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Crise post-électorale<br />

Le rapport de Thabo Mbeki adressé au président de la Commission de l’Ua<br />

PP. 8 et 9<br />

Sommet de l’Uemoa<br />

Pourquoi Gbagbo<br />

ne sera pas à Bamako<br />

Samedi <strong>22</strong> - Dimanche 23 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> 46 e année / N°13862 www.<strong>fratmat</strong>.<strong>info</strong><br />

Prix: 200 F • Cedeao, Cameroun, Gabon : 300 fcfa • France: 1,10 €<br />

PREMIER QUOTIDIEN IVOIRIEN D’INFORMATIONS GÉNÉRALES<br />

P. 3<br />

Jacob Zuma parlant de la crise ivoirienne avec Museveni<br />

Nous devons vérifier<br />

les résultats du vote<br />

• Pour le Président sud-africain, le prochain sommet<br />

de l’Union africaine doit étudier la question<br />

• Reçu par Dos Santos, Odinga réaffirme son soutien<br />

à une résolution pacifique de la crise<br />

Le ministres des Affaires étrangères<br />

de Gambie chez le Chef de l’État<br />

Non à toute autre option<br />

que celle du dialogue<br />

Salaires<br />

La Bicici paie<br />

aujourd’hui P. 9<br />

Bouaké<br />

Mouvements suspects<br />

de troupes étrangères<br />

P. 2<br />

P. 5<br />

P. 3<br />

Jacob Zuma, Président de l’Afrique du Sud.<br />

Eduardo dos Santos, Président de l’Angola.<br />

Oignon<br />

Pourquoi les prix flambent<br />

P. 10


L’actualité politique<br />

2<br />

Fraternité Matin / Samedi <strong>22</strong>-Dimanche 23 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong><br />

La solution finale<br />

C’est décidé ! L’armée de la Cedeao va<br />

intervenir en Côte d’Ivoire. Tout est prêt et<br />

les canons, très bientôt, vont tonner, nous<br />

assure-t-on du côté de la communauté<br />

internationale et de ses porte-voix locaux.<br />

Il y va du «droit d’ingérence pour instaurer la<br />

démocratie» par la… mort. Le démocrate,<br />

n’est-ce pas celui qui s’impose par les armes,<br />

tue pour régner; est oint par la communauté<br />

internationale, est porté par l’extérieur et adoubé<br />

par l’Occident En démocratie, tous les<br />

moyens sont bons et la meilleure stratégie à<br />

dérouler pour étaler son ancrage démocratique,<br />

n’est-ce pas celle du pire Tous les<br />

moyens sont donc bons.<br />

Nicolas Sarkozy, Président de la France, pays<br />

démocratique, a demandé à la Cedeao de<br />

«déloger Gbagbo par la force». Bien évidemment,<br />

avec des armes. La très solidaire communauté<br />

des Etats de l’Afrique de l’Ouest profitera<br />

de cette mission commandée pour affirmer<br />

sa passion et son attachement à la démocratie.<br />

Que c’est rassurant !<br />

Depuis le temps que les maîtres nous réclament<br />

l’application de la démocratie, nous voilà<br />

devenus d’excellents élèves si démocratiquement<br />

repus qu’il nous faut tuer les nôtres pour<br />

montrer notre degré d’évolution… démocratique.<br />

Au nom de la démocratie mondiale et des<br />

consignes de la communauté internationale,<br />

des pays voisins vont envoyer leurs soldats<br />

tuer les Ivoiriens. Pour réussir une telle mission,<br />

il va falloir arriver à séparer le bon grain de l’ivraie,<br />

reconnaître qui est Ivoirien et qui ne l’est<br />

pas. A l’époque du nazisme, Hitler et les siens<br />

avaient trouvé les moyens de ne pas se tromper<br />

de cible. Aux Juifs, le port obligatoire d’une<br />

étoile jaune. Ce qui permettait aux nazis de ne<br />

Par<br />

AGNÈS KRAIDY<br />

pas embarquer des non-Juifs pour les camps<br />

d’extermination. Aux Ivoiriens, afin de ne pas<br />

les confondre avec les ressortissants de la<br />

Cedeao, on pourrait les contraindre au port<br />

d’une étoile orange (un bout de leur étendard<br />

déchiré). Et faire en sorte que les balles, parce<br />

que spécialement fabriquées pour les tuer,<br />

aient des ogives qui ne repèrent qu’eux. Ce<br />

serait dramatique que, pour sauver la Côte<br />

d’Ivoire, les armes de pays membres de la<br />

Cedeao tuent de pauvres ressortissants de ces<br />

pays vivant sur le sol ivoirien.<br />

Au nom «du droit d’ingérence pour instaurer la<br />

démocratie», on invite des armées étrangères<br />

à envahir la Côte d’Ivoire. La France sarkozienne,<br />

qui mène le bal de l’extermination, a<br />

certainement prévu, pour la mise en route de<br />

sa solution finale, de s’entourer d’experts nazis.<br />

Parce qu’il va falloir construire des camps,<br />

organiser les rafles des Ivoiriens, les entasser<br />

dans des wagons à bestiaux, organiser des<br />

convois bétaillères pour un aller simple dans<br />

les camps de concentration qui pourraient être<br />

construits à Ouaga, Dakar ou Lagos. Paris<br />

étant si loin, et les nouveaux kapos africains qui<br />

ont endossé le costume des nazis se sentent si<br />

honorés de satisfaire le maître.<br />

Dans tous les cas, pour les camps de concentration,<br />

la France sarkoziste n’aura pas à s’en<br />

occuper. Les agences humanitaires des<br />

Nations unies s’en chargent. Ban Ki-moon les<br />

a déjà autorisés à lancer un appel de fonds au<br />

nom de leurs actions futures en Côte d’Ivoire et<br />

dans les pays voisins. Elles sont déjà à la<br />

recherche de près de 16 milliards de Fcfa.<br />

Qu’ils sont prévoyants, ces responsables de la<br />

communauté internationale ! Tout calculer. Ne<br />

pas laisser de marge à l’erreur. La solution finale,<br />

il faut la réussir. Avec minutie. Au nom de la<br />

démocratie.<br />

Autres questions: Comment peut-on reconnaître<br />

sur un champ de bataille, avec les balles qui<br />

sifflent et les bombes qui tonnent un Ivoirien<br />

pro-Gbagbo d’un Ivoirien pro-Ouattara <br />

Crise post-électorale<br />

La Gambie pour le dialogue<br />

Le Chef de l’Etat Laurent<br />

Gbagbo a reçu hier aprèsmidi,<br />

au Palais de la<br />

Présidence au Plateau, trois<br />

délégations dont deux étrangères.<br />

Il s’agit de La médiature de<br />

la République conduite par le<br />

médiateur suppléant, Pauquoud<br />

Jean, côté ivoirien. Et de l’ambassadeur<br />

d’Angola en Côte d’Ivoire,<br />

SEM. Gilberto Buta Lutucuta et de<br />

Dr Mamadou Tangara, ministre<br />

des Affaires étrangères internationales,<br />

de la Coopération et des<br />

Gambiens de l’Etranger. Même si<br />

l’audience accordée au diplomate<br />

angolais était à huis clos, l’on ne<br />

doute pas, que la question centrale<br />

au cours de ces trois rencontres<br />

a trait à la crise post-électorale<br />

que traverse le pays. L’émissaire<br />

du Président Yahya Jammeh a<br />

confié à la presse être venu<br />

«apporter un message de paix, un<br />

message qui vise à ce que les<br />

Ivoiriens essayent de s’entendre<br />

autour de l’essentiel et dire que<br />

l’arme la plus redoutable, c’est le<br />

dialogue. Et de réaffirmer la position<br />

de la Gambie qui s’oppose à<br />

toute autre option que le dialogue».<br />

Le ministre Mamadou<br />

Tangara a ajouté qu’il rencontrera<br />

également le camp de l’ancien<br />

Premier ministre Alassane<br />

Ouattara qui revendique également<br />

le pouvoir. Ce qui permettra<br />

à ce pays frère de mieux défendre<br />

la situation de la Côte d’Ivoire, lors<br />

du premier sommet annuel de<br />

l’Union africaine qui se tiendra à la<br />

fin de ce mois. Non sans déplorer<br />

que la position de son pays ait été<br />

Au moment où des bruits de<br />

bottes se font entendre aux<br />

portes de la Côte d’Ivoire,<br />

avec l’annonce de l’arrivée<br />

imminente de l’Ecomog,<br />

l’association Bandeaux blancs et<br />

son père spirituel, l’Abbé Norbert<br />

Abékan, ont entamé hier à Dabou,<br />

une « marche pour la paix » qui<br />

va les conduire dans tout le<br />

pays… « Ailleurs, des gens préparent<br />

la guerre. Ailleurs, des personnes<br />

ont des paroles guerrières.<br />

Que ces personnes sachent<br />

aussi que dans ce pays, il y a des<br />

hommes et des femmes qui préparent<br />

la paix, essayent de toucher<br />

les cœurs. Et je crois que la<br />

paix aura le dernier mot ». Ces<br />

paroles de l’Abbé Norbert Eric<br />

Abékan traduisent tout l’engagement<br />

de son association qui est<br />

composée de personnes de différentes<br />

obédiences politiques et<br />

religieuses mais qui sont guidées<br />

par le même idéal : celui de la<br />

paix. Avec le même message<br />

véhiculé par le porte- parole de<br />

l’organisation, maître Kouamé<br />

Klemeth, ils ont fait le tour de la<br />

ville de Dabou en distribuant des<br />

bandeaux blancs que chacun voulait<br />

avoir. « Nous voulons la paix<br />

Dr Mamadou Tangara, ministre des Affaires étrangères de Gambie, lors de son audience avec le Président Laurent Gbagbo.<br />

travestie par les médias. Pour lui,<br />

une crise qui touche un pays africain<br />

a nécessairement des répercussions<br />

car «les autres sont<br />

affectés indirectement». Dès lors,<br />

point n’est besoin, selon lui, d’être<br />

un médiateur pour agir. En tant<br />

que «panafricain», c’est un devoir<br />

pour tous. Tout comme les pays<br />

africains, les Ivoiriens recherchent<br />

des solutions internes. C’est le<br />

sens de la visite de La médiature<br />

de la République au Président<br />

Laurent Gbagbo. «Comme l’a<br />

déclaré Le médiateur de la<br />

République dans ses précédents<br />

qui vient des cœurs et non celle<br />

qui est imposée par la violence,<br />

par les armes. Une paix qui se traduit<br />

également par notre comportement<br />

et nos propos ». Toutes<br />

communiqués, nous avons dit<br />

qu’après l’écoute des organisations<br />

de la société civile, des institutions<br />

de la République et des<br />

institutions internationales, nous<br />

allions rencontrer les deux parties<br />

à la crise. Et c’est ce que nous<br />

venons commencer. Et nous<br />

espérons que nous allons le poursuivre<br />

jusqu’au bout, de manière à<br />

ce que le dialogue ivoiro-ivoirien<br />

puisse s’instaurer et que les deux<br />

parties en cause puissent se rencontrer<br />

pour parler afin que nous<br />

ayons un climat apaisé», a indiqué<br />

le directeur de cabinet du<br />

les personnes rencontrées, autorités<br />

administratives et religieuses,<br />

ont également signé une pétition<br />

qui les engagent à tout mettre en<br />

œuvre afin qu’aucune goutte de<br />

sang ne soit versée dans le pays.<br />

A la grande mosquée de Dabou, le<br />

porte- parole des Imams, Ouattara<br />

Kassoum, a, lui, indiqué que les<br />

problèmes que connaît la Côte<br />

d’Ivoire ainsi que la souffrance de<br />

la population sont le fait de deux<br />

groupes : les religieux notamment,<br />

les chrétiens et musulmans,<br />

et les politiciens. Citant le prophète<br />

Mahomet, il a indiqué que le<br />

monde est composé de quatre<br />

communautés, si le premier groupe<br />

est juste, les autres deviennent<br />

justes. Mais s’il quitte la voie, les<br />

autres vont dans le décor. « Ce<br />

premier groupe, ce sont les<br />

imams, les pasteurs et les prêtres.<br />

Ils sont les messagers de Dieu et<br />

les califats sur la terre. Les pasteurs,<br />

les envoyés de Dieu ont<br />

laissé la voie de Dieu pour suivre<br />

les politiciens, à cause du ventre<br />

et de la poche. De ce fait, le<br />

monde ne peut pas retrouver la<br />

paix. Si tous les hommes de Dieu<br />

prennent la voie tracée par les<br />

messagers de Dieu, il n’y aura<br />

Médiateur de la République,<br />

Simon Nandjui, au nom de la délégation.<br />

Concernant le camp Ouattara, la<br />

délégation a promis d’effectuer la<br />

même démarche. «Nous espérons<br />

pouvoir rencontrer assez rapidement<br />

l’autre partie et une fois que<br />

nous l’aurons fait, nous voulons<br />

que le dialogue s’instaure et qu’ils<br />

puissent commencer à faire ramener<br />

la paix dans le pays», a ajouté<br />

le porte-parole.<br />

PAULIN N. ZOBO<br />

• Bandeaux Blancs refuse une paix imposée par les armes<br />

L’Abbé Norbert Abékan, initiateur<br />

de Bandeaux blancs.<br />

aucune guerre sur la terre. Ce que<br />

nous disons dans nos bouches,<br />

nous ne l’avons pas dans nos<br />

cœurs, de sorte que les choses ne<br />

peuvent pas marcher ». Aussi a-til<br />

invité chrétiens et musulmans à<br />

emprunter la voie de Dieu. Pour<br />

une paix véritable. Le secrétaire<br />

général de préfecture Gouesse<br />

Jules représentant le préfet a fait<br />

savoir que les femmes de Dabou,<br />

mobilisées, ont souhaité que leur<br />

localité ne soit pas gagnée par les<br />

mots d’ordre de ville morte, depuis<br />

mercredi les cours ont donc repris<br />

ainsi que le commerce. Le préfet<br />

a, par ailleurs, mis sur pied un<br />

comité de crise.<br />

Quand au président du Conseil<br />

général, Adoux Essoh Augustin, il<br />

s’est réjoui de l’espoir que suscite<br />

cette association et a souhaité que<br />

tous les Ivoiriens aient la même<br />

adhésion à la paix.<br />

Le directeur régional de l’éducation,<br />

Gueu Gouté Gasmir, a, lui,<br />

déclaré que chaque Ivoirien aspire<br />

à la paix. Il a déploré le fait que les<br />

enfants soient les premières victimes<br />

lorsqu’il y a des marches ou<br />

actions négatives.<br />

MARIE-ADÈLE DJIDJÉ


L’actualité politique<br />

Fraternité Matin / Samedi <strong>22</strong> - Dimanche 23 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong><br />

Réunion de l’Uemoa à Bamako<br />

Les conditions de Gbagbo<br />

Jacob Zuma, Président de l’Afrique du Sud<br />

“Nous devons vérifier les faits”<br />

3<br />

C’est aujourd’hui samedi <strong>22</strong><br />

<strong>janvier</strong> que s’ouvre à<br />

Bamako au Mali, la réunion<br />

des Chefs d’Etat et de<br />

gouvernement des pays<br />

membres de l’Union économique<br />

et monétique ouest africaine<br />

(Uemoa). La rencontre,<br />

qui prend fin demain dimanche<br />

23 <strong>janvier</strong>, vise à évaluer l’impact<br />

économique, financier et<br />

social de la crise post-électorale<br />

en Côte d’Ivoire sur l’institution<br />

économique et monétaire sousrégionale.<br />

Mais la réunion de<br />

Bamako va aussi et peut-être<br />

surtout décider s’il faut ou non<br />

envoyer une force africaine, en<br />

l’occurrence l’Ecomog, pour y<br />

régler la crise post-électorale.<br />

Alassane Ouattara a été invité à<br />

cette rencontre au même titre<br />

que le Président de la<br />

République, Laurent Gbagbo. Il<br />

y sera représenté par l’ancien<br />

Premier ministre Guillaume<br />

Soro. «Le Président Gbagbo<br />

n’ira pas à cette réunion tant que<br />

Alassane Ouattara y sera<br />

convié en tant que Président de<br />

la Côte d’Ivoire», nous a confié,<br />

hier, une source proche du dossier.<br />

Qui confie que le Président<br />

de la République a désigné le<br />

président du Conseil économique<br />

et social, Laurent Dona-<br />

Fologo, pour le représenter à<br />

L’envoyé de l’Union africaine<br />

(UA) pour la Côte d’Ivoire,<br />

Raïla Odinga a réaffirmé<br />

jeudi au président angolais<br />

Jose Eduardo dos Santos<br />

que l’organisation africaine soutenait<br />

une résolution pacifique et<br />

négociée de la crise en Côte<br />

d’Ivoire.<br />

L’envoyé a réaffirmé cette position<br />

de l’UA lors de sa rencontre<br />

avec le président Jose Eduardo<br />

dos Santos à Luanda. «L’Ua<br />

Bamako. «Mais, précise-t-elle,<br />

le Chef de l’Etat de Côte d’Ivoire<br />

ne veut pas siéger à une réunion<br />

des Chefs d’Etat où est invité<br />

Alassane Ouattara en même<br />

temps que lui».<br />

Selon notre <strong>info</strong>rmateur, «le<br />

Président Gbagbo ne veut pas<br />

offrir de spectacle à Bamako,<br />

encore moins donner l’image<br />

d’un pays ridicule qui a deux<br />

délégations pour un seul siège».<br />

Et d’ajouter: «Il n’y a ni deux<br />

soutient une résolution pacifique<br />

et négociée qui réponde à la<br />

volonté du peuple ivoirien», a<br />

déclaré M. Odinga à la presse à<br />

l’issue de ses entretiens avec le<br />

dirigeant angolais.<br />

Raïla Odinga a souligné que<br />

l’UA et la Communauté des<br />

États d’ Afrique de l’Ouest<br />

(Cedeao) étaient favorables à<br />

une résolution pacifique des<br />

problèmes en Côte d’Ivoire, et<br />

que l’usage légitime de la force<br />

Présidents, ni deux gouvernements<br />

en Côte d’Ivoire. Il n’y a<br />

qu’un seul Président en Côte<br />

d’Ivoire, c’est Laurent Gbagbo. Il<br />

n’y a qu’un seul gouvernement<br />

en Côte d’Ivoire, c’est celui<br />

conduit par le Premier ministre<br />

Aké Gilbert Marie N’Gbo. D’où<br />

vient-il donc qu’on invite l’ancien<br />

Premier ministre Alassane<br />

Ouattara à une réunion réservée<br />

aux Chefs d’Etat et de gouvernement»<br />

C’est donc pour<br />

ne serait envisagé qu’en dernier<br />

recours.<br />

Discutant avec le président dos<br />

Santos des différentes manières<br />

de résoudre le problème ivoirien,<br />

l’envoyé a exprimé son<br />

accord avec la position de<br />

l’Angola, qui encourage et soutient<br />

le dialogue et la négociation.<br />

L’envoyé a appelé à des discussions<br />

immédiates entre les deux<br />

parties pour que cette crise soit<br />

ne pas donner dans la confusion,<br />

souligne cette source, que<br />

la Présidence de la République<br />

a saisi le Président du Mali,<br />

Amadou Toumani Touré (ATT),<br />

qui accueille la réunion, pour lui<br />

signifier sa préoccupation et<br />

lever toute équivoque. «Tant<br />

que le Président Gbagbo n’aura<br />

pas la certitude qu’il n’y a que lui<br />

qui est invité à la réunion de<br />

l’Uemoa en tant que Président<br />

de la République de Côte<br />

d’Ivoire, sa délégation ne bougera<br />

pas», tranche notre <strong>info</strong>rmateur.<br />

En tout état de cause,<br />

au moment où nous mettions<br />

sous presse, la délégation du<br />

Président Laurent Gbagbo était<br />

encore à Abidjan. «Le Président<br />

a été effectivement invité à<br />

Bamako. Vous saurez s’il y est<br />

allé ou pas dans quelques<br />

jours», avait répondu le porteparole<br />

du gouvernement, Ahoua<br />

Don Mello, à un journaliste qui<br />

demandait si le Chef de l’Etat se<br />

rendra dans la capitale malienne<br />

pour la rencontre de<br />

l’Uemoa. C’était le jeudi 20 <strong>janvier</strong>,<br />

au Palais présidentiel. Lors<br />

d’une conférence de presse qu’il<br />

animait au terme d’un Conseil<br />

des ministres (voir Fraternité<br />

Matin du vendredi 21 <strong>janvier</strong>).<br />

PASCAL SORO<br />

Odinga chez Dos Santos<br />

L’émissaire de l’Ua réaffirme son soutien à une résolution pacifique<br />

Jose Eduardo dos Santos, Président de l’Angola.<br />

Raïla Odinga, Premier ministre du Kenya.<br />

résolue par les Africains sans<br />

intervention extérieure.<br />

Cette crise est un défi pour le<br />

processus de démocratisation<br />

de l’Afrique, alors que 17 pays<br />

doivent organiser des élections<br />

l’an prochain, et une résolution<br />

de cette crise offrirait un exemple<br />

positif.<br />

SOURCE: xinhuanet<br />

21/01/<strong>2011</strong><br />

Nous devons faire quelque<br />

chose d’autre que de<br />

demander à l’un des<br />

deux chefs (le Président<br />

Laurent Gbagbo et<br />

Alassane Ouattara. Ndlr) de<br />

partir», a déclaré, hier vendredi<br />

à Pretoria, le Président sud-africain<br />

Jacob Zuma. L’Agence<br />

France presse (Afp) qui rapporte<br />

les propos du Chef de l’Etat<br />

de l’Afrique du Sud, précise qu’il<br />

les a tenus au cours d’une<br />

conférence de presse. Ainsi,<br />

pour lui, il n’est pas question de<br />

demander au Président Laurent<br />

Gbagbo de partir. Selon le<br />

Président Zuma, plutôt que<br />

d’exiger le départ du Chef de<br />

l’Etat, il faut envisager une autre<br />

approche dans la résolution de<br />

la crise post-électorale ivoirienne.<br />

Il invite la communauté internationale<br />

à se rendre en Côte<br />

d’Ivoire et à chercher à mieux<br />

comprendre la situation. Les<br />

deux candidats, Gbagbo et<br />

Ouattara, a-t-il rappelé, ont<br />

exprimé de «sérieuses accusations»<br />

concernant des irrégularités<br />

de vote au cours de la présidentielle<br />

du 28 novembre dernier.<br />

«Nous devons trouver un<br />

moyen de vérifier les faits et, en<br />

fonction des résultats, pouvoir<br />

avancer» a proposé le Chef de<br />

l’Etat sud-africain. Non sans<br />

constater : «la situation ne se<br />

débloque pas, malgré tous les<br />

efforts faits». Il n’en fallait pas<br />

plus pour qu’il invite l’Union africaine<br />

(qui se réunit le 30 <strong>janvier</strong><br />

prochain à Addis Abeba sur la<br />

crise ivoirienne) à explorer cette<br />

voie qu’il évoque pour la première<br />

fois. «Nous espérons que<br />

l’Union africaine sera en mesure<br />

de résoudre la question en<br />

convaincant les deux parties.<br />

De mon point de vue, nous<br />

devons faire quelque chose<br />

pour améliorer la situation et<br />

non demander à un leader de<br />

s’en aller», a en outre déclaré<br />

Zuma. A l’issue d’une rencontre<br />

avec son homologue ougandais,<br />

Yoweri Museveni, selon le<br />

site afreekelction.com. «Le prochain<br />

sommet de l’Union africaine<br />

devrait étudier la question»,<br />

a ajouté Jacob Zuma.<br />

Le Chef de l’Etat sud-africain<br />

écarte ainsi la piste de l’intervention<br />

militaire. Il emboîte le<br />

pas à son prédécesseur, l’ancien<br />

président Thabo Mbéki.<br />

Qui avait déjà averti qu’une<br />

intervention militaire en Côte<br />

d’Ivoire envenimerait la situation<br />

plutôt que de résoudre la crise.<br />

Après le Président angolais,<br />

Eduardo Dos Santos, qui lui a<br />

ouvertement exprimé son soutien,<br />

le Président Laurent<br />

Gbagbo vient de recevoir un<br />

autre appui de taille, celui de<br />

son homologue sud-africain.<br />

PASCAL SORO<br />

Res publica<br />

HOMMAGE. C’est demain<br />

dimanche 23 <strong>janvier</strong> que le<br />

président de l’Alliance des<br />

jeunes patriotes, le ministre<br />

Charles Blé Goudé, organise<br />

un meeting d’hommage aux<br />

Forces de défense et de<br />

sécurité (Fds) de Côte<br />

d’Ivoire. La rencontre, qui a<br />

lieu au stade Champroux de<br />

Marcory, servira aussi de tribune<br />

au leader de la galaxie<br />

patriotique ivoirienne pour<br />

féliciter les travailleurs qui ont<br />

refusé d’exécuter l’opération<br />

«pays mort» lancée par le<br />

Rassemblement des houphouétistes<br />

pour la démocratie<br />

et la paix (Rhdp).<br />

COUVRE-FEU. Le couvrefeu<br />

a été prolongé dans les<br />

communes d’Abobo et<br />

Anyama du samedi <strong>22</strong> <strong>janvier</strong><br />

au vendredi 28 <strong>janvier</strong>. Il<br />

court chaque jour de 21 h à 6<br />

h du lendemain.


L’actualité politique<br />

4<br />

Fraternité Matin / Samedi <strong>22</strong>-Dimanche 23 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong><br />

Le Conseil des ministres s’est<br />

réuni ce jour, jeudi 20 <strong>janvier</strong><br />

<strong>2011</strong> de 12 heures à 15 heures,<br />

sous la présidence effective<br />

du Chef de l’Etat Son<br />

Excellence Laurent Gbagbo,<br />

Président de la République de<br />

Côte d’Ivoire.<br />

2 points étaient inscrits<br />

à l’ordre du jour :<br />

1.- La situation sociopolitique<br />

2.- Les mesures individuelles.<br />

En ce qui concerne la situation<br />

sociopolitique, le Conseil des<br />

ministres a entendu, au plan<br />

politique, une communication<br />

du ministre des Affaires étrangères<br />

sur la visite de Monsieur<br />

le Premier ministre Raila<br />

Odinga.<br />

Le Président de la République<br />

de Côte d'Ivoire, Son<br />

Excellence Monsieur Laurent<br />

Gbagbo, a réaffirmé sa volonté<br />

de dialogue, mais a récusé la<br />

Communiqué du Conseil des ministres du jeudi 20 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong><br />

médiation de M. Raila Odinga.<br />

En effet, ce dernier a adopté<br />

une position partisane, tout en<br />

faisant fi des problèmes de<br />

fond qui sont à la base de la<br />

crise, à savoir la rébellion et la<br />

vérité des urnes.<br />

Au plan économique, le<br />

Conseil des ministres a pris<br />

note des bonnes relations<br />

entre l’Etat de Côte d’Ivoire et<br />

les institutions financières<br />

nationales, ainsi que les difficultés<br />

de certaines sociétés<br />

avec les pays européens<br />

concernant les mesures de<br />

gels de leurs avoirs.<br />

Le Président de la République<br />

a donné des instructions au<br />

Premier ministre de trouver des<br />

solutions d’élargissement des<br />

relations d’affaires entre la<br />

Côte d’Ivoire et d’autres pays<br />

du monde.<br />

Il est à noter également que la<br />

situation d’insécurité dans les<br />

zones Cno a entraîné le blocage<br />

des camions transportant le<br />

sucre produit dans cette zone<br />

provoquant ainsi une pénurie<br />

du sucre dans certaines villes<br />

du pays.<br />

Le Président de la République<br />

de Côte d’Ivoire, Son<br />

Excellence Monsieur Laurent<br />

Gbagbo, a instruit le gouvernement<br />

afin de trouver une solution<br />

pour sécuriser le transport<br />

du sucre et l’importation provisoire<br />

d’une quantité limitée<br />

pour faire face à cette pénurie.<br />

Au plan sécuritaire, le mot d’ordre<br />

de «pays mort» lancé par le<br />

Rhdp a eu une portée limitée.<br />

Le couvre-feu a été respecté,<br />

mais l’on a constaté des affrontements<br />

répétés entre la population<br />

abidjanaise et les forces<br />

onusiennes, se soldant souvent<br />

par des victimes.<br />

Le Président de la République<br />

de Côte d’Ivoire, Son<br />

Excellence Laurent Gbagbo, a<br />

tenu à rappeler la position de la<br />

République de Côte d’Ivoire<br />

suite au partenariat entre les<br />

rebelles et les forces onusiennes<br />

contre les forces régulières<br />

lors de la marche dite pacifique<br />

du Rhdp le 16 décembre 2010.<br />

En effet, la Côte d’Ivoire a<br />

Crise post-électorale<br />

Des membres du Grand conseil du Pdci soutiennent Laurent Gbagbo<br />

Des jeunes dont N’Guessan<br />

Fidèle, Kouamé Alain, Koffi<br />

Guillaume, Mambo Ernest,<br />

Gueye Jean-Pierre Guéhi et<br />

Coulibaly Gbambelé se<br />

réclamant tous du Grand conseil<br />

du Pdci-Rda, s’opposent à l’intervention<br />

militaire de l’Ecomog en<br />

Côte d’Ivoire, pays du président<br />

Félix Houphouët-Boigny qui, toute<br />

sa vie durant, a prôné la paix et le<br />

dialogue. Dans une déclaration lue<br />

par Coulibaly Gbambelé, ces militants<br />

du Pdci, jaloux de la légalité<br />

et de la souveraineté, selon eux,<br />

reconnaissent les résultats du<br />

second tour de l’élection présidentielle<br />

proclamés par le Conseil<br />

constitutionnel. Et, par conséquent,<br />

ils reconnaissent «Laurent<br />

Gbagbo comme Président élu de la<br />

Côte d’Ivoire».<br />

Pour leur porte-parole, dans sa<br />

politique de la main tendue,<br />

Laurent Gbagbo doit, outre le<br />

recomptage des voix qu’il a proposé<br />

au camp Ouattara, «ouvrir ses<br />

bras pour une réconciliation<br />

vraie».<br />

Ces militants du Pdci, tous membres du Grand conseil, rejettent l’idée de<br />

l’intervention d’une force militaire en Côte d’Ivoire. (PH: GBAKA SOLANGE)<br />

Ces jeunes du Pdci, par la voix de<br />

Coulibaly Gbambelé, invitent la<br />

haute direction du parti à réfléchir<br />

à l’avenir après l’échec au scrutin<br />

présidentiel de 2010. Ils demandent<br />

au président du parti, Henri<br />

Konan Bédié, de quitter le Golf<br />

hôtel : «Monsieur le président,<br />

par respect pour l’engagement<br />

pris au niveau du Rassemblement<br />

des houphouetistes pour la démocratie<br />

et la paix, vous avez soutenu<br />

un des membres candidats au<br />

second tour du scrutin présidentiel.<br />

Mais, aujourd’hui, l’élection<br />

est terminée. Sortez du Golf hôtel.<br />

Car vous n’avez plus rien à faire<br />

là-bas. Selon un proverbe Wobé,<br />

on ne pleure pas plus que la<br />

famille du défunt», a-t-il dit.<br />

Auparavant, le porte-parole s’est<br />

longuement attaqué au Secrétaire<br />

général des Nations Unies, Ban<br />

Ki-Moon et son représentant spécial<br />

en Côte d’Ivoire, Choi, qui,<br />

selon lui, n’ont pas dit la vérité<br />

relativement à la certification.<br />

Coulibaly Gbambelé a été formel<br />

: «La certification ne doit pas se<br />

substituer au Conseil constitutionnel».<br />

Bien avant que la déclaration ne<br />

soit rendue publique, Gueye Jean-<br />

Pierre Guéhi a félicité le président<br />

du Conseil économique et social,<br />

Laurent Dona-Fologo, pour ses<br />

prises de position en faveur les<br />

institutions de la République.<br />

Au nom de ses camarades, il a<br />

indiqué qu’ils ne veulent pas que<br />

«le pays d’Houphouët-Boigny soit<br />

le théâtre d’opération militaire, de<br />

violences de toutes sortes». Il n’a<br />

surtout pas manqué de préciser que<br />

leur démarche n’est pas une affaire<br />

de Laurent Gbagbo. C’est plutôt,<br />

dira-t-il, «pour soutenir la souveraineté<br />

de la Côte d’Ivoire».<br />

EMMANUEL KOUASSI<br />

•Dogou Alain (ministre de la Défense et du Service civique)<br />

“Nous défendrons notre souveraineté”<br />

Lors de l’inauguration du<br />

centre d’hémodialyse de<br />

l’hôpital militaire d’Abidjan,<br />

le ministre de la Défense et<br />

du service civique a<br />

encouragé et félicité le personnel<br />

de santé des armées<br />

pour ce qu’il fait et continue de<br />

faire dans des conditions difficiles<br />

depuis le déclenchement<br />

de la crise en 2002.<br />

Ses encouragements adressés<br />

également aux officiers<br />

supérieurs et généraux de<br />

l’armée pour le combat qu’ils<br />

mènent auprès des institutions<br />

et pour la souveraineté<br />

de la Côte d’Ivoire.<br />

Pour lui, le règlement de la<br />

crise post-électorale ne peut<br />

être possible que par le strict<br />

respect de la Constitution et la<br />

souveraineté du pays. D’où<br />

son appel : «Nous demandons<br />

à tous ceux qui veulent<br />

intervenir pour régler la crise<br />

ivoirienne, le respect de la<br />

Constitution».<br />

Il a confié, lors de sa communication,<br />

que le Président de<br />

la République a signé un décret<br />

pour maintenir en exercice,<br />

sur une période d’un an,<br />

ceux des militaires (officiers et<br />

sous-officiers) qui doivent faire<br />

valoir leurs droits à la retraite.<br />

Et ce, en toute souveraineté.<br />

Le ministre de la Défense<br />

argue à qui veut l’entendre: «Il<br />

faut que ceux qui nous écoutent,<br />

comprennent que ce<br />

pays n’est pas prenable.<br />

D’ailleurs, tous les schémas<br />

qui sont conçus à l’extérieur<br />

ne peuvent se réaliser. Nous<br />

sommes chez nous, nous<br />

nous sommes donné des textes<br />

et nous nous devons de<br />

les respecter».<br />

Et de renchérir: «Rien ne nous<br />

arrêtera sur la route de notre<br />

développement. A la fin du<br />

mois, nous payerons les salaires<br />

des fonctionnaires. Ce qui<br />

se fait à l’extérieur, ce sont<br />

des commentaires».<br />

Concernant les bruits de bottes,<br />

il s’est voulu rassurant :<br />

«L’armée veille sur nous».<br />

M. C OBINDÉ<br />

Selon des renseignements de<br />

source fiable en provenance<br />

de la zone dite Cno occupée<br />

par les Forces nouvelles, renseignements<br />

en possession<br />

de l’état-major des Armées,<br />

deux mille (2.000) Casques<br />

bleus auraient été débarqués<br />

à Bouaké ces derniers temps,<br />

en vue d’être projetés sur<br />

Abidjan avec pour mission de<br />

s’attaquer aux Institutions de<br />

la République de Côte<br />

d’Ivoire.<br />

La même source révèle la<br />

fourniture aux Forces armées<br />

des Forces nouvelles, en<br />

nombre important, de véhicules<br />

de type 4x4, à partir d’un<br />

pays voisin du nord, destinés<br />

également à être convoyés<br />

dans la partie sud du pays par<br />

le biais de l’Onuci.<br />

Pour ce faire, ces véhicules<br />

seraient en train d’être peints<br />

aux couleurs onusiennes,<br />

dans un garage sis au quartier<br />

Gonfreville à Bouaké, précise<br />

cette source.<br />

L’objectif est clair : les éléments<br />

des Forces armées des<br />

Forces nouvelles, avec l’appui<br />

de leurs soutiens internes<br />

habituels, se rendraient ainsi<br />

massivement dans la capitale<br />

économique ivoirienne et dans<br />

d’autres villes sur les lignes de<br />

front, aux fins de mettre à exécution<br />

leur projet d’attaque, de<br />

demandé, par voie diplomatique,<br />

le départ des forces onusiennes<br />

et de la force Licorne<br />

et attend toujours une réponse<br />

par la même voie.<br />

Au plan social, le Conseil des<br />

ministres a entendu une communication<br />

du ministre de<br />

l’Education nationale sur le<br />

déplacement d’enseignants et<br />

d’élèves des zones Cno vers<br />

Abidjan.<br />

Le Président de la République<br />

de Côte d’Ivoire, Son<br />

Excellence Laurent Gbagbo, a<br />

autorisé la création d’écoles<br />

relais pour prendre en charge<br />

ces déplacés.<br />

Le Conseil des ministres a<br />

entendu enfin une communication<br />

sur une intoxication alimentaire<br />

dans le district sanitaire<br />

de Dimbokro.<br />

Le Président de la République<br />

de Côte d’Ivoire, Son<br />

Excellence Laurent Gbagbo, a<br />

fait l’historique des intoxications<br />

alimentaires et a fortement<br />

recommandé une intense<br />

sensibilisation de la population<br />

sur certains produits phytosanitaires<br />

toxiques.<br />

Pour ce qui est des mesures<br />

individuelles, le deuxième point<br />

à l’ordre du jour, le Conseil des<br />

ministres a autorisé les nominations<br />

de MM. Koffi Koffi Kan<br />

Innocent et Tokpa Etienne,<br />

respectivement aux postes de<br />

directeur des Ressources<br />

humaines de l’administration<br />

du territoire et de directeur de<br />

l’Office national d’identification.<br />

Le Conseil des ministres a<br />

aussi autorisé la nomination du<br />

directeur de cabinet du ministre<br />

de l’Intérieur.<br />

Je vous remercie.<br />

FAIT À ABIDJAN, LE 20 JANVIER <strong>2011</strong><br />

AHOUA DON MELLO<br />

MINISTRE DE L’EQUIPEMENT ET DE<br />

L’ASSAINISSEMENT<br />

PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT<br />

Communiqué des Fds-CI<br />

conduite d’actions de sabotage<br />

et de guerre en milieu<br />

urbain, au cours desquelles ils<br />

ouvriront le feu sur les innocentes<br />

populations.<br />

Les effets attendus par ces<br />

éléments restent la provocation<br />

de soulèvements et une<br />

révolte générale des populations<br />

civiles contre les Forces<br />

de défense et de sécurité de<br />

Côte d’Ivoire censées assurer<br />

leur protection.<br />

Car dans cette même logique,<br />

des <strong>info</strong>rmations persistantes<br />

font état de ce que certains de<br />

ces véhicules 4x4 porteront le<br />

sigle CeCOS, entendez<br />

Centre de commandement<br />

des opérations de sécurité,<br />

une unité appartenant bien<br />

aux Forces de défense et de<br />

sécurité de Côte d’Ivoire.<br />

Face à de telles manœuvres<br />

de basse inspiration, les<br />

Forces de défense et de sécurité<br />

de Côte d’Ivoire assurent<br />

les vaillantes populations ivoirienne,<br />

vivant sur l’ensemble<br />

du territoire national, qu’elles<br />

mettront tout en œuvre pour<br />

identifier ces véhicules et faire<br />

ainsi barrage à ces ignobles<br />

actes de perfidie.<br />

Les Forces de défense et de<br />

sécurité de Côte d’Ivoire invitent,<br />

par conséquent ces braves<br />

populations à garder leur<br />

sérénité.<br />

Le général de corps d’Armée<br />

Philippe Mangou, chef d’étatmajor<br />

des Armées, a alors<br />

instruit toutes les patrouilles et<br />

autres postes de contrôle des<br />

Forces de défense et de sécurité<br />

de Côte d’Ivoire, partout où<br />

elles se trouvent, de procéder<br />

désormais, avec rigueur et fermeté,<br />

aux fouilles des véhicules<br />

de l’Onuci frappés du sigle<br />

UN.<br />

FAITÀ ABIDJAN LE JEUDI 20 JANVIER <strong>2011</strong><br />

POUR LES FDS-CI<br />

C L -MAJOR GOHOUROU<br />

BABRI HILAIRE<br />

PORTE-PAROLE


L’actualité politique<br />

Fraternité Matin / Samedi <strong>22</strong>-Dimanche 23 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong><br />

Crise post-électorale<br />

Des avions et hélicoptères<br />

atterrissent régulièrement à Bouaké<br />

Depuis quelques jours,<br />

l’aéroport de Bouaké a<br />

changé de visage. En<br />

dehors de l’aménagement<br />

de certaines<br />

installations de l’aéroport de<br />

Bouaké telles que la piste<br />

d’atterrissage qui a été totalement<br />

éclairée et des tentes<br />

qui ont été dressées ici et là,<br />

ce qui frappe, quand on s’y<br />

rend, c’est la présence massive<br />

des soldats de l’Onuci (<br />

l’Opération des Nations unies<br />

en Côte d’Ivoire ) sous la<br />

direction desquels ces travaux<br />

sont exécutés . Et surtout le<br />

bruit assourdissant des avions<br />

et hélicoptères de guerre de<br />

l’Onuci qui ne cessent d’atterrir<br />

sur le tarmac.<br />

Pour l’heure, on ne sait pas<br />

ce qu’ils transportent et ce<br />

qu’ils sont venus faire à<br />

Bouaké. Mais, en tout état de<br />

cause, il semble qu’ils sont<br />

venus chercher des armes à<br />

l’effet de les convoyer vers le<br />

sud au cas où les Chefs<br />

d’Etat de la Cedeao donneraient<br />

le feu vert à l’Ecomog<br />

pour déloger, par la force, le<br />

Président Laurent Gbagbo du<br />

pouvoir. Il se dit aussi que<br />

l’Onuci déploie tous ces efforts<br />

en vue de préparer la pro-<br />

Une équipe technique de<br />

militaires étrangers (certains<br />

parlent d’éléments<br />

de l’Ecomog,opération<br />

de maintien de la paix<br />

de la Cedeao) séjourne depuis<br />

quelques jours à Bouaké.<br />

Selon une source bien introduite<br />

dans le domaine militaire,<br />

chaine arrivée, dans la capitale<br />

de la région de la Vallée du<br />

Bandama, des généraux de<br />

l’Ecomog qui procéderont à<br />

des repérages à l’aéroport de<br />

cette équipe, composée d’une<br />

vingtaine de soldats a été<br />

dépêchée dans la capitale de<br />

la région de la Vallée du<br />

Bandama pour procéder à une<br />

inspection des sites de l’Efa<br />

(Ecole des forces armées) de<br />

Bouaké. Considérée comme<br />

leur base arrière, Bouaké<br />

Bouaké. En vue d’une éventuelle<br />

attaque de la capitale<br />

économique de la Côte<br />

d’Ivoire dans le but de<br />

contraindre le Chef de l’Etat à<br />

abandonner le pouvoir au<br />

profit de Alassane Dramane<br />

Ouattara.<br />

ADJÉ JEAN–ALEXIS<br />

CORRESPONDANT RÉGIONAL<br />

Des militaires étrangers inspectent l’Efa<br />

•Guiglo<br />

Ni grève ni désobéissance civile<br />

Les populations de Guiglo,<br />

chef-lieu de région du<br />

Moyen Cavally, ne vivent<br />

pas les évènements que<br />

connaissent les autres localités<br />

du pays depuis le début de<br />

la crise post-électorale. Il y a plusieurs<br />

facteurs qui expliquent ce<br />

calme et la tranquillité qui<br />

règnent dans la Cité du pardon.<br />

Il faut citer entre autres l’anticipation<br />

de la chefferie traditionnelle<br />

avec à sa tête Mao Glofiéhi<br />

Denis qui a vite fait d’asseoir les<br />

différentes communautés, y<br />

compris la communauté libanaise<br />

autour d’une même table<br />

pour sauvegarder la paix.<br />

“Vaquez à vos occupations et<br />

laissez les politiques trouver des<br />

Les casques bleus ont “réquisitionné” l’aéroport de la ville.<br />

solutions à Abidjan”, avait-t-il<br />

lancé.<br />

Selon des témoignages, les prétendus<br />

grévistes et autres fauteurs<br />

de troubles ont même été<br />

menacés d’expulsion ou interdiction<br />

d’exercer dans la ville<br />

s’ils respectaient les mots d’ordre<br />

du Rhdp. “Nous savons ce<br />

que les rebelles ont fait à nos<br />

parents en 2002 et nous n’accepterons<br />

plus que quelqu’un<br />

apporte la mort dans nos maisons”,<br />

a averti Siehi.<br />

Un autre facteur et non des<br />

moindres est à la base du climat<br />

de paix à Guiglo. Guiglo est un<br />

bastion du parti du président<br />

Laurent Gbagbo. Depuis 2000,<br />

les députés, le président du<br />

conseil général et les maires<br />

sont tous issus du Fpi. Pour<br />

montrer leur attachement au<br />

Chef de l’Etat, certains propriétaires<br />

terriens ont systématiquement<br />

interdit la vente des journaux<br />

pro-Rhdp. “Jamais Guiglo<br />

ne sera le théâtre des affrontements<br />

inter-communautaires et<br />

nous n’accepterons pas la vente<br />

des journaux qui appellent à la<br />

guerre et la division”, a martelé<br />

un cadre sous le couvert de l’anonymat.<br />

Avant de s’interroger<br />

: “Comment des gens qui se disent<br />

Ivoiriens peuvent-ils appeler<br />

des étrangers à venir tuer les<br />

Ivoiriens” Pour ce cadre, si<br />

Soro Guillaume a pu sortir du<br />

pays, cela veut dire que demain,<br />

devrait logiquement accueillir<br />

les soldats de cette force interafricaine<br />

pour son prépositionnement.<br />

Cette même source ajoute que<br />

c’est à juste titre que des travaux<br />

de réhabilitation sont<br />

entrepris pour permettre à l’Efa<br />

de présenter un meilleur visage<br />

et de pouvoir accueillir tous<br />

ces soldats africains qui seront<br />

déployés en Côte d’Ivoire dans<br />

le but de «déloger par la force<br />

le Président Laurent Gbagbo<br />

du Palais présidentiel<br />

d’Abidjan-Plateau».<br />

ADJE JEAN-ALEXIS<br />

CORRESPONDANT RÉGIONAL<br />

s’il y a la guerre, il partira par les<br />

mêmes moyens, laissant les<br />

Ivoiriens face aux étrangers.<br />

Transporteurs et commerçants<br />

vaquent à leurs occupations en<br />

toute quiétude. L’école est<br />

ouverte, professeurs et élèves<br />

sont tous présents depuis la<br />

reprise après les fêtes de fin<br />

d’année le 3 <strong>janvier</strong> dernier.<br />

Guehi Tieoulé Blaise, directeur<br />

régional de l’Education, a un<br />

seul souci : Duékoué, la seule<br />

localité où les cours n’ont pas<br />

encore repris.<br />

SAINT-TRA BI<br />

CORRESPONDANT RÉGIONAL<br />

Intervention militaire<br />

Des députés interpellent la Cedeao<br />

Les députés membres de<br />

la Mouvance parlementaire<br />

pour la défense des<br />

institutions de la<br />

République sont montés<br />

au créneau pour interpeller la<br />

communauté internationale,<br />

notamment la Cedeao, afin<br />

qu’elle surseoit à toute intervention<br />

militaire en Côte<br />

d’Ivoire. Cette option a fait<br />

l’objet d’une déclaration de<br />

ces parlementaires, hier, à la<br />

salle annexe de l’Assemblée<br />

nationale. Pour Dagnogo<br />

Drissa, président du groupe<br />

parlementaire Loyauté et président<br />

de cette mouvance,<br />

l’option militaire ne saurait<br />

être une solution efficace de<br />

sortie de crise. Bien au<br />

contraire, elle va augmenter<br />

les souffrances des populations.<br />

« A-t-on tenu compte<br />

de la faiblesse de la cohésion<br />

sociale de nos jeunes Etats,<br />

du risque évident de guerre<br />

civile, de tueries massives et<br />

de grandes souffrances des<br />

populations innocentes que<br />

• Des résidences de proches<br />

de Gbagbo incendiées à Daoukro<br />

Tenant vaille que vaille à<br />

faire respecter le mot d’ordre<br />

de «pays mort» lancé<br />

par leurs leaders retranchés<br />

au Golf hôtel à<br />

Abidjan, les jeunes du Rhdp<br />

(Rassemblement des houphouétistes<br />

pour la démocratie<br />

et la paix) ont fait preuve d’une<br />

extrême violence dans la ville de<br />

Daoukro. De jeudi à hier vendredi,<br />

ils ont incendié, et pillé plusieurs<br />

maisons identifiées<br />

comme étant celles de personnes<br />

issues de La majorité présidentielle<br />

(Lmp) ou militants du<br />

Fpi, parti au pouvoir.<br />

De sources dignes de foi, les<br />

actes de vandalismes, qui ont<br />

commencé jeudi, se sont perpétués<br />

avec beaucoup plus de<br />

virulence hier. L’ancienne résidence<br />

de Lagou Henriette exministre<br />

de la République et<br />

membre de Lmp, a été tout simplement<br />

incendiée par la foule<br />

de manifestants surexcités.<br />

Celle du président des jeunes<br />

de Lmp, M. Lagou Marc au<br />

quartier Plateau a été pillée.<br />

Quelques jours avant, M.<br />

Coulibaly Souleymane, le directeur<br />

local de campagne du candidat<br />

Laurent Gbagbo, a vu sa<br />

résidence partir en fumée. La<br />

voiture du directeur départemental<br />

de campagne du même<br />

candidat a subi le même sort.<br />

Toujours à Daoukro et pour en<br />

revenir à la journée de jeudi, l’on<br />

signale que la maison de M. Atta<br />

Servais, le proviseur du lycée 2<br />

au quartier Baoulékro a été saccagée.<br />

Dans le même quartier,<br />

5<br />

pourrait engendrer une intervention<br />

armée Devonsnous<br />

assister à ce spectacle<br />

comme s’il s’agit d’un feu d’artifice<br />

», s’est-il interrogé.<br />

Toujours sur les risques éventuels<br />

de cette opération militaire,<br />

les députés estiment<br />

qu’elle pourrait entraîner une<br />

résistance civile et des<br />

actions sanglantes contre une<br />

armée africaine qui serait<br />

considérée par les Ivoiriens<br />

comme une armée d’occupation.<br />

Par ailleurs, la Mouvance parlementaire<br />

pour la défense<br />

des institutions de la<br />

République a lancé un appel<br />

« patriotique au Président<br />

Laurent Gbagbo et à M.<br />

Alassane Ouattara » à préserver<br />

la cohésion sociale.<br />

Tout comme elle exhorte tous<br />

les Ivoiriens et tous ceux qui<br />

vivent en Côte d’Ivoire à ne<br />

jamais accepter de s’affronter<br />

pour quelque motif que ce<br />

soit.<br />

ALFRED KOUAMÉ<br />

Lagou Henriette, ex-ministre<br />

de la République et membre de<br />

Lmp.<br />

les maisons de l’inspecteur de la<br />

circonscription de Ouellé, M.<br />

Koffi Konan Moïse, à environ<br />

100 mètres de la sous-préfecture,<br />

de M. Abo N’Goran Michel,<br />

de Dame Yao Aya Thérèse ont<br />

été dévastées.<br />

Les violentes manifestations ont<br />

commencé jeudi par une opposition<br />

à la prise de fonction du<br />

nouveau sous-préfet. Dispersés<br />

par les forces de l’ordre, les<br />

manifestants s’en sont pris aux<br />

biens de certains cadres proches<br />

et membres de La majorité<br />

présidentielle.<br />

LANDRY KOHON


L’actualité politique<br />

6<br />

Opération “pays mort”<br />

Le préfet Anon Léopold: “Faisons en sorte qu’ à Abengourou,<br />

l’école ne soit pas proche de la politique ”<br />

Les derniers affrontements<br />

qui ont opposé<br />

les 18, 19 et 20 <strong>janvier</strong><br />

dernier, la<br />

Fédération estudiantine<br />

et scolaire de Côte<br />

d’Ivoire (Fesci) à un groupe<br />

d’élèves proches du<br />

Rassemblement des houphouétistes<br />

pour la démocratie<br />

et la paix (Rhdp) et<br />

qui ont perturbé les cours<br />

dans les établissements<br />

secondaires de la ville<br />

d’Abengourou ont fait au<br />

total onze blessés dont un<br />

grave au lycée Nanan<br />

Bonzou II. A travers cette<br />

descente musclée dans les<br />

établissements scolaires,<br />

les jeunes se réclamant du<br />

Rhdp entendaient mettre<br />

en application le mot d’ordre<br />

de l’opération «Pays<br />

mort» décrété par leur<br />

directoire. Les différentes<br />

sections de la Fesci s’y<br />

sont opposées.<br />

Afin de trouver une solution<br />

à ce problème, situation,<br />

le préfet de la région<br />

du Moyen-Comoé, préfet<br />

L’opération «Pays mort»<br />

lancée par le<br />

Rassemblement des houphouétistes<br />

pour la démocratie<br />

et la paix (Rhdp) jusqu’au<br />

départ de Laurent<br />

Gbagbo du pouvoir n’est pas<br />

toujours suivie à Abengourou.<br />

La ville reste toujours vivante et<br />

les populations vaquent à leurs<br />

occupations. Les services<br />

publics et parapublics et autres<br />

administrations continuent de<br />

fonctionner tranquillement. Le<br />

grand marché et les commerces<br />

sont ouverts.<br />

Approchés, les organisateurs<br />

nous ont fait savoir que c’est<br />

• Bouaké<br />

La ville de Bouaké, d’ordinaire<br />

calme, a été très<br />

mouvementée hier matin.<br />

En effet, les responsables<br />

locaux du Rhdp<br />

(Rassemblement des houphouétistes<br />

pour la démocratie<br />

et la paix) ont utilisé la<br />

manière forte dans le but de<br />

contraindre les commerçants,<br />

opérateurs économiques,<br />

chauffeurs de taxi ville, taxi<br />

du<br />

département<br />

d’Abengourou, a rencontré<br />

tous les partenaires et gestionnaires<br />

de l’école, ainsi<br />

que les Forces de défense<br />

et de sécurité (Fds).<br />

D’entrée de jeu, le préfet a<br />

fait savoir à l’assistance<br />

qu’en tant que représen-<br />

pour respecter la tradition du<br />

peuple «N’dénian» qui s’apprête<br />

à célébrer la fête des ignames<br />

prévue pour ce vendredi<br />

21 <strong>janvier</strong> à la grande cour<br />

royale d’Abengourou. Même<br />

le mot d’ordre de grève de<br />

l’Union générale des travailleurs<br />

de Côte d’Ivoire<br />

(Ugtci) n’a pu perturber le fonctionnement<br />

des services<br />

publics et autres entreprises de<br />

la place. L’ultimatum lancé le<br />

mercredi 19 <strong>janvier</strong> dernier par<br />

Cissé Daouda Salif, délégué<br />

départemental<br />

du<br />

Rassemblement des<br />

Républicains (Rdr) et membre<br />

tant du gouvernement<br />

chargé de la continuité de<br />

l’Etat, il est de son devoir<br />

de faire en sorte que l’école<br />

ne soit pas perturbée<br />

dans sa circonscription<br />

administrative. C’est pourquoi<br />

il souhaite que tous<br />

les acteurs fassent en<br />

sorte qu’elle ne soit pas<br />

proche de la politique.<br />

«L’école ne doit pas être<br />

le théâtre des opérations,<br />

ni un lieu de bataille rangée<br />

entre élèves. Même<br />

si les politiciens tirent les<br />

ficelles vers elle, faites en<br />

sorte qu’elle soit en dehors<br />

de la politique. Il faut que<br />

l’école soit pour nos<br />

enfants le lieu du savoir»,<br />

a-t-il souhaité.<br />

Okéî Okéî, directeur régional<br />

de l’Education nationale<br />

dans ladite région, lui a<br />

emboîté le pas pour dire<br />

qu’effectivement la situation<br />

de l’école n’est pas<br />

reluisante dans les établissements<br />

secondaires, primaires<br />

et préscolaires de<br />

la cité de paix “M’Pèkro “<br />

L’opération “pays mort” mise en veilleuse<br />

influent du Rhdp, en vue de<br />

déloger les fonctionnaires et<br />

agents de l’Etat dans les services<br />

n’a pas eu lieu.<br />

Si les commerces et les services<br />

publics fonctionnent, les<br />

cours restent toujours perturbés<br />

dans tous les établissements<br />

secondaires de la ville.<br />

Le jeudi 20 <strong>janvier</strong>, un groupe<br />

de jeunes se réclamant du<br />

Rhdp a encore délogé les élèves.<br />

Selon les <strong>info</strong>rmations<br />

recueillies auprès de certains<br />

d’entre eux, il ressort que la<br />

coordination locale de la<br />

Fédération estudiantine et scolaire<br />

de Côte d’Ivoire (Fesci) a<br />

Le commerce ferme sous la pression<br />

moto et minicar (gbaka)<br />

desservant les quartiers périphériques<br />

de Bouaké à mettre<br />

fin à leurs activités. Au<br />

risque pour eux de tomber<br />

sous le coup le coup d’une<br />

sanction. Et ce, afin de faire<br />

respecter scrupuleusement<br />

l’opération « pays mort »<br />

qui, rappelons –le, a été lancée<br />

mardi et n’a connu<br />

aucun succès dans la capitale<br />

de la région de la Vallée du<br />

Bandama. Les responsables<br />

locaux du Rhdp ont posé des<br />

barricades à l’aide de bois,<br />

bancs et tables dans chaque<br />

quartier et au Commerce, le<br />

centre des affaires de<br />

Bouaké, en vue de filtrer la<br />

circulation. Ainsi, seuls les<br />

véhicules et motos appartenant<br />

à des particuliers<br />

étaient autorisés à circuler.<br />

(Je n’aime pas les histoires,<br />

en langue locale).<br />

Puis il a indiqué que le<br />

mouvement des jeunes<br />

élèves du Rhdp est une<br />

organisation de professeurs,<br />

d’éducateurs et<br />

conseillers pour perturber<br />

les cours.<br />

Profitant de cette tribune,<br />

les chefs d’établissement<br />

ont tour à tour exposé<br />

leurs difficultés. Par<br />

ailleurs, ils ont indiqué<br />

qu’au vu de la tension qui<br />

risquait de dégénérer, ils<br />

ont demandé aux élèves<br />

de rentrer chez eux. Ils<br />

ont souhaité que les autorités<br />

fassent tout pour<br />

dépolitiser l’école. Quant<br />

aux responsables des Fds,<br />

ils ont également souhaité<br />

que, désormais en cas de<br />

trouble, les élèves restent<br />

en classe afin de leur permettre<br />

de canaliser la<br />

situation et prendre les<br />

fauteurs de troubles.<br />

SOURI KONÉ<br />

CORRESPONDANT REGIONAL<br />

rencontré Anon Léopold<br />

Florent, préfet de la région du<br />

Moyen-Comoé, pour crier son<br />

ras-le-bol. «Cela fait trois jours<br />

que nos camarades proches<br />

du Rhdp nous empêchent d’aller<br />

à l’école. Nous sommes<br />

venus vous dire qu’à partir<br />

de lundi prochain, nous allons<br />

prendre nos responsabilités.<br />

Nous n’allons pas cesser d’aller<br />

à l’école ; car il y va de<br />

notre avenir», ont-ils dit au préfet.<br />

SOURI KONÉ<br />

Les magasins, banques,<br />

pharmacies et établissements<br />

financiers ont été<br />

également obligés de fermer<br />

leurs portes pour éviter des<br />

casses et pillages de personnes<br />

mal intentionnées.<br />

ADJÉ JEAN –ALEXIS<br />

CORRESPONDANT RÉGIONAL<br />

Fraternité Matin / Samedi <strong>22</strong>-Dimanche 23 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong><br />

• Gagnoa<br />

L’assaut des militants<br />

du Rhdp fait quatre morts<br />

L’opération «pays mort»<br />

décrétée par le Rhdp a fait<br />

quatre morts et trois blessés<br />

parmi les militants de l’opposition,<br />

à la suite de l’assaut<br />

punitif dirigé par ces derniers<br />

contre la compagnie de<br />

transport interurbain KS et certains<br />

magasins sis au quartier<br />

Commerce. «Cette compagnie<br />

KS, parce qu’elle n’a jamais<br />

respecté le mot d’ordre de grève<br />

lancé par le Rhdp. Elle laisse<br />

ses cars rouler en toute tranquillité<br />

pendant que les autres<br />

observent un arrêt de travail,<br />

conformément aux décisions du<br />

parti», fait remarquer un des<br />

manifestants.<br />

Depuis que la crise post-électorale<br />

a éclaté, la ville de Gagnoa<br />

n’a pas connu de si graves incidents<br />

grâce aux autorités administratives,<br />

policières et militaires<br />

qui mettent tout en œuvre<br />

chaque jour afin que le sang ne<br />

coule pas sur son sol. En dépit<br />

des appels à la désobéissance<br />

civile, les militants du Rhdp sont<br />

restés fidèles au fait que<br />

Gagnoa est avant tout leur ville<br />

où ils ont, pour la plupart, leurs<br />

biens. A cela, il faut ajouter l’attitude<br />

de toutes les jeunesses<br />

des quartiers et villages environnants<br />

qui ne tiennent pas à<br />

affronter leurs frères de<br />

Dioulabougou, malgré tous les<br />

Des coups de feu<br />

tirés en l’air au sein<br />

des écoles pour<br />

amener les élèves à<br />

abandonner les<br />

classes et obéir ainsi au<br />

mot d’ordre des houphouétistes.<br />

C’est ce à quoi l’on<br />

a assisté jeudi à Grand-<br />

Bassam.<br />

En effet, au cours de la<br />

matinée de cette journée,<br />

les collèges et lycées de la<br />

ville ont été envahis par<br />

des hordes de manifestants.<br />

Au premier abord, ils<br />

ont, à la manière de la<br />

Fesci, sifflé pour perturber<br />

les cours.<br />

Mais les élèves qui n’ont<br />

pas reçu de mot d’ordre de<br />

leur mouvement, ne sont<br />

des classes. C’est alors<br />

que d’autres groupes de<br />

manifestants arrivés plus<br />

tard se sont postés à l’arrière<br />

des bâtiments pour<br />

tirer des coups de fusil.<br />

Cette fois, ce fut la débandade<br />

générale. Au collège<br />

moderne et au lycée<br />

actes de provocation dont ils<br />

sont tous les jours l’objet.<br />

Mais contre toute attente, le<br />

mercredi 19 <strong>janvier</strong>, dans l’après-midi,<br />

des militants du Rhdp<br />

se rendent à la gare KS pour<br />

saccager neuf cars de cette<br />

compagnie, coupable, à leurs<br />

yeux, d’insubordination. Le lendemain,<br />

vers 8 heures, ces militants<br />

surexcités prennent d’assaut<br />

l’une des artères principales<br />

de la ville pour continuer leur<br />

œuvre de destruction des biens<br />

d’autrui. Les cars de la compagnie<br />

KS, pour la seconde fois et<br />

des véhicules de particuliers<br />

sont leur cible.<br />

Les éléments de la police qui<br />

arrivent sur les lieux sont<br />

accueillis par des tirs à l’arme<br />

automatique. Ceux en première<br />

ligne battent en retraite. Ils n’ont<br />

dû leur salut qu’à la maladresse<br />

des tireurs; la double cabine à<br />

bord de laquelle ils se trouvent<br />

est perforée de balles à l’arrière.<br />

A la hauteur de la gare Utb, un<br />

échange de tirs entre les manifestants<br />

et les forces de l’ordre<br />

fait un mort et trois blessés par<br />

balle. Des témoins confirment<br />

l’existence de deux autres corps<br />

à la clinique Lafia, portant des<br />

traces visibles de balles.<br />

JEFFERSON GNABRO<br />

(CORRESPONDANT LOCAL)<br />

• Grand-Bassam<br />

Le Rhdp change de stratégie<br />

moderne qui ont reçu ces<br />

«tirailleurs», les cours<br />

n’ont pas repris toute la<br />

journée, comme dans les<br />

autres écoles primaires et<br />

secondaires de la ville.<br />

Pour ce qui est du<br />

transport, les taxis ont<br />

cessé de rouler dès 10h.<br />

Les cars de transport en<br />

commun, eux, ont continué<br />

de travailler.<br />

Notons que ce n’est pas la<br />

première fois que Grand-<br />

Bassam est en ébullition.<br />

Aux premières heures de<br />

la crise post-électorale, la<br />

ville a eu un lourd bilan. La<br />

voiture du commissaire a<br />

été calcinée tout comme<br />

un véhicule de la Rti. En<br />

plus, il y a eu destruction<br />

de biens matériels.<br />

Le calme est revenu dans<br />

la soirée après que le préfet<br />

de département,<br />

Bernard Douabou, a coordonné<br />

les activités des forces<br />

de l’ordre en ce sens.<br />

GUEU EDISON


7<br />

Document<br />

Fraternité<br />

Matin / Samedi <strong>22</strong> - Dimanche 23 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong><br />

Le rapport de Thabo Mbeki au président<br />

de la Commission de l’Union africaine<br />

Laurent Gbagbo. Alassane Ouattara. Paul Yao N’Dré. Youssouf Bakayoko. Young. J Choi.<br />

Suite à la requête formulée par<br />

Votre Excellence et nous<br />

demandant d’effectuer une mission<br />

en Côte d’Ivoire, nous<br />

avons séjourné deux jours à<br />

Abidjan, du 05 au 06 décembre<br />

2010.<br />

Durant notre séjour, nous avons<br />

rencontré les personnes suivantes:<br />

M. Laurent GBAGBO,<br />

Candidat à l’élection présidentielle<br />

M. Alassane Ouattara, Candidat<br />

à l’élection présidentielle<br />

M. Y.J. Choi, Représentant<br />

Spécial du Secrétaire général<br />

des Nations Unies<br />

M. Paul Yao N’Dré, Président<br />

du Conseil constitutionnel<br />

accompagné des membres du<br />

Conseil ;<br />

M. Youssouf Bakayoko,<br />

Président de la Commission<br />

électorale indépendante; et<br />

Plusieurs autres personnalités, y<br />

compris M. Joseph Kokou<br />

Koffigoh, ancien Premier<br />

ministre du Togo et Chef de l’équipe<br />

d’observateurs de l’Union<br />

africaine, des membres de la<br />

Commission électorale indépendante<br />

et d’autres personnes<br />

ayant participé à la campagne<br />

du candidat Gbagbo dans le<br />

nord du pays.<br />

Notre travail a consisté à nous<br />

intéresser uniquement au point<br />

focal de la crise actuelle en Côte<br />

d’Ivoire, c’est-à-dire l’issue de<br />

l’élection présidentielle.<br />

(NB: En vue de mener à bien<br />

notre mission, toutes les parties<br />

concernées: la Cei, le CC, le<br />

Représentant Spécial du SG des<br />

Nations Unies, les Candidats à<br />

la Présidentielle et les<br />

Représentants du Facilitateur de<br />

la Cedeao, ont tous reçu les<br />

<strong>info</strong>rmations ‘brutes’ émanant<br />

des rapports de plus de 20.000<br />

bureaux de votes et tous les<br />

documents y afférents. Par<br />

conséquent, chacun avait la<br />

possibilité de les étudier et de<br />

tirer ses propres conclusions.)<br />

RAPPORT SUCCINCT SUR<br />

NOS DIVERS ECHANGES<br />

ET RENCONTRES<br />

3.1. Le Président de la<br />

Commission électorale indépendante<br />

(CEI) a insisté que les<br />

résultats qu’il a annoncés,<br />

déclarant Mr. Ouattara vainqueur,<br />

reflètent correctement et<br />

réellement l’issue de l’élection<br />

présidentielle.<br />

3.1.1 Cependant, un certain<br />

nombre de problèmes suivants<br />

ont été soulevés durant nos<br />

échanges:<br />

3.1.2. Aucun consensus n’a pu<br />

être atteint au sein de la C.e.i<br />

sur les résultats annoncés par le<br />

Président de la CEI, comme le<br />

prescrivent les procédures en<br />

vigueur;<br />

3.1.3. Le Président de la CEI a<br />

proclamé ces résultats tout seul,<br />

en l’absence des autres membres<br />

de la CEI, contrairement aux<br />

dispositions en vigueur et au<br />

mode opératoire de la CEI ;<br />

3.1.3.1. Les autres membres<br />

de la CEI attendaient au siège<br />

de l’institution pour prendre<br />

part à une réunion prévue pour<br />

le 1er décembre sur convocation<br />

du Président de la CEI. Il<br />

était prévu au cours de cette<br />

réunion de finaliser leurs discussions<br />

sur les résultats de l’élection<br />

présidentielle, avant la<br />

transmission desdits résultats et<br />

autres documents électoraux au<br />

Conseil Constitutionnel: Le<br />

Président de la CEI ne s’est pas<br />

présenté au siège de la CEI et<br />

les autres membres n’ont su où<br />

il se trouvait que quand ils l’ont<br />

découvert sur une chaîne de<br />

télévision étrangère en train de<br />

donner des résultats provisoires;<br />

3.1.4. Le Président de la CEI a<br />

proclamé ces résultats dans<br />

l’hôtel qui est le QG de M.<br />

Ouattara et non au siège de la<br />

CEI;<br />

3.1.5. Le Président de la CEI a<br />

proclamé ces résultats malgré la<br />

note à lui adressée par le<br />

Conseil Constitutionnel lui<br />

indiquant que n’ayant pas pu<br />

respecter les trois jours, après la<br />

fermeture des bureaux de vote,<br />

pour la proclamation des résultats,<br />

elle n’était plus autorisée à<br />

proclamer des résultats provisoires<br />

;<br />

3.1.6. Il était difficile pour la<br />

CEI d’atteindre un consensus<br />

parce qu’elle est essentiellement<br />

composée de représentants<br />

de partis politiques qui, le<br />

plus souvent, travaillent à faire<br />

prévaloir les intérêts de leurs<br />

partis. Cette situation a rendu<br />

impossible la proclamation des<br />

résultats de chaque région<br />

comme souhaité et accepté ;<br />

3.1.6.1. Il a été porté à notre<br />

connaissance qu’à deux reprises<br />

le porte parole de la CEI, un<br />

membre des Forces Nouvelles,<br />

a essayé de proclamer des résultats<br />

non consolidés par la CEI,<br />

devançant ainsi le mode opératoire<br />

de la CEI. C’est dans ce<br />

contexte qu’un membre de la<br />

CEI a interrompu la proclamation<br />

de ces résultats par le porte<br />

- parole en arrachant les papiers<br />

qu’il tenait. Ces images télévisées<br />

ont fait le tour du monde.<br />

3.1.6.2. La CEI a transmis ces<br />

résultats provisoires tardivement<br />

parce que étant dans l’impossibilité<br />

d’avoir un consensus;<br />

3.1.6.3. M. Ouattara a rejeté<br />

cette affirmation en disant que<br />

le retard dans le travail de la<br />

CEI est né de l’impact du couvre-feu<br />

instauré malgré ses<br />

objections à cette décision ; et<br />

3.1.6.4 Les membres de l’équipe<br />

de M. Gbagbo ont à leur<br />

tour rejeté cette analyse et soutenu<br />

que la CEI, les organisations<br />

internationales, les diplomates<br />

et les journalistes n’étaient<br />

pas concernés par cette<br />

mesure.<br />

3.2. Le Président de la CEI a dit<br />

s’être rendu à l’hôtel du Golf<br />

qui sert de QG à M. Ouattara<br />

pour proclamer les résultats<br />

provisoires parce qu’il pensait<br />

qu’il n’était pas en sécurité s’il<br />

donnait ces résultats au siège de<br />

la CEI. Il a continué à vivre à<br />

l’hôtel du Golf parce qu’il craignait<br />

pour sa vie, surtout qu’il<br />

avait reçu des menaces de mort.<br />

3.2.1. Le Président de la CEI a<br />

soutenu que les résultats qu’il a<br />

proclamés ont été acceptés par<br />

la CEI.<br />

3.3. Le Conseil Constitutionnel<br />

(CC) pour sa part soutient que<br />

les résultats proclamés par lui,<br />

et qui déclare M.GBAGBO<br />

vainqueur du scrutin sont corrects,<br />

tenant compte des voix<br />

qu’il a invalidées sur la base de<br />

divers incidents dans les zones<br />

concernées qui ont rendu les<br />

élections dans ces zones anti<br />

démocratiques.<br />

3.3.1. Le Conseil Constitutionnel<br />

(CC) a expliqué que pour arriver<br />

aux conclusions de ses délibérations,<br />

il a :<br />

3.3.1.1. identifié les irrégularités<br />

sur les bulletins de vote<br />

qu’il a étudiées et vérifiées ;<br />

3.3.1.2. pris en compte les rapports<br />

soumis à son attention par<br />

les représentants de la CEI dans<br />

les zones concernées ;<br />

3.3.1.3. pris en compte les<br />

preuves présentées par le plaignant,<br />

M. Gbagbo ;<br />

3.3.1.4. échangé avec plusieurs<br />

équipes d’observateurs, y<br />

compris ceux de l’Union<br />

Africaine, de la CEDEAO et<br />

des communautés religieuses<br />

afin d’avoir leurs avis et observations<br />

sur le déroulement du<br />

scrutin dans les zones concernées;<br />

3.3.1.5. reçu les rapports de<br />

ses propres équipes d’observateurs<br />

déployés dans les 19<br />

régions du pays ; et<br />

3.3.1.6 mené ses propres<br />

investigations quand cela semblait<br />

nécessaire.<br />

3.3.2. Le Conseil Constitutionnel<br />

affirme avoir rejeté certaines<br />

requêtes de M. GBAGBO sur la<br />

base que les preuves présentées<br />

n’étaient pas suffisantes pour<br />

déclarer l’annulation du vote<br />

dans les zones concernées.<br />

3.3.3. Le Conseil Constitutionnel<br />

soutient avoir invalidé les résultats<br />

du vote dans une région<br />

bien qu’aucune requête en<br />

annulation n’ait été formulée,<br />

mais, a agi sur la base des éléments<br />

à sa disposition qui justifiaient<br />

l’annulation de ce vote.<br />

3.3.4. Le Président du Conseil<br />

Constitutionnel a dit que la loi a<br />

été respectée pour la confirmation<br />

des candidatures aussi bien<br />

au premier tour qu’au second,<br />

pour la réception et la confirmation<br />

des résultats provisoires du<br />

premier tour conformément à la<br />

loi.<br />

Le Président de la CEI, a appelé<br />

à deux reprises le Président<br />

du Conseil Constitutionnel le 31<br />

novembre 2010, dernier jour<br />

pour la proclamation des résultats<br />

provisoires, pour l’<strong>info</strong>rmer<br />

du retard pris par la CEI à<br />

cause des difficultés qu’elle<br />

avait à trouver un consensus sur<br />

tous les résultats. Le Président<br />

du Conseil Constitutionnel soutient<br />

que le Président de la CEI<br />

le tenait <strong>info</strong>rmer de la situation<br />

parce qu’il savait qu’il devait<br />

transmettre les résultats provisoires<br />

au Conseil<br />

Constitutionnel dans les délais<br />

prescrits par la loi et que ces<br />

résultats restaient des résultats<br />

provisoires jusqu’à leur confirmation<br />

par le Conseil<br />

Constitutionnel.<br />

Le Président du Conseil<br />

Constitutionnel a indiqué que<br />

les questions liées à ses missions<br />

légales en ce qui concerne<br />

les élections et à la légitimité<br />

de ses décisions sont apparues<br />

uniquement quand il s’est prononcé<br />

contre les résultats provisoires<br />

proclamés par la CEI. Il a<br />

souligné que le Conseil<br />

Constitutionnel a l’obligation<br />

de conduire son mandat constitutionnel<br />

sans parti pris. C’est<br />

ce qu’il a fait.<br />

3.3.5. Lorsque nous avons<br />

voulu savoir pourquoi le<br />

Conseil Constitutionnel n’avait<br />

pas demandé la reprise des élections<br />

dans les zones où les<br />

résultats ont été annulés, le<br />

Président et les autres membres<br />

du Conseil ont indiqué que la


Document<br />

Fraternité Matin / Samedi <strong>22</strong> - Dimanche 23 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> 8<br />

loi permet au Conseil<br />

Constitutionnel de demander la<br />

reprise de l’ensemble du scrutin<br />

sur le territoire national et non<br />

dans certaines parties du pays.<br />

3.4. Le Représentant Spécial<br />

du S.G des Nations Unies, M.<br />

Y.J.Choi, a dit que sa décision<br />

selon laquelle M. Ouattara a<br />

gagné les élections est juste. Il<br />

soutient avoir mené, indépendamment<br />

de la CEI et du CC, sa<br />

propre vérification du processus<br />

électoral.<br />

3.4.1 Il soutient que si ses<br />

conclusions sur l’issue des élections<br />

sont aussi proches de celles<br />

de la CEI, ce n’est par pur<br />

hasard.<br />

3.4.2. Pour M. Choi, la décision<br />

du CC d’invalider le scrutin<br />

dans les zones concernées<br />

n’est pas justifiée au regard de<br />

ce qui s’est passé dans les dites<br />

zones.<br />

3.4.3. En outre, il soutient<br />

avoir étudié les requêtes de M.<br />

Gbagbo et déduit certaines voix<br />

liées auxdites requêtes après<br />

avoir constaté que les requêtes<br />

formulées étaient justifiées.<br />

Après avoir donc déduit ces<br />

voix du scrutin, M. Ouattara<br />

reste toujours le vainqueur du<br />

scrutin.<br />

3.4.4. M. Choi a indiqué que<br />

l’un des facteurs qui a compliqué<br />

l’organisation du scrutin est<br />

le fait que contrairement aux<br />

dispositions contenues dans le<br />

4ème Accord Complémentaire<br />

de 2008 de l’Accord Politique<br />

de Ouagadougou, les élections<br />

se sont tenues sans que le désarmement<br />

et l’intégration des<br />

Forces Nouvelles n’aient été<br />

effectifs.<br />

3.4.4.1. La disposition de l’article<br />

3 de l’APO dit ceci :<br />

« Afin de favoriser l’organisation<br />

des élections dans de bonnes<br />

conditions, les deux parties<br />

ont convenu de relancer, sans<br />

délai et sous la conduite du CCI,<br />

et la supervision des Forces<br />

Impartiales, le désarmement, le<br />

stockage des armes des deux<br />

forces ex- belligérantes ainsi<br />

que la démobilisation des excombattants<br />

des Forces<br />

Nouvelles. En tout état de<br />

cause, ces opérations devront<br />

être achevées au plus tard deux<br />

(02) mois avant la date fixée<br />

pour l’élection présidentielle. »<br />

3.4.4.2. M. Choi dit avoir<br />

conseillé aux parties ivoiriennes<br />

de respecter cette disposition. Il<br />

dit avoir prévenu les parties en<br />

indiquant que si elles acceptaient<br />

d’aller aux élections sans<br />

la mise en œuvre de cette disposition,<br />

alors, elles ne devraient<br />

pas formuler des requêtes liées<br />

à des allégations d’irrégularités<br />

du scrutin dans les zones<br />

concernées et sous le contrôle<br />

des Forces Nouvelles.<br />

3.5. M. Ouattara soutient que<br />

les résultats proclamés par la<br />

CEI sont justes et qu’il est de<br />

fait, le Président de la Côte<br />

d’Ivoire.<br />

3.5.1. M. Ouattara souligne<br />

que les résultats proclamés par<br />

la CEI ont été confirmés par le<br />

Représentant Spécial du SG des<br />

Nations Unies.<br />

3.5.2. Il dit que le Président du<br />

Conseil Constitutionnel a été<br />

nommé par M. Gbagbo et donc<br />

mis en place pour le soutenir. La<br />

décision du CC qui proclame<br />

M. Gbagbo comme vainqueur<br />

du scrutin est frauduleuse et<br />

vise à subvertir la volonté du<br />

peuple de Côte d’Ivoire.<br />

3.5.2.1. Il rejette les accusations<br />

de M. Gbagbo selon lesquelles<br />

les élections dans les<br />

zones sous contrôle des Forces<br />

Nouvelles ont été émaillées de<br />

graves actes de violence et de<br />

fraudes massives.<br />

3.5.2.2. Il soutient que ses partisans<br />

ont été victimes de violence<br />

de la part de ceux de M.<br />

Gbagbo à l’ouest et au sud-est<br />

du pays. Cependant, il n’a pas<br />

souhaité formuler de requêtes<br />

sur ces incidents.<br />

5.3. Pour lui, la seule solution à<br />

la crise est que M. Gbagbo<br />

respecte la volonté du peuple<br />

ivoirien et quitte le pouvoir.<br />

3.5.3.1. Si M. Gbagbo acceptait<br />

de quitter le pouvoir, M.<br />

Ouattara promet de garantir ses<br />

droits et statut d’ancien Chef de<br />

l’Etat et sa sécurité. C’est dans<br />

ce sens qu’il a écrit et transmis<br />

au facilitateur, le Président<br />

Blaise Compaoré, un engagement<br />

solennel.<br />

3.5.3.2. M. Ouattara dit que<br />

cette offre ne sera pas éternellement<br />

sur la table. Car, plus M.<br />

Gbagbo reste au pouvoir, plus<br />

difficile il lui sera d’honorer cet<br />

engagement. En outre, M.<br />

Ouattara soutient que des<br />

actions seront menées contre M.<br />

Gbagbo, si le pays devait subir<br />

les conséquences de son refus<br />

de quitter le pouvoir.<br />

3.5.3.3. Il a rejeté notre proposition<br />

de rencontrer M. Gbagbo<br />

pour des négociations devant<br />

aboutir à la résolution de la<br />

crise. Il a dit fermement et sans<br />

équivoque ne pas vouloir rencontrer<br />

M. Gbagbo dans la<br />

mesure où les électeurs ivoiriens<br />

ont décidé qu’il parte du<br />

pouvoir.<br />

3.5.4. M. Ouattara dit avoir<br />

prêté serment et formé son gouvernement.<br />

Il a écrit au Conseil<br />

Constitutionnel pour l’en <strong>info</strong>rmer,<br />

étant entendu que le<br />

Conseil Constitutionnel est la<br />

seule juridiction et institution<br />

ayant le pouvoir légal d’installer<br />

le Président de la République.<br />

3.5.4.1. En outre, M. Ouattara<br />

nous a <strong>info</strong>rmés, qu’il a donné<br />

instruction au Gouverneur de la<br />

Banque Centrale des Etats de<br />

l’Afrique de l’Ouest et au<br />

Ministre des Finances de ne<br />

transférer aucun fonds au<br />

Gouvernement dirigé par M.<br />

Gbagbo.<br />

3.5.5. M. Ouattara nous a<br />

demandé de transmettre ce message<br />

sans équivoque à M.<br />

Gbagbo lui demandant de<br />

respecter la volonté du peuple<br />

ivoirien et de se retirer du pouvoir.<br />

Nous avons transmis le<br />

message à M. Gbagbo.<br />

3.6. M. Gbagbo soutient que la<br />

décision du Conseil<br />

Constitutionnel est juste et que<br />

par conséquent, il est le<br />

Président élu et légitime de la<br />

République de Côte d’Ivoire. Il<br />

qualifie la décision de la CEI et<br />

toutes les actions qui y sont rattachées<br />

comme un coup d’état.<br />

Thabo Mbeki. (PHOTO SYLLA YACOUBA)<br />

Il dit avoir nommé un Premier<br />

Ministre et lui avoir demandé de<br />

former un gouvernement.<br />

3.6.1. M. Gbagbo n’a pas<br />

donné une suite au message de<br />

M. Ouattara et n’a pas dit ce<br />

qu’il ferait en ce qui concerne<br />

la prestation de serment de M.<br />

Ouattara et la formation de son<br />

gouvernement.<br />

3.6.2. Commentant le processus<br />

électoral, M. Gbagbo a<br />

insisté qu’il était très important<br />

de respecter la Constitution de<br />

la République de Côte d’Ivoire.<br />

Il a fait référence aux dispositions<br />

de la Constitution<br />

Ivoirienne qui indique clairement<br />

que le Conseil<br />

Constitutionnel est la seule juridiction<br />

et institution autorisée à<br />

proclamer les résultats définitifs<br />

de l’élection présidentielle et à<br />

déclarer le vainqueur de ce scrutin.<br />

3.6.2.1. Voici les termes de<br />

cette disposition de la<br />

Constitution Ivoirienne :<br />

«Le Conseil Constitutionnel<br />

contrôle la régularité des opérations<br />

de referendum et en proclame<br />

les résultats.<br />

Le Conseil statue sur :<br />

L’éligibilité des candidats aux<br />

élections présidentielles et<br />

législatives;<br />

Les contestations relatives à l’élection<br />

du Président de la<br />

République et des députés.<br />

Le Conseil Constitutionnel proclame<br />

les résultats définitifs des<br />

élections présidentielles.»<br />

(Constitution de la République<br />

de Côte d’Ivoire, Titre VII: du<br />

Conseil Constitutionnel: Article<br />

94.)<br />

3.6.2.2. M. Gbagbo a insisté<br />

que la décision du Représentant<br />

Spécial du SG des Nations<br />

Unies, résultant de ses propres<br />

investigations ne saurait être audessus<br />

des décisions et pouvoirs<br />

constitutionnels du Conseil<br />

Constitutionnel.<br />

3.6.3. M. Gbagbo a indiqué<br />

que des irrégularités massives<br />

ont eu lieu dans le nord du pays<br />

et dans les zones sous contrôle<br />

des Forces Nouvelles. Ces irrégularités<br />

ont consisté à l’empêchement<br />

des électeurs à exprimer<br />

leurs droits constitutionnels<br />

de vote, l’expulsion de ses<br />

représentants des bureaux de<br />

vote ou leur interdiction d’y<br />

accéder, actes excessifs de violence<br />

et d’intimidation, y compris<br />

mort d’homme, blessures<br />

graves infligées à beaucoup<br />

d’autres, viol de femmes et<br />

incendies de domiciles de ses<br />

partisans.<br />

3.6.4. M. Gbagbo a indiqué<br />

que sa position «n’est pas liée<br />

au fait qu’il veuille s’accrocher<br />

au pouvoir mais parce qu’il<br />

aime son pays». Il dit qu’il<br />

aurait accepté l’issue du scrutin,<br />

si sa défaite était régulière et<br />

juste. Il soutient ne pas accepter<br />

tout processus qui pourrait avoir<br />

un impact négatif sur le pays, tel<br />

que le non respect de sa<br />

Constitution et de ses lois.<br />

3.6.4.1. M. Gbagbo a indiqué<br />

que s’il avait perdu ces élections<br />

de manière juste, il aurait quitté<br />

le pouvoir sans regret, dans la<br />

mesure où la Constitution du<br />

pays contient une disposition<br />

qui met l’ancien Chef d’Etat à<br />

l’abri du besoin. C’est d’ailleurs<br />

cette disposition dont bénéficie<br />

l’ancien Président Henri Konan<br />

Bédié. En outre, M. Gbagbo a<br />

indiqué qu’il avait beaucoup<br />

d’autres activités auxquelles il<br />

pourrait se consacrer s’il venait<br />

à perdre le pouvoir dans une<br />

élection juste et régulière.<br />

3.6.5. Répondant à notre suggestion<br />

de rencontrer M.<br />

Ouattara, M. Gbagbo a indiqué<br />

que rien ne justifiait cette rencontre<br />

dans l’état actuel des<br />

choses et qu’il était opposé à<br />

une telle rencontre. Cependant,<br />

si nous insistions à ce qu’il le<br />

rencontre, il se soumettrait à<br />

notre volonté.<br />

QUELQUES<br />

OBSERVATIONS<br />

Il est peu probable que la CEI,<br />

le CC et le Représentant Spécial<br />

du SG des Nations Unies changent<br />

leurs affirmations sur la<br />

justesse de leurs décisions.<br />

Il est aussi peu probable que<br />

Messieurs Gbagbo et Ouattara<br />

abandonnent leurs positions<br />

individuelles qui fait de chacun,<br />

le vainqueur de l’élection présidentielle.<br />

Il ne nous a pas été possible de<br />

conduire nos propres investigations<br />

sur les décisions de la CEI,<br />

du CC et du Représentant<br />

Spécial de SG des Nations<br />

Unies pour déterminer laquelle<br />

des décisions est la plus crédible.<br />

Les élections présidentielles<br />

dont on pensait tous qu’elles<br />

allaient permettre au pays de<br />

mettre un terme à la division du<br />

passé, ont plutôt renforcé cette<br />

division et les animosités nées<br />

de la rébellion de 2002 qui a<br />

consacré la partition du pays.<br />

L’hostilité entre les deux camps<br />

à l’issue du scrutin présidentiel<br />

du second tour est très intense et<br />

très palpable. Chaque camp<br />

démontrant sa détermination à<br />

faire aboutir sa position sur<br />

l’autre.<br />

La situation de deux gouvernements<br />

parallèles dans une ville<br />

et un même pays ne peut être<br />

soutenue pendant longtemps.<br />

La seule voix de règlement de la<br />

crise ivoirienne est de persuader<br />

Messieurs Gbagbo et Ouattara<br />

d’entamer des négociations en<br />

vue de trouver une issue acceptable<br />

à la crise post-électorale.<br />

Si cela n’est pas fait, il est clair<br />

que le pays connaîtra une guerre<br />

destructive qui aura pour<br />

conséquences de nombreuses<br />

pertes en vies humaines et des<br />

destructions de biens. Cette<br />

guerre naîtra des conséquences<br />

des points inachevés de la rébellion<br />

de 2002, dont l’impacte<br />

négatif s’est accentué avec les<br />

élections présidentielles.<br />

Il faut prendre soin de ne pas<br />

présenter la crise ivoirienne<br />

comme étant un conflit entre<br />

«les bonnes gens» et les «mauvaises<br />

gens», ce qui rendrait l’idée<br />

d’un accord négocié beaucoup<br />

plus difficile. La crise<br />

actuelle dans le pays ne résulte<br />

pas du fait qu’il y a dans le pays<br />

des anges et des démons. La<br />

crise est née des problèmes<br />

structurels profonds qui ont pris<br />

forme dans la société ivoirienne.<br />

Il est donc très important de<br />

les connaître et de les régler<br />

tous ensemble, si l’on souhaite<br />

arriver à une solution durable et<br />

complète de la crise.<br />

RECOMMANDATIONS<br />

Il est très important que l’Union<br />

Africaine se joigne immédiatement<br />

à la CEDEAO en vue de<br />

mettre en place un Comité de<br />

Médiation composé de Chefs<br />

d’Etat ou de Gouvernement en<br />

exercice pour aider les parties<br />

ivoiriennes à arriver à un règlement<br />

négocié de la crise.<br />

13.1. Il est important d’associer<br />

les parties ivoiriennes à la<br />

désignation des membres de ce<br />

Comité de Médiation afin que<br />

celui-ci puisse bénéficier de la<br />

confiance des deux parties.<br />

13.2. Les propositions que<br />

nous faisons devront être mises<br />

en application immédiatement<br />

étant entendu que tout retard<br />

pourrait conduire au déclenchement<br />

de la violence et au début<br />

de la guerre qui pourrait voir le<br />

jour à tout moment.<br />

CONCLUSION<br />

14. A la fin de notre séjour,<br />

nous avons échangé avec les<br />

médias afin de transmettre plusieurs<br />

messages au peuple de<br />

Côte d’Ivoire. Nous avons dit<br />

que l’Union africaine est désireuse<br />

de voir la Côte d’Ivoire<br />

vivre dans la paix et la démocratie.<br />

Que pour l’Union africaine,<br />

la paix et la démocratie sont<br />

deux valeurs interdépendantes<br />

qui poursuivent les mêmes<br />

objectifs. Nous avons indiqué<br />

que l’UA souhaite que le pays<br />

reprenne sa marche pour le<br />

développement et le bien-être<br />

des populations. Ceci ne peut se<br />

faire dans un environnement de<br />

violents conflits et de guerre et<br />

d’absence de démocratie. Nous<br />

avons exprimé notre souhait de<br />

voir l’UA prendre toutes les<br />

décisions nécessaires qui permettront<br />

d’atteindre tous ces<br />

objectifs.<br />

Nous avons lancé un appel aux<br />

leaders et au peuple Ivoiriens<br />

leur demandant de sauvegarder<br />

la paix et ainsi d’offrir une<br />

marge de manœuvre à l’UA et<br />

aux autres organisations africaines<br />

en vue d’aider le pays à<br />

mettre fin à la crise qu’il vit.<br />

DIVERS<br />

15. Nous avons été bien<br />

accueillis par nos interlocuteurs<br />

qui ont tous exprimé leur appréciation<br />

de notre présence et souhaité<br />

une intervention de l’UA<br />

pour un règlement rapide de la<br />

crise ivoirienne. Ils ont souhaité<br />

que l’UA tienne son engagement<br />

jusqu’à ce qu’une solution<br />

à la crise soit trouvée.<br />

16. Nous remercions le<br />

Président et le Gouvernement<br />

de la République d’Afrique du<br />

Sud qui ont mis à notre disposition<br />

l’avion qui nous a permis<br />

d’effectuer notre mission et les<br />

conditions de sécurité mises à<br />

notre disposition.<br />

17. Nous remercions le<br />

Représentant de l’UA en Côte<br />

d’Ivoire, l’Ambassadeur de<br />

l’Afrique du Sud en Côte<br />

d’Ivoire, le Gouvernement de la<br />

République du Ghana et<br />

l’Ambassadeur de l’Afrique du<br />

Sud au Ghana pour leur soutien<br />

à notre mission.


Fraternité Matin / Samedi <strong>22</strong>-Dimanche 23 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong><br />

Société<br />

Santé Les ministres Christine Adjobi et Alain Dogou ont procédé, hier, à l’inauguration d’une nouvelle unité<br />

de soins des insuffisants renaux. Laquelle vient ainsi renforcer les capacités d’intervention nationale en la matière.<br />

L’hôpital militaire d’Abidjan a son centre d’hémodialyse<br />

Le ministre de la Défense et du<br />

tructures inadaptées, de l’accès difficile<br />

de l’Hma.<br />

Service civique Dogou Alain dit<br />

Maurice Goba, qu’accompagnait<br />

son homologue de la Santé<br />

ont salué ce renforcement du pla-<br />

Les deux ministres susmentionnés<br />

et de la Lutte contre le Sida,<br />

teau technique de l’Hma. Ils ont<br />

Christine Adjoubi a, inauguré, hier,<br />

préconisé, à défaut de la prise en<br />

le centre d’Hémodialyse de<br />

charge curative qui demeure un<br />

l’Hôpital militaire d’Abidjan<br />

problème dans la lutte contre la<br />

(Hma).<br />

maladie en Côte d’Ivoire, la prévention<br />

Il a une capacité de 12 machines<br />

mais, pour l’heure, dispose de 8<br />

générateurs de dialyse.<br />

Désormais, les insuffisants rénaux<br />

voient leurs possibilités de choix<br />

s’enrichir. A en croire le directeur<br />

de cet hôpital, le médecin colonel<br />

major Gabriel Gbehi Beugré, tout a<br />

été prévu pour garantir les consultations<br />

de l’insuffisance rénale à<br />

travers une bonne politique de sensibilisation.<br />

Pour le ministre de la Défense<br />

qu’accompagnait le chef d’étatmajor,<br />

Philippe Mangou, au vu du<br />

nombre élevé de civils soignés<br />

(81%) dans cet hôpital par rapport<br />

aux militaires (19%), la tendance<br />

: «un groupe électrogène et Les ministres Adjobi et Alain Dogou procèdent à la coupure du ruban doit être inversée : «Il faut privilé-<br />

un régulateur de tension ont été symbolique à l’entrée. (PHOTO:PORO DAGNOGO)<br />

gier les militaires. D’ailleurs, il<br />

acquis par l’Hma pour sécuriser<br />

s’est réjoui du fait qu’au niveau de<br />

les traitements». L’unité d’hémodialyse<br />

est logée dans un bâtiment à<br />

dont beaucoup n’ont pas toujours Service civique, d’acheter 25 000 l’unité de dialyse, le nombre de<br />

deux niveaux (le 2 e les moyens de faire face aux coûts kits sur les 5 ans que va durer le militaires traités soit élevé». Il préconise,<br />

en plus de ce centre qui<br />

niveau n’est engendrés pour leur prise en charge contrat à raison de 5 000 kits par<br />

pas encore achevé) dont le coût s’élève<br />

à près de 150 millions (le Et cela a été possible, a fait remar-<br />

devient ainsi la propriété de l’Etat présence de psychologues qui pour-<br />

dans les cliniques privées. an. A la fin du contrat, l’unité relève ainsi le plateau technique, la<br />

mobilier, le matériel et les fournitures<br />

de bureau y compris).<br />

grâce à la firme allemande Le premier responsable de l’hôpital reviennent du front.<br />

quer le professeur Gabriel Gbehi, ivoirien.<br />

raient orienter les soldats qui<br />

Son acquisition est née de la volonté<br />

de soigner les malades militaires contrepartie, demande à l’Etat de les difficultés de sa structure. Il s’a-<br />

cette unité est le médecin colonel<br />

Fresenius médical care qui en a saisi cette occasion pour égrener Précisons que la responsable de<br />

atteints d’insuffisance rénale qui Côte d’Ivoire, par le truchement du git, entre autres, de la dotation budgétaire<br />

insuffisante 8%, des infras-<br />

MARIE CHANTAL<br />

Abou Anne-Marie.<br />

sont de plus en plus nombreux et ministère de la Défense et du<br />

OBINDÉ<br />

Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan<br />

Le ministre de la Justice s’imprègne des conditions de vie des détenus<br />

Le Garde des Sceaux, ministre<br />

de la Justice et des Droits de<br />

l’homme, Yanon Yapo, a<br />

effectué une visite à la Maison<br />

d’arrêt et de correction<br />

d’Abidjan (Maca). Pour s’imprégner<br />

des réalités et conditions de<br />

vie des détenus. Une visite qui lui<br />

a permis de se rendre compte de la<br />

vétusté des bâtiments, de la surpopulation<br />

dans les cellules, de l’insuffisance<br />

des locaux…<br />

C’est pourquoi, M. Yanon Yapo a<br />

souligné que l’une de ses préoccupations<br />

sera de trouver une solution<br />

à cette surpopulation carcérale<br />

qui est source de beaucoup de<br />

problèmes de santé et d’hygiène.<br />

Car il n’est pas normal que cette<br />

maison d’arrêt et de correction<br />

prévue pour «compter 1.500 détenus,<br />

en compte plus de 5.500<br />

confinés dans les cellules frappées<br />

d’exiguïté». Soulignant que la<br />

Maca est confrontée à d’énormes<br />

difficultés, le ministre a indiqué<br />

qu’il faut trouver ensemble des<br />

Lutte contre l’insécurité à Daloa, Duékoué et Guiglo<br />

Les capacités opérationnelles de la police renforcées<br />

Le ministre Guiriéoulou tout heureux de remettre les documents relatifs aux<br />

nouveaux véhicules à l’inspecteur général Brédou M’Bia, Dg de la police.<br />

La préfecture de police de Daloa<br />

et les commissariats de Duékoué<br />

et Guiglo bénéficient depuis hier,<br />

d’un important renforcement de<br />

leurs capacités opérationnelles.<br />

Pour accomplir au mieux leurs missions<br />

régaliennes, chacun de ses services<br />

a, en effet, obtenu un véhicule<br />

de type 4X4 double cabine flambant<br />

neuf. Les trois pick-up qui ont été<br />

officiellement remis hier matin à son<br />

cabinet par le ministre de l’Intérieur,<br />

M. Emile Guiriéoulou, au Dg de la<br />

police, l’Inspecteur général de police,<br />

Brédou M’Bia, constituent une<br />

dotation du Président de la<br />

République, M. Laurent Gbagbo.<br />

« A ma prise de fonction, il y a<br />

moins de deux mois, le Dg de la<br />

police m’a interpellé sur le besoin<br />

de moyens de locomotion. J’ai donc<br />

sollicité et obtenu auprès du Chef de<br />

l’Etat, SEM. Laurent Gbagbo, un<br />

don exceptionnel d’un don de trois<br />

véhicules en attendant que d’autres<br />

grandes dotations soient faites».<br />

C’est en ces termes que le ministre<br />

de l’Intérieur, Emile Guiriéoulou,<br />

autorité de tutelle de la police nationale,<br />

explique l’origine de ces<br />

importants moyens de locomotion<br />

mis à la disposition de ses hommes<br />

de terrain. Parlant de la raison qui<br />

fonde le choix des localités bénéficiaires,<br />

il l’explique par les récents<br />

évènements survenus dans la ville<br />

de Duékoué et qui sont à l’origine<br />

d’un déplacement massif de la<br />

population. Situation qui, selon lui,<br />

impose le renforcement des capacités<br />

opérationnelles des Forces de<br />

l’ordre et particulièrement de la<br />

police locale. S’agissant de celle de<br />

la ville de Guiglo située à environ 30<br />

kilomètres de Duékoué, elle est<br />

appelée, en plus de ses activités<br />

exclusivement liées à sa zone de<br />

compétence, à appuyer celle de<br />

Duékoué en cas de nécessité. Idem<br />

pour la préfecture de police de<br />

Daloa, dont le chef, le commissaire<br />

divisionnaire Robert Gnonsoro,<br />

exerce pleinement son autorité sur<br />

Duékoué et Guiglo. C’est en invitant<br />

les bénéficiaires à faire bon usage<br />

desdits véhicules que le ministre a<br />

remis les clés au Dg de la police<br />

nationale.<br />

Exprimant la reconnaissance de son<br />

corps au Président de la République,<br />

Brédou M’Bia a aussi rendu hommage<br />

à Emile Guiriéoulou qui, ditil,<br />

«œuvre inlassablement au règlement<br />

des problèmes de la police».<br />

Profitant de l’occasion, il a appelé<br />

certains compatriotes à plus de retenue<br />

dans les actes qu’ils posent.<br />

LANDRY KOHON<br />

solutions pour un meilleur cadre<br />

de vie des détenus.<br />

Il a, par ailleurs, été satisfait au<br />

cours de cette visite de la réinsertion<br />

de certains prisonniers dans<br />

quelques secteurs d’activité tels<br />

que la couture, la peinture, la tôlerie,<br />

l’imprimerie, l’<strong>info</strong>rmatique,<br />

la coiffure, la tapisserie…<br />

Kouamé Florent, au nom des détenus,<br />

a remercié le ministre pour<br />

cette visite qui lui permettra de<br />

toucher du doigt leurs difficiles<br />

conditions de vie. Rappelant la<br />

surpopulation carcérale qui leur<br />

cause de nombreux problèmes, il a<br />

prié le ministre de fournir des<br />

médicaments à leur dispensaire<br />

qui en est dépourvu. Avant de<br />

révéler que des dossiers sont dans<br />

les cabinets d’instruction depuis<br />

plusieurs années sans aucun jugement<br />

et ceux en instance de jugement<br />

à la cour d’appel.<br />

GRACE OUATTARA<br />

Assainissement public<br />

Le ministre de l’Équipement et<br />

de l’Assainissement a désormais<br />

toutes les manettes de ses<br />

missions en main. Le volet<br />

assainissement qui relevait du<br />

ministère de la Construction et de<br />

l’Urbanisme, est revenu dans le<br />

portefeuille du ministre Ahoua<br />

Don Mello. La cérémonie de passation<br />

des charges s’est tenue hier<br />

vendredi 21 <strong>janvier</strong> à Abidjan.<br />

Sous la supervision du secrétaire<br />

général adjoint du gouvernement,<br />

Esther Dagbo.<br />

A cette occasion, le ministre de la<br />

Construction et de l’Urbanisme,<br />

Benjamin Atsé Yapo, a souligné<br />

Fonction publique<br />

La Bicici paye les salaires aujourd’hui<br />

La Banque internationale pour le<br />

commerce et l’industrie (Bicici)<br />

a pris ses dispositions cette foisci<br />

pour le paiement sans heurt<br />

des salaires des fonctionnaires<br />

de Côte d’Ivoire dont les comptes y<br />

sont domiciliés. Ainsi, à partir de ce<br />

matin, les fonctionnaires peuvent<br />

retirer leurs salaires de ce mois, aux<br />

distributeurs automatiques de cette<br />

banque et aux guichets des différentes<br />

agences de la Bicici. De<br />

source proche de cette institution<br />

financière, les disquettes relatives<br />

au virement des salaires destinées à<br />

la paie ont été réceptionnées hier.<br />

Le ministre du Travail Niamien<br />

Messou, s’est prononcé hier<br />

sur la grève de l’Ugtci au<br />

journal de 20h. « Les syndicalistes<br />

peuvent faire des grèves<br />

politiques, mais ils sont toujours<br />

du côté des forces de progrès.<br />

Ils ne sont pas aux côtés<br />

des forces impérialistes », a<br />

déclaré le ministre. Avant de féliciter<br />

et encourager l’ensemble<br />

des travailleurs ivoiriens, qui, de<br />

manière spontanée, vaquent quotidiennement<br />

à leurs occupations<br />

en cette période difficile que<br />

connaît le pays.<br />

Selon Niamien Messou, seule la<br />

société Sylla frères, n’a effectivement<br />

pas travaillé. A la Caisse<br />

nationale de prévoyance sociale,<br />

les employés étaient présents.<br />

Cependant, le directeur des ressources<br />

humaines, a fermé les<br />

bureaux et leur a demandé de<br />

9<br />

Et le personnel a été mobilisé pour<br />

le positionnement salarial afin d’éviter<br />

tout désagrément (retard) aux<br />

bénéficiaires comme ce fut le cas<br />

au mois de décembre dernier. La<br />

Bicici veut ainsi éviter d’être accusée<br />

à tort, ajoute notre <strong>info</strong>rmateur,<br />

dans le paiement des salaires.<br />

La Bicici confirme que les salaires<br />

sont prêts. Pour les autres banques,<br />

aucune <strong>info</strong>rmation officielle ne<br />

nous est parvenue. Toutefois, selon<br />

des indiscrétions, l’Etat s’est<br />

acquitté de ses engagements vis-àvis<br />

de tous les fonctionnaires.<br />

C. DALLET<br />

Grève de l’Ugtci<br />

Niamien Messou félicite les travailleurs<br />

pourne l’avoirpas suivie<br />

Meurtre<br />

que le fait de mettre en évidence<br />

l’aspect assainissement traduit la<br />

volonté de l’équipe du Premier<br />

ministre, Aké N’Gbo, d’apporter<br />

une réponse durable et efficace<br />

aux problèmes de ce volet.<br />

Souhaitant bonne mission au nouveau<br />

propriétaire des dossiers, il<br />

lui a remis les projets sur lesquels,<br />

ce dernier doit dorénavant plancher.<br />

Ce sont, entre autres, le 4 e<br />

programme d’urgence de réhabilitation,<br />

le Projet d’urgence d’infrastructures<br />

urbaines (Puiur), le<br />

projet de gestion du bassin du<br />

Gourou. Les objectifs sont divers.<br />

On peut citer : permettre l’accès<br />

rentrer chez eux.<br />

L’une des raisons de la grève<br />

invoquée par Adé Mensah, secrétaire<br />

général de l’Ugtci, est la<br />

difficulté des travailleurs et particulièrement<br />

ceux d’Abobo à se<br />

rendre au travail. Mais la véritable<br />

raison pour laquelle la grève<br />

a été lancée, selon le ministre<br />

Niamien Messou, est un soutien<br />

au mot d’ordre de désobéissance<br />

civile. « Parce que M.Adé<br />

Mensah ne reconnaît pas le pouvoir<br />

en place. Il l’a dit de façon<br />

très claire et de façon précise.<br />

Les travailleurs en ont fait une<br />

parenthèse<br />

honteuse<br />

rapide…Nous n’avons pas d’appel<br />

à lancer. Je crois que les travailleurs<br />

se sont rendu compte<br />

que l’outil de travail est essentiel<br />

à préserver, surtout dans des<br />

situations aussi difficiles ».<br />

M.A.DJIDJÉ<br />

Un transporteur tué à Adjamé<br />

Touré Lamine, domicilié à<br />

Abobo centre, membre d’un<br />

syndicat de transporteurs, a<br />

trouvé la mort dimanche<br />

dernier à Adjamé quartier<br />

château, après avoir été blessé à<br />

l’abdomen avec un tesson de<br />

bouteille.<br />

Selon Gaya Aboubacar, son ami<br />

qui était avec lui au moment<br />

des faits, c’est pendant le versement<br />

de la recette du jour que<br />

contre toute attente, un groupe<br />

de jeunes dont il ignore le nombre<br />

les a encerclés et s’est mis<br />

à rouer de coups Touré<br />

Lamine. Avant de lui enfoncer<br />

un tesson de bouteille dans le<br />

bas-ventre. Il décédera avant<br />

d’atteindre l’hôpital.<br />

DANIEL ASSOUMAN<br />

STAGIAIRE.<br />

Le secteur revient au ministre Don Mello<br />

au réseau d’assainissement par un<br />

grand nombre de la population ;<br />

mettre à jour le schéma directeur<br />

des villes d’Abidjan,<br />

Yamoussoukro et San Pedro.<br />

Pour sa part, le ministre Don<br />

Mello a souligné qu’il faut s’attaquer<br />

aux urgences, notamment<br />

l’assainissement du carrefour de<br />

l’Indénié. Il n’a pas manqué de<br />

dire que les deux départements<br />

ministériels sont condamnés à travailler<br />

en synergie: «C’est dans<br />

cet esprit de collaboration, d’équipe<br />

que je suis venu prendre les<br />

dossiers en cours».<br />

ADAMA KONÉ


10<br />

Oignon<br />

Économie<br />

Fraternité<br />

Matin / Samedi <strong>22</strong> - Dimanche 23 <strong>janvier</strong> 2010<br />

De façon spectaculaire, le coût de la denrée a flambé ces derniers jours, atteignant un pic historique. En bout<br />

de chaîne, les consommateurs subissent impuissants ce jeu de l’offre et de la demande.<br />

Pourquoi le prix est passé de 350 à 1500 Fcfa<br />

Régime sans oignon pour beaucoup<br />

de ménages citadins ivoiriens,<br />

depuis une dizaine de<br />

jours. Cette denrée alimentaire<br />

étant pratiquement hors de portée.<br />

D’ordinaire cédée à 350 ou 500<br />

Fcfa le kilogramme, elle a enregistré<br />

une montée vertigineuse sur les<br />

marchés. La même quantité est vendue<br />

actuellement autour de 1300<br />

Fcfa. Les vendredi 14 et samedi 15<br />

<strong>janvier</strong> derniers, l’oignon a même<br />

atteint le pic historique de 1500<br />

Fcfa. Soit une hausse de 200%.<br />

Faisant de cette denrée, le sujet<br />

principal de discussion dans les<br />

marchés et foyers pendant tout le<br />

week-end.<br />

De Cocody-allocodrome, à Port-<br />

Bouët-Burkina en passant par l’Onu<br />

de Treichville, ou encore Yopougon<br />

rue princesse, les vendeuses dans<br />

les maquis n’avaient à la bouche<br />

que l’augmentation du prix de l’oignon<br />

pour se défendre face aux<br />

clients qui se plaignaient des petites<br />

quantités de nourriture servies :<br />

alloco au poisson, poisson braisé à<br />

l’attiéké, poulet braisé, frites de<br />

pomme de terre ou d’igname, tous<br />

accompagnés d’une vinaigrette<br />

contenant de l’oignon.<br />

Si d’une manière générale, les prix<br />

des denrées alimentaires ont connu<br />

une hausse, comment en est-on arrivé<br />

à cette flambée spectaculaire du<br />

prix de l’oignon<br />

Goût amer<br />

Sur les marchés, les vendeuses<br />

accusent les gros revendeurs de leur<br />

livrer le produit à des coûts élevés.<br />

« Nous ne faisons que répercuter<br />

sur les consommateurs, le niveau<br />

auquel nous achetons l’oignon. Il<br />

manque sur le marché et donc il a<br />

La crise post-électorale que vit la<br />

Côte d’Ivoire depuis le 28<br />

novembre dernier, date du<br />

second tour de l’élection présidentielle,<br />

est fortement ressentie<br />

par l’ensemble des opérateurs économiques<br />

du marché de gros de<br />

Bouaké et singulièrement ceux de<br />

la filière oignon. Selon Coulibaly<br />

Mamadou, exerçant dans ladite<br />

filière, la situation de blocage à<br />

laquelle ses collègues et lui sont<br />

confrontés depuis quelques jours ne<br />

les arrange guère, dans la mesure<br />

où l’oignon est une denrée périssable.<br />

Les quantités dont ils disposent<br />

actuellement sont en train de se<br />

détériorer.<br />

Les oignons vendus à Bouaké ont<br />

plusieurs origines. Il y a une variété<br />

qui provient du Burkina Faso et du<br />

Niger et une autre de la Hollande et<br />

de la France. Pour l’heure, c’est la<br />

variété venant de la Hollande qui<br />

est vendue. Coulibaly fait remarquer<br />

qu’en cette période de crise<br />

post-électorale, il ne leur est pas<br />

facile de s’approvisionner à cause<br />

des difficultés de transport. Les<br />

délais d’acheminement des cargaisons<br />

depuis le port d’Abidjan se<br />

augmenté », explique dame Édith<br />

Agnimel, du grand marché du quartier<br />

Belleville de la commune de<br />

Treichville. Pour leur part, les grossistes<br />

rencontrés affirment simplement<br />

que ce renchérissement est lié<br />

à une rareté constatée sur les étals.<br />

Sans plus.<br />

C’est au niveau des importateurs<br />

grossistes qu’il nous est livré d’autres<br />

causes. Spécialisée dans le commerce<br />

de marchandises diverses, la<br />

Société abidjanaise d’import-export<br />

(Sabimex) consent à nous ouvrir ses<br />

portes, sans difficultés, après plusieurs<br />

tentatives infructueuses<br />

ailleurs. « Nous travaillons en<br />

toute transparence et n’avons rien à<br />

cacher », nous rassure le chargé<br />

des relations extérieures, Georges<br />

Kouamé. Cette société située à<br />

Treichville, est installée en Côte<br />

d’Ivoire depuis 1972, soit 39 ans.<br />

Donc parfaitement au fait des réalités<br />

du terrain. Entre les grands<br />

magasins frigorifiques et les entrepôts<br />

couverts qu’il nous fait visiter,<br />

M. Kouamé souligne que trois facteurs<br />

concourent à l’envolée des<br />

cours.<br />

Crise ivoirienne<br />

Le premier est que traditionnellement,<br />

la période de fin décembre à<br />

mi <strong>janvier</strong> (celle que nous traversons)<br />

est caractérisée par l’arrivée<br />

d’oignons violets et rouges en provenance<br />

du Burkina Faso et du<br />

Niger.<br />

Cette année, avec la crise postélectorale<br />

qui a pour conséquence<br />

la perturbation du trafic routier à<br />

Bouaké, l’approvisionnement des<br />

importateurs n’a pu être effectif.<br />

Cette raison est renforcée par un<br />

autre aspect, et c’est la deuxième<br />

L’oignon fait partie des denrées les plus fréquentes sur les étals des commerçants.<br />

cause- , c’est que les récoltes du<br />

produit ne sont pas satisfaisantes<br />

dans les grands pays producteurs<br />

du monde. C’est le cas de la<br />

Russie. Cela étant le fait des mauvaises<br />

conditions atmosphériques.<br />

En même tant qu’elle est productrice<br />

d’oignon, la Russie en est<br />

également un grand consommateur,<br />

tout comme l’Allemagne.<br />

Ces géants de la consommation de<br />

l’oignon se tournent du coup vers<br />

le marché européen. Renvoyant,<br />

de ce fait, la troisième cause de<br />

l’inflation à la réalité du marché<br />

international. En effet, au plan<br />

mondial, il y a une très forte<br />

demande de la denrée. La situation<br />

est très tendue. Et comme l’enseigne<br />

le principe économique, dans<br />

une telle configuration, le marché<br />

tire les prix vers le haut. La conséquence<br />

a été immédiate, selon M.<br />

Geoges Kouamé. A l’international,<br />

le prix de l’oignon a enregistré<br />

une hausse de 25 à 35%. Les<br />

grands consommateurs tels que la<br />

Russie et l’Allemagne subissent<br />

en premiers ces contrecoups.<br />

Finalement, c’est la combinaison<br />

de ces trois circonstances qui a<br />

dopé le marché de l’oignon.<br />

Surtout que les entreprises importatrices<br />

ne constituent pas leurs<br />

stocks uniquement avec des produits<br />

originaires de la sous-région.<br />

Forte spéculation<br />

Elles sont donc frappées aussi bien<br />

par les conséquences de la crise<br />

ivoirienne que par les réalités du<br />

Les opérateurs de la filière oignon, les grands perdants<br />

Les opérateurs du marché de gros de Bouaké paient un lourd tribut à la crise post-électorale.<br />

(PHOTOS D’ARCHIVES)<br />

sont allongés. Ce qui fait qu’une<br />

bonne quantité des oignons se détériore.<br />

De sorte que les opérateurs<br />

subissent de lourdes pertes.<br />

Coulibaly en a fait les frais, d’où<br />

ses craintes quant à sa prochaine<br />

livraison en provenance du Burkina<br />

Faso et du Niger, dont la commercialisation<br />

va débuter au cours de ce<br />

mois de <strong>janvier</strong>. C’est clair. Bouaké<br />

et sa région ne peuvent pas absorber<br />

toutes les quantités d’oignons<br />

que les grossistes de la localité recevront.<br />

Face à cette situation, les commerçants<br />

de la filière se tournent maintenant<br />

vers les principaux meneurs<br />

du blocus. Ils souhaitent que les<br />

membres de la Coalition pour le<br />

changement et la démocratie en<br />

Côte d’Ivoire, avec à leur tête ‘’le<br />

sénateur’’ Béma Fofana, leur permettent<br />

d’écouler non seulement<br />

une partie de leurs produits à<br />

Bouaké, mais aussi à<br />

Yamoussoukro, Toumodi et<br />

Abidjan. Par ailleurs, ils espèrent<br />

vivement que la situation politique<br />

du pays s’améliore pour le bonheur<br />

de tous les opérateurs économiques<br />

du marché de gros de Bouaké. Pour<br />

sa part, Sangaré Amadou, responsable<br />

de la filière cola, indique qu’ils<br />

ont aussi d’énormes difficultés pour<br />

s’approvisionner dans le sud du<br />

pays. Non seulement à cause du<br />

mot d’ordre de désobéissance civile<br />

lancé par les responsables du<br />

Rhdp, mais aussi du fait des tracasseries<br />

routières et du racket des forces<br />

de l’ordre. De sorte qu’aujourd’hui,<br />

les quantités de colas qui<br />

réussissent à atteindre le marché de<br />

gros de Bouaké ont considérablement<br />

baissé. Elles sont passées de<br />

350.000 paniers par an à 4000 à ce<br />

jour. Toute chose qui a réduit le<br />

volume des exportations vers les<br />

pays tels que le Mali, le Sénégal, le<br />

Burkina Faso et le Niger.<br />

ADJÉ ALEXIS<br />

CORRESPONDANT RÉGIONAL<br />

marché mondial. Mais, en plus des<br />

trois raisons évoquées, il apparaît<br />

que de fortes spéculations ont lieu<br />

sur la denrée. A preuve, le sac de<br />

25 kilogrammes est livré à l’usine<br />

à 13.000 Fcfa. Ce qui donne un<br />

prix au kilogramme de 520 Fcfa à<br />

l’achat. Pourtant, le marché affiche<br />

1200 à 1500 Fcfa. «Nous,<br />

nous ne maîtrisons que le prix<br />

auquel nous vendons aux opérateurs,<br />

c’est-à-dire 520 Fcfa en<br />

moyenne. Nous ne pouvons nous<br />

prononcer sur le prix dans les<br />

marchés», déclare M. Kouamé. En<br />

fait, au contact du terrain, les grossistes<br />

intermédiaires, sachant que<br />

l’oignon manque, font jouer la<br />

spéculation. Les rares qui ont<br />

voulu donner un petit avis sous<br />

anonymat, évoquent d’autres charges<br />

telles que le transport, les frais<br />

de stockage, etc. qui, en combinaison<br />

avec la rareté, font gonfler<br />

considérablement les prix à la<br />

consommation. Toutefois, la<br />

société Sabimex attend ce weekend,<br />

un navire qui se trouverait<br />

déjà aux portes d’Abidjan pour<br />

livrer de la marchandise: «Cela<br />

permettra, nous le pensons, de<br />

soulager quelque peu la population<br />

», indiquent les responsables<br />

de l’entreprise. 50 conteneurs<br />

d’oignon qui viendront certainement<br />

changer l’arrière goût amer<br />

des prix sur les marchés.<br />

ADAMA KONÉ<br />

Tendance<br />

TRANSPORT AÉRIEN. Le<br />

nouveau président du comité de<br />

gestion a officiellement pris<br />

fonction. Il s’agit du Dr François<br />

Manouan Aka, en remplacement<br />

de M. Georges Ézaleh<br />

(absent à la cérémonie). La<br />

régie, faut-il le rappeler, est née<br />

de la dissolution de la compagnie<br />

aérienne africaine Air<br />

Afrique. M Manouan Aka veut<br />

travailler de façon scientifique.<br />

C’est pour quoi, il voudrait que<br />

toutes les activités de sa structure<br />

soient inscrites dans un plan<br />

de développement stratégique.<br />

Un plan qui doit d’ailleurs s’appuyer<br />

sur une pérennisation de<br />

la régie. «Il s’agit d’avoir une<br />

structure pérenne, car l’idée du<br />

ministre, c’est de pouvoir aller<br />

sur le marché financier pour<br />

emprunter», a justifié le président<br />

du comité de gestion. En<br />

effet, la régie gère de gros sous.<br />

«L’unité monétaire chez nous<br />

est le milliard», a confirmé le<br />

vice-président Obré. Se gardant<br />

de donner le chiffre d’affaires de<br />

la régie, bien que la question lui<br />

ait été posée. L’installation de<br />

M. Aka a été jumelée à celle du<br />

Directeur des affaires administratives<br />

et financières (Daaf), le<br />

Dr Aka Koffi.<br />

En définitive, la nouvelle équipe<br />

du service de l’assistance technique<br />

compte jouer pleinement<br />

sa partition dans le projet de rendre<br />

plus performante la plateforme<br />

aéroportuaire d’Abidjan.


Économie<br />

Fraternité Matin / Samedi <strong>22</strong> - Dimanche 23 <strong>janvier</strong> 2010 11<br />

Grève des transporteurs<br />

Le ministre des Transports,<br />

M’Bougoua Aby Blaise, se<br />

dit disposé à soutenir le projet<br />

de construction de minicars de<br />

transports en commun communément<br />

appelés ‘’gbaka’’ de la<br />

Sotra. Lors d’une visite entreprise<br />

à Sotra Industrie, mercredi, il a<br />

fortement encouragé les responsables<br />

de l’entreprise d’Etat dans<br />

ce sens. Il entend ainsi juguler les<br />

grèves intempestives des chauffeurs<br />

et propriétaires de «gbaka».<br />

M. Pierre Agnero Gnagne, directeur<br />

de Sotra Industrie, a indiqué<br />

que sa structure a déjà le type de<br />

véhicule à concevoir. «Mais il est<br />

indispensable qu’une volonté<br />

politique nous accompagne, car<br />

sans cette volonté politique nous<br />

En visite à la Sotra, le ministre des Transports a ébauché<br />

des solutions à la crise dans le secteur avec les responsables de l’entreprise.<br />

Aby Blaise sollicite l’aide de la Sotra<br />

ne pouvons aller de l’avant», a-til<br />

plaidé.<br />

Présentant cette filiale du groupe<br />

Sotra, M. Edmond Brou, chef de<br />

service commercial et marketing,<br />

a décrit les trois grandes activités,<br />

à savoir la rénovation mécanique,<br />

la construction et réparation de<br />

bateaux bus et la construction et<br />

réparation de véhicules. C’est<br />

cette troisième activité qui est<br />

sollicitée pour la construction des<br />

“gbakas”. En la matière, l’expertise<br />

de Sotra Industrie, issue des<br />

ateliers centraux, est reconnue<br />

dans la sous-région et en Afrique.<br />

Les responsables ont ainsi présenté<br />

les prototypes des autobus<br />

produits et livrés en 2009 à la<br />

société gabonaise de transport<br />

(Sogatra). Tous ces exploits ne<br />

peuvent prospérer que si M.<br />

Gnagne et sa structure bénéficient<br />

du soutien de l’Etat de Côte<br />

d’Ivoire. Le ministre des<br />

transports qui a pris bonne note<br />

des préoccupations de ses collaborateurs,<br />

les a encouragés à<br />

redoubler d’ardeur dans leur travail.<br />

Il a promis, avec les moyens<br />

dont il dispose, de tout mettre en<br />

œuvre pour trouver des réponses<br />

idoines aux problèmes posés.<br />

Après Sotra Industrie, le ministre<br />

a visité la direction régionale de<br />

Koumassi et le siège de la Sotra à<br />

Vridi. A cette dernière étape, un<br />

mémorandum lui a été remis.<br />

Cette visite à la Sotra a marqué la<br />

troisième étape de la tournée du<br />

Le ministre s’instruit surles conflits<br />

de compétence dans son département<br />

Le ministre des Transports,<br />

Aby Blaise. (PHOTO: ALAIN TIEFFI)<br />

ministre des Transports dans les<br />

structures placées sous sa tutelle,<br />

entamée depuis le lundi 17 <strong>janvier</strong>.<br />

GERMAINE BONI<br />

Tourisme<br />

L’Aiesec en campagne<br />

dans les écoles<br />

Importance du tourisme en milieu<br />

scolaire et universitaire, tourisme<br />

et emploi, tourisme des jeunes,<br />

sites et curiosités touristiques,<br />

agrotourisme et jeunesse…»<br />

Telles sont les grandes articulations<br />

du programme de vulgarisation du<br />

patrimoine touristique initié par la<br />

section ivoirienne de l’Association<br />

internationale des étudiants en<br />

sciences économiques et commerciales<br />

(Aiesec). Le projet qui cible<br />

100 auditeurs a été présenté, lundi<br />

dernier, au siège de la section à<br />

l’Université de Cocody.<br />

Ce programme de formation intitulé<br />

«Afritour», à destination des élèves<br />

des lycées et collèges<br />

d’Abidjan, mais aussi des élèves et<br />

étudiants des universités et grandes<br />

écoles, et qui vise à leur inculquer<br />

une culture touristique de base, tout<br />

en les amenant à cerner les opportunités<br />

d’emploi dans ce secteur,<br />

s’étendra sur 6 mois, à compter du<br />

lancement officiel le 19 février prochain.<br />

L’équipe du projet a été mise en<br />

place en novembre dernier à l’issue<br />

de sa formation via le programme<br />

continental de l’Aiesec dénommé<br />

Empowering Africa Program,<br />

initié par le Bureau international de<br />

l’association. Et ce, dans le cadre<br />

d’une déclinaison des Objectifs du<br />

millénaire pour le développement<br />

(Omd) des Nations Unies. Les formulaires<br />

d’inscription sont disponibles<br />

sur le site de l’association.<br />

L’Aiesec est la plateforme internationale<br />

des jeunes pour explorer et<br />

développer leur potentiel en leadership<br />

afin d’avoir un impact sur<br />

la société. A but non lucratif, apolitique,<br />

elle est gérée par des étudiants<br />

récemment diplômés d’études<br />

supérieures.<br />

R. C<br />

Tendance<br />

AVIATION. «Air France<br />

<strong>info</strong>rme son aimable clientèle<br />

et ses partenaires que du 17<br />

<strong>janvier</strong> au 15 février <strong>2011</strong>, la<br />

fréquence de ses rotations au<br />

départ d’Abidjan sera de 5<br />

vols par semaine, au lieu de 7<br />

vols…». Cette annonce qui<br />

précise la liste des vols impactés<br />

par cette mesure est publiée<br />

sur le site Internet de cette<br />

compagnie aérienne. Joint par<br />

téléphone, pour essayer de<br />

comprendre les raisons de ce<br />

réaménagement qui a intrigué<br />

certains de nos lecteurs, le<br />

directeur commercial d’Air<br />

France en Côte d’Ivoire, M. C.<br />

Roland, a expliqué qu’il s’agit<br />

d’un aménagement dicté par<br />

«la loi de l’offre et de la<br />

demande».<br />

Le ministre des Transports, Aby Blaise, en tournée dans les structures et directions placées sous sa tutelle.<br />

Après la prise de contact d’ensemble<br />

le <strong>22</strong> décembre dernier,<br />

le ministre des Transports, M.<br />

M’bougoua Aby Blaise, a entamé<br />

lundi une série de visites<br />

des structures placées sous sa tutelle.<br />

La première étape de cette tournée<br />

a été consacrée à la Société ivoirienne<br />

de gestion du patrimoine<br />

ferroviaire (Sipf). Mandataire de<br />

toutes les questions concernant le<br />

service public des transports ferroviaires<br />

depuis la convention de<br />

concession signée en 1995 avec la<br />

Société internationale de transport<br />

africain par rail (Sitarail), la Sipf<br />

croule sous le poids des difficultés<br />

de tous ordres. Et le directeur technique<br />

et de l’exploitation, M. Louis<br />

Nguetta, en présentant sa structure,<br />

a listé un certain nombre d’entre<br />

elles devant la tutelle. Il s’agit, entre<br />

autres, de l’absence de manuel de<br />

procédures et pour le suivi du cahier<br />

des charges, de la fermeture de<br />

nombreuses gares ferroviaires, des<br />

difficultés de vérification du chiffre<br />

d’affaires du concessionnaire. A<br />

cela, il faut adjoindre la non-exécution<br />

des recommandations du comité<br />

de suivi, des difficultés d’application<br />

des pénalités en cas de non-exécution<br />

de la convention de concession,<br />

l’absence de statut unique du<br />

personnel, les emprises ferroviaires<br />

non-immatriculées au nom de la<br />

Sipf. Ces préoccupations amènent<br />

le directeur général, Henri Yobo<br />

Gossé, et ses collaborateurs à<br />

demander une renégociation de la<br />

convention de concession. En<br />

terme de perspectives, la société<br />

ferroviaire prévoit le renforcement<br />

de la sécurité aux passages à<br />

niveaux, l’inscription au<br />

Programme d’investissement<br />

public (Pip), la mise en œuvre du<br />

deuxième programme de réhabilitation<br />

des infrastructures et matériels<br />

ferroviaires en fonction de la<br />

planification des projets ferroviaires<br />

identifiés. Ainsi, le premier programme<br />

décennal (2010- 2020)<br />

prévoit la réalisation des investissements<br />

relatifs aux travaux de réhabilitation<br />

et de modernisation des<br />

infrastructures ferroviaires existantes,<br />

pour un coût de 589 milliards<br />

de Fcfa. Il est également prévu la<br />

réalisation de cinq nouvelles lignes<br />

pour un coût de 1195 milliards de<br />

Fcfa. Edifié par toutes les <strong>info</strong>rmations<br />

du secteur ferroviaire, le<br />

ministre Abi Blaise a assuré ses<br />

collaborateurs de porter leurs différentes<br />

préoccupations devant le<br />

gouvernement pour qu’elles bénéficient<br />

de la plus grande attention et<br />

connaissent un début de mise en<br />

œuvre dans les meilleurs délais.<br />

Après les rails, la délégation ministérielle<br />

a été accueillie, dans la<br />

même journée de lundi, à la direction<br />

générale des transports dirigée<br />

par Jules Gnoka Nahounou.<br />

Chargée de la politique des<br />

transports, cette direction a déploré<br />

des dysfonctionnements dans les<br />

secteurs routier et ferroviaire dus à<br />

des conflits de compétence entre<br />

elle et la Sonatt. Au dire des<br />

responsables, la direction des<br />

transports est absente, notamment,<br />

dans le système de délivrance des<br />

permis de conduire, le contrôle<br />

technique au guichet unique automobile.<br />

D’où leur cri du cœur lancé<br />

au ministre Aby Blaise «pour que<br />

dans l’avenir, les rôles de tous les<br />

acteurs et structures soient clairement<br />

définis». «Ce qui permettrait<br />

d’organiser au mieux ce secteur<br />

qui représente 50% du Pib, donc<br />

un maillon essentiel de l’économie<br />

ivoirienne», a déclaré M. Gnoka<br />

Nahounou. Promesse a été faite par<br />

le ministre Aby Blaise de les aider<br />

à aplanir toutes ces difficultés.<br />

GERMAINE BONI


Vie de l’entreprise<br />

12<br />

Fraternité Matin / Samedi <strong>22</strong>-Dimanche 23 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong><br />

Nouvelles du cinquantenaire La cuvée <strong>2011</strong> du concours organisé par Fraternité Matin,<br />

en partenariat avec les Editions Michel Lafon, a été présentée, hier.<br />

Les 14 textes sous le sceau de l’espoirpourle tome 2<br />

Cérémonie sobre, mais ô combien<br />

chargée de symboles que<br />

celle organisée, hier, à la salle<br />

Félix Houphouët-Boigny de<br />

Fraternité Matin pour présenter<br />

le recueil «50 ans d’indépendance<br />

de la République de Côte<br />

d’Ivoire en 14 nouvelles». Qui n’est<br />

autre que le tome 2 du recueil des 10<br />

meilleures nouvelles, publié en août<br />

2010, à l’issue du concours initié en<br />

avril par le groupe de presse, à la<br />

faveur de la célébration du cinquantenaire<br />

de l’indépendance du pays.<br />

Du respect<br />

des engagements<br />

par Frat-Mat<br />

Le directeur général, Jean-Baptiste<br />

Akrou, avant de relever l’espoir qui<br />

sous-tend cette publication, tiendra<br />

à rappeler qu’elle procède du fait<br />

que «Fraternité Matin est une maison<br />

sérieuse qui respecte ses engagements<br />

et tient ses promesses».<br />

Ceci, en rapport avec la grisaille<br />

post-électorale qui aurait pu pousser<br />

à «retarder ou ne pas organiser<br />

cette cérémonie». Aussi Jean-<br />

Baptiste Akrou avertit-il: «Il ne<br />

faut pas que la mélancolie, le désespoir,<br />

nous prennent la tête,<br />

l’esprit, le corps. Il faut donner vie<br />

d’Ivoire.<br />

Quant au chef du département<br />

Editions de Fraternité Matin,<br />

Anges Félix N’Dakpri, il a explicité<br />

les contours techniques de l’ouvrage,<br />

avant d’en expliquer le contenu<br />

juridique.<br />

Ainsi, il <strong>info</strong>rme que le contrat liant<br />

les auteurs à Frat-Mat Editions et<br />

entre eux, est un “contrat de collaboration<br />

qui fait qu’ils ont en commun<br />

les droits sur l’œuvre”. Notons<br />

qu’ils sont répartis avec des souvenirs<br />

et autres lots de Fraternité<br />

Matin.<br />

Cette cérémonie qui s’est déroulée<br />

en la présence fort remarquée de<br />

Mme Viviane Zunon-Kipré, présidente<br />

du Conseil d’administration,<br />

fut l’opportunité pour le Dg d’annoncer<br />

que «fin mars», les droits<br />

d’auteurs de la saison éditoriale<br />

écoulée seront payés aux auteurs<br />

maison. Rappelant que «nous sommes<br />

la seule maison d’édition à le<br />

faire, en public, chaque année».<br />

RÉMI COULIBALY<br />

Photo de famille des lauréats autour de la Pca et du Dg de Fraternité Matin. (PHOTOS: BOSSON HONORÉ).<br />

Anges Félix N’Dakpri,<br />

chef du département Editions<br />

de Fraternité Matin.<br />

aux Ivoiriens par la culture. Et cette<br />

cérémonie et ce recueil qui rassemblent<br />

14 intelligences, âgées de 20 à<br />

50 ans, dont 4 dames, n’est rien<br />

d’autre que le signe d’une Côte<br />

d’Ivoire optimiste en l’avenir par la<br />

connaissance et la culture». C’est à<br />

juste titre donc, que le Dg se réjouit<br />

que le groupe Fraternité Matin ait<br />

pu être le moule qui «donne une<br />

chance à ces jeunes auteurs qui ont<br />

un talent à développer».<br />

Incubateur<br />

de la conscience<br />

nationale citoyenne<br />

Le porte-parole des lauréats,<br />

Kouamé Adjobi David, portant la<br />

pensée commune par eux partagée<br />

n’aura que des mots de gratitude à<br />

l’endroit des organisateurs. Il<br />

confie: «L’évènement qui nous<br />

réunit aujourd’hui, vise donc à célébrer<br />

les lettres ivoiriennes, à travers<br />

la plume de jeunes auteurs dont les<br />

œuvres sont sorties de l’anonymat<br />

grâce à la clairvoyance et au sens<br />

du devoir de Frat-Mat Editions du<br />

groupe Fraternité Matin».<br />

Entreprise qu’il qualifie, du reste,<br />

«d’incubateur de la conscience<br />

nationale citoyenne et de diffusion<br />

de savoirs». Convaincu qu’une telle<br />

Les 14 auteurs et leurs oeuvres<br />

1/ Ebakpolé Patrice, 43 ans,<br />

enseignant. Pour le meilleur et<br />

pour… le prix.<br />

2/ Gobou Yodé Francis, 33 ans,<br />

journaliste: Le cinquantième<br />

anniversaire de Yendi.<br />

3/ Kouakou Claude Marcel<br />

Kouadio, 33 ans, électrotechnicien:<br />

Côte d’Ivoire, 50 ans<br />

après, tes enfants te redonnent<br />

espoir.<br />

5/ Koffi Yoboué Luc Cyrille, 30<br />

ans, étudiant: Une étrange<br />

manière de fêter.<br />

6/ Diby Acka Serge Diané, 31<br />

ans, étudiant: Regards… 7/<br />

Kpahé Jean-Mathias, 40 ans,<br />

calligraphe: La case de Glah.<br />

8/ Bané Gnamon Alphonse, 48<br />

ans, enseignant: En attendant le<br />

prochain cinquantenaire.<br />

9/ Kouamé Adjobi David, 39,<br />

comptable: Qui sauvera cette<br />

pauvre veuve <br />

10/ Konaté Moussa, 49 ans,<br />

enseignant: C’est notre tour<br />

11/ Coulibaly Zihé David, <strong>22</strong><br />

ans, étudiant: L’amour aux couleurs<br />

d’espoir.<br />

12/ Kattié Ama, 30 ans, juriste:<br />

Parallèle.<br />

13/ Adji Tokou Flora-Carine, 28<br />

ans, juriste: Et demain <br />

14/ Tanoh Ahou Laëtitia<br />

Sandrine, 20 ans, étudiante: La<br />

maison bleue.<br />

posture fonde le «pari de la culture<br />

et de l’éducation comme socle du<br />

progrès et de la stabilité de la Côte<br />

d’Ivoire de demain», l’écrivain<br />

émergent, au nom des 24 auteurs<br />

édités en deux tomes, réclame que<br />

«ces ouvrages soient inscrits au<br />

programme scolaire, vu leur caractère<br />

historique».<br />

Un avenir lumineux<br />

En tout cas, le président du jury,<br />

Frédéric Grah Mel, leur promet «un<br />

avenir lumineux», au regard de ces<br />

«débuts prometteurs». Invitant «le<br />

public à juger» de la portée et la<br />

pertinence de leurs œuvres ayant<br />

pour ciment ce moment historique,<br />

le cinquantenaire de la Côte<br />

Kouamé Adjobi David, porteparole<br />

des auteurs.<br />

Mme Viviane Zunon-Kipré, Pca, remettant son lot au 1er, Ebakpolé Patrice, auteur de Pour le meilleur et pour<br />

...le prix.


Culture<br />

Fraternité Matin / Samedi <strong>22</strong>-Dimanche 23 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong><br />

13<br />

Média Hier, à la maison de la télévision, à Cocody, le ministre de la Communication a salué le travail effectué<br />

par le personnel en cette période de crise post-électorale.<br />

Ouattara Gnonzié: “L’un des rôles de la Rti est de défendre les institutions”<br />

Le ministre Ouattara Gnonzié (au centre) se fait expliquer les progrès<br />

technologiques amorcés par la Rti, en dépit de la grisaille actuelle.<br />

(PHOTO:COULIBALY ABDOULAYE)<br />

faire faire un audit pour que l’opinion<br />

soit située sur ce que gagne<br />

réellement ce média d’Etat.<br />

Le directeur général de la Rti, Brou<br />

Amessan Pierre, a rassuré M.<br />

Ouattara Gnonzié quant à sa détermination<br />

à jouer sa partition dans<br />

cette crise post-électorale : «Face à<br />

la situation qui prévaut, je voudrais,<br />

d’emblée, vous rassurer que le personnel<br />

est déterminé à soutenir les<br />

institutions de la République<br />

conformément à notre cahier des<br />

charges». Et d’ajouter : «A notre<br />

niveau, il n’y a pas l’ombre d’une<br />

quelconque confusion, même si<br />

nous subissons au quotidien des<br />

menaces, des actes de sabotage de<br />

nos installations et autres manœuvres<br />

d’intimidation. L’entreprise est<br />

debout et le personnel est au travail».<br />

Le directeur général adjoint<br />

chargé des ressources, Brou Sawat,<br />

a égrené un chapelet de difficultés<br />

avant d’indiquer que des efforts<br />

sont faits pour que l’entreprise se<br />

porte mieux.<br />

Soulignons que le ministre de la<br />

Communication a visité les différents<br />

compartiments de la Rti avant<br />

la rencontre avec les responsables.<br />

ISSA T. YEO<br />

En visite, hier, à la<br />

Radiodiffusion télévision ivoirienne<br />

(Rti) (radio et télévision),<br />

après l’Istc, Fraternité<br />

Matin, le Cnca et le Cnp, le<br />

ministre de la Communication,<br />

Ouattara Gnonzié a, une fois de<br />

plus, insisté sur le rôle dévolu à la<br />

radio et la télévision nationales :<br />

«La Rti, dans son cahier des charges,<br />

a pour but de permettre à toutes<br />

les sensibilités de s’exprimer.<br />

Mais, ce qu’on ne souligne pas<br />

assez, c’est qu’elle a pour rôle aussi<br />

de défendre les institutions et la<br />

Constitution. En la matière, vous<br />

jouez pleinement votre rôle en cette<br />

période de crise post-électorale».<br />

Et de poursuivre : «La Radio et la<br />

télévision nationales doivent faire<br />

en sorte que l’ordre public ne soit<br />

pas troublé. C’est pour cela que<br />

chacun des travailleurs doit prendre<br />

conscience du contexte actuel<br />

dans lequel nous nous trouvons». Il<br />

a, en outre, félicité le personnel d’avoir<br />

fait le bon choix, celui de la<br />

Côte d’Ivoire, en restant fidèle aux<br />

institutions nationales. Pour ce<br />

faire, il a dit qu’il n’y a pas d’amalgame<br />

à faire dans le choix de la<br />

patrie, faisant allusion ainsi à ceux<br />

qui ont décidé d’aller servir «le gouvernement<br />

du golf» : «Vous faites<br />

votre travail conformément au<br />

cahier des charges de votre pays. Je<br />

suis venu vous encourager et vous<br />

transmettre les félicitations du Chef<br />

de l’Etat. Ceux qui ont choisi d’aller<br />

ailleurs sont libres de le faire.<br />

Mais qu’ils sachent que même s’ils<br />

ne sont pas radiés, ils ne peuvent<br />

Le 20 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> marquant le<br />

<strong>22</strong> e anniversaire du décès du<br />

célèbre animateur Roger<br />

Fulgence Kassy (Rfk), sa<br />

famille a décidé de marquer le<br />

coup.<br />

En effet, au nom des siens, son<br />

neveu, Fabrice Yao Kouakou, est<br />

venu annoncer, à notre rédaction,<br />

deux évènements majeurs en<br />

guise de mémorial. Il s’agit en<br />

premier lieu, de la projection, le 3<br />

février, de <strong>22</strong>h à 2h, au Café de<br />

Versailles d’Alpha Blondy, du<br />

reste poulain et ami du défunt, de<br />

documentaires, témoignages et<br />

révélations sur la vie et l’œuvre<br />

d’un des plus célèbre animateurs<br />

radio-télé ivoirien. En second lieu,<br />

plus percevoir leur salaire». Avant<br />

de menacer : «Si l’on a la preuve<br />

qu’un employé fait du sabotage ou<br />

de l’espionnage, on sera sans pitié<br />

pour lui». Il a critiqué avec véhémence<br />

le traitement de l’actualité<br />

fait par Onuci fm qu’il qualifie «de<br />

radio mille collines».<br />

Conscient que de bonnes télévision<br />

et radio reposent sur la qualité des<br />

travailleurs, il a encouragé les<br />

responsables de la maison bleue à<br />

mettre un accent particulier sur le<br />

volet de la formation.<br />

Épouser l’air<br />

du temps<br />

On en parle<br />

Mémorial Rfk<br />

Parlant de la performance de la Rti,<br />

il a insisté sur la nécessité pour cette<br />

station d’épouser l’ère du temps,<br />

celui de se mettre à la modernisation<br />

et à la numérisation : «La nouvelle<br />

technologie est très importante<br />

aujourd’hui. Il n’y a plus de choix<br />

à faire, la numérisation est un défi<br />

mondial». Et d’ajouter : «Je suis<br />

partisan pour une télévision et une<br />

radio modernes»<br />

Au chapitre des difficultés, le<br />

ministre de la Communication a<br />

indiqué que l’Etat prendra toutes<br />

ses responsabilités en mettant les<br />

moyens à la disposition de la Rti<br />

pour qu’elle joue pleinement sa<br />

mission. Avant de reconnaître que le<br />

taux de couverture de cette entreprise<br />

s’est effrité ces derniers temps,<br />

du fait de la vétusté des centres d’émetteur<br />

et la destruction de certains<br />

en zone Cno. Au niveau de la redevance,<br />

il a réaffirmé sa volonté de<br />

La famille organise une projection et un festival<br />

la tenue, en juin prochain, d’un<br />

festival «qui réunira un échantillon<br />

d’artistes musiciens qui ont<br />

été révélés grâce au flair de Rfk,<br />

notamment par ses émissions<br />

Podium, Première chance,<br />

Tremplin, Nandjelet…», avant un<br />

pèlerinage dans son village à<br />

Kocoumbo (Toumodi), précise<br />

Fabrice Yao Kouakou. Qui, par<br />

ailleurs, au nom de la famille,<br />

adresse ses félicitations aux<br />

médias, notamment Fraternité<br />

Matin et Rti Music qui, tous les<br />

ans, sont au rendez-vous du 20<br />

<strong>janvier</strong> pour rendre hommage à<br />

l’animateur, et rappeler son apport<br />

à l’émergence de l’industrie culturelle<br />

ivoirienne, voire africaine.<br />

R.C.


14<br />

Régions<br />

Fraternité Matin / Samedi <strong>22</strong> - Dimanche 23 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong><br />

Bondoukou Les producteurs affiliés à la Mutuelle technique agricole du Zanzan (Mutaza) ont mis à exécution<br />

leur menace d’interdire l’achat bord champ de l’anacarde aux industriels et exportateurs étrangers de la filière.<br />

Deux exportateurs indiens d’anacarde expulsés de la région<br />

MINISTERE DE LA COMMUNICATION<br />

C.S.P<br />

Conseil Supérieur de la Publicité<br />

Le vendredi 14 <strong>janvier</strong>, deux<br />

exportateurs de nationalité<br />

indienne se présentent à<br />

Bondoukou où ils achetaient<br />

régulièrement «illégalement»<br />

de l’anacarde bord champ. Ils<br />

sont poliment renvoyés de la<br />

ville par le président de la<br />

Mutaza, M. Pété Bini. «Nous<br />

voulons acheter de la noix de<br />

cajou à Bondoukou», a indiqué<br />

l’un des deux Indiens, aux représentants<br />

des producteurs. La<br />

réponse du président est tout<br />

aussi directe que catégorique :<br />

«C’est très simple. Ici, nous<br />

avons plusieurs structures représentant<br />

soit des d’acheteurs, soit<br />

des producteurs, soit des coopératives<br />

qui sont toutes bien organisées.<br />

Vous ne pouvez que<br />

signer des contrats avec ces<br />

structures locales qui, elles, se<br />

chargeront d’opérer des livraisons<br />

pour vous à Abidjan». Puis<br />

d’ajouter : «Il est hors de question<br />

que vous vous installiez à<br />

Bondoukou, vu que cela est<br />

contraire à votre cahier des<br />

charges selon l’ordonnance présidentielle<br />

qui veut que vous<br />

demeuriez au port et que l’acheteur<br />

local vienne vous livrer le<br />

produit», a-t-il poursuivi. Selon<br />

Pété Bini, l’acheteur local est lui<br />

aussi tenu- pour une bonne organisation<br />

du travail- de s’adresser<br />

aux pisteurs qui sont seuls en<br />

contact direct avec le producteur<br />

(bord champ). Il ajoute que ce<br />

sont ces derniers qui livrent le<br />

produit au magasin local de<br />

Bondoukou. «Voici comment est<br />

organisé l’itinéraire d’achat. Je<br />

vous demande donc poliment de<br />

regagner Abidjan et d’attendre<br />

l’arrivée des camions au port.<br />

Bien sûr après l’ouverture de la<br />

campagne», fait observer le président.<br />

Les Indiens promettent<br />

alors de revenir pour discuter des<br />

prix. «J’ai dit qu’ils pouvaient<br />

revenir pour veiller sur leur<br />

investissement placé dans le circuit,<br />

mais qu’il est hors de question<br />

qu’ils viennent prendre des<br />

magasins dans le Zanzan avec<br />

leur propre équipe venue<br />

REPUBLIQUE DE CÔTE D’IVOIRE<br />

Union - Discipline - Travail<br />

COMMUNIQUÉ DU CONSEIL SUPÉRIEUR<br />

DE LA PUBLICITÉ (C.S.P.)<br />

Le Conseil Supérieur de la Publicité (C.S.P.)<br />

<strong>info</strong>rme les responsables des sociétés de<br />

publicité agréées au titre de l'année 2010,<br />

que Ie renouvellement des accréditations<br />

pour l'exercice <strong>2011</strong>, conformément aux<br />

dispositions du décret n° 93-317 du 11 mars<br />

1993 portant réglementation des professions<br />

publicitaires, débutera le lundi<br />

24 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> et prendra fin le vendredi<br />

25 mars <strong>2011</strong>.<br />

A cet effet, ils sont invités à retirer la liste<br />

des pièces à fournir au Secrétariat Général<br />

sis à Cocody Il Plateaux Vallons, Lot<br />

n° 1571 en face du Club House.<br />

d’Abidjan. Nous disons non, non<br />

et non», a rapporté le président<br />

de la Mutaza qui a aussi attiré<br />

l’attention du nouveau ministre<br />

de l’Agriculture, Issa Coulibaly,<br />

sur des licences d’exploitations<br />

«frauduleusement» acquises par<br />

des exportateurs étrangers auprès<br />

de coopératives Ivoiriennes. «Je<br />

veux que les ivoiriens deviennent<br />

de vrais entrepreneurs<br />

acheteurs», a-t-il souhaité. Pété<br />

Bini a profité de la rencontre<br />

avec la presse à Bondoukou,<br />

pour dénoncer l’attitude de<br />

l’Autorité de régulation de la<br />

filière cajou (Areca), qui a fait «<br />

capoter » la réunion tenue la<br />

semaine dernière à Abidjan pour<br />

La rencontre à Abidjan mercredi<br />

du collège des producteurs<br />

a été l’occasion pour<br />

Touré Aboulaye, Pca de<br />

l’Intercajou, de déterminer<br />

les critères devant concourir à<br />

l’obtention d’un prix «garanti,<br />

respecté et élevé». Pour rappel,<br />

L’intercajou est l’organe interprofessionnel<br />

de la filière anacarde,<br />

regroupant les collèges<br />

des producteurs, exportateurs et<br />

usiniers. Selon le Pca, cinq critères<br />

essentiels sont nécessaires et<br />

suffisants. D’abord, l’organisation<br />

à la base des producteurs<br />

pour maîtriser la commercialisation<br />

intérieure. Afin «qu’ils ne<br />

vendent pas l’anacarde comme<br />

on vent du piment au marché», a<br />

s’accorder sur la fixation des<br />

prix. «Nous nous sommes rendus<br />

compte qu’il y a trop de danses<br />

de sorciers» autour de la fixation<br />

des prix, a dit le président de la<br />

Mutaza. Le représentant des producteurs<br />

d’anacarde du Zanzan,<br />

qui avait à ses côtés les membres<br />

du comité des sages a révélé qu’il<br />

y a «des pré commissions versés<br />

à des ‘sorciers’ avant l’ouverture<br />

de la campagne et qui tuent la<br />

filière». Il a, par ailleurs, souligné<br />

s’être rendu compte que<br />

«l’Areca travaille pour les intérêts<br />

des exportateurs et usiniers<br />

et non pour les planteurs, alors<br />

que cette autorité instituée par<br />

l’Etat a été justement installée<br />

indiqué le Pca. Ensuite, le<br />

respect de l’interdiction aux<br />

exportateurs de négocier et<br />

acheter bord champ avec les<br />

producteurs. Selon Touré<br />

Abdoulaye, il est aussi important<br />

que les comités locaux de<br />

suivi de la campagne soient<br />

«opérationnels» ; que les acheteurs<br />

soient organisés en structures<br />

et que les moyens soient<br />

disponibles pour les coopératives<br />

et associations qui travaillent<br />

pour les producteurs.<br />

Autre point important, rappelle<br />

le Pca, «c’est le contrôle».<br />

Chaque contrôle permettra,<br />

selon lui, à chacun des camions<br />

qui quittent la zone d’être identifié<br />

en tonnage et de délivrer une<br />

pour aider les planteurs». Il a<br />

exprimé, par contre, la satisfaction<br />

des producteurs vis-à-vis de<br />

l’Intercajou qui «travaille dans<br />

le même ordre» que la Mutaza,<br />

c’est-à-dire, dans «l’intérêt de la<br />

région». La mutuelle a enfin<br />

«mis en garde» les responsables<br />

de l’Areca. «Si d’ici la fin du<br />

mois de <strong>janvier</strong>, les prix ne sont<br />

pas annoncés, nous prendrons<br />

nos responsabilités à Bondoukou<br />

et après avoir <strong>info</strong>rmé M. le<br />

ministre, nous déclarerons le prix<br />

selon le goût des paysans et non<br />

celui de l’Areca», a-t-il averti.<br />

PAUL-HENRY KOUMAN<br />

CORRESPONDANT RÉGIONAL<br />

• Les conditions pourl’obtention d’un bon prix<br />

Bayota<br />

Des communautés s’engagent pour la paix<br />

Le jeudi 25 novembre dernier, des<br />

militants du Rdr de la localité de<br />

Bayota ont mis fin à la vie du<br />

jeune étudiant Lasséhi Zokou<br />

Yves, en l’égorgeant. Au motif<br />

qu’il avait déchiré l’une des nombreuses<br />

photos du candidat<br />

Alassane Ouattara qui pavoisaient<br />

les rues au second tour de la présidentielle.<br />

Les cadres de la région du Fromager<br />

s’étaient spontanément rendus sur<br />

les lieux du crime le même jour<br />

pour appeler leurs parents bété au<br />

calme.Depuis lors et à l’approche<br />

de la date de la veillée et de l’inhumation<br />

de Lasséhi Zokou Yves, les<br />

populations d’accueil de Bayota et<br />

tout Nékédi n’ont cessé d’exiger le<br />

attestation précisant le respect<br />

effectif du prix d’achat. Si l’on<br />

rentre dans ce schéma, tout le<br />

monde gagne, y compris l’exportateur,<br />

car il ne pourra plus<br />

acheter des noix de cajou humides,<br />

fait remarquer le patron de<br />

l’intercajou. Les noix seront<br />

bien contrôlées et séchées et, à<br />

partir de ce moment, l’on est<br />

persuadé de vendre de la qualité<br />

à un bon prix, a assuré Touré<br />

Aboulaye. Notons que le collège<br />

des producteurs venus des<br />

régions du Zanzan, de la<br />

Savane, du N’Zi-comoé, etc.<br />

exigent le prix de 500 francs le<br />

kg, pour l’achat bord champ de<br />

la noix de cajou en <strong>2011</strong>.<br />

P-H. K<br />

Duékoué<br />

Les affrontements ont compromis la reprise des cours<br />

Les enseignants et élèves ont tous<br />

repris le chemin de l’école<br />

depuis le 3 <strong>janvier</strong> dans la<br />

région du Moyen-Cavally, à<br />

l’exception du département de<br />

Duékoué du fait des affrontements<br />

intercommunautaires. Ceux-ci<br />

ayant coïncidé avec la rentrée prévue<br />

le 3 <strong>janvier</strong> dernier, certains<br />

enseignants n’ont pu rejoindre leur<br />

poste après les fêtes de fin d’année.<br />

départ des Malinkés de leur village,<br />

parce que, estiment-ils, ils sont<br />

devenus les bourreaux des Bété.<br />

Les allogènes se sont mis à demander<br />

pardon dès les premiers jours et<br />

ce, malgré l’intransigeance de leurs<br />

tuteurs. Pour les chefs traditionnels<br />

des sous-préfectures de Bayota,<br />

Yopohué et Ouragahio, ces Malinké<br />

ont un comportement… délétère et<br />

ne sont pas à leur premier acte<br />

odieux.<br />

Grâce à Irié Bi Zika Guillaume,<br />

sous-préfet de Bayota, et à certains<br />

cadres de la région, plusieurs rencontres<br />

ont eu lieu entre les populations<br />

à l’effet de faire baisser les tensions<br />

mais aussi et surtout pour<br />

conjurer le mauvais sort. Au terme<br />

de ces nombreuses rencontres, le<br />

pardon des malinkés a été accepté,<br />

avec le souhait ardent que cela ne se<br />

reproduise plus.<br />

Et de façon symbolique, il a été<br />

demandé aux malinkés de donner un<br />

bœuf, un bélier, un coq et de la boisson.<br />

Immédiatement, ils se sont exécutés.<br />

Ainsi le pardon des malinkés<br />

a-t-il été définitivement accepté le<br />

17 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong>. Certainement que<br />

les funérailles du militant de Lmp,<br />

Lasséhi Zokou Yves, pourront se<br />

dérouler sans aucun incident les 4 et<br />

5 février prochain.<br />

JEFFERSON GNABRO<br />

(CORRESPONDANT LOCAL)<br />

Ceux qui y étaient déjà ont vu, pour<br />

la plupart, leur maison pillée et<br />

incendiée au cours de ces malheureux<br />

évènements. Pour le directeur<br />

régional de l’éducation nationale<br />

(Dren) de la région du Moyen-<br />

Cavally, Guéi Tiéoulé Blaise, le cas<br />

de l’école à Duékoué doit être réglé<br />

de façon spécifique. Selon celui-ci,<br />

il faut connaître le nombre d’enseignants<br />

touchés, au cours de ces évènements,<br />

avant d’engager la reprise<br />

des cours. “Il ne s’agit pas de fermer<br />

l’école ni de transférer les élèves<br />

de Duékoué à Guiglo. On ne<br />

peut pas transférer une population<br />

scolaire aussi importante”, a signifié<br />

le premier responsable de l’éducation<br />

nationale dans le Moyen-<br />

Cavally.<br />

SAINT-TRA BI<br />

CORRESPONDANT RÉGIONAL


Fraternité Matin / Samedi <strong>22</strong> - Dimanche 23 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong><br />

Droits...<br />

15<br />

... et devoirs ... de l’homme<br />

PAR FRANÇOIS KOMOIN*, DOCTEUR EN DROIT, MAGISTRAT.<br />

La sécurité privée (suite)<br />

Quels sont les équipements que peuvent utiliser les entreprises privées<br />

de sécurité et de transport de fonds <br />

Dans l’exercice de leurs missions, les entreprises privées de sécurité et de<br />

transport de fonds sont autorisées à utiliser les moyens de communication,<br />

de locomotion, divers types d’armements et des chiens.<br />

Comment se présentent les véhicules d’intervention <br />

Les véhicules d’intervention, de quelque nature qu’ils soient, utilisés par<br />

les entreprises exerçant les activités visées au point précédent doivent revêtir<br />

une couleur unique déterminée, pour chaque type d’activité, par arrêté<br />

du ministre de la Sécurité intérieure.<br />

Il doit être mentionné clairement le nom de l’entreprise, la qualité de société<br />

privé, le sigle, les coordonnées de l’entreprise et tous autres éléments d’identification.<br />

Le transport de fonds est assuré au moyen de véhicules blindés, conformément<br />

aux normes internationales. Ces véhicules doivent être aménagés<br />

de manière à assurer la sécurité du personnel ainsi que celle des fonds<br />

transportés.<br />

A quelle obligation les entreprises privées de sécurité et de transport<br />

de fonds doivent-elles satisfaire concernant leurs sigles <br />

Les sigles des entreprises concernées, leurs insignes, de même que les éléments<br />

caractéristiques des véhicules, s’agissant du transport privé de fonds,<br />

doivent être déposés au ministère chargé de la Sécurité intérieure.<br />

Il est interdit aux entreprises exerçant des activités de surveillance ou de<br />

gardiennage ainsi qu’à leur personnel d’utiliser des insignes pouvant créer<br />

une confusion avec ceux utilisés par les forces militaires et paramilitaires.<br />

De même, tout document, qu’il soit de nature <strong>info</strong>rmative, contractuelle ou<br />

publicitaire, y compris toute annonce ou correspondance émanant d’une<br />

entreprise visée ci-dessus, doit reproduire le numéro de l’agrément.<br />

Quel type d’appareil de communication peuvent-elles utiliser <br />

Les appareils de communication utilisés sont soumis à homologation et<br />

agrément conformément aux dispositions légales en vigueur. L’utilisateur<br />

de l’appareil est tenu de communiquer copie de son agrément d’exploitation<br />

au ministre de la Sécurité intérieure et d’apposer sur l’appareil de<br />

façon très apparente la vignette délivrée par l’Agence de télécommunications<br />

de Côte d’Ivoire (Atci).<br />

Les entreprises privées de sécurité et de transport de fonds doivent utiliser<br />

uniquement les fréquences radio octroyées par l’Agence de télécommunications<br />

de Côte d’Ivoire après avis des services compétents du ministère de<br />

la Sécurité intérieure.<br />

L’utilisation de synthétiseur de fréquences est strictement interdite.<br />

A quelles conditions peuvent-elles utiliser des armes à feu et des grenades<br />

<br />

L’utilisation d’armes à feu et de grenades dans le cadre des activités de<br />

transport de fonds et de garde rapprochée est autorisée dans les conditions<br />

définies par arrêté du ministre de la Sécurité intérieure, sans préjudice de<br />

la réglementation relative au port d’arme. Cependant, le permis de port<br />

d’arme délivré dans ce cadre doit préciser l’usage auquel il est destiné. En<br />

aucun cas, un permis de port d’arme octroyé pour un objet différent des<br />

activités susmentionnées ne peut être valablement utilisé, sous peine d’encourir<br />

les sanctions prévues pour le cas de port d’arme illicite. En cas de<br />

cessation des fonctions du bénéficiaire, le permis de port d’arme lui est retiré.<br />

Les entreprises privées de sécurité et de transport de fons sont autorisées à<br />

utiliser les bombes anti-agressions, les matraques, les armes à munitions en<br />

caoutchouc, les gaz paralysants ou immobilisants.<br />

Comment font-elles recours aux chiens dressés <br />

Le recours à des chiens dressés est autorisé dans les conditions suivantes :<br />

Le chien doit être placé sous la garde constante d’un maître et tenu en laisse<br />

dans les lieux publics ou ouverts au public ;<br />

Le maître et le chien doivent avoir suivi une formation adaptée dans un<br />

centre de formation au métier de sécurité privée ou toute autre unité de<br />

formation agréée par l’autorité de tutelle ;<br />

Le chien doit subir une visite sanitaire avant son utilisation, puis tous les<br />

six mois pendant son service chez un vétérinaire agréé ;<br />

Tout véhicule transportant des chiens sur la voie publique doit être équipé<br />

d’une cabine grillagée spécialement aménagée.<br />

Le personnel d’encadrement et d’exécution porte-t-il un uniforme <br />

Le personnel d’encadrement et d’exécution des entreprises visées est<br />

astreint au port de l’uniforme, d’un badge d’indentification et d’un macaron<br />

sur le lieu de travail.<br />

Le port de l’uniforme est interdit en dehors des heures de service. Les<br />

galons sont exclus de l’uniforme. L’uniforme doit éviter de prêter à<br />

confusion avec ceux des Forces de défense et de sécurité. La couleur de<br />

l’uniforme est déterminée par arrêté du ministre chargé de la Sécurité<br />

intérieure.<br />

Prochain thème: La sécurité privée (suite et fin)<br />

* PRÉSIDENT DU CENTRE INTERNATIONAL POUR LE DÉVELOPPEMENT DU DROIT.<br />

25 B. P. 549 ABIDJAN 25 - TÉL. : <strong>22</strong> 49 48 46 - 66 00 38 40<br />

YAO NOËL (*)<br />

Journaliste-Juriste<br />

Dans nos sociétés actuelles<br />

marquées par l’égoïsme et<br />

le manque de solidarité<br />

véritable, que serait l’individu<br />

sans un minimum de<br />

sécurité sociale <br />

D’où le droit de tous et de chacun<br />

à la sécurité sociale…<br />

L’acte fondateur émane de la<br />

Déclaration universelle des droits<br />

de l’homme (Dudh) du 10<br />

décembre 1948 qui, en la matière,<br />

constitue la référence suprême :<br />

«Toute personne, en tant que<br />

membre de la société, a droit à la<br />

sécurité sociale; elle est fondée à<br />

obtenir la satisfaction des droits<br />

économiques, sociaux et culturels<br />

indispensables à sa dignité et au<br />

libre développement de sa personnalité,<br />

grâce à l’effort national<br />

et à la coopération internationale,<br />

compte tenu de l’organisation<br />

et des ressources de<br />

chaque pays.»<br />

Ainsi, le principe basé sur l’appartenance<br />

commune à la société<br />

est clairement énoncé.<br />

Ce mouvement social s’explique<br />

historiquement. En effet, après la<br />

série des tout premiers droits de<br />

l’homme, à savoir les droits civils<br />

et politiques tels que véhiculés<br />

dans la Déclaration de 1948, il a<br />

fallu procéder, à partir des années<br />

60, à un aggiornamento salutaire.<br />

La liberté d’opinion, la liberté de<br />

circulation, le droit à la sûreté, à<br />

la propriété, etc., tous droits civils<br />

et politiques sont certes importants<br />

pour l’homme, mais ne sont<br />

pas suffisants. C’est très bien d’avoir<br />

le droit de voter, par exemple,<br />

c’est très bien d’avoir (en<br />

théorie) le droit d’avoir une maison,<br />

une voiture, mais si l’individu<br />

est démuni de tout, comment<br />

peut-il, concrètement, faire valoir<br />

ses droits<br />

Aussi, sous la poussée des Etats<br />

du bloc socialiste naguère amenés<br />

par la défunte Urss, il a fallu<br />

prévoir, à côté des droits civils et<br />

politiques considérés par eux,<br />

comme des droits bourgeois, des<br />

droits économiques, sociaux et<br />

culturels donnés pour plus concrets<br />

et plus réels. Le droit à la<br />

sécurité sociale qui, donc, avait<br />

été simplement énoncé dans la<br />

Dudh, se retrouve, dans le pacte<br />

de 1966, réaffirmé, explicité et<br />

consolidé. En son article 11, le<br />

Pacte international sur les droits<br />

économiques et sociaux indique<br />

nettement : «Les États parties<br />

au présent Pacte reconnaissent le<br />

droit de toute personne à un<br />

niveau de vie suffisant pour ellemême<br />

et sa famille, y compris une<br />

nourriture, un vêtement et un<br />

logement suffisant, ainsi qu’à une<br />

amélioration constante de ses<br />

conditions d’existence. Les États<br />

parties prendront des mesures<br />

appropriées pour assurer la<br />

réalisation de ce droit et ils<br />

reconnaissent à cet effet l’importance<br />

essentielle d’une coopération<br />

internationale librement<br />

consentie.»<br />

Le droit à la sécurité sociale<br />

Le siège de la Cnps d’Abidjan-Plateau.<br />

Tout y est si l’on considère que la<br />

sécurité sociale dont il est question,<br />

ici, est «un système assurant<br />

un minimum de ressources<br />

ainsi que l’accès aux besoins<br />

essentiels (éducation, santé,<br />

eau, nourriture, hygiène) à tous<br />

les citoyens hors catastrophe,<br />

guerre ou calamité (qui relèvent,<br />

elles, de la sécurité civile».<br />

Dès l’indépendance de la Côte<br />

d’Ivoire, le Président Félix<br />

Houphouët-Boigny s’est engagé,<br />

sans que notre pays soit un Etat<br />

socialiste, à offrir à tous, «un<br />

social hardi».<br />

Cette option pionnière n’était que<br />

l’expression de la prise en compte<br />

du droit de tous et de chacun à<br />

une forme de sécurité sociale.<br />

Dans notre ordonnancement juridique<br />

actuel, l’on peut déduire<br />

que le droit à la sécurité sociale a<br />

une valeur constitutionnelle. Il y<br />

a d’abord l’article 5 de cette loi<br />

fondamentale : «La famille constitue<br />

la cellule de base de la<br />

société. L’État assure sa protection.»<br />

Puis, vient l’article 6 :<br />

«L’État assure la protection des<br />

enfants, des personnes âgées et<br />

des personnes handicapées.»<br />

Enfin, si cela ne suffisait pas à<br />

convaincre, s’ajoute et conclut<br />

l’article 7 : «Tout être humain a<br />

droit au développement et au<br />

plein épanouissement de sa personnalité<br />

dans ses dimensions<br />

matérielle, intellectuelle et spirituelle.<br />

Et ….<br />

L’État assure à tous les citoyens<br />

l’égal accès à la santé, à l’éducation,<br />

à la culture, à l’<strong>info</strong>rmation,<br />

à la formation professionnelle et<br />

à l’emploi».<br />

*Directeur de l’institut des droits de<br />

l’Homme de l’université de l’Atlantique,<br />

Abidjan, Commissaire National aux<br />

Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire,<br />

Président de la S/ Commission ONG-<br />

Média.<br />

noelyao2002@yahoo.fr<br />

N.B: Les commentaires et idées<br />

exprimés dans cette rubrique le sont à<br />

titre individuel.


16<br />

Sports<br />

Fraternité<br />

Football Battus (1-0) en demi-finale de la coupe d’Afrique des Nations des moins de 17 ans par les jeunes Amavubi rwandais,<br />

les Éléphanteaux ivoiriens n’ont pu arracher la troisième place du tournoi dont la finale se joue aujourd’hui à Kigali.<br />

Les Éléphanteaux ratent le bronze<br />

Matin / Samedi <strong>22</strong>-Dimanche 23 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong><br />

La sélection nationale cadette de<br />

Côte d’Ivoire ne reviendra pas<br />

au bercail avec la médaille de<br />

bronze, en tout cas pas cette<br />

année, comme elle l’avait promis<br />

avant ce match. Les Ivoiriens<br />

ont plié l’échine devant les<br />

Congolais, sur la marque de 1 but à<br />

2, hier, lors du match de classement<br />

disputé au stade de Kigali.<br />

Avec cette défaite, les<br />

Eléphanteaux de Côte d’Ivoire terminent<br />

à la 4è place de la 9è édition<br />

de la Coupe d’Afrique des nations<br />

(Can) dénommée «Rwanda <strong>2011</strong>».<br />

Pourtant, les poulains d’Alain<br />

Gouaméné ont été les premiers à<br />

semer le trouble dans le camp<br />

adverse. A la suite d’un coup franc<br />

exécuté par le capitaine Thomé<br />

Jean-Noël. Mayanith D., son homologue<br />

congolais, voulant esquiver la<br />

balle, réalise un autogoal (1-0, 6e<br />

mn). Mais les Congolais obtiendront<br />

l’égalisation avant la pause<br />

(45+1), grâce à une frappe puissante<br />

de Binguila, profitant d’une<br />

erreur de la défense ivoirienne.<br />

A la reprise, Eléphanteaux et<br />

Diablotins se jettent dans la bataille<br />

pour aggraver le score. Mais la<br />

chance est du côté de Mayanith et<br />

ses coéquipiers, plus efficaces et<br />

très déterminés. Koukoun Moïse<br />

double la mise pour son groupe (1-<br />

2, 84e). Une unité qui vaut son<br />

L’équipe nationale cadette a été battue (1-2), hier, par les Congolais.<br />

UNIVERSITE DE COCODY<br />

APPELS A CANDIDATURES AU DEA CULTURE DE LA PAIX<br />

ET ACTION HUMANITAIRE<br />

I- LES DOMAINES :<br />

Les cours dispensés à la Chaire <strong>UNE</strong>SCO s’organisent autour de deux domaines principaux,<br />

notamment :<br />

A- SCIENCES JURIDIQUES, POLITIQUES ET DE L’ADMINISTRATION<br />

Mention : Droit international et Sciences politiques<br />

Spécialité Droit international<br />

Spécialité Sciences politiques<br />

Mention : Action humanitaire et Développement durable<br />

Spécialité Action humanitaire<br />

Spécialité Développement durable<br />

B- SCIENCES DE L’HOMME ET DE LA SOCIETE<br />

Mention : Culture de la paix, prévention, gestion et résolution de conflits<br />

Spécialité Culture de la paix<br />

Spécialité Prévention, gestion et résolution de conflits<br />

Mention : Gestion de Projets et logistique humanitaire<br />

Spécialité Gestion de projets<br />

Spécialité logistique humanitaire<br />

II- LES CONDITIONS D’ADMISSION<br />

L'admission se déroule en trois étapes :<br />

• examen et sélection des dossiers de candidature (seuls les dossiers complets seront<br />

retenus)<br />

• épreuve écrite de 3 heures<br />

• entretien avec les membres de la commission de sélection<br />

A- CONDITIONS GENERALES :<br />

- Dossier de candidature à retirer à la Chaire <strong>UNE</strong>SCO, sise à l’Université de Cocody,<br />

après la poste, derrière l’Amphi 7, dans les locaux du CUFOP, à (10.000 Frs CFA).<br />

- Dossier de candidature disponible sur le site web : www.chaire-unesco.org<br />

B- CONDITIONS SPECIFIQUES :<br />

Maîtrise ou autres diplômes équivalents.<br />

Délais :<br />

Préinscription : Lundi 24 <strong>janvier</strong> au lundi 14 février <strong>2011</strong>, délai de rigueur.<br />

Informations détaillées : Voir site www.chaire-unesco.org<br />

ou écrire à kmalanhoua@yahoo.fr, malanhoua@chaire-unesco.org,<br />

<strong>info</strong>s@chaire-unesco.org - Tél : <strong>22</strong> 44 41 20 / Cel : 07 38 51 07<br />

Permanence tous les samedis : de 8 h 30 à 12 h 00<br />

NB : Ces spécialités sont disponibles en formation continue. Durée : 3 mois.<br />

(Voir site Internet)<br />

pesant d’or puisqu’elle offre la<br />

médaille de bronze aux Congolais.<br />

Au grand désarroi des Ivoiriens qui<br />

ont payé cash leur fébrilité défensive.<br />

Une fin de compétition qui ne<br />

vient pas pour autant obscurcir le<br />

parcours des Eléphanteaux qui ont<br />

obtenu leur qualification pour le<br />

Tournoi des Africains<br />

L’Africa sports d’Abidjan, 1er à<br />

l’issue de la deuxième journée<br />

du premier tournoi des<br />

«Africains» et l’Asec Mimosas,<br />

deuxième se retrouvent cet<br />

après-midi au stade Robert<br />

Champroux de Marcory pour l’apothéose<br />

de la compétition imaginée<br />

par la Fédération ivoirienne de<br />

football (Fif) pour lancer sa saison<br />

<strong>2011</strong>. Pour un match de tournoi de<br />

mise en jambes, les retrouvailles<br />

entre les deux vieux rivaux du football<br />

national suscite déjà des passions.<br />

C’est vrai que les deux équipes<br />

manquent de condition physique<br />

et traînent des lacunes techniques<br />

et tactiques, mais un match<br />

Asec-Africa a toujours quelque<br />

chose de passionnant. Et déjà, le<br />

président délégué du club Vert et<br />

rouge, Eric Tiacoh donne le ton:<br />

«Nous avons un effectif de qualité,<br />

prochain Mondial des cadets, au<br />

Mexique, en juin <strong>2011</strong>.<br />

L’apothéose de ce tournoi est prévue<br />

ce jour, avec la grande finale<br />

qui opposera le pays hôte, le<br />

Rwanda, au Burkina Faso.<br />

SABINE KOUAKOU<br />

(STAGIAIRE)<br />

Africa-Asec, test grandeurnature<br />

Tournoi international de cyclisme<br />

Les cyclistes ivoiriens ne<br />

seront pas à la «Tropicale<br />

Amissa Bongo» cette année,<br />

pour défendre les couleurs du<br />

pays, comme c’est le cas<br />

depuis la création de cette compétition.<br />

« …Nous vous confirmons<br />

que la situation tout à fait<br />

exceptionnelle dans laquelle la<br />

Côte d’Ivoire se trouve, actuellement,<br />

ne nous permet pas d’accueillir<br />

votre équipe cycliste à<br />

qui nous permet d’effectuer des<br />

remplacements sans crainte. Nous<br />

l’avons démontré lors des deux premières<br />

journées du tournoi. Nos<br />

vaillants garçons ont battu tour à<br />

tour, la Jcat et le Séwé. Il n’y a pas<br />

de raison que l’Asec ne tombe pas à<br />

son tour», estime-t-il.<br />

Les Mimos de leur côté ne sousestiment<br />

pas cette rencontre qu’ils<br />

qualifient de test grandeur nature.<br />

«C’est vrai que l’Africa a une<br />

bonne équipe. Mais elle a ses<br />

défauts et c’est sur ces défauts que<br />

nous allons jouer pour les battre»,<br />

explique le nouvel entraîneur de<br />

l’Asec, le Français, Sébastien<br />

Desabre.En prélude à cette<br />

confrontation à l’allure de finale,<br />

l’on aura un match non moins intéressant<br />

entre la Jcat et le Sewé. Là<br />

encore, il n’y a pas de sentiment.<br />

PAUL BAGNINI<br />

Les équipes de l’Asec et de l’Africa se préparent pour le championnat.<br />

Le Gabon refuse d’accueillir les coureurs ivoiriens<br />

notre compétition dénommée la<br />

Tropicale Amissa Bongo <strong>2011</strong><br />

qui se déroulera du 25 au 30 <strong>janvier</strong><br />

<strong>2011</strong> », a expliqué Jean-<br />

Claude Herault, directeur général<br />

de l’épreuve. Un coup dur pour la<br />

Fédération ivoirienne de cyclisme<br />

(Fic), en préparation depuis<br />

un mois en vue de cette compétition.<br />

SABINE KOUAKOU<br />

(STAGIAIRE)


PUBLI-REPORTAGE<br />

qui a guidé le Maire<br />

Djidan et ses collaborateurs.<br />

Ils ont engagé les<br />

travaux d’assainissement<br />

sur la voie qui mène de<br />

l’ex-cinéma Saguidiba à<br />

la pharmacie Akadjoba.<br />

Avec l’appui de l’Etat de<br />

Côte d’Ivoire, lesdits<br />

travaux sont très<br />

avancés. C’est le constat<br />

fait par le Maire, qui a<br />

effectué une visite du<br />

chantier ce même mercredi<br />

<strong>22</strong> décembre. Pour<br />

boucler la boucle de cette<br />

année 2010, le Maire<br />

Djidan a remis officiellement<br />

2.500 prises en<br />

charge scolaires d’une<br />

valeur de 250.000.000<br />

millions de francs cfa à<br />

autant d’enfants défavorisés<br />

de Yopougon.<br />

C’était au cours d’une<br />

cérémonie symbolique<br />

au cabinet du Maire le<br />

mardi 28 décembre<br />

dernier. Monsieur Djidan<br />

a profité de la même<br />

occasion pour recevoir<br />

les pèlerins Chrétiens<br />

envoyés en Israël par la<br />

commune. Coût de<br />

l’opération : 26.000.000<br />

francs cfa. En définitive,<br />

2010 aura été une année<br />

de labeur pour le Conseil<br />

Municipal de Yopougon<br />

et le Maire Gbamnan<br />

Djidan Jean Félicien.<br />

En témoigne l’intense<br />

activité de cette fin<br />

d’année.<br />

Comme s’ils voulaient<br />

rattraper le<br />

temps de la campagne<br />

et de l’élection<br />

présidentielle, le Maire<br />

Gbamnan Djidan Jean<br />

Félicien et son équipe se<br />

sont immédiatement<br />

remis au travail, après la<br />

proclamation des résultats<br />

définitifs. Tout a<br />

commencé par les<br />

travaux préparatoires de<br />

la 3ème réunion annuelle<br />

du Conseil Municipal.<br />

Coodonnées par le<br />

Secrétaire Général de la<br />

Mairie, Monsieur Lasm<br />

Essis Jean-Baptiste, les<br />

commissions ont travaillé<br />

sans relâche pour<br />

permettre un bon<br />

déroulement de ladite<br />

réunion. Le mercredi <strong>22</strong><br />

décembre donc la 3 ème<br />

réunion du conseil<br />

Municipal s’est tenue<br />

sous la présidence du<br />

premier magistrat de la<br />

commune. En présence<br />

des représentants des<br />

différentes couches socio<br />

professionnelles de la<br />

commune, plusieurs<br />

grandes décisions ont été<br />

arrêtées par le Conseil<br />

Municipal. Notamment,<br />

l’adoption du budget<br />

primitif de l’exercice <strong>2011</strong><br />

qui s’élève à environ<br />

quatre milliards huit cents<br />

millions de francs CFA.<br />

Ce budget est en hausse<br />

par rapport à celui de<br />

l’exercice 2010. Le<br />

Conseil Municipal a aussi<br />

adopté un nouveau cadre<br />

organique des emplois.<br />

Ainsi les services municipaux<br />

sont désormais<br />

gérés par cinq directions.<br />

Après cette importante<br />

réunion, à la salle des<br />

mariages de la mairie, le<br />

Maire Djidan a procédé à<br />

la remise de bacs à<br />

ordures à plus d’une centaine<br />

d’établissements<br />

scolaires. Il s’agit pour<br />

l’équipe municipale d’inculquer<br />

aux élèves de la<br />

cité conviviale, les gestes<br />

d’hygiène et de propreté.<br />

Un souci de la sauvegarde<br />

de l’environnement


Infos service<br />

18<br />

ETUDE DE MAITRE GNAKOURI D.<br />

AMOS NOTAIRE, NOTAIRE A ABIDJAN,<br />

05 B.P 636 ABIDJAN 05 / TEL: <strong>22</strong> 44 02 16<br />

ABIDJAN COCODY MERMOZ FACE<br />

CITE UNIVERSITAIRE<br />

CONSTITUTION DE SOCIETE<br />

Aux termes de la DNSV et des Statuts reçus<br />

par Maître GNAKOURI D. AMOS en date<br />

du 28 décembre 2010, il a été constitué une<br />

société dont les caractéristiques suivent:<br />

FORME: SARL; OBJET: -L'établissement,<br />

l'étude, le contrôle, la coordination, la<br />

réalisation, l'exécution; la gestion de tous<br />

projets d'ordre économique, social,<br />

industriel, commercial, et aux initiatives<br />

pouvant permettre à l'épanouissement et au<br />

bien-être du citoyen; -Les travaux publics, la<br />

réfection des chaussées et voiries -La<br />

recherche de financement, le transfert<br />

d'argent, financement, les prestations de<br />

services divers; -La construction,<br />

l'acquisition, l'achat, la location, la gestion et<br />

la gérance immobilière, la vente de tous<br />

biens, meubles et immeubles; -La<br />

communication audiovisuelle, la réalisation<br />

d'outils de communication aux moyens de<br />

tous supports; -L'édition et la<br />

commercialisation de produits de<br />

communication, de magazines, de journaux; -<br />

La réalisation d'ouvrages officiels; -<br />

L'emprunt de toutes sommes et en garantie<br />

l'affectation hypothécaire ou en nantissement<br />

de tout ou partie des biens sociaux; -L'achat,<br />

la vente, l'import-export et la<br />

commercialisation d'hydrocarbures et<br />

dérivés; -Toutes activités et toutes opérations<br />

d'import-export, d'achat, de vente, de<br />

commercialisation, de distribution, de<br />

courtage, de représentation, de transit, de<br />

transport de passagers, de transport de tous<br />

produits, marchandises et objets de toute<br />

nature, distribution, négoce en tous genres,<br />

trading, agences de voyages, représentation<br />

de marques, concessions commerciales et<br />

industrielles, agences de marques, et toutes<br />

activités connexes ou complémentaires,<br />

susceptibles de permettre ou de favoriser la<br />

réalisation de l'objet social; -Le transport<br />

urbain de personnes par tous moyens et par<br />

toutes voies, notamment par véhicules<br />

automobiles affecter à l'activité de taxis; -<br />

L'importation, l'exportation, la vente,<br />

l'achat, la location de véhicules automobiles<br />

neufs ou d'occasions, moteurs engins,<br />

tracteurs, la fournitures de pièces détachées,<br />

matériels et équipements; l'entretien, la<br />

maintenance, le contrôle et dépannage<br />

mécanique ;-DENOMINATION : SOCIETE<br />

GENERALE DE TRAVAUX DE COTE<br />

D'IVOIRE PAR ABREVIATION SGT-CI;-<br />

SIEGE SOCIAL: ABIDJAN-KOUMASSI,<br />

VGE Carrefour du Camp COMMANDO<br />

Face à l'EX-UPS, 18 B.P. 2328 ABIDJAN 18;-<br />

DUREE: 99 années; CAPITAL :1.000.000 F<br />

CFA divisé en 100 parts sociales de 10.000 F<br />

CFA; GERANT: Monsieur FADIGA<br />

AMARA , associé demeurant à 9, ALLEE<br />

MOULIN BERGER, 69130 ECULLY, 18 B.P.<br />

2328 ABIDJAN 18, est nommé Gérant pour<br />

une durée indéterminée FONDS DE<br />

RESERVE: les associés peuvent constituer<br />

tous fonds de réserve; DEPOT AU GREFFE:<br />

2 expéditions de la DNSV et des Statuts au<br />

TPI d'ABIDJAN le 20 Janvier <strong>2011</strong> sous le<br />

numéro 120- ; IMMATRICULATION: au<br />

RC-CM d'ABIDJAN sous le numéro CI-<br />

ABJ-<strong>2011</strong>-B-347.<br />

Pour avis le Gérant et le Notaire.<br />

Me GNAKOURI D. Amos<br />

ETUDE DE MAITRE BEUGRE GUY<br />

ROGER<br />

NOTAIRE<br />

(26, Boulevard de la République, au dessus<br />

de la Galerie du Park Annexe)<br />

ABIDJAN-PLATEAU BP 72 POST<br />

ENTREPRISES<br />

TEL 20-33-56-43 / FAX: 20-33-55-52<br />

F.K.Z PRODUITS<br />

SARL AU CAPITAL DE 5.000.000 F CFA<br />

Augmenté à 50.000.000 F CFA<br />

SIEGE SOCIAL: ABIDJAN, 26<br />

B.P : 976 ABIDJAN 26<br />

R.C.M. d'ABIDJAN N° CI-ABJ-2008-B-<br />

7241<br />

MODIFICATIONS STATUTAIRES<br />

MODIFICATIONS STATUTAIRES F.K.Z<br />

PRODUITS SARL<br />

Il résulte du procès verbal des délibérations<br />

d'Assemblée Générale Extraordinaire de la<br />

SARL "F.K.Z PRODUITS" en date du sept<br />

<strong>janvier</strong> deux mil onze dont dépôt reçu par<br />

Maître BEUGRE Guy-Roger, Notaire à<br />

Abidjan, que les associés de ladite société ont<br />

décidé: 1°) de l'extension de l'objet social: ..<br />

.Import-export de diverses marchandises<br />

(véhicules, matériels et matériaux de<br />

construction, tous produits industriels,<br />

sanitaires, matériels de production et de<br />

distribution audio-visuelles, tous matériels<br />

<strong>info</strong>rmatiques, produits agroalimentaires ...<br />

).... 2°)de l'augmentation du capital social<br />

pour le porter de 5.000.000 DE FRANCS<br />

CFA à 50.000.000 DE FRANCS CF A par la<br />

création de 4.500 parts nouvelles souscrites et<br />

libérées en numéraire. Une déclaration<br />

notariée de souscription et de versement<br />

reçue au rang des minutes dudit Notaire, à ce<br />

Annonces légales<br />

jour, a constaté la souscription et la libération<br />

des 4.500 parts nouvelles soit la somme de<br />

45.000.000 DE FRANCS CFA. Les articles 2,<br />

6, 7 et 8 des statuts de ladite société se<br />

trouvent ainsi modifiés. Dépôt au Greffe le<br />

treize <strong>janvier</strong> deux mil onze sous le numéro<br />

075. L'inscription modificative au RCCM<br />

résultant de ce qui précède a été effectuée à<br />

Abidjan le treize <strong>janvier</strong> deux mil onze sous<br />

le numéro CI-ABJ-11-M2-219.<br />

POUR AVIS, le Notaire et le Gérant.<br />

DIRECTION GENERALE DES IMPOTS<br />

CONSERVATION DE LA PROPRIETE<br />

FONCIERE ET DES HYPOTHEQUES DE<br />

DABOU<br />

Sise au Site Fiscal YOPOUGON - BP V 97<br />

ABIDJAN Tél. : 23-45-04-57<br />

BUREAU D'ABIDJAN<br />

AVIS DE DEMANDE<br />

D'IMMATRICULATION<br />

Au Livre foncier de la circonscription<br />

foncière de DABOU<br />

Suivant réquisition n°161 déposée le<br />

11/01/<strong>2011</strong><br />

Monsieur ZALO LEON DESIRE, Directeur<br />

du Foncier Rural et du Cadastre rural à<br />

ABIDJAN ayant capacité suffisante aux fins<br />

des présentes comme représentant de l'Etat<br />

de Côte d'Ivoire, en application<br />

du décret n° 59 - 239 du 1er Décembre 1959,<br />

et autorisé suivant accord donné par lettre n°<br />

97/MINAGRA/DGDR/DFFR du 17 Avril<br />

2002, de Monsieur le Ministre de<br />

l'Agriculture.<br />

a demandé l'immatriculation au Livre<br />

Foncier de la circonscription foncière de<br />

DABOU d'un immeuble rural, consistant en<br />

un terrain rural destiné à Usage Agricole<br />

d'une contenance totale de 760 ha31 a 46ca<br />

situé à NOUVEL OUSROU S/P de LOPOU et<br />

borné de tous les côtés par des terrains non<br />

immatriculés<br />

Il déclare que ledit immeuble appartient à<br />

l'Etat de Côte d'Ivoire comme terre vacante<br />

et sans maître et n'est à sa connaissance grevé<br />

d'aucuns droits ou charges réels, actuels ou<br />

éventuels autres que Ceux-ci après détaillés,<br />

Savoir qu'il est occupé par LA Communauté<br />

Villageoise Nouvel Ousrou représenté par son<br />

chef ETEKOU MELEDJE JEAN<br />

Toutes personnes intéressés sont admises à<br />

faire opposition à la présente<br />

immatriculation ,ès mains du Conservateur<br />

soussigné, dans le délai de trois mois, à<br />

compter du présent avis ,qui aura lieu<br />

incessamment en l'auditoire de la Section du<br />

Tribunal de DABOU.<br />

ABIDJAN, le 20 JAN <strong>2011</strong><br />

LE CONSERVATEUR<br />

Maître DEBEY Jean-Thierry NOTAIRE<br />

Cocody les II Plateaux 7ème Tranche<br />

(Face Centre de Santé St AMBROISE)<br />

06 BP 1836 ABIDJAN 06<br />

TEL. : <strong>22</strong> 42 8748/ FAX: <strong>22</strong> 42 8795<br />

Email: debeyjeanthierry @yahoo.fr<br />

AGENCE D'ASSURANCES KANATE &<br />

FILS "AGEKAF"<br />

Sarl unipersonnelle au capital de 1.000.000<br />

FCFA<br />

Siège Social: ABIDJAN-KOUMASSI<br />

SOPIM,<br />

10 Boîte Postale <strong>22</strong>23 ABIDJAN 10.<br />

CONSTITUTION DE SOCIETE<br />

Aux termes de la Déclaration Notariée de<br />

Souscription & de Versement et des Statuts<br />

du <strong>22</strong>/12/2010, il existe une S.A.R.L, ayant<br />

pour OBJET: le courtage en assurance<br />

DENOMINATION:<br />

AGENCE<br />

D'ASSURANCES KANATE & FILS<br />

"AGEKAF"- SIEGE SOCIAL: ABIDJAN-<br />

KOUMASSI SOPIM, 10 Boîte Postale <strong>22</strong>23<br />

ABIDJAN 10- DUREE: 99 années sauf<br />

dissolution anticipée ou prorogation. -<br />

CAPITAL SOCIAL: 1.000.000 FCFA en<br />

numéraire. GERANCE: KANATE Ahmed,<br />

associé unique - DEPOT AU GREFFE &<br />

IMMATRICULATION AU RCCM: Le<br />

17/01/<strong>2011</strong> sous les numéros 091/<strong>2011</strong> & CI-<br />

ABJ-<strong>2011</strong>-B-252.<br />

POUR AVIS, LE NOTAIRE.<br />

Maître DEBEY Jean-Thierry<br />

NOTAIRE<br />

Cocody les II Plateaux 7ème Tranche<br />

(Face Centre de Santé St AMBROISE)<br />

06 BP 1836 ABIDJAN 06<br />

TEL. : <strong>22</strong> 42 87 48/ FAX: <strong>22</strong> 42 87 95<br />

Email: debeyjeanthierry @yahoo.fr<br />

CONSTITUTION DE SOCIETE<br />

TIZIER IMMOBILIER<br />

Sarl unipersonnelle au capital de 1.000.000<br />

FCFA<br />

Siège Social: ABIDJAN-COCODY<br />

DJOROGOBITE 1,<br />

Boîte Postale 580 Cedex 03 ABIDJAN.<br />

Suivant acte de dépôt de pièces avec<br />

reconnaissance d'écriture et de signature et la<br />

Déclaration Notariée de Souscription & de<br />

Versement en date du 29/12/2010, reçu par<br />

Me DEBEY Jean Thierry, il a été constitué<br />

une S.A.R.L, ayant pour OBJET: La<br />

promotion immobilière; la propriété, la<br />

gestion, l'administration, la disposition de<br />

tous biens meubles et immeubles; l'achat de<br />

terrains nus ou bâtis, urbain ou non, la mise<br />

en valeur par la réalisation de logements<br />

économiques et de standing (moyen ou<br />

grand), la viabilisation de parcelles nues par<br />

la réalisation de voiries et réseaux divers; la<br />

vente desdits logements; l'édification de<br />

toutes constructions sur ces terrains; le<br />

cautionnement simplement hypothécaire<br />

pour garantir les prêts et immeubles situés en<br />

Côte d'Ivoire, et en tous pays étrangers; la<br />

réalisation de tous programmes immobiliers,<br />

de tous projets d'infrastructures<br />

immobilières, d'aménagements de sites et de<br />

routes<br />

DENOMINATION : TIZIER<br />

IMMOBILIER- SIEGE SOCIAL:<br />

ABIDJAN-COCODY DJOROGOBITE 1,<br />

Boîte Postale 580 Cedex 03 ABIDJAN.-<br />

DUREE : 99 années sauf dissolution anticipée<br />

ou prorogation. CAPITAL SOCIAL : 1 000<br />

000 Fcfa en numéraire. Gérance : KOFFI BI<br />

TIZIER RAYMOND Bernard, associé<br />

unique Dépôt au greffe et Immatriculation au<br />

RCCM : le 19/01/<strong>2011</strong> sous les numéros<br />

108/<strong>2011</strong> et CI-ABJ-<strong>2011</strong>-B-319.<br />

POUR AVIS, LE NOTAIRE<br />

ETUDE DE MAÎTRE CHRISTIANE<br />

BITTY-KOUYATE<br />

NOTAIRE A ABIDJAN 01 BP 3793<br />

TEL: 20.21.19.78 FAX: (<strong>22</strong>5) 20.21.44.54<br />

CONSTITUTION DE SOCIETE<br />

Aux termes de la Déclaration Notariée de<br />

Souscription et de Versement et des Statuts<br />

établis le vingt et un octobre deux mille dix<br />

par Maître Christiane BITTY -KOUYATE,<br />

Notaire à Abidjan et enregistrés le quatre<br />

novembre de la même année, il a été constitué<br />

une SARL ayant pour objet principal, en tous<br />

pays, et particulièrement en Côte d'Ivoire, le<br />

conseil, l'assistance technique et la formation<br />

dans le secteur hévéicole. La création,<br />

l'entretien et la gestion de plantations<br />

d'hévéa, la production et la vente de matériel<br />

végétal d'hévéa, notamment les plans d'hévéa<br />

et les bois de greffe. DENOMINATION:<br />

IVOIRIENNE DE PROMOTION<br />

HEVEICOLE (IPH). SIEGE SOCIAL: SAN-<br />

PEDRO, lot 253-254, quartier LAC<br />

SONOUKO, boîte postale 765 San-Pedro 01.<br />

CAPITAL: UN MILLION (1.000.000) DE<br />

F/CFA en numéraire. DUREE: 99 années<br />

sauf cas de dissolution anticipée ou<br />

prorogation. GERANT: Monsieur KRAIDI<br />

Adjobi Nicolas, Ingénieur Agronome,<br />

demeurant à SAN-PEDRO, Boîte postale 765<br />

SAN-PEDRO 01. Dépôt au Greffe du<br />

Tribunal de la Section de Sassandra le <strong>22</strong><br />

décembre 2010 sous le N°CI-SAS-2010-B-<br />

386, immatriculée au Registre de Commerce<br />

et du Crédit Mobilier de Sassandra le <strong>22</strong><br />

décembre 2010 sous le N°CI-SAS-20l0-B-386.<br />

POUR AVIS<br />

Pour le Gérant et le Notaire<br />

SOCIETE D'IMPORTATION DE PIECES<br />

AUTOMOBILES<br />

"SIPA"<br />

SOCIETE ANONYME AVEC<br />

ADMINISTRATEUR GENERAL<br />

AU CAPITAL DE FCFA 285 230.000<br />

SIEGE SOCIAL: ABIDJAN<br />

TREICHVILLE<br />

01 BP 2171 ABIDJAN 01<br />

PRECISION SUR LA DISSOLUTION<br />

ANTICIPEE DE LA SOCIETE<br />

Dans l'édition du mercredi 24 novembre 2010<br />

à la page <strong>22</strong>, dans la colonne des annonces<br />

légales, nous avions indiqué que, par décision<br />

de l'actionnaire unique, en date du trente et<br />

un juillet deux mille dix, il a été décidé de la<br />

dissolution anticipée de la SA,<br />

Dénomination:SOCIETE D'IMPORTATION<br />

DE PIECES AUTOMOBILES en abrégé<br />

SIPA. Capital social: 285 230 000 FCFA.<br />

ACTIONNAIRE UNIQUE: BRANGER<br />

LUDOVIC. Siège social: Abidjan Treichville.<br />

Adresse Postale: B.P 2171 Abidjan. RCCM.:<br />

CI-ABJ-1995-B-191.848 du 26/05/2008 au<br />

Tribunal d'Abidjan Plateau. Conformément<br />

à l'article 201 de l'acte uniforme OHADA<br />

portant droit des sociétés commerciales et du<br />

GIE, il est transmis à l'actionnaire unique, à<br />

titre universel, le patrimoine de la société.<br />

Or, la société SIPA a en dehors de Monsieur<br />

Ludovic BRANGER, deux actionnaires<br />

minoritaires. Il fallait donc lire, c'est donc<br />

par décision de l'assemblée générale<br />

extraordinaire du 26/07/2010 qu'il a été<br />

décidé dans les conditions de quorum et de<br />

majorité des assemblées extraordinaires de la<br />

dissolution anticipée de la société anonyme<br />

avec administrateur général. L'assemblée<br />

Générale a nommé Monsieur Ludovic<br />

BRANGER en qualité de liquidateur de la<br />

société, à compter du 31 juillet 2010 et pour la<br />

durée de la liquidation. L'assemblée générale<br />

a mis, en conséquence, fin aux fonctions du<br />

Directeur Général à compter du 31 juillet<br />

2010. Le liquidateur, qui représente la société<br />

pendant le cours de la liquidation a été investi<br />

des pouvoirs les plus étendus pour réaliser<br />

l'actif, même à l'amiable et payer les<br />

créanciers. Il a été expressément autorisé à<br />

continuer les affaires en cours et à engager de<br />

nouvelles pour les besoins de la liquidation<br />

exclusivement. Le siège de la liquidation a été<br />

fixé au siège social de la société à Abidjan<br />

Treichville, 01 BP 2171 Abidjan 01.<br />

Pour avis, le liquidateur<br />

ETUDE DE Me ASKET BOGUI<br />

N'GUESSAN SIMEON NOTAIRE<br />

Rue Jean Mermoz, Face CNRA<br />

06 B.P 2135 ABIDJAN 06<br />

TEL: <strong>22</strong> 44 00 96/ FAX: <strong>22</strong> 44 01 13<br />

CONSTITUTION DE SOCIETE<br />

Aux termes de la D N S V et des Statuts en<br />

date du 12 Janvier <strong>2011</strong> reçus par le Notaire<br />

soussigné, il a été constitué une S A R L.<br />

Unipersonnelle ; OBJET:le transit et activités<br />

connexes; la prise de participation dans<br />

toutes sociétés ivoiriennes ou étrangères<br />

créées ou à créer. DENOMINATION:<br />

SOCIETE ABIDJANAISE DE TRANSIT<br />

EXPRESS, par abréviation " SATREX ".<br />

SIEGE:ABIDJAN- TREICHVILLE RAN. 01<br />

B P 10420 ABJ 01. DUREE: 99 années.<br />

CAPITAL SOCIAL: 25.000.000 F CFA divisé<br />

en 2500 parts de 10.000 F CFA entièrement<br />

souscrites et libérées. GERANT: M HASSAN<br />

Sayegh, demeurant à ABIDJAN. 01 B P<br />

10420 ABJ 01. DEPOT AU GREFFE DU TPI<br />

d'ABIDJAN Plateau de deux expéditions des<br />

actes constitutifs le 17/01/<strong>2011</strong> sous le N° 097<br />

IMMATRICULATION R.C.C.M DU TPI<br />

d'ABIDJAN Plateau sous le N° CI-ABJ-<strong>2011</strong>-<br />

B-273<br />

POUR AVIS<br />

Le Notaire Et le gérant.<br />

Etude de Maître Armand Guillaume BOA<br />

Notaire<br />

Avenue LAMBLlN- Tour BIAO 12ème étage<br />

porte 3 - 4<br />

01 BP 11980 ABIDJAN 01<br />

Tél. : 20 31 25 70 - Fax: 20 31 25 72 -<br />

Cel. : 05 20 48 28<br />

MODIFICATION DU CAPITAL SOCIAL<br />

ET DE LA DENOMINATION<br />

D'<strong>UNE</strong> SARL<br />

Aux termes du procès verbal de la décision<br />

collective, de l'acte de modification du capital<br />

social et de la dénomination de la SARL "<br />

S2IRT" et de la DNSV de la SARL "<br />

SOLUTECH ", rédigés par Maître Armand<br />

Guillaume BOA, Notaire à ABIDJAN, le<br />

<strong>22</strong>/12/2010, dûment enregistrés le 23/12/2010,<br />

la SARL " S2IRT" ayant pour OBJET: la<br />

fourniture de matériels et services<br />

<strong>info</strong>rmatiques; la fourniture de matériels et<br />

services réseaux <strong>info</strong>rmatiques et<br />

télécommunications; la vente de<br />

consommables <strong>info</strong>rmatiques et dérivée; la<br />

location de matériels <strong>info</strong>rmatiques; toutes<br />

prestations de services; augmente de capital<br />

social, qui de 5 000 000 FCFA passe à 15 000<br />

000 FCFA; change de dénomination et<br />

devient désormais: DENOMINATION:<br />

"SOLUTIONS TECHNOLOGIQUES ", en<br />

abrégé " SOLUTECH ", SIEGE: ABIDJAN,<br />

Cocody 2Pltx, Bld Latrille 06 BP 911<br />

ABIDJAN 06. DUREE: 99 ans. CAPITAL: 15<br />

000 000 FCFA. Gérant: Monsieur YAPO<br />

N'Cho Hyacinthe; Dépôt au Greffe du<br />

Tribunal d'ABIDJAN Plateau de 2<br />

expéditions desdits actes, le 20/01/<strong>2011</strong> sous le<br />

numéro CI-ABJ-<strong>2011</strong>-M-341.<br />

POUR AVIS<br />

Me Armand Guillaume BOA<br />

CONSTITUTION<br />

Par acte SSP du 28/11/2010 enregistré le<br />

13/12/2010 Registre SSP Vol 27 V F 216 N° 5890<br />

Bord. 125<strong>22</strong>/01 et de la DNSV établie le<br />

09/12/2010 par Me N'GORAN Kouamé notaire<br />

à Abidjan, il été constitué une SARL au capital<br />

de 1.000.000 FCFA dénommée TYM<br />

MEDICAL SOLUTIONS ayant pour objet en<br />

RCI et à l'étranger dans les domaines suivants:<br />

Le conseil en matière médicale- La Gestion de<br />

maladie- la Vente de matériels et consommables<br />

médicaux- la représentation- la représentation<br />

pharmaceutique- la formation-les prestations<br />

diverses- tontes activités connexes se rattachant<br />

à l'objet de la société - la prise de participation<br />

dans tontes sociétés ayant un objet similaire: ou<br />

connexe - Siège social : Abidjan Plateau IMM<br />

Corniche face la gare SOTRA 06 BP 1320<br />

Abidjan 06 Gérant : THIOMBIANO Adama-<br />

Dépôt les actes au Greffe du TPI d'Abidjan<br />

14/12/2010 sous le N°RCCM CI-ABJ-2010-B-<br />

6959-<br />

Pour avis le gérant.<br />

CONSTITUTION DE SOCIETE<br />

Aux termes de la DNSV et des Statuts en date du<br />

04 février 2010, il a été constitué une SARLU ;<br />

OBJET : l'agences de voyages, la location de<br />

voitures, le tourisme et la billetterie.<br />

Dénomination: EIMPC VOYAGES. Siège :<br />

Abidjan-Treichville Arras, 18 BP 1800 Abidjan<br />

18. Durée : 99 ans années. Capital social : 5 000<br />

000 F CFA. Gérant : M. BAMBA MAMADOU.<br />

Dépôt au Greffe du TPI d'Abidjan Plateau le 16<br />

février 2010 sous le N° RCCM CI-ABJ-2010-B-<br />

1092<br />

Pour avis<br />

Le Gérant<br />

Fraternité Matin/Samedi <strong>22</strong> -Dimanche 23 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong><br />

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IN MEMORIAM<br />

<strong>22</strong> <strong>janvier</strong> 2009<br />

<strong>22</strong> <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong><br />

Ton départ vers notre père céleste nous a laissé un<br />

profond vide. Le temps passe, ton souvenir<br />

demeure.<br />

Voici déjà deux ans qu'il a plu au<br />

Seigneur de rappeler :<br />

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ALE AMONSSAN CHARLES<br />

En ce jour anniversaire de sa disparition, sa<br />

famille, ses enfants, ses ami(e)s et les familles<br />

alliées renouvellent leur gratitude et leurs sincères<br />

remerciements à tous ceux qui de près ou de loin<br />

leur ont apporté compassion, soutien en cette<br />

douloureuse séparation.<br />

Que tous ceux qui l'ont connu et aimé aient une<br />

pensée pieuse pour lui en ce jour anniversaire de<br />

son rappel à Dieu!<br />

A cette occasion une messe sera dira dite en sa<br />

mémoire en l'église Notre Dame d'Afrique de<br />

Biétry le samedi <strong>22</strong> <strong>janvier</strong> 2010 à 18h 45.<br />

Frat-Mat N°92 525


Infos service<br />

Fraternité Matin/Samedi <strong>22</strong> -Dimanche 23 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> 19<br />

Nécrologie<br />

Le groupe "Zator" a le<br />

regret de vous annoncer le<br />

décès de leur amie:<br />

YAPOBY épouse<br />

ANO Elisabeth<br />

(dit tantie Elisa<br />

"la reine mère"),<br />

survenu le lundi 10<br />

<strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> à Abidjan.<br />

Le programme des obsèques s'établit comme suit:<br />

Mercredi 26 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> de 20h à <strong>22</strong>h: veillée<br />

religieuse à l'église Saint Ambroise du Jubilé Angré<br />

Vendredi 28 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> de 15h à 16h: levée du<br />

corps à Ivosep-Gve-préau, suivie du transfert à<br />

Moossou (Grand-Bassam)<br />

- De 21h à l'aube: 2 ème veillée religieuse, chorale et<br />

animation<br />

Samedi 29 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> à 07h30: cérémonie<br />

traditionnelle<br />

- 09h00: messe de requiem<br />

- 11h00: inhumation<br />

Frat-Mat N°92444<br />

Nanan N'guessan Jean, chef de<br />

canton Goli, la notabilité et les<br />

cadres de la S/P de Bodokro,<br />

Nanan Yao Kouakou Edouard,<br />

chef du village et les notables<br />

d'Alloko-Sakassou, Nanan Konan<br />

N'dri, chef du village de<br />

N'zingouanou, Nanan Koffi<br />

Baby, chef central des Goli<br />

résidant à Bouaké, Nanan Kodjra<br />

Oussou, chef central des Goli<br />

résidant à Abidjan, Son<br />

Excellence M. le ministre Michel<br />

Amani N'guessan, député de la<br />

S/P de Bodokro, M. Mangoi Jacques, président du Conseil<br />

Général de Béoumi, M. Kouamé Attoungbré Jules, maire de<br />

Bodokro, M. Kouamé Moïse, ex-intendant des Lycées à la<br />

retraite et famille à Abidjan et Bouaké, M. Yao Konan Patrice et<br />

famille à Abidjan, le Commissaire de police Kouadio Bégnin et<br />

famille à Abidjan, le commissaire de police Konaté Abdoulaye et<br />

famille à Abidjan, Dr René Amani Kouamé à l'Unicef et famille<br />

à Abidjan, Me N'guessan Paul et Mme née Kouakou Kra Agnès<br />

à Abidjan, Mme Sall Claudine et son époux à Abidjan, M.<br />

N'guessan Kouakou Benjamin, banquier à la retraite et famille à<br />

Abidjan, M. Kouakou Clossa Jacques, banquier à la retraite et<br />

famille à Abidjan, M. N'dri Allah Jacques et Mme à<br />

Abidjan, l'Association des cadres et ressortissants d'Alloko-<br />

Sakassou à Abidjan, les connaissances et familles alliées:<br />

Angoran, Kpandoble, Konan, Goly et Alla à Abidjan et Bouaké,<br />

tous les enfants Yebouet Koffi à Abidjan, Bouaké et aux USA,<br />

l'Ambassadeur Théodore Koffi Fana, épouse et enfants à<br />

Abidjan, Moscou et Washington, Koffi Kouakou Marcelin,<br />

épouse et enfants à Washington, les garçons: Koffi Kouadio,<br />

Koffi Konan Alfred, les filles Koffi: Jacqueline, Joséphine,<br />

Hortense, Anna et leurs enfants à Bouaké ont la profonde douleur<br />

d'annoncer le rappel à Dieu de leur neveu, cousin, frère, beaufrère,<br />

père, beau-père, grand-père et arrière-grand-père:<br />

YEBOUET KOFFI dit "KOFFI Diyè",<br />

le mardi 18 novembre 2010 à Bouaké.<br />

Le programme des obsèques s'établit comme suit :<br />

Du lundi 24 au mercredi 26 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong>: Présentation des<br />

condoléances à Abidjan de 18h00 à 20h00 au domicile de<br />

l'Ambassadeur Koffi Fana à la Riviera III. Cité Selmer Bellevue.<br />

Villa N° C 10.<br />

Du jeudi 27 au samedi 29 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong>: Présentation des<br />

condoléances à Bouaké de 18h00 à <strong>22</strong>h00 au domicile familial<br />

Quartier Ahoungnassou, 2e rue à droite, après le commissariat de<br />

Police.<br />

Jeudi 03 février <strong>2011</strong> à 15h: Levée du corps à Ivosep Bouaké,<br />

-21h à l'aube: veillée au domicile familial quartier<br />

Ahoungnassou.<br />

Vendredi 04 février <strong>2011</strong> à 14h: transfert de la dépouille<br />

mortelle à Alloko-Sakassou (S/P de Bodokro) par l'axe Bouaké-<br />

Béoumi.<br />

- 21h à minuit: Veillée religieuse<br />

- De minuit à l'aube: Veillée traditionnelle<br />

Samedi 05 février <strong>2011</strong> à 11h: Inhumation au cimetière dudit<br />

village.<br />

Frat-Mat N° 92 465<br />

23 <strong>janvier</strong> 2010<br />

23 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong><br />

Voici un an déjà que :<br />

James CHAYNES<br />

nous a quittés.<br />

IN MEMORIAM<br />

En ce jour anniversaire,<br />

Viviane son épouse, Gary<br />

son fils, Lydie et Marie ses<br />

filles, vous prient d'avoir une pensée particulière<br />

pour lui.<br />

Une prière sera dite ce dimanche 23 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> à<br />

l'Eglise Notre Dame d'Afrique de Biétry à la messe<br />

de 09h du matin.<br />

Frat-Mat N°92475<br />

Sa Majesté Nanan Kpli Kpin<br />

IV, Roi des Akpessé à<br />

Ouellé-Prikro, Sa Majesté<br />

Nanan Bendiè Koménan II,<br />

Roi des Akpessé à<br />

Bédiékoménankro, veuve<br />

Moh Kouassi Bla Thérèse,<br />

chef de la grande famille<br />

Koundré N'djolè à Ouellé-<br />

Prikro, M. Koundré Yao, chef<br />

du village de Koumélékro et<br />

ses notables, M. Sénou<br />

Kouamé Noël, chef du<br />

village de Bédiékoménankro<br />

et ses notables, M. Kouassi<br />

Kanga, chef chrétien catholique de Koumélékro, les<br />

enfants : Kra Kouakou Jérôme et famille à Soubré,<br />

Koumélékro, Yamoussoukro, Abidjan, Docteur Kra Koffi<br />

André, Mme et enfants à Yamoussoukro, Kra Ahou Jeanne<br />

et famille à Koumélékro, Kra Kanga Casimir, Mme et<br />

enfants à Daoukro, Kra N'guessan Adrien, Mme et enfants<br />

à Abidjan, Kra N'zi Eugène, Mme et enfant à Abidjan,<br />

Mme Koua Edja épouse Kra Aya Bernadette et famille à<br />

Agnibilékro, Kra Affoué Catherine et famille à Abidjan,<br />

Kra Kra Emile (dit N'dja Kra), madame et enfants à San-<br />

Pedro, Kra N'zué Kan et famille à Koumélékro, Kra Koffi<br />

Benjamin, Mme et enfants à Abidjan, Amoin Kouadio<br />

Mathurin, Mme et enfants à Abidjan, Kouamé Kplé et<br />

famille à Koumélékro, Kouamé Kouassi Emile et famille<br />

à Abidjan, Adou Kouassi Ambroise et famille à Daoukro,<br />

la grande famille N'da N'zi à koumélékro, la grande<br />

famille Béh Kouadio à Ouellé-Prikro et les familles alliées<br />

ont la profonde douleur d'annoncer à leurs parents, amis et<br />

connaissances, le rappel à Dieu, dans la soirée du<br />

dimanche 21 novembre 2010 à Koumélékro, de leur<br />

frère, époux, père, cousin, oncle, grand-père, arrièregrand-père<br />

et beau-père :<br />

N'ZI KRA EMMNUEL<br />

Notable à Koumélékro<br />

Membre fondateur et ex-Chef de la communauté<br />

catholique de Koumélékro,<br />

Ex-superviseur des chefs chrétiens catholiques de la<br />

paroisse notre Dame de la Paix de Ouellé.<br />

Programme des obsèques<br />

Mercredi 26 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> de 20 h à <strong>22</strong> h : veillée de<br />

prières à la paroisse Saint Ambroise Ma Vigne (Cocody<br />

Angré).<br />

Samedi 29, lundi 31, mardi 1er février <strong>2011</strong> de 18 h à<br />

20 h : présentation des condoléances à Angré, Stars 5, villa<br />

18 (après le commissariat d'Angré, carrefour Adama<br />

Sanogo).<br />

Vendredi 04 février à 15 h: Levée du corps à la morgue<br />

de Ouellé, suivie du transfert au village natal du défunt<br />

(Koumélékro, à 5 km de Ouellé, route Ouellé-M'Bahiakro)<br />

- de 20 h à minuit: Veillée religieuse<br />

- de minuit à l'aube: Veillée traditionnelle<br />

Samedi 05 février <strong>2011</strong> de 8h à 10h45: Cérémonie<br />

traditionnelle de dons<br />

- 11h: Messe de requiem, suivie de l'inhumation au<br />

Cimetière catholique dudit village.<br />

Frat-Mat 92 471<br />

IN MEMORIAM<br />

21 <strong>janvier</strong> 1991 -<br />

21 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong><br />

Il y a 20 ans que<br />

s'endormait dans la paix du<br />

Seigneur sa servante :<br />

Thérèse HOIMLA<br />

COFFIE épouse<br />

Martin SERY<br />

BAILLY<br />

En ce jour anniversaire, ses enfants, sa famille et les<br />

familles alliées vous prient d'avoir une pensée<br />

pieuse pour elle.<br />

Elles vous <strong>info</strong>rment que l'action de grâces sera<br />

célébrée au cours de la messe du dimanche 23<br />

<strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> en la Paroisse Notre Dame de<br />

l'Assomption de Koumassi Prodomo à 9h.<br />

Frat-Mat N°92482<br />

M. et Mme Kobea Zady<br />

Bernard, enfants, petitsenfants<br />

et arrière-petitsenfants,<br />

veuve Yolande<br />

Kouadio épse Zady Alain<br />

Francis et enfants, M.<br />

Kouadio Ndri Arsène et<br />

famille à Bouaké, Abidjan,<br />

Canada et Usa, la grande<br />

famille Zady à Gnahio<br />

Degoué et alliés Badobré,<br />

Ossouè et Troupa, la famille<br />

Opelli Djekpo Bernard à<br />

Divo, Gagnoa et Paris, la<br />

famille N'guessan Kouassi à<br />

Gagnoa, Abidjan et Paris, la grande famille Leby à<br />

Maryland, Minnesota aux Usa et au Canada, la famille<br />

Gomet à Freemont aux Usa, à Paris, Abidjan et Gagnoa, M.<br />

Kobea Zéhia Roch, enfants et petits-enfants, M. Gnamien<br />

Georges, enfants et petits-enfants, M. Kobea Titi Boniface,<br />

enfants et petits-enfants, M. Afesuku Philippe et Mme née<br />

Marie Claudine Kobea, enfants et petits-enfants, M. et Mme<br />

Adjé Ludovic Hilaire et enfants, Mme Marie Bertille Kobea<br />

et enfants, Mlles Kobea Zady Viviane, Kobea Zady Lynn,<br />

Mme Samson née Kobea Zady Chantal, M. Kobea Zady<br />

Jeanson Daniel, M. Bailly Auguste et Mme née Kobea Zady<br />

Arlette, M. et Mme Gbedié Zady Simplice aux USA, M. et<br />

Mme Kpossrougnon Sibailly Fernand et enfants, à Abidjan,<br />

M. et Mme Zéphirin Badobré aux USA, M. et Mme Diany<br />

Ossoué et enfants à Paris, M. et Mme Tappa Paul à Paris et<br />

enfants, Mmes Mélanie Zady Kpossrougnon, Lucienne Zady<br />

Kpossrougnon, Lidie Zady Kpossrougnon, M. Zigoli<br />

Célestin et Mme née Zady Hortense, M. Koudou Désiré et<br />

Mme née Zady Matilde, M. Meunier Collin et Mme née<br />

Rachel Zady, M. Gora Michel et Mme née Zady Pélagie, le<br />

général de brigade Kily Fagnidi Fiacre, la famille de feu<br />

Dallo Marcel, le Colonel Kolaï Bertin, Mme, enfants et<br />

petits-enfants, M. Gomet Gnohité Hilaire et famille, M.<br />

Konaté Ibrahima et famille, le Général de Brigade Dogbo<br />

Blé, Commandant de la Garde Républicaine, le Colonel<br />

Major Dasset Towaly, Commissaire intendant, Directeur du<br />

Commissariat des Armées, le Colonel Yao Yao Jules, Ami<br />

d'enfance de la famille, les Officiers de la Promotion Gabriel<br />

Dadié des Forces de Défenses et de Sécurité de CI, les<br />

communautés villageoises de Gnahué Dégoué, de Barouhio<br />

et de Kakredou, ont la profonde douleur d'annoncer aux<br />

parents, amis et connaissances le décès de leur très regretté<br />

fils, époux, père, frère, oncle, cousin et ami:<br />

ZADY ALAIN FRANCIS,<br />

Colonel des Forces de Défense et de Sécurité de la<br />

République de Côte d'Ivoire, précédemment sous-préfet de<br />

Bin Houyé et président du Conseil d'Administration de<br />

l'Ong Phenix Côte d'Ivoire,<br />

survenu le lundi 3 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> à 7 h30mn à Rabat au<br />

Maroc.<br />

Le programme des obsèques : Levée du corps à Ivosep,<br />

veillée traditionnelle, veillée militaire au Camp Gallieni,<br />

honneurs militaires et enterrement) de cet illustre disparu<br />

ainsi que d'autres dispositions vous seront communiqués<br />

ultérieurement.<br />

Frat-Mat N° 92479<br />

AVIS DE REMERCIEMENTS<br />

Les enfants veuve Yapo Pierre-<br />

Claver, M. Andoh Allé Jean-<br />

Baptiste, Mme N'guessan Coffi<br />

Jean née Ando Léocadie Amon,<br />

M. Andoh Allé Jacques, député<br />

de Cocody, les belles-familles<br />

Yapo, Dias, Moulod, Ramos,<br />

N'guessan, Bertho, les petitsenfants,<br />

arrière-petits-enfants,<br />

neveux, nièces, les familles<br />

alliées, les filleuls et familles<br />

amies, ainsi que la communauté<br />

Capverdienne, vous renouvellent<br />

à tous et à toutes, leur infinie<br />

gratitude pour les diverses<br />

marques de compassion,<br />

d'affection et de soutien matériel<br />

que vous leur avez témoignées,<br />

lors du rappel à Dieu de :<br />

ANDO Antoinette<br />

née SYLVA<br />

survenu le dimanche 12<br />

décembre 2010.<br />

Ils vous prient d'assister ou de<br />

vous unir d'intention à la messe<br />

d'action de grâce qui sera<br />

célébrée le dimanche 23 <strong>janvier</strong><br />

<strong>2011</strong> à 11h00 en l'église Saint<br />

Jean de Cocody.<br />

Frat-Mat N° 92462<br />

In memoriam<br />

"Le Seigneur a essuyé les pleurs<br />

sur tous les visages "<br />

"Le malheur de l'avoir perdu ne<br />

doit pas faire oublier le bonheur<br />

de l'avoir connu, d'avoir partagé<br />

des moments forts de vie, de<br />

travail, et de prière avec lui"<br />

24 <strong>janvier</strong> 2010-<br />

24 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong>,<br />

Un an déjà que notre regretté :<br />

SEMIEN DALLO SERGE<br />

ALAIN<br />

Ex-Proviseur au Lycée<br />

Municipal d'Issia<br />

A été rappelé à la maison de son<br />

Seigneur.<br />

En ce jour anniversaire de son<br />

décès, sa veuve Adeline Yoro, ses<br />

enfants Semien Marc-Arthur,<br />

Semien Eric-Aimé, Semien<br />

Annick Liliane, Semien Claude<br />

Edwige, ses petits enfants, ses<br />

frères et sœurs, cousins, oncles et<br />

tantes, les familles alliées et les<br />

collaborateurs, remercient<br />

sincèrement tous ceux qui de près<br />

ou de loin leur ont témoigné<br />

soutien moral et matériel lors de<br />

sa douloureuse disparition, et<br />

prient tous ceux qui l'ont connu et<br />

aimé d'avoir une pensée pieuse à<br />

son endroit; et de bien vouloir<br />

honorer la messe d'action de<br />

grâce qui se tiendra le Lundi 24<br />

<strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> à 18h30 mn au<br />

domicile familial<br />

Contact: 07 52 89 43<br />

Frat-Mat N°92534


20<br />

REMERCIEMENTS<br />

M. NOBOUT Frédéric, chef de la<br />

Famille Assomolo à Moossou, les<br />

grandes familles Yapobi, Mensah,<br />

Ekra, N'Doumi, Kanga et<br />

N'Guessan, les familles Boa,<br />

Amangoua, Agnissan, Niamké,<br />

Assi Adou, Inagohi, les familles<br />

Koffi, Ehouman, Abouatier,<br />

Polneau, Delompuy, N'dia-Coffie,<br />

Varlet, Mmes Yadji Hélène<br />

enfants et petits enfants, AFFIBA<br />

Bernadette, enfant et petits<br />

enfants, NATT Amélie, enfant et<br />

petits enfants, les familles Dosso, Porquet, Sawadogo, Gadegbeku<br />

et toutes les familles alliées et amies, Dr Kacou Edmond et Mme<br />

née Gadegbeku Jocelyne et enfants, M. Dosso Dioman Fulgence et<br />

enfant, Dr Porquet Jocelyne, Mme N'Doumi Akindè Léonie,<br />

enfants et petits enfants, les enfants de feu Sawadogo Georges<br />

Mahamadou, M. le Ministre Gon Coulibaly Lanciné et Mme née<br />

Kodjo Monique et enfants, Mme la Secrétaire d'Etat Odette Lago<br />

Daléba, son époux le Gl Lago Daléba et famille, Mme Moreau<br />

Jeanne et enfants, Mmes Séhi Louise, Koné Philomène, Kadjo<br />

Mamie Emma, Kéïta Viviane, Kouamé Athian Chantal<br />

Très sensibles aux nombreuses marques de compassion, d'affection,<br />

de sympathie et de solidarité qui leur ont été témoignées lors du<br />

rappel à Dieu de leur fille, sœur, mère, grand-mère, cousine et amie<br />

KLADE ELISABETH (MME SAWADOGO)<br />

Ex-Secrétaire de direction au Complexe sucrier Ferké II,<br />

à la retraite<br />

Ex- membre de l' Arca (Association des retraités catholiques)<br />

et de l'Afec (Association des femmes de l'église catholique)<br />

de St Ambroise du Jubilé<br />

Survenu le jeudi 23 Décembre 2010 à l'Institut de cardiologie<br />

d'Abidjan et dont l'inhumation a eu lieu le samedi 08 Janvier <strong>2011</strong><br />

à Moossou<br />

Et dans l'impossibilité de toucher individuellement toutes les<br />

personnes qui, de près ou de loin leur ont apporté soutien moral,<br />

spirituel, matériel et financier durant cette dure épreuve, les prient<br />

de trouver ici l'expression de leur infinie gratitude.<br />

Ils remercient particulièrement : Mme Simone Ehivet Gbagbo et<br />

famille, la notabilité et le village de Moossou, la Direction nationale<br />

des cantines scolaires, SEM. Kodjo Richard, l 'Union ivoirienne des<br />

professions libérales (Unipl), le Conseil national de l'Ordre des<br />

pharmaciens de Côte d'Ivoire, le Syndicat national des pharmaciens<br />

privés de Côte d'Ivoire, la section syndicale des pharmaciens privés<br />

de Yopougon, le directeur et le personnel de l'Institut de cardiologie<br />

d'Abidjan, Dr Diane Didi Kouko et son équipe, M Gérard Mangoua<br />

Pca. de Laborex CI et Mme, M. Guillaume Kokora D.g de Laborex<br />

CI, Mme et le personnel de Laborex CI, le Curé, l'équipe<br />

presbytérale, le Conseil paroissial et la chorale de St Ambroise du<br />

jubilé, les Révérend-Pères Emmanuel Zambsoré, Léon Assamoi,<br />

Jean-Pierre Ouédraogo, le Prieur, les Frères et les Sœurs de la<br />

Communauté St Jean à la Riviera palmeraie, les Associations de<br />

retraités catholiques (Arca) de St Ambroise ma vigne et Jubilé, les<br />

membres des Ceb de Cocody Angré Star 2 et 7, l'Association des<br />

femmes de l'église catholique(Afec) de St Ambroise du Jubilé, les<br />

Amis de Ferké II, la Direction et les Sœurs de l'Ecole Notre dame<br />

de la paix de la Riviera palmeraie, le pasteur Kakou Salomon Elie,<br />

Mme et les membres de la paroisse des choristes, M. et Mme<br />

Enoukou Raymond, la famille N'Guessan Coffi et alliés, M.<br />

Kouamé Jean-Marie et famille, Mme Odette Kouamé et famille, M.<br />

et Mme Georges N'dia-Coffie, M. et Mme Samuel Gadegbeku,<br />

Mme Zélika Fumey Désirée, Mme Julienne Demeideros, M. et<br />

Mme N'Drin Léandre, M. et Mme Guinan Jean-Claude, M. et Mme<br />

Gauly Jean-Louis, M. et Mme Kouakou Assamwa Edmond, M<br />

Gaié Mamadou Lamine, M Monatin Elie et tous les amis de<br />

Fulgence, les amis de St-Jean, Mme Domoraud, ép. Yao Saki et<br />

famille, M. et Mme Attia Sébastien, Dr Enoh Serges et famille, M.<br />

Kaboré Dieudonné et famille, M. Masumbuko Jean-Marie et<br />

famille, Mme Adia Traoré, M. et Mme Burdin, l'Association des<br />

anciens de la Faculté de pharmacie d'Abidjan, Dr Fatou Coulibaly<br />

et le personnel de la pharmacie Bel Horizon, Dr Honoré M'Bahia et<br />

famille M. et Mme Obré Richard, Dr Komenan Berthilde et<br />

famille, Dr Annette Konan, M. et Mme Kéïta Mamadou, M.<br />

Coulibaly Mamadou et Mme, M. et Mme Koffi Konian, Dr Alain<br />

Diaha et famille, Mme Amon Assipo Marie-Chantal, les membres<br />

de l'Asdm, les amis du "Village", les Résidents de la Star 7 B, M.<br />

Mme Touré et le personnel de la Passiflore, Dr Lépréon Flora, Dg<br />

de Beau rivage, les pharmaciens et tous les amis d'Edmond,<br />

Fulgence et Jocelyne, le personnel de La Nouvelle pharmacie St<br />

Laurent de Yopougon<br />

Ils vous prient de vous associer à eux, ou de vous unir d'intentions,<br />

à la messe pour le repos de son âme qui sera célébrée le Dimanche<br />

23 Janvier <strong>2011</strong> à 09H00, en la Paroisse St Ambroise du Jubilé à<br />

Angré.<br />

Que Dieu Tout - puissant dans sa grande miséricorde,<br />

vous comble de grâces.<br />

Frat-Mat N°92526<br />

25 <strong>janvier</strong> 2010<br />

25 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong><br />

La lumière brille dans les<br />

ténèbres, et les ténèbres ne<br />

l'ont pas arrêtée .... Mais tous<br />

ceux qui l'ont reçue<br />

ceux qui croient en son nom,<br />

il leur a donné de devenir<br />

enfants de Dieu .... Ils sont<br />

nés de Dieu ... (Jean 1, 1-18)<br />

1 an, 12 mois, 365 jours ...<br />

comme si c'était encore hier!<br />

Infos service<br />

IN MEMORIAM<br />

Nécrologie<br />

Notre douleur fait place à notre espérance et notre<br />

confiance en Dieu de la place qu'il t'a réservée.<br />

TOURÉ MOHAMMED LAMINE<br />

JEAN-PAUL<br />

Daddy, comme une symphonie inachevée .... Tu nous<br />

manques !<br />

Les familles Touré, Bokola, Doche, Karia et Dongo,<br />

son épouse, ses enfants, les familles alliées et les amis<br />

de " Momon" renouvellent leurs sincères<br />

remerciements à tous ceux qui de près ou de loin leur<br />

ont apporté un soutien spirituel, moral, matériel et<br />

financier lors de son départ inattendu vers le Père. Il les<br />

<strong>info</strong>rme qu'une messe anniversaire d'action de grâces<br />

sera dite le dimanche 30 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> à 9h00 à la<br />

paroisse Saint Ambroise le Jubilé d'Angré.<br />

Que Dieu vous bénisse.<br />

Frat-Mat N° 92 515<br />

Les Collectivités Amoussou à<br />

Allada au Bénin, M. et Mme<br />

Amoussou Sossa Antoine et<br />

enfants à Podiaguiné, Man,<br />

Yamoussoukro, Abidjan et<br />

Cotonou, les grandes familles<br />

Sahalo et Digbéhi à Duékoué,<br />

Bin-Houyé, Logoualé, Abidjan<br />

et Paris, veuve Amoussou née<br />

Yéboua Evelyne et enfants à<br />

Abidjan, M. et Mme Hounouve<br />

Philippe à Man, les grandes<br />

familles Baimey à Daloa,<br />

Abidjan et Cotonou, M. et Mme<br />

Traoré Toglan Victorien à<br />

Abidjan, la famille Kouabenan Yéboua et alliés à Tanda,<br />

Tiédio, Abidjan, au Ghana et Canada, la grande famille Atta<br />

Kroupi à Tiédio et à Hiango, la famille Kobenan Bouo et alliés<br />

à Tanda et Abidjan, M. et Mme Yao Adjoumani Emile à<br />

Hiango et Abidjan, M. et Mme Adam Yéboua Patrice et<br />

famille à Tanda et Abidjan, M. et Mme Adjoumani Pierre à<br />

Abidjan, M. et Mme Yao Kouman Moïse, Maire de Tanda à<br />

Abidjan, Nanan Kouassi Appoh dit " Biro", chef de village de<br />

Tiédio, M. et Mme Kouamé Adjoumani à Abidjan, M. et Mme<br />

Koffi Kanga à Abidjan, M. Assalé Jean, président de la M.o.t.a,<br />

la direction et le Personnel du Fonds National de solidarité<br />

(Fns), la Ceb Vision 2000 de Angré 8e Tranche, l'Association<br />

des copropriétaires de l'Opération Elite (vision 2000) Angré 8e<br />

Tranche, M. Pacôme Zahabi et les Amis de Laurent à Abidjan<br />

ont la profonde douleur d'annoncer le décès de:<br />

AMOUSSOU VICTOR EMMANUEL,<br />

Directeur des Opérations et du risque au Fonds National de<br />

Solidarité (Fns),<br />

survenu le 11 <strong>janvier</strong> au Chu de Treichville.<br />

Le programme des obsèques se déroule comme suit:<br />

Du 17 au24/01/<strong>2011</strong>: présentation des condoléances au<br />

domicile familial (de 18h à 20h) sis à Angré 8e Tranche Cité<br />

Vision 2000".<br />

Mardi 25/01/<strong>2011</strong> : veillée traditionnelle au domicile familial<br />

(de 19 h à 23 h) .<br />

Jeudi 27 / 01/<strong>2011</strong> : veillée religieuse à la paroisse St<br />

Ambroise du Jubilé à Angré (20 h à <strong>22</strong> h) non loin de la<br />

station Pétro Ivoire.<br />

Samedi 29/01/<strong>2011</strong>: 8h30: Levée du corps sur le parvis de la<br />

paroisse St Ambroise du Jubilée Angré. 9h00 : Messe de<br />

requiem, suivie de l'inhumation au cimetière de Williamsville.<br />

Dimanche 30/01/<strong>2011</strong> à 09h00 : Messe pour le repos de son<br />

âme à la Paroisse St Ambroise du Jubilé d'Angré.<br />

Pour tout <strong>info</strong>rmation appelez: 02 00 88 11/07 61 76 12/04 50<br />

56 02.<br />

Frat-Mat N° 92 477<br />

Fraternité Matin/Samedi <strong>22</strong> -Dimanche 23 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong><br />

Nanan Yoboué Kongo, chef<br />

du village d'Akadiafoué, S/P<br />

de Béoumi et ses notables,<br />

Nanan Kouakou Ba, chef du<br />

quartier Assèbléossou à<br />

Akadiafoué, M. Yaossè<br />

Kouakou, chef des<br />

ressortissants d'Akadiafoué à<br />

Abidjan, M. Koffi Ernest,<br />

président de la Mutuelle<br />

Akpossouba d'Akadiafoué,<br />

la grande famille Tié à<br />

Akadiafoué, Duékoué,<br />

Vavoua, San-Pedro,<br />

Bondoukou et Abidjan, M. Dibi Kouakou Philbert, chef<br />

de la famille Tié à Abidjan, M. Sotti Yao Michel,<br />

Administrateur des services financiers à la retraite, et<br />

famille à Abidjan, Mme Sotti Adjo, ménagère à Abidjan<br />

et enfants, M. Sotty Kouadio Edouard, Directeur du<br />

Cabinet SOFIREX, et famille à Abidjan, Mme Sotti<br />

Houphouët, ménagère à Abidjan et famille, Mme Sotti<br />

Ahou Nathalie, Secrétaire de direction au ministère de<br />

l'Environnement, des Eaux et Forêts, et enfants à<br />

Abidjan, M. Sotti Koffi Lucas, cultivateur à Akadiafoué<br />

et famille, Mlle Sotti Akissi Agnès, couturière à Abidjan,<br />

M. Yao Ahoko Julien, à la retraite à Abidjan et famille,<br />

Mme Gouaho Madeleine, ex-cadre SGBCI à la retraite et<br />

famille à Abidjan, Mme Djaha Amenan Jeanne, ex-agent<br />

SIB à la retraite et enfants à Abidjan, Mme Tahua<br />

Antoinette, à la pharmacie du Commerce et famille à<br />

Abidjan, M. Djaa Yao Blaise, agent de la CIE à Abidjan<br />

et famille, M. Djaa Koffi Antoine, directeur territorial de<br />

l'Hydraulique humaine à Séguéla et famille, M. Djaha<br />

Kouadio Ambroise, Directeur à la CIE et famille à<br />

Abidjan, Mme Koffi Henriette et famille à Abidjan,<br />

Mme Kouakou Solange et famille à Bondoukou, M.<br />

Sotti Gervais, Pharmacien à Abidjan et famille, M. Sotti<br />

Raphaël, Ingénieur <strong>info</strong>rmaticien à Abidjan et famille,<br />

M. Sotti Alexis, Géomètre expert à Abidjan et famille,<br />

Mme Sotti Chantal épouse Adilodji Claude et famille à<br />

Abidjan, Mme Gnayé née Yao Ahou Clémentine<br />

Géneviève et famille à San-pédro, Mme Sotti Estelle<br />

épouse Elogne et famille à Abidjan, M. Koffi Kouakou<br />

Arsène, instituteur à Bouaké et famille, M. Kouassi<br />

Kouakou Edouard, prophète Déhima à Duékoué et<br />

famille, Alonzoh, Technicien de Presse à Fraternité<br />

Matin à la retraite et famille à Béoumi et Abidjan, ont la<br />

profonde douleur d'annoncer à leurs parents, amis et<br />

connaissances le décès de leur cousine, mère, tante,<br />

grand-mère, arrière-grand-mère :<br />

Veuve SOTTI née TIE ZOUZOU,<br />

Ménagère à Akadiafoué S/P Béoumi,<br />

survenu le mardi 14 décembre 2010 à Yopougon dans<br />

sa 90 ème année,<br />

Les obsèques se dérouleront selon le programme suivant<br />

:<br />

Du lundi 03 <strong>janvier</strong> au mercredi 02 février <strong>2011</strong>:<br />

présentation des condoléances au domicile de Mme Sotti<br />

Ahou Nathalie sis à Yopougon Lièvre rouge - cité<br />

Prairie.<br />

Samedi 15 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong>: 1ère veillée à Yopougon<br />

Lièvre rouge - cité Prairie de 21h à l'aube.<br />

Mercredi 02 février <strong>2011</strong>: 2 ème veillée à Yopougon<br />

Lièvre rouge - cité prairie de 21h à l'aube.<br />

Vendredi 04 février <strong>2011</strong> à 8h00: Levée du corps à<br />

Ivosep Treichville, suivie du transfert à Akadiafoué S/P<br />

de Béoumi où une veillée aura lieu de 20h à l'aube.<br />

Samedi 05 février <strong>2011</strong> à 10h: Inhumation au cimetière<br />

d'Akadiafoué.<br />

Frat-Mat N° 92532<br />

AVIS DE PRISE<br />

DE CONTACT<br />

Madame Diallo Maïmouna est<br />

Priée de se rendre au Tribunal<br />

de Première Instance<br />

d'Abidjan-Plateau à l'audience<br />

du lundi 24 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> à<br />

08h30 pour affaire concernant<br />

son fils mineur Touré Sidiki.<br />

Fait à Abidjan, le 21 <strong>janvier</strong><br />

<strong>2011</strong><br />

Le greffier<br />

Frat-Mat N° 92520<br />

19 <strong>janvier</strong> 1993 -<br />

In memoriam<br />

19 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong><br />

Voilà 18 ans que tu nous as quitté<br />

Papa:<br />

KABLAN BENJAMIN,<br />

pour rejoindre la maison du père<br />

céleste.<br />

Les souvenirs demeurent vivaces dans<br />

nos esprits comme si c'était hier. Tu<br />

nous manques tellement!<br />

Nous t'aimons très fort. Puisse Dieu te<br />

garder dans sa félicité.<br />

Tes enfants.<br />

Frat-Mat N° 92438<br />

M. Kipré Nahounou Jeannot,<br />

Mme et enfants, Mme Kipré<br />

Emma épse Tré et enfants à<br />

Dabou, Mme Kipré Opportune<br />

et enfants à Abidjan, M. Kipré<br />

Dégny Basile et Mme en<br />

France, Mme Kipré Cécile et<br />

enfants à Daloa, Mme Kipré<br />

Caroline et enfants à Daloa, M.<br />

Gnoléba Pierre Emile et Mme à<br />

Abidjan, veuve Ligbé née<br />

Britto Marie Rose et enfants à<br />

Yopougon, M. Kéi Bahié<br />

Denis, Mme et enfants à<br />

Abidjan, M. Guéi Cyriaque et<br />

enfants à Abidjan, très<br />

sensibles aux nombreuses<br />

marques de compassion,<br />

d'affection, de réconfort et de<br />

solidarité qui leur ont été<br />

témoignées lors du décès de<br />

leur fille, nièce, petite fille,<br />

épouse, mère et amie :<br />

KIPRÉ ANNE EDWIGE<br />

CHRISTELLE<br />

1/10/1979-<br />

23-11-2010,<br />

et dans l'impossibilité de<br />

toucher individuellement tous<br />

ceux, celles qui, de près ou de<br />

loin, ont apporté un soutien<br />

moral, spirituel, matériel et<br />

financier en cette douloureuse<br />

circonstance, les prient<br />

d'accepter ici leurs sincères<br />

remerciements et l'expression<br />

de leur infinie gratitude, plus<br />

particulièrement à Mme<br />

Ouattara Tina à Lyon, Séri<br />

Chantal Zoua et famille en<br />

France, la famille Kouaty à<br />

Treichville, Gbala, Bouguhe<br />

Mathias et famille, MM.<br />

Zebeto Plègnon Lucien, les<br />

voisins du quartier de M. Kipré<br />

à Abobo, la Mutuelle de<br />

Ziguedia Gboguhé, les mamans<br />

Cojep de Yopougon, les<br />

femmes et amis de<br />

Williamsville, Mme Nezzi<br />

Marie-Louise, inspectrice<br />

primaire à Yopougon, la famille<br />

Dodo Zika à Krikoréa, les<br />

ressortissants de Ziguedia à<br />

Abidjan et Gboguhé, les<br />

ressortissants de Brohouan à<br />

Abidjan.<br />

Que Dieu leur rende au<br />

centuple. Amen.<br />

Frat-Mat N° 92 466


Fraternité Matin/Samedi <strong>22</strong> -Dimanche 23 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong><br />

Infos service<br />

Nécrologie<br />

21<br />

Sa Majesté Nanan Boa Kouassi III,<br />

Roi de l'Indénié ; Nanan Ehoué<br />

Aka, chef de canton de Yakassé<br />

Feyassé, Nanan Koffi Amoikon,<br />

chef du village de Padiégnan et ses<br />

notables; M. Djabia Niangoran,<br />

chef de la famille Asso Krowoua,<br />

planteur à Padiégnan ; M. Kouao<br />

Adou Kouassi, chef de la famille<br />

Assonvon, planteur à Padiégnan;<br />

M. le Ministre Ettien Amoakon à<br />

Abidjan, M. le Député N’Da<br />

Edoukou à Abidjan, le Directeur<br />

Général de la Police Nationale, M.<br />

Brindou M’Bia à Abidjan, M. Adou<br />

N'draman Venance, frères et sœurs à Padiégnan ; M. Affali Ignace à<br />

Abidjan, frères et sœurs à Padiégnan; MM. Adou Brou et Allou Mian<br />

Jean-Marie, planteurs à Padiégnan; M. Koffi Kouao, planteur à<br />

Padiégnan; Mme Ano Tano Blah Thérèse épouse Gnui Kassi à<br />

Abidjan et enfants ; Mmes Attahi Adjo Blé et Ekra Adjoua Suzanne,<br />

sœurs et enfants à Padiégnan et à Abidjan ; Mmes Soh Ekia Elise et<br />

Boaffo Akoua Adèle, épouses de feu Adou Ano Kouao Léon ; MM.<br />

Tanoh Kouakou Augustin et Adou Léon à Abidjan, Adou Nianuth<br />

Kouao Mathieu, frères et sœurs à Abengourou ; M. Adou Koffi à<br />

Divo, frères et sœurs à Padiégnan ; les enfants de feu Adou Ano<br />

Kouao Léon à Padiégnan et à Abidjan ; MM. Mian Adou et Mian<br />

Kouao Germain, frères et sœurs à Aprompronou ; M. N'gouandi<br />

Niangoran, frères et sœurs à Kogodja ; M. Ediaffoué Adou Sosthène<br />

et Tigori Aglo à Abidjan, frères et sœurs à Yakassé Féyassé ; M.<br />

Ehouman Boko Hubert à Abidjan, frères et sœurs à Zamaka ; M.<br />

Kouadio Oi Kouadio, frères et sœurs à Zinzénou ; M. Ettien Eba,<br />

frères et sœurs à Ebouassué ; ont la profonde douleur d'annoncer le<br />

décès de leur fils, neveu, frère, père, grand-père et époux :<br />

ADOU ANO KOUAO LEON,<br />

Planteur à Padiégnan,<br />

survenu des suites d'une courte maladie au C.H.R d'Abengourou le<br />

<strong>22</strong> décembre 2010.<br />

Le programme des obsèques se déroulera comme suit :<br />

Vendredi 28 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> à 15h30: Levée du corps à la morgue du<br />

C.H.R. d'Abengourou, suivie du Transfert à Padiégnan (S/PYakassé<br />

Feyassé)<br />

- De 21 h à l'aube : Veillée funèbre.<br />

Samedi 29 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> à 10h00: Messe de requiem, suivie de<br />

l'Inhumation au cimetière dudit village.<br />

Famille de feu Kouadio Kan<br />

Robert à Kroukoutié<br />

Kroffouessou, M. Kouakou<br />

Brou, chef du village de<br />

Kroukoutié, M. Kouadio<br />

Kouakou et famille à Zuenoula,<br />

Soubré et Abidjan, Mme Oka<br />

Amoin et enfants à Kroukoutié,<br />

Soubré, Abidjan, Mme Tchicaya<br />

Loka Christine et enfants à<br />

Abidjan, Mme Kouadio Ahou,<br />

frères, soeurs et enfants à<br />

Zuénoula, Soubré et Abidjan,<br />

Kouakou Clémence et enfant à<br />

Abidjan, les enfants du défunt<br />

Kouadio Koffi : Mme Koffi<br />

Amelan Célestine épse N'Guessan à Abidjan, Mme Koffi<br />

Victorine et enfants à Abidjan, M. Koffi Sylvain à Abidjan, M. et<br />

Mme Koffi Gervais à Soubré, M. Koffi Joachim à Abidjan, M. et<br />

Mme Koffi Jean-Claude à Agnibilékro, Mlle Kouadio Koffi<br />

Patricia à abidjan, Mlle Kouadio Koffi Chantal à Abidjan, Mlle<br />

Kouadio Prisca à Agnibilékro, M. Assié Koffi, chef des<br />

ressortissants de Kroukoutié (Botro)) à Abidjan, M. Kouassi Brou<br />

et enfants à Aboisso, Kroukoutié, Soubré et Abidjan, M. Yao<br />

Djaha à Vavoua et enfants à Abidjan ont la profonde douleur de<br />

vous annoncer le décès de :<br />

KOUADIO KOFFI,<br />

Frat-Mat N° 92 509<br />

survenu le samedi 08 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> au Chu de Treichville.<br />

Mercredi 26 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> : 20h- <strong>22</strong>h : Veillée religieuse à l'église<br />

catholique Saint Etienne de Koumassi face au foyer des Jeunes.<br />

Vendredi 28 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> : 15h30-16h30 : Levée du corps à<br />

Ivosep - Salle B - 20h00 - 23h00 : Veillée religieuse à Koumassi<br />

Sicogi Nord-Est Terminus 05. 23h00 à l'aube: Veillée<br />

traditionnelle.<br />

Samedi 29 juillet <strong>2011</strong> : 09heures : Messe de requiem en l'Eglise<br />

Ste Etienne de Koumassi suivie de l'Inhumation au cimetière de<br />

Williamsville.<br />

Par ailleurs, les condoléances sont reçues tous les jours de 16h à<br />

21h au domicile familial sis à Koumassi Sicogi Nord-Est,<br />

terminus du bus 05 appart 474.<br />

Frat-Mat N° 92 478<br />

M. Charles Vilasco, Mme et<br />

enfants, M. Daniel Erhard et<br />

Mme née Emilienne Vilasco,<br />

Mlle Chrystelle Ghislaine<br />

Kouassi, les enfants de:<br />

Alexandre, Jacob et Odette<br />

Vilasco épouse De Neef,<br />

Mme Essi Sam et enfants,<br />

Mme Essi Richmond et<br />

enfants, Mme Joséphine<br />

Roland et enfants, Mme Aké<br />

née Anne Bonful et enfants,<br />

M. et Mme Ibo Okoué, les<br />

grandes familles Vilasco,<br />

Clinton, Roland, Porquet,<br />

Vallée, Amblard, Kacou Aoulou, Ackah, Ephson, Bonful,<br />

Ahombo, les familles parentes, alliées et amies, ont la<br />

profonde tristesse de vous annoncer le décès survenu le<br />

10 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> à Abidjan, de leur chère sœur, mère,<br />

tante, nièce, cousine et amie:<br />

EMMA EPHSON VILASCO<br />

Fonctionnaire à la retraite,<br />

Ex-chargée des Etudiants à l'ambassade<br />

de Côte d'Ivoire en France;<br />

Et vous prient de vous associer ou de vous unir<br />

d'intention aux obsèques qui se dérouleront comme suit:<br />

Mercredi 26 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> de 9h30 à 10 h : Levée du<br />

corps à Ivosep (Salle A)<br />

10h00: Transfert du corps à Grand-Bassam suivi de<br />

l'inhumation au cimetière de la dite ville.<br />

Frat-Mat N° 92537<br />

Nanan Konan Kouamé<br />

Zhogbé, chef du village de<br />

Yobouékro S/P de Djékanou,<br />

Nanan N'guessan Botiwa, chef<br />

du village d'Assouakro S/P de<br />

Djékanou, Nanan Kouassi Yao,<br />

chef du village de Kanhankro<br />

S/P de Toumodi, M. Abdoulaye<br />

Diallo, maire de Djékanou et<br />

famille à Djékanou et Abidjan,<br />

M. Konan Raymond, viceprésident<br />

du conseil général de<br />

Toumodi et famille à Kpouébo<br />

et Abidjan, M. Brou Koffi<br />

René, député à l'Assemblée<br />

nationale et famille à Mougnan<br />

et Abidjan, veuf Bobou Mbra, enfants et petits-enfants,<br />

arrière-petits-enfants à Yobouékro, Assouakro, Mougnan,<br />

Abidjan et Paris, Mme Zoungrana née Bobou Somla et<br />

enfants à Yobouékro et Abidjan, la grande famille Django-<br />

Kouassi et alliés à Yobouékro, Kanhankro, Tola - Tanoukro,<br />

Djébonoua, Issia, Gagnoa et Abidjan, la grande famille Te-<br />

Ndrou Amani et alliés à Yobouékro, Kanhankro, Issia,<br />

Yamoussoukro et Abidjan, la grande famille Hallany et alliées<br />

à Yobouékro et Abidjan, la famille Kouassi Bohoussou à<br />

Yobouékro, Yamoussoukro et Abidjan, la famille N'dri<br />

Kouakou à Pokoukro et Abidjan, la famille Koffi Kouakou à<br />

Yobouékro, Abidjan et Paris, les enfants de feu Bobou Affoué<br />

à Yobouékro, Kanhankro et Abidjan; M. Laclai Allangba et<br />

enfants à Yobouékro, Grand-Lahou et Yamoussokro, M.<br />

Assouman Kouamé François, frères, sœurs et enfants à<br />

Yobouékro et Abidjan, M. Zoungrana Placide et enfants à<br />

Abidjan, M. Diby Kouassi Djekré et enfants à Yobouékro,<br />

Kpouébo, Gagnoa et Abidjan; M. Mbra Konan Pierre, épouse<br />

et enfants à Abidjan, M. Mbra Yao Bernard et famille à<br />

Abidjan, M. Amani Kouadio, président de la Mutuelle pour le<br />

développement économique et Social de Yobouékro<br />

(Mudesy), la communauté villageoise de Yobouékro, ont la<br />

profonde douleur de vous faire part du rappel à Dieu de leur<br />

fille, épouse, sœur, belle-sœur, mère, cousine, tante, grandmère<br />

et arrière-grand-mère :<br />

DJANGO-KOUASSI Akissi Thérèse<br />

épse MBRA,<br />

survenu le jeudi 30 décembre 2010 à 08h10 à l'hôpital<br />

Général de Djékanou.<br />

Programme des obsèques :<br />

Vendredi 04 février <strong>2011</strong> à 16h00 : Levée du corps à Ivosep<br />

Djékanou suivie du transfert à Yobouékro son village natal.<br />

21h à l'aube: Veillée religieuse et veillée traditionnelle.<br />

Samedi 05 février <strong>2011</strong> à 08h : Cérémonie traditionnelle.<br />

09h00: Messe de requiem.<br />

10h00: Inhumation au cimetière du dit village.<br />

Frat-Mat N°92536<br />

Les enfants Chenal, Elisabeth,<br />

Philippe et Henri, les petitsenfants<br />

Olivia, Pierre, Anne-<br />

Marie et Amehna, les parents<br />

et familles alliés, ont la<br />

profonde douleur de vous faire<br />

part du décès de leur mère et<br />

grand-mère:<br />

Claire CHENAL<br />

née Voegelé,<br />

Médecin<br />

Commandeur de la Légion<br />

d'Honneur Ivoirienne,<br />

Commandeur de l'Ordre de la<br />

Santé Ivoirienne,<br />

Officier de la Légion d'honneur Française,<br />

Officier de l'ordre du mérite Français,<br />

survenu, le 18/01/<strong>2011</strong> dans sa 89e année.<br />

La cérémonie religieuse aura lieu le mardi 25 <strong>janvier</strong><br />

<strong>2011</strong> à 14h30 en la Chapelle des Frères<br />

Franciscains, rue Dotzinger à Strasbourg (France) suivie<br />

de l'inhumation au cimetière Mutzig.<br />

Frat-Mat N° 92483<br />

AVIS DE<br />

REMERCIEMENTS<br />

Colonel Hubert Katchia, famille<br />

et parents remercient tous ceux et<br />

toutes celles qui leur ont manifesté<br />

leur soutien spirituel, moral,<br />

matériel et financier, lors des<br />

obsèques de leur regrettée :<br />

KOMENAN<br />

GALOHONON ESTHER<br />

épouse DIGBA<br />

ETIENNE,<br />

les 14, 15 et 16 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> à Didoko.<br />

Ils expriment leur infinie gratitude à :<br />

M. Yao Ndré Paul, président du Conseil constitutionnel de Côte<br />

d'Ivoire, M. Koffi Koffi Lazarre, ministre de l'Environnement, des<br />

Eaux et Forêts, M. Tchégbé Ludovic, Conseiller technique du<br />

Président de la république, M. Dogo Raphaël, secrétaire d'Etat<br />

chargé des Handicapés, Mgr Joseph Aké, Archevêque métropolitain<br />

de Gagnoa, Mgr Marie Daniel Dadier, Archevêque métropolitain de<br />

Korhogo, Mgr Gaspard Bedy Gneba, Evêque de Man, au Colonel<br />

Kouadio Adji François, Dg des Eaux et Forêts, au Dr N'guettia<br />

Kouassi Venance, Dg de la Sodefor, M. Sehi Gaspard, Dg de<br />

l'Administration et du territoire, M. Dago Jean Pierre, directeur de<br />

Cabinet du ministre de la Communication, M. Nassa Dakouri,<br />

préfet de la Région des Lacs, préfet de Yamoussoukro, Mme<br />

Gnalega Ruth épse Brou, sous-préfet de Didoko, M. Body Gbaza,<br />

conseiller à la Cour suprême, au Clergé, à tout le personnel du<br />

ministère de l'Environnement, des Eaux et Forêts, aux opérateurs<br />

économiques de la filière Bois, aux cadres et ressortissants de<br />

Didiko, à la chorale Jeanne d 'Arc et au Chœur vocal de Divo, aux<br />

communautés catholique et méthodiste de Didoko, à la fanfare de<br />

Zarhoko, aux chefferies traditionnelles et communautés villageoises<br />

de Didoko, Zégo, Nébo et Bouakako et à tous ceux qui n'ont pu être<br />

cités nommément.<br />

Seul Dieu qui sonde les cœurs et les reins, saura vous le rendre audelà<br />

de vos espérances.<br />

Frat-Mat N° 92533<br />

AVIS DE PRISE<br />

DE CONTACT<br />

Le Juge des Tutelles du Tribunal<br />

de Première Instance d'Abidjan-<br />

Plateau, M. Ouattara Romain,<br />

invite; M. Glossoa Jean, père<br />

de l'enfant mineur: Glossoa<br />

Desson Olivier Glindet à se<br />

présenter à l'audience du 26<br />

<strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> à 08 heures 30<br />

minutes au Tribunal d'Abidjan<br />

pour affaire le concernant.<br />

P/ Le Juge des Tutelles<br />

Le Greffier<br />

Me KAKOU Marguerite<br />

Frat-Mat N° 92 502<br />

La grande famille Tadoa et alliés<br />

à Bangolo et Abidjan, la grande<br />

famille Guè et alliés à Bangolo et<br />

Abidjan, la grande famille Yao<br />

Bolou et alliés à Tiassalé, Abidjan<br />

et Paris, Yao Kadja, frères et<br />

sœurs à Tiassalé, la grande<br />

famille Yao Bolé et alliés à<br />

Bouaké et Sakassou, M. Oué<br />

Guibanhié Norbert, Sous-<br />

Directeur au Ministère des Sports<br />

et enfants à Abidjan et Dabou,<br />

Mme Gouléon Rosalie et enfants<br />

à Grand-Lahou et Abidjan, M.<br />

Douhou Pierre, Directeur de<br />

Cabinet au Ministère des Sports,<br />

Mme et enfants à Abidjan et<br />

Dakar, Lt-colonel Doh Kany<br />

Georges, Mme et enfants à<br />

Abidjan et Paris, M. Douhou<br />

Simon, Mme et enfants à Abidjan<br />

et Paris, la famille N'zo, frères et<br />

sœurs: Yao Aimé, Mme N'zo<br />

épouse Akué Geneviève, Jean-<br />

Marc Tano N'zo, N'zo Yvette,<br />

N'zo Esther, ont la profonde<br />

douleur d'annoncer à leurs amis et<br />

connaissances, le décès de leur<br />

épouse, mère, fille, sœur, nièce,<br />

cousine et belle-sœur:<br />

N'ZO NGUESSAN MARIE<br />

YOLLANDE<br />

Ex-couturière,<br />

Le programme des obsèques est<br />

le suivant:<br />

Du lundi 10 <strong>janvier</strong> au jeudi 27<br />

<strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> de 18h à <strong>22</strong>h: les<br />

condoléances sont reçues à son<br />

domicile à Angré Petro Ivoire à<br />

gauche, non loin de la gare des<br />

taxis de la Djibi et des Deux<br />

Plateaux.<br />

Vendredi 28 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> de<br />

16h à <strong>22</strong>h: veillée religieuse et<br />

traditionnelle à Angré Îlot 1 villa<br />

n° 647, face au groupe scolaire<br />

Angré2-3.<br />

Samedi 29 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong>: levée<br />

du corps à l'Hôpital Militaire<br />

d'Abidjan (Hma) suivie de<br />

l'inhumation au cimetière de<br />

Williamsville.<br />

Frat-Mat N°92508<br />

La famille Messou à Abidjan et à<br />

Botro, la famille Bakayoko à<br />

Abidjan et à Gagnoa, la famille<br />

Guibé à Tona et à Abidjan, la<br />

grande famille de l'église Baptiste<br />

Œuvre et Mission ont la profonde<br />

douleur d'annoncer le décès de<br />

leur frère, ami, fils :<br />

GUIBÉ KAKOU<br />

FERDINAND,<br />

Comptable à l'église Baptiste,<br />

survenu le jeudi 13 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong><br />

à 16h au Chu de Cocody.<br />

Programme :<br />

Levée du corps vendredi 04<br />

février <strong>2011</strong> à 7h au Chu de<br />

Cocody suivie du transfert à<br />

Tonla dans le département<br />

d'Oumé - Inhumation samedi 05<br />

février <strong>2011</strong> à 10h à la S/P Tonla.<br />

Frat-Mat N° 92 476


<strong>22</strong><br />

Infos service<br />

Nécrologie<br />

Fraternité Matin/Samedi <strong>22</strong> -Dimanche 23 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong><br />

IN MEMORIAM<br />

" Celui qui demeure sous<br />

l'abri du Très Haut repose<br />

à l'ombre du Toutpuissant…<br />

" Ps 91<br />

19 <strong>janvier</strong> 2007-<br />

19 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong><br />

En ce quatrième<br />

anniversaire de sa<br />

disparition, les enfants et<br />

parents de :<br />

TEBI CHIANI<br />

JOSEPHINE,<br />

Renouvellent leurs remerciements à tous ceux qui<br />

leur ont apporté aide matériel, réconfort moral et<br />

spirituel.<br />

A cette occasion une messe pour le repos de son âme<br />

sera dite en l'église St Jean de Cocody le mercredi<br />

19 <strong>janvier</strong> à 19h et en l'église St Kizito de<br />

Williamsville le dimanche 23 <strong>janvier</strong> à 7h.<br />

Frat-Mat N°92505<br />

M. Aka Koua, Chef de la<br />

grande famille Agbissi<br />

Ehivè de Bonoua, Ebra,<br />

Moossou et M. Aka Koua<br />

Téké, Chef de la grande<br />

famille Ronvhin Ehivè de<br />

Bonoua, Ebra, Moossou et<br />

Yaou, M. et Mme Adouko<br />

Elloh Mathurin, Colonel des<br />

Douanes à la retraite et<br />

enfants à Bonoua et Abidjan,<br />

Mme Adouko Amon Cécile<br />

et enfants à Bonoua, M.<br />

Adouko Aka Pierre à Bonoua, M. et Mme Adouko<br />

Ahoulou et enfants à Bonoua, veuve Adouko née Moya<br />

Elisabeth et famille à Abidjan, Adjamé et Bonoua, M.<br />

Assamoua Jacob et Mme née Adouko Amoun Jeannette,<br />

Secrétaire Médicale en Cancérologie, Chu de Treichville,<br />

frères et sœurs: Luc, Saint Michel Pascal, Jean Claude,<br />

Christine, Florence et Patricia à Abidjan et Bonoua, Mme<br />

Adouko Amon Rose et sœurs en France, M. et Mme Moh<br />

N'tah Raphaël, frères et sœurs à Abidjan, Bonoua, Dakar<br />

et France, l'Abbé Obrou Augustin et frères à Abidjan et<br />

Bonoua, les petits-enfants et arrière-petits-enfants à<br />

Abidjan, Bonoua, France et Londres, les familles<br />

Adouko, Kolia, Assamoua, Kwamina, Adou Foto,<br />

Edoukou, Konan, Anon et toutes les familles alliées, le<br />

personnel des services de Cancérologie et de Chirurgie<br />

Digestive et Générale du C.H.U. de Treichville, ont la<br />

profonde douleur d'annoncer à leurs parents; amis et<br />

connaissances, le décès de leur très cher regretté neveu,<br />

fils, frère, époux, père, oncle, beau-père, grand-père et<br />

arrière-grand-père:<br />

ADOUKO Téké Adouko Faustin,<br />

survenu le mercredi 12 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> au CHU de<br />

Treichville dans sa 85ème année.<br />

Le programme des obsèques se présente comme suit:<br />

Les condoléances sont reçues au domicile familial,<br />

quartier Bronoukro (ancien dépôt de Pharmacie) à<br />

Bonoua.<br />

Vendredi 21 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> à 14h30: levée du corps à la<br />

morgue de Bonoua<br />

20 h à l'aube: veillée religieuse à la cour familiale<br />

Samedi <strong>22</strong> <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong>à 08h: Culte à l'Eglise Harriste<br />

de Bonoua suivi de l'inhumation au cimetière municipal<br />

de Bonoua.<br />

Dimanche 30 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong>: Culte d'action de grâce à<br />

l'Eglise Harriste de Bonoua à 09h.<br />

Prions pour le repos de son âme.<br />

Frat-Mat N°92450<br />

IN MEMORIAM<br />

<strong>22</strong> <strong>janvier</strong> 2004 -<br />

<strong>22</strong> <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong><br />

Ton départ vers notre Père<br />

Céleste, nous a laissés un<br />

profond vide.<br />

Le temps passe, ton souvenir<br />

demeure.<br />

Voici déjà sept ans qu'il a plu<br />

au Seigneur de rappeler:<br />

CAMARA ADJEBA<br />

THERESE<br />

En ce jour anniversaire de sa<br />

disparition, sa famille, ses<br />

ami(e)s et les familles alliées<br />

renouvellent leur gratitude et<br />

leurs sincères remerciements à<br />

tous ceux qui de près ou de loin<br />

leur ont apporté compassion,<br />

soutien en cette douloureuse<br />

séparation.<br />

Que tous ceux qui l'ont connue<br />

et aimée aient une pensée<br />

pieuse pour elle en ce jour<br />

anniversaire de son rappel à<br />

Dieu!<br />

A cette occasion, une messe<br />

sera dite en sa mémoire en<br />

l'église Ascension Aéroport de<br />

Port-Bouët le Samedi <strong>22</strong><br />

<strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> à 18h 45.<br />

Frat-Mat N° 92480<br />

La famille de Souza à Lomé et<br />

à Abidjan, la famille Franck, à<br />

Lomé, la famille de Campos à<br />

Abidjan Révérende soeur<br />

Marie-Virginie de Souza,<br />

veuve de Souza Marie-Claire<br />

née Franck, MM. de Souza<br />

Marcel, épouse et enfants à<br />

Abidjan, De Souza Jean-<br />

Claude, épouse et enfants à<br />

Abidjan, Mme Brou Anne<br />

Marie née de Souza, époux et<br />

enfants à Abidjan, Révérend<br />

Père Serge de Souza, eudiste en<br />

France, frère de Souza Theddy,<br />

mariste à Accra, M. de Souza<br />

Freddy à Abidjan, les familles<br />

alliées Kato, Adomefa,<br />

Rodrigue, Orsot Koffi, Brou,<br />

Groga-Bada, Zaki, ont la<br />

profonde douleur d'annoncer le<br />

décès leur frère, époux, père,<br />

grand-père, oncle :<br />

De SOUZA Thomas<br />

Ex-Conseiller Pédagogique à<br />

la retraite,<br />

survenu le 17 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> à<br />

Lomé (Togo) dans sa 75e<br />

année, des suites d'une longue<br />

maladie<br />

Le programme des obsèques<br />

s'établit comme suit:<br />

Mercredi 26 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> à<br />

partir de 20h30: Veillée<br />

Religieuse à la Paroisse Bon<br />

Pasteur de la Riviera III<br />

Lundi 31 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> à<br />

18h30: Veillée Religieuse à<br />

Lomé<br />

Mardi 01 février <strong>2011</strong>: Messe<br />

de requiem suivie de<br />

l'enterrement à Lomé<br />

Samedi 05 février <strong>2011</strong>:<br />

Messe d'action de grâce à<br />

Lomé.<br />

Frat-Mat N° 92481<br />

IN MEMORIAM<br />

Bissimilahi Rahmani Rahim<br />

In' Na Lilahi Wa In' Na<br />

Lilahi Radjioun<br />

Cela fait respectivement 2 et 12<br />

ans qu'il a plu à Allah de<br />

rappeler à lui nos bien-aimés:<br />

DEMBELE MACEBA<br />

épouse KONE<br />

Ex-agent B.N.D.A<br />

KONE FAKASSOKO<br />

Ex-ingénieur Agronome<br />

En ces moments de souvenirs,<br />

leurs enfants : Nanga, Maténin,<br />

Messé et Amary, et les familles<br />

Koné, Dembélé, Soukoulé, et<br />

familles alliées, vous prient<br />

d'avoir une pensée pieuse pour<br />

eux et vous prient de bien<br />

vouloir vous unir à la<br />

cérémonie de prières qui aura<br />

lieu le dimanche 23 <strong>janvier</strong> à<br />

8h, au domicile des Dembélé<br />

sis à Adjamé <strong>22</strong>0 Lgts, près des<br />

Cours Aké Loba.<br />

Frat-Mat N° 92 524<br />

IN MEMORIAM<br />

"Je suis près de vous. Je suis<br />

passé seulement dans la pièce<br />

d'à côté. Donnez-moi le nom<br />

que vous m'avez toujours<br />

donné. Priez pour moi.<br />

Pourquoi serais-je hors de vos<br />

pensées, simplement parce que<br />

je suis hors de vue" <br />

23 <strong>janvier</strong> 2010<br />

23 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong><br />

Voilà déjà un an qu'il a plu au<br />

Seigneur de rappeler à lui notre<br />

bien-aimé:<br />

SERI Gilles Anselme<br />

dit " Hans "<br />

En ce jour anniversaire, la<br />

famille SERI renouvelle son<br />

infinie gratitude à tous ceux<br />

qui ont compati à sa douleur et<br />

prie tous ceux qui l'ont connu<br />

et aimé d'avoir une pensée<br />

pieuse pour lui et d'assister ou<br />

de s'unir d'intention à la messe<br />

pour le repos de son âme qui<br />

sera dite le dimanche 23<br />

<strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> à 10h30 en<br />

l'Eglise Sainte Elisabeth de<br />

Yopougon Ananeraie.<br />

Requiescat in pace !<br />

01 25 09 86<br />

01 84 <strong>22</strong> 42<br />

Frat-Mat N° 92 529<br />

AVIS DE<br />

REMERCIEMENTS<br />

Nadjé Vincent aux Usa, Nadje<br />

Noël en France, Nadje Séverin,<br />

Nadje Marie Annick, Nadjé<br />

Gertrude, Nadjé Parfait et<br />

Nadje Colette à Abidjan, les<br />

petits-enfants et arrière-petitsenfants<br />

remercient très<br />

sincèrement tous leurs parents<br />

de Broma S/P de Saïoua, tous<br />

les ressortissants du canton<br />

Yokolo, les belles familles, les<br />

amis et connaissances, les<br />

parents d 'Issia, le curé de la<br />

paroisse de Saïoua et la<br />

Chorale qui leur ont apporté<br />

soutien moral; matériel et<br />

financier lors du rappel à Dieu<br />

de leur regretté père, grandpère,<br />

arrière-grand-père :<br />

GBEDJE NADJE<br />

ALBERT<br />

Fonctionnaire à la retraite,<br />

survenu le 10 décembre 2010<br />

à Broma S/P de Saïoua.<br />

Une messe sera dite le<br />

dimanche 23 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong> en<br />

la paroisse de Saint Jean de<br />

Cocody à 11h pour le repos de<br />

son âme.<br />

Que Dieu vous bénisse.<br />

Frat-Mat N° 92 531<br />

La grande famille Djé Koffi à<br />

Kanhankro et à Bouaké, la<br />

grande famille Kouassi N'Zi à<br />

Kanhankro et à Bouaké, veuve<br />

Georges Kuny née N'Goran<br />

N'Zi à Abidjan, M. et Mme<br />

Kuny Blath et enfants à<br />

Bouaké et à Abidjan, M.<br />

Kouamé Pli, enfants et petitsenfants<br />

à Guitry et à Abidjan,<br />

Mme Koffi Kouadio née Kuny<br />

Marguerite et enfants à<br />

Abidjan, M. et Mme Kuny<br />

Kassi Pierre et enfants à Paris,<br />

les enfants et petits-enfants de<br />

feu Kouamé Kouassi Palmer à<br />

Washington et à Abidjan, les<br />

familles alliées (Kra Yao,<br />

Delauzin Roger, Kouamé<br />

Tanoh) à Abidjan, les amis et<br />

connaissances ont la profonde<br />

douleur d'annoncer le décès de:<br />

KOUAME KOUASSI<br />

dit PALMER<br />

survenu le 13 <strong>janvier</strong> au Chu<br />

de Yopougon.<br />

Les condoléances sont reçues<br />

au domicile du défunt Cité<br />

Marina (Corridor de<br />

Bingerville carrefour Adama)<br />

tous les jours de 16h à 20h.<br />

Programme des obsèques :<br />

Vendredi 21 <strong>janvier</strong>: veillée<br />

traditionnelle de 20h à l'aube<br />

au domicile du défunt.<br />

Samedi <strong>22</strong> <strong>janvier</strong>: levée du<br />

corps à 9 heures à la morgue<br />

du Chu de Yopougon suivie de<br />

l'inhumation au cimetière de<br />

Williamsville.<br />

Frat-Mat N° 92 517<br />

Veuve Piba née Sika Angèle et<br />

grande famille Sika Boty à<br />

Abidjan et Bronda, très<br />

sensibles aux nombreuses<br />

marques de réconfort et de<br />

solidarité qui leur ont été<br />

témoignées lors du rappel à<br />

Dieu de leur regretté époux et<br />

beau :<br />

PIBA NEMA ALBERT<br />

Et dans l'impossibilité de<br />

toucher individuellement tous<br />

ceux et toutes celles qui de près<br />

où de loin leur apporté soutien<br />

moral, spirituel, matériel et<br />

financier en cette douloureuse<br />

circonstance, les prient<br />

d'accepter ici leur sincère<br />

remerciement et infinie<br />

gratitude particulièrement à :<br />

M. Pascal Affi N'guessan<br />

Président du Fpi et porte parole<br />

du candidat -. de Lmp,<br />

Honorable Soukouri Bohui,<br />

député de Koumassi chargé des<br />

élections au Fpi, Mme la<br />

ministre Odette Sauyet, député<br />

de Diégonefla, M et Mme<br />

Séhia Brou Augustin, Ddc du<br />

candidat de Lmp à Oumé, M et<br />

Mmes les membres de Waketo,<br />

Kény, Class et Imetp, M le<br />

directeur du Cbcg de Cocody et<br />

son personnel, M. le président<br />

de l'Univercité d' Abobo-<br />

Adjamé et son personnel, M et<br />

Mme Boga Antoine, Ceb<br />

d'Angré Star 2, le Vicaire de la<br />

paroisse St-Ambroise du Jubilé<br />

de Cocody Angré.<br />

Frat-Mat N° 92535<br />

Les grandes familles: Glomlan-<br />

Kouakou, Brou-Koffi Ya,<br />

Kouadio-Glabou, N'gatta-<br />

Koffi, Koffi Saraka, Saraka-<br />

Yao, Saraka-N'goran, Do<br />

Gaston, N'da-Koffi-Saraka à<br />

Tiébissou, Assinzé, Pokoukro,<br />

Tiassalé, Toumodi et Abidjan<br />

ont la profonde douleur de<br />

vous annoncer le décès survenu<br />

à l'âge de 105 ans le 20<br />

septembre 2010 à Toumodi, de<br />

leur regrettée :<br />

Veuve KOFFI-SARAKA<br />

née N'NAN KOUAKOU<br />

AFFOUE ZOHOUN.<br />

Programme des obsèques :<br />

Mardi 07 février <strong>2011</strong> de<br />

20h00 à l'aube: 1ère veillée<br />

traditionnelle au domicile de la<br />

famille Do-Gaston sis au<br />

quartier CEG face Hôtel<br />

Rombo à Toumodi.<br />

Vendredi 10 février <strong>2011</strong> à<br />

15h00: Levée du corps à la<br />

morgue de l'hôpital de<br />

Toumodi suivie du transfert à<br />

Pokoukro, commune de<br />

Toumodi sur l'axe Toumodi -<br />

Oumé.<br />

20h00 à l'aube: 2 ème veillée<br />

traditionnelle à Pokoukro.<br />

Samedi 11 février <strong>2011</strong> à<br />

15h00: Inhumation au<br />

cimetière de Pokoukro.<br />

Frat-Mat N° 92 472<br />

IN MEMORIAM<br />

21/01/2009<br />

21/01/<strong>2011</strong><br />

Voilà 2 ans qu'il a plu à<br />

l'Eternel de rappeler à lui sa<br />

Servante :<br />

SEHIN MARGUERITE<br />

DJEHI<br />

Ex-<strong>info</strong>rmaticienne au Trésor<br />

En ce jour anniversaire, ses<br />

enfants, son père, sa mère, ses<br />

frères, sœurs, parents et amis<br />

prient tous ceux qui l'ont<br />

connue d'avoir une pensée<br />

pieuse pour elle.<br />

Frat-Mat N° 92 436<br />

Merci de<br />

vous<br />

adresser<br />

au plus<br />

tard à<br />

15 h 00,<br />

au service<br />

Avis et<br />

Communiqués<br />

de Frat-Mat.<br />

Tél.: 20.37.06.66<br />

Poste:<br />

100<br />

ou 160


Fraternité Matin/Samedi <strong>22</strong>-Dimanche 23 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong><br />

JEUX : PAR BROU AMAN LOIC<br />

MOTS À TROUVER N°900<br />

Liste des mots N°900<br />

Ecu/Union/Estoc/décoré/Abidji/Carat/Obrou/Coton/<br />

Vélo/Ourdi/Pistole/Géôlier/Laine/Agent/Evolution/C<br />

elui/Utile/Agboville/Déjà/Auto.<br />

Mot-clef: Général espagnol (Deux mots)<br />

Solution du N°900: Merci<br />

MOTS CROISÉS N°900<br />

Horizontalement.<br />

I. De teinte bleuâtre. II. Oublie. Lettre grecque. III. Un tout<br />

petit cours d'eau. Prénom masculin. IV. Vin du terroir. A la<br />

marge pour le bon élève. V. Cachette. Jésus pour beaucoup<br />

d'Israéliens. VI. Petites entailles. VII. Les ivoiriens de l'étranger.<br />

Verticalement.<br />

1. Sa femme passe partout.2. Bouleversé par une nouvelle tragique.<br />

Rouge brun du cheval.3.Réference musicale. Se fit<br />

entendre de loin.4. Frères seulement d'une même<br />

mère.5.Compte à régler. Epée.6. Spécialité médicale. Préfixe<br />

pour rétablir une égalité.7. Leurs chefs en Afrique ne sont pas<br />

de tout repos.8. Fleuve de l'Inde, dépendant de la mer d'<br />

Oman.<br />

Horizontalement. I. Etrennes.II. Pro. Auch. III. Sai. O.E. IV. Tresseur. V. Eues. Ulm.VI. Us. As. Ea.VII. Racinien.<br />

Verticalement. 1. Epateur.2. Tr. Rusa.3. Rosée.4.Assai.5. Nais. Sn.6. Nu. Eu.7. Ecoulée.8.<br />

Sherman.<br />

Tous les mots placés ici sont des anagrammes de noms.<br />

Retrouvez exactement ces mots par le jeu des lettres en<br />

vous inspirant de l’énoncé.<br />

Thème: Bêtes<br />

* Nea<br />

*Boust<br />

*Oei<br />

* Ost<br />

Cabinet Médical le<br />

Manguier (Face CCIA 44<br />

boulevard Angoulvant Plateau)<br />

Tél. : 20.21.21.16<br />

Dr Farran Sallam (Centre<br />

Médico-chirurgical Marcory<br />

Résidentiel Rue de la Paix)<br />

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Pédiatrique Rue Sainte Marie<br />

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Dr Bosson N’Goran Michel<br />

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Marseille 01 BP 2761 Abidjan<br />

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tél : 21.25.79.19/ 21.75.79.20<br />

Solutions n°899<br />

*Aaron<br />

*Aser<br />

*Caïn<br />

* Asaü<br />

NUMÉROS UTILES<br />

Pompiers: 180<br />

Caserne de l’Indénié:<br />

20 21 12 89 / 20 21 10 67<br />

Zone 4: 21 35 73 65<br />

Yopougon: 23 45 16 90<br />

Urgences:<br />

Samu: 185 / <strong>22</strong> 44 34 45 / <strong>22</strong> 44 53 53<br />

CHU Cocody: <strong>22</strong> 44 91 00<br />

<strong>22</strong> 44 90 38 / <strong>22</strong> 44 90 60<br />

CHU Treichville:<br />

21 24 91 55 / 21 24 91 <strong>22</strong><br />

CHU Yopougon:<br />

23 26 64 54 / 23 46 61 70<br />

CHU Bouaké: 31 63 21 90<br />

31 63 21 91 / 31 63 53 50<br />

Police:<br />

Police secours: 111 / 170<br />

Direction générale de la police: 20 <strong>22</strong> 20 30<br />

Préfecture de police: 20 21 00 <strong>22</strong><br />

Direction de la police judiciaire: 20 21 23 00<br />

Direction de la police économique:<br />

20 32 51 44<br />

Aéroport: 21 75 79 01 / 21.75.79.02<br />

Divers:<br />

Dépannage CIE: 179<br />

Dépannage SODECI : 175<br />

Côte d’Ivoire-Telcom: 120<br />

Infos service<br />

SEMAINE DU SAMEDI <strong>22</strong> AU VENDREDI 28 JANVIER <strong>2011</strong> (PERMANENCE 24 H / 24)<br />

ABOBO<br />

1. Phcie du Dokui (GDE) - M. Mohamed<br />

Doumbia - Tél. : 24 39 10 30 - Au-dessus<br />

du Zoo face Station Total - Face Cie<br />

Plateau Dokui.<br />

2. Phcie d'Abobo Santé - M. Homawoo<br />

Kouamé Charles - Tél. : 24 39 13 84 -<br />

Derrière le Centre de Santé (PMI &<br />

Maternité).<br />

3. Phcie Tsacoé - M. Tsacoé Maurice -<br />

Tél.: 24 39 15 02 - 2 ème Rond point autoroute<br />

Abobo-Gare près du collège St<br />

Joseph.<br />

4. Phcie Matené - Mme Traoré Matenin -<br />

Tél. : 24 39 20 32 - Abobo Nord près du<br />

grand Bazar à 30 m de la Cité de la<br />

Gendarmerie.<br />

5. Phcie St Sauveur - M. Kouamé Didier<br />

Konan - Tél. : 24 48 47 41 - Abobo quartier<br />

Clouétcha<br />

6. Phcie de la Plaque II - Mme Coulibaly<br />

Berthé épouse Sanoh - Tél. : 24 48 09 90 -<br />

Abobo Plaque II - Non loin carrefour du<br />

Plaque II.<br />

Abobo PK 18 - Phci Route d'Ayama - M.<br />

Dié Offey Juste - Tél. : 23 55 82 40 -<br />

Abobo PK 18 - Route d'Anyama face ex-<br />

Unicafé.<br />

ABOBODOUME/LOCODJORO<br />

Phcie Chenain - Mme Brindou Amafou<br />

Maria - Tél. : 23 50 13 91 - Yopougon<br />

Jérusalem - Route Abobodoumé - 200 m<br />

de l'hôtel Grand-Maxime.<br />

ADJAME<br />

1. Phcie Reboul - Mme Allou Diaha<br />

Christiane - Tél. : 20 37 99 98 - Avenue<br />

Reboul - 150 m des sapeurs pompiers de<br />

l'Indenié - Bus 82 81 35.<br />

2. Phcie Quartier Ebrié - M. Lambin<br />

Christian - Tél. : 20 37 12 56 - Face à la<br />

gare STIF Daloa.<br />

3. Phcie des Gares - M. Kiré Kouadio<br />

Noël - Tél. : 20 37 26 24 - Bd Nangui<br />

Abrogoua - Entre la Ran et Citelcom<br />

ATTECOUBE<br />

1. Phcie des Agouas - M. Druid Idibouo -<br />

Tél. : 20 37 10 59 - Face à la Boulangerie<br />

BBCO<br />

2. Phcie d'Agban - Mme Seri-Gnoleba<br />

Fawzillatou - Tél. : 20 37 <strong>22</strong> 30 / 20 37 21<br />

67 - A l'entrée de la cité Fairmont.<br />

WILLIAMSVILLE<br />

1. Phcie Aimess - Mme Kouassi Jeannette<br />

- Tél. : 20 37 21 24 - Williamsville II -<br />

Route Macaci face CRS<br />

2. Phcie St Uriel - Mme Affro Akpah<br />

Jocelyne - Tél. : 20 37 23 75 - Entrée résidence<br />

Paillet - Route d'Abobo.<br />

ANYAMA<br />

Phcie Eliel - M. Touré Wangoyo Ange -<br />

Tél. : 23 55 98 30 / 23 55 62 80 - Face<br />

Gare d'Anyama à côté de la station Ivoire<br />

Oil<br />

BINGERVILLE<br />

1. Phcie du Marché - M. Konan Kouamé<br />

- Tél. : <strong>22</strong> 40 34 64<br />

2. Phcie St Sylvestre - M. Mpoué Carlos -<br />

Tél. : <strong>22</strong> 40 27 88- Cité Palma face restaurant<br />

Coup de Frein.<br />

COCODY/RIVIERA<br />

RIVIERA - 1. Phcie St Bernard - Mme<br />

Adouko Aka Marie - Tél. : <strong>22</strong> 43 65 46 /<br />

<strong>22</strong> 43 66 21 - Cité Attoban près de<br />

Cipharm par carrefour Riviera II - Tourner<br />

vers groupe scolaire André Malraux et tout<br />

droit ou par la rue des Jardins II Plateaux<br />

voie d'accès face restaurant " Nuit du<br />

Saïgon "<br />

2. Phcie St Pierre des Rosées - M.<br />

Kouadio Kokora - Tél. : <strong>22</strong> 47 42 17 -<br />

Route du Lycée Français<br />

3. Phcie St Raphaël Archange - Mme<br />

Gabla Toutoukpé Liliane - Tél. : 21 49 08<br />

20 - Riviera Palmeraie - Rue Ministre .<br />

COCODY<br />

1. Phcie Les Mimosas - Mme Aka Bobo<br />

Edwige - Tél. : <strong>22</strong> 44 32 28/35 - Cité des<br />

Arts entre carrefour de la Vie et la Sodefor.<br />

2. Phcie St Dominique - M. Diomandé<br />

Siki Gbey - Tél. : <strong>22</strong> 48 79 89 - Rue Angré<br />

- Plateau Dokui - 700 m du Bd Latrille.<br />

II PLATEAUX<br />

1. Phcie des Halles - Mme Kié Danielle -<br />

Tél. : <strong>22</strong> 41 92 94 - Centre Commercial<br />

Sococé.<br />

2. Phcie Arc En Ciel - Mme Touré<br />

Safiatou - Tél. <strong>22</strong> 41 33 90 - II Plateaux<br />

Rue des Jardins - Carrefour Commissariat<br />

12ème Arrondissement.<br />

3. Phcie Las Palmas - Mme Diakité<br />

Fatoumata - Tél. : <strong>22</strong> 42 14 79 /01 12 65<br />

65 - II Plateaux-Aghien / Carrefour Las<br />

Palmas.<br />

4. Phcie de la 7ème Tranche - Mme<br />

Dayato Azian C. Pascale - Tél. : <strong>22</strong> 52 56<br />

83 - Rue L 84/1er carrefour à gauche après<br />

le Journal Notre Voie en venant d'Attoban<br />

- Ou 1er carrefour à droite après le Bar Les<br />

Caféines même rue que la nouvelle<br />

Ambassade de Chine - Par le Bd Latrille.<br />

5. Phcie Fandasso - Mme Sidibé Ahouré<br />

Marthe - Tél. : 21 00 18 16 - Angré Cité<br />

Fandasso.<br />

6. Phcie Ste Marthe - Mme Zadi Agoh<br />

Marthe - Tél. : <strong>22</strong> 42 33 87 /07 77 20 00 /<br />

07 73 99 78 - Angré Bd Latrille - Carrefour<br />

station Petro Ivoire - Terminus bus 81&<br />

8213 - Angré Bd Latrille - Carrefour station<br />

Petro Ivoire, tourner à droite, terminus<br />

bus 81& 82.<br />

KOUMASSI<br />

1. Phcie Iroko (GDE) - M. Allah Kouadio<br />

- Tél : 21 56 43 53 - Koumassi Remblais -<br />

Ligne Bus 32 près école BAD 5<br />

2. Phcie Ste Foi - M. Soumahoro Amara -<br />

Tél. 21 56 17 40, Koumassi terminus bus<br />

05, face lycée municipal.<br />

3. Phcie des Sables - M. Eddy Brown -<br />

Tél. 21 28 84 17, Koumassi Remblais,<br />

voie principale près de la cité BATIM SIR.<br />

4. Phcie Mpiké - Mme Kouassi Nogbou<br />

Catherine - Tél. 21 36 25 75, quartier<br />

Mairie, derrière la mairie de Koumassi.<br />

5. Phcie Béniabié - M. Ackah Béniabié -<br />

Tél. 21 28 95 25, Bd du Caire, terminus<br />

des bus 13-26-33<br />

6. Phcie Bethanie - M. Ebrottié Aney<br />

Frédéric - Tél. : 21 36 62 83 - Koumassi<br />

Sicogi Bia Sud - Route menant du Camp<br />

Commando à la Zone Industrielle - Zone<br />

du petit marché à côté de la station Vinko<br />

MARCORY<br />

1. Pchie de la Vie - Mme Anogonou Sonia<br />

- Tél. : 21 28 18 68 - Marcory Résidentiel<br />

Boulevard Achalme Immeuble Teranga.<br />

2. Phcie Tiacoh - Mme Tiacoh Julie - Tél.:<br />

21 26 28 15 - Carrefour autoroute et Bd du<br />

Gabon - Angle rue Pierre et Marie Curie.<br />

3. Phcie de la Zone 3 - Mme Aubry Kéita<br />

Pascale - Tél. : 21 35 13 15/09 76 - Centre<br />

Commercial Opéra (carrefour Pâtisserie<br />

Abidjanaise/Honda).<br />

4. Phcie Saint Joseph - M. Vei Bernard -<br />

Tél. : 21 24 45 19/45 20 - Carrefour Paul<br />

Langevin et Bd du 6 décembre face restaurant<br />

" Le Sultan ".<br />

PLATEAU<br />

Phcie Le Trefle - Mme Lassey Danielle -<br />

Tél. : 20 <strong>22</strong> 88 02 - Av. Noguès - Angle Av.<br />

7 - Résidence Noguès.<br />

PORT-BOUET / VRIDI<br />

Phcie Vridi-Village - M. Koffi Emmanuel<br />

- Tél. : 21 27 58 60 - Vridi Canal - Zone du<br />

rond point terminus bus 19 - Non loin de la<br />

SIR<br />

PORT-BOUET / JEAN FOLLY<br />

Phcie Route de Bassam - M. Yéo Ali -<br />

Tél: 21 58 63 54 / 21 58 63 55 - Port-Bouët<br />

Jean Folly - Face Mobibois près du marché<br />

de Gonzagueville.<br />

TREICHVILLE<br />

1. Phcie des 3 Mosquées - Mme Sylla<br />

Aïchatou - Tél. : 21 24 21 96 - Dans<br />

l'Avenue 8 rue <strong>22</strong> Barrée à 300 m de la<br />

Station Shell Immeuble Nanan Yamoussou<br />

Rue 38.<br />

2. Phcie Megane - M. Bonny Malick<br />

Olivier - Tél. 21 25 35 57 - 6, rue des<br />

Brasseurs zone 3 - Carrefour Sococé -<br />

Safca - Face Tati<br />

3. Phcie Merouane - Mme Fofana<br />

Coulibaly Aminata - Tél. : 21 24 09 29 -<br />

Avenue 16 rue 25 - Face station Total.<br />

YOPOUGON<br />

Niangon 1 - Phcie Assalam - Diop Ndoye<br />

Bouly - Tél. : 23 52 99 30 - Niangon Sud<br />

à Gauche au carrefour de l'Allodrome.<br />

Niangon 2 - Phcie Valors - M. Orsot B.<br />

Valentin - Tél. : 23 51 80 41 - Yopougon<br />

face nouveau marché de Port-Bouët II.<br />

Niangon 3 Phcie Cité Maroc - M.<br />

Hamza Mohamed - Tél. : 23.51.87.58 -<br />

Quartier Maroc près du collège Anador<br />

Zone PMI - Phcie du Marché - M. Aké<br />

Ako Constant - Tél. 23 45 24 70 - Près du<br />

marché de la Sicogi - Carrefour Sicogi I -<br />

Sogefiha<br />

CHU - Phcie Célia - M. Ouattara<br />

Soungalo Antoine - Tél. : 23 45 62 34 -<br />

Yopougon Banco II - Sur la route de<br />

Dabou - Carrefour Lycée technique - Bus<br />

N° 34-39.<br />

Centre 1 - Phcie Segai - M. Doué Patrice<br />

- Tél.: 23 52 21 10 - Yopougon Wassakara<br />

- Face au marché<br />

Centre 2 - Phcie Nissi -M. Sika Charles-<br />

Tél. : 23 53 02 06 - Yopougon Sopim -<br />

Ancien Belair avant carrefour collège St<br />

Louis - Zone du marché GFCI - Face<br />

Maquis le " Pitch ".<br />

Centre 3 - Phcie Akadjoba - Mme Ehua<br />

Elisabeth - Tél. : 23 51 68 06/68 07 -<br />

Carrefour Niangon Sideci - Non loin du<br />

Palais de Justice.<br />

Toit Rouge 1 - Phcie du Nouveau<br />

Quartier - M. Mensah L. Jonas - Tél. : 23<br />

45 00 85 - Près du stade municipal de<br />

Yopougon et Groupe Scolaire V.<br />

Schoelcher<br />

Toit Rouge 2 - Phcie Toits Rouges - Mme<br />

Lasme Hermance - Tél. : 23 45 16 93<br />

23<br />

Périphérie - Phcie Santé Plus - Mme<br />

Adja Bossoma Marguerite - Tél : 23 52 58<br />

66 - Yopougon Gesco - Autoroute du Nord<br />

près de la station Shell.<br />

ABENGOUROU<br />

Phcie de l'Indenié - M. Koffi Joseph<br />

- Tél. : 35 91 36 04/33 82 - Voie principale<br />

à côté de la Gde Mosquée.<br />

Phcie Moya - M. Wassa Auguste - Tél. :<br />

35 91 25 04 - Rue Princesse Petit-Bassam<br />

- Dioulakro Sud<br />

ABOISSO<br />

Phcie de la Bia - M. Dindji Jules<br />

- Tél. 21 30 42 16<br />

AGBOVILLE<br />

Phcie Essoi Aka - M. Essoi Aka<br />

- Tél. : 23 51 72 48<br />

AGNIBILEKROU<br />

Phcie du Djuablin - Mme N'Da Eba<br />

Mireille - Tél. : 35 91 03 36<br />

BONDOUKOU<br />

Phcie du Zanzan - M. Affré Kouassi Félix<br />

- Tél. 35 91 56 09<br />

BOUAFLE<br />

Phcie Fély - Mme Kpan Mannou<br />

Françoise - Tél. : 30 68 92 12 - Nouveau<br />

marché<br />

BOUAKE<br />

1. Phcie Aboussouan - M. Malan Valentin<br />

- Tél. : 31 65 54 62 - Dar Es Salam 2 -<br />

Route de Katiola - A côté de la station<br />

Total.<br />

2. Phcie Bel Air - M. Koné Moussa<br />

- Tél. : 31 63 59 90 - Quartier Zone en<br />

face du marché<br />

3. Phcie Nimbo - Mme Diawara<br />

Clémence Agoh - Tél. : 31 63 20 12 -<br />

Immeuble des 18 Logements - Route de<br />

Centrivoire.<br />

4. Phcie Notre Dame de la Paix - M. Taï<br />

Naissemou Brice - Tél. : 31 63 31 31 -<br />

Face Gare Centrale UTB.<br />

5. Phcie Belleville - M. Ouattara<br />

Progapheré Issouf - Tél. : 31 63 13 33 -<br />

Quartier Belleville route de Fêtékro.<br />

6. Phcie Saint Jean - Mme Koffi Ursule -<br />

Tél.: 31 63 21 87 - Quartier Ahougnansou<br />

avant le petit marché.<br />

DABOU<br />

Phcie Le Général - M. Bamba Karamoko<br />

- Tél : 23 57 27 24<br />

DALOA<br />

1. Phcie Carrefour Labia - M. Bamba<br />

Aboubakary - Tél. : 32 78 49 92<br />

2. Phcie du Parvis - M. Amani Koffi<br />

Albert - Tél. : 32 78 70 57<br />

3. Phcie Florel - M. Komenan Amani -<br />

Tél. : 32 78 05 32<br />

DIVO<br />

1. Phcie du Marché - M. Kouadio<br />

Kouassi - Tél. : 32 76 00 75<br />

2. Phcie Espérance - M. N'Cho Séka<br />

Théodore - Tél : 32 76 31 04<br />

3. Phcie du Dialogue - M. Ouattara<br />

Olivier - Tél. : 32 76 31 77<br />

DUEKOUE<br />

Phcie Divine Grâce - Mme Gban Carmel<br />

- Tél. : 33 70 21 79<br />

GAGNOA<br />

1. Phcie Principale - M. Diabi Mamadou<br />

- Tél. : 32 77 23 16<br />

2. Phcie Lafia - M. Diomandé Moussa -<br />

Tél. : 32 77 25 20<br />

3. Phcie de Garahio - M. Yeboué Henri<br />

Léonce - Tél. : 32 77 10 56<br />

GRAND-BASSAM<br />

Phcie St Amans - M. Attoumbré N'Goran<br />

- Tél. : 21 30 11 35<br />

GUIGLO<br />

Phcie de Guiglo - M. Attoumbré Koffi -<br />

Tél. : 33 70 51 61<br />

ISSIA<br />

Phcie du Commerce - Tél. : 32 77 00 45<br />

OUME<br />

Phcie d'Oumé - Mme Haddad Ismelda -<br />

Tél. : 30 68 40 83<br />

SAN PEDRO<br />

1. Phcie des Mosquées - M. Amon<br />

Arnaud - Tél.: 34 71 55 66<br />

2. Phcie du Grand Marché - M. Ocho<br />

Yacinth - Tél. : 34 71 55 55<br />

3. Phcie des Lacs SARL - M. Dakpri<br />

- Tél : Tél : 34 71 15 69<br />

SINFRA<br />

Phcie Bokosso Nouvelle - M. Soumahoro<br />

Mamadou - Tél. : 30 68 00 09<br />

SOUBRE<br />

Phcie de la gare de Soubré - M.<br />

Bohoussou Germain - Tél. : 34 72 28 77 /<br />

05 38 18 49<br />

TIASSALE<br />

Phcie St Joseph - Mme Akpo Marie<br />

Louise - Tél. : 23 57 50 46<br />

YAMOUSSOUKRO<br />

1- Phcie de Yakro - Mme Agbassi Marie<br />

Antoinette - Tél. : 30 64 04 12<br />

1. Phcie de La Mosquée - Mme Olympio<br />

Bibiane - Tél. 30 64 05 33<br />

3- Phcie Sanitas - M. Kouamé Bruno -<br />

Tél. : 30 64 08 88


24<br />

Etranger<br />

Fraternité Matin / Samedi <strong>22</strong>-Dimanche 23 <strong>janvier</strong> <strong>2011</strong><br />

Niger Le chef d'Al-Qaeda, Oussama ben Laden, a lié la libération des otages français dans le pays au retrait de la France<br />

en Afghanistan et averti que les positions du Président Nicolas Sarkozy «coûteront cher» à la France.<br />

Ben Laden exige le retrait des troupes françaises en Afghanistan<br />

La libération de vos prisonniers<br />

des mains de nos frères est liée<br />

au retrait de vos soldats de notre<br />

pays», a dit la voix attribuée à<br />

Ben Laden par la chaîne du<br />

Qatar, Al-Jazira.<br />

S'adressant au peuple français, Ben<br />

Laden a averti «Le refus de votre<br />

président de se retirer d'Afghanistan<br />

est le résultat de son suivisme de<br />

l'Amérique et ce refus est un feu<br />

vert pour tuer vos prisonniers (...),<br />

mais nous ne ferons pas cela au<br />

moment qui lui convient à lui. Cette<br />

position de Sarkozy «lui coûtera et<br />

vous coûtera cher sur différents<br />

fronts, à l'intérieur et à l'extérieur de<br />

la France». En réaction à ce message,<br />

le ministère des Affaires étrangères<br />

a réagi en précisant que « La<br />

France est «déterminée» à poursuivre<br />

sa mission en Afghanistan »<br />

Par ailleurs, Ben Laden conditionne<br />

la libération des otages au Niger à<br />

un départ français d'Afghanistan ;<br />

Oussama ben Laden menace de<br />

nouveau la France. Dans un enregistrement<br />

sonore attribué au leader<br />

d'Al-Qaida et diffusé hier sur la<br />

chaîne arabe Al-Jazira, il déclare<br />

que «la France va payer chez sa<br />

politique en Afghanistan et<br />

ailleurs». Les otages français détenus<br />

au Niger, ajoute-t-il, ne seront<br />

libérés qu'après le départ des forces<br />

tricolores déployées en terres<br />

Ben Laden<br />

musulmanes. Al-Qaida au Maghreb<br />

islamique (Aqmi) détient cinq ressortissants<br />

français enlevés en septembre<br />

dernier sur le site d'extraction<br />

d'uranium d'Arlit, dans le nord<br />

du Niger. Le mouvement a en outre<br />

revendiqué la semaine dernière le<br />

rapt à Niamey de deux jeunes<br />

Français tués le 8 <strong>janvier</strong> lors d'une<br />

Le globe tourne<br />

TUNISIE. La Tunisie a entamé<br />

vendredi un deuil national<br />

de trois jours en mémoire des<br />

dizaines de personnes tuées par<br />

la police lors des manifestations<br />

qui ont abouti à la chute<br />

du président Zine Ben Ali.<br />

Cette période de recueillement<br />

n'a toutefois pas éteint les<br />

revendications de la rue en<br />

faveur d'une rupture complète<br />

avec l'ancien régime tombé le<br />

14 <strong>janvier</strong>. Alors que la transition<br />

politique se met peu à peu<br />

en place, une forme de mécontentement<br />

demeure sous forme<br />

d'appels répétés au départ des<br />

dirigeants ayant servi sous Ben<br />

Ali, qui s'est réfugié en Arabie<br />

saoudite après 23 ans de pouvoir.<br />

intervention des forces françaises<br />

contre leurs ravisseurs, qui se trouvaient<br />

alors au Mali. Il s'agit du<br />

second enregistrement menaçant la<br />

France et établissant un rapport<br />

entre sa présence militaire en<br />

Afghanistan et l'enlèvement de<br />

Français au Niger diffusé par Ben<br />

Laden, qui se cacherait dans les<br />

zones tribales aux confins de<br />

l'Afghanistan et du Pakistan.<br />

A Paris, le ministère des Affaires<br />

étrangères a fait savoir que le message<br />

était en cours d'identification.<br />

La France, ajoute le Quai d'orsay,<br />

est «déterminée» à poursuivre son<br />

action «en faveur du peuple<br />

afghan» et rappelle que la France<br />

agit au sein d'une force internationale<br />

«mandatée par l'Onu à la<br />

demande des Afghans»<br />

SOURCE:<br />

AFP<br />

SOUDAN.Près de 99% des<br />

Sud-Soudanais se sont prononcés<br />

pour l'indépendance lors du<br />

référendum d'autodétermination<br />

qui s'est déroulé à la mi<strong>janvier</strong>,<br />

selon les premiers<br />

résultats partiels communiqués<br />

par la commission électorale.<br />

Etant entendu que les résultats<br />

définitifs sont attendus en<br />

février. Après dépouillement<br />

de 80% des voix exprimées<br />

dans le Sud, les partisans de<br />

l'indépendance l'emportent<br />

avec 98,6%<br />

GAZA. La chef de la diplomatie<br />

française, Michèle<br />

Alliot-Marie, a été chahutée,<br />

vendredi 21 <strong>janvier</strong>, par<br />

quelques dizaines de manifestants<br />

palestiniens à son arrivée<br />

à l'hôpital Al-Quds, à Gaza, et<br />

l'une des membres de sa délégation,<br />

touchée à la tête. Les<br />

mêmes manifestants avaient<br />

auparavant lancé des chaussures<br />

et des huées au passage de<br />

son convoi, juste après son<br />

entrée dans la bande de Gaza,<br />

afin de protester contre des<br />

propos attribués à tort par le<br />

service arabe de la radio israélienne<br />

à la ministre.

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