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Artisanat
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Le magazine d’information de la Chambre i n°2 juin 2013
Évoluer pour
rester dans la course
VIE DE la chambre
Agir pour dynamiser
l’économie locale
Expérience
Se remettre en
question pour durer
Apprentissage
Formez les futurs
professionnels de l’esthétique

Prise de parole
J’exerce la profession de taxi et je suis élu à la CMA Isère
depuis 2011. Je suis présent dans différentes instances
ou associations grenobloises afin de défendre les intérêts
des artisans et de faire entendre la voix de la CMA Isère.
L’objectif de ces participations est de développer des
actions susceptibles de dynamiser l’économie locale
ou d’accompagner la mise en œuvre de nouvelles
réglementations comme celle de l’accessibilité de tous
les commerces. Je représente aussi l’artisanat au sein du
conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance
(CLSPD), qui réunit institutions et organismes privés et
publics afin d’analyser et de trouver des solutions aux
problèmes de sécurité.
Nous travaillons notamment sur les problématiques des
commerces de proximité, de plus en plus confrontés à
la délinquance. Les voleurs n’hésitent plus à s’attaquer à
de très petits commerces pour dérober leur caisse, aussi
insignifiante soit-elle. Avec les CCI de Grenoble et du Nord
Isère, la CMA Isère est signataire du protocole signé en
2012 avec la préfecture, la police et la gendarmerie afin
de mettre en place des actions concertées et communes
spécifiquement à destination des commerces. Notre
réflexion a porté surtout sur la prévention des artisans
commerçants qui ne réalisent pas toujours qu’ils peuvent
être concernés par ce type d’agressions. En partenariat avec
l’AIV (Aide informations aux victimes), nous avons donc mis
en place des formations pour les chefs d’entreprise et leurs
salariés afin de les sensibiliser à la conduite à tenir en cas
de vol, voire de simple incivilité. L’objectif est de préparer
ces personnes à toute éventualité en leur inculquant
quelques conseils destinés à éviter qu’une situation tourne
au drame. Au-delà de sa propre sécurité, il s’agit également
de garder son sang-froid afin de communiquer les détails
utiles aux enquêteurs en cas de vol. À ces actions s’ajoutent
une politique de déploiement de la vidéosurveillance
et le renforcement du nombre de patrouilles de la
police municipale. La CMA Isère continue quant à elle à
communiquer sur le sujet, à organiser des réunions sur ce
thème et à sensibiliser les artisans aux incivilités et aux
actes de délinquance.
Joseph Lastella
Secrétaire adjoint
de la Chambre de Métiers
et de l’Artisanat de l’Isère,
taxi à Saint-Egrève
Artisanat
Le magazine d’information
de la Chambre
38
Brèves 03
Vie de la Chambre 04
Infos de la Chambre 05
Métier 06
Expérience 07
Social 08
Juridique 09
Dossier 10
Le design, un facteur de développement économique
Brèves 14
Environnement 15
Formation 16
ZAC Bouchayer-Viallet
20, rue des Arts et Métiers
38026 Grenoble Cedex 1
Tél. 04 76 70 82 09
www.cma-isere.fr
Directeur de la publication Georges Burba
Rédacteur en chef Audrey Stimamiglio
Rédaction Danielle Chanet Communication - 04 76 50 30 12
Conception réalisation La Firma (38) - 04 76 12 28 20
Photos Guillaume Ribot - 06 08 62 02 68
Impression et routage Les Deux Ponts - Eybens
Numéro 2 / Juin 2013
Tirage 25 000 exemplaires - ISSN : 2117-5837
Imprimé sur papier 100 % recyclé
Avec le soutien de nos partenaires privilégiés :
Banque publique
d’investissement
(BPI)
Initiée par le gouvernement, la
BPI a pour vocation de pallier les
insuffisances de fonds propres des
entreprises. L’objectif est clair,
offrir ainsi aux petites et moyennes
entreprises l’ensemble des instruments
de soutien financier dont elles ont
besoin pour développer leur activité.
Créée en partenariat avec les Régions,
la BPI regroupe Oséo, CDC Entreprises
et le Fonds stratégique d’investissement
dont elle démultiplie la force de frappe.
Avec l’aide d’Ubifrance, organisme dédié
à l’accompagnement des entreprises
françaises dans leur démarche à
l’exportation et à l’implantation sur les
marchés étrangers, la BPI soutient aussi
les entreprises à l’export. L’action de la
BPI facilite l’accès aux financements
auprès des différentes banques par :
des crédits complémentaires,
des cautionnements.
L’investissement, le capital-risque, l’aide
à l’innovation et le cofinancement sont
autant de solutions pour accompagner
les chefs d’entreprise.
Contact
Serge Garbay
Tél. : 04 76 70 82 13
serge.garbay@cma-isere.fr
Lettre d’info sur le secteur de
l’alimentaire : inscrivez-vous !
La lettre trimestrielle des tendances
alimentaires dédiée aux entreprises artisanales
de Rhône-Alpes est une mine d’informations
utiles pour tous les professionnels de la filière
alimentaire. Analyses du marché, études des
tendances des consommateurs, innovations,
conditionnement, réglementations, cette
publication du réseau des CMA Rhône-Alpes
permet aux chefs d’entreprise d’avoir une vision
stratégique de leur activité.
Pour recevoir la lettre d’info par courriel,
communiquez votre adresse mail à la
CMA Isère à cmai@cma-isere.fr
Une application Smartphone
dédiée aux artisans
Pour les chefs d’entreprise qui
souhaitent se tenir informés pour
piloter au mieux leur société, cette
application leur permet d’avoir,
partout et à tout moment, toutes les
informations sur :
• la conjoncture économique
de l’artisanat et l’actualité des
entreprises,
• les secteurs d’activité répartis en 4
grandes filières que sont le bâtiment,
la production, l’alimentation et les
services, avec un focus spécifique
sur le marché du sport,
• l’activité de la CMA Isère :
événements, formations,
conférences…
Pour télécharger l’application,
flashez le QR code.
Anticiper les mutations et sécuriser
les parcours professionnels
Afin d’anticiper les évolutions de leur activité et de leurs métiers et d’acquérir de
nouvelles compétences, les entreprises artisanales et leurs salariés ont aujourd’hui
la possibilité de prendre connaissance des outils de la formation professionnelle
à leur disposition. Trois plates-formes de sécurisation des parcours professionnels
pour les TPE et PME de l’Isère ont en effet été créées par la Région Rhône-Alpes.
Ce service de proximité gratuit accompagne les chefs d’entreprise et les salariés
dans l’évolution de leur métier et de leur parcours. Ce dispositif prévoit un temps
d’échanges avec les dirigeants afin de répondre à leurs questions, l’organisation
dans l’entreprise d’une réunion d’information collective sur la formation, un
accompagnement personnalisé et gratuit proposé aux salariés dans leur projet
professionnel. L’objectif : un processus plus efficace d’acquisition de compétences
pour les entreprises artisanales et le développement de l’employabilité des
salariés.
Pour connaître la plate-forme la plus proche de chez vous,
contactez Marjorie Duraffourg à la CMA Isère
Tél. : 04 76 70 82 42 - majorie.duraffourg@cma-isere.fr
OPATB de Bourgoin-Jallieu
Dans le cadre de l’opération programmée
d’amélioration thermique et énergétique des
bâtiments (OPATB) lancée par l’ADEME et la
commune de Bourgoin-Jallieu, les artisans
et les commerçants de la ville qui souhaitent
réduire leur consommation d’énergie en
réalisant des travaux peuvent bénéficier de
subventions. Différents types de travaux
sont éligibles à ces financements : les
travaux d’isolation thermique, chauffage et
climatisation, eau chaude sanitaire, éclairage
ou encore le renouvellement de matériel
de production. Seule condition requise, les
travaux doivent engendrer 30 % d’économie
d’énergie. Les subventions peuvent atteindre
30 % du montant total des travaux et sont
plafonnées à 5 000 €.
À l’occasion des visites énergie proposées par
la CMA Isère, les conseillers environnement
de la Chambre peuvent réaliser un diagnostic
de l’entreprise et faire le point sur les
investissements à réaliser. Ils aident enfin
les chefs d’entreprise à monter le dossier de
demande de financement à envoyer à la ville
avant le 31 décembre 2013.
Contact
Christophe Guivier
Tél. : 04 74 57 35 73
christophe.guivier@cma-isere.fr
Brèves
2 www.cma-isere.fr
www.cma-isere.fr
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Vie de la Chambre
Agir pour dynamiser
l’économie locale
Francis Cotte, deuxième
vice-président de la
CMA Isère, dirige une
boulangerie à La Mure.
Représentant de la Chambre
sur le territoire Alpes Sud-
Isère, il participe à toutes
les instances destinées à
dynamiser l’activité des
entreprises artisanales.
Georges Burba médaillé
Le 8 février dernier, Georges Burba, Président
de la CMA Isère, recevait les insignes de
Chevalier de l’Ordre de la Légion d’Honneur
des mains de Jean-Marc Ayrault, Premier
ministre.
Le Premier ministre a retracé le parcours de
« Cet homme engagé qui tout au long de sa vie
d’entrepreneur, de formateur, d’élu politique
ou consulaire ne s’est jamais départi de ses
valeurs ». Né en Italie en 1948, Georges Burba
est arrivé en France à l’âge de neuf ans. Il
obtient un Brevet de Maîtrise plâtrier-peintre et
Quel est votre rôle en tant qu’élu de la
Chambre
Francis Cotte : Je représente la Chambre
de Métiers et, de fait, les 1 300 entreprises
artisanales de ce secteur géographique dans
les différentes instances décisionnaires en
matière d’économie. Je participe donc à ce
titre à de nombreuses opérations dont les
principales sont le Fisac et le CDDRA Alpes
Sud-Isère*, destinés à encourager et relancer
l’économie locale. La CMA Isère est partenaire
de ces actions dont l’enjeu est de maintenir
une économie et des emplois sur les territoires.
Où en est le CDDRA Alpes Sud-Isère
F. C. : Nous sommes à la fin du contrat
de développement 2006-2012. Celui de
2012-2018 vient d’être validé par la Région.
Un certain nombre de projets en faveur
du développement et particulièrement de
l’économie de proximité ont été entérinés. À
ce stade, la Chambre de Métiers va proposer
des actions concrètes pour le développement
artisanal. Il peut s’agir d’opérations en
direction de la filière bois (organisation
de circuits courts) ou encore au profit de
l’économie de proximité avec une incitation au
regroupement d’entreprises. Il paraît désormais
évident que les associations de compétences
permettent de répondre plus aisément à des
appels d’offres. De même, le regroupement de
différents savoir-faire, services ou produits
permet d’offrir une offre globale qui répond
mieux à la demande des consommateurs. La
CMA Isère est pleinement dans son rôle en
sensibilisant les entreprises artisanales à de
crée sa première entreprise. En 1979, il devient
enseignant au lycée technique du bâtiment de
Sassenage. Il quitte l’enseignement en 1993
et reprend une entreprise à Rives, spécialisée
dans l’étanchéité et la maçonnerie des
bâtiments industriels. L’entreprise ETRA compte
aujourd’hui 18 salariés. Très impliqué au sein de
la Fédération française du bâtiment, Georges
Burba est également président de la commission
paritaire BTP et responsable Isère du Conseil
de l’artisanat Rhône-Alpes. Il a été élu à la CMA
Isère en 1999 et 2005 comme administrateur
puis au Bureau et en 2010 comme Président.
De nombreuses personnalités et amis s’étaient
nouvelles organisations du commerce propres à
dynamiser l’économie locale. Elle a également
pour mission d’inciter le territoire à identifier
les projets de regroupements d’activités afin
de proposer des accompagnements adaptés.
Je suis donc en lien avec les collectivités pour
travailler en ce sens.
Comment intervenez-vous dans le Fisac
F. C. : Un Fisac est en cours dans le territoire
Sud grenoblois. Cette opération est destinée à
dynamiser l’activité économique de l’artisanat
et du commerce sur ce secteur géographique.
En tant qu’élu de la Chambre, je participe au
comité de pilotage dont le rôle est notamment
de suivre la mise en œuvre des actions
prévues. La Chambre mène 3 actions : l’une
de dynamisation de l’activité (Capea Vitrines),
la deuxième visant à faciliter la transmission
d’entreprise et la dernière qui propose aux
artisans des diagnostics d’entreprise en lien
direct avec les investissements susceptibles
de bénéficier d’aides. Mon rôle est d’informer
les artisans de toutes ces actions et
j’interviens ensuite, dans les commissions
qui sélectionnent les dossiers d’aide à
l’investissement des entreprises. En tant
qu’artisan, je me sens à la fois concerné et en
mesure de comprendre les problématiques des
chefs d’entreprise. Je suis donc bien placé pour
émettre un avis et défendre leurs intérêts dans
ces réunions. Avant la fin de l’année 2013, la
CMA Isère va proposer de nouvelles actions
pour la deuxième tranche du Fisac. Je vais
donc appuyer ces propositions qui répondent
aux souhaits et besoins des chefs d’entreprise.
réunis dans les salons de l’Hôtel de Ville de
Grenoble pour assister à la remise de cette
médaille. Cette haute distinction récompense
l’engagement citoyen mais aussi les valeurs
d’un homme attaché à la famille, à la tolérance
et au respect des différences.
* Fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce et contrat de développement durable Rhône-Alpes.
L’apprentissage,
un contrat de travail
Tout le monde s’accorde à dire que l’apprentissage favorise l’insertion
professionnelle des jeunes et l’artisanat estime être le premier acteur de ce
dispositif d’intégration dans le monde du travail. Pour autant, certains artisans
méconnaissent encore le statut des apprentis. Le contrat d’apprentissage, véritable
contrat de travail, fixe pourtant clairement les règles.
Les traditions ont parfois la vie dure et certains
sont manifestement revêches au changement.
En témoignent les nombreux cas recensés
par la CMA Isère, émanant d’apprentis ou
de parents d’apprentis concernant le nonrespect,
par l’employeur,
de la réglementation. « La
majorité des artisans qui
emploient des apprentis
ont compris que ces jeunes
sont des travailleurs à
part entière. Cependant,
certains perpétuent des
usages d’une époque
révolue où l’on respectait
peu les jeunes et où le
patron se permettait des
dépassements d’horaires et
des pratiques pédagogiques
contestables », souligne
Edith Bolf, directrice
de l’emploi et de l’apprentissage de la CMA
Isère. Ces entorses au contrat d’apprentissage
témoignent d’une méconnaissance de la
réglementation.
Un véritable contrat de travail
L’apprenti est lié à l’employeur par un contrat
d’apprentissage, véritable contrat de travail
régi par le Code du travail. L’article L6221-1
précise les obligations de l’employeur et de
l’apprenti. Mais si les devoirs de l’apprenti sont
bien identifiés, il n’en est pas toujours de même
concernant ceux de l’employeur. Petit rappel, à
toutes fins utiles…
Les obligations de l’employeur
Le versement d’un salaire conforme à
celui précisé dans le contrat est le premier
précepte de ce contrat. Est également stipulée
l’obligation pour l’artisan de former son
apprenti en respectant les référentiels du
diplôme préparé. Rappelons à ce sujet qu’une
obligation de requalification de contrat en
CDI peut être appliquée si cette obligation
… une obligation
de requalification
de contrat en CDI
peut être appliquée
si l’obligation de
formation n’est pas
respectée.
de formation n’est pas respectée. Signalons
également qu’attendre de l’apprenti une
productivité identique aux autres salariés peut
être constitutif d’une absence de formation.
Par ailleurs, l’employeur se doit de respecter
la durée du travail des
jeunes de moins de 18 ans.
Le travail effectif ne peut
en effet dépasser 8 heures
par jour et 35 heures par
semaine pour les mineurs.
Les heures supplémentaires,
pour les mineurs, sont
soumises à une procédure
stricte, et à une autorisation
administrative préalable
auprès de l’inspection du
travail. Le repos quotidien
doit être de 12 heures
consécutives pour les jeunes
de moins de 18 ans et de
14 heures pour les moins de 16 ans, contre
11 heures pour les autres salariés. Aucune
période de travail effectif ininterrompue ne
peut excéder 4h30, et une pause d’au moins
30 mn consécutives s’impose au-delà de
cet horaire quotidien. Des dérogations sont
possibles pour certains métiers, au regard
des conventions collectives et dans des cas
particuliers, mais elles sont strictement
soumises à une demande d’autorisation
préalable auprès de l’inspection du travail.
Le travail du dimanche
La législation prévoit un droit au repos de deux
jours consécutifs. Pour autant, une dérogation
peut être accordée pour certains secteurs et
notamment les métiers de la boulangerie et de
la pâtisserie. Dans ces secteurs, le travail de
nuit peut être autorisé avant 6 heures du matin,
mais au plus tôt à partir de 4 heures. Le travail
de nuit des apprentis mineurs ne peut être
effectué que sous la responsabilité effective
du maître d’apprentissage, mais doit être
strictement autorisée par l’inspecteur du travail.
Les engagements de l’employeur
L’employeur est responsable de l’assiduité
de l’apprenti au CFA. Il est donc prévenu en
cas d’absence et doit intervenir pour que
son apprenti reprenne ses études ou soit
discipliné. De même, qu’il soit ou non maître
d’apprentissage, l’employeur est garant de
la bonne intégration de l’apprenti au sein
de l’entreprise. Le dirigeant a également
l’obligation de gérer les conflits de personnes
entre les salariés.
La prévention des
risques psychosociaux
Trop souvent négligés s’agissant des apprentis,
ces risques font l’objet de nombreux recours et
condamnations d’employeurs. L’article L4121 du
Code du travail donne pourtant l’obligation à
l’employeur de prendre les mesures nécessaires
pour assurer la sécurité et protéger la santé
physique et mentale des travailleurs, dont les
apprentis. Ce texte vise à prévenir les risques
psychosociaux définis comme « les risques
pour la santé mentale, physique et sociale,
engendrés par les conditions d’emploi et les
facteurs organisationnels et relationnels
susceptibles d’interagir avec le fonctionnement
mental ». En résumé, le stress au travail, la
violence physique, verbale ou psychologique, le
harcèlement moral ou sexuel et l’épuisement
professionnel sont visés par la loi. L’employeur
peut donc être jugé responsable d’une situation
ayant entraîné une dégradation de l’état de
santé de son salarié si l’inspection du travail
constate une carence de sa part au regard de
l’obligation précisée par le Code du travail.
En cas de difficulté,
ou simplement de doute
ou de besoin d’information,
vous pouvez prendre contact
avec le service apprentissage
de la CMA Isère.
Grenoble : 04 76 70 82 15
Vienne : 04 74 57 54 20
Infos de la Chambre
4 www.cma-isere.fr
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Métier
Évoluer pour rester
dans la course
Se remettre en question
pour durer
Expérience
Compagnon du devoir, Olivier Pyot a repris en 2008 l’entreprise Barbier, basée
à Saint-Laurent-du-Pont et spécialisée dans la charpente, la couverture et la
zinguerie. Conscient des évolutions réglementaires et des nouvelles contraintes
thermiques, il a très vite complété son activité par des compétences en isolation
et formé ses salariés afin de répondre à ce marché en plein essor.
L’entreprise Barbier, créée en 1936, s’appelle
aujourd’hui Barbier et Pyot et son nouveau
dirigeant n’a pas fait qu’accoler son nom sur ses
cartes de visite. Il a également fait évoluer les
savoir-faire de l’entreprise. « Nous intervenons
à la fois sur la structure des bâtiments et sur
leur enveloppe. Mais, en quelques années,
nos métiers ont beaucoup évolué et plus
particulièrement le volet étanchéité. Principale
raison à cette évolution, la nécessité de faire
des économies d’énergie et d’appliquer la
réglementation thermique, et notamment la
norme RT 2012. De fait, la demande de nos
clients a changé, nous devons être en mesure
de proposer une offre globale et pour cela
de diversifier notre activité et proposer des
solutions d’isolation thermique dans le neuf
Olivier Pyot
aussi bien que dans la rénovation. Nous avons
donc l’obligation de nous former à de nouvelles
techniques et à de nouveaux matériaux pour
proposer à notre clientèle des solutions très
performantes et peu consommatrices en termes
d’énergie. Depuis six à huit mois, cette activité
complémentaire d’isolation constitue notre
activité principale. Cette mutation est donc
nécessaire et obligatoire pour faire vivre et
développer l’entreprise. »
La formation,
la solution pour durer
L’amélioration énergétique des bâtiments
requiert des outils de mesure des performances
des bâtiments. Des outils et des savoir-faire
qu’Olivier Pyot a dû acquérir. « Il n’est plus
question aujourd’hui de réaliser l’isolation
d’une maison sans faire un test d’étanchéité à
l’air et sans maîtriser de nouvelles techniques.
Je déplore un peu que ces connaissances
nouvelles ne soient que très peu abordées
dans l’enseignement de base des jeunes qui
se forment. J’ai donc organisé la montée en
compétences de mes salariés, et la mienne,
en suivant de nombreuses formations aux
économies d’énergie. Pour pouvoir répondre
à ce nouveau marché de l’isolation, nous
devons avoir les qualifications requises. Il est
donc impératif de rester au meilleur niveau de
compétences et de performance. »
Une exigence qui s’applique aux hommes, mais
aussi aux matériels. Olivier Pyot a en effet
beaucoup investi dans de nouveaux matériels
parmi lesquels une machine à insuffler de la
ouate de cellulose, indispensable dans le cadre
des travaux d’isolation.
La transmission des savoirs
Quand Olivier Pyot reprend l’entreprise en 2008,
celle-ci compte trois salariés en fin de carrière.
« Dès leur départ en retraite, il a donc fallu que
j’embauche et cela n’a pas été simple. La CMA
Isère m’a épaulé pour définir le profil de poste
que je cherchais. J’ai eu beaucoup de difficulté à
recruter des couvreurs-zingueurs suffisamment
formés. Les candidatures sont rares. La seule
solution est de poursuivre la formation au sein
de l’entreprise. »
La société Barbier et Pyot compte aujourd’hui
10 salariés dont trois apprentis. « Je suis
compagnon du devoir et j’ai moi-même
bénéficié des valeurs de cette association dont le
fondement est la transmission des savoirs pour
l’épanouissement professionnel des jeunes. La
transmission est une philosophie. Il est naturel
que j’aide moi-même des apprentis à découvrir
et à apprendre leur métier. » Une question qu’il
connaît bien pour avoir été prévôt, responsable
du recrutement et du placement des jeunes à la
maison des compagnons du devoir de Saint-
Égrève pendant quatre ans.
Une approche durable
de l’entreprise
« Ma société vit et perdure grâce à la réputation
de qualité qu’elle véhicule et au bouche-àoreille.
Mais pour en arriver là, il faut semer. Je
travaille donc sur le long terme, essentiellement
pour des particuliers et quelques collectivités qui
privilégient la qualité au prix. J’ai fait le choix
de proposer ce qu’il y a de mieux, en termes de
savoir-faire et de matériaux. De plus, je suis
attaché à la notion de développement durable
et je privilégie le niveau local, que ce soit pour
le bois que j’utilise et qui provient de la filière
locale, les tuiles fabriquées à côté de Lyon ou
encore le zinc qui vient de France. »
Et parce qu’il est fidèle à ses idéaux, Olivier
Pyot veille à ce que ses salariés soient heureux
de venir travailler et s’épanouissent dans leur
activité.
La société Mathieu Pneus a été créée en
1973 par le grand-père et le père de Vincent
Mathieu. Aujourd’hui à la tête de l’entreprise,
ce dynamique dirigeant n’a cessé d’améliorer
les services de l’entreprise pour lutter contre
une concurrence accrue.
Lorsqu’il intègre l’entreprise il y a quinze
ans, Vincent Mathieu apporte avec lui son
BTS automobile. « L’entreprise proposait alors
essentiellement la vente, la réparation et la pose
de pneumatiques. La mécanique ne représentait
qu’une infime partie de l’activité. Grâce à mes
compétences et en accord avec une stratégie
partagée avec mon père, j’ai développé l’atelier
de mécanique. » Vincent Mathieu, qui a succédé
à son père à la gérance de l’entreprise il y
a trois ans, se félicite aujourd’hui de cette
décision. « La mécanique représente aujourd’hui
30 % du chiffre d’affaires de la société. Et
sur les neuf salariés de l’entreprise, deux sont
mécaniciens à temps plein. Cette évolution
a été salutaire car elle répond à la demande
actuelle des clients. La tendance va en effet
vers la globalisation du service. Si nous ne
proposons que la vente et la pose de pneus
sans être capables de réparer un alternateur, de
changer une batterie, des plaquettes de frein
ou des amortisseurs, notre client va aller chez
un autre prestataire qui disposera de toutes
ces compétences. Nous devons donc verrouiller
l’offre, et compléter l’activité pneumatique et
les parallélismes par la mécanique, l’entretien
automobile y compris la climatisation et le
diagnostic électronique. Au final, un client peut
entretenir son véhicule à 90 %. »
Lutter contre
une nouvelle concurrence
Le pneumatique est un marché de plus en plus
concurrentiel. Les enseignes ou sites Internet
qui proposent des pneus à des prix d’appel
très bas, mais sans aucun service après-vente,
ont incité les concessionnaires automobiles à
se placer sur ce marché très convoité. « Pour
contrer tous ces concurrents, nous avons misé
sur la qualité des services et sur leur diversité.
Nous sommes en effet polyvalents, nous vendons
des pneus destinés aux voitures, aux poids
lourds, aux deux-roues mais également aux
matériels agricoles. De fait, les salariés sont
également formés pour intervenir sur différentes
tâches. » Et c’est également pour contrer les
discounteurs que Vincent Mathieu a choisi de
s’affilier au groupement Siligom.
« Il s’agit d’indépendants qui ont mutualisé leurs
moyens pour gérer la communication et créé
une centrale d’achat pour négocier les meilleurs
prix avec les manufacturiers afin d’être plus
compétitifs. » Lutter contre la concurrence
passe aussi par la diversification des services.
L’entreprise propose également des précontrôles
techniques et se charge d’emmener
les véhicules au centre de contrôle technique
agréé. « Le client dépose sa voiture le matin et la
récupère le soir, heureux de s’être épargné une
perte de temps importante. »
Former ses salariés
participe à la compétitivité
L’entreprise Mathieu Pneus a toujours eu des
apprentis. Une politique de transmission des
savoir-faire que l’actuel dirigeant a perpétuée.
« Je viens d’embaucher un apprenti que je forme
depuis quatre ans. Comme les autres salariés,
il est en mesure de faire de la mécanique mais
aussi du pneumatique. Il a également été
formé à la réception des clients dans l’esprit de
l’entreprise. Les clients aiment être informés
de ce que nous faisons sur leur voiture et nos
salariés remplissent aussi cette mission. » Quant
aux formations techniques, indispensables
au regard des avancées technologiques des
véhicules, Vincent Mathieu y est tout à fait
Vincent Mathieu
favorable. « Dès qu’une formation est proposée
j’incite mes salariés à y participer. Mais elles
sont trop peu nombreuses et je le regrette. »
Innover aussi
dans l’accueil client
Et c’est aussi pour améliorer la qualité d’accueil
de sa clientèle qu’il y a deux ans Vincent
Mathieu a réorganisé ses locaux. « Le hall
d’accueil était devenu trop petit. J’ai donc fait
réaliser un hall de 20 m 2 dédié à l’accueil et aux
devis. Cet espace doté d’un salon, de revues, d’un
écran télé et d’un distributeur de boissons est un
atout très apprécié de nos clients. »
Hériter et perdurer
Si Vincent Mathieu reconnaît aisément
qu’hériter d’une entreprise familiale présente
un réel avantage, il avoue également que c’est
aussi un véritable défi. « Il y a quarante ans,
nous étions les premiers à Bourgoin-Jallieu.
Aujourd’hui le nom ne suffit plus. Et s’agissant
d’une entreprise familiale je me sens le devoir de
faire aussi bien sinon mieux que ceux qui m’ont
précédé. Je déploie donc beaucoup d’énergie
et de temps pour continuer à développer
l’entreprise. »
Et ce dynamique dirigeant imagine déjà un
nouveau service à destination des entreprises.
« Je me répète tous les jours que rien n’est acquis
et qu’il faut toujours se remettre en question ! »
6 www.cma-isere.fr
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Social
Le contrat de génération,
une opportunité à saisir
Mentions obligatoires sur
les documents commerciaux
Juridique
Entré en vigueur en mars 2013, le contrat de génération a pour objectif de favoriser l’emploi
des jeunes, le maintien dans l’emploi des seniors et la transmission des savoirs et de l’expérience
entre générations. Il permet aux entreprises d’employer un salarié et de bénéficier d’aides
financières pendant trois ans.
Identité de l’entreprise, conditions générales de vente, délais de règlement… Toutes les entreprises
doivent faire figurer des mentions obligatoires sur leurs documents commerciaux et, depuis 2013,
sur leur site Internet. Une réglementation contraignante qui peut s’avérer fort utile en cas de litige.
Ce pacte générationnel unit un jeune en recherche d’emploi, un
senior actif et une entreprise. Sa vocation est d’éviter que de précieux
savoir-faire et compétences ne disparaissent de l’entreprise sans avoir
été transmis à un plus jeune. Cette transmission des connaissances
professionnelles et des savoir-être est un gage de compétitivité des TPE
et PME, un véritable capital immatériel. En favorisant le passage de
flambeau des savoirs, le contrat de génération permet à l’entreprise de
combiner l’expérience du senior à la motivation du jeune.
À qui s’adresse-t-il
Ce contrat s’adresse aux entreprises de moins de 300 salariés et ne
nécessite aucun accord préalable de branche ou d’entreprise pour les
PME de moins de 50 salariés qui peuvent donc profiter dès à présent de
cette mesure.
Le principe
L’entreprise de moins de 50 salariés embauche en CDI un jeune de
moins de 26 ans (ou 30 ans pour un travailleur handicapé) sous condition
du maintien d’une personne de plus de 57 ans dans l’emploi. Le contrat
de génération constitue ainsi une réelle incitation à l’embauche des
apprentis.
L’employeur peut également embaucher simultanément en CDI un
jeune de moins de 26 ans et un senior de plus de 55 ans.
Le chef d’entreprise peut également conclure un contrat de génération
avec un jeune de moins de 26 ans dans une optique de transmission
d’entreprise. Il bénéficie ainsi de l’aide financière pour former un jeune
pendant trois ans avant de lui céder son entreprise.
Les aides financières
L’employeur perçoit une aide de 4 000 € par an, soit 12 000 € sur trois
ans. Cette aide financière est versée tous les trimestres : soit 1 000 € par
trimestre et soit 500 € pour chaque contrat.
Les obligations
Pour être éligible à ce contrat de génération, l’entreprise doit être à
jour de ses cotisations déclaratives et de ses paiements à l’égard de la
Sécurité Sociale et de l’assurance chômage. L’entreprise ne doit pas avoir
procédé à des licenciements économiques dans les six mois précédant la
demande.
La demande
Le chef d’entreprise qui souhaite conclure un contrat de génération doit
adresser son formulaire de demande d’aide à Pôle emploi.
Les bénéficiaires
Jeune
de - 26 ans
embauché en CDI
quel que soit son niveau
de qualification ou 30 ans
s’il est handicapé
+
Les aides financières
Jeune
2 000 € / an
versés à l’entreprise
pendant 3 ans
+
Senior de 57 ans
et + maintenu
en emploi
ou à partir de 55 ans
s’il est nouveau recruté
ou s’il est handicapé
Senior
2 000 € / an
versés à l’entreprise
pendant 3 ans
12 000 € sur 3 ans
La CMA Isère vous aide
dans toutes vos démarches.
Grenoble : 04 76 70 82 00
Vienne : 04 74 57 17 67
Les indications qui suivent sont communes
à toutes les entreprises et doivent être
stipulées sur les devis, factures, documents
publicitaires et toute correspondance.
Les mentions d’identification
La dénomination pour l’entreprise
individuelle (EI) ou la raison sociale pour les
sociétés. La forme juridique doit être précisée
pour les SARL, SA, EURL… avant ou après la
dénomination de la structure. Les entrepreneurs
individuels à responsabilité limitée (EIRL) sont
soumis aux mêmes règles et doivent également
faire mention de leur activité (afin d’y rattacher
le patrimoine d’affectation).
Le siège de l’entreprise individuelle ou le
siège social pour les sociétés doit être indiqué
ainsi que le capital social de la société.
Afin de prouver la conformité de son
immatriculation, l’entreprise individuelle doit
signaler son numéro SIREN (trois séries de
trois chiffres) ou SIRET (les chiffres du SIREN
suivis de trois zéros et du code correspondant à
l’établissement). Les sociétés doivent inscrire le
numéro SIREN suivi de l’acronyme RCS (registre
du commerce et des sociétés) et du nom de la
ville d’immatriculation.
Les précisions indispensables
Il est nécessaire de mentionner : la date et le
numéro d’émission du devis ou de la facture,
la date de chaque prestation, sa dénomination
précise, sa quantité, le prix unitaire hors taxes
et le taux de TVA.
Les entreprises en régime fiscal de microentreprise,
non soumises à la TVA, doivent
indiquer la mention suivante : « TVA non
applicable article 293B du Code général
des impôts » ou le numéro individuel
d’identification intracommunautaire à la TVA
avec la mention : “Exonération de TVA article
262 ter-I du Code général des impôts”, la date
et/ou les délais de paiement.
Rabais, remise, ristourne,
escompte…
Doivent être signalés les montants des
éventuels rabais, remises, ristournes,
escomptes, non sans avoir au préalable revu
les définitions précises de ces termes.
Rabais : diminution du prix pour défaut du
produit ou de la prestation.
Remise : diminution du prix pour grande
quantité.
Ristourne : réduction du prix sur une
période donnée.
Escompte : réduction pour paiement
comptant ou avant échéance.
Nouvelle réglementation 2013
pour les factures
En plus des mentions obligatoires précitées,
doit apparaître le taux des pénalités en cas
de non-paiement. Depuis le 1 er janvier 2013,
toute facture doit comporter la formule
légale : « En cas de retard de paiement seront
exigibles, conformément à l’article L. 441-6 du
Code de commerce, une indemnité calculée sur
la base de trois fois le taux de l’intérêt légal en
vigueur* ainsi qu’une indemnité forfaitaire pour
frais de recouvrement de 40 €. »
Les conditions générales
de vente et de prestations
de services
Ces conditions apparaissent sur tous les
documents qui précèdent la facture : devis
et bon de commande. « À la différence des
mentions précédemment citées », souligne
Brigitte Minodier, conseillère formation
en droit des affaires à la CMA Isère, « ces
conditions ne sont ni définies ni imposées
par la loi. Pour autant, le Code de commerce
précise que toute personne immatriculée au
Répertoire des Métiers doit communiquer
ses conditions générales de vente et de
prestations à tout acheteur qui en ferait la
demande. Nous conseillons donc vivement aux
artisans de formaliser d’office ces mentions
sur leurs devis et bons de commande. En tout
état de cause, il s’agit d’une protection pour
l’artisan. Les indemnités de retard de paiement
ainsi que l’indemnité forfaitaire pour frais de
recouvrement ne pourront être appliquées
que si elles apparaissent clairement sur les
documents commerciaux. De même, en cas de
retard dans la prestation, si l’artisan a précisé
dans ses conditions générales de vente qu’il
ne peut être poursuivi si la responsabilité
de ce retard incombe à son fournisseur. Il
limitera ainsi les poursuites de son client. » Ces
documents doivent être signés par le client qui
atteste donc avoir pris connaissance de ces
conditions et les avoir acceptées. Enfin, en cas
de liquidation du client, il aura plus de chance
de récupérer son matériel ou une partie du
coût en y indiquant une « clause de réserve de
propriété ».
Sur le site Internet
Toute personne créant un site Internet doit
prévoir les mentions de l’identification de
son entreprise et celles de son hébergeur,
outre un lien facile d’accès sur ses conditions
générales de vente, aux fins de protéger le
consommateur.
Et aussi…
Si l’entreprise adhère à un centre de gestion
agréé, le dirigeant doit faire figurer la mention
suivante : « Accepte le règlement des sommes
dues par chèque libellé à son nom en sa qualité
de membre d’un centre de gestion agréé par
l’administration fiscale. » En cas de livraisons
intracommunautaires de biens, l’artisan doit
impérativement signaler son numéro de TVA
intracommunautaire sur tous les documents
commerciaux ainsi que le numéro de son
client. Il doit également faire apparaître
l’indication suivante : « Exonération de TVA
article 262 ter-I du Code général des impôts. »
Les pénalités encourues
Les chefs d’entreprise qui ne respectent pas la
loi sur les mentions obligatoires encourent une
amende de 15 000 € à 2 millions d’€, voire de
la prison, suivant les cas.
* Ce taux varie chaque année, il est de 0,04 % en 2013.
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Dossier
Dossier
Le design,
un facteur de développement
Discipline multiforme car elle touche à de nombreux champs d’application,
le design accompagne de plus en plus les entreprises dans leur stratégie
de développement. Le plus souvent associé aux grandes entreprises, ce
véritable levier économique est devenu en quelques années un partenaire
privilégié des PME et des TPE.
© Studio Qooq
Il y a deux ans déjà, l’enquête sur l’économie et
le design lancée par l’Agence pour la promotion
de la création industrielle (APCI) révélait que
les petites entreprises et le design formaient
désormais un couple heureux. Les TPE et les
PME représentent en effet 40 % des clients des
designers. Un chiffre encourageant, même si nos
chefs d’entreprise sont encore très timorés au
regard de nos voisins italiens ou anglais. Il n’en
demeure pas moins que le design se démocratise
et qu’il est aujourd’hui accessible à toutes
les entreprises, quelle que soit leur taille. Son
rôle : créer de la valeur ajoutée au niveau des
produits, de l’image de l’entreprise et dynamiser
l’activité par effet boomerang !
Le design, un formidable
vecteur de compétitivité
Dans un contexte extrêmement concurrentiel,
les entreprises n’ont d’autre choix que de se
différencier. Et si les industriels font depuis
longtemps appel aux designers pour les aider
à se distinguer de la concurrence, les petites
entreprises hésitent encore parfois à franchir le
pas. « Les TPE et PME ont souvent un peu peur du
design. Sans doute à cause de l’image véhiculée
par les médias qui ne parlent que de grands noms
comme Philippe Stark ou Ora-ïto. D’où l’idée
reçue que le design se limite au mobilier ou au
graphisme. Mais ces designers, aussi géniaux
soient-ils, ne sont pas représentatifs de ce qu’une
PME peut attendre du design. Inclure le design
dans une réflexion d’entreprise, c’est simplement
intégrer une interface entre l’entreprise et
l’utilisateur final », souligne Jérôme Pouey,
designer chez Weenov, responsable avec Pierre
Talou, ingénieur chargé des projets d’innovation,
de l’animation de la formation “Innover par
le design” dispensée par la CMA Isère. « Nous
essayons de faire entrer les chefs d’entreprise
dans une philosophie de marque, avec les valeurs
qui y sont associées. Notre créativité intervient
notamment pour valoriser ces valeurs au niveau
des savoir-faire ou procédés, des produits, des
espaces de vente. »
L’acolyte de l’innovation
Intimement lié à l’innovation, le design offre des
solutions esthétiques, pratiques, technologiques.
« Les designers ont cette capacité de lier
contraintes d’usage, impératifs techniques
et aspects marketing. Quelle qu’elle soit, une
invention qui ne tient pas compte de l’esthétique
et de l’ergonomie ne se vendra jamais », souligne
Laure Sanchez, conseillère en développement
par l’innovation de la CMA Isère.
Et les entreprises commencent à intégrer
ces compétences dans le processus global
d’innovation. Elles sont d’ailleurs de plus en plus
nombreuses à faire appel à un designer dès la
conception d’un produit. « Quand il intervient
en amont, au moment de l’élaboration d’un
projet technologique, la mission du designer ne
se limite pas à l’esthétique des produits. Il s’agit
également de chercher des matériaux ayant des
qualités spécifiques, résistance, légèreté, coût ou
autres, qui répondent aux contraintes d’usage
et à l’ergonomie du produit. Ses conseils portent
également sur la rationalisation des coûts de
l’innovation, par le choix des matériaux ou les
processus utilisés. Les designers sont également
largement impliqués dans l’écoconception des
produits. Dans le développement de l’innovation,
le design est un enjeu décisif », poursuit la
conseillère de la Chambre de métiers.
Les outils à votre disposition
Afin d’aider les artisans qui souhaitent faire
appel aux talents et à la créativité d’un designer,
la CMA Isère propose un accompagnement sur
mesure, tout au long de leur démarche.
La formalisation du projet
« Lorsqu’une entreprise a l’intention de designer
un produit ou de créer une identité visuelle, la
première étape de l’accompagnement consiste
à formaliser son projet. Il s’agit de définir les
objectifs de l’artisan, son planning, le budget
qu’il se donne et si l’entreprise dispose de
ressources en interne pour réaliser ce projet ou
si le dirigeant est ouvert à l’intervention d’une
personne extérieure. En fonction des réponses,
je définis un cahier des charges techniques du
projet. Ensuite, j’oriente le chef d’entreprise vers
un prestataire extérieur, que ce soit une école de
design ou un designer déjà sensibilisé à l’univers
de l’artisan », précise Laure Sanchez.
La recherche d’un designer
La conseillère de la Chambre se met ensuite
en quête du bon intervenant. « Je peux être
amenée à recommander plusieurs personnes
lorsqu’il s’agit notamment d’une innovation
et que différents paramètres, techniques et
esthétiques, entrent en jeu. Dans tous les cas,
© Studio Qooq
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Dossier
Témoignage
Isabelle Vérilhac, directrice du pôle Entreprises
et Innovation à la Cité du design de Saint-Étienne
Quelles sont les missions de la Cité
du design de Saint-Étienne
La Cité du design compte trois entités,
l’École supérieure d’art et design, la
Biennale internationale du design et
la Cité du design. Cette dernière entité
est une plate-forme de développement
économique, de recherche et de
valorisation autour du design. Au sein du
pôle Entreprises et Innovation, dont je
suis la directrice, nous développons des
services et des accompagnements pour les
entreprises et notamment les TPE et les
PME. Notre objectif est d’aider les chefs
d’entreprise à comprendre le design et à
développer l’innovation par le design, à
l’intégrer dans la stratégie de l’entreprise.
Ces actions sont soutenues par la Région
Rhône-Alpes (deuxième après l’Îlede-France
en nombre de designers et
d’entreprises qui font appel au design)
et de nombreux acteurs économiques du
territoire dont les chambres consulaires.
Notre mission consiste également
à valoriser les projets innovants des
entreprises rhônalpines à l’occasion de la
Biennale ou de conférences.
Quel est l’intérêt pour les TPE et
PME d’intégrer le design dans leur
stratégie
Le design est un outil pour innover et
donc pour développer la compétitivité
des entreprises. Nous citons toujours les
multiples exemples et témoignages des
entreprises qui ont investi dans le design
et s’en félicitent aujourd’hui. Le design
est une valeur ajoutée grâce à laquelle
des PME ont trouvé de nouveaux marchés
et augmenté leur chiffre d’affaires. Que
ce soit en termes d’innovation produit
ou de design de service, cette nouvelle
approche permet de justifier un coût de
production plus élevé, non délocalisable.
Associer le design à une réflexion globale
sur le développement de son activité
est pour une entreprise un moyen de se
différencier.
Toutes les entreprises sont-elles
concernées par le design
Nous avons publié deux ouvrages, Quand
le design investit et Quand le design
devient collectif, qui regroupent des
témoignages d’entreprises et de designers.
Ces interviews révèlent que tous les
secteurs de l’artisanat sont intéressés par
le design. Dans tous les cas, le designer
réfléchit à l’usage d’un objet, d’un service
ou d’un lieu par les clients.
Cette notion d’usage
est-elle liée à l’innovation
Les designers placent l’usage au cœur
de leur réflexion. L’innovation est donc
centrée sur l’utilisateur. Elle peut être
technologique, esthétique ou résulter
des matériaux utilisés. Nous avons
d’ailleurs créé une “matériauthèque”,
sorte de showroom de 800 matériaux
qui présentent des spécificités. Ils sont
référencés selon trois critères : les
matériaux du territoire Rhône-Alpes, ceux
favorables à l’écoconstruction et ceux
intégrant de nouvelles technologies. Les
chefs d’entreprise et les créateurs peuvent
les toucher, les manipuler et se renseigner
sur leurs différents usages. Cet espace
est un lieu de rencontre entre designers
et chefs d’entreprise à la recherche de
matériaux qui répondent à leurs besoins
spécifiques. Il est aujourd’hui évident
que l’avenir des entreprises innovantes
passera par le design.
au moins trois prestataires sont proposés à
l’artisan afin qu’il puisse effectuer son choix en
fonction de la personnalité du designer, du coût
et de la disponibilité de chacun. »
La recherche d’aides financières
Lorsque les étapes précédentes aboutissent à
l’élaboration d’un projet, plusieurs solutions
sont envisageables hors l’autofinancement.
« Si le projet concerne la création d’un nouveau
produit, procédé ou service, des aides financières
existent quels que soient le secteur d’activité et
la taille de l’entreprise (hors auto-entrepreneur).
Oséo Innovation propose des subventions qui
peuvent représenter jusqu’à 80 % du coût du
projet. » Le plafond de ces subventions est fixé
à 8 000 € et ces aides sont prescrites par la
CMA Isère.
Une nouvelle formation :
“Innover par le design”
En mai 2013, la CMA Isère innovait en lançant
quatre ateliers de sensibilisation au design.
Réunis autour d’un petit déjeuner, artisans
et designers ont abordé les thèmes du design
produit, design culinaire, design et soustraitance,
et de l’identité visuelle. « Lors des
ateliers ou des formations design, l’objectif est
de faire prendre conscience aux artisans qu’ils
ont tous une identité en tant qu’entreprise.
Cette singularité se traduit dans leurs modes
de fonctionnement et dans leurs valeurs. Le
rôle du designer consiste à porter cette identité
vers l’extérieur. Il n’est pas là pour inventer
ces valeurs, il ne s’agit pas d’une greffe contre
nature. Son rôle est de faire émerger ces valeurs
de l’intérieur et de les mettre en forme. Toutes
les entreprises sont créatives, ont des envies et
des idées. Nous sommes là pour les aider à les
formaliser, à les structurer », précise Jérôme
Pouey.
Afin d’aller plus loin dans cette démarche
d’initiation au design, la CMA Isère propose
aux artisans une nouvelle formation. Celle-ci
se déroulera de septembre à décembre
2013. Les informations seront dispensées
sur 4 journées en collectif et 3 journées
d’accompagnement individuel dans l’entreprise.
Cette formation sera animée par un consultant
en stratégie et un designer. D’un coût de 750 €
HT, elle est financée à 80 % par la Région
Rhône-Alpes. Quel que soit le secteur d’activité
de l’entreprise, tous les dirigeants peuvent
participer à ces journées dédiées au design
et à l’innovation.
Contact
Laure Sanchez
Tél. : 04 76 70 82 39
laure.sanchez@cma-isere.fr
Les différents champs d’applications du design
Le design produit
Il est présent tout autour de nous dans chaque
produit que nous utilisons régulièrement ou
consommons quotidiennement : de la voiture à la
cafetière électrique en passant par les chaussures
(de ville ou de sport) ou encore par la forme d’un
chocolat. Le designer intervient dès la conception
du produit industriel ou artisanal. Sa mission :
renforcer la compétitivité d’un produit en améliorant
ses fonctionnalités, son ergonomie au regard de
son usage, son coût de fabrication ou encore en
lui donnant une personnalité. Le design produit est
devenu un élément stratégique pour l’innovation dans
l’entreprise. Il intègre en effet les aspects techniques,
fonctionnels, esthétiques et économiques dès la
conception et prend aussi en compte les normes
environnementales et de sécurité.
Le design graphisme
La plus connue des multiples facettes du design
touche à l’identité visuelle d’une entreprise et
se concrétise par un logotype. Premier signe de
reconnaissance de l’entreprise, il facilite son
identification. À l’écoute des artisans, le designer
traduit en forme et en couleurs les valeurs de
l’entreprise. Véritable travail de créativité, le logotype
a vocation à être décliné sur tous les supports de
communication de l’entreprise : la vitrine, le véhicule,
la carte de visite, le courrier, les emballages… De cette
cohérence dépend la visibilité de la société.
Le packaging
Dans un monde où l’habit fait bien souvent le moine,
le packaging d’un produit est devenu une condition
sine qua non de son succès. La créativité du designer
consiste à imaginer un emballage à la fois original et
fonctionnel pour les consommateurs et qui réponde
à certaines contraintes ou valeurs. Mais le packaging
est aussi un vecteur essentiel de la communication
de l’entreprise. La mission du designer de packaging
consiste donc également à renforcer l’identité de
la marque, à valoriser les atouts spécifiques du
produit (sa fabrication artisanale, ses ingrédients, son
écoconception…), à accroître son attractivité dans un
rayon, etc. Un travail de création qui nécessite une
bonne connaissance du marché et de l’univers du
produit.
Le design culinaire
Il ne suffit plus aujourd’hui de savoir cuisiner des mets
raffinés et sophistiqués, fussent-ils délicieux. Encore
faut-il qu’ils soient beaux ! Car l’appétit, l’envie de
goûter un plat répondent d’abord à une stimulation
de la vue. Mais d’autres sens sont également
convoqués : l’odeur, la texture des aliments, leur
couleur… Et le designer est là pour aider les cuisiniers,
créateurs de saveurs, à agréger tous ces éléments
pour faire d’un mets un véritable plaisir des sens. Il
n’est qu’à regarder les livres consacrés à la cuisine
pour réaliser à quel point l’esthétique et le design
ont pris une place prépondérante dans les métiers
de bouche. Une recette applicable à l’échelle des
entreprises artisanales qui peuvent, comme les grands
chefs, associer leurs savoir-faire à une recherche
d’esthétique dont on sait aujourd’hui qu’elle répond
aux besoins des consommateurs.
Le design d’espace
Plus les espaces de commercialisation sont attractifs
et plus on a envie de franchir le pas. La fonction du
design d’espace, au-delà de la fonctionnalité des
bureaux et des magasins, prend en compte le bienêtre
et l’appréciation du consommateur sur les aspects
davantage liés à la qualité de l’accueil des entreprises.
C’est bien l’amélioration du service qui est visée mais,
à produit égal, le design d’espace fera la différence !
Le designer intervient notamment dans les magasins
où il met en œuvre des compétences architecturales
et d’aménagement d’intérieur pour valoriser les
produits et créer un univers adapté à l’entreprise et à
sa clientèle. Le choix de l’éclairage, la signalétique, les
matériaux, les couleurs, concourent à l’identité d’une
boutique et contribuent largement à son attractivité.
De plus, alors que les artisans commerçants ont
l’obligation de rendre leur boutique accessible aux
personnes à mobilité réduite avant 2015, le designer
intervient pour concilier réglementation, esthétique et
praticité des lieux.
Le design de service
Dernier-né de la famille design, le design de service
fait une entrée en force dans le monde de l’entreprise
et s’intéresse en premier lieu au point de vue des
clients. En période de crise, la différence du service
est en effet l’argument concurrentiel infaillible. Et
comment mieux se différencier qu’en améliorant
la fonctionnalité, la forme et la qualité de ses
services, au besoin en innovant. L’objectif Séduire
la clientèle en proposant mieux que les autres, en
imaginant de nouvelles formes de services. Livraison
à domicile, retouches gratuites, information par les
réseaux sociaux, possibilité de passer commande sur
le site Internet ou servir une collation à un client
ne constituent-ils pas des services appréciés des
consommateurs Le designer met ses compétences
au profit des entreprises pour imaginer avec elles les
nouveaux services qui séduiront la clientèle.
L’écodesign
Il s’agit d’inscrire la conception et la fabrication
d’un produit dans le principe d’écoconception : un
processus qui suppose de respecter l’environnement
tout au long du cycle de vie d’un produit, de sa
naissance à sa fin en passant par son obsolescence,
voire sa destruction. L’origine des matières et
matériaux, la prise en compte du bilan carbone de la
fabrication, le service après-vente et la possibilité de
pouvoir remplacer aisément une pièce défaillante sont
autant d’éléments qui constituent l’écodesign.
© Novam
Dossier
12 www.cma-isere.fr
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13

Brèves
Crédit d’impôt :
4 % en 2013
et 6 % en 2014
Le crédit d’impôt pour la compétitivité et
l’emploi (CICE) applicable depuis janvier
2013 équivaut à une baisse de cotisations
sociales sous forme d’une réduction de
l’impôt à acquitter en 2014 au titre de
l’exercice 2013. Calculé sur la masse
salariale, le CICE doit servir au financement
des efforts de l’entreprise en matière
d’investissement, recherche, innovation,
formation, recrutement, prospection de
nouveaux marchés, transition écologique
ou énergétique, reconstitution de fonds de
roulement.
Peuvent bénéficier de ce crédit d’impôt
les entreprises, quel que soit leur statut
juridique, employant au moins un salarié,
imposées d’après leurs bénéfices réels
et soumises à l’impôt sur les sociétés
ou l’impôt sur le revenu (sont donc
exclus les micro-entreprises et les autoentrepreneurs).
Le CICE peut se cumuler
avec le crédit d’impôt recherche ou le
crédit d’impôt apprentissage.
L’assiette du CICE correspond au montant
brut des rémunérations versées aux
salariés au cours de l’année civile dans la
limite de 2,5 fois le SMIC. Ce plafond sera
apprécié sans tenir compte des heures
supplémentaires, mais la rémunération
de ces dernières sera prise en compte
dans l’assiette du CICE. Le taux du crédit
d’impôt est de 4 % pour les rémunérations
versées en 2013 et sera de 6 % pour celles
qui seront versées en 2014.
Les salaires versés aux apprentis sont
éligibles au crédit d’impôt pour leur
montant réel de même que ceux des
salariés en contrat de professionnalisation.
Pour certaines entreprises, il est possible
dès maintenant de demander une avance
de ce crédit d’impôt en prenant contact
avec OSEO ou éventuellement avec sa
banque.
Contact
Serge Garbay
Tél. : 04 76 70 82 13
serge.garbay@cma-isere.fr
Une nouvelle
communication
pour l’EFMA
L’EFMA, le centre de formation de la
CMA Isère, a beaucoup évolué ces
dernières années : nouvelles filières
de formation, travaux d’amélioration de
l’établissement, construction d’un nouveau bâtiment...
Une nouvelle image de l’EFMA était nécessaire pour
accompagner cette évolution. C’est chose faite avec la création
d’une nouvelle identité graphique et d’un nouveau logo
valorisant les savoir-faire des futurs artisans.
Se former aux outils numériques
Proposée par la CMA Isère, la
formation “Atouts numériques”
permet aux chefs d’entreprise de
bénéficier d’un accompagnement
personnalisé pour mettre en œuvre
leur projet informatique et améliorer
leurs performances dans l’utilisation
des outils numériques. Ce programme
est aussi conçu pour aider les
dirigeants à connaître Internet et les
réseaux sociaux, améliorer la gestion
de leur entreprise, mieux gérer leurs
contacts clients et fournisseurs avec
une GRC, vendre en ligne, travailler
à distance, améliorer la sécurité de
leurs informations…
Un conseiller de la CMA Isère
les aide à définir leurs besoins, à
rechercher et choisir une solution
informatique (matériel et/ou logiciel)
adaptée à leur entreprise et à leur
secteur d’activité. Cette formation
est adaptée à la petite entreprise et
permet d’alterner des périodes de
formation en groupe (4,5 demijournées)
et d’accompagnement
individuel dans l’entreprise (4 demijournées).
Contact
Gaëlle Celette
Tél. : 04 76 70 82 36
gaelle.celette@cma-isere.fr
Titre emploi service entreprise (TESE)
Le TESE est un dispositif gratuit destiné
à simplifier les formalités sociales liées
à l’emploi de salariés. Il s’adresse aux
entreprises de neuf salariés au plus pour
gérer l’ensemble des salariés, et à celles
de plus de neuf salariés pour gérer les
salariés occasionnels.
Il offre la possibilité de ne remplir
qu’un document pour accomplir les
formalités liées à l’embauche, une seule
déclaration pour les organismes de
protection sociale, un seul règlement
pour les cotisations de protection sociale
obligatoires dues à ces organismes.
Le Centre national du titre à l’emploi
établit les bulletins de paie, les divers
états, les déclarations et attestations et
calcule les cotisations dues.
Retrouvez toutes les informations
concernant le TESE sur
www.letese.urssaf.fr ou contactez
les conseillers au 0 810 123 873
du lundi au vendredi de 8h à 18h30.
Faites des
économies d’énergie
Le volet énergie représente une part
importante des charges d’une entreprise.
Mais pour espérer faire des économies,
le chef d’entreprise doit maîtriser sa
consommation d’énergie pour le chauffage,
l’éclairage, la climatisation ainsi que celle
nécessaire au fonctionnement du matériel de
production. Pour faire face à ce casse-tête,
le plus simple est de faire appel à un Chargé
de mission environnement de la CMA Isère.
Il s’occupe de toutes vos problématiques
énergétiques.
Les chiffres sont connus et ils font frémir !
Le gaz a augmenté de 60 % en six ans et
l’électricité devrait augmenter de 30 % d’ici
à 2017. L’objectif de ces “visites énergie”*,
qui sont gratuites, est de permettre aux
entreprises de faire de réelles économies.
Quant au chemin pour en arriver là, il se
décompose en deux temps.
Le diagnostic énergétique
« Lors de la première visite en entreprise,
il s’agit de réaliser un diagnostic des
consommations énergétiques. Le conseiller
de la chambre étudie les factures dans les
moindres détails et fait le tour de l’entreprise
afin d’identifier toutes les sources de
consommation », explique Guillaume Doré,
chargé de mission environnement de la CMA
Isère. Ensuite, le conseiller étudie ces données
afin de procéder à une restitution de son
analyse à l’entreprise et de lui soumettre un
plan d’actions.
Le plan d’actionS
« C’est la deuxième phase de notre intervention.
La simple analyse de la facture nous renseigne
sur les économies potentielles. Une facture
d’énergie dépend du type d’abonnement, de la
puissance souscrite et de l’énergie consommée.
La puissance est parfois surestimée au
regard du besoin réel. Passer à une puissance
inférieure génère des économies sur la partie
abonnement. De même, l’artisan a la possibilité
d’opter pour un tarif identique, quelle que
soit l’heure, ou pour un tarif variant selon
que l’on est en heures creuses ou en heures
pleines. Le coût de l’abonnement est plus élevé
pour la deuxième option, mais les entreprises
ne vérifient que rarement si ce choix est
judicieux », précise Guillaume Doré. « Nos
conclusions portent aussi sur les équipements,
ajoute Christophe Guivier, également conseiller
à la Chambre. Le chauffage est très coûteux et
les travaux d’isolation sont recommandés. De
même, les systèmes de climatisation réversible
équipés de technologie Inverter sont conseillés
car ils apportent un certain confort en été et
sont très efficaces tout en étant économes en
énergie en hiver. »
Et ce qui est valable pour le chauffage
l’est également pour d’autres technologies.
L’éclairage en est un exemple précis car
certaines technologies, l’halogène notamment,
sont à bannir au profit des LED ou des
systèmes fluorescents. Selon l’activité, la part
de l’éclairage dans la facture d’électricité
peut être prépondérante. Un changement de
technologie peut diminuer la note de 30 %.
Ajoutons que l’automatisation de l’éclairage,
comme celle du chauffage, peuvent générer
également des baisses de consommation de
l’ordre de 20 %. Au regard de tous les éléments
susceptibles d’engendrer des économies, les
conseillers de la CMA Isère préconisent donc
un plan d’actions adapté à l’entreprise.
Des aides financières
Différentes contributions financières sont
disponibles pour aider les entreprises
artisanales à réaliser des travaux ou investir
dans du matériel afin de réduire leur
consommation d’énergie.
Le prêt Éco-Énergie d’Oséo
Sont éligibles à ce prêt à taux fixe bonifié
selon le barème en vigueur toutes les TPE
et PME créées depuis plus de trois ans. Les
dépenses financées doivent porter sur divers
équipements d’éclairage, de chauffage, de
motorisation électrique… Oséo propose un prêt
de 10 000 à 50 000 euros, le montant étant
plafonné au montant des fonds propres ou
quasi-fonds propres de l’emprunteur.
Les aides des territoires
Des aides à l’investissement peuvent être
proposées par les territoires dans le cadre
de Fisac ou d’OPATB. C’est le cas notamment
à Grenoble et dans les territoires du
Sud-Grenoblois, des Vallons de la Tour, de
Bièvre-Chambaran, des Vallons du Guiers
et à Bourgoin-Jallieu (voir brève page 3).
*En partenariat avec :
Contacts :
Guillaume Doré
Tél. : 04 76 70 82 44
guillaume.dore@cma-isere.fr
Christophe Guivier
Tél. : 04 74 57 35 73
christophe.guivier@cma-isere.fr
Être accompagné
par Gaz Electricité
de Grenoble (GEG),
c’est plus simple !
Dans le cadre du dispositif des
certificats d’économie d’énergie (CEE),
les rénovations sur le chauffage,
climatisation, isolation, sont financées
grâce à l’octroi de prime ou d’un prêt à
taux réduit, voire une prise en charge de
la totalité des intérêts.
L’aide Rénov’Éco de GEG est une réelle
opportunité pour les artisans du bâtiment
de dynamiser leur activité. GEG propose
aux clients professionnels et particuliers
des solutions de financement à des
conditions exceptionnelles.
Mais si Rénov’Eco est un argument de
poids à faire valoir auprès des clients,
l’offre est également intéressante pour
les artisans eux-mêmes. Plus les projets
permettent de réaliser des économies
d’énergie et plus le montant des aides
sera élevé.
Pour en bénéficier, il suffit d’identifier
avec GEG les travaux à réaliser, signer
la convention de rachat et à la fin des
travaux l’aide est versée par GEG.
Alléger les charges de votre entreprise
tout en préservant l’environnement,
c’est possible.
Pour connaître le montant de la prime
ou le taux du prêt, contactez GEG au
04 76 84 20 00 ou mde@geg.fr
Environnement
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www.cma-isere.fr
www.cma-isere.fr
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Apprentissage
Formez les futurs
professionnels de l’esthétique
Apprentissage
En 2011, l’EFMA lançait son Pôle beauté, premier pôle d’excellence isérois de
formation aux métiers de la coiffure et de l’esthétique. Avec la création du brevet
de maîtrise esthétique en septembre prochain, l’établissement est le seul au niveau
départemental à proposer une offre de formation complète en apprentissage qui
réponde vraiment aux besoins des professionnels de l’esthétique.
ont en effet plusieurs salons d’esthétique. Ce
BM leur permet de recruter des salariés aptes
à devenir des collaborateurs polyvalents aux
compétences multiples. Outre un module de
savoir-faire technique, la valeur ajoutée du BM
tient dans le fait qu’il comprend des modules
transversaux qui permettent d’acquérir des
compétences managériales. Les apprentis
apprennent à gérer une entreprise, à diriger le
personnel, à former leurs futurs apprentis. Ils
s’initient également à la stratégie commerciale,
aux techniques de vente, au marketing, à la
communication sur une offre de produits ou de
services. Ces modules permettent aux jeunes
d’entrevoir toutes les facettes de la gestion
d’une entreprise, y compris l’aspect financier
avec des bases de comptabilité et de gestion.
Il est clair que ce diplôme prépare aussi à la
reprise d’une entreprise. »
Des formations
qui suivent les tendances
Contrairement au BTS récemment réformé
qui voit ses heures d’enseignement pratique
diminuer au profit de la technique de vente, le
BM esthétique prévoit un module professionnel
de 300 heures. « Ce nombre élevé d’heures de
pratique esthétique nous donne l’opportunité
d’aller plus loin dans les connaissances
techniques de l’esthéticien(ne). Nous devons
en effet nous adapter aux nouvelles tendances,
aux nouvelles technologies, aux avancées
scientifiques. Le bien-être, la remise en
forme ont plus que jamais le vent en poupe
avec notamment l’émergence des spas, de la
balnéothérapie, des hammams… », précise
Catherine Monnier. « Afin d’être en adéquation
avec ces engouements nouveaux, nous
consacrons davantage de temps à la formation
des soins, à l’onglerie avec la maîtrise des
techniques gel, capsule ou encore résine. Nous
proposons aussi à nos étudiants les techniques
du maquillage permanent avec un dermographe
et nous approfondissons les savoir-faire du
maquillage soir ou événementiel. Il s’agit
d’approfondir les modules professionnels
enseignés en BP afin d’acquérir une plus grande
expertise. »
« La création du Pôle beauté a permis à
l’EFMA de développer son offre de formation
coiffure, mais aussi de créer une nouvelle
filière esthétique. Le pôle est aujourd’hui le
seul à disposer d’un bâtiment spécifiquement
consacré à ces métiers. Ce bâtiment de
1 200 m 2 achevé en 2012 est à la pointe de la
technologie et a été spécialement conçu pour
l’accueil des apprentis. Les salles de cours sont
spacieuses et lumineuses et sont équipées des
derniers matériels utilisés dans les salons de
coiffure et d’esthétique. De plus, l’EFMA est, au
niveau de l’académie, l’unique établissement
à proposer une offre de formation complète
en apprentissage dans les deux filières
beauté (la coiffure et l’esthétique) du niveau
préapprentissage en passant par le CAP et le BP
jusqu’au Brevet de Maîtrise (BM), diplôme de
niveau III (Bac +2). Le BM coiffure existait déjà
à l’EFMA. Concernant la formation esthétique,
après avoir proposé le CAP puis le BP, et comme
nous nous y étions engagés, nous proposerons
le BM esthétique à la rentrée 2013 », précise
Thierry Joseph, directeur de l’EFMA.
Un brevet de maîtrise
sur mesure
Le titre de Brevet de Maîtrise a été élaboré
par des professionnels et mis en place par les
Chambres de métiers. Il répond spécifiquement
aux souhaits des professionnels de
l’esthétique de doter les apprentis de très
bonnes compétences techniques, mais
aussi de connaissances plus larges et
moins académiques. « Les professionnels
sont effectivement unanimes, le niveau de
formation des établissements privés spécialisés
dans l’esthétique est insuffisant. Le Pôle beauté
de l’EFMA ouvre de nouvelles perspectives et
la création du Brevet de Maîtrise esthétique
témoigne de la volonté de notre établissement
de faire progresser le niveau de formation »,
commente Catherine Monnier responsable
du Pôle beauté. « Un jeune qui obtient un BM
est en mesure, soit de créer son entreprise,
soit d’être responsable d’un institut ou du
moins de devenir le bras droit du dirigeant. De
nombreux chefs d’entreprise dans ce domaine
Un NOUVEAU BÂTIMENT
de 1200 m 2
Sur un plateau technique performant de 1200 m 2 ,
le Pôle beauté propose des salles de cours et
de pratique dotées des dernières technologies :
appareils d’électrostimulation, à ionisation, de
microdermabrasion, à ultrasons, vapozone, lits
d’esthétique, table et matériel de massage…
Ce pôle d’excellence dédié aux métiers de la beauté
représente un investissement de 3 millions d’euros
réalisé grâce au soutien du Conseil Régional Rhône-
Alpes, de l’État et de la CMA Isère. Sa capacité d’accueil
est de 50 jeunes apprentis en CAP, autant en BP.
L’effectif visé en niveau BM est de 120 jeunes.
Une montée en puissance qui devrait être assez rapide
au vu des inscriptions 2012.
16 www.cma-isere.fr
www.cma-isere.fr
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Formation continue
Trois jours pour
vendre autrement
Ce stage de trois jours permet
d’améliorer son chiffre d’affaires
en perfectionnant sa technique
de vente. La formation dispensée
par la CMA Isère s’adresse à tous
ceux qui, dans l’entreprise, sont
chargés de la vente. Il s’agit de
les aider à comprendre comment
fonctionne l’acte d’achat, quels
sont les premiers gestes, les
premières paroles qui permettent
d’établir un contact de qualité,
déterminant pour la suite de la
relation commerciale. Proposé
sur les sites de Grenoble, Vienne
et Villefontaine, ce stage basé
Savoir lire et comprendre son bilan
Entre le bilan comptable et l’analyse financière de la société, il y a un pont. C’est ce pont
que la CMA Isère vous propose de franchir grâce à cette formation de deux jours dispensée à
Grenoble, Villefontaine et Vienne. Comprendre si l’entreprise est saine, si elle progresse, si elle
stagne, si sa rentabilité est suffisante, les points à améliorer… Toutes ces questions ont leur
réponse dans les comptes. Encore faut-il savoir les analyser. La CMA Isère propose aux chefs
d’entreprise mais aussi à leurs conjoints et collaborateurs de se former pendant deux jours
à l’analyse financière des comptes. Cette observation minutieuse permet de déterminer les
points forts de l’entreprise et, le cas échéant, de corriger les aspects négatifs et d’améliorer
ainsi la rentabilité de l’entreprise.
Contact : Pauline Denis - Tél. : 04 74 57 54 10
Préparer et remporter
les marchés publics
Les marchés publics représentent
un marché important pour les
entreprises. Mais avant de se
lancer dans la recherche des appels
d’offres, il convient de bien se
préparer à y répondre. Quelles sont
les contraintes réglementaires et les
dispositions administratives, quels
sont les aspects commerciaux à
valoriser dans son offre ou encore
sur la connaissance d’éléments
psychologiques mais aussi sur la
valeur technique des arguments
utilisés permet d’acquérir des
techniques efficaces afin d’agir
directement sur la croissance
de l’entreprise. À l’issue de la
formation collective, quatre
heures sont consacrées
individuellement à chaque
participant, en entreprise, afin
d’élaborer un plan d’actions
commerciales.
Contact : Nathalie Cartier-Lange
Tél. : 04 76 70 82 12
comment répondre à un appel
d’offres dématérialisé, tels sont les
points abordés avec les artisans et
leurs collaborateurs.
D’une durée de deux jours, cette
formation est proposée à Grenoble,
Vienne et Villefontaine.
Contact : Patricia Maddalena
Tél. : 04 76 70 82 68
Gérer votre
trésorerie
Souvent qualifiée de point faible de
l’entreprise, la trésorerie n’est en effet pas
toujours à la hauteur du chiffre d’affaires.
Quelles que soient les raisons des difficultés
de la trésorerie – retard de facturation
ou de règlement, mauvaise anticipation
des dépenses – il existe pourtant des
solutions pour éviter de se retrouver “dans
le rouge”. La CMA Isère propose aux artisans
et à leurs collaborateurs une formation
destinée à piloter leur trésorerie de façon
à passer les caps difficiles. À l’occasion
de cette formation de deux jours, il s’agit
d’élaborer un tableau de bord informatique
personnalisé qui permet au dirigeant de
suivre au jour le jour sa facturation et
ses règlements et d’anticiper les périodes
de tension. Cette analyse prévisionnelle
favorise la mise en place d’un véritable
pilotage de la trésorerie. Le cas échéant,
l’artisan peut prévenir son banquier qu’une
période tendue arrive et envisager avec lui
les solutions ponctuelles.
Contact : Rachel Brunel
Tél. : 04 74 57 54 50
Coût de revient
et prix de vente
C’est aux fondements même de l’entreprise
que s’intéresse ici la CMA Isère. Comprendre
comment calculer un coût de revient et
élaborer le prix de vente d’un produit ou
d’un service est en effet le B.A. BA de la
rentabilité. Comprendre la différence entre
coûts variables et coûts fixes et leur lien
direct avec le coût de revient constitue
l’un des éléments fondamentaux de cette
formation ouverte aux chefs d’entreprise
et à leurs collaborateurs. Vient ensuite
l’élaboration du prix de vente et son lien avec
le prix du marché. Enfin, tous ces éléments
étant éclaircis, il est temps d’aborder le calcul
de la marge de l’entreprise. Cette formation
d’une durée de deux jours et dispensée à
Grenoble, Vienne et Villefontaine, permet à
l’entreprise d’intervenir sur la maîtrise de ses
coûts afin d’augmenter ses profits.
Contact : Pauline Denis
Tél. : 04 74 57 54 10
Prémunir ses salariés
contre les aléas de la vie
Depuis plus de 40 ans en Isère, Apti Groupe Alptis est
le spécialiste de la protection sociale des artisans et des
entrepreneurs. L’association leur propose des solutions
adaptées pour les accompagner dans leur quotidien
professionnel. À partir de juin 2013, Apti lance Prévoyance
Complémentaire Entreprises, une nouvelle offre dédiée aux
TPE et PME de 1 à 50 salariés.
Des garanties de prévoyance collectives,
innovantes et modulaires
Avec Prévoyance Complémentaire Entreprises, Apti Groupe Alptis
propose une offre de prévoyance collective à destination des salariés
cadres et non cadres. Concernant les garanties décès, l’entreprise
choisit entre deux formules – capital fixe ou capital modulaire –
et six niveaux de couverture.
L’option “capital modulaire” laisse le choix aux bénéficiaires du salarié
assuré entre 4 formules, en fonction de leur situation personnelle :
Capital majoré,
Capital avec rente éducation,
Capital avec rente de conjoint,
Capital avec rente éducation et rente de conjoint.
En plus du socle obligatoire, l’offre Prévoyance Complémentaire
Entreprises propose 4 garanties complémentaires facultatives
et cumulables, pour l’entreprise qui le souhaite :
Décès / PTIA accident
(versement d’un capital supplémentaire, en complément de ce
qui a été prévu dans le cadre de la garantie socle obligatoire),
Rente éducation,
Rente de conjoint,
Arrêt de travail incapacité / invalidité.
Des avantages pour l’entrepreneur
et pour ses salariés
Pour l’entrepreneur, souscrire une complémentaire prévoyance
collective est une démarche sociale valorisante, source de motivation
et de fidélisation de ses salariés. Le cadre règlementaire favorable lui
permet de bénéficier d’exonérations fiscales et sociales.
Pour ses salariés, il s’agit d’un complément qualitatif aux régimes
obligatoires, mais aussi d’une forme de rémunération complémentaire,
avec un cadre fiscal privilégié (la participation salariale n’est pas
soumise à impôt).
La différence APTI au service de chaque adhérent
Avec l’appui des spécialistes de l’assurance collective du Groupe Alptis,
Apti offre à chaque artisan, à chaque entrepreneur, une écoute et des
conseils adaptés. Aujourd’hui, plus de 8 000 assurés adhérents font
confiance à un modèle associatif unique, combinant indépendance et
gestion transparente. Découvrez, vous aussi, l’écoute et la proximité
Apti, à votre service depuis plus de 40 ans.
Plus d’informations
Apti Groupe Alptis
(Association de Prévoyance
des Travailleurs Indépendants)
Tél. : 04 76 05 65 74
www.apti-assurances.fr
Publis Partenaires
18 www.cma-isere.fr
www.cma-isere.fr
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éinventons
la formation
Grenoble. Photo : Fotolia.
Formez un jeune
en apprentissage
CAP, BP et BM esthétique
À seulement 40 minutes de Grenoble,
l’EFMA accueille les apprentis dans son
nouveau pôle Beauté de 1200 m 2 .
Équipement professionnel entièrement neuf
Enseignement de qualité
Formation gratuite
Nombreux avantages : aides aux employeurs
d’apprentis de la Région Rhône-Alpes, exonération
de charges et crédit d’impôt
Aide à la recherche d’apprentis
Possibilité d’hébergement
Champ-Fleuri - CS 24013
38307 Bourgoin-Jalllieu Cedex
Tél : 04 74 43 51 93
E-mail : contact@efma.fr