
car «les autres sont<br />
affectés indirectement». Dès lors,<br />
point n’est besoin, selon lui, d’être<br />
un médiateur pour agir. En tant<br />
que «panafricain», c’est un devoir<br />
pour tous. Tout comme les pays<br />
africains, les Ivoiriens recherchent<br />
des solutions internes. C’est le<br />
sens de la visite de La médiature<br />
de la République au Président<br />
Laurent Gbagbo. «Comme l’a<br />
déclaré Le médiateur de la<br />
République dans ses précédents<br />
qui vient des cœurs et non celle<br />
qui est imposée par la violence,<br />
par les armes. Une paix qui se traduit<br />
également par notre comportement<br />
et nos propos ». Toutes<br />
communiqués, nous avons dit<br />
qu’après l’écoute des organisations<br />
de la société civile, des institutions<br />
de la République et des<br />
institutions internationales, nous<br />
allions rencontrer les deux parties<br />
à la crise. Et c’est ce que nous<br />
venons commencer. Et nous<br />
espérons que nous allons le poursuivre<br />
jusqu’au bout, de manière à<br />
ce que le dialogue ivoiro-ivoirien<br />
puisse s’instaurer et que les deux<br />
parties en cause puissent se rencontrer<br />
pour parler afin que nous<br />
ayons un climat apaisé», a indiqué<br />
le directeur de cabinet du<br />
les personnes rencontrées, autorités<br />
administratives et religieuses,<br />
ont également signé une pétition<br />
qui les engagent à tout mettre en<br />
œuvre afin qu’aucune goutte de<br />
sang ne soit versée dans le pays.<br />
A la grande mosquée de Dabou, le<br />
porte- parole des Imams, Ouattara<br />
Kassoum, a, lui, indiqué que les<br />
problèmes que connaît la Côte<br />
d’Ivoire ainsi que la souffrance de<br />
la population sont le fait de deux<br />
groupes : les religieux notamment,<br />
les chrétiens et musulmans,<br />
et les politiciens. Citant le prophète<br />
Mahomet, il a indiqué que le<br />
monde est composé de quatre<br />
communautés, si le premier groupe<br />
est juste, les autres deviennent<br />
justes. Mais s’il quitte la voie, les<br />
autres vont dans le décor. « Ce<br />
premier groupe, ce sont les<br />
imams, les pasteurs et les prêtres.<br />
Ils sont les messagers de Dieu et<br />
les califats sur la terre. Les pasteurs,<br />
les envoyés de Dieu ont<br />
laissé la voie de Dieu pour suivre<br />
les politiciens, à cause du ventre<br />
et de la poche. De ce fait, le<br />
monde ne peut pas retrouver la<br />
paix. Si tous les hommes de Dieu<br />
prennent la voie tracée par les<br />
messagers de Dieu, il n’y aura<br />
Médiateur de la République,<br />
Simon Nandjui, au nom de la délégation.<br />
Concernant le camp Ouattara, la<br />
délégation a promis d’effectuer la<br />
même démarche. «Nous espérons<br />
pouvoir rencontrer assez rapidement<br />
l’autre partie et une fois que<br />
nous l’aurons fait, nous voulons<br />
que le dialogue s’instaure et qu’ils<br />
puissent commencer à faire ramener<br />
la paix dans le pays», a ajouté<br />
le porte-parole.<br />
PAULIN N. ZOBO<br />
• Bandeaux Blancs refuse une paix imposée par les armes<br />
L’Abbé Norbert Abékan, initiateur<br />
de Bandeaux blancs.<br />
aucune guerre sur la terre. Ce que<br />
nous disons dans nos bouches,<br />
nous ne l’avons pas dans nos<br />
cœurs, de sorte que les choses ne<br />
peuvent pas marcher ». Aussi a-til<br />
invité chrétiens et musulmans à<br />
emprunter la voie de Dieu. Pour<br />
une paix véritable. Le secrétaire<br />
général de préfecture Gouesse<br />
Jules représentant le préfet a fait<br />
savoir que les femmes de Dabou,<br />
mobilisées, ont souhaité que leur<br />
localité ne soit pas gagnée par les<br />
mots d’ordre de ville morte, depuis<br />
mercredi les cours ont donc repris<br />
ainsi que le commerce. Le préfet<br />
a, par ailleurs, mis sur pied un<br />
comité de crise.<br />
Quand au président du Conseil<br />
général, Adoux Essoh Augustin, il<br />
s’est réjoui de l’espoir que suscite<br />
cette association et a souhaité que<br />
tous les Ivoiriens aient la même<br />
adhésion à la paix.<br />
Le directeur régional de l’éducation,<br />
Gueu Gouté Gasmir, a, lui,<br />
déclaré que chaque Ivoirien aspire<br />
à la paix. Il a déploré le fait que les<br />
enfants soient les premières victimes<br />
lorsqu’il y a des marches ou<br />
actions négatives.<br />
MARIE-ADÈLE DJIDJÉ
L’actualité politique<br />
Fraternité Matin / Samedi <strong>22</strong> - Dimanche 23 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong><br />
Réunion de l’Uemoa à Bamako<br />
Les conditions de Gbagbo<br />
Jacob Zuma, Président de l’Afrique du Sud<br />
“Nous devons vérifier les faits”<br />
3<br />
C’est aujourd’hui samedi <strong>22</strong><br />
<strong>janvier</strong> que s’ouvre à<br />
Bamako au Mali, la réunion<br />
des Chefs d’Etat et de<br />
gouvernement des pays<br />
membres de l’Union économique<br />
et monétique ouest africaine<br />
(Uemoa). La rencontre,<br />
qui prend fin demain dimanche<br />
23 <strong>janvier</strong>, vise à évaluer l’impact<br />
économique, financier et<br />
social de la crise post-électorale<br />
en Côte d’Ivoire sur l’institution<br />
économique et monétaire sousrégionale.<br />
Mais la réunion de<br />
Bamako va aussi et peut-être<br />
surtout décider s’il faut ou non<br />
envoyer une force africaine, en<br />
l’occurrence l’Ecomog, pour y<br />
régler la crise post-électorale.<br />
Alassane Ouattara a été invité à<br />
cette rencontre au même titre<br />
que le Président de la<br />
République, Laurent Gbagbo. Il<br />
y sera représenté par l’ancien<br />
Premier ministre Guillaume<br />
Soro. «Le Président Gbagbo<br />
n’ira pas à cette réunion tant que<br />
Alassane Ouattara y sera<br />
convié en tant que Président de<br />
la Côte d’Ivoire», nous a confié,<br />
hier, une source proche du dossier.<br />
Qui confie que le Président<br />
de la République a désigné le<br />
président du Conseil économique<br />
et social, Laurent Dona-<br />
Fologo, pour le représenter à<br />
L’envoyé de l’Union africaine<br />
(UA) pour la Côte d’Ivoire,<br />
Raïla Odinga a réaffirmé<br />
jeudi au président angolais<br />
Jose Eduardo dos Santos<br />
que l’organisation africaine soutenait<br />
une résolution pacifique et<br />
négociée de la crise en Côte<br />
d’Ivoire.<br />
L’envoyé a réaffirmé cette position<br />
de l’UA lors de sa rencontre<br />
avec le président Jose Eduardo<br />
dos Santos à Luanda. «L’Ua<br />
Bamako. «Mais, précise-t-elle,<br />
le Chef de l’Etat de Côte d’Ivoire<br />
ne veut pas siéger à une réunion<br />
des Chefs d’Etat où est invité<br />
Alassane Ouattara en même<br />
temps que lui».<br />
Selon notre <strong>info</strong>rmateur, «le<br />
Président Gbagbo ne veut pas<br />
offrir de spectacle à Bamako,<br />
encore moins donner l’image<br />
d’un pays ridicule qui a deux<br />
délégations pour un seul siège».<br />
Et d’ajouter: «Il n’y a ni deux<br />
soutient une résolution pacifique<br />
et négociée qui réponde à la<br />
volonté du peuple ivoirien», a<br />
déclaré M. Odinga à la presse à<br />
l’issue de ses entretiens avec le<br />
dirigeant angolais.<br />
Raïla Odinga a souligné que<br />
l’UA et la Communauté des<br />
États d’ Afrique de l’Ouest<br />
(Cedeao) étaient favorables à<br />
une résolution pacifique des<br />
problèmes en Côte d’Ivoire, et<br />
que l’usage légitime de la force<br />
Présidents, ni deux gouvernements<br />
en Côte d’Ivoire. Il n’y a<br />
qu’un seul Président en Côte<br />
d’Ivoire, c’est Laurent Gbagbo. Il<br />
n’y a qu’un seul gouvernement<br />
en Côte d’Ivoire, c’est celui<br />
conduit par le Premier ministre<br />
Aké Gilbert Marie N’Gbo. D’où<br />
vient-il donc qu’on invite l’ancien<br />
Premier ministre Alassane<br />
Ouattara à une réunion réservée<br />
aux Chefs d’Etat et de gouvernement»<br />
C’est donc pour<br />
ne serait envisagé qu’en dernier<br />
recours.<br />
Discutant avec le président dos<br />
Santos des différentes manières<br />
de résoudre le problème ivoirien,<br />
l’envoyé a exprimé son<br />
accord avec la position de<br />
l’Angola, qui encourage et soutient<br />
le dialogue et la négociation.<br />
L’envoyé a appelé à des discussions<br />
immédiates entre les deux<br />
parties pour que cette crise soit<br />
ne pas donner dans la confusion,<br />
souligne cette source, que<br />
la Présidence de la République<br />
a saisi le Président du Mali,<br />
Amadou Toumani Touré (ATT),<br />
qui accueille la réunion, pour lui<br />
signifier sa préoccupation et<br />
lever toute équivoque. «Tant<br />
que le Président Gbagbo n’aura<br />
pas la certitude qu’il n’y a que lui<br />
qui est invité à la réunion de<br />
l’Uemoa en tant que Président<br />
de la République de Côte<br />
d’Ivoire, sa délégation ne bougera<br />
pas», tranche notre <strong>info</strong>rmateur.<br />
En tout état de cause,<br />
au moment où nous mettions<br />
sous presse, la délégation du<br />
Président Laurent Gbagbo était<br />
encore à Abidjan. «Le Président<br />
a été effectivement invité à<br />
Bamako. Vous saurez s’il y est<br />
allé ou pas dans quelques<br />
jours», avait répondu le porteparole<br />
du gouvernement, Ahoua<br />
Don Mello, à un journaliste qui<br />
demandait si le Chef de l’Etat se<br />
rendra dans la capitale malienne<br />
pour la rencontre de<br />
l’Uemoa. C’était le jeudi 20 <strong>janvier</strong>,<br />
au Palais présidentiel. Lors<br />
d’une conférence de presse qu’il<br />
animait au terme d’un Conseil<br />
des ministres (voir Fraternité<br />
Matin du vendredi 21 <strong>janvier</strong>).<br />
PASCAL SORO<br />
Odinga chez Dos Santos<br />
L’émissaire de l’Ua réaffirme son soutien à une résolution pacifique<br />
Jose Eduardo dos Santos, Président de l’Angola.<br />
Raïla Odinga, Premier ministre du Kenya.<br />
résolue par les Africains sans<br />
intervention extérieure.<br />
Cette crise est un défi pour le<br />
processus de démocratisation<br />
de l’Afrique, alors que 17 pays<br />
doivent organiser des élections<br />
l’an prochain, et une résolution<br />
de cette crise offrirait un exemple<br />
positif.<br />
SOURCE: xinhuanet<br />
21/01/<strong>2011</strong><br />
Nous devons faire quelque<br />
chose d’autre que de<br />
demander à l’un des<br />
deux chefs (le Président<br />
Laurent Gbagbo et<br />
Alassane Ouattara. Ndlr) de<br />
partir», a déclaré, hier vendredi<br />
à Pretoria, le Président sud-africain<br />
Jacob Zuma. L’Agence<br />
France presse (Afp) qui rapporte<br />
les propos du Chef de l’Etat<br />
de l’Afrique du Sud, précise qu’il<br />
les a tenus au cours d’une<br />
conférence de presse. Ainsi,<br />
pour lui, il n’est pas question de<br />
demander au Président Laurent<br />
Gbagbo de partir. Selon le<br />
Président Zuma, plutôt que<br />
d’exiger le départ du Chef de<br />
l’Etat, il faut envisager une autre<br />
approche dans la résolution de<br />
la crise post-électorale ivoirienne.<br />
Il invite la communauté internationale<br />
à se rendre en Côte<br />
d’Ivoire et à chercher à mieux<br />
comprendre la situation. Les<br />
deux candidats, Gbagbo et<br />
Ouattara, a-t-il rappelé, ont<br />
exprimé de «sérieuses accusations»<br />
concernant des irrégularités<br />
de vote au cours de la présidentielle<br />
du 28 novembre dernier.<br />
«Nous devons trouver un<br />
moyen de vérifier les faits et, en<br />
fonction des résultats, pouvoir<br />
avancer» a proposé le Chef de<br />
l’Etat sud-africain. Non sans<br />
constater : «la situation ne se<br />
débloque pas, malgré tous les<br />
efforts faits». Il n’en fallait pas<br />
plus pour qu’il invite l’Union africaine<br />
(qui se réunit le 30 <strong>janvier</strong><br />
prochain à Addis Abeba sur la<br />
crise ivoirienne) à explorer cette<br />
voie qu’il évoque pour la première<br />
fois. «Nous espérons que<br />
l’Union africaine sera en mesure<br />
de résoudre la question en<br />
convaincant les deux parties.<br />
De mon point de vue, nous<br />
devons faire quelque chose<br />
pour améliorer la situation et<br />
non demander à un leader de<br />
s’en aller», a en outre déclaré<br />
Zuma. A l’issue d’une rencontre<br />
avec son homologue ougandais,<br />
Yoweri Museveni, selon le<br />
site afreekelction.com. «Le prochain<br />
sommet de l’Union africaine<br />
devrait étudier la question»,<br />
a ajouté Jacob Zuma.<br />
Le Chef de l’Etat sud-africain<br />
écarte ainsi la piste de l’intervention<br />
militaire. Il emboîte le<br />
pas à son prédécesseur, l’ancien<br />
président Thabo Mbéki.<br />
Qui avait déjà averti qu’une<br />
intervention militaire en Côte<br />
d’Ivoire envenimerait la situation<br />
plutôt que de résoudre la crise.<br />
Après le Président angolais,<br />
Eduardo Dos Santos, qui lui a<br />
ouvertement exprimé son soutien,<br />
le Président Laurent<br />
Gbagbo vient de recevoir un<br />
autre appui de taille, celui de<br />
son homologue sud-africain.<br />
PASCAL SORO<br />
Res publica<br />
HOMMAGE. C’est demain<br />
dimanche 23 <strong>janvier</strong> que le<br />
président de l’Alliance des<br />
jeunes patriotes, le ministre<br />
Charles Blé Goudé, organise<br />
un meeting d’hommage aux<br />
Forces de défense et de<br />
sécurité (Fds) de Côte<br />
d’Ivoire. La rencontre, qui a<br />
lieu au stade Champroux de<br />
Marcory, servira aussi de tribune<br />
au leader de la galaxie<br />
patriotique ivoirienne pour<br />
féliciter les travailleurs qui ont<br />
refusé d’exécuter l’opération<br />
«pays mort» lancée par le<br />
Rassemblement des houphouétistes<br />
pour la démocratie<br />
et la paix (Rhdp).<br />
COUVRE-FEU. Le couvrefeu<br />
a été prolongé dans les<br />
communes d’Abobo et<br />
Anyama du samedi <strong>22</strong> <strong>janvier</strong><br />
au vendredi 28 <strong>janvier</strong>. Il<br />
court chaque jour de 21 h à 6<br />
h du lendemain.
L’actualité politique<br />
4<br />
Fraternité Matin / Samedi <strong>22</strong>-Dimanche 23 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong><br />
Le Conseil des ministres s’est<br />
réuni ce jour, jeudi 20 <strong>janvier</strong><br />
<strong>2011</strong> de 12 heures à 15 heures,<br />
sous la présidence effective<br />
du Chef de l’Etat Son<br />
Excellence Laurent Gbagbo,<br />
Président de la République de<br />
Côte d’Ivoire.<br />
2 points étaient inscrits<br />
à l’ordre du jour :<br />
1.- La situation sociopolitique<br />
2.- Les mesures individuelles.<br />
En ce qui concerne la situation<br />
sociopolitique, le Conseil des<br />
ministres a entendu, au plan<br />
politique, une communication<br />
du ministre des Affaires étrangères<br />
sur la visite de Monsieur<br />
le Premier ministre Raila<br />
Odinga.<br />
Le Président de la République<br />
de Côte d'Ivoire, Son<br />
Excellence Monsieur Laurent<br />
Gbagbo, a réaffirmé sa volonté<br />
de dialogue, mais a récusé la<br />
Communiqué du Conseil des ministres du jeudi 20 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong><br />
médiation de M. Raila Odinga.<br />
En effet, ce dernier a adopté<br />
une position partisane, tout en<br />
faisant fi des problèmes de<br />
fond qui sont à la base de la<br />
crise, à savoir la rébellion et la<br />
vérité des urnes.<br />
Au plan économique, le<br />
Conseil des ministres a pris<br />
note des bonnes relations<br />
entre l’Etat de Côte d’Ivoire et<br />
les institutions financières<br />
nationales, ainsi que les difficultés<br />
de certaines sociétés<br />
avec les pays européens<br />
concernant les mesures de<br />
gels de leurs avoirs.<br />
Le Président de la République<br />
a donné des instructions au<br />
Premier ministre de trouver des<br />
solutions d’élargissement des<br />
relations d’affaires entre la<br />
Côte d’Ivoire et d’autres pays<br />
du monde.<br />
Il est à noter également que la<br />
situation d’insécurité dans les<br />
zones Cno a entraîné le blocage<br />
des camions transportant le<br />
sucre produit dans cette zone<br />
provoquant ainsi une pénurie<br />
du sucre dans certaines villes<br />
du pays.<br />
Le Président de la République<br />
de Côte d’Ivoire, Son<br />
Excellence Monsieur Laurent<br />
Gbagbo, a instruit le gouvernement<br />
afin de trouver une solution<br />
pour sécuriser le transport<br />
du sucre et l’importation provisoire<br />
d’une quantité limitée<br />
pour faire face à cette pénurie.<br />
Au plan sécuritaire, le mot d’ordre<br />
de «pays mort» lancé par le<br />
Rhdp a eu une portée limitée.<br />
Le couvre-feu a été respecté,<br />
mais l’on a constaté des affrontements<br />
répétés entre la population<br />
abidjanaise et les forces<br />
onusiennes, se soldant souvent<br />
par des victimes.<br />
Le Président de la République<br />
de Côte d’Ivoire, Son<br />
Excellence Laurent Gbagbo, a<br />
tenu à rappeler la position de la<br />
République de Côte d’Ivoire<br />
suite au partenariat entre les<br />
rebelles et les forces onusiennes<br />
contre les forces régulières<br />
lors de la marche dite pacifique<br />
du Rhdp le 16 décembre 2010.<br />
En effet, la Côte d’Ivoire a<br />
Crise post-électorale<br />
Des membres du Grand conseil du Pdci soutiennent Laurent Gbagbo<br />
Des jeunes dont N’Guessan<br />
Fidèle, Kouamé Alain, Koffi<br />
Guillaume, Mambo Ernest,<br />
Gueye Jean-Pierre Guéhi et<br />
Coulibaly Gbambelé se<br />
réclamant tous du Grand conseil<br />
du Pdci-Rda, s’opposent à l’intervention<br />
militaire de l’Ecomog en<br />
Côte d’Ivoire, pays du président<br />
Félix Houphouët-Boigny qui, toute<br />
sa vie durant, a prôné la paix et le<br />
dialogue. Dans une déclaration lue<br />
par Coulibaly Gbambelé, ces militants<br />
du Pdci, jaloux de la légalité<br />
et de la souveraineté, selon eux,<br />
reconnaissent les résultats du<br />
second tour de l’élection présidentielle<br />
proclamés par le Conseil<br />
constitutionnel. Et, par conséquent,<br />
ils reconnaissent «Laurent<br />
Gbagbo comme Président élu de la<br />
Côte d’Ivoire».<br />
Pour leur porte-parole, dans sa<br />
politique de la main tendue,<br />
Laurent Gbagbo doit, outre le<br />
recomptage des voix qu’il a proposé<br />
au camp Ouattara, «ouvrir ses<br />
bras pour une réconciliation<br />
vraie».<br />
Ces militants du Pdci, tous membres du Grand conseil, rejettent l’idée de<br />
l’intervention d’une force militaire en Côte d’Ivoire. (PH: GBAKA SOLANGE)<br />
Ces jeunes du Pdci, par la voix de<br />
Coulibaly Gbambelé, invitent la<br />
haute direction du parti à réfléchir<br />
à l’avenir après l’échec au scrutin<br />
présidentiel de 2010. Ils demandent<br />
au président du parti, Henri<br />
Konan Bédié, de quitter le Golf<br />
hôtel : «Monsieur le président,<br />
par respect pour l’engagement<br />
pris au niveau du Rassemblement<br />
des houphouetistes pour la démocratie<br />
et la paix, vous avez soutenu<br />
un des membres candidats au<br />
second tour du scrutin présidentiel.<br />
Mais, aujourd’hui, l’élection<br />
est terminée. Sortez du Golf hôtel.<br />
Car vous n’avez plus rien à faire<br />
là-bas. Selon un proverbe Wobé,<br />
on ne pleure pas plus que la<br />
famille du défunt», a-t-il dit.<br />
Auparavant, le porte-parole s’est<br />
longuement attaqué au Secrétaire<br />
général des Nations Unies, Ban<br />
Ki-Moon et son représentant spécial<br />
en Côte d’Ivoire, Choi, qui,<br />
selon lui, n’ont pas dit la vérité<br />
relativement à la certification.<br />
Coulibaly Gbambelé a été formel<br />
: «La certification ne doit pas se<br />
substituer au Conseil constitutionnel».<br />
Bien avant que la déclaration ne<br />
soit rendue publique, Gueye Jean-<br />
Pierre Guéhi a félicité le président<br />
du Conseil économique et social,<br />
Laurent Dona-Fologo, pour ses<br />
prises de position en faveur les<br />
institutions de la République.<br />
Au nom de ses camarades, il a<br />
indiqué qu’ils ne veulent pas que<br />
«le pays d’Houphouët-Boigny soit<br />
le théâtre d’opération militaire, de<br />
violences de toutes sortes». Il n’a<br />
surtout pas manqué de préciser que<br />
leur démarche n’est pas une affaire<br />
de Laurent Gbagbo. C’est plutôt,<br />
dira-t-il, «pour soutenir la souveraineté<br />
de la Côte d’Ivoire».<br />
EMMANUEL KOUASSI<br />
•Dogou Alain (ministre de la Défense et du Service civique)<br />
“Nous défendrons notre souveraineté”<br />
Lors de l’inauguration du<br />
centre d’hémodialyse de<br />
l’hôpital militaire d’Abidjan,<br />
le ministre de la Défense et<br />
du service civique a<br />
encouragé et félicité le personnel<br />
de santé des armées<br />
pour ce qu’il fait et continue de<br />
faire dans des conditions difficiles<br />
depuis le déclenchement<br />
de la crise en 2002.<br />
Ses encouragements adressés<br />
également aux officiers<br />
supérieurs et généraux de<br />
l’armée pour le combat qu’ils<br />
mènent auprès des institutions<br />
et pour la souveraineté<br />
de la Côte d’Ivoire.<br />
Pour lui, le règlement de la<br />
crise post-électorale ne peut<br />
être possible que par le strict<br />
respect de la Constitution et la<br />
souveraineté du pays. D’où<br />
son appel : «Nous demandons<br />
à tous ceux qui veulent<br />
intervenir pour régler la crise<br />
ivoirienne, le respect de la<br />
Constitution».<br />
Il a confié, lors de sa communication,<br />
que le Président de<br />
la République a signé un décret<br />
pour maintenir en exercice,<br />
sur une période d’un an,<br />
ceux des militaires (officiers et<br />
sous-officiers) qui doivent faire<br />
valoir leurs droits à la retraite.<br />
Et ce, en toute souveraineté.<br />
Le ministre de la Défense<br />
argue à qui veut l’entendre: «Il<br />
faut que ceux qui nous écoutent,<br />
comprennent que ce<br />
pays n’est pas prenable.<br />
D’ailleurs, tous les schémas<br />
qui sont conçus à l’extérieur<br />
ne peuvent se réaliser. Nous<br />
sommes chez nous, nous<br />
nous sommes donné des textes<br />
et nous nous devons de<br />
les respecter».<br />
Et de renchérir: «Rien ne nous<br />
arrêtera sur la route de notre<br />
développement. A la fin du<br />
mois, nous payerons les salaires<br />
des fonctionnaires. Ce qui<br />
se fait à l’extérieur, ce sont<br />
des commentaires».<br />
Concernant les bruits de bottes,<br />
il s’est voulu rassurant :<br />
«L’armée veille sur nous».<br />
M. C OBINDÉ<br />
Selon des renseignements de<br />
source fiable en provenance<br />
de la zone dite Cno occupée<br />
par les Forces nouvelles, renseignements<br />
en possession<br />
de l’état-major des Armées,<br />
deux mille (2.000) Casques<br />
bleus auraient été débarqués<br />
à Bouaké ces derniers temps,<br />
en vue d’être projetés sur<br />
Abidjan avec pour mission de<br />
s’attaquer aux Institutions de<br />
la République de Côte<br />
d’Ivoire.<br />
La même source révèle la<br />
fourniture aux Forces armées<br />
des Forces nouvelles, en<br />
nombre important, de véhicules<br />
de type 4x4, à partir d’un<br />
pays voisin du nord, destinés<br />
également à être convoyés<br />
dans la partie sud du pays par<br />
le biais de l’Onuci.<br />
Pour ce faire, ces véhicules<br />
seraient en train d’être peints<br />
aux couleurs onusiennes,<br />
dans un garage sis au quartier<br />
Gonfreville à Bouaké, précise<br />
cette source.<br />
L’objectif est clair : les éléments<br />
des Forces armées des<br />
Forces nouvelles, avec l’appui<br />
de leurs soutiens internes<br />
habituels, se rendraient ainsi<br />
massivement dans la capitale<br />
économique ivoirienne et dans<br />
d’autres villes sur les lignes de<br />
front, aux fins de mettre à exécution<br />
leur projet d’attaque, de<br />
demandé, par voie diplomatique,<br />
le départ des forces onusiennes<br />
et de la force Licorne<br />
et attend toujours une réponse<br />
par la même voie.<br />
Au plan social, le Conseil des<br />
ministres a entendu une communication<br />
du ministre de<br />
l’Education nationale sur le<br />
déplacement d’enseignants et<br />
d’élèves des zones Cno vers<br />
Abidjan.<br />
Le Président de la République<br />
de Côte d’Ivoire, Son<br />
Excellence Laurent Gbagbo, a<br />
autorisé la création d’écoles<br />
relais pour prendre en charge<br />
ces déplacés.<br />
Le Conseil des ministres a<br />
entendu enfin une communication<br />
sur une intoxication alimentaire<br />
dans le district sanitaire<br />
de Dimbokro.<br />
Le Président de la République<br />
de Côte d’Ivoire, Son<br />
Excellence Laurent Gbagbo, a<br />
fait l’historique des intoxications<br />
alimentaires et a fortement<br />
recommandé une intense<br />
sensibilisation de la population<br />
sur certains produits phytosanitaires<br />
toxiques.<br />
Pour ce qui est des mesures<br />
individuelles, le deuxième point<br />
à l’ordre du jour, le Conseil des<br />
ministres a autorisé les nominations<br />
de MM. Koffi Koffi Kan<br />
Innocent et Tokpa Etienne,<br />
respectivement aux postes de<br />
directeur des Ressources<br />
humaines de l’administration<br />
du territoire et de directeur de<br />
l’Office national d’identification.<br />
Le Conseil des ministres a<br />
aussi autorisé la nomination du<br />
directeur de cabinet du ministre<br />
de l’Intérieur.<br />
Je vous remercie.<br />
FAIT À ABIDJAN, LE 20 JANVIER <strong>2011</strong><br />
AHOUA DON MELLO<br />
MINISTRE DE L’EQUIPEMENT ET DE<br />
L’ASSAINISSEMENT<br />
PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT<br />
Communiqué des Fds-CI<br />
conduite d’actions de sabotage<br />
et de guerre en milieu<br />
urbain, au cours desquelles ils<br />
ouvriront le feu sur les innocentes<br />
populations.<br />
Les effets attendus par ces<br />
éléments restent la provocation<br />
de soulèvements et une<br />
révolte générale des populations<br />
civiles contre les Forces<br />
de défense et de sécurité de<br />
Côte d’Ivoire censées assurer<br />
leur protection.<br />
Car dans cette même logique,<br />
des <strong>info</strong>rmations persistantes<br />
font état de ce que certains de<br />
ces véhicules 4x4 porteront le<br />
sigle CeCOS, entendez<br />
Centre de commandement<br />
des opérations de sécurité,<br />
une unité appartenant bien<br />
aux Forces de défense et de<br />
sécurité de Côte d’Ivoire.<br />
Face à de telles manœuvres<br />
de basse inspiration, les<br />
Forces de défense et de sécurité<br />
de Côte d’Ivoire assurent<br />
les vaillantes populations ivoirienne,<br />
vivant sur l’ensemble<br />
du territoire national, qu’elles<br />
mettront tout en œuvre pour<br />
identifier ces véhicules et faire<br />
ainsi barrage à ces ignobles<br />
actes de perfidie.<br />
Les Forces de défense et de<br />
sécurité de Côte d’Ivoire invitent,<br />
par conséquent ces braves<br />
populations à garder leur<br />
sérénité.<br />
Le général de corps d’Armée<br />
Philippe Mangou, chef d’étatmajor<br />
des Armées, a alors<br />
instruit toutes les patrouilles et<br />
autres postes de contrôle des<br />
Forces de défense et de sécurité<br />
de Côte d’Ivoire, partout où<br />
elles se trouvent, de procéder<br />
désormais, avec rigueur et fermeté,<br />
aux fouilles des véhicules<br />
de l’Onuci frappés du sigle<br />
UN.<br />
FAITÀ ABIDJAN LE JEUDI 20 JANVIER <strong>2011</strong><br />
POUR LES FDS-CI<br />
C L -MAJOR GOHOUROU<br />
BABRI HILAIRE<br />
PORTE-PAROLE
L’actualité politique<br />
Fraternité Matin / Samedi <strong>22</strong>-Dimanche 23 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong><br />
Crise post-électorale<br />
Des avions et hélicoptères<br />
atterrissent régulièrement à Bouaké<br />
Depuis quelques jours,<br />
l’aéroport de Bouaké a<br />
changé de visage. En<br />
dehors de l’aménagement<br />
de certaines<br />
installations de l’aéroport de<br />
Bouaké telles que la piste<br />
d’atterrissage qui a été totalement<br />
éclairée et des tentes<br />
qui ont été dressées ici et là,<br />
ce qui frappe, quand on s’y<br />
rend, c’est la présence massive<br />
des soldats de l’Onuci (<br />
l’Opération des Nations unies<br />
en Côte d’Ivoire ) sous la<br />
direction desquels ces travaux<br />
sont exécutés . Et surtout le<br />
bruit assourdissant des avions<br />
et hélicoptères de guerre de<br />
l’Onuci qui ne cessent d’atterrir<br />
sur le tarmac.<br />
Pour l’heure, on ne sait pas<br />
ce qu’ils transportent et ce<br />
qu’ils sont venus faire à<br />
Bouaké. Mais, en tout état de<br />
cause, il semble qu’ils sont<br />
venus chercher des armes à<br />
l’effet de les convoyer vers le<br />
sud au cas où les Chefs<br />
d’Etat de la Cedeao donneraient<br />
le feu vert à l’Ecomog<br />
pour déloger, par la force, le<br />
Président Laurent Gbagbo du<br />
pouvoir. Il se dit aussi que<br />
l’Onuci déploie tous ces efforts<br />
en vue de préparer la pro-<br />
Une équipe technique de<br />
militaires étrangers (certains<br />
parlent d’éléments<br />
de l’Ecomog,opération<br />
de maintien de la paix<br />
de la Cedeao) séjourne depuis<br />
quelques jours à Bouaké.<br />
Selon une source bien introduite<br />
dans le domaine militaire,<br />
chaine arrivée, dans la capitale<br />
de la région de la Vallée du<br />
Bandama, des généraux de<br />
l’Ecomog qui procéderont à<br />
des repérages à l’aéroport de<br />
cette équipe, composée d’une<br />
vingtaine de soldats a été<br />
dépêchée dans la capitale de<br />
la région de la Vallée du<br />
Bandama pour procéder à une<br />
inspection des sites de l’Efa<br />
(Ecole des forces armées) de<br />
Bouaké. Considérée comme<br />
leur base arrière, Bouaké<br />
Bouaké. En vue d’une éventuelle<br />
attaque de la capitale<br />
économique de la Côte<br />
d’Ivoire dans le but de<br />
contraindre le Chef de l’Etat à<br />
abandonner le pouvoir au<br />
profit de Alassane Dramane<br />
Ouattara.<br />
ADJÉ JEAN–ALEXIS<br />
CORRESPONDANT RÉGIONAL<br />
Des militaires étrangers inspectent l’Efa<br />
•Guiglo<br />
Ni grève ni désobéissance civile<br />
Les populations de Guiglo,<br />
chef-lieu de région du<br />
Moyen Cavally, ne vivent<br />
pas les évènements que<br />
connaissent les autres localités<br />
du pays depuis le début de<br />
la crise post-électorale. Il y a plusieurs<br />
facteurs qui expliquent ce<br />
calme et la tranquillité qui<br />
règnent dans la Cité du pardon.<br />
Il faut citer entre autres l’anticipation<br />
de la chefferie traditionnelle<br />
avec à sa tête Mao Glofiéhi<br />
Denis qui a vite fait d’asseoir les<br />
différentes communautés, y<br />
compris la communauté libanaise<br />
autour d’une même table<br />
pour sauvegarder la paix.<br />
“Vaquez à vos occupations et<br />
laissez les politiques trouver des<br />
Les casques bleus ont “réquisitionné” l’aéroport de la ville.<br />
solutions à Abidjan”, avait-t-il<br />
lancé.<br />
Selon des témoignages, les prétendus<br />
grévistes et autres fauteurs<br />
de troubles ont même été<br />
menacés d’expulsion ou interdiction<br />
d’exercer dans la ville<br />
s’ils respectaient les mots d’ordre<br />
du Rhdp. “Nous savons ce<br />
que les rebelles ont fait à nos<br />
parents en 2002 et nous n’accepterons<br />
plus que quelqu’un<br />
apporte la mort dans nos maisons”,<br />
a averti Siehi.<br />
Un autre facteur et non des<br />
moindres est à la base du climat<br />
de paix à Guiglo. Guiglo est un<br />
bastion du parti du président<br />
Laurent Gbagbo. Depuis 2000,<br />
les députés, le président du<br />
conseil général et les maires<br />
sont tous issus du Fpi. Pour<br />
montrer leur attachement au<br />
Chef de l’Etat, certains propriétaires<br />
terriens ont systématiquement<br />
interdit la vente des journaux<br />
pro-Rhdp. “Jamais Guiglo<br />
ne sera le théâtre des affrontements<br />
inter-communautaires et<br />
nous n’accepterons pas la vente<br />
des journaux qui appellent à la<br />
guerre et la division”, a martelé<br />
un cadre sous le couvert de l’anonymat.<br />
Avant de s’interroger<br />
: “Comment des gens qui se disent<br />
Ivoiriens peuvent-ils appeler<br />
des étrangers à venir tuer les<br />
Ivoiriens” Pour ce cadre, si<br />
Soro Guillaume a pu sortir du<br />
pays, cela veut dire que demain,<br />
devrait logiquement accueillir<br />
les soldats de cette force interafricaine<br />
pour son prépositionnement.<br />
Cette même source ajoute que<br />
c’est à juste titre que des travaux<br />
de réhabilitation sont<br />
entrepris pour permettre à l’Efa<br />
de présenter un meilleur visage<br />
et de pouvoir accueillir tous<br />
ces soldats africains qui seront<br />
déployés en Côte d’Ivoire dans<br />
le but de «déloger par la force<br />
le Président Laurent Gbagbo<br />
du Palais présidentiel<br />
d’Abidjan-Plateau».<br />
ADJE JEAN-ALEXIS<br />
CORRESPONDANT RÉGIONAL<br />
s’il y a la guerre, il partira par les<br />
mêmes moyens, laissant les<br />
Ivoiriens face aux étrangers.<br />
Transporteurs et commerçants<br />
vaquent à leurs occupations en<br />
toute quiétude. L’école est<br />
ouverte, professeurs et élèves<br />
sont tous présents depuis la<br />
reprise après les fêtes de fin<br />
d’année le 3 <strong>janvier</strong> dernier.<br />
Guehi Tieoulé Blaise, directeur<br />
régional de l’Education, a un<br />
seul souci : Duékoué, la seule<br />
localité où les cours n’ont pas<br />
encore repris.<br />
SAINT-TRA BI<br />
CORRESPONDANT RÉGIONAL<br />
Intervention militaire<br />
Des députés interpellent la Cedeao<br />
Les députés membres de<br />
la Mouvance parlementaire<br />
pour la défense des<br />
institutions de la<br />
République sont montés<br />
au créneau pour interpeller la<br />
communauté internationale,<br />
notamment la Cedeao, afin<br />
qu’elle surseoit à toute intervention<br />
militaire en Côte<br />
d’Ivoire. Cette option a fait<br />
l’objet d’une déclaration de<br />
ces parlementaires, hier, à la<br />
salle annexe de l’Assemblée<br />
nationale. Pour Dagnogo<br />
Drissa, président du groupe<br />
parlementaire Loyauté et président<br />
de cette mouvance,<br />
l’option militaire ne saurait<br />
être une solution efficace de<br />
sortie de crise. Bien au<br />
contraire, elle va augmenter<br />
les souffrances des populations.<br />
« A-t-on tenu compte<br />
de la faiblesse de la cohésion<br />
sociale de nos jeunes Etats,<br />
du risque évident de guerre<br />
civile, de tueries massives et<br />
de grandes souffrances des<br />
populations innocentes que<br />
• Des résidences de proches<br />
de Gbagbo incendiées à Daoukro<br />
Tenant vaille que vaille à<br />
faire respecter le mot d’ordre<br />
de «pays mort» lancé<br />
par leurs leaders retranchés<br />
au Golf hôtel à<br />
Abidjan, les jeunes du Rhdp<br />
(Rassemblement des houphouétistes<br />
pour la démocratie<br />
et la paix) ont fait preuve d’une<br />
extrême violence dans la ville de<br />
Daoukro. De jeudi à hier vendredi,<br />
ils ont incendié, et pillé plusieurs<br />
maisons identifiées<br />
comme étant celles de personnes<br />
issues de La majorité présidentielle<br />
(Lmp) ou militants du<br />
Fpi, parti au pouvoir.<br />
De sources dignes de foi, les<br />
actes de vandalismes, qui ont<br />
commencé jeudi, se sont perpétués<br />
avec beaucoup plus de<br />
virulence hier. L’ancienne résidence<br />
de Lagou Henriette exministre<br />
de la République et<br />
membre de Lmp, a été tout simplement<br />
incendiée par la foule<br />
de manifestants surexcités.<br />
Celle du président des jeunes<br />
de Lmp, M. Lagou Marc au<br />
quartier Plateau a été pillée.<br />
Quelques jours avant, M.<br />
Coulibaly Souleymane, le directeur<br />
local de campagne du candidat<br />
Laurent Gbagbo, a vu sa<br />
résidence partir en fumée. La<br />
voiture du directeur départemental<br />
de campagne du même<br />
candidat a subi le même sort.<br />
Toujours à Daoukro et pour en<br />
revenir à la journée de jeudi, l’on<br />
signale que la maison de M. Atta<br />
Servais, le proviseur du lycée 2<br />
au quartier Baoulékro a été saccagée.<br />
Dans le même quartier,<br />
5<br />
pourrait engendrer une intervention<br />
armée Devonsnous<br />
assister à ce spectacle<br />
comme s’il s’agit d’un feu d’artifice<br />
», s’est-il interrogé.<br />
Toujours sur les risques éventuels<br />
de cette opération militaire,<br />
les députés estiment<br />
qu’elle pourrait entraîner une<br />
résistance civile et des<br />
actions sanglantes contre une<br />
armée africaine qui serait<br />
considérée par les Ivoiriens<br />
comme une armée d’occupation.<br />
Par ailleurs, la Mouvance parlementaire<br />
pour la défense<br />
des institutions de la<br />
République a lancé un appel<br />
« patriotique au Président<br />
Laurent Gbagbo et à M.<br />
Alassane Ouattara » à préserver<br />
la cohésion sociale.<br />
Tout comme elle exhorte tous<br />
les Ivoiriens et tous ceux qui<br />
vivent en Côte d’Ivoire à ne<br />
jamais accepter de s’affronter<br />
pour quelque motif que ce<br />
soit.<br />
ALFRED KOUAMÉ<br />
Lagou Henriette, ex-ministre<br />
de la République et membre de<br />
Lmp.<br />
les maisons de l’inspecteur de la<br />
circonscription de Ouellé, M.<br />
Koffi Konan Moïse, à environ<br />
100 mètres de la sous-préfecture,<br />
de M. Abo N’Goran Michel,<br />
de Dame Yao Aya Thérèse ont<br />
été dévastées.<br />
Les violentes manifestations ont<br />
commencé jeudi par une opposition<br />
à la prise de fonction du<br />
nouveau sous-préfet. Dispersés<br />
par les forces de l’ordre, les<br />
manifestants s’en sont pris aux<br />
biens de certains cadres proches<br />
et membres de La majorité<br />
présidentielle.<br />
LANDRY KOHON
L’actualité politique<br />
6<br />
Opération “pays mort”<br />
Le préfet Anon Léopold: “Faisons en sorte qu’ à Abengourou,<br />
l’école ne soit pas proche de la politique ”<br />
Les derniers affrontements<br />
qui ont opposé<br />
les 18, 19 et 20 <strong>janvier</strong><br />
dernier, la<br />
Fédération estudiantine<br />
et scolaire de Côte<br />
d’Ivoire (Fesci) à un groupe<br />
d’élèves proches du<br />
Rassemblement des houphouétistes<br />
pour la démocratie<br />
et la paix (Rhdp) et<br />
qui ont perturbé les cours<br />
dans les établissements<br />
secondaires de la ville<br />
d’Abengourou ont fait au<br />
total onze blessés dont un<br />
grave au lycée Nanan<br />
Bonzou II. A travers cette<br />
descente musclée dans les<br />
établissements scolaires,<br />
les jeunes se réclamant du<br />
Rhdp entendaient mettre<br />
en application le mot d’ordre<br />
de l’opération «Pays<br />
mort» décrété par leur<br />
directoire. Les différentes<br />
sections de la Fesci s’y<br />
sont opposées.<br />
Afin de trouver une solution<br />
à ce problème, situation,<br />
le préfet de la région<br />
du Moyen-Comoé, préfet<br />
L’opération «Pays mort»<br />
lancée par le<br />
Rassemblement des houphouétistes<br />
pour la démocratie<br />
et la paix (Rhdp) jusqu’au<br />
départ de Laurent<br />
Gbagbo du pouvoir n’est pas<br />
toujours suivie à Abengourou.<br />
La ville reste toujours vivante et<br />
les populations vaquent à leurs<br />
occupations. Les services<br />
publics et parapublics et autres<br />
administrations continuent de<br />
fonctionner tranquillement. Le<br />
grand marché et les commerces<br />
sont ouverts.<br />
Approchés, les organisateurs<br />
nous ont fait savoir que c’est<br />
• Bouaké<br />
La ville de Bouaké, d’ordinaire<br />
calme, a été très<br />
mouvementée hier matin.<br />
En effet, les responsables<br />
locaux du Rhdp<br />
(Rassemblement des houphouétistes<br />
pour la démocratie<br />
et la paix) ont utilisé la<br />
manière forte dans le but de<br />
contraindre les commerçants,<br />
opérateurs économiques,<br />
chauffeurs de taxi ville, taxi<br />
du<br />
département<br />
d’Abengourou, a rencontré<br />
tous les partenaires et gestionnaires<br />
de l’école, ainsi<br />
que les Forces de défense<br />
et de sécurité (Fds).<br />
D’entrée de jeu, le préfet a<br />
fait savoir à l’assistance<br />
qu’en tant que représen-<br />
pour respecter la tradition du<br />
peuple «N’dénian» qui s’apprête<br />
à célébrer la fête des ignames<br />
prévue pour ce vendredi<br />
21 <strong>janvier</strong> à la grande cour<br />
royale d’Abengourou. Même<br />
le mot d’ordre de grève de<br />
l’Union générale des travailleurs<br />
de Côte d’Ivoire<br />
(Ugtci) n’a pu perturber le fonctionnement<br />
des services<br />
publics et autres entreprises de<br />
la place. L’ultimatum lancé le<br />
mercredi 19 <strong>janvier</strong> dernier par<br />
Cissé Daouda Salif, délégué<br />
départemental<br />
du<br />
Rassemblement des<br />
Républicains (Rdr) et membre<br />
tant du gouvernement<br />
chargé de la continuité de<br />
l’Etat, il est de son devoir<br />
de faire en sorte que l’école<br />
ne soit pas perturbée<br />
dans sa circonscription<br />
administrative. C’est pourquoi<br />
il souhaite que tous<br />
les acteurs fassent en<br />
sorte qu’elle ne soit pas<br />
proche de la politique.<br />
«L’école ne doit pas être<br />
le théâtre des opérations,<br />
ni un lieu de bataille rangée<br />
entre élèves. Même<br />
si les politiciens tirent les<br />
ficelles vers elle, faites en<br />
sorte qu’elle soit en dehors<br />
de la politique. Il faut que<br />
l’école soit pour nos<br />
enfants le lieu du savoir»,<br />
a-t-il souhaité.<br />
Okéî Okéî, directeur régional<br />
de l’Education nationale<br />
dans ladite région, lui a<br />
emboîté le pas pour dire<br />
qu’effectivement la situation<br />
de l’école n’est pas<br />
reluisante dans les établissements<br />
secondaires, primaires<br />
et préscolaires de<br />
la cité de paix “M’Pèkro “<br />
L’opération “pays mort” mise en veilleuse<br />
influent du Rhdp, en vue de<br />
déloger les fonctionnaires et<br />
agents de l’Etat dans les services<br />
n’a pas eu lieu.<br />
Si les commerces et les services<br />
publics fonctionnent, les<br />
cours restent toujours perturbés<br />
dans tous les établissements<br />
secondaires de la ville.<br />
Le jeudi 20 <strong>janvier</strong>, un groupe<br />
de jeunes se réclamant du<br />
Rhdp a encore délogé les élèves.<br />
Selon les <strong>info</strong>rmations<br />
recueillies auprès de certains<br />
d’entre eux, il ressort que la<br />
coordination locale de la<br />
Fédération estudiantine et scolaire<br />
de Côte d’Ivoire (Fesci) a<br />
Le commerce ferme sous la pression<br />
moto et minicar (gbaka)<br />
desservant les quartiers périphériques<br />
de Bouaké à mettre<br />
fin à leurs activités. Au<br />
risque pour eux de tomber<br />
sous le coup le coup d’une<br />
sanction. Et ce, afin de faire<br />
respecter scrupuleusement<br />
l’opération « pays mort »<br />
qui, rappelons –le, a été lancée<br />
mardi et n’a connu<br />
aucun succès dans la capitale<br />
de la région de la Vallée du<br />
Bandama. Les responsables<br />
locaux du Rhdp ont posé des<br />
barricades à l’aide de bois,<br />
bancs et tables dans chaque<br />
quartier et au Commerce, le<br />
centre des affaires de<br />
Bouaké, en vue de filtrer la<br />
circulation. Ainsi, seuls les<br />
véhicules et motos appartenant<br />
à des particuliers<br />
étaient autorisés à circuler.<br />
(Je n’aime pas les histoires,<br />
en langue locale).<br />
Puis il a indiqué que le<br />
mouvement des jeunes<br />
élèves du Rhdp est une<br />
organisation de professeurs,<br />
d’éducateurs et<br />
conseillers pour perturber<br />
les cours.<br />
Profitant de cette tribune,<br />
les chefs d’établissement<br />
ont tour à tour exposé<br />
leurs difficultés. Par<br />
ailleurs, ils ont indiqué<br />
qu’au vu de la tension qui<br />
risquait de dégénérer, ils<br />
ont demandé aux élèves<br />
de rentrer chez eux. Ils<br />
ont souhaité que les autorités<br />
fassent tout pour<br />
dépolitiser l’école. Quant<br />
aux responsables des Fds,<br />
ils ont également souhaité<br />
que, désormais en cas de<br />
trouble, les élèves restent<br />
en classe afin de leur permettre<br />
de canaliser la<br />
situation et prendre les<br />
fauteurs de troubles.<br />
SOURI KONÉ<br />
CORRESPONDANT REGIONAL<br />
rencontré Anon Léopold<br />
Florent, préfet de la région du<br />
Moyen-Comoé, pour crier son<br />
ras-le-bol. «Cela fait trois jours<br />
que nos camarades proches<br />
du Rhdp nous empêchent d’aller<br />
à l’école. Nous sommes<br />
venus vous dire qu’à partir<br />
de lundi prochain, nous allons<br />
prendre nos responsabilités.<br />
Nous n’allons pas cesser d’aller<br />
à l’école ; car il y va de<br />
notre avenir», ont-ils dit au préfet.<br />
SOURI KONÉ<br />
Les magasins, banques,<br />
pharmacies et établissements<br />
financiers ont été<br />
également obligés de fermer<br />
leurs portes pour éviter des<br />
casses et pillages de personnes<br />
mal intentionnées.<br />
ADJÉ JEAN –ALEXIS<br />
CORRESPONDANT RÉGIONAL<br />
Fraternité Matin / Samedi <strong>22</strong>-Dimanche 23 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong><br />
• Gagnoa<br />
L’assaut des militants<br />
du Rhdp fait quatre morts<br />
L’opération «pays mort»<br />
décrétée par le Rhdp a fait<br />
quatre morts et trois blessés<br />
parmi les militants de l’opposition,<br />
à la suite de l’assaut<br />
punitif dirigé par ces derniers<br />
contre la compagnie de<br />
transport interurbain KS et certains<br />
magasins sis au quartier<br />
Commerce. «Cette compagnie<br />
KS, parce qu’elle n’a jamais<br />
respecté le mot d’ordre de grève<br />
lancé par le Rhdp. Elle laisse<br />
ses cars rouler en toute tranquillité<br />
pendant que les autres<br />
observent un arrêt de travail,<br />
conformément aux décisions du<br />
parti», fait remarquer un des<br />
manifestants.<br />
Depuis que la crise post-électorale<br />
a éclaté, la ville de Gagnoa<br />
n’a pas connu de si graves incidents<br />
grâce aux autorités administratives,<br />
policières et militaires<br />
qui mettent tout en œuvre<br />
chaque jour afin que le sang ne<br />
coule pas sur son sol. En dépit<br />
des appels à la désobéissance<br />
civile, les militants du Rhdp sont<br />
restés fidèles au fait que<br />
Gagnoa est avant tout leur ville<br />
où ils ont, pour la plupart, leurs<br />
biens. A cela, il faut ajouter l’attitude<br />
de toutes les jeunesses<br />
des quartiers et villages environnants<br />
qui ne tiennent pas à<br />
affronter leurs frères de<br />
Dioulabougou, malgré tous les<br />
Des coups de feu<br />
tirés en l’air au sein<br />
des écoles pour<br />
amener les élèves à<br />
abandonner les<br />
classes et obéir ainsi au<br />
mot d’ordre des houphouétistes.<br />
C’est ce à quoi l’on<br />
a assisté jeudi à Grand-<br />
Bassam.<br />
En effet, au cours de la<br />
matinée de cette journée,<br />
les collèges et lycées de la<br />
ville ont été envahis par<br />
des hordes de manifestants.<br />
Au premier abord, ils<br />
ont, à la manière de la<br />
Fesci, sifflé pour perturber<br />
les cours.<br />
Mais les élèves qui n’ont<br />
pas reçu de mot d’ordre de<br />
leur mouvement, ne sont<br />
des classes. C’est alors<br />
que d’autres groupes de<br />
manifestants arrivés plus<br />
tard se sont postés à l’arrière<br />
des bâtiments pour<br />
tirer des coups de fusil.<br />
Cette fois, ce fut la débandade<br />
générale. Au collège<br />
moderne et au lycée<br />
actes de provocation dont ils<br />
sont tous les jours l’objet.<br />
Mais contre toute attente, le<br />
mercredi 19 <strong>janvier</strong>, dans l’après-midi,<br />
des militants du Rhdp<br />
se rendent à la gare KS pour<br />
saccager neuf cars de cette<br />
compagnie, coupable, à leurs<br />
yeux, d’insubordination. Le lendemain,<br />
vers 8 heures, ces militants<br />
surexcités prennent d’assaut<br />
l’une des artères principales<br />
de la ville pour continuer leur<br />
œuvre de destruction des biens<br />
d’autrui. Les cars de la compagnie<br />
KS, pour la seconde fois et<br />
des véhicules de particuliers<br />
sont leur cible.<br />
Les éléments de la police qui<br />
arrivent sur les lieux sont<br />
accueillis par des tirs à l’arme<br />
automatique. Ceux en première<br />
ligne battent en retraite. Ils n’ont<br />
dû leur salut qu’à la maladresse<br />
des tireurs; la double cabine à<br />
bord de laquelle ils se trouvent<br />
est perforée de balles à l’arrière.<br />
A la hauteur de la gare Utb, un<br />
échange de tirs entre les manifestants<br />
et les forces de l’ordre<br />
fait un mort et trois blessés par<br />
balle. Des témoins confirment<br />
l’existence de deux autres corps<br />
à la clinique Lafia, portant des<br />
traces visibles de balles.<br />
JEFFERSON GNABRO<br />
(CORRESPONDANT LOCAL)<br />
• Grand-Bassam<br />
Le Rhdp change de stratégie<br />
moderne qui ont reçu ces<br />
«tirailleurs», les cours<br />
n’ont pas repris toute la<br />
journée, comme dans les<br />
autres écoles primaires et<br />
secondaires de la ville.<br />
Pour ce qui est du<br />
transport, les taxis ont<br />
cessé de rouler dès 10h.<br />
Les cars de transport en<br />
commun, eux, ont continué<br />
de travailler.<br />
Notons que ce n’est pas la<br />
première fois que Grand-<br />
Bassam est en ébullition.<br />
Aux premières heures de<br />
la crise post-électorale, la<br />
ville a eu un lourd bilan. La<br />
voiture du commissaire a<br />
été calcinée tout comme<br />
un véhicule de la Rti. En<br />
plus, il y a eu destruction<br />
de biens matériels.<br />
Le calme est revenu dans<br />
la soirée après que le préfet<br />
de département,<br />
Bernard Douabou, a coordonné<br />
les activités des forces<br />
de l’ordre en ce sens.<br />
GUEU EDISON
7<br />
Document<br />
Fraternité<br />
Matin / Samedi <strong>22</strong> - Dimanche 23 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong><br />
Le rapport de Thabo Mbeki au président<br />
de la Commission de l’Union africaine<br />
Laurent Gbagbo. Alassane Ouattara. Paul Yao N’Dré. Youssouf Bakayoko. Young. J Choi.<br />
Suite à la requête formulée par<br />
Votre Excellence et nous<br />
demandant d’effectuer une mission<br />
en Côte d’Ivoire, nous<br />
avons séjourné deux jours à<br />
Abidjan, du 05 au 06 décembre<br />
2010.<br />
Durant notre séjour, nous avons<br />
rencontré les personnes suivantes:<br />
M. Laurent GBAGBO,<br />
Candidat à l’élection présidentielle<br />
M. Alassane Ouattara, Candidat<br />
à l’élection présidentielle<br />
M. Y.J. Choi, Représentant<br />
Spécial du Secrétaire général<br />
des Nations Unies<br />
M. Paul Yao N’Dré, Président<br />
du Conseil constitutionnel<br />
accompagné des membres du<br />
Conseil ;<br />
M. Youssouf Bakayoko,<br />
Président de la Commission<br />
électorale indépendante; et<br />
Plusieurs autres personnalités, y<br />
compris M. Joseph Kokou<br />
Koffigoh, ancien Premier<br />
ministre du Togo et Chef de l’équipe<br />
d’observateurs de l’Union<br />
africaine, des membres de la<br />
Commission électorale indépendante<br />
et d’autres personnes<br />
ayant participé à la campagne<br />
du candidat Gbagbo dans le<br />
nord du pays.<br />
Notre travail a consisté à nous<br />
intéresser uniquement au point<br />
focal de la crise actuelle en Côte<br />
d’Ivoire, c’est-à-dire l’issue de<br />
l’élection présidentielle.<br />
(NB: En vue de mener à bien<br />
notre mission, toutes les parties<br />
concernées: la Cei, le CC, le<br />
Représentant Spécial du SG des<br />
Nations Unies, les Candidats à<br />
la Présidentielle et les<br />
Représentants du Facilitateur de<br />
la Cedeao, ont tous reçu les<br />
<strong>info</strong>rmations ‘brutes’ émanant<br />
des rapports de plus de 20.000<br />
bureaux de votes et tous les<br />
documents y afférents. Par<br />
conséquent, chacun avait la<br />
possibilité de les étudier et de<br />
tirer ses propres conclusions.)<br />
RAPPORT SUCCINCT SUR<br />
NOS DIVERS ECHANGES<br />
ET RENCONTRES<br />
3.1. Le Président de la<br />
Commission électorale indépendante<br />
(CEI) a insisté que les<br />
résultats qu’il a annoncés,<br />
déclarant Mr. Ouattara vainqueur,<br />
reflètent correctement et<br />
réellement l’issue de l’élection<br />
présidentielle.<br />
3.1.1 Cependant, un certain<br />
nombre de problèmes suivants<br />
ont été soulevés durant nos<br />
échanges:<br />
3.1.2. Aucun consensus n’a pu<br />
être atteint au sein de la C.e.i<br />
sur les résultats annoncés par le<br />
Président de la CEI, comme le<br />
prescrivent les procédures en<br />
vigueur;<br />
3.1.3. Le Président de la CEI a<br />
proclamé ces résultats tout seul,<br />
en l’absence des autres membres<br />
de la CEI, contrairement aux<br />
dispositions en vigueur et au<br />
mode opératoire de la CEI ;<br />
3.1.3.1. Les autres membres<br />
de la CEI attendaient au siège<br />
de l’institution pour prendre<br />
part à une réunion prévue pour<br />
le 1er décembre sur convocation<br />
du Président de la CEI. Il<br />
était prévu au cours de cette<br />
réunion de finaliser leurs discussions<br />
sur les résultats de l’élection<br />
présidentielle, avant la<br />
transmission desdits résultats et<br />
autres documents électoraux au<br />
Conseil Constitutionnel: Le<br />
Président de la CEI ne s’est pas<br />
présenté au siège de la CEI et<br />
les autres membres n’ont su où<br />
il se trouvait que quand ils l’ont<br />
découvert sur une chaîne de<br />
télévision étrangère en train de<br />
donner des résultats provisoires;<br />
3.1.4. Le Président de la CEI a<br />
proclamé ces résultats dans<br />
l’hôtel qui est le QG de M.<br />
Ouattara et non au siège de la<br />
CEI;<br />
3.1.5. Le Président de la CEI a<br />
proclamé ces résultats malgré la<br />
note à lui adressée par le<br />
Conseil Constitutionnel lui<br />
indiquant que n’ayant pas pu<br />
respecter les trois jours, après la<br />
fermeture des bureaux de vote,<br />
pour la proclamation des résultats,<br />
elle n’était plus autorisée à<br />
proclamer des résultats provisoires<br />
;<br />
3.1.6. Il était difficile pour la<br />
CEI d’atteindre un consensus<br />
parce qu’elle est essentiellement<br />
composée de représentants<br />
de partis politiques qui, le<br />
plus souvent, travaillent à faire<br />
prévaloir les intérêts de leurs<br />
partis. Cette situation a rendu<br />
impossible la proclamation des<br />
résultats de chaque région<br />
comme souhaité et accepté ;<br />
3.1.6.1. Il a été porté à notre<br />
connaissance qu’à deux reprises<br />
le porte parole de la CEI, un<br />
membre des Forces Nouvelles,<br />
a essayé de proclamer des résultats<br />
non consolidés par la CEI,<br />
devançant ainsi le mode opératoire<br />
de la CEI. C’est dans ce<br />
contexte qu’un membre de la<br />
CEI a interrompu la proclamation<br />
de ces résultats par le porte<br />
- parole en arrachant les papiers<br />
qu’il tenait. Ces images télévisées<br />
ont fait le tour du monde.<br />
3.1.6.2. La CEI a transmis ces<br />
résultats provisoires tardivement<br />
parce que étant dans l’impossibilité<br />
d’avoir un consensus;<br />
3.1.6.3. M. Ouattara a rejeté<br />
cette affirmation en disant que<br />
le retard dans le travail de la<br />
CEI est né de l’impact du couvre-feu<br />
instauré malgré ses<br />
objections à cette décision ; et<br />
3.1.6.4 Les membres de l’équipe<br />
de M. Gbagbo ont à leur<br />
tour rejeté cette analyse et soutenu<br />
que la CEI, les organisations<br />
internationales, les diplomates<br />
et les journalistes n’étaient<br />
pas concernés par cette<br />
mesure.<br />
3.2. Le Président de la CEI a dit<br />
s’être rendu à l’hôtel du Golf<br />
qui sert de QG à M. Ouattara<br />
pour proclamer les résultats<br />
provisoires parce qu’il pensait<br />
qu’il n’était pas en sécurité s’il<br />
donnait ces résultats au siège de<br />
la CEI. Il a continué à vivre à<br />
l’hôtel du Golf parce qu’il craignait<br />
pour sa vie, surtout qu’il<br />
avait reçu des menaces de mort.<br />
3.2.1. Le Président de la CEI a<br />
soutenu que les résultats qu’il a<br />
proclamés ont été acceptés par<br />
la CEI.<br />
3.3. Le Conseil Constitutionnel<br />
(CC) pour sa part soutient que<br />
les résultats proclamés par lui,<br />
et qui déclare M.GBAGBO<br />
vainqueur du scrutin sont corrects,<br />
tenant compte des voix<br />
qu’il a invalidées sur la base de<br />
divers incidents dans les zones<br />
concernées qui ont rendu les<br />
élections dans ces zones anti<br />
démocratiques.<br />
3.3.1. Le Conseil Constitutionnel<br />
(CC) a expliqué que pour arriver<br />
aux conclusions de ses délibérations,<br />
il a :<br />
3.3.1.1. identifié les irrégularités<br />
sur les bulletins de vote<br />
qu’il a étudiées et vérifiées ;<br />
3.3.1.2. pris en compte les rapports<br />
soumis à son attention par<br />
les représentants de la CEI dans<br />
les zones concernées ;<br />
3.3.1.3. pris en compte les<br />
preuves présentées par le plaignant,<br />
M. Gbagbo ;<br />
3.3.1.4. échangé avec plusieurs<br />
équipes d’observateurs, y<br />
compris ceux de l’Union<br />
Africaine, de la CEDEAO et<br />
des communautés religieuses<br />
afin d’avoir leurs avis et observations<br />
sur le déroulement du<br />
scrutin dans les zones concernées;<br />
3.3.1.5. reçu les rapports de<br />
ses propres équipes d’observateurs<br />
déployés dans les 19<br />
régions du pays ; et<br />
3.3.1.6 mené ses propres<br />
investigations quand cela semblait<br />
nécessaire.<br />
3.3.2. Le Conseil Constitutionnel<br />
affirme avoir rejeté certaines<br />
requêtes de M. GBAGBO sur la<br />
base que les preuves présentées<br />
n’étaient pas suffisantes pour<br />
déclarer l’annulation du vote<br />
dans les zones concernées.<br />
3.3.3. Le Conseil Constitutionnel<br />
soutient avoir invalidé les résultats<br />
du vote dans une région<br />
bien qu’aucune requête en<br />
annulation n’ait été formulée,<br />
mais, a agi sur la base des éléments<br />
à sa disposition qui justifiaient<br />
l’annulation de ce vote.<br />
3.3.4. Le Président du Conseil<br />
Constitutionnel a dit que la loi a<br />
été respectée pour la confirmation<br />
des candidatures aussi bien<br />
au premier tour qu’au second,<br />
pour la réception et la confirmation<br />
des résultats provisoires du<br />
premier tour conformément à la<br />
loi.<br />
Le Président de la CEI, a appelé<br />
à deux reprises le Président<br />
du Conseil Constitutionnel le 31<br />
novembre 2010, dernier jour<br />
pour la proclamation des résultats<br />
provisoires, pour l’<strong>info</strong>rmer<br />
du retard pris par la CEI à<br />
cause des difficultés qu’elle<br />
avait à trouver un consensus sur<br />
tous les résultats. Le Président<br />
du Conseil Constitutionnel soutient<br />
que le Président de la CEI<br />
le tenait <strong>info</strong>rmer de la situation<br />
parce qu’il savait qu’il devait<br />
transmettre les résultats provisoires<br />
au Conseil<br />
Constitutionnel dans les délais<br />
prescrits par la loi et que ces<br />
résultats restaient des résultats<br />
provisoires jusqu’à leur confirmation<br />
par le Conseil<br />
Constitutionnel.<br />
Le Président du Conseil<br />
Constitutionnel a indiqué que<br />
les questions liées à ses missions<br />
légales en ce qui concerne<br />
les élections et à la légitimité<br />
de ses décisions sont apparues<br />
uniquement quand il s’est prononcé<br />
contre les résultats provisoires<br />
proclamés par la CEI. Il a<br />
souligné que le Conseil<br />
Constitutionnel a l’obligation<br />
de conduire son mandat constitutionnel<br />
sans parti pris. C’est<br />
ce qu’il a fait.<br />
3.3.5. Lorsque nous avons<br />
voulu savoir pourquoi le<br />
Conseil Constitutionnel n’avait<br />
pas demandé la reprise des élections<br />
dans les zones où les<br />
résultats ont été annulés, le<br />
Président et les autres membres<br />
du Conseil ont indiqué que la
Document<br />
Fraternité Matin / Samedi <strong>22</strong> - Dimanche 23 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> 8<br />
loi permet au Conseil<br />
Constitutionnel de demander la<br />
reprise de l’ensemble du scrutin<br />
sur le territoire national et non<br />
dans certaines parties du pays.<br />
3.4. Le Représentant Spécial<br />
du S.G des Nations Unies, M.<br />
Y.J.Choi, a dit que sa décision<br />
selon laquelle M. Ouattara a<br />
gagné les élections est juste. Il<br />
soutient avoir mené, indépendamment<br />
de la CEI et du CC, sa<br />
propre vérification du processus<br />
électoral.<br />
3.4.1 Il soutient que si ses<br />
conclusions sur l’issue des élections<br />
sont aussi proches de celles<br />
de la CEI, ce n’est par pur<br />
hasard.<br />
3.4.2. Pour M. Choi, la décision<br />
du CC d’invalider le scrutin<br />
dans les zones concernées<br />
n’est pas justifiée au regard de<br />
ce qui s’est passé dans les dites<br />
zones.<br />
3.4.3. En outre, il soutient<br />
avoir étudié les requêtes de M.<br />
Gbagbo et déduit certaines voix<br />
liées auxdites requêtes après<br />
avoir constaté que les requêtes<br />
formulées étaient justifiées.<br />
Après avoir donc déduit ces<br />
voix du scrutin, M. Ouattara<br />
reste toujours le vainqueur du<br />
scrutin.<br />
3.4.4. M. Choi a indiqué que<br />
l’un des facteurs qui a compliqué<br />
l’organisation du scrutin est<br />
le fait que contrairement aux<br />
dispositions contenues dans le<br />
4ème Accord Complémentaire<br />
de 2008 de l’Accord Politique<br />
de Ouagadougou, les élections<br />
se sont tenues sans que le désarmement<br />
et l’intégration des<br />
Forces Nouvelles n’aient été<br />
effectifs.<br />
3.4.4.1. La disposition de l’article<br />
3 de l’APO dit ceci :<br />
« Afin de favoriser l’organisation<br />
des élections dans de bonnes<br />
conditions, les deux parties<br />
ont convenu de relancer, sans<br />
délai et sous la conduite du CCI,<br />
et la supervision des Forces<br />
Impartiales, le désarmement, le<br />
stockage des armes des deux<br />
forces ex- belligérantes ainsi<br />
que la démobilisation des excombattants<br />
des Forces<br />
Nouvelles. En tout état de<br />
cause, ces opérations devront<br />
être achevées au plus tard deux<br />
(02) mois avant la date fixée<br />
pour l’élection présidentielle. »<br />
3.4.4.2. M. Choi dit avoir<br />
conseillé aux parties ivoiriennes<br />
de respecter cette disposition. Il<br />
dit avoir prévenu les parties en<br />
indiquant que si elles acceptaient<br />
d’aller aux élections sans<br />
la mise en œuvre de cette disposition,<br />
alors, elles ne devraient<br />
pas formuler des requêtes liées<br />
à des allégations d’irrégularités<br />
du scrutin dans les zones<br />
concernées et sous le contrôle<br />
des Forces Nouvelles.<br />
3.5. M. Ouattara soutient que<br />
les résultats proclamés par la<br />
CEI sont justes et qu’il est de<br />
fait, le Président de la Côte<br />
d’Ivoire.<br />
3.5.1. M. Ouattara souligne<br />
que les résultats proclamés par<br />
la CEI ont été confirmés par le<br />
Représentant Spécial du SG des<br />
Nations Unies.<br />
3.5.2. Il dit que le Président du<br />
Conseil Constitutionnel a été<br />
nommé par M. Gbagbo et donc<br />
mis en place pour le soutenir. La<br />
décision du CC qui proclame<br />
M. Gbagbo comme vainqueur<br />
du scrutin est frauduleuse et<br />
vise à subvertir la volonté du<br />
peuple de Côte d’Ivoire.<br />
3.5.2.1. Il rejette les accusations<br />
de M. Gbagbo selon lesquelles<br />
les élections dans les<br />
zones sous contrôle des Forces<br />
Nouvelles ont été émaillées de<br />
graves actes de violence et de<br />
fraudes massives.<br />
3.5.2.2. Il soutient que ses partisans<br />
ont été victimes de violence<br />
de la part de ceux de M.<br />
Gbagbo à l’ouest et au sud-est<br />
du pays. Cependant, il n’a pas<br />
souhaité formuler de requêtes<br />
sur ces incidents.<br />
5.3. Pour lui, la seule solution à<br />
la crise est que M. Gbagbo<br />
respecte la volonté du peuple<br />
ivoirien et quitte le pouvoir.<br />
3.5.3.1. Si M. Gbagbo acceptait<br />
de quitter le pouvoir, M.<br />
Ouattara promet de garantir ses<br />
droits et statut d’ancien Chef de<br />
l’Etat et sa sécurité. C’est dans<br />
ce sens qu’il a écrit et transmis<br />
au facilitateur, le Président<br />
Blaise Compaoré, un engagement<br />
solennel.<br />
3.5.3.2. M. Ouattara dit que<br />
cette offre ne sera pas éternellement<br />
sur la table. Car, plus M.<br />
Gbagbo reste au pouvoir, plus<br />
difficile il lui sera d’honorer cet<br />
engagement. En outre, M.<br />
Ouattara soutient que des<br />
actions seront menées contre M.<br />
Gbagbo, si le pays devait subir<br />
les conséquences de son refus<br />
de quitter le pouvoir.<br />
3.5.3.3. Il a rejeté notre proposition<br />
de rencontrer M. Gbagbo<br />
pour des négociations devant<br />
aboutir à la résolution de la<br />
crise. Il a dit fermement et sans<br />
équivoque ne pas vouloir rencontrer<br />
M. Gbagbo dans la<br />
mesure où les électeurs ivoiriens<br />
ont décidé qu’il parte du<br />
pouvoir.<br />
3.5.4. M. Ouattara dit avoir<br />
prêté serment et formé son gouvernement.<br />
Il a écrit au Conseil<br />
Constitutionnel pour l’en <strong>info</strong>rmer,<br />
étant entendu que le<br />
Conseil Constitutionnel est la<br />
seule juridiction et institution<br />
ayant le pouvoir légal d’installer<br />
le Président de la République.<br />
3.5.4.1. En outre, M. Ouattara<br />
nous a <strong>info</strong>rmés, qu’il a donné<br />
instruction au Gouverneur de la<br />
Banque Centrale des Etats de<br />
l’Afrique de l’Ouest et au<br />
Ministre des Finances de ne<br />
transférer aucun fonds au<br />
Gouvernement dirigé par M.<br />
Gbagbo.<br />
3.5.5. M. Ouattara nous a<br />
demandé de transmettre ce message<br />
sans équivoque à M.<br />
Gbagbo lui demandant de<br />
respecter la volonté du peuple<br />
ivoirien et de se retirer du pouvoir.<br />
Nous avons transmis le<br />
message à M. Gbagbo.<br />
3.6. M. Gbagbo soutient que la<br />
décision du Conseil<br />
Constitutionnel est juste et que<br />
par conséquent, il est le<br />
Président élu et légitime de la<br />
République de Côte d’Ivoire. Il<br />
qualifie la décision de la CEI et<br />
toutes les actions qui y sont rattachées<br />
comme un coup d’état.<br />
Thabo Mbeki. (PHOTO SYLLA YACOUBA)<br />
Il dit avoir nommé un Premier<br />
Ministre et lui avoir demandé de<br />
former un gouvernement.<br />
3.6.1. M. Gbagbo n’a pas<br />
donné une suite au message de<br />
M. Ouattara et n’a pas dit ce<br />
qu’il ferait en ce qui concerne<br />
la prestation de serment de M.<br />
Ouattara et la formation de son<br />
gouvernement.<br />
3.6.2. Commentant le processus<br />
électoral, M. Gbagbo a<br />
insisté qu’il était très important<br />
de respecter la Constitution de<br />
la République de Côte d’Ivoire.<br />
Il a fait référence aux dispositions<br />
de la Constitution<br />
Ivoirienne qui indique clairement<br />
que le Conseil<br />
Constitutionnel est la seule juridiction<br />
et institution autorisée à<br />
proclamer les résultats définitifs<br />
de l’élection présidentielle et à<br />
déclarer le vainqueur de ce scrutin.<br />
3.6.2.1. Voici les termes de<br />
cette disposition de la<br />
Constitution Ivoirienne :<br />
«Le Conseil Constitutionnel<br />
contrôle la régularité des opérations<br />
de referendum et en proclame<br />
les résultats.<br />
Le Conseil statue sur :<br />
L’éligibilité des candidats aux<br />
élections présidentielles et<br />
législatives;<br />
Les contestations relatives à l’élection<br />
du Président de la<br />
République et des députés.<br />
Le Conseil Constitutionnel proclame<br />
les résultats définitifs des<br />
élections présidentielles.»<br />
(Constitution de la République<br />
de Côte d’Ivoire, Titre VII: du<br />
Conseil Constitutionnel: Article<br />
94.)<br />
3.6.2.2. M. Gbagbo a insisté<br />
que la décision du Représentant<br />
Spécial du SG des Nations<br />
Unies, résultant de ses propres<br />
investigations ne saurait être audessus<br />
des décisions et pouvoirs<br />
constitutionnels du Conseil<br />
Constitutionnel.<br />
3.6.3. M. Gbagbo a indiqué<br />
que des irrégularités massives<br />
ont eu lieu dans le nord du pays<br />
et dans les zones sous contrôle<br />
des Forces Nouvelles. Ces irrégularités<br />
ont consisté à l’empêchement<br />
des électeurs à exprimer<br />
leurs droits constitutionnels<br />
de vote, l’expulsion de ses<br />
représentants des bureaux de<br />
vote ou leur interdiction d’y<br />
accéder, actes excessifs de violence<br />
et d’intimidation, y compris<br />
mort d’homme, blessures<br />
graves infligées à beaucoup<br />
d’autres, viol de femmes et<br />
incendies de domiciles de ses<br />
partisans.<br />
3.6.4. M. Gbagbo a indiqué<br />
que sa position «n’est pas liée<br />
au fait qu’il veuille s’accrocher<br />
au pouvoir mais parce qu’il<br />
aime son pays». Il dit qu’il<br />
aurait accepté l’issue du scrutin,<br />
si sa défaite était régulière et<br />
juste. Il soutient ne pas accepter<br />
tout processus qui pourrait avoir<br />
un impact négatif sur le pays, tel<br />
que le non respect de sa<br />
Constitution et de ses lois.<br />
3.6.4.1. M. Gbagbo a indiqué<br />
que s’il avait perdu ces élections<br />
de manière juste, il aurait quitté<br />
le pouvoir sans regret, dans la<br />
mesure où la Constitution du<br />
pays contient une disposition<br />
qui met l’ancien Chef d’Etat à<br />
l’abri du besoin. C’est d’ailleurs<br />
cette disposition dont bénéficie<br />
l’ancien Président Henri Konan<br />
Bédié. En outre, M. Gbagbo a<br />
indiqué qu’il avait beaucoup<br />
d’autres activités auxquelles il<br />
pourrait se consacrer s’il venait<br />
à perdre le pouvoir dans une<br />
élection juste et régulière.<br />
3.6.5. Répondant à notre suggestion<br />
de rencontrer M.<br />
Ouattara, M. Gbagbo a indiqué<br />
que rien ne justifiait cette rencontre<br />
dans l’état actuel des<br />
choses et qu’il était opposé à<br />
une telle rencontre. Cependant,<br />
si nous insistions à ce qu’il le<br />
rencontre, il se soumettrait à<br />
notre volonté.<br />
QUELQUES<br />
OBSERVATIONS<br />
Il est peu probable que la CEI,<br />
le CC et le Représentant Spécial<br />
du SG des Nations Unies changent<br />
leurs affirmations sur la<br />
justesse de leurs décisions.<br />
Il est aussi peu probable que<br />
Messieurs Gbagbo et Ouattara<br />
abandonnent leurs positions<br />
individuelles qui fait de chacun,<br />
le vainqueur de l’élection présidentielle.<br />
Il ne nous a pas été possible de<br />
conduire nos propres investigations<br />
sur les décisions de la CEI,<br />
du CC et du Représentant<br />
Spécial de SG des Nations<br />
Unies pour déterminer laquelle<br />
des décisions est la plus crédible.<br />
Les élections présidentielles<br />
dont on pensait tous qu’elles<br />
allaient permettre au pays de<br />
mettre un terme à la division du<br />
passé, ont plutôt renforcé cette<br />
division et les animosités nées<br />
de la rébellion de 2002 qui a<br />
consacré la partition du pays.<br />
L’hostilité entre les deux camps<br />
à l’issue du scrutin présidentiel<br />
du second tour est très intense et<br />
très palpable. Chaque camp<br />
démontrant sa détermination à<br />
faire aboutir sa position sur<br />
l’autre.<br />
La situation de deux gouvernements<br />
parallèles dans une ville<br />
et un même pays ne peut être<br />
soutenue pendant longtemps.<br />
La seule voix de règlement de la<br />
crise ivoirienne est de persuader<br />
Messieurs Gbagbo et Ouattara<br />
d’entamer des négociations en<br />
vue de trouver une issue acceptable<br />
à la crise post-électorale.<br />
Si cela n’est pas fait, il est clair<br />
que le pays connaîtra une guerre<br />
destructive qui aura pour<br />
conséquences de nombreuses<br />
pertes en vies humaines et des<br />
destructions de biens. Cette<br />
guerre naîtra des conséquences<br />
des points inachevés de la rébellion<br />
de 2002, dont l’impacte<br />
négatif s’est accentué avec les<br />
élections présidentielles.<br />
Il faut prendre soin de ne pas<br />
présenter la crise ivoirienne<br />
comme étant un conflit entre<br />
«les bonnes gens» et les «mauvaises<br />
gens», ce qui rendrait l’idée<br />
d’un accord négocié beaucoup<br />
plus difficile. La crise<br />
actuelle dans le pays ne résulte<br />
pas du fait qu’il y a dans le pays<br />
des anges et des démons. La<br />
crise est née des problèmes<br />
structurels profonds qui ont pris<br />
forme dans la société ivoirienne.<br />
Il est donc très important de<br />
les connaître et de les régler<br />
tous ensemble, si l’on souhaite<br />
arriver à une solution durable et<br />
complète de la crise.<br />
RECOMMANDATIONS<br />
Il est très important que l’Union<br />
Africaine se joigne immédiatement<br />
à la CEDEAO en vue de<br />
mettre en place un Comité de<br />
Médiation composé de Chefs<br />
d’Etat ou de Gouvernement en<br />
exercice pour aider les parties<br />
ivoiriennes à arriver à un règlement<br />
négocié de la crise.<br />
13.1. Il est important d’associer<br />
les parties ivoiriennes à la<br />
désignation des membres de ce<br />
Comité de Médiation afin que<br />
celui-ci puisse bénéficier de la<br />
confiance des deux parties.<br />
13.2. Les propositions que<br />
nous faisons devront être mises<br />
en application immédiatement<br />
étant entendu que tout retard<br />
pourrait conduire au déclenchement<br />
de la violence et au début<br />
de la guerre qui pourrait voir le<br />
jour à tout moment.<br />
CONCLUSION<br />
14. A la fin de notre séjour,<br />
nous avons échangé avec les<br />
médias afin de transmettre plusieurs<br />
messages au peuple de<br />
Côte d’Ivoire. Nous avons dit<br />
que l’Union africaine est désireuse<br />
de voir la Côte d’Ivoire<br />
vivre dans la paix et la démocratie.<br />
Que pour l’Union africaine,<br />
la paix et la démocratie sont<br />
deux valeurs interdépendantes<br />
qui poursuivent les mêmes<br />
objectifs. Nous avons indiqué<br />
que l’UA souhaite que le pays<br />
reprenne sa marche pour le<br />
développement et le bien-être<br />
des populations. Ceci ne peut se<br />
faire dans un environnement de<br />
violents conflits et de guerre et<br />
d’absence de démocratie. Nous<br />
avons exprimé notre souhait de<br />
voir l’UA prendre toutes les<br />
décisions nécessaires qui permettront<br />
d’atteindre tous ces<br />
objectifs.<br />
Nous avons lancé un appel aux<br />
leaders et au peuple Ivoiriens<br />
leur demandant de sauvegarder<br />
la paix et ainsi d’offrir une<br />
marge de manœuvre à l’UA et<br />
aux autres organisations africaines<br />
en vue d’aider le pays à<br />
mettre fin à la crise qu’il vit.<br />
DIVERS<br />
15. Nous avons été bien<br />
accueillis par nos interlocuteurs<br />
qui ont tous exprimé leur appréciation<br />
de notre présence et souhaité<br />
une intervention de l’UA<br />
pour un règlement rapide de la<br />
crise ivoirienne. Ils ont souhaité<br />
que l’UA tienne son engagement<br />
jusqu’à ce qu’une solution<br />
à la crise soit trouvée.<br />
16. Nous remercions le<br />
Président et le Gouvernement<br />
de la République d’Afrique du<br />
Sud qui ont mis à notre disposition<br />
l’avion qui nous a permis<br />
d’effectuer notre mission et les<br />
conditions de sécurité mises à<br />
notre disposition.<br />
17. Nous remercions le<br />
Représentant de l’UA en Côte<br />
d’Ivoire, l’Ambassadeur de<br />
l’Afrique du Sud en Côte<br />
d’Ivoire, le Gouvernement de la<br />
République du Ghana et<br />
l’Ambassadeur de l’Afrique du<br />
Sud au Ghana pour leur soutien<br />
à notre mission.
Fraternité Matin / Samedi <strong>22</strong>-Dimanche 23 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong><br />
Société<br />
Santé Les ministres Christine Adjobi et Alain Dogou ont procédé, hier, à l’inauguration d’une nouvelle unité<br />
de soins des insuffisants renaux. Laquelle vient ainsi renforcer les capacités d’intervention nationale en la matière.<br />
L’hôpital militaire d’Abidjan a son centre d’hémodialyse<br />
Le ministre de la Défense et du<br />
tructures inadaptées, de l’accès difficile<br />
de l’Hma.<br />
Service civique Dogou Alain dit<br />
Maurice Goba, qu’accompagnait<br />
son homologue de la Santé<br />
ont salué ce renforcement du pla-<br />
Les deux ministres susmentionnés<br />
et de la Lutte contre le Sida,<br />
teau technique de l’Hma. Ils ont<br />
Christine Adjoubi a, inauguré, hier,<br />
préconisé, à défaut de la prise en<br />
le centre d’Hémodialyse de<br />
charge curative qui demeure un<br />
l’Hôpital militaire d’Abidjan<br />
problème dans la lutte contre la<br />
(Hma).<br />
maladie en Côte d’Ivoire, la prévention<br />
Il a une capacité de 12 machines<br />
mais, pour l’heure, dispose de 8<br />
générateurs de dialyse.<br />
Désormais, les insuffisants rénaux<br />
voient leurs possibilités de choix<br />
s’enrichir. A en croire le directeur<br />
de cet hôpital, le médecin colonel<br />
major Gabriel Gbehi Beugré, tout a<br />
été prévu pour garantir les consultations<br />
de l’insuffisance rénale à<br />
travers une bonne politique de sensibilisation.<br />
Pour le ministre de la Défense<br />
qu’accompagnait le chef d’étatmajor,<br />
Philippe Mangou, au vu du<br />
nombre élevé de civils soignés<br />
(81%) dans cet hôpital par rapport<br />
aux militaires (19%), la tendance<br />
: «un groupe électrogène et Les ministres Adjobi et Alain Dogou procèdent à la coupure du ruban doit être inversée : «Il faut privilé-<br />
un régulateur de tension ont été symbolique à l’entrée. (PHOTO:PORO DAGNOGO)<br />
gier les militaires. D’ailleurs, il<br />
acquis par l’Hma pour sécuriser<br />
s’est réjoui du fait qu’au niveau de<br />
les traitements». L’unité d’hémodialyse<br />
est logée dans un bâtiment à<br />
dont beaucoup n’ont pas toujours Service civique, d’acheter 25 000 l’unité de dialyse, le nombre de<br />
deux niveaux (le 2 e les moyens de faire face aux coûts kits sur les 5 ans que va durer le militaires traités soit élevé». Il préconise,<br />
en plus de ce centre qui<br />
niveau n’est engendrés pour leur prise en charge contrat à raison de 5 000 kits par<br />
pas encore achevé) dont le coût s’élève<br />
à près de 150 millions (le Et cela a été possible, a fait remar-<br />
devient ainsi la propriété de l’Etat présence de psychologues qui pour-<br />
dans les cliniques privées. an. A la fin du contrat, l’unité relève ainsi le plateau technique, la<br />
mobilier, le matériel et les fournitures<br />
de bureau y compris).<br />
grâce à la firme allemande Le premier responsable de l’hôpital reviennent du front.<br />
quer le professeur Gabriel Gbehi, ivoirien.<br />
raient orienter les soldats qui<br />
Son acquisition est née de la volonté<br />
de soigner les malades militaires contrepartie, demande à l’Etat de les difficultés de sa structure. Il s’a-<br />
cette unité est le médecin colonel<br />
Fresenius médical care qui en a saisi cette occasion pour égrener Précisons que la responsable de<br />
atteints d’insuffisance rénale qui Côte d’Ivoire, par le truchement du git, entre autres, de la dotation budgétaire<br />
insuffisante 8%, des infras-<br />
MARIE CHANTAL<br />
Abou Anne-Marie.<br />
sont de plus en plus nombreux et ministère de la Défense et du<br />
OBINDÉ<br />
Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan<br />
Le ministre de la Justice s’imprègne des conditions de vie des détenus<br />
Le Garde des Sceaux, ministre<br />
de la Justice et des Droits de<br />
l’homme, Yanon Yapo, a<br />
effectué une visite à la Maison<br />
d’arrêt et de correction<br />
d’Abidjan (Maca). Pour s’imprégner<br />
des réalités et conditions de<br />
vie des détenus. Une visite qui lui<br />
a permis de se rendre compte de la<br />
vétusté des bâtiments, de la surpopulation<br />
dans les cellules, de l’insuffisance<br />
des locaux…<br />
C’est pourquoi, M. Yanon Yapo a<br />
souligné que l’une de ses préoccupations<br />
sera de trouver une solution<br />
à cette surpopulation carcérale<br />
qui est source de beaucoup de<br />
problèmes de santé et d’hygiène.<br />
Car il n’est pas normal que cette<br />
maison d’arrêt et de correction<br />
prévue pour «compter 1.500 détenus,<br />
en compte plus de 5.500<br />
confinés dans les cellules frappées<br />
d’exiguïté». Soulignant que la<br />
Maca est confrontée à d’énormes<br />
difficultés, le ministre a indiqué<br />
qu’il faut trouver ensemble des<br />
Lutte contre l’insécurité à Daloa, Duékoué et Guiglo<br />
Les capacités opérationnelles de la police renforcées<br />
Le ministre Guiriéoulou tout heureux de remettre les documents relatifs aux<br />
nouveaux véhicules à l’inspecteur général Brédou M’Bia, Dg de la police.<br />
La préfecture de police de Daloa<br />
et les commissariats de Duékoué<br />
et Guiglo bénéficient depuis hier,<br />
d’un important renforcement de<br />
leurs capacités opérationnelles.<br />
Pour accomplir au mieux leurs missions<br />
régaliennes, chacun de ses services<br />
a, en effet, obtenu un véhicule<br />
de type 4X4 double cabine flambant<br />
neuf. Les trois pick-up qui ont été<br />
officiellement remis hier matin à son<br />
cabinet par le ministre de l’Intérieur,<br />
M. Emile Guiriéoulou, au Dg de la<br />
police, l’Inspecteur général de police,<br />
Brédou M’Bia, constituent une<br />
dotation du Président de la<br />
République, M. Laurent Gbagbo.<br />
« A ma prise de fonction, il y a<br />
moins de deux mois, le Dg de la<br />
police m’a interpellé sur le besoin<br />
de moyens de locomotion. J’ai donc<br />
sollicité et obtenu auprès du Chef de<br />
l’Etat, SEM. Laurent Gbagbo, un<br />
don exceptionnel d’un don de trois<br />
véhicules en attendant que d’autres<br />
grandes dotations soient faites».<br />
C’est en ces termes que le ministre<br />
de l’Intérieur, Emile Guiriéoulou,<br />
autorité de tutelle de la police nationale,<br />
explique l’origine de ces<br />
importants moyens de locomotion<br />
mis à la disposition de ses hommes<br />
de terrain. Parlant de la raison qui<br />
fonde le choix des localités bénéficiaires,<br />
il l’explique par les récents<br />
évènements survenus dans la ville<br />
de Duékoué et qui sont à l’origine<br />
d’un déplacement massif de la<br />
population. Situation qui, selon lui,<br />
impose le renforcement des capacités<br />
opérationnelles des Forces de<br />
l’ordre et particulièrement de la<br />
police locale. S’agissant de celle de<br />
la ville de Guiglo située à environ 30<br />
kilomètres de Duékoué, elle est<br />
appelée, en plus de ses activités<br />
exclusivement liées à sa zone de<br />
compétence, à appuyer celle de<br />
Duékoué en cas de nécessité. Idem<br />
pour la préfecture de police de<br />
Daloa, dont le chef, le commissaire<br />
divisionnaire Robert Gnonsoro,<br />
exerce pleinement son autorité sur<br />
Duékoué et Guiglo. C’est en invitant<br />
les bénéficiaires à faire bon usage<br />
desdits véhicules que le ministre a<br />
remis les clés au Dg de la police<br />
nationale.<br />
Exprimant la reconnaissance de son<br />
corps au Président de la République,<br />
Brédou M’Bia a aussi rendu hommage<br />
à Emile Guiriéoulou qui, ditil,<br />
«œuvre inlassablement au règlement<br />
des problèmes de la police».<br />
Profitant de l’occasion, il a appelé<br />
certains compatriotes à plus de retenue<br />
dans les actes qu’ils posent.<br />
LANDRY KOHON<br />
solutions pour un meilleur cadre<br />
de vie des détenus.<br />
Il a, par ailleurs, été satisfait au<br />
cours de cette visite de la réinsertion<br />
de certains prisonniers dans<br />
quelques secteurs d’activité tels<br />
que la couture, la peinture, la tôlerie,<br />
l’imprimerie, l’<strong>info</strong>rmatique,<br />
la coiffure, la tapisserie…<br />
Kouamé Florent, au nom des détenus,<br />
a remercié le ministre pour<br />
cette visite qui lui permettra de<br />
toucher du doigt leurs difficiles<br />
conditions de vie. Rappelant la<br />
surpopulation carcérale qui leur<br />
cause de nombreux problèmes, il a<br />
prié le ministre de fournir des<br />
médicaments à leur dispensaire<br />
qui en est dépourvu. Avant de<br />
révéler que des dossiers sont dans<br />
les cabinets d’instruction depuis<br />
plusieurs années sans aucun jugement<br />
et ceux en instance de jugement<br />
à la cour d’appel.<br />
GRACE OUATTARA<br />
Assainissement public<br />
Le ministre de l’Équipement et<br />
de l’Assainissement a désormais<br />
toutes les manettes de ses<br />
missions en main. Le volet<br />
assainissement qui relevait du<br />
ministère de la Construction et de<br />
l’Urbanisme, est revenu dans le<br />
portefeuille du ministre Ahoua<br />
Don Mello. La cérémonie de passation<br />
des charges s’est tenue hier<br />
vendredi 21 <strong>janvier</strong> à Abidjan.<br />
Sous la supervision du secrétaire<br />
général adjoint du gouvernement,<br />
Esther Dagbo.<br />
A cette occasion, le ministre de la<br />
Construction et de l’Urbanisme,<br />
Benjamin Atsé Yapo, a souligné<br />
Fonction publique<br />
La Bicici paye les salaires aujourd’hui<br />
La Banque internationale pour le<br />
commerce et l’industrie (Bicici)<br />
a pris ses dispositions cette foisci<br />
pour le paiement sans heurt<br />
des salaires des fonctionnaires<br />
de Côte d’Ivoire dont les comptes y<br />
sont domiciliés. Ainsi, à partir de ce<br />
matin, les fonctionnaires peuvent<br />
retirer leurs salaires de ce mois, aux<br />
distributeurs automatiques de cette<br />
banque et aux guichets des différentes<br />
agences de la Bicici. De<br />
source proche de cette institution<br />
financière, les disquettes relatives<br />
au virement des salaires destinées à<br />
la paie ont été réceptionnées hier.<br />
Le ministre du Travail Niamien<br />
Messou, s’est prononcé hier<br />
sur la grève de l’Ugtci au<br />
journal de 20h. « Les syndicalistes<br />
peuvent faire des grèves<br />
politiques, mais ils sont toujours<br />
du côté des forces de progrès.<br />
Ils ne sont pas aux côtés<br />
des forces impérialistes », a<br />
déclaré le ministre. Avant de féliciter<br />
et encourager l’ensemble<br />
des travailleurs ivoiriens, qui, de<br />
manière spontanée, vaquent quotidiennement<br />
à leurs occupations<br />
en cette période difficile que<br />
connaît le pays.<br />
Selon Niamien Messou, seule la<br />
société Sylla frères, n’a effectivement<br />
pas travaillé. A la Caisse<br />
nationale de prévoyance sociale,<br />
les employés étaient présents.<br />
Cependant, le directeur des ressources<br />
humaines, a fermé les<br />
bureaux et leur a demandé de<br />
9<br />
Et le personnel a été mobilisé pour<br />
le positionnement salarial afin d’éviter<br />
tout désagrément (retard) aux<br />
bénéficiaires comme ce fut le cas<br />
au mois de décembre dernier. La<br />
Bicici veut ainsi éviter d’être accusée<br />
à tort, ajoute notre <strong>info</strong>rmateur,<br />
dans le paiement des salaires.<br />
La Bicici confirme que les salaires<br />
sont prêts. Pour les autres banques,<br />
aucune <strong>info</strong>rmation officielle ne<br />
nous est parvenue. Toutefois, selon<br />
des indiscrétions, l’Etat s’est<br />
acquitté de ses engagements vis-àvis<br />
de tous les fonctionnaires.<br />
C. DALLET<br />
Grève de l’Ugtci<br />
Niamien Messou félicite les travailleurs<br />
pourne l’avoirpas suivie<br />
Meurtre<br />
que le fait de mettre en évidence<br />
l’aspect assainissement traduit la<br />
volonté de l’équipe du Premier<br />
ministre, Aké N’Gbo, d’apporter<br />
une réponse durable et efficace<br />
aux problèmes de ce volet.<br />
Souhaitant bonne mission au nouveau<br />
propriétaire des dossiers, il<br />
lui a remis les projets sur lesquels,<br />
ce dernier doit dorénavant plancher.<br />
Ce sont, entre autres, le 4 e<br />
programme d’urgence de réhabilitation,<br />
le Projet d’urgence d’infrastructures<br />
urbaines (Puiur), le<br />
projet de gestion du bassin du<br />
Gourou. Les objectifs sont divers.<br />
On peut citer : permettre l’accès<br />
rentrer chez eux.<br />
L’une des raisons de la grève<br />
invoquée par Adé Mensah, secrétaire<br />
général de l’Ugtci, est la<br />
difficulté des travailleurs et particulièrement<br />
ceux d’Abobo à se<br />
rendre au travail. Mais la véritable<br />
raison pour laquelle la grève<br />
a été lancée, selon le ministre<br />
Niamien Messou, est un soutien<br />
au mot d’ordre de désobéissance<br />
civile. « Parce que M.Adé<br />
Mensah ne reconnaît pas le pouvoir<br />
en place. Il l’a dit de façon<br />
très claire et de façon précise.<br />
Les travailleurs en ont fait une<br />
parenthèse<br />
honteuse<br />
rapide…Nous n’avons pas d’appel<br />
à lancer. Je crois que les travailleurs<br />
se sont rendu compte<br />
que l’outil de travail est essentiel<br />
à préserver, surtout dans des<br />
situations aussi difficiles ».<br />
M.A.DJIDJÉ<br />
Un transporteur tué à Adjamé<br />
Touré Lamine, domicilié à<br />
Abobo centre, membre d’un<br />
syndicat de transporteurs, a<br />
trouvé la mort dimanche<br />
dernier à Adjamé quartier<br />
château, après avoir été blessé à<br />
l’abdomen avec un tesson de<br />
bouteille.<br />
Selon Gaya Aboubacar, son ami<br />
qui était avec lui au moment<br />
des faits, c’est pendant le versement<br />
de la recette du jour que<br />
contre toute attente, un groupe<br />
de jeunes dont il ignore le nombre<br />
les a encerclés et s’est mis<br />
à rouer de coups Touré<br />
Lamine. Avant de lui enfoncer<br />
un tesson de bouteille dans le<br />
bas-ventre. Il décédera avant<br />
d’atteindre l’hôpital.<br />
DANIEL ASSOUMAN<br />
STAGIAIRE.<br />
Le secteur revient au ministre Don Mello<br />
au réseau d’assainissement par un<br />
grand nombre de la population ;<br />
mettre à jour le schéma directeur<br />
des villes d’Abidjan,<br />
Yamoussoukro et San Pedro.<br />
Pour sa part, le ministre Don<br />
Mello a souligné qu’il faut s’attaquer<br />
aux urgences, notamment<br />
l’assainissement du carrefour de<br />
l’Indénié. Il n’a pas manqué de<br />
dire que les deux départements<br />
ministériels sont condamnés à travailler<br />
en synergie: «C’est dans<br />
cet esprit de collaboration, d’équipe<br />
que je suis venu prendre les<br />
dossiers en cours».<br />
ADAMA KONÉ
10<br />
Oignon<br />
Économie<br />
Fraternité<br />
Matin / Samedi <strong>22</strong> - Dimanche 23 <strong>janvier</strong> 2010<br />
De façon spectaculaire, le coût de la denrée a flambé ces derniers jours, atteignant un pic historique. En bout<br />
de chaîne, les consommateurs subissent impuissants ce jeu de l’offre et de la demande.<br />
Pourquoi le prix est passé de 350 à 1500 Fcfa<br />
Régime sans oignon pour beaucoup<br />
de ménages citadins ivoiriens,<br />
depuis une dizaine de<br />
jours. Cette denrée alimentaire<br />
étant pratiquement hors de portée.<br />
D’ordinaire cédée à 350 ou 500<br />
Fcfa le kilogramme, elle a enregistré<br />
une montée vertigineuse sur les<br />
marchés. La même quantité est vendue<br />
actuellement autour de 1300<br />
Fcfa. Les vendredi 14 et samedi 15<br />
<strong>janvier</strong> derniers, l’oignon a même<br />
atteint le pic historique de 1500<br />
Fcfa. Soit une hausse de 200%.<br />
Faisant de cette denrée, le sujet<br />
principal de discussion dans les<br />
marchés et foyers pendant tout le<br />
week-end.<br />
De Cocody-allocodrome, à Port-<br />
Bouët-Burkina en passant par l’Onu<br />
de Treichville, ou encore Yopougon<br />
rue princesse, les vendeuses dans<br />
les maquis n’avaient à la bouche<br />
que l’augmentation du prix de l’oignon<br />
pour se défendre face aux<br />
clients qui se plaignaient des petites<br />
quantités de nourriture servies :<br />
alloco au poisson, poisson braisé à<br />
l’attiéké, poulet braisé, frites de<br />
pomme de terre ou d’igname, tous<br />
accompagnés d’une vinaigrette<br />
contenant de l’oignon.<br />
Si d’une manière générale, les prix<br />
des denrées alimentaires ont connu<br />
une hausse, comment en est-on arrivé<br />
à cette flambée spectaculaire du<br />
prix de l’oignon<br />
Goût amer<br />
Sur les marchés, les vendeuses<br />
accusent les gros revendeurs de leur<br />
livrer le produit à des coûts élevés.<br />
« Nous ne faisons que répercuter<br />
sur les consommateurs, le niveau<br />
auquel nous achetons l’oignon. Il<br />
manque sur le marché et donc il a<br />
La crise post-électorale que vit la<br />
Côte d’Ivoire depuis le 28<br />
novembre dernier, date du<br />
second tour de l’élection présidentielle,<br />
est fortement ressentie<br />
par l’ensemble des opérateurs économiques<br />
du marché de gros de<br />
Bouaké et singulièrement ceux de<br />
la filière oignon. Selon Coulibaly<br />
Mamadou, exerçant dans ladite<br />
filière, la situation de blocage à<br />
laquelle ses collègues et lui sont<br />
confrontés depuis quelques jours ne<br />
les arrange guère, dans la mesure<br />
où l’oignon est une denrée périssable.<br />
Les quantités dont ils disposent<br />
actuellement sont en train de se<br />
détériorer.<br />
Les oignons vendus à Bouaké ont<br />
plusieurs origines. Il y a une variété<br />
qui provient du Burkina Faso et du<br />
Niger et une autre de la Hollande et<br />
de la France. Pour l’heure, c’est la<br />
variété venant de la Hollande qui<br />
est vendue. Coulibaly fait remarquer<br />
qu’en cette période de crise<br />
post-électorale, il ne leur est pas<br />
facile de s’approvisionner à cause<br />
des difficultés de transport. Les<br />
délais d’acheminement des cargaisons<br />
depuis le port d’Abidjan se<br />
augmenté », explique dame Édith<br />
Agnimel, du grand marché du quartier<br />
Belleville de la commune de<br />
Treichville. Pour leur part, les grossistes<br />
rencontrés affirment simplement<br />
que ce renchérissement est lié<br />
à une rareté constatée sur les étals.<br />
Sans plus.<br />
C’est au niveau des importateurs<br />
grossistes qu’il nous est livré d’autres<br />
causes. Spécialisée dans le commerce<br />
de marchandises diverses, la<br />
Société abidjanaise d’import-export<br />
(Sabimex) consent à nous ouvrir ses<br />
portes, sans difficultés, après plusieurs<br />
tentatives infructueuses<br />
ailleurs. « Nous travaillons en<br />
toute transparence et n’avons rien à<br />
cacher », nous rassure le chargé<br />
des relations extérieures, Georges<br />
Kouamé. Cette société située à<br />
Treichville, est installée en Côte<br />
d’Ivoire depuis 1972, soit 39 ans.<br />
Donc parfaitement au fait des réalités<br />
du terrain. Entre les grands<br />
magasins frigorifiques et les entrepôts<br />
couverts qu’il nous fait visiter,<br />
M. Kouamé souligne que trois facteurs<br />
concourent à l’envolée des<br />
cours.<br />
Crise ivoirienne<br />
Le premier est que traditionnellement,<br />
la période de fin décembre à<br />
mi <strong>janvier</strong> (celle que nous traversons)<br />
est caractérisée par l’arrivée<br />
d’oignons violets et rouges en provenance<br />
du Burkina Faso et du<br />
Niger.<br />
Cette année, avec la crise postélectorale<br />
qui a pour conséquence<br />
la perturbation du trafic routier à<br />
Bouaké, l’approvisionnement des<br />
importateurs n’a pu être effectif.<br />
Cette raison est renforcée par un<br />
autre aspect, et c’est la deuxième<br />
L’oignon fait partie des denrées les plus fréquentes sur les étals des commerçants.<br />
cause- , c’est que les récoltes du<br />
produit ne sont pas satisfaisantes<br />
dans les grands pays producteurs<br />
du monde. C’est le cas de la<br />
Russie. Cela étant le fait des mauvaises<br />
conditions atmosphériques.<br />
En même tant qu’elle est productrice<br />
d’oignon, la Russie en est<br />
également un grand consommateur,<br />
tout comme l’Allemagne.<br />
Ces géants de la consommation de<br />
l’oignon se tournent du coup vers<br />
le marché européen. Renvoyant,<br />
de ce fait, la troisième cause de<br />
l’inflation à la réalité du marché<br />
international. En effet, au plan<br />
mondial, il y a une très forte<br />
demande de la denrée. La situation<br />
est très tendue. Et comme l’enseigne<br />
le principe économique, dans<br />
une telle configuration, le marché<br />
tire les prix vers le haut. La conséquence<br />
a été immédiate, selon M.<br />
Geoges Kouamé. A l’international,<br />
le prix de l’oignon a enregistré<br />
une hausse de 25 à 35%. Les<br />
grands consommateurs tels que la<br />
Russie et l’Allemagne subissent<br />
en premiers ces contrecoups.<br />
Finalement, c’est la combinaison<br />
de ces trois circonstances qui a<br />
dopé le marché de l’oignon.<br />
Surtout que les entreprises importatrices<br />
ne constituent pas leurs<br />
stocks uniquement avec des produits<br />
originaires de la sous-région.<br />
Forte spéculation<br />
Elles sont donc frappées aussi bien<br />
par les conséquences de la crise<br />
ivoirienne que par les réalités du<br />
Les opérateurs de la filière oignon, les grands perdants<br />
Les opérateurs du marché de gros de Bouaké paient un lourd tribut à la crise post-électorale.<br />
(PHOTOS D’ARCHIVES)<br />
sont allongés. Ce qui fait qu’une<br />
bonne quantité des oignons se détériore.<br />
De sorte que les opérateurs<br />
subissent de lourdes pertes.<br />
Coulibaly en a fait les frais, d’où<br />
ses craintes quant à sa prochaine<br />
livraison en provenance du Burkina<br />
Faso et du Niger, dont la commercialisation<br />
va débuter au cours de ce<br />
mois de <strong>janvier</strong>. C’est clair. Bouaké<br />
et sa région ne peuvent pas absorber<br />
toutes les quantités d’oignons<br />
que les grossistes de la localité recevront.<br />
Face à cette situation, les commerçants<br />
de la filière se tournent maintenant<br />
vers les principaux meneurs<br />
du blocus. Ils souhaitent que les<br />
membres de la Coalition pour le<br />
changement et la démocratie en<br />
Côte d’Ivoire, avec à leur tête ‘’le<br />
sénateur’’ Béma Fofana, leur permettent<br />
d’écouler non seulement<br />
une partie de leurs produits à<br />
Bouaké, mais aussi à<br />
Yamoussoukro, Toumodi et<br />
Abidjan. Par ailleurs, ils espèrent<br />
vivement que la situation politique<br />
du pays s’améliore pour le bonheur<br />
de tous les opérateurs économiques<br />
du marché de gros de Bouaké. Pour<br />
sa part, Sangaré Amadou, responsable<br />
de la filière cola, indique qu’ils<br />
ont aussi d’énormes difficultés pour<br />
s’approvisionner dans le sud du<br />
pays. Non seulement à cause du<br />
mot d’ordre de désobéissance civile<br />
lancé par les responsables du<br />
Rhdp, mais aussi du fait des tracasseries<br />
routières et du racket des forces<br />
de l’ordre. De sorte qu’aujourd’hui,<br />
les quantités de colas qui<br />
réussissent à atteindre le marché de<br />
gros de Bouaké ont considérablement<br />
baissé. Elles sont passées de<br />
350.000 paniers par an à 4000 à ce<br />
jour. Toute chose qui a réduit le<br />
volume des exportations vers les<br />
pays tels que le Mali, le Sénégal, le<br />
Burkina Faso et le Niger.<br />
ADJÉ ALEXIS<br />
CORRESPONDANT RÉGIONAL<br />
marché mondial. Mais, en plus des<br />
trois raisons évoquées, il apparaît<br />
que de fortes spéculations ont lieu<br />
sur la denrée. A preuve, le sac de<br />
25 kilogrammes est livré à l’usine<br />
à 13.000 Fcfa. Ce qui donne un<br />
prix au kilogramme de 520 Fcfa à<br />
l’achat. Pourtant, le marché affiche<br />
1200 à 1500 Fcfa. «Nous,<br />
nous ne maîtrisons que le prix<br />
auquel nous vendons aux opérateurs,<br />
c’est-à-dire 520 Fcfa en<br />
moyenne. Nous ne pouvons nous<br />
prononcer sur le prix dans les<br />
marchés», déclare M. Kouamé. En<br />
fait, au contact du terrain, les grossistes<br />
intermédiaires, sachant que<br />
l’oignon manque, font jouer la<br />
spéculation. Les rares qui ont<br />
voulu donner un petit avis sous<br />
anonymat, évoquent d’autres charges<br />
telles que le transport, les frais<br />
de stockage, etc. qui, en combinaison<br />
avec la rareté, font gonfler<br />
considérablement les prix à la<br />
consommation. Toutefois, la<br />
société Sabimex attend ce weekend,<br />
un navire qui se trouverait<br />
déjà aux portes d’Abidjan pour<br />
livrer de la marchandise: «Cela<br />
permettra, nous le pensons, de<br />
soulager quelque peu la population<br />
», indiquent les responsables<br />
de l’entreprise. 50 conteneurs<br />
d’oignon qui viendront certainement<br />
changer l’arrière goût amer<br />
des prix sur les marchés.<br />
ADAMA KONÉ<br />
Tendance<br />
TRANSPORT AÉRIEN. Le<br />
nouveau président du comité de<br />
gestion a officiellement pris<br />
fonction. Il s’agit du Dr François<br />
Manouan Aka, en remplacement<br />
de M. Georges Ézaleh<br />
(absent à la cérémonie). La<br />
régie, faut-il le rappeler, est née<br />
de la dissolution de la compagnie<br />
aérienne africaine Air<br />
Afrique. M Manouan Aka veut<br />
travailler de façon scientifique.<br />
C’est pour quoi, il voudrait que<br />
toutes les activités de sa structure<br />
soient inscrites dans un plan<br />
de développement stratégique.<br />
Un plan qui doit d’ailleurs s’appuyer<br />
sur une pérennisation de<br />
la régie. «Il s’agit d’avoir une<br />
structure pérenne, car l’idée du<br />
ministre, c’est de pouvoir aller<br />
sur le marché financier pour<br />
emprunter», a justifié le président<br />
du comité de gestion. En<br />
effet, la régie gère de gros sous.<br />
«L’unité monétaire chez nous<br />
est le milliard», a confirmé le<br />
vice-président Obré. Se gardant<br />
de donner le chiffre d’affaires de<br />
la régie, bien que la question lui<br />
ait été posée. L’installation de<br />
M. Aka a été jumelée à celle du<br />
Directeur des affaires administratives<br />
et financières (Daaf), le<br />
Dr Aka Koffi.<br />
En définitive, la nouvelle équipe<br />
du service de l’assistance technique<br />
compte jouer pleinement<br />
sa partition dans le projet de rendre<br />
plus performante la plateforme<br />
aéroportuaire d’Abidjan.
Économie<br />
Fraternité Matin / Samedi <strong>22</strong> - Dimanche 23 <strong>janvier</strong> 2010 11<br />
Grève des transporteurs<br />
Le ministre des Transports,<br />
M’Bougoua Aby Blaise, se<br />
dit disposé à soutenir le projet<br />
de construction de minicars de<br />
transports en commun communément<br />
appelés ‘’gbaka’’ de la<br />
Sotra. Lors d’une visite entreprise<br />
à Sotra Industrie, mercredi, il a<br />
fortement encouragé les responsables<br />
de l’entreprise d’Etat dans<br />
ce sens. Il entend ainsi juguler les<br />
grèves intempestives des chauffeurs<br />
et propriétaires de «gbaka».<br />
M. Pierre Agnero Gnagne, directeur<br />
de Sotra Industrie, a indiqué<br />
que sa structure a déjà le type de<br />
véhicule à concevoir. «Mais il est<br />
indispensable qu’une volonté<br />
politique nous accompagne, car<br />
sans cette volonté politique nous<br />
En visite à la Sotra, le ministre des Transports a ébauché<br />
des solutions à la crise dans le secteur avec les responsables de l’entreprise.<br />
Aby Blaise sollicite l’aide de la Sotra<br />
ne pouvons aller de l’avant», a-til<br />
plaidé.<br />
Présentant cette filiale du groupe<br />
Sotra, M. Edmond Brou, chef de<br />
service commercial et marketing,<br />
a décrit les trois grandes activités,<br />
à savoir la rénovation mécanique,<br />
la construction et réparation de<br />
bateaux bus et la construction et<br />
réparation de véhicules. C’est<br />
cette troisième activité qui est<br />
sollicitée pour la construction des<br />
“gbakas”. En la matière, l’expertise<br />
de Sotra Industrie, issue des<br />
ateliers centraux, est reconnue<br />
dans la sous-région et en Afrique.<br />
Les responsables ont ainsi présenté<br />
les prototypes des autobus<br />
produits et livrés en 2009 à la<br />
société gabonaise de transport<br />
(Sogatra). Tous ces exploits ne<br />
peuvent prospérer que si M.<br />
Gnagne et sa structure bénéficient<br />
du soutien de l’Etat de Côte<br />
d’Ivoire. Le ministre des<br />
transports qui a pris bonne note<br />
des préoccupations de ses collaborateurs,<br />
les a encouragés à<br />
redoubler d’ardeur dans leur travail.<br />
Il a promis, avec les moyens<br />
dont il dispose, de tout mettre en<br />
œuvre pour trouver des réponses<br />
idoines aux problèmes posés.<br />
Après Sotra Industrie, le ministre<br />
a visité la direction régionale de<br />
Koumassi et le siège de la Sotra à<br />
Vridi. A cette dernière étape, un<br />
mémorandum lui a été remis.<br />
Cette visite à la Sotra a marqué la<br />
troisième étape de la tournée du<br />
Le ministre s’instruit surles conflits<br />
de compétence dans son département<br />
Le ministre des Transports,<br />
Aby Blaise. (PHOTO: ALAIN TIEFFI)<br />
ministre des Transports dans les<br />
structures placées sous sa tutelle,<br />
entamée depuis le lundi 17 <strong>janvier</strong>.<br />
GERMAINE BONI<br />
Tourisme<br />
L’Aiesec en campagne<br />
dans les écoles<br />
Importance du tourisme en milieu<br />
scolaire et universitaire, tourisme<br />
et emploi, tourisme des jeunes,<br />
sites et curiosités touristiques,<br />
agrotourisme et jeunesse…»<br />
Telles sont les grandes articulations<br />
du programme de vulgarisation du<br />
patrimoine touristique initié par la<br />
section ivoirienne de l’Association<br />
internationale des étudiants en<br />
sciences économiques et commerciales<br />
(Aiesec). Le projet qui cible<br />
100 auditeurs a été présenté, lundi<br />
dernier, au siège de la section à<br />
l’Université de Cocody.<br />
Ce programme de formation intitulé<br />
«Afritour», à destination des élèves<br />
des lycées et collèges<br />
d’Abidjan, mais aussi des élèves et<br />
étudiants des universités et grandes<br />
écoles, et qui vise à leur inculquer<br />
une culture touristique de base, tout<br />
en les amenant à cerner les opportunités<br />
d’emploi dans ce secteur,<br />
s’étendra sur 6 mois, à compter du<br />
lancement officiel le 19 février prochain.<br />
L’équipe du projet a été mise en<br />
place en novembre dernier à l’issue<br />
de sa formation via le programme<br />
continental de l’Aiesec dénommé<br />
Empowering Africa Program,<br />
initié par le Bureau international de<br />
l’association. Et ce, dans le cadre<br />
d’une déclinaison des Objectifs du<br />
millénaire pour le développement<br />
(Omd) des Nations Unies. Les formulaires<br />
d’inscription sont disponibles<br />
sur le site de l’association.<br />
L’Aiesec est la plateforme internationale<br />
des jeunes pour explorer et<br />
développer leur potentiel en leadership<br />
afin d’avoir un impact sur<br />
la société. A but non lucratif, apolitique,<br />
elle est gérée par des étudiants<br />
récemment diplômés d’études<br />
supérieures.<br />
R. C<br />
Tendance<br />
AVIATION. «Air France<br />
<strong>info</strong>rme son aimable clientèle<br />
et ses partenaires que du 17<br />
<strong>janvier</strong> au 15 février <strong>2011</strong>, la<br />
fréquence de ses rotations au<br />
départ d’Abidjan sera de 5<br />
vols par semaine, au lieu de 7<br />
vols…». Cette annonce qui<br />
précise la liste des vols impactés<br />
par cette mesure est publiée<br />
sur le site Internet de cette<br />
compagnie aérienne. Joint par<br />
téléphone, pour essayer de<br />
comprendre les raisons de ce<br />
réaménagement qui a intrigué<br />
certains de nos lecteurs, le<br />
directeur commercial d’Air<br />
France en Côte d’Ivoire, M. C.<br />
Roland, a expliqué qu’il s’agit<br />
d’un aménagement dicté par<br />
«la loi de l’offre et de la<br />
demande».<br />
Le ministre des Transports, Aby Blaise, en tournée dans les structures et directions placées sous sa tutelle.<br />
Après la prise de contact d’ensemble<br />
le <strong>22</strong> décembre dernier,<br />
le ministre des Transports, M.<br />
M’bougoua Aby Blaise, a entamé<br />
lundi une série de visites<br />
des structures placées sous sa tutelle.<br />
La première étape de cette tournée<br />
a été consacrée à la Société ivoirienne<br />
de gestion du patrimoine<br />
ferroviaire (Sipf). Mandataire de<br />
toutes les questions concernant le<br />
service public des transports ferroviaires<br />
depuis la convention de<br />
concession signée en 1995 avec la<br />
Société internationale de transport<br />
africain par rail (Sitarail), la Sipf<br />
croule sous le poids des difficultés<br />
de tous ordres. Et le directeur technique<br />
et de l’exploitation, M. Louis<br />
Nguetta, en présentant sa structure,<br />
a listé un certain nombre d’entre<br />
elles devant la tutelle. Il s’agit, entre<br />
autres, de l’absence de manuel de<br />
procédures et pour le suivi du cahier<br />
des charges, de la fermeture de<br />
nombreuses gares ferroviaires, des<br />
difficultés de vérification du chiffre<br />
d’affaires du concessionnaire. A<br />
cela, il faut adjoindre la non-exécution<br />
des recommandations du comité<br />
de suivi, des difficultés d’application<br />
des pénalités en cas de non-exécution<br />
de la convention de concession,<br />
l’absence de statut unique du<br />
personnel, les emprises ferroviaires<br />
non-immatriculées au nom de la<br />
Sipf. Ces préoccupations amènent<br />
le directeur général, Henri Yobo<br />
Gossé, et ses collaborateurs à<br />
demander une renégociation de la<br />
convention de concession. En<br />
terme de perspectives, la société<br />
ferroviaire prévoit le renforcement<br />
de la sécurité aux passages à<br />
niveaux, l’inscription au<br />
Programme d’investissement<br />
public (Pip), la mise en œuvre du<br />
deuxième programme de réhabilitation<br />
des infrastructures et matériels<br />
ferroviaires en fonction de la<br />
planification des projets ferroviaires<br />
identifiés. Ainsi, le premier programme<br />
décennal (2010- 2020)<br />
prévoit la réalisation des investissements<br />
relatifs aux travaux de réhabilitation<br />
et de modernisation des<br />
infrastructures ferroviaires existantes,<br />
pour un coût de 589 milliards<br />
de Fcfa. Il est également prévu la<br />
réalisation de cinq nouvelles lignes<br />
pour un coût de 1195 milliards de<br />
Fcfa. Edifié par toutes les <strong>info</strong>rmations<br />
du secteur ferroviaire, le<br />
ministre Abi Blaise a assuré ses<br />
collaborateurs de porter leurs différentes<br />
préoccupations devant le<br />
gouvernement pour qu’elles bénéficient<br />
de la plus grande attention et<br />
connaissent un début de mise en<br />
œuvre dans les meilleurs délais.<br />
Après les rails, la délégation ministérielle<br />
a été accueillie, dans la<br />
même journée de lundi, à la direction<br />
générale des transports dirigée<br />
par Jules Gnoka Nahounou.<br />
Chargée de la politique des<br />
transports, cette direction a déploré<br />
des dysfonctionnements dans les<br />
secteurs routier et ferroviaire dus à<br />
des conflits de compétence entre<br />
elle et la Sonatt. Au dire des<br />
responsables, la direction des<br />
transports est absente, notamment,<br />
dans le système de délivrance des<br />
permis de conduire, le contrôle<br />
technique au guichet unique automobile.<br />
D’où leur cri du cœur lancé<br />
au ministre Aby Blaise «pour que<br />
dans l’avenir, les rôles de tous les<br />
acteurs et structures soient clairement<br />
définis». «Ce qui permettrait<br />
d’organiser au mieux ce secteur<br />
qui représente 50% du Pib, donc<br />
un maillon essentiel de l’économie<br />
ivoirienne», a déclaré M. Gnoka<br />
Nahounou. Promesse a été faite par<br />
le ministre Aby Blaise de les aider<br />
à aplanir toutes ces difficultés.<br />
GERMAINE BONI
Vie de l’entreprise<br />
12<br />
Fraternité Matin / Samedi <strong>22</strong>-Dimanche 23 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong><br />
Nouvelles du cinquantenaire La cuvée <strong>2011</strong> du concours organisé par Fraternité Matin,<br />
en partenariat avec les Editions Michel Lafon, a été présentée, hier.<br />
Les 14 textes sous le sceau de l’espoirpourle tome 2<br />
Cérémonie sobre, mais ô combien<br />
chargée de symboles que<br />
celle organisée, hier, à la salle<br />
Félix Houphouët-Boigny de<br />
Fraternité Matin pour présenter<br />
le recueil «50 ans d’indépendance<br />
de la République de Côte<br />
d’Ivoire en 14 nouvelles». Qui n’est<br />
autre que le tome 2 du recueil des 10<br />
meilleures nouvelles, publié en août<br />
2010, à l’issue du concours initié en<br />
avril par le groupe de presse, à la<br />
faveur de la célébration du cinquantenaire<br />
de l’indépendance du pays.<br />
Du respect<br />
des engagements<br />
par Frat-Mat<br />
Le directeur général, Jean-Baptiste<br />
Akrou, avant de relever l’espoir qui<br />
sous-tend cette publication, tiendra<br />
à rappeler qu’elle procède du fait<br />
que «Fraternité Matin est une maison<br />
sérieuse qui respecte ses engagements<br />
et tient ses promesses».<br />
Ceci, en rapport avec la grisaille<br />
post-électorale qui aurait pu pousser<br />
à «retarder ou ne pas organiser<br />
cette cérémonie». Aussi Jean-<br />
Baptiste Akrou avertit-il: «Il ne<br />
faut pas que la mélancolie, le désespoir,<br />
nous prennent la tête,<br />
l’esprit, le corps. Il faut donner vie<br />
d’Ivoire.<br />
Quant au chef du département<br />
Editions de Fraternité Matin,<br />
Anges Félix N’Dakpri, il a explicité<br />
les contours techniques de l’ouvrage,<br />
avant d’en expliquer le contenu<br />
juridique.<br />
Ainsi, il <strong>info</strong>rme que le contrat liant<br />
les auteurs à Frat-Mat Editions et<br />
entre eux, est un “contrat de collaboration<br />
qui fait qu’ils ont en commun<br />
les droits sur l’œuvre”. Notons<br />
qu’ils sont répartis avec des souvenirs<br />
et autres lots de Fraternité<br />
Matin.<br />
Cette cérémonie qui s’est déroulée<br />
en la présence fort remarquée de<br />
Mme Viviane Zunon-Kipré, présidente<br />
du Conseil d’administration,<br />
fut l’opportunité pour le Dg d’annoncer<br />
que «fin mars», les droits<br />
d’auteurs de la saison éditoriale<br />
écoulée seront payés aux auteurs<br />
maison. Rappelant que «nous sommes<br />
la seule maison d’édition à le<br />
faire, en public, chaque année».<br />
RÉMI COULIBALY<br />
Photo de famille des lauréats autour de la Pca et du Dg de Fraternité Matin. (PHOTOS: BOSSON HONORÉ).<br />
Anges Félix N’Dakpri,<br />
chef du département Editions<br />
de Fraternité Matin.<br />
aux Ivoiriens par la culture. Et cette<br />
cérémonie et ce recueil qui rassemblent<br />
14 intelligences, âgées de 20 à<br />
50 ans, dont 4 dames, n’est rien<br />
d’autre que le signe d’une Côte<br />
d’Ivoire optimiste en l’avenir par la<br />
connaissance et la culture». C’est à<br />
juste titre donc, que le Dg se réjouit<br />
que le groupe Fraternité Matin ait<br />
pu être le moule qui «donne une<br />
chance à ces jeunes auteurs qui ont<br />
un talent à développer».<br />
Incubateur<br />
de la conscience<br />
nationale citoyenne<br />
Le porte-parole des lauréats,<br />
Kouamé Adjobi David, portant la<br />
pensée commune par eux partagée<br />
n’aura que des mots de gratitude à<br />
l’endroit des organisateurs. Il<br />
confie: «L’évènement qui nous<br />
réunit aujourd’hui, vise donc à célébrer<br />
les lettres ivoiriennes, à travers<br />
la plume de jeunes auteurs dont les<br />
œuvres sont sorties de l’anonymat<br />
grâce à la clairvoyance et au sens<br />
du devoir de Frat-Mat Editions du<br />
groupe Fraternité Matin».<br />
Entreprise qu’il qualifie, du reste,<br />
«d’incubateur de la conscience<br />
nationale citoyenne et de diffusion<br />
de savoirs». Convaincu qu’une telle<br />
Les 14 auteurs et leurs oeuvres<br />
1/ Ebakpolé Patrice, 43 ans,<br />
enseignant. Pour le meilleur et<br />
pour… le prix.<br />
2/ Gobou Yodé Francis, 33 ans,<br />
journaliste: Le cinquantième<br />
anniversaire de Yendi.<br />
3/ Kouakou Claude Marcel<br />
Kouadio, 33 ans, électrotechnicien:<br />
Côte d’Ivoire, 50 ans<br />
après, tes enfants te redonnent<br />
espoir.<br />
5/ Koffi Yoboué Luc Cyrille, 30<br />
ans, étudiant: Une étrange<br />
manière de fêter.<br />
6/ Diby Acka Serge Diané, 31<br />
ans, étudiant: Regards… 7/<br />
Kpahé Jean-Mathias, 40 ans,<br />
calligraphe: La case de Glah.<br />
8/ Bané Gnamon Alphonse, 48<br />
ans, enseignant: En attendant le<br />
prochain cinquantenaire.<br />
9/ Kouamé Adjobi David, 39,<br />
comptable: Qui sauvera cette<br />
pauvre veuve <br />
10/ Konaté Moussa, 49 ans,<br />
enseignant: C’est notre tour<br />
11/ Coulibaly Zihé David, <strong>22</strong><br />
ans, étudiant: L’amour aux couleurs<br />
d’espoir.<br />
12/ Kattié Ama, 30 ans, juriste:<br />
Parallèle.<br />
13/ Adji Tokou Flora-Carine, 28<br />
ans, juriste: Et demain <br />
14/ Tanoh Ahou Laëtitia<br />
Sandrine, 20 ans, étudiante: La<br />
maison bleue.<br />
posture fonde le «pari de la culture<br />
et de l’éducation comme socle du<br />
progrès et de la stabilité de la Côte<br />
d’Ivoire de demain», l’écrivain<br />
émergent, au nom des 24 auteurs<br />
édités en deux tomes, réclame que<br />
«ces ouvrages soient inscrits au<br />
programme scolaire, vu leur caractère<br />
historique».<br />
Un avenir lumineux<br />
En tout cas, le président du jury,<br />
Frédéric Grah Mel, leur promet «un<br />
avenir lumineux», au regard de ces<br />
«débuts prometteurs». Invitant «le<br />
public à juger» de la portée et la<br />
pertinence de leurs œuvres ayant<br />
pour ciment ce moment historique,<br />
le cinquantenaire de la Côte<br />
Kouamé Adjobi David, porteparole<br />
des auteurs.<br />
Mme Viviane Zunon-Kipré, Pca, remettant son lot au 1er, Ebakpolé Patrice, auteur de Pour le meilleur et pour<br />
...le prix.
Culture<br />
Fraternité Matin / Samedi <strong>22</strong>-Dimanche 23 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong><br />
13<br />
Média Hier, à la maison de la télévision, à Cocody, le ministre de la Communication a salué le travail effectué<br />
par le personnel en cette période de crise post-électorale.<br />
Ouattara Gnonzié: “L’un des rôles de la Rti est de défendre les institutions”<br />
Le ministre Ouattara Gnonzié (au centre) se fait expliquer les progrès<br />
technologiques amorcés par la Rti, en dépit de la grisaille actuelle.<br />
(PHOTO:COULIBALY ABDOULAYE)<br />
faire faire un audit pour que l’opinion<br />
soit située sur ce que gagne<br />
réellement ce média d’Etat.<br />
Le directeur général de la Rti, Brou<br />
Amessan Pierre, a rassuré M.<br />
Ouattara Gnonzié quant à sa détermination<br />
à jouer sa partition dans<br />
cette crise post-électorale : «Face à<br />
la situation qui prévaut, je voudrais,<br />
d’emblée, vous rassurer que le personnel<br />
est déterminé à soutenir les<br />
institutions de la République<br />
conformément à notre cahier des<br />
charges». Et d’ajouter : «A notre<br />
niveau, il n’y a pas l’ombre d’une<br />
quelconque confusion, même si<br />
nous subissons au quotidien des<br />
menaces, des actes de sabotage de<br />
nos installations et autres manœuvres<br />
d’intimidation. L’entreprise est<br />
debout et le personnel est au travail».<br />
Le directeur général adjoint<br />
chargé des ressources, Brou Sawat,<br />
a égrené un chapelet de difficultés<br />
avant d’indiquer que des efforts<br />
sont faits pour que l’entreprise se<br />
porte mieux.<br />
Soulignons que le ministre de la<br />
Communication a visité les différents<br />
compartiments de la Rti avant<br />
la rencontre avec les responsables.<br />
ISSA T. YEO<br />
En visite, hier, à la<br />
Radiodiffusion télévision ivoirienne<br />
(Rti) (radio et télévision),<br />
après l’Istc, Fraternité<br />
Matin, le Cnca et le Cnp, le<br />
ministre de la Communication,<br />
Ouattara Gnonzié a, une fois de<br />
plus, insisté sur le rôle dévolu à la<br />
radio et la télévision nationales :<br />
«La Rti, dans son cahier des charges,<br />
a pour but de permettre à toutes<br />
les sensibilités de s’exprimer.<br />
Mais, ce qu’on ne souligne pas<br />
assez, c’est qu’elle a pour rôle aussi<br />
de défendre les institutions et la<br />
Constitution. En la matière, vous<br />
jouez pleinement votre rôle en cette<br />
période de crise post-électorale».<br />
Et de poursuivre : «La Radio et la<br />
télévision nationales doivent faire<br />
en sorte que l’ordre public ne soit<br />
pas troublé. C’est pour cela que<br />
chacun des travailleurs doit prendre<br />
conscience du contexte actuel<br />
dans lequel nous nous trouvons». Il<br />
a, en outre, félicité le personnel d’avoir<br />
fait le bon choix, celui de la<br />
Côte d’Ivoire, en restant fidèle aux<br />
institutions nationales. Pour ce<br />
faire, il a dit qu’il n’y a pas d’amalgame<br />
à faire dans le choix de la<br />
patrie, faisant allusion ainsi à ceux<br />
qui ont décidé d’aller servir «le gouvernement<br />
du golf» : «Vous faites<br />
votre travail conformément au<br />
cahier des charges de votre pays. Je<br />
suis venu vous encourager et vous<br />
transmettre les félicitations du Chef<br />
de l’Etat. Ceux qui ont choisi d’aller<br />
ailleurs sont libres de le faire.<br />
Mais qu’ils sachent que même s’ils<br />
ne sont pas radiés, ils ne peuvent<br />
Le 20 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> marquant le<br />
<strong>22</strong> e anniversaire du décès du<br />
célèbre animateur Roger<br />
Fulgence Kassy (Rfk), sa<br />
famille a décidé de marquer le<br />
coup.<br />
En effet, au nom des siens, son<br />
neveu, Fabrice Yao Kouakou, est<br />
venu annoncer, à notre rédaction,<br />
deux évènements majeurs en<br />
guise de mémorial. Il s’agit en<br />
premier lieu, de la projection, le 3<br />
février, de <strong>22</strong>h à 2h, au Café de<br />
Versailles d’Alpha Blondy, du<br />
reste poulain et ami du défunt, de<br />
documentaires, témoignages et<br />
révélations sur la vie et l’œuvre<br />
d’un des plus célèbre animateurs<br />
radio-télé ivoirien. En second lieu,<br />
plus percevoir leur salaire». Avant<br />
de menacer : «Si l’on a la preuve<br />
qu’un employé fait du sabotage ou<br />
de l’espionnage, on sera sans pitié<br />
pour lui». Il a critiqué avec véhémence<br />
le traitement de l’actualité<br />
fait par Onuci fm qu’il qualifie «de<br />
radio mille collines».<br />
Conscient que de bonnes télévision<br />
et radio reposent sur la qualité des<br />
travailleurs, il a encouragé les<br />
responsables de la maison bleue à<br />
mettre un accent particulier sur le<br />
volet de la formation.<br />
Épouser l’air<br />
du temps<br />
On en parle<br />
Mémorial Rfk<br />
Parlant de la performance de la Rti,<br />
il a insisté sur la nécessité pour cette<br />
station d’épouser l’ère du temps,<br />
celui de se mettre à la modernisation<br />
et à la numérisation : «La nouvelle<br />
technologie est très importante<br />
aujourd’hui. Il n’y a plus de choix<br />
à faire, la numérisation est un défi<br />
mondial». Et d’ajouter : «Je suis<br />
partisan pour une télévision et une<br />
radio modernes»<br />
Au chapitre des difficultés, le<br />
ministre de la Communication a<br />
indiqué que l’Etat prendra toutes<br />
ses responsabilités en mettant les<br />
moyens à la disposition de la Rti<br />
pour qu’elle joue pleinement sa<br />
mission. Avant de reconnaître que le<br />
taux de couverture de cette entreprise<br />
s’est effrité ces derniers temps,<br />
du fait de la vétusté des centres d’émetteur<br />
et la destruction de certains<br />
en zone Cno. Au niveau de la redevance,<br />
il a réaffirmé sa volonté de<br />
La famille organise une projection et un festival<br />
la tenue, en juin prochain, d’un<br />
festival «qui réunira un échantillon<br />
d’artistes musiciens qui ont<br />
été révélés grâce au flair de Rfk,<br />
notamment par ses émissions<br />
Podium, Première chance,<br />
Tremplin, Nandjelet…», avant un<br />
pèlerinage dans son village à<br />
Kocoumbo (Toumodi), précise<br />
Fabrice Yao Kouakou. Qui, par<br />
ailleurs, au nom de la famille,<br />
adresse ses félicitations aux<br />
médias, notamment Fraternité<br />
Matin et Rti Music qui, tous les<br />
ans, sont au rendez-vous du 20<br />
<strong>janvier</strong> pour rendre hommage à<br />
l’animateur, et rappeler son apport<br />
à l’émergence de l’industrie culturelle<br />
ivoirienne, voire africaine.<br />
R.C.
14<br />
Régions<br />
Fraternité Matin / Samedi <strong>22</strong> - Dimanche 23 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong><br />
Bondoukou Les producteurs affiliés à la Mutuelle technique agricole du Zanzan (Mutaza) ont mis à exécution<br />
leur menace d’interdire l’achat bord champ de l’anacarde aux industriels et exportateurs étrangers de la filière.<br />
Deux exportateurs indiens d’anacarde expulsés de la région<br />
MINISTERE DE LA COMMUNICATION<br />
C.S.P<br />
Conseil Supérieur de la Publicité<br />
Le vendredi 14 <strong>janvier</strong>, deux<br />
exportateurs de nationalité<br />
indienne se présentent à<br />
Bondoukou où ils achetaient<br />
régulièrement «illégalement»<br />
de l’anacarde bord champ. Ils<br />
sont poliment renvoyés de la<br />
ville par le président de la<br />
Mutaza, M. Pété Bini. «Nous<br />
voulons acheter de la noix de<br />
cajou à Bondoukou», a indiqué<br />
l’un des deux Indiens, aux représentants<br />
des producteurs. La<br />
réponse du président est tout<br />
aussi directe que catégorique :<br />
«C’est très simple. Ici, nous<br />
avons plusieurs structures représentant<br />
soit des d’acheteurs, soit<br />
des producteurs, soit des coopératives<br />
qui sont toutes bien organisées.<br />
Vous ne pouvez que<br />
signer des contrats avec ces<br />
structures locales qui, elles, se<br />
chargeront d’opérer des livraisons<br />
pour vous à Abidjan». Puis<br />
d’ajouter : «Il est hors de question<br />
que vous vous installiez à<br />
Bondoukou, vu que cela est<br />
contraire à votre cahier des<br />
charges selon l’ordonnance présidentielle<br />
qui veut que vous<br />
demeuriez au port et que l’acheteur<br />
local vienne vous livrer le<br />
produit», a-t-il poursuivi. Selon<br />
Pété Bini, l’acheteur local est lui<br />
aussi tenu- pour une bonne organisation<br />
du travail- de s’adresser<br />
aux pisteurs qui sont seuls en<br />
contact direct avec le producteur<br />
(bord champ). Il ajoute que ce<br />
sont ces derniers qui livrent le<br />
produit au magasin local de<br />
Bondoukou. «Voici comment est<br />
organisé l’itinéraire d’achat. Je<br />
vous demande donc poliment de<br />
regagner Abidjan et d’attendre<br />
l’arrivée des camions au port.<br />
Bien sûr après l’ouverture de la<br />
campagne», fait observer le président.<br />
Les Indiens promettent<br />
alors de revenir pour discuter des<br />
prix. «J’ai dit qu’ils pouvaient<br />
revenir pour veiller sur leur<br />
investissement placé dans le circuit,<br />
mais qu’il est hors de question<br />
qu’ils viennent prendre des<br />
magasins dans le Zanzan avec<br />
leur propre équipe venue<br />
REPUBLIQUE DE CÔTE D’IVOIRE<br />
Union - Discipline - Travail<br />
COMMUNIQUÉ DU CONSEIL SUPÉRIEUR<br />
DE LA PUBLICITÉ (C.S.P.)<br />
Le Conseil Supérieur de la Publicité (C.S.P.)<br />
<strong>info</strong>rme les responsables des sociétés de<br />
publicité agréées au titre de l'année 2010,<br />
que Ie renouvellement des accréditations<br />
pour l'exercice <strong>2011</strong>, conformément aux<br />
dispositions du décret n° 93-317 du 11 mars<br />
1993 portant réglementation des professions<br />
publicitaires, débutera le lundi<br />
24 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> et prendra fin le vendredi<br />
25 mars <strong>2011</strong>.<br />
A cet effet, ils sont invités à retirer la liste<br />
des pièces à fournir au Secrétariat Général<br />
sis à Cocody Il Plateaux Vallons, Lot<br />
n° 1571 en face du Club House.<br />
d’Abidjan. Nous disons non, non<br />
et non», a rapporté le président<br />
de la Mutaza qui a aussi attiré<br />
l’attention du nouveau ministre<br />
de l’Agriculture, Issa Coulibaly,<br />
sur des licences d’exploitations<br />
«frauduleusement» acquises par<br />
des exportateurs étrangers auprès<br />
de coopératives Ivoiriennes. «Je<br />
veux que les ivoiriens deviennent<br />
de vrais entrepreneurs<br />
acheteurs», a-t-il souhaité. Pété<br />
Bini a profité de la rencontre<br />
avec la presse à Bondoukou,<br />
pour dénoncer l’attitude de<br />
l’Autorité de régulation de la<br />
filière cajou (Areca), qui a fait «<br />
capoter » la réunion tenue la<br />
semaine dernière à Abidjan pour<br />
La rencontre à Abidjan mercredi<br />
du collège des producteurs<br />
a été l’occasion pour<br />
Touré Aboulaye, Pca de<br />
l’Intercajou, de déterminer<br />
les critères devant concourir à<br />
l’obtention d’un prix «garanti,<br />
respecté et élevé». Pour rappel,<br />
L’intercajou est l’organe interprofessionnel<br />
de la filière anacarde,<br />
regroupant les collèges<br />
des producteurs, exportateurs et<br />
usiniers. Selon le Pca, cinq critères<br />
essentiels sont nécessaires et<br />
suffisants. D’abord, l’organisation<br />
à la base des producteurs<br />
pour maîtriser la commercialisation<br />
intérieure. Afin «qu’ils ne<br />
vendent pas l’anacarde comme<br />
on vent du piment au marché», a<br />
s’accorder sur la fixation des<br />
prix. «Nous nous sommes rendus<br />
compte qu’il y a trop de danses<br />
de sorciers» autour de la fixation<br />
des prix, a dit le président de la<br />
Mutaza. Le représentant des producteurs<br />
d’anacarde du Zanzan,<br />
qui avait à ses côtés les membres<br />
du comité des sages a révélé qu’il<br />
y a «des pré commissions versés<br />
à des ‘sorciers’ avant l’ouverture<br />
de la campagne et qui tuent la<br />
filière». Il a, par ailleurs, souligné<br />
s’être rendu compte que<br />
«l’Areca travaille pour les intérêts<br />
des exportateurs et usiniers<br />
et non pour les planteurs, alors<br />
que cette autorité instituée par<br />
l’Etat a été justement installée<br />
indiqué le Pca. Ensuite, le<br />
respect de l’interdiction aux<br />
exportateurs de négocier et<br />
acheter bord champ avec les<br />
producteurs. Selon Touré<br />
Abdoulaye, il est aussi important<br />
que les comités locaux de<br />
suivi de la campagne soient<br />
«opérationnels» ; que les acheteurs<br />
soient organisés en structures<br />
et que les moyens soient<br />
disponibles pour les coopératives<br />
et associations qui travaillent<br />
pour les producteurs.<br />
Autre point important, rappelle<br />
le Pca, «c’est le contrôle».<br />
Chaque contrôle permettra,<br />
selon lui, à chacun des camions<br />
qui quittent la zone d’être identifié<br />
en tonnage et de délivrer une<br />
pour aider les planteurs». Il a<br />
exprimé, par contre, la satisfaction<br />
des producteurs vis-à-vis de<br />
l’Intercajou qui «travaille dans<br />
le même ordre» que la Mutaza,<br />
c’est-à-dire, dans «l’intérêt de la<br />
région». La mutuelle a enfin<br />
«mis en garde» les responsables<br />
de l’Areca. «Si d’ici la fin du<br />
mois de <strong>janvier</strong>, les prix ne sont<br />
pas annoncés, nous prendrons<br />
nos responsabilités à Bondoukou<br />
et après avoir <strong>info</strong>rmé M. le<br />
ministre, nous déclarerons le prix<br />
selon le goût des paysans et non<br />
celui de l’Areca», a-t-il averti.<br />
PAUL-HENRY KOUMAN<br />
CORRESPONDANT RÉGIONAL<br />
• Les conditions pourl’obtention d’un bon prix<br />
Bayota<br />
Des communautés s’engagent pour la paix<br />
Le jeudi 25 novembre dernier, des<br />
militants du Rdr de la localité de<br />
Bayota ont mis fin à la vie du<br />
jeune étudiant Lasséhi Zokou<br />
Yves, en l’égorgeant. Au motif<br />
qu’il avait déchiré l’une des nombreuses<br />
photos du candidat<br />
Alassane Ouattara qui pavoisaient<br />
les rues au second tour de la présidentielle.<br />
Les cadres de la région du Fromager<br />
s’étaient spontanément rendus sur<br />
les lieux du crime le même jour<br />
pour appeler leurs parents bété au<br />
calme.Depuis lors et à l’approche<br />
de la date de la veillée et de l’inhumation<br />
de Lasséhi Zokou Yves, les<br />
populations d’accueil de Bayota et<br />
tout Nékédi n’ont cessé d’exiger le<br />
attestation précisant le respect<br />
effectif du prix d’achat. Si l’on<br />
rentre dans ce schéma, tout le<br />
monde gagne, y compris l’exportateur,<br />
car il ne pourra plus<br />
acheter des noix de cajou humides,<br />
fait remarquer le patron de<br />
l’intercajou. Les noix seront<br />
bien contrôlées et séchées et, à<br />
partir de ce moment, l’on est<br />
persuadé de vendre de la qualité<br />
à un bon prix, a assuré Touré<br />
Aboulaye. Notons que le collège<br />
des producteurs venus des<br />
régions du Zanzan, de la<br />
Savane, du N’Zi-comoé, etc.<br />
exigent le prix de 500 francs le<br />
kg, pour l’achat bord champ de<br />
la noix de cajou en <strong>2011</strong>.<br />
P-H. K<br />
Duékoué<br />
Les affrontements ont compromis la reprise des cours<br />
Les enseignants et élèves ont tous<br />
repris le chemin de l’école<br />
depuis le 3 <strong>janvier</strong> dans la<br />
région du Moyen-Cavally, à<br />
l’exception du département de<br />
Duékoué du fait des affrontements<br />
intercommunautaires. Ceux-ci<br />
ayant coïncidé avec la rentrée prévue<br />
le 3 <strong>janvier</strong> dernier, certains<br />
enseignants n’ont pu rejoindre leur<br />
poste après les fêtes de fin d’année.<br />
départ des Malinkés de leur village,<br />
parce que, estiment-ils, ils sont<br />
devenus les bourreaux des Bété.<br />
Les allogènes se sont mis à demander<br />
pardon dès les premiers jours et<br />
ce, malgré l’intransigeance de leurs<br />
tuteurs. Pour les chefs traditionnels<br />
des sous-préfectures de Bayota,<br />
Yopohué et Ouragahio, ces Malinké<br />
ont un comportement… délétère et<br />
ne sont pas à leur premier acte<br />
odieux.<br />
Grâce à Irié Bi Zika Guillaume,<br />
sous-préfet de Bayota, et à certains<br />
cadres de la région, plusieurs rencontres<br />
ont eu lieu entre les populations<br />
à l’effet de faire baisser les tensions<br />
mais aussi et surtout pour<br />
conjurer le mauvais sort. Au terme<br />
de ces nombreuses rencontres, le<br />
pardon des malinkés a été accepté,<br />
avec le souhait ardent que cela ne se<br />
reproduise plus.<br />
Et de façon symbolique, il a été<br />
demandé aux malinkés de donner un<br />
bœuf, un bélier, un coq et de la boisson.<br />
Immédiatement, ils se sont exécutés.<br />
Ainsi le pardon des malinkés<br />
a-t-il été définitivement accepté le<br />
17 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong>. Certainement que<br />
les funérailles du militant de Lmp,<br />
Lasséhi Zokou Yves, pourront se<br />
dérouler sans aucun incident les 4 et<br />
5 février prochain.<br />
JEFFERSON GNABRO<br />
(CORRESPONDANT LOCAL)<br />
Ceux qui y étaient déjà ont vu, pour<br />
la plupart, leur maison pillée et<br />
incendiée au cours de ces malheureux<br />
évènements. Pour le directeur<br />
régional de l’éducation nationale<br />
(Dren) de la région du Moyen-<br />
Cavally, Guéi Tiéoulé Blaise, le cas<br />
de l’école à Duékoué doit être réglé<br />
de façon spécifique. Selon celui-ci,<br />
il faut connaître le nombre d’enseignants<br />
touchés, au cours de ces évènements,<br />
avant d’engager la reprise<br />
des cours. “Il ne s’agit pas de fermer<br />
l’école ni de transférer les élèves<br />
de Duékoué à Guiglo. On ne<br />
peut pas transférer une population<br />
scolaire aussi importante”, a signifié<br />
le premier responsable de l’éducation<br />
nationale dans le Moyen-<br />
Cavally.<br />
SAINT-TRA BI<br />
CORRESPONDANT RÉGIONAL
Fraternité Matin / Samedi <strong>22</strong> - Dimanche 23 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong><br />
Droits...<br />
15<br />
... et devoirs ... de l’homme<br />
PAR FRANÇOIS KOMOIN*, DOCTEUR EN DROIT, MAGISTRAT.<br />
La sécurité privée (suite)<br />
Quels sont les équipements que peuvent utiliser les entreprises privées<br />
de sécurité et de transport de fonds <br />
Dans l’exercice de leurs missions, les entreprises privées de sécurité et de<br />
transport de fonds sont autorisées à utiliser les moyens de communication,<br />
de locomotion, divers types d’armements et des chiens.<br />
Comment se présentent les véhicules d’intervention <br />
Les véhicules d’intervention, de quelque nature qu’ils soient, utilisés par<br />
les entreprises exerçant les activités visées au point précédent doivent revêtir<br />
une couleur unique déterminée, pour chaque type d’activité, par arrêté<br />
du ministre de la Sécurité intérieure.<br />
Il doit être mentionné clairement le nom de l’entreprise, la qualité de société<br />
privé, le sigle, les coordonnées de l’entreprise et tous autres éléments d’identification.<br />
Le transport de fonds est assuré au moyen de véhicules blindés, conformément<br />
aux normes internationales. Ces véhicules doivent être aménagés<br />
de manière à assurer la sécurité du personnel ainsi que celle des fonds<br />
transportés.<br />
A quelle obligation les entreprises privées de sécurité et de transport<br />
de fonds doivent-elles satisfaire concernant leurs sigles <br />
Les sigles des entreprises concernées, leurs insignes, de même que les éléments<br />
caractéristiques des véhicules, s’agissant du transport privé de fonds,<br />
doivent être déposés au ministère chargé de la Sécurité intérieure.<br />
Il est interdit aux entreprises exerçant des activités de surveillance ou de<br />
gardiennage ainsi qu’à leur personnel d’utiliser des insignes pouvant créer<br />
une confusion avec ceux utilisés par les forces militaires et paramilitaires.<br />
De même, tout document, qu’il soit de nature <strong>info</strong>rmative, contractuelle ou<br />
publicitaire, y compris toute annonce ou correspondance émanant d’une<br />
entreprise visée ci-dessus, doit reproduire le numéro de l’agrément.<br />
Quel type d’appareil de communication peuvent-elles utiliser <br />
Les appareils de communication utilisés sont soumis à homologation et<br />
agrément conformément aux dispositions légales en vigueur. L’utilisateur<br />
de l’appareil est tenu de communiquer copie de son agrément d’exploitation<br />
au ministre de la Sécurité intérieure et d’apposer sur l’appareil de<br />
façon très apparente la vignette délivrée par l’Agence de télécommunications<br />
de Côte d’Ivoire (Atci).<br />
Les entreprises privées de sécurité et de transport de fonds doivent utiliser<br />
uniquement les fréquences radio octroyées par l’Agence de télécommunications<br />
de Côte d’Ivoire après avis des services compétents du ministère de<br />
la Sécurité intérieure.<br />
L’utilisation de synthétiseur de fréquences est strictement interdite.<br />
A quelles conditions peuvent-elles utiliser des armes à feu et des grenades<br />
<br />
L’utilisation d’armes à feu et de grenades dans le cadre des activités de<br />
transport de fonds et de garde rapprochée est autorisée dans les conditions<br />
définies par arrêté du ministre de la Sécurité intérieure, sans préjudice de<br />
la réglementation relative au port d’arme. Cependant, le permis de port<br />
d’arme délivré dans ce cadre doit préciser l’usage auquel il est destiné. En<br />
aucun cas, un permis de port d’arme octroyé pour un objet différent des<br />
activités susmentionnées ne peut être valablement utilisé, sous peine d’encourir<br />
les sanctions prévues pour le cas de port d’arme illicite. En cas de<br />
cessation des fonctions du bénéficiaire, le permis de port d’arme lui est retiré.<br />
Les entreprises privées de sécurité et de transport de fons sont autorisées à<br />
utiliser les bombes anti-agressions, les matraques, les armes à munitions en<br />
caoutchouc, les gaz paralysants ou immobilisants.<br />
Comment font-elles recours aux chiens dressés <br />
Le recours à des chiens dressés est autorisé dans les conditions suivantes :<br />
Le chien doit être placé sous la garde constante d’un maître et tenu en laisse<br />
dans les lieux publics ou ouverts au public ;<br />
Le maître et le chien doivent avoir suivi une formation adaptée dans un<br />
centre de formation au métier de sécurité privée ou toute autre unité de<br />
formation agréée par l’autorité de tutelle ;<br />
Le chien doit subir une visite sanitaire avant son utilisation, puis tous les<br />
six mois pendant son service chez un vétérinaire agréé ;<br />
Tout véhicule transportant des chiens sur la voie publique doit être équipé<br />
d’une cabine grillagée spécialement aménagée.<br />
Le personnel d’encadrement et d’exécution porte-t-il un uniforme <br />
Le personnel d’encadrement et d’exécution des entreprises visées est<br />
astreint au port de l’uniforme, d’un badge d’indentification et d’un macaron<br />
sur le lieu de travail.<br />
Le port de l’uniforme est interdit en dehors des heures de service. Les<br />
galons sont exclus de l’uniforme. L’uniforme doit éviter de prêter à<br />
confusion avec ceux des Forces de défense et de sécurité. La couleur de<br />
l’uniforme est déterminée par arrêté du ministre chargé de la Sécurité<br />
intérieure.<br />
Prochain thème: La sécurité privée (suite et fin)<br />
* PRÉSIDENT DU CENTRE INTERNATIONAL POUR LE DÉVELOPPEMENT DU DROIT.<br />
25 B. P. 549 ABIDJAN 25 - TÉL. : <strong>22</strong> 49 48 46 - 66 00 38 40<br />
YAO NOËL (*)<br />
Journaliste-Juriste<br />
Dans nos sociétés actuelles<br />
marquées par l’égoïsme et<br />
le manque de solidarité<br />
véritable, que serait l’individu<br />
sans un minimum de<br />
sécurité sociale <br />
D’où le droit de tous et de chacun<br />
à la sécurité sociale…<br />
L’acte fondateur émane de la<br />
Déclaration universelle des droits<br />
de l’homme (Dudh) du 10<br />
décembre 1948 qui, en la matière,<br />
constitue la référence suprême :<br />
«Toute personne, en tant que<br />
membre de la société, a droit à la<br />
sécurité sociale; elle est fondée à<br />
obtenir la satisfaction des droits<br />
économiques, sociaux et culturels<br />
indispensables à sa dignité et au<br />
libre développement de sa personnalité,<br />
grâce à l’effort national<br />
et à la coopération internationale,<br />
compte tenu de l’organisation<br />
et des ressources de<br />
chaque pays.»<br />
Ainsi, le principe basé sur l’appartenance<br />
commune à la société<br />
est clairement énoncé.<br />
Ce mouvement social s’explique<br />
historiquement. En effet, après la<br />
série des tout premiers droits de<br />
l’homme, à savoir les droits civils<br />
et politiques tels que véhiculés<br />
dans la Déclaration de 1948, il a<br />
fallu procéder, à partir des années<br />
60, à un aggiornamento salutaire.<br />
La liberté d’opinion, la liberté de<br />
circulation, le droit à la sûreté, à<br />
la propriété, etc., tous droits civils<br />
et politiques sont certes importants<br />
pour l’homme, mais ne sont<br />
pas suffisants. C’est très bien d’avoir<br />
le droit de voter, par exemple,<br />
c’est très bien d’avoir (en<br />
théorie) le droit d’avoir une maison,<br />
une voiture, mais si l’individu<br />
est démuni de tout, comment<br />
peut-il, concrètement, faire valoir<br />
ses droits<br />
Aussi, sous la poussée des Etats<br />
du bloc socialiste naguère amenés<br />
par la défunte Urss, il a fallu<br />
prévoir, à côté des droits civils et<br />
politiques considérés par eux,<br />
comme des droits bourgeois, des<br />
droits économiques, sociaux et<br />
culturels donnés pour plus concrets<br />
et plus réels. Le droit à la<br />
sécurité sociale qui, donc, avait<br />
été simplement énoncé dans la<br />
Dudh, se retrouve, dans le pacte<br />
de 1966, réaffirmé, explicité et<br />
consolidé. En son article 11, le<br />
Pacte international sur les droits<br />
économiques et sociaux indique<br />
nettement : «Les États parties<br />
au présent Pacte reconnaissent le<br />
droit de toute personne à un<br />
niveau de vie suffisant pour ellemême<br />
et sa famille, y compris une<br />
nourriture, un vêtement et un<br />
logement suffisant, ainsi qu’à une<br />
amélioration constante de ses<br />
conditions d’existence. Les États<br />
parties prendront des mesures<br />
appropriées pour assurer la<br />
réalisation de ce droit et ils<br />
reconnaissent à cet effet l’importance<br />
essentielle d’une coopération<br />
internationale librement<br />
consentie.»<br />
Le droit à la sécurité sociale<br />
Le siège de la Cnps d’Abidjan-Plateau.<br />
Tout y est si l’on considère que la<br />
sécurité sociale dont il est question,<br />
ici, est «un système assurant<br />
un minimum de ressources<br />
ainsi que l’accès aux besoins<br />
essentiels (éducation, santé,<br />
eau, nourriture, hygiène) à tous<br />
les citoyens hors catastrophe,<br />
guerre ou calamité (qui relèvent,<br />
elles, de la sécurité civile».<br />
Dès l’indépendance de la Côte<br />
d’Ivoire, le Président Félix<br />
Houphouët-Boigny s’est engagé,<br />
sans que notre pays soit un Etat<br />
socialiste, à offrir à tous, «un<br />
social hardi».<br />
Cette option pionnière n’était que<br />
l’expression de la prise en compte<br />
du droit de tous et de chacun à<br />
une forme de sécurité sociale.<br />
Dans notre ordonnancement juridique<br />
actuel, l’on peut déduire<br />
que le droit à la sécurité sociale a<br />
une valeur constitutionnelle. Il y<br />
a d’abord l’article 5 de cette loi<br />
fondamentale : «La famille constitue<br />
la cellule de base de la<br />
société. L’État assure sa protection.»<br />
Puis, vient l’article 6 :<br />
«L’État assure la protection des<br />
enfants, des personnes âgées et<br />
des personnes handicapées.»<br />
Enfin, si cela ne suffisait pas à<br />
convaincre, s’ajoute et conclut<br />
l’article 7 : «Tout être humain a<br />
droit au développement et au<br />
plein épanouissement de sa personnalité<br />
dans ses dimensions<br />
matérielle, intellectuelle et spirituelle.<br />
Et ….<br />
L’État assure à tous les citoyens<br />
l’égal accès à la santé, à l’éducation,<br />
à la culture, à l’<strong>info</strong>rmation,<br />
à la formation professionnelle et<br />
à l’emploi».<br />
*Directeur de l’institut des droits de<br />
l’Homme de l’université de l’Atlantique,<br />
Abidjan, Commissaire National aux<br />
Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire,<br />
Président de la S/ Commission ONG-<br />
Média.<br />
noelyao2002@yahoo.fr<br />
N.B: Les commentaires et idées<br />
exprimés dans cette rubrique le sont à<br />
titre individuel.
16<br />
Sports<br />
Fraternité<br />
Football Battus (1-0) en demi-finale de la coupe d’Afrique des Nations des moins de 17 ans par les jeunes Amavubi rwandais,<br />
les Éléphanteaux ivoiriens n’ont pu arracher la troisième place du tournoi dont la finale se joue aujourd’hui à Kigali.<br />
Les Éléphanteaux ratent le bronze<br />
Matin / Samedi <strong>22</strong>-Dimanche 23 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong><br />
La sélection nationale cadette de<br />
Côte d’Ivoire ne reviendra pas<br />
au bercail avec la médaille de<br />
bronze, en tout cas pas cette<br />
année, comme elle l’avait promis<br />
avant ce match. Les Ivoiriens<br />
ont plié l’échine devant les<br />
Congolais, sur la marque de 1 but à<br />
2, hier, lors du match de classement<br />
disputé au stade de Kigali.<br />
Avec cette défaite, les<br />
Eléphanteaux de Côte d’Ivoire terminent<br />
à la 4è place de la 9è édition<br />
de la Coupe d’Afrique des nations<br />
(Can) dénommée «Rwanda <strong>2011</strong>».<br />
Pourtant, les poulains d’Alain<br />
Gouaméné ont été les premiers à<br />
semer le trouble dans le camp<br />
adverse. A la suite d’un coup franc<br />
exécuté par le capitaine Thomé<br />
Jean-Noël. Mayanith D., son homologue<br />
congolais, voulant esquiver la<br />
balle, réalise un autogoal (1-0, 6e<br />
mn). Mais les Congolais obtiendront<br />
l’égalisation avant la pause<br />
(45+1), grâce à une frappe puissante<br />
de Binguila, profitant d’une<br />
erreur de la défense ivoirienne.<br />
A la reprise, Eléphanteaux et<br />
Diablotins se jettent dans la bataille<br />
pour aggraver le score. Mais la<br />
chance est du côté de Mayanith et<br />
ses coéquipiers, plus efficaces et<br />
très déterminés. Koukoun Moïse<br />
double la mise pour son groupe (1-<br />
2, 84e). Une unité qui vaut son<br />
L’équipe nationale cadette a été battue (1-2), hier, par les Congolais.<br />
UNIVERSITE DE COCODY<br />
APPELS A CANDIDATURES AU DEA CULTURE DE LA PAIX<br />
ET ACTION HUMANITAIRE<br />
I- LES DOMAINES :<br />
Les cours dispensés à la Chaire <strong>UNE</strong>SCO s’organisent autour de deux domaines principaux,<br />
notamment :<br />
A- SCIENCES JURIDIQUES, POLITIQUES ET DE L’ADMINISTRATION<br />
Mention : Droit international et Sciences politiques<br />
Spécialité Droit international<br />
Spécialité Sciences politiques<br />
Mention : Action humanitaire et Développement durable<br />
Spécialité Action humanitaire<br />
Spécialité Développement durable<br />
B- SCIENCES DE L’HOMME ET DE LA SOCIETE<br />
Mention : Culture de la paix, prévention, gestion et résolution de conflits<br />
Spécialité Culture de la paix<br />
Spécialité Prévention, gestion et résolution de conflits<br />
Mention : Gestion de Projets et logistique humanitaire<br />
Spécialité Gestion de projets<br />
Spécialité logistique humanitaire<br />
II- LES CONDITIONS D’ADMISSION<br />
L'admission se déroule en trois étapes :<br />
• examen et sélection des dossiers de candidature (seuls les dossiers complets seront<br />
retenus)<br />
• épreuve écrite de 3 heures<br />
• entretien avec les membres de la commission de sélection<br />
A- CONDITIONS GENERALES :<br />
- Dossier de candidature à retirer à la Chaire <strong>UNE</strong>SCO, sise à l’Université de Cocody,<br />
après la poste, derrière l’Amphi 7, dans les locaux du CUFOP, à (10.000 Frs CFA).<br />
- Dossier de candidature disponible sur le site web : www.chaire-unesco.org<br />
B- CONDITIONS SPECIFIQUES :<br />
Maîtrise ou autres diplômes équivalents.<br />
Délais :<br />
Préinscription : Lundi 24 <strong>janvier</strong> au lundi 14 février <strong>2011</strong>, délai de rigueur.<br />
Informations détaillées : Voir site www.chaire-unesco.org<br />
ou écrire à kmalanhoua@yahoo.fr, malanhoua@chaire-unesco.org,<br />
<strong>info</strong>s@chaire-unesco.org - Tél : <strong>22</strong> 44 41 20 / Cel : 07 38 51 07<br />
Permanence tous les samedis : de 8 h 30 à 12 h 00<br />
NB : Ces spécialités sont disponibles en formation continue. Durée : 3 mois.<br />
(Voir site Internet)<br />
pesant d’or puisqu’elle offre la<br />
médaille de bronze aux Congolais.<br />
Au grand désarroi des Ivoiriens qui<br />
ont payé cash leur fébrilité défensive.<br />
Une fin de compétition qui ne<br />
vient pas pour autant obscurcir le<br />
parcours des Eléphanteaux qui ont<br />
obtenu leur qualification pour le<br />
Tournoi des Africains<br />
L’Africa sports d’Abidjan, 1er à<br />
l’issue de la deuxième journée<br />
du premier tournoi des<br />
«Africains» et l’Asec Mimosas,<br />
deuxième se retrouvent cet<br />
après-midi au stade Robert<br />
Champroux de Marcory pour l’apothéose<br />
de la compétition imaginée<br />
par la Fédération ivoirienne de<br />
football (Fif) pour lancer sa saison<br />
<strong>2011</strong>. Pour un match de tournoi de<br />
mise en jambes, les retrouvailles<br />
entre les deux vieux rivaux du football<br />
national suscite déjà des passions.<br />
C’est vrai que les deux équipes<br />
manquent de condition physique<br />
et traînent des lacunes techniques<br />
et tactiques, mais un match<br />
Asec-Africa a toujours quelque<br />
chose de passionnant. Et déjà, le<br />
président délégué du club Vert et<br />
rouge, Eric Tiacoh donne le ton:<br />
«Nous avons un effectif de qualité,<br />
prochain Mondial des cadets, au<br />
Mexique, en juin <strong>2011</strong>.<br />
L’apothéose de ce tournoi est prévue<br />
ce jour, avec la grande finale<br />
qui opposera le pays hôte, le<br />
Rwanda, au Burkina Faso.<br />
SABINE KOUAKOU<br />
(STAGIAIRE)<br />
Africa-Asec, test grandeurnature<br />
Tournoi international de cyclisme<br />
Les cyclistes ivoiriens ne<br />
seront pas à la «Tropicale<br />
Amissa Bongo» cette année,<br />
pour défendre les couleurs du<br />
pays, comme c’est le cas<br />
depuis la création de cette compétition.<br />
« …Nous vous confirmons<br />
que la situation tout à fait<br />
exceptionnelle dans laquelle la<br />
Côte d’Ivoire se trouve, actuellement,<br />
ne nous permet pas d’accueillir<br />
votre équipe cycliste à<br />
qui nous permet d’effectuer des<br />
remplacements sans crainte. Nous<br />
l’avons démontré lors des deux premières<br />
journées du tournoi. Nos<br />
vaillants garçons ont battu tour à<br />
tour, la Jcat et le Séwé. Il n’y a pas<br />
de raison que l’Asec ne tombe pas à<br />
son tour», estime-t-il.<br />
Les Mimos de leur côté ne sousestiment<br />
pas cette rencontre qu’ils<br />
qualifient de test grandeur nature.<br />
«C’est vrai que l’Africa a une<br />
bonne équipe. Mais elle a ses<br />
défauts et c’est sur ces défauts que<br />
nous allons jouer pour les battre»,<br />
explique le nouvel entraîneur de<br />
l’Asec, le Français, Sébastien<br />
Desabre.En prélude à cette<br />
confrontation à l’allure de finale,<br />
l’on aura un match non moins intéressant<br />
entre la Jcat et le Sewé. Là<br />
encore, il n’y a pas de sentiment.<br />
PAUL BAGNINI<br />
Les équipes de l’Asec et de l’Africa se préparent pour le championnat.<br />
Le Gabon refuse d’accueillir les coureurs ivoiriens<br />
notre compétition dénommée la<br />
Tropicale Amissa Bongo <strong>2011</strong><br />
qui se déroulera du 25 au 30 <strong>janvier</strong><br />
<strong>2011</strong> », a expliqué Jean-<br />
Claude Herault, directeur général<br />
de l’épreuve. Un coup dur pour la<br />
Fédération ivoirienne de cyclisme<br />
(Fic), en préparation depuis<br />
un mois en vue de cette compétition.<br />
SABINE KOUAKOU<br />
(STAGIAIRE)
PUBLI-REPORTAGE<br />
qui a guidé le Maire<br />
Djidan et ses collaborateurs.<br />
Ils ont engagé les<br />
travaux d’assainissement<br />
sur la voie qui mène de<br />
l’ex-cinéma Saguidiba à<br />
la pharmacie Akadjoba.<br />
Avec l’appui de l’Etat de<br />
Côte d’Ivoire, lesdits<br />
travaux sont très<br />
avancés. C’est le constat<br />
fait par le Maire, qui a<br />
effectué une visite du<br />
chantier ce même mercredi<br />
<strong>22</strong> décembre. Pour<br />
boucler la boucle de cette<br />
année 2010, le Maire<br />
Djidan a remis officiellement<br />
2.500 prises en<br />
charge scolaires d’une<br />
valeur de 250.000.000<br />
millions de francs cfa à<br />
autant d’enfants défavorisés<br />
de Yopougon.<br />
C’était au cours d’une<br />
cérémonie symbolique<br />
au cabinet du Maire le<br />
mardi 28 décembre<br />
dernier. Monsieur Djidan<br />
a profité de la même<br />
occasion pour recevoir<br />
les pèlerins Chrétiens<br />
envoyés en Israël par la<br />
commune. Coût de<br />
l’opération : 26.000.000<br />
francs cfa. En définitive,<br />
2010 aura été une année<br />
de labeur pour le Conseil<br />
Municipal de Yopougon<br />
et le Maire Gbamnan<br />
Djidan Jean Félicien.<br />
En témoigne l’intense<br />
activité de cette fin<br />
d’année.<br />
Comme s’ils voulaient<br />
rattraper le<br />
temps de la campagne<br />
et de l’élection<br />
présidentielle, le Maire<br />
Gbamnan Djidan Jean<br />
Félicien et son équipe se<br />
sont immédiatement<br />
remis au travail, après la<br />
proclamation des résultats<br />
définitifs. Tout a<br />
commencé par les<br />
travaux préparatoires de<br />
la 3ème réunion annuelle<br />
du Conseil Municipal.<br />
Coodonnées par le<br />
Secrétaire Général de la<br />
Mairie, Monsieur Lasm<br />
Essis Jean-Baptiste, les<br />
commissions ont travaillé<br />
sans relâche pour<br />
permettre un bon<br />
déroulement de ladite<br />
réunion. Le mercredi <strong>22</strong><br />
décembre donc la 3 ème<br />
réunion du conseil<br />
Municipal s’est tenue<br />
sous la présidence du<br />
premier magistrat de la<br />
commune. En présence<br />
des représentants des<br />
différentes couches socio<br />
professionnelles de la<br />
commune, plusieurs<br />
grandes décisions ont été<br />
arrêtées par le Conseil<br />
Municipal. Notamment,<br />
l’adoption du budget<br />
primitif de l’exercice <strong>2011</strong><br />
qui s’élève à environ<br />
quatre milliards huit cents<br />
millions de francs CFA.<br />
Ce budget est en hausse<br />
par rapport à celui de<br />
l’exercice 2010. Le<br />
Conseil Municipal a aussi<br />
adopté un nouveau cadre<br />
organique des emplois.<br />
Ainsi les services municipaux<br />
sont désormais<br />
gérés par cinq directions.<br />
Après cette importante<br />
réunion, à la salle des<br />
mariages de la mairie, le<br />
Maire Djidan a procédé à<br />
la remise de bacs à<br />
ordures à plus d’une centaine<br />
d’établissements<br />
scolaires. Il s’agit pour<br />
l’équipe municipale d’inculquer<br />
aux élèves de la<br />
cité conviviale, les gestes<br />
d’hygiène et de propreté.<br />
Un souci de la sauvegarde<br />
de l’environnement
Infos service<br />
18<br />
ETUDE DE MAITRE GNAKOURI D.<br />
AMOS NOTAIRE, NOTAIRE A ABIDJAN,<br />
05 B.P 636 ABIDJAN 05 / TEL: <strong>22</strong> 44 02 16<br />
ABIDJAN COCODY MERMOZ FACE<br />
CITE UNIVERSITAIRE<br />
CONSTITUTION DE SOCIETE<br />
Aux termes de la DNSV et des Statuts reçus<br />
par Maître GNAKOURI D. AMOS en date<br />
du 28 décembre 2010, il a été constitué une<br />
société dont les caractéristiques suivent:<br />
FORME: SARL; OBJET: -L'établissement,<br />
l'étude, le contrôle, la coordination, la<br />
réalisation, l'exécution; la gestion de tous<br />
projets d'ordre économique, social,<br />
industriel, commercial, et aux initiatives<br />
pouvant permettre à l'épanouissement et au<br />
bien-être du citoyen; -Les travaux publics, la<br />
réfection des chaussées et voiries -La<br />
recherche de financement, le transfert<br />
d'argent, financement, les prestations de<br />
services divers; -La construction,<br />
l'acquisition, l'achat, la location, la gestion et<br />
la gérance immobilière, la vente de tous<br />
biens, meubles et immeubles; -La<br />
communication audiovisuelle, la réalisation<br />
d'outils de communication aux moyens de<br />
tous supports; -L'édition et la<br />
commercialisation de produits de<br />
communication, de magazines, de journaux; -<br />
La réalisation d'ouvrages officiels; -<br />
L'emprunt de toutes sommes et en garantie<br />
l'affectation hypothécaire ou en nantissement<br />
de tout ou partie des biens sociaux; -L'achat,<br />
la vente, l'import-export et la<br />
commercialisation d'hydrocarbures et<br />
dérivés; -Toutes activités et toutes opérations<br />
d'import-export, d'achat, de vente, de<br />
commercialisation, de distribution, de<br />
courtage, de représentation, de transit, de<br />
transport de passagers, de transport de tous<br />
produits, marchandises et objets de toute<br />
nature, distribution, négoce en tous genres,<br />
trading, agences de voyages, représentation<br />
de marques, concessions commerciales et<br />
industrielles, agences de marques, et toutes<br />
activités connexes ou complémentaires,<br />
susceptibles de permettre ou de favoriser la<br />
réalisation de l'objet social; -Le transport<br />
urbain de personnes par tous moyens et par<br />
toutes voies, notamment par véhicules<br />
automobiles affecter à l'activité de taxis; -<br />
L'importation, l'exportation, la vente,<br />
l'achat, la location de véhicules automobiles<br />
neufs ou d'occasions, moteurs engins,<br />
tracteurs, la fournitures de pièces détachées,<br />
matériels et équipements; l'entretien, la<br />
maintenance, le contrôle et dépannage<br />
mécanique ;-DENOMINATION : SOCIETE<br />
GENERALE DE TRAVAUX DE COTE<br />
D'IVOIRE PAR ABREVIATION SGT-CI;-<br />
SIEGE SOCIAL: ABIDJAN-KOUMASSI,<br />
VGE Carrefour du Camp COMMANDO<br />
Face à l'EX-UPS, 18 B.P. 2328 ABIDJAN 18;-<br />
DUREE: 99 années; CAPITAL :1.000.000 F<br />
CFA divisé en 100 parts sociales de 10.000 F<br />
CFA; GERANT: Monsieur FADIGA<br />
AMARA , associé demeurant à 9, ALLEE<br />
MOULIN BERGER, 69130 ECULLY, 18 B.P.<br />
2328 ABIDJAN 18, est nommé Gérant pour<br />
une durée indéterminée FONDS DE<br />
RESERVE: les associés peuvent constituer<br />
tous fonds de réserve; DEPOT AU GREFFE:<br />
2 expéditions de la DNSV et des Statuts au<br />
TPI d'ABIDJAN le 20 Janvier <strong>2011</strong> sous le<br />
numéro 120- ; IMMATRICULATION: au<br />
RC-CM d'ABIDJAN sous le numéro CI-<br />
ABJ-<strong>2011</strong>-B-347.<br />
Pour avis le Gérant et le Notaire.<br />
Me GNAKOURI D. Amos<br />
ETUDE DE MAITRE BEUGRE GUY<br />
ROGER<br />
NOTAIRE<br />
(26, Boulevard de la République, au dessus<br />
de la Galerie du Park Annexe)<br />
ABIDJAN-PLATEAU BP 72 POST<br />
ENTREPRISES<br />
TEL 20-33-56-43 / FAX: 20-33-55-52<br />
F.K.Z PRODUITS<br />
SARL AU CAPITAL DE 5.000.000 F CFA<br />
Augmenté à 50.000.000 F CFA<br />
SIEGE SOCIAL: ABIDJAN, 26<br />
B.P : 976 ABIDJAN 26<br />
R.C.M. d'ABIDJAN N° CI-ABJ-2008-B-<br />
7241<br />
MODIFICATIONS STATUTAIRES<br />
MODIFICATIONS STATUTAIRES F.K.Z<br />
PRODUITS SARL<br />
Il résulte du procès verbal des délibérations<br />
d'Assemblée Générale Extraordinaire de la<br />
SARL "F.K.Z PRODUITS" en date du sept<br />
<strong>janvier</strong> deux mil onze dont dépôt reçu par<br />
Maître BEUGRE Guy-Roger, Notaire à<br />
Abidjan, que les associés de ladite société ont<br />
décidé: 1°) de l'extension de l'objet social: ..<br />
.Import-export de diverses marchandises<br />
(véhicules, matériels et matériaux de<br />
construction, tous produits industriels,<br />
sanitaires, matériels de production et de<br />
distribution audio-visuelles, tous matériels<br />
<strong>info</strong>rmatiques, produits agroalimentaires ...<br />
).... 2°)de l'augmentation du capital social<br />
pour le porter de 5.000.000 DE FRANCS<br />
CFA à 50.000.000 DE FRANCS CF A par la<br />
création de 4.500 parts nouvelles souscrites et<br />
libérées en numéraire. Une déclaration<br />
notariée de souscription et de versement<br />
reçue au rang des minutes dudit Notaire, à ce<br />
Annonces légales<br />
jour, a constaté la souscription et la libération<br />
des 4.500 parts nouvelles soit la somme de<br />
45.000.000 DE FRANCS CFA. Les articles 2,<br />
6, 7 et 8 des statuts de ladite société se<br />
trouvent ainsi modifiés. Dépôt au Greffe le<br />
treize <strong>janvier</strong> deux mil onze sous le numéro<br />
075. L'inscription modificative au RCCM<br />
résultant de ce qui précède a été effectuée à<br />
Abidjan le treize <strong>janvier</strong> deux mil onze sous<br />
le numéro CI-ABJ-11-M2-219.<br />
POUR AVIS, le Notaire et le Gérant.<br />
DIRECTION GENERALE DES IMPOTS<br />
CONSERVATION DE LA PROPRIETE<br />
FONCIERE ET DES HYPOTHEQUES DE<br />
DABOU<br />
Sise au Site Fiscal YOPOUGON - BP V 97<br />
ABIDJAN Tél. : 23-45-04-57<br />
BUREAU D'ABIDJAN<br />
AVIS DE DEMANDE<br />
D'IMMATRICULATION<br />
Au Livre foncier de la circonscription<br />
foncière de DABOU<br />
Suivant réquisition n°161 déposée le<br />
11/01/<strong>2011</strong><br />
Monsieur ZALO LEON DESIRE, Directeur<br />
du Foncier Rural et du Cadastre rural à<br />
ABIDJAN ayant capacité suffisante aux fins<br />
des présentes comme représentant de l'Etat<br />
de Côte d'Ivoire, en application<br />
du décret n° 59 - 239 du 1er Décembre 1959,<br />
et autorisé suivant accord donné par lettre n°<br />
97/MINAGRA/DGDR/DFFR du 17 Avril<br />
2002, de Monsieur le Ministre de<br />
l'Agriculture.<br />
a demandé l'immatriculation au Livre<br />
Foncier de la circonscription foncière de<br />
DABOU d'un immeuble rural, consistant en<br />
un terrain rural destiné à Usage Agricole<br />
d'une contenance totale de 760 ha31 a 46ca<br />
situé à NOUVEL OUSROU S/P de LOPOU et<br />
borné de tous les côtés par des terrains non<br />
immatriculés<br />
Il déclare que ledit immeuble appartient à<br />
l'Etat de Côte d'Ivoire comme terre vacante<br />
et sans maître et n'est à sa connaissance grevé<br />
d'aucuns droits ou charges réels, actuels ou<br />
éventuels autres que Ceux-ci après détaillés,<br />
Savoir qu'il est occupé par LA Communauté<br />
Villageoise Nouvel Ousrou représenté par son<br />
chef ETEKOU MELEDJE JEAN<br />
Toutes personnes intéressés sont admises à<br />
faire opposition à la présente<br />
immatriculation ,ès mains du Conservateur<br />
soussigné, dans le délai de trois mois, à<br />
compter du présent avis ,qui aura lieu<br />
incessamment en l'auditoire de la Section du<br />
Tribunal de DABOU.<br />
ABIDJAN, le 20 JAN <strong>2011</strong><br />
LE CONSERVATEUR<br />
Maître DEBEY Jean-Thierry NOTAIRE<br />
Cocody les II Plateaux 7ème Tranche<br />
(Face Centre de Santé St AMBROISE)<br />
06 BP 1836 ABIDJAN 06<br />
TEL. : <strong>22</strong> 42 8748/ FAX: <strong>22</strong> 42 8795<br />
Email: debeyjeanthierry @yahoo.fr<br />
AGENCE D'ASSURANCES KANATE &<br />
FILS "AGEKAF"<br />
Sarl unipersonnelle au capital de 1.000.000<br />
FCFA<br />
Siège Social: ABIDJAN-KOUMASSI<br />
SOPIM,<br />
10 Boîte Postale <strong>22</strong>23 ABIDJAN 10.<br />
CONSTITUTION DE SOCIETE<br />
Aux termes de la Déclaration Notariée de<br />
Souscription & de Versement et des Statuts<br />
du <strong>22</strong>/12/2010, il existe une S.A.R.L, ayant<br />
pour OBJET: le courtage en assurance<br />
DENOMINATION:<br />
AGENCE<br />
D'ASSURANCES KANATE & FILS<br />
"AGEKAF"- SIEGE SOCIAL: ABIDJAN-<br />
KOUMASSI SOPIM, 10 Boîte Postale <strong>22</strong>23<br />
ABIDJAN 10- DUREE: 99 années sauf<br />
dissolution anticipée ou prorogation. -<br />
CAPITAL SOCIAL: 1.000.000 FCFA en<br />
numéraire. GERANCE: KANATE Ahmed,<br />
associé unique - DEPOT AU GREFFE &<br />
IMMATRICULATION AU RCCM: Le<br />
17/01/<strong>2011</strong> sous les numéros 091/<strong>2011</strong> & CI-<br />
ABJ-<strong>2011</strong>-B-252.<br />
POUR AVIS, LE NOTAIRE.<br />
Maître DEBEY Jean-Thierry<br />
NOTAIRE<br />
Cocody les II Plateaux 7ème Tranche<br />
(Face Centre de Santé St AMBROISE)<br />
06 BP 1836 ABIDJAN 06<br />
TEL. : <strong>22</strong> 42 87 48/ FAX: <strong>22</strong> 42 87 95<br />
Email: debeyjeanthierry @yahoo.fr<br />
CONSTITUTION DE SOCIETE<br />
TIZIER IMMOBILIER<br />
Sarl unipersonnelle au capital de 1.000.000<br />
FCFA<br />
Siège Social: ABIDJAN-COCODY<br />
DJOROGOBITE 1,<br />
Boîte Postale 580 Cedex 03 ABIDJAN.<br />
Suivant acte de dépôt de pièces avec<br />
reconnaissance d'écriture et de signature et la<br />
Déclaration Notariée de Souscription & de<br />
Versement en date du 29/12/2010, reçu par<br />
Me DEBEY Jean Thierry, il a été constitué<br />
une S.A.R.L, ayant pour OBJET: La<br />
promotion immobilière; la propriété, la<br />
gestion, l'administration, la disposition de<br />
tous biens meubles et immeubles; l'achat de<br />
terrains nus ou bâtis, urbain ou non, la mise<br />
en valeur par la réalisation de logements<br />
économiques et de standing (moyen ou<br />
grand), la viabilisation de parcelles nues par<br />
la réalisation de voiries et réseaux divers; la<br />
vente desdits logements; l'édification de<br />
toutes constructions sur ces terrains; le<br />
cautionnement simplement hypothécaire<br />
pour garantir les prêts et immeubles situés en<br />
Côte d'Ivoire, et en tous pays étrangers; la<br />
réalisation de tous programmes immobiliers,<br />
de tous projets d'infrastructures<br />
immobilières, d'aménagements de sites et de<br />
routes<br />
DENOMINATION : TIZIER<br />
IMMOBILIER- SIEGE SOCIAL:<br />
ABIDJAN-COCODY DJOROGOBITE 1,<br />
Boîte Postale 580 Cedex 03 ABIDJAN.-<br />
DUREE : 99 années sauf dissolution anticipée<br />
ou prorogation. CAPITAL SOCIAL : 1 000<br />
000 Fcfa en numéraire. Gérance : KOFFI BI<br />
TIZIER RAYMOND Bernard, associé<br />
unique Dépôt au greffe et Immatriculation au<br />
RCCM : le 19/01/<strong>2011</strong> sous les numéros<br />
108/<strong>2011</strong> et CI-ABJ-<strong>2011</strong>-B-319.<br />
POUR AVIS, LE NOTAIRE<br />
ETUDE DE MAÎTRE CHRISTIANE<br />
BITTY-KOUYATE<br />
NOTAIRE A ABIDJAN 01 BP 3793<br />
TEL: 20.21.19.78 FAX: (<strong>22</strong>5) 20.21.44.54<br />
CONSTITUTION DE SOCIETE<br />
Aux termes de la Déclaration Notariée de<br />
Souscription et de Versement et des Statuts<br />
établis le vingt et un octobre deux mille dix<br />
par Maître Christiane BITTY -KOUYATE,<br />
Notaire à Abidjan et enregistrés le quatre<br />
novembre de la même année, il a été constitué<br />
une SARL ayant pour objet principal, en tous<br />
pays, et particulièrement en Côte d'Ivoire, le<br />
conseil, l'assistance technique et la formation<br />
dans le secteur hévéicole. La création,<br />
l'entretien et la gestion de plantations<br />
d'hévéa, la production et la vente de matériel<br />
végétal d'hévéa, notamment les plans d'hévéa<br />
et les bois de greffe. DENOMINATION:<br />
IVOIRIENNE DE PROMOTION<br />
HEVEICOLE (IPH). SIEGE SOCIAL: SAN-<br />
PEDRO, lot 253-254, quartier LAC<br />
SONOUKO, boîte postale 765 San-Pedro 01.<br />
CAPITAL: UN MILLION (1.000.000) DE<br />
F/CFA en numéraire. DUREE: 99 années<br />
sauf cas de dissolution anticipée ou<br />
prorogation. GERANT: Monsieur KRAIDI<br />
Adjobi Nicolas, Ingénieur Agronome,<br />
demeurant à SAN-PEDRO, Boîte postale 765<br />
SAN-PEDRO 01. Dépôt au Greffe du<br />
Tribunal de la Section de Sassandra le <strong>22</strong><br />
décembre 2010 sous le N°CI-SAS-2010-B-<br />
386, immatriculée au Registre de Commerce<br />
et du Crédit Mobilier de Sassandra le <strong>22</strong><br />
décembre 2010 sous le N°CI-SAS-20l0-B-386.<br />
POUR AVIS<br />
Pour le Gérant et le Notaire<br />
SOCIETE D'IMPORTATION DE PIECES<br />
AUTOMOBILES<br />
"SIPA"<br />
SOCIETE ANONYME AVEC<br />
ADMINISTRATEUR GENERAL<br />
AU CAPITAL DE FCFA 285 230.000<br />
SIEGE SOCIAL: ABIDJAN<br />
TREICHVILLE<br />
01 BP 2171 ABIDJAN 01<br />
PRECISION SUR LA DISSOLUTION<br />
ANTICIPEE DE LA SOCIETE<br />
Dans l'édition du mercredi 24 novembre 2010<br />
à la page <strong>22</strong>, dans la colonne des annonces<br />
légales, nous avions indiqué que, par décision<br />
de l'actionnaire unique, en date du trente et<br />
un juillet deux mille dix, il a été décidé de la<br />
dissolution anticipée de la SA,<br />
Dénomination:SOCIETE D'IMPORTATION<br />
DE PIECES AUTOMOBILES en abrégé<br />
SIPA. Capital social: 285 230 000 FCFA.<br />
ACTIONNAIRE UNIQUE: BRANGER<br />
LUDOVIC. Siège social: Abidjan Treichville.<br />
Adresse Postale: B.P 2171 Abidjan. RCCM.:<br />
CI-ABJ-1995-B-191.848 du 26/05/2008 au<br />
Tribunal d'Abidjan Plateau. Conformément<br />
à l'article 201 de l'acte uniforme OHADA<br />
portant droit des sociétés commerciales et du<br />
GIE, il est transmis à l'actionnaire unique, à<br />
titre universel, le patrimoine de la société.<br />
Or, la société SIPA a en dehors de Monsieur<br />
Ludovic BRANGER, deux actionnaires<br />
minoritaires. Il fallait donc lire, c'est donc<br />
par décision de l'assemblée générale<br />
extraordinaire du 26/07/2010 qu'il a été<br />
décidé dans les conditions de quorum et de<br />
majorité des assemblées extraordinaires de la<br />
dissolution anticipée de la société anonyme<br />
avec administrateur général. L'assemblée<br />
Générale a nommé Monsieur Ludovic<br />
BRANGER en qualité de liquidateur de la<br />
société, à compter du 31 juillet 2010 et pour la<br />
durée de la liquidation. L'assemblée générale<br />
a mis, en conséquence, fin aux fonctions du<br />
Directeur Général à compter du 31 juillet<br />
2010. Le liquidateur, qui représente la société<br />
pendant le cours de la liquidation a été investi<br />
des pouvoirs les plus étendus pour réaliser<br />
l'actif, même à l'amiable et payer les<br />
créanciers. Il a été expressément autorisé à<br />
continuer les affaires en cours et à engager de<br />
nouvelles pour les besoins de la liquidation<br />
exclusivement. Le siège de la liquidation a été<br />
fixé au siège social de la société à Abidjan<br />
Treichville, 01 BP 2171 Abidjan 01.<br />
Pour avis, le liquidateur<br />
ETUDE DE Me ASKET BOGUI<br />
N'GUESSAN SIMEON NOTAIRE<br />
Rue Jean Mermoz, Face CNRA<br />
06 B.P 2135 ABIDJAN 06<br />
TEL: <strong>22</strong> 44 00 96/ FAX: <strong>22</strong> 44 01 13<br />
CONSTITUTION DE SOCIETE<br />
Aux termes de la D N S V et des Statuts en<br />
date du 12 Janvier <strong>2011</strong> reçus par le Notaire<br />
soussigné, il a été constitué une S A R L.<br />
Unipersonnelle ; OBJET:le transit et activités<br />
connexes; la prise de participation dans<br />
toutes sociétés ivoiriennes ou étrangères<br />
créées ou à créer. DENOMINATION:<br />
SOCIETE ABIDJANAISE DE TRANSIT<br />
EXPRESS, par abréviation " SATREX ".<br />
SIEGE:ABIDJAN- TREICHVILLE RAN. 01<br />
B P 10420 ABJ 01. DUREE: 99 années.<br />
CAPITAL SOCIAL: 25.000.000 F CFA divisé<br />
en 2500 parts de 10.000 F CFA entièrement<br />
souscrites et libérées. GERANT: M HASSAN<br />
Sayegh, demeurant à ABIDJAN. 01 B P<br />
10420 ABJ 01. DEPOT AU GREFFE DU TPI<br />
d'ABIDJAN Plateau de deux expéditions des<br />
actes constitutifs le 17/01/<strong>2011</strong> sous le N° 097<br />
IMMATRICULATION R.C.C.M DU TPI<br />
d'ABIDJAN Plateau sous le N° CI-ABJ-<strong>2011</strong>-<br />
B-273<br />
POUR AVIS<br />
Le Notaire Et le gérant.<br />
Etude de Maître Armand Guillaume BOA<br />
Notaire<br />
Avenue LAMBLlN- Tour BIAO 12ème étage<br />
porte 3 - 4<br />
01 BP 11980 ABIDJAN 01<br />
Tél. : 20 31 25 70 - Fax: 20 31 25 72 -<br />
Cel. : 05 20 48 28<br />
MODIFICATION DU CAPITAL SOCIAL<br />
ET DE LA DENOMINATION<br />
D'<strong>UNE</strong> SARL<br />
Aux termes du procès verbal de la décision<br />
collective, de l'acte de modification du capital<br />
social et de la dénomination de la SARL "<br />
S2IRT" et de la DNSV de la SARL "<br />
SOLUTECH ", rédigés par Maître Armand<br />
Guillaume BOA, Notaire à ABIDJAN, le<br />
<strong>22</strong>/12/2010, dûment enregistrés le 23/12/2010,<br />
la SARL " S2IRT" ayant pour OBJET: la<br />
fourniture de matériels et services<br />
<strong>info</strong>rmatiques; la fourniture de matériels et<br />
services réseaux <strong>info</strong>rmatiques et<br />
télécommunications; la vente de<br />
consommables <strong>info</strong>rmatiques et dérivée; la<br />
location de matériels <strong>info</strong>rmatiques; toutes<br />
prestations de services; augmente de capital<br />
social, qui de 5 000 000 FCFA passe à 15 000<br />
000 FCFA; change de dénomination et<br />
devient désormais: DENOMINATION:<br />
"SOLUTIONS TECHNOLOGIQUES ", en<br />
abrégé " SOLUTECH ", SIEGE: ABIDJAN,<br />
Cocody 2Pltx, Bld Latrille 06 BP 911<br />
ABIDJAN 06. DUREE: 99 ans. CAPITAL: 15<br />
000 000 FCFA. Gérant: Monsieur YAPO<br />
N'Cho Hyacinthe; Dépôt au Greffe du<br />
Tribunal d'ABIDJAN Plateau de 2<br />
expéditions desdits actes, le 20/01/<strong>2011</strong> sous le<br />
numéro CI-ABJ-<strong>2011</strong>-M-341.<br />
POUR AVIS<br />
Me Armand Guillaume BOA<br />
CONSTITUTION<br />
Par acte SSP du 28/11/2010 enregistré le<br />
13/12/2010 Registre SSP Vol 27 V F 216 N° 5890<br />
Bord. 125<strong>22</strong>/01 et de la DNSV établie le<br />
09/12/2010 par Me N'GORAN Kouamé notaire<br />
à Abidjan, il été constitué une SARL au capital<br />
de 1.000.000 FCFA dénommée TYM<br />
MEDICAL SOLUTIONS ayant pour objet en<br />
RCI et à l'étranger dans les domaines suivants:<br />
Le conseil en matière médicale- La Gestion de<br />
maladie- la Vente de matériels et consommables<br />
médicaux- la représentation- la représentation<br />
pharmaceutique- la formation-les prestations<br />
diverses- tontes activités connexes se rattachant<br />
à l'objet de la société - la prise de participation<br />
dans tontes sociétés ayant un objet similaire: ou<br />
connexe - Siège social : Abidjan Plateau IMM<br />
Corniche face la gare SOTRA 06 BP 1320<br />
Abidjan 06 Gérant : THIOMBIANO Adama-<br />
Dépôt les actes au Greffe du TPI d'Abidjan<br />
14/12/2010 sous le N°RCCM CI-ABJ-2010-B-<br />
6959-<br />
Pour avis le gérant.<br />
CONSTITUTION DE SOCIETE<br />
Aux termes de la DNSV et des Statuts en date du<br />
04 février 2010, il a été constitué une SARLU ;<br />
OBJET : l'agences de voyages, la location de<br />
voitures, le tourisme et la billetterie.<br />
Dénomination: EIMPC VOYAGES. Siège :<br />
Abidjan-Treichville Arras, 18 BP 1800 Abidjan<br />
18. Durée : 99 ans années. Capital social : 5 000<br />
000 F CFA. Gérant : M. BAMBA MAMADOU.<br />
Dépôt au Greffe du TPI d'Abidjan Plateau le 16<br />
février 2010 sous le N° RCCM CI-ABJ-2010-B-<br />
1092<br />
Pour avis<br />
Le Gérant<br />
Fraternité Matin/Samedi <strong>22</strong> -Dimanche 23 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong><br />
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Ton départ vers notre père céleste nous a laissé un<br />
profond vide. Le temps passe, ton souvenir<br />
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ALE AMONSSAN CHARLES<br />
En ce jour anniversaire de sa disparition, sa<br />
famille, ses enfants, ses ami(e)s et les familles<br />
alliées renouvellent leur gratitude et leurs sincères<br />
remerciements à tous ceux qui de près ou de loin<br />
leur ont apporté compassion, soutien en cette<br />
douloureuse séparation.<br />
Que tous ceux qui l'ont connu et aimé aient une<br />
pensée pieuse pour lui en ce jour anniversaire de<br />
son rappel à Dieu!<br />
A cette occasion une messe sera dira dite en sa<br />
mémoire en l'église Notre Dame d'Afrique de<br />
Biétry le samedi <strong>22</strong> <strong>janvier</strong> 2010 à 18h 45.<br />
Frat-Mat N°92 525
Infos service<br />
Fraternité Matin/Samedi <strong>22</strong> -Dimanche 23 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> 19<br />
Nécrologie<br />
Le groupe "Zator" a le<br />
regret de vous annoncer le<br />
décès de leur amie:<br />
YAPOBY épouse<br />
ANO Elisabeth<br />
(dit tantie Elisa<br />
"la reine mère"),<br />
survenu le lundi 10<br />
<strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> à Abidjan.<br />
Le programme des obsèques s'établit comme suit:<br />
Mercredi 26 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> de 20h à <strong>22</strong>h: veillée<br />
religieuse à l'église Saint Ambroise du Jubilé Angré<br />
Vendredi 28 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> de 15h à 16h: levée du<br />
corps à Ivosep-Gve-préau, suivie du transfert à<br />
Moossou (Grand-Bassam)<br />
- De 21h à l'aube: 2 ème veillée religieuse, chorale et<br />
animation<br />
Samedi 29 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> à 07h30: cérémonie<br />
traditionnelle<br />
- 09h00: messe de requiem<br />
- 11h00: inhumation<br />
Frat-Mat N°92444<br />
Nanan N'guessan Jean, chef de<br />
canton Goli, la notabilité et les<br />
cadres de la S/P de Bodokro,<br />
Nanan Yao Kouakou Edouard,<br />
chef du village et les notables<br />
d'Alloko-Sakassou, Nanan Konan<br />
N'dri, chef du village de<br />
N'zingouanou, Nanan Koffi<br />
Baby, chef central des Goli<br />
résidant à Bouaké, Nanan Kodjra<br />
Oussou, chef central des Goli<br />
résidant à Abidjan, Son<br />
Excellence M. le ministre Michel<br />
Amani N'guessan, député de la<br />
S/P de Bodokro, M. Mangoi Jacques, président du Conseil<br />
Général de Béoumi, M. Kouamé Attoungbré Jules, maire de<br />
Bodokro, M. Kouamé Moïse, ex-intendant des Lycées à la<br />
retraite et famille à Abidjan et Bouaké, M. Yao Konan Patrice et<br />
famille à Abidjan, le Commissaire de police Kouadio Bégnin et<br />
famille à Abidjan, le commissaire de police Konaté Abdoulaye et<br />
famille à Abidjan, Dr René Amani Kouamé à l'Unicef et famille<br />
à Abidjan, Me N'guessan Paul et Mme née Kouakou Kra Agnès<br />
à Abidjan, Mme Sall Claudine et son époux à Abidjan, M.<br />
N'guessan Kouakou Benjamin, banquier à la retraite et famille à<br />
Abidjan, M. Kouakou Clossa Jacques, banquier à la retraite et<br />
famille à Abidjan, M. N'dri Allah Jacques et Mme à<br />
Abidjan, l'Association des cadres et ressortissants d'Alloko-<br />
Sakassou à Abidjan, les connaissances et familles alliées:<br />
Angoran, Kpandoble, Konan, Goly et Alla à Abidjan et Bouaké,<br />
tous les enfants Yebouet Koffi à Abidjan, Bouaké et aux USA,<br />
l'Ambassadeur Théodore Koffi Fana, épouse et enfants à<br />
Abidjan, Moscou et Washington, Koffi Kouakou Marcelin,<br />
épouse et enfants à Washington, les garçons: Koffi Kouadio,<br />
Koffi Konan Alfred, les filles Koffi: Jacqueline, Joséphine,<br />
Hortense, Anna et leurs enfants à Bouaké ont la profonde douleur<br />
d'annoncer le rappel à Dieu de leur neveu, cousin, frère, beaufrère,<br />
père, beau-père, grand-père et arrière-grand-père:<br />
YEBOUET KOFFI dit "KOFFI Diyè",<br />
le mardi 18 novembre 2010 à Bouaké.<br />
Le programme des obsèques s'établit comme suit :<br />
Du lundi 24 au mercredi 26 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong>: Présentation des<br />
condoléances à Abidjan de 18h00 à 20h00 au domicile de<br />
l'Ambassadeur Koffi Fana à la Riviera III. Cité Selmer Bellevue.<br />
Villa N° C 10.<br />
Du jeudi 27 au samedi 29 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong>: Présentation des<br />
condoléances à Bouaké de 18h00 à <strong>22</strong>h00 au domicile familial<br />
Quartier Ahoungnassou, 2e rue à droite, après le commissariat de<br />
Police.<br />
Jeudi 03 février <strong>2011</strong> à 15h: Levée du corps à Ivosep Bouaké,<br />
-21h à l'aube: veillée au domicile familial quartier<br />
Ahoungnassou.<br />
Vendredi 04 février <strong>2011</strong> à 14h: transfert de la dépouille<br />
mortelle à Alloko-Sakassou (S/P de Bodokro) par l'axe Bouaké-<br />
Béoumi.<br />
- 21h à minuit: Veillée religieuse<br />
- De minuit à l'aube: Veillée traditionnelle<br />
Samedi 05 février <strong>2011</strong> à 11h: Inhumation au cimetière dudit<br />
village.<br />
Frat-Mat N° 92 465<br />
23 <strong>janvier</strong> 2010<br />
23 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong><br />
Voici un an déjà que :<br />
James CHAYNES<br />
nous a quittés.<br />
IN MEMORIAM<br />
En ce jour anniversaire,<br />
Viviane son épouse, Gary<br />
son fils, Lydie et Marie ses<br />
filles, vous prient d'avoir une pensée particulière<br />
pour lui.<br />
Une prière sera dite ce dimanche 23 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> à<br />
l'Eglise Notre Dame d'Afrique de Biétry à la messe<br />
de 09h du matin.<br />
Frat-Mat N°92475<br />
Sa Majesté Nanan Kpli Kpin<br />
IV, Roi des Akpessé à<br />
Ouellé-Prikro, Sa Majesté<br />
Nanan Bendiè Koménan II,<br />
Roi des Akpessé à<br />
Bédiékoménankro, veuve<br />
Moh Kouassi Bla Thérèse,<br />
chef de la grande famille<br />
Koundré N'djolè à Ouellé-<br />
Prikro, M. Koundré Yao, chef<br />
du village de Koumélékro et<br />
ses notables, M. Sénou<br />
Kouamé Noël, chef du<br />
village de Bédiékoménankro<br />
et ses notables, M. Kouassi<br />
Kanga, chef chrétien catholique de Koumélékro, les<br />
enfants : Kra Kouakou Jérôme et famille à Soubré,<br />
Koumélékro, Yamoussoukro, Abidjan, Docteur Kra Koffi<br />
André, Mme et enfants à Yamoussoukro, Kra Ahou Jeanne<br />
et famille à Koumélékro, Kra Kanga Casimir, Mme et<br />
enfants à Daoukro, Kra N'guessan Adrien, Mme et enfants<br />
à Abidjan, Kra N'zi Eugène, Mme et enfant à Abidjan,<br />
Mme Koua Edja épouse Kra Aya Bernadette et famille à<br />
Agnibilékro, Kra Affoué Catherine et famille à Abidjan,<br />
Kra Kra Emile (dit N'dja Kra), madame et enfants à San-<br />
Pedro, Kra N'zué Kan et famille à Koumélékro, Kra Koffi<br />
Benjamin, Mme et enfants à Abidjan, Amoin Kouadio<br />
Mathurin, Mme et enfants à Abidjan, Kouamé Kplé et<br />
famille à Koumélékro, Kouamé Kouassi Emile et famille<br />
à Abidjan, Adou Kouassi Ambroise et famille à Daoukro,<br />
la grande famille N'da N'zi à koumélékro, la grande<br />
famille Béh Kouadio à Ouellé-Prikro et les familles alliées<br />
ont la profonde douleur d'annoncer à leurs parents, amis et<br />
connaissances, le rappel à Dieu, dans la soirée du<br />
dimanche 21 novembre 2010 à Koumélékro, de leur<br />
frère, époux, père, cousin, oncle, grand-père, arrièregrand-père<br />
et beau-père :<br />
N'ZI KRA EMMNUEL<br />
Notable à Koumélékro<br />
Membre fondateur et ex-Chef de la communauté<br />
catholique de Koumélékro,<br />
Ex-superviseur des chefs chrétiens catholiques de la<br />
paroisse notre Dame de la Paix de Ouellé.<br />
Programme des obsèques<br />
Mercredi 26 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> de 20 h à <strong>22</strong> h : veillée de<br />
prières à la paroisse Saint Ambroise Ma Vigne (Cocody<br />
Angré).<br />
Samedi 29, lundi 31, mardi 1er février <strong>2011</strong> de 18 h à<br />
20 h : présentation des condoléances à Angré, Stars 5, villa<br />
18 (après le commissariat d'Angré, carrefour Adama<br />
Sanogo).<br />
Vendredi 04 février à 15 h: Levée du corps à la morgue<br />
de Ouellé, suivie du transfert au village natal du défunt<br />
(Koumélékro, à 5 km de Ouellé, route Ouellé-M'Bahiakro)<br />
- de 20 h à minuit: Veillée religieuse<br />
- de minuit à l'aube: Veillée traditionnelle<br />
Samedi 05 février <strong>2011</strong> de 8h à 10h45: Cérémonie<br />
traditionnelle de dons<br />
- 11h: Messe de requiem, suivie de l'inhumation au<br />
Cimetière catholique dudit village.<br />
Frat-Mat 92 471<br />
IN MEMORIAM<br />
21 <strong>janvier</strong> 1991 -<br />
21 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong><br />
Il y a 20 ans que<br />
s'endormait dans la paix du<br />
Seigneur sa servante :<br />
Thérèse HOIMLA<br />
COFFIE épouse<br />
Martin SERY<br />
BAILLY<br />
En ce jour anniversaire, ses enfants, sa famille et les<br />
familles alliées vous prient d'avoir une pensée<br />
pieuse pour elle.<br />
Elles vous <strong>info</strong>rment que l'action de grâces sera<br />
célébrée au cours de la messe du dimanche 23<br />
<strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> en la Paroisse Notre Dame de<br />
l'Assomption de Koumassi Prodomo à 9h.<br />
Frat-Mat N°92482<br />
M. et Mme Kobea Zady<br />
Bernard, enfants, petitsenfants<br />
et arrière-petitsenfants,<br />
veuve Yolande<br />
Kouadio épse Zady Alain<br />
Francis et enfants, M.<br />
Kouadio Ndri Arsène et<br />
famille à Bouaké, Abidjan,<br />
Canada et Usa, la grande<br />
famille Zady à Gnahio<br />
Degoué et alliés Badobré,<br />
Ossouè et Troupa, la famille<br />
Opelli Djekpo Bernard à<br />
Divo, Gagnoa et Paris, la<br />
famille N'guessan Kouassi à<br />
Gagnoa, Abidjan et Paris, la grande famille Leby à<br />
Maryland, Minnesota aux Usa et au Canada, la famille<br />
Gomet à Freemont aux Usa, à Paris, Abidjan et Gagnoa, M.<br />
Kobea Zéhia Roch, enfants et petits-enfants, M. Gnamien<br />
Georges, enfants et petits-enfants, M. Kobea Titi Boniface,<br />
enfants et petits-enfants, M. Afesuku Philippe et Mme née<br />
Marie Claudine Kobea, enfants et petits-enfants, M. et Mme<br />
Adjé Ludovic Hilaire et enfants, Mme Marie Bertille Kobea<br />
et enfants, Mlles Kobea Zady Viviane, Kobea Zady Lynn,<br />
Mme Samson née Kobea Zady Chantal, M. Kobea Zady<br />
Jeanson Daniel, M. Bailly Auguste et Mme née Kobea Zady<br />
Arlette, M. et Mme Gbedié Zady Simplice aux USA, M. et<br />
Mme Kpossrougnon Sibailly Fernand et enfants, à Abidjan,<br />
M. et Mme Zéphirin Badobré aux USA, M. et Mme Diany<br />
Ossoué et enfants à Paris, M. et Mme Tappa Paul à Paris et<br />
enfants, Mmes Mélanie Zady Kpossrougnon, Lucienne Zady<br />
Kpossrougnon, Lidie Zady Kpossrougnon, M. Zigoli<br />
Célestin et Mme née Zady Hortense, M. Koudou Désiré et<br />
Mme née Zady Matilde, M. Meunier Collin et Mme née<br />
Rachel Zady, M. Gora Michel et Mme née Zady Pélagie, le<br />
général de brigade Kily Fagnidi Fiacre, la famille de feu<br />
Dallo Marcel, le Colonel Kolaï Bertin, Mme, enfants et<br />
petits-enfants, M. Gomet Gnohité Hilaire et famille, M.<br />
Konaté Ibrahima et famille, le Général de Brigade Dogbo<br />
Blé, Commandant de la Garde Républicaine, le Colonel<br />
Major Dasset Towaly, Commissaire intendant, Directeur du<br />
Commissariat des Armées, le Colonel Yao Yao Jules, Ami<br />
d'enfance de la famille, les Officiers de la Promotion Gabriel<br />
Dadié des Forces de Défenses et de Sécurité de CI, les<br />
communautés villageoises de Gnahué Dégoué, de Barouhio<br />
et de Kakredou, ont la profonde douleur d'annoncer aux<br />
parents, amis et connaissances le décès de leur très regretté<br />
fils, époux, père, frère, oncle, cousin et ami:<br />
ZADY ALAIN FRANCIS,<br />
Colonel des Forces de Défense et de Sécurité de la<br />
République de Côte d'Ivoire, précédemment sous-préfet de<br />
Bin Houyé et président du Conseil d'Administration de<br />
l'Ong Phenix Côte d'Ivoire,<br />
survenu le lundi 3 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> à 7 h30mn à Rabat au<br />
Maroc.<br />
Le programme des obsèques : Levée du corps à Ivosep,<br />
veillée traditionnelle, veillée militaire au Camp Gallieni,<br />
honneurs militaires et enterrement) de cet illustre disparu<br />
ainsi que d'autres dispositions vous seront communiqués<br />
ultérieurement.<br />
Frat-Mat N° 92479<br />
AVIS DE REMERCIEMENTS<br />
Les enfants veuve Yapo Pierre-<br />
Claver, M. Andoh Allé Jean-<br />
Baptiste, Mme N'guessan Coffi<br />
Jean née Ando Léocadie Amon,<br />
M. Andoh Allé Jacques, député<br />
de Cocody, les belles-familles<br />
Yapo, Dias, Moulod, Ramos,<br />
N'guessan, Bertho, les petitsenfants,<br />
arrière-petits-enfants,<br />
neveux, nièces, les familles<br />
alliées, les filleuls et familles<br />
amies, ainsi que la communauté<br />
Capverdienne, vous renouvellent<br />
à tous et à toutes, leur infinie<br />
gratitude pour les diverses<br />
marques de compassion,<br />
d'affection et de soutien matériel<br />
que vous leur avez témoignées,<br />
lors du rappel à Dieu de :<br />
ANDO Antoinette<br />
née SYLVA<br />
survenu le dimanche 12<br />
décembre 2010.<br />
Ils vous prient d'assister ou de<br />
vous unir d'intention à la messe<br />
d'action de grâce qui sera<br />
célébrée le dimanche 23 <strong>janvier</strong><br />
<strong>2011</strong> à 11h00 en l'église Saint<br />
Jean de Cocody.<br />
Frat-Mat N° 92462<br />
In memoriam<br />
"Le Seigneur a essuyé les pleurs<br />
sur tous les visages "<br />
"Le malheur de l'avoir perdu ne<br />
doit pas faire oublier le bonheur<br />
de l'avoir connu, d'avoir partagé<br />
des moments forts de vie, de<br />
travail, et de prière avec lui"<br />
24 <strong>janvier</strong> 2010-<br />
24 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong>,<br />
Un an déjà que notre regretté :<br />
SEMIEN DALLO SERGE<br />
ALAIN<br />
Ex-Proviseur au Lycée<br />
Municipal d'Issia<br />
A été rappelé à la maison de son<br />
Seigneur.<br />
En ce jour anniversaire de son<br />
décès, sa veuve Adeline Yoro, ses<br />
enfants Semien Marc-Arthur,<br />
Semien Eric-Aimé, Semien<br />
Annick Liliane, Semien Claude<br />
Edwige, ses petits enfants, ses<br />
frères et sœurs, cousins, oncles et<br />
tantes, les familles alliées et les<br />
collaborateurs, remercient<br />
sincèrement tous ceux qui de près<br />
ou de loin leur ont témoigné<br />
soutien moral et matériel lors de<br />
sa douloureuse disparition, et<br />
prient tous ceux qui l'ont connu et<br />
aimé d'avoir une pensée pieuse à<br />
son endroit; et de bien vouloir<br />
honorer la messe d'action de<br />
grâce qui se tiendra le Lundi 24<br />
<strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> à 18h30 mn au<br />
domicile familial<br />
Contact: 07 52 89 43<br />
Frat-Mat N°92534
20<br />
REMERCIEMENTS<br />
M. NOBOUT Frédéric, chef de la<br />
Famille Assomolo à Moossou, les<br />
grandes familles Yapobi, Mensah,<br />
Ekra, N'Doumi, Kanga et<br />
N'Guessan, les familles Boa,<br />
Amangoua, Agnissan, Niamké,<br />
Assi Adou, Inagohi, les familles<br />
Koffi, Ehouman, Abouatier,<br />
Polneau, Delompuy, N'dia-Coffie,<br />
Varlet, Mmes Yadji Hélène<br />
enfants et petits enfants, AFFIBA<br />
Bernadette, enfant et petits<br />
enfants, NATT Amélie, enfant et<br />
petits enfants, les familles Dosso, Porquet, Sawadogo, Gadegbeku<br />
et toutes les familles alliées et amies, Dr Kacou Edmond et Mme<br />
née Gadegbeku Jocelyne et enfants, M. Dosso Dioman Fulgence et<br />
enfant, Dr Porquet Jocelyne, Mme N'Doumi Akindè Léonie,<br />
enfants et petits enfants, les enfants de feu Sawadogo Georges<br />
Mahamadou, M. le Ministre Gon Coulibaly Lanciné et Mme née<br />
Kodjo Monique et enfants, Mme la Secrétaire d'Etat Odette Lago<br />
Daléba, son époux le Gl Lago Daléba et famille, Mme Moreau<br />
Jeanne et enfants, Mmes Séhi Louise, Koné Philomène, Kadjo<br />
Mamie Emma, Kéïta Viviane, Kouamé Athian Chantal<br />
Très sensibles aux nombreuses marques de compassion, d'affection,<br />
de sympathie et de solidarité qui leur ont été témoignées lors du<br />
rappel à Dieu de leur fille, sœur, mère, grand-mère, cousine et amie<br />
KLADE ELISABETH (MME SAWADOGO)<br />
Ex-Secrétaire de direction au Complexe sucrier Ferké II,<br />
à la retraite<br />
Ex- membre de l' Arca (Association des retraités catholiques)<br />
et de l'Afec (Association des femmes de l'église catholique)<br />
de St Ambroise du Jubilé<br />
Survenu le jeudi 23 Décembre 2010 à l'Institut de cardiologie<br />
d'Abidjan et dont l'inhumation a eu lieu le samedi 08 Janvier <strong>2011</strong><br />
à Moossou<br />
Et dans l'impossibilité de toucher individuellement toutes les<br />
personnes qui, de près ou de loin leur ont apporté soutien moral,<br />
spirituel, matériel et financier durant cette dure épreuve, les prient<br />
de trouver ici l'expression de leur infinie gratitude.<br />
Ils remercient particulièrement : Mme Simone Ehivet Gbagbo et<br />
famille, la notabilité et le village de Moossou, la Direction nationale<br />
des cantines scolaires, SEM. Kodjo Richard, l 'Union ivoirienne des<br />
professions libérales (Unipl), le Conseil national de l'Ordre des<br />
pharmaciens de Côte d'Ivoire, le Syndicat national des pharmaciens<br />
privés de Côte d'Ivoire, la section syndicale des pharmaciens privés<br />
de Yopougon, le directeur et le personnel de l'Institut de cardiologie<br />
d'Abidjan, Dr Diane Didi Kouko et son équipe, M Gérard Mangoua<br />
Pca. de Laborex CI et Mme, M. Guillaume Kokora D.g de Laborex<br />
CI, Mme et le personnel de Laborex CI, le Curé, l'équipe<br />
presbytérale, le Conseil paroissial et la chorale de St Ambroise du<br />
jubilé, les Révérend-Pères Emmanuel Zambsoré, Léon Assamoi,<br />
Jean-Pierre Ouédraogo, le Prieur, les Frères et les Sœurs de la<br />
Communauté St Jean à la Riviera palmeraie, les Associations de<br />
retraités catholiques (Arca) de St Ambroise ma vigne et Jubilé, les<br />
membres des Ceb de Cocody Angré Star 2 et 7, l'Association des<br />
femmes de l'église catholique(Afec) de St Ambroise du Jubilé, les<br />
Amis de Ferké II, la Direction et les Sœurs de l'Ecole Notre dame<br />
de la paix de la Riviera palmeraie, le pasteur Kakou Salomon Elie,<br />
Mme et les membres de la paroisse des choristes, M. et Mme<br />
Enoukou Raymond, la famille N'Guessan Coffi et alliés, M.<br />
Kouamé Jean-Marie et famille, Mme Odette Kouamé et famille, M.<br />
et Mme Georges N'dia-Coffie, M. et Mme Samuel Gadegbeku,<br />
Mme Zélika Fumey Désirée, Mme Julienne Demeideros, M. et<br />
Mme N'Drin Léandre, M. et Mme Guinan Jean-Claude, M. et Mme<br />
Gauly Jean-Louis, M. et Mme Kouakou Assamwa Edmond, M<br />
Gaié Mamadou Lamine, M Monatin Elie et tous les amis de<br />
Fulgence, les amis de St-Jean, Mme Domoraud, ép. Yao Saki et<br />
famille, M. et Mme Attia Sébastien, Dr Enoh Serges et famille, M.<br />
Kaboré Dieudonné et famille, M. Masumbuko Jean-Marie et<br />
famille, Mme Adia Traoré, M. et Mme Burdin, l'Association des<br />
anciens de la Faculté de pharmacie d'Abidjan, Dr Fatou Coulibaly<br />
et le personnel de la pharmacie Bel Horizon, Dr Honoré M'Bahia et<br />
famille M. et Mme Obré Richard, Dr Komenan Berthilde et<br />
famille, Dr Annette Konan, M. et Mme Kéïta Mamadou, M.<br />
Coulibaly Mamadou et Mme, M. et Mme Koffi Konian, Dr Alain<br />
Diaha et famille, Mme Amon Assipo Marie-Chantal, les membres<br />
de l'Asdm, les amis du "Village", les Résidents de la Star 7 B, M.<br />
Mme Touré et le personnel de la Passiflore, Dr Lépréon Flora, Dg<br />
de Beau rivage, les pharmaciens et tous les amis d'Edmond,<br />
Fulgence et Jocelyne, le personnel de La Nouvelle pharmacie St<br />
Laurent de Yopougon<br />
Ils vous prient de vous associer à eux, ou de vous unir d'intentions,<br />
à la messe pour le repos de son âme qui sera célébrée le Dimanche<br />
23 Janvier <strong>2011</strong> à 09H00, en la Paroisse St Ambroise du Jubilé à<br />
Angré.<br />
Que Dieu Tout - puissant dans sa grande miséricorde,<br />
vous comble de grâces.<br />
Frat-Mat N°92526<br />
25 <strong>janvier</strong> 2010<br />
25 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong><br />
La lumière brille dans les<br />
ténèbres, et les ténèbres ne<br />
l'ont pas arrêtée .... Mais tous<br />
ceux qui l'ont reçue<br />
ceux qui croient en son nom,<br />
il leur a donné de devenir<br />
enfants de Dieu .... Ils sont<br />
nés de Dieu ... (Jean 1, 1-18)<br />
1 an, 12 mois, 365 jours ...<br />
comme si c'était encore hier!<br />
Infos service<br />
IN MEMORIAM<br />
Nécrologie<br />
Notre douleur fait place à notre espérance et notre<br />
confiance en Dieu de la place qu'il t'a réservée.<br />
TOURÉ MOHAMMED LAMINE<br />
JEAN-PAUL<br />
Daddy, comme une symphonie inachevée .... Tu nous<br />
manques !<br />
Les familles Touré, Bokola, Doche, Karia et Dongo,<br />
son épouse, ses enfants, les familles alliées et les amis<br />
de " Momon" renouvellent leurs sincères<br />
remerciements à tous ceux qui de près ou de loin leur<br />
ont apporté un soutien spirituel, moral, matériel et<br />
financier lors de son départ inattendu vers le Père. Il les<br />
<strong>info</strong>rme qu'une messe anniversaire d'action de grâces<br />
sera dite le dimanche 30 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> à 9h00 à la<br />
paroisse Saint Ambroise le Jubilé d'Angré.<br />
Que Dieu vous bénisse.<br />
Frat-Mat N° 92 515<br />
Les Collectivités Amoussou à<br />
Allada au Bénin, M. et Mme<br />
Amoussou Sossa Antoine et<br />
enfants à Podiaguiné, Man,<br />
Yamoussoukro, Abidjan et<br />
Cotonou, les grandes familles<br />
Sahalo et Digbéhi à Duékoué,<br />
Bin-Houyé, Logoualé, Abidjan<br />
et Paris, veuve Amoussou née<br />
Yéboua Evelyne et enfants à<br />
Abidjan, M. et Mme Hounouve<br />
Philippe à Man, les grandes<br />
familles Baimey à Daloa,<br />
Abidjan et Cotonou, M. et Mme<br />
Traoré Toglan Victorien à<br />
Abidjan, la famille Kouabenan Yéboua et alliés à Tanda,<br />
Tiédio, Abidjan, au Ghana et Canada, la grande famille Atta<br />
Kroupi à Tiédio et à Hiango, la famille Kobenan Bouo et alliés<br />
à Tanda et Abidjan, M. et Mme Yao Adjoumani Emile à<br />
Hiango et Abidjan, M. et Mme Adam Yéboua Patrice et<br />
famille à Tanda et Abidjan, M. et Mme Adjoumani Pierre à<br />
Abidjan, M. et Mme Yao Kouman Moïse, Maire de Tanda à<br />
Abidjan, Nanan Kouassi Appoh dit " Biro", chef de village de<br />
Tiédio, M. et Mme Kouamé Adjoumani à Abidjan, M. et Mme<br />
Koffi Kanga à Abidjan, M. Assalé Jean, président de la M.o.t.a,<br />
la direction et le Personnel du Fonds National de solidarité<br />
(Fns), la Ceb Vision 2000 de Angré 8e Tranche, l'Association<br />
des copropriétaires de l'Opération Elite (vision 2000) Angré 8e<br />
Tranche, M. Pacôme Zahabi et les Amis de Laurent à Abidjan<br />
ont la profonde douleur d'annoncer le décès de:<br />
AMOUSSOU VICTOR EMMANUEL,<br />
Directeur des Opérations et du risque au Fonds National de<br />
Solidarité (Fns),<br />
survenu le 11 <strong>janvier</strong> au Chu de Treichville.<br />
Le programme des obsèques se déroule comme suit:<br />
Du 17 au24/01/<strong>2011</strong>: présentation des condoléances au<br />
domicile familial (de 18h à 20h) sis à Angré 8e Tranche Cité<br />
Vision 2000".<br />
Mardi 25/01/<strong>2011</strong> : veillée traditionnelle au domicile familial<br />
(de 19 h à 23 h) .<br />
Jeudi 27 / 01/<strong>2011</strong> : veillée religieuse à la paroisse St<br />
Ambroise du Jubilé à Angré (20 h à <strong>22</strong> h) non loin de la<br />
station Pétro Ivoire.<br />
Samedi 29/01/<strong>2011</strong>: 8h30: Levée du corps sur le parvis de la<br />
paroisse St Ambroise du Jubilée Angré. 9h00 : Messe de<br />
requiem, suivie de l'inhumation au cimetière de Williamsville.<br />
Dimanche 30/01/<strong>2011</strong> à 09h00 : Messe pour le repos de son<br />
âme à la Paroisse St Ambroise du Jubilé d'Angré.<br />
Pour tout <strong>info</strong>rmation appelez: 02 00 88 11/07 61 76 12/04 50<br />
56 02.<br />
Frat-Mat N° 92 477<br />
Fraternité Matin/Samedi <strong>22</strong> -Dimanche 23 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong><br />
Nanan Yoboué Kongo, chef<br />
du village d'Akadiafoué, S/P<br />
de Béoumi et ses notables,<br />
Nanan Kouakou Ba, chef du<br />
quartier Assèbléossou à<br />
Akadiafoué, M. Yaossè<br />
Kouakou, chef des<br />
ressortissants d'Akadiafoué à<br />
Abidjan, M. Koffi Ernest,<br />
président de la Mutuelle<br />
Akpossouba d'Akadiafoué,<br />
la grande famille Tié à<br />
Akadiafoué, Duékoué,<br />
Vavoua, San-Pedro,<br />
Bondoukou et Abidjan, M. Dibi Kouakou Philbert, chef<br />
de la famille Tié à Abidjan, M. Sotti Yao Michel,<br />
Administrateur des services financiers à la retraite, et<br />
famille à Abidjan, Mme Sotti Adjo, ménagère à Abidjan<br />
et enfants, M. Sotty Kouadio Edouard, Directeur du<br />
Cabinet SOFIREX, et famille à Abidjan, Mme Sotti<br />
Houphouët, ménagère à Abidjan et famille, Mme Sotti<br />
Ahou Nathalie, Secrétaire de direction au ministère de<br />
l'Environnement, des Eaux et Forêts, et enfants à<br />
Abidjan, M. Sotti Koffi Lucas, cultivateur à Akadiafoué<br />
et famille, Mlle Sotti Akissi Agnès, couturière à Abidjan,<br />
M. Yao Ahoko Julien, à la retraite à Abidjan et famille,<br />
Mme Gouaho Madeleine, ex-cadre SGBCI à la retraite et<br />
famille à Abidjan, Mme Djaha Amenan Jeanne, ex-agent<br />
SIB à la retraite et enfants à Abidjan, Mme Tahua<br />
Antoinette, à la pharmacie du Commerce et famille à<br />
Abidjan, M. Djaa Yao Blaise, agent de la CIE à Abidjan<br />
et famille, M. Djaa Koffi Antoine, directeur territorial de<br />
l'Hydraulique humaine à Séguéla et famille, M. Djaha<br />
Kouadio Ambroise, Directeur à la CIE et famille à<br />
Abidjan, Mme Koffi Henriette et famille à Abidjan,<br />
Mme Kouakou Solange et famille à Bondoukou, M.<br />
Sotti Gervais, Pharmacien à Abidjan et famille, M. Sotti<br />
Raphaël, Ingénieur <strong>info</strong>rmaticien à Abidjan et famille,<br />
M. Sotti Alexis, Géomètre expert à Abidjan et famille,<br />
Mme Sotti Chantal épouse Adilodji Claude et famille à<br />
Abidjan, Mme Gnayé née Yao Ahou Clémentine<br />
Géneviève et famille à San-pédro, Mme Sotti Estelle<br />
épouse Elogne et famille à Abidjan, M. Koffi Kouakou<br />
Arsène, instituteur à Bouaké et famille, M. Kouassi<br />
Kouakou Edouard, prophète Déhima à Duékoué et<br />
famille, Alonzoh, Technicien de Presse à Fraternité<br />
Matin à la retraite et famille à Béoumi et Abidjan, ont la<br />
profonde douleur d'annoncer à leurs parents, amis et<br />
connaissances le décès de leur cousine, mère, tante,<br />
grand-mère, arrière-grand-mère :<br />
Veuve SOTTI née TIE ZOUZOU,<br />
Ménagère à Akadiafoué S/P Béoumi,<br />
survenu le mardi 14 décembre 2010 à Yopougon dans<br />
sa 90 ème année,<br />
Les obsèques se dérouleront selon le programme suivant<br />
:<br />
Du lundi 03 <strong>janvier</strong> au mercredi 02 février <strong>2011</strong>:<br />
présentation des condoléances au domicile de Mme Sotti<br />
Ahou Nathalie sis à Yopougon Lièvre rouge - cité<br />
Prairie.<br />
Samedi 15 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong>: 1ère veillée à Yopougon<br />
Lièvre rouge - cité Prairie de 21h à l'aube.<br />
Mercredi 02 février <strong>2011</strong>: 2 ème veillée à Yopougon<br />
Lièvre rouge - cité prairie de 21h à l'aube.<br />
Vendredi 04 février <strong>2011</strong> à 8h00: Levée du corps à<br />
Ivosep Treichville, suivie du transfert à Akadiafoué S/P<br />
de Béoumi où une veillée aura lieu de 20h à l'aube.<br />
Samedi 05 février <strong>2011</strong> à 10h: Inhumation au cimetière<br />
d'Akadiafoué.<br />
Frat-Mat N° 92532<br />
AVIS DE PRISE<br />
DE CONTACT<br />
Madame Diallo Maïmouna est<br />
Priée de se rendre au Tribunal<br />
de Première Instance<br />
d'Abidjan-Plateau à l'audience<br />
du lundi 24 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> à<br />
08h30 pour affaire concernant<br />
son fils mineur Touré Sidiki.<br />
Fait à Abidjan, le 21 <strong>janvier</strong><br />
<strong>2011</strong><br />
Le greffier<br />
Frat-Mat N° 92520<br />
19 <strong>janvier</strong> 1993 -<br />
In memoriam<br />
19 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong><br />
Voilà 18 ans que tu nous as quitté<br />
Papa:<br />
KABLAN BENJAMIN,<br />
pour rejoindre la maison du père<br />
céleste.<br />
Les souvenirs demeurent vivaces dans<br />
nos esprits comme si c'était hier. Tu<br />
nous manques tellement!<br />
Nous t'aimons très fort. Puisse Dieu te<br />
garder dans sa félicité.<br />
Tes enfants.<br />
Frat-Mat N° 92438<br />
M. Kipré Nahounou Jeannot,<br />
Mme et enfants, Mme Kipré<br />
Emma épse Tré et enfants à<br />
Dabou, Mme Kipré Opportune<br />
et enfants à Abidjan, M. Kipré<br />
Dégny Basile et Mme en<br />
France, Mme Kipré Cécile et<br />
enfants à Daloa, Mme Kipré<br />
Caroline et enfants à Daloa, M.<br />
Gnoléba Pierre Emile et Mme à<br />
Abidjan, veuve Ligbé née<br />
Britto Marie Rose et enfants à<br />
Yopougon, M. Kéi Bahié<br />
Denis, Mme et enfants à<br />
Abidjan, M. Guéi Cyriaque et<br />
enfants à Abidjan, très<br />
sensibles aux nombreuses<br />
marques de compassion,<br />
d'affection, de réconfort et de<br />
solidarité qui leur ont été<br />
témoignées lors du décès de<br />
leur fille, nièce, petite fille,<br />
épouse, mère et amie :<br />
KIPRÉ ANNE EDWIGE<br />
CHRISTELLE<br />
1/10/1979-<br />
23-11-2010,<br />
et dans l'impossibilité de<br />
toucher individuellement tous<br />
ceux, celles qui, de près ou de<br />
loin, ont apporté un soutien<br />
moral, spirituel, matériel et<br />
financier en cette douloureuse<br />
circonstance, les prient<br />
d'accepter ici leurs sincères<br />
remerciements et l'expression<br />
de leur infinie gratitude, plus<br />
particulièrement à Mme<br />
Ouattara Tina à Lyon, Séri<br />
Chantal Zoua et famille en<br />
France, la famille Kouaty à<br />
Treichville, Gbala, Bouguhe<br />
Mathias et famille, MM.<br />
Zebeto Plègnon Lucien, les<br />
voisins du quartier de M. Kipré<br />
à Abobo, la Mutuelle de<br />
Ziguedia Gboguhé, les mamans<br />
Cojep de Yopougon, les<br />
femmes et amis de<br />
Williamsville, Mme Nezzi<br />
Marie-Louise, inspectrice<br />
primaire à Yopougon, la famille<br />
Dodo Zika à Krikoréa, les<br />
ressortissants de Ziguedia à<br />
Abidjan et Gboguhé, les<br />
ressortissants de Brohouan à<br />
Abidjan.<br />
Que Dieu leur rende au<br />
centuple. Amen.<br />
Frat-Mat N° 92 466
Fraternité Matin/Samedi <strong>22</strong> -Dimanche 23 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong><br />
Infos service<br />
Nécrologie<br />
21<br />
Sa Majesté Nanan Boa Kouassi III,<br />
Roi de l'Indénié ; Nanan Ehoué<br />
Aka, chef de canton de Yakassé<br />
Feyassé, Nanan Koffi Amoikon,<br />
chef du village de Padiégnan et ses<br />
notables; M. Djabia Niangoran,<br />
chef de la famille Asso Krowoua,<br />
planteur à Padiégnan ; M. Kouao<br />
Adou Kouassi, chef de la famille<br />
Assonvon, planteur à Padiégnan;<br />
M. le Ministre Ettien Amoakon à<br />
Abidjan, M. le Député N’Da<br />
Edoukou à Abidjan, le Directeur<br />
Général de la Police Nationale, M.<br />
Brindou M’Bia à Abidjan, M. Adou<br />
N'draman Venance, frères et sœurs à Padiégnan ; M. Affali Ignace à<br />
Abidjan, frères et sœurs à Padiégnan; MM. Adou Brou et Allou Mian<br />
Jean-Marie, planteurs à Padiégnan; M. Koffi Kouao, planteur à<br />
Padiégnan; Mme Ano Tano Blah Thérèse épouse Gnui Kassi à<br />
Abidjan et enfants ; Mmes Attahi Adjo Blé et Ekra Adjoua Suzanne,<br />
sœurs et enfants à Padiégnan et à Abidjan ; Mmes Soh Ekia Elise et<br />
Boaffo Akoua Adèle, épouses de feu Adou Ano Kouao Léon ; MM.<br />
Tanoh Kouakou Augustin et Adou Léon à Abidjan, Adou Nianuth<br />
Kouao Mathieu, frères et sœurs à Abengourou ; M. Adou Koffi à<br />
Divo, frères et sœurs à Padiégnan ; les enfants de feu Adou Ano<br />
Kouao Léon à Padiégnan et à Abidjan ; MM. Mian Adou et Mian<br />
Kouao Germain, frères et sœurs à Aprompronou ; M. N'gouandi<br />
Niangoran, frères et sœurs à Kogodja ; M. Ediaffoué Adou Sosthène<br />
et Tigori Aglo à Abidjan, frères et sœurs à Yakassé Féyassé ; M.<br />
Ehouman Boko Hubert à Abidjan, frères et sœurs à Zamaka ; M.<br />
Kouadio Oi Kouadio, frères et sœurs à Zinzénou ; M. Ettien Eba,<br />
frères et sœurs à Ebouassué ; ont la profonde douleur d'annoncer le<br />
décès de leur fils, neveu, frère, père, grand-père et époux :<br />
ADOU ANO KOUAO LEON,<br />
Planteur à Padiégnan,<br />
survenu des suites d'une courte maladie au C.H.R d'Abengourou le<br />
<strong>22</strong> décembre 2010.<br />
Le programme des obsèques se déroulera comme suit :<br />
Vendredi 28 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> à 15h30: Levée du corps à la morgue du<br />
C.H.R. d'Abengourou, suivie du Transfert à Padiégnan (S/PYakassé<br />
Feyassé)<br />
- De 21 h à l'aube : Veillée funèbre.<br />
Samedi 29 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> à 10h00: Messe de requiem, suivie de<br />
l'Inhumation au cimetière dudit village.<br />
Famille de feu Kouadio Kan<br />
Robert à Kroukoutié<br />
Kroffouessou, M. Kouakou<br />
Brou, chef du village de<br />
Kroukoutié, M. Kouadio<br />
Kouakou et famille à Zuenoula,<br />
Soubré et Abidjan, Mme Oka<br />
Amoin et enfants à Kroukoutié,<br />
Soubré, Abidjan, Mme Tchicaya<br />
Loka Christine et enfants à<br />
Abidjan, Mme Kouadio Ahou,<br />
frères, soeurs et enfants à<br />
Zuénoula, Soubré et Abidjan,<br />
Kouakou Clémence et enfant à<br />
Abidjan, les enfants du défunt<br />
Kouadio Koffi : Mme Koffi<br />
Amelan Célestine épse N'Guessan à Abidjan, Mme Koffi<br />
Victorine et enfants à Abidjan, M. Koffi Sylvain à Abidjan, M. et<br />
Mme Koffi Gervais à Soubré, M. Koffi Joachim à Abidjan, M. et<br />
Mme Koffi Jean-Claude à Agnibilékro, Mlle Kouadio Koffi<br />
Patricia à abidjan, Mlle Kouadio Koffi Chantal à Abidjan, Mlle<br />
Kouadio Prisca à Agnibilékro, M. Assié Koffi, chef des<br />
ressortissants de Kroukoutié (Botro)) à Abidjan, M. Kouassi Brou<br />
et enfants à Aboisso, Kroukoutié, Soubré et Abidjan, M. Yao<br />
Djaha à Vavoua et enfants à Abidjan ont la profonde douleur de<br />
vous annoncer le décès de :<br />
KOUADIO KOFFI,<br />
Frat-Mat N° 92 509<br />
survenu le samedi 08 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> au Chu de Treichville.<br />
Mercredi 26 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> : 20h- <strong>22</strong>h : Veillée religieuse à l'église<br />
catholique Saint Etienne de Koumassi face au foyer des Jeunes.<br />
Vendredi 28 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> : 15h30-16h30 : Levée du corps à<br />
Ivosep - Salle B - 20h00 - 23h00 : Veillée religieuse à Koumassi<br />
Sicogi Nord-Est Terminus 05. 23h00 à l'aube: Veillée<br />
traditionnelle.<br />
Samedi 29 juillet <strong>2011</strong> : 09heures : Messe de requiem en l'Eglise<br />
Ste Etienne de Koumassi suivie de l'Inhumation au cimetière de<br />
Williamsville.<br />
Par ailleurs, les condoléances sont reçues tous les jours de 16h à<br />
21h au domicile familial sis à Koumassi Sicogi Nord-Est,<br />
terminus du bus 05 appart 474.<br />
Frat-Mat N° 92 478<br />
M. Charles Vilasco, Mme et<br />
enfants, M. Daniel Erhard et<br />
Mme née Emilienne Vilasco,<br />
Mlle Chrystelle Ghislaine<br />
Kouassi, les enfants de:<br />
Alexandre, Jacob et Odette<br />
Vilasco épouse De Neef,<br />
Mme Essi Sam et enfants,<br />
Mme Essi Richmond et<br />
enfants, Mme Joséphine<br />
Roland et enfants, Mme Aké<br />
née Anne Bonful et enfants,<br />
M. et Mme Ibo Okoué, les<br />
grandes familles Vilasco,<br />
Clinton, Roland, Porquet,<br />
Vallée, Amblard, Kacou Aoulou, Ackah, Ephson, Bonful,<br />
Ahombo, les familles parentes, alliées et amies, ont la<br />
profonde tristesse de vous annoncer le décès survenu le<br />
10 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> à Abidjan, de leur chère sœur, mère,<br />
tante, nièce, cousine et amie:<br />
EMMA EPHSON VILASCO<br />
Fonctionnaire à la retraite,<br />
Ex-chargée des Etudiants à l'ambassade<br />
de Côte d'Ivoire en France;<br />
Et vous prient de vous associer ou de vous unir<br />
d'intention aux obsèques qui se dérouleront comme suit:<br />
Mercredi 26 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> de 9h30 à 10 h : Levée du<br />
corps à Ivosep (Salle A)<br />
10h00: Transfert du corps à Grand-Bassam suivi de<br />
l'inhumation au cimetière de la dite ville.<br />
Frat-Mat N° 92537<br />
Nanan Konan Kouamé<br />
Zhogbé, chef du village de<br />
Yobouékro S/P de Djékanou,<br />
Nanan N'guessan Botiwa, chef<br />
du village d'Assouakro S/P de<br />
Djékanou, Nanan Kouassi Yao,<br />
chef du village de Kanhankro<br />
S/P de Toumodi, M. Abdoulaye<br />
Diallo, maire de Djékanou et<br />
famille à Djékanou et Abidjan,<br />
M. Konan Raymond, viceprésident<br />
du conseil général de<br />
Toumodi et famille à Kpouébo<br />
et Abidjan, M. Brou Koffi<br />
René, député à l'Assemblée<br />
nationale et famille à Mougnan<br />
et Abidjan, veuf Bobou Mbra, enfants et petits-enfants,<br />
arrière-petits-enfants à Yobouékro, Assouakro, Mougnan,<br />
Abidjan et Paris, Mme Zoungrana née Bobou Somla et<br />
enfants à Yobouékro et Abidjan, la grande famille Django-<br />
Kouassi et alliés à Yobouékro, Kanhankro, Tola - Tanoukro,<br />
Djébonoua, Issia, Gagnoa et Abidjan, la grande famille Te-<br />
Ndrou Amani et alliés à Yobouékro, Kanhankro, Issia,<br />
Yamoussoukro et Abidjan, la grande famille Hallany et alliées<br />
à Yobouékro et Abidjan, la famille Kouassi Bohoussou à<br />
Yobouékro, Yamoussoukro et Abidjan, la famille N'dri<br />
Kouakou à Pokoukro et Abidjan, la famille Koffi Kouakou à<br />
Yobouékro, Abidjan et Paris, les enfants de feu Bobou Affoué<br />
à Yobouékro, Kanhankro et Abidjan; M. Laclai Allangba et<br />
enfants à Yobouékro, Grand-Lahou et Yamoussokro, M.<br />
Assouman Kouamé François, frères, sœurs et enfants à<br />
Yobouékro et Abidjan, M. Zoungrana Placide et enfants à<br />
Abidjan, M. Diby Kouassi Djekré et enfants à Yobouékro,<br />
Kpouébo, Gagnoa et Abidjan; M. Mbra Konan Pierre, épouse<br />
et enfants à Abidjan, M. Mbra Yao Bernard et famille à<br />
Abidjan, M. Amani Kouadio, président de la Mutuelle pour le<br />
développement économique et Social de Yobouékro<br />
(Mudesy), la communauté villageoise de Yobouékro, ont la<br />
profonde douleur de vous faire part du rappel à Dieu de leur<br />
fille, épouse, sœur, belle-sœur, mère, cousine, tante, grandmère<br />
et arrière-grand-mère :<br />
DJANGO-KOUASSI Akissi Thérèse<br />
épse MBRA,<br />
survenu le jeudi 30 décembre 2010 à 08h10 à l'hôpital<br />
Général de Djékanou.<br />
Programme des obsèques :<br />
Vendredi 04 février <strong>2011</strong> à 16h00 : Levée du corps à Ivosep<br />
Djékanou suivie du transfert à Yobouékro son village natal.<br />
21h à l'aube: Veillée religieuse et veillée traditionnelle.<br />
Samedi 05 février <strong>2011</strong> à 08h : Cérémonie traditionnelle.<br />
09h00: Messe de requiem.<br />
10h00: Inhumation au cimetière du dit village.<br />
Frat-Mat N°92536<br />
Les enfants Chenal, Elisabeth,<br />
Philippe et Henri, les petitsenfants<br />
Olivia, Pierre, Anne-<br />
Marie et Amehna, les parents<br />
et familles alliés, ont la<br />
profonde douleur de vous faire<br />
part du décès de leur mère et<br />
grand-mère:<br />
Claire CHENAL<br />
née Voegelé,<br />
Médecin<br />
Commandeur de la Légion<br />
d'Honneur Ivoirienne,<br />
Commandeur de l'Ordre de la<br />
Santé Ivoirienne,<br />
Officier de la Légion d'honneur Française,<br />
Officier de l'ordre du mérite Français,<br />
survenu, le 18/01/<strong>2011</strong> dans sa 89e année.<br />
La cérémonie religieuse aura lieu le mardi 25 <strong>janvier</strong><br />
<strong>2011</strong> à 14h30 en la Chapelle des Frères<br />
Franciscains, rue Dotzinger à Strasbourg (France) suivie<br />
de l'inhumation au cimetière Mutzig.<br />
Frat-Mat N° 92483<br />
AVIS DE<br />
REMERCIEMENTS<br />
Colonel Hubert Katchia, famille<br />
et parents remercient tous ceux et<br />
toutes celles qui leur ont manifesté<br />
leur soutien spirituel, moral,<br />
matériel et financier, lors des<br />
obsèques de leur regrettée :<br />
KOMENAN<br />
GALOHONON ESTHER<br />
épouse DIGBA<br />
ETIENNE,<br />
les 14, 15 et 16 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> à Didoko.<br />
Ils expriment leur infinie gratitude à :<br />
M. Yao Ndré Paul, président du Conseil constitutionnel de Côte<br />
d'Ivoire, M. Koffi Koffi Lazarre, ministre de l'Environnement, des<br />
Eaux et Forêts, M. Tchégbé Ludovic, Conseiller technique du<br />
Président de la république, M. Dogo Raphaël, secrétaire d'Etat<br />
chargé des Handicapés, Mgr Joseph Aké, Archevêque métropolitain<br />
de Gagnoa, Mgr Marie Daniel Dadier, Archevêque métropolitain de<br />
Korhogo, Mgr Gaspard Bedy Gneba, Evêque de Man, au Colonel<br />
Kouadio Adji François, Dg des Eaux et Forêts, au Dr N'guettia<br />
Kouassi Venance, Dg de la Sodefor, M. Sehi Gaspard, Dg de<br />
l'Administration et du territoire, M. Dago Jean Pierre, directeur de<br />
Cabinet du ministre de la Communication, M. Nassa Dakouri,<br />
préfet de la Région des Lacs, préfet de Yamoussoukro, Mme<br />
Gnalega Ruth épse Brou, sous-préfet de Didoko, M. Body Gbaza,<br />
conseiller à la Cour suprême, au Clergé, à tout le personnel du<br />
ministère de l'Environnement, des Eaux et Forêts, aux opérateurs<br />
économiques de la filière Bois, aux cadres et ressortissants de<br />
Didiko, à la chorale Jeanne d 'Arc et au Chœur vocal de Divo, aux<br />
communautés catholique et méthodiste de Didoko, à la fanfare de<br />
Zarhoko, aux chefferies traditionnelles et communautés villageoises<br />
de Didoko, Zégo, Nébo et Bouakako et à tous ceux qui n'ont pu être<br />
cités nommément.<br />
Seul Dieu qui sonde les cœurs et les reins, saura vous le rendre audelà<br />
de vos espérances.<br />
Frat-Mat N° 92533<br />
AVIS DE PRISE<br />
DE CONTACT<br />
Le Juge des Tutelles du Tribunal<br />
de Première Instance d'Abidjan-<br />
Plateau, M. Ouattara Romain,<br />
invite; M. Glossoa Jean, père<br />
de l'enfant mineur: Glossoa<br />
Desson Olivier Glindet à se<br />
présenter à l'audience du 26<br />
<strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> à 08 heures 30<br />
minutes au Tribunal d'Abidjan<br />
pour affaire le concernant.<br />
P/ Le Juge des Tutelles<br />
Le Greffier<br />
Me KAKOU Marguerite<br />
Frat-Mat N° 92 502<br />
La grande famille Tadoa et alliés<br />
à Bangolo et Abidjan, la grande<br />
famille Guè et alliés à Bangolo et<br />
Abidjan, la grande famille Yao<br />
Bolou et alliés à Tiassalé, Abidjan<br />
et Paris, Yao Kadja, frères et<br />
sœurs à Tiassalé, la grande<br />
famille Yao Bolé et alliés à<br />
Bouaké et Sakassou, M. Oué<br />
Guibanhié Norbert, Sous-<br />
Directeur au Ministère des Sports<br />
et enfants à Abidjan et Dabou,<br />
Mme Gouléon Rosalie et enfants<br />
à Grand-Lahou et Abidjan, M.<br />
Douhou Pierre, Directeur de<br />
Cabinet au Ministère des Sports,<br />
Mme et enfants à Abidjan et<br />
Dakar, Lt-colonel Doh Kany<br />
Georges, Mme et enfants à<br />
Abidjan et Paris, M. Douhou<br />
Simon, Mme et enfants à Abidjan<br />
et Paris, la famille N'zo, frères et<br />
sœurs: Yao Aimé, Mme N'zo<br />
épouse Akué Geneviève, Jean-<br />
Marc Tano N'zo, N'zo Yvette,<br />
N'zo Esther, ont la profonde<br />
douleur d'annoncer à leurs amis et<br />
connaissances, le décès de leur<br />
épouse, mère, fille, sœur, nièce,<br />
cousine et belle-sœur:<br />
N'ZO NGUESSAN MARIE<br />
YOLLANDE<br />
Ex-couturière,<br />
Le programme des obsèques est<br />
le suivant:<br />
Du lundi 10 <strong>janvier</strong> au jeudi 27<br />
<strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> de 18h à <strong>22</strong>h: les<br />
condoléances sont reçues à son<br />
domicile à Angré Petro Ivoire à<br />
gauche, non loin de la gare des<br />
taxis de la Djibi et des Deux<br />
Plateaux.<br />
Vendredi 28 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> de<br />
16h à <strong>22</strong>h: veillée religieuse et<br />
traditionnelle à Angré Îlot 1 villa<br />
n° 647, face au groupe scolaire<br />
Angré2-3.<br />
Samedi 29 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong>: levée<br />
du corps à l'Hôpital Militaire<br />
d'Abidjan (Hma) suivie de<br />
l'inhumation au cimetière de<br />
Williamsville.<br />
Frat-Mat N°92508<br />
La famille Messou à Abidjan et à<br />
Botro, la famille Bakayoko à<br />
Abidjan et à Gagnoa, la famille<br />
Guibé à Tona et à Abidjan, la<br />
grande famille de l'église Baptiste<br />
Œuvre et Mission ont la profonde<br />
douleur d'annoncer le décès de<br />
leur frère, ami, fils :<br />
GUIBÉ KAKOU<br />
FERDINAND,<br />
Comptable à l'église Baptiste,<br />
survenu le jeudi 13 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong><br />
à 16h au Chu de Cocody.<br />
Programme :<br />
Levée du corps vendredi 04<br />
février <strong>2011</strong> à 7h au Chu de<br />
Cocody suivie du transfert à<br />
Tonla dans le département<br />
d'Oumé - Inhumation samedi 05<br />
février <strong>2011</strong> à 10h à la S/P Tonla.<br />
Frat-Mat N° 92 476
<strong>22</strong><br />
Infos service<br />
Nécrologie<br />
Fraternité Matin/Samedi <strong>22</strong> -Dimanche 23 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong><br />
IN MEMORIAM<br />
" Celui qui demeure sous<br />
l'abri du Très Haut repose<br />
à l'ombre du Toutpuissant…<br />
" Ps 91<br />
19 <strong>janvier</strong> 2007-<br />
19 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong><br />
En ce quatrième<br />
anniversaire de sa<br />
disparition, les enfants et<br />
parents de :<br />
TEBI CHIANI<br />
JOSEPHINE,<br />
Renouvellent leurs remerciements à tous ceux qui<br />
leur ont apporté aide matériel, réconfort moral et<br />
spirituel.<br />
A cette occasion une messe pour le repos de son âme<br />
sera dite en l'église St Jean de Cocody le mercredi<br />
19 <strong>janvier</strong> à 19h et en l'église St Kizito de<br />
Williamsville le dimanche 23 <strong>janvier</strong> à 7h.<br />
Frat-Mat N°92505<br />
M. Aka Koua, Chef de la<br />
grande famille Agbissi<br />
Ehivè de Bonoua, Ebra,<br />
Moossou et M. Aka Koua<br />
Téké, Chef de la grande<br />
famille Ronvhin Ehivè de<br />
Bonoua, Ebra, Moossou et<br />
Yaou, M. et Mme Adouko<br />
Elloh Mathurin, Colonel des<br />
Douanes à la retraite et<br />
enfants à Bonoua et Abidjan,<br />
Mme Adouko Amon Cécile<br />
et enfants à Bonoua, M.<br />
Adouko Aka Pierre à Bonoua, M. et Mme Adouko<br />
Ahoulou et enfants à Bonoua, veuve Adouko née Moya<br />
Elisabeth et famille à Abidjan, Adjamé et Bonoua, M.<br />
Assamoua Jacob et Mme née Adouko Amoun Jeannette,<br />
Secrétaire Médicale en Cancérologie, Chu de Treichville,<br />
frères et sœurs: Luc, Saint Michel Pascal, Jean Claude,<br />
Christine, Florence et Patricia à Abidjan et Bonoua, Mme<br />
Adouko Amon Rose et sœurs en France, M. et Mme Moh<br />
N'tah Raphaël, frères et sœurs à Abidjan, Bonoua, Dakar<br />
et France, l'Abbé Obrou Augustin et frères à Abidjan et<br />
Bonoua, les petits-enfants et arrière-petits-enfants à<br />
Abidjan, Bonoua, France et Londres, les familles<br />
Adouko, Kolia, Assamoua, Kwamina, Adou Foto,<br />
Edoukou, Konan, Anon et toutes les familles alliées, le<br />
personnel des services de Cancérologie et de Chirurgie<br />
Digestive et Générale du C.H.U. de Treichville, ont la<br />
profonde douleur d'annoncer à leurs parents; amis et<br />
connaissances, le décès de leur très cher regretté neveu,<br />
fils, frère, époux, père, oncle, beau-père, grand-père et<br />
arrière-grand-père:<br />
ADOUKO Téké Adouko Faustin,<br />
survenu le mercredi 12 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> au CHU de<br />
Treichville dans sa 85ème année.<br />
Le programme des obsèques se présente comme suit:<br />
Les condoléances sont reçues au domicile familial,<br />
quartier Bronoukro (ancien dépôt de Pharmacie) à<br />
Bonoua.<br />
Vendredi 21 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> à 14h30: levée du corps à la<br />
morgue de Bonoua<br />
20 h à l'aube: veillée religieuse à la cour familiale<br />
Samedi <strong>22</strong> <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong>à 08h: Culte à l'Eglise Harriste<br />
de Bonoua suivi de l'inhumation au cimetière municipal<br />
de Bonoua.<br />
Dimanche 30 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong>: Culte d'action de grâce à<br />
l'Eglise Harriste de Bonoua à 09h.<br />
Prions pour le repos de son âme.<br />
Frat-Mat N°92450<br />
IN MEMORIAM<br />
<strong>22</strong> <strong>janvier</strong> 2004 -<br />
<strong>22</strong> <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong><br />
Ton départ vers notre Père<br />
Céleste, nous a laissés un<br />
profond vide.<br />
Le temps passe, ton souvenir<br />
demeure.<br />
Voici déjà sept ans qu'il a plu<br />
au Seigneur de rappeler:<br />
CAMARA ADJEBA<br />
THERESE<br />
En ce jour anniversaire de sa<br />
disparition, sa famille, ses<br />
ami(e)s et les familles alliées<br />
renouvellent leur gratitude et<br />
leurs sincères remerciements à<br />
tous ceux qui de près ou de loin<br />
leur ont apporté compassion,<br />
soutien en cette douloureuse<br />
séparation.<br />
Que tous ceux qui l'ont connue<br />
et aimée aient une pensée<br />
pieuse pour elle en ce jour<br />
anniversaire de son rappel à<br />
Dieu!<br />
A cette occasion, une messe<br />
sera dite en sa mémoire en<br />
l'église Ascension Aéroport de<br />
Port-Bouët le Samedi <strong>22</strong><br />
<strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> à 18h 45.<br />
Frat-Mat N° 92480<br />
La famille de Souza à Lomé et<br />
à Abidjan, la famille Franck, à<br />
Lomé, la famille de Campos à<br />
Abidjan Révérende soeur<br />
Marie-Virginie de Souza,<br />
veuve de Souza Marie-Claire<br />
née Franck, MM. de Souza<br />
Marcel, épouse et enfants à<br />
Abidjan, De Souza Jean-<br />
Claude, épouse et enfants à<br />
Abidjan, Mme Brou Anne<br />
Marie née de Souza, époux et<br />
enfants à Abidjan, Révérend<br />
Père Serge de Souza, eudiste en<br />
France, frère de Souza Theddy,<br />
mariste à Accra, M. de Souza<br />
Freddy à Abidjan, les familles<br />
alliées Kato, Adomefa,<br />
Rodrigue, Orsot Koffi, Brou,<br />
Groga-Bada, Zaki, ont la<br />
profonde douleur d'annoncer le<br />
décès leur frère, époux, père,<br />
grand-père, oncle :<br />
De SOUZA Thomas<br />
Ex-Conseiller Pédagogique à<br />
la retraite,<br />
survenu le 17 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> à<br />
Lomé (Togo) dans sa 75e<br />
année, des suites d'une longue<br />
maladie<br />
Le programme des obsèques<br />
s'établit comme suit:<br />
Mercredi 26 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> à<br />
partir de 20h30: Veillée<br />
Religieuse à la Paroisse Bon<br />
Pasteur de la Riviera III<br />
Lundi 31 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> à<br />
18h30: Veillée Religieuse à<br />
Lomé<br />
Mardi 01 février <strong>2011</strong>: Messe<br />
de requiem suivie de<br />
l'enterrement à Lomé<br />
Samedi 05 février <strong>2011</strong>:<br />
Messe d'action de grâce à<br />
Lomé.<br />
Frat-Mat N° 92481<br />
IN MEMORIAM<br />
Bissimilahi Rahmani Rahim<br />
In' Na Lilahi Wa In' Na<br />
Lilahi Radjioun<br />
Cela fait respectivement 2 et 12<br />
ans qu'il a plu à Allah de<br />
rappeler à lui nos bien-aimés:<br />
DEMBELE MACEBA<br />
épouse KONE<br />
Ex-agent B.N.D.A<br />
KONE FAKASSOKO<br />
Ex-ingénieur Agronome<br />
En ces moments de souvenirs,<br />
leurs enfants : Nanga, Maténin,<br />
Messé et Amary, et les familles<br />
Koné, Dembélé, Soukoulé, et<br />
familles alliées, vous prient<br />
d'avoir une pensée pieuse pour<br />
eux et vous prient de bien<br />
vouloir vous unir à la<br />
cérémonie de prières qui aura<br />
lieu le dimanche 23 <strong>janvier</strong> à<br />
8h, au domicile des Dembélé<br />
sis à Adjamé <strong>22</strong>0 Lgts, près des<br />
Cours Aké Loba.<br />
Frat-Mat N° 92 524<br />
IN MEMORIAM<br />
"Je suis près de vous. Je suis<br />
passé seulement dans la pièce<br />
d'à côté. Donnez-moi le nom<br />
que vous m'avez toujours<br />
donné. Priez pour moi.<br />
Pourquoi serais-je hors de vos<br />
pensées, simplement parce que<br />
je suis hors de vue" <br />
23 <strong>janvier</strong> 2010<br />
23 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong><br />
Voilà déjà un an qu'il a plu au<br />
Seigneur de rappeler à lui notre<br />
bien-aimé:<br />
SERI Gilles Anselme<br />
dit " Hans "<br />
En ce jour anniversaire, la<br />
famille SERI renouvelle son<br />
infinie gratitude à tous ceux<br />
qui ont compati à sa douleur et<br />
prie tous ceux qui l'ont connu<br />
et aimé d'avoir une pensée<br />
pieuse pour lui et d'assister ou<br />
de s'unir d'intention à la messe<br />
pour le repos de son âme qui<br />
sera dite le dimanche 23<br />
<strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> à 10h30 en<br />
l'Eglise Sainte Elisabeth de<br />
Yopougon Ananeraie.<br />
Requiescat in pace !<br />
01 25 09 86<br />
01 84 <strong>22</strong> 42<br />
Frat-Mat N° 92 529<br />
AVIS DE<br />
REMERCIEMENTS<br />
Nadjé Vincent aux Usa, Nadje<br />
Noël en France, Nadje Séverin,<br />
Nadje Marie Annick, Nadjé<br />
Gertrude, Nadjé Parfait et<br />
Nadje Colette à Abidjan, les<br />
petits-enfants et arrière-petitsenfants<br />
remercient très<br />
sincèrement tous leurs parents<br />
de Broma S/P de Saïoua, tous<br />
les ressortissants du canton<br />
Yokolo, les belles familles, les<br />
amis et connaissances, les<br />
parents d 'Issia, le curé de la<br />
paroisse de Saïoua et la<br />
Chorale qui leur ont apporté<br />
soutien moral; matériel et<br />
financier lors du rappel à Dieu<br />
de leur regretté père, grandpère,<br />
arrière-grand-père :<br />
GBEDJE NADJE<br />
ALBERT<br />
Fonctionnaire à la retraite,<br />
survenu le 10 décembre 2010<br />
à Broma S/P de Saïoua.<br />
Une messe sera dite le<br />
dimanche 23 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> en<br />
la paroisse de Saint Jean de<br />
Cocody à 11h pour le repos de<br />
son âme.<br />
Que Dieu vous bénisse.<br />
Frat-Mat N° 92 531<br />
La grande famille Djé Koffi à<br />
Kanhankro et à Bouaké, la<br />
grande famille Kouassi N'Zi à<br />
Kanhankro et à Bouaké, veuve<br />
Georges Kuny née N'Goran<br />
N'Zi à Abidjan, M. et Mme<br />
Kuny Blath et enfants à<br />
Bouaké et à Abidjan, M.<br />
Kouamé Pli, enfants et petitsenfants<br />
à Guitry et à Abidjan,<br />
Mme Koffi Kouadio née Kuny<br />
Marguerite et enfants à<br />
Abidjan, M. et Mme Kuny<br />
Kassi Pierre et enfants à Paris,<br />
les enfants et petits-enfants de<br />
feu Kouamé Kouassi Palmer à<br />
Washington et à Abidjan, les<br />
familles alliées (Kra Yao,<br />
Delauzin Roger, Kouamé<br />
Tanoh) à Abidjan, les amis et<br />
connaissances ont la profonde<br />
douleur d'annoncer le décès de:<br />
KOUAME KOUASSI<br />
dit PALMER<br />
survenu le 13 <strong>janvier</strong> au Chu<br />
de Yopougon.<br />
Les condoléances sont reçues<br />
au domicile du défunt Cité<br />
Marina (Corridor de<br />
Bingerville carrefour Adama)<br />
tous les jours de 16h à 20h.<br />
Programme des obsèques :<br />
Vendredi 21 <strong>janvier</strong>: veillée<br />
traditionnelle de 20h à l'aube<br />
au domicile du défunt.<br />
Samedi <strong>22</strong> <strong>janvier</strong>: levée du<br />
corps à 9 heures à la morgue<br />
du Chu de Yopougon suivie de<br />
l'inhumation au cimetière de<br />
Williamsville.<br />
Frat-Mat N° 92 517<br />
Veuve Piba née Sika Angèle et<br />
grande famille Sika Boty à<br />
Abidjan et Bronda, très<br />
sensibles aux nombreuses<br />
marques de réconfort et de<br />
solidarité qui leur ont été<br />
témoignées lors du rappel à<br />
Dieu de leur regretté époux et<br />
beau :<br />
PIBA NEMA ALBERT<br />
Et dans l'impossibilité de<br />
toucher individuellement tous<br />
ceux et toutes celles qui de près<br />
où de loin leur apporté soutien<br />
moral, spirituel, matériel et<br />
financier en cette douloureuse<br />
circonstance, les prient<br />
d'accepter ici leur sincère<br />
remerciement et infinie<br />
gratitude particulièrement à :<br />
M. Pascal Affi N'guessan<br />
Président du Fpi et porte parole<br />
du candidat -. de Lmp,<br />
Honorable Soukouri Bohui,<br />
député de Koumassi chargé des<br />
élections au Fpi, Mme la<br />
ministre Odette Sauyet, député<br />
de Diégonefla, M et Mme<br />
Séhia Brou Augustin, Ddc du<br />
candidat de Lmp à Oumé, M et<br />
Mmes les membres de Waketo,<br />
Kény, Class et Imetp, M le<br />
directeur du Cbcg de Cocody et<br />
son personnel, M. le président<br />
de l'Univercité d' Abobo-<br />
Adjamé et son personnel, M et<br />
Mme Boga Antoine, Ceb<br />
d'Angré Star 2, le Vicaire de la<br />
paroisse St-Ambroise du Jubilé<br />
de Cocody Angré.<br />
Frat-Mat N° 92535<br />
Les grandes familles: Glomlan-<br />
Kouakou, Brou-Koffi Ya,<br />
Kouadio-Glabou, N'gatta-<br />
Koffi, Koffi Saraka, Saraka-<br />
Yao, Saraka-N'goran, Do<br />
Gaston, N'da-Koffi-Saraka à<br />
Tiébissou, Assinzé, Pokoukro,<br />
Tiassalé, Toumodi et Abidjan<br />
ont la profonde douleur de<br />
vous annoncer le décès survenu<br />
à l'âge de 105 ans le 20<br />
septembre 2010 à Toumodi, de<br />
leur regrettée :<br />
Veuve KOFFI-SARAKA<br />
née N'NAN KOUAKOU<br />
AFFOUE ZOHOUN.<br />
Programme des obsèques :<br />
Mardi 07 février <strong>2011</strong> de<br />
20h00 à l'aube: 1ère veillée<br />
traditionnelle au domicile de la<br />
famille Do-Gaston sis au<br />
quartier CEG face Hôtel<br />
Rombo à Toumodi.<br />
Vendredi 10 février <strong>2011</strong> à<br />
15h00: Levée du corps à la<br />
morgue de l'hôpital de<br />
Toumodi suivie du transfert à<br />
Pokoukro, commune de<br />
Toumodi sur l'axe Toumodi -<br />
Oumé.<br />
20h00 à l'aube: 2 ème veillée<br />
traditionnelle à Pokoukro.<br />
Samedi 11 février <strong>2011</strong> à<br />
15h00: Inhumation au<br />
cimetière de Pokoukro.<br />
Frat-Mat N° 92 472<br />
IN MEMORIAM<br />
21/01/2009<br />
21/01/<strong>2011</strong><br />
Voilà 2 ans qu'il a plu à<br />
l'Eternel de rappeler à lui sa<br />
Servante :<br />
SEHIN MARGUERITE<br />
DJEHI<br />
Ex-<strong>info</strong>rmaticienne au Trésor<br />
En ce jour anniversaire, ses<br />
enfants, son père, sa mère, ses<br />
frères, sœurs, parents et amis<br />
prient tous ceux qui l'ont<br />
connue d'avoir une pensée<br />
pieuse pour elle.<br />
Frat-Mat N° 92 436<br />
Merci de<br />
vous<br />
adresser<br />
au plus<br />
tard à<br />
15 h 00,<br />
au service<br />
Avis et<br />
Communiqués<br />
de Frat-Mat.<br />
Tél.: 20.37.06.66<br />
Poste:<br />
100<br />
ou 160
Fraternité Matin/Samedi <strong>22</strong>-Dimanche 23 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong><br />
JEUX : PAR BROU AMAN LOIC<br />
MOTS À TROUVER N°900<br />
Liste des mots N°900<br />
Ecu/Union/Estoc/décoré/Abidji/Carat/Obrou/Coton/<br />
Vélo/Ourdi/Pistole/Géôlier/Laine/Agent/Evolution/C<br />
elui/Utile/Agboville/Déjà/Auto.<br />
Mot-clef: Général espagnol (Deux mots)<br />
Solution du N°900: Merci<br />
MOTS CROISÉS N°900<br />
Horizontalement.<br />
I. De teinte bleuâtre. II. Oublie. Lettre grecque. III. Un tout<br />
petit cours d'eau. Prénom masculin. IV. Vin du terroir. A la<br />
marge pour le bon élève. V. Cachette. Jésus pour beaucoup<br />
d'Israéliens. VI. Petites entailles. VII. Les ivoiriens de l'étranger.<br />
Verticalement.<br />
1. Sa femme passe partout.2. Bouleversé par une nouvelle tragique.<br />
Rouge brun du cheval.3.Réference musicale. Se fit<br />
entendre de loin.4. Frères seulement d'une même<br />
mère.5.Compte à régler. Epée.6. Spécialité médicale. Préfixe<br />
pour rétablir une égalité.7. Leurs chefs en Afrique ne sont pas<br />
de tout repos.8. Fleuve de l'Inde, dépendant de la mer d'<br />
Oman.<br />
Horizontalement. I. Etrennes.II. Pro. Auch. III. Sai. O.E. IV. Tresseur. V. Eues. Ulm.VI. Us. As. Ea.VII. Racinien.<br />
Verticalement. 1. Epateur.2. Tr. Rusa.3. Rosée.4.Assai.5. Nais. Sn.6. Nu. Eu.7. Ecoulée.8.<br />
Sherman.<br />
Tous les mots placés ici sont des anagrammes de noms.<br />
Retrouvez exactement ces mots par le jeu des lettres en<br />
vous inspirant de l’énoncé.<br />
Thème: Bêtes<br />
* Nea<br />
*Boust<br />
*Oei<br />
* Ost<br />
Cabinet Médical le<br />
Manguier (Face CCIA 44<br />
boulevard Angoulvant Plateau)<br />
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Médico-chirurgical Marcory<br />
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07.01.33.34<br />
Dr Bassit Assad, Polyclinique<br />
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Abjan, Treichville-Bvd de<br />
Marseille 01 BP 2761 Abidjan<br />
01<br />
tél : 21.25.79.19/ 21.75.79.20<br />
Solutions n°899<br />
*Aaron<br />
*Aser<br />
*Caïn<br />
* Asaü<br />
NUMÉROS UTILES<br />
Pompiers: 180<br />
Caserne de l’Indénié:<br />
20 21 12 89 / 20 21 10 67<br />
Zone 4: 21 35 73 65<br />
Yopougon: 23 45 16 90<br />
Urgences:<br />
Samu: 185 / <strong>22</strong> 44 34 45 / <strong>22</strong> 44 53 53<br />
CHU Cocody: <strong>22</strong> 44 91 00<br />
<strong>22</strong> 44 90 38 / <strong>22</strong> 44 90 60<br />
CHU Treichville:<br />
21 24 91 55 / 21 24 91 <strong>22</strong><br />
CHU Yopougon:<br />
23 26 64 54 / 23 46 61 70<br />
CHU Bouaké: 31 63 21 90<br />
31 63 21 91 / 31 63 53 50<br />
Police:<br />
Police secours: 111 / 170<br />
Direction générale de la police: 20 <strong>22</strong> 20 30<br />
Préfecture de police: 20 21 00 <strong>22</strong><br />
Direction de la police judiciaire: 20 21 23 00<br />
Direction de la police économique:<br />
20 32 51 44<br />
Aéroport: 21 75 79 01 / 21.75.79.02<br />
Divers:<br />
Dépannage CIE: 179<br />
Dépannage SODECI : 175<br />
Côte d’Ivoire-Telcom: 120<br />
Infos service<br />
SEMAINE DU SAMEDI <strong>22</strong> AU VENDREDI 28 JANVIER <strong>2011</strong> (PERMANENCE 24 H / 24)<br />
ABOBO<br />
1. Phcie du Dokui (GDE) - M. Mohamed<br />
Doumbia - Tél. : 24 39 10 30 - Au-dessus<br />
du Zoo face Station Total - Face Cie<br />
Plateau Dokui.<br />
2. Phcie d'Abobo Santé - M. Homawoo<br />
Kouamé Charles - Tél. : 24 39 13 84 -<br />
Derrière le Centre de Santé (PMI &<br />
Maternité).<br />
3. Phcie Tsacoé - M. Tsacoé Maurice -<br />
Tél.: 24 39 15 02 - 2 ème Rond point autoroute<br />
Abobo-Gare près du collège St<br />
Joseph.<br />
4. Phcie Matené - Mme Traoré Matenin -<br />
Tél. : 24 39 20 32 - Abobo Nord près du<br />
grand Bazar à 30 m de la Cité de la<br />
Gendarmerie.<br />
5. Phcie St Sauveur - M. Kouamé Didier<br />
Konan - Tél. : 24 48 47 41 - Abobo quartier<br />
Clouétcha<br />
6. Phcie de la Plaque II - Mme Coulibaly<br />
Berthé épouse Sanoh - Tél. : 24 48 09 90 -<br />
Abobo Plaque II - Non loin carrefour du<br />
Plaque II.<br />
Abobo PK 18 - Phci Route d'Ayama - M.<br />
Dié Offey Juste - Tél. : 23 55 82 40 -<br />
Abobo PK 18 - Route d'Anyama face ex-<br />
Unicafé.<br />
ABOBODOUME/LOCODJORO<br />
Phcie Chenain - Mme Brindou Amafou<br />
Maria - Tél. : 23 50 13 91 - Yopougon<br />
Jérusalem - Route Abobodoumé - 200 m<br />
de l'hôtel Grand-Maxime.<br />
ADJAME<br />
1. Phcie Reboul - Mme Allou Diaha<br />
Christiane - Tél. : 20 37 99 98 - Avenue<br />
Reboul - 150 m des sapeurs pompiers de<br />
l'Indenié - Bus 82 81 35.<br />
2. Phcie Quartier Ebrié - M. Lambin<br />
Christian - Tél. : 20 37 12 56 - Face à la<br />
gare STIF Daloa.<br />
3. Phcie des Gares - M. Kiré Kouadio<br />
Noël - Tél. : 20 37 26 24 - Bd Nangui<br />
Abrogoua - Entre la Ran et Citelcom<br />
ATTECOUBE<br />
1. Phcie des Agouas - M. Druid Idibouo -<br />
Tél. : 20 37 10 59 - Face à la Boulangerie<br />
BBCO<br />
2. Phcie d'Agban - Mme Seri-Gnoleba<br />
Fawzillatou - Tél. : 20 37 <strong>22</strong> 30 / 20 37 21<br />
67 - A l'entrée de la cité Fairmont.<br />
WILLIAMSVILLE<br />
1. Phcie Aimess - Mme Kouassi Jeannette<br />
- Tél. : 20 37 21 24 - Williamsville II -<br />
Route Macaci face CRS<br />
2. Phcie St Uriel - Mme Affro Akpah<br />
Jocelyne - Tél. : 20 37 23 75 - Entrée résidence<br />
Paillet - Route d'Abobo.<br />
ANYAMA<br />
Phcie Eliel - M. Touré Wangoyo Ange -<br />
Tél. : 23 55 98 30 / 23 55 62 80 - Face<br />
Gare d'Anyama à côté de la station Ivoire<br />
Oil<br />
BINGERVILLE<br />
1. Phcie du Marché - M. Konan Kouamé<br />
- Tél. : <strong>22</strong> 40 34 64<br />
2. Phcie St Sylvestre - M. Mpoué Carlos -<br />
Tél. : <strong>22</strong> 40 27 88- Cité Palma face restaurant<br />
Coup de Frein.<br />
COCODY/RIVIERA<br />
RIVIERA - 1. Phcie St Bernard - Mme<br />
Adouko Aka Marie - Tél. : <strong>22</strong> 43 65 46 /<br />
<strong>22</strong> 43 66 21 - Cité Attoban près de<br />
Cipharm par carrefour Riviera II - Tourner<br />
vers groupe scolaire André Malraux et tout<br />
droit ou par la rue des Jardins II Plateaux<br />
voie d'accès face restaurant " Nuit du<br />
Saïgon "<br />
2. Phcie St Pierre des Rosées - M.<br />
Kouadio Kokora - Tél. : <strong>22</strong> 47 42 17 -<br />
Route du Lycée Français<br />
3. Phcie St Raphaël Archange - Mme<br />
Gabla Toutoukpé Liliane - Tél. : 21 49 08<br />
20 - Riviera Palmeraie - Rue Ministre .<br />
COCODY<br />
1. Phcie Les Mimosas - Mme Aka Bobo<br />
Edwige - Tél. : <strong>22</strong> 44 32 28/35 - Cité des<br />
Arts entre carrefour de la Vie et la Sodefor.<br />
2. Phcie St Dominique - M. Diomandé<br />
Siki Gbey - Tél. : <strong>22</strong> 48 79 89 - Rue Angré<br />
- Plateau Dokui - 700 m du Bd Latrille.<br />
II PLATEAUX<br />
1. Phcie des Halles - Mme Kié Danielle -<br />
Tél. : <strong>22</strong> 41 92 94 - Centre Commercial<br />
Sococé.<br />
2. Phcie Arc En Ciel - Mme Touré<br />
Safiatou - Tél. <strong>22</strong> 41 33 90 - II Plateaux<br />
Rue des Jardins - Carrefour Commissariat<br />
12ème Arrondissement.<br />
3. Phcie Las Palmas - Mme Diakité<br />
Fatoumata - Tél. : <strong>22</strong> 42 14 79 /01 12 65<br />
65 - II Plateaux-Aghien / Carrefour Las<br />
Palmas.<br />
4. Phcie de la 7ème Tranche - Mme<br />
Dayato Azian C. Pascale - Tél. : <strong>22</strong> 52 56<br />
83 - Rue L 84/1er carrefour à gauche après<br />
le Journal Notre Voie en venant d'Attoban<br />
- Ou 1er carrefour à droite après le Bar Les<br />
Caféines même rue que la nouvelle<br />
Ambassade de Chine - Par le Bd Latrille.<br />
5. Phcie Fandasso - Mme Sidibé Ahouré<br />
Marthe - Tél. : 21 00 18 16 - Angré Cité<br />
Fandasso.<br />
6. Phcie Ste Marthe - Mme Zadi Agoh<br />
Marthe - Tél. : <strong>22</strong> 42 33 87 /07 77 20 00 /<br />
07 73 99 78 - Angré Bd Latrille - Carrefour<br />
station Petro Ivoire - Terminus bus 81&<br />
8213 - Angré Bd Latrille - Carrefour station<br />
Petro Ivoire, tourner à droite, terminus<br />
bus 81& 82.<br />
KOUMASSI<br />
1. Phcie Iroko (GDE) - M. Allah Kouadio<br />
- Tél : 21 56 43 53 - Koumassi Remblais -<br />
Ligne Bus 32 près école BAD 5<br />
2. Phcie Ste Foi - M. Soumahoro Amara -<br />
Tél. 21 56 17 40, Koumassi terminus bus<br />
05, face lycée municipal.<br />
3. Phcie des Sables - M. Eddy Brown -<br />
Tél. 21 28 84 17, Koumassi Remblais,<br />
voie principale près de la cité BATIM SIR.<br />
4. Phcie Mpiké - Mme Kouassi Nogbou<br />
Catherine - Tél. 21 36 25 75, quartier<br />
Mairie, derrière la mairie de Koumassi.<br />
5. Phcie Béniabié - M. Ackah Béniabié -<br />
Tél. 21 28 95 25, Bd du Caire, terminus<br />
des bus 13-26-33<br />
6. Phcie Bethanie - M. Ebrottié Aney<br />
Frédéric - Tél. : 21 36 62 83 - Koumassi<br />
Sicogi Bia Sud - Route menant du Camp<br />
Commando à la Zone Industrielle - Zone<br />
du petit marché à côté de la station Vinko<br />
MARCORY<br />
1. Pchie de la Vie - Mme Anogonou Sonia<br />
- Tél. : 21 28 18 68 - Marcory Résidentiel<br />
Boulevard Achalme Immeuble Teranga.<br />
2. Phcie Tiacoh - Mme Tiacoh Julie - Tél.:<br />
21 26 28 15 - Carrefour autoroute et Bd du<br />
Gabon - Angle rue Pierre et Marie Curie.<br />
3. Phcie de la Zone 3 - Mme Aubry Kéita<br />
Pascale - Tél. : 21 35 13 15/09 76 - Centre<br />
Commercial Opéra (carrefour Pâtisserie<br />
Abidjanaise/Honda).<br />
4. Phcie Saint Joseph - M. Vei Bernard -<br />
Tél. : 21 24 45 19/45 20 - Carrefour Paul<br />
Langevin et Bd du 6 décembre face restaurant<br />
" Le Sultan ".<br />
PLATEAU<br />
Phcie Le Trefle - Mme Lassey Danielle -<br />
Tél. : 20 <strong>22</strong> 88 02 - Av. Noguès - Angle Av.<br />
7 - Résidence Noguès.<br />
PORT-BOUET / VRIDI<br />
Phcie Vridi-Village - M. Koffi Emmanuel<br />
- Tél. : 21 27 58 60 - Vridi Canal - Zone du<br />
rond point terminus bus 19 - Non loin de la<br />
SIR<br />
PORT-BOUET / JEAN FOLLY<br />
Phcie Route de Bassam - M. Yéo Ali -<br />
Tél: 21 58 63 54 / 21 58 63 55 - Port-Bouët<br />
Jean Folly - Face Mobibois près du marché<br />
de Gonzagueville.<br />
TREICHVILLE<br />
1. Phcie des 3 Mosquées - Mme Sylla<br />
Aïchatou - Tél. : 21 24 21 96 - Dans<br />
l'Avenue 8 rue <strong>22</strong> Barrée à 300 m de la<br />
Station Shell Immeuble Nanan Yamoussou<br />
Rue 38.<br />
2. Phcie Megane - M. Bonny Malick<br />
Olivier - Tél. 21 25 35 57 - 6, rue des<br />
Brasseurs zone 3 - Carrefour Sococé -<br />
Safca - Face Tati<br />
3. Phcie Merouane - Mme Fofana<br />
Coulibaly Aminata - Tél. : 21 24 09 29 -<br />
Avenue 16 rue 25 - Face station Total.<br />
YOPOUGON<br />
Niangon 1 - Phcie Assalam - Diop Ndoye<br />
Bouly - Tél. : 23 52 99 30 - Niangon Sud<br />
à Gauche au carrefour de l'Allodrome.<br />
Niangon 2 - Phcie Valors - M. Orsot B.<br />
Valentin - Tél. : 23 51 80 41 - Yopougon<br />
face nouveau marché de Port-Bouët II.<br />
Niangon 3 Phcie Cité Maroc - M.<br />
Hamza Mohamed - Tél. : 23.51.87.58 -<br />
Quartier Maroc près du collège Anador<br />
Zone PMI - Phcie du Marché - M. Aké<br />
Ako Constant - Tél. 23 45 24 70 - Près du<br />
marché de la Sicogi - Carrefour Sicogi I -<br />
Sogefiha<br />
CHU - Phcie Célia - M. Ouattara<br />
Soungalo Antoine - Tél. : 23 45 62 34 -<br />
Yopougon Banco II - Sur la route de<br />
Dabou - Carrefour Lycée technique - Bus<br />
N° 34-39.<br />
Centre 1 - Phcie Segai - M. Doué Patrice<br />
- Tél.: 23 52 21 10 - Yopougon Wassakara<br />
- Face au marché<br />
Centre 2 - Phcie Nissi -M. Sika Charles-<br />
Tél. : 23 53 02 06 - Yopougon Sopim -<br />
Ancien Belair avant carrefour collège St<br />
Louis - Zone du marché GFCI - Face<br />
Maquis le " Pitch ".<br />
Centre 3 - Phcie Akadjoba - Mme Ehua<br />
Elisabeth - Tél. : 23 51 68 06/68 07 -<br />
Carrefour Niangon Sideci - Non loin du<br />
Palais de Justice.<br />
Toit Rouge 1 - Phcie du Nouveau<br />
Quartier - M. Mensah L. Jonas - Tél. : 23<br />
45 00 85 - Près du stade municipal de<br />
Yopougon et Groupe Scolaire V.<br />
Schoelcher<br />
Toit Rouge 2 - Phcie Toits Rouges - Mme<br />
Lasme Hermance - Tél. : 23 45 16 93<br />
23<br />
Périphérie - Phcie Santé Plus - Mme<br />
Adja Bossoma Marguerite - Tél : 23 52 58<br />
66 - Yopougon Gesco - Autoroute du Nord<br />
près de la station Shell.<br />
ABENGOUROU<br />
Phcie de l'Indenié - M. Koffi Joseph<br />
- Tél. : 35 91 36 04/33 82 - Voie principale<br />
à côté de la Gde Mosquée.<br />
Phcie Moya - M. Wassa Auguste - Tél. :<br />
35 91 25 04 - Rue Princesse Petit-Bassam<br />
- Dioulakro Sud<br />
ABOISSO<br />
Phcie de la Bia - M. Dindji Jules<br />
- Tél. 21 30 42 16<br />
AGBOVILLE<br />
Phcie Essoi Aka - M. Essoi Aka<br />
- Tél. : 23 51 72 48<br />
AGNIBILEKROU<br />
Phcie du Djuablin - Mme N'Da Eba<br />
Mireille - Tél. : 35 91 03 36<br />
BONDOUKOU<br />
Phcie du Zanzan - M. Affré Kouassi Félix<br />
- Tél. 35 91 56 09<br />
BOUAFLE<br />
Phcie Fély - Mme Kpan Mannou<br />
Françoise - Tél. : 30 68 92 12 - Nouveau<br />
marché<br />
BOUAKE<br />
1. Phcie Aboussouan - M. Malan Valentin<br />
- Tél. : 31 65 54 62 - Dar Es Salam 2 -<br />
Route de Katiola - A côté de la station<br />
Total.<br />
2. Phcie Bel Air - M. Koné Moussa<br />
- Tél. : 31 63 59 90 - Quartier Zone en<br />
face du marché<br />
3. Phcie Nimbo - Mme Diawara<br />
Clémence Agoh - Tél. : 31 63 20 12 -<br />
Immeuble des 18 Logements - Route de<br />
Centrivoire.<br />
4. Phcie Notre Dame de la Paix - M. Taï<br />
Naissemou Brice - Tél. : 31 63 31 31 -<br />
Face Gare Centrale UTB.<br />
5. Phcie Belleville - M. Ouattara<br />
Progapheré Issouf - Tél. : 31 63 13 33 -<br />
Quartier Belleville route de Fêtékro.<br />
6. Phcie Saint Jean - Mme Koffi Ursule -<br />
Tél.: 31 63 21 87 - Quartier Ahougnansou<br />
avant le petit marché.<br />
DABOU<br />
Phcie Le Général - M. Bamba Karamoko<br />
- Tél : 23 57 27 24<br />
DALOA<br />
1. Phcie Carrefour Labia - M. Bamba<br />
Aboubakary - Tél. : 32 78 49 92<br />
2. Phcie du Parvis - M. Amani Koffi<br />
Albert - Tél. : 32 78 70 57<br />
3. Phcie Florel - M. Komenan Amani -<br />
Tél. : 32 78 05 32<br />
DIVO<br />
1. Phcie du Marché - M. Kouadio<br />
Kouassi - Tél. : 32 76 00 75<br />
2. Phcie Espérance - M. N'Cho Séka<br />
Théodore - Tél : 32 76 31 04<br />
3. Phcie du Dialogue - M. Ouattara<br />
Olivier - Tél. : 32 76 31 77<br />
DUEKOUE<br />
Phcie Divine Grâce - Mme Gban Carmel<br />
- Tél. : 33 70 21 79<br />
GAGNOA<br />
1. Phcie Principale - M. Diabi Mamadou<br />
- Tél. : 32 77 23 16<br />
2. Phcie Lafia - M. Diomandé Moussa -<br />
Tél. : 32 77 25 20<br />
3. Phcie de Garahio - M. Yeboué Henri<br />
Léonce - Tél. : 32 77 10 56<br />
GRAND-BASSAM<br />
Phcie St Amans - M. Attoumbré N'Goran<br />
- Tél. : 21 30 11 35<br />
GUIGLO<br />
Phcie de Guiglo - M. Attoumbré Koffi -<br />
Tél. : 33 70 51 61<br />
ISSIA<br />
Phcie du Commerce - Tél. : 32 77 00 45<br />
OUME<br />
Phcie d'Oumé - Mme Haddad Ismelda -<br />
Tél. : 30 68 40 83<br />
SAN PEDRO<br />
1. Phcie des Mosquées - M. Amon<br />
Arnaud - Tél.: 34 71 55 66<br />
2. Phcie du Grand Marché - M. Ocho<br />
Yacinth - Tél. : 34 71 55 55<br />
3. Phcie des Lacs SARL - M. Dakpri<br />
- Tél : Tél : 34 71 15 69<br />
SINFRA<br />
Phcie Bokosso Nouvelle - M. Soumahoro<br />
Mamadou - Tél. : 30 68 00 09<br />
SOUBRE<br />
Phcie de la gare de Soubré - M.<br />
Bohoussou Germain - Tél. : 34 72 28 77 /<br />
05 38 18 49<br />
TIASSALE<br />
Phcie St Joseph - Mme Akpo Marie<br />
Louise - Tél. : 23 57 50 46<br />
YAMOUSSOUKRO<br />
1- Phcie de Yakro - Mme Agbassi Marie<br />
Antoinette - Tél. : 30 64 04 12<br />
1. Phcie de La Mosquée - Mme Olympio<br />
Bibiane - Tél. 30 64 05 33<br />
3- Phcie Sanitas - M. Kouamé Bruno -<br />
Tél. : 30 64 08 88
24<br />
Etranger<br />
Fraternité Matin / Samedi <strong>22</strong>-Dimanche 23 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong><br />
Niger Le chef d'Al-Qaeda, Oussama ben Laden, a lié la libération des otages français dans le pays au retrait de la France<br />
en Afghanistan et averti que les positions du Président Nicolas Sarkozy «coûteront cher» à la France.<br />
Ben Laden exige le retrait des troupes françaises en Afghanistan<br />
La libération de vos prisonniers<br />
des mains de nos frères est liée<br />
au retrait de vos soldats de notre<br />
pays», a dit la voix attribuée à<br />
Ben Laden par la chaîne du<br />
Qatar, Al-Jazira.<br />
S'adressant au peuple français, Ben<br />
Laden a averti «Le refus de votre<br />
président de se retirer d'Afghanistan<br />
est le résultat de son suivisme de<br />
l'Amérique et ce refus est un feu<br />
vert pour tuer vos prisonniers (...),<br />
mais nous ne ferons pas cela au<br />
moment qui lui convient à lui. Cette<br />
position de Sarkozy «lui coûtera et<br />
vous coûtera cher sur différents<br />
fronts, à l'intérieur et à l'extérieur de<br />
la France». En réaction à ce message,<br />
le ministère des Affaires étrangères<br />
a réagi en précisant que « La<br />
France est «déterminée» à poursuivre<br />
sa mission en Afghanistan »<br />
Par ailleurs, Ben Laden conditionne<br />
la libération des otages au Niger à<br />
un départ français d'Afghanistan ;<br />
Oussama ben Laden menace de<br />
nouveau la France. Dans un enregistrement<br />
sonore attribué au leader<br />
d'Al-Qaida et diffusé hier sur la<br />
chaîne arabe Al-Jazira, il déclare<br />
que «la France va payer chez sa<br />
politique en Afghanistan et<br />
ailleurs». Les otages français détenus<br />
au Niger, ajoute-t-il, ne seront<br />
libérés qu'après le départ des forces<br />
tricolores déployées en terres<br />
Ben Laden<br />
musulmanes. Al-Qaida au Maghreb<br />
islamique (Aqmi) détient cinq ressortissants<br />
français enlevés en septembre<br />
dernier sur le site d'extraction<br />
d'uranium d'Arlit, dans le nord<br />
du Niger. Le mouvement a en outre<br />
revendiqué la semaine dernière le<br />
rapt à Niamey de deux jeunes<br />
Français tués le 8 <strong>janvier</strong> lors d'une<br />
Le globe tourne<br />
TUNISIE. La Tunisie a entamé<br />
vendredi un deuil national<br />
de trois jours en mémoire des<br />
dizaines de personnes tuées par<br />
la police lors des manifestations<br />
qui ont abouti à la chute<br />
du président Zine Ben Ali.<br />
Cette période de recueillement<br />
n'a toutefois pas éteint les<br />
revendications de la rue en<br />
faveur d'une rupture complète<br />
avec l'ancien régime tombé le<br />
14 <strong>janvier</strong>. Alors que la transition<br />
politique se met peu à peu<br />
en place, une forme de mécontentement<br />
demeure sous forme<br />
d'appels répétés au départ des<br />
dirigeants ayant servi sous Ben<br />
Ali, qui s'est réfugié en Arabie<br />
saoudite après 23 ans de pouvoir.<br />
intervention des forces françaises<br />
contre leurs ravisseurs, qui se trouvaient<br />
alors au Mali. Il s'agit du<br />
second enregistrement menaçant la<br />
France et établissant un rapport<br />
entre sa présence militaire en<br />
Afghanistan et l'enlèvement de<br />
Français au Niger diffusé par Ben<br />
Laden, qui se cacherait dans les<br />
zones tribales aux confins de<br />
l'Afghanistan et du Pakistan.<br />
A Paris, le ministère des Affaires<br />
étrangères a fait savoir que le message<br />
était en cours d'identification.<br />
La France, ajoute le Quai d'orsay,<br />
est «déterminée» à poursuivre son<br />
action «en faveur du peuple<br />
afghan» et rappelle que la France<br />
agit au sein d'une force internationale<br />
«mandatée par l'Onu à la<br />
demande des Afghans»<br />
SOURCE:<br />
AFP<br />
SOUDAN.Près de 99% des<br />
Sud-Soudanais se sont prononcés<br />
pour l'indépendance lors du<br />
référendum d'autodétermination<br />
qui s'est déroulé à la mi<strong>janvier</strong>,<br />
selon les premiers<br />
résultats partiels communiqués<br />
par la commission électorale.<br />
Etant entendu que les résultats<br />
définitifs sont attendus en<br />
février. Après dépouillement<br />
de 80% des voix exprimées<br />
dans le Sud, les partisans de<br />
l'indépendance l'emportent<br />
avec 98,6%<br />
GAZA. La chef de la diplomatie<br />
française, Michèle<br />
Alliot-Marie, a été chahutée,<br />
vendredi 21 <strong>janvier</strong>, par<br />
quelques dizaines de manifestants<br />
palestiniens à son arrivée<br />
à l'hôpital Al-Quds, à Gaza, et<br />
l'une des membres de sa délégation,<br />
touchée à la tête. Les<br />
mêmes manifestants avaient<br />
auparavant lancé des chaussures<br />
et des huées au passage de<br />
son convoi, juste après son<br />
entrée dans la bande de Gaza,<br />
afin de protester contre des<br />
propos attribués à tort par le<br />
service arabe de la radio israélienne<br />
à la ministre.